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LE TOURISME EN TURQUIE

I- PRESENTATION

1. Localisation et géographie

• La Turquie est un pays de la Méditerranée Orientale situé entre l’Asie mineure


(97% de son territoire) et l'Europe (3% de son territoire). Sa capitale officielle
est Ankara. Sa capitale économique est Istanbul. La Turquie est bordée au nord par
la mer Noire, à l'ouest par la mer Égée et au sud-ouest par la mer Méditerranée.
Ce pays est allongé d’Ouest en Est. Il occupe une position géographique privilégiée
au carrefour de l’Europe, du Moyen-Orient, des mer Méditerranée et Noire.

• La Turquie appartient au domaine climatique méditerranéen : l'hiver est doux,


tandis que l'été est chaud et sec.
• La Turquie comporte sept régions (divisées en provinces) :
-Région Égéenne
-Région de la mer Noire
-Région de l'Anatolie centrale
-Région de l'Anatolie orientale
-Région de Marmara
-Région méditerranéenne
-Région de l'Anatolie du Sud-Est
• La Turquie bénéficie d’un territoire vaste et varié : Elle compte 780 576 kilomètres
carrés de territoire, 8 000 kilomètres de côtes, des frontières avec sept pays (Grèce,
Bulgarie, Géorgie, Arménie, Iran, Irak, Syrie), plusieurs chaînes montagneuses et
des dizaines de lacs et de fleuves.
De plus ses voisins directs représentent au total près de 1,5 milliards de potentiels
consommateurs à moins de quatre heures de vol d’Istanbul.

• Istanbul, capitale économique et financière, rassemble à elle seule près de 15


millions d’habitants, suivie par Ankara, capitale politique et administrative, puis
Izmir, Bursa et Antalya.

2. Histoire et politique

• Au Moyen Âge, venus d'Asie centrale, des peuples turcs se sont


installés en Anatolie et dans les Balkans où ils ont islamisé et turcisé les peuples
présents pour former entre 1299 et le début du XXe siècle, l'Empire Ottoman, état
puissant, multi-ethnique (plusieurs cultures) et multiconfessionnel (plusieurs
religions). Mais cet immense empire dont le Sultan (monarque musulman) était
aussi Calife (chef par succession), s'affaiblit à partir du XVIIIe siècle pour se
disloquer après la 1ere Guerre mondiale, donnant naissance à la Turquie moderne.

• La Turquie moderne a été fondée par Mustapha Kemal dit « Atatürk » après une
guerre d’indépendance menée contre l'occupation par les Alliés lors de la 1ere
Guerre mondiale. Il a aboli les fonctions de sultan et de calife. Il laïcise l’Etat,
transfert la capitale à Ankara, adopte l’alphabet latin et impose le port du costume
occidental. Le pays reste cependant musulman.

• A ce jour, les caractéristiques démocratique et laïque font l'objet d'évolutions et


de controverses. La Turquie est un état membre des Nations Unies, de l'OTAN, de
l'OSCE, de l'OCDE, du Conseil de l'Europe. Elle s’est portée candidate à l'adhésion
à l'Union Européenne.

• L’AKP (parti socialiste islamo-conservateur turc) dont le dirigeant actuel est


Erdoğan est au pouvoir depuis plus de 18 ans. L’autoritarisme grandissant
d’Erdoğan démontre un pouvoir méprisant les règles démocratiques : par exemple
l’égalité homme-femme n’est pas reconnue.
La Turquie vit difficilement sa diversité sur les plans linguistique, ethnique et
religieux. La non-acceptation de cette diversité engendre des violences
individuelles et étatiques.
3. L’économie : un pays émergent

• Plus de la moitié du commerce extérieur de la Turquie se fait avec l’Union


Européenne : l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni.

• Après des réformes économiques radicales, la Turquie connait une forte croissance
économique (environ 7% annuel) sur la période 2000/2010 lui permettant de
combler son retard sur nombre de pays européens. Puis elle connait une croissance
moyenne annuelle de 5,7% entre 2010 et 2017, malgré des difficultés persistantes
(Chômage et disparités régionales entre grandes villes et campagnes).
En 2018, le lire (= monnaie turque) s’est effondré précipitant le pays dans une
sérieuse crise économique.

• Son économie est très prometteuse car elle bénéficie d’atouts non négligeables.
En effet, avec ses 75 millions d’habitants, la Turquie constitue un grand marché de
consommation et dispose d’une main d’œuvre qualifiée et bon marché. Elle
ambitionne de devenir une puissance régionale au Moyen-Orient.

II- FLUX ET PRATIQUES TOURISTIQUES


Arrivé plus tardivement que les pays européens sur le marché du tourisme, la Turquie a
connu une croissance très rapide. En 1982 elle accueillait 900 000 touristes contre 22
millions en 2007. Elle est la 6e destination mondiale.

Elle offre des atouts naturels et culturels très variés qui lui permettent de concurrencer
la Grèce, la Tunisie ou même l’Egypte. Le succès de la Turquie s’explique par une politique
de diversification de l’offre touristique. Longtemps cataloguée destination « low cost » la
Turquie s’est diversifiée pour attirer davantage les voyageurs à hauts revenus
(construction de marinas, golfs…). L’accent a aussi été mis sur le tourisme de niche :
tourisme sportif, religieux, nuptial, géothermal ou culturel… La Turquie a notamment
investi pour devenir une plateforme de tourisme médical et multiplie les organisations de
congrès et de conférences internationales.

Le tourisme est devenu une industrie cruciale pour l’économie turque qui affichait une
croissance de 17% des revenus issus du tourisme et 52 millions de visiteurs en 2019.

Il reste un potentiel inexploité comme les stations balnéaires de la mer Noire et surtout
l’Est du pays très montagneux avec le Mont Ararat à plus de 5 000 m d’altitude. Avec ses
8 000 km de côtes sur quatre façades maritimes, ses montagnes enneigées cinq mois par
an et ses nombreuses richesses historiques : plus de sites romains que l’Italie et plus de
sites grecs que la Grèce, le potentiel touristique de la Turquie est immense.
1. Les flux

a) Un poids lourd du tourisme mondial

• Avec sa position privilégiée et ses paysages paradisiaques, plages, marinas… la


Turquie compte plus de 400 plages au label “Pavillon Bleu” (garant d’une bonne
qualité environnementale) et se classe deuxième parmi 38 pays, devancée par
l’Espagne.

• La Turquie est le 1er pays européen en termes de sources thermales : elle en


compte plus de 1 500.

• La ville d’Istanbul et les plages d’Antalya restent les principaux centres


touristiques. Elles sont respectivement la cinquième et la dixième ville la plus
visitée au monde en 2015. Et en 2014, Istanbul et ses 130 congrès organisés en
font la dixième destination internationale de congrès.

• La Turquie est un pays très visité grâce à des sites naturels attractifs et à une
histoire singulière dans le monde, comme le témoigne la ville d'Istanbul.

b) De bonnes liaisons aériennes

La Turquie dispose de 5 principaux aéroports : Istanbul, Izmir, Bodrum, Dalaman et


Antalya. Les vols font mois de 4 heures depuis L’Europe. Le nombre total d’aéroports
est de 53.

c) L’évolution récente : effondrements et rétablissements

• Le tremblement de terre de niveau 6 en 2010 a eu une incidence sur l’économie


du tourisme turc.

• En 2015 et 2016 après une série d’attentats sanglants (attentat d’octobre 2015 à
Ankara, attentat à l'aéroport d'Istanbul en juin 2016), liés aux djihadistes, à la
rébellion kurde, et à une tentative de coup d’état l’été 2016, quinze pays ont émis
des avis « à éviter » pour les voyages en Turquie. Les arrivées de touristes étrangers
ont alors chuté de 40%.
De plus, la brouille diplomatique avec la Russie a fait s’effondrer les arrivées de
touristes russes de 93%.
Le secteur du tourisme a été lourdement affecté par la situation politique et
sécuritaire du pays.
• Remontée des revenus du tourisme en 2017 et 2018. L'année 2018 a été une année
record pour le tourisme turc.
• En 2019 la stratégie du gouvernement consistait à faire passer le budget
promotionnel à l’international de 80 à 180 millions de dollars. L’objectif était de
passer de 55 à 75 millions de visiteurs en 2023.

• En 2020 la Turquie a connu crise économique et effondrement du secteur


touristique à cause de la pandémie du Covid-19. Bien que le gouvernement turc ait
tenté de sauver le secteur touristique avec une diplomatie intense et un
programme de certificat de santé destiné à attirer les touristes, les visiteurs
étrangers ont pratiquement disparu.
Les arrivées ont ainsi diminué de 86% en juillet par rapport à l’année précédente.
Elle a été pénalisée par son exclusion de la liste européenne des pays sûrs. Les
responsables turcs ont dénoncé à plusieurs reprises cette décision.
Malgré tout, l'économie turque a bénéficié d'une croissance étonnante aux 3e et
4e trimestres 2020, grâce à sa politique de taux d'intérêt bas. La Turquie fait partie
des très rares pays importants, avec la Chine, Taïwan et l'Egypte, à afficher une
croissance du PIB.

• Les investissements dans le tourisme à venir :


- Les arrivées de navires de croisière devraient presque doubler avec
l’achèvement imminent du port de Galata à Istanbul et la construction d’un
autre à proximité.
- Le gouvernement investit également dans les fouilles archéologiques et le
nettoyage des plages, tout en intégrant des scènes de cuisine turque dans
les séries télévisées, qui s’exportent beaucoup.

d) Les pays émetteurs

• En 2010 les plus nombreux à visiter la Turquie sont les Allemands (17%), les Russes
(11%) et les Britanniques (8%). La clientèle française reste modeste mais en
augmentation car la destination est proche. On compte aussi des touristes
américains et beaucoup de japonais. L’augmentation la plus nette concerne les
pays arabes qui ont fait de la Turquie leur destination privilégiée, grâce à la
politique d’assouplissement des procédures de visas mise en place par la Turquie,
et à la popularité croissante de la Turquie dans les pays arabes due aux séries
télévisuelles turques qui ont un grand succès dans le monde musulman.
Les côtes égéennes et méditerranéennes ont aussi, en 2010, bénéficié d’une partie
des touristes qui ont boudé la Grèce, devenue moins compétitive à cause de l’Euro.

• En 2018 la majorité des visiteurs étrangers venaient de Russie, d'Allemagne et de


Bulgarie.
2. Les pratiques

La Turquie possède une très grande variété de destinations telles que des lieux
historiques, des zones archéologiques, de nombreuses stations balnéaires, des sites
naturels... Les nombreuses cultures que le pays a connues tout au long de son histoire et
le climat très favorable sont un atout majeur.
Les grandes régions touristiques de Turquie sont Istanbul, les côtes de la mer Égée et de
la Mer Méditerranée et la Cappadoce.

a) Le tourisme balnéaire : 3 façades maritimes

• Entourée par l'eau de trois côtés et protégée par de hautes montagnes le long de
sa frontière orientale.
Au nord la mer Noire, au nord-ouest la mer de Marmara, à l’ouest la mer de Thrace
et la mer Egée, au sud-ouest la mer de Crête, au sud le bassin Levantin (Mer
Méditerranée).

• Les côtes souvent rocheuses et très découpées sont bordées d’îles dont la plupart
sont grecques, atouts pour le tourisme balnéaire et les croisières.

• La Turquie s’est équipée de nombreux villages de vacances et hôtels clubs autour


de 4 pôles et en liaison avec les transferts aériens autour d’Izmir, Kusadasi, Bodrum,
et Dalaman (à Antalya). En 2009, le Club Med a engagé 3,7 millions d’euros
d’investissements dans la rénovation du village vacances de Bodrum.
C'est dans le sud de la Turquie que le tourisme balnéaire est le plus répandu. Cette
zone bénéficie d'un climat méditerranéen : les hivers sont doux et l'été la
température peut monter jusqu'à 40 degrés, avec environ 300 jours de soleil par
an. La brise marine et le vent de nord-ouest soufflant de l'intérieur des terres
rendent la chaleur plus supportable en été. La température de la mer elle oscille
entre 15 °C en hiver et 28 °C en été.

On y trouve notamment :

- La ville d' Antalya : capitale touristique de la côte méditerranéenne surnommée la


« Riviera turque » avec ses nombreuses plages. Située dans la province d’Antalya.
En 2010 elle a été fréquentée par plus de 9 millions de touristes.
Cette station balnéaire est aussi appréciée pour son histoire : Antalya était un port
maritime romain d’importance capitale dont certains vestiges sont à visiter.
Son ancien port, Kaleici, est aujourd'hui un port de plaisance moderne.
- La ville balnéaire d’Alanya : le climat méditerranéen, les attractions naturelles et
le patrimoine culturel en font une destination populaire pour le tourisme. La ville
contribue à plus de 9 % au secteur du tourisme en Turquie. Des événements
sportifs et des festivals culturels y ont lieu chaque année.

• Les grandes croisières en paquebots s’arrêtent à Bodrum, Izmir, Kusadasi et


Antalya.
• Explosion de la plaisance (nautisme, voilier ou goélette).
Les caïques (= bateaux traditionnels en bois) sont de plus en plus nombreux à
fréquenter les ports de Ceşme, Izmir, Bodrum, Antalya (ports du sud-ouest de la
Turquie). « Les efforts déployés pour améliorer les infrastructures maritimes lui ont
permis d’accueillir plus de 27 millions de touristes dont 932.809 français en 2009 ».
b) Tourisme sportif
Le tourisme sportif, évalué à une part de marché de plusieurs milliards de dollars, a
progressé d’une manière remarquable, grâce notamment aux investissements du
privé. En effet, de plus en plus de gens séjournent à l’étranger pour assister à des
événements sportifs ou pour participer de séjours sportifs.
Les séjours sportifs en Turquie concernent notamment :
• Depuis les années 1990 Alaçati est devenue le rendez-vous des véliplanchistes et
nombreux amateurs de Windsurf et de Kitesurf attirés par le vent. Chaque année
la PWA World Cup (compétition mondiale) a lieu à Alaçatı.
Commune de la province d'Izmir, Alaçati est aussi connue pour son architecture et
ses moulins datant de plus de 150 ans. Depuis quelques années la ville s'est
spécialisée dans la production de vin et attire pour sa cuisine.

• La Cappadoce, région située au centre de l'Anatolie et inscrite au patrimoine de


l'humanité de l’UNESCO, permet de pratiquer la randonnée pour découvrir ses
paysages.
On y pratique aussi les excursions en quad, des circuits en 4×4 et VTT, des vols en
montgolfières (avec des prix un peu élevés : environ 100 euros).

• La Turquie est un pays de montagnes, avec 80% du territoire se trouvant à une


altitude supérieure à 500m. Le pays est dominé par trois ensembles montagneux :
les chaînes Pontiques au Nord-Est, la chaîne des Monts Taurus au Sud-Est avec des
sommets s'élevant à plus de 3000 mètres, et l'Anatolie orientale avec des sommets
dépassant les 4000 mètres. Ces montagnes sont couvertes de neige 4 à 6 mois
même après la saison hivernale.
Les sports d'hiver (ski, raquettes…) sont devenus de plus en plus populaires en
Turquie, et les stations se sont multipliées (essentiellement une dizaine aux quatre
coins du pays). Par exemple, la base Turkey Heliski à Ayder, dans les Alpes
Pontiques. La région constitue un refuge pour une faune variée, en particulier les
loups et les ours. On peut apercevoir le mer Noire de certains sommets.

• En montagne on retrouve aussi les circuits en vélo ou randonnées à pied comme


dans la chaîne de montagnes des Monts du Taurus au sud-est du plateau de
l'Anatolie , ou dans la chaîne Pontique : un massif montagneux au Nord de la
Turquie.

• La station balnéaire de Belek, sur la côte sud, attire les amateurs de golf avec ses
cinq golfs.
c) Ecotourisme

La Direction générale des forêts (DGF) travaille sur un projet de développement de 19


nouveaux sites d’écotourisme (350 km de pistes cyclables et de chemins de randonnée)
à travers la Turquie ayant pour but d’améliorer la gestion des forêts au sein des sites
d’écotourisme et de sensibiliser le public à la protection des forêts et de
l’environnement. La demande pour l’écotourisme a augmenté dans le monde au cours
des dernières années en raison des changements climatiques et particulièrement cette
année en raison de l’épidémie. Les gens sont davantage conscientisés quant au
changement climatique et à la préservation des ressources naturelles.

d) Tourisme de nature

On retrouve en Turquie de nombreux sites naturels à l’intérieur des terres :

• Château de coton de Pamukkale : formations géologiques et sources d’eau chaude


dont les formations calcaires créent un effet de « roche de coton ». Le site naturel
Pamukale est inscrit à l'UNESCO.

• Lacs salés : Le lac Tuz est le second plus grand lac de Turquie, situé
en Anatolie centrale.
• Le parc naturel de Göreme est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et
situé en Cappadoce. Dans un paysage modelé par l'érosion, la vallée de Göreme et
ses environs abritent des sanctuaires rupestres, témoignages de l'art byzantin de
la période post-iconoclaste, ainsi que des habitations, des villages troglodytiques et
des villes souterraines.

Par exemple les cheminées de fées de Cappadoce forment un paysage de roches


surréaliste. Elles ont été formées il y a des siècles de cendres, de lave et de basalte
à partir de l'activité de trois volcans de la région.
e) Tourisme culturel (multiples civilisations)

• La Turquie est extrêmement riche en sites archéologiques, tels que :


- Istanbul en courts séjours ou en escale de croisière,
- Les sites archéologiques de la Cappadoce, Ankara, de la mer Egée ou de la mer
Méditerranée comme Sidé.
• De nombreux sites historiques et culturels d’avant l’islam comme par exemple les
sites Hittites de l’Anatolie, la civilisation grecque de Troie et d’Ephèse (l'une des plus
anciennes cités grecques d'Asie Mineure, située dans la ville d'Izmir. Ce site est très
touristique de par sa richesse : murailles byzantines, site antique, ancien port…),
On a aussi les sites de Priène et Milet proches de la côte de la mer Egée, les églises
byzantines orthodoxes comme Sainte Sophie à Istanbul ou les églises rupestres de
Cappadoce.

• La Turquie musulmane offre les mosquées de l’Empire Ottoman comme la mosquée


bleue, la mosquée de Soliman, les palais Ottoman comme celui de Topkapi, les
bazars (4000 boutiques dans le bazar d’Istanbul), de nombreux hammams.

• Les derviches tourneurs (= équivalent au moine de la religion chrétienne)


appartiennent à un ordre musulman fondé au XIIIe siècle. Ils sont appelés ainsi en
référence à leur danse dont les mouvements rappellent ceux d’une toupie.

• Les festivals y sont aussi nombreux comme par exemple le festival de lutte de
chameaux à Selçuk (Izmir), le festival international du film d’Ankara, le festival de
la tulipe à Istanbul, le festival international de la musique et du folklore à Silifke, le
concours de lutte traditionnelle de Kirkpinar…

f) Tourisme thermal et médical

• Le pays dispose de bon nombre de sources thermales qui tirent le tourisme des
côtes vers le centre du pays.
• De plus la Turquie, avec ses centres médicaux modernes connait un
nombre grandissant de patients internationaux (essentiellement anglais, russes,
allemands) venus passer des vacances en Turquie tout en se soignant.
La Turquie ambitionne de devenir l’une des cinq plus grandes destinations
mondiales du tourisme médical.

III- ISTANBUL : VILLE MONDIALE ET PREMIER POLE TOURISTIQUE DU PAYS

1-Une situation géographique remarquable

Située en région de Marmara, Istanbul est la ville la plus visitée de Turquie. Séparée en
deux par le détroit du Bosphore, Istanbul est la seule ville au monde bâtie à la charnière
de deux continents. Ayant été capitale de l'empire Byzantin puis de l'empire Ottoman, les
constructions historiques y sont particulièrement importantes.

2- Une ville mondiale

Capitale de l'Empire romain d'Orient puis de l'Empire byzantin, Constantinople cède la


place à Ankara qui devient la capitale de la Turquie moderne en 1923. Cette perte des
fonctions administratives, gouvernementales et financières s'accompagne d'un déclin
démographique. Il faut attendre les années 1950 pour que la ville redevienne le centre
de gravité du pays, avec le développement de l'industrie et du commerce.

Istanbul est aujourd'hui l'une des grandes mégapoles (= très grandes villes au-delà de 10
millions d'habitants) de la planète. La ville est ouverte sur l'étranger : capitale
économique et culturelle de la Turquie, elle est aussi devenue un relais régional de la
mondialisation, attirant à la fois touristes, migrants internationaux, hommes d'affaires et
investissements d'entreprises étrangères.

La ville a été choisie comme capitale culturelle de l'Europe en 2010.


3- Un tourisme ferroviaire mythique : l’Orient-Express

• L'Orient-Express est un train de luxe créé par la Compagnie internationale des


wagons-lits (CIWL) en 1883. Il assurait la liaison entre Paris, Vienne, ainsi
que Venise, et à partir de 1919 Constantinople (puis Istanbul). Le Direct-Orient-
Express vers Istanbul et Athènes cesse en 1977, vaincu par la faiblesse de sa vitesse
(à peine 55 km/h), par les interminables arrêts douaniers dans les pays
communistes traversés, par l'état obsolète de son réseau, et malmené par la
concurrence grandissante de l'aviation de masse.
• Depuis 1982, un nouveau train de luxe régulier, le Venise-Simplon-Orient-Express,
a pris le relais sur le trajet Calais – Paris – Venise, avec parfois un prolongement
vers Istanbul.

• L'Hôtel Pera Palace est un hôtel historique 5 étoiles construit en 1892 pour les
voyageurs de l'Orient-Express. Il est le plus vieil hôtel européen de Turquie. Il figure
comme l'Hôtel Sacher de Vienne, le Ritz de Paris, le Negresco de Nice ou l'Hôtel
Astoria de Bruxelles parmi les endroits légendaires de l'hôtellerie de luxe.
4- Histoire et patrimoine

a) Patrimoine religieux

• La Mosquée bleue (= mosquée du sultan Ahmet) est l'une des mosquées


historiques d'Istanbul et une attraction touristique populaire. Elle est connue pour
ses céramiques intérieures à dominante bleue. Sa construction au début du VIIe
siècle dura 2 siècles. Elle comporte une médersa (= école coranique) et un hospice
(= maison où l’on accueille les pèlerins). Elle fut le point de départ du pèlerinage
à La Mecque. Sa conception mêle à mosquées ottomanes et églises byzantines.

• La plus grande église de la chrétienté : surnommée « la Grande Église », Sainte-


Sophie est un grand lieu de culte à Istanbul.
À l'origine basilique chrétienne de Constantinople, elle date du IVe siècle. En 1934,
elle perd son statut de lieu de culte pour devenir musée. Elle est, en 2018, le 2e musée
le plus visité de Turquie. En 2020, L’état turc décide sa réouverture au
culte musulman. Elle est située dans les zones historiques d'Istanbul inscrites
au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
• La mosquée Süleymaniye est une mosquée impériale ottomane conçue pour le
sultan Soliman le Magnifique entre 1550 à 1557.

b) Trois noms pour une même ville

• Byzance, fondée en 667 av J.C, était une des capitales majeures de la Grèce
antique. Son emplacement stratégique à l’entrée de la mer noire lui offrait le statut
de capitale commerciale et fut donc conquise et reconquise par les différents
empires de la Grèce Antique.

• Elle sera ensuite sous le contrôle de l’empire romain, et en 330 av J.C en l’honneur
de l’empereur Constantin 1er Byzance devient Constantinople. En 1453 elle tombe
entre les mains de l’empire Ottoman.

• Au XXème siècle Constantinople perd son statut de capitale en faveur d’Ankara et


« la Magnifique » change de nom une nouvelle fois pour devenir Istanbul en 1928.
Istanbul avec ses 14 millions d’habitants est mondialement reconnue pour sa
culture. Avec un passé historique incomparable elle abrite un grand nombre de
monuments qui ont traversé les siècles.

c) Peu de vestiges de la ville antique

• La citerne de la Basilique : vestige romain près de la Basilique Sainte Sophie. Elle


est la plus grande citerne souterraine d’Istanbul. Bâti par l’empereur Justinien en
532 pour lutter contre les pénuries d’eau en été, elle est constituée de 336
colonnes. Prouesse technique pour l’époque et pouvant contenir jusqu’ à 30
millions de litres d’eau, elle est extrêmement bien conservée.
• Les Murailles de Constantinople : Constantinople a été bataillée pour son
emplacement stratégique débouchant sur la mer Noire. Il a donc fallu la protéger
des envahisseurs et construire des remparts. Elle y abrite l’un des systèmes les plus
complexes et élaborés de défense. Ces remparts doublés d’une armée colossale
firent de Constantinople une cité imprenable.

d) Un riche patrimoine ottoman

• Le palais de Dolmabahçe sur le côté européen du Bosphore a été la résidence


du sultan. Il est aujourd'hui un musée.
C'est le plus grand palais turc avec une superficie de 45 000 m². La décoration est
essentiellement occidentale, mélangée à l'art ottoman et à la culture
traditionnelle. Il est composé de 3 parties : le quartier réservé aux hommes ; les
salles de cérémonie ; le Harem et les appartements de la famille du sultan.
Le palais possède la plus grande collection au monde de lustres en cristal de
Bohême et de Baccarat, et un grand nombre de tapis d'Hereke (fabriqués par
l’usine impériale turque d’Hereke).

• Le palais de Topkapı, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, a été la résidence


officielle du sultan ottoman datant de 1459 et construit sur 4 siècles. Il domine
la Corne d'Or, le Bosphore et la mer de Marmara. Il s'étend sur 70 ha et est entouré
de cinq km de remparts.
Aujourd’hui musée on y découvre son architecture ottomane et ses collections
de porcelaine, vêtements, armes, miniatures ottomanes, manuscrits
de calligraphie islamique, peintures murales, joaillerie de l'époque ottomane. En
2018, il est le musée le plus visité de Turquie.

• Le grand bazar d’Istanbul est l'un des plus grands bazars au monde.

Situé le long de 58 rues intérieures il est occupé par 4 000 boutiques. Il se trouve
au centre de la ville. La partie la plus ancienne date de 1455 et a été construite en
bois. Il est organisé par quartiers regroupant chacun un type d’artisanat : bijoux,
tapis, textiles, mosaïques, argenterie…

• L'hippodrome de Constantinople est l'arène hippique de la capitale de l'Empire


byzantin dans laquelle se déroulaient courses de chars et autres manifestations.
Les vestiges de l'hippodrome sont visibles sur la place du Sultan-Ahmet.

e) Le patrimoine immatériel

• Traditions et expressions orales : le langage sifflé.

• Arts du spectacle :
- Le Sema : danse giratoire sacrée des derviches tourneurs
- L'art des Meddah (= conteurs publics)
- Le Karagöz : personnage de théâtre d’ombres.

• Rituels et évènements festifs :


- Le festival de lutte à l'huile
- La culture et la tradition du café turc
- Norouz : fête traditionnelle qui célèbre le nouvel an du calendrier persan
- L'Hıdrellez : fête turque pré-islamique d'Asie centrale célébrant l'arrivée du
printemps.
• Artisanat traditionnel :
- L'art turc du papier marbré (Ebru).
- La fabrication et le partage de pain plat « Lavash » (= fine galette moelleuse
de farine, de sel et d'eau, cuite dans un tandoor (four en terre cuite)).
- L'artisanat traditionnel du çini : céramique réalisée depuis le XVe siècle.
- Le jeu traditionnel de stratégie du Toguz korgool.

5- Tourisme non culturel

a) Le centre commercial Cevahir


inauguré en 2005 est le plus grand centre
commercial d'Europe. Sa décoration est
luxueuse et arborée de palmiers. Il s’étale
sur 350.000 m² et sur 10 étages. On y
trouve 341 boutiques, 52 restaurants, 14
cinémas, 1 salle de bowling et un roller
coaster. Populaire auprès des touristes, il
est visité par pas moins 30 millions de
personnes chaque année.

b) Le Festival international du film présente plus de 200 films dans plus de 20 sections
à thèmes, dont longs-métrages, documentaires et films d’animation. Créé en 1982,
c'est le 1er et le plus ancien festival de Turquie. Il se tient en avril.

IV - PRESENTATION DES COTES TURQUES

1- Le littoral égéen

• Réunissant les stations balnéaires les plus en vogue du pays, le littoral égéen
présente des côtes très découpées avec de nombreuses criques et des anses de
rêve pour les mouillages (stationnements temporaires des bateaux pour profiter).
La côte égéenne est surtout connue pour ses trésors archéologiques gréco-
romains, ses anciennes villes antiques et les plus anciennes pierres de Troie qui
remontent au IIIe millénaire avant J-C et rendues célèbres par les récits d’Homère.

• Le nord de la côte égéenne, jusqu'à Izmir, est traditionnellement moins fréquenté


que le sud, et donc plus préservé. Assos, par exemple, est un petit village de
pécheur resté authentique. On peut faire des excursions sur les îles environnantes.

• Le golfe d’Edremit au nord du glolfe d’Izmir est surnommé “la Riviera des Oliviers”.
On y trouve Akçay avec plages paradisiaques et thermes et Ayvalik splendide cité
balnéaire avec pinèdes et eaux bleutées.
• Izmir, 3e ville de Turquie par sa taille, est encombrée, bruyante et polluée.
Elle dispose toutefois d’un musée archéologique, de forteresses et de ruines de
l’ancienne Smyrne. Au sud d'Izmir la côte est encore plus riche des vestiges
antiques, comme Ephèse, un des plus vastes sites antiques de la méditerranée.

• Mais au sud les constructions bétonnées s’accumulent dans les villes balnéaires et
défigurent les côtes. Un des meilleurs exemples est le port populaire de Kusadasi.

• Bodrum, le « Saint Tropez » turc, et Marmaris sont des villes branchées où les turcs
aisés passent leurs vacances dans de superbes maisons et yachts. Très construites
et bétonnées, la vie nocturne y est très animée. Ces villes sont assez chères mais
offrent des intérêts archéologiques. Elles possèdent notamment de très nombreux
spots de plongée sous-marine riches en ruines archéologiques.

2-La côte de Marmara

• La mer de Marmara est à la limite de l'Europe Orientale et de l'Asie Mineure.


Istanbul est son 1er attrait. On peut y découvrir aussi les « îles aux princes » (=
servaient de lieu de plaisance aux princes byzantins) en croisière au départ
d’Istanbul. Pendant les mois d'été, les îles sont des destinations populaires pour
des excursions d'une journée. Les véhicules motorisés y sont interdits.
• Canakkale est une petite ville agréable sur les bords du détroit des Dardanelles.
L’intérêt principal de Canakkale est que l’on peut traverser le détroit en ferry.

3-La côte sud : la riviera méditerranéenne

• Une partie du littoral turc de la mer Méditerranée est nommé Riviera turque,
également connue comme la Côte Turquoise. Riche de baies isolées séduisantes et
tapissées de sable fin. La combinaison d'un climat favorable (= plus de 300 jours
par an), d'une mer chaude propice à l'héliotropisme (= migration de la population
vers une zone où la qualité de vie est plus agréable en raison
d'un ensoleillement plus élevé), d'une côte s'étendant sur un millier de kilomètres,
et d'un grand nombre de sites naturels et archéologiques, font de la Riviera turque
une destination touristique internationalement reconnue.

• La côte sud est aussi parsemée d’innombrables sites intéressants : Patara (très
beau site en bordure d’une plage de sable fin), Xanthos, l’ile de Kekova (baignade
dans une mer limpide, excursions à partir de Kas), Demre (l’antique Myra célèbre
pour sa nécropole incrustée dans une falaise) Phaselis (Ville-port, site parsemé de
petites criques) et Alanya, un ancien village de pêcheur.

• Antalya, principale station de vacances de Turquie, est installée dans un paysage


plein de contrastes. La ville offre un cadre très agréable : plages, parcs soignés,
avenues plantées de palmiers, forte capacité d’hébergement, restauration variée.
Elle permet d’y séjourner dans des pensions bon marché. Toutes les pensions sont
situées dans la vielle ville, près d’un joli port, avec vue sur un minaret orangé
étonnant et parsemé de magasins de souvenirs.
• Les fonds sous-marins turcs : On y trouve une faune et une flore exceptionnelle
(mérous, sars, dauphins, tortues, éponges…) et des vestiges antiques :
A Kemer on explore des grottes sous-marines et observe des phoques en
septembre. Sur la partie ouest de la baie d’Antalya on peut visiter un bateau du
XIIIe siècle avant J-C, et au large de l’île de Siçan on peut explorer une grotte ;
• Sidé, port sur le golfe d'Antalya fondé au VIIe siècle av. J.-C. par des Grecs.
Actuellement important site touristique. Situé sur un promontoire donnant sur la
mer. Excepté le bord de mer, les touristes peuvent visiter plusieurs sites
archéologiques (Temple d’Apollon, amphithéâtre antique, aqueduc...).

a) La côte de la mer noire

Son littoral possède des plages de sables fin et des stations balnéaires. Elle est
davantage fréquentée par des estivants turcs et russes. L’eau y est plus froide qu’en
Méditerranée. La plupart des villes de la côte ne possèdent aucun attrait. La côte de
la mer Noire est la seule région de la Turquie qui reçoit des pluies toute l'année,
permettant plantations de thé, de tabac et de noisetiers et offrant aux voyageurs un
panorama verdoyant.
V-LA CAPPADOCE : CURIOSITES GEOLOGIQUES ET EGLISES BYZANTINES

Encore peu visitée en raison de sa situation à plusieurs centaines de kilomètres des


grandes concentrations touristiques. C’est d’ailleurs ce qui la protège car la région est
toute petite et très vulnérable. Connue pour ses paysages pittoresques résultant du
volcanisme et de l'érosion, pour ses églises rupestres ornées de fresques, ainsi que pour
ses habitations troglodytiques et ses cités souterraines, cette région a hébergé depuis des
milliers d'années diverses civilisations différentes. Elle est inscrite sur la liste des sites
protégés du patrimoine de l'humanité par l’UNESCO.

1-Localisation et caractéristiques

La Cappadoce est située au centre de l'Anatolie. Plusieurs volcans sont entrés en


éruption durant le Miocène supérieur (= il y a dix millions d'années). Ces éruptions au fil
des millénaires ont créé une superposition de strates de roches. Sous l'effet
des glaciations, le sol s'est désagrégé permettant à l'eau de s'infiltrer et d'accentuer
l'érosion. Le paysage de Cappadoce présente donc une morphologie se caractérisant par
des plateaux formés par les cendres et les boues rejetées par les volcans, des gorges, des
cheminées de fées, ainsi que de grandes plaines de résidus volcaniques.

2-Aménités touristiques et pratiques

• Les communautés monastiques byzantines ont creusé dans les roches tendres,
entre le VIIIe et le XIIIe siècles, une multitude de couvents et d'églises rupestres
décorées de fresques. Plus de 3 000 chapelles ont été découvertes.

• Les vallées de Cappadoce possèdent d'innombrables habitations troglodytiques.


Certaines sont encore occupées (logements, hôtels, et même poste de police). Elles
font parfois l'objet de restaurations luxueuses et sont alors protégées contre
l'érosion par un enduit discret.
• Les sites les plus remarquables :
- La vallée de Göreme recèle d'intéressantes églises rupestres aux fresques
nombreuses et qui a aujourd'hui le statut de musée,
- Le canyon d'Ihlara, avec les églises de Belisırma,
- Le canyon de Soganlı,
- Les cités souterraines de Derinkuyu et de Kaymaklı, descendent de 8 étages sous
la roche. Les entrées de ces cités étaient fermées par d'énormes meules.
- Les Habitations troglodytes d’Uçhisar datant de l'époque hittite (1500 av. J.-C.) :
rocher visible à plusieurs km et point culminant de la Cappadoce (1300 m).

• Les autres lieux pittoresques : on notera le vignoble du Pacha, la vallée des


Pigeonniers, la vallée de Devrent.

VI – QUELQUES SITES ANTIQUES

1 - Aphrodisias en région égéenne est un site archéologique dédié à Aphrodite, déesse


de l’amour et de la beauté.
2- Éphèse est un site archéologique parmi les plus connus de Turquie situé non loin de la
mer Egée. Elle était l’une des plus importantes villes de l’Antiquité. Le temple Artémis
d’Éphèse est l’une des sept merveilles du monde antique. Éphèse a été fondé vers le Xe
siècle avant J.-C.

3- Nemrut Dağı est situé dans le sud-est de la Turquie. Il s’agit d’un sanctuaire funéraire
édifié par le dernier roi hellénistique. Ses sculptures monumentales (Apollon, Zeus,
Hercule roi Antiochos) mesurent huit mètres de haut environ.

4- Troie est chargée d’une histoire de 4.000 ans. Elle figure parmi les sites archéologiques
les plus connus du monde.
5- La citée de Hattuşa est située au coeur de l'Anatolie Centrale. Inscrite au Patrimoine
mondial de l’Unesco, cette citée a vu le jour au IIe millénaire av. J.-C.

6- La ville antique de Hierapolis-Pamukkale situé au sud-ouest de la Turquie. C'est là que


la dynastie des Attalides (époque gréco-romaine) a créé la station thermale de Hierapolis,
au IIe siècle avant J.-C. Les vestiges de comprennent des bains, des ruines de temple, une
arche monumentale, un nymphée, une nécropole et un théâtre.

7- Çatal Höyük : "la Colline de la Fourchette" se dresse en Anatolie centrale. Elle est l’une
des plus anciennes villes au monde. Elle témoigne de l’époque néolithique.

V – ZONES A EVITER

L’Anatolie du sud-est (la région de Diyarbakir et provinces alentour) est déconseillée aux
touristes en raison de l’état d’urgence maintenu en vigueur par l’armée turque depuis
1987.

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