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Génie M écanique
Génie des procédés
Ingénierie des Transports
INTRODUCTION
1
Polycopié Transfert de chaleur et de masse
I- Introduction
________________________________
2
Polycopié Transfert de chaleur et de masse
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Polycopié Transfert de chaleur et de masse
ANALYSE THEORIQUE
GENERALE
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Polycopié Transfert de chaleur et de masse
5
Polycopié Transfert de chaleur et de masse
∂f
n O(t+dt)
d
dt ∫ f.dΩ= ∫ ∂t dΩ+ ∫ f (V .n)dS
Ω Ω S
i
(II -1)
O(t)
6
Polycopié Transfert de chaleur et de masse
r r
y q+ f.v ∆y
x, y + , z, t
2
r r r r
q + f.u x − ∆x , y, z, t q + f.u x + ∆x , y , z, t ∆y
2 2
z r r
q + f .v ∆y
x,y − , z ,t
2
∆z
∆x
V : le vecteur de la vitesse.
O : le volume.
qv : débit volumique.
qs : débit surfacique.
u,v,w les composantes de V.
n: vecteur unitaire normal à S, est orienté vers l’extérieur de S .
7
Polycopié Transfert de chaleur et de masse
∂ f.dv≡
∂t Ω∫ représente la variation de la quantité totale contenue dans
O à l’instant (t).
Ω
∫q dΩ≡ représente le débit total volumique des sources dans (O).
v
∫q dS ≡
S
s représente le flux (la densité de flux) total des sour
surfaciques sur ( S ).
rr
∫ .n .dS ≡ représente le flux total lié au mouvement du support
S
f. V
r
la normale n à dS est orientée comme d’habitude vers l’extérieur du
domaine D.
Le terme qv est compté > 0 pour une source stricto sensu et < 0 pour un
puits. En ce qui concerne qs, on introduit un « vecteur densité de flux »
r r r
des sources sur S en posant : qS =qS .n ( n normale extérieure ). On a
donc :
qs>0 à la sortie et < 0 à l’entrée. (II -4)
8
Polycopié Transfert de chaleur et de masse
r
∂ f .d Ω + div ( f .V ) d Ω = q . d Ω − div ( q )d Ω
∂ t Ω∫ ∫
Ω
∫V
Ω
∫
Ω
S (II -5)
(II -7)
En utilisant le théorème « flux -divergence » :
r r
∂ f.d Ω + div(f.Vr)dΩ = qr .d Ω+ div(qr )d Ω
∂t Ω∫ ∫Ω ∫Ω V Ω∫ S
(II -8)
en fin la forme locale est :
9
Polycopié Transfert de chaleur et de masse
r r r
∂ ( f ) + div (f . V ) = qr + div ( qr )
(II-9)
∂t V S
Si, dans l’équation (II -1), la grandeur f est la masse volumique (notée
?), puisque il ne peut avoir de source de masse, en vertu le principe de la
conservation de masse totale ; donc :
qv=0, qs=0
alors :
∂ r d Ω+ r (Vi.n)dS =0
∂t Ω∫ ∫S (II -10)
10
Polycopié Transfert de chaleur et de masse
t ij = m( ∂ ui + ∂ u j ) + m'div .( V ) d ij (II-14)
∂ x j ∂ xi
∫s
S
.nuj.dS =∫(−Pni +t ij.n j) dS
ij
S
11
Polycopié Transfert de chaleur et de masse
r
Si le champ de V est continu, on obtient l’équation du bilan local :
∂t ij
div(t ) est un vecteur dont la composante selon la direction xi est :
∂x j
L’équation (II-17) peut être écrite sous forme compacte comme suit :
[ ]
r ∂ V + V . ∇ . V = −∇ P + m∇ 2V + r . g
∂t (II -18)
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Polycopié Transfert de chaleur et de masse
∫ P .d Ω ≡
Ω
La puissance thermique.
∫f .dΩ ≡
Ω
Fonction de dissipation d’énergie par force locale des
forces de viscosité.
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Polycopié Transfert de chaleur et de masse
h = e + P .
r
Soit encore :
r r r r
∂ (r .h)+ div(r .h.V )= ∂P + P +f +V.grad(P )+div(l .grad(T)). (II-22)
∂t ∂t
En développant l’équation (II-14), on trouve :
r r r r r r
r ∂ h+h ∂ r +h.div(r .V) + r .V .grad(h )= ∂P + P +f +Vgrad(P) +div(l .grad(T)).
∂t ∂t ∂t
(II -23)
L’enthalpie dépend du temps et des coordonnés d’espace ( x,y,z), par
l’intermédiaire de ( T) et ( P) on a :
∂h = ∂h ∂T + ∂h ∂P
∂t ∂T ∂t ∂P ∂t
r r ∂h r (II -24)
∂ h
et grad(h )= grad (T)+ grad(P).
∂T ∂P
d’autre part, en thermodynamique il nous sont données relations
suivantes :
∂h =c p
∂T : chaleur massique à pression constante.
∂h = 1 (1− b.T), b ≡
coefficient de dilatation volumique à pression
∂P r
constante.
1 ∂r
Par définition : b = − r ∂T
P =cst
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Polycopié Transfert de chaleur et de masse
1
Donc on peut écrire : dh= c p. dT + ( 1− b T)dP
r
r r r r r
r .c p.( ∂T +V . grad ( T )) = b T ( ∂P +V .grad ( P ) + P +f + div ( l . grad ( T )).
∂t ∂t
(II -25)
()
k ∂T =0 (pas d’échange avec l’extérieur ).
∂x s
-
∂T ()
Condition de FOURIER : −k ∂x =q0 ,(le flux de chaleur échangé
s
est connu).
- Condition de NEWTON : q=hc.(Ts-Tf), cas d’un flux de chaleur
échangé par convection avec une zone de température
ambiante),… [20]
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Polycopié Transfert de chaleur et de masse
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Polycopié Transfert de chaleur et de masse
Plancher chaud
Figure II-3 : Mouvement de l’air sous l’effet d’une force d’Archimède
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Nous avons, à titre indicatif, regroupé dans la tableau ( II-1) les ordres
de grandeur des valeurs atteintes par le coefficient de transfert convectif
h, suivant le type de convection, la nature du fluide et le régime
d’écoulement. Le cas d’échanges biphasiques est également abordé. [21]
-2 -1
Type de transfert Fluide h(Wm K )
Convection naturelle Gaz 5 – 30
Eau 100 - 1000
Gaz 10 – 300
Convection force Eau 300 – 12000
Huile 50 – 1700
Métal liquid 6000 – 110000
Changement de phase Ebullition 3000 – 60000
Condensation 5000 – 110000
( h) [21]
20
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∑ r ..U i i
U= i =1
n
,
∑c
i =1
i
21
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
avec : ∫ R .dΩ =
D
i le taux de génération d’un constituant (espèce)
22
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Références :
[1] . ALLARD (F.), DRAOUI (A.) et BEGHEIN (C.)—« Quelques
phénomènes convectifs naturels en milieu industriel : du refroidissement des
circuits électroniques au tunnel sous la Manche ». Rev. Gén. Therm. Fr. n°356 -
357,p.499-507,Septembre 1991.
[5]. TREVISAN. (V.) et BEJAN ( A.), « Mass and heat transfer by high
Rayleigh number convection in a porous medium heated from below » , int. J.
Heat Mass Transfer, vol. 30, 2341-2356.
[7]. LIN ( F.) , HUANG (C.C.) et CHANG (T.S.), « Transient binary mixture
natural convection in a square enclosures » , Int. J. Heat Mass Transfer,
vol..33,1315-1331. (1993).
23
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
[12]. MHARZI (M.), DAOUDI (S.), DAGUENET (M.), « Heat and Mass
Transfer natural convection in square cavity partially filled with porous
layer » . 4eme International conference on Advaced computational Methods in Heat
Transfer, Heat Transfer 96 , Unide-Italy, 8-10 july1996 .
[16]. BEJAN (A.), « Mass and heat transfer by natural convection in vertical
cavity » , Int. J. Heat fluid Flow, vol.6, 149 -159. (1985).
[17]. CHANG (J.), LIN (T. F.) et CHEIN (C.H.), « Unsteady thermosolutal
opposing convection of a liquide -water mixture in a square cavity-I. Flow
formation and heat and mass transfer characteristics » , Int . J. Heat Mass
Transfer, Vol. 36, 1315-1331.(1993).
[21]. JEAN (T.). et JEAN (P. P.). « Transferts thermiques. Mécanique des
fluides anisothermes » . Ed :Dunod , 1998. IBSN 2 10 003624 6.
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Exemples courants de la
convection de double
diffusion
25
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
III-I. Introduction
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
III-2 . Mécanisme
La convection dans les fluides est entraînée par des v riations de densité
en leur sein sous l'influence de la gravité. Ces variations de densité
peuvent être provoquées par des gradients dans la composition du fluide,
ou par des différences de température (par dilatation hermique). Ces
gradients peuvent se diffuser avec le temps, réduisant leur capacité à
entraîner la convection et exigeant que des gradients ans d'autres régions
de l'écoulement existent pour que la convection se poursuive. Un exemple
courant de convection de double diffusion est en océanographie , où les
concentrations d'énergie thermique et de sel existent vec différents
gradients et diffusent à des vitesses différentes. Un ffet qui affecte ces
deux variables est l'apport d'eau douce froide d'un iceberg .
III-3. Applications :
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
mélange vertical dans les océans, jouant un rôle dans contrôle du climat
et alimentant la flore et la faune.
III-4. En météorologie
Chacun de ces nuages est appelé aussi cellule convective . Les orages
peuvent être formés de cellules convectives isolées et on parlera alors
d'un orage mono ou uni-cellulaire pour ceux peu importants et d'orages
supercellulaires pour les autres. Les orages composés plusieurs
cellules convectives se classent en deux catégories, soit les orages
multicellulaires, pour ceux provenant d'une cellule initiale qui se clone, et
les systèmes convectifs de méso -échelle (ligne de grain, Derecho,
complexe convectif de méso -échelle, cyclone tropical, etc.), pour celles
qui s'unissent à partir d'une genèse distincte [2].
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
III-4-2.Océanographie
L'océan est animé de courants marins mettant en œuvre phénomènes
de convection. Les eaux de surface réchauffées par le oleil à l'équateur
se déplacent en courants superficiels ayant une épaisseur jusqu'à 800
mètres sous l'action des vents. Le réchauffement a comme conséquence
une évaporation en surface qui concentre le sel conten dans l'eau et donc
la salinité de ces courants. Ce sont d'abord les alizés qui les poussent d'est
en ouest puis, aux abords des continents, le courant remonte vers les
hautes latitudes dans les vents généralement d'ouest. eaux se
refroidissent ensuite à l'approche des calottes polaires et du fait de leur
plus grande densité due à leur salinité, s'enfoncent a fond de l'océan.
Elles terminent le cycle en retournant vers l'équateur. Cette convection
océanique est dite aussi thermosaline, car elle est liée à la température et à
la salinité de l'eau de mer [2]
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Fig.1 : Océanographie
III-4-3.Tourbillon de poussière
Un tourbillon de poussière, ou de sable, se forme par beau temps, lorsque
de l'air sec et instable entre en rotation et soulève a poussière ou le sable
du sol. Les tourbillons de poussières sont appelés willy-willies en
Australie, d'après un mot aborigène, et dust devils aux États-Unis. Au
Québec, on parlera parfois de Sorcières, vu l'apparence des vortex, mais il
s'agit d'un usage vieilli ou local. Les Arabes pensaient que ces
phénomènes étaient liés aux djinns.
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Fig.2: Le Gulfstream
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
III-4-4. Le Soleil :
Actuellement, dans le cœur du Soleil, chaque seconde, viron 627
millions de tonnes d'hydrogène fusionnent29 pour produire environ 622,7
millions de tonnes d'hélium. La différence de masse de 4,3 millions de
tonnes (une masse de l'ordre de celle de la pyramide de Gizeh30)
équivaut à l'énergie lumineuse produite (4 ×?1026 joules). Cette énergie
migre lentement, par rayonnement et par convection, vers la surface
solaire et est émise dans l’espace sous forme de rayon nt
électromagnétique (lumière, rayonnement solaire) et de flux de particules
(vent solaire).
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
III-5. En industrie
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
III-5-2. Réacteurs :
Un réacteur nucléaire est un ensemble de dispositifs c mprenant du
combustible nucléaire : le « cœur » du réacteur, dans uel une réaction
en chaîne peut être initiée, modérée et contrôlée par agents humains
et/ou par des systèmes automatiques, via des protocoles et des dispo fs
de modération de la fission nucléaire et d'évacuation a chaleur.
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
III-5-4. Le séchage
Le séchage est l’un des processus industriels qui nécessite une énergie intense, La
recherche dans le domaine des transferts de chaleur et de masse couvre un champ très
vaste car les applications concernées sont extrêmement variées. On peu citer les
procédés de séchage, l’isolation thermique, les écoulements géophysiques, etc.
L’apparition de l’humidité dans l’enveloppe des bâtiments est attribuée
aux phénomènes de diffusion et de condensation de l’air humide intérieur. La méthode
de Glaser (calcul stationnaire de diffusion de vapeur), facile à utiliser n’est
malheureusement qu’un outil simplifié qui ne permet que d’éviter les risques de
condensation dans la masse. Il y a cependant d’autres urces d’humidité, comme la
pluie battante, les remontées capillaires, l’humidité construction qui peuvent aussi
affecter l’ensemble du patrimoine bâti: monuments historiques et constructions récentes.
Ces phénomènes ne peuvent pas être traités correctement avec la méthode de Glaser qui
ne décrit que le processus de diffusion, car d’autres mécanismes apparaissent, comme la
condensation en été, les cycles humidification séchage, le gel dége le stockage
transitoire d’humidité et la perte de chaleur par évaporation, qui peuvent soit entraîner
des dommages, soit augmenter la consommation d’énergie.
Pour prévoir et suivre les mouvements d’humidités dans l’enveloppe d’un bâtiment, de
nombreux outils de simulation ont été développés dans monde. En effet, pour
quantifier les effets de l’humidité, tels que la moisissure ou la croissance des algues, la
corrosion, le gel, des modèles d’analyse des données résultant des calculs doivent être
développés afin de prévoir les risques de dégradation qui peuvent en résulter.
Le séchage des produits agroalimentaire est l’une des niques les plus utilisées
depuis des siècles.
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Références
5. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_solaire_(chemin%C3% 9e)
6. https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_nucl%C3%A9 re
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
DISCRETISATION DES
EQUATIONS AUX
DERIVEES
PARTIELLES
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Pour passer d'un problème exact continu régit par une EDP au problème
approché discret, il existe trois grandes familles de méthodes :
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Des schémas aux différences finies d'ordre supérieur peuvent être construits
en manipulant des développements de Taylor au voisinage de xi . On écrit :
Pour obtenir des ordres supérieurs, il faut utiliser plusieurs nœuds voisins de
xi :
44
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
discrétisation pour les lois de conservation. Elle résulte d’un choix au sens
physique, basé sur l’écriture des bilans .
45
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
W w P e E
x volume de contrôle
Fig.IV.1 : volume de contrôle pour la méthode des volumes finis.[22]
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
r
avec : J =(r f .V −Γ.∇.f ) .
r ∂f
De composantes : Jx = .n X = r .U .f −Γ. .
J
∂x
r ∂f
J y = .n X = r .V .f −Γ. ∂y .
J
) = Γ .
d f − d f
(r U . f ) − ( r U f Γ.
(IV-5)
dx dx
e w
e w
f e
(
= 1 f +f
2 E p
) et f w 2 p
(
= 1 f +f
w
)
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
dxw dxe
W w P e E
?x
df (f e +f P ) df (f +f w )
(Γ. ) e =Γe . et (Γ. )w =Γw. P
dx (dx)e dx (dx) w
F = r .U et D = Γ . (IV-7)
dx
où : F est l’intensité de la convection et D est la conductance de la
diffusion.
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
r P0.∆x.∆y
b = Sc.∆x.∆y + aP0 .f P0 et aP0 = (IV -11-f)
∆t
Les valeurs ( Øp , ØE , Øw , ØN et ØS) sont des quantités inconnues à
l’instant ( t+? t) ; d’autre part, les taux de masse (d’écoulement) : Fe , Fw,Fn et
Fs sont déterminés par l’équation (IV -7), et les conductances
correspondantes sont définies par [22]:
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
nœud :
x interface :
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
a nV n = ∑ a nb. V nb + b + ( PP − PN ). ∆ x (IV-16)
aeU e∗ = ∑ a nb. U nb
* + b + ( PP* − PE*). ∆ y (IV-17)
51
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Il ne reste que trouver une équation pour ( P’), par la soustraction des
équations (IV-17) et (IV-15) on obtient [22] :
aeU e/ = ∑ anb. U nb
/ + ( P / − P /). ∆ y
P E (IV-21)
( r P − r P0 ) ∆ x ∆ y
+ [( r U ) e − (r U )w ]∆ y + [(r V ) n − (r V )S ]∆ x = 0 (IV -23)
∆t
N
?x
vn
W uw P uw ? y E
x vs
S
y
Fig. III-05 : Le volume de contrôle pour l’équation de continuité. [22]
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
b=
(r P0 − r P)∆x∆y
∆t
[ ] [ ]
+ (r U ∗) w −(r U ∗ )e ∆y + (r V ∗) S −(r V ∗ )n ∆x (25-f)
Dans le cas où seules valeurs de ? aux nœuds (i,j) et (i+1,j) sont utilisées
dans l’approximation des dérivées partielles des diffé ntes équations
différentielles, cette somme s’écrit :
∑a f
k
K K = ae(f i+1, j )+ aw(f i−1, j )+ an(f i, j +1)+ as(f i, j −1) (IV-26)
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
an=Dn.A(Pen)+max[-Fn,0]
as=Ds.A(Pes)+max[-Fs ,0]
ae=De.A(Pee)+max[-Fe ,0] (IV -27)
aw=Dw.A(Pew)+max[-Fw,0]
ap =ae+a w+an+as
b= ? x. ? y.Sc+a p0.? p0
ap0=(?p 0. ? x.? y)/ ? t.
Les différents termes utilisés dans les relations (IV -27) sont définis comme
suit :
Fe=?Ue? y De= (Ge. ? y)/d(xe) Pee=F e/De. (IV -28)
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Le processus itératif est équivalent à une avance par ape vers la solution
en tenant compte à chaque étape (itération) du changement qui affecte les
variables concernées par le calcul. Ce processus peut nverger vers la
solution en un nombre d’itérations pouvant varier de quelques centaines à
plusieurs milliers comme il peut carrément diverger.
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Références :
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Modèle 1 :
MODELISATION DE LA
CONVECTION DE DOUBLE
DIFFUSION
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
____________________________________________
V-1. Introduction :
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
r
g
Paroi chaude
T1,C1 Paroi froide
T2,C2
0 L x
paroi adiabatique et imperméable
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
- monophasique,
- le fluide est transparent aux rayons infrarouges et les échanges
thermiques par rayonnement sont négligeables,
- la dissipation visqueuse ainsi que le terme de pression dans l’équation de
la chaleur sont négligeables,
- la configuration ne contient ni source ni puits d’éner ie ou de matière et
n’est le siège d’aucune réaction chimique,
- le mouvement convectif est supposé bidimensionnel et t ansitoire.
60
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Avant d’exposer les équations, on doit décrire la méthode avec laquelle sera
décrit l’écoulement du fluide.
Chaque particule du fluide dans l’écoulement aura une valeur instantanée
pour la vitesse ainsi que pour toute autre propriété du fluide.
Au lieu de poursuivre le détail de chaque particule, o trouve qu’il est plus
convenable de décrire l’écoulement en se fixant sur un point dans l’espace et
observer les variations des quantités liées aux particules du fluide p sant par
ce point…
1. Equation de la continuité :
∂r r
+ div(r .V)=0
∂t (V-1)
2. Equations de mouvement :
D’après les hypothèse précédentes on a :
Suivant l’axe ( ox) :
∂U ∂U ∂ U ∂P ∂ 2U ∂ 2U
r ( +U +V )=− + m. 2 + 2 (V-2)
∂t ∂x ∂y ∂x ∂x ∂y
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Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
∂ V ∂ V ∂V ∂P ∂ 2V ∂ 2V
r ( +U +V )=− + m. 2 + 2 − gr .F(T ,C) (V -3)
∂t ∂x ∂y ∂y ∂x ∂y
3. Equation de la chaleur :
[ ]
∂T +Vr.grad(T) =div (a .grad.T )
∂t (V -4)
l
avec : a =
r .cP
4. Equation de la concentration chimique :
[ ]
∂C +Vr.grad(C) =div (D.grad.C )
∂t (V -5)
pesanteur.
La masse volumique ? du fluide, dont la variation est prise en compte
uniquement dans le terme de poussée d’Archimède (appro mation de
Boussinesq ), est exprimée en fonction de la température et de la concentration
par l’approximation linéaire du premier ordre suivante [1]:
T0 = T1 +T2
2
C0 = C1 +C2
2
alors que ßt et ßc sont respectivement les coefficient d’expansion volumique
thermique et massique définis par [1] :
62
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
∂r
b T =− 1 .( ) P,C
r 0 ∂T
∂r
b C =− 1 .( ) P,T
r 0 ∂C
Quant à la viscosité cinématique ?, la diffusivité thermique a du fluide ainsi
que la fonction F(T,C), elles sont données par :
m
n= et a= l
r0 r 0.c p
F(T,C)=[ ßt .(T-T0)+ ßc.(C-C0)]
Où : µ est la viscosité dynamique du fluide, ? sa conductivité thermique et cp
sa capacité calorifique massique à pression constante.
T(0,y)=T1 et C(0,y)=C1
T(L,y)=T2 et C(L,y)=C2 (V -7)
63
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
En considérant que la vitesse est nulle sur les parois de la cavité, nous
admettons, dans cette étude, que l’espèce diffusante est très diluée ( Trevisan et
al.1985, 1986,1987 ; Nield et al.1992 ) . [2, 3, 4, 5]
- la hauteur H de la cavité,
- les différences maximales de température et de concent ation entre les
parois verticales sont respectivement ( T1-T2) et ( C1-C2).
64
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
*
X =X/H ,
*
Y =Y/H ,
* 2
t =t/( H / a )
*
U =U/( a /H)
*
V =V/( a /H)
* 2 2
P =P/(?a /H )
No tre équatio n adimensionnelle finale est de la forme :
∂U ∗ ∗
∂U
∗
∗
∂U
∗
∂ 2U ∗ ∂ 2U ∗ ∂ P ∗
⇔ + U . + V . = Pr . ∗2 +
+ ∗
∂ y ∂ x
∗ ∗ ∗ ∗2
∂ t ∂x ∂y
∂x
→
V-6-2. L’équation du mouvement suivant oy :
T −T0 C −C0
T ∗= et C∗=
T1 −T2 C1 −C2
∂V ∗ ∗ ∂V
∗
∗ ∂V
∗
∂2V ∗ ∂2V ∗ Ra .Sc ∂P ∗
⇔ ∗ +U . ∗ +V . ∗ =Pr. ∗ 2 + ∗ 2 + Ra .Pr.T ∗+ C 2 .C ∗+ ∗ (V-10)
∂t ∂x
∂y ∂x ∂y
Le
∂x
65
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
T −T2
T ∗=
T1 −T2
∂T ∗ ∗ ∂T
∗
∗ ∂T
∗
∂ 2T ∗ ∂ 2T ∗
⇔ ∗ +U . ∗ +V . ∗ = 1 . ∗2 + ∗2 (V-11)
∂ t ∂x ∂y Pr ∂ x ∂y
Et elle peut être écrite aussi sous la forme : (puisque : 1/Pr = Le/Sc)
∂T ∗ ∗ ∂T
∗
∗ ∂T
∗
∂ 2 T ∗ ∂ 2T ∗
⇔ ∗ +U . ∗ +V . ∗
= Le . ∗2 + ∗2
∂ t ∂x ∂y Sc ∂ x ∂y
t*= t /( H2/ ?)
V*=V/( ? /H)
C −C2
C∗=
C1 −C2
Notre équation s’écrira :
∂C ∗ ∗ ∂C
∗
∗ ∂C
∗
∂ 2C ∗ ∂ 2 C ∗
⇔ ∗ +U . ∗ +V . ∗
= 1 . ∗2 + ∗2
∂ t Le . Pr ∂ x
∂x ∂y ∂y
∂C ∗ ∗ ∂C
∗
∗ ∂C
∗
∂ 2C ∗ ∂ 2C ∗
⇔ ∗ +U . ∗ +V . ∗
= 1 . ∗2 + ∗2
(V -12)
∂ t ∂x ∂y Sc ∂ x ∂y
66
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
V (0 , y) =V (1 , y) == 0
T(0,y)= 1 et C(0,y)=1
T(1,y)= 0 et C(1,y)= 0 (III- 13)
V (x,0)=V (x,1)==0
∂T (x,0)= ∂T (x,1)=0
∂y ∂y
g.b T .∆T.H 3
• le nombre de Rayleigh thermique : Ra =
a .n
67
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
g.b C.∆C.H 3
• le nombre de Rayleigh matière: RaC =
D.n
b C . ∆C Ra C
• le rapport des effets volumiques d’Archimède : N = ≡
b T . ∆T Ra
Les échanges thermique et massique, ayant lieu entre le fluide et les parois
verticales chaude ( x=0 ) et froide ( x=L) de la cavité, sont évalués à l’aide des
nombres de Nusselt et de Sherwood locaux donnés par [6]:
hC (y).L
Nu(y )=
l
hd (y). L
Sh(y)= (V -1 5)
D
où hc(y) et hd(y) sont respectivement les coefficients d’échanges locaux par
convection thermique et massique, ? est la conductivité du fluide et D est sa
diffusivité moléculaire.
Les coefficients d’échanges locaux, le long des parois verticales chaude
( x=0 ) et froide ( x=L) de la cavité, sont donnés par :
68
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
hc(y)= −l ( )∂T
(T1 −T2) ∂x X = 0,L
h (y)= −D (∂C ) (V -1 6)
(C −C ) ∂x
d
1 2 X =0 , L
Les valeurs moyennes de ces coefficients, pour une sur ace totale d’échange
S, sont données par :
[hC ]m = 1 ∫ hC (y).dS
SS
Nu m =
[hC ]m.L
l
1
A
= − ∫ ∂T
T
Aé 0 ∂X
( ) .dy
X =0,1
Shm =
[hd ]m.L
D
A
= − 1 ∫ ∂C
T
( )
Aé 0 ∂X X = 0 ,1
.dy (V -18)
69
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Conclusion
____________________________
dC − D∇ 2C =0 et dT − l ∇ 2T =0
dt dt r .cP
Sc =n/D
Le =Sc/Pr
Sh =- L∂ c /∂ x
70
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Références
1.BEJAN (A..)., « Convection heat transfer » . John Wiley and Sons, New York,
198.
71
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Modèle 2 :
MODELISATION D’UN
SECHOIR
72
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
VI-1. INTRODUCTION
73
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
VI-2. MODELISATION
VI-2-1. DESCRIPTION
On néglige :
• les échanges radiatifs à l’intérieur du séchoir,
• les variations temporelles de la température et de l’h midité de l’air, à
l’intérieur d’un lit, devant leurs variations spatiales dans le sens de
l’écoulement,
• l’échange par conduction entre les particules du produit à sécher et ses
variations dues au tassement du produit en cours de sé age,
• Les variations de la porosité apparente et de la surfa d’échange entre
l’air et le produit, dans le pas de temps que l’on fixera par la suite lors
de la discrétisation des équations.
On suppose que :
• l’écoulement de l’air est unidirectionnel et uniforme,
• la température et la teneur en eau d’une particule sont homogènes,
• les températures des parois intérieures et extérieures d’une claie sont
uniformes.
74
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
75
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
SECHOIR
76
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
77
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
∂ T fs v fs ∂ T fs Ps H
Finalement, on obtiendra : + = (T 'a − T fs )
∂t ∂x r Cp
As f f
78
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
79
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
PRODUIT POREUX
80
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
et de l’eau du produit.
Vl − Vr
e= où V l et V r sont respectivement le volume apparent du
Vl
81
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Les deux champs sont des valeurs moyennes statistiques locales et dans
ce cas peuvent être assimilés à des fonctions continue du point ; ils sont
différents l’un de l’autre, en raison de la structure ranulaire du produit,
et ils obéissent à deux équations de propagation couplée.
82
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
obtenons :
∂
r Cp ) T fs dV + ∫∫∫ div ( r Cp ) T fs v f dV = ∫∫∫ P(x, y, z, t )dV
* *
∫∫∫ (
∂t V l f Vl f Vl
∂
∫∫∫ P(x, y, z, t )dV (3)
* 1 * 1
Soit :
∂t
( r Cp ) T fs +
f ∫∫ ( r Cp) T fs v f dS =
f
V l (S) Vl Vl
*
( r Cp ) f T fs dans le lit, qui n’est fonction que du temps t.
vf
( r Cp ) * T *
− ( r Cp ) T fs
el f fs f
sortie entrée
où
*
e l est l’épaisseur du lit, ( r Cp ) f T fs est le produit de la
sortie
*
l’air à l’entrée du lit ( r Cp ) f T fs .
entrée
83
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
( )
P 2 r , t = ∫∫( )
h vfpi
( ( ) ( ))( )
T r , t − T pi r', t d r − r' dS' où l’intégration s’effectue
Sl V air fs
P1 =
S fpr h vfpr
(T pr − T fs) et P2 = −
S p h vfpi * *
T fs − T pi
V air V air
* *
du lit V l , des champs T pr(r,t) et T fs(r,t), et T fs , T pi sont les moyennes,
84
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
−
S p h vfpi
V air
(
T fs − T pi )
* * *
( r Cp) f T fs ≅ ( r Cp ) T fs
f sortie/entrée
où ( r Cp) f est supposé
sortie/entrée
identique sur les deux faces d’entrée et de sortie, donc en fait égal à sa
moyenne volumique, on obtient :
*
Sachant que ( r Cp ) f = r *fs Cp fs + r *fs Cp v W est la capacité calorifique
T fs −
(
G s V air Cp fs + Cp v W
) sortie T fs entrée =
e
( ) (
Sfpr h vfpr T pr − T fs − S p h vfpi T fs − T pi )
l
(4)
III.2-3-2. EQUATION DE PROPARATION DANS LE PRODUIT
85
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
(
∂ r Cp )*pr T pr
∂t
− div l pr ∇ T pr = h vfpr
S fpr
(T fs − T pr )+ L v ∂∂t r *pr
Vl
l pr
∇ T pr N ) étant proportionnel à la différence de températures (T pr − T f s) ,
86
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
* *
En admettant que ( r Cp ) pr T pr ≅ ( r Cp ) pr T pr , et en négligeant la dérivée
* ∂T pr
( r Cp ) pr∂t
= h vfpr
S fpr
( ) ∂ *
T fs − T pr + L v r pr
∂t
Vl
(
Cp pr = 4,18 10 3 0,406 + 0.00146 T fs + 0,203M − 0,0249 M 2 ) (7)
87
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
∂ r *f
+ div r *f v f = s f
∂t
où :
σf est l’amplitude volumique de la source de masse d’air mide
vf est la vitesse de l’air supposée constante.
∂ r *pr ∂M
= s pr = r *prs
∂t ∂t
Sachant que : s f = − s pr
∂W ∂W
et en admettant que est petit devant r *fs v f , il vient :
∂t ∂x
dW
=−
1
(1 − e )r prs dM (8)
dx Gs dt
88
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
89
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
- m prs.dM/dt = H m.[P sat(T pr) – Pv(T fs)]. Sfpr / (R v.(T fs+273)) (11)
90
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
V-4-1.1. Conduction
V-4-1.2. Rayonnement
V-4-1.3. Convection
91
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Le nombre de Nusselt est défini par [1, 10] : N u = 0,66 R e 0,5 P r 0,333 , pour
e
un nombre de Reynolds : R e = v f l ≤ 3.10 5 .
nf
Lorsqu’il s’agit de l’air se trouvant dans une tranche séparée par deux lits
de particules d’épaisseur (e c - e l), dans l’équation (14) on remplace
D v = 2,226. 10 − 5
Pt
( 273
)
1 T fs + 273 1,81
(20)
93
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
M
h mi = h mi
M0
, T pr ~ A1
M
() () ()
M0
+ A2
M 2
M0
+ A3
M 3
M0
+ A4
M 4
M0
+ ... ,
94
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Adoptant la méthode utilisée par Quinette (1979) [1, 13], nous avons
élaboré un modèle de calcul mathématique, issu des deux équations
régissant le processus de séchage : L’équation de la chaleur dans les
milieux poreux (Eq. 4) et l’équation de la vitesse de séchage utilisant le
modèle de transfert de Combes (Eq. 11). Nous tenons compte du
phénomène de rétrécissement du produit tout au long du processus de
séchage, ainsi que de la variation de ses propriétés physiques et
thermiques en fonction de sa teneur en eau et de sa température. Couplé
aux résultats expérimentaux de cinétiques de séchage, modèle nous
permet de déterminer le coefficient moyen de transfert d’humidité interne
de rondelles de pomme de terre.
95
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Pv
W = 0,622 (24)
Pt − Pv
96
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Références
97
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
ème
11 . McADAMS W. H., Transmission de la chaleur, 2 éd, Dunod,
Paris, 1961 ,
12 . CHARREAU A. et CAVAILLE R., Séchage (théorie et calculs),
technique de l’ingénieur, J2480, pp. 1-23,
13 . COMBES C., Modélisation informatique d’un système de séchage
solaire pour fruits et légumes, thèse doctorat, Université de Paris VII,
1981 ,
14 . SEMBIRING M., Contribution à l’étude des performances technico-
économiques d’un séchoir pour fruits et légumes à chau fage
partiellement solaire, thèse doctorat, Université de Poitiers, 1990 ,
15 . ZEGHMATI B., M odélisation informatique d’un séchoir à effet de
serre pour fruits et légumes, thèse doctorat, Université de Perpignan,
1981 .
16 JANNO T Y. et COULIBALY Y., The « Evaporative Capacity » as a
Performance Index for a Solar -Drier Air Heater, Solar Energy 63, pp.
387-391, 1998 ,
17 ISELT P. et ARNDT U., M anuel de l’humidification de l’air. Avec
de nombreux exemples d’applications, Pyc -Edition-Livres, 1997 ,
98
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Annexes
99
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Annexe 1
1/ L’Algorithme de TDM A :
(1)
L’algorithme consiste à transformer le système (1) en système
triangulaire supérieur de la forme:
(2)
Il faut pour cela déterminer les coefficients αi et b i
Le système (2) permet d’écrire :
uj= b j (2-1)
100
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
ce qui donne:
soit:
(3)
Les suites (3) permettent donc de déterminer les coefficients inconnus
d’indice k à partir des coefficients d’indice k-1.
Il nous reste à initialiser ces suites et donc à déter r α1 et β1.
Pour cela, on utilise les deux premières lignes des sy s (1) et (2):
qui conduisent à:
Une fois tous les coefficients déterminés, on peut rés udre le problème
par remontée.
101
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
102
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Annexe 2 :
Donc : r ≅ f(T,C).
1!
[ ∂T ∂C
] [
r =r 0 + 1 (T −T0 ) ∂ +(C −C 0 ) ∂ r 0 + 1 ( T −T0 ) ∂ +( C −C 0 ) ∂ r 0 +...
2! ∂T ∂C
]2
∂r ∂r
Pour la première approximation : r = r 0 + (T −T0 )+ (C −C0 )
∂T P,C ∂C P,T
∂r ∂r
Alors que : b T =− 1 et b C = − 1
r 0 ∂T P,C r 0 ∂C P,T
[
r = r 0 1− b T .(T −T0 )+ b C.(C −C0 ) ]
où : r 0 est la masse volumique relative aux grandeurs T 0 et C 0
(respectivement Température et concentration) de référence données par :
T1 +T2 C1 +C2
T0 = et C0 = .
2 2
103
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Annexe 3:
3/ Série de Taylor :
f ''( a ) f (n)(a )
f ( x ) = f ( a ) + f '( a ).( x − a ) + ( x − a ) + ....... +
2
( x − a ) ( n ) + ...
2! n!
(1)
Pour a=0 la série de « Taylor » s’appelle aussi série de
« M aclaurin ». L’égalité (1) est vraie pour |x-a|<R et le reste de la
série de « Taylor » est :
n f (k)(a)
Rn (x)= f(x)−[f(a)+∑ (x −a)k ] → 0 pour n→ ∞.
k =1
k!
f(x)= f(a,b)+ 1 .[ (x−a) ∂ +(y−b) ∂ ]f(a,b)+ 1 .[(x−a) ∂ +(y−b) ∂ ]2.f(a,b)+...+ 1 [(x−a) ∂ +(y−b) ∂ ]n.f(a,b)+..(1−3)
1! ∂x ∂y 2! ∂x ∂y n! ∂x ∂y
104
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
∂f(x, y) y =b ∂f(x, y) y =b
[ (x−a) ∂ +(y−b) ∂ ]f(a,b)= x =a(x −a)+ x=a (y −b)
∂x ∂y ∂x ∂y
105
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
ANNEXE 4
• La conductivité thermique
• La viscosité cinématique
• La capacité calorifique
Cp f = 1005,7 + 0,066( T f − 27)
• La masse volumique
r f = 1,1774 − 0,00359( T f − 27)
• La viscosité dynamique
mf
nf =
rf
106
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
ANNEXE 5
- Humidité absolue ou teneur en eau à base sèche d’un produit M ; c’est le rapport de
la masse d’eau meau contenue dans le produit à la masse du produit sec m sec :
m eau
M= (kg d’eau / kg de matière sèche)
m sec
Les teneurs en humidité absolue initiale (M0 ) et à l’équilibre (Me ) ; sont définies
respectivement par le rapport de la masse d’eau, respectivement initiale et finale,
contenue dans le produit à la masse du produit sec.
- Humidité relative ou teneur en eau à base humide d’un produit Mr ; c’est le rapport
de la masse d’eau m eau contenue dans le produit à la masse du produit humide
mhumide :
m eau m eau
Mr = = (kg d’eau / kg matière humide)
m humide m eau + msec
M
On a : M r =
1+ M
M0
Avec : l’humidité relative initiale : M r0 =
1+ M0
Me
Et l’humidité relative finale : M re =
1 + Me
- Rapport de séchage Rs :
masse initiale du produit à sécher
Rs =
masse finale du produit séché
107
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108
Polycopié Transfert de chaleur et d e masse
Sommaire
I- INTRODUCTION………………………………………………………….1
II- ANALYSE THEORIQUE ……………………………………………….. 2
II-1Introduction :............................................................................................................ 5
II-2. Ecriture des équations de base à partir des méthodes de bilans : ....................... 6
Les conventions de signes (II-4) n’étant indispensables que pour les scalaires,
elles n’ont plus de nécessité ici, le bilan intégral s’écrit : ....................................... 9
II-2 -1. Bilan de masse totale : ................................................................................. 10
II-2 -2. Bilan de la quantité de mouvement :........................................................ 10
II-2 -3. Bilan d’énergie :........................................................................................... 12
II-2 -4. Notions fondamentales sur la convection thermique : .............................. 16
II-2 -5. Bilan de concentration chimique : .............................................................. 20
Références : .................................................................................................................. 23
III- I. Introduction......................................................................................................... 26
III-2. Mécanisme .......................................................................................................... 27
III-3. Applications : ..................................................................................................... 27
III-4. En météorologie ................................................................................................. 28
III- 4- 1. Nuages convectifs ....................................................................................... 28
III- 4-2.Océanographie ............................................................................................. 29
III- 4-3.Tourbillon de poussière ............................................................................... 30
III- 4-3.Le Gulf stream ............................................................................................. 31
III- 4-4. Le Soleil : .................................................................................................... 33
III-5. En industrie ......................................................................................................... 34
III- 5-1. Les cheminés .............................................................................................. 34
III- 5- 2. Réacteurs :................................................................................................... 35
III- 5-3. Centrales nucléaire ..................................................................................... 37
III- 5-4. Le séchage ................................................................................................... 38
Références .................................................................................................................... 39
V-1. DISCRETISATION DES EDP .............................................................................. 41
IV-1 -1. Les différences finies. .................................................................................... 41
IV-1 -2. Les volumes finis. .......................................................................................... 41
IV-1 -3. Les éléments finis. .......................................................................................... 42
IV-2. Méthodes des Différences Finies .......................................................................... 42
IV-3. Méthode des volumes finies .................................................................................. 44
IV-3 -1. Discrétisation de l’équation générale : .......................................................... 46
IV-3 -2. Maillage décalé pour évaluer les vitesses : ................................................... 50
IV-4. Equation de correction de la vitesse : ................................................................... 51
109
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