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1.

EL AMIR ABDELKADER

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Abdelkader ibn Mohiédine (en arabe : ‫عبد الق ادر بن محي ال دين‬ (ʿAbd al-Qādir ibn Muḥyiddīn)), connu
comme l'émir Abdelkader ou Abdelkader El Djezairi, né le 6 septembre 1808 à El Guettana et mort
le 26 mai 1883 à Damas, est un chef religieux et militaire algérien qui mène une lutte contre
l'invasion française de l'Algérie au milieu du XIXe siècle.
Savant musulman et soufi, il se retrouve de façon inattendue à mener une campagne militaire. Il
constitue un groupement de tribus algériennes qui, pendant de nombreuses années, résistent avec
succès contre l'une des armées les plus avancées d'Europe. Son respect constant pour ce qu'on
appelle désormais les droits de l'homme, surtout en ce qui concerne ses opposants chrétiens, suscite
une admiration généralisée, son intervention cruciale pour sauver la communauté chrétienne
de Damas d'un massacre en 1860, lui amène des honneurs et des récompenses du monde entier. En
Algérie, ses efforts pour unifier le pays contre les
envahisseurs extérieurs le voient salué
de « Jugurtha moderne »1 et sa capacité à combiner
autorité religieuse et politique, le conduit à être
acclamé de « prince parmi les saints, et saint parmi
les princes 

2. ORIGINES FAMILIALS

Abdelkader naît près de la ville de Mascara en 18083, d'une famille de l'aristocratie religieuse originaire
du Rif selon l'encyclopédie Larousse4. Son père, Muhieddine (ou « Muhyi al-Din ») al-Hasani, est un
muqaddam dans une institution religieuse affiliée à la confrérie soufie Qadiriyya5 et revendique une
descendance de Mahomet, via les Idrissides6. Abdelkader est donc un chérif, et a le droit d'ajouter à son
nom honorifique d'al-Hasani (« descendant d'al-
Hasan »)5.
Il grandit dans la zaouïa de son père qui, au début
du XIXe siècle, est le centre d'une communauté
florissante sur les bords de la rivière de l'Oued el
Hammam. Comme les autres étudiants, il reçoit une
éducation traditionnelle
en théologie, jurisprudence et grammaire ; il est dit
qu'il savait lire et écrire à l'âge de cinq ans. Élève
doué, Abdelkader réussi à réciter le Coran par cœur à
l'âge de 14 ans, recevant ainsi le titre de hafiz. Un an
plus tard, il est allé à Oran pour poursuivre ses études5. Il est un bon orateur et peut exciter ses pairs avec
poésies et diatribes religieuses7

3. Souvenirs du combattant

Deux objets, cependant, ayant appartenu à l’émir Abd el-Kader, figurent sur le portrait : un
sabre algérien vert et doré suspendu avec sa bride perpendiculairement sur le renfoncement
de la niche, et une poire à poudre oranaise en cuivre et émail bleu sur une petite table ou
bahut, sont les seuls témoins du passé glorieux et révolu de l’émir et servent de souvenirs,
voire de reliques. Une similitude frappante est remarquable avec la toile de Chlebowski où
figurent sur un mur deux armes, un sabre et un fusil arabes, remontant à la période épique
de l’émir, vestiges de son passé héroïque, le tout baigné dans un clair-obscur intentionnel.

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