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LES FAISEURS DE PAIX

Il est très facile de casser et de détruire. Les héros, ce sont ceux qui font
la paix et qui bâtissent.
Nelson Mandela

En juin, à la veille du 75ème anniversaire du Débarquement, la région


Normandie a organisé son deuxième Forum mondial pour la paix, autour du
thème « les Faiseurs de paix ». Quelques semaines plus tard, un « mur de la
paix » a été inauguré dans un collège du 19ème arrondissement de Paris. La
fresque de street art, longue de 60 mètres, représente 18 personnages ayant
changé le cours de l’Histoire par leur désir de paix. Enfin, le 14 juillet, à Paris, 2
extraits de l’album The Peacemakers de Karl Jenkins (sorti en 2011) ont été
retenus pour accompagner le feu d’artifice clôturant la fête nationale.

La paix, thème retenu cette année dans le cadre du salon de peinture de


Domfront, c’est donc avant tous les hommes et les femmes qui la font et qui
l’incarnent.

À travers une dizaine d’exemples de personnes et d’organisation ayant


œuvré pour la paix de 1914 à nos jours et qui ont été honorés par le prix Nobel
pour leur action, nous allons tenter de comprendre comment des individus
peuvent incarner la lutte contre les dysfonctionnements de leur époque.

 Le prix Nobel de la paix est un prix qui récompense « la personnalité ou la


communauté ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples,
à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la
propagation des progrès pour la paix » (Alfred Nobel). Il est attribué chaque
année ― ou presque ― depuis 1901 (il n’y a pas eu d’attribution pendant les
deux Guerres mondiales, sauf en 1917 et en 1944).
Date du Lieu de leur Statut (homme Contexte de son
NOM et dates Nationalité Type d’action
prix Nobel action politique…) action

La Croix-
Rouge
(fondée en
…… )

Gandhi
(……-……)

Martin Luther
King
(……-……)

Mère Teresa
(……-……)

Le Dalaï-
Lama
(Né en ……)
Nelson
Mandela
(……-……)

Yasser Arafat
(……-……)
Yitzhak Rabin
(……-……)
Shimon Peres
(……-……)

Denis
Mukwege
(Né en ……)

Nadia Murad
(Née en ……)

Quel bilan dans la durée ?

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Des faiseurs de paix qui inspirent les artistes…

Hommage à Nelson Mandela par Marco Cianfanelli.

Ce monument est érigé sur les lieux même de l’arrestation il y a cinquante ans
du dirigeant noir sud-africain alors qu’il luttait clandestinement contre
l’Apartheid, en hommage à Nelson Mandela constitué de 50 barres d’acier
sculptées par Cianfanelli et plantées dans le sol à différents endroits. Au fur et à
mesure qu’on avance vers le monument, la figure de Nelson Mandela prend
forme à un point précis. En se plaçant face au monument, on peut y voir par un
jeu de lumière le portrait du premier président noir qu’a connu l’Afrique du Sud.

Cette technique s’appelle « l’anamorphose ». Une anamorphose est une


déformation réversible d’une image à l’aide d’un système optique – tel un miroir
courbe – ou un procédé mathématique.

Cette anamorphose délivre un message puissant de liberté et de paix en son


cœur. Plus on s’approche de l’œuvre, plus on perd la visibilité du visage de
Mandela et on entre dans la prison, plus on tourne autour, plus le visage se
reforme à la fois métallique, lumineux et aérien.

Réalisé par l’artiste sud-africain Marco Cianfanelli, ce monument a été érigé à


Howick, une ville située à 90km au sud de la ville de Durban, dans la campagne
sud-africaine. L’artiste sud-africain Marco Cianfanelli a érigé ce monument pour
le 50ème anniversaire de la capture de Nelson Mandela par la police de l’Apartheid
en 1962.

C’est une œuvre dans laquelle le public peut évoluer et se déplacer. L’artiste
invite le spectateur à pénétrer dans la tête de Nelson, à s’inspirer de ses idées, à
entrer dans son esprit. Les barres d’acier symbolisent les barreaux de la prison
dans laquelle Mandela est resté enfermé 27 années. Et à la fin de la visite, le
spectateur s’échappe de la prison inéluctablement. Nelson est donc celui qui
donne la liberté aux autres par son action spirituelle et politique.

« Ceci représente l’élan gagné dans la lutte par la symbolique de la capture de


Mandela. Les 50 colonnes représentent les 50 ans depuis sa capture, mais elles
suggèrent aussi l’idée de solidarité. (…) L’acte politique de l’incarcération de
Mandela a cimenté son statut comme une icône de lutte, qui a aidé à faire
fermenter le raz-de-marée de résistance, la solidarité et le soulèvement,
provoquant le changement politique et la démocratie » précise l’artiste.

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