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Extrait de Mémoire
Extrait de Mémoire
Extrait de Mémoire
Présenté par :
Sous la direction de :
Ecole SUPMTI-Rabat
Plan détaillé
Introduction
• Définition
• Contexte
• Intérêt
• Problématique
Généralités
Généralités
1. définition
Généralités
2. Le droit de véto de la france en zone franc, -en cemac en particulier- existe encore en
2022
3. Cryptoactif ou cryptomonnaie pour limiter la servitude economique de la france ?
8. Les autorités centrafricaines : pouvoir réaliser des transactions avec le monde sans
passer par les fourches caudines de la France et de la BEAC
10. Les crypto actifs doivent pouvoir vivre en parallèle au franc CFA
11. Opter pour l’interdépendance africaine : créer des blockchains de consortium basée sur
la confiance
Webographie
Conclusion
Résumé
Cette recherche s’inspire des réalités et actualités qui animent la vie économique en
République Centrafricaine en particulier et en Afrique en générale. Face à la dépendance
monétaire qui fait rage en Afrique depuis les Indépendances et au blocus financier et
monétaire qui pèse sur la République Centrafricaine, les transactions et les échanges
économiques ont depuis fonctionnement suivant le rythme, l’humeur et la volonté de ceux qui
contrôlent la monnaie. Le constat est grave. 87% des pays africains dont la monnaie est
contrôlée par une tierce entité sont économiquement en stagnation dans les chiffres et
gravement en retard par rapport au potentiel qu’ils ont, la réalité transactionnelle et la valeur
ajoutée qui en découle.
« Toutefois, c’est bien l’asphyxie de l’économie centrafricaine par les instances de la zone
Franc et indirectement le Trésor français et la Banque centrale des Etats de l’Afrique
centrale, qui ont poussé ce pays à trouver des alternatives à un système de paiement de ses
échanges sous contrôle français »
Une innovation à contrôler. Je tiens à rappeler la nécessité de contrôler cette monnaie par des
textes législatifs et des structures de suivi.
En 1945, la France crée une monnaie unitaire CFA Colonies Françaises d’Afrique, monnaie
gérée par le trésor public français. C’est la France qui fixe et taux de change, façonne billets
et monnaies, garde les réserves, privant les pays d’Afrique de liquidité, bloque
l’investissement, empêche la création de monnaies supplémentaires, limites les prêts avec des
intérêts élevés. Les états de la zone CFA n’ont aucune maîtrise du cours de leur monnaie. Les
fluctuations du FCFA ne sont pas liées aux évolutions conjoncturelles de la zone CFA mais
sont liées aux évolutions conjoncturelles de la zone EURO. Par exemple, sur le coton, on a
perdu 40% de notre compétitivité à l’export entre 2015 et 2020 selon Kako NUBUKPO, ex-
ministre togolais de la prospection et de l’évaluation des politiques publiques. Pour maintenir
les marges bénéficiaires, les sociétés cotonnières sont obligées d’acheter la fibre de coton à un
prix beaucoup plus bas qu’en temps normal. Donc, on s’ajuste sur les plus faibles c’est-à-dire
les petits producteurs ruraux.
La France exige que pour 1 FCFA émis, la caisse du trésor français garde 20% soit 0.20
FCFA sous forme de devise. Or les pays africains couvrent à 100% l’émission monétaire. Ce
qui est surprenant c’est ce pourquoi nous gardons autant d’argent en France ? De plus, la
couverture de 20% n’est pas assez pour expliquer la dérive financière à laquelle se livrent ces
états. Il faut admettre les dirigeants africains n’utilisent pas à bon escient les 80% pour
financer les investissements. La reconquête de la souveraineté économique que sont le budget
et la monnaie est une condition sine qua none du développement des nations africaines.
Les banques centrales sont au courant de cette servitude volontaire mais pis encore y
participent. Si l’on constate le niveau de vie de la population et celui de des salariés de la
banque centrale, l’écart est hallucinant. Pour avoir un niveau de vie occidental, on est prêt à
sacrifier l’intérêt général. S’il y’a pas de crédit à l’économie, s’il n’y a pas de création
d’emploi, s’il n’y a pas de croissance ; alors les questions de migration et de pauvreté ne vont
pas être résolues d’elles-mêmes. Les conséquences de ce statut quo seront globales. D’où
l’obligation de s’intéresser à la manière dont les politiques publiques sont menées même dans
les zones périphériques.
L’une des sentiers vers lesquelles les dirigeants se sont aventurés est la rupture avec le FCFA
et création d’une nouvelle monnaie. Mais ce serait encore plus catastrophique vu la faiblesse
économiques des pays sur l’échiquier mondial et la difficulté de gestion. Avant de sortir, il
faudrait d’abord booster la marge économique et avoir une économie solide : maintenir une
inflation inférieure à 5%, un déficit monétaire inférieur à 3%, et d’importantes réserves
d’argent … Or dans l’état actuel, la France contrôle l’inflation entre 2 et 3%, limite les prêts
de 23% du PIB donc moins d’investissements, moins d’infrastructures, moins de
développement et fragilité monétaire donc les pays africains sont pris dans un cercle vicieux.
1. Définition
La cryptomonnaie contrairement aux autres devises n’a de cours légal dans aucun pays du
globe. La valeur d’une cryptomonnaie n’est indexée sous aucun cours et n’est régulée par
aucune institution financière. Malgré tout, la cryptomonnaie est une monnaie sécurisée et
transparente. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les transactions ne sont pas
anonymes. Toutes les transactions sont enregistrées et consultables sur le grand livre de
comptes. Les données de transactions sont vérifiées et enregistrées grâce à la technologie
Blockchain. Les cryptomonnaies utilisent la cryptographie qui les rend presque inviolables.
La cryptomonnaie est une alternative aux monnaies réelles. Elle peut être utilisée comme
n’importe quelle monnaie physique pour effectuer des achats. Les cryptomonnaies ne se sont
pas encore assez démocratisées en tant que moyens de paiement. En France très peu de
magasins acceptent la cryptomonnaie comme moyen d’échange.
La véritable utilité de la cryptomonnaie en réalité est l’investissement en bourse, autrement dit
le trading de cryptomonnaie. Le trading cryptomonnaie consiste à investir en bourse et à
fructifier son investissement.
• Entièrement virtuelles,
• Système décentralisé : Transfert et transactions directe (entre deux entités et n’a pas
d’intermédiaire banque)
Les cryptomonnaies ont la capacité de transformer le monde financier tel que nous le
connaissons, voire de remettre en question l’existence même des institutions financières
traditionnelles. Mais quels sont les avantages et inconvénients dela cryptomonnaie ?
Comment décider dans laquelle investir, ou même s’il faut tout simplement investir ?
Si les cryptomonnaies vous semblent compliquées à comprendre, ne vous inquiétez pas. Nous
sommes là pour vous expliquer leurs avantages et inconvénients réels afin que vous puissiez
prendre des décisions éclairées. Et si ces concepts restent encore un peu flous, consultez notre
guide pour débuter avec la cryptomonnaie.
• 5 avantages de la cryptomonnaie
Bien que les cryptomonnaies soient une invention relativement récente (le Bitcoin, par
exemple, a été lancé en 2009), elles sont déjà bien établies, et ce, pour longtemps, avec tous
les avantages offerts à la clé. Entre les promesses de revenus importants et les transactions
ultra sécurisées 24h/24 et 7j/7, le monde des cryptomonnaies offre beaucoup d’avantages - si
vous savez comment en tirer parti.
Plus de 10 000 cryptomonnaies sont présentes sur le marché actuellement et chacune possède
ses caractéristiques bien particulières. Toutefois, elles ont toutes un point commun : leur
tendance à subir des hausses (et des baisses) soudaines de leur valeur. Les prix sont
déterminés principalement par l’approvisionnement en actifs des « mineurs de Bitcoin », et la
demande de ces actifs par les acheteurs. Cette dynamique de l’offre et de la demande peut
générer des gains élevés. Le prix de l’Ethereum, par exemple, a quasiment doublé entre juillet
2021 et décembre 2021. Les investisseurs qui ont su s’engager au bon moment ont dû s’en
féliciter.
c) Adieu les banques traditionnelles, l’heure d’un système financier plus juste et plus
transparent a sonné
D’une manière générale, notre système financier tourne autour d’intermédiaires tiers qui
effectuent des transactions. Ce qui signifie que lorsque vous effectuez une transaction, vous
donnez votre confiance à l’un de ces intermédiaires , et avec la récession du début des années
2000, beaucoup de personnes se sont demandé si c’était finalement une bonne idée. La
blockchain et les cryptomonnaies vous offrent une autre solution. Elles sont visibles par tous,
partout sur la planète. Vous pouvez donc investir sur les marchés financiers et réaliser des
transactions sans aucun intermédiaire.
Un autre avantage des cryptomonnaies par rapport aux banques est que leur marché est
toujours ouvert. Avec le minage des cryptomonnaies et l’enregistrement des transactions
24h/24, pas besoin d’attendre l’ouverture du NYSE, du NASDAQ ou des autres places
boursières pour commencer à acheter, vendre ou échanger des cryptomonnaies. Cela a eu un
tel impact que les places boursières traditionnelles cherchent à leur tour des moyens de
réaliser des transactions boursières en dehors des heures d’ouverture des banques...mais nous
en sommes sans doute encore loin. Pour les investisseurs qui sont attentifs 24h/24, la
cryptomonnaie pourrait ainsi être le meilleur moyen de générer des revenus hors des heures
normales de travail.
Les cryptomonnaies ne sont pas liées à une seule monnaie ou une seule économie, donc leur
prix est le reflet de la demande mondiale plutôt que de l’inflation nationale, par exemple.
Mais alors, qu’en est-il de l’inflation des cryptomonnaies elles-mêmes ? En tant
qu’investisseur, dans l’ensemble, vous pouvez dormir tranquille. Le nombre d’actifs est
plafonné, donc la quantité disponible ne peut pas devenir incontrôlable, et donc, pas de risque
d’inflation. Certaines monnaies (comme le Bitcoin) ont un plafond global et d’autres (comme
l’Ethereum) ont un plafond annuel. Mais dans tous les cas, cette approche évite les problèmes
d’inflation.
• 5 inconvénients de la cryptomonnaie
Tout cela semble fabuleux, mais les perspectives offertes par les cryptomonnaies sont-elles
réellement un eldorado ? Voyons quelques-uns des inconvénients. Certains peuvent être
facilement résolus, d’autres beaucoup moins. Mais il est toujours utile d’en avoir conscience.
a) Comprendre les cryptomonnaies demande du temps et des efforts
Vous devrez peut-être passer beaucoup de temps avant de comprendre ce jargon et son
univers. Si vous n’êtes pas de la génération du numérique, le concept de cryptomonnaie (sans
parler de la blockchain) peut vous paraître abstrait. En outre, investir dans quelque chose que
vous ne maîtrisez pas vraiment constitue un risque en soi. Il existe de nombreuses ressources
en ligne pour vous aider (notamment les séries de blog de N26 sur les cryptomonnaies).
Cependant, il est tout de même recommandé d’étudier en profondeur les avantages et
inconvénients des cryptomonnaies.
Le prix d’une cryptomonnaie peut connaître une hausse soudaine et vertigineuse (avec les
bénéfices associés pour les investisseurs !), puis retomber aussi vite à des taux ridiculement
bas. Si vous cherchez des placements stables, d’autres options sont sans doute préférables. Le
marché de la cryptomonnaie se développe fondamentalement sur la spéculation et sa taille
relativement petite le rend plus vulnérable aux fluctuations de prix. Cela peut avoir des
répercussions sur la valeur des actifs, ce qui constitue l’un des inconvénients majeurs de la
cryoptomonnaie.
Vous pourriez pensez que les opérations sur monnaies numériques s’effectuent à la vitesse de
l’éclair. C’est le cas, mais jusqu’à un certain point. À partir d’un certain niveau, elles
rencontrent des difficultés majeures qui les rend difficiles à déployer à grande échelle. Les
fournisseurs de cryptomonnaies reconnaissent ce problème et les personnes à l’origine
d’Ethereum admettent que la blockchain a atteint « une certaine limite de ses capacités » qui
ralentit la vitesse à laquelle les transactions peuvent être effectuées. Cela peut créer une
expérience assez frustrante pour les participants aux transactions, sans parler des potentielles
pertes financières qui en découlent.
e) Les novices dans les cryptomonnaies sont plus vulnérables aux attaques de sécurité
Les cryptomonnaies ne comportent peut-être pas les risques inhérents aux intermédiaires tiers,
mais cela ne leur enlève pas tout risque concernant la sécurité. En tant que détenteur de
crypto-actifs, vous pourriez perdre la clé qui vous donne accès à vos fonds, et donc... toutes
vos parts. Enfin, il y a le piratage, l’hameçonnage et toutes les autres actions pour tenter
d’obtenir le contrôle de vos actifs par des moyens malveillants. Tous les investisseurs aguerris
y sont très attentifs, mais les investisseurs débutants sont plus susceptibles d’être victimes de
ces pièges.
Aucune cryptomonnaie ne se distingue plus que toutes les autres. C’est une question de choix
personnel. Toutefois, nous pouvons vous donner quelques conseils avant de vous engager.
Pensez à votre tolérance personnelle au risque : allez-vous supporter de perdre une part
importante de votre investissement si la valeur de vos actifs s’effondre ? Utilisez-vous ces
actifs uniquement pour générer des profits, ou espérez-vous pouvoir les utiliser pour réaliser
des achats ? S’agit-il juste d’argent, ou cherchez-vous à investir dans des actifs ayant un plus
grand impact social ou environnemental ? La solution de facilité consiste à investir dans le
leader du marché : Bitcoin. Il est à l’origine de la cryptomonnaie et a développé la plus grande
base d’informations dans ce domaine.
Bitcoin, dont le symbole boursier est BTC, présente une multitude d’avantages. L’offre totale
est plafonnée à 21 millions de bitcoins, ce qui garantit qu’il n’y aura pas d’inflation, et ses
prix sans cesse à la une des journaux rassurent les investisseurs quant aux avantages fructueux
de leurs placements. Bitcoin est la cryptomonnaie acceptée dans le monde entier pour
effectuer des paiements. Bien entendu, il y a aussi des inconvénients. L’infrastructure
blockchain de Bitcoin commence à ralentir lorsqu’elle dépasse le taux de 7 transactions par
seconde (un vrai problème si l’on considère que Visa traite environ 1 700 transactions par
seconde !). En outre, parce que c’est la cryptomonnaie la plus connue de toutes, elle est
largement visée par les pirates et escrocs en tout genre.
Chapitre 3: La République Centrafricaine : le contexte
d’adoption de la crypto-monnaie et les menaces
Généralités
Nul ne peut contester à des dirigeants d’un pays africain d’opter pour des cryptomonnaies, y
compris le bitcoin, qui peut faciliter leurs transactions avec le monde extérieur lorsque des
pays tiers s’organisent pour créer des obstructions à ces échanges. Le quiproquo vient de la
difficulté pour de nombreux Africains, à saisir la réalité d’une monnaie virtuelle, électronique
ou digitale. De fait, la confusion entre le billet de banque et le bitcoin, monnaie virtuelle,
comme un moyen de paiement de tous les jours, est vite fait. Il faut s’en prémunir.
Premier pays africain, les autorités centrafricaines ont adopté le 26 avril 2022 une « loi
régissant la cryptomonnaie en République centrafricaine », et de fait le bitcoin comme
monnaie officielle au côté du franc CFA. Rappelons qu’au 8 mai 2022, un Bitcoin vaut 21
412 195,75 Franc CFA[5] (soit 32 645,52 Euros), après avoir atteint son niveau le plus haut
de 35 391 128,47 FCFA le 29 octobre 2021 (soit 53 958,12 Euros).
Autrement dit, il fallait trouver en urgence un mode de paiement de ses échanges avec
l’extérieur sans passer par les fourches caudines de la France. Avec les cryptomonnaies
légalisées, ce sont toutes les monnaies numériques qui peuvent servir de moyens de paiement
dans les transactions avec des conversions en devises autres que le Franc CFA notamment
l’Euro, le Dollar des Etats-Unis, le Yuan, le Rouble russe sans passer par la BEAC et le
Trésor français. Le cadre contraignant et de servitude institutionnalisé dans la zone franc et
mis en œuvre par la BEAC est mis en cause.
D’ailleurs, cette dernière rappelle à qui veut l’entendre que seul le Franc CFA est la monnaie
de la zone CEMAC, Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Le
Gouverneur de la BEAC rappelle l’article 6 de la convention régissant l’Union monétaire de
l’Afrique centrale (UMAC) qui dispose que « l’unité monétaire légale des Etats-membres de
l’Union est le Franc CFA ». Il n’y a en l’espèce pas de remise en cause des accords de
coopération monétaire en vigueur en Afrique centrale puisque rien n’interdit d’avoir une autre
monnaie légale. Pourtant, sans aucun justificatif légal, le Gouverneur de la BEAC désigné par
chacun des pays de l’Afrique centrale et de la France, estime que les décisions
communautaires ratifiées « ont vocation à primer sur toute loi nationale ou disposition d’ordre
interne contraire » …
Il est vrai que les autorités centrafricaines n’ont pas cherché à lancer un débat public sur la
question de la légalisation des cryptoactifs. C’est donc bien un choix souverain. Si la décision
peut être considérée comme unilatérale, elle émane du parlement centrafricain qui représente
le Peuple centrafricain. L’adoption par les parlementaires témoigne malgré tout d’une
adhésion large pour cette option qui ne remet pas en cause en soi le Franc CFA, mais oblige le
Franc CFA à ne plus imposer sa loi hégémonique et asphyxiante pour l’économie
centrafricaine.
Les cryptoactifs ou cryptomonnaies désignent « des actifs numériques virtuels qui reposent
sur la technologie de la blockchain (chaine de bloc) à travers un registre décentralisé et un
protocole informatique crypté[9] ». Pour que cela fonctionne, il faut une « communauté
d’utilisateurs » qui accepte de donner un « pouvoir libératoire » à des « actifs virtuels stockés
sur un support électronique » pour réaliser des transactions monétaires en lieu et place de
transactions physiques de biens, services et capitaux, le tout sans avoir à recourir à une
monnaie légale, en l’espèce le Franc CFA.
Sur le plan juridique, une crypto-monnaie n’est pas une monnaie : elle ne dépend d’aucune
institution, ne bénéficie d’aucun cours légal dans aucun pays ce qui rend l’évaluation de sa
valeur difficile et ne peut être épargnée donc constituer une valeur de réserve.
En 2022, plus de 5 023 crypto-monnaies étaient en circulation dans le monde, dont au 8 mai
2022, le Bitcoin (32 141, 98 Euro), l’Etherium (2 383,51 Euro), le Ripple (0,54 Euro) ou le
Litecoin (87,17 Euro) pour ne citer que les plus connues.
Si la cryptomonnaie n’est donc pas une monnaie mais une devise numérique, elle ne dépend
d’aucune institution, ne bénéficie d’aucun cours légal dans aucun pays. C’est cela qui rend
l’évaluation de sa valeur difficile. En fait en tant qu’instrument d’épargne, sa valeur de
réserve constitue un risque du fait même de la volatilité de cette devise numérique. Mais, la
cryptomonnaie selon l’environnement choisi, permet d’échapper au contrôle de certains Etats
qui apparaissent de plus en plus comme agissant contre les intérêts du Peuple africain.
En même temps, cela pose le problème de la souveraineté d’un pays. En effet, une grande
entreprise multinationale peut acheter une grande partie de la Centrafrique, financer tout le
budget annuel de l’Etat centrafricain ou encore payer ses impôts à l’Etat centrafricain en
cryptomonnaie. Par exemple, une entreprise multinationale peut opter de payer le déficit de
3,7 % du Produit intérieur brut (richesse du pays) de l’Etat centrafricain pour l’aider ou alors
pour le rendre dépendant en récupérant en contrepartie des accès au sous-sol ou des avantages
en gestion de capacités productives du pays. Mais, si cela se fait dans le cadre d’opérations «
gagnant-gagnant », cela peut constituer un avantage compétitif certain pour l’Etat
centrafricain.
Il semble que ce soit ce pari qui ait été fait par les autorités centrafricaines, compte tenu des
sanctions officieuses et officielles que représente l’étau français qui transite par la BEAC et
les institutions courroies de transmission des institutions de Bretton-Woods.
Les cryptoactifs peuvent être et sont créés par une communauté d’internautes, également
appelés en anglais « miners » à partir d’un algorithme qui génère des « jetons » (ou tokens, en
anglais) qui sont ensuite alloués à chaque « miner » en récompense de sa participation au
fonctionnement du système.
Les monnaies virtuelles sont stockées directement dans un portefeuille virtuel et sont
manipulables via des plateformes dédiées faisant office de banque numérique pour ce type de
monnaie. Les deux plus grandes plateformes sécurisées pour gérer les cryptomonnaies sont en
principe eToro et Coinbase.
Une fois créés, ces jetons sont stockés dans un coffre-fort électronique enregistré sur
l’ordinateur, la tablette ou le portable de l’utilisateur, voire à distance (par exemple dans le
cloud). Il est ensuite possible de les transférer via internet et de façon anonyme entre les
membres de la communauté.
Il est étonnant que l’initiative de la Centrafrique ne fasse pas d’émules en inspirant d’autres
pays épris d’indépendance et de souveraineté économique, financière et monétaire, à en faire
autant. L’Union africaine montre en cela ses limites avec un budget opérationnel fourni par
l’Union Européenne supérieur à 80 %. Autrement dit, la réussite d’une telle initiative va
dépendre de pays étrangers qui sont en compétition avec la France, l’Union Européenne et
plus largement tous les pays qui sont persuadés d’être les propriétaires de l’Afrique et de ses
richesses.
Utilisée selon les protocoles en vigueur, l’avantage principal de la technologie Blockchain est
la rapidité et la sécurisation. Elle permet de garder la trace d’un ensemble de transactions, de
manière décentralisée, sécurisée et transparente. En fait, il s’agit d’un registre au sens
comptable ou une grande base de données qui a la particularité d’être partagée simultanément
avec tous ses utilisateurs, tous également détenteurs de ce registre, et qui ont également tous
la capacité d’y inscrire des données, selon des règles spécifiques fixées par un protocole
informatique très bien sécurisé grâce à la cryptographie.
C’est un grand cahier que tout le monde peut lire et écrire librement et gratuitement, à
condition de s’enregistrer de manière encryptée, en sachant que tout ce qui est inscrit est
impossible à effacer et indestructible, mais attention, si vous perdez la clé d’accès à vos
données ou informations, ces données et informations seront perdues définitivement car vous
serez le seul à en connaître le code.
La blockchain est donc un registre sous forme d’une grande base de données. L’une des
particularités de ce registre est d’enregistrer les données sur des blocs qui contiennent une
quantité limitée d’informations. Un bloc validé ne peut plus être modifié, sauf par consensus
des détenteurs du registre. Les transactions ou les informations échangées entre les utilisateurs
du réseau sont donc regroupées par blocs horodatés et irréversiblement liés les uns aux autres,
formant une chaîne : la blockchain. Avec la transparence qu’elles peuvent autoriser, les
blockchains peuvent favoriser une évolution de la répartition de la valeur ajoutée en
établissant l’apport de chaque acteur notamment dans les chaines de valeurs économiques
africaines et les filières économiques de création de richesses partagées. Les blockchains vont
conduire à repenser le rôle des institutions (l’État) et de certaines professions en charge de
certification, ayant le statut de tiers de confiance, comme les notaires ou une partie de
l’administration elle-même. La certification des informations ou des actes inscrits grâce à
l’horodatage et l’immutabilité des blocs est possible.
Les transactions se font par « bloc » (ou « block » en anglais) qui sont liés les uns aux autres
de manière irréversible, ce qui constitue la « chaîne » dite les chaines bloquées ou «
blockchain ». Les écritures enregistrées sur ce bloc et sur tous les précédents sont inaltérables
et infalsifiables. Il s’agit d’un « ensemble horodaté et validé de transactions. Ces transactions
sont généralement des transferts de cryptomonnaies, mais peuvent aussi constituer des
interactions avec des contrats ou contenir des données arbitraires. Les blocs sont liés les uns
aux autres de sorte à former une structure linéaire appelée la chaîne de blocs, ou blockchain ».
C’est la chaîne de « blocs » qui constitue le registre de toutes les transactions d’une crypto-
monnaie et qui est partagée entre les membres d’un réseau distribué ou décentralisé
d’ordinateurs. Cette chaîne est un ensemble linéaire de blocs, commençant par un premier
bloc considéré comme valide par défaut, qui est appelé bloc de genèse (genesis block). Ces
blocs sont construits et chaînés selon des règles précises, appelées règles de consensus, qui
sont définies par le réseau. Les blocs ont généralement de taille limitée pour empêcher les
attaques par déni de service (DDoS) et s’assurer que le réseau reste décentralisé et donc
totalement contrôlé par les « pairs ».
Celui qui prépare son « bloc » en récupérant les nouvelles transactions doit vérifier que les
règles sont respectées et sont inclues dans le bloc. C’est celui qui valide les opérations est
appelé tantôt le « validateur » ou le « mineur » dans le cas du Bitcoin. Plusieurs techniques
permettent de faire valider la transaction (preuve d’autorité, preuve de signature numérique et
d’authentification par l’identifiant du bloc précédent, ce qui oblige à « chaîner » les blocs,
etc.). Au moment de la validation, le « validateur » ajoute la date et l’heure approximatives
auxquelles le bloc a été trouvé ce qui équivaut à l’horodatage particulier du bloc et oblige à ce
que le temps entre chaque bloc ne soit ni trop court, ni trop long. Dans le processus du
Bitcoin, ce temps doit théoriquement être de 10 minutes en moyenne.
Une transaction est considérée comme confirmée lorsqu’elle est incluse dans un bloc validé.
Les données inscrites dans les blocs sont considérées comme très difficiles à changer et
deviennent infalsifiables au bout d’un certain temps. Lorsqu’un bloc supplémentaire est ajouté
à la suite d’un autre bloc, on parle de deux confirmations, et ainsi de suite. Plus une
transaction a de confirmations, plus on peut avoir confiance dans son irréversibilité.
« Chaque bloc dispose d’un identifiant, qui est une empreinte cryptographique unique, issue
du hachage des données que ce bloc contient : par exemple,
000000000000000000024bead8df69990852c202db0e0097c1a12ea637d7e96d. On peut
également le retrouver grâce à sa position dans la chaîne, qu’on appelle sa hauteur : le bloc de
genèse est ainsi considéré comme le bloc 0, le bloc suivant le bloc 1, etc. Le 11 mai 2020, la
chaîne de Bitcoin a atteint le bloc numéro 630 000».
- la rapidité des transactions grâce au fait que la validation d’un bloc ne prend que
quelques secondes à quelques minutes ;
- la sécurité du système, qui est assurée par le fait que la validation est effectuée par un
ensemble d’utilisateurs différents, qui ne se connaissent pas. Cela permet de se
prémunir du risque de malveillance ou de détournement, puisque les nœuds surveillent
le système et se contrôlent mutuellement
- les gains de productivité et d’efficacité générés grâce au fait que la blockchain confie
l’organisation des échanges à un protocole informatique. Cela réduit mécaniquement
les coûts de transaction ou de centralisation existant dans les systèmes traditionnels
(frais financiers, frais de contrôle ou de certification, recours à des intermédiaires qui
se rémunèrent pour leur service ; automatisation de certaines prestations, etc.) ;
- l’anonymat complet si vous le souhaitez et si vous passez par des plateformes et des
pays qui l’autorisent. Attention, les pays ne pourront pas empêcher les transactions
entre pairs. La seule pression ne peut alors qu’être « politique » et donc l’élimination
des décideurs politiques qui tiennent tête à la néocolonisation financière.
La BEAC peut choisir de faire une interprétation partielle et partiale des textes néocoloniaux
au sein de l’espace monétaire d’Afrique centrale dominé par le veto de la France au conseil
d’administration de la zone franc. Mais la réalité est que le Peuple africain, d’Afrique centrale
en particulier a bien constaté que la BEAC ne finance pas le développement et s’est
spécialisée dans le contrôle de l’inflation au point le plus bas dans les pays membres.
Avec les crises successives et surtout la crise actuelle liée à la guerre entre l’OTAN
(Organisation du traité de l’Atlantique nord) et la Russie sur le sol ukrainien, la hausse
généralisée des prix en Afrique sans contrepartie pour le pouvoir d’achat des Africains met à
mal le rôle des banques centrales de la zone franc… Alors pour de nombreux Africains et plus
particulièrement pour le Gouvernement centrafricain, la BEAC est un agent qui ne soutient
pas le financement du développement… De ce fait, les Etats africains innovateurs n’ont pas
d’autre choix que de trouver une voie parallèle pour avancer… Le choix des cryptoactifs est
un choix parmi tant d’autres qui reste pertinent, si les conditions de mise en œuvre sont
éthiques et fondées sur le professionnalisme et la compétence.
Mais, il faut revenir à la question fondamentale à savoir : qu’est-ce qui pousse un pays pauvre
comme la République centrafricaine à s’intéresser à la légalisation de cryptoactifs et
cryptomonnaies au point de pouvoir faire que le Bitcoin devienne une monnaie légale et
dispose d’un pouvoir libératoire en économie ?
Il est donc bien question déroger partiellement au contrôle de la France, notamment du Trésor
français qui passe par la Banque centrale régionale africaine en zone franc (BEAC) afin de
retrouver une forme de souveraineté monétaire. En effet, il n’est pas interdit de continuer de
faire des opérations et réaliser des transactions en Franc CFA. Le fait d’accorder un cours
légal et un pouvoir libératoire aux cryptoactifs et aux cryptomonnaies en République
centrafricaine ne remet pas en cause :
• Les accords de coopération monétaire entre la RCA et la France, ni entre la RCA et les
institutions monétaires et économiques sous-régionales (UMAC, BEAC, CEMAC) car
les opérations autorisées par le Franc CFA demeurent possibles mais doivent accepter
une concurrence avec les cryptoactifs ;
• La convertibilité non automatique du Franc CFA en Euro par la France puisque cette
opération demeure avec le Franc CFA mais avec les cryptoactifs et cryptomonnaies, la
convertibilité est automatique et instantanée, ce en toutes devises et sans l’autorisation
ou le veto de la France.
Les autorités centrafricaines se sont donc offert une option nouvelle pour réaliser des
échanges et honorer financièrement leurs transactions avec le monde extérieur sans passer par
les fourches caudines de la France et des institutions internationales ou régionales servant de
courroies de transmission.
Il faudra rappeler à certains dirigeants africains qui invoquent la prééminence des accords
secrets signés entre la France et la RCA ou les conventions signées au niveau régional,
communautaire ou au niveau international et régulièrement ratifiées ne peuvent primer sur la
défense des intérêts des Peuples africains, ceux de Centrafrique en particulier. En effet, faut-il
rappeler à ceux qui font preuve d’amnésie par intermittence en Afrique que le Traité créant
l’Union africaine, appelé Acte constitutif de l’Union africaine, signé le 11 juillet 2000 à
Lomé, au Togo, rappelle dans son article 4 alinéas a, c et g, que l’Union africaine fonctionne
conformément aux principes suivants :
Si l’envie leur prenait - les chefs d’Etat africains agents de la Françafrique et de la France en
Afrique - d’utiliser la force et la violence pour imposer des règles néocoloniales au cours de la
période postcoloniale, lorsque des dirigeants africains s’arrogent le droit de défendre les
intérêts étrangers au détriment des intérêts des peuples africains, centrafricains en l’espèce,
alors il faudra encore rappeler l’article 4f de l’Acte constitutif de l’Union africaine, qui stipule
qu’il y a une « interdiction de recourir ou de menacer de recourir à l’usage de la force entre
les Etats membres de l’Union », à défaut, la Centrafrique pourra choisir les partenaires
militaires qui l’ont aidé à restaurer la stabilité militaire et territoriale pour la soutenir dans
l’organisation de sa stabilité économique, financière et monétaire.
Afrocentricity Think Tank recommande aux autorités africaines de se donner les moyens
d’améliorer la gouvernance et la performance macroéconomique de leur Etat en réduisant les
coûts de transaction, de bureaucratie et de servitude proposés par la France via les banques
centrales de la zone franc et en vigueur depuis les années 1960. Pour ce faire, il faut ouvrir
des espaces de coopération monétaire, financière, bancaire et économique en parallèle à celui
offert par le Franc CFA. Autrement dit, il faut que les dirigeants africains n’attendent pas
d’être dans des situations d’embargo financier, économique et monétaire de fait, pour agir.
Afrocentricity Think Tank propose à chaque Etat africain de choisir un partenaire stratégique
en choisissant non plus les liens historiques basées sur la colonisation, le néocolonialisme
monétaire, la françafrique et la postcolonie via des dirigeants africains alimentaires, et de ne
plus perdre du temps à tenter de modifier un système du Franc CFA sclérosé et augmentant la
dépendance de l’Afrique et la soumission des Africains au paiement de la mauvaise
gouvernance macroéconomique de la France et de l’Union européenne.
Aussi, il est proposé aux dirigeants africains conscients des enjeux mondiaux de souveraineté,
militaires, économiques, monétaires, financière et environnementaux :
- de s’organiser au sein d’un consortium de pays africains ayant les mêmes partenaires
stratégiques militaires, économiques, commerciaux pour se mettre d’accord sur des
instruments de garantie des opérations financières fondées sur un système de
blockchain et de cryptoactifs où les matières premières africaines serviront de garantie
;
- de ne pas opter pour des blockchains hétérogènes ou des blockchains ouvertes (comme
le Bitcoin ou l’Ethereum) qui s’adressent à tous mais manquent de maturité
technologique et sont facilement l’objet d’attaques des hackers informatiques ; mais
- d’opter pour des blockchains privatives qui sont moins décentralisées mais plus
rapidement opérationnelles. En effet, les blockchains ouvertes permettent en fait à tout
avenant d’être à la fois à l’origine de transactions, d’échanges et être un nœud du
réseau. La décentralisation est complète et devient un risque de voir s’introduire des
agents ennemis des intérêts du Peuple africain ; et
- d’organiser des « blockchains privatives » qui peuvent être développée et maintenue
par une organisation privée, publique-privée ou entièrement publique, mais qui aura
l’avantage d’avoir l’autorité sur le processus d’extraction et l’algorithme de consensus.
L’organisation privative décide qui peut rejoindre le réseau et avoir accès au
téléchargement des nœuds.
C’est la seule condition pour éviter de fonctionner avec les traitres africains ou internationaux
qui n’ont jamais défendu que les intérêts étrangers aux dépens des intérêts du Peuple africain.
Les cryptomonnaies ou cryptoactifs comme le Bitcoin ne vont pas se substituer au Franc CFA
car il s’agit de monnaie virtuelle. Ils seront complémentaires et vont favoriser des marchés
dont l’accès était bloqué par la non-convertibilité automatique du Franc CFA par la France et
ses relais, Banques centrales en zone franc en Afrique. Les fonctionnements complexes ne
seront pas immédiatement à la portée de l’Africain moyen.
Il reste à créer des incitations financières suffisantes pour organiser de façon vertueuse les
relations entre les utilisateurs des cryptomonnaies et cryptoactifs avec des plateformes d’accès
simplifiées pour les populations africaines, notamment en zone rurale. Les plateformes
d’échanges adaptées pour réaliser des échanges et achat/ventes de
cryptomonnaies/cryptoactifs doivent rapidement émerger avec des procédures simples et
rapides, efficaces
L’option de quitter la Franc CFA ne doit pas être perdue de vue. En effet, la Mauritanie a
quitté le FCFA et la CEDEAO pour avoir sa monnaie « l’Ouguiya» et demeure indépendante
et s’en porte très bien (1 Euro = 398 Ouguiyas mauritaniens (MRO)). Une visite officielle des
pays africains et leurs partenaires et experts-consultants pour s’enquérir des modalités
pratiques de mise en œuvre, sans tomber dans le travers de s’adosser à l’Euro mais à un panier
de monnaies ou à une monnaie marchandise, pourrait aider à faciliter la décision de certains
pays comme la Centrafrique, le Mali, le Burkina-Faso, la Guinée et à terme le Tchad, sans
oublier la Guinée Equatoriale encore hésitante.
Rappelons que tout ceci s’inscrit dans un contexte où la Russie, face aux sanctions
occidentales, a choisi de ne donner qu’un pouvoir libératoire partiel à l’Euro et au Dollar
américain, en choisissant de se faire payer en Roubles par les ennemis du Peuple russe. Sauf
que le Rouble est adossé à l’or et peut accepter certaines matières premières comme l’or ou le
diamant. Il suffit d’être innovant dans le montage des garanties pour la création d’un «
Blockchain de la Confiance » au sein de Blockchain privative, au sein d’un consortium fondé
sur la cooptation, au moins au départ pour éviter les sabotages.
Conclusion
Les crypto monnaies peuvent s’avérer un champ de mines pour les investisseurs novices. Rien
qu’en voyant la façon dont les entreprises se précipitent cela va sans dire que c’est la monnaie
du futur. Elles représentent pour les pays africains une issue d’indépendances financières et
monétaires. Le système monétaire classique qui maintenait l’Afrique dans un sous-
développement ou un développement ralenti, la crypto monnaie l’en délivre.