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LE SYSTÈME

DOPAMINERGIQUE
LICENCE 3 MEDECINE
JUIN 2021

Dr YOUL Estelle (MCA), Dr OUEDRAOGO Moussa (MCA)


Université Joseph KI-ZERBO
Objectifs

1. Décrire la neurobiologie du système de la dopamine ;

2. Comparer les différents supports biologiques d'action


dopaminergique en précisant leur localisation
3. Décrire les mécanismes d'action moléculaire des différents
groupes pharmacodynamiques du système dopaminergique

4. Citer les effets biologiques du système dopaminergique

5. Citer les utilisations thérapeutiques des groupes


pharmacodynamiques du système dopaminergique.
Plan

INTRODUCTION
1. METABOLISME
1.1. Biosynthèse
1.2. Stockage et libération
1.3. Dégradation
2. SUPPORTS BIOLOGIQUES D’ACTION ET TRANSDUCTION CELLULAIRE
2.1. Supports biologiques d’action
2.2. Mécanismes d’action
2.3. Effets biologiques
3. AGENTS PHARMACODYNAMIQUES DOPAMINERGIQUES
3.1. Agonistes dopaminergiques
3.2. Antagonistes dopaminergiques
4. APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
4.1. Pathologies – Dysfonctionnements
4.2. Groupes thérapeutiques
CONCLUSION
Introduction

• La dopamine est une monoamine du groupe des catécholamines.


C’est le précurseur endogène de la noradrénaline.
Introduction

• C’est le neurotransmetteur des voies dopaminergiques essentiellement


centrales, intervenant dans l’activité mentale ou la psychomotricité
comprenant la coordination des mouvements, la régulation de la vigilance,
de l’humeur.

• La dopamine participe au niveau central à la régulation des sécrétions


hormonales.

• Enfin l’importance du système dopaminergique découle également de


l’importance des interconnexions neuronales avec d’autre systèmes dont il
intervient dans la modulation.
Introduction

• Des pathologies psychiatriques et neurologiques résultent du


fonctionnement du système dopaminergique.
• Des substances pharmacologiques en adéquation avec les supports
de ces pathologies sont mises à profit dans la correction de ces
troubles généralement résultant d’un excès ou un déficit de
fonctionnement du système.
• La connaissance précise des propriétés pharmacologiques de ces
médicaments, est indispensable dans la prise en charge
médicamenteuses de ces pathologies.
1. Métabolisme de la dopamine
1.1. Biosynthèse
1. Métabolisme de la dopamine
1.2. Stockage et libération

• La dopamine, stockée dans des vésicules est libérée à l’arrivée


d’influx nerveux au niveau des terminaisons nerveuses
dopaminergiques.
• Le neurotransmetteur dans la fente synaptique va pouvoir
activer les récepteurs post synaptiques au niveau neuronal ou
d’effecteurs.
• L’activation de récepteur pré synaptique (D2) diminue la
libération du neurotransmetteur.
1. Métabolisme de la dopamine
1.3. Dégradation

AD : Aldéhyde deshydogénase
1. Métabolisme de la dopamine
1.3. Dégradation

TH : Tyrosine Hydroxylase.
DOPA : Dihydroxyphénylalanine..
DDC Dopadécarboxylase.
VMAT transporteur vésiculaire
des monoamines .
DOPAC. Acide
dihydroxyphenylacétique.
DAT Transporteur selectif de la
dopamine.
COMT : Catecholamine O methyl
transferase.
HVA : acide Homovanillique.
3-MT : 3-methyltransferase
AD : Aldéhyde déshydrogenase
2. SBA et transduction cellulaire
2.1 Supports biologiques et localisation

• La DA va se fixer sur des supports spécifiques pour


induire ses effets biologiques.
• Sur le plan pharmacologique et biochimique on
distingue les récepteurs D1 et D2.
• Les progrès de la biologie moléculaire à permis
l’éclatement de ces récepteurs en sous-types.
• La famille D1 comprend les récepteurs D1 et D5 et la
famille D2 les récepteurs D2, D3 et D4.
2. SBA et transduction cellulaire
2.1 Supports biologiques et localisation

D1-like D2-like
D1 D5 D2 D3 D4
Protéine G Gs Gs Gi Gi Gi
Localisation Striatum, noyau Hippocampe, Striatum, tubercules Amygdale, cortex,
accumbens, hypothalamus substance noire, olfactifs, noyau hippocampe
centrale tubercules noyau accumbens, accumbens
olfactifs, cortex tubercules
olfactifs, cortex

Localisation Artères, rein, Artères, rein, Terminaisons Rein, area Rein, coeur
tractus digestif tractus digestif synaptiques, postrema
périphérique système nerveux
entérique, area
postrema, cellules
lactotropes
(hypophyse)
2. SBA et transduction cellulaire
2.1 Supports biologiques et localisation
Récepteurs Agonistes Antagonistes
D1 Dopamine Phénothiazines
Apomorphine (Agoniste
partiel) Butyrophénones
D5 Bromocriptine (Agoniste
partiel)
D2 Dopamine Butyrophénones
Apomorphine
Bromocriptine

D3 Phénothiazines
Butyrophénones

D4 clozapine
2. SBA et transduction cellulaire
2.2 Mécanismes d’action moléculaire

• La famille de D1 est couplée à une stimulation de Adénylyl


cyclase (production d’AMPc) et une augmentation de la
conductance Ca++. (Protéine Gs et Gq).

• La famille D2 est couplée à une inhibition de AC, une


baisse de la conductance Ca++ et à une augmentation de
la conductance K+.
2. SBA et transduction cellulaire
2.2 Mécanismes d’action moléculaire
2. SBA et transduction cellulaire
2.3 Effets biologiques

2.3.1. Les effets centraux


Les effets neurologiques centraux et endocriniens de la
dopamine sont en rapport avec la localisation des supports
spécifiques dans des voies dopaminergiques suivants :
− Le faisceau mésocortical : D3/D4 > D1/D2, contrôle les
effets comportementaux d’ordre émotionnel. Des
perturbations des fonctions verra l’installation des
troubles comme l’euphorie, la mélancolie et la dépression.
2. SBA et transduction cellulaire
2.3 Effets biologiques

2.3.1. Les effets centraux


− Le faisceau mésolimbique D3/D4 > D1/D2 régule l’humeur
(thymie), les émotions, les éléments relationnels
(affection), la motricité. Des troubles pathologiques
pouvant résulter de ce faisceau sont les anxiétés, la
dépression, les psychoses (schizophrénie) D2 – D3/D4.
− Le faisceau nigrostrié D1/D2 (striatum) D3/D4 (Locus
niger) contrôle les mouvements extrapyramidaux (semi
automatiques, non volontaires) avec la participation
d’autre NT comme Ach, le GABA, Ac glutamique.
2. SBA et transduction cellulaire
2.3 Effets biologiques

2.3.1. Les effets centraux


Pathologie associée à cette voie est la maladie de Parkinson ou
le Pseudoparkinson.
- La voie tuberoinfundibulaire (D2), la DA et la 5 HT
interviennent dans la régulation de la vigilance. La DA et la NA
interviennent dans le relargage de hormones factors qui va
modifier la sécrétion hormonales périphériques.
La Da va inhiber la sécrétion de la prolactine via + la PIF. La DA et
la NA stimulent la sécrétion des hormones sexuelles et de
croissance (inhibition dans l’acromégalie).
La dopamine va provoquer des vomissements en stimulant
l’area prostrema (IV ventricule). En accord avec la NA et l’HA, la
dopamine intervient dans la thermorégulation.
2. SBA et transduction cellulaire
2.3 Effets biologiques

2.3.2. Au niveau interneurones

• Le système dopaminergique occupe une place importante


dans la psychomotricité de par son implication dans la
modulation de l’activité neuronale.
• La DA inhiber la libération de NT comme Ach, la NA, GABA
Ac Glutamique. Et Stimuler la libération de la SubP.
• L’activité DA est inhibée par le GABA et stimulée par la
SubP, l’Ac. Glutamique et les cholecystokinines.
2. SBA et transduction cellulaire
2.3 Effets biologiques

2.3.3. Effets périphériques


1. Cardiovasculaires la dopamine exerce sur le cœur via les
récepteurs  adrénergiques un effet cardiotonique avec
augmentation du travail cardiaque et du débit cardiaque. On
note une hausse de la systolique et une baisse de la
diastolique. Sur les vaisseaux on enregistre une vasodilatation
avec baisse des résistances périphérique et une augmentation
du débit des coronaires.
2. SBA et transduction cellulaire
2.3 Effets biologiques

2.3.3. Effets périphériques

2- Digestifs, la DA participe avec le système sympathique à


la baisse de la motilité du tractus digestif. La DA entraînerait
une baisse de la sécrétion de la motiline. Par activation des
récepteurs dopaminergiques de l’area prostrema et du tractus
digestif, la dopamine provoque des nausées et des
vomissements.
2. SBA et transduction cellulaire
2.3 Effets biologiques

2.3.3. Effets périphériques


3- Rénal, la DA entraîne une baisse de la libération de
la rénine et de l’aldostérone, on note une augmentation
de la diurèse par vasodilatation et par diminution de la
réabsorption du sodium.
2. SBA et transduction cellulaire
2.3 Effets biologiques

2.3.3. Effets périphériques

4- Ganglions végétatifs, la DA, par le biais d’un hétéro


récepteur avec le système cholinergique module l’activité
sympathique (baisse).

5- Rétine, la DA participe à la vision de couleur.


3. Agents Pharmacodynamiques

• Les propriétés physico chimiques des substances


interférant avec le système dopaminergique permettent de
distinguer les substances agissant au niveau périphérique
et des substances à action centrale.
• Les substances à action centrale encore appelées
psychotropes possèdent la capacité de pouvoir traverser la
barrière hémato- encéphalique ou de passer la barrière
enzymatique (exemple de la dopamine dégradée par la
dopa décarboxylase au niveau périphérique).
3. Agents Pharmacodynamiques

Psychotropes
• Ce sont des substances qui agissent sur le SNC par le tropisme
avec celui –ci. Elles interagissent avec l’activité mentale pour
modifier le tonus psychique qui peut être excité, dévié, déprimé.
• Cette activité a deux composantes :
- Vigilance ou psychomotricité concerne la mémoire, l’apprentissage,
les activités veille – endurance, les mouvements. Elle est appelée
activité nootique et détermine les médicaments à préfixe noo.
- Humeur, qui consacre les relations avec l’entourage : gaîté
/tristesse, mélancolie, anxiété, dépression, affectivité. On parle
d’activité thymique et les médicaments portent le préfixe Thymo.
3. Agents Pharmacodynamiques

• L’humeur ou la vigilance peut être stimulée, déviée déprimée ou


régulée. On distingue alors les Psychotropes :
− stimulants ou analeptiques
− dépresseurs ou leptiques
− déviants ou dysleptiques
− régulateurs ou isoleptiques.
3. Agents Pharmacodynamiques

• Classification des Psychotropes par DALAY et DENICKER

1. Psychoanaleptiques = stimulants
− Nooanaleptiques ex amphétaminiques.
− Thymoanaleptiques antidépresseurs

2. Psycholeptiques = sédatifs
− Nooleptiques = hypnotiques
− Thymoleptiques anxiolytiques mineurs, neuroleptiques

3. Psychoisoleptiques = régulateurs
• -Nootique/thymique ex : sels de lithium, carbamazépine

4. Psychodyleptiques
• -Nootique/thymique : énivrants, stupéfiants, hallucinogènes.

5. Psychostimulants
• Effets mineurs (caféine, ac glutamique ac phosphorique)
3. Agents Pharmacodynamiques
3.1. Les dopaminergiques

3.1.1. Indirects
La L-DOPA, précurseur biologique de la dopamine, va être
transformée au niveau périphérique et central en dopamine par la
dopa décarboxylase (DDC). L’utilisation en thérapeutique de la l-
dopa se justifie par le fait que la dopamine ne traverse pas la
barrière hémato- encéphalique. Malheureusement, seul 1 % de la
dose administrée parvient au niveau central. 90 % est dégradée par
la DDC et la MAO au niveau intestinal et 9 % par la DDC et COMT au
niveau sanguin et certain tissu.
3. Agents Pharmacodynamiques
3.1. Les dopaminergiques

3.1.1. Indirects

Pour augmenter la quantité de L-dopa atteignant le cerveau, on lui


associe des inhibiteurs de la DDC :
• Benzéraside : L-dopa + benzéraside LEVODOPA, MODOPAR
• Carbidopa : L-dopa + Carbidopa SINEMET
3. Agents Pharmacodynamiques
3.1. Les dopaminergiques

3.1.1. Indirects

Amantadine MATADIX (Antiviral contre le virus influenzae A), elle


est utilisée dans le traitement de la maladie de parkinson ou le
pseudoparkinsonien des neuroleptiques. Elle augmente la libération et
inhibe la récapture de la DA. Son effet anti parkinsonien est moins
efficace que la L-dopa et la bromocriptine.
3. Agents Pharmacodynamiques
3.1. Les dopaminergiques

3.1.1. Indirectes

IMAO et antidépresseurs non IMAO,


IMAOb Sélégine PRENYL La Sélégine est utilisée en monothérapie au
début de la maladie, elle permet de différer le recours à la dopathérapie. En
association, elle renforce l'action de la lévodopa permettant ainsi une
diminution de sa posologie. Par ailleurs la sélégiline prolonge l'efficacité de la
dopathérapie.

Amphétaminiques qui inhibent la récapture de la dopamine. Ce sont des


psychoanaleptiques
3. Agents Pharmacodynamiques
3.1. Les dopaminergiques

3.1.2. Directs

Les agonistes dopaminergiques ont des effets cardiovasculaires,


antiparkinsoniens, émétisants et inhibiteur de la sécretion de la prolactine
• Dobutamine DOBUTREX est un stimulant cardiaque adrénergique et
dopaminergique. La dobutamine est un agent inotrope dont l'activité résulte
d'une stimulation des récepteurs adrénergiques cardiaques. Les effets sur les
paramètres cardiaques sont modérés et inférieurs à ceux de l'isoprénaline. On
note une faible élévation de la pression artérielle liée à la compensation de
l'augmentation du débit cardiaque par la baisse concomitante des résistances
vasculaires périphériques.
La Dobutamine est utilisée dans les situations de bas débit au cours ou après
chirurgie cardiaque ou consécutifs au choc d'origine toxi- infectieuse, à un
infarctus du myocarde.
3. Agents Pharmacodynamiques
3.1. Les dopaminergiques

3.1.2. Directs

• Piribedil TRIVASTAL Vasodilatateur périphérique, agoniste


dopaminergique, le piribédil stimule les récepteurs à la dopamine et
les voies dopaminergiques cérébrales. Il est utilisé dans les
artériopathies chroniques des membres inférieurs, les ischémies en
ophtalmies et comme antiparkinsonien.
3. Agents Pharmacodynamiques
3.1. Les dopaminergiques

3.1.2. Directes
• Dérivés l’ergot de seigle

• - Bromocriptine PARLODEL , agoniste D1 D2, elle est utilisée en traitement
substitutif dans la maladie de parkinson. Elle inhibe la sécrétion hypophysaire de
la prolactine et est utilisée à cet effet dans les troubles hormonaux (stérilités,
aménorrhées, galactorrhée). Ses effets secondaires cardiovasculaires et
neurologiques limitent son emploi comme inhibiteur de la montée laiteuse.
• - Lisuride DOPERGINE, Pergolide CELANCE ont les mêmes indications que
la bromocriptine. Le lisuride est utilisé dans le traitement de la maladie de
Parkinson. Il est aussi employé comme inhibiteur de la montée laiteuse après
l'accouchement et en endocrinologie dans le traitement des troubles liés à une
hyperprolactinémie (galactorrhée, gynécomastie).
3. Agents Pharmacodynamiques
3.1. Les dopaminergiques

3.1.2. Directs
• Apomorphine, APOKINON extraite de la morphine elle
stimule les récepteurs D1 et D2. Elle utilisée comme émétisant
pour provoquer des vomissements chez des personnes ayant
absorbé par voie orale des toxiques (non corrosifs pour le
tractus digestif). Elle est aussi utilisée comme antiparkinsonien
lors des fluctuations de l’efficacité de la dopathérapie (effet on-
off). Son action est de courte durée et les effets secondaires
périphériques digestifs peuvent être éviter par une prise
antérieure et concomitante de dompéridone (antagoniste
dopaminergique périphérique).
3. Agents Pharmacodynamiques
3.2. Les antagonistes dopaminergiques

3.2.1. Indirects
− inhibiteurs de la dopadécarboxylase (carbidopa, bezerazide)
3. Agents Pharmacodynamiques
3.2. Les antagonistes dopaminergiques

3.2.2. Directs
− Blocage des récepteurs DA

• Les récepteurs périphériques et centraux sont similaires et la spécificité d’action


dépendra des caractéristiques pharmacocinétiques des molécules.
• Les antagonistes centraux sont des neuroleptiques utilisés dans le traitement
des psychoses et de la schizophrénie (associée à des symptômes productifs :
délires, hallucinations…).
• Les neuroleptiques ont trois effets principaux, un effet sédatif (utilisé dans les
états maniaques / D1- post synaptique), un effet antidélirant (en cas de
production) et un effet incisif (en autisme, par inhibition du FB négatif via D2- pré
synaptique).
• Les neuroleptiques sont aussi utilisés comme co-analgésiques dans le
traitement de certaines douleurs intenses.
3. Agents Pharmacodynamiques
3.2. Les antagonistes dopaminergiques

3.2.2. Directs
Classification des neuroleptiques :
• Selon un critère chimique on peut classer les neuroleptiques en :
− Phénothiazines : Chlorpromazine LARGACTIL (Cp, Sol buv, Inj)
− Butyrophénones : Halopéridol HALDOL (Cp, Sol buv, Inj)
− Benzamides : Sulpiride DOGMATIL (Cp, Gél, Sol buv, Inj).
− Divers : clozapine LEPONEX Schizophrénies chroniques sévères
ou d'intolérance majeure aux neuroleptiques classiques.
3. Agents Pharmacodynamiques
3.2. Les antagonistes dopaminergiques

3.2.2. Directs
• Selon la clinique
− Incisifs : Triflupéridol TRIPERIDOL , Thiopropérazine
MAJEPTIL
− Sédatifs : Levomépromazine NOZINAN, Chlorpromazine
LARGACTIL
− Mixte ou polyvalents : Halopéridol HALDOL , Flufénazine
MODITEN
3. Agents Pharmacodynamiques
3.2. Les antagonistes dopaminergiques

3.2.2. Directs
• Les effets secondaires des neuroleptiques sont de types
− neurologiques (sédation, somnolence, extrapyramidaux 
trihexiphénidyle ARTANE , akinésie (rareté, lenteur des
mouvements) pseudoparkinsonisme tremblements de repos
d’attitude, rigidité.
− Digestifs : effets atropiniques (sécheresse buccale, constipation)
− Cardiovasculaires (hypotension orthostatique /effet alpha 1
lytique)
− Endocriniens, hyperprolactinémie (galactorrhée, gynécomastie,
aménorrhée, baisse de la libido..), prise de poids.
3. Agents Pharmacodynamiques
3.2. Les antagonistes dopaminergiques

3.2.2. Directs

• Les antagonistes périphériques sont généralement des


antiémétiques ou des stimulants de la motricité digestive. Les
effets secondaires somnolence, diarrhée, hypotension, des
symptômes extrapyramidaux (de type neuroleptique =
dyskinésie) pouvant survenir particulièrement chez l'enfant et
l'adulte jeune.
3. Agents Pharmacodynamiques
3.2. Les antagonistes dopaminergiques

3.2.2. Directs
• Dompéridone MOTILIUM, PERIDYS cp , solution
buvable. Appartient au groupe des butyrophénones et traverse
très peu la BHE. Elle est utilisée en traitement préventif ou
curatif des nausées vomissements et des certaines
dyspepsies liées à un trouble de la motilité, des reflux gasto-
oesophagiens. Elle renforce, régularise la motilité
gastroduodénale sans modifier les sécrétions.
3. Agents Pharmacodynamiques
3.2. Les antagonistes dopaminergiques

3.2.2. Directs
• Métoclopramide PRIMPERAN (Cp, inj, sol buv Suppo),
Alizapride PLITICAN (Cp, Sol buv, inj) sont des dérivés
benzamides. Ils traversent facilement la barrière hémato
encéphalique et produisent des effets secondaires de type
neuroleptique (dyskinesies aiguës surtout chez l’enfant). Elle
augmente la motricité digestive.
• Métopimazine VOGALENE (Cp, Gt, inj, Suppo),
phénothiazinique.
4. APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
4.1. Pathologies

• Déficit de fonctionnement :
− Parkinson, dégénérescence des neurones dopaminergiques
nigrostriés. Ce qui se traduit par un déficit de DA au niveau du
striatum et la levée de l’action modulatrice (inhibition) des
neurones cholinergiques. A ce niveau on note des
manifestations à type de tremblements au repos, une
rigidité musculaire, une hypokynésie (lenteur des
mouvement) ou une akinésie.
• Manifestations démentielles accompagnent sont souvent
associées à la maladie de parkinson.
4. APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
4.1. Pathologies

• Le traitement consistera à une thérapie de substitution (l-dopa)


ou à donner des agonistes dopaminergique (bromocriptine) ou
faciliter la libération ou augmenter le taux de la fente.
4. APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
4.1. Pathologies

- Hyperprolactinémie. La sécrétion de la prolactine par


hypophyse est contrôlée de façon tonique par l’hypothalamus
par le moyen du PIF. La dopamine stimule la libération de PIF
prolactine releasing Inhibtor Factor et indirectement baisse la
sécrétion de la PRL.
L’hyper prolactinemie peut être post-partum, consécutive à un
adénome (cancer) avec des conséquences comme la
galactorrhée, stérilité par aménorrhée ou anovulation baisse de
la spermatogénèse.
4. APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
4.1. Pathologies

• Le traitement de l’hyperprolactinémie se fera par activation de


la voie du PIF en activant sa sécrétion par des agonistes
dopaminergiques (Bromocriptine, - Lisuride) Avec pour objectif
d’éviter l’engorgement lacté chez une femme ayant perdu son
bébé, de rétablir une fertilité ou d’empêcher le développement
d’un cancer.
4. APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
4.1. Pathologies

Excès de fonctionnement :
• Psychoses (schizophrénie = altération de la personnalité
marquée la l’anxiété, les délires et hallucinations (production)
associant ou non l’agressivité. Le malade n’en est pas conscient.
Elle est due à une hyperactivité dopaminergique.
Selon le pôle on donnera des antagonistes D1 présynaptiques =
sédatifs ou des D2 post synaptiques = incisifs ou mixte (anti
productifs).
• Reflux gastroduodénal – vomissement par stimulation de
la CTZ et des récepteurs au niveau digestifs.
4. APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
4.2. Groupes thérapeutiques

1. Cardiovasculaire
• Tonicardiaque : Dopamine et dobutamine
• Antiischémiques : Piribedil

2. Psychiatrie
• Psychoses = neuroleptiques (sédatifs/incisifs)
• Dépressions : IMAO et non IMAO (non spécifiques)
4. APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
4.2. Groupes thérapeutiques

3. Neurologie
• Antiparkinsoniens : L-dopa et agonistes dopaminergiques

4. Gastro-entérologie
• Emétiques Apomorphine (Toxicologie)
• Antiémétiques : Dompéridone, Neuroleptiques (cancéreux, femme
enceinte..)

5. Hormonologie
• Hyperprolactinémie (stérilité) - Montée laiteuse. Bromocriptine.
Conclusion

Les substances dopaminergiques sont les médicaments de


choix dans le traitement de la maladie de Parkinson, des
psychoses de par le dysfonctionnement du système
dopaminergique comme support de ces pathologies.
Malheureusement ce sont des traitements à long cours sinon à
vie dans le cadre de la maladie de Parkinson. Les effets
secondaires doivent être connus afin de procéder à leur
correction. Le traitement de la maladie de parkinson reste
confronté à la fluctuation des effets des substances mais aussi à
la baisse de l’efficacité de la dopathérapie.

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