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Les formes des NFOT

Sur base des travaux réalisés par Banne, Houtkamp, Knotter, (2011), on peut citer
quatre formes ou aspects des NFOT. On a à cet effet : le travail non limité dans le
temps et dans l’espace ; le travail autonome ; les relations de travail flexibles et enfin,
le libre accès aux connaissances et aux informations ainsi qu’à la libre circulation de
celles-ci (Service Public Fédéral, 2019).
 Le travail non limité dans le temps et dans l’espace : il se caractérise par le
choix du moment, lieux et de la méthode de travail qui convient le mieux aux
travailleurs.
 Le travail autonome : Ici, la relation de travail qui existe entre le supérieur
hiérarchique et les travailleurs est davantage basée sur la confiance que sur
le contrôle.
 Les relations de travail flexibles : il s’agit de rechercher une adéquation entre
la personne et le travail c’est-à-dire adapter le contenu du travail aux
compétences, centres d’intérêts du travailleur.
 Le libre accès aux connaissances et aux informations et à la libre circulation
de celles-ci : cet aspect fait référence à la mise à disposition des outils
(informatiques) permettant d’exécuter le travail.
Ces aspects peuvent être reliés aux différents types des NFOT soulignés par Ajzen
et al., (2015) à savoir : les pratiques de flexibilité spatio-temporelle (qui inclut alors le
travail non limité dans le temps et l’espace ainsi que le libre accès aux
connaissances.), les modes d’organisation du travail (qui prennent en compte le
travail autonome) et les politiques de management (qui renferment les relations de
travail flexibles).
Tableau 1 : Typologie des NFOT

Sources : Ajzen et al., (2015)


Bibliographie

Service Public Fédéral ; Emploi, Travail et Concertation sociale. (2019). LES NOUVELLES

FORMES D’ORGANISATION DU TRAVAIL. Emploi.belgique.be.

https://emploi.belgique.be/sites/default/files/content/publications/FR/

5_fr_idewe_fod_waso_het_nieuwe_werken.pdf

Ajzen, M., Donis, C., & Taskin, L. (2015). Kaléidoscope des Nouvelles Formes

d’Organisation du Travail : L’instrumentalisation stupide d’un idéal collaboratif

et démocratique. Gestion 2000, Volume 32(3), 125-147.

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