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jusqu'ici proposées :
Réfutation de la théorie de la Productivité.
Réfutation de la théorie Psychologique.
; Réfutation de la théorie du Loyer.
Réfutation de la théorie de Karl Marx.
V. Conclusions.
Extrait du Catalogue
Vol. Vot
GALOPIN (Arnoutd)
ALMERAS (Henri d')
Pouniuoi il faut haïr l'Allemagno.. 1
..
Sur le Front do Mer (Prix de l'A ca~ \.\
\
EN PREPARATION :
LA VALEUR
Solution nouvelle à la théorie économique
de la Valeur.
Jean MONTAGNE
LE CAPITAL
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE II
• ' 3
34 LE CAPITAL
CHAPITRE III
ne nullement contribuer.
t
Il promet à ce person-
nel de lui abandonner, en guise de rétribution,
le produit intégral do leur travail commun, à
l'exclusion dq toute autre rérhunératioh bien
entendu.
Un an après, von procède de nouveau au re-
censement des deux demi-troupeaux.
Ici, je vais être obligé de tabler sur des
hypothèses ; je demande seulement au lecteur
de bien vouloir m'accorder que l'effectif aura
augmenté dans chacun des deux demi-trdu-
peaux, mais que l'accroissement sera évidem-
ment plus élevé dans le demi-troupeau qui fut
travaillé que dans celui qui ne le fut pas. Or, il
me paraît difficile de ne pas admettre : 1° que
l'effectif d'un troupeau de bétail se multipliera
automatiquement avec le temps s'il est placé sur
un terrain où il trouvera à discrétion de l'herbe
pour manger et de l'eau pour boire ; 2° que
l'effectif, de ce même troupeau se multipliera
davantage s'il est bien soigné, c'est-à-dire tra-
vaillé, que s'il ne l'est pas. Ceci me paraît incon-
testable et si le lecteur l'admet, pourvu que mon
hypothèse se maintienne d'accord avec ctUe
vérité évidente, peu importent les chiffres qui la
40 LE CAPITAL
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
(1) C'est ainsi que tombe celte objection, qui m'a été
faite, que mon explication ne justifierait 1 intérêt de
l'argent que dans les prêts ù la production, ou bierf —
s'il s'agit de prêts a la consommation, — dans le cas
seulement où lo prêteur aurait pu faire de son capital
,un emploi productif. D'ailleurs, il le peut toujours.
LE CAPITAL 87 '
1° Un bénéfice, si minime soit-il, en compen-
sation du service rendu sous la forme de
l'avance. Cette première part sera d'un taux très
modeste ;
2° Un bénéfice fondé sur le produit automa-
tiquement fourni pendant la durée de l'avance
par une richesse vivante de la même valeur que
la somme avancée. Ce sera cette seconde part
qui sera la plus importante ;
3° Eventuellement un bénéfice supplémen-
taire en couverture du risque de non-rembourse-
ment.
Car, dans tout le raisonnement qui précède,
j'ai admis que l'emprunteur garantissait le
remboursement dans un an ; dans le cas où ce
remboursement ne serait pas réellement garanti,
il subsiste un risque qui doit évidemment être
couvert.
Ce sont ces trois bénéfices distincts, basés sur
des considérations différentes, qui, dans leur
ensemble, constituèrent à l'origine l'intérêt
exigé et consenti en cas d'avance. En effet, au.
point de vue individuel, c'est bien là un intérêt,
puisque obtenu par lo possesseur de la richesse
avancée, indépendamment de tout travail
accompli par lui.
88 LE CAPITAL
CHAPITRE VII
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX
CHAPITRE X
«c
deur Mais puisque le commerce n'a pas do
».
« productivité propre, ses gains sont eux-mêmes"
« en conformité avec le revenu dos bvens-fonds :
« par conséquent, c'est ce dernier qui doit,
« dans l'ordre naturel et dans l'ordre de la jus-
« tice », dicter le taux do l'intérêt. »
Pesez bien les termes de cet exposé et vous
constaterez que Quesnay y affirme une chose,
savoir : quo c'est le revenu des biens-fonds,
c'est-à-dire Vaccroissement automatique des ri-
chesses vivantes, qui dicte le taux de l'intérêt.
Or, ceci coïncide absolument avec l'explication
que je donne, à ceci près que Quesnay so con-
tente d'affirmer co que je me suis efforcé de dé-
montrer.
Mais ce que Quesnay n'a pas recherché, c'est
la provenance de l'intérêt. Se bornant à affirmer
que le revenu des biens-fonds, c'est-à-dire l'ac-
croissement automatique des richesses vivantes,
dictait le taux do l'intérêt, il n'a pas su discerner
qu'il constituait en outre le fonds dans lequel cet
intérêt se puisait. Il n'a pas vu que cet accrois-
sement automatique des richesses vivantes qui,
dans les travaux agricoles, se surajoute aux pro-
duits du travail du cultivateur, ne restait pas
tout entier entre les mains de ce cultivateur. Il
LE CAPITAL 126
CHAPITRE XI '
.
CHAPITRE XII
CHAPITRE XIII
CONCLUSIONS
CHAPITRE XIV
CHAPITRE XV
i
2° RÉPONSE AUX OBJECTIONS QUE JE PRÉVOIS
COMME POUVANT M'ÊTRE OPPOSÉES
CHAPITRE XVI
3° JUSTIFICATIONS
CHAPITRE XVII
CHAPITRE XVIII
AVANT-PUOI'OS a
,
!."•
CHAPITRE 11 22
. ,
CHAPITRE IV ! '!
5* PARTIE.
— Conclusions.
CHAPITRE XIV 201
CHAPITRE XV ; 224