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REVUE

REVUE SPIBITE
SPIRITE
%

JOURNAL
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IYETIJDES PSYCHOI.0GlQHES
IYETUDES PSYCHOLOGIQUES
La Rnvus
La Rsvus BPIRITE parait
du 1"au
srxavrn parait du 5 de
1"au 5 de chaque mois,
chaque cahiers de
par cahiers
mois, par quatre feuilles
de quatre feuilles
et demie,
et demie, au
au moins, grand in-8e, formant 6h
moins, grand in-8°, formant 64 pages pages
Prix la France
pour la
Prix ::pour France et et l‘Algérie,
l'Algérie, 10 fr. par
10 fr. par an; Union postale, i"
an; Union postale, partie, 12
1" partie, 12
francs; Amérique
francs; Amérique et
et pays d'autre-mer,
pays d'outre-mer,
14
14 fr.
fr.

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le courant de l'année on
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on envoie numéros parus.
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Prix de numéro. séparé
chaque numéro. séparé 1 franc,
:: 1 franco pour
franc, franco toute la France; pour
pour toute la France;
l'é-
pour l'é-
tranger le port en sus.
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On peut
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peut s'abonner l'entremise de tous les libraires et directeurs de poste.
par Pentremise de tous les libraires et directeurs de poste.
Pour les
Pour les personnes hors Paris,
personnes hors Paris, envoyer
un mandat sur la
envoyer un mandat sur la poste
poste ou une traite
ou une traite a vue
a vue
Paris, l’ordre
l'ordre de
Paris, àà M. Leymaris, administrateur.
'
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sur de M.
sur
Leymaria, administrateur.
On ne
On ne recoit
recoit que les lettres añranchies.
que les lettres
affranchies.
Les bureaux d'abonnements
Les bureaux d'abonnements sontsont situés
situés à Paris, Q.
à Paris, t. rue
rue du Sommerard, aa la
du Sommerard, la Li-
Li-

brairie des
brairie psychiques et
Sciences psychiques
des Sciences et spirites.
spirites.
Chaque forme un
année forme
Chaque année un fort
fort volume in-8°, broché,
grand in-8°,
volume grand broché, avecavec titre spécial, table
titre spécial, table
générale et couverture
générale et couverture imprimée. Prix: chacune des 36 premières
imprimée. Prix: chacune des 36 premières années, 1858 années, i858 aà
i894, prises ensemble,
1894, prises francs franco
ensemble, 55 francs volume; 38°
le volume;
franco le 38° année, i895, t0
année, 1895, francs franco
t0 francs /ranco
pour la France et PAlgérie; Etranger,
pour la France et l'Algèrie; Etranger, port port en
en sus, l'abonnement.
pour l'abonnement.
sus, pour

Un volume
Un seul, 55 fr.
volume seul, 60 franco.
fr. 60 franco. Collection reliée, 22 fr.
Collection reliée, fr. 50 cent. de
50 cent. plus par
de plus par
volume jusqu'en 1882.
volume il1lQll,Ol -—
Depuis 1898
1893. -Depuis la Revue
1898 la Revue ayant
ayant étd augmentéede
été augmentés de 910 pages le
910 pages le
prix de la reliure est de 3 fr. 50 volume.
prix de la reliure est de 3 fr. 50 par
par volume.
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anciens et nouveaux abonnés
et nouveaux la.
abonnés la.
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collection complète la Revue depuis
de la Revue depuis 1858,
1858, soit 38 volumes
soit 38 volumes pour
pour
cent francs.
cent francs.
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Notre est envoyé àù toute


Catalogue est personne qui demande, par
Notre Catalogue envoyé toute personne en fera
qui en fera la
la demande, lettre
par lettre
affranchie, au siège de la librairie,
atfranchie, au siège de la librairie, 12, rue du Sommerard, Paris.
12, rue
du Sommerard, Paris,
REVUE
REVUE SPIRITE
SPIRITE
JOURNAL

i
IIIunIs
'ETIJ ES PSYCIIMOGIMIES
l'SYGll0LOGl0llllS
CONTENANT

Le récit
Le récit des manifestations matérielles
des manifestations matérielles ouou intelligentes des intelligentes
des Esprits,
apparitions, Esprits, apparitions,
évocations, etc.,
évocations, etc., ainsi
ainsi que
que
toutes
toutes les
les nouvelles
nouvelles relatives
relatives au
au Spiritisme. Spiritisme. —
-

Renseignement
Uenseignement des
des Esprits
Esprits sur
sur les
les choses
choses du
du monde
monde visible
visible et
et du monde
du monde
invisible; sur les
invisible; sur sciences.
les sciences. 1s morale. l'immortalité
la morale, Pimmortalité de 1’àme,la
de Pàme, nature de
la nature de
l'homme et
l'ho:nme et son avenir.
son avenir. —
- L'histoire du
Uhistoire du S iritisme dans
S iritisme dans Pantiquité, ses l'antiquité,
ses rapports
rapports
avec lemagnétisme eomnembulisme;
le eomuambulisme; ’ex licetion des
et le des légendes etet moyennes légendes
evee le magnétisme et
populaires,
populaires, de
de mythologie
le
la mythologie de
de tous
tous les
les peup
peup es,
es,
etc.
etc. Bexïlicetion
croyances

FONDÉ PAR
FONDÉ PAR

ALLAN KARDEC
ALLAN KARDEG
mzamw en chef:
Rédacteur p.42. Lnnuinm,
mr: P.-G.
en depuis 1370.
mma, depuis mo.

Tout effet
Tout effet e une cause.
a une
Tous eflet
cause. Tout e
elet intelligent 0 intelligent
une cause
une cause intelligente.intelligente.
La puissance de
La puissance
de le
la enfle
ced!
intelligente
intelligente est mieu de
en raison
est en le grandeur de
de la V3
grandeur
de Vil-

ÎÎ-i

TRENTE-HUITIÈME ANNÉE.
TBENTE-HUITIÈME ANNEE. —
- i895
1895

PARIS
PARIS
socIErE
SOCIETE DE LIBRAIRIE spmmz
DE LIBRAIRE FONDE]! mm
SPIRITE FONDÉE PAR ALLAH musc
ALLA! KABEO
SCIENCES
SCIENCES PSYCHOLOGIQUES
PSYCHOLOGIQUES
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Sentant
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Bienne de tous droite
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OUVRAGES SUR LE
OUVRAGES SUR SPIRITISME PAR
LE SPIRITISME PAR. ALLAN KARDEC
ALLAN KARDEC
Le Livre
Le Livre des
del (partie philoso hique).comprenant les
Es rite (partie les principes
principes de
de la
la doctrine
doctrine
spirite;
spirite; vol. in—l2,
il vol. in-12, 6° Esaprlts
edition, prix
6° edition, : 3 r. 50.
prix : 3 r. 50. philosophique),comprenant anglaise:
Edition allemande Vienne (Auiriche).
allemande :: Vienne Deux volumes 3 fr.
volumes :: 3 fr. 50. Édition anglaise: _
_

Edition (Autriche). Deux 50. Edition —

Édition

- -

n».
ri-. Éaunm

_- italienne .-; 44 fr.
ieuzmme rr.
Le Livre des Medium: (partie
Le Livre des Médium: (partie expérimentale). Guide des Médiums et "les évoca-
de manifestation. 1 vol. in-lî. jle*édition,
expérimentale). Guide des Medlums et ‘s60 þÿ ó y q cû -
ztaeprsäocontenant
þÿ åeåxrsaocontenant
r.
r. .
la théorie de
ls theorie de tous les genres
tous les genres de manifestations. 1 vol. in-12, 2.60 édition,

espagnole; Madrid, Barcelone. Paris. Marseille; prix 50. port payé.


.

Edition
Edition espagnole: Madrid, Barcelone, Paris, Marseille; prix :: 3fr. Sir. 50. port paye. Eda-Édi-
tion anglaise
tíon anglaise :: 7 7 fr.
fr.
Ullvangile
L'EvaugIIe selon selon le Spiritisme (partie morale)
le Splrltlsme (partie morale) contenant contenant Vexplication des
des l'explication
_ _

maximes morales
maximes morales du Christ,
du Christ, leur application
leur application etet leur
leur concordance le Spiritisme. l
avec le
concori ance avec 1 vol.
vol. Spiritisme.
in-l2, édition; prix
25' edition ; prix ::33 fr.
in-12, 25' 50.
fr. 50.
Le Ciel et
Le Clel PEnfcr,
et Vlilnfer, ou ou lala Justice divine selon
Justice divine Spiritisme. contenant de
le Spirilisme. contenant
selon le de nombreux
uomhrenx
exem les sursur la situation des
la situation Esprits
des Esprits dans
dans Io spirituel
monde spirituel
le monde sur la
et sur
et terre. l
la terre. l vol.
rol. in-12, in-l2.
exemtples
140 ition, prix:
14° eé ition, prix: 33 fr.
ir. 5C.
50.
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prix þÿ:3 ( afienfiäse,
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les miracles
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prédictions.
les prédictions, selon
et les selon 1e
le Spíritùme. 120 Spiritisme.
édition.
120 edition, _
_ _
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posthumes dmlian
.

Œuvres
(Euvres posthumes Kardec, prix
d'Allan Kardec, prix :3
: 3 fr.
fr. 50.
50. .

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ABRÈGÉS
ABRÈGÉS _

Qu'est-ce que
Qlfest-ce que le le B iritisme Y9 introduction
lntroduction à à la connaissance du
la connaissance monde invisible
du monde on
invisible on
des Esprits.
des Esprits. 11 vol. in-l ,, 9l‘
vol. in-l Bgplrltlsme
édition. prix:
21° édition. prix: ll fr.
fr.
Le Spiritisme
Le Splrltlsme a a sa
sa plus simple expression.
plus simple Exposé sommaire
expression. Expose sommaire dede l enseignement
_
_

l'enseignement
_
_
_

des Esprits
des Esprits et leurs manifestations.
ile leurs
et ile Brochure in-18
manifestations. Brochure de 36
in-l8 de 36 pages, l5 centimes; vingt
pages, 15 centimes; VÎUSÎ
exemplaires, 22 fr.,
exemplaires, par la
fr., par la poste, 2 fr. 50.
poste, 2 fr. 50.
Resume de
Résumé
Caractères de
Caractères
de la
de la
loi des
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la révé spirite.
ation spirite.
reve ation
phénomènes
spirites. Brochure
splrltee.
phénomènes in-18, l5
Brochure in-18,
Brochure
cent._ exem-
Brochure in-18, _10 cent.
centimes, vingt
l5 centimes,
in—18,_10
_
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vingt sxem~
plaires,
plaires, 2 francs;
2 francs; par la
par la poste
2 fr. 50
poste 2 fr. cent.
50 cent.

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OUVRAGES DIVERS
OUVRAGES DIVERS
Animisme
Anlmlsme et Spiritisme. par
et Splrltlsme. Alisakoff, illustré
par Aksakoff, illustre in-8,
in-8, prix:prix: 10 10 fr.
fr.
Recherches sur sur lesles phénomènes spirites, par William Crookes. prix: 8fr.50.
_
_

Recherches phenomenes splrltes, par William Crookes, prix: 8I'r.50.


choses de
Choses l'antre monde,
de l'autre monde, par Eugène Nus,
par Eugène Nus, prixprix :: 3 fr_ 50
3 fi-_ 50 i

.5-î"r
Les
Les rands mystéres, par Eugène Nus,
par Eugène Nus, prix:prix : 3 ti. 50.
3 ti. 50.
Nos grands
Nos étises.mysteres.
etlses, par Eugène
par Nus. prix:
Eugène Nus, prix: 33 fr.fi‘. 50.
50. S
L'âme et ses manifestations a
ses manifestations a travers Phlstolretravers Phistoire par
par Eng.
Bonneinère,
Eug. Bonnemère,
Lem:
prix
prix r. gg
3 fr.
:: 3 50.
Le spiritualisme prix :3 fr. 50.
.

Le dans l'histoire, par


dans Phlstolre, par R. R. dede Ginstiniani.
Ginstiniani, prix
La splrltuallsme
La raison du
raison spiritisme, par
du spiritisme, par M. Bonnamy, juge
M. Bonnamy, d'instruction. :3_fr.
juge d'instruction. prix: 50._
33 fr.
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(phénoméne
prix:
La réalité
La realite desdes es rit. et et le de
de leur
leur écriture
ecriture directe, directe, avec avec figu-
þÿû g u -
très curieuses,
res très
res esprits
par
curieuses, par e
e baron
deþÿ luldenstiibbé,
baron de e ¿ :: h2 eli‘.n 50.
uldenstubbé, oprix:
m e n66 efr.
prix: fr.
A rès la la mort, par Léon Denis.
par Léon Denis. prix prix : 2 fr. 50.
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T A a r èmort,
þÿ erapeuuque
erapeuuque sspirites,
magnétique. sr Cahagnet.
magnetique, þÿ C a h a ¼ prix:
22prix:
fr.
n e i44. fr.
Causeries
Causerles sptrltes, par par Louise par
Louise esnne, prix:
eanne, prix: (r. 50.
fr. 50.
Conferences spirites,
conférences splrltes, par par F. Vallès, 33 volumes,
F. Vullès, volumes, prix prix :: 55 fr. fr.
Recueil
Recueil de de priéres
prleres et méditations
et medltatlons spirltes, prix:
spirites, fr. 50.
l1 rr. 50.
Guide pratique du
Guide pratique guérisseur. prix
médium guerlsseur.
du meuiam prixprix: 1 fr.
;: 1 fr.
Quelques
Quelques essais de
essais meal umnlte hypnotique, par
de médiumnité par MM.MM. F. Rossi, Pagnoni
F. Rossi, _
_

Pagnoni et et
D' Moroni.
D‘ traduit par Mme F. Vi né. :: 22 hypnotique,
Du
Moroni. traduit
Du somnamhullsme,
par Mme F.
somuainhulisme, des ta des Vigne. taiiles
fr.
fr.
tournantes et des
les tournantes et des medlums considérégdsnsmédiums considéré-dans _

leurs
leurs rapports avec la
rapports avec théologie et
la théologie la physique;
et la
physique; examenexamen des opinions de
des opinions de MM.
MM. de Mit-ville
de Mirville
et
et de Gasparin, par
ils Gnsparin, l'abbé Almignana,
par Publié Almignana, docteur
docteur en droit canonique.
en droit canonique. théologien magnétisœ
théologien magnétisw
et medium; prix:0ir.
et médium;
prix:0lr. 50.
50.
La. religion
La religion de l'avenir, par
de Yavenlr, Alexis de
par Alexis Nnrtzciff. prix
de Nnrtzoff, fr. 50.
prix :: 00 fr. 50.
Com te rendu rendu dudu Congrès
Congrès spirite
spi!-ile et spiritualiste international
et spiritualiste international tenu à
tenu a Paris
Paris en 1889
en 1889
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prix
prix mrendu
fr.
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Compte
Compte rendu du
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1" Congrès 1888; prix
spirite
18,88;
Congrès spirite tenu à Barcelone
2 fr.
prix : 2 fr.
tenu en
à Barcelone en
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Tous trouvent à
Tous ces ouvrages se trouvent
ces la LIBRAIRIE
à la LIBRAIRIE DES
se DES SCIENCES PSYCHIQUES ET
SCIENCES PSYCHIQUES ET
SPIRITES. ouvrages
SPIRITES. l2. rue du
12. Sommerard. aå Paris,
du Sommerard. rue qui les expédie
Paris. qui contre un mandat-poste.
les expédie contre l'or-
mandat-poste, Aa l'or- un
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de M. P.-G.Leymarie.
Demander 1e
Demander Ie Catalogne de
Catalogue 1a Librairie.
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7' :5gg* 38° ANNÉE


38° ANNÉE N° 1.
N° 1. 1" JANVIER 1895. _` Q»

à lè
/A .lè
AVIS
AVIS :: Nos abonnés sont
Nos abonnés priés d`adresser
sont priés d'adresser àà M.
M. P.-G. Leymarie leur
P.-G. Leymarie abon-
leur abon-
nement
nement pour 1895, en
pour 1895, en un mandat-poste, s‘ils
un mandat-poste, s`i1s ne
ne veulent pas dînterruption
veulent pas d'interruption
l’envoi de
dans l'envoi
dans de la Revuqspirite.
la Revue_spù-ite.

Les
Les séances
séances du vendredi, en
du vendredi, en janvier, lieu les
auront lieu
janvier, auront les 1l et 25,
11 et à 88 h.
25, à 1/2.
h. 1/2.

A correspondants de
nos correspondants
A nos 1'Europe, des
de l'Europe, des deux Amériques, de
deux Amériques, l’Australie,de
de l'Australie,de

la Syrie,
la du Bengale, de Java, de l’Afrique, nous adressons
Syrie, du Bengale, de Java, de l'Afrique, nous adressons nos þÿ nos vœuxv Scon-
u x
con-

fraternels
fraternels de bonne année;
de bonne année; nous
nous désirons
désirons que
que
tous
tous les
les spiritualistes
spiritualistes soient
soient
unis par Pesprit
unis par recherches scientifiques.
de recherches
l'esprit de þÿ s c i e n t iû q u e s .
A nos
A amis spirites
nos amis spirites de
de toutes
toutes les régions, aa tous
les régions, lecteurs, nos
nos lecteurs,
tous nos nos sou-
sou-

haits bien sentis


haits bien sentis pour 1895; que la tolérance et la justice règnent
pour 1895; que la tolérance et la justice règnent dans leurdans leur
maison,
maison, que
que
l'union
l'union soit
soit la
la règle
règle de
de la
la famille.
famille.

UN 21°
UN 21° DIALOGUE SUR JESUS
DIALOGUE SUR JESUS
En
En 1874
1874 et 1875, dans
et 1875, dans une circonstance que
une circonstance que nous signalerons, nous
nous signalerons, eûmes,
nous cúmes,

Œforcément, de longues
de
þÿ S f o r càà éceuxm e n t ,
heures
longues heures pour pour méditer;
méditer; nousnous pensions alors
pensions alors àà nosnos

tälenfants,
Iålenfants, ceuxet de
de
de tant
tant de
de familles
familles spirites qui ignorent une foule de
spirites qui ignorent une foule de choseschoses
äessentielles!
þÿde
Q a enos
s sétudes
e n t iet
études e de
là cette
et de là
l l nos
de
idée de
cette idée
e s llectures. de mettre
mettre enen dialogues familiers le
dialogues familiers le résultat
résultat
Q de nos et nos lectures.
îï Nous avions
Nous__
ainsi créé
avions ainsi créé près
près de trente dialogues,
de trente dialogues, pages oubliées depuis
pages oubliées depuis

<2‘? vingt
<*åh- vingt
ans, lorsqu’un
ans, lorsqu'un ami, ami, en
en nous
nous voyant remuer des
voyant remuer des paperasses poussié-
paperasses poussie-
H- eut l'idée
reuses, eut
reuses,
d'ouvrir un
l'idée d'ouvrir un paquet et de lire
paquet et de lire les préliminaires du
les préliminaires du premier
premier

1 196190
1196190
2
2
'
*

REVUE srmm
nnvun smnrrn

dialogue; intéressé, ilil emporta


dialogue; intéressé, emporta le tout et
le tout et me déclara ensuite,
me déclara ensuite, que ces trente
que ces trente
ce qu'il depuis longtemps enfants, (Êll
dialogues
dialogues contenaient
contenaient ce qu'il cherchait
cherchait pour
depuis longtemps pour ses
ses enfants,
un code
un code d'instructions familières et
d'instructions familiéres et instructives.
instructives.
Depuis,
Depuis, lettré et d'autres chercheurs demandent
nous demandent
ce lettré et d'autres chercheurs nous
ce l'impression de
l`impression de
ces dialogues; ils
ces dialogues; sont sous
ils sont sous presse. Or, cet
presse. Or,
ami est
cet ami revenu hier,
est revenu me priant
hier, me priant
d'insérer notre 21° dialogue, comme
d'insérer notre 21° dialogue, réponse aux opinions
comme réponse aux formulées par
opinions formulées par
IF'
1...

Emmanuel Vauohez sur Jésus, dans


dans son þÿ S uintitulée La Terre. 1
Emmanuel Vauchez sur Jésus, son œuvre intitulée
v r e La Terre.
D'autres abonnés de la Revue ont
D'autres abonnés de la Revue ont été surpris été surpris qu'un spirite tel que
qu'un spirite tel que Vauchez,
Vauchez, lp:
formulàt son
formulàt jugement, d'après
son jugement, d'aprés le
le Discours
Discours Véritable
Véritable du
du médecin
médecin Celse,
Celse,
hu
retrouvé
retrouvé dans la réponse
dans la réponse que lui
que lui þÿû
fit Origène.
t
Origene. pas
Ce
Ce médecin
médecin du
du n°
n° siècle
siècle fut
fut aussi
aussi dur
dur et injuste
et Jésus et
pour Jésus
injuste pour les chré-
et les chré-
tiens
tiens que le sont actuellement
que le sont actuellement pour pour les spirites
les spirites la plupart
la de nos docteurs
plupart de nos docteurs L

et de magistrats.
i

et
q

de nos
nos magistrats. don

En 1894, pensons-nous
En 1894, pensons-nous sur sur Jésus comme il
Jésus comme vingt ans
il yy aa vingt Sans doute
ans 'I‘I Sans doute aun
mais nous
mais nous aurons
aurons à à présenter quelques
présenter quelques réserves
réserves que
que
le
le volume
volume sur
sur les
les inc:
dialogues contiendra.
dialogues contiendra. L.
Dans les
Dans les 19'
19' et 20° dialogues,
et 20° dialogues, le le père,
père, la mère, le
la mère, le fils aînéPaul
þÿû aînéPaul
ls agé de
agé de 1717 tom.
ans, sa sœur
ans, sa þÿ s S Jeanne
Jeanne
u r qui avait 16 printemps,
qui avait 16 printemps, Georges 13 ans et Marie
Georges 13 ans et Marie 12 ans,
12 ans, idée
pour
pour accuser
accuser la
la différence
différence profonde
profonde qui qui existe
existe entre
entre Jésus
Jésus et
et tous
tous les
les autres
autres lami
révélateurs, avaient
révélateurs, avaient réuniréuni les documents qui
les documents qui les
les concernent
concernent avec avec lesles traits
traits P0111
distinctifs
distinctifs quiqui caractérisent
caractérisent les nations auxquelles
les nations auxquelles ils
ils se
se sont
sont adressés;
adressés; le le Le
20° dialogue
20° dialogue contient une enquête
contient une sur les Indous, les Hébreux,
enquete sur les lndous, les Hébreux, les Persans,
les Persans, llètz
la
la Chine avec Gonfucius
Chine avec Confucius et Lao-Tseu, après
et Lao-Tseu, après avoir þÿ e fû eOrphée,
avoir effleuré uré
Orphée, Hésiode,
Hésiode, tûmj
Homère, Pythagore et Socrate. En somme,
Homère, Pythagore et Socrate. En les six sus—nommées
personnes sus-nommées
somme, les six personnes Li
retrouvent dans
*retrouvent l’Inde, la
dans l'Inde, Perse et
la Perse la Grèce,
et la Grèce, ces
ces peuples initiateurs, l'iden-
peuples initiateurs,
l'iden- sacré
tité réelle d’une âme tout s’enchaine
tité réelle d'une ame commune, car tout s'enchaîne dans l'univers et sur
commune, car dans l'univers et sur
Md:
chaque
chaque monde.
monde.
'
'

POU!
Le 21° dialogue
dialogue continue cette discussion documentaire, le voici ::
le voici

1

Le 21° continue cette discussion documentaire, fet*


2l '
nnLooUn.
21° þÿ 1 : n 1 . o o m | .
'

fidèle
Isi:
PAUL.
PAUL. —
-
Ïentendais
Avant-hier j'entendais dire
Avant-hier à un
dire à. savant, àà un
un savant, un égyptologue, que
égyptologue, que 11 mai
tous les
tous les peuples européens ont
peuples européens ont demandé demandé leur
leur initiation
initiation philosophique
philosophique àà Q ln
PEgypte, cette vieille majesté, cette grande
l'Egypte, cette vieille majesté, cette maîtresse de la
grande maîtresse de la mort; mort; la Grèce
la Grèce
Wal
par ses grands
par ses génies, ajoutait-il,
grands génies, ajoutait-il, avait interrogé le
avait interrogé pretre égyptien,
le prêtre égyptien, lui pre-
lui pre-
11 P
nant ses dogmes, ses énigmes, ses symboles,
nant ses dogmes, ses énigmes, ses ses purifications
symboles, ses þÿ p u r iû c et et ses
a tses grandes
i o grandes
ns Pü de
fetes, ses jugements
fetes, ses jugements continuels
continuels des
des morts
morts et
et même
même ses
ses pleureuses.
pleureuses.
ll terminait Phéniciens, les Chrétiens qui JÊHl5_
ll terminait ainsi: les Juifs,
ainsi: les Juifs, les
les Phéniciens, les Chrétiens tous ont
qui tous ont
marqué
marqué leur horreur profonde
leur horreur pour PÉgypte,
profonde pour ont calqué
l'Égypte, ont simplement
tout simplement
calque tout flan
1135
M
et
et sans y rien
sans y rien retrancher
retrancher sa trinité et le
sa trinite' et
habituel de
décorum habituel
le décorum son sacerdoce.
de son sacerdoce.
Ces peuples institutrice l'enterrer, W-tu
Ces peuples ont voulu ridiculiser
ont voulu ridiculiser la bonne institutrice et
la bonne tout
et l'enterrer, tout
Wes
xempå i
JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL D'É'1'UDES PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES 3
3

en
en s’embarquant dans
s'emharquant dans le sillage continuel
le sillage continue] de de son calendrier et
son calendrier de ses
et de ses
dogmes.
dogmes.
Jésus revenant en
Jesus revenant Judée àa l'âge
en Judóe de 30
Page de ans, après
30 ans, avoir séjourné
après avoir en Égypte,
séjourné en Égypte,
était 1'elève des prêtres
était l'élève des de pays dont il a rendu les conceptions
ce pays
prètres de ce n
dont il a rendu les conceptions sous une
sous une
autre forme.
U

autre forme.
JnANNx.
Jnmmr. Quelques auteurs modernes
Quelques auteurs
—-
-- ontimité ces
modernes ontimité ces anciens peuples, car,
anciens peuples, car,
après
après avoir
avoir beaucoup emprunté aux littérateurs anciens,
beaucoup emprunté aux littérateurs anciens, ils
ils ont
ont la
la faiblesse
faiblesse
humaine
humaine de cacher ces
de cacher de crainte
noms, de
ces noms, crainte d'un parallèle entre
d'un parallèle entre leurs plus belles
leurs plus belles
pages et celles des Maîtres; on n’aime pas à se rappeler
pages et celles des Maîtres; on n'aime pas à. se rappeler
ceux
ceux à
à qui
qui l'on
l'on doit
doit
beaucoup.
beaucoup.
La
La pana.
sana. —
- Dans l'enseignement
Dans l`enseignement de Jésus il
de Jésus a, condensées,
il yy a, condensées, toutes toutes les les
données morales des vieilles
données morales des vieilles religions; religions; mais cet enseignement
mais cet enseignement est tout est tout
autre comme portée sociale et comme conception de l'avenir;
autre comme portée sociale et comme conception de Pavenir; c`est un fait
c'est un fait
incontestable.
'
'

incontestable.
L’Égypte
L'Égypte est est un grand
un grand livre livre mortuaire;
mortuaire; sa sa vallée
vallée est
est une procession de
une procession de
tombeaux,
tombeaux, une longue rue
une longue funéraire
rue funéraire où chaque crypte,
où chaque crypte, couverte de þÿû
couverte de figures gures
idéographiques énigmatiques et de symboles,
idéographiques énigmatiques et de symboles, raconte l'histoire de la raconte l'histoire de la
famille du Cophte, de Pimmense travail accompli
famille du Cophte, de l'immense travail pendant six mille ans
accompli pendant six mille ans

pour assurer au père et à la mère la seconde


pour assurer au père et à la mère la seconde vie du sépulcre.
vie du sépulcre.
Le but principal,
Le but principal, soussous un un ciel embrasé qui
ciel embrasé fend le
qui fend le roc, fut d'économiser
roc, fut d'économiser
assez pour
assez emhaumés aà deux;
étre emhaumés
pour etre deux; ils ils étaient
étaient ensemble
ensemble dans dans la vie et
la vie se
et se
‘complétaient; ils
complétaient; ils seront seront une seule et même âme dans
une seule et mème ame dans l'autre monde. l'autre monde.
Remarquez, enfants, que que les caractères idéographiques
La nana.
Lx mins. —-
-
Remarquez, mes mes enfants, les caractères idéographiques
"sacrés
sacrés desdes Egyptlens,
Egyptiens, les les hyérogliphes,
hyérogliphes, furent connus des
furent connus prêtres seuls;
des prêtres seuls;
pendant l'espace de trente siècles, leur symbolisme
pendant l'espace* de trente siècles, leur symbolisme fut une lettre morte fut une lettre morte
la masse populaire
pour la masse
pour populaire qui qui adorait
adorait Isis,
Isis, cette représentation de la nature.
cette représentation de la nature.
Cette mère féconde était sur cette terre rappelée
Cette mère féconde était sur cette terre rappelée à1'esprit par la femme à l'esprit par la femme
fidèle, la reine
þÿû d èlal reine
e, du foyer.
du foyer.
Isis était mère
Isis était mère du dieu Osiris;
du dieu Osiris; la la croyance générale était
croyance générale
celle-ci :: Pàme
etait celle-ci l'âme
la meilleure ne
la meilleure ne peut peut arriver à une seconde naissance qu'à
arriver à une seconde naissance qu'à. travers une série
travers une série
de transformations
de laborieuses; l'ame
transformations laborieuses; l'âme maudite
maudite est gardée par
est gardée par
des
des Esprits
Esprits
malfaisants,
malfaisants, à ù la
la tournure bestiale.
tournure bestiale. .
.

La Pana.
La pana. —
_ comme
Gomme on s'est plu
on s’est plu àa lele dire
dire et
et a le professer,
à le l’Egypte n'eut
professer, l'Egypte n’eut
pas de
pas de croyances impies et insensées. Avec une foule de traducteurs émi-
croyances impies
et insensées. Avec une foule de traducteurs émi-
nents, Bunsen
Bunsen a dit
dit : o: Quiconque a médité
médité sur les
les mystères de
de la
la création
création
nents, a : «
Quiconque a sur mystères
et particulièrement
et particulièrement sur sur lesles mystères
mystères de de l'Esprit,
l'Esprit, qui
qui n'ignore
n'ignore pas, pas, àà cece sujet,
sujet,
les réflexions et
les þÿ r éû e xeti olesn sidées des plus
les idées des plus grandes grandes intelligences
intelligences des des temps
temps passés,
passés,
contemplera avec
contemplera respect, comme
avec respect, comme représentant
représentant les les aspirations
aspirations les les plus
plus
pures
pures
des
des instincts
instincts de
de notre
notre race,
race, ce
ce vieux
vieux culte
culte qui
qui se
se relie
relie en
en méme
meme
temps
temps à à toutes les vérités religieuses. »
vérités religieuses. '
'

toutes les » _
44 REVUE
REVUE SPIRITE
SPIBITB
?_

Ce vieux-
Ce culte,
vieux- culte, à. travers les
à. travers transformations religieuses
les transformations religieuses qui qui se
se sont
sont suc-
suc-

cédé jusqu'à
cédé jusqu'a nos jours, n`est pas
nos jours, n'est pas moins soudé àla foi spiritualiste
moins soudé à la foi mod
spiritualiste mod erne, erne,
au Spiritisme. cette espérance
au Spiritisme. cette espérance de l'avenir. de l'avenir.
Je le
Je le répète,
répète, il il yy aa un
un vieuxvieux fondfond de de sagesse humaine dans cette antique
sagesse humaine dans cette antique
religion,
religion, mais mais les prêtres d'Isis
les prétres n'ont jamais
d'Isis n'ont jamais eu les grandes
eu les idées de
grandes idées Jésus;
de Jésus
'

dans leurs dogmes


dans leurs dogmes ne se retrouve pas
ne se retrouve la portée des paraboles
pas la portée
des du Christ.
paraboles du Christ.
lemme. Nous avons parlé de Rome et dit à peu près
peu tout ce ce qui sc
Jeanne. -—
--
Nous avons parlé cle Rome et dit à. près tout qui se
pouvait rapporter
pouvait rapporter à la thèse que
à la thèse nous avons
que nous avons à traiter;
à traiter; nous savons ‘que
nous savons
'que lala
grande
grande cité, cité, héritière
héritière de
de tous
tous les
les cultes
cultes des
des peuples asservis,
peuples asservis, honora
honora le
le
principe qui
principe qui les avait créés en adoptant
les avait créés en l'évocation
adoptant Yévocation aux manes,
aux héros
manes, héros ou ou
démons.
démons.
Georges
Georges qui qui aa transcrit
transcrit un un passage des auteurs latins,
passage des auteurs latins, sur sur ce ce sujet,
sujet,
devrait
devrait bien
bien nous
nous le
le lire.
lire.
Gaoacas.
Gnoacns. —
- « Ces
« héros, manes
Ces héros, manes ou démons, habitaient
ou démons, habitaient un un espace compris
espace compris
entre la
« entre
« terre et
la terre et le globe de
le globe de la lune.
la lune.
« c'est
« C'esl un un séjour, disaient-ils, où
séjour, disaient-ils, règne une
où règne une longue et
longue et profonde
profonde paix. paix,
« plein de
a
plein de chants
chants et
et de
de chœurs
þÿ c h S u r sdivins.
divins. Leurs
Leurs yeux
yeux ne
ne sont
sont plus’ otïusqués
plus otïusqués
c par les
«
par ténèbres de
les ténèbres de la la chair,
chair, ils ils voient
voient d`une pleine vue
d'une pleine vue le beau; ils
le beau; ils
«jouissent
«jouissent d'un
d'un bonheur
bonheur sans mélange; ces
sans mélange; ces
âmes‘
ames' prennent
prennent en
en pitié
pitié les
les
«« âmes
ames de de leurs parents qui
leurs parents qui s'agitent
s'agitent encore
encore sur sur la la terre et, par
terre et, affection
par affection
«pour elles,
«pour elles, consentent
consentent ii les assister,
à les assister, a à les
les relever
relever de de leurs chutes. Dieu
leurs chutes. Dieu a a
« voulu
« qu'elles vinssent souvent sur la
voulu qu'elles vinssent souvent sur la terre, qu'elles se mélassent aux terre, qu'elles se melassent aux
a hommes pour
u hommes aider les
pour aider les bons
bons et et punir
punir les méchants. n
les méchants. þÿ : .

PAUL.
Pam.. —
- cette trace de la grande
Cette trace de la grande doctrine se doctrine retrouve partout
se retrouve
partout a à cette
cette
époque.
époque. La
La religion druidique,
religion druidique, celle
celle des
des Gaëls
Gaéls Gaulois,
ou Gaulois,
ou ces
ces descendants
descendants
Aryas, mérite nous en disions quelques mots, avec
que nous en disions quelques mots,
directs
directs des des Aryas, mérite bien bien que avec
votre assentiment.
votre assentiment.
Dans leurs
Dans triades, ou ou dogmes, nous pensées :: <<s Tout être,
leurs triades, dogmes, nous trouvons trouvons ces ces pensées Tout étre,
excepté
excepté Dieu,
‘a
Dieu, la un commencement, mais aucun
un commencement, mais étre n’aura
aucun étre n'aura de þÿûr.de fin ».n

a Tout « être a reçu de Dieu une individualité


Tout étre a reçu de Dieu une individualité absolument distincte de absolumentdistincte tout
de tout
étre, un un influx, u xgénie propre... une vocation personnelle.
étre, þÿ i nû un un ,
génie propre... une vocation personnelle. »
þÿ : :

Trois conditions
a Trois
« sont nécessaires
conditions sont nécessaires à la vie
à la ou influx
vie ou þÿ i nû:: u x
« 1° Un þÿ qui
Un œil sache voir la
a 1° S i sache
qui l voir la nature;
nature
'

1
l

qui
J

« 2°
« Un cœur
2° Un þÿ c S sache
quiu sache
r la sentir
la sentir ;;
«i«<i 3°
_

3° Un esprit
Un esprit quiqui l'ose suivre.
l‘ose suivre. s
» v
V
î
p

quelques mots,
En quelques
En mots, je vais condenser
je vais condenser les les notions principales de
notions principales de leur phi-
leur phi-
losophie ::
losophie
A
a
« L'être,
L'étre, au moment de
au moment de sa création,
sa création, n'a pas conscience
n'a pas conscience des dons qu'il
des dons qu'il
porte
porte avec
avec lui,
lui, à
ù l'état
l'état latent
latent ;
;
ilest
il est créé
créé au plus
au plus bas
bas degré
degré de
de toute
toute vie, puis
vie, puis
JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES‘ PSYCHOLOGIQUÎGB
DÊTUDIÉ PSYGHOLOGIQUÊB ‘5
'5

il monte de
il monte de degré
degré en degré, de
en degré, de la matière inorganique
la matière inorganique ùà la la matière
matière organisée;
organisée;
sa conscience s'éveille, il est
sa conscience s'éveille, il est homme. homme. »»

Owind ma
« Quand
« ma création s'accomplit,je
création rfaccomplít, ne naquis point d'un
je ne père, d'une
naquis point d‘ un père, d'une mère.
mère. » þÿ : :

a La
« mort et la perte de la mémoire
La mort et la perte de la mémoire sont des maux nécessaires dans
sont des maux nécessaires dans
Ohred (l'abîme
Obred ténébreux);
(l'abime ténébreux); sans
sans la
la délivrance
délivrance accomplie par la
la mort,
accomplie par mort, sans et
et sans
la perte de la mémoire à la mort, le mal serait
la perte dela mémoire a la mort, le mal serait toujours sur l'ètre quitoujours sur l'être qui s'y
s'y
est livré ;; la mort nousnous délivre
délivre du mal même, mais non de Pellet du mal.
est livré la mort du mal méme, mais non de l'ei!et du mal. »þÿ : :
a Le mal est une diminution
u Le mal est une diminution de l'étre; de l'être; qui a diminué son étre
qui a diminué son étre retombe, retombe,
après la
la
après mort, mort, dans
dans une
une vie
vie moindre;
moindre; il
il est
est obligé
obligé dede recommencer
recommencer le
coùrs
le coúrs
41e la hiérarchie.
-de la hiérarchie. ap ap .
V

c Le
¢ plus grand
Le plus grand péché, après l'orgueil,
péché, après c'est le
l'orgueil, c'est péché du
le péché du mensonge.
mensonge. Si
Si
l'homme fait des progrès dans la vie présente,
l'homme fait des progrès dans la vie présente, il monte les degrés il monte les degrés d'0bred;
d’0bred;
il échappe
il échappe même
meme au
au cercle
cercle du
du mal
mal s'il
s'il est
est parvenu
parvenu au
au plus
plus haut point de
haut point de
science, de force, de bien; alors il atteint
science, de force, de bien; alors il atteint þÿ G w i nû Gwinfid, le cercle
le cercle
d, du bonheur,
du bonheur, le le
monde lumineux. s
monde lumineux. »

*

parvenu au bonheur suprême, instincts, ses


L'homme
a L'homme parvenu au
a bonheur supreme, ses ses instincts, réminiscences,
ses réminîscences,
ses pressentiments s'éclai1-ent;
ses pressentiments s'éclairent; ilil ressaisit
ressaisit le le souvenir
souvenir de chose jus-
toute chose
de toute jus-
qu'a son éclosion première; sa pleine connaissance
qu'a son éclosion première; sa pleine connaissance rend désormais le rend désormais le mal
mal
impossible.
impossible. n :
þÿ

L:
La sans.
vans. —
- Tu
Tu as bien fait,
as bien Paul, de
fait, Paul, de nous remémorer ces
nous remémorer ces belles pensées,
belles pensées,
si généreuses
si généreuses et
et si
si profondes;
profondes; nous
nous sentons
sentons que
que
toutes
toutes ces
ces choses
choses impor-
impor-
tantes avaient besoin d'étre illuminées
tantes avaient besoin d'6tre illumînées par l'amour c'est
par l'amour ;; c'est ce que
ce Jésus
que Jésus a a fait
fait
d'une manière complète;
d'une manière complète; c'est
c`est ceque
ce*que
le
le Spiritisme
Spiritisme continue
continue en
en nous
nous dotant
dotant
de l'esprit de
de l'esprit de justice.
justice.
La
La nana.
nan. —
- Telle
Telle était
était la philosophie des
la philosophie des druides (elle était
druides (elle était grandement
grandement
spirite), celle des Gaulois, ces soi-disant barbares,
spirite), celle des Gaulois, ces soi-disant barbares, qui qui après avoir fait
après avoir fait crouler
crouler
PEmpire
l'Empire romain
romain sont
sont venus
venus se
se mettre
mettre àà latète
latète de
de l'humanité
l'humanité pour consti-
pour consti-
tuer la France.
tuer la France.
Gnoaaas.
Gnoneas. —
-
On dirait qu'une
On dirait intuition du
qu'une intuition
du passé
passé attire
attire la foule auprès
la foule auprès dudu
monument celtique
monument celtique du cimetière du Père-Lachaise (Paris),
du cimetière du Père-Lachaise monument
(Paris), monument qui qui
abrite le
abrite le buste d'Allan Kardec
buste d'Allan Kardec et les restes de
et les de son corps.
restes son corps.
c'est
G'cst l'emblème
fernblème de de la Triade sur
la Triade sur les restes mortels
les restes mortels d'un grand penseur.
d'un grand penseur.
Murs. e
Mama. +
On
On a
a dit, maman,
dit, maman, que que ce
ce tombeau
tombeau était
était un
un lien
lien entre
entre le passé
le et.
passé et-
le présent.
le présent.
La PÈRE.
La Peas. —
-

Oui, mignonne,
Oui, mignonne, c'est c'est un lien puissant
un lien puissant qui qui évoque le souvenir
évoque le souvenir
de trois mille années il rappellera aux générations
de trois mille années ;; il rappellera aux futures
générations futures qu'Allanqu’Allan Kardec,
Kardec,
sa méthode puissante, analogique, expérimentale, est
par
par sa méthode puissante, analogique, expérimentale, est venu venu pour com-
pour com-
pléter trente siècles attardés, qui,
pléter trente siècles attardés, de nos jours, ont fait irruption
qui, de nos jours, ont fait avec
irruption avec une une
optique nouvelle.
optique nouvelle.
Les sciences modernes nous
Les sciences modernes révèlent des
nous révèlent monuments enfouis,
des monuments oubliés;
enfouis, oubliés;
6
6 nnvun svmrrn
nnvun spmrrn
*_-Î1--10

-elles ressuscitent des


-elles ressuscitent langues, des
des langues, religions et
des religions et plusieurs mondes primitifs
plusieurs mondes primitifs
qui viennent juger notre civilisation
viennent juger notre civilisation avec sévérité.
sévérité.
qui avec

L'antique
L'antique et
-
*
et primordiale
primordiale croyance spirite vient
croyance spirite condamner dix-huit
vient condamner siècles
dix-huit siècles
de sciences sottes
de sciences sottes ou stériles t2 elle
ou stériles elle veut
veut unirunir ces deux sœurs,
ces deux þÿ s S u ennemies
ennemies
rs,
aujourd'hui
auj01rd`hui
La science et la conscience.
2: La science et la conscience.

base historique, naturelle, pleine


Enpremeltant la justice
Enremeltant la justice éternelle
éternelle sursur lala base historique, naturelle, pleine
de solidité,
de la philosophie spirite
solidité, la philosophie spirite la montre identique
la montre a
identique a tous tous les ages de
les ages de
l’humanité.
l'humanité.
La mami.
mess. De l’Inde védique jusqu'à nos jours,
jours, la la grande
grande doctrine
doctrine des-
'
'

La De l'Inde védique
-—
--
jusqu'ù nos des-
cend comme un torrent
cend comme un torrent de lumière, de lumière, de
de droit
droit et
et de
de raison, auquel
raison, auquel le
le moyen-
moyen-
age
age fut
fut étranger.
étranger.
Après Védas, la
les Védas,
Après les la Perse, PEgyple, la
Perse, l'Egypte, Thémis des
la Thémis des Grecs
Grecs et et la rénovation
la rénovation
du Christ
du Christ quiqui synthétise
synthétise le passé
le passé et prévoit
et prévoit les âges
les futurs, Allan Kardec eut
ages futurs, Allan Kardec eut
cette glorieuse mission prendre la loi de Jésus
cette glorieuse mission de prendre la loi de Jésus en main, c'est-à-dire :: la
de en main, c'est-à-dire la
justice de Dieu; à cette héritière légitime,
justice de Dieu; à cette héritière il
légitime, il ouvre 1e domaine
ouvre le domaine de nos de ames
nos ames

jadis enfiévrées,
jadis þÿ e nû é v mais mais relevées
r é e srelevées
, et apaisées aujourd'hui
et apaisées aujourd'hui après après s'être
s'étre ahreuvées
abreuvées
largement
.largement aux sources
aux sources de
de la
la raison,
raison, de
de la
la logique
logique et
et de
de la
la vérité.
vérité.
_
La
La peu.
Pau. Honneur aux
Honneur

-
écoles indiauistes
aux écoles d‘Angleterre, däxllemagne,
indiauistes d`Angleterre, d'Allemagne,
de la France; gloriiions
de la France; ces
þÿ g l o r iû o n s
ces hommes
hommes remarquables
remarquables nommés
nommés William
William Jones
Jones
Colebroke, Wilson, Max-Muller, Lassen, Schlegel,
Colebroke, Wilson, Max-Muller, Lassen, Schlegel, Ghézy, les trois Burnouf, Gbézy, les trois Burnouf,
Jacquemont, Anquetil-Duperron, Rosen,
Jacquemont, Anquetil-Duperron, Stevenson, Langlois,
Rosen, Stevenson, Langlois, Khun, Bau-
Khun, Bau-
dry, Gorresio,
dry, Gorresio, Fauche, Ghampollion, Caillot,
Fauche, Champollion, Caillot, etc.etc.
Le monde
Le monde que que ces esprits éminents nous
ces esprits éminents nous a a révélé
révélé est est l'aurore
Paurore de de l'intelli-
Pintelli-
gence humaine, représentée par des types simples,
gence humaine, représentée par des types simples, touchante et bons, qui
touchants et bons, qui
voulaient la famille
voulaient la tamille féconde féconde et mm
et non stérile, comme
au/rile, comme l'a exigé l'a exigé Pascétisme
Pascétisme du du
moyen
moyen age.
age.
Aussi malgré l'éno1-me
Aussi malgré Pénorme distance
distance qui qui nous sépare de
nous sépare de l'Inde des Védas,
l’Inde des de
Védas, de
l‘Iran de l’Avesta, la trame universelle ourdie
l`Iran de l'Avesta, la trame universelle ourdie par aïeux,
par nos aïeux, avec leur
nos avec leur
þÿ , c et
cœur et u r pensée,
S leur
leur pensée, s'unit
s'unit intimement
intimement à à nous en passant
nous en passant au-
au- dessus des
dessus des
dogmes
.dogmes qui qui veulent
veulent anéantir
anéantir la filiation divine.
la þÿû l i adivine.
tion
Nous continuons
Nous continuons cette trame sans
cette trame sans nous rendre compte,
en rendre malgré les
et malgré les
nous en compte, et
foudres impuissantes des théocraties, notre ame croit à. immortalité,
foudres impuissantes des théocraties, notre ame croit à. son immortalité, à
son a
la réincarnation,
la sa sauvegarde.
réincarnation, sa sauvegarde. ,

Par cette faculté


Par cette faculté de renaissance en
de renaissance des vies
en des successives,
vies successives, notre
notre individua-
individua-
lité þÿ
lité défie le temps"
d éû
le e et
ettemps’ l'espace.
l'espace.
PAUL.
Cela
Cela est
Pam.. vrai. mon
est vrai.
-—
- mon père;
père; les bibles humaines
les bibles leurs formes
avec leurs
humaines avec formes
diverses, écrites librement sur
diverses, écrites librement la pierre, le papyrus,
sur la pierre, le les stelles, les
papyrus, les stelles,
les barils
barils
en terre cuite de l’Assyrie, disent plus à Pesprit
en terre cuite de l'Assyrie, disent plus à Pesprit que toutes les phrases
que toutes les phrases
alambiquées des
alambiquées des livres.
livres.
*

Ces signes
Ces signes informes nous portent
informes nous l'âme de
portent l'ame l'humanité àà travers
de Phumanité travers une
une
JOURNAL DÏTUDES
JOURNAL þÿ PSYCHOLOGIQUES
n'1t'rm :ns
rsrcnonoerouus 7
7
1ÎÎ1

longue série
longue série dede siècles,
siècles, cette
cette ame magnanime dont
ame magnanime notre intelligence
dont notre intelligence se se
nourrit aujourd'hui.
nourrit aujourd'hui.
Jnrmn.
Jmmu. —
-
Après cette
Après cette revue rétrospective,.que nous
revue rétrospective,.que reste-t-il 'I? Un
nous reste-t-il Un Révé-
Révé-
lateur. le premier parmi
lateur. le premier parmi les premiers,
les premiers, qu'on
qu'on le le fasse venir des mondes supé-
fasse venir des mondes supé-
rieurs
rieurs quiqui nous entourent (et
nous entourent (et nous
nous abandons
abondons dans dans cece sens),
sens), ou
ou qu'on le
le
qu'on tire, tire,
comme un simple
comme un mortel, du milieu de la multitude
simple mortel, du milieu de la multitude terrienne. terrienne.
Ce que
Ce que nous
nous savons bien, c'est
savons bien, c'est que
que le vrai þÿûde Dieu, comme
le vrai fils del sDieu, comme nousnous tous,
tous,
qui a pu,
qui a dans une série Œexistences, gravir
pu, dans une série d'existences, gravir tous les degrés
tous les degrés de l'échelle
de l'échelle
progressive
progressive des des êtres
étres etet devenir
devenir un pur Esprit,
un pur compris mieux
Esprit, aa compris mieux queque nul
nul
mortel
mortel parmiparmi ceux qui
ceux qui l'ont précédé,
l'ont précédé, ou qui
ou qui lui ont succédé, tout ce qui
lui ont succédé, tout ce qui sese
reflète
þÿ r eû dans l’amour éternel.
è t el'amour
dans éternel.
Christ savait aussi
Christ savait aussi ce ce que voulaient et
que voulaient et cece que veulent encore les
que veulent encore Esprits
les Esprits
généreux
généreux qui qui s’incarnent
s'incarnent sur
sur toutes
toutes les
les terres
terres habitées;
habitées; ces
ces intelligences
intelligences
supérieures
supérieures se se prétent
prétent lala main
main et s'entr'aident àa travers
et s'entr'aldent travers les espaces incom-
les espaces incom-
mensurables
mensurables des
des cieux.
cieux.
La MÈRE.
La mean. —
-
Nous sommes
Nous sommes satisfaits
satisfaits dede vosvos déductions
déductions sagessages et rigou-
et rigou~
reuses,
reuses,
chers
chers élèves.
élèves.
Nous savons
Nous savons que Jésus nous aa voulus
que Jésus nous
voulus libres, capables de
libres, capables former une
de former unité
une unité
matérielle
matérielle et et intellectuelle
intellectuelle ;; il il nous faut atteindre
nous faut atteindre ce ce résultat pour monter
résultat pour monter
jusqu'à
jusqu`a lui,
lui, plus
plus prés
prés du
du Père
Père de
de tous
tous les
les hommes,
hommes, et
et conséquemment
conséquemment de de
toutes
toutes les
les humanités
humanités disséminées
disséminées dans l'univers.
dans l'univers.
Pour mieux
Pour s’unir àà nous,
mieux s'unir nous, carcar rien
rien nene s’ohtient sans sacrifices,
s'ohtient sans þÿ s a c r iûChrist
c e s ,aa
Christ
vôulu íondre
vôulu fondre sa sa grande personnalité
grande personnalité dans
dans la
la nôtre;
nôtre; les
les petits, pour graviter,
petits, pour gravlter,
ont besoin
ont besoin du secours que
du secours que
leur
leur ofirent
oiîrent les
les Grands
Grands cœurs.
þÿ c S u r s .

Les forts, qui habitent


Les forts, qui habitent l'espace,l'espace, sont
sont fiers de nous apporter,
þÿû eder snous apporter, comme comme Jésus,Jésus,
concours actif,
un concours
un puissant, qui
actif, puissant, qui féconde la voie douloureuse que
féconde la voie douloureuse nous
que nous sui-
sui-
vous.
vons.

Toutes les
Toutes sphères où
les sphères où la la souflrance
soutïrance estest le stimulant des
le stimulant des faibles qui ont
faibles‘ qui ont
besoin d’énergie,
besoin reçoivent la
d'énergie, reçoivent visite des
la visite Esprits qui
des Esprits qui ont acquis la
ont acquis volonté, le
la volonté, le
savoir, une haute moralité.
savoir, une haute moralité.
La veau.
La rèan. —-
- Oui, ma douce
Oui, ma institutrice, cet
douce institutrice, cet Esprit librement parmi
venu librement
Esprit venu parmi
nous était supérieur a tous les incarnés de son temps
nous était supérieur à tous les incarnés de son temps (par les vertus
(par les vertus que que
nous posséder aussi,
devons posséder
nous devons aussi, et
et ce
ce but
but serait
serait impossible
impossible à
a atteindre
atteindre si
si l'on
l'on
écoutait ses détracteurs),
écoutait ses détracteurs), autant autant qu’il l'est de
qu'il Pest de tous
tous nos savants þÿ
nos savants officiels
o fû cduduiels
xxx‘ siècle.
xxx' siecle.
'

Parmi tous les


Parmi tous hommes remarquables
les hommes remarquables de de cece temps, en est-il
temps, en qui puissent
est-il qui puissent
être désignés comme
étre désignés comme ayant ayant le
le caractère,
caractère, le
le désintéressement,
désintéressement, la
la charité du
charité du
Christ? Est-il aujourd’hui
Christ? Est-il aujourdhui un un homme remarquable qui
homme remarquable qui þÿ
personnifie l'amour
p e r s o nl'amour
n iû e
si profond de
si profond de Jésus
Jésus pour l’humanité, cet
pour l'bumanité,
amour qui est
cet amour qui est la photographie
la photographie
exact e de cette parole
exact e de cette parole : þÿ ~ . l é . sreflète
z Jésus :u.e
re/tète l'amour éternel?
lamour éternel?
8
V
V

8 nzvun srmrrn
nzvnn þÿ s 1 : m r r n
.íí_

Les vérités énoncées


Les vérités énoncées par révélateur n'ont
ce révélateur
par ce
n'ont pas le vernis
pas le des œuvres
vernis des þÿ S u v r e s

académiques,
académiques, si
si brillantes
brillantes par
par
la
la forme, si
si vides
videsforme,
quand on
on veut
veut les
les dépouiller
quand
dépouiller
de leur costume d'apparat ce sont des vérités de l'ordre moral qui rayonnent
de leur costume d'apparat ;; ce sont des vérités de l'ordre moral qui rayonnent
avec une puissance
avec une puissance extréme, avec lesquelles
extreme, avec lesquelles onon fera reculer l'ignorance
fera reculer l'ignorance pour
pour
la bien détruire; l'ignorance, cette faiseuse de miracles
la bien détruire; Pignorance, cette faiseuse de miracles et d`ameset d'âmes serviles,
serviles,
qui devient
qui devient une grace d'état
une grâce dans‘ la
d'ézat dans' bouche de
la bouche de celui qui veut
celui qui veut représenter
représenter
Dieu
Dieu du haut de
du haut son infaillibilité.
de son infaillibilité.
La Miäan.
La mean. -—
- Sursum
Sursum cor-da;corda; élevons
élevons nos nos cœurs vers
þÿ c Svers Dieu, 8.11188
u r sDieu, ames qui qui avons
avons

acquis la volonté.
acquis la volonté.
Le fils de
Le /tl.: l'homme, venu
de l'homme, venu par les organes d'une
par les organes
d'une femme,
femme, était était enen effet
effet pur
pur
de toute souillure, croyez-le bien; ce qui
de toute souillure, croyez-le bien; ce qui avilit, ce n`est pas la chair,
avilit, ce n'est pas la chair,
matière neutre et
matière neutre inintelligente, mais
et inintelligente, l'esprit qui
mais l'esprit l'anime.
qui l'anime.
Christ, cet
Christ, cet Esprit
Esprit supérieur, apportait en
supérieur, apportait en s'incarnent
s'incarnant dans dans unun organisme
organisme
matériel, le sentiment
matériel, le .sentiment moral cettemoral cette source de
source de þÿ purification de
de toute
toute
p u r iû c a t i o n chair.
chair.
C'est bien
C'est bien la conception sans
une conception
la une sans péché, vierge de
péché, vierge tout alliage
de tout impur,
alliage impur,
bien supérieure
bien a la fable de
supérieure à la fable de la femme sans la femme sans péché,
péché, qui qui enfante sans
enfante sans dou-
dou-
leurs et par la seule volonté
leurs et parla seule volonté du St-Esprit, du St-Esprit, sans
sans contact humain.
contact humain.
La rnaa.
Le mana. —
- La grande loi
La grande loi morale’ remplace ici
morales remplace ici le le mythe antique, la
mythe antique, la
légende
légende qui qui chasse
chasse du du temple
temple le le chercheur,
chercheur. L'observateur
L'observateur se refuse àa la
se refuse la
foi contrôle et récuse les
sans contrôle et récuse les crédulités trop
foi sans crédulités trop primitives.
primitives.
La MERE.
La mme. —
- Dans un creuset,
Dans un creuset, au milieu de au milieu de matières
matières brutes, brutes, sans valeur,
sans valeur,

soumises à la
soumises à la fonte, fonte, ajoutez un
ajoutez un lingot lingot d'or;
d'or; soyez certains
soyez certains que le chimiste
que le chimiste
saura bien
saura bien le le retrouver
retrouver au au milieu
milieu de l'alliage impur,
de Palliage impur, et plus brillant
et plus brillant queque
jamais. L'ame du Christ,
jamais. L'âme du en s'incarnant, était semblable à ce lingot
Christ, en s`incarnant, était semblable à ce lingot d'or;
d'or;
Dieu aa bien
Dieu bien su su l'y retrouver
retrouver et après dix-huit
dix-huit siècles, l'humanité
l'humanité l'en
l'en déta-
déta-
l'y et après siècles,
chera toujours
chera toujours plus, plus, en allant à.à la
en allant conquéte du
la conquéte du vrai.
vrai.
L’incarnation
L'incarnation du Christ est
du Christ est donc,
donc, en
en réalité,
réalité, la la transfusion
transfusion de l'Esprit
de l'Esprit
dans la chair, à l'aide d'un
dans la chair, a l'aide d'un fait naturel, fait naturel, nécessaire et non miraculeux;
nécessaire et non miraculeux; c'est c'est
un fait divin, sublime
un fait divin, sublime dans dans ses conséquences, quel
ses conséquences, quel que que soit
soit l'Esprit
l'Esprit qui qui
s'incarne.
s'incarne.
comme le
Comme nouveau-né qui
le nouveau-né qui soulfre
soulfre et vagit, en
et vagit, en aspirant
aspirant pour pour la première
la première
fois de l'oxygène
fois de l'oxygène pur, et
pur, et qui qui doit étre soutenu pour
doit étre soutenu bien se développer,
pour bien se développer,
l'humanité-enfant
Fhumanité-enfant cherche
cherche la
la mainîsecourable;
mainfsecourable; elle
elle suit
suit sa
sa voie
voie en
en trébuchant.
trébuchant.
La famille soutient les individualités corporelles,
La famille soutient les individualités corporelles, le fait moral acquis;
le fait moral acquis;
mais l'Esprit
mais général
l`Esprit général de
de l'humanité
l'humanité est
est relevé,
relevé, à
à certaines
certaines époques,
époques, par les
par les
grands missionnaires de
grands missionnaires de l`erraticité. Terraticité.
par l'attraction, planètes etlcs
comme
Comme par Pattraction, les les planètes etles soleils sont solidaires,
soleils sont solidaires, les les huma-
huma-
nités terriennes ont entre elles
nités terriennes ont entre elles des rapports des rapports que découvrirons
que nous découvrirons par
nous la
par la
suite
suite enen progressant,
progressant, et si nous
et si nous savons mériter par
savons mériter le travail.
par le travail.
La PBRE.
La Pnau. —
- Ce qui suit est une vérité
Ce qui suit est une vérité essentielle :- essentielle :-
Joumur. näirrunms rsrcaonoexouas 9
'
'

revenu. n'ú'run1:s rsrcnocoaxouns 9

Si la
Si maternité est
la maternité est une délégation divine.
une délégation divine, uneune fonction instinctive, par
fonction instinctive, par
l'entité éternelle veille créatures, cette vérité
laquelle l'entité éternelle veille sur ses créatures, cette vérité est le corol-
sur ses est le corol-
laquelle
laire
laire de le-la :: dans
celle-là
de cel dans l'ordre moral, la
l'ordre moral, tutelle du
la tutelle du ‘père n'est pas
'pére n'est un vain
pas un vain
mot; la maternité n'était
mot; la maternité n'était que générale dans l'ordre
que générale dans l`ordre matériel, matériel, et
et nous
nous allons
allons
la voir sîndividualiser
la voir s`individualiser de
de plus
plus en
en plus,
plus, dans
dans ce
ce qui
qui peut
peut tendre
tendre à
a bien
bien déve-
déve-
l'intelligence de la créature.
lopper l'intelligence
lopper
de la créature.
L‘Élernel
L`Élernel sent plus léger
le plus
sent le ébranlement de
léger ébranlement tous les
de tous les cœurs;
þÿ c S u
la conscience
la rconscience
s ;
du plus petit
du plus lui est ouverte, comme l'est le grand livre de
petit lui est ouverte, comme l'est le grand livre de la nature. Pour
la nature. Pour
cela,
cela, que lui faut-il? un lien fluidique, qui rattache l'être plus þÿ i nû au
que lui faut-il? un lien fluidique, qui rattache l`etre le plus
le infime au
me
principe qui
principe qui le þÿûnaître
le fit naître
t pour une fin prévue,
pour une þÿû prévue, n voulue, qui est pleine
voulue, qui est pleine de de
douces espérances
douces espérances et
et grandement
grandement
rémunératrice
rémunératrice de
de ses efforts.
ses efforts.

PAUL.
Pam.. —
-Je suis certain, mère,
Je suis certain, mère, que que tu as encore des pensées
tu as encore des pensées bonnes
bonnes à à
nous faire connaître.
nous faire connaître.
Tons.
Tous. Donne
Donne maman,

-
donne toujours, imite
maman, donne toujours,
imite le bon Dieu.
le bon Dieu.
La mana.
La mana. Je m’exécule
Je —
-
m'exécule avec plaisir, petits
avec plaisir, démons,
petits démons, ou ou Daïmos incarnés
Daïmos incarnés
qui
qui me tentez.
me tentez.
JnANNs.
Jmmua. —
-
Les Daïmos, les
Les Daïmos, les petits
petits DieuxDieux rendent justice au
rendent justice mérite; la
au mérite; la
tentation est si naturelle!
tentation est si naturelle!
La
La mana.
mma.

--J'ai réfléchi
J'ai réfléchi que que sous toutes les
sous toutes histoires invraisemblables
les histoires invraisemblables
dont
dont on on berce l'enfance humaine,
berce l'enfance humaine, que que sous
sous ces contes puérils qui
ces contes puérils emmail-
qui emmail-
lottent la
lottent la parole
parole de de vie,
vie, l'homme retrouve finalement,
l'homme retrouve þÿû n a l e m à l'aide
å l'aide
e n t , de son intel-
de son intel-

ligence, la volonté divine exprimée


ligence, la volonté divine d'une manière
exprimée d'une manière textuelle; textuelle; notre esprit
notre esprit
s'agrandit ainsi, selon la volonté de guides spirituels.
'
`

la volonté de nos
s'agrandit ainsi, selon nos guides spirituels.
Quelques critiques
Quelques critiques ne
ne pourront jamais éteindre cette lumière que le
pourront jamais éteindre cette lumière que spi—
le spi-
ritisme augmentera infiniment;
ritisme augmentera þÿ i nû n i m ils seront
ils e
seront impuissants
n t ; impuissants à
à nous
nous voiler
voiler le
le der-
der-
nier
nier cri cri d'amour
d'amour du Christ, ce
du Christ, ce fils
þÿû de Dieu, qui
l sDieu,
de qui enen rendant
rendant à à la terre le
la terre sang
le sang
et l'organismequ'il
et Porganisme qu`il lui
lui avait
avait demandés
demandés pour
pour
mission
sa mission
sa temporaire, s'écriait.
temporaire, s'écriait.
étant cloué sur
étant cloué deux troncs
sur deux troncs en croix: « Mon
en croix: «
Dieu, pardonnez-leur!
Mon Dieu, pardonnez-leur! þÿn : : Il avait
Il avait
-raison
*raison carcar ilil pensait
pensait aà ses frères, fils
ses freres, þÿû dedel sDieu
Dieu comme
comme lui.lui.
PAUL.
PAUL. —
- Il eût été fâcheux
Il eût été facheux pour pour nous, de
nous, de ne pas
ne entendre ta belle pensée.
pas entendre ta belle pensée.
mère.
mère.
Il est
Il est à croire que
à croire les négateurs de
que les négateurs
de l'apparition
l'apparition du parmi nous
Christ parmi
du Christ nous

voudraient,
voudraient, comme
comme saint
saint Thomas,
Thomas, mettre
mettre le
le doigt
doigt dans
dans ses
ses plaies, posséder
plaies, posséder
un lambeaude
un lambeau chair, quelques
sa chair,
de sa quelques grammes
grammes
de
de son sang et
son sang
et soumettre
soumettre le tout
le tout
l'analyse chimique
àà l'analyse chimique II Après l'expérience ils
Après l`expérience ils pourraient peut-être avou
pourraient peut-être avou er que
er que

dans ces
dans ces fragments
fragments d'organes, il yy avait
d'organes, il quelque chose.
avait quelque chose. n 5
þÿ : :

Manne.
Mama. Les négateurs
Les—
- croient bien à la grandeur du soleil, à son
négateurs croient bien a la grandeur du soleil, à son enve- enve-
loppe rayonnante,
loppe puisqu'ils déclarent
rayonnante, puisqu`ils déclarent qu'elle une immense
est une
qu'elle est enveloppe
immense enveloppe
d'oxygène. Cependant,
d'oxygéne. Cependant, ont-ils
ont-ils touché
touché le soleil?
le soleil?
Jmrmx.
Jmumx. Tu as raison
Tu as —
-
raison Marie,
Marie, je vais compléter
je vais ton idée
compléter ton idée : avec
avec un
un :

þÿû î t ÿ : - * _ _
l0
10 nnvua spuurn
rusvus: þÿ s i : u u ' r s :

instrument nommé
instrument nommé spsczmcope,
spsctroscope, qui se qui
se compose de deux dont
compose de deux lunettes, dont lunettes,
l'une porte
l’une porte un micromètre, appareil adapté
ou appareil adapté aux
un micromètre, ou aux lunettes, et lunettes, qui
sert àù
et qui sert
mesurer
mesurer les les petites dimensions des
petites dimensions des lignes, analyse toutes
on analyse
lignes, on les substances
toutes les substances
qui
qui brûlent
brûlent dans
dans le
le soleil,
soleil, ou
ou tout
tout autre
autre corps
corps
lumineux.
lumineux.
MM. Kirchhotf et
MM. Kirchhotî et Bunsen,
Bunsen, sachant qu'un prisme
sachant qu'uu prisme enen quartz yalin, ou
quartz yalin, cristal
ou cristal

rayons lumineux (ou


de roche aala
de roche la propriété de disperser
propriété de les rayons
disperser les lumineux (ou double
double réfrac-
réfrac-
tion de la lumière),
tion de la ont inventé, créé un spectroscope qui
lumiere), ont inventé, créé un spectroscope a un micromètre,
qui a un micromètre,
et que
et plusieurs prismes
que plusieurs prismes séparent.séparent.
Ainsi, un
Ainsi, un ferfer rougi
rougi àà blanc,
blanc, tenu
tenu à de grandes
à de grandes distances,
distances, dont
dont lele rayon
rayon
passe par
passe par
la
la lunette
lunette du
du spectroscope,
spectroscope, est
est divisé
divisé à
à l'intérieur
l'intérieur de
de l'instrument
l'instrument
par le
par prisme en
le prisme cristal; ilil donne
en cristal; donne des raies brillantes,
des raies brillantes, en long, qui
en long, ont une
qui ont une

couleur spéciale caractéristique.


couleur spéciale caractéristique. Ghaque métal ou
Chaque métal ou gaz qui brûle,
gaz qui brûle, donne
donne lesles
raies longitudinales qui
raies longitudinales qui lui sont propres,
lui sont propres, quiqui en déterminent la nature
en déterminent la nature
chimique.
chimique.
Gomme l'observation
comme l'ohservation des des flammes
þÿû a m m des
et edes
et corps lumineux
s corps lumineux n'est n'est pas entra-
pas entra-
par la distance,
vée par
vée la distance, on étudie dans
on étudie dans lele spectroscope,
spectroscope, la lumière des
la lumière étoiles,
des étoiles,
celle de tous les
celle de tous les corps sidéraux; on a trouvé
corps sidéraux; on a trouvé que
dans le soleil. il avait
que dans le soleil, il yy avait lesles
mémes corps
memes répandus aà la
corps répandus la surface
surface de de lala terre, tels que
terre, tels que lele sodium,
sodium, le le fer,
fer,
le zinc, le calcium, le magnésium, l'hydrogène,
le zinc, le calcium, le magnésium, etc
Fhydrogène, etc , etc. etc. ,

.
Mania.
Mama. '_— Où veux-tu donc en venir, Jeanne ? (1)
¿- Où veux-tu donc en venir, Jeanne ? (1)
Jaamvn.
Jasmin. A cette
A—
- conclusion :: que
cette conclusion que si les observateurs
si les analysent àa des
observateurs analysent des
distances prodigieuses
distances prodigieuses la nature intime
la nature intime d'un astre, nous
d'un astre, nous avons
bien le
avons bien le droit,
droit,
les traces laissées
sur les traces laissées par
sur homme célèbre,
par un homme célèbre, par
un ce
par ce corps
lumineux,
corps lumineux, ce ce
soleil
soleil nommé
nommé J Jésus-Christ,
ésus-Christ, de chercher quelle
de chercher est la
quelle est la valeur
valeur dede cette ame
cette ame
puissante, et celle de l’impressîon si durable de son rayonnement.
puissante, et celle de Pîmpression si durable de son
rayonnement.
Notre spectroscope moral
Notre spectroscope moral doit avoir pour
doit avoir pour nous
nous autant
autant de valeur
de valeur que celui
que celui
de MM. Kirchhof et Bunsen;
de MM. Kirchhof et Bunsen; notre analysenotre analyse mérite le respect.
mérite le respect. p

(1) Remarque
(l) Remarque :: M. Janson a inauguré,
M. Janson inauguré, aa Pobservatoire
a de Meudon,
l'observatoire de Meudon, une étude
une étude spéciale
spéciale
des phénomènes
des atmosphériques et
phénomènes atmosphériques et astronomiques,
astronomiques, auxquels
auxquels il il as. voué
voué se sa science
science consom-
consom-

niée;
rnée;
c’est
c'est dans ce
dans ce but
but qu'il
qu'il a
e. créé
créé un observatoire
un observatoire sur le
sur le mont
mont Blanc,
Blanc, le
le plus haut de
plus_ haut de
l'Europe, à. 4.810 mètres
l'Europe, à. 4.810 d'altitude, et
mètres d'altitude, et aux Grands Mulets,
aux Grands
Mule-ts, å.à. 3.050 mètres d'altitude; il
3.050 mètres d'altitude; il
a voulu,
a
voulu, queque l'on yy étudiåt mieux l'analyse
l'on étudiàt mieux spectrale
Panslyse spectrale et
et la
la chimie
chimie physiologique.
physiologique.
Son élève, le
Son élève, D’ Mnurice
le D' de Thierry,
Maurice de Thierry, nnun spécialiste
spécialiste des plus distingués
des plus distingués en ces matières,
en ces matieres,
a gravi ces deux points élevés, en
a
gravi ces deux septembre 1894,
points élevés, en septembre 1894, pour
pour soumettre,
soumettre, par atmosphère
par une atmosphère
une
moins nos collines
collines parisiennes, certains corps célestes
que dans la plaine
dense que
moins dense dans la plaine ou ou nos
parisiennes, certains corps célestes auau

scrutin révélateur de Fanalyse


scrutin révélateur de
Yanalyse spectrale, et obtenir aussi le
spectrale, et obtenir aussi le spectre
des
spectre des corps corps gazeux.
gazeux.
A
A ces altitudes de
ces altitudes mètres, l`air
4.810 mètres, l'air est
est si raréflé qu'on
éû é y ressent une oppression
de 4.810 si þÿ r a r qu'uu y ressent une oppression
pénible, que l'appétit défaut, qu'on yy éprouve
éprouve un sentiment de débilité qui neutralise
pénible, que fait
Pappétit fait défaut, qu'on un sentiment de débilité qui neutralise
la volonté ‘active.
ls volonté active. Tout yTout est il a absence de végétation,
y est solitaire, il yy a absence de végétation, ni oiseau ni
solitaire, ni oiseau insecte;
ni insecte;
l'éther y est d'un bleu profond, indigo et arrondi en coupole.
Péther y est d'un bleu profond, indigo et arrondi en coupole. C'est pourtant dans cesC'est pourtant dans ces
lieux désolés, aux neiges éternelles, aux tempêtes terribles que la
lieux désolés, aux neiges éternelles, aux tempêtes terribles que la science va recueillirscience va recueillir
des observations rigoureuses, pour nous
des observations rigoureuses, pour
donner des
nous donner
éléments plus
des éléments plus complets
complets de la vérité.
de la vérité.
JOURNAL
JOURNAL näâæunns rsvcuonoexomss
n'ú'rUnms psvcnonoerouns 11
11

Gnonons.
Gnoaens. —
- La lumière
La lumiere étant étant le le messager
messager des des soleils, notre conscience
soleils, notre conscience et et
notre raison doivent
notre raison doivent ètre les prismes
étre les prismes qui qui font
font mieux
mieux ressortir
ressortir Jésus,
Jésus, ce
ce

grand messager
grand messager des ames, en
des ames, dessinant toutes
en dessinant toutes les couleurs intelligentes
les couleurs intelligentes
qu'il
qu'il reflète.«
retlète.«
MARIE.
Mama. —
-
Notre cousin, Charles
Notre cousin, Charles Leymarie,
Leymarle, me me disait
disait queque la la personne
personne qui qui
en photographie a image transmise la plaque sensibilisée,
pose
pose en photographie a son
son image transmise sur
sur la plaque sensibilisée, la- la-
quelle
quelle est un écran; je
est un écran; donc
pense donc que
je pense les
que les rayons lumineux
rayons lumineux se dessinent se dessinent
aussi sur
aussi sur un un écran.
écran. -

Jsmnn.
Jaume. —
- Sans
Sans doute, mignonne; un
doute, mignonne; chimiste analyserait
un chimiste analyserait même méme la la
substance lumineuse
substance lumineuse matérielle
matérielle qui qui s'est
s'est déposée
déposée surla
surla plaque.
plaque. sensibilisée.
sensibilisés.
Gnonons.
Gsoacns. —
- Charles Leymarie aa ajouté
Charles Leymarie ajouté que que nous nous ne connaissions qu'une
ne connaissions qu'une
infime partie
m e de
þÿ i nû partie tout ce
de tout ce que
que
contenait
contenait un
un rayon
rayon
lumineux.
lumineux.
JEANNB.
Jaume. —
- Toutes vos
Toutes vos observations
observations sont sont utiles.
utiles. mes frères, elles
mes frères, elles aident
aident a a
comprendre
comprendre cette
cette merveille
merveille :
: l'analyse
Panalyse des
des substances
substances qui
qui brûlent
brûlent dans
dans les
les
lampes
lampes des cieux, auxquelles
des cieux, auxquelles le Grand-Esprit aa donné
le Grand-Esprit donné un merveilleux pou-
un merveilleux pou-
voir éclairant.
voir éclairant.
Dieu
Dieu est est toujours
toujours auprès
auprès de de nous; la distance n'existe
nous; la distance
n’existe pas lui, et
pour lui, et
pas pour
chaque
chaque rayon rayon lumineux
lumineux représente
représente son
son amour
þÿ a mû infini
o
þÿ ui rnû;
;
la
lan nature,
i
nature, viviflée
þÿ v i v par

paré e
lui, démontre sa puissance
lui, démontre sa puissance et sa bonté toute paternelle.
et sa bonté toute paternelle.
pense très bien,
LA max.
La man. —
- Je pense
Je très bien, dites-vous;
dites-vous; avouez avouez que vous définissez
que vous définissez on on
ne peut
ne
peut mieux l'ordre d'idées qui
mieux Perdre d'idées qui fait le sujet
fait le de
sujet de nos dialogues.
nos dialogues.
Je m'étais
Je m'étais arretée
arrêtée a cette parole
a cette parole du
du christ
Christ ¢ Mon
: c Mon
: Dieu,
Dieu, pardonnez-leur!
pardonnez-leur! n þÿ : :

je
je vais terminer
vais terminer ma ma pensée
pensée par par deuxdeux autres considérations:
autres considérations:
Jésus-Christ connaissait bien
Jésus-Christ connaissait bien l`humanité de l'humanité de son temps, race
son temps, arriérée,
race arriérée,
moins éclairée que
moins éclairée que
les
les hommes
hommes agressifs
agressifs qui qui discutent
discutent actuellement
actuellement de de l'a
la
personnalité de ce révélateur,
personnalité de ce révélateur, et qui et qui ne crut en lui que
ne crut en lui par le témoignage
que par le témoignage
de ses
de ses sens; le Fils de l'Homme scellait sa vie
sens; le Fils de l'Hcmme scellait sa vie par le sacrifice du
par le þÿ s a c r du iû cgibet.
e
gibet.
Aujourd'hui, nier l'importance de
Aujourd'hui, nier Fimportance de cette vie d'épreuves, cette vie d'épreuves, rejeter rejeter cette mort
cette mort -

sublime
sublime et et la portée de
la portée cet enseignement
de cet enseignement divin, divin, tellement
tellement il il est supérieur aa
est supérieur
conceptions, c'est châtier soi-même; c'est
nos conceptions, c'est se chàtier sol-méme; c`est se donner un brevet d'in-
nos se se donner un brevet d'in-
capacité intellectuelle,
capacité intellectuelle, que de que de ne
ne pas
pas
avoir
avoir l'intelligence
Pintelligence de
de ce
ce dévouement,
dévouement,
que de
que ne pas
de ne comprendre la
pas comprendre grandeur de
la grandeur de cette existence.
cette existence.
Enfants, croyez; enseignez
Enfants, croyez; enseignez qu'il qu'il n'y n'y aa pas de distance et d'éloignement
pas de distance et d'éloignement
absolu, l'analyse
absolu, spectrale en
Panalyse spectrale en est la preuve.est la preuve. Nos facultés,
Nos notre puissance
facultés, notre puissance
visuelle vers
visuelle vers l'infini, sont
þÿ P i nû n i ,
sont mesurées
mesurées par
par
1e
le développement
développement moral
moral que nous
que nous
avons acquis; les millions
avons acquis; les millions de lieues qui de lieues qui nous séparent
nous séparent du soleil ne sont
du soleil ne sont
effrayants que
eiîrayants que pour pour nos
nos sens
sens imparfaits.
imparfaits.
PAUL. A
PAUL. notre époque,
A notre époque, la la vapeur et l'électricité décuplent notre
vapeur et l'électricité décuplent
notre puis-
puis-

-

sance
sance ;; lala mort
mort qui qui ne nous efiraye
ne nous
elïraye plus plus nous
nous donne,donne, par le complet dégage-
par le complet dégage-
ment de
ment de l'Esprit,
l'Esprit, un un pouvoir
pouvoir de locomotion qui
de locomotion qui supprime
supprime l'espace.
l'espace. LesLes habi-
habls

ÎÎÎ,
12
12 mrvmr spmm
nnvuz smnrrn
i

tants de
tants de l'erraticité n'ont eux-mémés
l'erraticité n'ont eux'-memes pas pas de notre portée
termes àà notre
de termes portée et selon
et selon
notre entendement,
notre entendement, pour pour nous pouvoir expliquer
nous pouvoir leur état actuel; dans nos
expliquer leur état actuel; dans nos

rapports
rapports avec
avec eux, cette difficulté essentielle
eux, cette difticulté essentielle se
se fait
fait toujours
toujours sentir.
sentir.
Je n'ai pas
Je n'ai le désir de m'éloigner des
pas le désir de m'éloigner je les
miens. je
des miens. les aime
aime etet ils me le
ils me ren-
le ren-
dent
dent à usure; cependant
å usure; j'envie
cependant j'envie les
les Esprits qui peuvent
Esprits qui peuvent embrasser
embrasser le
le résul-
résul-
moral de
tat moral
tat toutes leurs
de toutes leurs existences, lorsque,’libres et
existences, lorsque,'libres et n'ayant plus àå lutter
n'ayant plus lutter
avec l'enveloppe
avec matérielle,
Penveloppe matérielle, le
le souvenir
souvenir renoue
renoue cette
cette succession
succession de
de vies.
vies.
Combien cette puissance doit étre pleine
Combien cette puissance doit étre pleined'impressions inattendues ? Combien
d'impressions inattendues ? Combien
par la multiplicité
palpiter par
ce panorama þÿ
ce panorama indéfini doit
i n d éû nous faire
doitn inous faire palpiter la multiplicité de de sesses

aspects
aspects ? ?
La rime. —Aussi,
La man. -Aussi, mon mon fils, l s , faut-il
þÿû nous
nous faut-il prouver ces vérités
prouver ces vérités avec
avec unun grand
grand
calme, avec beaucoup de sagesse,
calme, avec beaucoup de sans chercher à froisser celui
sagesse, sans chercher à froisser celui qui qui ne
ne sait
sait
pas,
pas,
et
et ceux
ceux qui
qui se
se refusent
refusent à
å admettre
admettre ces
ces réalités
réalités de
de nos
nos vies
vies terrestres
terrestres et
et
célestes.
célestes.
Appliquons-nous àa bien bien démontrer
démontrer que les mondes ne sont
que les mondes ne que dede
‘simples
Appliquons-nous sont que

simples individualités,
individualités, et que, semblables
et que, aux humains,
semblables aux humains, ces mondes, pla-
ces mondes, pla-
nètes soleils, doivent avoir entre
ou soleils,
nètes ou doivent avoir eux des rapports
entre eux des rapports constants,
constants, que
que nous
nous

pouvons diviser en trois


pouvons diviser en
trois sortes
sortes :: .

1° Rapports
1° intellectuels.
Rapports intellectuels.
2° Rap
2° physiques.
porta physiques.
Rapports
3° Rapports

Rapports moraw.
moraux.

‘Les’ rapnorta intellectuel: sont


-Les rapport.: intellectuel: intermittents, mais
sont intermittents, mais nous
nous en avons la
en avons la cons-
cons-

cience; c'est la.vie


cience; c'est fluidique
la_vie þÿû de
de
uidique relations,
relations, autrement
autrement dit
dit :
: c'est
c'est la
la révélation
révélation
faite terres moins avancées,
aux terres moins
faite aux avancées, par les planètes supérieures
par les planètes supérieures qui qui leur
leur
envoient des missionnaires
envoient des missionnaires du progrès. du progrès.
Les rapports
Le.: physiques sont
rapports physiques insensibles, ilil est
sont insensibles, vrai, mais
est vrai, mais ils
ils sese perpétuent
perpétuent
sans jamais cesser,
sans jamais a l'aide de l'attraction.
cesser, à l'aide de l'attraction. ,.

Or qu'est-ce
Or qu'est-ce que que l'attraction,
l'altraction, sinonsinon la lutte de
la lutte deux_ forces
de deux_ forces constantes
constantes qui qui
séquilibrent? La force centripète
s'équilibrent? La force celle
centripéte celle qui qui attire vers le centre,
attire vers le et la force
centre, et la force
centrifuge celle qui tend à repousser, à éloigner
centrifuge celle qui tend a repousser, a éloigner du centre, sont du centre, sont la conser-
la conser-
vation et l'harmonie de
vation et l'harmonie de l'univers. l'univers.
Les rapports moraux:
Les rapports moraux sont sont liés aux rapports
liés aux intellectuels. L'âme
rapports intellectuels. L'ame quiqui est le
est le
lien de tous les
lien de tous les corps, grands ou
corps, grands
ou petits, disséminés dans l'éther et sur
petits,
disséminés dans l'éther et les
sur les
planètes, peut dans son libre arbitre les briser
planètes, peut dans son libre arbitre les briser ou les retenir. ou les retenir.
Cet acte-là
Cet acte-la est simple atfaire
une simple
est une aiIaire de moralité individuelle,
de moralité individuelle, les les mondes
mondes
étant considérés comme des individus
étant considérés comme des individus complets. complets.
Si l'âme
Si l'ame crée les rapports_entre les
crée les
rapportsentre
les hommes
hommes d'une méme famille,
d'une méme famille, de plu-
de plu-
sieurs familles entre
sieurs familles entre elles; elles; si
si cette
cette ame
ame réunit
réunit tout
tout un
un peuple dans
peuple dans une une
‘même pensée, et si cette pensée
meme pensée, et si cette pensée devient commune à tous les habitants de
devient commune à tous les habitants de
la terre, l'âme de la terre aura acquis une
la terre, l'ame de la terre aura acquis une grande puissance.grande puissance.
JOURNAL
JOURNAL
nfltrnnns psrcnonoerouns
D'É'I'UDES PSYGHOLOGIQUES '13
13

Toutes
Toutes les les terres
terres de de l'espace
l'espace peuvent s'unir'dans un
peuvent s'unir'dans but commun.
un but commun. par par la
la
communion
communion de de pensées.
pensées.
Les révélateurs
Les unissent les
révélateurs unissent les mondes
mondes entre entre eux.
eux.
'

Donc tout est lié dans


Donc tout est lié dans l'univers, l'univers, en vertu de
en vertu de l'amour
l'amour infini.
þÿ i nû n i .
Toutes les
Toutes relations de
les relations globes àù globes,
de globes globes, d'humanités
dhumanités aa humanités humanités stel- stel-
laires, expriment la vie universelle ;; c'est-a-dire,
laires, expriment la vie universelle dest-à-dire, autant qu'on
autant qu'on peutpeut
l'énoncer
l'énoncer avec notre langage,
avec notre langage, que que ces
ces relations
relations deviennent
deviennent l'harmonie
Fharmonie géné-
géné-
rale formulée
rale formulée par l’Architecte des cieux.
par l'Architecte des cieux.
PAUL.
PaU1..- —
Père,
Pere, il il me semble que
me semble que la terre et
la terre et ses habitants arriérés.
ses habitants sont
arriérés, sont
régis par un dur égoïsme,
régis par un dur égoisme, par par un personnalisme
un
personnalisme qui qui est encore bien mar-
est encore bien mar-
qué; conséquemment,
qué; conséquemment, la
la terre
terre ne
ne peut
peut avoir
avoir que
que
des
des rapports bien
rapports limités
bien limités
avec les autres astres
avec les autres astres plus plus avancés.
avancés.
La mma.
La pana. —
- N'oublie pas,
N'oublie pas, mon
mon þÿû fils, que
l s , les
que
hommes ont
les hommes ont toujours
toujours un droit
un droit

inaliénable, celui d'étendre et de développer


inaliénable, celui d'étendre et de développer cette puissance
cette puissance nécessaire de
nécessaire de
relations;
relations; ils
ils n'ont
n'ont qu'à
qu'à vouloir
vouloir progresser
progresser
afin
þÿ aû de
de nmériter
mériter cette
cette acquisition
acquisition
de puissance qui
de puissance qui est leur portée.
est àa leur portée.
Gnonons.
Gnonons. —
- ce droit est
Ge droit est semblable
semblable à celui de
à celui de l'élève
l'éléve dede huitième-dans
huitième-dans un un

lycée, qui, des. premiers


lycée, qui, des. premiers rudiments du français
rudiments du et du latin cherche
français et du latin cherche a passer à passer
dans les
dans classes plus
les classes plus avancées.
avancées. Par l'étude il
Par l'étude il cherche
cherche aà. nouer
nouer des relations
des relations
avec les
avec divisions supérieures,
les divisions supérieures, et et son savoir, sa
son savoir, sa volonté,
volonté, lui feront atteindre
lui feront atteindre
but définitif
ce but
ce þÿ d éû qui qui
n i lui semble le
t i fsemble
lui le comble
comble du du bonheur.
bonheur.
MARIE.
Mama. —
- Etre
Etre avec
avec les les grands,
grands, je je connais
connais ça. Les grandes
ça. Les personnes
grandes personnes
telles que Jeanne,
telles que Jeanne, quand quand nous
nous sommes
sommes aux
aux Tuileries,
Tuileries, sont
sont semblables
semblables àa un
un

soleil; elles nous regardent avec pitié, en nous appelant


soleil; elles nous regardent avec pitié, en nous appelant : les petites! Quand : les petites! Quand
elles daignent
elles daignent nous uous admettre
admettre a leurs jeux,
a leurs c'est qu'elles
jeux, c'est qu'elles jouent
jouent leur leur rôle de
role de .

Mesdames la protection; et nous,


Mesdames la protection; et nous, point þÿû è r nous point fières, nous sommes
e s , sommes heureusesheureuses
d'être les
d'étre les préférées.
préférées.
«

Nous remplissons
Nous remplissons notre emploi de
notre emploi de planètes,
planètes, de satellites des
de satellites grandes
des grandes
étoiles de
étoiles 15
de 15 ans.ans.
Jnxnnn.
Jaume. —
- La voyez-vous
La voyez-vous cette mignonne bien-aimée,
cette mignonne bien-aimée,jeter jeter sa pierre
sa pierre
dans notre
dans jardin avec
notre jardin avec son son sourire
sourire et et sasa douce voix? Mais je
douce voix? Mais suis
je suis une une
grande et je raconterai le fait à nos étoiles, comme
grande et je raconterai le fait à nos étoiles, comme Marie les appelle; notre
Marie les appelle; notre
élève
élève a tout ce
a tout ce qu'une planète peut
qu'une planète contenir de
peut contenir fine malice.
de þÿû malice.
ne «

La mania.
La mama. —
-
Egayez-vous, mes enfants,
Egayez-vous, mes enfants, le :rire fait du le :rire fait bien, surtout
du bien, lors-
surtout lors-
qu'on le méle sagement
qu'on le mêle sagement aux
choses instructives.
aux choses instructives.

Désormais la révélation,
Désormais la révélation, ne ne serasera plus
plus chez nous considérée
chez nous considérée comme comme un un

mystère, mais
mais comme une une loi sageet prévoyante dans Perdre moral,
loi dans Perdre moral, autant
autant
mystère, comme sageet prévoyante
que peut
que l'être dans l'ordre matériel, celle
peut l'etre dans l'ordre matériel, qui, par
celle qui, par chaque
battement des
chaque battement des,
valves de
valves notre cœur
de notre þÿ c S et
et uchaque
chaque
r aspiration, fournit à
aspiration, fournit a notre sang notre sang l'oxygène
Poxygène
nécessaire
nécessaire pour le bien hématoser.
pour le bien hématoser.
14
14 .
_ nnvun SPIRITE
REVUE SPIRITE

MARIE.
Mama. -—
--
Mère, définis-moi
Mère, þÿ d éû n i s bien
- m le
bien o imot
le Hématoser ??
mot :: Hématoser
La
La nana.
mum. -Le —Le sang sang que
le þÿ c Senvoie
que le cœur
envoie
u r dans nos
dans nos poumons est noir et
poumons est noir et
impropre à la vie l'acte
impropre à la vie ;; l'acte de l'aspiration, conduit Pair oxygéné
de l'aspiration, conduit l'air oxygène sur sur cece sang
sang
noir qu'il
noir hêmatoae,
qu'il hèmatoae, qu'il qu'il transforme
transforme aussitôt
aussitot en
en sang rouge
sang rouge
et
et mousseux,
mousseux,
propre à pénétrer dans
propre à pénétrer dans nos artères et
nos artères et àa nourrir
nourrir nosnos organes.
organes.
Je reprends :z àà l'apparition
me reprends
Je me Papparition de Jésus sur
de Jésus sur la terre, le
la terre, le sens
sens moral
moral des des
nations
nations þÿ satiaiblissait, le
s ' aû ' a i blel iþÿcœur
s sca S de l'humanité
i t u, l'humanité
de r battait faiblement; faute de
battait faiblement; faute de
notions pures,
notions pures,
il
il n'avait
n`avait que
que
de
de bien
bien faibles
faibles pulsations.
pulsations.
A ce
A moribond qui
ce moribond avait perdu
qui avait perdu son équilibre, pour
son équilibre, pour trop avoir donné
trop avoir donné à à la
la
matière,
matière, le
le Christ apportait
Christ apportait l'idéal, l'idéal, le
le sentiment qui
sentiment qui lui lui faisait
faisait défaut,
défaut, ce ce
fluide tout-puissant,
fluide tout-puissant, qui qui peu à peu l'a
peu à peu
l'a fait renaître aù une
fait renaître nouvelle vie;
une nouvelle vie; a a
Jésus,
Jésus, ce
ce ressuscité
ressuscité demande
demande de
de nouvelles forces; après
nouvelles forces; après dix-huit dix-huit siècles
siècles
d'attente il
d'attente il veut
veut a nouveau être
a nouveau étre hématosé.
hématosé.
Le spiritisme est
Le spiritisme est le messager qui
le messager qui vient vient vlvifier
þÿ v l v a aiûson
e rtour
son les générations
tour les générations
nouvelles
nouvelles et mieux leur
et mieux leur expliquerexpliquer la mission du grand
la mission du grand révélateur.
révélateur.
Christ,
Christ, pour les hommes conscients, pour
pour les hommes conscients,
les penseurs
pour les penseurs qui qui sont
sont libres
libres
est le représentant
est le de
représentant de l'esprit l'esprit de solidarité universelle;
de solidarité universelle; il est aussi la per-
il est aussi la per-
sonnification
þÿ s o n n iû e complète
a t
completei o n de
de l'amour
l'amour de
de Dieu
Dieu pour
pour
ses
ses créatures,
créatures, il
il est
est le
le repré-
repré-
sentant attitré
sentant attitré dede sonson esprit
esprit de justice.
de justice;
La rus.
La runs. --
--Le Spiritisme va
Le Spiritisme nous rendre
va nous plus virils;
rendre plus virils; il donnera ce
nous donnera
il nous ce

pouvoir de supporter
pouvoir de supporter une dose toujours
une dose toujours plus plus forte de justice,
forte de de vérité
justice, de vérité et et
d'amour.
d'amour.
L'humanité va
Uhumanîté de
passer de
va passer Page adulte
Page adulte ù Page mur,
a Page période heureuse
mûr, période pour
heureuse pour
elle, puisque, régénérée moralement, toutes ses forces jadis perdues
ella, puisque, régénérée moralement, toutes ses forces jadis perdues ten- ten-
dront à la conquête de Pavenir entrevu.
dront à la conquête de l'avenir entrevu.
PAUL.
Pam.. --
--Je me rappelle
Je me rappelle un passage de
un passage de Pétrarque,
Pétrarque, poète qui haîssait
poète qui haïssait
l'incrédulité des
Pincrédulité des averroïstes de son temps,
averroïstes de son
temps, en
1350
en 1350 :: « Pour moi, disait—il,
Pour moi, disait-il,
«

plus j'entends décrier


plus j'entends décrier la
la foi
foi du Christ, plus
du Christ, plus j'aime
j'aime lele christ, plus je
Christ, plus je meme
ralïermis dans sa doctrine. ll m'arrive,
raffermis dans sa doctrine. 1l comme à
m'arrive, comme la un flls dont
un þÿû dont
ls la tendresse
la tendresse
filiale serait
sea serait
þÿû l ise le refroidie,
refroidie, et
et qui, entendant attaquer l'honneur
qui, entendant attaquer l'honneur de son de son père,
père,
sent se rallumer dans son cœur
sent se rallumer dans son þÿ c S l'amour
l'amour
u r qui paraissait
qui paraissait éteint. J'en atteste
éteint. J'en atteste lele
Christ,
Christ, souvent
souvent les
les blasphèmes
blasphemes des
des hérétiques,
hérétiques, dede chrétien
chrétien m'ont
m'ont fait
fait très
très
chrétien. n
chrétien. » .

Permettez-moi une
Permettez-moi réflexion ::
une réflexion
Il yy
Il a toujours
a toujours eu, a toutes les
eu, à toutes les époques, des Lamettrle et des d’Holbach
des d'Holbach
époques, des Lamettrie et
semblables
semblables à ceux du
à ceux du xvm‘ siècle; seulement
xvm' siecle; seulement Averroès qui vivait
Averroes qui à Grenade,
vivait ù Grenade,
en 1150,
en 1150, fut un disciple
fut un disciple de Nestorius,
de évoque d'Antioche,
Nestorius, évêque qui croyait
d'Antioche, qui croyait enen Dieu
Dieu
mais récusait Marie,
mais récusait Marie, comme
comme mère
mère de
de Dieu éternel et tout-puissant lequel
Dieu éternel et tout-puissant lequel ne ne

peut avoir une


peut avoir mère.
une mere.
ll prouvait
il que la
prouvait que vierge Marie
la vierge pouvait être
Marie pouvait être nommée la mère
nommée la de l'humanité
mère de fhumanitá
«__ ___

.Hm ,..._.
_

- JOURNAL
Jounmr. D'ÉTUDES psrcuonoerouns
n`ú'rUn1:s Psrcnonoerouns 15
15

du
du Christ, humanité
Christ, aussi distincte
humanité aussi de
distincte de sa
sa divinité
divinité que l’est
que Pest un
un temple
temple du
du
Dieu
Dieu que l'on adore.
que Yon adore.
Il préchait
Il ainsLa Gonstantinoplejen
prechait ainsi,a Gonstantinopleÿen 427427 de
de notre ère, Pempereur
notre ère, l'ayant
l'empereur Payant
nommé évéque
nommé de cette ville; ses adeptes
évêque de cette ville; ses ont surfait son incrédulité,
adeptes ont surfait son incrédulité, pourpour
voilerleur
voiler leur matérialisme
matérialisme àå l'ombre grand nom.
d'un grand
l'ombre d'un nom.
Lx
Lx Punk.
mu. Avez-vous lu
Avez-vous
—-
--
Daphnis et
lu Daphnis et Chloé, traduction de
Chloé, traduction de Paul-Louis
Paul-Louis
Courrier?
Courrier?
La
La Menu.
mana. ——
- Oui
Oui mon
mon ami; dans
ami; cette bleuette
dans cette il y
bleuette il a, sous
y a, l'aspect
sous l'aspect
bucolique
bucolique (poésie pastorale), un
(poésie pastorale), un véritable
véritable þÿ c h e f - d ' plein
chef-d'œuvre, S u vde
plein de goût,
r egoût,
, d’art
d'art
et d'intelligence, qui
et d`intelligence, qui nous représente
nous représente le plus
le plus parfait état de la société,
parfait état de la societé,
quatre
quatre siècles
siècles avant
avant J.—C.
J._G.
L: rama.
Ln mma. —
- Tu as raison
Tu as mon amie;
raison mon mais, si
amie; mais, si dans cette histoire
dans cette poétique
histoire poétique
le
le paysage
paysage
est
est charmant,
charmant, avec
avec des.
des lignes pures, je trouve,
lignes pures, je trouve, tout
tout à côté,
a côté,
comme
comme repoussoir, des
repoussoir, parents réputés
des parents réputés alors comme très
alors comme honorables, très
très honorables, très
honnêtes gens dans
honnêtes gens cité, qui
leur cité,
dans leur qui abandonnent leurs enfants
abandonnent leurs de gaité
enfants de gaité de
de
cœur; il r ; admis alors qu'on
était
þÿ c Sil uétait admis alors pouvait les exposer
qu'on pouvait les au loin comme
exposer au loin comme des
des
objets
objets inutiles.
inutiles. _
_

Ainsi les
Ainsi uns convenaient
les uns qu'ils avaient
convenaient qu'ils assez de
avaient assez famille, les
de famille, les autres qu'ils
autres qu'lls
n'avaient
n'avaient pas
pas assez
assez de
de fortune
fortune pour
pour
les
les bien
bien élever,
élever, et
et touscomptaient
tous_comptaient peupeu
ou
ou pas du tout
pas du tout sur des
sur des cœurs
þÿ c S assez humains pour les recueillir.
u r s humains pour
assez les recueillir.
C'étaient
G'étaient la la des infanticides anodins,
des infanticides anodins, à å la grecque, qui
la grecque, qui prouvent
prouvent uneune
civilisation dure et inférieure,
civilisation dure et malgré les grâces
inférieure, malgré les et les
grâces et les nymphes nymphes dont ce
dont ce
merveilleux poème
merveilleux poème de de Daphnis
Daphnis et Chloé est
et Chloe rempli.
est rempli.
C'est
(Test un spectacle
un
spectacle þÿ affligeant
a lû i gque
e a ces
que n t þÿ
ces m Smises
mœurs mises
u r s en des sublimes
face des
en face sublimes
poésies,
poésies, des
des œuvres
þÿ S u philosophiques,
philosophiques,
v r e s des
des arts
arts si
si raffinés
þÿ r a fû des
n
des éGrecs.
Grecs.
s
Et cependant
Et cependant cette coutume était
cette coutume moins barbare,
était moins barbare, moins moins terrible que
terrible que
celle des
celle carthaginois, qui
des Carthaginois, qui en
en prévision d’nne guerre,
prévision d'nne guerre, brûlaient, brûlaient, en
en sacri-
sacri-
ficesc aux
þÿû dieux, des
e s dieux,
aux des centaines d’eni'ants qui
centaines d'enl'ants devaient rendre
qui devaient rendre le le Moloch
Moloch
favorable
favorable à à leur entreprise.
leur entreprise.
LA mais.
LA nas. —
-

Ces sacrificeshumains
Ces þÿ s a c r iûhumains n'étaient pas
c e s n'6taîent pas encore abolis complète-
encore abolis complète-
ment
ment en en Grèce, puisque
Grèce, puisque un grand nombre
nombre d'enfants
d'enfants fut
fut brûlé
brûlé avant la
avant la
un grand
bataille de Leuctres,
bataille de Leuctres, trois cent soixante-dix ans av. J.-C.!
trois cent soixante-dix ans av. J.-0.1
PAUL.
Pam.. —
-
Malgré
Malgré les
les conditions
conditions imposées
imposées en
en 480,
480, av.
av. J. C., par
J. G., Gelon, roi
par Gelon, roi
de Syracuse, en 309, on þÿ s a c des
de Syracuse, en 309, on sacrifiedes centaines
r iû centaines
a de petits
de étres humains,
petits etres humains, dans dans
la contre Agathocle.
guerre contre
la guerre Agathocle.
Selon Diodore
Selon Diodore de de Sicile,
Sicile, onon y brûla 200 enfants.
y brûla 200 enfants.
Silius Italicus,
Silius Italicus, poete épique latin
poète épique latin du premier siècle
du premier siècle dede notre ère; Eusèbe
notre ère; Eusèbe
historien en l'an 300, et Saint-Augustimen l'an 400 de notre ère, ont þÿ a fû r m é
historien en l'an 300, et Saint-Augustin,en l'an 400 de notre ère, ont affirmé
que
que
ces
ces hécatombes
hécatombes humaines
humaines avaient
avaient encore
encore lieulieu de leur temps.
de leur temps.
L1: pana.
La mas. —
- De ce qui précède
De ce qui précède jeje tire
tire cette
cette conclusion,
conclusion, à
à laquelle
laquelle je
je visais:
visais=

l Î
_..___ _. _ ...._.-

16
16 mrvun spmrrn
navvn spmrrn

La venue du
La venue Christ avait
du Christ avait sasa raison d'être; et
raison d'étre; et celui quidisait :: c Laissez
celui quidisait ¢ Laissez venir venir
à moi
a moi les les petits
petits enfants
enfants a»,
», « aimez-vousles
« aimez-vousles uns
uns les
les autres,
autres, soyezsoyez un»,
un þÿ : :appor-
appor-
,
tait des
tait sentiments qui
des sentiments n'étaient pas
qui n`étaient encore nés
pas encore
nés àà cette époque; ilil descen-
cette époque; descen-
dait
dait d’une planète supérieure,
d'une planète supérieure, pour refouler la
pour refouler la vieille cruauté si
vieille cruauté si dure
dure aux aux

enfants et
enfants et que l'on considérait comme les petits des
que l'on considérait comme les petits des races þÿ p r o l iû telles races prolifiques, telles
ques,
que
que
celles
celles du
du chat
chat ou
ou du
du chien.
chien.
Ce fait humain, sa sa parole accompli en en développant mieux
Ce fait humain, parole l'a l'a accompli développant mieux les les senti-senti-
ments de
ments la famille.
de la famille.
''

f
*

Uantiquité,
ljantiquité, malgrémalgré ses splendeurs littéraires
ses splendeurs littéraires et et artistiques,
artistiques, possédait
possédait un un

fond de
fond barbarie
de barbarie atroce; atroce; les philosophiessi
les philosophies si brillantes,
brillantes, si
si éminemment
éminemment civi-
civi-
lisatrices de
lisatrices l’Orient ne
de l'0rient ne la
la coudamnaient
coudamnaient pas. pas.
Il fallut
ll fallut bien qu’un esprit
bien qu'un élevé, porteur
esprit élevé, porteur du rameau de
du rameau de paixpaix et d'espé-
et d'espé-
rance vînt arréter ce monde si
rance vint arréter ce monde si þÿ a fûmatériellement, afflné matériellement,
né qui avait terminé
qui avait terminé son son
cycle; qui
cycle; qui était incapable par
était incapable par sesses mœurs
þÿ m Set et
u rses s préjugés
ses préjugés de formuler les
de formuler les
conceptions divines de
conceptions divines de Jésus, le plusJésus, le plus grand
grand des révélateurs.
des révélateurs.
La mama.
La mana. ——
- Je vous engage,
Je vous engage,
mes
mes jeunes spirites, àlire
jeunes spirites, souvent PEvangize
alire souvent l'Evangile
selon le spiritisme
.selon Ie .spiritisme par Allan Kardec, livre précieux,
par Allan Kardec, livre précieux, bien consolant, qui
bien consolant, qui vous vous
‘rendra humbles de
rendra humbles de cœur,
þÿ c S si
siu rvous
vous
,
Pétes encore,
ne l'étes
ne encore, et et plus
plus soumis
soumis à à cece
qu'en seignent les grandes vérités. Ce volume
qu'en seignent les grandes vérités. Ce volume vous donnera des tendances vous donnera des tendances
religieuses
religieuses qui qui ouvriront
ouvriront votre esprit
votre esprit aux harmonies voilées
aux harmonies voilées sous sous lesles para-para-
boles de Jésus,
boles de Jésus, harmonies que harmonies que ne perçoivent pas lesvaniteux
ne perçoivent pas les vaniteux et qui
et qui
échappent
échappent aux
aux savants
savants bouffls
þÿ b o u d'orgueil.
fû s
d'orgueil.
pures, pleines
Vos ames
Vos âmes sontsont pures, pleines de de dévouement;
dévouement; elles elles n’ont
n"ont pas encore été
pas encore été
froissées
froissées par par
le
le dur
dur contact
contact des
des hommes,
hommes, et
et il
il faut
faut étre
étre sérieusement
sérieusement pré-
pré-
paré àsubir
paré à subir cette rencontre ingrate,
cette rencontre ingrate, en en sidentifiantàtout
þÿ s ' i d e n àt iû tout qui arme
cet qui
a nce arme
l'homme pour la lutte de la vie.
''

l'homme pour la lutte de la vie.


Rien
Rien ne ne le saurait mieux
le saurait mieux faire faire que l'étude des révélations qui tracent
que l'étude des révélations qui tracent
notre voie
notre voie et nous et nous indiquent le but à atteindre.
le but à atteindre.
indiquent
Ainsi préparés pour
Ainsi préparés pour le le bonbon combat,
combat, vous pouvez subir votre épreuve
vous pouvez subir votre épreuve
avec énergie, avec
avec énergie, conscience et
avec conscience et sérénité. sérénité.
'
'

MARIE
Mama .
.

-

Mere, permets-moi
Mère, permets-moi de lire, dans
de lire, dans le le livre
livre dede 1' Evangile selon
1’ Evangile selon le le
spiritisme, le passage
.¢p1'rizia-me, le suivant
passage suivant que que je
trouve à
je trouve a la page la 275
page 275 :
:
¢ Les paroles
t Les
paroles de
de Jésus
Jésus sont
sont éternelles, parce qu’elles
éternelles, parce qu'elles sont la sont vérité. Elles
la vérité. Elles
sont non
a sont non seulement
seulement la sauvegarde
la de
de la
la vie
vie céleste,
céleste, mais
mais le
le gage de
de la
la
«
sauvegarde gage
a paix, de la tranquillité et de la stabilité dans les choses de la vie terrestre;
«
paix, de la tranquillité et de la stabilité dans les choses de la vie terrestre;
«r: c'est pourquoi toutes
c'est pourquoi toutes les institutions humaines,
les institutions humaines, politiques, sociales et
politiques, sociales et
a religieuses qui s’appuieront
«
religieuses qui s'appuieront sur ces paroles,
sur ces
paroles, seront stables comme
seront stables comme la la
« maison bâtie sur la pierre;
a maison bâtie sur la les hommes les
pierre; les hommes les conserveront parce conserveront qu’ils yy
parce qu*ils
trouveront leur
a trouveront
« bonheur, mais
leur bonheur, mais celles
celles qui qui en en seront
seront la
la violation
violation seront seront
:ou RNAL D'ÉTUDES
JOURNAL PSYCHOLOGIQUES
D'É'I'UDES þÿ x:sYcHoLoe1oUn:s 17
17

a
¢ comme
comme lala maison
maison bâtie
bâtie sur le sable
sur le le vent
sable : le vent des révolutions et
des révolutions
: le fleuve
et le þÿû e u v e
a
« du progrès
du progrès les
les emporteront
emporteront ». þÿ : : .
t

Geonans.
Gsonans. Je lis
Je aussi, page
lis aussi,

-
page 276276 : u Les maximes du
Les maximes
: «Christ trouvent
du Christ trouvent
u
u surtout leur application
surtout leur application dans
dans l'enseignement des Esprits. Quiconque
Penseignement des Esprits. Quiconque les les
u
« connaît
connaît est est coupable
coupable assurément
assurément de de ne ne pas les pratiquer, mais
pas les pratiquer,
mais outreoutre que
que
c Pévangilequi les les contient
contient n'est
n'est répandu que dans
dans les
les sectes chrétiennes,
¢
Pévangile qui répandu que sectes chrétiennes,
n parmi celles-ci, combien
n
parmi celles-ci, combien est-il est-il de gens qui
de gens qui nene le lisent pas,
le lisent pas, etparmi
etparmi ceum ceuæ

a qui le lisent combien en est-il qui ne comprennent pas! Il en résulte que


a
qui le lisent combien en est-il qui ne lele comprennent pas! Il en résulte que
u les
« les paroles
paroles mémes de Jésus sont perdues
mémes de Jésus sont perdues pour le plus grand
pour le plus grand nombre...
nombre... n
þÿ : :

PAUL.
PAUL. —
- A la
A page 277,
la page 277, ilil doit
doit yy avoir
avoir cesces paroles
paroles :: a Jésus
« Jésus entend
entend que que la
la
«
¢ culpabilité est en raison des
culpabilité est en raison des lumières que lumières l’on possède;
que l'on possède; or,
les Pharaons
or, les Pharaons
« qui avaîentla
«
qui avaîentla prétention
prétention d’étre
d'étre et
et qui
qui étaient
étaient en
en effet
eíîet la
la partie la
partie la plus
plus
c
¢ éclairée de la nation, étaient plus répréhensibles
éclairée de la nation, étaient plus répréhensibles aux yeux aux de
yeux de Dieu que
Dieu que
a
« le peuple ignorant.
le peuple ignorant. IlIl en en est est de
de méme' aujourd’hui.
même’ aujourd'hui.
« Aux spirites
e Aux
spirites il il sera
sera doncdonc demandé beaucoup, parce
demandé beaucoup, qu'ils ont
parce qu'ils beaucoup
ont beaucoup
a reçu, mais
«
reçu,
mais aussi,
aussi, a ceux qui
à ceux qui auront profité
auront þÿ p r oû il sera beaucoup donné.
t é beaucoup donné. n
il sera n

Mxmn.
Minna. —
- J’ai noté deux autres
J"ai noté deux autres passages, et tout
passages, et tout sera dit; page
sera dit; page 285 :
285 : « La
« La
« foi
u foi ne se
ne commande pas,
se commande pas, elle
elle ne ne s'impose
s`impose pas pas l...
I... Chez
Chez certaines
certaines
« personnes, la
u foi semble en quelque
personnes, la foi semble en quelque sorte sorte innée,
innée, il il suffit
suffit d'nne étincelle
d'une étincelle
u pour la développer. Cette
«
pour
la développer. Cette facilité facilité aa s'assimilerles vérités
s'assimiler les vérités spirituellesspirituelles est est
«a un un signe évident de
signe évident progrès antérieur;
de progrès antérieur; chez chez d’autres,
d'autres, au contraire, elles
au contraire, elles
pénètrent qu’avec
ne pénètrent difflculté, signe moins évident d’une
«ex ne
qu'avec difficulté, signe non non moins évident d'une nature en nature en
c retard.
< retard. Les Les premières
premières ont déjà cru
ont déjà cru et compris :: elles
et compris apportent en
elles apportent en renais»
þÿ r e n a i s - :
a aant l'intuition
.mnt Pintuition de ce de ce qu'elles ont suont su :: leur éducation est faite;
leur éducation est les secondes
faite; les secondes
«
qu'elles
«a ont tout à apprendre
ont tout à apprendre :
: leur
leur éducation
éducation est
en à
à faire;
faire; elle
elle se fera
se fera et si elle
et si elle
¢ n'est pas terminée dans cette existence,
a n'est dans cette elle le sera dans une autre. n
pas terminée existence, elle le sera dans une autre. »

Enfin,
Enfin, pagepage 311
311 « Repoussez impitoyablement tous
:: «
Repoussez impitoyablement tous ces ces Esprits
Esprits qui qui sese
¢ donnent comme
a donnent comme conseilsconseils exclusifs, en prêchant la division et l'isolement.
exclusifs, en préchant la division et l'isolement.
«a ce sont presque
Ce sont toujours
presque toujours
des
des Esprits
Esprits vaniteux
vaniteux et médiocres, qui
et médiocres, qui tendent
tendent
1 à s'imposer aux hommes faibles ct
a à s'imposer aux hommes faibles ct crédules, en leur
crédules, en leur prodiguant prodîguant des des
« louanges eæagérdes, afin
a
louanges þÿ r S a g é þÿ r d aû de les fasciner
s ,nles
e de faseiner et de les
et de les tenir
tenir sous leur domina-
sous leur domina-

a tian.
tc tion. n n

La nan.
La Puma. On
On ne ne peut mieux aider
aider aà clore
clore ce ce dialogue important; tu as
peut mieux dialogue important; tu as

-

la main heureuse ma mignonne,


la main heureuse ma mignonne, et l'esprit prompt. et l'esprit prompt.
Geouens.
Gzoaens. —
- Marie
Marie est est une
une nature affiuée, elle
nature affinée, devine tout.
elle devine tout. QuandQuand nous nous

cherchons un objet, immédiatementelle met


cherchons un objet, immédiatement elle met la main dessus; comment fait- la main dessus; comment fait-
elle
elle ??
Jnmm.
þÿ J u m S —
- C'est
G'est
. une aptitude
une aptitude spéciale,
spéciale, une une médiumnité inconsciente.
médiumnité inconsciente.
guidée par par son auge-gardien,
LA mumu.
La une. —
- Elle est
Elle est guidée son
ange-gardien, notre notre blondinette.
blondinette.
L: rnnn.
Le nan. —
- Avons-nous rempli
Avons-nous rempli le programme de cettelongue étude?
le programme de cettelongue étude? nos nos

_
22
l8
18
''

REVUE SPIRITE
REVUE SPIRITE

arguments en
arguments faveur de
en faveur de la
la révélation ont-ils bien
révélation ont-ils bien combattu cette opinion
combattu cette opinion
relatée dans
relatée le
dans le dialogue 20
dialogue 20 :; « que«que le Christ n'a
le Christ rien produit,
n'a rien que ses
produit, que ses
maximes existaient
maximes lui»?
avant lui
existaient avant puissent-ils
þÿ : : puissent-ils
? convaincre nos contradicteurs
convaincre nos contradicteurs
et détourner de leur but
et détourner de leur but peu fraternel
peu fraternel ceux qui sement la discorde.
ceux qui sèment la discorde.
Quant à
à l'ignorance
Quant lïgnorance des
des ddsincarnds,
ddsincarnefs, sans
sans les vouloir
les vouloir donner
donner pour plus
pour plus
savants qu'ils
savants qu'ils ne le sont,
ne le chacun d'eux sachant
sont, chacun d'eux ne sachant que
ne
que ce qu’il
ce a appris dans
qu'il a appris dans
ses épreuves
ses terrestres, il
épreuves terrestres, n'est pas
il n'est pas moins vrai que
moins vrai ces ignorants
que ces ont donné,
ignorant.: ont donné,
à. Allan Kardec les éléments des
à. Allan Kardec les éléments des cinq cinq livres fondamentaux de la doctrine
livres fondamentaux de la doctrine
spirite.
spirite. ,
.

Ces
Ges ouvrages traduits dans
sont traduits
ouvrages sont dans toutes
toutes les langues et
les langues lus par
et lus une grande
par une grande
partie
partie du
du monde
monde civilisé,
civilisé, ce
ce qui, pour
qui, pour des
des ignorants,
ignorants, est
est un
un tour
tour de
de force
force
exceptionnel.
exceptionnel.
Puissent les lettrés,
Puissant les adversaires de
lettrés, adversaires de la spirite, avoir
doctrine spirite,
la doctrine pareil succès
avoir pareil succès
dans leurs publications.
dans leurs publications.
LA mma.
La une. —
- Si
Si l'on objecte qu'Allan
l'on objecte qu'Allan Kardec
Kardec était un lettré,
était un nous répon-
lettré, nous répon-
drons qu'en
drons qu'en 1855,
1855, avec son talent,
avec son il était connu, tandis qu'avec
peu connu,
talent, il était peu tandis qu'avec l'aide
l'aide
des Esprits le
des Esprits le Maître
Maitre a a pu
pu
recueillir
recueillir le
le prix
prix de
de son
son dévouement
dévouement absolu
absolu àa la
la
doctrine du Christ; ce contact d'un grand
doctrine du Christ; ce contact d'un grand esprit a ennobli sa pensée, et l`a
esprit a ennobli sa pensée, et l'a
rendu si
rendu si féconde,
féconde, que que des
des princes
princes de
de l'Église
l`Église ont
ont déclaré
déclaré qu'elle
qu'elle otfrait
otirait lele
plus grand des dangers
plus grand des dangers pour les dogmes catholiques,
pour les dogmes apostoliques et
catholiques, apostoliques et
romains.
romains.
Ainsi,
Ainsi, Allan Kardec aa fait
Allan Kardec fait une chose puissante;
une ,chose les humbles,
puissante; les humbles, lesles petits
petits
font ce qui est grand.
font ce qui est grand.
Enfants bien-aimés
Enfants bien-aimés il il vous faut souvent
vous faut souvent relire PEvangiIe selon
relire l'Ev¢m_qile selon le spiri-
le spiri-
tisme,
ukme, pour être forts, apprendre a pardonner
pour apprendre
pour étre forts, pour à à vos ennemis
pardonner a vos ennemis quand quand
vous en
vous aurez, ce
en aurez, ce que je
que je ne
ne vous
vous souhaite
souhaite pas.
pas. .
.

Soyez
Soyez les éléves reconnaissants et intelligents
les élèves reconnaissants et intelligents des grands révélateurs.
des grands révélateurs.
P. G.
P. G. LEYHABIJI.
Lnnmun.

PLUSIEURS SÉANCES
PLUSIEURS SEANCES PSYCHIQUES PSYCHIQUES
En présence
En présence de M. Charles
de M. Richet, médecin
Charles Richet, médecin de la Faculté
de la Paris,
de Paris,
Faculté de

Directeur de la
Directeur de la Revue
Revue scientifique,
þÿ s c i e n t iû que,
*

par MM. G. Hoffmann, orientaliste


par MM. G. Hoffmann, et philologue;
orientaliste et philologue; et
L. Pacini.
M. L.
et M. Pacini.

Un article paru
Un article dans I'Orazio
paru dans l'Orazio F lacco de
Flacco Venosa, intitulé
de Venom, intitulé de Naples à.à Rome
de Naples Rome , ,

les points
retrace les
retrace importants de quelques
points importants de quelques phénomènes psychiques obtenus
phénomènes psychiques obtenus
par notre excellent ami, le docteur Nicolo Santangelo.
par notre excellent ami, le docteur Nicolo Santangelo.
Les phénomènes
Les phénomènes se sont produits
se sont chez M.
produits chez Alegiani, de
M. Alegiani, Rome, et
de Rome, et celui qui
celui qui
les raconta en était resté littéralement émerveillé.
les raconta en était resté littéralement émerveillé.
JOURNAL ÜÉTUDES
JOURNAL D,É'l`UDE8 PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES
19
19

Mais sa
Mais surprise devait
sa surprise devait trouver dans le
trouver dans monde scientifique
le monde un qécho
un
þÿ s c i e n t iû écho
ue
d'autant plus puissant,
d'autant plus si on considère
puissant, si on considère que l’articie était écrit
que Particle était écrit par
un- phy-
par un- phy-
siologiste savant et
siologiste savant et très travailleur, rompu
très travailleur, rompu aux luttes pacifiques de
aux luttes pacifiques de la pen-
la pen-
sée, auteur loué de
sée, auteur loué de corps
« et âme
corps et Ame
« n de Pikmann,
» de la modema psico-fisica
de Pikmann, de la modema þÿ p r i c e -û s i c a
et d'autres
et d'autres écrits n’ayant pas
écrits n'ayant moins de
pas moins de valeur.
valeur.
M. le docteur Charles Richet de Paris,aprés avoir
M. le docteur Charles Richet de Paris,après avoir lu De Naples
lu u De Rome»
Naples àà. Rome
¢ þÿ : :

écrivait au
écrivait docteur Santangelo
au docteur
Santangelo ::

Je
Mon_cher
Mon cher confrère,
confrère,
comme je
Je viendrai, l’ai dit.
dit. aà Rome, le 25
vers le Est-ce que
_
_ _

viendrai, comme vous l'ai


je vous Rome, vers 25 mars.
mars. Est-ce que
je pourrai
je pourrai àå cette époque, avant
cette époque, avant lele congrès
congrès ou
ou après
après le
le congrès
congrès (médical
(médical
international), assister aà une
international), assister une séance M. 11....
avec M.
séance avec R..., mais. bien entendu,
mais. bien entendu, dans
dans
la
la stricte
stricte intimité, car, dès qu'il
intimité, car, dès qu'il yy aa lus de six àa sept
de six dans de
personnes dans
sept personnes de
telles expériences,
telles expériences, elles
elles ne peuvent tre
ne peuvent plus
faites...
bien faites...
tre bien Ch. Rxcuar.
Ch. Rxcnar.

Le professeur Lombroso,
Le professeur Lomhroso, de
de son côté,
son
éorivait au docteur Santangelo
côté, écrivait au docteur Santangelo ::

monsieur,
Honorable monsieur,
Honorable
Je suis
Je content de
_

suis content ce que


de ce vous m'écrivez.
que vous Je serai
m'écrivez. Je serai a le24 ou
à Rome, le24 Rome,
le 26, et
ou le et 26.
je
je serai heureux si
serai heureux si vous
vous pouvez faire observer
me faire
pouvez me quelque
nouvelle expé-
observer quelque nouvelle expé-
rience
rience de spiritisme.
de spiritisme.

'

Qui sait,
Qui sait, si
si nous n'arriverons pas
nous n'arriverons pas àå convertir quelque
convertir quelque personnage
personnage impor- impor-
tant, des expériences
par des expériences directes.
tant, par directes.
Je salue cordialement.
vous salue
Je vous cordialement.
'

Tout àà vous.
Tout vous. C. Lounaoso.
C. Lomnaoso.
Notre
Notre ami Santangelo, guidé
ami Santangelo, guidé par
par
un sentiment
un *sentiment scientifique des
þÿ s c i e n t iû plus
desq plus
ue
louables,
louables, insista
insista en
en nous
nous communiquant
communiquant les
les deux
deux précédentes lettres,
précédentes lettres, afinþÿ aû n
que YAcadémia internationale
que l`Acad¿mie internationale pour les études psychologiques de Rame,
pour les études psychologiques de mit
Rome, init à à
la disposition
la disposition des
des deux
deux habiles
habiles physiologîstes,
physiologistes,
lesmédiums
lesmédiums dont
dont elle
elle se
se
sert
sert pour ses expériences psychiques.
pour ses expériences psychiques.
M. R...
M. R... dont
dont ilil est! question dans
est! question dans la lettre du
la lettre docteur Richet,
du docteur Richet, fut interrogé.
fut interrogé.
mais,
mais, pour des motifs plausibles, il déclara' qu'il
pour des motifs plausibles,
il déclara qu'il était obligé
était de
obligé de renoncer à.à.
renoncer
pratique de
toute pratique
toute médiumnité. Nous
de médiumnité. eûmes alors
Nous eùmes alors recours
recours à
MM. B.
à MM. C., G.
B. C., C. F.,
F.,
et D. G.; M. Alegiani
et D. G.; M. et M.
Alegiani et M. Parmiani, ingénieurs, encouragèrent
Parmiani,ingénieurs, encouragèrent nos médiums,
nos médiums,
les décidèrent se préter au
à se nom dede lala science et de la vérité,
de la vérité, aux désirs
les décidèrent a preter au nom science et aux désirs

des professeurs:
des merci de leur
professeurs: merci de leur gracieux gracieux consentement.
consentement.
Quelques
Quelques séances
séances furent
furent faites
faites pour créer un milieu médiumnique homo-
pour créer un milieu médiumnique homo-
gène.
gène.
Il y eut quatre
Il y séances définitives,
eut quatre séances définitives, avecavec MM. Richet, Schrenck-Notzing
MM. Richet, Schrenck-Notzing de de
Monaco. le
Monaco, le professeur Siemiradzky, auxquels
professeur Siemiradzky, se joignirent, après
auxquels se joignirent, M. Lom-
après M. Lom-
broso et
broso les deux
et les MM. Ferri
deux MM. Ferri : l'un
: philosophe,l'autre
l’un philosophe, l'autre criminaliste,
criminaliste, M.M. Sergi,
Sergi,
professeur de psychologie
professeur de psychologie expérimentale, M. Danilestky,
expérimentale. M. etc.
Danîlestky, etc.
Nous
Nous donnons
donnons un un compte
rendu pur et
compte rendu pur simple, en
et simple, le faisant
en le précéder du
faisant précéder du
procès-verbal d'une première
procès-verbal d'une réunion, à laquelle rfassista
première réunion, à laquelle n'assista que M. Siemi-
que M. Siemi-
radzky;
radzky; intimement
intimement liée
liée aux
aux quatre
quatre séances
séances suivantes,
suivantes, elle
elle explique nos
explique nos

méthodes expérimentales.

`

méthodes expérimentales.

i_ll_1i
20
20 SPIRITE
REVUE SPIRIT!
REVUE

pas d'inutiles commentaires; penseur, les


lci
lci pas le savant,
d’inutiles commentaires; le le penseur,
savant, le feront pour
les feront pour
'

nous.
.I10lIS. V

Mme la
Mme comtesse Mainardî,
la comtesse née comtesse
Mainardi, née comtesse þÿ Bouxhœvden, v d e nexprès
venue
B o u x h Svenue ,
exprès àtt
Pimportance et la réalité des faits,
reconnu l'importance
Rome,
Rome, a a reconnu et la réalité des dans un article
faits, dans un article du du
journal
journal PArène
l'A1'ène de
de Venosa.
Venosa.
Le docteur Santangelo de
Nicolo Santangelo venu exprès pour
Venosa, venu ces séances,
Le docteur Nicole de Venosa, expres pour ces séances,
déclare Vrais, devant
déclare vrais, devant Dieu et devant
Dieu et les hommes,
devant les hommes, les
les phénomènes
psychiques
phénomènes psychiques
par les médiums sus-mentionnés: Son journal,
obtenus par
obtenus les médiums sus-mentionnés: Son journal, Quinto Orazio
Quinto Orazio
Flasco de
Flasco Venosa. donne
de Venom. d'amples détails
donne d'amples détails sur ce qu'il
sur ce avait vu
qu`il avait vu et observé.
et observé.
Le
Lc professeur Siemiradzky, observateur sérieux, artiste distingué,
professeur Siemiradzky, observateur sérieux, artiste distingué, aa
que les phénomènes
déclaré que
déclaré les phénomènes obtenus l'Académie internationale
obtenus àà PACadémie étaient
internationale étaient
vrais; il répondit à M. Hoifmann
vrais; il répondit a M. Hoifmann :
= «
¢ c'est merveilleuœ; les phénomènes
c'est merveilleuw; les phénomènes sont sont
d'une
d'une puissance exceptionnelle, vos
puissance exceptionnelle, médiums dépassent,
vos médiums dépassent, comme
comme force,
force,
même la Paladino.
méme la Paladino. I_

Le comte
Le Mainardi croît
comte Mainardi croît aux phénomènes spirites,
aux phénomènes spirites, àà cause
cause des laits obser-
des faits obser-
vés à notre académie.
vés a notre académie. .
_
Le
Le comte
comte et et la
la comtesse
comtesse avec avec MM. MM. G. G. Hoifmann.
Hoffmann. G. G. «D. Lomhardi, prési-
«D. Lombardi, prési-
dent effectif
dent elïectif de l'académie, E."
de Facadémie, Giorli, D.
E. Giorli, D. N., G. Purarelli,
N., G. Purarelli, R. Gamilli, F.
R. Camilli, F. Ale-
Ale-
giani
giani et
et Luigi
Luigi Pacini,
Pacini, eurent
eurent une
une première
première séance
séance le
le 29
29 mars,
mars, une
une autre
autre le
le
30. A
30. cette seconde
A cette réunion. était
seconde réunion, était présent,
présent, le célèbre physiologiste
le célèbre physiologiste CharlesCharles
Richet, professeur
Richet, professeur à l'Université de Paris,
à l'Université de Paris, directeur de la Revue scientifique;
directeur de la Revue scientifique;
il
il aa déclaré explicitement queles
déclaré explicitement queles phénomènes observésphénomènes observés a à Home
Rome étaient
étaient
intéressants
intéressants et et merveilleuse.
þÿ m e r v e i l l e u S .
Première séance.
Première séance.
29 mars
29 mars 1894. 1894. -—
þÿ : Soulèvement
- complet
1° Soulèvement complet de
1° de la table, répété
la table, répété plusieurs fois,
plusieurs fois,
avec et
avec sans le
et sans contact des
le contact des mains.
mains. ..

formions la
Nous formions
Nous la chaîne depuis quelques
chaîne depuis quelques minutes,
minutes, quand,quand, plusieurs
plusieurs coups
coups
dans l'intérieur
dans lintérieur de de la
la table signalérent la présence
table signalèrent la présence d’une
d'une force
force intelligente,
intelligente,
de inconnue. Ces
nous inconnue.
de nous Ces coups étaient produits
coups étaient de. courts intervalles,
produits àù deb courts intervalles, avec avec

une force
une augmentant toujours.
force augmentant toujours. M. Hotïmann s'adressant
M. Holïmann s'adressant à la puissance
à la puissance
inconnue, la
inconnue, la pria
pria dede produire
produire le soulèvement de
le soulèvement la table.
de la table. IlIl eut
eut en réponse
en réponse
(par coups
(par frappés) : il yy aa trop
coups frappés) : il trop de lumière. La lampe
de lumière. La lampe fut baissée, mais
fut haissée, mais
l'Esprit insista encore, et voulut que la projection
l'Espritinsista encore, et voulut que la projection lumineuse des rayons lumineuse des rayons
rouges
rouges
ne frappat
ne frappàt pas pas directement
directement la
la table,
table, mais
mais plutôt
plutôt par par reflet.
reflet. A cet
A cet
-

eiIet, nous tournâmes la lampe vers le mur,


elîet, nous tournâmes la lampe vers le mur, de façon à ce que de façon à ce la partie
que la partie de de
la
la chambre où les médiums
chambre où les médiums étaient assis, étaient restat dans
assis, reståt dans une demi-obscurité.
une demi-obscurité.
La table se mouvait, oscillait, se levait sur
La table se mouvait, oscillait, se levait sur deux pieds, avec deux pieds, avec un un peu
peu de
de
fatigue;
fatigue; nous encourageâmes les invisibles a réunirleurs forces pour
nous encourageàmes
les invisibles à réunirleurs forces pour donner
donner
la lévitation; puis après, le
la lévitation; puis après, le meuble se levant de terre, s'éleva dans l'air;
meuble se levant de terre, s'éleva dans l'air;
tous les
tous assistants purent
les assistants purent constater
constater le
le fait.
fait.
_ _ _
' i

JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL n'É'rUDns PSYCHOLOGIQUES
FSYCUOLUGIQUES 2l
21
îî ___.

Le phénomène fut
Le phénomène répété deux
fut répété deux fois,
fois, dans
dans les les mémes conditions, avec
mémes conditions, avec lala
mème chaîne,
même chaine, avec
avec une
une personne
personne
en
en plus
plus :
: M.
M. Holrmann
Hoffmann ayant
ayant conseillé
conseillé aux
aux

expérimentateurs d'ôter
expérimentateurs d'ôter leurs leurs mains
mains de dessus la
de dessus la table, quand elle
table, quand elle s'élè-
s'élè-
verait dans Pespace,
verait dans Pespece, le
le meuble
meuble resta
resta suspendu
suspendu en
en l'air
l'air pendant quelques
pendant quelques
personne, produisant phénomène de
secondes, sans
secondes, sans le le contact
contact de de personne, produisant ainsi ainsi le le phénomène de
la lévitation.
la lévitation.
2° Coups et
2° Coups et ‘leur
leur reproduction
reproduction sur la table.
sur la table.
Les esprits, pour
Les esprits, pour répondre répondre à
à nos
nos demandes,
demandes, conseiller conseiller le le silence.
silence. don-don-
ner de la lumière ou tout autre motif‘, se
ner de la lumière ou tout autre motif, se servent de certains signes
servent de certains signes cou-
con-

venus,
venus, qui qui consistent
consistent en
en coups
coups
donnés
donnés sur
sur la’
la table,
table, sur
sur les
les dossiers
dossiers des
des
chaises, sur
chaises, les murs. etc.
sur les murs. etc.
Les coups
Les coups donnés
donnés la lumière
àù la lumière sont sont toujours
toujours moins moins puissants
puissants que que ceux
ceux

produits dans l'obscurité.


produits dans l'obscurité.
it

Les coups ont


Les coups ont étéété assez forts. A
assez forts. A la demande de
la demande M. Hotîmann,
de M. Holîmann, ils ils furent
furent
plusieurs fois la répétition
plusieurs fois la rythmique de ceux que
répétition rythmique de ceux les assistants
que les assistants avaient
avaient
donnés sur
donnés sur la table, avec
la table, l'articulation des
avec 1'articulation des doigts.
doigts.
Divers grattements remarquables
Divers grattements remarquables furent furent produitsproduits dans l'intérieur du
dans l'intérieur du
meuble (imitation du
meuble (imitation du bruit
bruit de de la scie et
la scie et dede la la rape),
rape), roulement
un roulement
un comme
comme

d'un tambour,
d'un tambour, d'abordd'abord faible,faible, puis plus fort.
puis plus fort.
L'Esprit voulut
L'Esprit voulut absolument
absolument continuer continuer la la séance‘
séance' dansdans l'obscurité;
Fobscurité; M. M. Hott-
Hott-
mann, pour ne pas
mann, pour ne le contrarier,
pas le contrarier, éteignit éteignit la lampe.
la lampe.
-

La chaîne médianimique
La chaine médianimique resta
resta comme
comme elle
elle l'était depuis
l'était depuis le le commence-
commence-
ment de la séance.
ment dela séance.
2° Panna.
_ _
q

2° Panne. *

Phénomènes
Phénomènes obtenus dans obtenus l'obscurité complète.
dans l'obscurité complète.
1' Soulèvement de la table.
l‘ Soulèvement de la table. q

phénomène fut
Le phénomène
Le fut donné
donné dès dès que la lampe fut
que la lampe
fut éteinte.
éteinte.
Tous annoncèrent
Tous annoncèrent Pélévation l'élévation de de la table et
la table garantiront la
et garantirent position de
la position de
leurs
leurs compagnons de droite et de gauche, se tenant
compagnons de droite et de gauche, se tenant étroitement unis par
étroitement unis les
par les
mains.
mains.
Dans la
Dans la lévitation,
lévitation, la la table atteignit une
table atteignit une telletelle hauteur
hauteur que que pour en suivre
pour en suivre
la rapide
la élévation,
rapide élévation, plupart la
la plupart de
de ceux
ceux qui
qui formaient
formaient la
la chaîne
chaîne furent
furent obli-
obli-

gés de se mettre debout. Le phénomène


gés de se mettre debout. Le dura
phénomène dura environ une environ minute, puis,
une minute, puis, lala
table retombe
table retomba iià terre,
terre, avec avec grand bruit,
grand bruit, sans
sans que personne
que personne
eût
eût a
à se
se plaindre
plaindre
plus petit
du plus
du petit choc.
choc.
2° Coups
2° Coups sur sur lala table,
table, plus plus forts
forts que
que ceux
ceux qu'onqu'on entend
entend en en pleine lumière,
pleine lumière,
dessus, dessous et dans
dessus, dessous et dans son intérieur. son intérieur. w
V

Après quelques
Après quelques instants, l'Esprit nous
instants, l'Esprit ordonna de
nous ordonna de parler avec force
parler avec (1).
force (1).

(t) ll en arrive
(I) il en arrive ainsi avec le
ainsi avec concours dîlusapia.
le concours
la puissance d'Eusapia. Les ondes sonores,
Les ondes sonores, a ce qu'il parait,
a ce
parait, qu'il
la,
pendant ‘la
concourent à
concourent accentuer la
å accentuer puissance des
des manifestations.
manifestations. De
l)e là, les
les fré
fré uentes
uentes injonctions
injonctions
mitesi ipar
þÿû par John, ou
t e sJohn, d'autres
ou par d'eutres
par esprits, pour parlequ'on
esprits, pour qu`on parle pendant 12. préparation
des
préparation deg
phénomènes.
P hénomènes.
22
22 REVUE
REVUE SPIRITE
SPIRITE þÿ :

Les
Les coups sont donnés plus accentués
coups sont donnés plus accentués queque ceux
donnés ala
ceux donnés lumièreAprès une
àla lumière.Après une

minute environ,
minute un
environ, un coup très fort retentit dans la pièce.
coup très fort retentit dans la pièce. nous avertissantnous avertissant
de revenir
de revenir au au calme
calme et au silence.
et au ces coups
silence. Ces pendant toute
coups pendant toute la séance, se
la séance, .
se

reproduisent avec la méme intensité. quelquefois


reproduisent avec la méme intensité. quelquefois avec plus de force. avec plus de force.
`

3° Coups
3° les murs, une ardoise,
sur une sur les
ardoise, sur chaises.
Coups sur sur les murs, sur les chaises.
Recueillis dans
Recueiilis dans le plus le grand silence, nous entendîmes les
plus grand silence, nous entendîmes invisibles qui
les invisibles qui
s’amusaient
s'amusaient à. reproduire des
à. reproduire des coups
coups sur
sur les
les murs.
murs. sur
sur une
une ardoise
ardoise fixée
fixée au
au

mur, et
mur, et parfois, sur les chaises des assistants; quelques
parfois, sur les chaises des assistants; quelques coups furent
coups furent répé- répé-
tés sur la
tés sur la table.
table.
ne pouvaient être
Les bruits dans
Les bruits dans la muraille ne
la muraille pouvaient être produits
produits que que par par les invi-
les invi-
sibles. La
sibles. médianimique était
chaîne médianimique
La chaîne composée de
était composée 13 personnes ;; MM.
de 13 personnes HotI-
MM. Hot!-
mann,
Lombardi. Giorli, en dehors, du côté opposé
mann, Lombardi. Giorli, en dehors, du côté opposé aux médiums, ne pou- aux médiums. ne pou-
vaient traverser la
vaient traverser la pièce
pièce sans
sans étre
être aperçus;
aperçus;
le
le lieu
lieu où
où se
se font
font les
les réunions
réunions
est petit, les
est petit, personnes assises
les personnes assises åà lala chaîne peuvent àà peine
chaine peuvent peine y y contenir;
contenir; or or
les
les coups étaient frappés dans la
coups étaient frappés
dans la paroi opposée, aà une
paroi opposée, hauteur dépassant
une hauteur dépassant
une fois et demie celle
une fois et demie celle d'un homme.d’un homme.
'

4° comtesse Mainardi,
La comtesse
4° La Mainardi, assistant pour la
assistant pour la première
première fois fois à des expériences
à des expériences
psychiques, avait
psychiques, avait unun vif ‘désir d'êtred'étre touchée
touchée par une main
une main þÿû fluidique. Elle
u i d iElle
que.
vif_désir par
le répétait,
le répétait, s’adressant
s'adressant surtout
surtout médium
au médium B...,
au B.. ., qu’elle
qu'elle tenait
tenait constamment
constamment
par la main; B... pria courtoisement
par la main; B... pria
courtoisement M. M. Hotîmann d'insister pour
Hoffmann d'insister pour la produc-
la produc-
tion de
tion de ce phénomène. Les médiums annoncerent de légers
ce phénomène. Les médiums annoncèrent de contacts
légers contacts sur le
sur le

‘front, et ce fut le tour du professeur Siemiradzky; les


front, et ce fut le tour du professeur Siemiradzky; les attouchements furentattouchements furent
pour Mme Mainardi, qui
généraux,
généraux, surtout
surtout pour Mme Mainardi, qui évoqua évoqua un de ses
un de neveux, Tiéda.
ses neveux, Tiéda.
un Russe, mort depuis
un Russe, mort depuis quelque temps.quelque temps. La
La communicationn'eut
communication n'eut pas lieu, oupas lieu, ou

pas convaincante, cette dame n'obtint qu’un baiser, affectueux,


affectueux,
fut
ne fut pas convaincante,
ne cette dame n'obtint chaud
qu'un chaud baiser,
sur
sur la
la main gauche.
main gauche.
Un baiser
Un baiser futfut donné
donné au professeur Siemiradzky,pendant
au professeur Siemiradzky, pendant qu'il interrogeait
qu'il interrogeait
un
esprit en langue polonaise.
esprit en
un langue polonaise.
Il faut le remarquer, seul
Il faut le remarquer, seul parmi les personnes
parmi les présentes, ilil connaissait
personnes présentes,
connaissait
cette langue;
cette conséquemment les
langue; conséquemment réponses obtenues
les réponses obtenues nene peuvent laisser un
peuvent laisser un
doute sur leur absolue légitimité.
doute sur leur absolue légitimité.
On pourrait le
On pourrait le prétendre,
prétendre, la Mainardi étant
comtesse Mainardi
la comtesse Russe, comprend
étant Russe, comprend un un
peu cette langue, Russes et Polonais étant intimement
peu cette langue, Russes et Polonais étant intimement rapprochés rapprochés par les
par les
intérêts commerciaux et
intérêts commerciaux et politiques.
politiques.
La comtesse interrogée sujet, répondit
ce sujet,
interrogée àà ce professeur qu`elle
qu'elle ne
La comtesse répondit auau professeur ne con-
con-
naissait pas le
naissait pas polonais.
le polonais.
Dans ce long entretien spirite du professeur Siemiradzky, obtenait les
Dans ce long entretien spirite du professeur Siemiradzky, il il obtenait les
réponses,
réponses, nonnon avec
avec des coups frappés
des coups frappés sur la table,
sur la car il
table, car s'agissait d’une
il s'agissait d'une
main parfaitement
main parfaitement matérialisée,
matérialisée, quiqui frappait sur son front et sur ses
frappait sur son front et sur ses jouesjoues
d'une façon
d'une si distincte,
facon si distincte, que que tous
tous entendaient parfaitement les
entendaient parfaitement les coups don-
coups don-
Jounmr. nätrnnns
JOURNAL psrcnonoerouns
n'1t:'rUns:s psrcnonoexouss 23
23

nés. La
nés. comtesse ne
La comtesse ne pouvait, vu
pouvait, vu la
la distance qui la
distance qui la séparait du professeur
séparait du professeur
(la largeur
(la largeur de
de la
la table), agir
table), agir avec
avec liberté
liberté et
et lui
lui frapper
frapper sur
sur les
les mains;
mains; en
en

admettant qu’elle l'eût pu,


admettant qu'elle l'eût elle aurait été obligée de se séparer
pu, elle aurait été obligée de se séparer de ceux de ceux
qui elle
avec qui
avec elle était en contact,
était en de se
contact, de lever de
se lever de son siège, de
son siège, se courber
de se entiè-
oourber entiè-
rement sur la table, et même en supposant
rement sur la table, et méme en supposant que tout travail
que tout ce travail eût pu
ce eût pu sese

faire, en
faire, éludant la
en éludant surveillance des
la surveillance personnes présentes.
des personnes présentes. Une raison bien
Une raison bien
plus
plus puissante prouve l'inanité de la suppositiomdest qu'elle
puissante ‘que les autres
'que les autres prouve l'inanité de la supposition,c'est qu'elle
est
est venue à Rome,
venue a Rome, pour
pour assister a une
séance spirite,
assister a une séance spirite, se convaincre des
se convaincre des
faits,
faits, non pour convaincre
non pour convaincre ceux qui depuis
ceux qui longues années
de longues
depuis de années sont habi-
sont habi-
tués
tués aux manifestations.
aux manifestations.
'
*

ces psychiques, aa la
mains psychiques,
Ces mains la demande
demande de de M.M. Hofrmann. passaient d'une
Hoffmann. passaient d'une
temperature normale (celle
température normale (celle d'une humaine) aà une
main humaine)
d'une main température beau-
une température beau-
coup plus basse, donnant ainsi, a volonté la sensation du froid et du chaud.
coup plus basse, donnant ainsi, a volonté la sensation du froid et du chaud.
Le professeur Siemiradzky
Le professeur Siemiradzky déclara qu'il avait remarqué
déclara qu'il avait plusieurs fois
remarqué plusieurs fois ce
ce
changement de température.
changement de température.
Les attouchements durerent
Les attoucbements un certain
durèrent un certain temps; Mme Mainardi.
temps; Mme Mainardi. enthou-
enthou-
siasmée, se réjouissait continuellement d'être touchée et s'écrîait de temps
siasmée, se réjouissait continuellement d'étre touchée et s'écrîait de temps
aà autre
autre ::«a
Messieurs, je
Messieurs, sens touchée
me sens
je me au front;
touchée au à présent
front; a la main, oh,
présent àa la main, oh,
quelle
quelle main douce! quelle
main douce! main légère!
quelle main légère! n» D'autres personnes au
D'autres personnes
þÿ : : méme ins-
au même ins-
tant annonçaient
tant annonçaient des
des attouchements
atlouchements semblables.
semblables.
5o Coups et
5° Coups et chocs donnés sur
chocs donnés les chaises
sur les chaises des placées en
personnes placées
des personnes en chaîne;
chaîne;
parfois les chaises sont remuées,
parfois les chaises sont otées de
remuées, ótées de dessous
dessous lesles médiums,
médiums, ou bien.à
ou bien,à
quelques assistants voisins des
quelques assistants voisins des médiums.médiums.
Avec la
Avec multiplicité des
la multiplicité attouchements s'augmentait1e
des attouchements s'augmentait le bruit bruit produit par
produit par
les coups donnés;
les coups interrogée, la force psychique répondait à
donnés; interrogée, la force psychique répondait à nos demandes, nos demandes,
quelquefois
quelquefois lesles coups étaient frappés surles
coups étaient frappés
surles dossiers
dossiers des chaises, lesquelles
des chaises. lesquelles
très souvent,
très étaient remuées.Au
souvent, étaient remuées.Au médium Gmédium C...,...,
fut enlevée complè-
la chaise fut enlevée
la chaise complè-
tement et
tement traînée aa une
et traînée distance d'un
une distance d'un mètre
mètre dede sasa place.
place.
6° Ecriture directe,
6° Ecriture directe, c‘est-à—dire
c'est-à-dire écriture obtenue sans
écriture obtenue sans lele concours
concours dede per-
per-
directement par les
sonne, directement par
sonne, les invisibles.
invisibles.
Bien que
Bien la comtesse n'eût pas été
que la comtesse n'eût pas été satisfaite
satisfaite du
du résultat de l'évocation
résultat de l'évocation dede
son parentdéfunt. elle attendait une
son parent défunt, elle attendait une preuve
preuve plus plus
convaincante;
convaincante; þÿ p r oû profitant tant
du
du peu de_
peu de temps pendant lequel
temps pendant lequel on on donna
donna dede la
la lumière faire reposer
pour faire
lumière pour reposer
les médiums, elle dé posa sur
les médiums, elle dé posa la table
sur la table une carte de visite de son mari,
une carte de visite de son décla-
mari, décla-
rant
rant qu’elle la
qu'elle déposait avec
la déposait avec le désir d'obtenir
le désir d'obtenir l'écriture
l'écriture directe et essayer
directe et essayer
si, avec elle,
si, avec elle, elle pourrait
elle reconnaître l'écriture de
pourrait reconnaître Pécriture de son décédé.
neveu décédé.
son neveu

Le professeur
Le Siemiradzky et le D‘ Santangelo limiterent;
professeur Siemiradzky et le D' Santangelo limiterent; ils ils firent
firent une
une
marque de contrôle
marque de contrôle spéciale sur leurs billets et les placèrent sur la
spéciale sur leurs billets et les placèrent sur la
table.
table.
On
On resta dans l'obscurité
resta dans l'obscurilé 6 minutes,
à "I"I minutes,
6 a en
en attendant
attendant que les invisibles
que les invisibles
24
24 REVUE
anvux SPIRITE
sruum .

donnassent l'ordre
donnassent d'éclairer. Pendant
l'ordre d'éclairer. Pendant ce
ce temps, noustemps,
entendîmes de grands
nous entendtmes de grands
bruits; quelques-uns dirent entendre
bruits; quelques-uns dirent entendre un
un crayon écrire sur la
crayon écrire sur la table; nous
nous table;
sentîmes, plusieurs
senttmes, plusieurs fois fois et continuellement des
et continuellement mains agiter
des mains dans l'air
agiter dans l'air
un
un corps léger, qui
corps léger, qui produisait
produisait une
une certaine
certaine ventilation;
ventilation; on
on entendit
entendit aussi
aussi
quelques coups sur
quelques coups les murs,
sur les murs, mais de peu d'importance.
mais de peu d'importance.
Le signal convenu
Le signal convenu étant étant donné
donné etet lumière faite, nous
lumière faite, trouvames sur
nous trouvames sur lalà
table trois billets, sur lesquels étaient des écritures diverses.
table trois billets, sur lesquels étaient des écritures diverses. Celui de la Celui de la
Mainardi était
comtesse Mainardi ainsi conçu: «c je ne
je ne puis me communiquer en
puis me
comtesse était ainsi conçu: «
communiquer en
langue russe!
langue russel » Celui
þÿ : : professeur Siemiradzky
Celui du professeur Siemiradzky disait: «Bravo,
du disait: profes-
Bravo, profes-
«

senr,
seur,
etc.
etc. », enfin, sur
þÿ : : , þÿ e nû n ,
sur celui
celui de
de Santangelo
Santangelo une
une croix
croix était
était dessinée.
dessinée.
C'est ce qu'il
C'est ce qu'il avait avait demandé
demandé et ardemment désiré.
et ardemment désiré.
Transport de
7° Transport
7° de la
la table en dehors
table en de la
dehors de la chaîne médiammiqne.
chaîne médiammique.
La chaîne étant rétablie, la lumiére éteinte, on attendit la
La chaîne étant rétablie, la lumiére éteinte, on attendit production de
la production de
nouveaux phénomènes.
nouveaux phénomènes.

Dans d'autres séances


Dans d'autres on avait
séances on avait essayé le
essayé phénomène de
le phénomène de lier de délier
et de
lier et délier
le médium,
le médium, onon avait magnifiquement réussi. Dans cette
avait magnifiquement réussi. Dans cette soirée,
soirée, on
on voulut
voulut
essayer aa nouveau.
essayer nouveau.

v»A cet effet,


A cet nous priames
effet, nous priames le le médium
médium D. D. G. G. dede se mettre derrière
se mettre derriere un long
un long

rideau pendu a une corde placée en travers de l'angle


rideau pendu ù une corde placée en travers de l'angle droit de la salle, au-droit de la salle, au-

delà des médiums;


dela des médiums; nous primes un
nous primes morceau de
un morceau de ficelle.
þÿû c equi qui fut
l l e fut examiné
. examiné
avec grand
avec grand soin par les
soin par les assistants
assistants et ne fut
et ne placée ni
fut placée ni sur
sur lala table,
table, ni dans
ni dans
aucun endroit éloignééloigné des assistants, main, d'une` part,
d'une‘
aucun endroit des mais tenue
assistants, mais tenue en en main, part, par
par
le professeur Siemiradzky, de l'autre
le professeur Siemiradzky, de l'autre par par le
le comte
comte Mainardi.
Mainardi.
La chaîne rétablie,
La chaîne rétablie, lala lumière éteinte, on
lumière éteinte, on attendit
attendit queque les
les invisibles
invisibles don-don-
nassent le phénomène désiré. Bientôt la table mût.
nassent le phénomène désiré. Bientôt la table se mût. se leva sur deux et
se se leva sur deux et
parfois
parfois sur un
sur un pied,
pied, glissa
glissa sur le
sur le pavé
pavé et
et fit
þÿû des
t
des tentatives
tentatives de
de lévitation
lévitation ;
;
a
ù
l'improviste
l'improviste soulevée rapidement de
soulevée rapidement de terre, passant au-dessus
terre, passant au-dessus de de lala téte
tete dede
la comtesse Mainardi,
la comtesse de
Mainardi, de son mari et du médium
son mari et du médium C., C., elle tomba en
elle tomba décrivant
en décrivant

parabole, derrière
une parabole,
une |le rideau
derriere [le placé dans
rideau placé l'angle, vers
dans l'angle, l’épau1e droite
vers l'épaule droite dudu
médium
médium B. B.
On
On lele remarquera, la chaîne ne fut nullement rompue dans
remarquera, la chaine ne fut nullement rompue dans un travail si
un travail si
difficile,
þÿ d i fû fait
fait e , l'obscurité
dans
c i l dans l'obscurité complète;
compléte; pas
pas un assistant
un assistant ne ressentit un
ne ressentit un

dommage.
dommage.
Avant l'enlèvement subit
Avant Penlevement subit de la table,
de la table, la
la corde
corde fut enlevée des
fut enlevée des mains
mains des
des
deux détenteurs. Ils
deux détenteurs. en avisèrent,
lls en avisèrent, pour éviter des malentendus.
pour éviter des malentendus.
attendant, derrière le rideau,
En attendant,
En derrière le les invisibles
rideau, les invisibles s'étaient
s'étaient mis
mis auau travail. On
travail. On
entendait la ficelle l l e sur la table et sur les pieds
courir
entendait la þÿû c ecourir sur la table et sur les de la table,
pieds de la table, avec un
avec un

accentué.
bruit accentué.
bruit
Les mains psychiques
Les mains matérialisées frappaient
psychiques matérialisées souvent sur
frappaient souvent les murs
sur les murs et
et
sur les meubles; le rideau
sur les meubles; le rideau
était
était continuellement agité
continuellement agité et
et au
au milieu
milieu du
du
'

A
JOURNAL DÏTUDES
n'1:'ruoms
þÿ s o u n u ¼ . PSYÔHOLOGIQUES
Psvcaonoerouns 25
25

cercle, formé
cercle, formé par les personnes en
par les personnes en chaîne,
chaine, on enlenditfréquemment
on entendit fréquemment le le bruit‘
bruit'
des doigts et un
des doigts ‘et un battement de mains très sonore,
de mains très sonore, pendant
pendant cinq cinq minutes,
minutes,
battement
puis la lumière.
'

3
'

coups convenus pour


''

3
puis coups convenus pour la lumière. ~

Derrière
Derrière le le rideau,
rideau, le le médium
médium D. D. G., étendu sur
G., étendu la table, était attaché de
sur la table, était attaché de
la téte aux
la téte genoux, ses
aux genoux, pieds
étroitement liés
ses pieds étroitement liés par des nœuds aux
par des þÿ n S aux uds pieds
pieds de de
la table. ll avait les mains attachées derrière les reins,
la table. Il avait les mains attachées derrière les reins, serrées
serrées aux poi-
aux poi-
gnets
gnets par par de
de nombreux
nombreux tours
-tours d'un
d'un ruban
ruban de
de laine;
laine; sa
sa téte
tète était
était repliée
repliée sursur
la poitrine, par
la poitrine, la tension de
par la tension de la corde qui
la corde qui le serrait derrière la nuque,
le serrait derrière la nuque, et
et
qui allait,
qui allait, avecavec plusieurs þÿ
plusieurs nœuds, n S u étreindre
étreindre
ds, et serrer les
et serrer les pieds
pieds de de la table.
table.
la
Plusieurs assistants
Plusieurs assistants se se détachèrent successivement de la table,
détachèrent successivement de la pour
table, pour
examiner
examiner le
le médium; tous convinrent
médium; tous convinrent que la ligature était que la ligature était si
si difficile,
þÿ d i fû sisic i l e ,
embrouillée, qu'il
emlirouillée, fallait exclure absolument
qu`il fallait exclure absolument la possibilité la possibilité que le médium
que le médium
l'eût faite,
l'eút faite, même
méme ou étant
ou étant aidé paraidé par d'autres.
d'autres. Le
Le cas
cas était
était surprenant,
surprenant, car car
l'obscurité était
Pobscurité était parfaite, et
parfaite, et l'emploi l'emploi du temps
du très limité
temps très limité pour pour iaproduc-
laproduc-
tion du du phénomène.
phénomène.
`

tion
Ce
Ce n'est
n'est paspas tout:tout: un double phénomène
un double phénomène de de ligatures s'était produit
ligatures s'était produit en en

même
méme temps. temps. La
La comtesse Mainardi
comtesse Mainardi et le médium et le médium B.
B. se trouvaientatta
se trouvaientatta
chés
chés à à leur chaise, l'une
leur chaise, l'une par par unun bras,
bras, l'autre
l'autre parpar
la
la taille.
taille.
La chaîne et
La chaîne l'obscurité étant
et l'obscurité refaites, le
étant refaites, le médium
médium D. G., rapidement
D. G., rapidement délié délié
par les forcesforces invisibles,
par les invisibles, put reprendre sa place,
put reprendre sa
place, sans avoir souffert
sans avoir souffert autre autre
chose qu'un
chose qu'un peu peu
de
de douleur
douleur au
au
cou
cou et
et aux
aux bras.
bras.
Quelques secondes
Quelques secondes après, après, le le professeur
professeur Siedmiradzky,
Siedmiradzky, et et lele médium
médium D. D.
G., signalèrent
G., signalèrent les
les premiers
premiers des
des phosphorescences
phosphorescences dans
dans le
le voisinage
voisinage des des mé-
mé-
diums.
diums. On conclut qu"il
On conclut allait se
qu"il allait produire des
se produire phénomènes
des phénomènes lumineux, lumineux, et des
et des
vapeurs très
vapeurs très légères
légères se réunissant en
se réunissant tourbillonsgracieux,
en tourbillons
gracieux, se condensèrent,
se condensèrent,
formant un importantnoyau
formant un importantnoyau de matière lumineuse quide matière lumineuse se transforma, après,
qui se transforma, après,
en une
en
belle main
une belle phosphorescente. Celle—ci
main phosphorescente. Celle-ci répondait
répondait avec
avec des
des gestes ani-
gestes ani-
més aux diverses demandes qu'on lui faisait;
més aux diverses demandes qu'on lui faisait; puis, se tournant rapidement, puis, se tournant rapidement,
elle frappa les
elle frappa les épaules
épaules du
du professeur Siedmiradzky,
professeur Siedmiradzky, laissant
laissant en
en arrière, une
arrière, une
trace lumineuse
trace lumineuse comme une comète. D'autres lueurs,
comme une comète. D'autres plus
lueurs, plus petites petites mais mais
très apparurent et
distinctes apparurent
très distinctes et disparurent,
disparurent, se
se produisant continuellement,
produisant continuellement, àà.
leur volonté, et parfois sur notre demande.
notre demande.
'
'

leur volonté, et parfois sur

M. Hoffmann pria
M. Hotïmann pria ces lueurs de
ces lueurs de produire
produire le le phénomène des
phénomène papillons
des papillon.:
psychiques ;,- en un instant, nous vlmes deux petits
psychiques en un instant, nous vimes deux papillons
petits papillons de feu, mobiles,
de feu, mobiles,
se suivre avec
se suivre avec agilité,
agilité, décrire
décrire des
des courbes gracieuses, traçant
courbes gracieuses, traçant des
des zig-zag
zig-zag
si c'étaient des fusées d'artifice,lls rejoignirent plusieurs fois,
'

comme
comme si c'étaient des fusées þÿ d ' a r t iûsec rejoignirent se ne
e,lls plusieurs fois, ne
formant qu'une
formant qu'une seule petite flamme;
seule petite flamme; puis, puis, sese dédoublant,
dédoublant, ils ils recommen-
recommen-
cèrent leur jeu, jusqu'à
cèrent leur jeu, jusqu'è ce que ce leur puissance lumineuse salfaiblissant,
que leur puissance lumineuse s'all`aiblissant, ils
ils
se fondirent
se fondirent en en un un nuage blanchâtre et disparurent aù nos
nuage blanchâtre et disparurent
nos yeux. Malgré cela,
yeux. Malgré cela,

i
26
26 REVUÈ
REVUÈ SPIRITE
SPIRITE

les mains fluidiques nous firent


elles nous
attouchements ;; elles
les mains þÿû u i d i qcontinuèrent
leurs
leurs attouchements
continuèrent
ues þÿû r e n t
entendre
entendre des
des coups répétés,
coups répétés, sur
sur le
le parquet
parquet et
et sur
sur la
la table.
table.

PHÉNOMÈNE un LA
ruiãznomùnn nn nnsonoxmsmon ne
LA DÉSORGAIISATION ne LALA uariènu
uniènn

A la
A den la
fin de
la þÿû séance.
le médium
la séance. le médium C. entra en
G. entra en crise, se crise,
tordant et
se tordant et respirant respirant
mal, pris
comme pris d'une
mal, comme d'une violenteconvulsion;
violente convulsion; nous attendant àè. un
nous attendant
fait très
un fait très
intéressant, nous restames à notre place, sans
interessant, nous restames à. notre place, sans nous préoccuper du
nous préoccuper médium,
du médium,
jusqu'à ce qu'une
jusqu'à ce qu'une communication typtologique nous
communication typtologique nous ordonnat de
ordonnat faire de
de faire de la
la
lumière.
lumière.
'
'

Quelle scène originale


Quelle scène originale et inattendue s‘otl’rit
et inattendue s'otl'rit à nos yeux!
à nos yeux! M. G. était
M. C. était pro-
pro-
fondément endormi,
fondément la téte
endormi, la inclinée sur
tète inclinée la
sur la poitrine, pendant que
poitrine, pendant les mé-
que les mé-
diums D.
diums G. et
D. G. et B. le tenaient
B. le tenaient étroitement par les mains,
étroitement par jurant, sur
les mains, jurant, sur leur
leur
parole d'honneur, ne
parole d`honneur, ne pas l'avoir quitté un seul moment,
pas l'avoir quitté un seul moment,
médium G.,
Le médium
Le C., àa notre
notre grande surprise, fut
grande surprise, fut trouvé en manches
trouvé en manches de che-
de che-
mise, privé de
mise, privé la jaquette
de la qu'il portait
jaquette qu'il portait quelques avant. Que
minutes avant.
quelques minutes Que s'était—
s`était~
il donc
il passé.
donc passé.
Nous
Nous nous dîmes,
nous dimes, voila voila un un beau phénomène de
beau phénomène de désagrégation
désagrégation de de lala
matière. La jaquette
matière. La jaquette de
de C.
C. ne
ne pouvait
pouvait étre
ètre sortie
sortie naturellement
naturellement de
de ses
ses bras
bras ,,

puisqu'il était tenu par les deux mains; elle fut donc désorganisée,
puisqu'il était tenu par les deux mains; elle fut donc désorganisée, c'est-à- c’est-à—
dire, décomposée
dire, décomposée par par les forces intelligentes
les forces intelligentes et et portée
portée è. distance con-
une distance
è. une con-
sidérable
sidérable du du médium
médium ;; et là, recomposée,
et là, recomposée, sans conserver la
sans conserver moindre trace
la moindre trace
de cet important
de cet important travail.
travail.
*

Ce qui suit
Ce qui nous semble
suit nous l'explication la
semble l'explicatlon plus rationnelle:
la plus rationnelle: l'entrée en jeu
l'entrée enjeu
d'une quatrième
d'une dimension de
quatrième dimension de la matière, la matière, comme le suggère
comme le Zoolner
suggère Zoolner après après
ses expériences
ses psychiques
expériences psychiques avec
avec Slade,
Slade, dans
dans les
les phénomènes
phénomènes de
de mémé
mème
nature, lesquels assez fréquents. W.
sont assez Grookes, lui-mémé, les explique
nature, ,lesquels sont fréquents. W. Grookes, lui-méme, les explique
en employant l'hypothèse dont dont nous nous sommes servis.
servis.
en employant l'hypothèse nous nous sommes
La jaquette
La jaquette était attachée 'à
était attachée ‘à la
la corde qui supporte
corde qui supporte le le rideau,
rideau, à une dis-
a une dis-
tance considérable
tance considérablc de de la chaîne, aà 22 m.
la chaîne, m. 80
80 au-dessus
au-dessus du sol. M.
du sol. M. Hotfmann,
Hoffmann,
pour reprendre
pour reprendre le le vêtement
vetement du du médium
médium C., C., dût
dût monter
monter sursur lala table. et cou-
table. et cou-
per avec
per avec un canif, les
un canîf, les nombreux
nombreux þÿ nœuds qui
n S qui le
u d le tenaient attaché
s tenaient attaché ùà la corde,
la corde,
par l'extrémité de la
par Pextrémité de la manche.
manche.
La s'arrêta la
Là s'arrèta la séance,
séance, parceparce que,
le mot
que, le mot « adieu
« adieu > fut dicté après
fut dicté
þÿ :
après que
que la
la
lumière fut éteinte.
lumière fut éteinte.
_
DEUXlÈME
nnuximn séance seance

(30 mars
(30 mars 1894.)
Étaient présents
1894.) Étaient —
-

présents M. le D*
M. le Charles Richet,
Dr Charles Richet, le professeur
le professeur
Siedmiradzki, le D’ Santangelo, M. Hoifmann,
Siedmiradzki, le D' Santangelo, M. Hotfmann, la comtesse
la comtesse et le comte
et le comte
Georges Mainardi, Désiré-Joseph Lombardi. N. D., E. Giorli, G.
Georges Mainardi, Désiré-Joseph Lombardi, N. D., E. Giorlí, G. Purarelli, Purarelli,
R. Cammilli L. Pacini.
et L. Les médiums
Pacini. Les étaient trois
trois messieurs:
messieurs: B., D. G_
R. Gammilli et médiums étaient B., C.,
G., D. G_
La chaîne établie,
La chaîne établie, les bruits, dans
les bruits, l'intérieur de
dans l'intérieur de la table, tardèrent
la table, tardèrent plus
plus
e?“

JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES rsvcnonoerovns
n'1t'rUDns rsvcnonoexouns 27
27

que de coutume à se faire entendre.


que de coutume à se faire entendre, une une grande lumiere frappait
grande lumière frappait directe-
directe-
ment les médiums sur le
ment les médiums sur le visage. visage. Le D' Richet nous conseilla d'óter la
Le D‘ Richet nous conseilla d'ôter la
lampe;
lampe; M.
M. Hoflmann
Hoílmann insista,
insiste, afin
þÿ que,
aû n pour garantie plus
que, pour garantie plus grande,grande, les
les phé-
phé-
fussent obtenus
nomènes fussent
nomènes obtenus à a la rouge. En elfet,
lumière rouge.
la lumière En etïet, de légers coups
de légers coups
furent plusieurs reprises
entendus àa plusieurs
furent entendus reprises dans l'intérieur de
dans Fintérieur la table,
de la table, ces coups
ces coups

prirent de la force
prirent de la force peu à
peu à peu.
Deux fois, des
peu. Deux fois, des coups rythmés,
coups rythmes, en imitation de
en imitation de
ceux frappés par
ceux frappés par
MM.
MM. Hoflmann,
Hotïmann, Mainardi
Mainardi et
et Richet.
Richet.
Quelques brusques mouvementsde
Quelques brusques mouvements de la la table nous þÿû r espérer
table nous firent espérer
ent son soulèe.
son soulèf
vement, et
vement, et pour une réussite plus certaine.
pour une réussite plus certaine, la lumière fut retournée vers le
la lumière fut retournée vers le
mur, les mé diums. au
mur, les mé diums, au lieu
lieu de
de recevoir la lumière
recevoir la directement. la
lumière directement. la recevaient
recevaient

par réflexion,
par réflexion, la chambre restant
la chambre restant mieux éclairée qu'avant.
mieux éclairée Alors, le
qu'avant. Alors, meuble
le meuble
commença
commença å se
à se remuer
remuer dans toutes les
dans toutes les directions,
directions, a sauter, ù se
a sauter, à lever
se lever sur
sur
un pied, sur deux pieds, sans
un pied, sur deux pieds, sans s'arreter; þÿ e nû s'arrêter; enfin. après des efforts extraordi-
n . des þÿ eû oextraordi-
après rts
naires,
naires, elleelle sese souleva
souleva en en l'air
l'air avec rapidité, yresta
avec rapidité, pendant uninstant,
yresta pendant untinstant,
puis retomba àà sa
puis retomba sa place.
place.
Les présents purent
Les présents purent constater
constater que que le phénomène était
le phénomène était arrivé
arrivé dans
dans dede
telles conditions, qu'il fallait exclure toute possibilité de mystification.
telles conditions, qu'il fallait exclure toute possibilité de þÿ m y s t iû c a t i o n .
Les
Les personnes de la chaîne s'étaient tenues en
personnes de la chaîne s'étaient tenues
communication cons-
en communication cons-
tante: MM. Lombardi, Hoiïmann, Giorli et Pacini,
tante: MM. Lombardi, Hoiïmann, Giorli et Pacîni, qui étaient en dehors de qui étaient en dehors de
chaîne, éclairés par par la faible lueur de la lampe,
la
la chaine, éclairés la faible lueur de la étaientvisibles
lampe, étaient.visibles et mis et mis
ainsi dans l'impossibilité
ainsi dans d'agir d'une façon
Pimpossibilité d'agir d'une façon quelconque. quelconque.
Après
Après la production de
la production ces phénomènes,
de ces phénomènes, M. M. Richet
Richet insistant
insistant pourpour que
que la
la
lumière
lumiere fût abaissée, on
fût abaissée, on décida
décida de de la la placer
placer dans
dans un angle de
un angle la pièce;
de la piece;
En conséquence, on l'ôta de sa place
En conséquence, on l'ôta de sa place habituelle,
habituelle, et onet la plaça contre
on la plaça contre la
la
partie
partie inférieure
inférieure du
du mur,
mur,
derrière
derriere MM.
MM. Giorli
Giorli et
et Pacini.
Pacini. Nous devons
Nous devons ajou- ajou-
ter,
ter, en franchise, que
toute franchise,
en toute que la chambre,
la chambre, avec avec la la lumière disposée de
lumière disposée cette
de cette
façon,
façon, était
était très
très peu éclairée.et que les
peu éclairée.et que
les phénomènes
phénomènes qui qui suivirent, arrivèrent
suivirent, arrivèrent
dans une obscurité
dans une obscurité presque presque complète.
complète.
Après quelques
Après quelques minutes, leminutes, le médium
médium C. se plaignit,
C. se plaignit, s’agita avec de
s'agita avec de forts
forts
tremblements.
tremblements. Le D' Richet et le comte Mainardi, qui
Le D’ Richet et le comte Mainardi, le tenaient
qui le tenaient par la
par la
main,
main, simpressionnèrent
simpressionnèrent de son agitation,
de son agitation, M. Hotîmann les
M. Hotîrnann les
rassure, les
les rassura,
invitant à patienter,
invitant ù patienter, en prévision en prévision de la prochaine
de la prochaine production d'un
production d'un autre autre
phénomène,
phénomène, il
il ne
ne se trompait pas. Dès
se trompait pas. Dès que l'agitation du médium cessa, on
que Pagitation du médium cessa, on
entendit les trois
entendit les trois coups donner de
coups convenus pour donner de la lumiere. Une bougie
convenus pour la lumière. Une bougie
étant allumée,
étant allumée, nous
nous vimes
vimes que
que
le
le médium
médium C., toujours
C., toujours tenu
tenu par
par
une
une main
main
par M. Mainardi et
par M. Mainardi et l'autre par
l'autre D. G., n'avait plus gilet blanc,
par D. G., n'avait plus son gilet blanc, lequel se
son lequel se
trouvait
trouvait sur sur la table;
la plus étrange encore,
table; plus étrange encore, G., qui C., qui n'avait
n'avait plus son vêtement
vetement
plus son

de dessous,
de dessous, était néanmoins recouvert
était néanmoins recouvert de sa jaquette. M.
de sa Mainardi, sur
jaquette. M. Mainardi, sa
sur sa
parole d'honneur
parole d'honneur (il (il est bon de
est bon de remarquer
remarquer que que le comte Mainardi est capi"
le comte Mainardi est capi'
28
'
'

28 nnvun srmrrn
nnvnn srrnrrn

laine dans
taine dansl'armée), affirma-n'avoir
l'armée), n ' alaissé
þÿ a fû r m a - pas
pas v o i run
laissé seul instant
en liberté
un seul instant en liberté la
la
main du médium.
main du et de
médium. et n'avoir senti
de n'avoir senti à son bras
a son le moindre
bras le moindre mouvement.
mouvement.
Ce phénomène fut
Ce phénomène parmi ceux
classé parmi
fut classé ceux appelés décomposition de
appelés décomposition l_a matière,
de l_a matière,
ou autre hypothèse possible.
ou autre hypothèse possible. Le
Le D‘
D' Richet,
Richet, vraiment
vraiment surpris
surpris de
de ce
ce phéno-
phéno-
mène s’écriait: C'est merveilleux! c'est extraordinaire
mène s'écriait: G'est merveilleux! c'est extraordinaire ; ; le
le professeur
professeur Sied-
Sied-
miradzki,
miradzki, et
et le
le D’
D' Santangelo,
Santangelo, manifestèrent
manifestèrent leur
leur émerveillement,
émerveillement, déclarant
déclarant
que, de
que,
tels phénomènes,
de tels phénomènes, étaient étaient d'un intérét qui
d'un intéret qui dépassait beaucoup ce
dépassait beaucoup ce
qu'on avait
qu'on obtenu jusqu'à
avait obtenu jusqu'à présent,
présent, avec Eusapia Paladino.
avec Eusapia Paladino.
On discuta sur ce sujet, on examina
On discuta sur ce sujet, on examîna le gilet du le gilet médium, puis
du médium, puis on reprit la
on reprit la
prévision d`autres manifestions.
d'autres manifestions.
A
A

séance,
séance, enen prévision
Après quelques minutes
Après quelques d'attente, on
minutes d'attente, entendit un
on entendit un bruit léger, semblable
bruit léger, semblable
àà celui d'une feuille de papier
celui d'une feuille de papier qui
qui vole.
vole. Ce
Ce bruit
bruit venait
venait du
du coté
coté où
où étaient
étaient
le comte
le comte et et la comtesse Mainardi;
la comtesse Mainardi; le augmentant, on
bruit augmentant,
le bruit on comprit
comprit qu'il
qu'il
était réellement produit
était réellement produit parpar une
une feuille
feuille voltigeant
voltigeant dans
dans l'air,
l'air, à
å une
une suffi-
þÿ s u fû -
sante hauteur.
sante hauteur. ~

'
*

feuille tomba
‘La feuille
'La tomba sur sur les bras de
les bras de lala comtesse,
comtesse, et en même
et en temps, ordre
méme temps, ordre
fut donné
fut d'éclairer. On
donné d'éclairer. alluma la
On alluma la bougie,
bougie, et et aux yeux de
aux yeux de tous, apparut une
tous, apparut une

longue bande de
longue bande de papier papier (50 (50 centimètres environ), écrite entièrement,
centimètres environ), écrite entièrement, en en
beaux caractères russes archaïques.
beaux caractères russes archaïques. .
__

Cette inscription
inscription traduite
traduite en en caractères latins, puis
caractères latins, en italien, par le pro-
Cette puis en italien, par le pro-
fesseur Siemiradzki, répond
fesseur Siemiradzki, répond aux mots: aux mots: «a Terpienja niet Eto predprijatie
Terpienja niet Eto predpríjatie
dostojno poostchvenja
dostojno poostchvenja Vous
: Vous
: n'avez
n'avez pas
pas
de
de patience. Ceue entreprise
patience. Ceue entreprise mérite mérite
encouragement.
encouragement.
Il faut noter,
ll faut noter, que sauf la
que sauf Mainardiet le
comtesse Mainardiet
la comtesse professeur Siedmiradzki,
le professeur Siedmiradzki,
aucune
aucune des
des personnes présentes
personnes présentes
ne
ne connaissait
connaissait la
la langue
langue russe.
russe. Il faut aussi
Il faut aussi
ajouter que
ajouter la
que la comtesse, bien
comtesse, bien que Russe de
que Russe de naissance, déclara qu'elle ne con-
naissance, déclara qu'elle ne con-

pas parfaitement
naissait
naissait pas parfaitement les anciens caractères.
les anciens caractères.
On ne peut
On ne peut supposer qu'il yy eût þÿ
supposer qu'il
eût mystiflcation
m y s t iû c deala
de t ipart
la des médiums,
o n des
part médiums, et et
moins de part du professeur
la part
de la Siedmiradzki, car s'inclinaient
encore moins
encore
du professeur Siedmiradzki, tous s'inclinaient
car tous

avec une profonde admiration devant son esprit


avec une profonde admiration devant son
esprit et son caractère supérieur.
et son caractère supérieur.
Il faut
Il faut remarquer,
remarquer, comme complément de
comme complément de garantie, qu'au
garantie, qu'au commence-
commence-

ment de
ment de la séance, on
la séance, n'avait placé
on n'avait sur la
placé sur ni papier,
table ni
la table papier, ni ni crayon d'au-
crayon d'au-
cune sorte;
cune sorte; le le fait
fait peut
peut être
étre considéré comme un
considéré comme un double phénomène
double phénomène
d'apport et d'écriture directe.
d'apport et d'écriture directe.
La chaîne
La ayant été
chaîne ayant refaite et
été refaite et la
la demande
demande adressée
adressée aux intelligences
aux intelligences

occultes, de vouloir bien écrire


occultes, de vouloir bien écrire quelque quelque chose, sur l'ouverture de
chose, sur l'ouverture de la che-
la che-
mise.
mise. ou sur le
ou sur le poignet
poignet dudu D'Richet,
D' Richet, il
il fut répondu par
fut répondu frappés
des coups frappés
par des coups
le derrière les médiums: Attendez effet, le
sur le mur, derrière les médiums: Attendez ;; en effet, le D* Richet avertit
sur mur, en Dr Richet avertit
qu'une
qu'une main
main écrivait
écrivait sur son poignet droit.
sur son
poignet droit. Il
Il était
était certain
certain que
que
la
la main
main qui
qui
écrivait n'était
écrivait n`était pas celle du médium
pas celle du médium D. G.,
D. G., puisqu'il
puisqu'il la tenait fortement
la tenait fortement
"
_
" ’
‘ '

JOURNAL D'ÉTUDES psvcnonoarouns


JOURNAL D'ÉTUDES PSYGHOLQGIQUES
29
29
_.——_—;—à
___ï______Î

serrée; àa la
serrée; demande de
la demande M. Hotrmann,
de M. Hotïmann, de s'assurer de
de s'assurer cette particularité,
de cette particularité, il
il
répondait
répondait à
å haute
haute voix;
voix; Mais
Mais oui,
oui, Monsieur,
Monsieur, j'en
j'en suis
suis très
très sûr.
sûr.
On
On ne pouvait supposer
ne pouvait supposer que le médium se fût
que le médium se fût servi
servi de de son autre main,
son autre main,
vu la
vu la position
position incommode
incommode dans
dans laquelle
laquelle il
il aurait
aurait du
dû opérer.
opérer. et
et en
en tenant
tenant
compte de
compte de l'obscurité
l'obscurité absolue absolue qui qui régnait.
régnait. Du reste, le
Du reste, le docteur aurait pu
docteur aurait pu
constater
constater que que
c'était
c'était une
une main
main humaine,
humaine, ol
el non
non psychique,
psychique, à
à cause
cause de
de la
la
différence de toucher qu’il
différence de toucher qu'il y a entre les
y a entre les deux.
deux.
Justement,
Justement, quand quand la
la main
main inconnue écrivait,
inconnue écrivait, on on entendit
entendit diversdivers coups;
coups;
la table
la table commença à faire des
commença à faire des mouvements et,
mouvements subito, elle
et, subito, elle s'éleva en s'éleva en
l'air,
l'air, se balançant doucement,
se balançant doucement, comme comme si si elle nageait sur
elle nageait puis elle
l’eau ;; puis
sur l'eau elle
retomha. Peu après
retomha. Peu après on éclaira, et sur le poignet
on éclaira, et sur le droit du
poignet droit du D' Richet onD‘ Richet on
trouva écrit au
trouva écrit au crayon le mot: Izeureuæ.
crayon le mot: heureux.
Comme on insistait,
comme on
insistait, pour avoir d'autres phénomènes, PEsprit
pour avoir d'autres phénomènes, l'Esprit manifesta
manifesta
l'intention de
l'intentîon parler. On
de parler. On écouta
écouta et et parpar
des
des coups frappés
coups frappés
dans
dans le mur,
le mur, il
il
la phrase
dicta la phrase suivante: Laissez lemédium D. G. tout seul; partez
dicta suivante: Laissez le-médium D. G. tout seul; tous.
partez tous.
On dut laisser
On dut seul le
laisser seul le médium
médium dans dans la des séances.
salle des
la salle séances. Il Il fut convenu
fut convenu
que nous rentrerions,
que nous rentrerions, quand
trois
quand trois coups distincts
coups distincts nous en donneraient
nous en donneraient
l'avis.
l'avis. ~ -

Nous attendlmes,
Nous attendlmes, dans dans une une chambre contiguë àà celle
chambre contiguë celle où où était
était le médium
le médium
D.
D. G. On entendait,
G. On entendait, daus daus la salle des
la salle séances, un
des séances, un grand tintamare, des
grand tintamare, des
coups, le frottement
coups, le frottement de la þÿû c e
de la ficelle contre la table; quelques
l l e la table; quelques minutes a peine
contre minutes à peine
écoulées,
écoulées, M. M. þÿHoflmann
H oû mcrut crut
ann entendre
entendre les les trois
trois coups
coups convenus;
il ouvrit la
convenus; il ouvrit la
porte
porte pour entrer dans la salle,
pour entrer dans la salle, mais deux coups
mais deux très forts résonnèrent
coups très forts résonnèrent
l'avertissant
l'avertissant que que le moment n’était
le moment n'était pas pas encore
encore venu. venu. AprèsAprès sept sept ou huit
ou huit
minutes, on entendit distinctement le
minutes, on entendit distinctement le signal convenu; mais poursignal convenu; mais être
pour être bien bien
certains,
certains, on
on le
le fit
þÿû répéter
t
répéter une
une seconde
seconde fois,
fois, puis
puis ou
on rentra
rentra dans
dans la salle.
la salle.
Le D‘ Richet, une lumière à la main, entra
Le D' Richet, une lumière à la main, entra le premier, se dirigea vers le premier, se dirigea vers lele
médium
médium qui qui était attaché àà une
était attaché chaise pargtous
une chaise par;tous les les membres.
membres. Les mains
Les mains
réunies derrière le dos, fortement
réunies derriere le dos, fortement réunies par réunies la corde, les chevilles
par la corde, les chevilles liées liées
aux pieds
aux
pieds de de lala chaise,
chaise, le le cou entouré de
cou entouré de trois
trois ou ou quatre tours de
quatre tours corde,
de corde,
était plié vers la
était plié vers la terre parterre la tension de la corde qui
par la tension de la corde qui enveloppaît les tra- enveloppait les tra-
verses de
verses de lala chaise.
chaise. ll était immobile,
ll était immobile, dans
dans une
une position pénible
position pénible et
et incom-
incom-
mode, ùà moitié
mode, renversé àà gauche
moitié renversé gauche par
la corde qui le
par la corde qui
le serrait
serrait aux reins, en
aux reins, en

la table, prés de laquelle


table, près était
le réunissant
le réunissant aux aux pieds
pieds de de la de il
laquelle il était assis.
assis.
Après examen attentif,
Après examen attentif, þÿ aûque afin que MM. Richet, Siedmiradzky, Santangelo,
n MM. Richet, Sîedmiradzky, Santangelo,
Mainardi
Mainardi et Mme Mainardi
et Mme Mainardi pussent pussent constater que
constater que
les
les liens
liens étaient un
étaient un

mélange compliqué
mélange compliqué de de þÿ nœuds nSu absolument
absolument
ds impossible
impossible àå faire faire parpar quiconque
quiconque
l'aurait essayé seul sur
l'aurait essayé seul sur sa sa propre personne, nous
propre personne, nous nous
nous retirames
retirames dans la
dans la
pièce voisine.
pièce voisine. þÿ aûque
afin que le médium fût débarrassé des
n le médium fût débarrassé des liens qui le serraient. liens qui le serraient.
Dehors,
Dehors, on
on attendit
attendit quelques instants, pendant
quelques instants, pendant lesquels,
lesquels, on entendit
on entendit
30
ao nnvun spmm
nnvun srmrrn

résonner le
résonner le tambour,
tambour, la la trompette
trompette et de forts
et de forts coups battus dans la table.
coups battus dans la table.
Puis, divers bruits
Puis, divers bruits nous qu’on déliait
avertirent qu'on
nous avertirent déliait G. En etïet,
G. En aussitôt qu'il
effet, aussitôt qu'il
fut délié,
fut il alluma une
délié, il alluma une bougie et se dirigea vers la porte.
bougie et se dirigea vers la Nous supposames
porte. Nous supposames
qu'il se produisait
qu'il se produisait un un grand phénomène lumineux,
grand phénomène lumineux, en voyant la
en voyant lumière au
la lumière au

opaques, mais D. G., prévenant, parut


travers des verres opaques,
travers des verres mais D. nous
G., nous prévenant, devant nous,
parut devant nous,
souriant
souriant et
et calme, complètement
calme, complètement débarrassé,débarrassé, et
et libre.
libre.
‘Revenus
"Revenus a à nos places, chacun
nos places, chacun cherchait
cherchait a expliquer de
a expliquer son mieux
de son mieux le phé-
le phé-
nomène,
nomène, mais
mais le
le désir
désir de
de continuer
continuer fit
þÿû que,
t
que,
remis
remis en
en chaîne,
chaîne, nous
nous étei-
étei-
gnîmes de
gnîmes nouveau la
de nouveau la lumière,
lumière, en en attendant
attendant de de nouvelles manifestations.
nouvelles manifestations.
Alors, commencèrent
Alors, commencèrent les phénomènes de
les phénomènes de matérialisation.
matérialisation. Les mains flui-
Les mains flui-
diques touchaient tantôt l'un, tantôt l'autre des assistants. Les objets
diques touchaient tantôt l'un, tantôt l'autre des assistants. Les étaient
objets étaient
transportés
transportés d'une
d'une partie
partie de
de la
la chambre
chambre a
å l'autre.
l'autrf~. avec
avec le
le plus grand
plus grand soin.
soin.
La table se dans toutes directions.
La table se remuait dans toutes les directions. Une trompette
remuait les Une et
trompette et une cym-
une cym-
bale,
bale, étaient
étaient en
en même
mème temps transportées
temps transportées dans
dans l'espace
l'espace et
et sonnaient
sonnaient très
très
fortement, pendant que
fortement, pendant la table se soulevait, et qu'en
que la table se soulevait,
et qu'en mème temps
même le D‘
temps le D' Ri-Ri-
par plusieurs
chet et
chet le comte
et le comte Mainardi étaient touchés
Mainardi étaient touchés par plusieurs mains- psy-
mains- psy-
chiques.
chiques.
Le D' Siedmiradzki
Le D‘ Siedmiradzki fit þÿûremarquer
t que tous
tous ces phénomènes se se produi-
remarquer que ces phénomènes produi-
saient en même
saient en méme temps, temps, et ù ses justes
et à. ses justes observations,
observations,
la
la trompette
trompette qui
qui
voguait
voguait dans
dans l'espace
l'espace vide
vide de
de la
la chambre,
chambre, sembla
sembla répondre
répondre en
en augmentant
augmentant
la force
la force desdes sous qu'elle produisait
sons qu'elle produisait pour prouver sajoie.
pour prouver sajoie. Les Les sons
sons et les
et les
bruits cessèrent,
bruits mais les
cessèrent, mais attouchements continuèrent,
les attouchements continuèrent, et se développa
il se
et il développa
diverses flammes
diverses þÿû a m m psychiques,
es
psychiques, jusqu'à rendre visible la fameuse
jusqu'a rendre visible la fameuse main phos-
main phos-
phorescente
phorescente que que nous
nous avions
avions déjà. admirée,
déja admirée, _dans _dans une
une séance
séance précédente
précédente ;;
puis tout rentra dans le
puis tout rentra dans le calme. calme.
Le médium
Le médium C., G., était pendant ce
était pendant temps, agité
ce temps, comme d'habitude;
agité comme d'liabitude; M. M. Mai-
Mai-
pour Pempècher d'échapper
l'empêcher
nardi le tenait fortement
nardl le tenait fortement serré par serré le bras,
par le bras. pour d"échapper
durant les
durant les ellorts
efforts convulsifs puis nous
convulsifs ;; puis entendtmes quelque
nous entendtmes quelque chose
chose tomber
tomber
sur la table. En méme temps le meuble fut soulevée
sur la table. En méme temps le meuble fut soulevée en l'air a nouveau et en l'air à nouveau et

les instruments furent


les instruments furent changés
changés de
de place,
place, sonués
sonnes etjetés
etjetés à
a terre.
terre. Après
Après aver-
aver-

tissement, on
tissement, éclaira, et
on éclaira, et nous trouvames, sur
nous trouvames, la table,
sur la les manchettes
table, les manchettes de de
C... qui
G., qui lui avaient été otées,
lui avaient été sans que
ôtées, sans que ceuxquî
ceuxqui le le tenaient
tenaient par la main s'en
par la main s'en
fussent aperçus.
fussent aperçus.
Le
Le comte Mainardi, encore
comte Mainardi, une fois,
fois, affirma
þÿ a fû sur
r msa a parole
parole de de gentilhomme,
encore une sur sa
gentilhomme,
qu'il n'avait
qu'll pas laissé le médium libre,
n'avalt pas laissé le médium libre, un un seul instant, et
seul instant, de n'avoir
et de n'avoir
entendu, sur
entendu, sur lui,
lui, aucun bruit
aucun bruit pouvant
pouvant
faire
faire supposer qu'il
supposer qu'il
se
se produirait
produirait unun

phénomène aussi
phénomène aussi bizarre. bizarre.
La séance terminée,
La séance terminée, on essaya diverses
on essaya preuves de contrôle,
diverses preuves de contrôle, pour s'assu-
pour s'assu-
rer s'il était
rer s'il possible de
était possible contrefaire artificiellementles
de contrefaire l e phénomènes
þÿ a r t iû c i e lles ment
phénomènes qui
qui
s'étaient produits.
s'étaient produits.
"m
7Î i
_ “
Î. i‘
_

þÿ _ . _ _ _ . . . _ . :

:ou RNAL IŸÉTUDES


JOURNAL þÿ r : ' 1 i : ' r PSYCHOLOGIQUES
UnEs
esvcnonocrouns
31
31

Le D! Richet
Le D* prit le
Richet prit le tambourin,
tambourin, et et l'élevant
l'élevant en l'air il
en l'alr il l’agita
l'agita en en tous sens ;;
tous sens
mais de
mais reflet
de þÿ l ' eû acoustique
et
acoustique produit,
produit, on
on comprit très bien le
comprit très bien (et le docteur fut le
(et docteur fut le
premier ù en convenir),
premier à en convenir), que pendant la séance le tambourin avait résonné
que pendant
la séance le tambourin avait résonné
beaucoupplus
beaucoup plus haut.
haut.
Il essaya
ll alors de monter sur une
essaya alors de monter sur une chaise, mais la
chaise, mais la aussi,
aussi, il il constata
constata que que
les rapides changements
les rapides changements de place du
de place du tambourin,
tambourin, son
son abaissement
abaissement et
et son
son

soulèvement étaient inimitables.


soulèvement étaient inimitables.
On observa
On observa que le D’ Richet était de haute stature, et
que le D* Richet était de haute stature, peut-étre le
et peut-étre le plus
plus
grand de toutes les personnes
grand de toutes les personnes présentes.
présentes.
Il voulut,
Il voulut, après,
après, mesurer
mesurer avecavec ses bras la
ses bras distance qu'on
la distance qu'on avait constatée à.à
avait constatée
près comme
peu près
peu comme séparant les flammes
séparant les þÿû a m m psychiques
es
psychiques l'une de l'autre; et
l'une de l'autre; là
et là
aussi,
aussi, ilil dut
dut se persuader que
se persuader la fraude était impossible parce
que la fraude était impossible parce queque la
la
distance
distance reconnue était
reconnue était supérieure à celle qu'il pouvait
supérieure à celle qu'il mesurer en
pouvait mesurer étendant
en étendant

les bras; on
les bras; fit d'autres
on þÿû t observations, d’autres
d'autres observations, d'autres essais, essais, mais
mais en
en vain;
vain; lesles
phénomènes furent déclarés supérieurs
phénomènes furent déclarés atout
supérieurs a tout soupçon.
soupçon.
En exprimant
En satisfaction
exprimant sa satisfaction à.à M.
sa Hotlmann, le
M. Hotïmann, D’ Richet
le D' Richet lui demanda de
lui demanda de
conduire
conduire avec lui, è la première
avec lui, à la séance, un
première séance, ami intime, le D' Schrench-
un ami intime, le D‘ Schrench-
Notzing,
Notzing, de
de Monaco; M. Hoflmann donna la permission
Monaco; M. Hoffmann donna la permission demandée demandée et et lele
pour le témoignage
aussi, pour par lequel
remercia
remercia aussi, le de considération
témoignage de considération par deux savants
lequel deux savants
venaienten
venaient quelque sorte
en quelque d'honorer notre Académie d'études
sorte d'honorer notre Académie d'études psychologiques. psychologiques.
TROISIÈIE
TROISIÈIE séance.
SÉANCE.

5avrll 1894.
öavrll 1894. ——
- cette séance, si
Cette séance, si elle n'a pas
elle n'a un caractère strictement
pas un caractère strictement
scientifique comme
scientifique comme le le comprend
comprend le moderne positivisme,
le moderne néanmoins une
positivisme, aa néanmoins une
très grande importance
très grande importance pour les
pour les personnes qui prirent
personnes qui yy prirent part.part.
Du reste,
Du reste, les
les membres
membres de
de PAcadémie convièrent les
l'Académie convièrent les assistants prendre
assistants àa prendre
les précautions utiles
les précautions utiles pour constater la vérité des phénomènes;
pour constater la vérité des phénomènes; elles s'y
elles s'y
refusèrent
refusèrent reconnaissant
reconnaissant que que
les
les médiums
médiums étaient
étaient Œhonnétes
d'honnétes personnes,
personnes,
désintéressés
désintéressés absolument, incapables de
absolument, incapables de tromper.
tromper.
D'autre part, certains professeurs tels tels que MM. Richet et Lombroso, qui
D`autre part, certains professeurs que MM. Richet et Lombroso, qui
avaient déjà assisté
avaient déja assisté à Milan et
à Milan Naples aux
et aa Naples séances de
aux séances Eusapia Paladino,
de Eusapia Paladino,
étaient déjà convaincus
étaient déjà convaincus de Yexistence des manifestations psychiques;
de Yexistence des manifestations psychiques; par par
conséquent, contrôle minutieuxétait d’une
conséquent, pour eux, un controle minutieux était d'une importance secon-
pour eux, un importance secon-

daire;
daire; lele point
point difficile
difficile était d'accepter l'existence
était d'accepter d'étres intelligents
Pexistence d’étres intelligents et et
ndépendants du médium et des
ndépendants du médium et des assistants; leassistants; le reste
reste était
était en
en grande partie
grande partie
admis et
admis prouvé.
et prouvé.
De
De toute façon, parmi les phénomènes
phénomènes peu nombreux, mais
peu nombreux,
mais importants
importants
toute façon, parmi les
que
l'on obtint, plusieurs
que l'on obtint, plusieurs se se pruduisirent, dans des conditions
pruduisirent, dans des conditions telles ‘à ne
telles 'a ne
laisser aucun
laisser doute sur
aucun doute sur leur authenticité. Il
leur authenticité. þÿ s u fûd'ailleurs,
Il suffira, d'ailleurs,
ra, d'en suivre
d'en suivre
attentivement le développement pour
attentivement le développement pour se convaincre de la vérité
se convaincre de la vérité de ce de ce que
que
32
32 nnvun sptmrn
imvun srimrn: .

nous affirmons.
nous þÿ Etaient
a fû r m Etaient présents
o n s . présents :MM.
: MM. Charles Richet, professeur
Charles Richet, professeur àà la
la

Faculté de médecine de Paris,


directeur de la Revue scientifique;
Faculté de médecine de Paris, directeur de la Revue þÿ s c i e n t íû César
César
que;
Lombroso, professeur
Lombroso, professeur à
à la
la Faculté de
Faculté de médecine
médecine de
de Turin; Schrench-Notzing
Turin; Schrench-Notzing
professeur philosophie à Monaco; Luigi Ferri, Faculté
professeur de philosophie à Monaco; Luigi Ferri, de la Faculté de
de de la de philo-
philo-
.
sophie
sophie de
de Home;
Rome; Henri
Henri Ferri.
Ferri, député
député au
au Parlement
Parlement italien
italien et
et professeur
professeur
d'anthropologie criminelle;
d'anthropologie criminelle; G. Sergi, de
G. Sergi, Faculté de
la Faculté
de la de psychologie expéri-
psychologie expéri-
mentale de Rome;
mentale de Henri Siemiradztky;
Rome; Henri Siemiradztky; professeur Donilestky, de
professeur Donilestky, de Péters—
Peters-
bourg; D’ Dobiettscky; D‘ Santangelo; Chevalier Joseph Bertuccio
bourg; D' Dobiettscky; D' Santangelo; Chevalier Joseph Bertuccio Scam- Scam-
vice-consul de
macca, vice-consul
macca, Portugal, à Catane;
de Portugal, à la Breuda; Ing.
comtesse Brenda;
Catane; la comtesse N. N.,
Ing. N. N.,
Jean Hotfmann; Can. D. N., Joseph Désiré Lombardi, président
Jean Hoffmann; Gan. D. N., Joseph Désiré Lombardi, président de l'Aca- de l'Aca-
démie; E.
démie; Giorli; G.
E. Giorli; Purarelli; Gav.
G. Purarelli; Cavagnaro; R.
Gav. Cavagnaro; R. Camilli et les
Camilli et médiums
les médiums
D. G.; B.;
D. G.; B.; F. C.
F. G.
La chaîne fut formée par
La chaîne fut formée par tous ces messieurs,
tous ces messieurs, excepté excepté messieurs Hoffmann,
messieurs Hoffmann,
Giorli, Lombardi.
Giorli, lsombardi.
Avant de
Avant commencer la
de commencer séance, M.
la séance, M. Hotfmann
Hoffmann déclaradéclara aux personnes
aux personnes
présentes, qu'il ne garantissait pas
présentes, qu'il ne garantissait pas la réussite la réussite des
des manifestations,
manifestations, åà cause cause

personnes qui qui yy assistaient;


assistaient; il en donna le
du nombre extraordinaire des
du nombre extraordinaire des personnes il en donna le
motif en
motif ajoutant qu'avec
en ajoutant qu'avec un nombre
un nombre plus restreint
plus restreint de
de personnes,
personnes,
il
il aurait
aurait
pu
pu assurer,
assurer, ou à
ou å peu
peu près
près la
la réussite
réussite des
des phénomènes.
phénomènes.
_
_
Les
Les médiums furent placés
médiums furent séparément, entre
placés séparément, entre les divers professeurs
les divers professeurs de de la
la
chaîne; le médium C. était tenu,
chaîne; le médium C. était droite
tenu, à droite par
à par le professeur
le Schrenck-Not-
professeur Schrenck-Not-
zing etàgauche
zing etàgauche par par le
le Dr
D* Richet.
Richet. —
_ D.
D. G.
G. était
était entre
entre lele D'
D‘ Richet
Richet et le
et le
D'Lombroso; tandis
D'Lombroso; tandis que B., était
que B., était placé placé entre les professeurs
entre les Schrenck-
professeurs Schrenck-
Notzing
Notzing et
et Sergi.
Sergi.
Puis, la faible
Puis, ùà la faible lumière
lumière de de la lampe àa verre
la lampe verre rouge, dans le silence le plus
rouge, dans le silence le plus
absolu, on
absolu, on attendit lesles manifestations.
manifestations.
attendit
Nous attendlmes au
Nous attendlmes au moins moins vingt vingt minutes,
minutes, sanssans obtenir aucun résultat;
obtenir aucun résultat;
divers professeurs
divers peut-être
professeurs peut-étre désillusionnés
désillusionnés par
par
cette
cette attente
attente infructueuse,
infructueuse,
commencèrent
commencèrent à parler, faisant
à parler, faisant de spirituelles allusions
de spirituelles allusions auxaux faits
faits etet aux
aux

manifestatiofis
þÿ psychiques.
m a n i f e s t psychiques.
a t i oû s On attendit
On encore dix
attendit encore dix minutes pendant
minutes pendant
lesquelles on
lesquelles n’obtint que
on n'obtint deux coups,
que deux coups, que nous croyons apocryphes,
que nous croyons apocryphes, parce parce
que
que
le
le bruit
bruit et
et la
la manière
manière dont
dont ils
ils furent
furent perçus,
perçus,
étaient
étaient certainement
certainement diffé-
diffé-
rents de ceux qui furent donnés les
rents de ceux qui furent donnés les autres fois. autres fois.
Peut-être quelque farceur
Peut- étre quelque farceur voulut-il
voulut-il se se rendre bizarre et
rendre bizarre et mystifier
þÿ m y s t sesiû e r
ses

collègues?! Dans ce on pourrait lui faire observerque


collègues?! Dans ce cas, on pourrait lui faire observerque le renom de
cas, le renom de
mystificateurs, donné
donné depuis
þÿ m y s t iû c a t e u r sdepuis , longtemps
longtemps aux
aux spirites
spirites ne
ne serait
serait qu'une
qu'une
immense ingénuitét
immense ingénuitél
mauvaise foi, ceux qui
S'il y
S'il y aa mauvaise foi, certes c'est de
certes c'est de la rencontrer chez
la rencontrer chez ceux posent
se posent
qui se
comme
comme les les grands pontifes de la science positive, armés de leurs
grands pontifes de la science positive, armés de leurs dogmes dogmes
scientifiques,
þÿ s c i e n t iûàà qcheval
cheval le préjugé
sur le
u e s , sur préjugé dede leur infaillibilité,rreniant
leur infaillibilité, eniant toute
toute
JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL n'É'rUnx:s psrcnonooxovns
Psvcnonoexouns 33
33
-

vérité nouvelle
vérité nouvellequi se produit
qui se en dehors
produit en de leurs
dehors de connaissances surannées,
leurs connaissances surannées,
et qui vient
et qui vient détruire de chimériques
détruire de chimériques édifices
þÿ é d iû appuyés
c e s
appuyés sur
sur un
un baroque
baroque sys-
sys-
tème d’analyse.
tème d'analyse.
A la
A fin on
la þÿû on se décida
n se diminuer le
décida àà. diminuer le nombre
nombre des personnes formant
des personnes formant la la
chaîne et ce fut
chaîne et ce fut accepté accepté par tous de bonne grâce. Le professeur
par tous de bonne gràce. Le professeur Lombroso
Lombroso
proposa dînterroger
proposa dïnterroger
la
la table, pour
table, pour savoir quelles personnes
savoir quelles devaient se
personnes devaient se
retirer, mais
retirer, mais n'ayantn'ayant reçu aucune réponse, c’est volontairementque
reçu aucune réponse, c'est volontairementque s'abs-
s'abs-
tinrent la
tinrent comtesse Brenda,
la comtesse Brenda, MM. MM. Cav.
Cav. D. N.. Purarelli,
D. N.. Camilli,Giorli.
Purarelli, Camilli, Giorli. Lom-
Lom-

bardi, chevalier Bertuccio-Scammana. Le nombre fut ainsi réduit de 23, e15.


bardi, chevalier Bertuccio-Scammana. Le nombre fut ainsi réduit de 23, a15.
Quand
Quand tous
tous furent
furent à
à leur
leur poste,
poste,
M.
M. Giorli
Giorli éteignit
éteignit la
la lumière;
lumière; alors,
alors, aussi
aussi
il sembla que
il sembla que la séance serait négative
la séance serait négative parce parce que,que, après quelques moments
après quelques moments
on
on nene put
put constater
constater le
le moindre
moindre phénomène.
phénomène.
Le D*
Le Dr Lombroso
Lombroso disait constamment :: « lnterrogeons
disait constamment «
lnterrogeons la la table,
table, voyons
voyons
comment elle
comment elle répondra? » mais, malgré les
répondra? mais, malgré
þÿ : : les demandes
demandes réitérées,
réitérées, le
le silence
silence
de la table répondait éloquemment aux questions
de la table répondait éloquemment aux questions du docteur; celui-ci, du docteur; celui-ci,
presque
presque en colère, s'écriait
en colère, s’écriait après « Cet esprit
après :: o: Cet esprit est bête. n
un peu bête.
est un peu þÿ : :

Le professeur Siemiradzky, à cette boutade ingénue de Panthropologlste,


Le professeur Siemiradzky, à cette boutade ingénue de l'anthropolog'lste,
crut bien
crut faire d'intervenir
bien faire d'intervenir par par une
une phrase,
phrase, dans
dans laquelle
laquelle il il déplorait
déplorait
une semblable exclamation.
une semblable exclamation.

Le silence
Le rétabli, on
silence rétabli, on entendit
entendit deux légers coups
deux légers coups et et lele médium
médium C. C. com-
com-
mença à entrer transe. Le D’
mença a entrer en transe. Le D' Richet observa que
en Richet observa les médiums
que les médiums étaient
étaient
entrés
entrés eu convulsions et
eu convulsions trances; du
et trances; du même
même fait fait nous avertit le
nous avertit le D' Lombroso
D‘ Lombroso
qui
qui tenait
tenait le le médium
médium D. D. G.G. par la main; il
par la main; il déclara que, à son avis,
aussi que,
déclara aussi à son avis, ce ce
médium devait
médium devait étre être un excellent sujet
un excellent hypnotique.
sujet hypnotique.
Schrenck-Notzing, sans
M. Sehrenck-Notzing,
M. sans parler a personne, sortit de sa poche
parler à personne, sortit de sa poche un un

aimant qu’i1
aimant approche
qu'il approche des
des médiums,
médiums, pour
pour
s'assurer
s'assurer si
si leur
leur sommeil
sommeil était
était
simulé,
simulé, ou réellement magnétique;
ou réellement
magnétique; il il constata
constata la la grande
grande sensibilité
sensibilité des des
trois sujets qui,
trois sujets notamment sapprochaient
qui, notamment s`approcha.ient ou ou s’éloignaient, selon la
s'éloignaient, selon la nature nature
des pôles qui leur étaient
des pôles qui leur étaient présentés. présentés.
Le
Le D' D’ Lombroso
Lombroso fit þÿû avec
avec bonne réussite
t bonne réussite la la méme expérience. Cette
meme expérience. cette preuve
preuve
rassura les professeurs assis près de Lombroso
rassura les professeurs assis près de Lombroso et de Schrenck-Notzing; et de Schrenck-Notzing;
elle nous rendit
elle nous grand service,
rendit grand service, parce qu'elle nous
parce qu'elle dispensa de
nous dispensa de démontrer
démontrer
que le sommeil des trois médiums était réellement
que le sommeil des trois médiums était réellement hypnotique. hypnotique.
G. continuait
G. continuait à à s‘agiter
s'agiter et même, de
et méme, minute en
de minute en minute,
minute, la crise devenait
la crise devenait
plus violente.
plus violente. Cet Cet état pénible dura
état pénible dura environ
environ trois trois ou quatre minutes,
ou quatre minutes, trois trois
coups bien marqués
coups
bien nous avertirent
marqués nous avertirent d'éclairer. d’éclairer.
peine la
A peine
A la chambre illuminée, nous
chambre illuminée, nous découvrîmes
découvrîmes un un gilet sur
gilet sur la la table;
table;
c'était celui du médium C.. qu’on
c'était celui du médium C. qu'on lui avait ôté,
lui avait pendant qu'il
ôté, pendant était
qu'il était enu enu des des
par les D" Schrenck-Notzing
mains par
deux mains
deux les D" Schrenck-Notzing et Richet.
et Richet.
On admira ce fait étrange
On admire. ce fait étrange et incompréhensible,
et incompréhensible, es assistants en
es assistants en furent
furent
3
3
34
34 nnvun SPIRIT!
REVUE s91e11‘:

surpris; l`assemblée
surpris; l'assemblée se ranima et
se ranima l'espérance d'obtenir
et l'espérance d‘obtenir d'autres phéno-
d'autres phéno-
mènes,
mènes, nous
nous þÿû éteindre
fit éteindre
t presque de suite la lumière.
presque de suite la lumière.
Alors
Alors le le D’ Lombroso pria
D' Lombroso pria l'agent
l'agent occulte
occulte de de donner
donner le phénomène
le phénomène
opposé
opposé à
a celui
celui qui
qui venait
venait d'arriver,
d'arriver, dest-à-dire
c'est-à-dire de
de remettre
remettre le
le gilet
gilet auau

médium dans les mêmes


médium dans les mêmes conditions. conditions.
On attendit
On attendit quelques minutes; aà l'avis
quelques minutes; l'avis habituel
habituel d'éclairer
d'éclairer nous trouvames
nous trouvames

que le gilet
que le de
gilet de G., 0., n'était plus
n'était plus sous la table;
sous la table; on déboutonna la jaquette
on déboutonna la jaquette du du
médium,
médium, mais
mais il
il ne
ne Pavait
l'avait pas
pas
sur
sur lui;
lui; nous
nous regardames
regardames partout partout dans
dans la
la
pièce, ce fut inutile. Néanmoins,
pièce, ce fut inutile. Néanmoins, le D' Sergile D’ Sergi s'étant baissé,
s'étant baissé, ramassa sous la
ramassa sous la
table,
table, le
le gilet
gilet tout
tout froissé
froissé et
et sali,
sali, et
et le
le replaça
replaça où
où il
il était
était avant.
avant.
0u‘était-il
0u`était-il arrivé?
arrivé?
Le D’
Le Sergi, professeur
D' Sergi, professeur connu connu de de psychologie expérimentale, pour
psychologie expérimentale, pour con-
con-

trarier probablement
trarier probablement le phénomène,
le phénomène, prit, dès
prit, des que le D’ Lombroso
que le D' Lombroso eut fait
eut fait
sa proposition, le ses pieds,
sa proposition, le gilet gilet et et le le jetant
jetant sous sous la la table,
table, le le tint
tint avec
avec ses pieds,
jusqu’au
jusqu'au retour de la lumière. Nous ignorons
retour de la lumière. Nous s'il est l'auteur
ignorons s'il est l'auteur des trois des trois der-
der-
niers coups;
niers coups; ce
ce que
que nous
nous pouvons assurer,
pouvons assurer,
c'est
c'est que
que
dans
dans ce
ce cas, jaloux
cas, jaloux des
des
faciles lauriers récoltés
faciles lauriers récoltés par par son collègue
son collègue Bianchi. de Naples,
Bianchi. de dans
Naples, dans une une

séance fameuse. tenue


séance fameuse, tenue avec avec lesles D"D" Tamburini
Tamburini et Lombroso, et
et Lombroso, le concours
et le concours

d’Eusapia,
d'Eusapia, il þÿ il mystifia
m y s ses t iû collègues,
ses collegues,
a beaucoup plus
beaucoup sérieux
plus sérieux que lui, et tut
que lui, et tut
impardonnable légèreté,
son impardonnable
son légèreté, laissant supposer que
laissant supposer que le transport
le transport du du gilet
gilet
-
sous table,
sous la table, était le résultat d'un phénomène
la était le résultat d’un phénomène spirite. spirite.
Nous avons
Nous avons des témoignages certains
des témoignages certains de ce fait
de ce fait et
et le professeur Sergi,
le professeur Sergi, quiqui
venu avec l'intention de découvrir le truc,
venu avec Pintention de découvrir le truc, a tout bonnement fait le a tout bonnement fait le jeu
jeu dudu
tricheur,
tricheur, a
a bien
bien mérité
mérité de
de la
la science
science psychique,
psychique, de
de la
la science
science seulement,
seulement,
non de
non celle des
de celle Crookes, des
des Crookes, Wallace, des
des Wallace, Zoëllner, des
des Zoëllner, Aksakotï, des
des Aksakotï, des
Ochorowiez. des
Ochorowiez. des Richet,
Richet, etc. etc.
On reprit la séance
On reprit la séance sans autre sans autre incident;
incident; on on attendit
attendit huit huit ou ou dix minutes.
dix minutes.
après
après quoi, plusieurs coups
quoi, plusieurs furent frappés sur
coups furent frappés sur la la table;
table; on entendit alors
on entendit alors
plusieurs mains élevées au plafond (et ce n’étaient
plusieurs mains élevées au plafond (et ce n'étaient certainement pas celles certainement pas celles
de Sergi
de Sergi quiqui estest de très modeste),
taille très
de taille modeste), qui qui faisaient
faisaient voltiger
voltiger une feuille et
une feuille et
la transortaient d'un point à un autre de
la transortaient d'un point à un autre de la piece; le froissement était la pièce; le froissement était
entendu de
entendu de tous.
tous.
Le D’ Lombroso
Le D' Lombroso annonça annonça qu'il
avait entendu
qu'il avait entendu les trois coups
les trois habituels,
coups habituels,
éclairer, mais les coups
pour éclairer,
pour
mais les n'étant
coups n'étant pas certains
pas certains pour pour tous,tous, on pria
on pria la la
force psychique de
force psychique de vouloir
vouloir bien bien lesles répéter,
répéter, ce
ce qui
qui arriva
arriva de
de suite
suite et
et très
très
distinctement. Quand
distinctement. Quand on on eut éclairé, on
eut éclairé, trouva une
on trouva une belle communication,
belle communication,
d’écriture directe, écrite
d'écriture directe, écrite en en vieux
vieux russerusse et et en polonais, que
en polonais, nous repro-
que nous repro-
duisons ici,
duisons ici, avec la transcription
avec la transcription et la traduction dues toutes deux à
et la traduction dues toutes deux a l'obli-
l'obli-
geance
geance
de
de notre
notre aimable
aimable ami
ami le
le D!
D' Sicmiradsky.
Siemiradsky.

-.
..

ÿ
_, ,_
_
JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES
D'É'l`UDES PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES
35
85
-ï.ÎÎ .._Î.íï

Transcription
Transcription Traduction
Traduction
Pphrme
Pphrare :: Kak
Kak dielo
dielo ni
ni pravo
pravo a
a ——
- Quelle
Quelle soit la
ne soit justice
la justice
za nim chodit nadobno.
nadobno. w
u
u
de la
de la cause, i que
faut néanmoins
za nim chodit
'
*

ëÊ s'en
cause, i
s'en préoccuper.
préoccuper.
faut néanmoins

2 phrase:
,_
2 Kto linhit
phrase: Kto linhit ménia tot. Qui m'aime me suive.
V. Slied
V. Slied za
pojdet’.
menia tot.
mnoju
za mnoju ëÊ —
-
Qui m'aime me suive.

po_1det'. g
5;

3° phrase
3° phrase :: Wiara -craterstwo
Wiara —craterstwo —
-
Foi.
Foi, fraternité.
fraternité, courage et
courage et
au
au
zwycieztwo
zwycieztwo 5ë milieu
milieu :: victoire.
victoire.
odivago
odivgo
Ë
É
‘l.
Q.
ä _

4* phrase: Jas
4- phrase: sovsiem K
Jas sovsiem Vaschim fÈE
K Vaschim Je suis
Je suis tout a fait
tout à a votre
fait B
—-
-
votre
uslugam.
uslugam. Ë service.
service.
A llan
Allan Lue iano
Luc iano A mus
A mus ê,
§
3
I:
ik

Cet imp ortant


Get imp document porte
ortant document trois‘ signatures
porte trois' signatures :: Allan, Luciano, Amus.
Allan, Luciano, Amua.
Eclairons
Eclairons un point :: Allan et
un point Allan Amus
et Amus sont les noms que
sont les noms prennent d'habitude
que prennent d'habitude
deux personnalités psychiques qui
deux personnalités psychiques qui se manifestent a l'Académie; quant
se manifestent à lätcadémie: quant auau

nom de Luciano,
nom de il fut
Luciano, il fut reconnu seulement
reconnu seulement par par M, Siemiradzky,
M. pour le
Siemiradzky, pour le
même
même Luciano qui se
Luciano qui se manlfeta Varsovie, dans
manifesta àà Varsovie, la première
dans la séance tenue
première séance tenue
chez le D' Ochorowicz,
chez le D‘ Ochorowicz, avec Eusapia Paladino.
avec Eusapia Paladino.
L’apparition simultanée
L'apparition simultanée du nom et
du nom des paroles
et des polonaises (3e
paroles polonaises (30 phrase),
phrase),
représentant
représentant une
une grande
grande idée
idee morale
morale philosophique, justifie selon
philosophique, þÿ j u s t tû eM.
selon M. Sie-
Sie-
mlradzky,
mlradzky, son hypothèse.
son hypothèse.
La feuille
La feuille sur laquelle fut
sur laquelle fut transcrite
transcrite l'écriture directe, ne
l'écriture directe, trouvait pas
se trouvait
ne se pas
dans la
dans salle avant
la salle la production
avant la production du
du phénomène et rut prise,
phénomène et fut prise, commecomme on
on le
le
vit plus
vit plus tard, dans une cassette qui
tard, dans une cassette se trouvait dans le cabinet de la direction
qui se trouvait dans le cabinet de la direction
de
de YAcadémie.
l'Academie. Le Le Dr Lombroso þÿû
D* Lombroso fit aussi
t
aussi cette
cette remarque, car après la
remarque, car apres
séance
la séance
il s'était rendu
il s'etait rendu avec
avec MM.MM. Henri
Henri Ferri
Ferri et Hoiïmann, dans
et Hoffmann, dans la chambre de
la chambre de lala
direction; après
direction; après les
les explications
explications de
de M.
M. Hoifmann,
Hoffmann, secrétaire
secrétaire de
de PAcadémie,
l'Académie,
on fit
on þÿû dest recherches
des recherches dans dans la fameuse cassette,
la fameuse cassette, etet il put facilement
il put facilement se se con-
con-
vaincre que parmi-les papiers qui s'y
vaincre que parmiles papiers qui s'y trouvaient, trouvaient, il
il n'en
n'en existait
existait pas
pas
un
un seul
seul
écrit
écrit enen langue etrangere et encore moins en langue
langue étrangère et encore moins en russe.
langue russe.
ce phénomène fut
Ge phénomène fut considéré comme un
considéré comme un des
des plus importants; et
plus importants; et le
le pro-
pro-
fesseur Siemiradzky, avec cette loyauté
fesseur Siemiradzky, avec cette qui le distingue, avoua
loyauté qui le distingue, avoua a M. Hot!- a M. Hofi-
mann que
mann s’il lui était encore resté un doute pour se
que s'il lui était encore reste un doute pour
convaincre de
se convaincre de la
la

vérité du spiritisme, directe,


vérité du en face de ce fait d’écriture le
spiritisme, en face de ce fait d'écriture directe, le doute se dissi- doute se dissi-
pait
pait comme
comme le brouillard aa l'apparition
le brouillard l'apparition du du soleil.
soleil.
L’heure tardive, la lassitude des
L'heure tardive, la lassitude des médiums nousmédiums nous þÿû firentr reprendre
ent
reprendre de suite
de suite
la séance pour
la séance pour
arriver
arriver plus
plus tôt
tôt a
a sa fin.
sa þÿû Le
n
Le . médium
médium D.
D. G.
G. souffrait
souffrait horri-
horri-
blement;
blement; il il était tombé dans
etait tombé dans une crise nerveuse
une crise extraordinaire; les
nerveuse extraordinaire; les autres
autres
médiums þÿ
médiums s o uû r aussi.
souffraient aussi.
aient
36
36 spmrrn
REVUE svinrrn
nnvun
Î.__Î

D' Richet
Le D‘ Richet fit leur
leur état
état à MM. Lomhroso Schrenck-Notzing.
'

Le þÿû remarquer
t
remarquer a MM. Lomhroso et
et Schrenck-Notzing.
Le courant fluidique circulait
Le courant þÿû u i d circulait dans la chaîne avec
i q u e dans la chaîne avec une grande une intensité;
grande intensité;
ceci fut également
ceci fut constaté
également constaté par les expérimentateurs.
par les expérimentateurs.
Quelques-uns d’entre eux craignaient
Quelques-uns d'entre eux craignaient une suggestion possible;
une suggestion possible; il il yy eut
eut
vive discussion
une vive discussion sur ce sujet. Les
Les médiums
médiums pouvaient-ils influencer
þÿ i nû u epar
ncer
une sur ce sujet. pouvaient-ils par
leur puissance magnétique, quelques-uns des assistants?
leur puissance magnétique, quelques-uns des assistants? Ce fait n'était Ce fait n'était
jamais arrivé. Mais
jamais arrivé. Mais ilil y en a qui le
y en a craignaient.
qui le craignaient.
Le
Le D‘
D' Henri Ferri qu'il doutait
Henri Ferri avoua qu'il doutait de
avoua de lui-même.
lui-mème. Il craignait de
Il craignait ne
de ne
plus étre le maître de son « moi »,
plus être 1e maître de son moi
« ou mieux
ou
þÿ : : , mieux de
de son cerveau.
son cerveau.
Il doutait de
Il doutait ses yeux, de son ouïe, de ses
de ses yeux, de son ouïe, de ses mains. Ici, mains. Ici, la suggestion
la suggestion

pouvait le
pouvait le rendre inconscient. ‘Il était temps
rendre inconscient. 'Il était qu'il se
temps qu'îl se retirât,
retirat, il pouvait
ne pouvait
il ne
résister.
résister.
Il
ll voulait réfléchir, avec
bien réfléchir,
voulait bien avec un esprit calme,
un esprit calme, sur faits produits:
les faits
sur les produits:
«
« Laissez-moi partir,
Laissez-moi disait-il à
partir, disait-il à VM. ÿM. Ho/fmann
Hoffmann qui qui le
le priait
priait de
de rester ::
rester
Laissez-moi partir, je
Laissez-moi parzir, conserver la
veux conserver
je veux pleine conscience
la pleine conscience de de mes facultés þÿn.: : .
mes facultés
Et de fait,
Et de fait, il partit.
il partit.
Mais
Mais avant
avant lele départ
départ de M. Ferri,
de M. Ferri, le piano sans
le piano sans être touché par
étre touché par personne,
personne,
rendit trois
rendit trois sons. Cela nous
sons. Cela nous suffit
þÿ s u etet
fû nous
t
nous parut
parut valoir
valoir plus
plus que la
que la plus
plus
belle sonate de Beethoven; le fait était clair,
belle sonate de Beethoven; le fait était clair, personne personne ne s'était approché
ne s'était approché
de l'instrument.
de Pinstrument. Les Les médiums avaient toujours
médiums avaient toujours étéété tenus
tenus par les mains.
par les mains.
MM. Hoifmann,
MM. Giorli, Purarelli Pacini étaient
lloíïmann, Giorli, Purarelli et Pacini étaient du côté opposé
et du côté opposé de de la
la
pièce. On aurait pu
pièce. On aurait suspecter c pardon > le
pu suspecter pardon¢ le
þÿ :D‘
D' Sergi,
Sergi, mais
mais il
il était
était à
à une
une trop
trop
grande
grande distance
distance etet il aurait dû
il aurait nécessairement abandonner
dû nécessairement abandonner la la chaîne.
chaîne.
Donc, le
Donc, le phénomène
phénomène fut très réel
fut très aucun doute
réel aucun doute ne pouvait en
ne pouvait altérer la
en altérer la
réalité.
réalité.
'
`

Alors
Alors on
on þÿûla
fit la t lumière,
lumière, le député Ferri
le député Ferri se retira et
se retira et nous continuames
nous continuames
encore quelques instants, car car l'adieu venu de la force invisible
l'adieu venu de la force invisible nous nous con-
encore quelques instants, con-
seilla de finir
seilla de þÿû la la séance.
n séance.
ir
Ce compte
Ce compte rendu mérite d'étre
rendu mérite complété par
d'être complété certaines particularités qui
par certaines particularités qui
distinguèrent la séance. Nous
distinguèrent la séance. Nous avons avons dit ailleurs,
dit ailleurs, que MM. Lombroso, Henri
que MM. Lombroso, Henri
Ferri
Ferri et M. Hoifmann
et M. se rendirent dans la chambre de direction,
Hoffmann se rendirent dans la chambre de direction, où en pré- où en pré-
sence de l'ingénieur
sence de
Pingénieur Parmiani
Parmiani et
et autres,
autres, on
on soumit
soumit à
à l'appréciation
Pappréciation des
des deux
deux
anthropologistes estimés,
anthropologistes deux épreuves
estimés, deux épreuves de photographiesspirites
de photographies obtenues
spîrites obtenues
àù Rome.
Rome. '
`

Un débat scientifique
Un débat s'établit
iû q u e entre
þÿ s c i e n t s'établit les trois
entre les trois savants.
savants.
Les particularités historiques
Les particularités historiques d'une
d'une photographie
photographie où où sese distinguent les
distinguent les
formes effacées
formes de deux enfants, firent naître grand
effacées de deux enfants, firent naitre un grand intérêt chez
un intérêt chez les deux
les deux
docteurs et alors les
docteurs et alors les arguments des interlocuteurs entrèrent
arguments des interlocuteurs entrèrent enen pleine hypo-
pleine hypo-
thèse spirite Hottmann, que les spirites,
thèse spirite :: « Faites
« Faites bien attention n, disait M.
bien attention », disait M. Hoffmann, «« que les spiñtes,
beaucoup
beaucoup plus modestes
plus modestes que beaucoupde représentant:
que beaucoup
de représentants de de la science ofltczelle,
la science þÿ o /û c z e l l e ,
"
"_ m
í ‘“
-
-~-
-
--qçg-u~

JOURNAL
JOURNAL DÎTÙDES PSYCHOLOGIQUES
D'É'I'UDES PSYCHOLOGIQUES 37
37

Nom jamais prétendu


n'onl jamais prétendu s'imposer comme possédant une
(imposer comme possédant une vérité absolue; ils
vérité absolue; se
ils se
sont bornés à oflrir une hypothèse,
sont borné: à þÿ oû r i hypothèse,
une r laquelle, l'expérience acquise dansante
par l'ea:pêrience acquise dans_une
laquelle, par
longue
longue série
série d'observations,
Jobservatiom, est
est jusqu'à présent
jusqu'à présent la plus logique
la plus logique et la plus
et la plus
rationnelle.
rationnelle. u
þÿ : :

Lombroso (et
M. Lombroso
M. (et son acte fait le plus
fait le grand honneur
plus grand honneur aè. sa sa loyauté)
son acte loyauté)
s'adressant a MM. Ferri et Holfrnann réunis, ajouta:
s`adressant ù MM. Ferri et Hoffmann réunis, ajouta: «Plus logique et «Plus logique plus
el plus
rationnelle... Il
razíow/telle... Il est
est certain que de jour
certain que de jour en Ijour, votre
en ljour, hypothèse devient
votre hypothèse devient
aussi la
aussi la mienne
mienne u.
þÿ : : .

Ab uno,
Ab disce omnes.
uno, disce omnes.
QUATRIÈME
Quarlutuz SÉANCE.
V
V

séance.

6 avril 1894.
6 avril 1894. Prennent
-—-
--
part àà l'expérience,
Prennent part MM. Charles
1'expérience, MM. Richet, de
Charles Richet, de Paris;
Paris;
Schrenck—Notzing,
Schrenck-Notzing, de
de Monaco; Henry
Monaco; Henry Siemiradzki,
Siemiradzki, de
de Rome;
Rome; Sautangelo, de
Santangelo, de
Venise; Bertuccio Catane,
'

de Hoffmann.
u

et
Venise; Berluccio de Catane, et Hoffmann.
Les membres de
Les membres psychologique, MM.
PAcadémie psychologique,
de l'Acadérnie MM. Lombardi, président;
Lombardi, président;
Cass. N., Giorli, Purarelli, Gamilli, Pacini, avec courtoisie et sage décision
Cass. N., Giorli, Purarelli, Camilli, Pacini, avec courtoisie et sage décision
prise
prise sur
sur le désir exprimé
le désir exprimé que la séance ait un caractère
que la séance ait un rigoureusement
caractère rigoureusement
scientifique, s’abstinrent d’y prendre
scientifique, s'abstinrent d'y prendre part. Les médiums empressés
part. Les médiums empressés et et
aimables,
aimahles, comme
comme toujours, comprenant,
toujours, comprenant, eux
eux aussi,
aussi, la
la nécessité
nécessité d’une
d'une expé-
expé-
rience rationnelle,
rience rationnelle, sese mettent
mettent à 1 disposition
à la des expérimentateurs.
disposition des expérimentateurs. Nous Nous
diviserons l'expérience en
diviserons Pexpérience deux parties
en deux phénomènes arrivés
parties :: phénomènes arrivés avecavec la
la
lumière
lumière rouge, tournée vers la table; phénomènes constatés à
rouge, tournée vers la. table; phénomènes constatés à l'aide de la
l'aide de la
lampe rouge tournée vers
lampe rouge tournée le mur.
vers le phénomènes obtenus
Les phénomènes
mur. Les obtenus sont
sont les
les sui-
sui-
vants:
vants:
Coups dans
Coups l'intérieur de
dans l'intérieur de la table.
la table.
Coups sur les
Coups sur les chaises
chaises et piano.
le piano.
et le
Courants sensibles
Courants de fluide
sensibles de þÿû u a
ài ddivers
divers
e degrés de
degrés de température.
température.
Mouvements des chaises et de la table.
Mouvements des chaises et de la table.
Mouvements convulsifs
Mouvements des médiums.
convulsifs des médiums.
Anesthésie; insensibilité.
Anesthésie; insensihilité. A

Avec
Avec les médiums alternés,
les médiums comme nous
alternés, comme l'avons dit
nous l'avons dit précédemment,
précédemment, et et
placés de manière à otfrir les plus sérieuses garanties
placés de manière à oifrir les plus sérieuses garanties de sécurité, nousde sécurité, nous
entendons
entendons de petits coups
de petits dans la table, répondant
coups dans la table, plus ou
répondant plus moins aux
ou moins aux ques-
ques-
tions des expérimentateurs.
tions des expérimentateurs.
Le
Le médium
médium C..., dit plusieurs
C..., dit fois avec
plusieurs fois avec humilité les mots;
humilité les mots: «Je« suis seul!»
Je suis seul! þÿ : :

le docteur Siemiradzki, interprétant la phrase


le docteur Siemiradzki, interprétant la phrase comme il fallait,
comme il fallait, proposa que
proposa que
les mains
les mains du médium fussent
du médium fussent réunies
réunies aux leurs, pour
aux leurs, faciliter l’échange
pour taciliter l'échange de de
la force psychique,
la force et en même
psychique, et en meme temps, temps, il conseilla au docteur Richet,
il conseilla au docteur Richet, dede
mettre ses
mettre ses deux mains sur
deux mains sur celles
celles des médiums, sur
des médiums, surlala droite
droite de C...,
de C ...,et la
et la
gauche de B...;
gauche de B...; il en faisait autant de son côté,
il en faisait autant de son côté, pour la main gauche de C...
pour la main gauche de C...
B8
88 nnvun 391mm
nnvun SPIRIT!

et la droite
et la droite de G...;
droite du
la droite
de G...; la médium B...
du médium était tenue
B... était tenue par la parla Sauche
gauche du
du

docteur Schrenk-Notzing,
docteur Schrenk-Notzing, et et la gauche du
la gauche médium de
du médium de G.
G. par la droite du
par la droite du
docteur Santangelo.
docteur Santangelo. þÿ :

Le chevalier Bertuccio et
Le chevalier Bertuccio et M.
M. Hollmann annoncent qu'un
Hoiimann annoncent qu'un coprant froid
courant froid
court dans
court leurs mains;
dans leurs mains; la
la même impression est
même impression ressentie par
est ressentie le docteur
par le docteur
Santangelo; le premier
Santangelo; le ajoute qu'il sent le bras droit qui est en communi-
premier ajoute qu'il sent le bras droit qui est en communi-
cation
cation avec
avec la
la main
main gauche de
gauche M. Hoiimann,
de M. comme gelé;
Hottmann, comme les docteurs
gelé; les Sie-
docteurs Sie-
miradzki et
miradzki Richet, àà leur
et Richet, tour, déclarent
leur tour, qu'ils ont
déclarent qu'ils les mains
ont les sensiblement
mains sensiblement
impressionnées par
impressionnées l'air froid qui court
par l`air froid qui le long
court le long de
de la chaîne.
la chaîne.
La chaise du
La chaise médium C... fut
du médium G... fut brusquement enlevée
brusquement enlevée de dessous lui,'la
de dessous lui,'la
même
méme chose chose arriva
arriva au médium de
au médium de G..., qui resta
G..., qui néanmoins assis,
resta néanmoins assis, mais
mais un un

peu distant de la
peu distant de la table, table, et toujours
et toujours en contact
en contact avec avec sesses voisins de droite et
voisins de droite
et
de gauche, la tète
de gauche, la tete appuyée appuyée sur
sur le
le bras
bras droit
droit du
du docteur
docteur Santangelo.
Santangelo.
Les médiums sont
Les médiums sont tous trois en
tous trois en trance.
trance.
Le médium o...
Le médium G... se lève, se lève, et
et par
par un
mouvement rapide,
un mouvement rapide, il il est renversé
est renversé
sur la table,
sur la pendant que
table, pendant que sur ce
sur ce meuble, résonnent les
meuble, résonnent les trois coups trois conve«
coups conve«
nus pour donner
nus pour donner de
de la
la clarté.
clarté. Un
Un allume
allume et
et nous
nous trouvons le médium
trouvons le médium G... G...
dans
dans la position indiquée
la position ci-dessus, la tete appuyée
indiquée ci-dessus, la téte contre celle
appuyée contre celle de de G., de de G.,
les
les mains
mains toujours
toujours tenues
tenues par
par
les
les docteurs
docteurs Richet
Richet et
et Siemiradzki.
Siemiradzkt.
On éteignit
On éteignit la
la lumière,
lumière, et
et après
après peupeu d'instants,
d'instants, le le médium
médium fut replacé sur
fut replace sur

la chaise pendant
la chaise pendant que que le
le docteur‘
docteur Siemiradzki
Siemiradzki annonçait
annonçait qu'il qu'il était
était frappé
frappé au au
visage,
visage, comme par
comme un puissant souffle d'alr glacé,
par un puissant
souffle d'air suivi bientôt
glacé, suivi bientôt par par un cou-
un cou-

rant d‘air chaud.


rant d'air chaud.
Le médium
Le médium C... G... se lèva rapidement,
se lèva rapidement, comme comme s`il se produisait
s'il se produisait une lévita-
une lévita-
tion. Le
tion. Le docteur
docteur Richet déclara aà ce
Richet déclara ce propos, que le
propos, que
le médium
médium ne ne s'était pas
s'étalt pas
détaché du
détaché du sol. soi.
La chaise
La chaise du du médium
médium fut fut poussée
poussée vers vers le piano, contre
le piano, lequel elle
contre lequel frappa
elle frappa .

coups; le docteur Siemiradzkl, jambe droite


deux trois
deux ou trois coups;
ou le docteur Siemiradzkl, passant alors
passant alors sa sa jambe droite
à travers
a travers lesles pieds
pieds de dela chaise, la
la chaise, traîna près
la traina près de de la la table,
table, etet il
il déclara
déclara ù à
haute voix qu’i1
haute voix sentait comme
qu'il sentait comme une force qui une force qui te ndait à. la pousser
te ndait à la pousser vers
cet
vers cet
instrument.
instrument.
La chaise
La ainsi tenue
chaise ainsi tenue en place et
en place et malgré
malgré cela, trois ou
cela, trois ou quatre coups très
quatre coups très
forts résonnèrent sur
forts résonnèrent sur le le piano:
piano:
Le docteur Richet
Le docteur Richet tient
tient les pieds du
les pieds du médium
médium G... dans les
C... dans les siens,
siens, et serre
et serre
constamment
constamment sa main droite,
sa main pendant
droite, pendant que que la
la gauche est toujours
gauche est toujours unie à unie à
celle de de G., dont les deux mains
celle de de G., dont les deux mains sont assurées entresont assurées entre celles
celles du docteur
du docteur
Siemiradzki,
Siemiradzki, et néanmoins le
et néanmoins phénomène des
le phénomène des coups
coups se se reproduisit encore,
reprodulsit encore,
àå la demande de Richet,
la demande de Richet, qui qui ílt constater à tous les assistants le
fit constater à tous les assistants le merveilleux
merveilleux
du phénomène, parce
du phénomène, parce qu'ilqu'il est
est constaté
constaté dans
dans des
des conditions de
conditions de très rigou-
très rigou-
reux contrôle, et de façon
reux controle, et de façon lt ne laisser place
à ne laisser à aucun
place à aucun doute. doute.

....,..__.......Î--_
e— se
— e—

JOURNAL
.|ounNAL rÿfirnnns rsrcaonoorouns
IYÉTUDE8 Psïcaonoemums 39
39
-

G’est c'est merveilleux,


admirable, c'est
G'est admirable, merveilleux, telles sont les
telles sont les exclamations
exclamations du savant
du savant
docteur parisien.
docteur parisien.
Le médium
Le médium C... C... s'abandonne
s`abandonne sur sa chaise, comme
sur sa privé de
comme privé forces ;; alors
de forces alors
chaise,
entendit des
on entendit
on coups distincts,
des coups que
distincts, que le
le docteur
docteur Bichet
Richet dit
dit être
étre frappés, der—
frappés, der-
riére et dessous la chaise
rière et dessous la chaise sur sur laquelle, lui Richet était assis; on entendit
laquelle, lui Richet était assis; on entendit
après
après sur
sur la
la table
table des
des coups qui
coups qui
annoncèrent
annoncèrent qu'on
qu'on voulait
voulait parler, et l’Esprit
parler, et l'Esprit
qui à la demande de M. Hoffmann déclara étre celui de Hertz,
qui à la demande de M. Hoifmann déclara étre celui de Hertz, frappa
frappa lele
mot adieu.
mot :: adieu.

que comme un hommage a la


M. Hoifmann insista. désirant
M. Hoffmann insista. désirant que comme un hommage a science et
la science et à.à.
la vérité,
la vérité, il produisit encore
se produisit
il se encore un un phénomène; l'Esprit, avec
phénomène; l'Esprit, avec desdes coups
coups
très forts, s’y
très forts, s'y refusa et répéta
refusa et sa parole : adieu.
répéta sa parole : adieu.
M.
M. Hoffmann renouvela sa
Hotîmann renouvela demande; de
sa demande; de forts
forts non
non de Hertz lui
de Hertz répon-
lui répon-
dirent; mais de la Lumière,
dirent; mais au nom de la Lumière, au nom du devoir que
au nom au nom du devoir nous avons
que nous avons tous
tous
pour que
pour
cela se fasse
que cela se
fasse dans
dans Fintérét de la
l'intérêt de vérité et
la vérité et de la science,
de la de sa
science, de sa propre
propre
élévation morale, Hotîmann lui ordonna de donner encore
élévation morale, Hoffmann lui ordonna de donner encore une manifesta- une manifesta-
tion.
tion.
Les médiums
Les très agités,
médiums très furent pris
agités, furent pris de désordonnés et
mouvements désordonnés
de mouvements et con-
con-

vulsifs, pendant lesquels


vulsifs, pendant lesquels leurs
leurs mains
mains restaient
restaient toujours
toujours en
en contact
contact avec
avec
celles expérimentateurs.
des expérimentateurs.
celles des
Le médium 6...,
Le médium C..., avec
avec un
un filet voix répondit
de voix
filet de M. Hotïmann
répondit àà. M. Hoffmann :: oui, je le
oui, je le
ferai.
ferai.
lutte tumultueuse
Cette lutte
Cette tumultueuse entre deux volontés
entre deux volontés tendant
tendant a réaliser deux
21 réaliser deux désirs
désirs

opposés, l'une envahissante,


opposés, l'une insistante, l'autre
envahissante, insistante, rétive àfaire
l`autre rétive des concessions
àfaire des concessions
et déterminée aà ne
et déterminée pas se
ne pas laisser forcer
se laisser forcer par le motif de sérieuse considéra-
par le motif de sérieuse considéra-
tion donné
tion donné par les docteurs Richet et Schrenk-Notzing.
par les docteurs Richet et Schrenk«Notzing.
Le docteur
Le Siemiradzki joignit
docteur Siemiradzki joignit ses exhortations àà celles
ses exhortations celles dede M. Holrmann;
M. Hoffmann;
oui, je le ferai, répétait avec soumission le
oui, je le ferai, répétait avec soumission le médium G... médium G...
Alors
Alors tout
tout à à coup on entendit un bruit de lutte; les
coup on entendit un bruit de lutte; les expérimentateurs,
expérimentateurs,
moins M. Hotîmann furent obligés de rester
moins M. Hoffmann furent obligés de rester debout; la table debout; la table se
se leva
leva du côté
du côté
du médium
du médium G ...,
s’appuya fortement
0..., s'appuya fortement sur l’épaule droite
sur l'épaule droite du chevalier Ber-
du chevalier Ber-
tuccio, et sur la poitrine
tuccio, poitrine de M. Hoffmann toujours toujours assis; puis
assis;
et sur la de M. Hotfmann avec un vio-
puis avec un vio-
lent effort, elle
lent effort, détacha du
se détacha
elle se sol, passa
du sol, passa sur
sur lala tète
téte dede tous,
tous, et
et vint tomber,
vint tomber,
renversée avec ses pieds
renversée avec ses pieds appuyés appuyés contre le mur de la pièce
contre le mur de la pièce opposée.
opposée.
On éclaira, les
On éclaira, médiums toujours
les médiums toujours en trance,
en trance, avaient
avaient des agitations
des con-
agitations con-
vulsives : le docteur Richet fit des
vulsives : le docteur Richet fit des passes calmantes médium
passes calmantes sur le médium G...; le
sur le G...; le
chevalier Bertuccio
chevalier démagnétisa de
Bertuccio démagnétisa de G...;
G...; le
le docteur
docteur Schrenk-Notzing piqua
Schrenk-Notzing piqua
avec aiguille les
une aiguille
avec une les mains
mains de B... pour
de B... ‘constater l'anesthésie.
pour 'constater l'anesthésie. Le Le médium
médium
resta
resta insensible.
insensible.
Les
Les médiums étant réveillés,
médiums étant réveillés, les mains de
les mains de B... couvrirent çà
se couvrirent
B... se çà et là de
et la de
petites
petites taches
taches de sang qui
de sang le surprirent
qui le beaucoup.
surprirent beaucoup. «

~
40
40 nnvvn serrure
REVUE SPIRITE

Le
Le docteur Richet expliqua
docteur Richet expliqua pourquoi
pourquoi le le docteur Schrenk-Notzing avait
docteur Schrenk-Notzing avait
essayé cette
essayé expérience de
cette expérience grande importance;
de grande importance; il auprès du
s'excuse; auprès
il s`excusa du médium
médium .
.

dernier
Ce dernier sourit
Ge sourit et avec bonne
et avec bonne grâce,
grace, il pardonna au
il pardonna professeur de
au professeur de
sa petite scientifique.
l

Monaco, sa faute þÿ
A

Monaco, petite faute s c i e n t iû q u e .


Les médiums
Les médiums dansdans cette importante séance,
cette importante séance, se sont montrés
se sont montrés d'uned'une urba-
urba-
sans égale,
nité sans
nité ce dont
égale, ce tous les
dont tous les assistants
assistants voulurent
voulurent les féliciter.
les féliciter.
Entre docteurs Siemiradzki,
les docteurs
Entre les Siemiradzki, RichetRichet etet Schrenk-Notzing,
Schrenk-Notzing, eut eut lieu
lieu unun

échange d'explications et d'essais,


échange d'explications et d'essais, pour prouver d'une manière
pour prouver d'une manière rigoureuse rigoureuse
que
que
la
la table
table ne pouvait être
ne pouvait étre soulevée
soulevée personne, parce
par personne,
par qu'elle était
parce qu'elle était
pesante, puis parce que les médiums, selon
pesante, puis parce que les médiums, selon la déclaration la déclaration unanime
unanime des
des
assistants, n'avaient pas
assistants, n'avaient pas unun instant quitté la chaîne.
instant quitté la chaîne.
M. Hotïmann
M. Holïmann pour compléter ces éclaircissements,
pour compléter ces éclaircissements, ajouta ajouta sursur son hon-
son hon-

neur, et sa déclaration
neur, et sa déclaration futfut þÿconfirmée
c o nû rpar MM.
m éMM.
par e Bertuccio
Bertuccio et Santangelo, qu'il
et Santangelo, qu'il
n'avait jamais quitté ses deux voisins de droite et
n'avait jamais quitté ses deux voisins de droite et de gauche, et qu'un de gauche, et qu'un
moment il
moment il avait senti sa
avait senti tête sous
sa téte le piano
sous le piano etet entre les pieds
entre les pieds de la table.
de la table.
Les docteurs Richet et Schrenk-Notzing reproduisirent
Les docteurs Richet et Schrenk-Notzing reproduisirent des coups sur des coups les
sur les

diverses parties du piano,


diverses parties du piano, et ainsi on constata
et ainsi on constata que
que ceux
donnés
ceux donnés par la force
par la force
psychique, dans les conditions décrites ci-dessus, avaient
psychique, dans les conditions décrites ci-dessus, avaient frappé la partie frappé la partie
inférieure
inférieure du du meuble, dest-à-dire la table d'harmonie, qui
meuble, c'est-à-dire la table d'harmonie, qui couvre le châssis
couvre le chassis

des cordes.
des cordes. _
_

La séance commencée
La séance commencée à à 9 heures 1/4,
9 heures 1/4, fut terminée
fut terminée àà 10 heures 1/2.
10 heures 1/2.
t

Cinquième séance.
Cinquzême séance.
avril1894.-
8 avril
8 1894.- Cette séance eut
Cette séance eut un caractère purement
un caractère familier, et
purement familier, comme
et comme
il s’agissait
il s'agissait d'une
d'une soirée d'adieux, tous
soirée d'adieux, tous lesles membres
membres de de YAcadémie
1'Académie étaient
étaient
'

présents.
présents. S'y S'y trouvèrent
trouvèrent MM.
MM. Richet, Schrenk-Notzing, Siemiradzky,
Richet, Schrenk-Notzing, Siemiradzky, San- San-
tangelo, Hoffmann, Lombardi, cav. D. N., Giorli, Bertuccio, Alegiani, Pura-
tangelo, Hotîmann, Lombardi, cav. D. N., Giorli, Bertuccio, Alegiani, Pura-
relli, Camilli,
relli, Lombardi, Eusapia
Camilli,Lombardi, Eusapia Paladino
Paladino et Mlle Amalia
et Mlle Alegiani et
Amalia Alegiani les
et les
médiums
médiums B B...,
...,
C. F.., de G...
G. F.., de G...
Au commencement
Au commencement de de la séance, le
la séance, le docteur Siemiradzki et
docteur Siemiradzkî et Eusapia Pala-
Eusapia Pala-
dino manquaient, ils vinrent
dino manquaient, ils vinrent plus tard. plus tard.
Les trois médiums
Les trois médiums furent placés en
furent placés chaîne. restant
en chaîne, restant en communication
en communication

l'un avec l'autre. Les docteurs Richet et Schrenk-Notzing.


l'un avec l'autre. Les docteurs Richet et Schrenk-Notzing. étaient assis, étaient assis, le
le
premiera gauche
premier'à gauche de
de de
de G...
G... et
et l'autre
l'autre à
à la
la droite
droite de
de C...
C...
Les
Les autres expérimentateurs gardèrent
autres expérimentateurs gardèrent dans la chaîne,
dans la chaine, leurs places habi-
leurs places habi-
tuelles, excepté les
tuelles, excepté les dames
dames quiqui restèrent
restèrent en en dehors
dehors du cercle.
du cercle.
Avant de
Avant de commencer pourtant, pn
commencer pourtant, lia le piano
pn lia le piano par
le travers avec une
par le travers avec une
forte corde,
forte corde, et cacheta avec
on cacheta
et on de la
avec de cire les
la cire bouts àà leur
les bouts point de
leur point réunion,
de réunion,
en se servant d'un timbre spécial,
en se servant d'un timbre spécial, fait avec l'anneau de M. Schrenk-Notzing.
fait avec l'anneau de M. Schrenk-Notzing.
Les phénomènes
Les phénomènes ne se firentpas trop attendre,
ne se þÿû r e n trop
tpas attendre, bien
hien que la lumière rouge
que la lumière rouge
______
_ ._
___ _
___ ,-_
___ _ _-
Ȓ,..-
_

JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL þÿ r : ' i t ' r UPSYCHOLOGIQUES
1:r:s
Psrcuonoolouns
41
41
:Î -
-
n
q-Î

éclairat
éclairat la salle d'une
la salle d'une faible faible lueur; malgré cela,
lueur; malgré cela, chacun pouvait voir
chacun pouvait dis-
voir dis-
tinctement
tinctement les objetsles objets et les personnes.
et les personnes.
Au commencement
Au commencement on entendit un
on entendit un fort
fort roulement
roulement au centre de
au centre de la table;
la table;
il semblait
il semblait que que quelqu'un
quelqu'un jouat jouat du tambour;
du tambour; puis puis la table commença
la table commença à se
à se
*
remuer dans
remuer dans diverses
diverses directions.
directions.
‘'

Les mouvements
Les mouvements ayant ayant cessé, cessé, on entendit des
on entendit des coups très forts, semblables
coups très forts, semblables
à des coups
à des coups de de marteau.
marteau.
Pendant
Pendant ce ce temps,
temps, G... G... entrait
entrait en trance. Le
en trance. Le docteur Schrenk-Notzing qui
docteur Schrenk-Notzing qui
le tenait
le tenait par la main, ne quitta
le pas un instant,
par la main, ne le quitta pas un instant, et pourtant les poignets
et pourtant les poignets
du médium, bien
du médium, bien que boutonnés tombèrent sur la
que boutonnés tombèrent sur
table.
la table.
En
En ce ce moment,
moment, le le docteur Siemiradzky arriva
docteur Siemiradzky avec Paladino,
arriva avec Paladino, on suspendit
on suspendit

la séance; tous étaient charmes et surpris


la séance; tous étaient charmés et de
surpris de cette visite inattendue.
cette visite inattendue.
Eusapia
Eusapia témoignatémoigna le
le de faire partie
désir de faire partie de la
désir de la chaîne,
chaîne, maismais M. Hotîmann
M. Hotîmann
l'en dissuada.
l'en dissuada.
décida de
On décida
On de continuer
continuer comme comme on avait commencé
on avait commencé avec avec lesles médiums
médiums de de
l‘Académie.
l`Académie. Les deux Les deux arrivants s'assirent
arrivants s'assirent horshors de de la chaîne.
la chaîne.
Quelques bruits
Quelques bruits entendus
entendus sur le piano
sur le piano nousnous þÿû espérer
firentrespérer
ent quelque
quelque mani- mani-
festation musicale;
festation musicale; mais mais 1'Esprit interrogé, répondit
l'Esprit interrogé, répondit par par deux
deux coups frappés
coups frappés
sur l'instrument. D'autres
sur l'instrument. D'autres coups coups plus légers s'entendirent
plus légers s'entendirent toujours toujours sur le
sur le
piano; le chassis
piano; le châssis inférieur
inférieur et et les candélabres furent
les candélabres furent remués.
remués. La crise ner-
La crise ner-
veuse de C... augmente. toujours _!jusqu’au
veuse de G... augmenta toujours Çjusqu'au point de le renverser it terre, point de le renverser à terre,
presque évanoui. La chaîne fut rompue pour
presque évanoui. La chaîne fut rompue pour unun moment;
moment; il il s’éveilla et nous
s'éveilla et nous
attendîmes qu’il se fût
attendîmes qu'il se fût reposé pour reposé reprendre la
pour reprendre la séance. séance.
On recommençalexpérience
On recommença'l'expérience ;; la table se
la table se mit
mit à à. onduler
onduler et et àa glisser
glisser sur le
sur le
pavé, puis subitement elle se souleva du
pavé, puis subitement elle se souleva du sol, et planant tranquillement sol, et planant tranquillement
dans l'espace,
dans l'espace, elle elle y resta suspendue quelques
y resta suspendue quelques secondes,
secondes, puis puis retomba.
retomba.
Il faut noter fait, lequel mérite d'être
Il faut noter un fait, lequel mérite d'etre rapporté, surtout parce
un rapporté, surtout qu’il est
parce qu'il
est
en dehors de l'influence
en dehors de þÿ l ' i nû udes des trois
e ntrois médiums.
c e médiums. .

Le docteur Siemiradzky
Le docteur Siemiradzky était assis était assis en dehors de
en dehors de la chaîne, près
la chaîne, près de Pala-
de Pala-
dino, la tenant
dino, la tenant par la main.
par la main. Quand Quand la table fut pour
la table fut tomber, ilil se
pour tomber, sentit
se sentit
toucher sur le dos, et
toucher sur le dos, et se retournant pour se retournant voir qui c'était. il
pour voir qui c'était. il ne découvrit ne découvrit
personne;
personne; parlant parlant à
ù la
la personne
personne
la
la plus proche on
plus proche on lui répondit que
lui répondit que per-
per-
sonne ne s'était approché; il attribua cette
sonne ne s'était approché; il attribua cette innocente plaisanterie à. innocente plaisanterie à. John
John
King,
King, qui qui se manifeste d'ordinaire
se manifeste d'ordinaire avec Eusapia Paladino.
avec Eusapia Paladino.
Pendant ce
Pendant ce temps, le médium C...
temps, le médium C... fut soulevé de fut soulevé de terre.
terre. Plusieurs
Plusieurs per-per-
sonnes
sonnes purent purent constater
constater sa sa lévitation.
lévitation.
Le docteur Richet
Le docteur lui-même vérifia
Richet lui-méme þÿ v é rce ce phénomène,
iû phénomène,
a et s’assura
et s'assura que le
que le
médium
médium était réellement soulevé;
était réellement soulevé; M. M. Schrenk-Notzing
Schrenk-Notzîng àa son son tour, put affir-
tour, put aftlr-
mer la lévitation
mer la lévitation de G... de C...
En
En même
méme temps, temps, la table se
la table souleva d'abord
se souleva d'abord sur sur deux pieds, puis
deux pieds, puis après
après
42
42 anvun spuun
nnvuu svrnxn
...i

quelques essais, elle


quelques essais, soulevée en
fut soulevée
elle fut l'air, et
en l'air, après retombe
et après bruyamment
retomba bruyamment
près du médium, pendant
près du médium, pendant queque ce dernier
ce descendait à
dernier descendait à terre;terre; de nouveau
de nouveau
nous entendîmes
nous remuer les
entendlmes remuer les flambeaux
flambeaux du du piano, pendant que
piano, pendant de très
que de très
légers coups frappaient
légers coups sous le clavier.
frappaient sous le clavier.
l'improviste, le
A l'improviste,
A le médium
médium G .... sentit qu'on
0.... sentit lui enlevait
qu'on lui enlevait sasa chaise qui fut
chaise qui fut
lancée à une petite distance de lui.
lancée å une petite distance de lui.
La force
La psychique commença
force psychique commença alors alors à frapper plus
à frapper plus fort le piano,
sur le
fort sur piano,
nous la priames,plusieurs
nous la priames, plusieurs fois, de nous donner quelques
fois, de nous donner quelques phénomènes
phénomènes musi-
musi-
caux,
caux,
mais
mais elle
elle nous
nous répondit négativement,
répondit négativement, en
en frappant
frappant des
des coups puissants
coups puissants
sur
sur le cotïre de
le coffre de l'instrument.
Pinstrument.
A ce
A moment,
ce moment, on dit
on dit typtologiquement le mot:
typtologiquement le mot: Adieu.
Adieu.
Très, déconcertés par ce départ
Très, déconcertés par ce imprévu, nous
départ imprévu, insistames que l'agent
pour que
nous insistames pour l'agent
occulte restat
occulte avec nous
restat avec encore quelques
nous encore quelques minutes, nous nous
minutes, nous serions con-
nous serions con-
tentés d'une seule note, d'une seule vibration de corde,
tentés d'une seule note, d'une seule vibration de mais
corde, mais encore
encore une
une
fois,
fois,on nous
on répondit :: adieu.
nous répondit adieu.
Puis une communication
Puis une typtologique nous connaître
fit connaître la présence

communication typtologique nous þÿû t la présence


d'une personnalité psychique, qui donne d'habitude des phénomènes musi-
d'une personnalité psychique, qui donna d'habitude des phénomènes musi-
caux.
caux.

Nous éclairames un
Nous éclairames instant;
un instant; lele médium
médium G..., deC...,
nouveau en
de nouveau trance, fut
en trance, fut
placé devant
placé devant le piano on ôta
et on
le piano et les cordes
ôta les qui
cordes qui fermaient l'instrument; aussi-
fermaient l'instrument; aussi-
tôt la
tôt lumière éteinte
la lumière éteinte on
on commença à entendre divers accords, annonçant
commença a entendre divers accords, annonçant
l'exécution
Pexécution d'un morceau de
d'un morceau de musique.
musique, l'attente
l'attente ne
ne fut
fut pas longue; aux
pas longue; aux
premiers
premiers accords entsuccédèrent d'autres plus
accords ensuccédèrent d'autres forts, la puissance
plus forts, la des
puissance des coups
coups
augmente
augmenta démesurément:
démésurément: une
une vraie
vraie rapsodie mélodlco-harmonique
rapsodie mélodlco-harmonique fut
fut
exécutée
exécutée par ‘des mains très puissantes, qui
par *des mains très puissantes, qui par moments semblaient
par moments semblaient se se

quadrupler
quadrupler sous
sous l'influence
þÿ F i nû u d'une
e n c
d`une e force
force inconnue.
inconnue. Cette
Cette mélodie
mélodie caressait
caressait
l'oreille,
l'oreille, remuait
remuait lesles âmes
ames et plongeait dans
les plongeait
et les une douce
dans une douce etet confuse
confuse
rêverie.
réverie. .
.

.
.
Par instants
Par instants il
nous semblait
nous
il semblait entendre
entendre un
un orchestre complet,
orchestre complet, exécuter
exécuter
avec une
avec une puissance
puissance sans
sans pareille
pareille une
une musique
inconnue.
musique inconnue. pendant qu'unependant qu'une
main lumineuse et phosphorescente
main lumineuse et élevée en l'air, au-dessus
phosphorescente élevée en l'air, au-dessus de de la tele du
la tete du
médium, battait
médium, battait de temps aa autre
de temps autre la mesure; tantôt
la mesure; tantôt ilil yy avait excitation
avait excitation
des mystérieux
des mystérieux exécutants, on les comme en tourbillonnant
exécutants, on les entrainait comme en tourbillonnant dans
entraînait dans
un crescendo rossinien,
un crescendo les artistes
rossinien, les invisibles faisaient
artistes invisibles faisaient ralentirle torrent
ralentirle torrent
impétueux des notes; ils en adoucissaient
impétueux des notes; ils en adoucissaient l'etïet, l'effet, comme un Ketten,
comme un un
Ketten, un
Rubestein
Rubestein seuls
seuls eussent le faire.
pu le
eussent pu faire.
Il faut noter qu'au
Ilfaut noter qu'au plus
plus fort de l'exécution,
fort de des coups
Pexécutlon, des résonnaient sur le
coups résonnaient sur le
couvercle supérieur
couvercle supérieur dudu piano, accompagnant en
piano, accompagnant quelque sorte
en quelque le mouve-
sorte le mouve-
ment rythmique des
ment rythmique des phrases musicales;
phrases musicales; et les cordes internes résonnaient
et les cordes internes résonnaient
comme la
comme harpe, touchées
la harpe, touchées par une main inconnue.
par une main inconnue.
JOURNAL rÿtrunns
Joumur. þÿ rsvononoexouns
I : ' t ' r vsvorxonocxouns
Unns 48
48

MM. Richet,
MM. schrenk-Notzing et
Richet, Schrenk-Notzing Siemiradzky étaient
et Siemiradzky étaient enthousiasmes,
enthousiasmés, tant tant
ils appréciaient
ils cette puissante audition.
appréciaient cette puissante audition.
M. Hoifmann voulut
M. Hoffmann voulut rappeler que parmi
rappeler que parmi lesles assistants, plusieurs parmi
assistants, plusieurs parmi eux
eux

représentaient deux nations


représentaient deux nations sœurs, þÿ s S u la Germanie
la r Germanie
s , et France, ù quoi
et la France,
la à quoi la
la
médiumnité répondit, certainement
médiumnité répondit, influencée suggestivement,
certainement influencée suggestivement, en
en aidant
aidant à
å
exécuter les principales
exécuter les phrases des hymnes
principales phrases des nationaux germains et français.
hymnes nationaux germains et français.
La séance ne
La séance pouvait avoir
ne pouvait avoir une þÿûplus
une fin n
plus brillante.
brillante.
Uexécutant ou
Uexécutant les exécutants
ou les furent applaudis;
exécutants furent applaudis; lele médium réveillé len-
médium réveillé len-
tement. fut
tement, fut chaudement complimenté _et
chaudement complimenté _et àà la demande du
la demande docteur Richet,
du docteur Richet,
qu’il
qu'il eût la complaisance de s'asseoir encore au piano,
eût la complaisance de s'asseoir encore au pour nous
piano, pour faire
nous faire
entendre dans
entendre l'obscurité complète
dans Pobscurité complète quelque nouvelle phrase
quelque nouvelle musicale, ilil
phrase musicale,
mais vain de satisfaire le physiologiste français;
français; ses ses doigts,
tenta en
tenta mais en vain de satisfaire le physiologiste doigts,
quoique
quoique très
très agiles,_ne purent produire
agiles,_ne purent produire un
un simple accord;
simple accord; les
les dissonances
dissonances
qui s'ensuivirent témoignaientavec
qui s'ensuivirent témoignaientavec toute évidence qu’il
toute évidence qu'il ne pouvait jouer
ne pouvait jouer
dans l'obscurité.
dans Fobscurité.
Le
Le docteur Richet convint
docteur Richet convint que M. C... était un médium
que M. C... était un
médium doué doué dede hautes
hautes
facultés; lui serrant
facultés; lui serrant la la main
main en en le remerciant, ilil ne
le remerciant, le quitta
ne le pas
quitta pas sanssans

ravoir recommandé à Hotimann,


l'avoir recommandé a M. Hoffmann, engageant
M. ce dernier à. développer
engageant ce dernier à. développer une une
aussi belle médianimité avec
aussi belle médíanimité séances régulières,
des séances
avec des régulières, pas trop fréquentes.
pas trop fréquentes.
séance fut
La séance
La fut þÿû dix
finie nàà idix heures trois quarts.
e heures trois quarts.
_

_
EPILOGUE
EPILOGUE _

Conrzssa Mmunnr.
Courzssa Mxmxnm. —
- « A
« présent,
Aprésent, c'est science,
c'est àâ la
la science,
monsieur Richet, de
monszeuo- Richet, se prononcer sur
de se prononcer
sur cesphénomènes.
ces phénomènes. v þÿ :

Docrnun
Docrsun RICHET.
Rrcnxr.
——
-- c
¢ Madame,
Madame, lala science
science seule
seule ne
ne
suffit
_

pas. »þÿ : :
suffit pas.
(Séance du
(Séance du 27
27 mars
mars 189E.)
i89l.)
J usqu'à quel
J usqu’à point les
quel point les contractions
co_ntractions du du tendon
tendon du du péroné
péroné du docteu: Gchill‘;
du docteut þÿ a c h i l f ;
les commentaires de
les commentaires de Huxley, Huxley, sur la célèbre doctrine de Descartes ab. propos
sur la célèbre doctrine de Descartes propos
de l'automatisme des
de l'automatisme des actes,
actes, ou
ou de
de l'ondulation
l'ondulation réflexe,
réflexe, automatisme
automatisme des
des
actes
actes þÿréflexes; les
r éû e les théories
x e théories
s; de Hartmann sur l'animisme ou sur
de Hartmann sur l'anlmlsme ou sur le dédouble- le dédouble-
ment
ment du du médium,
médium, ou
ou sur
sur la suggestion
la individuelle ou
suggestion individuelle ou collective des
collective des
modernes hypnotiseurs, ou du
modernes hypnotiseurs, ou du truc vulgaire
truc opposants systématiques!
-vulgaire des opposants
des systématiques!
jusqu'à quel
jusqu'a quel point point ces données
ces données pourront-elles expliquer
pourront-elles expliquer les
les phénomènes
phénomènes
que nous avons décrits ? nous
que nous avons décrits ? nous ne pouvons ne le savoir.
pouvons le savoir.
Aux deux
Aux premiers répondent
deux premiers répondent victorieusement
victorieusement les travaux de
les travaux de W. Grookes,
W. Grookes,
de Zœllner,
de þÿ Z S l lde de
ne R.r Wallace,
R. ,
Wallace, de Aksakoll‘, de Ochorowiez,
de Aksakotf, de Ochorowiez, de Brotîerio, de
de Brotrerio, de
Pioda.
Pioda. .
.

Aux derniers le
Aux derniers le docteur Richet répond
docteur Richet répond par
les phrases suivantes
par les phrases
suivantes que nous
que nous
leur dédions :: «« Ce
leur dédions sont là
Ce sont là des que je
faits que
des faits je nene crains pas de qualifier
crains pas de þÿ q u a l iû e r
Œabsurdes, bien
d'absurdes, bien plus plus absurdes que
absurdes tout ce qu'on peut
que tout ce qu'on peut réver. Et cette absur-
réver. Et cette absur-
dité est si grande
dité est si que
grande que ce
ce n'est
n'est pas
pas
une
une
de:
des moins
moins bonnes
bonnes preuves
preuves (morales)
(moraleaÿ
de
de
44
44 SPIRITE
nnvnn srmrrrc
nnvun

la réalité de
la réalité ces phénomènes, que cet
de ces excès dans
phénomènes, que cet excès dans lala bêtise, tel qu'on
betise, tel qu'on aa peine
peine
comprendre qu'elles
àà comprendre qu'elles aient été forgées
aient été et construites de
forgées et construites de propos déli-
propos déli-
béré (l).
béré »þÿ : : (1).
Il s'agit de
Il s`agit de phénomènes
phénomènes qui qui ne discutent pas
se discutent
ne se pas avec
des textes
avec des officiels aà
textes officiels
la main, avec
la main, avec unun esprit
esprit nourri d'idées préconçues
nourri d'idées préconçues et et d’axiomes
d'axiomes scienti-
scienti-
fiques,
þÿû q ucar car ils
e sils veulent être médités et discutés
, veulent être médités et discutés par le mot conscient; c’est l'ob-
par le mo: conscient; c'est l'ob-
jet nos observations.
de nos
jet de observations.
La
La science
science s'est désormais prononcée
s'est désormais prononcée sur sur la des phénomènes,
vérité des
la vérité phénomènes, ce ce
n'est pas le
n`est pas moment d'en
le moment d'en discuter
discuter ici.
ici.
Il reste
Il reste àétablir
àétablir sisi la cause qui
la cause les produit
qui les produit est, non, étrangère
ou non,
est, ou étrangère aux
aux
médiums.
médiums. A
A

Aprésent parmi
Aprésent parmi lesles phénomènes obtenus, il
phénomènes obtenus, en est,
il en tels que
est, tels ceux par
que ceux par
exemple d'écriture
exemple d'écriture directe, qui servent
directe, qui servent à éclairer d'une
à éclairer d'une lumière puissante
lumière puissante
le point
le contesté; on
point contesté; on ne voudra
ne voudra pas pas nous dbrgueilleuse modestie
accuser d'orgueilleuse
nous accuser modestie
scientifique,
þÿ s c i e n t iûsi grâce
si grace ces phénomènes
q u e ,àà ces phénomènes nous nous sommes
sommes d'avis que l'existence
d'avis que l'existence
d'une
d'une cause intelligente, libre,
cause intelligente, indépendante de la volonté des médiums et
libre, indépendante de la volonté des médiums et

, des assistants est


des assistants suffisamment
est þÿ s u fû s a m démontrée.
ment
démontrée.
Cette hypothèse,
Cette hypothèse, qui qui èa notre avis, n'a
notre avis, rien d’absurde
n`a rien d'absurde et Œirrationnel, nous
et d'irrationnel, nous
la présentons
la à
à nos lecteurs,
présentons nos lecteurs, laissant
laissant à qui
à qui il
il appartient
appartient la
la tache
tache d'observer,
d'ohserver,
de méditer
de méditer et et de conclure.
de conclure. '

Rome,
Rome, mai 1894.
mai 1894. G. HOFFMANN, L.
G. Horrwmn, PACINI.
L. Pacnu.

par le général
Traduit
Traduit par le général X. X.

UORIGINE
UORIGINE DE L'HOMME (’)
DE L’HOMME (2)
Le périsprit,
Le les raisons déjà exposées, étant invisible et
pour les raisons déjà exposées,
périsprit, pour étant invisible impalpable
et impalpahle
les expériences
dans les
dans médianimiques
expériences médianimiques de
de spiritisme
spiritisme et
et dans
dans les
les phénomènes
phénomènes
spontanés, parmi lesquels
spontanés, parmi lesquels il il faut compter les
faut compter cas de
les cas hantées qui
maisons hantées
de maisons ne
qui ne
sont nullement
sont l'esprit ne
provoqués, l'esprit
nullement provoqués, être visible
peut étre
ne peut visible ou tangible ;; fil
ou tangible {il ne
ne
peut se faire entendre ou se’ manifester, d'une autre
peut se faire entendre ou se' manifester, d'une autre façon quelconque, façon quelconqu
qu'en accomplissant
qu'en accomplissant une condition indispensable.
une condition indispensable.
'
'

Voici la condition :
: l'esprit
Voici la condition l'esprit qui veut mettre
qui veut mettre à à profit
profit les facultés inhérentes
les facultés inhérentes
état d'esprit
son état
àù son libre,
d'esprit libre, doit
doit tirer
tirer des
des fluides
þÿû u i grossiers
d e s
grossiers et
et matériels
matériels qui
qui exis-
exis-
_
tent dans le
tent dans le corps humain du médium volontaire des séances
corps humain du médium volontaire des séances spirites ;; ou spirites ou
bien des
bien médiums inconscients,
des médiums dansles cas
inconscients, dansles de phénomènes
cas de phénomènes non provoqués,
non provoqués,
inattendus et spontanés, d'apparitions et de maisons
inattendus et spontanés, d'apparitions et de maisons hantées. hantées.
a-
_ _:f

(i) Annales
(1) Annales des
des sciences psychiques. N° 1,
sciences psyc/ziques.N° janvier-février 1893,
1, janvier-février 1893, page 2.
page 2.

-
Paris,
Paris,
Félix-Alun,
Félix-Alcan, éditeur.
éditeur.
(2) Voir la Revue du i" décembre 1894.
(2) Voir la Revue du 1" décembre 1894.

}_Î_ï
JOURNAL nätrunns psvcnonoerouns
Jouamu. n'É'rUnns Psvcnonoexolms 45
45
Î__:____

Il paraît
Il qu’entre ces
paraît qu'entre fluides,
ces þÿû uid il eexiste
il existe
s, quelque différence
quelque différence pour chaque
pour chaque
classe de phénomènes.
classe de phénomènes. ._

L'esprit qui
L'esprit qui tire les fluides
tire les des médiums,
fluides des médiums, les mélange àà sa
les mélange façon, avec
sa façon, avec la
la
substance de
substance de son propre
son périsprit,
propre périsprit, pour
les rendre
pour les rendre compactes et leur
compactes et leur donner
donner
une densité
une telle qu’ils
densité telle puissent
qu'ils puissent tomber
tomber sous
sous les
les sens de
sens de Phomme.
Phomme. C'estG'est
ainsi
ainsi que se présentent les. cas de matérialisation et d’apparition
que se présentent les- cas de matérialisation et d'apparition d'esprits, d’esprits,
où leur
où périsprit condensé
leur périsprît condensé devient visible et
devient visible tangible, où
et tangible, où ils
ils font
font entendre
entendre
leur voix, manifestant, manière
leur voix, et manifestant, en tout cas, d'une manière quelconque leur
et en tout cas, d'une quelconque leur pré-
pré-
et leur
leur action.
'

sence
`

sence et action.
L'hypothèse
L'hypothèse qui qui du reste aujourd’hui
du reste aujourd"hui n’est n'est plus
plus une hypothèse, du
une hypothèse, du mé-
mé-
lange
lange des
des fluides
þÿû u i humains
humains
d e s avec
avec la
la substance
substance périspiritale explique
périspiritale explique tous
tous les
les
cas d'apparitions corporelles des esprits comme s'ils
cas d`apparitions corporelles des esprits comme s'ils étaient des etres vi- étaient des ètres vi-
vants ;; et
vants et par elle s'expliquent aussi
par elle s'expliquent
aussi les
les cas de photographies
cas de photographies des esprits,
des esprits,
la translation d'objets matériels et lourds sans l'intervention
la translation d'ohjets matériels et lourds sans l'intervention de l'homme, de l'homme,
et tous
et autres phénomènes
tous autres médianimiques.
phénomènes médianimiques.
cette hypothèse explique
Gette hypothèse explique la la condensation
condensation de de lala substance périspiritale,
substance périspiritale,
qui faute
qui faute de quantité suffisante
de quantité suffisante de de fluide
þÿû u humain
humain
ide peut être partielle
peut étre partielle et
et
incomplète, ou vaporeuse, et tous les phénomènes avortés ou mal
incomplète, ou vaporeuse, et tous les phénomènes avortés ou réussis.
mal réussis.
Q
Q
I!
II

Le savant écrivain
Le savant écrivain M. M. Arthur d’Anglemont, dans
Arthur d'Anglemont, dans sa philosophie trascen-
sa philosophie trascen-
dentale, þÿ : : ,et précisément
Uoumnxärsun
dentale, c L'0um'rmãrsmn
¢ », et dans le volume intitulé
précisément dans le volume intitulé « Les « Les
umvsasnnnns n (1) démontre
Hmuomzs umvsnsnmzs
Haauomzs démontre ainsi
ainsi l'existence
Pexistence de
de ce deuxième
deuxième
(1)
þÿ : : ce

corps.
corps.
c Lorsqu'un membre, bras
«
Lorsqu'un membre, bras ou ou jambe, été supprimé
jambe, aa été supprimé dans dans Porganisme
Porganisme
corporel
corporel tangible, il arrive fréquemment que
tangible, il arrive fréquemment celui
que celui quiqui a été victime
a été victime de de Pam-
Pam-
putation
putation de
de ce
ce membre
membre ressent
ressent des
des douleurs
douleurs plus
plus ou
ou moins
moins caractérisées
caractérisées
qui
qui lui en rappellent
lui en rappellent la présence, car
la présence, ces douleurs
car ces douleurs se manifestent sur
se manifestent le
tout le
sur tout
parcours de
parcours de Porgane
Porgane qui qui aa été retranché, et
été retranché, principalement aà ses
et principalement extrémités
ses extrémités

comme si
comme cette partie du
si cette partie du corps
n'eut point été
corps n'eut point été amputée. amputée.
c: A
«= A quelle
quelle cause
cause attribuer
attribuer un
un tel phénomène si
tel phénomène ce n'est
si ce n'est a la présence
a la présence
permanente de rame qui
permanente de l'ame qui rayonne
dans le réseau
rayonne dans le réseau nerveux du dem-ième et
nerveux du deuæième et du
du
troisième corps,
troisième comme elle
corps, comme dans le réseau
rayonne dans
elle rayonne le réseau nerveux
nerveux du premier,
du premier,
leur donnant àà tous
leur donnant leur sensibilité
tous leur sensibilité ?‘P
Mais quand
n Mais
1 l'amputation d'un
quand Pamputation membre aa lieu,
d'un membre ce n'est
lieu, ce que le premier
n'est que le premier
corps qui la subit, les deuæ
corps qui la subit, les þÿ d eautresy autresy
uS échappant en raison de la grande
échappant en raison de la grande ténuité ténuité
de leur matière constituante
de leur matière constituante qui qui ne peut
ne éprouver aucune atteinte.
peut éprouver aucune atteinte.

(l) L,0INl'l'HÉlSlE
(1) UOINITHÉISJŒ se se vend
vend à. Librairie psychologique
la Librairie
à. la psychologique etet sociologique ;Ï2, place
sociologique ;Î2, place du
du
Cuire, à Paris et à la Librairie
Caire, A Paris ;; et a la Librairie Editríce, CHIURAZZI, pinrza
Éditrice, CEIURAZZI, piarza Cavour,
48 et 60, à Naples
Cavour, 48 et 60, å Naples
(ltalie).
(Italie).
4_6
46 nnvvn spmrrn
nnvun svrnrrn

M. d'Anglemont
M. d'Anglemont n'indique
n'indique pas un mais
pas un
deux corps
mais deux subsidiaires, deux
corps subsidiaires,
deux
périsprits concentriques,
périsprits concentriques, superposés
superposés l'un l'un aa l'autre.
l'autre. dont dont l'extérieur. comme
Pcxlérieur. comme
il le dit ailleurs est abandonné
il le dlt ailleurs est abandonné par l'esprit ù la mort du corps
par l'esprit
à la mort du corps charnel,
charnel, en
en

conservant toujours
conservant toujours le
le corps
corps
intérieur.
intérieur.
Moi-même.
Moi-meme, dans un écrit
dans un écrit dudu l2 décembre 1891,
12 décembre envoyé àà M.
1891, envoyé M. Dufilhol
Dufilhol
et resté inédit,
et resté inédit, en
en parlant
parlant du
du périsprit,
périsprit, je je disais
disais :
:

« L'âme,
a
L'ame, le périsprit et
le périsprit le corps
et le formés d'une
sont formés
corps sont d'une même
méme substance com-
substance com-
binée avec une
binée avec une modalité
modalité dittérente
ditïérente et dans des
et dans états divers.
des états divers.
« Les
« états plus
Les états rudes et grossiers appartiennent de raison
plus rudes et grossiers appartiennent de raison au corps
et
au corps ;; et
comme la
comme la grossièreté diminue vers
grossierete diminue vers le centre, les
le centre, états plus
les états plus subtils et plus
subtils et plus
sublimes appartiennentà Fame. Mais ces trois composants
sublimes appartiennenta l'âme. Mais ces trois l'homme,
composants de l'homme, ame,
de ame,
périsprit
périsprit et et corps, possèdent, d'un
corps, possèdent, individu àù l'autre
d'un individu l'autre des états et
des etats modes
et modes
différents et variés, mais tous en relation avec la hauteur
différents et variés, mais tous en relation avec la hauteur intrinsèque à intrinsèque à la-
la-
quelle Pame
quelle a su
l'ame a s'élever;
su s'élever.

«
« Supposons
Supposons par exemple que
par exemple que le total des états ou des modalités
le total des états ou des modalités de
de ces
ces

trois composants de
trois composants l'homme, soit
de l'homme, soit 1.000,
l.000, en
en partant
partant de
de l'unité
l'unité de
de la
la partie
partie
extérieure du
extérieure du corps, et en allant
corps, et en allant jusqu'à 1.000, qui
jusqu`à l.000, qui représentera
représentera l'élévation
l'élévation
de l'état
de l'état le plus perfectionné
le plus perfectionné et intérieur
et intérieur de de l'âme. En continuant avec
Fame. En continuant cette
avec cette

hypothèse, admettons que le


hypothèse, admettons que plus grand nombre des élats
le plus grand nombre des élats appartienne au appartienne au

corps, comme
corps,
le
comme le plus plus compact
compact et et imparfait,
imparfait, et le nombre moindre
que le nombre moindre ap-
et que ap-
partienne àPéme la plus subtile et la
partienne àl'ame comme la plus subtile et la moins imparfaite; le nombre
comme moins imparfaite; le nombre
moyen appartiendra
au périsprit.
moyen appartiendra rationnellement
rationnellement au périsprit.
c En
« En distribuant de cette façon
distribuant de cette façon les états, les dans la
états, dans la proportion
proportion de 2: 3,
de 11 :: 2: le
3, le
corps en
corps
500 le périsprit 334,
aura 500 ;; le périsprit
en aura et l'âme
334, et Fame l66. ‘.66.
« Ilparaitclair et rationneLque périspril ait
le périspril une partie
ait une
« et
Ilparaltclair rationnel,que le partie de ces 334
de ces états
334 états

divers de substance qui


divers de substance qui s'approche à la densité
s`approche à la densité de l'état plusde l'état plus parfait
parfait du du
corps, lequel est l'intérieur,
corps, lequel est l'intérieur,
etune
etune autre
autre partie plus conforme
partie plus conforme a à l'état
l'état moins
moins
parfait
parfait de
de Pame
Fame qui
qui est
est l'extérieur,
Pextérieur, car
car il
il a un contact
a un immédiat avec
contact immédiat avec ces
ces

deux états.
deux états.
u Il
u semble aussi
Il semble aussi logique
logique de de supposer
supposer que que l'ame ne puisse
l'âme ne puisse porter porter avecavec

elle, dans la vie de l'espace, les états trop grossiers plus


elle, dans la vie de l'espace, les états trop grossiers plus rapprochés du corps rapprochés du corps
charnel, et qu'elle
et
charnel, qu'elle garde garde au contraire,
au contraire, les
les états
états de
de son
son corps
corps
auxiliaire
auxiliaire qui
qui
sont plusen analogie avec elle-même. Elle abandonne
sont plusen analogie avec elle-méme. Elle abandonne donc, au moment de donc, au moment de
la mort corporelle, la portion
la mort corporelle, la des états extérieurs
portion des états extérieurs qui qui lui seraient une
lui seraient une en-
en-
trave dans la vie sidérale.
trave dans la vie sidérale. La
La séparation
séparation de
de ces
ces états
états doit,
doit, à
à mon
mon avis,
avis, sese
vérifier
þÿ v é r en en glissant
iû glissant
er l'un
l'un sur l'autre comme les
sur l'autre comme les cylindres cylindres concentriques
concentriques de la de la
lunette d'approche.
lunette d'approche. w
þÿ :

Comme pas précisément


on le voit ce n'est
Comme on le voit ce n`est pas précisément la la théorie
théorie des deux corps
des deux corps de
de
M. dÿtnglemont,
M. d'Anglemont, mais mais elle aussi admet
elle aussi admet la uniformité des
non uniformité
la non des états
états dans
dans
toute la substance périspiritale.
toute la substance périspiritale.
JOURNAL
Jouruur. närrunns
D'E'I'UDIS rsrcnonoexouns
rsircuonoerouns 47
47

La preuve
La la plus frappante,
la plus probante, suprême
la preuve supreme de
preuve la plus frappante, la plus probante, la preuve de l'exis-
Pexis-
tence de
tence de ce deuxième corps
ce deuxième corps
formé
formé d'énergie,
d'énergie, de
de cette
cette force
force animique
animlque dudu
périsprit est donnée
périsprit nous est donnée par
nous l'expérience suivante,
si elle est réelle
par l'expérience suivante, si elle est réelle et
et
vraie,
vraie, selon
selon Lux
a
Lux
« n (Revue qui
(Revue qui se
þÿ : publie aà Rame),
se publie mois d'avril
du mois
Rome), du d'avril 1893, et
1893, et
qui avait été publié dans un
qui avait été publié dans journal américain. Voici l'expérience
un journal américain. Voici Pexpérience : :

Un savant américain
Un savant américain de Philadelphie, le
de Philadelphie, professeur Hugues,
le professeur expérimenter
Hugues, expérimenta-
leur passionné, est depuis
teur passionné, est depuis longtemps
longtemps convaincu
convaincu que l'âme existe et qu'elle
que Fame existe et qu'elle
fait partie de
fait partie de notre
notre corps.
corps.
lui, tout corps identique
Selon
Selon lui, tout corps humain contient
corps humain contient un second corps
un second identique auau

corps matériel, lui ressemblant en tout dans sa forme impalpable


corps matériel, lui ressemblant en tout dans sa forme impalpable et invi-
et invi-
sible.
sible.
a Un
« jour, dit
Un jour, dit le professeur Hugues
le professeur lui-méme, je
Hugues lui-même, me sentis
je me sentis amené
amené à a ré-
ré-
fléchir
þÿû é c à
åh propos
ir
propos des plaintes
des d'un ami
plaintes d'un ami à qui à. qui on avait amputé
on avait amputé une une jambe.
jambe. ll Il
se ressentait d'atroces
se ressentait d'atroces elancements
elancements dans dans la partie qui
la partie qui n'existait
n'existait plus plus et et ilil
ajoutait genou était si forte, plus d'une
ajoutait que la douleur au-dessous
que la douleur au-dessous du genou du était si forte, que que plus
d'une
fois il
fois il se sentait contraint
se sentait contraint d'avancer
d'avancer la
la main
main comme
comme pour
pour
saisir
saisir le
le membre
membre
où il souffrait.
où il souffrait.
«a Pendant plusieurs années
Pendant plusieurs années ce ce fait névropathique fut
fait névropathique fut pour
pour moi l'objet de
moi l'objet de
continuels et
continuels et longs longs travaux. Le jour
travaux. Le jour où je
où avoir trouvé
je crus avoir trouvé le moyen
crus le moyen prati- prati-
que pour
que pour avancer
avancer dans
dans mes
mes recherches
recherches je
je résolus
résolus de
de tenter
tenter l'expérience.
Fexpérience.
¢a J’avais inventé un
J'avais inventé un instrument,
instrument, un microscope d'une
un microscope d'une très grande puis-
très grande puis-
sance,
sance, par par le
le moyen duquel j'étais
moyen duquel j'étais parvenu parvenu à
à distinguer le
le plus
distinguer plus impercep- impercep-
tible microbe
tible microbe de l'air.
de l'air.
¢c J‘allai rendre visite
J 'allai rendre visite à un ami
à un qui avait
ami qui avait perdu
perdu un bras dans
un bras dans la guerre de
la guerre de
1863, et lui expliquant, le mieux que
1863, et lui expliquant, le mieux que je pus, ce que
je pus, ce je désirais de lui, je le
que je
désirais de lui, je le
priai de
priai de poser
poser sa sa main imaginaire sur
main imaginaire sur une feuille de
une feuille de papier
papier blanc.blanc.
a Agissez, lui
«
Agissez, lui dis-je,dis-je, comme si vous aviez encore votre bras ;; c'est-traire
comme si vous aviez encore votre bras c'est-à-dire
mettez sur
mettez sur cette feuille la
cette feuille la main
main que
que
n’avez
vous n'avez
vous plus.
plus.
« Mon ami sourit et après quelques paroles Œencouragement de ma part,
« Mon ami sourit et après quelques paroles d'encouragement de ma part,
il finit
il finit par accéder àà mon
par accéder mon désir.
désir. Je tins alors
Je tins alors le le microscope
microscope aå une faible dis-
une faible dis-
tance de la feuille, et un monde tout à fait
tance de la feuille, et un monde tout a fait nouveau se révéla à. mes yeux.
nouveau se révéla à. mes yeux.
La main
La n'avait aucune
main n'avait aucune forme palpable mais
forme palpable 'mais elleelle était
était très apparente. Je
très apparente. Je
pouvais suivre les mouvements des doigts qui
pouvais suivre les mouvements des doigts qui trahissaient Pimpatience et trahissaient l'impatience et
l'incrédulité
Pîncrédulité de de mon
mou ami.ami.
«a Je priai
Je priai mon ami de
mon ami de regarder
regarder aa son son tour.
tour. Il Il appliqua
appliqua son son œilþÿ à àS lai llen-
la len-
tille et
tille et laissa échapper une
laissa échapper exclamation que
une exclamation que jeje n'oublierai
n'oublierai jamais
jamais : il
: il avait
avait
vu
vu sasa main
main þÿû fluidique.
u i d iAprès que la
q u e .que
Après la première impression d'étonnement
première impression d'étonnement se se fut
fut
dissipée
dissipée je je le
le priai
priai d'écrire
d'écrire une
une phrase
phrase avec
avec l'aide
l'aide de
de la
la main
main fantôme.
fantôme. Il
Il
obéit.
obéit.
a Qu'on juge de notre étonnement, terreur, lorsque
¢ Qu'on juge de notre étonnement, mêlé mélé àà une sorte de
une sorte de teneur, lorsque

-
48
48 nnvun SPIRITE
REVUE spnurn

nous
nous
lûmes sur
lûmes le papier,
sur le papier, parfaitement tracée, comme
parfaitement tracée, une légère
comme une légère vapeur
vapeur
que le souffle laisse
que le þÿ s o ulaisse sur le cristal la phrase suivante
fû e sur le cristal la phrase suivante : :

QUI sur
Qui sur ?? (l)
(1)
MM.
MM. les matérialistes seront
les matérialistes seront bien scandalisés de
bien scandalisés l'outrecuidance de
de l'outrecuidance de ces
ces

fous,
fous, de
de ces gueux spirites
ces gueux spirites qui qui osent
osent s'introduire
s'introduire dans
dans leur
leur propre
propre
domaine!
domaine!
*Non seulement
‘Non seulement ils se permettent
ils se permettent d'y d'y renverser
renverser toutes
toutes leurs
leurs théories cencer-
théories cencer-
nant les propriétés
nant les propriétés de dela matière en
la matière en la procéder de
faisant procéder
la faisant de l'énergie,
1`énergie, et l'éner-
et l'éner-
gie de l'esprit,
gie de mais
l'esprit, mais en leurs théories, ils se complaisent
usurpant leurs théories,
en usurpant ils se à
complaisent à expli- expli-
quer
quer avec
avec elles,
elles, tous
tous les
les fonctionnements
fonctionnements de
de la
la vie
vie ;
;
ils
ils affirment
aftirment l'existence
l'existence
et la
et persistance de
la persistance l'esprit, de
de l'esprit, de la pensée libre,
la pensée libre, de la volonté
de la après lala mort
volonté après mort ;;
ils posent aussi
ils posent aussi le principe de
le principe l'évolution similaire
de l'évolution similaire et commune de
et commune l'esprit
de l'esprit
et de la matière, vers la perfection infinie.
et de la matiere, vers la perfection þÿ i nû n i e .
Ils expliquent
Ils expliquent encoreencore le phénomène combattu
le phénomène combattu àa outrance
outrance par par toutes
toutes lesles
écoles philosophiques,
autres écoles
autres philosophiques, celui celui [de(de la pluralité des
la pluralité vies et
des vies et la réincarna-
la réincarna-
tion, ces corollaires obligés
tion, ces corollaires obligés de la théorie de l'évolution déjà
de la théorie de l'évolution démontrée
déjà démontrée par par
l'exemple
l`exemple que que nous
nous avons
avons rapporté
rapporté plusplus haut,
haut, de
de l'acide
l`acide carbonique
carbonique combiné
combiné
avec
avec lele calcium, qui, lorsqu'ils
calcium, qui, lorsqu`ils se décomposent, retournent
se décomposent, retournent dans dans l'atmos-
l'atmos-
phère pour
phère pour y y combiner
combiner de
de nouveaux
nouveaux corps.
corps.
.

Les spirites
Les retrouvent enfin
spirites retrouvent þÿ e nû dans
n
dans le champ
le matérialiste, 'existence
champ matérxliste, ’existence
scientifique
scientifique de deux états
de deux états de la matière
de la l'état physique
matière :: l'état physique et psychique.
l'état psychique.
et l'état
l
R
*I
Xl

Dans l'ordre
Dans l'ordre moral
moral se produit
exactement ce
se produit exactement ce qui se qui
se vérifie dans
îû e l'ordre
þÿ v é r dans l'ordre
physique
physique ;
; en
en fait
fait si
si nous
nous fixons
þÿû x notre
o n s
notre attention
attention sur
sur les
les maladifs,
maladifs. les
les estro-
estro- _

piés, aveugles, sourds,


les les
piés, les aveugles, les sourds, les
les muets,
muets, les
les crétins,
crétins, les
les fous
fous ; aussi sur les
; aussi sur les
bien les vigoureux,
portants, les
bien portants, vigoureux, les adroits, les
les adroits, heureux, les
les heureux, riches,‘ les
les riches, beaux;
les beaux;
enfin surn le
þÿ e nû
sur le barbare
barbare stupide
stupide et
et criminel,
criminel, sur
sur les
les hommes
hommes doués d'un génie
doués d'un génie
supérieur, d'une vertu extraordinaire,
supérieur, d'une vertu nous sommes péniblement
extraordinaire, nous sommes frappés
péniblement frappés
par toutes
par toutes ces énormes difiérences,
ces énormes différences, et
et nous sommes nécessairement
nous sommes con-
nécessairement con-
‘duits à reconnaître
=duits à reconnaître que tous ces états divers sont la conséquence de l'évo-
que tous ces états divers sont la conséquence
de l'évo-
lution progressive
lution progressive de
de la
la matière physique dans les existences diverses, sous
matière physique dans les existences diverses, sous
l'action de la substance psychique.
l'action de la substance psychique.
Q
Q
Il
Il

a’
«'Je crois, dit
Je crois, Darwin, que
dit Darwin,
tout le règne animal
que tout le règne
animal dérive des quatre
dérive des ou cinq
quatre ou cinq
types primitifs, et peut-être le règne végétal, d'un nombre égal ou moindre
types primitifs, et peut-étre le règne végétal, d'un nombre égal ou moindre
avant-m-
-.»-¢urm- 1-1

(l) « (Remarque
(1) «
(Remarque de
de la rédaction de
la rédaction de (la Revue spirite).
(la Revue spirite). Silefait est indiscutable.
Sile fait est indiscutable.
pourquoi
pourquoi le professeur
le Hugues n’a—t-il
professeur Hugues n*a-t-il pas vulgarisé sa découverte
pas vulgarisé découverte ?‘I Cette
sa Cette
preuve eût intéressé les savants des deux mondes et jusqu'à preuve
preuve eût intéressé les savants des deux mondes et jusqu'à
du
preuve du
contraire, nous dirons
contraire, nous dirons :: Se
Se non e vero ebene
mon e vero travato ;;
ebme travato cependant les cependant
recher-
les recher-
ches de
ches de M. Lecomte insérées
M. Lecomte dans la
insérées dans Revue d'octobre
la Revue 1894, confirment
d'octobre 1894, þÿ c o nû r l'ex-
ment1'ex-
périence professeur Hugues,
périence dudu professeur Hugues, ou du moins
ou du lui donnent
moins lui donnent Papparence de l'apparence
de la
la
(P. L.)
réalité.
réalité. (P. G.
G. L.) »n
'

þÿ . | r r ' ~ : - '

JOURNAL rrtrrmns rsrcuonoerouns


roumur. n'1t'rUnns rsvcnonoerouns
'
`

49
49

de types.L’analogie,
encore de
encore types.L'analogie, toutefois, meconduirait plus
toutefois, meconduirait loin encore,c‘est—à-
plus loin encore,o`est-a-
dire, à la
dire, à la croyance tous les animaux el
que tous les animauw et
croyance que
toutes
toutes les
les plantes dérivent d'un
plantes dérioent d'un
prololype unique...
prololype unique... r :
þÿ

Qu'elle est
Qu'elle grandiose cette
est grandiose cette idée du Créateur,
idée du qui avec
Créateur, qui avec la
la seule loi d'évolu-
seule loi d'évolu-
tion a engendré
tion a la vie dans toutes infinies manifestations cette
engendré la vie dans toutes ses infinies manifestations ;; cette idée
ses idée
est
est aussi l'expression de
aussi Pexpression la justice
de la plus sublime.
la plus
justice la sublime.
Sans doute toutes ces formes de la matière,
Sans doute toutes ces formes de la matière, dépendantes
dépendantes lesles unes des
unes des

autres moyennant des


autres moyennant des séries
séries de relations complexes,
de relations complexes, tirent leur origine
tirent leur des
origine des
lois qui s'accomplissent
lois qui s'accomplissent en nous et
en nous en dehors
et en dehors de de nous-mêmes.
nous-mêmes.
Le physiologiste þÿ
Le physiologiste affirme
a fû quer
quem eles
les corps inorganiques sont la résultante
corps inorganiques sont la résultante
de l'union ou de la décomposition des corps,
de l'union ou de la décomposition des chacun
corps, chacun de cesde ces corps ayant
corps ayant
une nature différente,
une nature différente, sans
sans qu'aucun
qu'aucun d'eux
d'eux ait
ait jamais
jamais été
été engendré,
engendré, ce
ce qui
qui
fait qu'ils n'ont ni ascendants ni descendant de leur espèce,
fait qu'ils n'ont ni ascendants ni descendant de leur espèce, état remar-
état remar-
quable
quable qui qui les
les fait
fait différer
différer des
des corps organisés
corps organisés qui qui dérivent
dérivent toujours
toujours de de
vivants semblables.
corps vivant.: semblables.
corps
Si l'on
Si prend au
l'on prend au hasard
hasard un organique, le
corps organique,
un corps le sulfate
sulfate dede calcium
calcium parpar
exemple, l'analyse le montre composé de calcium,
exemple, l'analyse le montre composé de calcium, d'oa-ygène et d'acide dbæygène et d'acide .rul-
sul-
furique
furique quiqui lui-même
lui-même est formé de
est formé de soufre
soufre et d'oxygène.
et þÿ d b S y g Prenons
Prenons
ène. mainte-
mainte-
nant un organique, la gélatine
corps organique, la gélatine animale par
nant un corps animale exemple ; l'analyse,
par exemple ; à Panalyse, il
à il
résultera qu'il est
résultera qu'il composé de
est composé carbone, d'hydrogène,
de carbone, d'azote
d'azote
þÿ d ' h y d : - o g è n e , et
et d'on/gène.
þÿ d ' o S y g è n c .
Donc,
Donc, lesles corps inorganiques comme
corps inorganiques
comme les corps organiques,
les corps organiques, ont besoin pour
ont besoin pour
leur
leur formation
formation de principes élémentaire:
de principes inorganiques.
élémentaire: inorganiques.
Que
Que les vivants ouou organiques aient besoin «Paulrescorps
d'au¢rescorp.¢ semblables,
corps vivants
les corps organiques aient besoin semblables,
pour
pour
leur
leur génération,
génération, c'est
c'est ce
ce qui
qui arrive
arrive aujourd'hui
aujourofhuí ;
;
mais...
mais... AUTREFOIS
AUTREFOIS ?..
?..
Autrefois cela se produisait tout autrement,
Autrefois cela se produisait tout autrement, paraît-il l.. paraît-il 1..
La
La Terre
Terre en en sese séparant
séparant de de la nébuleuse qui
la nébuleuse qui lui donna l'origine
lui donna l`origine en en
vertu de la loi éternelle de l'absorption, de l'intégration
vertu de la loi éternelle de 1'absorption, de Pintégration et de la transforma-et de la transforma-
tion de
tion de la matière, portait
la matière, portait dans
dans son sein le
son sein germe qui
le germe qui devait
devait engendrer,
engendrer, à à
travers des
travers évolutions infinies
des évolutions þÿ i nû n tous
ies
tous les états passés,
les états présents et
passés, présents et futurs.
futurs.
Examinons-en brièvement
Examinons-en brièvement le mode. le mode.
û
i _

U4
U4

La science moderne,
La science moderne, de de même qu'elle mesure
même qu'elle les abîmes
mesure les abîmes de de l'espace et
l'espace et
surprend le mouvement des
surprend le mouvement des mondes qui mondes qui roulent sur
roulent nos tétes,
sur nos peut aussi,
tetes, peut aussi,
logiquement,
logiquement,
affirmer
þÿ a fû rl'origine
m e r
l'origine du
du monde que nous habitons.
monde que nous habitons.
Il était impossible
Il était impossible àà la la matière ignée, dest-a-dire
matière ignée, c'est-a-dire a l'état radiant,
à. l'état le
des le
radiant, des
début, de donner
début, de donner la
la vie
vie non
non seulement aux végétaux et aux animaux
seulement aux végétaux et aux animaux orga- orga-
nisés, mais aussi
nisés, mais aussi à
a un
un corps quelconque de
corps quelconque de ceux
ceux que nous
que
nous connaissons.
connaissons.
comme
Gomme la la force vive, qui
force vive, qui sous
sous quelque
quelque forme qu'elle se
forme qu'elle se présente
présente nene cesse
cesse
jamais d'engendrer celle
jamais d'engendrer qui, dans
celle qui, dans l'état le plus
l'état le plus pur, formait alors la totalité
pur, formait alors la totalité
de notre
de globe sous
notre globe sous l'influence des
þÿ P i nû u des autres
e n autres
ce astres qui
astres Pentouraient, elle
qui Pentouraient, elle (‘ut
dut
50
50 nnvnn 39mm:
nnvum srnuzrn

intégrer
intégrer sous une certaine
sous une une partie
forme une
certaine forme l'énergie qu’elle
de Pénergie
partie de qu'elle avait reçue
avait reçue
par
par sa
sa formation,
formation, en
en méme temps qu'elle recevait
meme temps qu'elle en recevait encore de ces
en encore de ces astres
astres
sousune autre forme.
sousune autre forme.
Cette absorption et
Cette absorption et cette intégration de
cette intégration de la vive, produisirent
force vive,
la force produisirent une une
transformation de la matière
transformation de la matière qui qui commença
commença àa se manifester sous
se manifester l'état
sous l'état ga-
ga-
zeux,
zeux, en
en engendrant qui environnait
engendrant une masse qui environnait le noyau
une masse le planétaire.
noyau planétaire.
La continuation
La continuation de de cece travail de la
travail de la force détermina des
vive, détermina
force vive, des þÿcontlagrations;
c o nû a g r a t i o n s ;
il survint
il survint ensuite
ensuite le le refroidissement
refroidissement des des couches
couches gazeuses superficielles.
gazeuses superficielles. La
La
loi d'équilibre
loi d'équilibre en s'établissant dans
en þÿ sû é t a b l dansi s s a lan ttempérature
la température se condense et
se condensa et dilata dilata
les gaz
les gaz selon leurs positions
selon leurs respectives, relativement
positions respectives, relativement au noyau. Les
au noyau. Les confia-
þÿ c o nû a -
grations continuèrent encore
grations continuèrent et détermînèrent les différences
encore et déterminérent les différences de sa de consti-
sa consti-

tution , l'hydrogène
tution ,
et l'oxygène surgirent
Phydrogène et l'oxygène surgirent produisant par produisant leur combinai-
par leur combinai-
son
son l'état liquide qui
l'état liquide qui sese précipita
précipita sur
sur la
la planète.
planète.
La catastrophe
La catastrophe dut terrible, quand
étre terrible,
dut étre quand 1a première eau
la première tomba sur
eau tomba sur l'énorme
l'énorme
masse effervescente. Uévaporation dut étre aussi rapide
masse effervescente. Uévaporation dut étre aussi rapide queque la
la condensa-
condensa-
tion
tion fut immédiate ;; d'autres
fut immédiate d'autres þÿ conflagrations arrivèrent
c o nû a g rarrivèrent ensuite et
a t i o n s ensuite et puis d'au-
puis d'au-
tres et d'autres encore...
tres et d'autres encore... qui qui pourrait
pourrait en calculer; le nombre l... De ces con-
en calculen le nombre l... De ces con-
flagrationsnaquirent
þÿû a g r a naquirent
t l o n s l`état solide et
l'état solide et la première croûte
la première terrestre.
croûte terrestre.
Continuant toujours le travail éternel d'absorption,
Gontinuant toujours le travail éternel d`absorption, d`intégration d'intégration et et de
de
transformation d’autres
transformation d'autres gaz gaz se
se déterminèrent,
déterminérent, qui qui a
a leur
leur tour,
tour, combinés
combinés
avec
avec les liquides, produisirent
les liquides, produisirent de nouveaux solides.
de nouveaux Lorsque l'état
solides. Lorsque liquide,
l'état liquide,

moyen de sa température
au moyen
au de sa température et et de l'acide carbonique
de l'acide carbonique se se trouva dans des
trouva dans des
conditions favorables
conditions favorables pour prêter un aliment à la vie végétale, la
pour preter un aliment a la vie végétale, la première première
manifestation
manifestation dede la
la vie organique fut
vie organique fut engendrée.
engendrée.
Des masses protoplasmatlques d'abord, puis
Des masses protoplasmatiques d'abord, des cellules,
puis des cellules, s’unirent
s'unirent etet for-
for-
mèrent la vie individuelle
mèrent la vie individuelle dansdans son expression la plus
son expression la simple.
plus simple.
Moyennant l'évolution
Moyennant l'évolution etet la
la sélection naquirent les
sélection naquirent premiers animaux
les premiers animaux
qui disparurent
qui disparurent dans
dans les
les tourbillons
tourbillons vertigineux
vertigineux des
des transformations
transformations inces-
inces-
sants de
sants la matière,
dela qui nous
ce qui
matière, ce est révélé
nous est par les squelettes
révélé par les squelettes ensevelis
ensevelis dans
dans
les couchesdelaTerre.
les couchesdelaTerre.
k
'
.

t?
4 Q

Lorsque nous
Lorsque fixons
nous þÿû xonotre attention sur
n s attention
notre ces planètes dont
sur ces planètes dont la texture et
la texture et
l'apparence furent
l'apparence cause qu'on
furent cause qu'on les confondit avec
les confondit la pierre,
avec la leur croissance
pierre, leur croissance
ne se produisant
ne se produisant pas du dedans dehors,
pas du dedans au dehors, nous pouvons,
au nous à bon droit, ima-
pouvons, ù bon droit, ima-
giner
giner quelque chose de
quelque chose semblable et
de semblable et par l'analogie déduire
par l'analogie toute sû-
avec toute
déduire avec sû-
reté, le passage du minéral au végétal moyennant l'évolution.
reté, le passage du minéral au végétal moyennant l`év0luti0n. De même De même
nous déduisons le passage
nous déduisons le
du végétal à
passage du végétal et Panimal, quand nous
l'animal, quand nous examinons
examinons ces
ces

animaux qui semblent plutôt des végétaux parleur organisation


animaux qui semblent plutot des végétaux parleur organisation et par et par leur
leur
forme.
forme.
La
La géologie aa surpris
géologie surpris nombre qui tout
d'organismes, qui
nombre d'organismes, tout en
en
n'étant pas
n'étant les
pas les
JOURNAL nïrvnns PSYCHOLOGIQUES
JOURNAL D'ÉTUDES PSYGHOLOGÎQUES 5l
51
í -Î-:Î-

primitifs,
primitifs, se sont
se toutefois éteints
sont toutefois pour
éteints pour plus réapparaître
ne plus réapparaître ;; ils
ne ils montrent
montrent
gradation progressive
une gradation
une dans les
progressive dans les règnes végétal etrègnes végétal
et animal, en harmonie
animal, en harmonie
avec les
avec conditions de
les conditions de la croûte terrestre, aux frais de laquelle ils
la croûte terrestre, aux frais de laquelle
existè-
ils existè-
rent.
hi

rent.
La
La retraite
retraite des des eaux
eaux dans parties basses
les parties
dans les basses de la surface
de la surface de
dela la terre, pro-
terre, pro-
duisit des catastrophesparmi
duisit des catastrophes les
les ètres organiques autrefois
autrefois aquatiques, qui
parmi ètres organiques aquatiques, qui
passèrent d'un ambiant dans l'autre soutïrances
passèrent d'un ambiant dans l'autre ;; ces soulïrances déterminèrent les sé-
ces déterminèrent les sé-
lections et les
lections et les évolutions
évolutions nécessaires,
nécessaires, et végétaux se
les végétaux
et les perfectionnèrent et
se perfectionnèrent et
augmentèrent en nombre il
augmentèrent en nombre ;; il en fut de même pour
en fut de même les animaux qui
pour les animaux qui trouvè- trouvè-
rent en eux
rent en leur propre
eux leur propre
nourriture.
nourriture.
Dans
Dans certaines contrées de
certaines contrées de la terre la
la terre nourriture végétale
la nourriture insuf-
étre insuf-
dut ètre
végétale dut
fisante n t e les
þÿû s apour
pour alimenter et
les alimenter et la lutte pour
la lutte l'existence poussa
pour l'existence les ètres à deve-
poussa les ètres à deve-
nir carnivores.
nir carnivores.
La conformation géologique
La conformation géologique montre montre le méme phénomène,
le méme phénomène, toujours
toujours re-re-
nouvelé ; les formes organiques
nouvelé ; les formes organiques changèrent, changèrent, furent en relation directe avec
furent en relation directe avec
les
les moyens nutritifs
nutritifs et
et les
les ètres
ètres organiques se perfectionuèrent
perfectîonuèrent peu à peu,
peu a peu,
moyens organiques se
des formes les plus rudimentaires aux formes les
des formes les plus rudimentaires aux formes les plus compliquées ; les plus compliquées ; les es-
es-

pèces se
pèces se multipliérent
multipliérent en
en variétés
variétés infinies.
þÿ i nû n i e s .
Néanmoins le
Néanmoins le squelette humain ne
squelette humain ne se se trouve
trouve que dans les couches les
que dans les couches les
plus
plus superficielles
þÿ s u p e rû cde dei ela
lal lcroûte
e s terrestre,
croûte terrestre, ce qui prouve
ce qui prouve que
des millions et
que des millions et
peut-être des millions d'années se passèrent
peut-étre des millions d'années se passèrent avant que avant l'homme
que 1'homme fit fit son
son

apparition
apparition sur sur la
la terre.
terre.
i:
*
v!
I!

La yie
La organique, comme
yie organique, tout dans
comme tout l'Univers, est
dans l'Univers, une chaîne
est une d’anneaux
chaîne d'anneaux
ininterrompus.
ininterrompue. LaLa cellule, mieux, Patome dont
ou mieux,
cellule, ou l'atome elle est formée,
dont elle est formée, fut
fut sans sans

aucun doute le
aucun doute premier anneau
le premier et l'homme est le dernier que
anneau et l'homme est le dernier que nous con-nous con-
naissions. De
naissions. sorte que,
De sorte que, en
en remontant rebours la
remontant àà rebours la chaîne
chaîne par‘ toutes les
par' toutes les
formes disparues,
formes disparues, nous
nous trouverons parmi celles-ci, depuis
Phomo .vapzens de
trouverons parmi celles-ci, depuis l'homo de sapiens
Linné jusqu’a la
Linné jusqu'a torule cet
la torule étre microscopique
cet ètre qui
microscopique qui se développe
se dans la
développe dans la
fermentation.
fermentation.
Huxley
Huxley dit
dit :Je suis
Je: « parvenu aà me
suis parvenu
« former la
me former conviction que
la conviction les ètres vî
que les ètres vi
constituent en
vants constituent
vants réalité une
en réalité une science
science unique; nþÿ : : unique;
La loi qui
La loi qui veut
veut que omnes vivant eæ ovo
que omnea vivunt þÿ eooo comme dit
ou comme
S , ou , dit Virchow,
Virchow, que
que
omnia cellula
a 0mm‘:
« 6 cellule;
cellula e’ n, n’est
callula þÿ : :n'est
, pas aussi absolue qu'on
pas aussi absolue qu'on
le
le prétend, vis-à-
prétend, vis-à-
vis
vis des qui montrent
faits qui
des faits montrent des des exceptions.
exceptions.
Plusieurs naturalistes
Plusieurs naturalistes et et physiologistes,
physiologistes, considérant
considérant que dans certaines
que dans certaines
apparu.: des végétnuæ
contrées de la terre sont
contrées de la terre sont apparus de» et
þÿ v é g é et de: animauæ inconnus au-
u S animauw inconnu.:
m des au-

paravant,
paravant, ont
ont conclu
conclu que
que
les
les corps inorganiques peuvent
corps inorganiques peuvent se
se transformer en
transformer en
organiques. þÿ L ' a fû r ma aétét i rudement
corps organiques.
corps
L’affirmation a été rudement
on combattue, mais des expé-
combattue, mais des expé-
riences faites
riences faites au
au moyen
moyen
de
de Yeudiometre, qu’il
Yeudiometre, qu"il serait
serait trop long de rapporte
trop long de rapporte

i
52
52 REVUE SPIRIT!
REVUE SPIRITI

ici, ont démontré


ici, ont démontré que a t i vraie,
Pafflrmation était
que þÿ P a fû r métait on
vraie, chose qui, du
chose qui, reste, avait
du reste, été
avait été
pressentie par Claude Bernard le grand physiologiste.
pressentie par Glande Bernard le grand physiologiste.
-

l
1
U4
I $

En considérant
En considérant attentivementles faits, depuis
attentivementles faits, depuis le jusqu'à
minéral jusqu'å l'homme
le minéral l'homme
'on trouve
‘on trouve que
que
le
le minéral
minéral est
est formé
formé par
par
la
la combinaisondes
combinaison des éléments
éléments le
qui le qui
composent; de ce
composent; de ce que l’on n'a
que l'on n`a pas réussi jusqu'à présent décomposer
à
pas réussi jusqu'à présent à décomposer
ces éléments,
ces éléments, est-ce
est-ce une raison pour
une raison les déclarer définitivement des
pour les déclarer þÿ d éû n i t i vdes
em corps
ent
corps
simples.
simples.
'
`

Le végétal
Le végétal se reproduit par
se reproduit par la semence produite
la semence produite par par lui-même,
lui-méme, et les ani-
et les ani-
maux d'ordre inférieur
maux d'ordre inférieur par des œufs qu'ils
par des þÿ S qu'ils déposent au hasard, laissant àà
u f s déposent au hasard, laissant
la nature le
la nature soin de
le soin la germination
de la d'autres animaux,
germination ;; d'autres plus parfaits,
animaux, plus parfaits, cher-
cher-
‘chent un abri
chent un abri pour leurs œufs d'autres,
pour leurs þÿ S ;;u d'autres,
fs plus parfaits
plus parfaits encore, le tournis-
encore, le fournis-
sent eux-mêmes.
sent eux-mémes. En remontant ainsi
En remontant l'échelle zoologique
ainsi l'échelle trouvons
nous trouvons
zoologique nous
les ‘mammifères
les 'mammifères qui développent þÿ l 'dans
qui développent l'œuf dans l'intérieur
S u l'intérieur
f de leur
de leur corps. Donc
corps. Donc
àà mesure
mesure que
que
l'être
l'etre devient
devient plus parfait,
plus parfait, il
il a
a toujours
toujours besoin
besoin de
de soins
soins plus
plus
grands pour sa conservation.
grands pour sa conservation. '
'

Nous pouvons
Nous pouvons enfin déduire ::
en ndéduire
þÿ e nû
en

Que
Que les etres organiques
les étres susceptiblee de
sont susceptiblee
organiques sont de produire
produire par
se
se les corps
par les corps
inorganiques les contlagrations,
que les
inorganiques ;; que contlagrations, lesles catastrophes les souffrances
et les
catastrophes et þÿ s o uû r a n c e s
sont
sont un moyen
un l'évolution la perfection;
pour l'évolution vers la perfection ; que
moyen pour
vers la génération,
que la génération,
moyennant
moyennant
les
les germes,
germes,
est
est le
le résultat
résultat du
du perfectionnement;
perfectionnement ; que la force
que la force
végétale qui existe dans tout l'univers est la matière unique
végétale qui existe dans tout l'univers est la matière unique ; que ; la ma-
que la ma-
tière organique est
tière organique est la forme la
la forme plus parfaite
la plus qui soit
parfaite qui soit venue, en conquérant
venue, en conquérant
la vie en
la vie en vertu de l'évolution.
vertu de l'évolution. G. PALAZZI.
G. Paulzzi.
(.4 suture.)
(A suzvre.)

EN
EN NORMANDIE
NORMANDIE
Monsieur Leymarie,
Monsieur Leymarie,
Il y a déjà plusieurs années que
Il y a déjà plusieurs années que j'ai l'honneur d'apporter,
j'ai l'honneur d'apporter, dede temps
temps en en

‘temps,
temps, ma
ma modeste
modeste part
part de
de collaboration
collaboration àcette
àcette Revue
Revue dans
dans laquellej'ai
laquelle j'ai fait
fait
mes premières armes. si toutes
Ah Il si toutes lui ressemblaient, et si animées
et si animées du
mes premières armes. Ah lui ressemblaient, du
même lidéalisme
méme lidéalisme qui qui la distingue,
la elles ouvraient généralement leurs co-
distingue, elles ouvraient généralement leurs co-
lonnes aux
lonnes aux chercheurs consciencieux de tous les partis catholiques, pro-
chercheurs consciencieux de tous les partis :: catholiques, pro-
testants, spiritualistes,
testants, libres voire même matérialistes
penseurs, voire méme matérialistes que
spiritualistes, libres penseurs, que nous
nous

coudoyons à chaque instant, nous serions tolérants les uns


coudoyons a chaque instant, nous serions tolérants les uns pour les autres pour les autres
et
et animés d'une commune
animés d'une commune bonnebonne foi!
foi!
Dans l'un de mes précédents ouvrages,
Dans l'un de mes précédents ouvrages, effleurant cette question
eftleurant cette encore si
question encore si
controversée du spiritisme,
controversée du j'écrivais ceci :
spiritisme, j'écrivais ceci :
a L'église défend de s'occuper spiritisme ;; catholique je m'in-
«
L'église défend de s'occuper de de spiritisme soumis je
catholique soumis m'in-
*"""!IUIIII-'”’ '

i *

JOURNAL nätrnnns
Jonmuin n'ú'rvnns psrcnonoorouss
Psrcnonoerouas 53
53

cline. Mats,
clîne. s'ensuit-il qu'il
Mais, s'ensuit-il qu'il faille nier pour
faille nier pour cela cela les faits extraordinaires
les faits extraordinaires qui qui
viennent réveiller de
viennent réveiller temps en
de temps temps l'attcntion
en temps l'attention des des chercheurs
chercheurs ?? Ouvrons Ouvrons
la
la Sainte Ecriture elle-même
Sainte Ecriture elle-méme ;; ne fourmille-t-elle point,
ne fourmille-t-elle chaque instant,
point, àa chaque instant,
de
de faits
faits analogues?
analogues? Et
Et comment
comment ce
ce qui
qui s'est
s'est passé
passé de
de tout temps ne
tout lemps ne serait- serait-
il plus possible
il plus aujourd'hui.
possible aujourd'hui. »
þÿ : :

Une autre fois,


Une autre parlant devant
fois, parlant devant un auditoire trop
un auditoire trop peu nombreux, non
peu nombreux, non a a
cause de
cause de la valeur du conférencier,
la valeur du conférencier, mais pour mais pour l'importance
l'importance du sujet du sujet qui qui
nous réunissait
nous réunissait alors, alors, je m’exprimaîs
je m`exprimais en
en ces
ces termes
termes :
:

« Tant
« Tant il il est
est vrai
vrai que si chacun doit se garder d'une
que si chacun doit se garder croyance exagérée
d'une croyance exagérée aa
l'égard de
l`égard de ces histoires de
ces histoires sorciers et
de sorciers de revenants,
et de histoires dont
revenants, histoires dont le le résul-
résul-
tat, la plupart,
tat, la est de
plupart, est de propager la superstition, eh bien! on ne
propager la superstition, eh bien! on peut s'empê-
ne peut s'empé«
cher, malgré
cher, malgré tout, tout, en présence des
en présence des faits reconnus chaque
faits reconnus chaque jour, jour, on on nene peutpeut
s'empêcher dis-je
s'empécher dis-je de se demander si ceux qui
de se demander si ceux qui parlent de
parlent dela sorte,la sorte, ne sont
ne sont
eux-mêmes dans
pas eux-memes
pas
dans le le vrai,
vrai, et et s'ils pourraient pas
ne pourraient
s`ils ne pas nousnous þÿ gratifier
g r a tà leur
à.iûleur
er
tour, des épithètes souvent injurieuses
tour, des épithétes souvent dont nous
injurieuses dont nous nous plaisons nous plaisons a les acca-
a les acca-
bler. n
hlef. þÿ 1 :

Cette réflexion,
Cette Monsieur, m'est
réflexion, Monsieur, m'est revenue
revenue plusieursplusieurs fois fois a l'esprit en
a l'esprit en cesces

derniers temps
derniers ; je
temps ; je depuis depuis assez
assez longtemps
longtemps je je me
me proposais
proposais de
de vous
vous entre-
entre-
tenir
tenir à ce sujet,
à ce sollicitant de
sujet, sollicitant de votre amabilité,et
votre amabilité, et dede notre atîection déjà
notre affection déja
ancienne,
ancienne, une
une réponse
réponse par par cette
cette même
même voix
voix de
de la
la Revue
Revue car
car je
je ne
ne doute
doute point
point
que le
que
le sujet
sujet doit intéresser plus
doit intéresser d’un lecteur.
plus d'un lecteur.
J'habite la
Jfhabite Normandie, province
la Normandie, province assez assez bien partagée au
bien partagée au point
point de vue in-
de vue in-
tellectuel ;; je
tellectuel vit retiré depuis bientôt
je vit retiré depuis bientôt quatre _ans, quatre à la campagne où je
_ans, à la campagne où je meme
plais
plais à
à converser
converser avec les
avec les paysans.
paysans. Ici, Ici, dans
dans les
les heures
heures de
de repos, pendant
repos, pendant la
la
journée, mais surtout le soir à la veillée,
journée, mais surtout le soir a la veillée, on s'entretient surtout des sor- on s'entretient surtout des sor-
ciers
ciers et et des revenants. Qu'il
des revenants. Qu'il y y a-t-il
a-t-il donc
donc de vrai,
de vrai, -—
--
je
je le le demande
demande a a un un
spirite éclairé et à un
spirite éclairé et å un homme instruithomme instruit —
-
qu'y a-t-il donc de
qu'y a-t-il donc de vrai dans cesvrai dans ces
histoires qui
histoires qui sembleraient
sembleraient à
a première
première vue
vue invraisemblables, et
invraisemblables, et dignes
dignes vrai- vrai-
ment d'étre rangées parmi les contes
ment d'étre rangées parmi les contes a dormir debout ! Ainsi, par a dormir debout ! Ainsi, exemple,
par exemple,
des gens
des intelligents,
gens intelligents, -je

je le
le dis
dis à
a dessein
dessein —
- racontent
racontent gravement l'histoire
gravement l'histoire
d'une jeune fille
d`une jeune þÿû l lutinée «a lutinée
le n, et qui aurait vécu autrefois,
, qui aurait vécu autrefois, durant de longues
þÿ : :et
durant de longues
années
années dans dans le cimetière d'une petite
le cimetière d'une petite commune
commune des des environs
environs de Baveux,
de Bayeux,
sans pouvoirsortir de ce cimetière, jusqu'aujour
sans pouvoirsortir de ce cimetière, jusqu'au jour où, un devin, serait parve~ où, un devin, serait parve—
nu à
nu guérir, la
la guérir,
à la forçant, certain
la forçant, dimanche, aa pénétrer
certain dimanche, pénétrer dans l'église du
dans l'église du
village,
village, tandis
tandis que
que
le
le pretre
pretre otïrait
þÿ oû le
le
r aSaint
i
Saint t Sacrifice
Sacrifice ?
?
ce qu'on raconte
Ce qu'on raconte encore encore ici, ici, ce sont les
ce sont les terrifiantes
þÿ t e r r iû a histoires
n t e s de
histoires de gueux,
gueux,
apparaissant tout à la
apparaissant tout ù coup, sous la forme d'animaux domestiques, et,
coup, sous forme d'animaux domestiques, et,
remarquez ce détail,
détail, ne se découvrant
découvrant que lorsqu'un brave
brave de
que lorsqu'un de
—-

-

remarquez ce -
ne se

la réunion
_la réunion soit soit parvenu à frapper l'animal,
parvenu à frapper l'animal, de de telle sorte quels
telle sorte quels sang coulait.
.sang couhit.
Oui Monsieur,
Oui Monsieur, voila ce que voilà ce
que racontent couramment,
racontent a la
couramment, a la campagne, et
campagne, ici,
et ici,

Î Î
54
54 nnvv:
BEVU I spmrrn
SPIRIT!
—-—w
Îk Îïï

peut-être plus
peut-étre plus que partout ailleurs,
que partout
des gens
ailleurs, des intelligents, très
gens intelligents, probes et
trés probes et non
non

prompts cependant
prompts cependant à
à s’emballer.
s'emballer. Encore
Encore une
une fois,
fois, que
que faut-il
faut-il penser de
penser de
tout cela
tout cela Il _

ne racontaient-elles pas, pénible-


g

L'an dernier,
L'an dernier, encore,encore, les feuilles locales
les feuilles locales ne racontaient-elles pas, pénible-
ment, des faits de cette nature se passant dans
ment, des faits de cette nature se passant dans une forêt du Calvados. S'a- une forêt du Calvados. S'e-
gissait-il de simples hypothèse possible,
farceurs ‘?P hypothèse au surplus, mais
gissait-il de simples farceurs possible, au surplus, mais il il pou-
pou-
vait aussi
vait aussi s'agir s'agir d'autre chose. Donc, un mot de réponse je vous prie,
d'autre chose. Donc, un mot de réponse je vous prie,
que
que je je me
me ferai
ferai un
un devoir
devoir de
de transmettre
transmettre à
ù ces
ces braves
braves gens,
gens, au
au milieu
milieu des-
des-
quels je me plais à converser, à m'entretenir
quels je me plais à converser, à m'entretenir de ces sortes de faits pour de ces sortes de faits pour
lesquels
lesquels ils demandent eux-mômes
ils demandent eux-mémes un me p0po piupiu di dz‘ luce.
luce.
Veuillez agréez, Monsieur, l'expression
Veuillez agréez, Monsieur, l'expression de mes sentiments de mes sentiments bien bien dévoués.
dévoués.
E. Michel.
E. Michel.
Réponse.
Réponse. -—
- Nos professeurs de magnétisme,
Nos professeurs de magnétisme, les Puységur, les les Puységur, Deleuze,
les Deleuze,
les
les Du Potet, les
Du Potet, les Lafontaine,
Lafontaine, etc., ete., par leurs expériences publiques,
par leurs expériences publiques, et et par
par
leurs écrits ont cent fois prouvé qu’un sujet
leurs écrits ont cent fois prouvé qu'un sujet mis en état de somnambulisme mis en état de somnambulisme
magnétique ressenlait, réellement,
magnétique ressentait, réellement, tout tout ce ce qu'il plaisait au
qu'il plaisait au magnétiseur de
magnétiseur de
lui suggérer ; un verre
lui suggérer ; un verre d'eau mélé d'eaumélé d'un
d'un acide amer, devenait
acide amer, devenait tour tour à tour du
à tour du
lait, du bordeaux, du champagne,
lait, du bordeaux, du champagne, de
de Panisette,
Panisette, un
un violent
violent poison;
poison; s'il
s'il lui
lui
était ordonné
était ordonné de de boire beaucoup, le
boire beaucoup, le sujet
sujet étaitétait enen ébriété
ébriété et il vomissait;
et il vomissait; il il
avait
avait tous les symptômes de coliques
tous les symptômes de atroces, si le suggestionneur
coliques atroces. si le suggestionneur lui com- lui com-
mandait de
mandait de boire boire du
du poison
poison ; il ; il ne
ne pouvait non plus dépasser
pouvait non plus dépasser une ligne tra- une ligne tra-
cée avec de la craie,
cée avec de la cet état
craie, cet état þÿû eût fictil‘eût
c t ipu
pu
durer indéfiniment.
f durer þÿ i n d éû n i m e n t .
Ces expériences, M.
ces expériences, M. lele D'D‘ Gharcot
Charcot et tous ses
et tous ses élèves,
élèves, dits
dits dede 1'Ecole
l'Ecole de de la
la
Salpêtrière,
Salpétrière, les
les Voisin,
Voisin, les
les Dumonpallier,
Dumonpallier, les
les Bichet;
Richet; de
de même
même les
les Docteurs
Docteurs
de l’Ecole
de l`Ecole de Nancy les
de Nancy les ont ont tant renouvelées, sous
tant renouvelées, sous le nom Œhypnotisme,
le nom d'hypnotisme,
qu’ils
qu'ils en
en sont
sont devenus
devenus usuels
usuels et
et tombés
tombés dans
dans le
le domaine
domaine public.
public. Ges cé-
Ges cé-
lèbres professeurs, négateurs
lèbres professeurs, négateurs du magnétisme depuis
du magnétisme Mesmer, avec
depuis Mesmer, avec leurs
leurs
prédécesseurs depuis
prédécesseurs depuis plus de
plus de cent ans,cent ont fait raison
ans, ont fait avec raison défendre son
avec défendre son

application par
application par vulgaire le
le vulgaire dès
dès qu'ils
qu'ils en
en ont
ont eu
en reconnu
reconnu la
la puissance
puissance théra-
théra-
peutique. Eux
peutique. Eux seuls seuls peuvent hypnotiser ou
peuvent hypnotiser ou magnétiser, les
magnétiser, les magnétiseurs
magnétiseurs
n'étant plus, pour
n`étant plus, pour
la
la science
science dite
dite offlcielle,
þÿ o fû c ique que
elle, des
des charlatans
charlatans vulgaires!
vulgaires! ll ll
Or,
Or, partout les scientifiques
partout les þÿ s c i e n t iûétudient q u e sle phénomène
étudient le phénoméne spirite spirite ;; ils
ils en recon-
en recon-
naissentla réalité, mais
naissentla réalité, mais ils ils vont
vont de de l’avant
l*avant sans sans affirmer
affirmer que les phénomènes
que les phénomènes
soient intelligents
soient intelligents et et dus
dus aux esprits; le
aux esprits; le jour
jour où où ce ce fait
fait sera reconnu le
sera reconnu spi-
le spi-
rilisme sera
rilisme devenu le
sera devenu le psychisme,
psychisme, de
de par
par
le
le baptême
baptème de
de la
la science
science officielle.
officielle.
Peu importe l'étiquette
Peu importe l'étiquette du du reste,-si l’éternité de
reste,-si l'éternité de l'âme est affirmée
l'â.me est affirmée par par nosnos
académiciens et
académiciens et elle
elle lele sera
sera fatalement.
fatalement.
Or,
Or, sisi une
une ame ame incarnée
incarnée dans dans le corps d'un
le corps d'un devin,
devin, tel-
tel- que celui sus-
que celui sus-
nommés peut
nommés peut obséder obséder ou ou lutiner
luziner une une autreautre Ame âme en en la suggestionnant,‘
la suggestionnant,
'ÎÎI'

JOURNAL
Jouauar. rÿñrunns rsvcnonoeroues
n'1i:'rUnns Psvcuonoeroues 55
55

séparée de par un' phénomène


cette aine
cette désincarnée ou
ame désincarnée ou séparée son corps,
de son corps, par
un’ phénomène nommé
nommé
la
la mort,
mort, conserve
conserve sa
sa même
méme puissance puisqu'elle
puissance puisqu'elle est
est immortelle.
immortelle.
En conséquence,
En conséquence, elle peut, comme
elle peut, comme dans le récit
dans le récit de jeune ami,
notre jeune
de notre ami, M.
M. E.
E.
Michel,
Michel, forcer
forcer une
une femme
femme à
a rester
rester dans
dans un
un cimetière
cimetière et
et la
la luliner.
lutiner.
C'est
C'est un simple fait d'ordre naturel,
fait d'ordre naturel, qu'un qu'un prétre
pretre ou ou unun médeciméclairé
un simple médecin:éclairé
et connaissant le
et connaissant le spiritisme,
spiritisme, eût
eût pu
pu
faire
faire cesser
cesser en
en délutinant
dèluzinant le sujet,
le sujet, en en
lui ôtant la suggestion
lui ôtant la suggestion opéréeopérée par une âme désincarnée.
par une âme désincarnée.
Le
Le devin
devin , qui
,
qui connaissait
connaissait le le délutinement,
délutinement, a donné une
a donné leçon àa qui
une leçon
qui dede
droit.
'
V

droit.
*

M. le prince
M. le prince Charles
Charles de Wittgenstein, cousin
de Wittgenstein, germain de
,cousin germain de l'empereur
Pempereur de de
Russie,
Russie, et et sonson aide de camp général, de
aide de camp général, de concert
concert avecavec son frère, nous
son frère, avait
nous avait

envoyé en
envoyé 1873 le récit d'apparitions de gens
en 1873 le récit d'apparitions de gens sous la forme d'animaux, et
sous la forme d'anlmaux, et
l'on nous
l'on nous fit
þÿû un
un t crime
crime d'oser
d'oser en
en parler;
parler; or, or, si
si nos
nos scientifiques prétendent
scientifiques prétendent
que, dans
que,
certains cas,les
dans certains aines désincarnées
cas,les ames désincarnées se se forgent
forgent un corps et
un corps et apparais-
apparais-
sent avec leur
sent avec physionomie connue.
leur physionomie connue. parlant,parlant, se laissant photographier,
se laissant photographier, ita
plus forte
plus forte raison, pourront-elles se forger
raison, pourront-elles se forger un d'animal
corps d'animal moins
un corps moins perfec-
perfec-
tionné
tionné queque celui
celui de Forganisme humain.
de Forganisme humain.
Ce qui
Ce qui se se répète dans
répète dans le Calvados possède
le Calvados possède un fond de
un fond de ‘grande vérité;
'grande vérité;
lorsque
lorsque la
la science,
science, à
à l'aide
l`aide de
de ces
ces investigations suivies,
investigations suivies, aura
aura donné
donné sa sa
sanction à la formation
sanction à la formation d`un corps d'un humain
corps humain par une entité désincarnée
par une entité désincarnée (corps (corps
visible tangible et
visible tangible et vivant).
vivant ). les feuilles locales
les feuilles locales de Lisieux, Baveux,
de Lisieux, Caen,
Bayeux, Caen, etc. etc.
pourront ouvertement parler
pourront ouvertement des cas d'apparitions.
parler des cas d'apparitions.
Si ces apparitions
Si ces apparitions sont
sont vivantes
vivantes et
et agissantes,c'est qu'elles
agissantes,c'est qu'elles ont
ont desdes orga-
orga-
nes a cette fin or
nes ù cette fin ;; or ce qui ce qui alimente les organes,
alimente les c'est le
organes, c'est le sang,
et il est simple
sang, et il est simple
et naturel,
et qu'un coup vigoureusement
naturel, qu'un coup vigoureusement asséné, asséné, le
le fasse
fasse jaillir de
jaillir de cet étre
cet étre
invisible
invisible qui qui vit momentanément,
vil momentanément, pour action déterminée.
pour une action déterminée.
une
Qu'est-ce
Qu'est-ce que que vivre cinq minutes,
vivre cinq minutes, une une heure,
heure, ou ou cinquante ans
cinquante ans 'I‘I Une ques-
Une ques-
tion de temps, et qu'est-ce
tion de temps, et qu'est-ce que le temps? Sur chaque
que le temps? Sur planète, qui
chaque planète, qui tourne
tourne dif-dif-
féremment sur elle-môme
elle-méme et et autour du Soleil, soit enen vingt-quatre heures
féremment sur autour du Soleil, soit vingt-quatre heures
et en trois cent soixante cinq
et en trois cent soixante jours comme sur la Terre,
cinq jours comme sur la Terre, ——
- soit en
soit dix
en dix
heures sur
heures sur elle-môme
elle-meme et en douze
et en douze ans autour du
ans autour du Soleil comme sur
Soleil comme sur Jupiter,
Jupiter, —
-

le temps est
le temps adéquat ou
est adéquat ou égal
égal aà lala translation
translation de de ces mondes.
ces mondes. —
- L'année de
L'année de
Jupiter, équivaut
Jupiter, équivaut à
à douze
douze de
de
nos années
nos années terrestres,
terrestres, et
et sajournée est
sajournée est de neufde neuf
heures cinquante-cinq
heures cinquante-cinq minutes minutes cinquante-cinq
cinquante-cinq secondes; Jupiter est
secondes; Jupiter quatorze
est quatorze
cents
cents fois plus grosse
fois plus grosse que que
la
la Terre,
Terre, il
il est
est distant
distant duSoleil de sept cent vingt
duSoleil de sept cent vingt
millions de kilomètres. -La Terre n'est qu'à
millions de kilomètres. —La Terre n'est qu'à trente-huit
trente-huit millions
millions de
de lieues,
lieues,
4 kilomètresdu
4 kilometres du Soleil Soleil oùoù :: cinquante-deux
cinquante-deux millionsde kilomètres de
millions de kilomètres distance
de distance
seulement.
seulement. Son temps, comme
Son temps, comme celui celui de de Jupiter,
Jupiter, de Neptune ou
de Neptune ou de Sirius,
de Sirius,
sont exactement semblables,
sont exactement semblables, ou
ou connexes
connexes entr'eux.
entr'eux.
Le temps
Le temps est est donc chose relative;
donc chose relative; il en rapport avec
est en
il est rapport avec les jours et
les jours les
et les
5G
56 neveu srmrra
navun serrure

années,
années, tous dilïérents, des
tous dilîérents, des mondes
mondes innombrables qui
innombrables qui meuventdans l'es-
meuventdans
se
se 1’es-
pace infini. L’Uuivers grandit àà
pace infini. L'Uuivers grandit
mesure
mesure que
que nos
nos conceptions s'étendent.
conceptions s'étendent.
P. G.
P. G. Lnruanm.
Lnïuanm.
VICTl-lliES
j
_

LES
LES VICTIMES PBOPITIATOIRES
PROPITIATOIRES
rounouo!
Pounonol LES .Anciens ARlmSAlENT-ILS
LES ANCIENS 1.1-:s AUTELS
ARROSAIENT-ILS LES ne LEURS
.turns nn Dieux nu
usuns maux nu
smc DES
sme nas vrcrmas
vrcnuas ‘
? e ’
Il hors de
est hors
Il est qu'en dépit
doute qu`en
de doute dépit des anathèmes de la
des anathèmesde la science
science officielle le
officielle le
spiritisme a fait des progrès en Occident, on peut même
spiritisme a fait des progrès en Occident, on peut même dire qu'il a fait des dire qu'il a fait des
pas de géant. Les
pas de géant.
tables tournantes,
Les tables tournantes, a a leur apparition, ont
leur apparition, été considérées
ont été considérées
comme une fantaisie,
comme une amusement frivole
fantaisie, un amusement frivole et passager.
uu et Dans le temps
passager. Dans le temps
même les tables
où les tables tournantes faisaient fureur
tournantes faisaient fureur ce ce qu'on appelait la potiche-
même où qu'on appelait la poticho-
manie était également fort a la mode, et leur faisait concurrence. La
manie était également fort a la mode, et leur faisait concurrence. La poti-
poti-
chomanie n'a
chomanie laissé qu'un
n`a laissé qu'un très
faible, qu'un
qu'un faible, faible souvenir
très faible souvenir elle
elle est presque
est presque
oubliée tandis
oubliée taudis que les tables
que les tournantes sont
tables tournantes encore à
sont encore l’ordre du
a l'ordre jour, on
du jour, on

fait toujours
fait toujours et
et avec
avec passion
passion tourner
tourner les
les tables.
tables. Mais
Mais dans
dans les
les seules
seules tables
tables
tournantes consistait,
tournantes consistait, il y aa quarante
il y quarante ans,ans, le spiritisme, aujourd'hui
le spiritisme, aujourd'bui elles elles
n'en
n'en sont plus
sont qu'une petite
plus qu`une branche ;; elles
petite branche elles étaient
étaient ce ce qu'on
qu'on
pourrait appeler
pourrait son berceau. Depuis
appeler son berceau. Depuis ce temps ce temps le spiritisme a grandi
le spiritisme a consi-
grandi consi-
dérablement
dérablement grandi, encore quelques
grandi, encore années,
quelques années, et
et grâce
grace àses
àses vertigineux
vertigineux pro-pro-
grès l’0ccident n'aura plus rien à envier ni à l'orient,
grès l'Occident n'aura plus rien ù envier ni à l'0rient, ni aux temps ni aux
temps anciens
anciens
àa l'antiquité.
l'antiquité. Je viens de
Je viens de dire Pantiquité, l'antiquité
dire l'antiquité, bien des
savait bien
l'antiquité savait des choses
choses
sait l'orient, de jours,
que sait encore l'0rient, de nos jours, mais que
que encore nos mais que nous, modernes ignorons
nous, modernes ignorons
A
encore.
encore.

Ils usaient,
Ils pour produire
usaient, pour produire les évocations que
les évocations que dans notre nouvelle langue
dans notre nouvelle
langue
scientifique nous appellons
þÿ s c i e n t iû q uappellons
nous e phénomènes
phénomènes de
de matérialisation,
matérialisation, de
de certains
certains pro-
pro-
cédés qui nous sont
cédés qui nous sont inconnusinconnus et
et que, à cause de cela nous n'employons
que, à cause de cela nous n'employons pas- pas-
Nous savons par
Nous savons exemple
par exemple que que les
les prétres
prêtres des
des religions antiques
religions antiques oirraient
oiîraient
très fréquemment aa leurs
très fréquemment leurs divinités
divinités desdes sacrifices.
sacrifices. On immolait sur
On immolait sur les au-
les au-
tels des
tels des moutons, des taureaux, des génisses,
moutons, des taureaux, des génisses, des chèvres,
des des boucs
chèvres, des boucs et jus-
et jus-
qu'à des oiseaux, d’inotl'ensives et intéressantes colombes,
qu'à des oiseaux, d'inotl`ensives et intéressantes colombes, par exemple. par exemple.
(Tétait, disait-on,
C'était, disait-on, dans
dans le le but d'apaiser un
but d'apaiser un dieu irrité, ou
dieu irrité, ou bien pour obtenir
bien pour obtenir
quelque grâce, quelque
quelque grace, quelque faveur, faveur, ou
ou même
même son
son assistance
assistance et
et son
son intervention
intervention
dans certains
dans certains cas qu'on arrosait
cas qu'on arrosait ses autels du
ses autels du sang
sang
d'innocentes
d'innocentes victimes.
victimes.
le laissait moins croire
du moins au vulgaire, mais
On
On le laissait du croire au vulgaire, mais il il y avait une autre raison
y avait une autre raison
secrète, qu'on se gardait
secrète, qu'on se bien de laisser seulement
gardait bien de laisser seulement entrevoir aux entrevoir profanes.
aux profanes.

Les ministres des


Les ministres cultes anciens
des cultes bien plus
étaient bien
anciens étaient plus versés
versés que nous dans
que nous dans
les mystères de la science spirite;
les mystères de la science quand ils les jugeaient
spirite; quand ils les jugeaient opportun ils pro-
opportun ils pro-
duisaient le
duisaient le phénomène
phénomène .de matérialisation, qu'ils
.de matérialisation, qu'ils appelaient
appelaient évocation
évocation etet
qui impressionnait vivement ceux qui
qui impressionnait vivement ceux en étaient témoins.
qui en étaient témoins.
Pour produire
Pour produire une
une évocation,
évocation, ils
ils immolaient une
immolaient une ouou plusieurs victimes
plusieurs victimes
salop que cela pour obtenir Pellet savaient que
salon que
était nécessaire
cçla était nécessaire pour obtenir désiré.
l`cll'ct désiré. IlsIls savaient que
__
_
__ n
W

U r

JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES
n'í:'rUn1:s PSYCHOLOGIQUES
Psvcrionooiouxs 57
57

les
les esprits sont répandus
esprits sont répandus dans toute la
dans toute la nature, qu'ils exercent
nature, qu'ils exercent une þÿ influence
i nû u e n c e
une

plus ou moins
plus ou moins sensible
sensible sur
sur les
les éléments, que
éléments, que l'air
l'air en
en est peuplé. Ils
est peuplé. Ils sa- sa-

vaient également qu'il


vaient également y a des esprits
qu'il y des qui guettent
esprits qui
a guettent toutes les
toutes les occasions
occasions de de
se
se rendre
rendre visibles
visibles en
en se
se faisant
faisant un
un corps
corps
dont
dont la
la durée
durée est
est plus
plus ou
ou moins
moins
'

éphémère. Ceux
éphémère. Ceux quiqui cherchent
cherchent à prendre une
à prendre une forme matérielle, àà se
forme matérielle, façon-
se façon-

un corps,
ner un
ner s'imaginent
corps, s'imaginent
ou plutôt se
ou plutôt hercent
se bercent de
de la
la folle
folle illusion
illusion que
que cece

corps improvisé aura une assez longue


corps improvisé aura une assez durée. Lorsqu'un þÿ s a c r iû lieu
longue durée. Lorsqu'un sacrifice a lieu
ce a

ils s'emparent des


ils s'emparent fluides
des þÿû émanés
u i émanés
des du corpset
du corpset du
du sang
sang
de
de la
la victimes
victimes immo-
immo-
lée, ils
lée, ils les
les condensent et par
condensent et suite de cette condensation ils se trouvent
par suite de cette condensation ils se en
trouvent en
possession
possession d'une forme visible,
d'une forme tangible, qui quelquefois
a
visible, tangible, qui a quelquefois toutes les appa-
toutes les appa-
rences d'un corps charnel. Quand
rences d'un corps charnel. on voit tout d'un
Quand on voit tout d'un coup apparaître au-dess
coup apparaitre au-des«
de l'autel
sus de
sus lequel
sur lequel une
l'autel sur victime vient
une victime vient d'étrefrappée
d'être frappée un
un être de forme
étre de forme
humaine, les croyants
humaine, les ne manquent
croyants ne manquent pas de s'écrier
pas de c'est’ le
que c'est`
s'écrier que le dieu lui-mê-
dieu lui-mé-
me qui, par
me qui, une extraordinaire et toute exceptionnelle faveur,
par une extraordinaire et toute exceptionnelle daigné se
faveur, aa daigné se
montrer visible et le sacrificateur et les prêtresses manquent
montrer visible et le sacriñcateur et les prétresses ne manquent pas
ne pas par
par
leurs discours
leurs discours de de les
les confirmer
þÿ c o nû rdansdans leur
m e leur
r foi.
foi.
Il arrive aussi
Il arrive aussi que, à la suite d'une cérémonie
que, à la suite d'une cérémonie funèbre funèbre on on immole
immole des vic-
des vic-
times et
times
et l'on voit apparaître,
l'on voit apparaître, non plus ce
non plus qu'on prétend
ce qu’on prétend êtreêtre la la divinité,
divinité,
mais le défunt lui-mémé. Alors toutes
mais le défunt lui-méme. Alors toutes les personnes les présentes
personnes présentes et témoins
et témoins
du
du prodige, prêtres, parents
prodige, prêtres, parents et amis du
et amis du défunt,
défunt, sont unanimes àà dire
sont unanimes dire queque
par
une faveur toute spéciale des dieuxil obtenu
par une faveur toute spéciale des dieuxil a obtenu la permission de se
a la permission de mon-
se mon-

trer à
trer ceux qui honorent mémoire.Les prétres
sa mémoire.Les prêtres de de l'antiquité faisaient aussi
l'antiquité faisaient aussi
ù ceux qui honorent sa
pour les évocations comme de nos jours les Orientaux,
pour les évocations comme de nos jours les Orientaux, usage de parfums usage de parfums
qu'ils
qu°ils brûlaient
brûlaient sur sur les autels. Comme
les autels. Gomme pour pour les þÿû u iqui
les fluides qui se
d e se dégageaient du
s dégageaient du
corpsdes victimes,les esprits désireux de semanifester,s'emparaient
corpsdes victimes,les esprits désireux de semanifester,s'emparaient de la fu- de la fu-
mée de
mée de cece parfum,
parfum, la la condensaient
condensaient et s’en formaientun
et s'en formaîentun _corps. corps. On On aa accusé
accusé
dans le moyen-âge les Juifs d'attirer chez eux
dans le moyen-age les Juifs d'attirer chez eux par des friandises, des en-par des friandises, des en-
fants
fants en bas
en bas age,âge, pour les égorger et produire
pour les égorger et des évocations.
produire des évocatious. Si le fait estSi le fait est
vrai, et il n'est pas impossible qu'il
vrai, et il n'est pas impossible qu'il soit vrai, soit vrai, les
les immolateurs
immolateurs juifs tenaient
juifs tenaient
ce procédé procédé atroce, odieux,
ce procédé de
de la
la tradition.
tradition. Ce
Ce procédé est
est atroce, est
est odieux, ils
ils auraient dû
auraient dû
comme
comme les
les prêtres païens
prêtres païens se
se contenter
contenter d'une
d'une victime
victime appartenant au
appartenant au règne règne
animal. ll
animal. ll résulte donc de
résulte donc de tout ce que je
tout ce viens
viens d'énoncer
d'énoncer que chez les anciens
que chez les anciens
que je
les sacrifices
les sacrificesétaient
étaient une une pratique religieuse qui
pratique religieuse qui n'avait seulement pour
pas seulement
n'avait pas pour
objet d'honorer une divinité
objet d`honorer une divinité quelconque, quelconque, les ministres des dieux se propo-
les ministres des dieux se
propo-
saient aussi d'obtenir
saient aussi d'obtenir des des évocations.
évocations. Ce qui prouve
Ce qui prouve
en outre
en outre surabondam-
surabondam-

que ces ministres étaient profondément


*
ment
ment que ces ministres étaient profondément versés versés dans
dans la science spirite
la science spirite
que
que
nous
nous qualifions bien
bien
þÿ q u a l iû o n s à
a tort
tort de
de science
science moderne.
moderne. La
La science
science spirite est
spirite est
vieille comme le monde, l'étiquette
vieille comme le monde, était différente, voilà
l'étiquette était différente, voilà tout. tout.
Honxcu PELLETIER,
Holmes PELLETIER,
'

Conseiller d'arrondissement,
Conseiller cfarrondissement, officier d'Académie,
officier d'Académie,
àà Condé, par les
Condé, par les Montils (Lloir-et-Cher).
Montils (Loir-et-Cher).
58
58 anvun srmrrx
alvun 39mm:

LE SPIRITISME
LE SPIRITISME SCIENTIFIQUE SCIENTIFIQUE
Tiré du
Tiré d'hygiène
Journal uïhygiène du
du Journal 29 novembre
du 29 1894.
novembre 1894.
a
¢ Chef-d'œuvre S uDieu.
þÿ C h e f - d `de
de immaté-
v r e immaté-
Dieu.
rielle, immortelle.
rielle, immortelle. éternellement
éternellement
libre, mais soumise
libre, mais soumise a a des
des épreuves
épreuves
sans lesquelles
sans lesquelles elle ne
elle ne saurait
saurait per-
se per-
se
fectionner, Pame humaine va
fectionner, Fame humaine va succes-succes-
sivement aux existences
sivement aux existences et
et aux
aux
mondes de
mondes de ses
ses þÿœuvres, jusqu'à
S u v ]usqu'å
r e s , ce
ce
parvenue aa Fangellque
que, parvenue
que, pureté
l'angélique pureté
vocation. elle
sa vocation.
sa elle cuisse þÿ enfin,
e nûdivine
divine
n,
messagers dans iouisse
messagers dans ‘lnllnl,
`lntlnl, de la félicite
de la félicité
suprême.
supreme. n þÿ :

Paùv religieuse.
La Paie:
La Paùn sociale,
la Paiæ sociale, et et le Spirilualùmeewpérimental
le Spiritualiame eœpérimentalou ou Spi-
Spi-
reliyieuae, la
ritisme scientifique, tel est le titre d'une étude
ririame scientifique, tel est le titre d'une étude magistrale que magistrale M. E.
que M. E. Teste Teste
Lebeau
Lebeau vient vient de publier dans
de publier dans la la Revue
Revue delade la France
France moderne
moderne (1). (l).
Après l'avoir lue, avec
Après l'avoir lue, avec le plus le plus vif intéret, nous avons pensé que
vit‘ intérét, nous avons pensé que nosnos

chers lecteurs
chers lecteurs nous sauraient gré
nous sauraient gré de
de la
la signaler
signaler à
à leurs
leurs méditations.
méditations.
L'épigraphe qui
L'épigraphe qui figure
þÿû g àla u r epremière
àla première page page renferme, tout à la
renferme. tout à la fois, fois, un un

programme précis une profession de réconfortante au milieu des


programme précis et et une profession de foi foi réconfortante au milieu des
incertitudes et du désarroi de l'heure présente;
incertitudes et du désarroi de l'heure présente; et, bien que et, bien nous {soyons
que nous isoyons
encore éloigné
encore éloigné de
de partager
partager toutes
toutes les
les convictions
convictions optimistes
optimistes de
de l'auteur,
l'auteur,
reconnaissons volontiers
nous reconnaissons
nous volontiers que que ses arguments
ses arguments ont ont une valeur réelle,
une valeur réelle,
parce qu'ils reposent
parce qu'ils reposent sur
sur l'histoire
l'histoire et
et surlrexpérimentation scientifique
surllbxpérimentation scientifique telle
telle
que la comprenait
que la comprenait le le chancelier
chancelier Bacon.
Bacon.
La
La doctrine
doctrine du du spiritualisme expérimental
spiritualisme expérimental date temps les
des temps
date des les plus
plus reculés.
reculés.
On en
u On
« trace toutes les antiques religions
en trouve trace dans toutes les antiques religions de l'0rient, dansles
trouve dans de l'orient, dansles
mystères des
mystères des Égyptiens,
Égyptiens, des
des Grecs,
Grecs, des
des Latins,
Latins, dans
dans le
le druidisme
druidisme de nos
de nos
ancêtres les
ancêtres les Gaulois,
Gaulois, et, ce qui
et, ce qui estest plus
plus important encore. jusque
important encore, jusque dansdans notre
notre
histoire sacrée
propre histoire sacrée (l)l
propre (l)!
«x De nos jours, le spiritualisme expérimental a accompli une grande
« De nos jours, le spiritualisme expérimental a accompli une grande
révolution
révolution morale;morale; en confirmant ce
en confirmant ce qui était
qui était de foi et
de foi de raisonnement.
et de raisonnement.
dest-à-dire
c'est-à-dire en en prouvant et matériellement, et
prouvant et matériellement, et þÿscientifiquement,
s c i e m iû q u la la survi-
e msurvi-
em,
vance de
vance l'aine individuelle
de Fame individuelle au corps et,
au corps par conséquent,
et, par conséquent, la la vie future et
vie future et par
par
conséquent
conséquent aussi, aussi, enen incontestable logique, Fexistence
incontestable logique, Fexistence de de Dieu.
Dieu. » þÿ : :

M. Teste-Lebeau par rappeler la pétition


M. vers 1851,
Teste-Lebeau commence commence par rappeler la pétition adressée,
adressée, vers 1851,
au Sénat de Washington par
au Sénat de Washington par
14.000
14.000 citoyens
citoyens de
de la
la libre
libre Amérique,
Amérique, récla-
récla-

(l) Septième année,


(I) Septième année, fascicule
fascicule de
de novembre
novembre i894.
1894.
(2) E:
(2) e Jéhovah fit
Et Jéhovah
¢ þÿû pour
pouri l'homme
l'homme un
un corps grossier, tiré
corps grossier, éléments de
des éléments
tiré des la terre.
de la Et
terre. Et
il
il mit
mit a ces organes matériels
å ces organes
l'âme intelligente
matériels l'Ame intelligente libre,
et libre,
et portant
portant déjadéjà. en
en
elle
elle le
le souffle
souffle
divin, l'esprit
divin, qui la
Pesprit qui la suit
suit dans routes les
dans toutes les vies. (Genèse.J
vies. s (Genèse.)
þÿ :

K Les
K causeedes þÿ
Les causes_des difiérences
d iû é r edes conditions
n c conditions
des es proviennent
proviennent dïæistences parla
antérieures, par
d'e.z:istences antérieures, la
raison
raison que Injustice
que la
du Créateur doit paraître en
justice du Créateur doit paraitre en toutes (Origène)
choses. a (Origène.)
toutes choses. þÿ :
JOURNAL D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
JOURNAL D'ÈTUDlS PSYGHOLOGIQUES 59
59
__1_Î

mant un crédit
mant un crédit pour instituer des recherches sérieuses à l’ell'et de démon-
pour instituer des recherches sérieuses a þÿ l ' eûde' edémon-
t
trer d'une
trer d'une façon péremptoire
façon péremptoire :
:

1° Qu'il
1° Qu'il y
y a
a des
des phénomènes spirites,
phénomènes spiritea, et que
et que ces sont intelli-
phénomènes
ces phénomènes sont intelli-
gants;
gents;
2° Qu'il
2° Qu'il y a une force psychique,
y a une force psychique,
et
et que cette force est une intelligence
que cette force est une intelligence
invisible.
imnkible.
Il
Il fait ensuite l'énumération
fait ensuite des savants
Penumération des savants célèbres qui, en
célèbres qui, tous pays,
en tous n'ont
pays, n'ont
pas craint
pas craint de
de consacrer
consacrer un temps précieux
un temps l'étude persévérante
précieux àà l'étude
de ces
persévérante de ces
redoutables problèmes.
redoutables problèmes.
En
En Amérique,
Amérique, MapesMapes et Robert Hare
et Robert Hare : :

En Angleterre
En Angleterre Gromwell Warley, Auguste
Gromwell Warley, Auguste de de Morgan,
Morgan, les les P" P" Oxon
Oxon
d'0xford, Thomas-Henry Huxley, sir John Lubbock,
d'0xford, Thomas-Henry Huxley, sir John Lubbock, les D" Georges Sextonles D" Georges Sexton
et James Gully;
et James Williams Crookes,
Gully; Williams Grookes, —
- démontrant
démontrant en en 1880
1880 à~àt l’Observatoire
l'0bservatoire
de Paris un quatrième état de la matière, la
de Paris un quatrième état de la matière, la manière mdiame noatière radiame —
- (l)
(1) Alfred
Alfred
Russel Wallace,
Russe! Wallace, le le collaborateur
collaborateur de Darwin, et,
de Darwin, à la
et, à mort de
la mort celui-ci, le
de celui-ci, le plus
plus
éminent représentant de
éminent représentant Hvolulionisme.
de l'évoluliomlrme.
En France,l'abbé Poussin
En France,l'a.bbé Poussin (le Spiritisme devant
(le Spirilisme devant l'histoire
Zhistoire etet devant l'Église),
devant l'Eglise),
le Gury, les
P. Gury,
le P. les missionnaires Bonduel, Figuier,
missionnaires Hue et Bonduel, L. Figuier, Goquerel, de
Hue et L. Goquerel, de
Gasparin
Gasparin et
et tant
tant d'autres.
d'autres.
N3 pouvant,
Nc pouvant, à. notre grand
à. notre regret, reproduire
grand regret, ici, àa titre
reproduire ici, d'exemple, le
titre d'exemple, le
sur les principales
récit
récit que M. Williams Grookes adressait
que M. Williams Grookes adressait au
The Times
au The Times sur les principales
apparitions de Katie King, c sa visiteuse de
apparitions de Katie King, sa visiteuse de l'autre monde þÿ
¢ l'autre monde nous insére-
n,: : , nous insére-
in-eætenso le
rons in-ewtenso
rons le chapitre Conclusion.
chapitre Conclu.s*ion. _
D? J .-M. Gnnos.
D* J.-M. Grauos.
_

« Le spiritisme,
« Le toutes les
comme toutes
spiritisme, comme choses nouvelles,
les choses nouvelles, car,
car, si ce
n'est pro-
si ce n'est pro-
prement parler
prement parler une nouveauté, c'est
une nouveauté, c'est bien
bien du
du renouveau, subit les apprécia-
renouveau, subit les apprécia-
tions les
tions plus contradictoires,
les plus contradictoires, les plus passionnées
les plus passionnées et les plus
et les dédaigneuses.
plus dédaigneuses.
Les
Les uns
uns lele considèrent comme une
considèrent comme panacée universelle,
une panacée universelle, et méme
et méme comme comme
une religionjles autres en
une relig'ion;'les autres ont
en ont un élément de
un élément de magie, magie, voire même de sorcel-
voire méme de sorcel-
lerie; d'autres, au
lerie; d'autres, au contraire,
contraire, n'y n'y voient
voient queque charlatanisme
charlatanisme et prestidigita-
et prestídigita-
tion.
tion.
« On
« ne passe
On ne indiflérent que
é r edevant
passe þÿ i n d iû que nt
devant ce qui est
ce banal. Pour
qui est banal. Pour nous, qui ne
nous, qui ne
le pratiquons pas
le pratiquons et qui nous sommes borné à l'étudier dans sa théorie,
pas et qui
nous sommes borné à l'étudier dans sa en
théorie, en
approfondissant
approfondissant les les principales publications dont
principales publications dont il
il a été l'objet,
a été nous
l'objet, nous
sommes
sommes d'autant plus
d'autant à méme de l'apprécier impartîalement
plus ù méme de l'apprécier à sa
impartialement à sa juste juste
valeur,
valeur, et
et nous
nous répéterons,
répéterons, à
ù la
la fin
þÿû de
den cette
cette plaquette,
plaquette, ce
ce que
que
nous
nous avons
avons

son début, ou spiritisme


que le spiritualisme expérimental ou
déclaré dés
déclaré des son début, que le spiritualisme expérimental spiritisme

(l) Voir in Journal d'hygiène vol.


(l) Voir in Journal d'hygiåne V, p.
vol. V, p. 61,13 description, avec þÿû
61, la description, figures,
avecg u des
des principales
r e sprincipales
,
expériences
expériences du
du savant
savant physicien,
physicien, membre
membre de la
dela Société
Société royale
royale de
de Londren
Londres sur
sur
la
la matière
matiere
radiante-
radiante-
*Vil

60‘
ö0* navun spmrrn
nzvun svrnrrn

scientifique, dest-à-dire
scientifique, sérieux, celui
c'est-à-dire sérieux, qui travaille,
celui qui recherche, contrôle,
travaille, recherche, contrôle,
mesure, pèse, analyse,
mesure, pese,
obtenir ensuite synthèse, que
pour obtenir ensuite une synthèse,
analyse, pour une cette science
que cette science
là renferme
là renferme d'ores et déjà
d'ores et des preuves
déjà des preuves ou commencementsde
ou commencements de preuves, qu'il
preuves, qu`il
est sage d'utiliser dans l'intéret de la cause religieuse
est sage d'utiliser dans l'intérêt de la cause cn décadence,
religieuse cn décadence, et de
et de
la cause
la sociale si
cause sociale si menacée.
menacée.
ces partis pris,
«
« Or, ilil n'y
Or, dire le
pas àà dire
n'y aa pas contraire, àà moins
le contraire, moins d'un de ces
d'un de partis pris, dont
dont
tout homme
tout homme vraiment raisonnable doit
vraiment raisonnable se
doit se garder prudemment,
garder prudemment, sous
sous peine
peine
d'oblitérer lui-mémé son
d`oblitérer lui-même son intelligence,
intelligence, le le spiritualisme expérimental, que
spiritualisme expérimental, que
ceux qui
ceux qui ne
ne le
le connaissent
connaissent pas jugent
pas jugent
avec
avec une
une injuste sévérité,
injuste sévérité, rend
rend à
à la
la
religion
religion un bien grand
un bien service en confirmant
grand service en þÿ c o nû r de de
ma la façon
lanfaçon
t la plus indéniable
la plus indéniable
ce qu’elle
ce enseigne
qu'elle enseigne comme
comme vérité
vérité de
de foi
foi et
et de
de raisonnement, dest-à-dire en
raisonnement, c'est-à-dire en
faisant la démonstration matérielle, rationnelle,
faisant la démonstration matérielle, rationnelle, þÿ s c i e n t iû scientifique, que
que
tout
q utout ne
e , ne
meurt
meurt pas nous; qu'il
avec nous;
pas avec des intelligences
qu'il yy aa des intelligences d'outre-tombe,
d'outre-tombe, le plusle plus sou-
sou-
vent invisibles, parfois visibles;
vent invisibles, parfois visibles; que, conséquent, l'aine
que, par conséquent, Fame humaine survit
par humaine survit
V
individuellement au
individuellement au corps périssable,
corps périssable, et, autre conséquence
et, autre conséquence d'une d'une impor-
impor-
capitale, que
tance capitale,
tance que le matérialisme,
le matérialisme, la plus dissolvante,
la plus dissolvante, la la plus dangereuse
plus dangereuse
des doctrines,
des doctrines, est est bien
bien décidément
décidément la plus grossière
la plus grossière des des erreurs.
erreurs.
a Il
« n’y aa pas
Il n'y non plus à dire le contraire, le spiritisme scientifique
pas non plus à dire le contraire, le spiritisme scientifique rend rend
un service
un service non non moins grand
moins grand à
à la
la société,
société, en
en expliquant
expliquant à
å tant
tant de
de désespérés
désespérés
qui
qui sese révoltent contre elle,
révoltent contre que les
elle, que inégalités humaines
les inégalités humaines ne sont pas
ne sont pas son
son
œuvre,
þÿ S u v
mais
mais leur þÿ S upropre,
r e ,leur œuvre v r e
propre,
la résultante de leurs démérites
la résultante de leurs démérites dans une dans une

vie ou
vie ou des vies antérieures; que se révolter contre
des vies antérieures; que se révolter contre son sort, c'est donc se
son sort, c'est donc se
révolter soi-méme, et
contre soi-méme,
révolter contre et aggraver
aggraver soi-mémesoi-mémé sa sa destinée
destinee dans dans la vie
la vie
subséquente
subséquente inévitable;
inévitable: que que l’Éden humanitaire n'est
l'Éden humanitaire n'est qu'une
qu'une décevante
décevante
utopie
utopie absolument
absolument contraire
contraire à
à la
la nature
nature des
des choses
choses humaines;
humaines; que la terre,
que la terre,
où devons vivre,
nous devons
où nous vivre, est
est un globes inférieurs,
des globes
un des inférieurs, où où le mal existe
le mal encore
existe 'encore
et où l'entretenons du reste
nous l'entretenons du reste par nos
et où nous par
nos passions;
passions; que le bonheur
que le bonheur complet complet
n'y
n'y est
est possible pour personne, et qu'en attendant
possible pour personne, et qu`en attendant d'avoir mérité d’avoir mérité un
un monde
monde
meilleur, chacun
meilleur, chacun ici-bas, ici-bas, tôt ou
tôt tard, peu
ou tard, peu
ou
ou prou,
prou,

là même
meme où
où les
les condi-
condi-
tions d'existence
tions semblent en apparenceenviables,
d'existence semblent en apparenceenviables, a, ou a eu, ou aura sa a, ou a eu, ou aura sa

part d'épreuves,
part en chagrins,
d'épreuves, en chagrins, en misères, en
en misères, en soulfrances, en infirmités,selon
soutfrances, en þÿ i nû r m i t é s , s e l o n
les motifs de
les motifs de la
la vie et la
vie et loi immuable
la loi l'humanité terrestre.
de l'humanité
immuable de terrestre. ,
,

«
¢ c'est
C'est une
une astronomique que
vérité
vérité
astronomique la terre est un monde inférieur
que la terre est un monde inférieur
et partant, pénitentiaire,
et partant, pénitentiaire, mais elle n’en
mais elle n'en occupe moins, entre
pas moins,
occupe pas les mondes
entre les mondes
meilleurs et les pires, une situation intermédiaire,
meilleurs et les pires, une situation intermédiaire, quiqui fait d'elle un séjour
fait d’elle un
séjour
relativement heureux
relativement heureux pour
pour
ceux qui s'en sont
ceux qui s'en sont rendus
rendus dignes par
dignes par leur
leur passé
passé
et, s’il yy aa des
et, s`il déshérités de
des déshérités la fortune,
de la il doit
fortune, il aussi yy avoir
doit aussi des riches,
avoir des la
riches, la
richesse étant d'ailleurs
richesse étant pour ceux
d'ailleurs pour qui la
ceux qui la possèdent responsabilité,
une responsabilité, une
possèdent une une

épreuve morale, d'après


épreuve morale, ce principe
d'après ce qu'elle oblige.
principe qu'elle oblige. Le qui ilil faut
Christ, àà qui
Le Christ, faut
revenir
revenir des qu'il s’agit
dés qu'il de morale,
s'agit de dit qu’il
morale, aa dit qu'il y aurait toujours
y aurait des
toujours des pauvres
pauvres
À

JOURNAL
JOURNAL rÿñrunns
D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
Psïcnomelonns 6*}
61

parmi nous; mais


parmi nous; il n'a
mais il pas dit qu'il
n'a pas dit qu'il devait
devait y y avoir des meurt-de-froid
avoir des meurt-de-froid etet
des meurt-de-faim, et
des meurt-de-faim, il yy aa aa ajouté
et il qu'il ne
ajouté qu'il devait pas‘
ne devait avoir de
pas yy avoir de mauvais
mauvais
riches. L'inévitabilité des inégalités humaines n'exclut donc pas
riches. Uinévitabilité des inégalités humaines n'exclut donc bien loin de
pas bien loin de
là, l'amélioration,
là, l'amélioration, dans
dans les du possible,
limites du
les limites possible, de inégalités
certaines inégalités
de certaines
sociales, par trop criantes,
sociales, par trop criantes, à
a côté
côté de fortunes, bien rapidement faites
de fortunes, bien rapidement faites par- par-
fois et
fois et allant
allant de
de plusieurs
plusieurs millions
millions a à plusieurs
plusieurs milliards.
milliards.
Ainsi,
Ainsi, la
la recherche du bien-être est méritoire, puisqu'elle incite
recherche du bien-ètre est méritoire, puisqu'elle au tra-
incite au tra-
vail et concourt
vail et concourt au progrès qui,
au progrès le
comme le travail.
qui, comme est loi
travail. est la loi de tous les
la de tous les
mondes;
mondes; il il en est de
en est de même
meme de luxe, puisqu’il
certain luxe,
de certain puisqu'i1 entretient aussi et
entretient aussi et lele
travail en d’ouvriers, et le progrès
occupant tant d'ouvriers,
travail en occupant tant et le progrès en en augmentant la civilisa-
augmentant la civilisa-
tion et
tion que, de
et que, de plus,
plus, il
il est
est un
un signe
signe de
de la
la grandeur humaine,
grandeur humaine, un un indice
indice
supérieur que
supérieur la satisfaction des besoins matériels
que la satisfaction des besoins materiels ne ne suffitpas,
þÿ s u fû tune une sorte
p a ssorte
,
d'aspiration
d'aspiration vers
vers les
les splendeurs
splendeurs d’en
d'en haut; mais
haut; mais dans dans notre
notre société
société chré-
chré-
tienne, sur
tienne, cette terre
sur cette terre que le Christ a arrosé de son sang et
que le Christ a arrosé de son sang de celui
et de de ses
celui de ses
martyrs pour yfaire
martyrs pour germer la
yfaire germer charité et
la charité et la solidarité, il
la solidarité, il est inadmissible
est inadmissible
qu'il yy ait des meurt-de-froid et des meurt-de-faim,
qu'il ait des meurt-de—froid et des meurt-de-faim, et le surplus
et le surplus de de lala
richesse doit leur
richesse doit leur procurer
procurer ce
ce qui
qui leur
leur est
est strictement
strictement indispensable
indispensable pour pour
vivre...
vivre... ,
_

Tels sont
Tels du moins
sont du les avertissements
moins les les bonnes
que les
avertissements que bonnes âmes de nos
ames de tré-
nos tré-
passés nous adressent fraternellement de cet au-delà. qui
est le cimetière
passés nous adressent fraternellement de cet au-delà. qui est le cimetière
spirituel;
spirituel; d'où
d'où cette
cette conclusion
conclusion finale
þÿû n :a le
le
l e spiririsme
spiririsme
:
bien
bien compris n'a-t—il
compris n'a-t-il
pas du bon? n
pas du bon? þÿ : :
E. TESTE-LEBEAÜ.
E. Tssrz-Lnnnn.

A SULLY
A SULLY paunnomns
Pnunnomnn
Dédicace.
Dédicace.

L’AU DELA.
L'AU DELA.

Apôtres du néant,
Apôtres du
le néant est
néant, le néant est mensonge;
mensonge;
Satan
Satan nous
nous insuffla ce cri
þÿ i n s u fûcri
ce désespéré;
a désespéré;
Négeteurs,
Négeteurs, extirpez vieux‘ qui ronge
extirpez ce vieux' cancer qui
ce cancer ronge
Votre
Votre cœur
þÿ c S
ulcéré.
ulcéré.
u r

La terre
La a tresssilli
terre a d'un frisson
tresssilli d'un dhaspérance,
frisson dkaspérance,
La tombe
La tombe s'est
s'est ouverte
ouverte et la mort
et la mort a
a perlé.
parlé.
Dégagé
Dégagé du limon l'esprit
du limon l'esprit libre s'élance
libre s'élanee
Vers l'espace étoilé.
Vers l'espace étoilé.
Tantôt, sigle superbe,
Tantôt, sigle superbe, il dévore l'espace
il dévore Pespace
'

Sans
Sans se
se
lasser jamais, il vole
lasser jamais, il vole et plane en roi,
et plane en roi,
Jusqu'aux plus hauts séjours plein de fougue et d'audace
Jusqu'aux plus hauts séjours plein de fougue et d'audsce
ll monte
ll monte sans effroi.
sans eifroi.
02
62 anvvn srmrrn
nnvun srmrrn

Tantôt, ramier
Tantôt, ramier pensif, il revient
pensif, il revient t0. la
la terre,
terre,
Au joyeux colombier
Au joyeux ou sa
colombier ou sa jeunesse aima,
jeunesse aims,
Frôlant
Frôlant les d'amour
fleurse d'amour
les þÿû urs qu'il cueille
qu'il avec mystère
cueille avec mystère
Et que
Et que
son cœur
son þÿ c sema.
S u
sema.r

0 siècle
0 siecle qui
t'en vas,
qui t'en tu meurs de
vas, tu meurs ne
de ne plus croire,
plus croire,
Une fausse
Une science aa mutilé
fausse science ta foi;
mutilé ta foi;
A
A saper
saper ce vieux
ce vieux roc,
roc, siècle,
siècle, tu mets ta
tu mets gloire,
ts gloire,
Ls matière
La matiere est ta. loi.
est ta loi.

Elle commande
Elle commande au monde et
au monde et règne en souveraine,
règne en souveraine,
Las de subir son
Las de subir son joug et d'être son jouet,
joug et d'6tre son jouet,
De trône usurpé
son trône
De son usnrpé chsssons l'intlme reine
chassons l'intime reine
En la cinglant
En la cinglant du fouet.
du fouet.

Savons-nous bien, d'a.illeurs,


Savons-nous bien, d'ailleurs, ce
ce qu'est cette matière.
qu`est cette matiere.
Des serrés, et
atomes serrés,
Des atomes l'atome qu'est-il!
et l'atome qu'est-il!
On sait
On qu'il est,
sait qn'il est, c'est
c'est tout; la masse
‘.i< dans la
tout; u. eh dans
--. masse entière
entiere
Brûle un foyer subtil.
Brûle un subtil.
foyer
Ainsi
Ainsi remplissez toujours
vous
remplissez
vous toujours le monde et
le monde l'homme
et l'l1omme
Dieu, feu de l'univers,
Dieu, feu de esprit, þÿû s mdu
l'univers, esprit, flamme du
m ecorps,
corps,
'

Etincelle
Etincelle d'amour qui pense
par qui
d'amour par l'atome
pense l'atome
Et qui
Et luit sur
qui luit sur les
les morts.
morts.

Cœurs
þÿ sans
C S sans foi,
u r s foi, revenez aux croyances sublimes
revenez aux croyances sublimes
Dans la
Dans la nuit du sommeil
nuit du sommeil passe
passe comme
comme un flambeau,
un þÿû ambeau,
Cherches, vous trouverez dans ses replis intimes
Cherchez, vous trouverez dans ses replis intimes
Le secret
Le du tombeau.
secret du tombeau.
Paris, décembre
décembre i894. Jeun Laanocn.
_
_
_

Paris, 1894. Jouir Lannocx.

Une cérémonie touchante


Une cérémonie touchante réunissait
réunissait hier 26 décembre,
hier 26 décembre, au four crématoire,
au four crématoire,
les représentantes
les représentantes des
des divers
divers groupes
groupes
féministes
féministes et
et les
les nombreux
nombreux amis
amis queque
laisse Mlle Myrtile
laisse Mlle Rengnet.
Myrtile Rengnet, sœur
þÿ s de
de
S uMme
Mme
r Maria
Maria Pognon.
Pognon.
ses convictions,
Fidèle aà ses
Fidèle convictions, elle
elle aa voulu
voulu être enterrée civilement
étre enterrée civilement et incinérée.
et incinérée.
Quelques paroles
Quelques émues ont été prononcées sur son cercueil. Mlle
paroles émues ont été prononcées sur son cercueil. Mlle Bon-
Bon-
nevial lui
nevial lui a dit adieu
a dit adieu au nom de la Ligue
au nom de la Ligue du Droit des femmes;
du Droit des Mme Eugénie
femmes; Mme Eugénie
Potonié-Pierre
Potonié-Pierre au au revoir,
revoir, au
au nom
nom de la
dela Solidarité
Solidarité des
des femmes.
femmes. Mme
Mme Paule
Paule
Minck a parlé au
Minck a parlé au nom nom de
de la
la Libre Pensée.
Libre Pensée. Mme
Mme Valette,
Valette, au
au nom
nom de
de la
la Fédé-
Fédé-
ration des sociétés féministes; ensuite est venue
ration des sociétés féministes; ensuite est venue miss de Broen.miss de Broen.
M. Georges
M. Georges Martin
Martin aa rappelé qu'elle fut
rappelé qu'elle fut l'une
l'une desdes premières
premières initiées
initiées à à. la
la
loge
loge mixte
mixte le
le Droit
Droit humain,
humain, et
et M.
M. Edmond
Edmond Potonié-Pierre
Potonié-Pierre a salué,
a salué, au
au nom
nom
des Amis de
des Amis de la paix, cette
la paix, propagandiste þÿ
cette propagandiste pacifique
p a c iûfervente.
fervente.
que
Mlle Rengnet
Mlle Rengnet étaitétait une
une spirite
spirite convaincue
convaincue et, comme
et, comme sa sa sœur
þÿ s SMme
Mmeu r Pognon,
Pognon,
une âme dévouée, capable de tous les sacrifices
une âme dévouée, capable de tous les þÿ s a c r iûetc de et de la poursuite suivie
e s la poursuite suivie
d’un idéal le bien de la société.
pour le bien de la société.
d'un idéal pour
Que
Que nos
nos aînés, dégagés
aînés, de la matière, accueillent
dégagés de la matière, accueillent cet esprit ami,
cet esprit avec leur
ami, avec leur
bienveillanceordinaire
bienveillance ordinaire pour celui qui
pour celui rempli fidèlement
qui aa rempli fidèlement la la mission
mission libre-
libre-
ment choisie.
ment choisie.
familles Rengnet et
Aux familles
Aux et Pognon, toute notre
Pognon, toute sympathie bien
notre sympathie sentie,
bien sentie,
Rengnet
très fraternelle.
très fraternelle.
-"‘—ur"'I--"'" a
‘* ' i“

JOURNAL D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES


JOURNAL D'ÉTUDES PSYGHOLOGIQUES 63
63
ÎÎ-

M. JEAN
M. MAGE
JEAN MAGE
Le samedi l5
Le samedi octobre, àà Monthiers
15 octobre, (Aisne), une
Monthiers (Aisne), une foule émue confiait
foule émue confiait aå lala
terre la dépouille
terre la dépouille d'un
d'un grand
grand éducateur
éducateur de
de la
la jeunesse française,
jeunesse française, celle
celle du
du
professeur et
professeur écrivain bien
et écrivain bien connu, Jean Macé, sénateur
connu, Jean Macé, et officier
sénateur et de
þÿ o fû dec i ela
lar
Légion
Légion d'honneur.
d'honneur. ~

Ce spiritualiste
Ce spiritualiste éminent
éminent savaitsavait enseigner
enseigner les plus importantes
les plus importantes vérités,
vérités, avecavec

simplicité
simplicité et
et une
une bonhomie
bonhomie fine
þÿû et
n
et epaternelle:qui
paternelle qui:
n’a
n'a lu
lu sa
sa Bouchée
Bouchée de
de pain
pain
et serviteurs de
ses Serviteur.:
et ses l'estomac, 22 volumes
de Feszomac, traduits dans toutes
volumes traduits dans toutes les langues, les langues,
dont
dont on on nene nombre
nombre plus plus les éditions en
les éditions en français?
français? Puis Puis les les Contes
Contes du du Petit-
Petit-
Château
Chdteau et tant d'autres
et tant publications littéraires,
d'autres publications littéraires, éditées
éditées par la maison
par la maison
Hœtzel,
þÿ H S tde de Paris,
z eParis,
l , en collaboration
en collaboration avec avec þÿ Frœlich,
F r S ou seul
l i cseul
ou quand il parlait
h , quand il parlait de de
politique rationnelle.
politique rationnelle.
ce fut
Ce fut un grand honnête
un grand honnete homme homme et et un génial remueur
un génial d'idées que
remueur d'idées que cece
bon et loyal
bon et loyal Jean
Jean Macé,
Macé, ce
ce rude
rude travailleur, qui dirigeait
travailleur, qui dirigeait toujours toujours son
son pen-
pen-
sionnat
sionnat de demoiselles, au
de demoiselles, Petit-Château, àà Monthiers.
au Petit-Chateau, Monthiers.
Des
Des amis véritables ceux-là,
amis véritables émus, suivaient
ceux-là, émus, suivaient le corps de
le corps de ce père de
ce père la
dela

Ligue française
Ligue de renseignement et du Cercle parisien
française de Penseignement et du Cercle parisien de la ligue;
de la ligue;
politiques, sénateurs,
hommes politiques,
hommes professeurs, élèves
députés, professeurs,
sénateurs, députés, reconnaissants,
élèves reconnaissants,
tous amis
tous amis þÿûfidèles recueillis,
etl erecueillis,
d éet s après
après de de belles
belles et et bonnes paroles rendaient
bonnes paroles rendaient
hommage
hommage à
à ce corps
ce corps agé âgé de
de 80
80 ans,
ans,
tombé
tombé en
en pleines luttes,
pleines luttes, qui qui n’avait
n'avait plus
plus
le ressort nécessaire
le ressort nécessaire pour pour servir aux manifestations; ils honoraient Pesprit
servir aux manifestations; ils honoraient l'esprit
énergique
énergique de
de ce
ce vaillant
vaillant patriote
patriote Jean
Jean Macé.
Macé.
Esprit bienveillant
Esprit bienveillant tu reviendras sous
nous reviendras
tu nous sous uneune autre forme humaine,
autre forme humaine,
pour coopérer
pour coopérer
résolument
résolument à
à la
la rénovation
rénovation de
de ta
ta patrie bien-aimée,
patrie bien-aimée, car, car,
pour elle, tu as su tracer le sillon où les générations
pour elle, tu as su tracer le sillon où les générations nouvelles vont ense-
nouvelles vont ense-
mencer ;; tu
mencer renaîtras pour
tu renaîtras pour la la plantureuse récolte.
plantureuse récolte.

BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
La 3° série du
3° série du ÜICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE illustré,
DICTIONNAIRE ENGYCLOPÉDIQUE illustré, publié parpar Flammarion,
Flammarion, ter-
Circanstance,publié
La ter-
mine
mine Particle Cimetière. Vient
l'article Cimetière. Vient ensuite
ensuite le le mot
mot Circonetance, avec un
avec un aperçu des cas, qui
aperçu des cas, qui
en législation þÿ m o d iûlese upeines
en legislation
modifient les t
peines encourues par
encourues suite des circonstances atténuantes
par suite des circonstances atténuantes ou ou
aggravantes. La Circulation fait
aggravantes. La Circulation fait l'objet l'objet d'une étude très
d'une étude très développée. La
développée. La circulation
circulation dudu
sang chez l'homme, chez les mammifères, chez les oiseaux, chez les mollusques, les
sang chez l'homme, chez les mammifères, chez les oiseaux, chez les mollusques, les crus-
crus-
tacéss; la circulation métallique des
tacéee; la circulation métallique des monnaies
monnaies et et des métaux précieux,
des métaux précieux, la circulation du
la circulation du
banque :: autant d'articIes qui
papier-monnaie, des de banque
billets de autant d'articles recommandent aa l'atten-
l'atten-
papier-monnaie, des billets qui se
se recommandent

tion. Terminons
tion. Terminons en indiquant d‘autres
en indiquant monographies intéressantes,
d'autres monographies intéressantes, notamment
notamment cellescelles des
des
mots Cirque,
mots Citation,
Cirque, Citation,
des termes les
un des termes
un les plus employés
plus employés en procédure.
en Civette, Cité,
procédure. Civctte, les
Cité, les
cités antiques.
cités les cités ouvrières de
antiques. les cités ouvrières de nos jours; nos jours; Citoyen,
Citoyen, les droits et les qualités
les droits et les
qualités du
du
‘citoyen:
citoyen:
la
la dégradation,
dégradation, la
la réhabilitation;
rehabilitation; la
la Cluvelée,
Cluvelée, maladie
maladie qui attaque
qui attaque surtout
surtout la
la
race ovine,
race
les mesures
avec les
ovine, avec mesures à å prendre
prendre pour entraver la
pour entraver la propagation,
propagation, etc.etc.
Prix
Prix de de chaque série 50 centimes.
chaque série :: 50 centimes.
Envoi franco
Envoi timbres-poste.
contre timbres-poste.
franco contre
þÿ " !û F '

64
64 REVUE
lmvux 39mm:
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ESSAI
nssu ns smmnsua
m‘. SRIRITISHE SCIENTIFIQUE, pan D.
scisxmrioun, mn
llisrzcsn
D. Marzcnn
La
La Revue
Revue dede décembre
décembre 18941894 aa parlé
parlé de
de ce intéressant volume,
très intéressant
ce très volume, lein
d'aperçus nouveaux,
d`aperçus nouveaux, en onze conférences
en onze modèles, qui
conférences modèles, qui donnent
donnent a mé iter.
à me xter. dplein
Tous
Tous ‘nos
nos lecteurs voudront avoir
lecteurs voudront avoir cette
cette œuvre v r e leur
þÿ S u dans
dans bibliothèque.
leur bibliothèque.
pour la
pour
la prendre
prendre auxaux heures
heures oùoù l'esprit besoin d'une
l'esprit aa besoin
l'élève au-dessus
d'une nourriture
nourriture substan-
usuelles de
substan-
tielle, qui Pinstruise
tielle, qui 1’instruise etet l'élève au-dessus des des choses
choses usuelles la vie
dela vie cou-
cou-
rante,
rante, toute
toute faite
faite d'épreuves.
d'épreuves.
-
*

Nous suivi ces


avons suivi
Nous avons 456 pages
ces 456 pages avec
avec le plus vif
le plus intérêt.
vif intéret.
2 fr. 50.
2 fr. à la librairie. 1,
50, à la librairie. rue Chabanais; Metzger aa voulu
1, rue Chabanais; M. Metzger
M. voulu que
que ce
ce prix
prix
soit la portée
soit‘ aa la portée des
des plus
plus humbles
humbles parmi
parmi nous.
nous.

HISTOIRE ET PHILOSOPHIE
HISTOIRE ET DU MAGNETISME
PHILOSOPHIE DU MAGNETISME
M. Rouxel
M. nous fait
Rouxcl nous fait remettre le deuxième
remettre le deuxième volume
volume dede cette
cette histoire, histoire,
324 pages.
324 cartonne,
avec nombreuses figures
dans le texte, 3 fr.
pages, cartonné, avec nombreuses figures dans le texte, 3 fr.
Le
Le l"
1" et le 2°
et le contiennent 12
volume.
2° volume, contiennent leçons pratiques
c'est une
12 leçons pratiques c'est histoire
une histoire
très bien
très bien faite
faite du
du magnétisme, depuis
magnétisme, depuis Mesmer
Mesmer à
à Du
Du Potet
Potet et
et Gahagnet ;; Cahagnet
Charcot
Charcot et
et son école yy sont
son ecole sont nettement déterminés (1).
nettement déterminés ). (1
Îïíí-Î...

(i) Nous le constatons avec peine. peine, M. Rouxel n'est lu malgré


pas lu sa supériorité; ce
,

(1) Nous le constatons avec M. Rouxel n`est pas malgré sa supériorité; ce


fait
fait l'aurait-il aigri?
l'aurait-il aigri?
pas dû à son tempérament
Cet insuccès immérité
Cet insuccès immérité selonselon nous, ne serait-il
nous, ne serait-il pas
dû à sou tempérament de batailleur
de hatailleur
sempiternel
sempiternel et
et de
de critique quand
critique quand même‘!
même "I
Dans son
Dans Histoire et
son Histoire philosophie du
et philosophie du magnétisme,
magnétisme, il veut démolir
il veut démolir Mesmer
Mesmer en en lele bar-
ber-
bouillant
bouillant de charlatanisme et
de charlatanisme et d‘auarice,
d'a.ua1*ice, en
en niant
niant sa compétence; or
sa compétence; or les
les magnétiseurs
magnétiseurs
et occultisles hunorent
les occultisles
et les Mesmer, ce
honorent Mesmer, qui est
ce qui est juste,
juste, et M. Rouxel
et M. Rouxel diminue
diminue son son intéres-
intéres-
sant volume et
sant volume lui-même.
et lui-méme.
Pour avoir
Pour avoir raison
raison sur toute la
sur toute la ligne,
ligne, il donne
il donne àå MM. MM. Charcot,
Charcot, Ch. Richet, Luys,
Ch. Richet, Luys,
Ochorowicz, Pierre
Ochorowicz, Pierre Janet, Jauet, de Rochas,
de Roches, etc.,
etc., le le synonime
synonime de de roublards
foublards et et autres; les invec-
autres; les invec-
tivsr, c'est s‘aliéner
tivsr, c'est s`aliéner tous
tous ceux qui s'intéressent
ceux qui s'intéresseut aux travaux de
aux travaux hommes éminents
ces hommes
de ces éminents et et
studieux, qui
studieux, chaque jour davantage du magnétisme
rapprochent davantage magnétisme et du spiritisme.
du
se du et
qui chaque jour se rapprochent spiritisme.
Le censeur Rouxel
Le censeur Rouxel se dit spirite
se dit
spirite etet il encense Pierrard,
il encense Pierrard, un littérateur de
un littérateur de talent
talent quiqui nene

fut point
fut point lu, comme lui, et qui,
lu, comme lui, et de même, n'avait
qui, de même, n'avait pas pas assez de paroles
assez de acerbes et amères,
paroles acerbes et amères,
contre celui
contre les œuvres
dont les
celui dont avaient
þÿ S u vavaient
r e s des centaines
des centaines d'éditions
d'éditions dans
dans toutes langues.
les langues.
toutes les
Ce fut le lot d‘Allan Kardec,
Ce fut le lot d'Allan Kardec, qui aimé parqui aimé les lecteurs, méprise. souverainement
par les lecteurs, méprise. souverainement les
les
allégations absurdes de Pierrard et tutti quanti. Or M.
allégations absurdes de Pierrard et tutti quanti. Or M. Rouxel eucense, dis-je, ce Rouxel encense, dis-je, ce

pauvre Pierrard qui mourut alcoolique et pour lui, ce fut un


pauvre Pierrard qui mourut alcoolique et pour lui, ce fut un grand généralisateur l! grand généralisateur !!
Quant àà Allan
Quant Allan Kardec c'est un
Kardec c'est ignorant; le
un ignorant; le gros public, la
gros public, la plèbe de la
plèbe de la pensée tête
pensée ae téte
vide,
vide, quiqui aime
aime le
le système
système tout
tout fait
fait lit
lit cet
cet ignare;
ignare; ses
ses successeurs
successeurs et
et ses
ses adeptes
adeptes sont
sont des
des
INTRIGANTS qui exploitent cette religion de
de charbonnier!
charbonnier! Et
Et ce tolérant
tolérant Rouxel
Rouxel voudrait
voudrait
inrnleaurs qui exploitent cette religion ce
êtxe lu
être lu par
par les spirites? Malheureusement
les spirites? Malheureusement il il doit
doit se lire lui-même;
se lire
lui-méme; ses impairs’ lui
ses impairs' lui
rapportent
rapportent peu.
peu. .
.

Toutes ces
Toutes ces exagérations éloignent
exagérations éloignent lele chercheur véritable qui
chercheur véritable qui veut
veut le savoir uni
le savoir uni au au

_
calme,
calme, à,
à, la
la simplicité,
simplicité, à
à la
la véritable
véritable tolérance
tolérance qui
qui reflets
se þÿ r sû
separ
e t l'esprit
e
par l'esprit
de
de Justice.
Justice. Les
Les
peuvent qu'être incompris!
Pierrard et
Pierrard et les Rouxel ne peuvent
les Rouxel ne qu'étre
des
des incomprisl
Puisque
Puisque le terme, état d'âme,
le terme, état d'âme, est
est consacré cher M.
consacré cher Raouxel, ilil faut
M. Rvouxel, faut vous en forger
forger un
vous en un
autre plus rationnel;
autre plus et cela le
rationnel; et cela vous le pouvez,
vouspouvez,
car vous avez à à votre
car vous avez service le
votre service travail, le
le travail, le
savoir
savoir et la volonté.
et la volonté. -

Le Gérant: H.
Le Gérant: JOLY.
H. JOLY.
Paris.
Paris. —
- hnp.
Imp.
A.
A. DAVY, 51'. rue
DAVY, 52, Madame.
rue Madame. —
- Téléphone.
Telephone.
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38° ANNPE
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SOII‘.
_Les séances spirites en février,
Les séances spirites février, auront lieu le
auront lieu le 8 et le
8 et 22, ùà 88 heures
le 22, 1/2 du
heures I/2 du
en
soir.

PAGES
PAGES SPIRITES
spmirss
Par
Par J
J 0mm Boncnor.
ouen Boucnor.
Loin des
Loin des
Dans le
Dans
encore
encore en
amp du frère
c amp
le c
grès
en herbe,
grés
du frère ainé.
herbe,
aîné.
Sous son regard,
j'ai glané
Sous son regard, j'al glané
Quelques épls pour
Quelques épls pour ma gerbe.
ma gerbe.
J. B.
J. B.

Le besoin
Le besoin de d`interroger l'infini,
croire, d'interroger
de croire, est-il
est-il
þÿ l ' i nû une
n i une éternelle déviation
, éternelle déviation de
de
de
de l'esprit ‘??
l'esprit
Esbil t : icontraire
þÿ E s au
au l
contraire un germe
un que Dieu dépose
germe que
Dieu dépose au
au sein de l'être
sein de l'etre et qui, en
et qui, en
se développant, ramène à le comprendre
se développant, I'amène à le comprendre ? ?
qui est
Ce qui
Ce est certain,
certain, c'est qu'un souffle
c’est qu'un souffle nous emporte tour
nous emporte tour àà tour, et que
tour, et que
les générations se transmettent le travail continu de Pélahoration
les générations se transmettent le travail continu de Pélaboration de la de la
pensée.
pensée.
Uœuvre
þÿ u v le
L ' S est
est le
r erésultat des eliorts
résultat des accumulés, le
elforts accumulés, temps n'est
le temps rien.
n'est rien.
La philosophiede nos
La philosophie de nos jours fait
jours aa fait un immense.
pas immense.
un pas
Le spiritisme
Le spiritisme est venu soulever le voile qui
est venu soulever le voile couvrait de
qui couvrait de cécité notre jeune
cécité notre jeune*
humanité.
humanité.
Que
Que les
les indécis entrent hardiment
indécis entrent hardiment dansdans la voie qu’il
la voie ouverte, et
qu'il aa ouverte, ils pour-
et ils pour-
ront lire dans le grand livre de Dieu.
ront lire dans le grand livre de Dieu.
Le spiritisme.
spiritisme, pris dans le sens général
général du la révélation
est la
mot, est des rap-
'
'

Le pris dans le sens du mot, révélation des rap-


ports
ports qui
qui s'établissent,
s'établissent, sous
sous de
de certaines
certaines conditions,
conditions, entre
entre les
les esprits
esprits dede
notre
notre monde
monde et
et ceux qui Pont quitté.
ceux qui l'ont quitté.
5
5

.
66
60 nnvun spmrm
nnvun srmm:
'

(les rapports se
Gas rapports se produisent
produisent par par l'intervention
Ylntervantlon de médiums, autrement
de médiums, autrement ditdit
personnes donées d'une organisation particulière
de
de personnes douées d'une organisation particulière —-
- médiumnité dans
médiumnité dans le le
langage
langage spirite
spirite —
- dont les esprits
dont les esprits se se servent
servant pour
pour sese manifester.
manifester.
Les médiumnité: sont très diverses dans leurs
L68 lllåtlillllmllål sont ÈPÔÎ QÃVBNGI 418115 l6lll'l etîets. eiiets.
Tel médium,
Tel médium, en posant ses
en posant mains sur
ses mains sur une table, la
une table, la mettra
mettra en mouvement
en mouvement
et laissera aux esprits le soin d'en diriger
et laissera aux esprits le soin d'en diriger les mouvements, de manière
les mouvements, de manière a à
les faire correspondre
les faire aux lettres de
correspondre aux lettres l'alphabet et
de Palphabet à énoncer
et a énoncer desdes phrases
phrases ou ou
des entières.
pages entières.
des pages
Un autre médium
Un autre doué d'une
médium doué faculté diiïérente,
d'une faculté différente, par l'apposition des
par l`apposition
mains
des malus
-

produira dans une table, celle-ci restant immobile. des


produira dans une table, celle-ci restant immobile, des coups secs et des coups secs et des
roulements très
roulements très perceptibles
perceptibles que dirige également
que dirige également une intelligence invi-
nne intelligence invi-
sible, dont il est difficile
sible, dont il est þÿ d i fû dansdans l'un et l'autre cas, après avoir assisté
c i l el'un et l'autre cas, après avoir assisté à. plu-a plu-
sieurs expériences,
sieurs de nier
expériences, de nier l'intervention.
l'intervention.

personnes possèdent une faculté d'une nature spéciale.


possèdent
Certaines
Certaines personnes (le sont
une faculté d'une nature spéciale. Ce sont
les médiums auditifs et les médiums voyants.
les médiums auditifs et les médiums voyants.
Ils entendent
Ils les esprits,
entendent les esprits, les voient sans
les voient sans que le phénomène se
que le phénomène
se manifeste
manifeste
ostensiblement.
ostensiblement. ù
_
p

Parmi les
Parmi autres médiumnités,
les autres médiumnités, nous citerons celles
nous citerons qui fournissent
celles qui fournissent aux
aux

esprits les
esprits les moyens de se matérialiser, de parler, de se faire photographier,
moyens de se matérialiser, de parler, de se faire photographier,
et de donner
et de donner des dictées.
des dictées.
Cette dernière médiumnité
Cette dernière médiumnité est est la plus répandue.
la plus répandue.
Tous, en
Tous, naissant, nous
en naissant, nous apportons a des degrés divers
apportons à des degrés l’impressionnahi-
divers fimpressionnahi-
lité du cerveau, sans laquelle nous serions
lité du cerveau, sans laquelle nous serions abandonnés au abandonnés hasard. C'est
au hasard. C'est
grâce
gràce a
å elle
elle que
que
nous
nous recevons
recevons à
à notre
notre insu,
insu, sous
sous ces
ces deux
deux formes,
formes, morale
morale et
et

matérielle, l'assistance des


matérielle, i'assistance placés près
invisibles placés
des invisibles près de
de nous.
nous. pour nous
pour
nous accom-
accom-
pagner dans la
la vie.
vie. Il s'en suit que l'instrument de la
la pensée, ayant une plus
pagner dans Il s'en suit que finstrument de pensée, ayant une plus
grande affinité avec
grande affinité
la nature
avec la nature desdes esprits, ou
esprits, ou rendu
rendu passif
passif par
par la volonté,
la volonté,
peut
peut subir plus facilement
subir plus leur influenceet
facilement leur þÿ i nû u e n arrivenaprès
ceet essais répétés,
des essais
des répétés,
arriver,après
aa reproduire leurs_
reproduire leurs_ pensées.
pensées. ‘
'

Les connaissances acquises


Les connaissances dans toutes les
acquises dans toutes
del'activitéhumaine
branches del'activité
les branches humaine
ne vont
ne vont pas,
pas,
à
à jamais perdues,
jamais perdues, s’eni'ouir
s'enfouir dans
dans un
un froid
froid tombeau;
tombeau; elles
elles cons-
cons-

tituent la personnalité des invisibles, qu'une


tituent la personnalité des invisibles, communauté de
qu'une communauté de goûts fait goûts fait
sympathiser plus
sympathiser plus étroitement avec nous, et
étroitement avec nous, associe parfois
et associe parfois àà nos
nos travaux.
travaux.
Nous
Nous ne
ne donnons ces très courtes explications
donnons ces très courtes explications que pourque pour la
la clarté
clarté de notre
de notre
étude, et nous conseillons aux
étude, et nous conseillons aux personnespersonnes désireuses d'approfondir
désireuses d'approfondlr ces ques_-
ces
ques_-
tions,
tions, de
de lire
lire les
les ouvrages
ouvrages
très
très complets qui
complets qui traitent
traitent du spiritisme.
du spiritisme.
pays, YAmérique tète, comptent
Tous les
les pays, en tete, de nombreux médiums.
Tous l'Amérique en comptent de nombreux médiums.
phénomènes les
Les phénomènes
Les les plus extraordinaires sont
plus extraordinaires sont attestée chaque jour.
attestés chaque jour. Ils
ils
révèlent
révèlent Pexistence de forces inconnues qu'il
l'existence de forces inconnues appartiendra aux hommes
qu'il appartiendra aux hommes de de
science de
science rechercher dans
de rechercher dans unun avenir peu éloigné,
avenir peu éloigné, car la
car la question spirite
question spirite se
se
JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL n'ii;rupns PSYGHOLOGIQUES
Psmaonoolouns 57
-67

pose depuistrop d'années


pose depuis trop pour qu'ils
d'années pour indéfinimentä,
se refusent þÿ
qu`ils se refusent l'examiner.
Fexaminer.
i n d éû n i m entà,
Qu'il se soit trouvé des individus soi-disant médiums
Qu'il se soit trouvé des individus soi-disant médiums qui, qui, spéculant sur
sur spéculent
la crédulité
la publique, aient
crédulité publique, employé des
aient employé moyens frauduleux
des moyens frauduleux pour en en tirer
tirer pour
un
un proíit quelconque,
profit quelconque, le le fait
fait n'est niable,
n'est pas niable,
pas
-

Les dispositions les rangs de la


rangs de
‘I

Les malsaines se
dispositions malsaines rencontrent dans
se rencontrent dans tous
tous les so-
la so-
ciété,
ciété, et on ne peut
et on ne raisonnablement, rendre toutes les corporations, tou-
pas, raisonnablement, rendre toutes les corporations,
peut pas, tou-
tes les associations
tes les responsables des
associations responsables écarts de
des écarts quelques-uns de
de quelques-uns de leurs mem-
leurs mem-
bres.
bres.
Les
Les médiums n'échappent malheureusement
médiums n'échappent malheureusement pas tous àà la
pas tous la tentation du
tentation du
mal, et bien
mal, et bien que la supercherie, lorsqu'elle se produit, soit d'autant
que la supercherie, lqrsqu'elle se produit, soit d'autant plus plus
condamnable, qu’elle.blesse les
condamnable, qu'elle.blesse sentiments les
les sentiments plus respectables.
les plus le phéno-
respectables, le phéno-
mène spirile n'en reste
mène spirile n'en reste pas moins fait absolument réel,
pas moins un fait absolument réel, un
un fait sur le-
un fait sur le-
quel chacun
quel le droit
chacun aa le droit incontesté
incontesté de ne pas
de ne se
prononcer, mais que nul
pas se prononcer, mais que
ne
nul ne
peut nier
peut nier sans faire preuve
san$ faire d'une prévention
preuve d'une non justifiée.
prévention non þÿ j u s t iû é e .
La négation
La d`ailleurs n'appartient
négation d'ailleurs n'appartient àà personne dans un
personne dans un pays avide de
pays avide de
savoir, placé e la tete du mouvement intellectuel, dans un pays
seven, placé à la tète du mouvement intellectuel, dans un enfin
Pays þÿû û où le
û llel

spiritisme. þÿ
spiritisme, désagé
d é sûde
deg son merveilleux, aa révèle
é merveilleux,
son la doctrine
révèle la philosophique
doctrine philosophique
éclairée d'un divin.
'

rayon
'

éclairée d'un rayon divin. A


~

Le phénomène des
Le phénomène tables parlantes aa été,
des tables parlantes
a son
été, a origine. diversement
son origine, diversement inin
terprété.
terprété.
Les oisifs 1y trouvèrent
Les oisifs trouvèrent un
un passe-temps frivole, et
passe-temps frivole, se mirent
et se mirent àà faire parler
faire parler
les tables sans chercher à approfondir
les tables sans chercher à
approfondir la portée du phénomène. On sacri
la portée du phénomène. On sacri
fiait
þÿû au coût
a i |;0ût
au t dujour.
dujour,
Les sceptiques. de leur
Les sceptlqnestle leur côté,
côté, sese refusant
refusant à à lui
lui accorder
accorder la moindre créance
la moindre créance
ne reconnaissaient qu'aux
ne reconnaissaient imaginations
qu'aux imaginations maladives
rnaladives ou
ou superstitieuses,
superstitieuses, le le he»
hev
soin d'y
soin ajouter foi,
d'y ajouter
tandis que
et tandis
foi, et que lele clergé,
clergé, fidèle
þÿû d é a l ses
à ses
e vieux
vieux errements,
errements,
sans nier la réalité du phénomène,
sans nier la réalité du phénomène, le
le dénonçait
dénonçait comme
comme étant
étant l'œuvre
þÿ l ' S udu
duv r e
démon. le monde
démon. le monde savant ne savant le jugeait pas digne de
n_e le jugeait pas digne de þÿû xson fixer son attention.
e r attention.
Quant
Quant à
à la
la presse,
presse,
se
se
rallient
ralliant au
au sentiment
sentiment du
du plus
plus grand
grand nombre, elle
nombre, se
elle se
montra hostjlg
montra þÿ h o ãau au spiritisme
t i spiritisme
lû et ne lui épargne
et ne lui épargna pas pas ses
ses sarcasmes.
sarcasmes.
Cependant,
Cependant, deux deux puissantes
puissantes voix voix sese flrent entendre.
þÿû r entendre.
ent
Notre
Notre grand poete Victor
grand poete Hugo imposa
Victor Hugo silence aå la
imposa silence la raillerie,
raillerie, et blarna sé-
et blarna sé-
vèrement Pattitutie silencieuse
vèrement l'attitude des
silencieuse des savants,
savants,
tt La
a table tournante
La table tournante et
et parlante a
parlante a été fort raillée,dit-i1.
été fort raillée, dit-il. Parlons
Parlons net. cette
net. Cette
«u ra illerie est sans portée,
raillerie est sans portée. Nous estimons
NOUS estimons que le
que le devoir étroit de la science
devoir étroit de la science
.tt est
.4 de sonder tous les phénomènes. Eviter le
est de sonder tousles phénomènes. Eviter le phénomène, lui faire phénomène, ban-
lui faire ban-
«
queroute de l'attention à laquelle
« queroute de l'attention à laquelle il a droit,
il a c'est faire banqueroute 3a la
droit, c'est faire banqueroute la
a
« vérité. þÿi) : :
vérité. v
~

Un autre penseur.
Un entre Auguste Vacquerie.
penseur. AUKUS18
intervint
intel-vint
þÿ V a c q nû r î e . aussi la question.
dans la
aussi dans question.
Des circonstances plus
Des circonstances fortes que
plus fortes que
sa
sa volonté le
volonté le mirent en
mirent en présence de la
présence de la
68
68 nnvun srmxrn
nnvun svmlrn

table
table parlante et
parlante et Pamenèrent
Pamenèrent a écrire les
à écrire belles pages
les belles qu'il yy aa consacrées
pages qu'il consacrées
dans Miettes de
dans « Miettes
« de l'histoire.
l'hisloire. n þÿ : :

Vaincu dans son scepticisme,


Vaincu dans son scepticisme, Auguste Vacquerie, avec
Auguste Vacquerie, loyauté toute
une loyauté
avec une toute
chevaleresque,
chevaleresque, se se rend
rend a ù Pévidence,
Pévidence, pourpour lui sans réplique.
lui sans réplique.
Après avoir suivi le
Après avoir suivi le penseur à travers son récit d'une forme si poétique.
penseur a travers son récit d'une forme si poétique.
d'une émotion si
d'une émotion profonde, il nous
si profonde, il nous semble entendre la
semble entendre la grande
grande voix
voix des morts
des morts
se prendre de pitié pour nous et sourire de notre
se prendre de pitié pour nous et sourire de notre doute enfantin. doute enfantin.
spiritisme était-il
Le spiritisme
Le était—il unun défi
défi à a la
la raison
raison ?? NonNon ll ilil marquait
marquait une une nouvelle
nouvelle
étape de l'esprit humain et, comme tel, il
il allait voir sortir
étape de l'esprit humain et, comme tel, allait voir sortir des rangs l`homme des rangs l'homme
prédestiné qui
prédestiné devait en
qui devait en faire l'objet d'une
faire l`objet science philosophique
d'une science autour de
philosophique autour dc
laquelle
laquelle viendraient
viendraient se grouper
se grouper les
les croyants
croyants
éclos
éclos à
à l'idée
l'i1lée naissante.
naissante.
Cet honneur
Cet honneur échut Allan Kardec.
échut aà Allan Kardec.
Homme prédestiné,
Homme prédestiné, avons-nous
avons-nous dit. En effet,
dit. En Allan Kardec
effet, Allan appartient àa
Kardec appartient
la nombreuse armée des éclaireurs
la nombreuse armée des éclaireurs que Dieu
que Dieu poste
la
poste sur la route de
sur route de l'huma-
l`huma-
nité préparer les
pour préparer
nité pour chemins.
les chemins.
Après
Apres avoir,
avoir, avec
avec une une laborieuse persévérance, réuni
laborieuse persévérance, réuni les
les matériaux
matériaux
d'ordre spirite
d'ordre spirite recueillis
recueillis de
de toutes
toutes parts,
parts,
il
il en
en fit
þÿû la
la tbase
base de
de ses
ses ouvrages phi-
ouvrages phi-
losophiques.
losophiques.
Allan apparaît au
Kardec apparaît
Allan Kardec moment où
au moment où les phénomènes spirites
les phénomènes spirites ont
ont besoin
besoin
d'être scrutés et interprétés.
d'etre scrutés et interprétés.
Uhumanité
Uhumanité allait allait pouvoir
pouvoir enfin, après
n , des
þÿ e nûaprès siècles de
des siècles foi aveugle,
de foi secouer
aveugle, secouer
les vieilles
les vieilles croyances religieuses que
croyances religieuses repoussait son avancement
que repoussait son avancement intellec-
intellec-
tuel;
tuel; elle
elle allait
allait entendre
entendre les
les voix
voix d'autre-tombe
d'outre-tombe lui apporter des
lui apporter paroles de
des paroles de
paix et d'amour, des consolalions morales, des
paix et d'amour, des consolations morales, des vérités autres que vérités autres celles
que celles que
que
lui offrait
lui le prétrc,
offrait le qui ignorant la
la
prétre, qui ignorant famille, famille, ses
ses joies
joies et
et ses
ses douleurs,
douleurs, sans
sans

þÿ aû e c tdirectes,vit
atïections directes,vit
îons dehors de
en dehors
en la société
de la et ne
société et connaît ni
ne connait les luttes,
ni les luttes, nini
les soutïrances
les soutïrances de de la vie.
la vie.
Nos découragements sont
Nos découragements parfois sisi profonds,
sont parfois profonds, que nous éprouvons
que nous éprouvons le le
besoin
besoin de de nous
nous þÿ confier
c o nû àa un
un cœur
e r þÿ c Sami,
ami, en état
u r en état de nous comprendre. Celui
de nous comprendre. Celui
que nous choisirons ne
que nous choisirons ne devra donc pas
devra donc étre étranger
pas étre étranger aux rudes
aux rudes combats
combats
intérieurs.
intérieurs. _
_

ll existe parmi
ll existe parmi lesles pretres
pretres des des hommes
hommes bons bons et généreux que
et généreux leur nature
que leur nature
morale semble
morale semble désigner
désigner pour accomplir le
pour accomplir le rôle fraternel de
rôle fraternel consoler les
de consoler les
âmes endolories; mais leur éducation première, leur vie
âmes endolories; mais leur éducation première, leur vie de retraite et aussi de retraite et aussi
soupçonneuse dont ils sont l'objet,
la surveillance soupçonneuse
la surveillance dont ils sont Pobjet, les rendent impuissants,
les rendent impuissants,
malgré les plus nobles etïorts, à accomplir
malgré les plus nobles etïorts, à accomplir une tache qui une tache qui dépasse
dépasse leur
leur
horizon.
horizon.
Le laïque possèdera
possédera l'élan
l'élan du du cœur, sau parole se renfermera
ne se renfermera pas dans
pas dans
Le laïque þÿ c Ssa parole
r , ne

les limites
les limites étroites froid enseignement
d'un froid
étroites d'un de convention, et par
enseignement de convention, et 1’aveu
par 1'aveu de
de
JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL psvcuonoexouns
n'ñ'rUm:s Psvcnonoeiouzs 69
69

ses troubles, il
propres troubles,
ses propres aura des
il aura accents vibrants,
des accents de chaleur
vibrants, pleins de pleins
chaleur com-
com-

munîcative,
municative, dont
dont a
a soif
soif le
le frère
frère venu
venu à
å lui.
lui. _
_

Enfermé
Enfermé dans
dans confessionnal, le
son confessionnal,
son le pretre ne prétre
ne peut pas peut
lui ouvrir ses
pas lui ouvrir ses
bras.
bras. .
_

Malgré tout ce
Malgré tout qui
ce qui a été dit
a été dit et écrit contre
et écrit le
contre le spiritisme, il
spiritisme, ne repose pas
il ne repose pas
sur
sur une idée fausse,
une idée fausse, et
et loin
loin de
de maintenir
maintenir l'esprit
l'esprit dans
dans des
des illusions
illusions trom-
trom-
peuses, il lui des
peuses, il lui ouvre des aperçus
ouvre aperçus nouveaux,
nouveaux, un unvaste champ d'exploration
vaste champ d'exploration
qui
qui le
le conduit
conduit de
de proche
proche en
en proche
proche à
a la
la connaissance
connaissance du
du rôle rôle de
de notre
notre
humanité et à larévélation des liens qui la rattachent
humanité et à larévélation des liens qui la rattachent au monde invisible. au monde invisible.
Il explique l'inégalité
Il explique l'inégalité des sociales, conseille
situations sociales,
des situations conseille la la résignation
résignation et et
enseigne à tous la solidarité.
enseigne à tous la solidarité. þÿ E nûson Enfin, son action morale complète
n , action morale se compléte par
se une
par une
admiration troublante
admiration troublante de de l'œuvre dev Dieu.
þÿ l ' S ude r e L'âme
Dieu. L'ame est est confuse, inquiète des
confuse, inquiète des
ses premiers
ses premiers pas dans la voie nouvelle; passé pèse
pas dans la voie nouvelle; son passé pèse sur elle. Mais bien-
son sur elle. Mais bien-
tôt elle
tôt se ressaisit
elle se ressaisit et se sent
et se courageuse et
sent courageuse et forte,
forte, tant est grande
tant est grande sa con-
sa con-
fiance
þÿû a n dans
dans la bonté de notre père
c e la bonté de notre père à tous. à tous.
L’étude de
L'étude de la la doctrine spirite s'adresse
doctrine spirite s'adresse aux penseurs préoccupés
aux penseurs préoccupés du du lende-
lende-
main de la mort, aux cœurs
main de la mort, aux þÿ c S atteints atteints
u r s dans leurs alïections les plus
dans leurs alïections les plus chères chères
par
par
des
des séparations désespérantes,
séparations désespérantes, a
a ceux
ceux surtout
surtout qui, perdus
qui, perdus dans
dans les
les
dédales de la lutte
dédales de la lutte pour la vie et voués aux plus dures
pour la vie et voués aux plus dures privations,"sont privations,’sont
hantés
hantés par
par
la
la pensée
pensée du suicide ou
du suicide sont préts
ou sont prets aå s'insurger contre l'égoïsme
s'insurger contre l'égoisme
des heureux de la terre et révent parfois la
des heureux de la terre et rêvent parfois la révolte sanglante.révolte sanglante.
C'est méme de notre histoire nous trouvons
que nous phénomène
le phénomène
'

au cœur
'

C'est au þÿ c S même
u r de notre histoire que trouvons le
le plus
le plus sublime de la médiumnité auditive, ou mieux de Poule spirituelle.
sublime de la médiumnité auditive, ou mieux de l'ouïe spirituelle.
l! nous
ll est révélé
nous est la vie
par la
révélé par vie de Jeanne d'Arc.
de Jeanne d'Arc.
Des voix, qu'elle seule entend, la
Des voix, qu'elle seule entend, la pressentent sur pressentent sur le rôle qui
le role qui lui
lul est
est
réservé. Longtemps elle
réservé. Longtemps doute d'elle-mémé,
elle doute d'elle-méme, de sesde ses forces.
forces. Ses voix conti-
Ses voix conti-
nuent à faire entendre, elles deviennent plus pressantes
nuent a se faire entendre, elles deviennent plus pressantes et finissent par
se et finissent par
triompher
triompher de
de ses
ses hésitations
hésitations et
et lui
lui inspirer
inspirer une
une absolue
absolue confiance
þÿ c o nû adans
n
dansc sa
esa
mission de sauver la
mission de sauver la France.France.
Jeanne obéit
Jeanne obéit autant par soumission
autant par soumission à ses voix,
à ses voix, que
que par
amour pour son
par amour pour son

pays.
pays.
.
i

L'organisation spirituelle
L'organisation spirituelle de de lala jeune
jeune martyre semble d'ailleurs lui avoir
martyre semble d'aîlleurs lui avoir
assuré
assuré lele don
don dede prescience;
prescience; elle elle annonça
annonça des des faits qui se
faits qui réalisérent et
se réalisèrent et ses
ses

réponses
réponses à
à ses
ses juges
juges sont
sont empreintes
empreintes d'une
d'une telle
telle sagesse qu'il
sagesse qu'il
est
est permis
permis de de
penser qu'elles
qu'elles lui
penser lui venaient
venaient d`end'en haut.
haut. _

Rappelons également, l'ouïe spirituelle, ce qui est


_

Rappelons également, relativement


relativement àa l'ouïe spirituelle, ce
arrivé à
qui est arrivé à
St-Augustin. Dans un moment de
un moment recueillement et
de recueillement de retour
retour sursur lui-môme,
lui-meme,
St-Augustin. Dans et de
il entendit
il entendit cesces mots
mots :: —
- Prends et
a Prends
« lis »
et lis qui
qui

þÿ : : _
décidèrent
décidèrent de
de sa
vie.
sa vie.
Luther dut
Luther également ilà un
dut également semblable le
avertissement semblable
un avertissement brusque change-
le brusque change-

_
70
70 RSVUE svmrrn
iiitvtin SPIRIT!
__..î.___.. ,
_
,.

ment
ment qul- s‘opéra en
qul- s`opértt en lui et que
lui et que nous
nous si eioqucmment
trouvons si
trouvons décrit pal‘
éloquetntnent decrit pal'
Louis Blanc.
Louis Blanc.
«En 151i,
«En un moine
1511. un ignoré qui.
moine ignore qui s'appelait alors frère
s'appelait alors Augustin et
frère Augustin qui
et qui
a
« était Luther, fut
était Luther, fut aperçu montant à
aperçu montant ù genoux
l'escalier de Pilate
genoux l'escalier de Pilate à Rome. à Roule.
a (l'était
« obtenir du
pour obtenir
0'était pour du pape quelque indulgence. Tout
pape quelque lndulgence. Tout aa coupcoup ce
moine
ce moine
«crut entendre une voix céleste
«-crut entendre une voix céleste : : a
tt Le juste vivra
Le juste vivra par foi.
par la foi. Il se leva
la n11
n se leva
a aussitôt
« comme averti
aussitôt comme averti par Dieu et
par Dieu et il ll s'en
s'en revint plein de
revint plein de trouble, l'esprit
trouble, l'esprlt
en proie
u en
«
proie aa des inquiétudes confuses
des inqaietnaes confuses et pouvant déja
et pouvant deja dire
dire 22
a« Je ne sais
Je ne d'où me
sais d'oü viennent ces
me viennent pensées. þÿ
ces pensees. s :

Le phénomène
Le phenomene de de la
la vue spirituelle aa ete
vue spirituelle produit .en
été produit notre présence
.en notre presence parpar
des médiums voyants dignes
des maaiams voyants de foi, mais notre attestation n'ayant
dignes de foi, mais notre attestation n'ayant dautre
d'autre
valeutgqué celle d'un témoignage personnel, nous nous
valeurque celle d'un temoignage personnel, nous nous abstlendrons d'en abstiendrons d'en
parler.
parler.
Il n'en
il n`en estest pas de même
pas de meme de de la la photographie
photographie splrite.spirite. Lorsqu'elle
Lorsqifelle fit þÿû soli
sont
apparition
apparition en
en plein
plein Paris,
Paris, il
il y
y
a
a vingt
vingt ans,
ans, les
les preuves
preuves abonderent.
abonderent.
Les spirites,
Les spirltes, en se reportant
en se reportant aa l'epoque l'époque où ou elle donna lieu
elle donna lleu tta un procès
un proces
retentissant, entendent encore
retentissant, entendent le frémissement
encore le tremlssement d'indlgnatlou d'indignation que souleva
que aouleva
dans leurs
dans leurs rangs rangs la
la partialité
partiallte des
des juges. Cependant, se plaçant
juges. Cependant, se plaçant au-dessus au-dessus
dénégations d'un
des denegatlons
des d'un tribunal prévenu, des
tribunal prévenu, des’ hommes
hommes instruits
instruits et occupant
et occupant
dans la monde entier de hautes situations. des
dans la monde entier de hautes situations. des eftlclers de l'armee, des omciers de l'armée, des chi-
chi-
mistes
mistes et astronomes, dégagés
des astronomes,
et des dégagés de
de tout
tout préjugé
préjugé et
et que
que ne
ne retenait
retenalt pas la
pas la
crainte
crainte du du ridicule, vinrent spontanément,
ridicule, vinrent spontanément, pour rendre hommage aa la
pour rendre hommage la vé-
vé-
rité, témoigner
rite, temoigner de
de la
la réalité
realite du
du phénomène.
phenomene.
les adversaires
Mais les
Mais adversaires du spiritisme avaient
du spiritisme avaient pris
pris position,
position, Ila propos
propos des des pho-
pho-
tographies spirites, pour
tographies splrites, pour englober. englober, dans
dans une
une même
même réprobation
reprabatien rendue
rendue
publique, les
publique, les adeptes
adeptes du du spiritisme
spiritisme et et dénoncer
dénoncer aux sévêrites de
aux sevétltes la justice,
de la justice,
les spirites
les splritaa les
les plus
plus en
en vue.
vue. Ils
Ils avaient
avaient cherché
cherche a
a étoulrer
etoulfer les
les plus beaux
plus beaux
sentiments de
sentiments l'aine, en
de Yema, en violant
violant une une ibisfois de plus la
de plus conscience humaine,
la conscience humaine,
dans
dans ce quelle cnil. etre la verite.
ce quelle croit être la vérité.
Maigre
Malgré le beau plaidoyer
le beau plaidoyer de de l'illustre
l'llluslre M' Lachaud, il
M° Lachaud, il yy eut condamnation.
eut condamnation.
Quelques années plus
Quelques années plus tard, le procès fut revise et les spirites
tard, le procès fut révisé et les spirites obtinrent
obtinrent la lt
satisfaction
satisfaction morale morale à
a laquelle
laquelle ils
ils avaient
avaient droit.
droit. Ils établirent que
Ils etablirent que le pheno-le phéno-
mene nie
mene nie et
et condamne
condamné en France, s'etait,
en France, s'était, sans
sans avoir
avoir ete incriminé, produit
été lncrlmlné, produit
également a l'étranger
egalement a Pètranner et s'appuyaient des temoignages les plus serieux qui
et s'appuyaient des témoignages les plus sérieux qui
mettaient leur
mettaient leur bonne
bonne foi foi hors
hors de cause.
de cause.
En eliet,
En eliet, cece que la science en France n'avait pas fait,
que la science en France n'avalt pas fait, un
un savant anglais
savant anglais
l'avait osé.
Pavalt ose.
William Crookes.
M. William
M. Crookes. membremembre de de lala Societe Royale de
Société Royale de Londres,
Londres, publiapublia enen
187e
1876 une brochure sur ses recherches dans
une brochure sur ses recherches dans le domaine des phénomènes le domaine des phénomènes
appelés spirites. l'exposé
appelés spirites. Dans l`exposé des faits recueillis et décrits par lui,
Dans des faits recueillis et décrits par M. Wil-
lui, M. Wil-
JOURNAL u'l'rUDls þÿ Pû u l a o n o o r o u i s s 71
-n_1-_-

ltam crookes
liam Grookes ne se départ
ne se départ pas seul instant
un seul
pas un instant de
dé son role þÿû
son role d'homme de
dem 8
' h O lû
science.
science.
(c
« Mon but
Mon principal, dit—il,
but principal, dit-il, est
est de rapporter un
de rapporter jcertain nombre
un :certain nombre de faits
de falts
a
r réels qui
réels sont produits
se sont
qui se dans ma
produits dans propre maison,
ma propre maison, en présence de
en présence témoins
de témoins
u
« dignes de
dignes confiance
de þÿ c o nû aet dans
etndans des conditions de contrôle aussi rigoureuses
c e des conditions de controle aussi rigoureuses
u
« que je pouvais le désirer. (iliaque
que je pouvais le désirer. tlhaque
fait
lait que j'ai observé se trouve d'ailleurs
que 1'at observe se trouve dailleurs
a
rr corroboré
corroboré par
par ce qui att été publié,
ce qui été a diiïérentes
publié, a dltïérentes époques dans d'autres
époques et dans d'autres
et
«
« lieux par
lieux des observateurs
par des d'une absolue
observateurs d`une indépendance.
absolue indépendance.
On verra
u on
« que ces
verra que faits sont de la nature
ces faits sont de la nature la plus étrange
la plus et semblent
étrange et semblent
a
¢ complètement inconailiebles
complétement lnconolltables aveo
avec toutes
toutes les théories
les de la
théories de science
la science
a moderne.
a moderne.
'
'

u m'étant
«M'étant convaincu
convaincu de de leur réalité, ce
leur realite, ce serait
serait dede mama part une lecthete
part une tacheté
a morale de leur refuser
s morale de leur refuser mon témoignage sous
mon temoignage sous le prétexte
le prétexte queque mes
mes précé-
préce-
a
« dentes publications ont
dentes publications été tournées
ont été tournées en ridicule par de nombreux
en ridicule par de nombreux crt- cri-
tiques qui ne savaient absolument rlen du sujet trop
. tiques qui ne
.
savaient absolument rien du et se trouvaient
sujet et setrouvalent trop
« dominés
« dominés par les préjugés pour voir et juger pareux-mémés
par les préjugés pour Voir et juger par eux-memes ce qtllll yy ce qu'il
a avait de
« avait vrai ou
de vrai ou dede faux dans la
faux dans production des
la production des phénomènes.
phénornenes.
a simplement qu'il
Je relate simplement ce qu'il m'a été donné de
¢ Je relate ce m'a été donné de voir de constater
et de
volr et par
constater par
des expériences
c des
«
expériences souvent
souvent répétées, (et cependant),
répétées, (et cependant), je je reste
reste en
en présence
présence de de
a cette
« vérité qu'il est contraire à la raison de tenter
cette vérité qu'il est contraire a la raison de tenter de découvrir les de découvrir les
et causes d'un
a causes phénomène inexpllque
d'un phénomène inexpliqué þÿ s (1).
(1).
:
~

Après cette déclaration dont la dignité


Apres cette declaration dont la dlgnlté fait connaitre l'homme, M.
fait connaître l'homme, William
M. Wllllaln
Grookes conduit le lecteur a travers des phénomènes
Grookes conduit le lecteur a travers des phénomènes d'un intéret toujours
d'un intérét toujours
croissant et le laisse
croissant et le laisse a a 1a
la dernière page
derniere page sous sous l’impression
Pimpresston d'un d'un reve
reve que
que
celui-ci
celui-cl voit regret seiraeer
voit àa regret s'eil`acer et disparattre.
et disparaitre.
Deux fois
Deux dans Pespace
fois dans d'un demi-siècle,
l'espace d'un l'occasion s'est
demi-siècle, Poccasion tout particulière-
s'est tout particuliere-
olierte
ment otferte aux
ment savants
aux savants en France, en raison du bruit soulevé par
en France, en raison du bruit soulevé les phé-
par les phé-
nomènes spirites,
nomènes d'examiner la
spirites, dexaminer la question
question la la plus digne de
plus digne de nxer
fixer leur atten
leur atten
tion.
tion.
Ils s'y sont
Ils s'y refusés. Attendonsla
sont refusés. -—
- troisième épreuve.
Attendonsla troisieme épreuve.
Disons que la
toutefois que
Disons toutefois photographie spirite
la photographie spirite a
a produit grand progrès
un grand
produit un progres
en faveur du
en faveur du mouvement
mouvement spirite. spirite.
matérialistes,
Mstériallstes, qui niez l'existence
qui nlez Pexistence de l'etre spirituel
de l'etre spirituel et vous
et vous complaisez
complaisez
dans
dans la
la croyance
croyance au complet
évanouissement des
au complet évanoulssement facultés intellectuelles
des facultés intellectuelles
comme corollaires de
comme corollaires de la décomposition du
la décomposition du corps,
corps.
laissez
laissez aux
aux
natures
natures éprises éprises
«l'idéal, leur
d'ldeal, leur espérance
espérance dans plus
avenir plus consolant.
un avenir
dans un consolant.
La doctrine
La doctrine spirite,
-
-

spirite, point
sansd'appui
polnt d'appui selon
sans vous, bien
selon vous, bien qu'elle
qu'elle soit
soit ac- ac-

ceptée par des esprits


ceptée par
des éminents, ne jette
esprits éminents, ne
jette pas le trouble dans la société; elle
pas le trouble dans la société; elle
.

(5)
Traduction du
(i) Traduction du texts anglais.
texte anglais.

_
72
72 nnvrm spmrm
REVUE SPIRIT!
,

ne
neporte atteinte àà. la
pas atteinte
porte pas morale, son
la morale, but étant
son but de fortifier,
étant de de relever
fortifier, de les
relever les
âmes courbées
ames par les tristesses de toute la vie,
courbées par la
les tristesses de toute vie, dede précher la résignation et
prêcher la rèsignation et
d'annoncer triomphe.
le triomphe.
d'annoncer le
En
Ens'écroulent,
s'écrouIant, sisi tout finit avec
tout þÿû la vie,
n i t la
avec notre système
vie, notre réserve aucun
ne réserve
système ne aucun
regret a ceux qui auront ajouté foi à nos
regret àt ceux qui auront ajouté foi ù nos promesses,promesses, tandis
tandis que
que
le
le votre,
vôtre,
expose àjen
ùjen étre les premières
s’il est s'éditlé
s'il est s'édiílé sur l'erreur, vous
sur l'erreur, vous expose étre les victimes
premières victimes etet à
à
assumer une
assumer une lourde responsabilité vis-a-vis
lourde responsabilité vis-à-vis de ceux que
de ceux vous aurez entrai-
que vous aurez entrai-
-
nés à votre
nés à votre suite. suite.
Si chacune de
Si chacune de nos écoles, dégagée
nos écoles, dégagée de toute pensée
de toute pensée de dénomination, d'am-
de dénomination, d'am-
bition
hition malsaine, possède le droit absolu de conquérir
malsaine, possède le droit absolu de conquérir sa placesa place au sein des
au sein des
sociétés,
sociétés, faut-il
faut-il encore
encore qu'elles prévoie
qu`elles prévoie la
la portée
portée et
et les
les résultats
résultats de
de son
son

enseignement, avant
enseignement, avant de s'emparer de
de s'emparer de la raison de
la raison de l'individu: celui-ci, s'il
l'individu: celui-ci, s'il
est
est amené amené aa se se croire
croire la la victime
victime de de forces aveugles d'où
forces aveugles naissent les
d'où naissent les
choquantes inégalités
choquantes du
inégalités du sort, sort, peut insensiblement entrer
peut insensiblement entrer en révolte contreen révolte contre
l'ordre social, ou
l'ordre social, avoir la
ou avoir funeste pensée
la funeste pensée de s'affranchir, par
de s'aiIranchir, par la
la mort volon
mort volou
taire, de
taire, de maux, a son
maux, a son point point de vue,
de immérités.
vue, immérités.
Voici,
Voici, à
à Pappui
Pappui de
de notre
notre thèse,
thèse, une lettre trouvée
une lettre trouvée sur sur un malheureux
un malheureux

jeune homme qui


jeune homme atentée de se suicider,
qui atentée de se suicider, il y il y a quelquss
a mois.
quelquss mois. ct et que les
que les
journaux ont
journaux publiés.
ont publiés.
Cit gît
Cit git X...
X...
'

« Né ù
« Ne à .....
en 1868.
en 1868. PèrePère et et mère inconnus. Est
mère inconnus. venu échouer
Est venu échouer à à Paris
Paris
« après de nombreuses aventures. La crainte de l'immortalité de l'âme l'a
«
aprés de nombreuses aventures. La crainte de Pimmortalité de l'åme l'a
« fait longtemps
a fait
longtemps retarder retarder sa sa mort;
mort; il regrette seulement
il regrette seulement sa maîtresse et
sa maîtresse et
« une autre
« une autre personne qu'il respecte
personne qu'il respecte trop trop pour
la nommer.
pour la nommer.
«c NeNe lele portez
portez pas pas àa la la morgue.
morgue.
Brûlez-le
Brûle:-le enterrez-le au
ou enterrez-le
ou au plus
plus vite.
vite.
1c Amen».
þÿ Àû 1 G I l : : .
cette lettre
Cette dénote une
lettre dénote une nature
nature þÿ réfléchie
r éû éet et
ch laisse
laisse deviner la
i e deviner la lutte morale
lutte morale
qu'a dû subir celui qui l’a
qu'a dû subir celui qui l'a écrile avant écrile avant de mettre son projet à exécution.
de mettre son projet à exécution.
Avec
Avec le spiritisme rien
le spiritisme rien de de pareil redouter. Chacun,
pareil àa redouter. Chacun, avant avant de devenir un
de devenir un
de ses adeptes, s'est trouvé présence
de ses adeptes, s'est trouvé en présence de faits que
en de faits raison
que sa raison n'a pu
sa n'a nier.
pu nier.
Sa
Sa foi foi née
née en en dehors
dehors de de toute
toute influence étrangère.
þÿ i nû u eétrangère.
nce émane de
émane de son for inté-
son for inté-
rieur. Aussi
rieur. Aussi y reste-il profondément
y reste-il profondément attaché. attaché.
ceux qui se
spirite, quelques—uns
question spirite,
Parmi
Parmi ceux qui se désintéressent
désintéressent de de lala question ne
quelques-uns ne
peuvent se résoudre a l'examiner
peuvent se résoudre ù l'examiner ; il y ; il aurait de leur part une
y aurait de leur part une condescen-
condescen-
dance àà laquelle
dance laquelle ils
ils ne
ne sauraient
sauraient souscrire.
souscrire.
D'autres
D'autres lui refusent de
lui refusent parti pris
de parti pris toutcrédit,
toutcrédit, le le mot spiritisme þÿ
mot spiritisme signifiant
s i g n iû a n t
àà. leurs
leurs yeux duperie; eniln un
yeux duperie;
enfin un grand nombre
grand nombre de
de personnes n'éprouvent
personnes n'éprouvent
aucun besoin d'y
aucun besoin d'y prêter
preter la la moindre
moindre attention.
attention.
'
u

Aux
Aux unsuns et et aux autres nous
aux autres dirons soit
nous dirons soit !! ne venez pas à
ne venez nous; ct, ct, nous
pas à nous; nous
adressant aux
adressant aux adversaires déclarés du spiritisme nous
adversaires déclarés du spiritisme nous ajouterons: Vous qui ajouterons: Vous qui
JOURNAL rÿñrunns rsvcnonoerouns
Joumuu. D,ÉTUDIS rsvcnonoerouns
73
73

pas, loyalement
condamnez
condamnez ce que vous
ce que vous ne connaissez pas,
ne connaissez renfermez-vous dans
loyalement renfermez-vous dans
le seul rôle qui vous
le seul rôle qui vous convient, observez
convient, observez une expectantetant
neutralité expectantetant que
une neutralité que
vous n'aurez pas étudié la grande question qui nous
vous n`aurez pas étudié la grande question qui nous divise. divise.
Le spiritisme,
Le spiritisme, en poursuivant la
en poursuivant recherche des
la recherche causes finales,
des causes répondu
finales, aa répondu
au plus impérieux besoin de
au plus impérieux besoin de l'ame. l'âme.
La base
La fondamentale de
base fondamentale de son enseignement repose
son enseignement sur la
repose sur survivance de
la survivance de
l'être immatériel et sa progression continue
l'étre immatériel et sa progression continue par par ses
ses incarnations succes-
incarnations
succes-
A

sives.
sives.
L'esprit ne
L'esprit ne peut
peut en elîet, acquérir
en effet, acquérir la perfection, encore
la perfection, encore que relative, au
que relative,
au
cours d'une
cours unique existence,
d'une unique très courte,
existence, très courte, souvent interrompue et
souvent interrompue et toujours
toujours
accomplie dans des conditions de lutte dissemblables
accomplie dans des conditions de lutte dissemblables et des chances iné- et des chances iné-
gales
gales de de succés.
succès.
De la une longue série
De la une longue série d’existences
d'existences qni qni le
le conduisent graduellement au
conduisent graduellement
-
-

au

plus parfait état


plus parfait d'avancement de
état d'avancement humanité.
notre humanité.
de notre
Le temps étant illimité,
Le temps étant illimité, par par ses chutes,
ses l'esprit ne
chutes, l'esprit ne fait
fait que retarder son
que retarder son
évolution progressive
évolution progressive sans que la
sans que la route
route lui soit àà jamais
lui soit barrée.
jamais barrée.
Dieu, dans sa prévoyante sollicitude,
Dieu, dans sa prévoyante ne nous
sollicitude, ne nous a pas a d'ailleurs abandonnés
pas d'ailleurs abandonnés
à nos
à seules forces
nos seules ;il aa placé
forces ;il placé près
près de un mentor,
nous un
de nous mentor, compagnon invisible
compagnon invisible
de notre vie
de notre vie ;; sa voix est l'écho de celle
sa voix est l`écho de celle qui parle qui parle en nous. Notre mentor
en nous. Notre mentor
est le
est le témoin
témoin dede nos actions, il
nos actions, lit dans
il lit notre pensée.
dans notre pensée.
Ayant
Ayant connu
connu les
les défaillances,
défaillances, les
les murmures,
murmures,
s'étant élevé
s'étant élevé par
par la dou
la dou
leur il est toute indulgence; mis dans le secret de notre
leur il est toute indulgence; mis dans le secret de notre nouvelle épreuve, nouvelle épreuve,
nous prend au
il
il nous prend au berceau,
berceau, veille
veille sur nous et
sur nous nous conduit
et nous conduit a à travers les
travers les
évènements de
évènements de la la vie. Son action
vie. Son morale consiste
action morale consiste àà fairefaire naître
naitre en nous,
en nous
dans les
dans heures d`aflliction
d’aflliction lala résignation
résignation et et Pappaisement
Pappaisement de l'âme. ‘
les heures de l'ame. '

L'union, entre le guide et le protégé est complète


L'union, entre le guide et le protégé est complète aussrlongtemps que aussi-longtemps ce-
que ce-
lui-ci s'enveloppe
lui-ci s'enveloppe d'une d'une atmosphère
atmosphére morale morale conforme
conforme a celle de
à. celle de son guide.
son guide.

ce n'est qu'à la suite d'erreurs souvent répétées


Ge n`est qu'à la suite d`erreurs souvent répétées qu'un malheureux égaréqu’un malheureux égaré
repousse par
repousse par ses fluides viciés l'action bienfaisante
ses fluides viciés l'action bienfaisante de de son protecteur et
son protecteur et se
se
trouve livré à lui-même. Les liens se détendent et
trouve livré a lui-méme. Lee liens se détendent et finissent par s'anéantir finissent par s'anéantir
complètement
completement si si le repentir, les
le repentir, les regrets
regrets et et lele retour
retour au au bien
bien ne le ramène
ne le ramène
pas tutelle qu’il
la tutelle
pas àa la qu'il aa désertée.
désertée.
Le
Le corps par sa sensibilité
sa sensibilité est
est constamment
constamment tenu tenu enen éveil contre la
éveil contre la souf-
souf-
corps par
france physique; de même -l'esprit perçoit plus ou
france physique; de méme -l'esprit perçoit plus ou moins fortement selon moins fortement selon
le développement
le développement moral moral de
de l'individu
l'individu les troubles de
les troubles de lala conscience.
conscience.
En vertu de son libre arbitre il s'égare ou
En vertu de son libre arbitre il s'égare ou reste ferme et reste ferme et les nombreuses
les nombreuses
occasions qu’il
occasions rencontre de faiblir
qu'il rencontre de faiblir ou de résister constituent
ou de résister constituent les épreuves les épreuves-
en face desquelles Dieu
en face desquelles Dieu l'a placé.l'a placé. `

Lorsque la
Lorsque
matière est
la matière est plus
plus forte que l'esprit
forte que l'esprit la conscience cesse
la conscience cesse insensi-
insensi-
blement de se faire entendre; elle s'endort, jusqu'àla
blement de se faire entendre; elle s'endort, jusqu'àla cessation de la vie cessation de la vie ou
ou
i4
14 srinm
nsvun srrnrrn
nsvun

pour parler
pour parler plus
exactementjusqu'à le
plus exactement Jusqu'e la rupture de l'association
rupture de du principe
Pnssocletlon du principe
spirituel et
spirituel de la
et de matière.
la matiere.
Au reveil l’esprit
Au réveil revoit l'étape
l'esprlt revoit qu’ii vient
l'etepe qu'll vient de parcouuir.
de parcoumlr.
une logique
Par une logique inflexible
þÿ i nû e nous
x i b l appartenons dons tous
appartenons done
e nu passe
tous au passe par la
par la
'

Pur
*

nous

part
part que
que nous y
nous y avons prise
avons au cours de nos-existences anterieures;
prise au cours de nosexistenoes antérieures; ll Een il s'en
suit
suit que lorsque
que lorsque
nous
nous portons unjugement sur
portons unjugement les generations
sur les qui nous
generntions qui nous ont
ont
preoédés.
nous nou
procédés. nous nou jugeonsjugeons nous-memes.
nous-mêmes.
Loi pleine
Loi pleine d'harmonie
d'harmonie que révèle le spiritisme,
que révèle le spiritisme,
Eooutons les grands penseurs
Eooutons les grands dont nous
penseurs dont avons cite
nous avons les noms
cite les noms au
nu nommen-
commen-
cement
cement de
'
'

de ces pages.
ces pages.

Auguste Vaoquerie, prenant


Auguste Vaequerle, l'origine de
prenant Porlglne l'être nu
de l'etre moment de
au moment son appari-
de son appari-
tion sur la
tion sur la terre. proteste contre
terre. proteste contre la souiïrance þÿ
la soutïrance infligée à
à Penfent
l'ent`al1t
i nû i g e e B
B peine ne.
peine ne.
Bien
a Bien nMais l'enfant qui
Mets venfent
—-
-
qui pleure en sortant
pleure en de sa
sortant de sa mère,
mère,
c:
« Nhyant rien
N'ayant.
rien finit
flllt eneol‘. quel
o r ,mai
þÿ e uûquel
a-tail pti
mel n-l-*ll pu faire!
islltdl

Et Victor iiugo
Et Victor Hugo dede lui répondre.
lut repondre. .
_

« a Non, l'enfant
Non. l'etifant ne
ne nait
naît pas
pas sursur la
la terre ses pleurs
terre !i ses pleurs sontsont la la punition
punition de ce
de ce
t!tt qu'il fliiiiEUPS.»
þÿ 8 i n i E U i ' S . : :
qu'il
En parcourant l'histoire
En parcourant Phlstolre de Phumanite nous
de Phumanite nous en rapportons cette
en rapportons cette véritó
véritô
que tous ceux qui
que tous ceux ont
qui ont accepté de lutter
accepté de lutter pour le progrès ont soutïert pour
pour le progrès
ont souffert pour
l'idée
l'idee e à laquelle
laquelle ils
ils se
se sont
sont dévoués.
devoues. Et
Et combien ont marqué
combien ont marqué de leur sangde leur sang
in trace de leur passage.
ltt trace de leur passage.
Dennlssant le
Detlntssent le role des esprits
role des supérieurs qui
esprits supérieurs qui se dèvouent pour
se devouent pour l'huma-
rhuma-
une.
nltet

Victor litige
Victor Hugo dit
dit encore
encore r2

c
si
Jésus est plus que pur! Parfois,
Jésus est plus que purl Parfois,
c
«
Parmi les condamnés qu’emprisonne
Parmi les condamnés qu'emprisonue la terre,
la terre,
Il arrive du ciel
¢ Il arrive du ciel un vivant volontaire.
c: un vivant volontaire.
s
e UnUn archange
archange parfois, dans les hauts paradis
parfois, dans les liuuts paradis ,
,

c Be
1 Se sent pris de pitié pour ses frères
sent pris de pttle pour ses frères maudits maudits
s Et, dans
e Et, dans cet.
cet ouragan hideux qui nous
ouragan hideux qui range,
nous range,

n Comme le
n Comme généreux nageur
le généreux nageur qui qui
du rivage
du rivage
« Voyant des le flot vao tcouvrir,
«
Voyant des naufragés
naufragés que que le þÿû va couvrir,
c Un
¢ plongeur de
Un plongeur l`azur jusqu'au
de l'azur jusqu'au fondfond de
de notre ombre
notre ombre
Se jette
q: Se
« pour
jette pour sauver
sauver
l'humanité
Phurnanité qui
qui
sombre!
sombre!
« Prométhée
a Prométhée et et Socrate
Socrate et et Jesnne
Jeanne sont des Christs‘.
sont des Christe.
a Ils
¢ quittèrent les
lis quittèrent les élus
élus pour
pour
venir
venir aux
aux proscrits;
proserlts;
c: ils
¢ lle veulent nous aider
veulent nous dans le
aider dans qui
flot qui
le þÿû brise;
nous brise;
o t nous
c lls;ont soifsoif de
de souffrir!
soutfrir! n
¢
llslont þÿ :

Poète, peut-être?
dira-t-on peut-etre?
Poète, dira-t-on
Oui, poètetouché de la
Oui, poètejouché de palme divine.
la palme divine.
Depuis
Depuis que le monde existe, Dieu
que le monde existe,
n’a pas
Dieu n'a cesse (l'envoyer des
pas cesse (1'EllVOYt3l' sages parmi
des sages parmi
JOURNAL
JOURNAL lÿfirubns‘ Psïcaonoeiouns
n'É'rUb1!s psïcaonooiouns '75
'15
_____

nous ;;
nous lorsqu'ils sîncarnent, ils
lorsqu'ils s'incarnent, ils apportent
apportent sa pensée
revêtue de
pensée revêtue
sa
la forme
dela l'crtne qui
qui
convient
convient à époque.
leur époque.
à leur
progrès par la souilrance apparaît alors étant la destinée des des
par la soutïrance apparaît
Le
Le progrès alors comme
comme étant la destinée
humanités naissantes
humanités naissantes que les vaines lamentations sans la lutte sont impuis-
que les vaines lamentations sans la lutte sont imputé*
santes àà þÿ
santes modifier.
m o d iû e r .
*

«a Telle est la
Telle est la loi:
loi: la loi du
la lol du devoir,
devoir, du calvaire
du calvaire
¢ Qui som-it
c Qui sourit aux vaillants avec
aux‘ vaillants avec son front sévère. s
son front severe; s (Vicrctt Hueo).
(Vtcrott Huao).
Envisagé sous jour, þÿ
ce jour, l’eflort
l ' eûde l'esprit
deol'esprit
rt en
en vue de sa
vue de sa propre amélioration
propre amélioration
Envisagé sous ce

prend caractère
prend lë caractere :rune initiation au role que ravenir réserve
le d'une initiation au rôle que l'avenir reserve a l'aire
a votre
devenu fort.
devenu fort.
Bientôt, l'admiration qwèveillent
Bientôt, aa radmiratton qu*éveillent on en lui tant de
lui tant devouements, tant
de davouaments, tant de de
sacrifices
þÿ s a c r iû laecause
à cla
à s
cause du progrès, viennent se_
du progrès, viennent se joindre les secrètes tristessfls
joindre les secrètes ttlsteutls
de S011 ëlïtldëiflënti
de 5011 þÿ ëû ü d e lû ë h t t
Genéreuses aspirations
Genéreuses aspirations qui qui ressentent l'esprit sur
ressentent l'esprit sur son concours att l'œuvre
son concours þÿ l ' u : a v r e
divine.
divine.
Mais avant qu'un
Mais avant qu*un roletole quelconquclui
quelconque lui þÿ soitconfié, acombien
s o i t c oacomblen d'épreuves
nû e , d'apt-euvu
préparatoires n'est-il
préparatoires n'est-il pas soumis?
pas soumis?
Quelles garanties ne
Quelles garanties doit-il pas
ne doit-il pas donner
donner GB de sesses forces pour fixer,
forces pour parmi de
fixer, parmi de
nombreuses compétitions, le choix des interprètes
nombreuses competitions, le choix des interprètes de la volonte de Dieu de la volonté de Dieu ‘r
'P
Possédant
Possédant une perception mesurée
une perception mesurée aa son élévation morale.
son elevatlon morale, les difficultés
les þÿ d l fû c u l t é a
de la tache lui sont révélées
de la tache lui sont révélées par déduction et, lorsqu'il est
par déduction et, lorsqu'il est désigné,il fait
désigné,il fait
le pacte de ne
le pacte de ne pas déserter
pas déserter son son poste; il s'abandonne sans
poste; ll s'abandonne sans réserve A sa
réserve A sa
nouvelle
nouvelle destinée.
destinée. —
- L’oubli du
L'oubli du passé
passé se se fait et, revêtu
fait et, revêtu de de la virginité du
la virginité du
nouveau
nouveau ne, reprend place
né, tl reprend
il place dans le milieu qui
dans le milieu lui
qui lut a paru
a le mieux
paru le mieux repondrerépondre
au but a atteindre.
au but a atteindre.
Bien qu'il puisse
Bled qu'il puisse en en couler
couter tt a notre orgueil, il
notre orgueil, il sutflt
þÿ s udede jeter
tû jeter
t les yeux
les yeux
autour de soi pour constater les
autour de soi pour constater les imperfections imperfections humaines
humaines et.
et reconnaîtra
reconnaître qué
qué
nolre monde est
notre monde est encore dans la
encore dans la période période d'enfantement moral.
Œenfantement moral.
Qu'a produit l'enseignement
Qu'a produit renseignement de de Jésus
Jesus depuis dix-neuf sleoles
depuis dix-neuf qu'il se
siècles qu'1l se

transmet nage
transmet d'age en âge?
en Des sociétés encore réfractaires
age? Des societes encore réfractaires au grand
au grand principe
principe
de solidarité et dominées par le plus
de solidarité et dominées par le plus hideux egolsme. hideux égoïsme.
Cependant, messager de
Cependant, messager Dieu, Jésus
de Dieu, Jésus n'était
n'était pas pas venu
venu pourpour apporter
apporter de de
stériles paroles
stériles paroles d'amour
d'atnour et
et de
de charité.
charité.
il avait semé
ll avait semé l'idée
l'idée et il appartenait
et il appartenait à ceux qui allaient
ù ceux parler en
qui allaient parler son non].
en son nom.
de lui
de faire donner
lui faire donner tous fruits.
ses fruits.
tous ses
Mais, loin de
Mais, loin de se pénétrer de
se penetrer de la grandeur de
la grandeur sacerdoce, d'aire
leur sacerdoce,
de leur d'etre das paci-
des paci-
ficateurs
þÿû c a t dansdans
eurs la
la belle acception du
belle acception du mot,
mot, ils
ils ont
ont préféré jouer
preferé jouer un
un l'oie
FOIS poli»
poll~
tique et transformer leur chaire
tique et transformer leur chaire en tribune. en tribune. _
_

A Jésus disant
A Jésus disant :: a Mon
« Mon royaume
royaume n'est n’est paspas de monde » ils
ce monde
de ce þÿ : :ils ont répondit
ont répondu
une soif immodérée de domination et dusservissement
par une soit' immodérée de domination et dasservissement des consciences.
par
des consciences.

_,
'76,
76, anvvn spuum
anvvn srlnlu

Un tel
Un spectacle ne
tel spectacle pouvait que
ne pouvait ralentir la foi, semer
que ralentir la foi, semer la défiance parmi
la défiance parmi lesles
etres pensants
êtres pensants et et arrêter le développement
arréter le développement de de la
la charité.
charité.
Il serait injuste
Il serait de dire
injuste de dire que tous les privilégiés de
que tous les privilégiés de la fortune sont
la fortune sont fermés
fermés
aux généreux
aux généreux élans
élans du
du cœur, que
þÿ c Sque
tous
tous
u r ,
sont
sont insensibles
insensibles à
à. la
la misère.
misère. L'action
L'action
bienfaisante
bienfaisante de de quelques-uns s'exerce large
quelques-uns s'exerce et grande
large et grande et les fondations
et les fondations cha-
cha-
ritables qu’ils
ritables qu'ils laissent
laissent derrière
derrière eux
eux attestent
attestent le
le bien
bien qu'ils
qufils ont
ont dû
dû faire
faire de
de
leur vivant et leur préoccupation du sort des malheureux.
leur vivant et leur préoccupation du sort des malheureux.
Ils
Ils sont l'image des
sont limage oasis perdues
des oasis perdues au au milieu des déserts.
milieu des déserts.

Mais, en dehors de ces rares bienfaiteurs,


Mais, en dehors de ces rares le rôle humanitaire des
bienfaiteurs, le rôle humanitaire riches
des riches
est nul.
est nul.
En meme temps
En mème temps queque s'accrott leur fortune,
s’accroit leur fortune, leur
leur þÿcœur c S seu mure
se r
mure dans
dans unun

plus froid
plus froid égoïsme.
égoïsme. ÿ
V

La pensée
La pensée de payer àù la
de payer souffrance une
la souffrance une prime prélevée sur
prime prélevée sur leur abondance,
leur abondance,
pour jouir
pour jouir
en
en paix
paix de
de leur
leur hien-ètre,
bien-étre, ne
ne leur
leur vient
vient même
méme pas
pas
à
à l'esprit.
Pesprit.
Bien mieux,
Bien mieux, ce ce bien-être ils n'hésitent
bien-étre ils n'hésitent pas a l'augmenter, dussent-ils
pas à l'augmenter,
dussent-ils sur-
sur-
charger la soulirance ce sont ces heureux jamais rassasiés qui
charger la souffrance Ce sont ces heureux jamais rassasiés qui pèsent leur pèsent leur
pain aux
pain affamés.
aux affamés.

Bien que déchargés


Bien que des ‘laheurs pénibles
déchargés des 'labeurs ignorent le
ils ignorent
pénibles ils le malaise intérieur
malaise intérieur
que devraient leurinspirer les efforts dépensés
que devraient leurinspirer
les etiorts dépensés chaque
chaque jour,
jour, les épuisements
les épuisements
et les existencesfatalement
et les existences fatalement sacriflées pour
sacriílées pour leur
leur assurer
assurer l'existence d'une
l'existence vie
d'une vie
facile.
facile.
Riches endormez-vous
Riches sans
endormez-vous sans jeter un
jeter regard de
un regard compassion autour
de compassion de
autour de
vous.
vous.
Endormezävous
Endormezlvoustl Le Le réveil
réveil viendra
viendra etet vous reconnaîtrez, par
vous reconnattrez, par une
une plusplus
saine notion de vos devoirs
saine notion de vos devoirs méconnus, qu'il vous avait été donné d'être,
méconnus, qu'il vous avait été donné d`étre,
dans la
dans la mesure
mesure de vos forces,
de vos forces, les
les redresseurs
redresseurs des
des inégalités du
du sort, comme
inégalités sort, comme
les cours
les d'eau débordants
cours d'eau débordants vont vont par leur trop-plein porter
par leur trop-plein porter la fertilité dans
la fertilité dans
les plaines desséchées.
les plaines desséchées.
La solidarité fraternelle est
La solidarité fraternelle est la plus belle
la plus conquête vers
belle conquête vers laquelle doit tendre
laquelle doit tendre
l'humanité.
l'hurnanité. —
- Dans Pélat
Dans actuel de
Pélat actuel de la société, elle
la société, n'est encore
elle n'est encore que l'idéal
que l`idéal
de quelques-uns, et combien lointain,
de quelques-uns, et combien lointain, son evenement ne pouvant
son avènement ne être
pouvant être que que
le résultat
le résultat d'un volontaire.
consentement volontaire.
d'un consentement
Il
Il en autrement de
est autrement
en est de la protection que
la protection la loi doit à tout individu victime
que la loi doit à tout individu victime
d'un abus
d'un abus dede pouvoir.
pouvoir.
Cependant,
Cependant, nos institutions sont
nos institutions sont encore
encore sisi opposées, dans la
opposées, dans pratique, àà
la pratique,
l'esprit
l'esprit de justice, que
de justice, le faible est repoussé. traqué
que le faible est repoussé,
s’il ose
même, s'il
traqué méme, invoquer
ose invoquer
la protectien
la des gardiens du patrimoine
protectien des gardiens du patrimoine commun la loi.
commun ——
- la loi.
Il est
Il admis qu’il
est admis qu'il vaut
vaut mieux
mieux ahsoudre
absoudre dixdix coupables
coupables que de condamner un
que de condamner un
innocent.
innocent.
Cette morale
cette morale n'a pas cours
n'a pas dans les
cours dans sphères officielles.
les sphères officielles.
JOURNAL
Jounmu. nïrunns PSYCHOLOGIQUES
IYÉTUDIS rsvcnonoaiouns
'
'

7'17
-'77

On
On y condamne dix innocents pour sauver
y condamne dix innocents pour sauver un un coupable redouté, ou
coupable redouté, ou occu-
occu-

pant situation
une situation en
pant une en vue.
vue.

Par ironie impitoyable.


Par une ironie impitoyable. la
une la solidarité
solidarité dans dans ce cas s'impose.
ce cas s`impose.
Et tous les dénis de justice,
Et tous les dénis de dont
justice, dont nous nous ne voyons que
ne voyons que troptrop d'exemples,
d'exemples,
ne laisseraient
ne laisseraient pas pas
de
de trace;
trace; ils
ils bénéficieraient
þÿ b é n éû c i e d'une
d'uue
r a i e prescription
prescription absolue
n t absolue ??
Erreur! La justice divine ne perd
Erreur! La justice divine ne perd pas ses droits. A l'heure
pas ses droits. A l'heure fatale, fatale, les les puis-
puis-
sants
sants d'un jour rendent
d'un jour rendent leurs leurs comptes
comptes comme
comme les
les plus
plus humbles.
humbles.
Lorsque
Lorsque nous quittons ce
nous quittons monde, nous
ce monde, emportons le
nous emportons le bilande
bilan de notre notre vie,vie,
le bien
le bien et le mal
et le mal et et il
il nous
nous fautfaut en faire la
en faire lecture àù haute
la lecture haute voix voix devant
devant les les
juges investis par
juges investis Dieu du droit d'entendre notre
par Dieu du droit d'entendre notre examen de conscience. examen de conscience.
L'existence,
L'existence, pour pour beaucoup
beaucoup d'entre d'entre nous, est une nuit
nous, est une
nuit si si noire
noire que que nous
nous
ne pouvons pas
ne pouvons tous résister à la tentation de déserter
pas tous résister å la tentation de déserter le combat. La lutte le combat. La lutte
pour la
pour la vie, souffrances, aussi
les soutirances,
vie, les aussi bien bien morales
morales que que physiques, terrassent
physiques, terrassent
les plus forts et quelques-uns
les plus forts et quelques-uns courent au devant de la mort dans l'espoir
courent au devant de la mort dans l'espoir
d'y
d'y trouver
trouver le le repos.
repos.
Le suicide auquel
Le suicide auquel l'être
l'étre à à bout
bout de de forces
forces a recours comme
a recours comme étant étant la la déli-
déli-
vrance supréme, est
vrance supréme, est un
un acte
acte queque
la
la société
société hésite
hésite à
à blâmer;
blamer; il
il n'est
n'est méme
méme
pas rare d'entendre dans les rangs des
pas rare d'entendre dans les rangs
défenseurs nés
des défenseurs nés de de toutes
toutes les les infor-
infor-
tunes, des
tunes, voix légitimer
des voix légitimer cet cet acte
acte de désespoir et
de désespoir et enen rendre
rendre hautement
hautement res- res-

ponsable notre organisation sociale, lorsqu'il


ponsable notre organisation sociale, lorsqu'il est provoqué par la misère. est provoqué par la misère. .

L'Eglise, seule
L'Eglise, reste sourde
seule reste sourde à à la pitié. Elle
la pitié. Elle ferme
ferme ses portes et
ses portes refuse ses
et refuse ses

prières au désespéré, coupable souvent d'un


prières au désespéré, coupable souvent d'un moment d'atfolement, et bien moment Œaflolement, et bien
qu"elle parle au
qu`elle parle nom de
au nom de l'Etre suprême bon
l'Etre supreme bon et et miséricordieux,
miséricordieux, elle repousse
elle repousse
cette âme errante en proie
cette ame errante en proie aux remords. aux remords.
Est-ce bien
Est-ce bien en en elïet
etïet lala délivrance
délivrance qui qui attend
attend le malheureux démission-
le malheureux démission-
naire de
naire delala vie
vie ll
Hélas
Hélas nonl il
nonl ignorait qu'un
il ignorait contrat librement
qu'un contrat librement consenticonsenti par par lui,
le con-
lui, le con-

traignait
traignait à
à ne
ne pas s'échapper
pas s'échapper
avant
avant l'heure.
l'heure.
L'esprit, àtt peine
L'esprit, peine ses ses liens
liens charnels sont-ils brisés,
charnels sont-ils brisés, se se retrouve
retrouve en en présence
présence
d'un
d'un abîme
abime nouveau,
nouveau, plus plus sombre
sombre que
que
celui
celui auquel
auquel il
il a
a voulu
voulu se
se soustraire!
soustraire!
la plus
la cruelle déception
plus cruelle déception l'attendait
l`attendait et et sisi par
par un etïort de
un etïort de sasa volonté
volonté il il lui
lui
était
était donné
donné de de reprendre possession
reprendre possession de
de son
son corps,
corps, avec
avec quelle
quelle etIusion
etïusion de
de
joie n'y reviendrait-il
joie n'y reviendrait-il pas. pas.
mal est non pas irréparable, la
fait, non pas irréparable, la bonté de Dieu rayonnant
Le
Le mal est fait, bonté de Dieu rayonnant partout partout ;;
mais il laisse l'esprit dans un état de repentir
mais il laisse l'esprit dans un état de repentir empreint des pensées les empreint des pensées les plus
plus
noires.
noires.

que passionne vos semblables,


Vous
Vous que passionne l'amourl'amour de de vos semblables, vous vous dontdont la voix peut
la voix peut
aller jusqu'à
aller jusqu'à eux,
eux,
combattez
combattez de
de toutes
toutes vos forces
vos forces la
la pensée
pensée du
du suicide;
suicide;
combattez-la sans
combattez-la sans relâche
relache et et vous
vous aurezaurez autant
autant méritémérité de l'humanité que
de l'humanité que
par
par
vos
vos généreux plaidoyers
généreux plaidoyers en faveur
en faveur des
des déshérités.
déshérités.
78
78 auvvn
anvvs SPIRITE
maire

Les Ipiritesoonnaissant
Les spiriteseonnalssant les angoisses des
les angoisses suicidés, car
des suicides, ear c'est près d'euX,
c'est prés d'eux,
dans leurs
dans leurs réunions qu'ils viennent
réunions qu'ils viennent implorer
implorer leurs prières.
leurs prières.
Le besoin de confesser la culpabilité leur
Lc besoin de oonfesser la culpabilité de leur désertion est
de désertion celui qu'ils
est celui qu'ils
ressentent avec
ressentent le plus
avec le plus de
de force;
force; ce
ee besoin
besoin devient
devient si
si impérieux qu'ils
impérieux qq'ils con-con-

aideront une grace d'étre


sidèrent somme une grece d'étre amenés par
comme amenés d’autres esprits dans
par d'aulres esprits dans un un

groupe spirite pour


groupe spirite pour
faire
faire entendre,
entendre, au
au monde
monde qu’ils
qu'ils ont
ont fui, leur acte
fui, leur acte de de
contrition.
contrition.
ce
Ce sentiment
sentiment la
le survivance

-
survivance de l'esprit étant
de l`esprit étant. admise
admise ne peut
ne pas
peut pas

-

étre mis doute lorsqu'on voit des criminels


etre mis en doute lorsqu'on voit des criminels tortures par
en torturés les remords,
par les remords, se se

livrer d'eux-mêmes
livrer d'eux-mêmes a
lt la
la justice pour ramener un pou de calme
justice pour ramener un peu de calme dans leur dans leur
conscience.
conscience.
ljincarnation, avec toutes
ljincarnation, avec toutes ses douleurs,
ses douleurs, est une épreuve
est une acceptée par
épreuve aeeeptée par
l'esprit; il ne lui est pas
l'esprlt; il ne lui est permis de la briser.
pas permis
de la briser.
Qui le
Qui le dit l'affirme. le
dit 1'at'tlrme. le répète avec des
répète avec des sanglots?
sanglots? Les esprits eux-memes.
Les esprits eux-memes.
Une suicidée, par la transmission de la pensée
Une donné
suicidée, nous a donné par
nous a la transmission de la pensée la la dictée
dictée
suivante rl
suivante
a Uapaisement
au m’est.revenu après
Uapalsement m'est.revenu apres les longs gémissements
les longs gómissements qui ont suivi
qui ont suivi
a l'acte
« dont je
l'acte dont je me suis
me suis rendue
rendue coupable
coupable aux
aux yeux
yeux
de
de Dieu.
Dieu.
a Je
Je voudrais
voudrais que ma voix se þÿû fit entendre
entendre arrêter les
pour arreter les malheureux
1
que ma voix se t pour malheureux
c qui croient
croient trouver le
le calme
calme oul'ouhli
oul'oubIi complet en se jetant dans l'inconnu
¢
qui trouver complet en se jetant dans Firmonnu
de la mort.
de la mort.
a Après avoir souffrances morales
«
Apres avoir vainement
vainement luttélutte pour surmonter mes
pour surmonter Ines souffrances morales
u dues
« a l'abandon où je me suis’ trouvée,
dues e l'abandon où je me suis trouvée, apres avoir þÿ s a e meaprès avoir sacrifié ma
r iû ójeunesse
jeunesse
a à
« 21 celui qui m'avait
celui qui prise pour
m'avait prise pour le 1e suivre
suivre dans dans la vie, je
la vie, je résolus.
résolus. comme
nomme
d'autres, de
tant d'autres,
a tant
¢ faire cesser mes angoisses en précipitant
de faire cesser mes angoisses en précipitent le moment de le moment de
la délivrance.
« la délivrance.
«

Comment pourrais.-je
a Comment
<-
þÿ p o u r r epeindre mon erreur
i s : j e mon
peindre erreur et les déceptions
et les déceptions qui m'atten-
qui m'atten~
a daient après avoir accompli mon
daient avoir acte insensé?
«
après accompli mon acte insensé?
J'avais tant
u .|'avais
« souflert
tant soutïert que que la pensée
la pensée ne pouvait pas
ne pouvait pas meme venir que j'allais
venir que j'allais
a me trouver en proie e des
a des sentiments d'amertume autrement cuisants
ouiseute
« me trouver en proie sentiments d'amertume autrement
a que ceux
u dont je voulais
que ceux dont je
mïitfranchir.
voulais m'atl`renchir.
_

« Oh! les longues heures deffaissement


« Oh! les longues heures dhffaissement qu'il qu'il m'a fallu subir
rn'a fallu avant de
subir avant de
u reprendre possession de
«
reprendre possession de
moi-même
moi-méme et
et de
de sortir
sortir de
de mon
mon état
état de
de trouble.
trouble.
a Quelles que puissent être
« Quelles que puissent être les les afflictions humaines,
þÿ a fû i c humaines,
tions elles ne
elles sont pas
ne sont pas
u comparables ù à celles que nous endurons en rentrant dans
dans le
le monde
monde où

«
comparables celles que nous endurons en rentrant
u nous
« retournons
nous retournons tous, si nous avonsvoulu
tous, si nous avonsvoulu mettre un terme,avant l'heure, il
mettre un terme,avant l'heure. A
u notre vie
a notre vie fut-elle
fut-elle la plus
la plus misérable.
misérable.
Le suicide
c Le
« n'est pas
suicide n'est une fin, c'est
pas une þÿû c'est n , l'entrée
l'entrée dansdans une condition nouvelle,
une condition nouvelle,
a aggravée par tout ce
«
aggravée par tout ce que
que
l'âme
l'åme ressent
ressent de
de plus
plus douloureux.
douloureux.
« Hélas, Phumanitó
Hélas, l'humanité ne
« ne soupçonne pas
soupçonne pas la portee
la portée de de l'affranchissement
l'eíl'ranohisssmlnt

_
_

,...,,._.?_..-_____.
JOURNAL
Jouamr. n'irons rsvenonoerouns
n'i-mons rsvenonoerouns '76
'15
,

s
u par la mort volontaire de
par la mort volontaire de ses
ses maux terrestres; elle
maux terrestres; elle s'avance dans l'obscu-
s'avaneo dans l'obseu-
«
« rité qui l'entoure,
rité qui l'entoure, sans vouloir approfondir
sans vouloir approfondir la
la raison
raison d'être
d'etre de
de ce
ce que Dieu
que Dleu
s
¢ exige d'elle
exige d'elle pour son avancement.
pour son avancement.
n Moi—méme, j'étais dans l'ignorance de ce qui m'attendait à la sortie de
«
Moi-mème, j`étais dans l'ignorance de ce qui m'altendait à la sortie de
a
« la vie, en substituant ma volonté àcelle devant laquelle nous
la vie, en substituant ma volonté àcelle devant laquelle devons
nous devons nous
nous
«
« incliner.
þÿ Î n û l îû e r .
Je l'ai
a Je
I compris apres
l`ai compris m'être jetée
après m`etre jetée dans
dans le grand inconnu
le grand inconnu et et après
après avoir
avoir
« mesuré toute
a mesuré toute l'étendue
l'étendue de ma faute.
de ma faute. »
þÿ : :

18 novembre
18 novembre 1894. 1894.
Un mot
Un mol encore
encore ù a votre adresse, vous
votre adresse, qui plaldez
vous qui plaidez lala cause des falbles
cause des faibles et des
et des
souiïrants.
þÿ s o uû r DansDans . luttes quels
vos
a n t svos luttes adversaires trouvez—vous devant
quels adversaires trouvez-vous devant vous? vous‘!
Ces adversaires sont
Ces adversaires sont d'une part, l'égoïsme
d'une part, Pégoisme desdes riches
riches et d'autre part
ot d'autre part lala
défiance aveugle
défiance aveugle que que professent
professent les hommes au pouvoir
les hommes au refusant
pouvoir en se refusant àà.
en se
examiner autrement
examiner autrement que par de
que par
vaines déelamations
de veines déclamations les les questions sociales.
questions sociales.
Uégoïsme, vous l'amenez de force en face des haines
Uegoîsme, vous l'amenez de force en face des haines qu'ongemlrent qwengendrent les les
misères qui
mlseres qui sont
sont onen grande partie
grande partie son
son œuvre
þÿ S u et
et
v rvous
vous
e lui
lui en
en faites
faites sentir
sentir
tout le poids.
tout le poids.
Et,
Et, au
au nom
nom des droits de
des droits de l'humanité, supérieurs aux
droits supérieurs
Phumanité, droits textes écrits,
aux textes eerlts,
vous vous eiiorcez d'arracher
vous vous þÿ eû f o d'arracher
roez aux détenteurs du pouvoir
aux détenteurs du les réformes que
pouvoir .les reformes que
vous
vous jugez équitables.
jugez équitables.
Cependant, par la parole et l'écrit,
aussi vous
vous aussi
Cependant, vous étes une
vous etes force par
une force la parole et l'6crlt, et
et nous
nous

spirites qui parlons vérités méconnues,


ù

sommes,
sommes, nous
nous spirltes qui parlons au
au nom
nom de
de vérités méconnues, traités
traités

par ceux qui puis-


l’étes vous
vous mémés ceux qui représentent
représentent la
par vous,
par vous, comme memes par
vous l'6tes
comme vous la puis-
sante organisation
sante organisation de
de la
la richesse
richesse ou
ou qui possèdent
qui possèdent la
la souveraineté
souveraineté du
du peu-
pou-
voir.
voir.
Malgré le dédain
Malgré le dédain que vous professez ù
que vous professez
a l'égard
Pégard de leurs idées
de leurs philoso-
ldees philoso-
phiques,
phiques, les spirites
les sont de cœur
spirites sont de þÿ c S avec vous ils s'associent a votre
u r vous ;; ils s'assoctent tt votre œuvre
avec þÿ S u v r e

lorsque
lorsque vous
vous dénoncez
dénoncer les
les iniquités si
si pesantes
inlquités pesantes aux
aux faibles
faibles g
;
ils
ils ne
ne se
se séparent
séparent
que
exaltés dont
des oxultes
que des dont les paroles de
les paroles de revanche brutale excltent
revanche brutale excitent les plus mau-
les plus mau-
vaises passions
vaises passions et et trompent toujours les classes ignorantes
trompent toujours
les classes ignorantes et impatientes.
et impatientes.

Les actes ds révolte prennent


Les actes ds révolte un caractère de justice nationale,
prennent un caractere de justice nationale, lorsqu'ilslorsqu'ils
arment la main des défenseurs de tout un peuple
arment la main des défenseurs de tout un contre la loi violée
peuple contre la loi violée par par
un
un abus de
abus force. C'est
la force.
de la l'héroïsme en
C'est Pherotsme en face du crime.
face du crime.
Il n'en est de méme quand le fanatisme s'insurge
pas de meme quand
Il n'en est pas le fanatisme contre la
s'insurge contre société et
la societé et
se fait
se fait criminel le prétexte
sous le
criminel sous de lui
pretexte de lui faire expier les
faire expler les torts
torts qu`il lul impute.
qu'il lui irnpute.
Dans ce cas, il n’appartient
Dans ce cas, il à personne d'usurper
n'appartient à personne
la fonction de justicier.
d'usurpor la fonction de justleler.
L'id6e ne peut
L'idée ne peut pas triompher par
pas triompher
des moyens tachés
par des moyens taches de sang. impuissants
de sang. lmpulssants
d'ailleurs devant la réprobation
d'ailleurs devant la générale.
réprobatlon générale.
il serait
ll serait si souhaiter que les
souhaiter que violents connaissent
les violents connaissent lesles paroles
paroles que l'un des
que l'un des
80
80 nnvvn spmrm
REVUE spmxn
-*i-

leurs nous
leurs a fait
nous a fait entendre
entendre quelques jours après
quelques jours après avoir payé de
avoir payé sa téte,
de sa téte, _le
_le
crime dont
crime il s'était
dont il s'était rendu coupable envers
rendu coupable envers la la société.
société. _
q
~

paroles, nous
Ses paroles,
Ses nous les reproduisons telles
les reproduisons qu'il les
telles qu'il les aa confiées
confiées à à notre
notre
pensée.
pensée.
l
'
'
‘'

x
,
'' ’
"

« Ce
« qui m'attendait
Ce qui m'attendait à mon départ
à mon départ de monde aa été
votre monde
de votre pour moi
été pour moi un un

réveil auquel
« réveil
« j'étais loin
auquel j'étais loin de penser.
de penser. .
.
'
'

Oui,
a je vis; la mort du
Oui, je vis; la mort du corps
« m'a laissé
corps m’a mes pensées
toutes mes
laissé toutes pensées et me voilà
et me voilà
a transporté dans
«
transporté dans un
un monde
monde que je
que je
ne
ne soupçonnais
soupçonnais pas.pas. þÿ :

u
Le
« été terrible,
choc aa été
Le choc mais il
terrible, mais duré peu
a duré
il a peu de temps, puisque quelques
de temps, puisque quelques
«
«jours à
à peine
jours peine se
se sont
sont écoulés
écoulés depuis
depuis la
la peine que j'ai
peine que j'ai encourue
encourue et
et subie,
subie,
et qu'il m'est
a et
«
qu'iI m'est possible de me reconnaître, de réunir tous mes
possible de me reconnaître, de réunir tous mes souvenirs et souvenirs et
«
« d'accomplir dans un
d'accomplir dans recueillement de
un recueillement de quelques quelques heures,
heures, un un retour
retour sursur
a
« moi-mémé
moi-méme et et desonder
desonder l'étendue
l'étendue de de mon
mon erreur.
erreur.

« Vous qui
a Vous qui recueillez mes
recueillez pensées, qui
mes pensées, qui étiez
étiez tout prét
tout les recevoir
prét aa les recevoir ne ne
a
« me hlamez
me blame: pas. pas.
« Ai-je eu bonheur de révélation de existence sur
« comme vous,
Ai-je eu comme vous, lele bonheur de la
la révélation de notre
notre existence sur
a
« la terre,
la terre, etet m'a-t-il donné d'en
été donné
m'a-t-il été d'en comprendre
comprendre la portée?
la portée?
que la haine de la société au milieu de laquellej'ai
« Non, rien
«
Non, rien que la haine de la société au milieu de laquelle ]"ai vécu, n'est
vécu, n'est
a
« venu troubler mon
venu troubler mon esprit avant d'armer
esprit avant d`armer ma ma main criminelle.
main criminelle.
« Ai-je eu le loisir d'étudier la loi qui préside au progrès et
a eu le loisir d'étudier la loi au assure le
en assure le
Ai-je qui préside progres et en
c
¢ triomphe
triomphe en en s'en remettant aa celui
s'en remettant celui qui dirige tout?
qui dirige tout?
« connaissais-je le redressement des application si si juste
«
Connaissais-je le redressement des erreurs par erreurs une application
par une juste
c:
« d'une
d'une loi loi àa laquelle
laquelle nul
nul ne peut se
ne peut se dérober,
dérober, en
en subissant
subissant à
à son
son tour
tour les
les
a
« souffrances
souffrances que son devoir était d'alléger.
que son devoir était d'alléger.
«a: Rien
Bien dede tout
tout cela n'est jamais
cela n'est jamais entré
entré dans mon cerveau.
dans mon cerveau.

« Limitant notre
« Limitant notre action à la vie terrestre je ne
action à la vie terrestre je ne pouvais pouvais avoir moindre
la moindre
avoir la

que parfaite.
«
« idée de
idée de cette divine justice
cette divine aussi prévoyante
justice aussi prévoyante que parfaite.
a Je sens maintenant
« Je sens maintenant qu'il fallait que celle des
qu'il fallait que celle des hommes hommes suivitsuivit son cours
son cours

a
«
pour apparaître ici
pour apparaitre comme ayant,
ici comme ayant, en partie, payé
en partie, payé la la dette contractée.
dette contractée.
« Le nom
« Le nom de de celui qui
celui qui gouverne les mondes,
gouverne les mondes, et que
et je n'ose
que je n'ose prononcer,
prononcer,
a:
« n'était
n'était à mes yeux
à mes qu’une superfétation
yeux qu'une superfétation et
et je
je n'ai
n'ai jamais
jamais cherché
cherché àà lele
u
¢ connaître
connaître etaet a Fapprofondir.
l'approfondir.
par son ignorance.
« J'étais
« J'étais un insensé excusable
un insensé excusable par Combien j'aurais
son ignorance. Combien été
j`aurais été
c
¢ fort, si la révélation de notre rôle avait
fort, si la révélation de notre rôle avait pu me pénétrer. J'étais né
pu me pénétrer. J'étais né pour pour
«
« la lutte et
la lutte et c'est
c'est pour
pour
le
le bon
bon combat
combat que j'aurais pris place
que j'aurais pris place
dans
dans le
le rang de
rang de
'

«
« nos frères pour
nos frères pour vous
vous apporter
apporter mon concours.
mon concours.
«
«
Hélas, j'ai
Hélas, j'ai
suivi
suivi une voie ditlîérente
toute ditïérente
une voie toute qui est
qui sans issue
est sans et va
issue et va à
a
«
« l'encontre
l'encontre de
de la volonté divine
la volonté lorsqu'elle conduit
divine lorsqu'elle conduit ùà la vengeance brutale.
la vengeance brutale.
« Que ne me suis-je
Que ne me inspiré
suis-je inspiré de
de l'exemple
l'exemple de
de celui
celui qui est
est venu apporter
apporter à
à
«
qui venu
Î
ii-
_---.-~<-r . .

JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES
IYÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
PSYGBOLOGIQUIS 8l
8l

a
« l'humanité des
l'humanité des paroles de
paroles paix et
de paix et d'amour,
d'amour, tout en dévoilant
tout en les turpi-
dévoilant les turpi-
a
« tudes
tudes des
des mauvais
mauvais riches
riches et
et des
des accapareurs
accapareurs
de
de consciences.
consciences.
J'ai été
c J'ai
¢ un inconscient
été un guidé par
inconscient guidé des sentiments généreux mais
par des sentiments généreux
mais que
que
a
¢ réprouve
réprouve la
la divine
divine justice
justice de
de notre
notre père.
pére.
a
Que de joies
« Que de pour les
joies pour votres qui
les vôtres qui comprennent
leurs devoirs,
comprennent leurs tout en
devoirs, tout en
u
« conservant
conservant au fond du
au fond du cœur
þÿ c Scetu amour
cet amour
r fraternel qui
fraternel en fait
qui en de véritables
fait de véritables
a
« amis.
amls.
Merci de
u Merci
« de m'avoir accueillicomme
m'avoir accueilli comme un
un malheureux naufragéqui
malheureux naufragé sombré,
qui aa sombré,
a
« mais
mais que la mer rejette sain et sauf sur le rivage.
que la mer rejette sain et sauf sur le rivage.
a Merci
« Merci du bien moral
du bien moral que j’emporte
que j'emporte
de
de mon
mon acte de contrition
acte de qui s'élève
contrition qui s'éléve
«
« plein de foi vers Dieu.
plein de foi vers Dieu.
1l février
11 février 1894.
1894. Auguste Vaillant (1).
Auguste Vaillant (1).
Tous nos écarts
Tous nos écarts ne ne relèvent pas de
relèvent pas lajusticc des
de lajustice des hommes.
hommes.
Il arrive souvent
Il arrive souvent que le devoir nous place
que le devoir nous entre. notre
place entre. conscience et
notre conscience et nos
nos

convoitises, et le nombre est grand de ceux qui méconnaissent


convoitises. et le nombre est grand de ceux qui méconnaissent leurs obli- leurs obli-
gations
gations morales
morales les les plus dignes d'être
plus dignes respectées et
d`étre respectées s'en alfranchissent
et s'en atfranchissent sans sans
souci de l'avenir.
souci de l'avenir. __

Pendant leur
Pendant existence ils
leur existence ils n'ont
n'ont pas encouru les
pas encouru
sévérités de
les sévérités de la la loi,
loi, lala
société ne s'est pas détournée d'eux, pourquoi se seraient-ils
société ne s'est pas détournée d'eux, pourquoi se seraient-ils montrés vis- montrés vis-
à-vis d'eux-mémés plus
à-vis d'eux-memes sévères que
plus sévères la société et la loi?
que la société el. la loi?
Ils traversé la
ont traversé
Ils ont vie sans
la vie préoccuper d'un
se préoccuper
sans se d'un fait lointain déjà,
fait lointain déjà, oublié
oublié
presque
presque
et
et absous
absous par
par
la
la coupable
coupable indifférence
inditïérence du
du législateur.
législateur.
lls ont
lis ont vécu dans une
vécu dans une parfaite tranquillité d'ame
parfaite tranquillité d'âme jusqu'au jusqu'au retour
retour dansdans le le
monde où
monde où nous trouvons derrière
nous trouvons derriere nous, dans
nous, dans son son plein jour,
plein jour, l'étapel'étape der-
der-
nière, comme on
nière, comme revoit par
on revoit la pensée en
par la pensée
en revenant
revenant chez soi après une
chez soiaprés longue
une longue
absence les évènements
absence les évènements auxquels auxquels on a été mélé.
on a été mélé.
Quelle
Quelle faute
faute ont
ont commise
commise ces inconscients?
ces inconscients?
Ils portent devant Dieu la responsabilité
Ils portent devant Dieu la responsabilité de de l'abandon
l'abandon de l'enfant, né
de l'eni'ant, né dede
leur chair, qu'ils
leur chair, qu'ils ont
ont laissé
laissé à
à la
la charge
charge de
de la
la mère
mère impuissante
impuissante souvent
souvent à
à se
se
réclamer de la loi, tandis qu'ils faisaient eux, de nouveaux
réclamer de la loi, tandis qu'ils faisaient eux, de nouveaux projets d'avenir. projets d'avenir.
Après l'épreuve chacun
Après Pépreuve chacun est remis àa sa
est remis place. Elle,
sa place. qui peut-étre
Elle, qui peut-être s'est s'est
cachée du monde, mais que l'amour maternel a
cachée du monde, mais que l'amour maternel a soutenue, a fait forte et soutenue, a fait forte et
courageuse, elle apparaît dans le rayonnement
courageuse, elle apparaît
dans le rayonnement du devoir accompli.
du devoir accompli.
Lui, abîmé dans ses remords, misérable,
Lui, abimé dans ses remords, misérable, il attend dans l`isolement qu'un
il attend dans l'isolement qu'un
rayon
rayon
de
de la
la miséricorde
miséricorde divine
divine le
le pénètre
pénètre et
et lui
lui fasse
fasse entrevoir
entrevoir l'heure
l'heure de la
de la
réparation.
réparation.
—_.——-.

(I) Après
(t) Après condamnation,
condamnation, un homme
sa
sa de bien,
homme de
un bien, M. F..., parla
M. F..., parla à.å. Vaillant du problème
Vaillant du probléme
de
de nos destinées résolu
nos destinées résolupar la philosophie spirite.
parla philosophie spirite.
Vaillant
Vaillant put comprendre
put comprendre et et mourir
mourir
on
en paix.
paix.
M.
M. Julien
Julien Bouchot, qui
Bouchot, qui habite
habite à
å Wortking (Angleterre),ignore
Wortking (Angleterre), ignore détail.
ce détail.
ce

6
6
82
'

82 nnvun spmrm
nnvun srmrm
i.
.ïï_

D'autres
D`autres ont
ont eu
eu choisir entre
àù choisir entre la ruine matérielle
la ruine matérielle et et la ruine morale.
la ruine morale.
si,
Si, recourant
recourant à
à des
des subterfuges
suhterfuges ils
ils ont
ont préféré sacrifier l'honneur
préféré sacrifier l'honneur àà
l'argent. leur défaillance appelle
l`argent, leur défaillance appelle un redressement
un redressement inévitable. inévitable. *

Les cas
Les cas de de conscience
conscience que chacun de nous rencontre attentent toutes l'es
que chacun de nous rencontre atlectent toutes les

formes. Ce sont autant


formes. Ce sont autant d`épreuves d'épreuves semées semées sous sous nosnos pas,pas, que
que nous
devons
nous devons
nous elïorcer de
nous elïorcer franchir sans
de franchir sans déchirure,
déchirure, notre notre avancement
avancement étant étant enen raison
raison
des victoires remportées
des victoires sur
remportées sur nous-memes. nous-mémes.
Croire
Croire que que l'onl'on possède,
possede, par par la révélation spirite,
la révélation spirite, une puissance capable
une puissance eapable
dc modifier avec avantage
de modifier avec
avantage les conditions matérielles de la vie,
les conditions matérielles de la un écueil
est un
vie, est óeueil
que
que
les
les nouveaux
nouveaux initiés
initiés ne
ne peuvent pas toujours
peuvent pas toujours éviter. éviter.
Le nouvel adepte
Le nouvel adepte ne ne doit
doit pas se faire d'illusion à cet égard, ni
pas se faire d`illusion à cet égard, perdre de
ni perdre de
vue que
vue que le spiritisme ne
le spiritisme peut lui
ne peut apporter que
lui apporter des satisfactions morales,
que des satisfactions morales,
sous peine de s'exposer aux plus
sous peine de s`exposer aux plus amères déceptions. amères déceptions.
que les spirites la première
Il est
Il est rare
rare que les spirites dans dans leur leur enthousiasmede
enthousiasme de la première heureheure
ne soient
ne soient pas sujets à des erreurs qu'une
pas sujets à des erreurs qu'une plus grande expérience leur plus grande expérience leur
épargne
épargne par par la
la suite.
suite.
Il existe
Il existe des médiums dont
des médiums dont la faculté professionnelle
la faculté professionnelle consiste consiste àà fournir
fournir
des renseignements
des renseignements sur
sur des
des questions
questions d'intérêt
d'intérét privé.
privé.
Nous ne
Nous pensons pas
ne pensons pas qu'il faille les
qu'il faille les encourager. Si les faits ennoncés par
encourager. Si les faits ennoncés par
eux
eux se sont þÿ
se sont vérifiés
v é r iû parfois,
é s combien de spirites
parfois, combien de spirites trop trop þÿ confiants
c o nû ou ou
a nset scroyant
se croyant
l'objet d'une faveur spéciale, ont été victimes
l'objet d'une faveur spéciale, ont été victimes de leur crédulité, en accep- de leur crédulité, en
accep-
tant
tant ce que leur
ce que leur avait prédit la
avait prédit table parlante;
la table parlante; combien
combien d'intelligences, fortes
d'intelligences, fortes
jusque
jusque là là ont
ont été attirées, tyranisées
été attirées, tyranisées par des prédictions où
par des prédictions où l'ignorance
fignorance et et
le grotesque
le grotesque se donnaient
se donnaient carrière! carrière!
s'est publié
Il s'est
1l récemment, en
publié récemment, Angleterre, un
en Angleterre, un ouvrage
ouvrage sur le
sur le t spiritua-
¢
spiritua-
lisme» qui
lisme» qui fait sensation.
a fait sensation.
a

There is
a There
« no death
is no death þÿn : :

- La mort n'existe
La mort n'existe pas. pas.

-

Nous
Nous en extrayons les lignes
en extrayons les lignes suivantes
suivantes :: .
.

« ll ya
a ll longtemps déjà
ya longtemps déjà que j'éprouve le
que j'éprouve
le désir
désir de publier le
de publier le récit
récit des
des
a expériences merveilleuses auxquelles il ma été donné d`assister au cours
merveilleuses il ma. été donné d'assister au cours
«
expériences auxquelles
« de mes recherches
r de mes
recherches sur sur le spiritualisme.
le spiritualisme.
ce que" j'ai vu et je répète les
les paroles
«« Je décris ce
Je décris que j'ai vu de mes propres yeux et
de mes propres yeux je répète paroles queque
«a j'ai entendues de mes
j'ai entendues de mes propres oreilles,propres oreilles, laissant
laissant à
à. mes
mes lecteurs
lecteurs le soin d'en
le soin d'en
«
tlrer la
a tlrer déduction qu'il
la déduction qu'il leur plaira. Je
leur plaira. Je n'ai
n'ai pas l'ambition d'établir une
pas l'ambition d'établir une
de promulguer une doctrine, que je je désire
«« théorie
théorie ou ou de promulguer une doctrine, ce ce que désire par dessus tout
par dessus tout
c'est de
« c'est
« de ne provoquer aucune
ne provoquer aucune polémique
polémique (1). (1).
þÿ : :»

Après cet exorde


Aprés cet exorde le lecteur
le lecteur voit
voit défiler
þÿ d éûles
les l phénomènes
ephénomènes
r les plus
les plus étranges
étranges
qu'on puisse
qu'on puisse imaginer. imaginer.
l

(1) Traduit de l'anglais.


(1) 'rmuiz as rangfnis
‘t
't
Il

JOURNAL
Jounuu. D'ÉTUDES rsrcnonooxouns
þÿ n 'û ' r rsrcnonooxouns
u n n s ",
C Ç.

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\
-
--
-~ 88
88
îç-gî-æ

L'auteur de
L'auteur de a There
There is
« no death
is no tirs Iarryat,
death nn lrs larryat, une
une dame très répandue
dune très répandue
dans le monde des lettres, préconise le spiritisme comme pouvant,
dans le monde des lettres, préconise le spiritisme comme pouvant, par par ses
ses

révélations, aptanir
révélations, aplanir les
les dimcultés
dimcultés de
de la
la vie;
vie; elle
elle en
en donne
donne de
de nombreux
nombreux
exemples.
exemples.
Nous
Nous nene nous élevons pas
nous élevons systématiquement contre
pas systématiquement contre la possibilité de
la possibilité la
de la
révélation venue d'entre-tombe
révélation venue d'outre-tombe dansdans lele domaine
domaine des évènements terrestres,
des évènements terrestres,
ce que
ce
que nous
nous dacceptons
n'acceptons paspas c'est
c'est la
la provocation dangereuse
provocation dangereuse et
et décevante
décevante
dans l'attente d'un remède à nos
dans l'attente d'un remède à nos maux. maux.
Qui sait
Qui sait d'ailleurs si le
d'ailleurs si spiritisme ne
le spiritisme ne comporte
comporte pas dans ses manifesta-
pas dans ses þÿ m a n l f e s t S
tions le caractère
tions le caractére propre-aux goûts, aux tendances et au tempérament
propre-aux goûts, aux tendances et au tempérament d'une
d'une
nation.
nation.
Après
Aprés lesles premiers tâtonnements, les
premiers tàtonnements, spirites en
les spirites France se
en France se sont surtout
sont surtout
attachés aux
attachés aux joies morales de
joies morales de lala doctrine,
doctrine, leur esprit AyAy trouve
leur esprit trouve dede vastes
vastes
sujets d'étude et leur ame un sanctuaire fermé aux déceptions.
sujets d’étude et leur âme un sanctuaire fermé aux déceptions. De plus,
De ils
plus, ils
n’oublient
n'oubllent paspas que c'est sur
que c'est leur sol'
sur leur que s'est
sol‘ que édifiée
s'est þÿ laé nouvelle
é d iûla nouvelle
e philoso-
philoso-
phîe.
phie.
Le Spiritisme
Le Splritisme quels
quels que soient les eiïorts de ces
que soient les þÿ eû oder tces
détracteurs s'avance
s détracteurs s'avance àà la
la
conquête de Phumanité. Ses contingents
conquête de l'humanité. ——
- Ses contingents vont se grossir
vont se chaque jour
grossir chaque des
jour des
attardés d’hier,
attardés d'hier, revenus
revenus du
du monde
monde de
de lumière pour senrôler
lumière pour s'enrôler sous
sous bau-
sa ban-
sa

nière.
nière.
'
'

Le siecle
Le prochain, enfin
siècle prochain, þÿ e nûen
en npossession de
possession la vérité.
de la s'étonnera des
vérité. s'étonnera lon-
des lon-
gues résistances du clergé,
gues
résistances du de ses ettorts persistants pour
clergé, de ses etlorts persistants empêcher la
pour empecher la
créature de
créature de comprendre
comprendre celui
celui de
de qui
qui elle
elle émane.
émane.
Il s'étonnera
ll également que
s'étonnera également les hommes de science se soient
que les hommes de science se soient contentés
contentés
d'interroger
tflnterroger la
la matière,
matière, sans
sans jamais
jamais consentir
consentir a
a découvrir
découvrir le ressort cache
le ressort cache

auquel elle obéit (1).


auquel elle obéit (1).

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_,Î_.í_.î.. ..Î

(l) Cette étude


(l) Cette étude est
est aussi imprimée en brochures
aussi imprimée en brochures in-s,
in-8, sur
sur beau papier,
beau papier, fr. {i0 cen-
à 00 fr. 250
à cen-
limes; i0 brochures
times; 10 brochures pour 1 fr.
pour 2 fr. 50, afin de la bien répandre.
50, afin de la bien répandre.
--*--

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Voir
Voir la du 1"
Revue du
la Revue janvier 1895.
l" janvier 1895.

parlant
En
En des deux
parlant des éléments microscopiques,
deux éléments microscopiques, la
la cellule
cellule élément mas-
élément mas- —
-

culin, et la
culin, et cellule
la cellule élément féminin,
élément avons dit,
nous avons
feminin, nous avec les
dit, avec paroles du
les paroles du —
-

D‘ Gibier,
D' Gibier, qu’elles se rencontrent et l'homme est engendré.
qu'elles se rencontrent et l`homme est engendré.
Nous ne
Nous ne pensons
pensons pas suivre, pas
pas suivre,
à pas, la
pas à pas, la marche évolutive du
marche évolutive fœtus,
du þÿ fStus,
mais bornerons
mais nous nous bornerons à dire que
nous nous à dire la matière ovulaire
que la matière ovulaire se développe.
se développa sous
sous
l'influence
þÿ l ' i nû u dede
e nla vibration pleine
lac evibration pleine de de vie et d'énergie,
vie et d'énergie, et qu'il naquit
et qu'il naquit dede la
la
substance nerveuse la plus
substance nerveuse la plus pure, et
pure, et que que l'énergie
l'énergie s'intégra enfin
s'intégra þÿ e nû sous
n la
sous la
forme de
forme de l'être humain.
l'etre humain.
L'homme,
L'homme, tel tel qu'il se présente, suppose une
qu'il se présente, suppose une organisation,organisation, un assemblage
un assemblage
ce qu'on peut appeler des combinés et unis les
de
de ce qu'on peut appeler des imtruments, instruments, combinés et unis les uns aux
uns aux

autres
autres par par des liens plus
des liens ou moins intimes,
plus ou moins intimes, plus plus ou moins nécessaires, et
ou moins nécessaires, et
appropriés
appropriés pour concourir au moyen
pour concourir au
de leur action organisée, au
moyen de leur action organisée, soutien,
au soutien,
au développement et a la reproduction
au et la de l'individu.
développement a reproduction de l`individu.
Nous démontré que
avons démontré
Nous avons tout ce qui existe
que tout ce qui existe dans dans lala nature est doué
nature est doué
d’une vie qui lui est
d'une vie qui lui est propre, l’a de l'atome
propre, comme on l'a vu de l'atome a la cellule. Mais,
comme on vu à la cellule. Mais,
en arrivant
en arrivant a a la matière organique
la matière organique nous dirons avec
nous dirons Goethe :: c Plus
avec Goethe Plus unun être
être ¢

est imparfait, plus ses parties constituantes sont en


est imparfait, plus ses parties constituantes sont en analogie entre elles, etanalogie entre elles, et
semblables au
sont semblables
sont plus l'étre
tout; plus
au tout; l'être estest parfait,
parfait, plus plus ses
ses parties dis-
sont dis-
parties sont
entre elles; plus analogues
semblables entre elles; plus analogues sont les parties entre elles, moins
semblables sont les parties entre elles, moins
elles sont
elles subordonnées entre
sont subordonnées elles. >þÿ :
entre elles.
La subordination entre
La subordination les parties
entre les parties donne
donne donc donc la mesure de
la mesure la perfection
de la perfection
dans l'organisation.
dans Porganisation.
Le perfectionnement s'atteînt
Le perfectionnement s’atteînt àà travers
travers desdes métamorphoses multiples et
métamorphoses multiples
et
de nombreuses évolutions, depuis
de nombreuses évolutions, depuis lesles etres inférieurs jusqu'aux
étres inférieurs supé-
étres supé-
jusqu'aux etres
rieurs; ce perfectionnement manifeste
rieurs; ce perfectionnement manifeste la nature de tous les degrés de
la nature de tous les degrés de
l'organisation, et parvientjusqwà
Forganisation, parvientjusqu`à
et l'homme
l'homme qui
qui les
les embrasse
embrasse tous.
tous.

que l'homme paraisse


Bien
Bien que l'homme paraisse l'6tre l'être le le plus élevé que
plus élevé puissions voir,
nous puissions
que nous voir,

Î
JOURNAL DÏTUDIB rsrcnomaiouns
roumain. n"n-runxs rsrcnozœioues 85
85

on ne
on peut
ne peut s'abstenir d'observer en
s'abstenir d'observer en lui relation très
une relation
lui une marquée
très marquée avec
avec

d`autres étres,
d'autres etres, et
et même
méme avec ceux dont
avec ceux l'organisation
est la
dont Forganisation est plus imparfaite.
la plus imparfaite.
Telle est la
Telle est la cause pour laquelle
cause pour laquelle les parties de
les parties son corps
de son corps ne ne sont pas ani-
sont pas ani-
mées
mées de la même
de la énergie; ilil devient
méme énergie; devient évident qu'en lui
évident qu'en lui il également des
il yy aa également des
différences graduelles, et méme,
différences graduelles, et méme, les degrés
les divers des couleurs
degrés divers des couleurs que la
que la
nature a établie
nature établie entre
a les ditïérentes
entre les n t e s d'êtres,
espèces
þÿ d iû é r eespèces puisque, dans
d'etres, puisque, dans son
son

corps, se trouvent
corps, se trouvent tous les genres
tous les genres d'activité
d`activité que la nature a réunis
que la nature a
dans
réunis dans
les
les autres règnes.
autres régnes. , _,

Quelques
Quelques activités, qui composent
activités, qui composent l'organisme
Porganisme humain,
humain, sont douées
sont douées
d'une
d'une sensibilité exquise, tandis
sensibilité exquise, que d'autres
tandis que d`autres le sont moins.
le sont Cette sensibi-
moins. Cette sensibi-
lité décroît
lité décroît peu à
peu å peu jusqu'à s’annihiler presqwentièrement dans plusieurs
peu jusqu'à s'annihiler presqu'entièrement dans plusieurs
dont les
autres dont
autres les fonctions
fonctions ressemblent
ressemblent mieux celles des
mieux à.à celles végétaux.
des végétaux.
Exemple: les cheveux ne sont qu'une sorte de végétation
Exemple: les cheveux ne sont qu`une sorte de végétation très peu très douée
peu douée
de sensibilité.
de sensibilité. iþÿ :

Sans doute, toutes


Sans doute, toutes ces parties, si
ces parties, nombreuses et
si nombreuses et sisi différentes, trouvent
différentes, trouvent
leur origine dans
leur origine le tissu embryonnaire; les
dans le tissu embryonnaire; éléments anatomiques
les éléments anatomiques qui qui en
en
constituent l'économie dans la plénitude
constituent l'économie dans la plénitude de son développement, ne sont de son développement, ne sont
que des
que
cellules primitives
des cellules primitives identiques.
identiques.
Ces cellules, se
Ces cellules, se groupent groupent en en vertu
vertu du du principe
principe universel d'association qui
universel d'association qui
gouverne la
gouveme la nature; nature; de leur union,
de leur union, résulte immédiatementla
résulte immédiatement la division division du du
travail. Ces cellules embryonnaires, sans ditférences
travail. Ces cellules embryonnaires, sans différences entre elles, adoptent entre elles, adoptent
morphologie distincte,
une morphologie
une distincte, et chacune d'elles
et chacune d'elles sese trace
trace sonson fonctionnement
fonctionnement
particulier, jusqu'à constituer les ditférents
particulier, jusqu'à constituer les ditîérents organes et les mettre organes et les mettre en rela-
en rela-
tion réciproque; c'est ainsi qu'elles
tion réciproque; c'est ainsi qu'elles forment Pindividualité humaine.
forment l'individualité humaine.
Quelle intelligence
Quelle intelligence régit donc régit donc le le travail
travail de chaque cellule,
de chaque cellule, pour lui faire
pour lui faire
acquérir la morphologie précise
acquérir la morphologie et constituer
précise et constituer l'organe l'organe ou ou le système voulu,
le systeme voulu,
avec fonctionnement? Est-ce
son fonctionnement?
avec son Est-ce la loi d'hérédité? Mais qui
la. loi dhérédité? Mais qui aa établi cette
établi cette
loi? Il n'y a pas
loi ? ll n`y a de loi sans
pas de loi sans législateur intelligent qui
législateur intelligent qui la conçoive
la conçoive et veille àà
et veille
son exécution.
son exécution.
Au-dessous de
Au-dessous de la loi d’hérédité,
la loi d'l1érédité, il il y surtout la
y aa surtout loi du
la loi du progrès, en vertu
progrès, en vertu
de laquelle
de laquelle s'efface
þÿ s ' eû l'empreinte
a c e que la
la cellule
l'empreinte que cellule mere avait imprimée dans la
mère avait imprimée dans la
cellule fille,
cellule þÿû lpour pour engendrer des
l e , engendrer organismes toujours
des organismes plus perfectionnés.
toujours plus perfectionnés.
groupement cellulaire, cellulaire, qui
Le
Le groupement qui ne ne peut réaliser au
se réaliser hasard (car
au hasard n'y aa
il n'y
peut se (car il
de hasard dans
pas de hasard dans la nature), la nature), est produit
est produit parpar la loi d'am-action qui
la loi d'attraction
pas qui gou-
gou-
verne l'univers. Cette
verne l'univers. cette loi loi si
si sagement équilibrée, est semblable
sagement équilibrée, est semblable å celle qui à celle qui
fait graviter les étoiles autour de l'astre
fait graviter les étoiles autour de l'astre central avec une central avec précision mathé-
une précision mathé-
matique ; elle
matique elle produit
; produit la
la force
force de
de cohésion
cohésion qui
qui unit
unit les
les molécules
molécules dans les
dans les
cristallisations chimiques et les
cristallisations chimiques et les fait s'agglomérer fait s’agglomérer en se nourrisant,
en se nourrisant, en se
en se
développant, en
développant, se
en se reproduisant
Pactionzfume intelligence
sous l'acliond'1m¢
reproduisant sou.: qui les
intellgqenec qui dirige,
les dirige,

Î:-în-->
80
sa nuvuu 59mn!
svnml
uvuu
.
.

sans jamais
les abandonner
sans jamais les causes éventuelles
aux causes
abandonner aux éventuelles et variables
et variables qui
qui les
les
entourent.
entourent.
Dans la
Dans vie de
la via de lala cellule,
cellule, on on observe
observe des facultés st
des facultés et des des forces
forces inhé- inhé-
rentes qui
rentes qui constituent
constituent son son individualité.
individualité. En vertu de
En vertu individualité elle
cette individualité
de cette ella
choisit, entre les substances environnantes,
choisit, entre les substances environnantes, celles qui celles qui lui conviennent;
lui conviennent;
grâce
grace a a la
la force assimilatrice,elle
force assirnilatrice, transforme en
elle transforme en substance
substance propre propre la la matière
matiere
choisie, et
choisie. et 'peut peut la placer
la en un
placer en un point point opportun,
opportun, pour obtenir
pour obtenir sa croissancesa croissance
et larranger
et l'arranger d'une
d'une manière
manière toute
toute relative
relative à
à son
son _type cellulaire. Par
_type cellulaire. Par cettecette
individualité, elle possède la
individualité, elle possède la force génératrice force génératrice pour engendrer d'autres cal-
pour engendrer d'autres osl-
lules donées
lules douées de facultés identiques
de facultés identiques aux
aux siennes
siennes ;
;
elle
elle peut
peut épuiser épuiser ces
ces facul-
facul-
tés
tés et et se désagréger en
se désagréger en se mélaut aà la
se mêlant matière, pour
la matière, continuer sa
pour yy continuer sa trans-
trans-
formation et
formation et son évolution incessante.
son évolution incessante.
La
La vievie dede la
la cellule traverse donc
cellule traverse donc les mêmes phases
les mêmes phases dans dans la humaine:
vie humaine:
la vie
indiscutablement dans
indiscutablement dans la la cellule,
cellule, il existe une
il existe une force intelligente et
force imellzlqente et vitale
vitale
qui la fait se développer, se reproduire et s'associer
qui la fait se développer, se reproduire et s'associer selon la forma voulue, selon la forme voulue,
par
par
la
la loi
loi que
que
la
la cause
cause des
des causes
causes sut
sut instituer.
instituer.
Il est aussi
ll est indiscutable, que
aussi indiscutable, que ce ce procédé
procédé s'est déjà réalisé
s'est déjà réalisé dans l'atome,
dans fatome,
lequel, dirais-je
lequel, dirais-je est
est presque
presque
l'être
l'étre initial,
initial, qui
qui donne
donne ses
ses facultés
facultés a
a la
la cellule
cellule
qu'il compose en se groupant, et devenue déjà
qu'il compose en se gróupant, et devenue déjà molécule en vertu des forces molécule en vertu des forces
d'association
d'association et et de cohésion.
de cohésion. .

Si
Si la cellule mn,
la cellule ma, commecomme on on nene peut
peut en en douter, puisque sans
douter, puisque sans la sensibi-
la sensibi-
lité
lité elle elle ne pourrait exécuter aucune
ne pourrait exécuter aucune de ses actions,
de ses actions, on on ne d'aucune
peut, d'aucuue
ne peut,
manière. lui refuser rationnellement
maniére. lui refuser rationnellement une conscience et une une conscience et une intelligence,
intelligence,
lesquelles sont
lesquelles sont en relation avec
en relation avec la le perfectionnement,
perfectionnement, avec avec le progrès que
le progrès que
l'individu
l'indlvldu a a fait acquérir ail l'organisme
fait acquérir dont il sert; mais
Forganisme dont il se sert; mais cette cellule
se cette cellule ne ne
cesse
cesse pas d'être une intelligence et une conscience;
pas d'étre une intelligence et une conscience; elle commence à
elle commence à sa
se ma-ma-
nifester
nifester avec ce qu’on appelle u l’irritabilité
Pirritabilité organique u.
avec ce qu'on appelle u
organique þÿ : : .

Dans le
Dans le travail
travail pourpour la la fabrication
fabrication et et l'entretien
l`entretien du corps humain,
du corps humain, on ren-
on ren-
contre ce
contre phénomène étrange:
ce phénomène
étrange: Si
Si les
les ouvriers-cellules, chargés
ouvriers-cellules, chargés du travail, du travail,
reçoivent
reçoivent les les matériaux
matériaux qui qui leur sont nécessaires,
leur sont nécessaires, ils ils travaillent
travaillent automati- automati-
quement
quement pour pour leur
leur propre compte,
propre compte, sans
sans que
que
la
la volonté
volonté prenne aucune part
prenne aucune part
àå la construction de l'œuvre.
la construction de þÿ l ' S u v r e .
Haeckel se
Haeckel fondant sur
se fondant sur ce ce phénomène, a
phénomène, a attribué attribué une une cime
rime à à la cellule.
la cellule.
De tout dont parlé jusqu'ici,
jusqu'ici, il résulte que
il que le perfectionne-
ce nous
De tout ce dout nous avons parlé avons résulte le perfectionne-
ment est
ment atteint par
est atteint par
tous
tous les
les êtres
êtres qui existent dans l'univers,
qui existent dans l`univers, moyennant moyennant
l'évolution:
Pévolution; que les phénomènes
que les phénomènes d'absorption, d'absorption, de transformation et
de transformation et d'inté-
d'inté-
gration,
gration, qui qui incessamment
incessamment se
se répètent l'évolution de
répètent pour l`évolution de ces memes êtres
pour ces mêmes etres
jusqu'à l'infini,
jusqu'à þÿ P i nûsont sont les seuls
n i ,les seuls qui qui déterminent
déterminent leur existence ‘et
leur existence 'et leur
leur modemode
d'être;
d`étre; que la force de
que la force de cohésion
cohésion qui unit les molécules
qui unit les molécules de de la la pierre
pierre va va dore--
deve-
nir psychique;
nir une force psychique; et tous ces phénomènes
force preuve la
une et tous ces
phénomènes constituent
constituent la
la preuve la

Î

_ï-\1---f-Q-~

JOURNAL n'irons PBîOKOLOGIQUES


JOURNAL D'Ô!UBl8 PBÎGHOLOGIQUES 87
87

plus éclatante que,


plus éclatante dans l'atome, aussi
que, dans l'atome, aussi bien
bien que dans la molécule, et
que dans la molécule, dans
et dans
la cellule,
la þÿ Gû l existe farce intelligente.
une farce
l u l e , une
existe intelligente.
i‘
*
SI
il

La force vitale
La force vitale humaine, (la même
humaine, (la celle qui
que celle
même que donne origine
qui donne origine ùà toutes les
toutes les
formes des
formes des êtres
etres qui constituent
qui constituent la nature) est
la nature) est la
la résultante de la
résultante de combi-u
la þÿ combi-:
naison et de la transformation de l'état radiant en d'autres
naison et de la transformation de l'état radiant en d'autres états
états de
de la
la ma-
ma-

tière, dirigée
tière, par l'intelligence.
dirigée par fintelligence.
c'est un
(Test nombre de
un nombre vibrations,
de vibrations, de condensations,
de condensations, de transformations,
de transformations,
tfexpansions,
d'expansions,exactement comme
exactement comme le le par procédé
se lequel
par lequel se produit la
procédé la produit
lumière,
lumiere, le la chaleur,
son. la
le son. ou les
chaleur, ou les autres combinaisons chimiques.
autres combinaisons chimiques. Mais ici
Mais ici
nous rencontrons
nous rencontrons un
un facteur
autre facteur
autre qu'on
qu'on ne trouve jamais
ne trouve dans les
jamais dans les réac-
réac-
tions chimiques,
tions chimiques, ni dans les
ni dans phénomènes physiques.
les phénomènes physiques.
fonctionnement
Du fonctionnement de la vie
Du de la organique, il
vie organique, résulte, en
il résulte, premier lieu,
en premier ce
lieu, ce
que les
que biologistes appellent
les biologistes appellent Ïirritabililé.Cette
þÿ £ ' i r : - i t Cette i l é . qu'on
a b i l faculté
faculté qu'on reconnaît dans
reconnait dans
les organismes
les les
organismes les plus se perfectionne
plus rudimentaires, se perfectionne et se partage en
rudimentaires, et se partage en
d'autres facultés, jusqu'à
d'autres facultés, jusqu'å cece qu'on la puisse voir
qu'on la puisse
voir dans l'être humain
dans Pétre humain avec
avec

tous les
tous les attributs
attributs de la raison
de la raison et de la
et de la conscience.
conscience.
Dans la
Dans la succession
succession de ces phénomènes
de ces phénomènes on rencontre toujours
on rencontre toujours le le même
même
résultat invariable : la progression constante des étres et le fait
résultat invariable : la progression constante des etres et le fait spécial que, spécial que,
à mesure
å qu'ils s'élèvent,
mesure qu'ils s'élèvent, ilsils accumulent
accumulent et et assument
assument dans dans leur organisme.
leur organisme.
non seulement la
non seulement la force
force vitale etres inférieurs,
des étres
vitale des inférieurs, maismais aussi toutes leurs
aussi toutes leurs
fonctions qui en
fonctions qui engendrent d'autres,
en engendrent d'autres, de
de nouvelles.
nouvelles. lesquelles
lesquelles sont
sont toujours
toujours
en relations avec
en relations avec celles existantes, et
celles existantes, et d'autres
d'autres formes qui sans
encore, qui
formes encore, sans doute
doute
présentent
présentent une
une ressemblance
ressemblance marquée
marquée avec les
avec les formes
formes et
et les
les fonctions
fonctions pre-
pre-
mières.
mières.
c'est pour cela
(Pest pour cela que dans le corps humain,
que dans le corps humain, se trouve la
se trouve la synthèse
synthèse du règne
du règne
animal, toujours
animal, toujours en
en harmonie
harmonie parfaite
parfaite avec
avec la
la multitude
multitude des
des activités
activités vitales
vitales
qui
qui se
se manifestent
manifestent séparément
séparément dans
dns les
les animaux
animaux inférieurs.-
inférieurs;
ainsi reconnu que la vie, origine. est simplement
son origine, est
Nous avons
Nous avons ainsi reconnu que la vie, aa son simplement la la
combinaison de l'état radiant avec les autres états de
combinaison de l'état radiant avec les autres états de la matière quila matière qui consti-
consti-
tuent
tuent le corps humain,
le corps humain, dans
dans une
une proportion plus grande
proportion plus grande que dans que dans lesles
autres états de la nature
autres états de la nature
I
_
Il
Q $

Ait-dessus
Au-dessus du du quatrième état de
quatrième état la matière,
de la matière, l'état radiant, découvert
l'état radiant, découvert parpar
William Drookes, existe donc un
William Grookcs, existe donc autre état
un autre bien plus
état bien parfait, qui
plus parfait, qui sera
sera le
le
cinquième... le dixième ?... on ne peut le préciser, mais
cinquième... le dixième ?... on ne peut le préciser, mais que, que, pour
pour nous en-
nous en-
tendre.
tendre, onon pourrait
pourrait nommer,
nommer, avec le
avec le D‘
D' Fernander—Ballestreros,
Fernander-Ballestreros, l'état bio-
l'éza¢ bio-
radiant, puisqu'il prend son origine dans l'action de l'état
radiant, pulsqufil prend son origine dans Paction de l'état radiant sur les
radiant sur les
autres états
autres de la
états de la matière dans Fengendrement des étres organiques;
matière dans Fengendrement des etres organiques; au au
fond c'est la même entité le D’ Gibier appelle que le D' Barety
que
fond c'est la même entité que le D' Gibier appelle âme, que cime, le D‘
Barety

_
88
88 nnvun SPIRIT]
REVUE BPIMTI

nomme
nomme force néurique
force radiante. Cet
néurique radiante. état plus
Get état parfait constitue
plus parfait ce quelque
constitue ce quelque
chose d’abstrait
chose d'abstrait queque personne
personne
n'a
n'a pu
pu encore
encore déterminer,
déterminer, mais
mais qu'on
qu'on aa
appelé force vitale, force psychique,
appelé force vitale, force psychique,
médiateur
médiateur plastique, force nerveuse, force
plastique, force nerveuse, force
animique, périsprit,
artimique, périsprit, etc., pour l'appliquer
etc. pour rationnellement
l'appliquer rationnellement au bien del'bu-
au bien þÿ d e : l ` b u -
manité.
'
u

manité.
M. Henri Delaage,
M. Henri dans L'Eternilé
Delaage, dans dévoilée, en
L'Eternit¿ dévoilée, parlant de
en parlant cette substance,
de cette substance,
de cette force qu'il appelle esprit
de cette force qu`il appelle esprit de
de vie, s'exprime ainsi (1).
vze, s'exprime ainsi (1).
a Les lliérophantes appelaient
Les Hiérophantes
« appelaient cet élément de
cet élément de l'homme, esprit de
l'homme, esprit de lumière;
lumiere;
les Mages,
les Mages, feufeu vivant;
vivant ;
les
les Grecs, maries;
Grecs, marier; les
les Pythagoriciens,
Pythagoriciens, cime
ame du
du monde;
monde;
les Latins, spiritus;
les Latins, les Platoniciens, médiateur plastique
apíritue; les Platoniciens, médiateur les Pères
plastique ;; les Pères dede
l'Eglise primitive,
l'Eglise primitive, esprit; les Philosophes
esprit; les hermétiques, mercure
Philosophes herrnétiques, mercure vivant; les
vivant; les
Alcbimistes du moyen-âge, nausée;
Alcbimistes du moyen-age, autres, enfin,
nausée; et nous autres,
et nous þÿ e nûesprit de lumière
n , de lumière
esprit
et
et de vie.
de vie.
a
« L'une
L'une des propriétés les
des propriétés plus notables
les plus notables de Yeepritde
de þÿ l ' e . v p vie,
: - i t c'est
vie, c'est
d e sa sa put‘:-
pui:-
cance génératrice.
cance génératrù-e. On
On a
a reconnu
reconnu en
en lui
lui cette
cette incontestable
incontestable propriété,
propriété, les
les phi-
phi-
losophes hermétiques
losophes lui donnnèrent
hermétiques lui donnnèrent le nom de feu le nom de feu générateur.
générateur.
«
« Dès lors que
Dés lors l'esprit générateur,
que l'eaprit générateur, en
en vertu
vertu de
de son activité
son éternelle, aa
activité éternelie,
formé tous les
formé tous les organes de l'homme qu'il a révisés
organes de l'homme qu'il a révisés avec son essence vivi-avec son essence vivi-
flante,
þÿû a ndés lors il
t e ,lors
des s'agite, et
il s'agite, son impatiente
et son activité se
impatiente activité se sent avide d'expan-
sent avide d'expan-
sion et de mouvement extérieur:
sion et de mouvement extérieur: il se transforme en force attractive
il se transforme en force attractive etet
prend
prend le
le nom de
nom de charme,
charme, celui
celui des
des sorciers
sorciers du
du moyen-âge
moyen-Age n.
þÿ : .

force dirige
cette force
Cette toutes les
dirige toutes les fonctions,
fonctions, en en vertu
vertu dede la loi d'association
la loi d'association et et
de perfectionnement
de progressif;
perfectionnement progressif; bien
bien que
que
dans
dans les
les organismes
organismes rudimen-
rudimen-
taires elle
taires se borne
elle se borne aux fonctions nutritives,
aux fonctions nutritives, elle elle se manifeste néanmoins
se manifeste néanmoins en en
mouvements coordonnés
mouvements coordonnés dans dans les autres organismes,
les autres organismes, jusqu'à constituer
jusqu'à. constituer
les sensations qui ditférentes espèces.
toutes les sensations qui dans les ditîérentes especes. déterminent la
toutes dans les déterminent nature
la nature
la qualité des appétits,
et la qualité
et des appétits, des mœurs,
des þÿ m S u
des
desr sinstincts,
instincts,
, des passions,
des des
passions, des actionsactions
intellectuelles et des autres attributs qui
intellectuelles et des autres attributs qui les distinguent, tout les distinguent, tout en en conser-
conser-
vant
vant toujours l'empreinte caractéristique
toujours Pempreinte caractéristique de
de la
la force
force originaire.
originaire.
I
Q
_

D!
U Q

Le
Le progrès de
progrès tous les
de tous les étres qui peuplent
etres qui peuplent l'univers
l'univers entier, vérifie
se þÿ
entier, se v é ravec
iû e
avec

une lente
une et insensible
lente et gradation ;; en
insensible gradation atteignant le
en atteignant le règne zoologique,on
règne zoologique,on voit
voit
qu'au-dessus de
qu'en-dessus de l'animal
l'animal lele plus
plus parfait placé l'homme,
est placé
parfait est l'homme, le le plus impar-
plus impar-
fait, qui cependant
fait, qui conserve la
cependant conserve marque de son origine.
la marque Cette même
de son origine. cette grada-
même grada-
tion se conserve durant tout le développemenl embryonnaire
tion se conserve durant tout le developpemenl embryonnaire individuel. individuel.
corps inorganiques,
Les corps
Les inorganiques, fixés
þÿû xdans
dans
é s l'espace qu'ils occupent,
l'espace qu`ils isolés et sans
occupent, isolés et sans

relations apparentes avec les objets environnants, ne souffrent


relations apparentes avec les objets environnants, ne souffrent par l'influence
par þÿ Y i nû u e n c e
des causes
des extérieures et
causes extérieures et présentes, qu'en
présentes, qu'en vertu
vertu des
des lois
lois psychiques
psychiques et et chi-
chi-
miques.
miques.

(l) J'écris d'après une traduction,


(1) J'écris d'après traduction, je
une je ne peux donc en garantir
peux donc
ne garantir la. fidélité.
la þÿû
en délité.
-Î-«
-«_
-Î-
_ _ _

un___-,

romuux. rÿtmnns
roumm. nïrrnnns psrcnonoerouns
rsrcnomarouns
89
89
Î__íÎ_.

Les etres
Les étres organiques
organiques manifestent,
manifestent, du moment même
du moment méme de leur génération,
de leur génération,
un élément d'activité qui
un élément d'activité qui leur
leur est
est particulier,
particulier, une
une faculté
faculté de
de sentir
sentir qui
qui met
met
continuellement en
continuellement enjeu leurs mouvements réflexes ou spontanés,
jeu leurs mouvements þÿ r éû eoux espontanés,s mais diri-
mais diri-
gés toujours
gés toujours vers
vers la
la conservation
conservation et
et le
le bonheur.
bonheur.
Les impressions
Les impressions des causes extérieures
des causes extérieures sur sur les corps inorganiques,
les corps inorganiques,
s'exercent en raison
s'exercent en raison dede l'impulsion physique
Pimpulsion physique et
et de
de la
la force
force résultant
résultant de la
de la
masse et de la vélocité. Sur les etres organiques,
masse et de la vélocité. Sur les étres ces impressions au con-
organiques, ces impressions au con-
traire,
traire, sont
sont toujours
toujours relatives
relatives à
ù la
la constitution
constitution et
et au degré
degré de
au de sensibilité
sensibilité et
et
de perfection de celui
de perfection de celui quiqui les expérimente.
les expérimente.
Voila donc
Voila comment, en
donc comment, vertu de
en vertu l'évolution universelle,
de l'évolution l'unité de
universelle, l'unité de la
la
matière est démontrée,
matiere est démontrée, fait que fait manifeste le progrès scientifique
que manifeste le progrès scientifique en rédui- en rédui-
sant
sant a une entité
è une entité seule
seule la dualité de
la dualité Mme ez
de Mme du corps,
et du en admettant
corps, en admettant que que
l'esprit est de la matière a un état ditïérent des états connus
l'esprit est de la matière à un état ditïérent des états connus et acceptés par et acceptés par
la physique.
la physique.
La conséquence
La conséquence qu’on qu'on peut en tirer,
peut en c'est que
tirer, c'est cette matière
que cette intelligente,
matière intelligente,
est le seul
est le juge des
seul juge sensations qu’el1e
des sensations qu'elle reçoit
reçoit et des vibrations
et des qu'elle trans-
vibrations qu'elle trans-
met a d'autres matières.
'
'

met a d'autres matières.


L'action réflexe
L'action þÿ r éû quiqui se manifeste
e x ese manifeste des dès le le premier
premier moment
moment où où la matière
la matière
commence a s'organiser,
commence à s'organiser, n'est que n’est la manifestation première de
que la manifestation premiere de l'état bio-l'état bio-
radiant, état
radiant, qui, comme
état qui, comme les possède ses
autres, possède
les autres, propriétés exclusives. La
ses propriétés exclusives. La
bio-radiante, ou force psychique, âme, esprit, existe
matière bio-radíante, ou force psychique, âme. esprit, existe à. l'état latent et
matière a l'état latent et
rudimentaire dans
rudimentaire toute la
dans toute matière, jusque
la matière, jusque dans
dans ses
ses manifestations
manifestations les
les plus
plus
atténuées. Elle
atténuées.
Ejlle existe aussi aa l'état
existe aussi d'embryon, s'élevant
l'état d'embryon, s'élevant a a mesure qu'elle
mesure qu'elle

monte dans
monte dans l'échelle des étres,
l`échelle des fonctionnant toujours
etres, fonctionnant d'une manière
toujours d'une manière con- con-
forme à. son degré de progrès et de
forme à. son degré de progrès et de perfection. perfection.
(A Suivre).
(A Suivre). G. PALAZZI.
G. P/tmzzl.

MEDIUM E.
MEDIUM E. SAMBOR, A VARSOVIE
SAMBOR, A VARSOVIE
Monsieur le
Monsieur Rédacteur,
le Rédacteur,
Quelque
Quelque temps après les
temps après séances deProskouromdécrites
les séances deProskourow,décrites dans votre Revue,
dans votre Revue,
j'avais
j'avais chez
chez moi
moi un
un très
très bon
bon médium,
médium, M.
M. Etienne
Etienne Sambor
Sambor qui s'était fait une
qui s'était fait une
réputation dans nos grandes villes;
réputation dans nos grandes il avait une polémique assez
eu une
villes; il avait eu vive dans
polémique assez vive dans
la presse.
la presse.
Le
Le cercle spirite de
cercle spirite Saint—Pétershourg
de Saint-Petersbourg me
me l'envoya, en
Penvoya, juillet 1894,
en juillet 1894, pour
pour
cinq
cinq séances.
séances. _
_

d'aborder le
Avant d'aborder
Avant le récit
récit des
des phénomènes très intéressants
phénomènes très obtenus avec
intéressants obtenus avec
le dit médium, permettez
le dit médium, Monsieur le rédacteur, que
permettez Monsieur le rédacteur, par
que par
l'intermédiaire
Pintermédiaire de
de
votre organe, je prévienne contre un certain désagrément les cercles spirites
votre organe, je prévienne contre un certain désagrément les cercles spirites
-*
**

--Îr

ü
09 uwn sans:
uw: sum:

qui
qui peuvent se trouver
peuvent se dans une
trouver dans position pareille
une position pareille àa lala mienne,
mienne, c'est-Mitre
e'est-ù-dire
qui
qui voudraient
vûudraient produire
produire chez
chez eux
eux un
un médium
médium qui reçoit
qui reçoit des
des honoraires.
honoraires.
Boyer attentifs,
ioyos attentifs, chers frères, dans
chers freres, dans le choix des
le choix des assistants
assistants dede la
la presse la
presse ;3 la
plupart, portés
plupart, portés àå imposer
imposer leur savoir,
leur veulent continuer
savoir, veulent continuer ce rôle dans la
ce role dans la
question spirite et se poser (in autoritésinfaillibles quant aux
question spirite et se poser en autorités infaillibles quant aux phénomènes. phénomènes.
Justement
Justement un un publiciste pareil m'est
puhliciste pareil éohu en
m'est eohu en partage.
partage.
Gebrave homme ne se donnant p88 le
Gebrave homme ne se donnant pas la moindre peine moindre peine pour approfondir
pour approfondir
nos recherches.
nos rechercher, é priori considérait
å priori comme jonglerie
considérait comme chaque phénomène
jonglerie chaque phénomène
produisant dans
se produisant
se dans l’obscurité ; son collègue, en même
l'obscurité ; son collegue, en même temps, temps, nous
nous ensei-
ensol-
gnait
gnait que
que
la
la selenoe
science de
de la
la nature
nature et
et la
la physiologie
physiologie suffisent
suffisent pour
pour
résoudre
résoudre
le question
le question du médiunisme.
du médiunisnie.
les séances qui n'étaient pas
les séances qui n'étaient dirigées selon
pas dirigées le raisonnement
selon le raisonnement de de nos deux
nos deux
critiques,
critiques, ont été nommés
ont été nommés par
par
la
la presse c un amusement
presse ¢ un de dilletantes
amusement de dilletantes ;;
je suis l'associé
je suis Passocié d'un jongleur, ma
d'un jlongleur, ma est numéro d'un hûtel quel-
maison est le numéro d'un hdtel
maison le quel-
conque l
conque I u
u

1. rlévrrsrron
1. nemuu
nu unmuu
L'l:vl'|'s'r|ou nu

y compris
14 personnes environ,
étions 14
Nous étions le médium.
Nous personnes environ, y compris le médium.
Nous formames un cercle
Nous formåmes un cercle assezassez spacieux, sans mettre les
les mains sur la
mains sur la
spacieux, sans mettre
table qui
table qui était
était placée
placée au
au milieu
milieu de
de la
la chambre
chambre et
et pourvue
pourvue
de
de différents
différents objets
objets
dontles forces
dontles invisibles pouvaient
forces invisibles faire usage.
pouvaient faire usage.
il y
il y avait
avait une
une guitare,
guitare, un
un harmonium,
harmonium, un petit
un orgue aà manivelle,
petit orgue un pe-
manivelle, un pe-
tit tamhourin, une
tit tambourln, trompette, etc.
une trompette, etc.
Assis quelques instants
Assis quelques instants en pleine lumière,
en pleine lumière, tenant les mains
tenant les nos ge-
sur nos
mains sur ge-
noux, nous reçumes
noux, nous l'avis du médium de
reçûmes l'avls du medium de former former une chaîne; peu
une chaîne; peu après
apres on
on

nous flt éteindre


nous þÿû éteindre
t la lumière.
la lumière.
une obscurité
Dans une
Dans profonde se
obscurité profonde se présentèrent les phénomènes suivants
présenterent les phénomènes suivants ::
attouchements, étincelles,
attouchements, étincelles, étoiles en zig-zag, feux
étoiles en follets, nuages,
zig-zag, feux follets, coups
nuages, coups
frappés, voix qui nous recommandaient en chuchotant diverses choses qui
frappés, voix qui nous recommandaient en chuchotant diverses choses qui
concernaient
concernaient les les assistants
assistants ou le médium.
ou le médium.
Les attouchements ne s'étendaient qu’à
Les attouchements ne s‘étendaient qu'a la 4"“ ou
la 4" ou à la 5'“
à la assises
personne assises
5'"° personne
auprès
auprès du du médium.
médium. Les voix arrivaient
Les voix arrivaient droit l'oreille de
droit àà l'oreille queIques—uns de
de quelques-uns de
nous. Les lumières étaient parfaitement visibles et
nous. Les lumieres étaient parfaitement visibles et de diverses sortes.de diverses sortes.
Durant ces
Durant ces phénomènes
phénomènes les contrôleurs du
les controleurs médium :: le
du medium célèbre mathé-
le célèbre mathé-
maticien Goblewoski, d’une part de l'autre le délégué
maticien Goblewoski, d'une part ;; de Feutre le délégué du journal polonais du journal polonais
(la vérité),
Prawda » (la
c Pmwda
¢ þÿ : :
verite), déclarèrent
déclarèrent aux aux assistants
assistants que le médium s'élevait
que le médium s'elevait
très haut
très haut dans l'air ;; ils
dans l'alr étaient forcés
ils étaient forcés de se lever
de se lever de leurs places
de leurs de ten-
et de
places et ten-
dre leurs mains si haut
dre leurs mains si haut que possible. et þÿ e nûden grimper
que possible,
et enfin de grimper sur leurs chaises
sur leurs chaises
toujours plus
s'6levait toujours
car le médium
car le médium s'élevait haut.
plus haut.
Alors les
Alors les assistants
assistants de de la droite, du
la droite, coté de
du côté de ‘M. Mstuozewski, shvancèrent
'M. Matuozewski, shvancerent
revenu. nïruene
revenu. nirvana moirenoerohns
þÿ eû e i i e n o c r o n m s B1
B1

vers le
vers médium qui
le médium qui planait
planait enen l’air vérifier le
pour vérifier
l'eir pour fait. Palpé
le fait. de toutes
Palpé de toutes
parts
parts par ce dernier. le médium satïaisss sur ses épaules.
par ce dernier, le médium s'atl'aissa sur ses épaules.
Nous aperçnmes alors,
Nous aperçñmes au plafond,
alors. au de petits
plafond, de nuages phosphoresceuts.
petits nuages phosphorewents.
c'est dans cette position aérienne qu'on photographie
C'est dans cette position aérienne qu`on photographie ce ce médium
médium ilà Saint-
Saint-
Pétersbourg,
Pétorsbourg, à
à la
la lumière
lumière au
au magnésium.
magnésium.
La
La rédaction
rédaction du Rebzu possède
du Roba: assurément la
possede assurément la reproduction de la
reproduction de dits pho-
la dite pho-
tographie.
tographie.
2. LES
2. sons ne
LES sons ne LA GUITARE en
LA Guinee EN [PLEINE
prneuvn LUMIÈRE, s1‘
LUMIÈRE, ceux D'AUTRES
ET CEUX b'Au'r|ms
msrnumsars mms
nvsrnumzms nus Uoascunne
rloascunmí

Chaque
Chaque séance était divisée
séance était en
divisée en plusieurs parties ;;
plusieurs parties le médium
le médium se
se fatiguant
fatiguant
assez vite,
assez vite, demandait souvent un
demandait Souvent intervalle de
un intervalle de repos la séance durait de
repos ;; la séance durait de
9 heures à 2 et 3heures après minuit.
9 heures à 2 et 3heures aprés minuit.

en pleine lumiere ;; dans


_

Nous commençions chaque partie


_

Nous commençions ordinairement


ordinairement chaque partie en pleine lumière dans
cette les phénomènes se laissaient longtemps Un seul
cette condition les phénomènes se laissaient longtemps attendre. Un seul et
condition attendre. et
unique phénomène
unique phénomène eût eût lieu en pleine lumière,
lieu en pleine lumière, cece fut d'entendre les sons
fut d'entendre sons les
de la
de guitare qui
la guitare qui se trouvait sur
se trouvait une table
sur une placée au
table placée milieu de
au milieu de notre cercle.
notre cercle.
L'un des assistants croyait entendre le léger
L'un des assistants croyait entendre le frémissement
léger frémissement des cordes.
des cordes.
Il

Nous écoutames attentivement


Nous écoutames attentivement et tournémes nos
et tournåmes nos regards vers
vers l’instru—
l'instru-
regards
ment bientôt une
ment ;; bientôt une corde résonne, puis
corde résonne, puis une leurs vibrations
autre ;; leurs
une autre étaient
vibrations étaient
parfaitement visibles.
parfaitement visibles. Ce
Ce fait
fait se plusieurs fois
réitera plusieurs
se réitera notre demande.
fois àà notre demande.
Sitôt la lumière éteinte, une
Sitot la lumiere éteinte, vibration violente
une vibration violente se þÿûse fit entendre,
t
entendre, comme si
comme si
l'on
l'on timit
timit lesles cordes
cordes à pleines mains.
à pleines mains.
Enfin
þÿ E nûlala nguitare tomba aù terre
guitare tomba terre etet glissa
glisse de mains en
de mains en mains parmi les
mains parmi as-
les as-
sistants. On
sistants. chanta une
On chanta cracovienne et
une cracovienne la trompette
et la qui était
trompette qui était aussi sur la
aussi sur la
table mit à
table se mit à accompagner
se le chant.
accompagner le chant.
Le tambourin planait
Le tamhourin l'air, tambourinant
en Pair,
planait en tambourinant en mesure et
en mesure petit orgue
le petit
et le orgue
à manivelle voyageait d'un voisin ù l'autre,
à manivelle voyageait d’un voisin a l'autre, en produisant
en des sons a petits
produisant des sons a petits
intervalles.
intervalles.
3. LA
3. LA nous A MUSIQUE
BOITE A MUSIQUE JOUANT
Jouam' sans ente
sans mae MONTÉE
1|o1v'l't.e
Pendant
Pendant les séances nous
les séances nous chantions
chanttons en en chœur. Dévotion
þÿ c h SDéuotion
ur. chamœnaîse,
chamanuùe, ae- se-
lon M.
lon le délégué
M. le délégué du journal «Prawda
du journal «Brawda ». þÿ : :Fatigués
Fatlgués
. par
le chant,
par le nous remon-
chant, nous remon-
tions ordinairement la boite
tions ordinairement la boîte à musiqueà musique qui qui jouait
jouait ses petits
ses airs,
petits airs, jeje le pos-
la pos-
sède chez
sède moi depuis
chez moi longtemps.
depuis longtemps.
La
La botteà musiqne étantà
boitea musique étantà bout bout de
de son répertoire, nous
son répertoire, nous n'avlons plus en-
n'avions plus en-
vie de chanter
vie de chanter et il
et il se faisait tard;
se faisait quelqu'un proposant
tard; quelqu'un de la remonter je
proposent de la remonter me
je me
levais pour le faire, quand le médium
levais pour le faire, quand le médium nous dit nous dit :
:
« a Oela est inutile, mettesa
Oela est inutile, metter
la
la par
par terre,
terre, auprès
auprès de
de moi,
moi, peut-être jouera-t-elle
peut-etre jouera«t-elle sans
sans être remontée.
etre remontée. » Je Je
þÿ : :

la plaçaî à terre, à un pas‘ de distance, et derrière la chaise


la plaçai å terre, a un pas' de distance, et derrière la chaise du médium et du médium et
retournai a
retournai à ma ma place.
place.
92'
92' nnvm:
nnvtnr 3mm:
smnn

Un instant
Un instant après
après le médium se
le médium se mit
mit à gémir, àà s’agiter
à gémir, violemment et
s'agiter violemment et la
la
botte a musique þÿûentendre
boite a musique fit entendre
t quelques sons, puis deux ou trois
quelques sons, puis deux ou trois notes ; elle
notes ; elle
se tut
se tut et l'inquiétude du
et Yinquiétude du médium augmente; tout-à-coup
médium augmenta; tout-à-coup la boite glissa
la boite sous
glissa sous
la chaise du médium et s'en vint
la chaise du médium et s'en vint jusqu'a la jusqu'à. la 4'"
4" personne à droite ; elle
personne à droite ; elle se se
distinctement après
mitàjouer distinctement
mitàjouer après s'6tre
remontée" elle-mémé...
s'être remontée' elle-meme... a Arrête l Arrête l « n::
þÿ

commanda le médium, la
commanda le médium, la musique se musique tut åà demi-mesure.
se tut demi-mesure. a Joue
Joue Il » or-

-
« or- þÿ : :

donne-t-il de
donne-t-il de nouveau
nouveau et et la musique
la continua.
musique continua.

-
Tai.:-loi! s'écria quel-
Tata-loi! s'écria quel-
qu'un, la musique se
qu'un, la musique se tut. tut. «
« Joue
Joue ?
? et
et elle
elle recommença.
recommença.
»þÿ : :

En un
En un mot, l'épreuve
mot, Pépreuve fut
fut réitérée par
réitérée par tous
tous les assistants
les assistants et et toujours
tonjours avecavec

un résulat favorable.
un résulat favorable.
Enfin
þÿ n tour
mon
E nûmon vint aussi.
tour vint aussi. ——
- Quand
Quand à à moi, dis-je, comme
moi, dis-je, maitre de
comme maître de lala
maison je
maison suis loin d'être satisfait j'exige une manifestation plus
je suis loin d`ètre satisfait ;; j'exige une manifestation plus évidente. évidente.
répertoire de
le répertoire
le de la possédant une
botte possedant
la botte une polka,je demande qu'elle
polka, je demande la joue,
qu'elle la tout
joue, tout
seul. Le rouleau de l'instrument
seul. Le rouleau de l'instrument commença à tourner, suite
commença ù tourner, sans suite d'abord,
sans d'abord,
accrochant quelques
accrochant quelques notes
notes de
de chaque
chaque pièce
pièce et trouvant enfin
et trouvant ce n
þÿ e nû
ce qu'il lui
qu'il lui fal-
fal-
lait, la boite à
lait, la boite ù musique se mit à jouer
musique se mit à jouer la polka.la polka.
par ce phénomène procès-
charmés par
Charmes ce phénomène si si étonnant, nous en
étonnant, nous dressames le
en dressames le procès-
verbal.
verbal.
Il m'est
Il défendu de
m'est défendu de l'imprimer,
l'imprimer, ayant
ayant donné
donné ma ma parole
parole dede ne pas le
ne pas le pu-
pu-
blier; il
blier; ,il me manque
me la signature de M. le délégué
manque la signature de M. le délégué de la
de la a Vérité
Vérité
« » que j'ai
que j'ai þÿ : :

exclu
exclu du procès-verbal, je
du procès-verbal, le lui
je le ai remis,
lui ai sachant qu'il
remis, sachant qu'il avait exprimé dans
avait exprimé dans
son journal, la crainte
son journal, la crainte que j'en puisse faire
que j'en puisse faire usage après sa mort
usage après sa mort Q? I)t? I)
I

4. DOS IŸUNE
LE DOS
4. LE D'UNE CHAISE ENPILÉ A
CHAISE ENFILÉ A UN BRAS DONT
UN BRAS MAIN EST
LA MAIN
DONT LA EST UNIE
UNIE
A LA GRAINE
A LA CHAINE

On beaucoup
On aa écrit
écrit ce sujet.
beaucoup àù ce sujet, Saint-Pétersbourg,
a Saint- Petersbourg, et
a et nous attendions
nous attendions

ce phénomène.
ce phénomène.
'
'

Assis et
Assis et nous
nous tenant les mains,
tenant les le médium
mains, le medium bien disposé,
les phénomènes
bien disposé, les phénomènes
se snccédèrent sans relache ;les
se succédèrent sans relaehe étincelles en zig-zag
faisaient l'effet
;les étincelles en zig-zag faisaient þÿ l ' eûd'une
`et
d'une
illuminationen
illumination miniature.
en miniature.
Le médium assoupi,
Le médium assoupi, en en transe, s'agitent tellement
transe, s'agitait tellement que les contrôleurs
que les controleurs
pouvaient
pouvaient à peine le
à peine le retenir.
retenir. Les
Les attouchements
attouchements étaientétaient très nombreux ;; aa
très nombreux
chaque instant l'un
chaque instant l'un de nous annonçait
de nous
annonçait qu'il était pince, qu'on
qu'il etait pincé, qu'on lui tirait la
lui tirait la
barbe, qu'on
barbe, qu'on lui
lui ôtait
ôtait ses
ses lunettes.
lunettes.
Tout ùa coup
Tout coup lele médium,
médium, toujours entouré de
toujours entouré ses contrôleurs,
de ses quitta sa
contrôleurs, quitta sa
chaise
chaise et demanda aa celui
et demanda celui de la gauche
de la gauche s'il
s'il voulait
ne voulait
ne pas
pas
avoir
avoir à
a son bras,
son bras,
sa chaise
sa qui était
chaise qui jonc, avec
en jonc,
était en un appui
avec un appui recourbé Hinterlocuteur yy con-
recourbé 'I? Uinterlocuteur con-
sentit volontiers; de
sentit volontiers; de suite nous Fentendimes
suite nous Fentendimes dire qu'il avait
dire qu'il avait une chaise en-
une chaise en-
fllée sur
þÿû lsur son bras droit, quoique sa main fut tenue continuellement parla
ó e son bras droit, quoique sa main fut tenue continuellement parla
main
main dudu médium.
médium.
_-
-*

*ul ~
nc*

JOURNAL
Joumun D'ÉTUDES
n't'rUnns Psrcnomexouns
rsrcnomexouns 93
93

Nous demandames aux


Nous demandames aux forces
forces invisibles
invisibles la permission d'allumer
la permission d'allumer pour
pour
constater de
constater visu ce
de visu phénomène extraordinaire,
ce phénomène extraordinaire, et
et en
en etIet
etîet la
la chaise
chaise du
du
médium était suspendue au bras de l'assistant.
médium était suspendue au bras de l’assistant.
Le
Le passage
passage
de
de la matière aà travers
la matière travers la
la matière était manifeste
matière était manifeste ici.
ici. Le
Le mé-
mé-
dium se sentait très épuisé.
dium se sentait très épuisé.

Un norme
un NOUE un
nozun Nomi LUI-MÊME,
ne LUI-MÊME, sua
sua une connu pour
une connu nom' LES BOUTS sour
Les nours FIXES
SONT þÿ A
n xû
A s
L'une n’L'N CACHET
L,AlDE n'uN cacnm' au
un cran
cnu:

J'arrive un phénomène
à un
J'arrive à plus sérieux.
des plus
phénomène des sérieux. très
très étonnant, expérimenté ja-
étonnant, expérimenté ja-
dis avec
dis un médium par Zollner, l’astronome de Leipzig, savoir: un nœud
avec un médium par Zollner, Pastronome de Leipzig, savoir: un þÿ n S u d

par une force extérieure,


fait par
fait une force extérieure, sur une corde
sur une corde dont les bouts
dont les sont tenus
bouts sont tenus par
par
un
un cachet. phénomène si
Ce phénomène
cachet. Ce rare, eût lieu
si rare, eût lieu à
à notre
notre dernière séance avec
derniére séance avec
Sambor.
Sambor.
Après
Après la première partie
la premiere féconde en
peu féconde
partie peu en résultats primes le
nous primes
résultats nous le thé.
thé.
A la table Sambor
A la table Sambor me demanda
me demanda ma carte de visite; « si cela doit servira une
ma carte de visite; « si cela doit servira une
expérience,
expérience, lui
lui répondis-je,
répondis-je, il
il conviendrait mieux,
conviendrait mieux, ce
ce semble,
semble, de
de demander
demander
un billet
un pareil aa l'un
billet pareil des assistants.
l'un des assistants. »n Mais il n'y
Mais il n'y aa aucune importance, s'obs-
aucune importance, s'obs-
tina à dire
tina à dire Sambor, l'expérience sera
Sambor, l'expérience sera accomplie
accomplie de telle sorte
de telle que le proprié-
sorte que le proprié-
taire du
taire du billet n'y jouera
billetn'y jouera aucun rôle.
aucun rôle.
Bon gré mal
Bon gré gré j'allai
mal gré la recherche
j'allai àà la recherche du du billet.
billet.
En revenant dans la chambre des séances je
En revenant dans la chambre des séances je remarquai
remarquai que l'un des as-
que l'un des as-
sistants, justement le
sistants, justement délégué de
le délégué de la rédaction du
la redaction du journal « Prawda > (la
journal « Prawda (la
þÿ :

Vérité),
Vérité), causait
causait avec
avec Sambor
Sambor auprès
aupres de
de la
la table
table placée
placée au
au milieu
milieu de
de nous
nous ;;
le premier
le premier tenait
tenait un
un morceau
morceau de
de la
la corde,
corde, le
le cachet
cachet et
et une
une bougie
bougie allumée
allumée ;;
l'autre une carte de visite et de la cire à. cacheter. Je demandai le pourquoi
Yautre une carte de visite et de la cire à cacheter. Je demandai le pourquoi
et il
et me fut
il me répondu que
fut répondu sur la
que sur corde unie,
la corde pliée
unie, pliée en
en deux,
deux, et
et dont
dont les bouts
les bouts
seraient assujettis au billet,
seraient assujettis au billet,appartenant justementàM. le délégué
appartenant justementàM. le délégué un þÿ n S u d
un nœud
allait se faire
allait se lui-mémé,
faire de le nœud
de lui-méme, le deu Zollner.
þÿ n Sde Zollner.
d

L'opération terminée, chaque


L'opération terminée, chaque assistant, en commençant
assistant, en commençant par M. le
par M. délégué,
le délégué,
propriétaire
propriétaire du
du billet
billet (et
(et comme
comme preuve qu'il n’y
preuve qu'il n'y
eut
eut aucune
aucune tricherie),
tricherie), posa
posa
sa
sa signature de
signature de l'autre côté du
l'autre côté billet.
du billet.
Le tout fut
Le tout fut accroché
accroché à un clou,
à un au bas
clou, au d’une glace,
bas d'une bien scellé,
glace, bien et nous
scellé, et nous re-
re-

prlmes notre place interrompue par


primes notre continuer la séance
pour continuer la séance interrompue
place pour le tbé.
par le tbé.
De petites
De petites manifestations
manifestations eurent
eurent lieu,
lieu, et
et quinze
quinze minutes
minutes s'écoulèrent ;; le
s'écoulèrent le '

médium
médium þÿûfit allumer
allumer
t pour examiner la corde, le
pour examiner la corde, le þÿ n Sn'y
nœud n'y était
u détait pas. Le mé-
pas. Le mé-
dium demanda
dium demanda qu'on qu'on mit
mit le
le lasso
lasso a
à. son
son cou,
cou,
et
et la
la lumière
lumière éteinte,
éteinte, on attendit
on attendit

encore quelque temps,


encore quelque Pimpatience la curiosité tourmentaient.
temps, Pimpatience et la curiosité nous tourmentaient. On
et nous On
alluma
alluma a nouveau mais
à nouveau mais lele þÿ
nœudn Sn’était
u d pas
n'était noué, même
pas noué, mème au cou du
au cou du médium.
médium.
Le lasso fut suspendu au cou d'une troisième personne,
Le lasso fut suspendu au cou d’une troisième à gauche
personne, à gauche du du mé-
mé-
dium
dium et
et toujours scellé,
toujours scellé,
94
94 nnvun srmrrs
nnvun srmm:
t
'

Nous attendlmes
Nous attendlmes asses
assez longtemps ;; le
longtemps le médium
médium demandademanda à à son voisin de
son voisin de
gauche Voulez-vous
gauche :: «c Voulez-vous Monsieur que
« Monsieur que ma
chaise
ma chaise se trouve à votre
se trouve ù votre bras ? þÿ bras ? s :

¢ Oui je
c Oui le désire n, répondit—il machinalement
je le desiren, répondit-ilmachinalement ; àl'instant ; àlinstant il
il sentit
sentit que
que
la
la
chaise du
chaise médium s'était
du medium s'était enfllée
enfllée à bras, malgré
son bras,
à son malgré son attention àin tenir
son attention tenir
sans cesse et
sans cesse fortement la
et fortement la main
main de de Sambor.
Sambor.
On allnma et
On allutlla le monde constata
tout le monde constata le
et tout phénomène.
le phénomène.
Le délégué
Le délégué laissait
laissait avec
avec une
une certaine
certaine ostentation
ostentation examiner la
examiner chaise qui
la chaise qui
lui pendait au
lui pendait au bras.
bras.
Dans
Dans ce
ce trouble
trouble momentané
momentané on oubliait le
on oubliait billet et
le billet et le le lasso porteur
lasso ;l;A lele porteur
s'approchait
s'approchait justement
justement et
et chacun
chacun de
de dire:
dire:
« a Venez,
Venez, venez. peut-être
venez. peut-être le nœud
le þÿ nSud
est-il
est-il fait?
fait 'I »
þÿ On
On
: s'empressa
sïempressa d'ôter
d`ôter le
le lasso,
lasso, le
le nœud
þÿ n Ss'y
s`yu trouvait.
trouvait.
d
Le délégué
Le délégué saisit saisit le premier la
le premier la corde
corde et se mit
et se l'analyser ;; puis
mit àà l'analyser puis on on nene
sait dans quel
sait dans quel but
but il
il arrache
arracha une
une partie
partie du
du cachet,
cachet, retenant
retenant les
les bouts
bouts de
de la
la
corde et finit
corde et il llnit par
il conclure
par conclure que Le nœud
que : Le þÿ n Sétait
: était probablement caché sou: la
u d probablement caché son: la
cire
cire et
et quele
quete médium
médium l'ayant
fuyant gratté gratté en
en partie,
partie, avait
avait pu auzrer le nœud au
pu attirer le þÿ n Sau
mi-
u mi-
d
lieu de lasso.
lieu de lano.
Il est inutile
Il est inutile de de dire
dire que que le le médium
médium ne pouvait le
ne pouvait le faire
faire en aucune façon,
en aucune façon,
ayant les mains
ayant les mains retenues par
retenues celles de voisins mais
par celles de ses voisins ;; mais M. le savant le
ses M. le savant le
voulait
voulait et et cela devait ètre
cela devait ètre ainsi
ainsi 1l
Je Pinterrogeais lui demandant pourquoi
Je Pinterrogeais lui demandant pourquoi ilil avait signé le
avait signé le billet avec les
billet avec les
autres assistants,
autres assistants, s'il
s'll admettait
admettait une
une malversation?
malversation?
J'ai signé,
a J'ai
«
signé, dit—il,
dit-il, pour
pour prouver
prouver que
que c'est mon billet
c'est mon billet ll n
þÿ : :

Bela était
Cela était superflu cependant, quand
superflu cependant, quand le nom du
le nom du propriétaire
propriétaire était était im-
im-
primé sur le
primé sur le billet. billet.
Telle est
Telle est la fiu de
la þÿû deu notre séance; loin
notre séance; loin dede me satisfaire, ces
me satisfaire, séances ne
ces séances m'ont
ne m'ont
causé
causé que des
que des peines;
MM. les journalistes ne ponvant
peines; MM. les journalistes ne nier
ponvant nier les manifesta-
les manifesta-
tions qu’ils avaient
tions qu'ils probablement avoué
avaient probablement avoué au au fond,
fond, ni attaquer le
ni attaquer médium
le medium
qu'ils tenaient sans cesse dans leurs mains ont néanmoins prouvé
qu'ils tenaient sans cesse dans leurs mains ont néanmoins prouvé leur leur
ântipathie
àntipathie contre
contre 1e
le spiritisme
spiritisme en
en se rejetant
se rejetant sur
sur moi
moi
« comme ne
a comme sachant
ne .cachant

diriger les
pas diriger
pas les seïmces non seulement
seance.: þÿ» : : ;; non seulement ils ils m’ont vilipendé avec
m'ont vilipendé avec uneune vio-
vio-
lence inusitée dans
lence inusitée dans leurs journeaux, mais
leurs journeaux, mais ils ont imprimé
ils ont imprimé contre
contre moi
moi des
des
satyres dans le genre
satyres dans le humonristique, lorsque nous
genre humonristique, lorsque nous cherchions simplement
cherchions simplement
_
la vérité,
la vérité,
Les préjugés
Les préjugés sont sont choses tenaces, si
choses tenaces, si absurdes soient-ils !!l
absurdes soient-ils !!l
C'est ce
[fest ce qui s’appelle défendre défendre sa position honnêtement,
honnêtement, et selon
selon le le mode
mode
qui s'appelle sa position et
moderne de
moderne de bavardage bavardage inconséquent
inconséquent que de fuir la sincérité
que de fuir la sincérité et la bonne toi.
et la bonne lbi.
WrroLn Cnnopxcxx.
WITOLD Cnomcxx.
Varsovie, le
Varsovie, le 10 novembre 18%.
10 novembre 189k.
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DÉl)0UBLEltlIuN'l ET SONGES
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_

l
i

Cher
Cher Monsieur Leymarie,
Monsieur Leymarie,

.Vai l'honneur
J’ai d'être connue
l`honneur d'ètre connue de vous, depuis
de vous, depuis de de longues
longues années déjà,
années déjà,
ainsi
ainsi que
que
feu
feu mon
mon mari,
mari, cet
cet ingénieur si distingue :: je vous
ingenieur distingué le vous assure
si assure que tous
que tous
les faits consignés
ies faits ces pages,
sur ces
consignés sur ma fille,
par ma
pages, par l e , absolument
sont
þÿû lsont absolument vrais
vrais etscru-
elscru-
puleuumwnt
puleuumwnt exacts.
exacts.
Nous en avons
avons encore, mais d'une nature si intime relativement aà plu-
encore, mais d'une_nature si intime , relativement
Nous_en
circonstances la sienne,
de la plu- ,

graves de et de ne croyons
_

sieurs de ma vie et sienne, que


que nous
nous ne
_

sieurs circonstances graves ma vie croyons


pas devoir les publier.
pas devoir les publier.
Ma fille aal lvu
Ma þÿû vu dernièrement son
e dernièrement son père
pere enen rave;
reve; il l'a embrnssée
ll l'a embrassa et et chargea
chargée
de nous embrasser
de nous embrasser Marie Marie et et moi, tout cela
moi, tout bien clairement,
cela bien clair-emevu, ce
ee qui
qui lui
lul laissé
a laissé
a
bien consolante
une bien
une impression.
consolante impression.
Moi ui désire
Moi désire si ardemment de
si ardemment le revoir
de le rêve, je
en rève,
revoir en n'ai pas
n'ai
jearriver cette conso-
pas cette conso-
lation! (gli
lation! n dormant je
n dormant je le
le cherche
cherche toujours,
toujours, sans
sans fumais
jamais arriver à lui; ou
à lui; on bien
bien
je
je nene puis voir
pui: noir na figure,
sa þÿû etr je
g uet e , irréveille
je toujours avec
m'éveille toujours avecde grandes palpite-
de grandes palpite-
tions de
tions de þÿcœur c S;depuis
:depuis
u r malheur je
mon malheur
mon je n'ai plus en
n'ai plus eu dede sommeil tranquille!l
.sommeil tranquille
Votre sœur
Votre þÿ s S toute dévouée.
u r dévouée.
toute Rose Parato Bruno.
Rose Parato Bruno.
cas ne DEBOUBLBIENT
cas ne oeoouuceuuur

Pendant l`hiver de
Pendantl'hiver
«
« 1886, je me
de 1886, chez mes
trouvais chez
me trouvais mes parents, à Ruine. Un
å Rome. Un je parents,
soir me trouvant uu peu enrhumée me lit de bonne heure,
soir me trouvant nu peu enrhumée je me mislau lit de bonne heure, ma ma je misjau
mère vint
mère donner le
me donner
vint me baiser du
le baiser soir,
du soir, avant de se
avant de se reposer. Trouvant que
reposer. Trouvant que
je n'étais
je n'étais pas sumsamment enveloppée
elle am’engagea
me couvrir
pas sullisamment enveloppée elle m'engagea a me couvrir plus
plus
chaudement, mais
chaudement, j‘insislai pour
mais j`insislaî pour rester telle que jetais,
rester telle que rassurant que
en fassurant
j'étais, en que
je me sentais tout à fait bien ainsi; ma mère s‘en alla persuadée
je me sentais tout a fait bien ainsi; ma mere s'en alla persuadée quäï qu'a‘! fau-
fau-
drait me
drai! me couvrir davantage; je
couvrir davantage; je ufendormis
m'end0l'II1iS promptement.
promptement.
A quelques de lit,
pas de mon lit, à ma
A quelques pas mon à droite il
ma droite il y avait une table de toilette sur
y avait une table de toilette sur
laquelle je tenais
laquelle je la veilleuse allumée.
tenais la veilleuse allumée. Quelle Quelle ne
ne fut pas ma surprise,
mt pas ma surprise, en en
müèveillant après quelques heures de" sommeil, de voir ma
m'éveiilant après quelques heures de' sommeil, de voir ma mere Rose Pa- mère Rose Pa-
rato Bruno,
rato habillée dîme
Bruno, habillée robe blanche
d'une robe toute transparente,
blanche toute une petite
avec une
transparente, avec petite
lampe ãà la
lampe main ;; elle
la main tenait tout
se tenait
elle se près de
tout près de la toilette et
la toilette me regardait.
et me regardait.
J'étais
Ietais tout
tout à
a fait
fait éveillée
óveillée et
et c’est
c'est avec
avec les
les yeux
yeux
bien
bien ouverts
ouverts que je Pal
que je Pal
vue. Je le confesse, j’en fus très effrayée,
vue. Je le confesse, j'en fus très þÿ eû r a car car je me rendis compte tout
e , me renúis compte tout de
y é je de
suite que
suite que ce
ce n’ètait
n'ètait pas
pas
elle
elle que ravals
que ravals
devant
devant moi,
moi, mais son double
mais son ou son
double ou son

ai
-
_

-.,,..

96
96 nnvun sprnrrn
nnvun þÿ s1:uu'r1: , _

fantôme ;; je
fantôme me rappelle
je me rappelle très que je
bien que
très bien je tournais la tète
tournais la de l'autre
téte de côté du
l'autre côté du
lit, en me cachant sous les draps
lit, en me cachant sous les draps et en tremblant. Peu å peu
et en tremblant. Peu à je repris
peu je repris cou-
cou-

rage ;; je
rage regardai encore
je regardaî encore mais l'apparition n'y
mais l'apparition était plus.
n'y était plus.
Le lendemain matin, je
Le lendemain matin, racontai à mère
je racontai à ma mère comment
ma comment je je l'avais vue ;; elle
l’avais vue elle
me dit qu'elle
me dit qu'elle s'était
s'était endormie
endormie en
en pensant
pensant à
à moi,
moi, et
et avec
avec le
le vif
vif désir
désir de
de
revenir couvrir tandis
pour me couvrir tandis que
revenir pour me que je
je dormais; elle ne l'avait
dormais; elle ne l'avait pas fait,
pas fait, par
par
crainte de m’éveiller, en ouvrant
crainte de m'éveiller, en ouvrant les portes.les portes.
Mère
Mère ne se souvenait
ne se souvenaît de de rien, sauf de
rien, sauf s’étre réveillée
de s'étre pendant la
réveillée pendant la nuit
nuit avec
avec

une lassitude, comme après


une lassitude, comme réve fatigant; elle
après un réve fatigant; elle n'est pas
un n'est et n'a jamais
pas et u'a jamais
été somnambule
été somnambule puis puis ce
ce n'était
n'était pas
pas son
son corps que je vis,mais
corps que je vis,mais bien son péris-
bien son péris-
prit ou astral, il était transparent et je voyais la toilette
corps astral, car il était transparent et je voyais la toilette derrière
prit ou corps car derrière
ce corps translucide.
ce corps translucide.

AUTRES
AUTRES SONGES PRESSENTÙIENTS
A PllESSBN'l`illENTS
SONGES A

Pendant l'hiver 1892,


Pendant l'hiver j’étais aà Rimini,
1892, j'étais Rimini, j'y j'y fis
þÿûun un reve que
s réve que je n'oublierai de
je n'oublierai de
vie.
ma vie.
ma
Mes parents étaient
Mes parents étaient à å Rome,
Rome, nous nous nous nous écrivions
écrivions tous tous les jours et
les jours et nous
nous
étions bien portant les uns et les autres. La
étions bien portant les uns et les autres. La nuit du 8 au 9 décembre je ré- nuit du 8 au 9 décembre je ré-
vais que
vais que je je voyais
voyais mon mon père père assis assis sursur sonson lit,
lit, très souffrant, ma
très souffrant, ma mère
mère et et ma
ma

sœur s'empressaient
þÿ s Ss'empressaient
u r autour de
autour de lui pour lui le soulager. En entrant
pour le soulager. En entrant dans la
dans la
maison, j'aperçus
maison, j'aperçus le docteur
le docteur L... que je
L... que je ne connaissais-pas; il n'était
ne connaissais-pas; il n'était pas pas
notre docteur habituel mais
notre docteur habituel mais j'eus la conscience que j'eus la conscience c’était lui dont
que c'était lui dont j'avais j'avais
entendu parler
entendu parler souvent
souvent ;
; je
je lui
lui demandai,
demandai, tout
tout þÿ eû a:: rcéMais
elïarée« Mais
e qu'a-kil donc,‘
qu'a-t-il donc,
dites-le moi, je vous
dites-le moi, je vous prie ? prie?» þÿ—
-
: :¢ « Il est bien mal, me répondit-il;
Il est bien mal, me répondit-il; son cas est son cas est
grave; il
grave; il n'y plus d'espoirl
n'y aa plus d'espoir! » Je me —
þÿ : : - Je réveillai
me réveillai au matin
au matin sous la doulou-
sous la doulou-
impression de paroles, toute
reuse impression de ces paroles, toute la journée je fus hantée par
reuse ces la journée je fus hantée le sou-
par le sou-
venir de
venir de mon réve et j'attendais la poste
mon réve et j'attendais la poste avecavec impatience; elle
impatience; elle arriva etarriva il y
et il y
avait une lettre de ma mère qui me disait
avait une lettre de ma mère qui me disait que mon pére avait été très que mon père avait été très mal
mal
dans Paprès-midi
dans Paprés-midi du du 8, 8, de trois heures
de trois heures au soir àà cause
au soir d’une attaque
cause d'une attaque d'an-
d'an-
gine pectoris, qu'on avait craint de le perdre;
gine pectoris, qu'on avait craint de le perdre; notre médecin ne s'étant pas notre médecin ne s’étant pas
trouvé chez lui
trouvé chez lui onon avait
avait faitfait chercher
chercher le le docteur
docteur L... L...
Cette lettre
Cette lettre me boulversa en
me boulversa en me montrant la
me montrant la véracité
véracité de réve. Elle
mon reve.
de mon Elle
me fit
me þÿû craindre
craindre
t un malheur prochain.
un malheur Hélas!
prochain. Hélas! les paroles les paroles du docteur L..,
du docteur les
L... les
funestes prévisions qu’il
funestes prévisions qu'il me me fit þÿû réve ne
ent reve
en ne furent
furent que trop vraies,
que trop
mon pére
vraies, mon père
quitta plus
ne quitta
ne plus le lit a dater de ce jour-là,
le lit à dater de ce jour-là, et après
et de
après de longueslongues et cruelle-
et cruelle-
souirrances,
souffrances, il
il se
se désincarna
désincarna en
en vrai
vrai spirite,
spirite, le
le 25
25 janvier
janvier 1893.
1893.
Mon réve fut
Mon réve ne fut donc pas
ne donc une coïncidence
pas une coincidence fortuite, fortuite, mais un
mais avertisse-
un avertisse-
ment.
ment.
A
A plusieurs époques importantes
plusieurs époques de ma
importantes de vie j'ai
ma vie des réves
eu des
j'ai eu frappants,
réves frappants,
je dirai mieux
je dirai mieux
des
des visions,
visions, mais
mais ils
ils ont
ont trait à
à des choses intimes, etje n'ai
trait des choses intimes, etje n’ai
JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL þÿ PSYCHOLOGIQUES
n 'û * r U nxs
Psvcnonomonzs
97
97

relaté que
relaté les deux faits ci-dessus ils ce peuvent,
que les deux faits ci-dessus ;; ils peuvent, ce semble, intéresser vos
semble,
intéresser vos
abonnés qui les
abonnés qui
les liront.
liront. Thérèse Calcino-Parato.
Thérèse Calcino-Parato.
SONGES A PRESSENTIMÉNTS
SONGES A PRESSENTIMÉNTS

1° Au commencement
1° Au commencement de l'année 1892,
de l'année j'eus, moi
1892, j'eus, moi aussi.
aussi. un réve étrange-
un reve étrange-
ment pénible:
ment je voyais
pénible: je voyais mon
mon mari
mari assis
assis près
près d'une
d`une table
table et
et moi
moi debout,
debout,
me rappeler, mais
près que je
de lui;
près de nous avions
lui; nous une conversation
avions une conversation que n'ai pu
je n'ai pu me rappeler, mais
à la fln il
à la tln il me dit «Avant
me dit : «Avant que
; cette année þÿû n i sje
que cette année finisse,
dois
jes dois te quitter! » Je
e , te quitter! Je þÿ : :

compris de suite qu'il, me


compris de suite qu'il_ me parlaitparlait de
de sa
sa mort
mort prochaine
prochaine et
et je jetai
je Jetai un
un cri
cri ;;
»

magenouillant
m'agenouillant prèsprès de lui,
de lui, je disais oh
je disais :: oh nea
« quitte pas
me quitte
ne me pas je
t'en prie ;; tu
je t'en prie tu
sais bien que je ne pourrais
sais bien que je ne pourrais vivre vivre sans
sans toi
toi !
! a Mais
n::
Mais
þÿ ce
ce

- n'est
n'est
« pas moi qui
pas moi qui
veux te quitter,
veux te c'est qu'il le faut absolument;
quitter, c`est qu'il le faut absolument; ce n'est
ce n'est pas moi
pas moi qui qui le veux.
le veux.
c'est Dieu
c'est Dieu ll n þÿ : :

Je m'éveillai épouvantée,
Je m'éveillai naturellement je
mais naturellement je n'ai rien dit
n'ai rien dit de ce réve
de ce rève aa
épouvantée, mais
personne, et principalement àà mon
et principalement mon mari dont la
mari dont la santé me donnait
santé me donnait desdes
personne,
craintes ;; il avait eu l`intluenza et n'était qu'en
craintes il avait eu l'influenza et n'était convalescence.
qu'en convalescence.
Le
Le 8 décembre de
8 décembre la même
de la année, il
méme année, s`est mis
il s'est mis auau lit ne plus
pour ne
lit pour lever.
se lever.
plus se
Il ne quitta la terre
Il ne quitta la terre que le 25
que le 25 janvier
de l'année suivante,
janvier de l'année suivante, mais le reve a été,
mais le réve a été,
bien
bien malheureusement
malheureusement pour pour moi
moi une prophétie t1
une prophétie

que douze ans ;; j'avais perdu ma mère depuis


2° Je n'avais
2° Je n'avais que douze ans j'avais perdu ma mère depuis quelques
quelques moismois
et je
et je dormais
dormais dans
dans un
un petit lit,
petit lit, à
à côté
côte de
de mon
mon père qui
père qui veillait
veillait sur
sur moi
moi nui-t
nui-t
et jour, depuis notre malheur.
et jour, depuis notre malheur.

Je dormais profondément,
Je dormais profondément, sans doute comme
sans doute comme tous les enfants
tous les enfants de mon
de mon
âge, lorsque je vis entrer ma mère dans notre chambre.
âge, lorsque je vis entrer ma mère dans notre chambre. Elle ne marchait Elle ne marchait
pas, elle planait au-dessus
pas, elle planait au-dessus du du litlit de mon père,
de mon drapée de
père, drapée de blanc, plutôt
blanc, plutôt
qu'habillée.
qu'habillée.
Je la
Je la vis sapprocher de
vis s`approcher père, le
mon père,
de mon le prendre
prendre et et l'emporter
l'emporter en en l'air,
l'air, avec
avec

elle, en l'enveloppant dans


elle, en Penveloppant dans son linceul. son linceul.
Alors je
Alors je luilui crîai
criai :: «« Non, non, je
Non, non, je ne
ne veux n’emmène pas papa,
pas; n'emmène pas
veux pas; papa, laisse
laisse
le-moil
le-moi! n
n Voyant qu'elle sapprochait avec lui de la porte, je
Voyant qu'elle s'approchait avec lui de la porte, je cherchai aa les
cherchai les
retenir
retenir en leur disant
en leur disant :: «« Je
Je ne veux pas
ne veux seule, je
rester seule,
pas rester je veux venir
veux venir avec
avec

vous
vous
!
! ».
þÿ : : Alors
. ma mère se retourna
Alors ma mère se retourna et me dit et me dit :
: a
« Il n'est pas encore temps;
Il n`est pas encore temps;
reste, je
reste, je reviendrai
reviendrai le le prendre, plus
prendre, plus tard.
tard. » Et
Et
þÿ : : comme
comme je criais,
je en pleurant
criais, en pleurant
très fort,
très fort, mon
mon père qui dormait se
père qui dormait se réveilla réveilla et
et me
me demanda
demanda ce
ce que j'avais?
que j'avais?
J'eus l'intuition
J'eus que je ne
l'intuition que je
devais pas
ne devais lui parler
de mon
pas lui parler de mon rève; réve; je
je lui dis seu-
lui dis seuv
lement 1'. «J'ai
lement «J'ai vn
vn maman
maman en rève,je suis
me suis
en rève,je me effrayée.
etfrayée.n
þÿ : :

Mon père
Mon démontra
père me démontra que
me j'avais tort,
que j'avais que je
tort, que devais étre
je devais
d'a-
heureuse d'a~
être heureuse
voir pu
voir voir ma mère, même
pu voir ma mère, mème seulement
seulement en rève.
en rève.
Un mois après mon père
Un mois après mon tomba
père tomba gravement douze jours
malade :: douze
gravement malade jours après
après j'é-
j'a-
tais orpheline.
tais orpheline. (A suivre).
(A suivre).
Rose Parato.—Bruno.
Rose Parato.-Bruno.
**

Rnmni,
Rimini, 66 décembre
_
_
_
_

décembre i894,
_
_

1894,
7
98
98 nnv Un SPIRITE
amv Un srxnrrxtz

CAS DE
CAS DE TÉLÉPATHIE TÉLÉPATHIE
Je suis une de vos anciennes abonnés
Je suis une de vos anciennes et votre
abonnés et belle doctrine
votre belle doctrine fait ma joie
fait ma joie
et
et ma
ma consolation.
consolation.
donne ici
Je donne
Je ici de temps en
de temps temps au
en temps au journal spirite lele Rébus,
journal spirite quelques
Rébua, quelques
récits d'apparitions
récits arrivées dans
dapparitions arrivées dans ma famille, laquelle
ma famille, est nombreuse,
laquelle est nombreuse, Dieu
Dieu
merci.
merci. _

Me permettrez-vous
Me permettrez-vous de vous faire
de vous parler d'un
faire parler d'un fait d'apparition que
fait d'apparition que m'a
m'a
relaté ma mère‘?
relaté ma Je donne
mère? Je donne tous les noms
tous les noms dede famille,
famille, car bien des
car bien des personnes
personnes
me Pétersbourg, elles pourraient
connaissent a Pétershourg,
me connaissent à elles pourraient þÿ c e r tau
certifier au besoin
iû besoin
er la véra-
la véra-
cité de
cité mon dire.
de mon dire.
Ma défunte
Ma défunte mère était Moscovile,
mere était Moscovile, son nom de
son nom de þÿû l l e Catherine
filleétait
était Ghorosol‘,
Catherine Chorosof,
son père
son (mon grand-père)
père (mon grand-père) était
était souffrant
soutirant et
et alité;
alité; ma
ma mère
mère le
le veillant.
veillant. une
une

nuit, causaittrès tranquillement avec le malade.


nuit, causaittrès tranquillement avec le malade. Mon grand-père Mon grand-père l'inter-
l'inter-
rompit en disant
rompit en Catherine, je
disant :: « Catherine,
« me sens
je me assez bien,
sens assez mais je
bien, mais dois bientôt
je dois bientot
mourir, car voici ma défunte femme, ta mère,
mourir, car voici ma défunte femme, ta mère, elle me fait signe et elle me fait signe et
m’appe|le.
m'appelle. »
þÿ : :

Ma alors jeune fille


mère,
Ma mère, alors jeune
þÿû dede 22 ans. levant
22 ans.
lle les yeux,
levant les yeux. vit derrière la
vit derrière la vitre, vitre,
sa mère en robe blanche flottante;
elle se tenait debout et souriante.
sa mère en robe blanche flottante; elle se tenait debout et souriante.

Lachambre de
Lachambre de mon grand-père
mon grand-père était au second, dans
était au second,
un quartier assez
dans un assezquartier
désert; quelques jours
désert; quelques jours après
après grand-père
mon grand-père mourait
mon mourait tranquillement.
tranquillement.
Pétersbourg.
Petersbourg. Mxmnnrsxy.
Muuaarsxr.

Adresse Ostrof,
VassiliOstrof, onzième
Adresse :: Vassili onzième ligne, maison
ligne, maison 16, Veuve du
16, veuve général Teu-
du general Teu-
tenant.
tenant.
Moi jusqu'à l`åge
même, jusqu'à
Moi même, l'âge de 8 ans,
de 8 j'ai vu souvent
ans, j'ai mon père,
souvent mon vu que j’aimats
père, que j'aimats
beaucoup, passer par la
la chambre,
beaucoup, passer par chambre, quandquand on
on savait
savait parfaitement qu'il
parfaitement était
qu'il était
visite chez
en visite
en chez nos
nos parents. Je
parents. trouvais cela
Je trouvais tout naturel
cela tout et n'en
naturel et n'en avais
avais pas
P as
peur.
peur.

Ceux
Ceux que nous aimons et que nous
que nous aimons et que nous avons perdus,
avons perdus, ne
ne sont plus
où ils
sont plus où ils
étaient,
étaient, mais ils
mais partout où
sont partout
ils sont où nous
nous sommes.
sommes. AL. Dums.
AL. Dnms.

GLANES
GLANES
Mon Monsieur Leymarie,
cher Monsieur
Mon cher Leymarie,
Je vous
Je vous adresse article; j'y
adresse un
article;
un j'y raconte
raconte un fait télépathique
un fait arrivé au
télépathique arrivé au
fameux capitaine Marryat, consigné par lui dans ses papiers; je
fameux capitaine Marryat, consigne par lui dans ses papiers; je l’ai
l'ai traduit
traduit
avec lc désir
avec le d'intéresser vos
désir d'intéresser nombreux lecteurs.
vos nombreux lecteurs.
Quand je
réfléchis aux
Quand je réfléchis nombreuses et
aux nombreuses incroyables
découvertes de
et incroyables découvertes de notre
notre
temps,
temps, je
ne
je
ne puis m’empecher
puis d'être
m`empecher vivement ému, de m'écrier:
d'étre vivement ému, de m'écrier: u« Où

allons-nous Où allons-nous
allons-nous ?‘P Où allons-nous ?? » :
þÿ monde invisible
Le monde
Le semble se
invisible semble se présenter
présenter àà
ÉË
nnnur-rw-v-wws‘ a

inUnNAL oäfrrunns PSYCHOLOGIQUES


iounmu. D'É'l'UDES Psrcaonoerourcs
99‘9 9 :
þÿ

notre vue
notre pour
vue pour nous
nous éclairer; il
éclairer; il nous dit z: « Le
nous dit monde que
Le mgnde
« 1'011 {anche et
que 1'011 tguche et
que l'on voit n'est qu'un
u que l'on
u monde apparent:
voit n'est qu'un monde apparent: le le vrai
vrai monde,
monde, le monde réel,
le monde réel.
a c'est
« celui qu'on
c'est celui qu'on ne
ne voit
voit pas,
pas,
c'est
c'est celui
celui qui
qui ne
ne se
se manifeste
manifeste que
que
très
très excep-
excep-
a tionnellement.
« tionnellement. Ce Ce monde-là
monde-là est est le
le monde réel; il
monde réel; ne passe pas,
il ne il ne se
passe pas, il ne se
a détruit
¢ pas, il
détruit pas, est éternel,
il est il
éternel, il est la vraie vie;
est la vraie la mort
vie; la mort ne ne peut rien
peut rien sur sur

C lllI.
G llli. r)
þÿ : :

Qui aurait
Qui jamais cru,
aurait jamais cru, en 1846, l'année
en 1846, l'année où où je
je fus reçu bachelier,
fus reçu bachelier, que qua-
que qua-
rante ans plus tard. la science serait
rante ans plus tard. la science serait obligée obligée de
de compter
compter avec
avec les
les revenants.
revenants.
de les
de étudier et
les étudier de
de cesser de
cesser de rire d'eux
rire d'eux Nous en
?? Nous sommes là,
en sommes la, enen l'an
l'an de
de
et
grâce 1895, en dépit de perruqueà Voltaire,
gràce 1895, en dépit de perruqueà Voltaire, qui qui exhale
exhale plus que jamais
plus que jamais une
une

forte odeur de
forte odeur rance et
de rance de moisi.
et de moisi.
Recevez, mon
Recevez, Monsieur Leymarie,
cher Monsieur
mon cher l'expression de
Leymarie, 1`expression
meilleurs seu-
mes meilleurs
de mes seu-
timents.
timents.

TÉLÉPATHIQUE, EXTRAIT DES PAPIERS


EXTRAIT DES DU CAPITAINE MARBYAT
CAPITAINE MARRYAT
UN FAIT
UN I"AlT TÉLÉPATHIQUE, PAPIERS DU

Qui ne connaît le
ne connait capitaine Marryat
le capitaine
? Qui n'a
Marryat ? Qui
lu ses
n'a lu ses œuvres
þÿ S u vsirintéressantes.
si intéressantes.
e s
Qui
si populaires,
si répandues et
et traduites
traduites dans
dans toutes
toutes les
les langues?
langues? Le capi-
Le capi-
si si
populaires, répandues
taine Marryat n'était
taine Marryat n'était pas un homme imbu de superstition, son
pas un homme imbu de superstition,
esprit n'était
son esprit
n'était
nullement porté vers la crédulité; il
la crédulité; il n`y avait en
n'y avait lui rien
en lui rien qui annonçat
qui annonçat le le
nullement porté vers
réveur, Pexalté ;; il n'avait pas
il n'avait l'imagination ardente, rien rien en lui du
en lui du vision-
vision-
réveur, l`exalté pas Pimagination ardente,
naire. de l‘impressionnable. C'était un homme sérieux et froid, avec une
l`impressionnable. G'était un homme sérieux et froid,
avec une
naire. de
tendance au scepticisme. Son vigoureusement trempée
ame vigoureusement nulle-
et nulle-
forte
forte tendance au scepticisme. Son ame trempée et
à la sentimentalité n'en a pas moins comme tant
eu, comme tant d'autres,d'autres,
ment disposée
ment disposée à la sentimentalité n'en a pas moins eu,
raconté par sa fille,
àà compter avec la télépathie. Le fait que je vais vais citer
citer est
est raconté par sa lille,
compter avec la télépathie. Le fait que je
Mme Florence
Mme Marryat, qui
Florence Marryat,
l'a trouvé mentionné
qui l'a trouvé mentionné par
le capitaine
par le capitaine lui-mémelui-mémé
dans son
dans son journal de
journal de bord.
bord.
Voici comment s'exprime MmeMme Florence Marryat dans
Florence Marryat dans l'introduction
Yintroduction de de
Voici comment s'exprime
L'aventure singulière
n L'aventure de son illustre
son livre: «La
son livre: «La mortmort n'existe
þÿ n ' e Spas.
iste
pas. þÿ : : singulière de son illustre
l‘appui de la thèse qu'elle
de la thèse soutient avec talent :
pére vient à
père vient à l`appui qu'elle soutient avec talent : p
p

Florence Marryat,
Mme Florence
écrit Mme avait un frèrefrère
-
-
Mon père,
Mon Marryat, écrit
Frédéric Marryat,
père, Frédéric Marryat, avait un
lui appelé Samuel,
Samuel, pour pour lequel il avait une vive alïection.
a plus jeune que lui appelé lequel il avait une vive alïection.
«
plus jeune que mon père, qui qui
mourut subitement
frère mourut
Ce frère
u Ce subitement en Angleterre pendant
en Angleterre pendant que que mon père,
Victoria, luttait
ll

commandait le vaisseau « Lane


le vaisseau « Lane » de de Sa
þÿ : : Majesté la
Sa Majesté la Reine
Reine Victoria, luttait
..
- commandait
pendant la la première de Birmanie.
guerre de Birmanie.
contre les
contre les ennemis
ennemis pendant première guerre
scorbut exerçait sur lele vaisseau,
vaisseau, et mon
Une épidémie
u Une
de ses ravages sur et mon
« épidémie de scorbut exerçait ses ravages
père l'ordre de se transporter avec son bâtiment
avec son à Pula-Pinang, d'y
batiment à Pula-Pinang, d`y
(Q
père reçut
reçut l`ordre de se transporter
fraîches, fruits et
((
rester
rester uneune semaine et de se pourvoir
provisions
semaine et de se pourvoir de provisions fraiches,
de de
de fruits et

c de
¢ légumes notamment.
de légumes notamment.
c Il avait jeté l'ancre près de
LI avait jeté l'ancre prés de l'île,
l'île, etet le splendide clair
le splenoide clair de de lune des tro-
lune des tro-
égale
«

pleine nuit lumière


d'une lumière presque
piques tel qu'on jouissait en
était tel qu'on jouissait en pleine nuit d'une presque égale
.
piques était
100
100 anvun srmrrn
anvun srmrrn

c
< celle du
aa celle du soleil enplein jour.
soleil enplein jour. Tout
Tout aå coup. mon père,
coup. mon qui était
père, qui couché,
était couché.
«u vitvit s'ouvrir la porte de sa
s'ouvrir la porte de sa cabine cabine et
et son
son frère
frère Samuel
Samuel entrer.
entrer.
« Samuel
« s'avança tranquillement
Samuel s'avança tranquillement vers vers monmon père
pére et et se montra a
se montra a lui
lui exac-
exac-

« tement tel qu'il était au moment de leur séparation. Il Il lui


lui dit
dit d'une
d'une voix
voix
«
tement tel qu`il était au moment de leur séparation.
«« parfaitement claire et intelligible ::
parfaitement claire et intelligible « « Fred
Fred (diminutif Frédéric),
(diminutif amical de Frédéric),
amical de
a Fred, je suis suis venu pour t'annoncer
t'annoncer que je suis
suis mort. a
«
Fred, je venu pour que je mort. þÿ :

u A
« la première
A la première vue vue de l'apparition, mon
de l'apparition, père s'était
mon pere s'était mis
mis sur son séant,
sur son séant,
u pensant que c`était
a c'était quelque malfaiteur; mais reconnaissant son frère et
pensant que quelque malfaiteur; mais reconnaissant son frère et
{Á«a entendant
entendant sa sa voix bien il sauta immédiatement
connue, il sauta immédiatement a bas
voix bien connue, à bas du lit pour
du lit pour
aller aå lui,
« aller
«
lui, mais...
mais... l'apparition disparut
l`apparition disparut comme
comme l'éclair
l'éclair
a L'impression que mon
¢
L'impression que mon père père ressentit
ressentit du phénomène fut
du phénomène fut telle,
telle, que pre-
que pre-
« nant
« sur-le-champ son
nant sur-le-champ son journal
journal secret
secret de
de bord,
bord, il
il y consigne
y consigne
minutieuse-
minutieuse-
le jour l'heure, tous ce qui venait de lui
c ment, avec
«
ment, avec le jour etet l'heure, tous lesles détails
détails dede ce qui venait de lui
u
« arriver.
arriver.
A
A son
« eu Angleterre,
retour eu
son retour
«
Angleterre, après
après la campagne terminée,
la campagne terminée, lala première
première
a nouvelle qu'il reçut fut celle de la mort de son bien-aimé frère,
~ nouvelle qu'il reçut fut celle de la mort de son bien-aimé frere, qui qui avait
avait
c rendu
« le dernier soupir précisément au jour eta l'heure où il s'était
rendu le dernier soupir précisément au jour eta l'heure où il s'étalt mon~ mon-
c tré
« dans la
tré dans la cabine
cabine du capitaine Marryat.
du capitaine Marryat. a þÿ :

Voilà encore un fait intéressant


Voilà encore un fait intéressant et plus authentiques
des plus
et des authentiques a l'acquis de
a l'acquis de la
la
télépathie.
télépathie. On
On peut
peut dire
dire que
que
la
l télépathie
télépathie est
est riche
riche en
en phénomènes
phénomènes sem-
sem-

blables; elle
blables; en a
elle en a en surabondance et
en surabondance tous appuyés
et tous appuyés sur des témoignages
sur des témoignages
sérieux.
sérieux.
Les phénomènes tèlépathiques
Les phénomènes tèlépathiques sont une des
sont une preuves les plus
des preuves les plus certaines.
certaines.
les plus convaincantes de l'immortalité de l'àme ;; elles ont en
les plus convaincantes de l'immortalité de l'âme elles ont en quelque sorte
quelque sorte
un caractère physique,_matériel,
un caractère puisque, au
pbysique,_matériel, puisque, moment où
au moment où elle se sépare
elle se sépare du
du
corps, l'âme
corps, Fame se se manifeste d'une façon visible,
manifeste d'une quelquefois méme d'une façon
façon visible, quelquefois
mème d'une façon
tangible,
tangible, à
a ceux
ceux vers lesquels elle se sent attirée.
vers lesquels elle se sent attirée.
La télépathie mérite,
La télépathie mérite, aa cause
cause de son importance et
de son importance et de fréquence, d'être
sa fréquence,
de sa d'étre
étudiée sérieusement parla
étudiée sérieusement science;
parla science; mais
mais notre
notre science
science moderne, imprégnée
moderne, imprégnée
de matérialisme,
de dominée par
matérialisme, dominée par
un
un scepticisme
scepticisme fanatique
fanatique et intolérant, ne
et intolérant, ne

connaît que la
connait que la matière
matière ;; elle
elle ne s'attache
ne s'attache qu'auqu'au monde
monde physique, qu'au
physique, qu'au
monde exclusivement tangible.
monde exclusivement tangible. H.
H. Pnmzrmn.
Pxunrrmn.

REFUGE IÏENFANCE SPIKITE


POUR 1.'sNl-"ANGE
nerucz roun SPIKITE

Mon cher
Mon Monsieur Leymarie,
cher Monsieur Leymarie,
l'entame un
J'entame autre sujet.
un autre sujet.
Je ne saurais
Je ne saurais trop le répéter,
trop le répéter, le spiritisme, tant honni,
le spiritisme, tant honni, tant décrié par
tant décrié les
par les
esprits
esprits réputés
réputés forts, ce qu'on appelle
par ce qu'on
forts, par appelle fastueusement
les hommes sérieux,
fastueusement les hommes serieux.
intelligences, petit bonhomme de chemin,
les hautes intelligences, va son petit
les hautes va son bonhomme de chemin, tout doucetœ-
tout þÿ d o u c e t S -
ment,
ment, sans
sans tapage,
tapage, en
en sournois.
sournois.
JOURNAL D'ÉTUDES rsvcaonoerouns
Jouuxu. n'1t'rUnxs Psïduonoelouns 101
101

Le spiritisme
Le ne se
spiritisme ne contente pas
se contente pas d'etre une philosophie,
d'être une une doctrine
philosophie, une il-
doctrine :: il
vlse à se rendre utile, aux déshérités principalement.
vise å se rendre utile, aux déshérités principalement.
Ses adeptes
Ses adeptes créent
créent des
des établissements
établissements qui servent
nouveaux qui
nouveaux servent de refuge
de refuge
aux
aux humbles
humbles et
et aux
aux faibles.
faibles.
M.
M. L. Thouard, qui
L. Thouard, habite le
qui habite le département
département de de Loir-et-Gher,
Loir-et-Cher, oùoù il dirige
il dirige
une distillerie
une distillerie modèle
modele qu'il a créée, qui lui a valu une médaille d'argent àà
qu'il a créée, qui lui a valu une médaille d'argent
l'exposition d'0rléans
l'exposition d’0rléans et et une médaille d'or
une médaille Bordeaux, cette
d'or àà Bordeaux, cette année. avec
année. avec
diplôme d'honneur, M. L. Thouard a créé dans son château
diplôme d`honneur, M. L. Thouard a cree dans son chateau d'Andillon, sur d’Andillon, sur

les bords fleuris


les bords þÿû e ude las Cisse,
der ila tout près
Cisse, tout pres de splendide foret
la splendide
de la de Blois,
foret de Blois, à dix
à dix
kilomètres de la ville, un orphelinat où sont
kilomètres de la ville, un orphelinat où sont reçus les enfants des frères
reçus les enfants des frères
spirites qu'à
spirites qu'à cause
cause de
de leur
leur extréme
extreme dénûment
denûment ils ne
ils ne peuvent garder avec
peuvent garder avec
eux.
eux.

Ces
Ces pauvres petits,
vrais déshérités, se
pauvres petits, vrais déshérités, se trouvent les rives
sur les
trouvent sur de la
rives de la Cisse
Cisse
comme dans un semblant de ;paradis
au lieu de l'air concentré
comme dans un semblant de paradis ; au lieu de l'air concentré et souventet souvent
malsain des
malsain villes, respirent
ils respirent un
des villes, ils air pur
un air et parfumé
pur et parfumé par
les aro-
par les plantes aro- plantes
matiques qui croissent en abondance dans la campagne.
matiques qui croissent en abondance dans la campagne.
Leur éducation est
Leur education particulièrement soignée;
est particulierement soignée; on leur enseigne
on leur enseigne la la croyance
croyance
en Dieu
en Dieu et en l'immortalité
et en de Fame; on
Pimmortalite de leur
on leurl'âme; apprend
apprend que nous
que nous sommessommes
tous frères
tous freres etet enfants
enfants de Dieu. L'enseignement
de Dieu. Uenseignement primaire
primaire leurleur est donné et
est donné et
leur avenir est assuré.
leur avenir est assuré.
Les produits
Les produits de de la distillerie sont
la distillerie sont consacrés l'entretien de
consacrés àà l`entretien de l'orphe-
Porphe-
linat. et ces produits sont de premier
linat. et ces produits sont de premier ordre. (1) ordre. (1)
Douze enfants qui
Douze enfants qui reçoivent
reçoivent lesles soins
soins tendres
tendres et dévoués de
et dévoués de Mme Thouard
Mme Thouard
sont installés a Andillon. Leur directrice veille sur eux avec
sont installés a Andillon. Leur directrice veille sur eux avec une sollicitude une sollicitude
toute maternelle.
toute maternelle. __

M.
M. et et Mme Thouard
Mme Thoua sollicitent de
rd sollicitent de nouveaux pensionnaires; ils
nouveaux pensionnaires; ils désirent
désirent
que cet établissement, dont ils sont
que cet établissement,
dont ils les désintéressée, prenne
créateurs désintéressós,
sont les créateurs prenne dede
l'étendue dans l'intérêt des nécessiteux dont regorge malheureusement
l`étendue dans finteret des nécessiteux dont regorge malheureusement notre notre
societe d'une civilisation
société d'une avancée!
civilisation avancéel
L'œuvre
þÿ L ' S de u vM.
de et Mme
M.r eet Mme Thouard constitue une
Thouard constitue véritable propagande
une véritable propagande par le
par le
fait. une propagande noble et utile. Je viens vous
fait, une propagande noble et utile. Je viens vous prier à mon tour
prier à mon de
tour de vou-vou-
loir bien
loir bien faire
faire connaître aux nombreux lecteurs de la Revue spirite
connaître aux nombreux lecteurs de la Revue spirite cette nou- cette nou-
velle et
velle intelligente création,
et intelligente création, dans
dans l'espoir
1'espoir que de nouveaux jeunes pension-
que de nouveaux jeunes pension-
naires seront
seront adressés au château d'Andillon,près
naires adressés au château d'Andillon, près de Blois.
de Blois.

Hoaacn PELLETIER,
Homlcn Pnnnnrrizu,
Conseillerd'arrondissement, dmcadémie,
Conseiller d'arrondissement, officier
þÿ o fû d'Académie,
cier
a Condé,
å Condé, par (Loir-et-Cher).
les Montila
par les Montils (Loir-et-Cher).

»i

(t)
(1)
Cela est
Cela est vrai,
vrai, car nous en
ear nous en avons d’excellents, très
avons d'excelIents, þÿû ni,
très fins. rue Chabanais.
1,s ,rue Chabanais.
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þÿ l uelone.
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~
aa|t*~:lone.
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_

Messieurs,
Messieurs,

d'appeler votre
Permettez—moi
Permcttez-moi
d'appeler votre attention
attention sur sur une chose digne,
une chose digne, a à tous
tous
égards, d'être
égards, portéeà votre
d'étre portéeà connaissance, c`est
votre connaissance, c'est que les phénomènes
que les phénomènes spi- spi-
rites sont
rites sont une manifestation de la liberté de conscience.
une manifestation de la liberté de conscience. Il en résulte que Il en résulte que
tous les
tous les martyrs
martyrs et et tous
tous los héros qui
les héros qui versèrent
versèrent leur
leur sang pour
sang pour
les
les grands
grands
principes de
principes de la liberté humaine,
la liberté humaine, ont droit aa notre
ont droit reconnaissance.
notre reconnaissance.
Depuis
Depuis lele þÿ
sacrificede
s a c rde Socrate,
iû Socrate.
ce jusqu'aux larmes
jusqu'aux larmes et et au
au sang répandus dans
sang répandus
dans
les cirques de Rome,
les cirques de Rome, depuis
depuis l'exil, l’esc1avage et le martyr
l'exil, Pesclavage et le des apôtres du
martyr des apôtres du
christianisme jusqu'aux droits
christianisme jusqu'aux droits soutenus
soutenus par par
les
les libérateurs
libérateurs de
de la
la race
race hu-
hu-
maine ;; depuis
maine depuis le le sang versé par Christ
sang versé par
Christ au sommet du
au sommet Calvaire, jusqu'aux
du Calvaire, jusqu'aux
travaux de
travaux de Kardec
Kardec quiqui nous
nous a a laissé
laissé un un recueil
recueil de philosophie spirite
de philosophie spirite ;; ces
ces
faits, ces travaux de tous
faits, ces travaux de tous ces grandsces grands hommes sont dignes
hommes sont dignes de notre admira-
de notre admira-
tion
tion etet de notre gratitude
de notre gratitude je:: je leur
leur oifre
otïre la
la mienne
mienne avec
avec reconnaissance.
reconnaissance.
Je dis ceci pour qu'on
Je dis ceci pour qu'on ne nous taxe pas
ne nous taxe d‘exc1usivisme. Allan Kardec est,
pas d'exc1usivisme. Allan Kardec est__
une
une des
des lumières
lumières du xix‘ siècle:
du xix' il apparutlorsque
siècle: il apparutlorsque les contemporains furent
les contemporains furent

préparés àfaccomplissemen‘. de
préparés àfaccomplissement de sa mission. Ce ne furent, certes
sa mission. Ce ne furent, certes pas.
les
pas. les
oppresseurs et
oppresseurs
et les sectateurs de
les sectateurs pensée humaine
la pensée
de la humaine qui qui la préparèrent, cette
la préparerent, cette

grandes idées, qui


idées, qui à chaque époque
venue, mais les
venue, mais les martyrs de toutes les grandes
martyrs de toutes les à chaque époque
furent des esprits
furent des esprits de
de rédemption. (Applaudissements).
rédemption. (Applaudissements).
Ah messieurs, jamais
Ah ll messieurs, jamais je
je n'ai ressenti d'émotions
n'ai ressenti diverses que
aussi diverses
d'émotions aussi dans
que dans
cette soirée ;; l'éloquente
cette soirée l'éloquente parole
parole desdes orateurs qui m'ont précédé, la
m`ont précédé, la poésie
orateurs qui poésie
avec ses brillantes images,
avec ses brillantes la musique avec ses accords harmonieux ont
images, la musique avec ses accords harmonieux ont
transporté
transporté ma pensée dans
ma pensée dans les
les régions
régions du
du beau
beau et
et du
du sublime
sublime ;
;
dans
dans un
un de
de
élans
ces élans par
ces lesquels l'âme réalise les conceptions les plus
par lesquels l`àme réalise les conceptions les plus élevées. j'ai
élevées. pres-
j'ai pres-
senti la
senti liberté tant
la liberté désirée, la
tant désirée, vie pleine
la vie pleine de
de bonheur
bonheur et
et de
de progrès
progrès que l'ave-
l'ave- que
nir nous réserve.
nir nous réserve. .

voudrais étre
Je voudrais étre un grand orateur pour parler
parler dignement,
dignement du sujet qui
qui nous
Je un grand orateur pour du sujet nous
JOURNAL
Jouamu. nïrruoss psvcuocoorouss
IYÉTUDES þÿ 1 : s v c u o i . o o | o U s s
103
103

occupe aujourd'hui;
occupe aujourdhui; le talent, l'éloquence,
le talent, l'éloquence, la
la bonne
bonne diction me l'ont
diction me font défaut.
défaut.
Dois-je me taire ? Certes la
non, la cause que
Dois-je me taire ? Certes non, cause nous défendons est si grande,
que nous défendons est si grande,
elle répand
elle répand une
une lumière
lumière si
si intense, qu'elle
intense, qu'elle illumine
illumine tous
tous ceux
ceux ;qui
¿qui luttent
luttent
elle.
pour elle.
pour
Je le
Je crois, spiritisme
le
le crois, le spiritisme estest lele représentant
représentant de de la raison; ilil nous
la raison; ouvre les
nous ouvre les
portes de l'infini
portes de þÿ l ' l nû et nous fait apprécier la justice
n i fait apprécier
et nous la vraie. aussi la
justice vraie. aussi la vérité.vérité. '

Je
.Ie lele crois fermement ;; le
crois fermement le poète
poète qui qui chante
chante la beauté
la beauté de de la création ;; le
la création le
compositeur qui fait une mélodie; le peintre
compositeur qui fait une mélodie; le peintre qui þÿû sur qui fixe sur la toile de grandes
x e la toile de grandes
scènes ;; l'artiste
scènes qui arrache
l'artiste qui arrache des cris d'enthousiasme
des cris d'enthousiasme ;; le le héros
héros quiqui se sacri-
se sacri-
fie ; le
le martyr
þÿû; e martyr qu'on qu'on immole
immole ;
;
la
la mère
mère qui
qui berce
berce son
son enfant ; le vieillard qui
enfant ; le vieillard qui
nous donne
nous donne son son expérience; tous
expérience; tous ces missionnaires font pénétrer dans
ces missionnaires font pénétrer l'aine
dans Fame
des peuples
des peuples un rayon de
un rayon cette lumière.
de cette lumière. Ni la tyrannie
Ni la tyrannie du du fanatisme,
fanatisme, ni ni le
le
dédain de l'incrédulité, ni les négations du scepticisme
dédain de l'incrédulité, ni les négations du scepticisme ne peuveut enrayer ne peuvent enrayer
cette action providentielle
cette action qui
providentielle qui marque marque une
une ère
ère de
de paix,
paix, d'harmonie
d'harmonie et de
et de
bonheur,
bonheur, et
et qui
qui tôt
tôt ou
ou tard
tard dominera
dominera dans
dans l'humanité.
l'humanité. (Nombreux
(Nombreux applau-applau-
dissements)
dissements) .
.

Nous aussi,
Nous aussi, par l'étude àà laquelle
par l`étude laquelle nous nous livrons,
nous nous livrons, nous venons répan-
nous venons répan-
dre la vérité parmi
dre la vérité parmi les hommes. J'ai écouté,
les hommes. J'ai écouté, avec méditation,
avec méditation, les les éloquents
éloquents
orateurs dont
orateurs conceptions ont
les conceptions
dont les ont pénétré jusqu'au plus
pénétré jusqu`au plus profond
profond de de mon
mon

ame. En entendant les beaux vers qu'on


ame. En entendant les beaux vers nous a lus,
qu'on nous a lus, j'ai j'ai ressenti des émo-
ressenti des émo-
tions rendues plus
tions rendues plus vives
vives par
par
l'idée
l'idée que
que nous
nous payons
payons
ici
ici un tribut de
un tribut de recon-
recon-
naissance a deux grands
naissance à deux grands hommes disparus
hommes de
disparus de [la[la terre, et qui,
terre, et qui, selon nous,
selon nous,
vivent encore.
vivent encore.
Ce n'est
Ce n'est pas
pas sur
sur le piédestal des
le piédestal des monuments
monuments qui qui leur
leur ontont étéété élevés
élevés par
par
leurs admirateurs, ce
leurs admirateurs, n’est pas
ce n'est pas
‘non
'non plus
plus dans
dans la
la pensée
pensée
de
dè leurs
leurs adeptes
adeptes
qu'ils vivent, c'est
qu'ils vivent, dans l'espace
c'est dans inflni qu'ils
l'espace infini existent réellement
qu'ils existent réellement et positive-
et positive-

ment. Là,
ment. ayant conservé
La, ayant conservé toutes leurs facultés,
toutes leurs facultés, ilil leur
leur estest possible
possible de de nous
nous

entourer, de
entourer, de nous
aider en se manifestant à nous
nous aider en se manifestant à nous au moyen au moyen de phénomènes
de phénomènes
psychiques.
psychiques.
J'ai compris comment
J'ai compris comment on les évoquait
on les évoquait et comment on
et comment leur demandait
on leur demandait leur
leur
protection.
protection.
J'ai
J'ai compris cela,
compris cela, par par l'intermédiaire
Piutermédiaire de
de personnalités
personnalités illustres
illustres
qq uej`a moi-même évoquées
uej'a moi-méme évoquées et auxquelles j'ai
et auxquelles demandé aide
j'ai demandé aide et
et sagesse.
sagesse.
Avons-nous
Avons-nous un
un jugement
jugement sain
sain ?
? Sommes-nous
Sommes-nous tous
tous des
des insensés, lorsque
insensés, lorsque
nous disons
nous disons que
les morts sont vivants et affirmant
que les morts sont vivants et en affirmant qu'ils peuvent
en qu'ils peuvent étre
être
près
près de nous ?‘I Si
de nous nous sommes
Si nous sommes fous fous les hommes les
les hommes plus illustres
les plus le sont,
illustres le sont,
ou ils ont dû l'être.
ou ils ont dû l'étre.

Je me
Je souviens que
me souviens dans cette même ville, Castelar, le premier orateur
que dans cette méme ville, Castelar, le premier orateur
lEspagnea dit
de l`Espagnea
de dit que l'esprit de
que l'esprit
de Pascual
Pascual y Casas, et
y Casas,
celui de
et celui Clave étaient
de Clave étaient
présents,
présents, qu'ils
et qu'ils
et avaient
avaient le
le pouvoir
pouvoir de
de répandre
répandre
les
les principes
principes
démocrati-
démocrati-
ques;
ques; Py
Py y
y llargal
Ilargal a
a affirmé
þÿ a fû dansle
dansle
r m é cercle
cercle républicain
républicain de
de Sabadell,
Sabadell, que Dieu,
que Dieu,
104
104 REVUE
mwtm srmrrn
srmrrn

une
une puissance. dirigeait
puissance. tout vers
dirigeait tout vers ‘un'un progrès
progrès sans sans þÿû fin. Dans
Dans
n. l’un de
l'un ses
de ses
grands discours,
grands discours, Victor Hugo
Vlctor Hugo a dit ;;
a dit « « qu'il
qu`il y avait un monde
y avait un monde meilleur sur meilleur sur
lequel
lequel il
il tenait
tenait les
les yeux
yeux
fixés
fixés Socrate
a». Socrate
þÿ : . et
et Platon proclamèrent l'unité
Plat.on proclamèrent l'unité dede
Dieu et l'immortalité de lame.
Dieu et Pimmortalité de l°âme. Biogène þÿû Biogène fit espérer
t
espérer de nouvelles vies.
de nouvelles vies. þÿ E nû Enfin, n,
ChrlsLau moment d‘expirer
Christ.«au moment d`expirer sur
sur la
la croix,
croix. s'écria
s'écria «
« mon
mon Père, je
Père, remets mon
je remets mon
âme entre vos
ame entre vos mains. mains. n Ses apôtres prèchèrent une nouvelle
Ses apôtres préchèrent une nouvelle doctrine qui
þÿ : : doctrine qui aa
base la morale
pour base la morale et
pour pour récompense
et pour récompense la vie la vie éternelle.
éternelle. .

Et de nombreux martyrs, qui affirmèrent


Et de nombreux martyrs, qui þÿ a fû r m èl`immortalité l'immortalité
rent de l'âme
de l'Ame furent
furent
sacrifiés de nombreux réformateurs
sacrifiés ;; de nombreux réformateurs monrurent moururent au au moyen age en
moyen age
embras-
en embras-
sant la
sant la croix
croix et et eninvoquant
eninvoquant l'esprit l'esprit de de Christ.
Christ. Le Le naufragé l'agonie invo-
naufragé àa l'agonie invo-
que
que
Dieu
Dieu et
et les
les Esprits
Esprits ;
; au
au momentde
momentde perdre
perdre son
son enfant
enfant bien-aimé,
bien-aimé, la
la mère
mère
les prie
les prie
ardemment:
ardemment: par conséquent,
par conséquent,
si
si nous sommes des fous,
nous sommes des fous, Castelar, Castelar,
Victor I-iugo, Socrate,
Victor Hugo, Socrate, Platon, Diogène, et
Platon, Diogène, les sages
et les sages de de l'antiquité,
l`antiquité, ChristChrist enen
rendant
rendant son son âme Dieu, tous
âme àà Dien, tous les martyrs, tous
les martyrs, tous lesles réformateurs du
réformateurs du moyen- moyen-
age, la
âge, mère au
la mère au moment
moment de perdre son
de perdre enfant, et
son enfant, et tous ceux qui ontmisleur
tous ceux qui ontmisleur
espérance
espérance dans
dans la
la vie
vie future
future le
le sont
sont comme
comme nous.
nous. et
et c'est
c'est là
là une belle
une belle com-
com-

pagnie.
pagnie. (Applaudissements
(Applaudissements répétés). répétés).
Mais nous
Mais sommes pas
ne sommes pas fous et nos prédécesseurs
fous et nos prédécesseurs non non plus ne le fu-
fu-
nous ne plus ne le
rent pas. La Providence sème les grandes idées au milieu des peuples,
rent pas. La Providence sème les grandes idées au milieu des peuples, et et
ce que les uns pressentent
ce que les uns pressentent seulement seulement les les autres
autres l'etudient, Panalysent. le
l'etudient, Panalysent. le
possèdent par
possèdent conviction. Nous de derniers,
par conviction. Nous sommes de ces derniers, et cette façon de
sommes ces et cette façon de
procéder
procéder nous
nous a conduits
a conduits à connaissance du
la connaissance
à la spiritisme. C`est
du spiritisme. C'est la là que
que nous
nous

avons
avons trouvé
trouvé la la vérité
vérite‘ que
que nous défendons avec
nous défendons tant d'ardeur.
avec tant d'ardeur.
Ne peut-on
Ne peut-on pas pas dire
dire que
que vous,
vous, spirites.
spirites. vous
vous ne
ne craignez
craignez pas la mort? Non
pas la mort? Non
seulement vous ne la craignez pas, mais encore
seulement vous ne la craignez pas, mais encore vous mettez en vous mettez en elle
elle votre
votre
consolation et votre espérance.
consolation et votre espérance. Certains
Certains de
de votre
votre immortalité,
immortalité, vous
vous vous
vous

sentez plus heureux, vous luttez contre les défauts qui


sentez plus heureux, vous luttez contre les défauts qui peuvent encore vous peuvent encore vous
séparer du bien,
séparer du bien, et rien ne
et rien ne vous a si sublime
paru si sublime que
vous a paru la vie d'outre—tombe
que la vie d'outre-tombe
tant de fois décrite
tant de fois décrite par par les
les Esprits
Esprits de
de l'espace.
l`espace.
Si conviction acquise
cette conviction
Si cette acquise après
après de
de longues heures d'étude
longues heures d'étude etet parranalyse
parl'analyse
rigoureuse des phénomènes
rigoureuse des phénomènes psychiques. psychiques. était
était le
le résultat
résultat d'une hallucination
d'une hallucination
serait l'erreur
ce serait
ce
l'erreur lala plus terrible dans
plus terrible laquelle il
dans laquelle soit possible
il soit possible de tomber.
de tomber.
Mais elle
Mais n'en est
elle n'en pas une;
est pas nous croyons parce que nous
une; nous croyons parce que nous avons avons vu et tou-
vu et tou-
ché; nous ressenti l'influence des
ché; nous avons ressenti l`intluence des étres aimés que
avons étres aimés nous avons perdus;
que nous avons perdus;
nous avons reçu
nous avons reçu
leurs
leurs enseignements,
enseignements, leurs
leurs promesses,
promesses,
leurs
leurs descriptions
descriptions
que dans un moment de sérieux examen nous avons pu comprendre,
que dans un moment de sérieux examen nous avons pu comprendre, et et notre
notre
croyance
croyance
nous
nous arme
arme contre
contre les vicissitudes
les vicissitudes de
de la
la vie
vie ;
; nous
nous pouvons lutter
pouvons lutter
avec elle, front
avec elle, contre front,
front contre front, car nous le
car nous savons, tout
le savons, tout est relatif et
est relatif basé sur
et basé sur

une loi
une juste.
loi juste.
Quand nos
Quand nos parents, nos
parents, nos þÿû fils, les
l s ,êtres
les qui nous
étres qui nous sont chers quittent.
sont chers quittent- lala terre
terre
Jouaruu. nütrnnns
JOURNAL psvcuonoexovns
n'il:'rnnxs psrcuonoaxouns 106
106
_

nous
nous ne désespérons pas,
ne désespérons car, la
pas, car, la mort c'est la
mort c'est la vie, et
vie, et nous
nous croyons
croyons que ces
que ces
ètres eux-memes viendront
etres eux-mêmes bientôt nous
viendront bientôt consoler, nous
nous consoler, nous inonder
inonder de lumière
de lumiere
et
et nous raconter les délices de leur
nous raconter les délices de leur nouvelle vie. nouvelle vie.
Pour moi,
Pour messieurs, je
moi, messieurs, je perdis
perdis ma ma mèremère dansdans les les premières
premières années
années de de
mon existence matérielle.
mon existence matérielle. Get étre qui Cet étre imprima sur mon front les premiers
qui imprima sur mon front les
premiers
baisers,
baisers, qui qui compta
compta tous
tous mes
mes regards
regards et
et tous
tous mes
mes soupirs,
soupirs, et
et qui m'aimait
qui m'aimait
autant
autant qu'on qu'on peutpeut aimer sur la
aimer sur terre, fut
la terre, le premier
fut le premier qui qui vint
vint àà moi
moi du du monde
monde
des Esprits. Ce
des Esprits. Ce fut
fut ma mère, qui
ma mère, qui àa l'aide
l'aide d'un phénomène produit
d'un phénomène produit si souvent
si souvent
dans les séances spirites vint m'appeler
dans les séances spirites vint m'appeler son þÿû l lElle son fils l Elle
s me parla avec
me parla avec autant autant
d'amour
d'amour et d'enthousiasmeque
et d`enthousiasme si elle réalisait enfin un
que si elle réalisait þÿ e uû désir de
unn désir de plusieurs
plusieurs
années.
années.

Cependant, messieurs,
Cependant, messieurs, pour hommage à.à la
rendre hommage
pour rendre la vérité,
vérité, jeje dois
dois le dire.
le dire,
faccueillis ces premières
j'accueillis ces premieres manifestations avec tant d'incrédulité et de pré-
manifestations avec tant dîncrédulité et de pré-
vention,
vention, que que
de
de nouvelles
nouvelles études
etudes furent
furent nécessaires
nécessaires pour
pour
me
me convaincre
convaincre je
;:je
compris bientôt,
compris bientôt, que dans l'espace infini vivaient
que dans l'espace intini vivaient ceux que ceux nous avons
que nous avons ai-
ai-
més,
més, et
et que
que 1a,
la, tôt
tôt ou
ou tard,
tard, m'attendaient
m`attendaient les
les impressions
impressions les les plus pures et
plus pures et
les plus sublimes
les plus sublimes que l'esprit puisse
que l`esprit puisse désirer.
désirer.
Je
Je ressentis aussitôt, comme
ressentis aussitôt, comme vous-mêmes,
vous-memes, un désir irrésistible
un désir irrésistible d'annoncer
d'annoncer
tous la bonne nouvelle, de répandre partout ces hautes connaissances qui
àù tous la bonne nouvelle, de répandre partout ces hautes connaissances qui
doivent rendre
doivent rendre les les hommes heureux, en
hommes heureux, en leur faisant toucher
leur faisant toucher du doigt les
du doigt les
vérités spirites.
vérités spirites.
savez, lorsque
Vous
Vous le le savez, lorsque nousnous annonçames
annonçames ce ce grand évènement,
grand évènement, nous nous fûmes
fûmes
accueillisd'une manière bien contraire à nos
accueillis d'une manière bien contraire à nos espérances, et cela n`est pas espérances, et cela n'est pas
étrange ! N'avions-nous
étrange ! N'avions-nous pas aussi inédit de la bonne
pas aussi médit de la bonne foi d`autrui, de_son
foi d'autrui, de_son
grand amour pour nos frères, et de l'aident désir
grand amour pour nos frères, et de l'ardent désir de voir progresser l'huma- de voir progresser l'huma-
nité
nité ?‘ P
Les religions
Les positives et
religions positives dogmatiques nous
et dogmatiques traitèrent d'hérétiques,
nous traitèrent d'hérétiques, d'im- d'im-
pies,
pies, nous
nous accusèrent
accusèrent de
de vouloir
vouloir détourner
détourner du
du droit
droit chemin
chemin la
la famille
famille et
et
l'humanité.
Fhumanité. Eh quoi! alors
Eh quoi! alors que nous luttions contre nos défauts. que nous
que nous luttions contre nos défauts. que
nous
eiïorcions de
eiïorcions de secourirsecourir les pauvres et les vieillards,
les pauvres et les vieillards, que nous adorions
que nous adorions Dieu
Dieu
en esprit
esprit et et en vérité, que n'avions vu dans
nous n'avions vu dans la vertu et dans la
et dans science
en en vérité, que nous la vertu la science
que le véritable
que le véritable moyen moyen pour les hommes d'avancer vers le bien, nous étions
pour les hommes d'avancer vers le bien, nous étions
devenus des
devenus des hérétiques
hérétiques et des impies
et des impies ‘'?P Qu'étions-nous
Qu'étions-nous donc avant de
donc avant croire
de croire
nous croyons ??
A

que
A

ce
ce que nous croyons
Vous agissez sous
Vous agissez l'impulsion de
sous l'impulsion de Satan,
Satan, nous a-t—on dit
nous a-t-on Si l'esprit
dit !! Si l'esprit de
de
Satan
Satan nous incite à étre bons
nous incite ù étre bons pères,pères, bons bons fils
époux, bons þÿû ;; ls`il
bons époux, s'il nous con-
s nous con-

seille la pratique
seille la pratique de la charité,
de la le pardon
charité, le des oifenses
pardon des oiicnses et plus grands
les plus
et les grands sa-sa-

crifices le bien de
pour le bien de tous;
crifices pour s'il
tous; s'il nous démontre là réalité de lavie
nous démontre là realité de lavie de de l'âme,
lame,
et
et nous donne les
nous donne plus hautes
les plus hautes espérances, Satan est
espérances, Satan est bien certainement le
bien certainement le
meilleur des
meilleur des esprits qui ait
esprits qui ait inspiré les hommes, car
inspiré les hommes, car il travaille le plus effi-
il travaille le plus ciTi-

i
Î

me
ÎUÖ REVUE spnuu
uvun SPIRIT!
Î_

cacementaubien
cacementau bien de l'humanité.
de l'humanité. (Applaudîssements répétés
(Applaudîssements qui interrom‘
répétés qui interrom`

pent longtemps
peut longtemps l'orateur").
l`orateur).
Les libres-penseurs,
Les libres-penseurs, de de dilïérentes
dilïérentes nuances,
nuances, ne nous accueillirent
ne nous accueillirent pas pas
comme
comme nous Fespérions
nous l`espérions :
: x Votre morale
Votre morale
= est
est bonne,
bonne, nous
nous dirent-ils,
dirent-ils, mais
mais
vous voulez nous
vous
voulez nous doter
doter d`une religion
d'une religion en plus
en plus avec le
; avec
; temps
le temps vous feriez
vous feriez
comme les
comme
les autres
autres sectes, dopprimès
sectes, dopprimés vous
vous deviendriez
deviendriez oppresseurs,
oppresseurs,
et
et vous
vous

fiuiriez
þÿû n i par r i e vouloir
par z
vouloir dominer le monde au nom
dominer le monde au nom de Dieu. de Dieu. n
þÿ : :

ceux-là. nous
A ceux-là.
A répondîmes: sisi vousjugez
nous répondîmes: ainsi le
vousjugez ainsi spiritisme.c'est que
le spiritisme,c'est vous
que vous
que le Spiritisme
ne le comprenez pas,
ne le comprenez l'avez
que vous ne l'avez pas
pas, que vous ne étudié. Pour
pas étudié. Pour que
le Spiritisrne
fût religion ilil serait
une religion
fût une nécessaire qu'il
serait nécessaire qu'il eût
eût des
des prêtres
prêtres de
de différentes
différentes caté-
caté-
gories, et
gories, et qu'ilqu'il eût érigé
eût en
érigé en dogmes privilège divin, or ce qui
dogmes le privilège
le divin. or ce arrive
qui arrive est est
tout le contraire.
tout le contraire.
Plus demille
Plus demille volumes ayant été
volumes ayant écrits sur
été écrits sur la question, dans
la question, tous on
dans tous on peut
peut
constater
constater une solennelle protestation
une solennelle protestation contre
contre le
le privilège
privilège divin
divin : on ne
:on ne re-
re-

connaît parmi les spirites


connaît parmi les d'autres mérites
spirites d'autres mérites que la vertu, celui du travail
que la vertu, celui du travail et de
et de
la science ;; quand
la science quand mêmes
mêmes ces mille volumes
ces mille volumes seraient jetés àà la
seraient jetés la mer; quand
mer; quand
même la Presse, cette armée qui
même la Presse, cette armée combat tous les abus, toutes
qui combat tous les abus, toutes les infamies,
les infamies,
disparaîtrait
disparaîtrait de
de la
la surface
surface de
de la terre. on
la terre. on écrirait
écrirait de nouveaux livres,
de nouveaux livres, et et de
de
même qu'il est impossible d'arrêter les conquêtes
méme qu'il est impossible d`arréter les conquetes du progrès, de méme on du progrès, de même on
ne
ne pourrait jamais
pourrait empêcher nos
jamais empecher protestations.
nos protestations.
Voyons. qui
Voyons, Messieurs qui donc parmi que j'ai
Messieurs : donc
: vous oserait
parmi vous oserait dire
dire que besoin de
j'ai besoin de
son intervention
son pour‘ sauver
intervention pour' mon ame?
sauver mon ame? ou bien que
ou bien que mon secours lui
mon secours est
lui est
nécessaire sienne?la_ (Profonde sensation dans l'auditoire).
pour sauver la_ sienne? (Profonde sensation dans Fauditoire).
nécessaire pour sauver

Bien plus, jugement


le jugement n'est-il
Bien plus, le n'est-il pas notre prêtre?N'est-ce
pas lui
pas notre prétre?N'est-ce pas qui
sanc-
lui qui sanc-
tionne les actes les plus importants de notre vie ? Si nous avons
tionne les actes les plus importants de notre vie ? Si nous avons tout þÿ tout confié
c o nû é
àà l'Etat; si
l'Etat; si nous
nous nene baptisons pas,
baptisons pas, si
si nous
nous nemarions
nemarions pas,
pas,
si
si nous
nous n'en-
n'en-

pas les péchés,


errons pas et
errons pas et ne pardonnons
nepardonnons pas les péchés, que
que nous reste-t-il pour
fon-
nous reste-t-il pour fon-
der un
der ministère divin
un ministère divin ??

que parmi
N’avons nous
N`avons nous pas affirmé et
pas þÿ a fû et démontré,
r mdémontré,
é mille fois,
mille fois, que parmi nousnous ilil n'y
n'y aa
ni premiers ni derniers,
ni premiers ni et
derniers, et que c'est le plus savant qui
que c'est le plus
savant se fait le serviteur
qui se fait le serviteur
de
de tous? N’avons pas
tous? N'avons prouvé que
pas prouvé dans le
que dans le spiritisme,
spiritisme, n'y il
il n'y aa ni
ni sacrements,
sacrements,
ni formules,
ni formules, ni rites, ni dogmes,
ni rites, ni maisle
dogmes, maisle respectrespect de la loiet celuidela justice
de la loiet celuidela justice
et du
et du devoir?
devoir? Je peux donc,
Je peux donc, en
en vérité,
vérité, dire
dire que
que
la
la liberté
liberté de
de conscience
conscience a
a

fiat plus
fiat plus de progrès
de progrès depuis l'apparition du spiritisme,
depuis Papparition du spiritisme, jusqu'à l'heure
jusqu'à l`heure ac- ac-
tuelle, que depuis
tuelle, que depuis Giordano
Giordano Bruno
Bruno jusqu‘à
jusqu`à l'arrivée
l`arrivée du
du spiritisme. (Applau-
spiritisme. (Applau-
dissements répétés).
dissements Et cela,
répétés). Et cela, parce parce que
cette doctrine, non seulement
que cette doctrine, non seulement nous
nous

démontre Yinnanité
démontre l'innanité des des sacrements
sacrements des des religions anciennes, mais
religions anciennes, encore
mais encore
nous éclaire sur les lois
nous éclaire sur les lois qui régissent
qui régissent l'Univers.
l’Univers.
nous enseigne qu'on la pratique de
Elle
Elle nous enseigne qu`on ne ne peut
peut progresser
progresser que que parpar la pratique
la
de la
vertu, dans
vertu, dans ses
ses diverses manifestations, et
diverses manifestations, et que chacun est
que chacun traité selon
est traité ses
selon ses
í*
í~*
_.-. - _

Iounmu.
vnunmu. D'ÉTUDES Psvcuocoeioums
n`E1*um:s PsvcHoL.ocior;n.» 107
107

œuvres, d'après
r e s , une
þÿ S u v d`après méme loi
une même loi de justice siricte,
de justice universelle, et
siricte, universelle, et non chatié
non chatié
ou récompensé
ou récompensé par Dieu.
par Dieu.
Ainsi ceux qui jugent
Ainsi ceux qui jugent le spiritisme, sans
le spiritisme, sans études préalables, sans
études préalables, sé-
un sé-
sans un

rieux examen sont


rieux examen sujets àà de
sont sujets de graves erreurs: ils
graves erreurs: ils faudra
faudra que que tôt tôt ou tard.
ou tard.
ils s'en débarassent,
ils s`en débarassent, et je et peux sans crainte, leur affirmer qu'après
je peux sans crainte, leur affirmer quïiprès de de
grandes
grandes souffrances
souffrances et
et de
de terribles
terribles désenchantements,
désenchantements, il
il trouveront
trouveront dans
dans
le spiritisme seul
le spiritisme seul uneune paixpaix durable.
durable. Il leur prouvera
Il leur prouvera que la réhabilitation
que la réhabilitation
s'obtient que
ne s'ohtient
ne que par
le travail et la vertu, et
par le travail et la vertu,
et leur
leur vie sera si
vie sera si remplie
remplie de de sen-
sen-

sations nouvelles qu'ils sinclineront devant


sations nouvelles qu'ils sinclineront devant l`idée grandiose tant ridicu- l'idée grandiose tant ridicu-
lisée.
lisée.
Quant àà ceux
Quant qui nous
ceux qui menacent des
nous menacent des peines
peines éternelles,
éternelles, si si nous
nous ne ne nous
nous

soumettons
soumettons pas pas
à
à leurs
leurs ordres,
ordres, après
après nous
nous avoir
avoir séparés
séparés d'une
d`une grande
grande par- par-
tie de l'humanité, sachons les plaindre et regrettons
tie de Phumanité, sachons les plaindre et regrettons leur aveuglement et leur aveuglement et
leur obstination.
leur obstination.
Ils plus éloignés
sont plus
Ils sont éloignés que nous de
que nous de la vérité, et
la vérité, et sisi lele Christ
Christ revenait
revenait sur sur la la
trrre, il les
tfrre, il les traiterait
traiterait commecomme ils ils ont
ont traité autrefois les
traité autrefois prêtres payens,
les prêtres payens,
dans le
dans le temple
temple de Jérusalem. Que
de Jérusalem. Que le le catholicisme
catholicisme le le comprenne
comprenne bien, bien, nos nos
convictions sont profondément enracinées
convictions sont profondément enracinées ;; les anathèmes,
les anathèmes, les menaces, les menaces, ne ne
serviront qu’à
serviront nous démontrer, une fois de plus, son
qu'à nous démontrer, une fois de plus, son ignorance de la loi de ignorance de la loi de
Dieu si
Dieu si rationnelle
rationnelle et et si simple.
si simple. *

Je
Je me permets donc
me permets donc de de vous conseiller, spirites,
vous conseiller, spirites, de de nene faire plus de
faire plus de cas
cas

des diatribes
des diatribes que des anathèmes.
que des anathèmes.
Notre conduite est
Notre conduite tracée; peut-étre,
toute tracée;
est toute peut-étre, convaincra-t-elle
convaincra-t-elle un un jourjour
que nos paroles pu persuader.
ceux que
ceux nos n'ont
paroles n'ont pu persuader.
Si
Si vous trouvez sursur votre route, un un pauvre vieillard sans abri, abri, n'atten-
vous trouvez votre route, pauvre vieillard sans n'atten-
dez
dez pas qu'il soit recueilli par
pas qu`il
soit recueilli l'un de
par l'un de ces établissements, où la froide
ces établissements, où la froide cha~ cha»
se pratique d'après un
rité se
rité pratique d'après un règlement; réglement; secourez-le
secourez-le vous-mémésvous-memes et et faites-le
faites-le
àà la chaleur de votre
la chaleur de votre foyer; foyer; qu`il
qu'il s'assoie à votre table et dorrne sous
s'assoie à votre table et dorme sous votre
votre
toit.
toit.
Ce
Ce pauvre vieillard, peut-être
pauvre vieillard, peut-étre dans dans sa sa jeunesse,
jeunesse, à-t-il fait produire
à-t-il fait produire àà la la
terre des
terre des fruits peut-être a-t-il
savoureux; peut-étre
fruits savoureux; a-t-il lutté
lutté pourpour le progrès et
le progrès et lala liberté?
liberté?
Aujourd'hui,
Aujourd`hui, pendant pendant que nous nous enfermons
que nous nous enfermons dans dans notrenotre maisonmaison et et que
que
nous nous
nous nous disposons
disposons passerà
à passer une
une bonne
bonne nuit,
nuit, il
il va
va demander
demander à
à la
la nature
nature
ce que
ce lui refuse la Société ! un coin
que lui refuse la Société l un pour se
coin pour se mettre
metl re à l'abri de
à l'abri la tempête;
de la tempete;
secourez-le donc et hors la la charité et la justice point
secourez-le donc souvenez-vous, que
et souvenez-vous, que hors charité et la justice point de de
salut.
salut.
Si vous rencontrez une
Si vous
rencontrez une veuve, pauvre, inconsolable,
veuve, pauvre, inconsolable, faites-lui faites-lui reprendre
reprendre
courage, protégez-la ; 1e pain qu'elle donne
courage, protégez-la ; le pain qu'elle donne à ses enfants est à ses enfants est mouille
mouillé de de ses
ses
larmes.
larmes. Faites pénétrer
[faites dans
pénétrer dans son l'espérance en
ame l'espérance
son Ame en une autre vie,
une autre vie, parlez
parlez
108
108 nnvun spmrrn
mrvun semi-ri:

lui
lui des merveilles de
des merveilles l'Espace, de
de l'Espace, la grandeur
de la grandeur de de Dieu
Dieu et de la
et de la récompense
récompense
qui l'attend. si elle sait supporter avec
qui l'attend. si elle sait supporter avec joie joie les
les épreuves de la
épreuves de la vie.vie.
Que
Que les
les orphelins
orphelins trouvent
trouvent en
en vous
vous l'amour
l`amour d'un père,
d'un père, et qu'ils en
et qu'ils en aient
aient
la conscience afin qu‘ils hénissent
la conscience afin qu'ils bénissent l'auteur
l'auteur de
de la
la création.
création. Veillez
Veillez les
les ma-
ma-

lades, soutenez les


lades, soutenez aveugles, escortez les criminels,
les aveugles, escortez les pardonnez les otlenses
criminels, pardonnez les otlenses
si grandes soientelles, rendez
si grandes soientelles, rendez toujours toujours le
le bien
bien pour le mal et vous aurez
pour le mal et vous aurez

ainsi donné la paix


ainsi donné la àvotre conscience, contribué à amener parmi les hommes
paix avotre conscience,
contribué à amener les parmi
hommes
l'harmonie et le bonheur
l`harmonie et le bonheur et
et assuré triomphe de
le triomphe
assuré le vos idées.
de vos (Applaudisse-
idées. (Applaudisse-
sements).
sements).
Tabuse de
.Fabuse de votre
votre indulgence
indulgence ;; mais mais avantavant de de terminer. permettez, Mes-
terminer, permettez, Mes-
sieurs,
sieurs, que jélève ma
que j'élève ma pensée
pensée vers le père que
vers le père nous vénérons
que nous vónérons tous,
dans
tous, dans le- le-
quel avons mis
nous avons
quel nous mis toutes
toutes nos espérances, qui
nos espérances, qui contient
contient en en lui
lui la sagesse,
la sagesse,
l'amour, mouvement, la puissance
l'ordre, le mouvement,
l'amour, l'ordre, le la puissance et la justice
et la rationnelle.
justice rationnelle.
Lorsque j'entends
Lorsque j`entends dire
dire les
les vers
vers harmonieux
harmonieux d'un
d'un poète,
poète, je je vois
vois derrière
derrière
lui l'inspiration
lui céleste; lorsqueles
l`inspiration céleste; mélodies
lorsqueles mélodies des grands des grands musiciens frappent
musiciens frappent
mon oreille,
mon oreille, je je découvre
découvre l'harmonie
l'harmonie de
de la
la création;
création; en
en voyant
voyant un
un peintre
peintre
fixer
þÿû x e rla toile les merveilles de la nature. je
sur
sur la toile les merveilles de la nature. contemple en méme temps
je contemple en même temps
l'âme þÿ i nû qui
l'ame infinie n
qui i le
le
e guide,
guide, et
et dont
dont il
il est
est une
une partie.
partie. En
En un
un m_ot,
m_ot,
dans
dans toutes
toutes
les manifestationsde
les manifestations de l'art,
l'art, je je pressens l'ordre et la sagesse de
pressens l`ordre et la sagesse
l'Éternelmo—
de l'Éternelmo-
teur, tous les
dont tous
teur, dont indiquent aux
actes indiquent
les actes hommes le
aux hommes le monde sublimé de
monde sublime de l'a-
l'a-
et de l'ordre rationnel lorsqwabandonnant l'abstraction,
mour et de l'ordre rationnel ;; lorsqu`abandonnant
mour Pabstraction, je cherche
je cherche
le
le vrai. adoration monte
mon adoration
vrai. mon monte plus grande
plus grande encore
encore vers
vers le
le grand
grand architecte
architecte
des cieux, le Père Éternel qui
des cieux, le Père Éternel qui fut, est et fut, est et sera.
sera.

Lorqu’au matin
Lorqu`au matin d'un beau jour
d'un beau jour de printemps le
de printemps commence à
soleil commence
le soleil dorer
à dorer
les cimes les plus élevées des
les cimes les plus élevées des montagnes, et que, montagnes, et depuis le chêne
que, depuis le chêne jusqu`à jusqu'à
l'humble violette
l'humble toutes les
viotetlc toutes plantes exhalent
les plantes exhalent leur leur parfum,
parfum, que les oiseaux
que les oiseaux
chantent leur hymne matinal, que le ruisseau
chantent leur hymne matinal, que le ruisseau comme un miroir d'argent comme un miroir d'argent
réfléchit l`épais
réfléchit ombrage de
Yépais ombrage ses rives,
de ses rives, que la fontaine murmure, que
que la fontaine murmure,
la cas-
que la cas-
cade
cade se précipite et
se précipite que la
et que la mer éclairée par
mer éclairée les rayons du
par les rayons du soleil
soleil semble
semble
diamant
un diamant sans
un sans fin, ou
þÿû ou se reflètent mille couleurs brillantes,
n , se reflètent mille couleurs brillantes, je je reste
reste con-
con-

fondu
fondu devant
devant le le pouvoir
pouvoir de de l‘Éternel,
l`Éternel, devantdevant tant tant de de sagesse et de beauté.
sagesse et de beauté.
Ma pensée se reporte
Ma pensée se alors
reporte alors vers ceux qui
vers ceux qui ne voient dans
ne voient dans ces ces merveilles qu'une
merveilles qu'une
combinaison aveugle
combinaison aveugle de
dela la matière, et je comprends
matière, et je comprends qu`il y qu'il ait sur la terre
y ait sur la terre
tant de
tant de gens
gens qui qui ont
ont des
des yeux et ne savent voir.
yeux et ne savent voir.
Quand au
Quand au coucher du~ soleil.
coucher du- les nuages
soleil. les forment leurs brillantes réflexions
nuages forment leurs brillantes réflexions
lumineuses,
lumineuses, que ni Rubans
que ni Rubens nini Murillo
Murillo n'ont
n`ont pu imiter; lorque
pu imiter; je vois
lorque je vois pa-
pa-
raltre.
raitre. la
la nuit
nuit venue, Vénus, Gyrius, l'étoile Capra
venue, Vénus, Cyrius, l`étoile Capra et
et les constellations
les constellations quiqui
l'admiration astronomes modernes,
font l`admiration des astronomes modernes, ma pensée
font des ma s'élance dans l'es-
pensée s`élance dans l'es-
pace;
pace; je je réve
réve aux
aux sublimes
sublimes merveilles
merveilles que
que
doivent
doivent renfermer ces
renfermer ces soleils
soleils et
et
leurs planètes
leurs vues confusément de la aussi aces
terre, aussi àceshumanités,
planètes vues confusément de la terre, qui sans
humanités, qui sans
JOURNAL
JOURNAL nïrunns rsvcuonoelonns
n't'rUns:s PSYCHOLOGIQUES 109
109

doute sont
doute sont bien plus
bien plus avancées
avancées que la nôtreconnaissentni la
et ne connaissentni
que la nôtre et ne la souffrance,
souffrance,
ni la haine
ni la haine ni les
ni passions qui
les passions ;; qui sans doute ont
sans doute réalisé la
ont réalisé la loi
loi de
de la
la véritable
véritable
justice par la pratique
justice par la pratique de de lala sagesse, du devoir, de
sagesse, du devoir,
de la
la solidarité
solidarité etet de la
de la
responsabilité des
responsabilité Alors je
actes. Alors
des actes. sens transporté
me sens
je me transporté et dans un élan
et dans un de
élan de
cœur
þÿ c S j’élève
j'élève
u r ma prière
ma vers le Père, en esprit
prière versie Père, en esprit et et en vérité,
en et je
vérité, et je pense
pense que
que
de grandes
de grandes destinées
destinées nous attendent puisque
nous attendent puisque
l‘Éternel
l'Éternel tant
a tant
a produit
produit dede
mondes pour
'mondes pour la vie.
la vie.
Et la
Et la vie
vie n'a
n'a pas de fin;
pas de þÿû len progrès,
le ;
progrès, la beauté, la
la beauté, sagesse, l'amour,
la sagesse, l`amour, la la li-
li-
berté
berte n’ont pas de fin ; toutes nos espérances sont marquées
n'ont pas de þÿû; ntoutes nos espérances sont marquées du sceau de du sceau de
llnfini.
þÿ l ` l nû n i . - .

Suivons
Suivons donc,
donc, sans nous arrêter,
sans nous arréter, le
le chemin
chemin que la morale et la science
que la morale et la science
spirites nous
spirites indiquent, et nous
nous indiquent, et obtiendrons
nous obtiendrons cette lumière
cette lumière dede vérité qui
vérité qui
nous éclairera
nous éternellement
éclairera éiernellement a
à travers
travers PEspace, dans tous les âges et à toutes
l'Espace, dans tous les ages et a toutes
les époques.
les Achaque renaissance,
époques. Achaque ayant acquis
renaissance, ayant plus de
acquis plus perfection, nous
de perfection, nous

aurons conquis
aurons conquis
la
la prescience
prescience des
des grandes merveilles,
grandes merveilles, celle
celle réservées
réservées à
à tous
tous
les
les enfants
enfants de Dieu, car,
de Dieu, tard, nous
tôt ou tard,
car, tot ou atteindrons chacuu
nous atteindrons perfection
la perfection
chacuu la
absolue. (Applaudissementsrépétés).
absolue. (Applaudissements répétés).
Traduit, par
Traduit, par M. Descormiers,
M. Descormiers, 25.
25. rue de Cléry.
rue de Cléry.

UÉTOILE
UÉTOILE DE KERVENN (l).
DE KEBVENN (1).
Tiré
Tiré du périodique :: Le
Le Phare de Normandie.
Phare de
A

'

du périodique Normandie.

C'est un plaisir bien


(fest un plaisir bien vif que de
vif que de pouvoir louer, sans
pouvoir louer, restriction,
aucune restriction,
sans aucune

l'œuvre d'un homme de foi et de talent. Notre honoré


l'n:uvre d`un homme de foi et de talent. Notre honoré frère M. frère M. René
René Girard
Girard
m'en donne
m'en aujourd'hui l'occasion,
donne aujourd`hui l'occasion, en en publiant
publiant unun drame spirite
drame spirite digne de
digne de
nos plus
nos sincères éloges,
plus sincères éloges, tant est sublime
tant est l`idée qui
sublime l'idée inspiré l'auteur
qui aa inspiré l’auteur et
et
tant le
tant poème rend cette
le poème rend idée
cette idée avec délicatesse.
avec délicatesse.
En tète du livret se trouve une
En tète du livret se trouve une lettre lettre de Victor Hugo
de Victor adressée aa M.
Hugo adressée René
M. René
Girard. La main du Maître
Girard. La main du Maître s'y s'y fait trop
fait sentir
trop sentir pour que je
pour que résiste à la tenta-
je résiste à la tenta-
tion de la reproduire
tion dela reproduire : :

Vos vers, Monsieur,


Vos vers,
c
« m'ont ému
Monsieur, m'ont ému et et émeuvent. Ils viennent
émeuvent. Ils viennent dudu cœur
þÿ c S et
etu r

a ils
« ils y vont; je vous remercie,je sens en
y vont; je vous remercie,je sens en vous vous un
un ami,
ami, de
de même
méme que
que
vous
vous

a sentez
« en moi
sentez en un Frère.
moi un Frère.
Dévouement aceux
u Dévouement
« qui soulïrent,
aceux qui enseignement àå ceux
soulïrent, enseignement qui pensent,
ceux qui pensent,
a ceux qui aiment;
amour a ceux
« amour aiment; voilà
voilà pour moi
moi tout
tout le
le devoir
devoir et
et toute
toute la
la dette !...
dette !...
«
qui pour
le Peuple,
Servir le
a Servir
«
c'est servir
Peuple, c'est servir Dieu. Jésus lavait
Dieu. Jésus les pieds
lavait les des pauvres;
pieds des pauvres; le le

(i)
(1)
Révélations en
Révélations troie actes,
en trois
suivies d'un Epilogueau xx° par René
siècle,
actes, suivies d`un Epilogue au xx' siècle, par
Girard
René Girard
Prix
Prix fr.
:: 11 fr.Nous nous chargeons
Nous nous chargeons

-
de
de faire parvenir
faire parvenir franco
franco ce
ce
charmant
charmant petit
ouvrage
petit ouvrage
àå ceux «le noszlectenrs qui
ceux de noszlecteurs qui nous en
nous en feront la
feront demande.
la demande.
-
_- -<-

110
ll0 REVUE spmxm
REVUE SPIRITE

«
« Christ de
Christ la Religion
de la future doit
Religion future doit leur laver l'intelligence;
leur laver Fintelligence; enseignons et
enseignons et
u
« éclairons.
éclairons. _

a Je
« Je vous serre la
vous serre main. Monsieur.
la main. Monsieur. Vicroa Huao x.
Vlcron Hueo þÿ : .

Une intéressante
Une préface de
intéressante préface de Marins
Marius Garredi précède le
Garredi précède le drame, dont je
drame, dont ne
je ne
que quelques je préfère
dirai que
dirai quelques mots;
mots; je préfère renvoyer le lecteur à l'ouvrage de
renvoyer le lecteur a l'ouvrage de
M. René Girard, afin qu'il n'ignore aucune des beautés de
n n'ignore aucune des beautés de 1'
M. René Girard, þÿ aûqu'il 1‘ a Etoile de Ker-
Etoile de Ker- «

venn n.
VCHD n.

ll me
ll suftlra, donner une
pour donner
me sufilra, pour idée du
une idée du sujet,
sujet, de dire que
'de dire Kervenn est un
que Kervenn est un
capitaine des Francs-Tireurs
capitaine des bretons: il tombe dans
Francs-Tireurs bretons: il tombe la bataille
dans la bataille aux envi-
aux envi-

rons d‘0rléans,
rons frappé d'une
d`Orléans, frappé ennemie. après
halle ennemie.
d'une halle après avoir maudit la
avoir maudit Provi-
la Provi-
dence àa la
dence la vue des horreurs
vue des horreurs de la guerre.
de la Accueillie
guerre. Accueillie par
les Guides de
par les Guides de l'Au-
l'Au-
delà, Maîda
Maîda etet Azaël,
Azaël, l'âme attristée de Kervenn désespère
de Kervenn ne pouvoir
de ne
delà, Fame attristée désespère de pouvoir
elîacer son
elïacer blasphème qui
son blasphème l'empêche
qui l`empèche de
de se rendre auprès
se rendre auprès de
de l‘Esprit
l`Esprit supé-
supé-
rieur. archange féminin pour
rieur. archange féminin pour lequel lequel il
il ressent
ressent un
un céleste
céleste amour.
amour. De
De son
son

côté, l‘Esprit
côté, l`Esprit supérieur, au-dessus
supérieur, au-dessus duquel duquel plane une lumineuse
plane une lumineuse Etoile, Etoile,
éprouve
éprouve de
de tendres
tendres sentiments
sentiments pour
pour
Kervenn
Kervenn ;
;
mais
mais les
les décrets
décrets du
du Conseil
Conseil

Esprits imposent coupable la


des Esprits
des imposent au au coupable la tache
tache de retourner sur
de retourner Terre; là
sur Terre; là il
il
devra remplir une
devra remplir une sublime mission, celle
sublime mission, de guider
celle de guider les les Mortels l'union
vers l'union
Mortels vers
et la paix. Ulîlpilogue
et la paix. nous montre l'œuvre
L'Epilogue nous montre þÿ l ` S u accomplie;
vre
accomplie; et Kervenn reçoit de
et Kervenn reçoit de
I‘Esprit
l`Esprit supérieur
supérieur la palme du
la palme triomphe, pendant
du triomphe, pendant que Maïda s'écrie avec
que Maîda s'écrie avec
joie
joie ::
'
'
La «Paix aa remplacé
La Paix
«
remplacé la Guerre,
la Guerre,
«
L'amour
« plane
L'amour plane sur les Humains
sur les Humains
« Et, par le plus doux
Et, par le plus
« doux des chemins,
des chemins,
u Au ciel aa rattaché
Au ciel
ti rattaché la la Terre.
Terre. u þÿ : :

A l'heure
A l'heure où diníluences matérielles assombrissent
tant d'influencesmatérielles
où tant les plus
assombrissent les plus purs sen-
purs sen-
timents de
timents l'homme, c'est
de l`homme, joie profonde
une joie
c'est une profonde que de lever les yeux vers
que de lever les yeux
le
vers le

pensée de s'envoler un instant vers les suprêmes suprémes régions


Ciel
Ciel et, par la pensée
et, par la de s'envoler un instant vers les régions dede
l’ldéal.
Pldéal. Grâce
Grace au charmant poème
au charmant poème de
de 1'
1' « Etoile
«x Etoile de
de Kervenn þÿ
Kervenn n, dont
dont
::,
la portée
la portée
philosophique est si grande,
philosophique est si il est donné à chacun de raffermir
grande, il est donné à chacun de raffermir ses espé- ses espé-
rances
rances etet dans
dans une vision anticipée
une vision anticipée de l‘Au-delà, de
de l'Au-delà, puiser une
de puiser bienfai-
une bienfai-
sante impulsion vers les hautes sphères
sante impulsion vers les hautes où règnent
sphères où règnent
Justice,
Justice, Dévouement
Dévouement et
et Solidarité!
Solidarité!
ALBERT
ALBERT LA LA Beaucuæ.
Baancua.
Les 37‘
Les 38° séries
et 38°
37° et du DICTIONNAIRE
séries du Drcrxomuinn nncvcnorànloun illustré,
ENCYCLOPÉDIQUE illustré, publié
publié par par
Flammarion, sontsont en vente. Elles
en vente. Elles commencent
commencent par un. grand article sur le
Flammarion, par un. grand article sur le
Cœur.
þÿ C Ssa u constitution
sa constitution
r.
Vient ensuite
Vient
vers les
ensuite la
et les maladies
et les
la Coi/rare.
maladies ui
Coi/fere. avec
avec 37
ägures
dépendent de
ui dépendent
37 ggures représentant
également les
cet organe.
de cet organe.
la
représentant la le
Coléoptères,
coitlure
coill`ure à
Colibri.
tra-
à tra-
La
vers les siècles.
siècles. Nous
Nous y y voyons
voyons également les Coléoptères, le Colibri. La
Colombie, une carte,
avec une
Colombie, avec etc. Puis
carte, etc. Comble, Comédie
Puis Comble, Comédie et et Comète
Comète avec avec ori-
ori-
gine et destinée.
gine et destinée.
Enfin, mentionnons
þÿ E nûmentionnons
n, l'importante étude consacrée au mot Colonne, mer-
l'importante étude consacrée au mot Colonne, mer-
veilleusement illustrée.
veilleusement illustrée. : z
deux ‘premiers volumes Dic-riomuinz nNcYcLoPÉDmun (A-C) sont
.

Les volumes du sont en


.

Les deux du DICTIONNAIRE xmcvcnorxioioun (A-C) en


premiers en bonne
fr. en reliure spéciale.
prix de 12 fr. chacun,
vente au
vente au prix de 12 fr. chacun, broché, et 17
broché, et 17 fr. bonne reliure spéciale.

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åfclpl :xl
*È(/ zi

i`4:
F'
Nous ne
« Nous
« ne saurions trop le
saurions trop le répéter, ne publions
nous ne
répéter, nous publions ces Fragments de
ces Fragments de vérités occultes
vérités occultes
que pour
que pour
identifier
identifier nos
nos lecteurs à. la
lecteurs å. la quintessence
quintessence
de
de la
la théosophie
théosophie ; ; on
on a
a prétendu
prétendu que
que
nous ne voulions
nous ne voulions pas
pas
faire
faire connaître
connaître cet ordre
cet ordre d'idées, pour
þÿ d ` : d epour
es, des
des considérations
considérations puériles
puériles
selon nous.
selon nous, et en
le mettant
et en le mettant devant les yeux
devant les de nos lecteurs nous les ferons juges de
yeux de nos lecteurs nous les ferons juges de sa.
sa

valeur intrinsèque, un
valeur intrinsèque, spirite devant
un spirite
tout connaître,
devant tout connaitre, tout
tout étudier,
étudier, selon
selon la
la recommanda-
recommanda-
tion d'Allan Kurdec;
tion d'Allan Kardec; un un réinesrnstionniste tout scruter,
peut tout
réincarnationniste peut en soumettant
scruter, en chaque
soumettant chaque
chose au
chose criterium de
au criterium de sasa raison.
raison.
Voir la
Voir Revue de
la Revue de décembre
décembre 1894.189k.

CHAPITRE II
CHAPITRE II

(Suite).
(Suite) .

Nos explications n'ont


Nos explications n'ont pas suffisantes àà M.
paru suffisantes
pas paru
M. W. Ferry de
H. Ferry
W. H. de Melbourne
Melbourne ..

(Australie), qui nous a envoyé la


la lettre
(Australie), qui nous a envoyé lettre suivante
suivante :
:

« Dans
«Dans le Théosophisle d'octobre,
le Théowphisze vous avez
d`octobre, vous donné avec
avez donné avec ma lettre traitant
ma lettre traitant
a des
« Esprits incarnés
des Esprits incarnés et désincarnes
et désincarnés n
þÿ : : un
un fragment
fragment de
de philosophie
philosophie occulte
occulte
destiné à expliquer Yattitude de quelques
destiné ù expliquer l'attitude de théosophistes envers
quelques théosophistes envers lele spiri-
spiri-
tisme. Cette
tisme. théorie tout
Cette théorie tout en en prouvant
prouvant que que les
les occultistes
occultistes n'agissent
n`agîssent pas de
pas de
parti pris. n'explique
parti pris. n'explique paspas suffisamment,
þÿ s u fû s a mdu du
me moins
moins a mon avis. les exemples
n t , a mon avis. les exemples
de communications spirites
de communications spirites donnés
donnés dans
dans ma
ma lettre.
lettre.
a .le« ne désire
Je ne désire pas seulement élucider la vérité pour moi-meme,
pas seulement élucider la vérité pour moi-méme, mais mais je
je
veux aussi
veux aider mes
aussi aider frères aa atteindre
mes frères atteindre ce ce but
but et et le chemin le
le chemin plus direct
le plus direct
qui y mène c'est de donner dela publicité
qui y mène c'est de donner de ‘la publicité aux résultats obtenus.
aux résultats obtenus.
a La théosophie est
La théosophie
« est lala science
science desdes secrets
secrets de de la nature acquise
la nature acquise par com-
par com-
munication avec Dieu. Cette
munication avec Dieu. Cette expression expression ne signifie
ne signifie pas communion
pas communion avec le
avec le
grand Esprit
grand Esprit de l'Univers. mais
de l'Univers, mais unun rapport
rapport avec avec lesles sphères spirituelles les
sphères spirituelles les
plus élevées, le grand
plus élevées, le grand Vortex de science spirituelle (1).
Vorlea: de science spirituelle (1).
a Il ressort de
Il ressort
« de mes expériences que
mes expériences YEsprit
que l`Esprit
humain
humain ne conserve pas
ne conserve seu-
pas seu-
lement son individualité
lement son individualité et et la mémoire de
la mémoire tout ce
de tout ce qui merite
qui mérite d'être
d'etre conservé
conservé

(1)Nous n`acceptons
(1)Noua n'acceptons pas cette définition. Théosophie
pas cette þÿ d éû n iThéosophie
tion. veut dire
veut dire science divine ou
science divine ou de Dieu.
de Dieu.

_-4_7._
112
112 anvun srmrrn
nxvun srmrrn

de l'existence
de l'existence terrestre, mais
terrestre, mesure qu'il
mais àà mesure qu'il s'élève
s'élève par
par une
série de
une série déve-
de déve-
loppement, sachant davantage de Dieu de ses il devient véhi-
loppement, sachant davantage de et de
Dieu et ses œuvres,
þÿ S u v il devient
r e s ,
un véhi- un

cule pour
cule la transmission de la science de Dieu a ses frères situés moins
pour la transmission de la science de Dieu a ses frères situés moins
favorablement.
favorablement.
« Vous
« déclarez savoir
Vous déclarez que la
savoir que la théorie
théorie occulte est correcte.
occulte est J'aurais égale-
correcte. J'aurais égale-
ment le
ment le droit
droit de
de dire
dire que je
que je
sais
sais ma
ma théorie
théorie correcte, parce
correcte, parce queque toutes
toutes mes
mes

expériences l'ont confirmée mais,


expériences l`ont confirmée ;-, mais, je je n'ai de certitude que
n'ai de certitude que dans ce sens, et
dans ce sens, et
des expériences
des expériences ultérieures
ultérieures pourraient
pourraient modifier
þÿ m o d ma

ma econviction,
conviction,
r car
car je
je ne
ne

prétends pas, du
du tout,
tout, avoir
avoir atteint
atteint 1’ultima thulé
l'ultima thulé dede la science
la science dans
dans cette
cette
prétends pas,
direction.
direction.
Pourle moment
a Pourle
« moment ma ma position est bonne,
position est car vous
bonne, car vous avez seulement déve-
avez seulement déve-
loppé une théorie,
loppé une théorie, tandis que. j'ai
tandis que. j'ai donné
donné desdes faits votre théorie
que votre
faits que théorie n’ex-
n'ex- ,

plique quîmparfaitement.
plique qu'impari`aitement.
u
« Au lieu d'analyser
Au lieu d'analyser faits laits et théories,je
et théories, je préfère
préfère me borner àà expliquer
me borner expliquer
pourquoi je
pourquoi je suis forcé de croire a la continuation de Findividualité, et
suis forcé de croire à la continuation de l'individualité, et àà la
la
conservation de
conservation l'unité de
de l`unité l'aine et
de l'ame de l'esprit,
et de après
l`esprit, après la
la dissolution
dissolution du
du corps
corps
physique.
physique.
mes premières expériences mon
t.
« Pendant
Pendant mes premières expériences mon bras bras futfut influencé
influencé par de soi-
par de soi-
Esprits désincarnés,
disant Esprits
disant désincarnés, dont dont l'écriture
l'écriture ditïérait
ditîérait de de la mienne et
la mienne et de qui
de qui
je jamais eu
n'avais jamais
je n`avais unautographe.
eu unautographe.
«
« De plus, j'étais
De plus, j'étais ordinairement seul,et
ordinairement lorsque plus
seul,et lorsque plus tard
tard jeje pus comparer
pus comparer
communications avec
mes communications
mes
l'écriture de
avec l'écriture de celui
celui quiqui s'en disait l'auteur,
s'en disait l'auteur, lala res-
res-
semblance se trouvait
semblance se trouvait parfaite. parfaite.
a
« ll
ll yy plus
a
a plus de de quinze
quinze ans qu'une
ans qu'une intelligence
intelligence prétendant
prétendant avoir avoir vécu
vécu sur sur

notre terre,
notre terre, il y il ya a plus d'un siècle, et ayant prouvé son
plus d'un siècle, et ayant prouvé son îndividualité, entraindividualité, entra
en relation
en relation avecavec moi moi par impression magnétique,
par impression magnétique, et parfois causa
et parfois moi
avec moi
causa avec

àà l'aide
l'aide de médiums. Cette
de médiums. intelligence m'a
Cette intelligence m'a donné
donné des des conseils sur des
conseils sur des
questions
questions médicales
médicales et
et sur
sur d'autres
d'autres sujets
sujets d'un
d'un intérethumanitaire;
intéréthumanitaire; elle
elle
m'a consolé et
m'a consolé soutenu dans
et soutenu dans le le malheur
malheur et et m'a encouragé àà faire
m`a encouragé le bien.
faire le bien.
u Vue par des voyants, cette intelligence m`a été représentée comme
Vue des cette m'a été
«
par voyants, intelligence représentée comme un un

homme
homme a à l'air
l'air intelligent
intelligent et
et bienveillant; période
bienveillant; durant la période mentionnée, il
durant la mentionnée, il
toujours montré sage sage et véridique, me dit que la personnalité de
s'est
s'est toujours montré et et
véridique, et il me il dit que
la personnalité
de
l'Esprit
l'Esprit continue
continue et
et que
que
ce dernier
ce dernier progressede
progressede sphèresphère en en sphère,
sphère, àà mesure
mesure

sagesse et sa pureté
que sa sagesse
que
sa et sa
pureté augmentent. Il est donc
augmentent. Il est donc naturel que naturel j'attache
que j'attache
beaucoup d'importance
beaucoup d'importance à
à ces
ces communications
communications et
et que j'aie
que j`aie
confiance
þÿ c o nû en
a
en cet
u cet
ce
Esprit.
Esprit.
u Vous
« Vous dites
dites que l'exercice de la médiumnité a pour résultat
que l'exercice de la médiumnité a invariable la
résultat invariable la
pour
ruine du médium, mais mes expériences tendraient
ruine du médium, mais mes expériences tendraient à prouver à le contraire,
prouver le contraire,
car, j'ai
car, j'ai eu
eu
des
des médiums
médiums dont
dont la
la nature
nature a
a été
été ennoblie
ennoblie et
et épurée parl'usage
épurée parl`usage
de leur
de faculté.
leur faculté.
JOURNAL D'ÉTUDES
Jounuxr. IYÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES 113
113

a
« il est du
Il est reste certain
du reste que le
certain que résultat obtenu
le résultat dépend surtout
obtenu dépend surtout dede l'usage
l`usage
que
que
les
les médiums
médiums lont
lont de
de leur
leur faculté; l'excès
faculté; l'excès est
est toujours
toujours nuisible
nuisible en
en tout.
tout.
Je n'ignore
Je n'ignore pas que les médiums produisant
pas que
les médiums des matérialisations
produisant des matérialisations et des et des
phénomènes
phénomènes purement matériels, sont
purement matériels, sujets aà se
sont sujets s'abaisser,
détérioren-à s'abaisser,
se détériorer,-a
mais la philosophiespirite
mais la philosophie montre la
spirite en montre la cause;
en cause; elle est due,
elle est premièrement,
due, premièrement,
à l ' i nû u psychologique
l'influence
à þÿ e n c e
psychologique de
de ceux qui viennent
ceux qui viennent voir
voir les
les phénomènes,
phénomènes,
l'esprit plein de
l'esprit plein de soupçons soupçons et seulement animés du désir de découvrir
et seulement animés du désir de découvrir le le
truc, parce
truc, parce qu'ils qu'ils ont
ont décidé, préalablement, qu'il
décidé, préalablement, qu'il s`agit s'agit de
de fraude;
fraude; en
en

second lieu
second lien aa des
des influences spirituelles défavorables,
influences spirituelles défavorables, attirées
attirées par ces con-
par ces con-
ditions; troisièmement àà. la
ditions; troisièmement nature plus
la nature plus matérielle
matérielle des Esprits de
des Esprits de bas
bas
étage, qui facilitent ces manifestations quatrièmement
étage, qui facilitent ces manifestations ;; quatrièmement la dégradation la dégradation
morale résultant invariablement
morale résultant invariablement de de la décadence du
la décadence du sentiment religieux,
sentiment religieux,
première cause de la pratique de médiumnité,
première cause de la pratique de la médiumnité, lorsque l'usage de
la lorsque l'usage cette
de cette
faculté devient
faculté devient une
une simple spéculation.
simple spéculation.
n
¢ Certes,
Certes, toutes
ces causes réunies
toutes
ces causes suffisent amplement pour
réunies suffisent amplement
pour produire la
la produire
rétrogradation
rétrogradation morale
morale et
et la
la ruine
ruine de
de ces
ces médiums.
médiums.
« Quand un
¢ Quand un médium
médium de cette classe
de cette est entouré
classe est entouré de bonnes influences
de bonnes influences
morales, et si
morales, et l'on évite
si I'on évite de
de provoquer son égoïsme,
provoquer son on n'aura
égoisme, on rien àcraindre
n`aura rien aoraindre
de pareil.
de pareil.
u
« Georges
M.
M. Sprigg. qui
Georges Sprigg. qui depuis cinq ans
depuis cinq ans est médium àà matérialisations,
est médium matérialisations,
est la preuve de ce que j'avance; depuis
est la preuve de ce que j`avance; depuis une année que je
une année que je le connais, sa
le connais, sa
santé et
santé et son intelligence ont beaucoupprogressé,
son intelligence ont et
beaucoup progressé, et son moral n'a été
pas été
son moral n'a pas

détérioré le
détériore moins du
le moins monde.
du monde. s :
þÿ

Le point
Le principal, sur
point principal, sur lequel notre correspondant
lequel notre insiste, c'est
correspondant insiste, c'est que l'exis-
que l`exis-
tence des Esprits
tence des est prouvée
Esprits est prouvée par ses rapports avec
par ses rapports
l'un d`eux.
avec l`un L'instruction
d'eux. L'instruction
qu'il a reçue par
qu'il a reçue impression subjective,
par impression subjective, et par
et des communications
par des communications orales
orales
du fait
du fait d'autres médiums
d'autres médiums ———
--
(nous
(nous disons d'autres médiums
disons d'autres médiums parce parce que
que
notre correspondant que de là vient sa conviction‘,
notre est luiméme
correspondant est luiméme médium et que médium et de la vient sa conviction;
constituent
constituent une expérience substantielle,
une expérience substantielle, þÿ fortifiée
f o r t par
iû éle
par
lee témoignage
témoignage de de
quelques voyants qui
quelques voyants ont vu l'individualité en
qui ont vu l'individualité en question question et disent que
et disent c'est
que c'est
homme å
un homme
un à l'aspect intelligent, noble
l'aspect intelligent, noble et digne.
et digne.
c: Vous
Vous déclarez
« savoir, nous
déclarez savoir, nous dit M. Ferry,
dit M. que la
Ferry, que théorie occulte
la théorie occulte est
est cor-
cor-
recte: je
recte: pourrais tout
je pourrais aussi bien
tout aussi bien dire
dire que
que jeje sais,
sais, ma théorie correcte.
ma théorie correcte. »»
c'est ici
C'est ici queque gît la þÿ d i fû clauplus
gît la difficulté la importante. Qui décidera, lorsque
l t é importante.
plus Qui décidera, lorsque deux
deux
docteurs
docteurs ne sont pas
ne sont pas d'accord

- c'estȈ-dire, lorsque
d'accord c'est~a-dire, lorsque deuxdeux personnes, disant
personnes, disant
savoir,
savoir, énoncent des opinions
énoncent des diamétralement opposées.
opinions diamétralement opposées. ll est certain,
ll est certain,
qu'en pareil
qu`en pareil cas, cas, l'une
l'une de ces opinions
de ces opinions provient
provient d'une conception erronée
d'une conception erronée
de ce qui constitue le véritable savoir. Cette question
de ce qui constitue le véritable savoir. Cette question nous mène dans les nous mène dans les
régions les plus élevées
régions les plus élevées de la métaphysique,
de la métaphysique, mais ce n'est qu’ainsi
mais ce n'est qu'ainsi qu'il est
qu'il est
possible d'obtenir une vue suffisamment claire du sujet, pour
possible d'obtenir une vue suffisamment claire du sujet, n'avoir
pour n'avoir pas
pas a
a
_
8
8
114
114 spuurn
anvun SPIRIT]
REVUE
_____Î_.

craindre
craindre d'étre induit en
d`étre induit en erreur, par des semblants et des détails de moindre
par des semblants et des détails de moindre
erreur,
.
importance.
importance. »::
þÿ

Qu'est-ce qui
Qu'est-ce qui constitue
constitue le le véritable savoir? Cette
véritable savoir? question est
Cette question la première
est la première
oiïerle à celui
otïerle à celui qui qui veut étudier les sciences occultes. Voila surtout ce
veut étudier les sciences occultes. Voila surtout qui
ce qui
nous décide åà la
nous décide poser, et
la poser, non pas
et non pas parce qu'elle est
parce qu'elle
est une nécessité ressortant
une nécessité ressortant
par M. Ferry.
de la discussion soulevée
de la discussion soulevée par M. Ferry.
Les professeurs
Les professeurs d’0ccu1tisme
d'0ccultisme commencent
commencent par expliquer aà leurs
par expliquer élèves,
leurs élèves,
qu'il deux
qu'll yy a deux espèces
a savoir réel le
espèces de savoir :le savoir réel et le savoir illusoire; le
de savoir :le et savoir illusoire; le
savoir réel
savoir réel traite
traite desdes vérités éternelles et
vérités éternelles des causes
et des premières, et
causes premieres, le savoir
et le savolr
illusoire traite des elfets illusoires. Cette affirmation
illusolre traite des etlîets illusoires. Cette affirmation parait, au premier parait, au premier
abord, n'avolr
abord, trait qu'à
n'avoir trait qu'à des
tellement
abstractions tellement vagues,
des abstractions vagues, qu'ilqu'il n`est guère
n'est guère
probable qu'on refuse de
probable qu'on refuse de les admettre. les admettre.
Toutes
Toutes les les écoles
écoles de penseurs les admeltront,
de penseurs les admeltront, en sous-entendant, bien
en sous-entendant, bien
entendu,
entendu, que les considérations illusoires
que les considérations illusoires sont
sont celles
celles émises
émises par leurs
par leurs
adversaires et
adversaires que, les
et que, les vérités éternelles sont
vérités éternelles sont leurs conclusions.
propres conclusions.
leurs propres
Mais desdès qu`il s'agit de
qu'il s'agit de donner une définition
þÿ d éû n claire n intelligible
i t i o et
claire intelligible de ce qu'il
de ce
Mais donner une et qu'il
faut entendre
faut entendre par effets illusoires, il parait
par effets illusolres, il parait que la première proposition
que la première proposition de de
la philosophie occulte
la philosophie occulte est est en en contradiction
contradiction ouverte
ouverte avec tout ce
avec tout ce que
que le
le
monde en
monde en général investigation scientifique.
appelle investigation
général appelle scientifique.
science matérielle
La science
La matérielle et et une une bonne partie de
bonne partie de lala science métaphysique,
science métaphysique,
reposent sur cet
reposent sur cet argumentargument très þÿ très superficiel,
s u p e rûque e l , les idées parviennent
toutes
c i toutes
que
les idées parviennent
àlîntelligence
àflntelligence par par le
le canal
canal des
des sens. Le
sens. Le naturaliste
naturaliste cherche
cherche avec le
avec plus
le plus
grand soin àéliruiner de la masse de
grand soin aéliminer de la masse de matériaux sur lesquels matériaux sur lesquels il bâtit ses
il bâtit ses

conclusions tout
conclusions tout ce ce qui
qui n'est
n'est pas
pas
un
un fait
fait réel,
réel, —
- et
et c'est
c'est précisément
précisement ce ce
qu'il nomme
qu'll fait
nomme fait réel réel —
quelque
quelque chose d'essentiellement cognoscible
chose Œessentiellement cognoscible par par
rejette
-

les sens,
les sens, ce
ce que
que
l‘Occultisme
l'0ccultisme a
a priori,
rejette priori, comme
comme étant
étant de
de sa
sa nature
nature
un ellet
un illusoire,
þÿ eû illusoire,
et transitoire, conséquence
transitoire, secondaire du
conséquence secondaire du véritable
véritable faitfait
originel.
originel. .

En agissant
En agissant ainsi,
ainsi, la philosophie occulte
la philosophie ne fait
occulte ne fait pas un choix entre deux
pas un choix entre deux
par exemple
méthodes rivales, comme
méthodes rivales, comme par
exemple un chimiste pour
un chimiste deux méthodes
pour deux méthodes
d'analyse.
d'analyse. La véritable philosophie
La véritable ne
philosophie ne peut peut pas faire un choix arbitraire,
pas faire un choix arbitraire,
car il
car n'existe qu'une
il n'existe qu'une seule
seule vérité
vérité et
et la
la pensée
pensée ne peut suivre qu'un
ne peut suivre qu'un chemin
chemin
sa recherche.
àà sa recherche.
Le
Le savoir qui s'appuie
savoir qui sur les
s'appule sur sens n'a
les sens n'a de rapports qu'avec
de rapports qu'avec des effets
des þÿ eû ets
illusoires, car toutes les formes de ce monde et ses combinaisons
illusolres, car toutes les formes de ce monde et ses combinaisons maté- maté-
rielles
rielles nene sont
sont que des ombres éventuelles; elles
que des ombres éventuelles; elles n'ont
n`ont rien d'éternel en
rien d'éternel en
elles. La science, en suivant ses
elles. La science, en suivant ses propres méthodes est conduite àireconnaitre
propres méthodes est conduite àlreconnaltre
qu'il
qu'il y y eut
eut une
une époque précédente
époque précédente àà la la notre pendant laquelle
notre pendant les germes
laquelle les germes
vitaux ont pris la forme actuelle. Assurément, jour
vitaux ont pris la forme actuelle. Assurément, un jour viendra, où, par
un viendra, où, par
des changements
suite des
suite cosmiques,
changements cosmiques, toutes
toutes ces
ces formes
formes disparaîtront.
disparattront.
Jounmu. charnues
JOURNAL rsrcnonnoronns
oärrnnns rsvcnomcronns 115
115

Quel
Quel est l'ordre de
est l'ordre de choses
choses qui qui aa précédé
précédé ces ces formes, provoquant leur
formes, provoquant leur
évolution? peut-être des nuées brûlantes, mais
évolution? peut-étre des nuées brûlantes, mais quelles traces en reste-t-il? quelles traces en reste-t-il?
Sorties
Sorties du du néant, elles yy retourneront
néant, elles retourneront :: telle telle est est lala réponse doublement
réponse doublement
irrationnelle de la philosophie matérielle,
irrationnelle de la philosophie matérielle, qui les considere comme des qui les considère comme faits
des faits
réels et la
réels et la seule seule basebase de de la vraie science.
la vraie science.
tt
*

Du reste. observe
Du reste. on observe que
on la science.
que la science. non réelle, procédant
non réelle, procédant de de l'observation
l'observation
de faits illusoires, parce
de faits illusoires, qu'ils
parce qu'ils
sont
sont transitoires
transitoires et
et secondaires,
secondaires, offre un
offre un

enchaînementsuffisant
enchaînement þÿ s u fû dans dans
s a nsonson
t parcours d'ailleurs très
parcours d'ailleurs très borné; c'est la ceborné; c'est la ce
qui conduit
qui conduit méme de mémé puissantes intelligences
de puissantes intelllgences àà s'en s'en contenter.
contenter.
Il des lois
y aa des
Il y lois dede la matière, qui
la matière, qui peuvent
peuvent être
étre déterminées
déterminées l'obser-
par ,l'obser-
par
pure et simple matière, mais il est clair que
vation
vation pure et de la
simple de la matiere, mais il est clair ni ce dont
que ni ce dont procède procède
la matière, ni
la matière, ni cece à quoi elle
à quoi elle retournera,
retournera, ne
ne peut-étre
peut-étre observé
observé par nos
par nos sens. sens.
comment l'observation
Comment l'observation peut-elle peut-elle étre portée
étre au-delà des
portée au-delà des sens? Ce n`est sens? ce n'est
que dans ce cas
que dans ce l'homme peut obtenir
que l'homme peut
cas que obtenir la connaissance des
la connaissance vérités éter-
des vérités éter-
nelles
nelles et des causes premières,
et des causes et cette connaissance
premieres, et cette connaissance est réelle, par est réelle. par oppo-
oppo-
sition àa la
sition connaissance non
la connaissance réelle et
non réelle et transitoire.
transitoire. »

Le naturaliste qui
Le naturaliste ignore ces
qui ignore méthodes déclare
ces méthodes déclare qu'il qu'il ne peut yy avoir
une peut avoir
qu'une connaissance illusoire
qu'une connaissance illusoire et conjecturale des
et conjecturale des vérités éternelles. G'est
vérités éternelles. C'est
ainsi le monde,
que le monde, en général
ainsi que en général non content de se bercer d'illusions qu'il
non content de se bercer d'illusions qu'il
prend
prend pourpour des
des réalités, méprise
réalités, méprise la
la réalité
réalité qu'il
qu'il nomme
nomme illusion.
illusion.
Mais est-il possible
Mais est-il possible de parvenir àà la
de parvenir éternelle? Mème
vérité éternelle?
la vérité Meme lorsqu'on
lorsqu`0n
admet
admet que que
des
des faits
faits tangibles
tangibles sont
sont illusoires
illusoires parce qu'ils
parce qu'ils
sont
sont transitoires,
transitoires,
n'est-il
n'est-il pas absolument impossible
pas absolument impossible de de soumettre
soumettre ù l'observation ce
à l'observation qui est
ce qui est
exempt
exempt de
de tout
tout changement?
changement? Ne
Ne sommes-nous
sommes-nous pas
pas
forcés
forcés de
de faire
faire suivre
suivre
l'admission théorique
fadmission théorique de de la possibilitéde
la possibilité de la science véritable,
la science véritable, par l'admis-
par l'admis-
sion pratique
sion qu'aucun étre
pratique qu`aucun humain ne
étre humain peut l'obtenir?
ne peut l'obtenir?
Pour le matérialiste,
Pour le matérialiste, qui croit que qui croit l'homme
que l'homme n'est n'est qu'un composé de
qu'un composé de
matiere agissant nous faudrait citer des faits auxquels
matière mécaniquement il nous
agissant mécaniquement il faudrait citer des faits auxquels il il
est
est inutile
inutile de se référer
de se référer quant quant il
il s'agit de personnes
s'agit de personnes qui qui admettent
admettent que
que
le
le
corps vivant renferme un principe
corps vivant renferme un spirituel survivant
principe spirituel survivant aà la la mort
mort du du corps.
corps.
Un spirite
Un spirite admettra
admettra sans
sans difficultés,
difficultés, comme
comme fait
fait acquis,
acquis, que que si
si l'esprit
Pesprit
survit, observe, ses imqressions,
imqressions, lorsque
survit, observe, pense pense et communique
et communique ses lorsque le le corps
corps aa
enterré ou
été enterré
été ou brûlé,
brûlé, ce méme esprit
ce méme esprit peut peut se séparer temporairement
se séparer temporairement du du
vivant
corps vivant et peut
corps
et entrer relation
peut entrer en relation avec
en le monde des esprits
avec le monde des esprits et prendre
et prendre
connaissance des
connaissance phénomènes qui
des phénomènes s'y
qui s'y passent.
passent. ll est
clair que
Il est clair que parpar rapport
rapport
anotre monde, ce monde là est un monde de vérités éternelles. Nous
ànotre monde, ce monde là est un monde de vérités éternelles. Nous
savons que
savons
que
notre
notre monde‘
monde est
est flottant
þÿû o t et
t
et a transitoire.
transitoire.
n t
*

Il est probable,
Il est probable, et et d'ailleurs
d'allleurs toutes
toutes les analogies l'indiquent,
les analogies et_toutes les
Findiqnent, et_toutes les
communications
communications spirites. spirites. confirment
confirment cette
cette supposition,
supposition, que que le
le monde
monde des
des
Espritsest plus durable
durable que le
le nôtre;
nôtre; il en
il résulte
résulte que la science qui reste
que la science qui reste
Espritsest plus que en

. Î
-—uçç—.——-,
__-W

116
116 anvun spmrrn
nnvun srlnrnc

est
est réelle, et
réelle, et que celle qui n'est
que celle qui n`est pas réelle disparaît;
pas réelle l'esprit de
que l`esprit
disparait; que l'homme,
de l'homme,
qui
qui entre
entre en relation directe
en relation directe etet consciente avec le
consciente avec le monde des Esprits,
monde des Esprits,
acquiert la science (1)
acquiert la science (1) réelle, tandis que
réelle, tandis l'esprit humain qui vit emprisonné
que l'esprit humain qui
vit emprisonné
dans
dans un et n'est conduit que par
corps, et n'est conduit que
un corps, les sens et des miettes de science.
par les sens et des miettes de science.
ne possède la science réelle.
que la science non réelle.
ne possède que non

Mais si
Mais l'esprit emprisonné
si l'esprit emprisonné nene s'élève
s'éléve pas à des relations directes avec le
pas à des relations directes avec le
monde des Esprits,mais au contraire est visité
monde des Esprits, mais au contraire est visité par une émanation de
par une émanation de ce ce
monde ou
monde —
-
un esprit,
par un
ou par comme disent
esprit, comme les spirites,
disent les spirites, a-t-il le
a-t-il droit de
le droit

_
de
dire qu'il acquiert la science véritable? Certainement
dire qu`il acquiert la science véritable? Certainement non, car quoique
non, car quoique
discutant
discutant de choses spirites,
de choses il
il n'acquiert
spirites, n'acquiert paspas ses
ses connaissances
connaissances d'une façon
d'une façon
qui ditîère de la manière dont est obtenue la connaissance
qui dilîère de la manière dont est obtenue la connaissance des elfets des elfets
illusoires.
illusoires.
Le spirite
Le médium, en
spirite médium, des communications,
recevant des
en recevant communications, est est exposé en avoir
exposé àà en avoir
de tout aussi
de tout inexactes, et
aussi inexactes, aussi aptes
tout aussi
et tout etre faussées
aptes àà être faussées par
par
une
une obser-
obser-
vation erronée,
vation erronée, que l'observateur qui ne
que l'observateur qui
ne s'occupe de la
que de
s'occupe que la matière
matière pure et
pure et
simple.
'
'

simple.
Ceci est
Ceci notre réponse
est notre l'argument de
réponse àà Pargument M. Ferry;
de M. Ferry; et et en afflrmant
en þÿ a fû r m a nla
que
que la
t
théorie-occulte
théorie-occulte est est correcte, il serait
correcte, il serait en droit de
en droit de nous nous répondre
répondre qu'z'lqu'il sait
sait
que la sienne l’est aussi. ll est très naturel qu'il s'exprime
que la sienne l'est aussi. ll est très naturel qu'il s`exprime ainsi, mais en
ainsi, mais en
réalité, rien ne justifie pas en position
réalité, rien ne þÿ t iû assertion;
j u s son
son assertion;
e il n'est
il n'est pas en position de pouvoir
de pouvoir sese
fier ààeses
þÿû r propres
ses observations.
propres observations.
Nous prions le
Nous prions le lecteur
lecteur de de nous
nous accorder
accorder un moment de
un moment patience; de
de patience; ne
de ne
pointse
pointse persuader
persuader que la forme de notre argument ne
que la forme de notre argument
ne repose en
repose en quelquequelque
que sur une proposition personnelle, dans le but de contredire avec
sorte
sorte que sur une proposition personnelle, dans le but de contredire avec
arrogance notre adversaire. Il nous suffit de
arrogance notre adversaire. Il nous þÿ s ude
savoir
fû savoir
t de seconde main,
de seconde main, que la
que la
théorie émise dans notre
théorie émise dans notre précédent article est correcte.
précédent article est correcte. Il est des gens,
Il est des qui
gens, qui
savent de
savent leur propre
de leur fait (et
propre fait (et ce
ce sont
sont des
des personnes vivantes)
personnes vivantes)
et
et peuvent
peuvent
communiquer
communiquer leur science àà d'autres
leur science hommes vivants,
d`autres hommes vivants, quiqui en en lala recevant
recevant
quelque
quelque médiocre qu'elle soit,
médiocre qu'elle soit, ne pas exposés
sont pas
ne sont exposés aux erreurs qu'un
aux erreurs
obser-
qu'un obser-
vateur ordinaire est
vateur ordinaire est sujetà commettre, lorsqu'il
sujetà commettre, lorsqu`il se met en rapport direct
se met en rapport direct
avec
avec le le monde
monde des des esprits.
esprits.
Qui possède
Qui possède la science
la véritable par
science véritable opposition àà la
par opposition
science illusoire?
la science Telle
illusoire?Telle
est la
est question posée
la question posée àà l'étudiant
l`étudiant en en occultisme
occultisme et et la réponse qu'on
la réponse qu'on luilui donne
donne
est : a Les adeptes seuls possèdent la vraie science, car seule,
est : Les adeptes seuls possèdent la vraie science, car seule, leur intelligence
« leur intelligence
est en
est en rapport avec l'intelligence universelle.
rapport avec Fintelligence universelle. n De De plus,
þÿ : :
plus, les adeptes (2)
les adeptes (2)

(l) Comme dans le


Comme dans le ces d'un adepte initié,
cas d'un adepte qui rapporte,
initié, qui la terre,
sur la
rapporte, sur le souvenir clair
terre, le souvenir
clair
(I)
et distinct, dans
et distinct, tous les
dans tous détails, de
les détails, de faits
faits observés
observés et d'informations obtenues
et d'informations dans la
obtenues dans la
sphère
sphere
invisible
invisible des
des réalités.
réalités.
(2)
(2) Ces
véritables adeptes,
Ces véritables qui ne
adeptes, qui
cherchent pas
ne cherchent la. publicité
pas la. publicité et ne proclament pas à
et ne proclament pas å
¢ Venez à. mai, vous ignorants, venez åà moi.....
tue-tête
tue-tete :: c Venez à. mui, vous tous, pauvres
fous
tous, pauvres fous ignorents, venez moi.
....
venez
venez
JOURNAL rÿtrunns
JOURNAL PSYCHOLOGIQUES
n'É'runns Psïcuouoclouns 117
117

enseignent
enseignent que
que les spirites. quatre-vingt-dix-neuf sur
les spirites. quatre-vingt-dix-neuf sur cent,
cent, se
se trompent
trompent
quand
quand ils croient en
se croient
ils se contact avec
en contact les esprits
avec les esprits dede leurs
leurs amis décédés, ou
amis décédés, ou
avec des étres
avec des aussi bienveillants
etres aussi bienveillants que que l'habitant d'une autre sphère
l'habitant d'une autre sphère avec qui
avec qui

notre correspondant
notre se croit en relation;
correspondant se croit en relation; pour pour nous qui
nous qui savons ce que
savons ce que
sont les adeptes,
sont les adeptes, cette
cette conclusion
conclusion suffit.
þÿ s u fû t .
Mais si
Mais si tel
tel est
est le cas, toute
le cas, toute conception spirite antagoniste
conception spirite antagoniste doit pouvoir
doit pouvoir
s'expliquer;
s'expliquer; il il doit
doit étre possible de
étre possible de démontrer
démontrer que que tout phénomène
tout phénomène spirite spirite
provient de causes diliérentes de celles indiquées
provient de causes différentes de celles indiquées par les spirites. Gomme
par les spirites. Gomme
les phénomènes
les de
de ne genre se produisent partout, avec abondance,
abondance, il il n'est
n'est
phénomènes ce genre se produisent partout, avec
guère possible d'analyser
guère possible d'analyser chaque cas particulier
chaque cas particulier et il vaut mieux chercher
et 1l vaut mieux chercher
a expliquer, en
a expliquer, général, pourquoi
en général, pourquoi les phénomènes spirites
les phénomènes spirites ne sont pas
ne sont pas ce
ce

que les spirites


que les croient.
spirites croient.
Néanmoins,
Néanmoins, nous devons àa notre
nous devons correspondant de
notre correspondant de discuter
discuter en détail les
en détail les
incidents spéciaux cités
incidents spéciaux cités par lui; à
par lui; a commencer par
commencer l'écriture automatique,
par l'écriture automatique,
dont
dont M.
M. Ferry parle; l'éditeur
Ferry parle; l'éditeur de journal n'a
ce journal
de ce n'a qu'à citer sa
qu`à citer sa propre expé-
propre expé-
rience,
rience, pour lui démontrer
pour lui démontrer que
la production,
que la production, par
le bras du
par le bras du médium,médium,
d'écriture exactement
d'écriture semblable àà celle
exactement semblable celle d`un
d'un soi-disant esprit, lorsqu’il
soi-disant esprit, lorsqu'il
était incarné, ne prouve rien en faveur
était incarné, ne prouve rien en faveur de son identité, ni mème
de son identité, ni méme de son
de son
individualité.
individualité.
Une certaine dame
Une certaine russe
dame russe affiigée
þÿ i g édouée,
ou douée,
a fû ou e durant sa
durant sa jeunesse,
jeunesse, de de médium-
médium-
nité, fut
fut « contrôlée », dirigée durant six années
contrôlée durant six années par un esprit qui, venant
nité, «
þÿ : : dirigée
, par un esprit qui, venant
chaque soir, avait couvert d'écriture automatique
chaque soir, avait couvert d'écriture automatique des rames de papier; des rames de papier;
l'esprit prétendait
l'esprit prétendait être
être une une vieilledame
vieille dame qui qui avait
avait vécu dans une
vécu dans partie de
une partie de
la Russie, très éloignée
la Russie, très éloignée de
de celle
celle où
où elle
elle donnait ces manifestations.
donnait ces manifestations. Elle
Elle
donna beaucoupde
donna beaucoup de détails
détails de de sasa vic de famille
vic de famille et raconta comment
et raconla comment son son fils
þÿû ls
s'était suicidé.
s'était suicidé.
Parfois, le
Parfois, þÿû venait
le fils ls
venait lui-môme
lui-méme (en (en esprit), il dirigeait
esprit), il dirigeait le bras du
le bras médium;
du médium;
il décrivit longuement ses
il décrivit longuement ses remords remords et
et ses
ses souffrances, conséquences
souffrances, conséquences de son
de son
crime. La vieille dame
crime. La vieille dame parlait fort éloquemment du Ciel, de ses habitants
parlait fort éloquemment du Ciel, de ses habitants
et de
et de la
la Vierge
Vierge Marie.
Marie. Elle
Elle décrivit
décrivit dans
dans les plus grands
les plus grands détails toutes les
détails toutes les
circonstances
circonstances qui qui avaient accompagné
avaient accompagné sa mort,
sa les derniers sacrements
mort, les derniers sacrements lui lui
furent
furent donnés. Mais elle
donnés. Mais elle donna aussi des
donna aussi communications mondaines;
des communications mondaines; elleelle
écrivit mot à mot, une pétition
écrivit mot à mot, une pétition présentée
présentée par par elle à l'empereur
elle à Nicolas.
l'empereur Nicolas.
Elle écrivait
Elle écrivait en
en russe,
russe,
et
et en allemand,
en allemand, langue que l'enfant commençait
langue que l'enfant commençait àà
apprendre.
apprendre.
Un jour,
Un jour, par hasard, un
par hasard, parent de
un parent de l`ent`ant visita
l'enfant l'ancienne résidence
visita Pancienne résidence de
de

apprendre
apprendre de moi,
de moi, qui n'ai plus rien
qui n'ai plus rien à apprendre, puisque
à apprendre, puisque j'ai conquérir Pomniscience
j'ai au conquérir
au Pomniscience

- comment devient Christ et Buddhm.
comment on devient Christ et Buddha..
on Nos adeptes,
Nos

-

adeptes, ne se comparent
comparent
ne se ni à Christ
ni à Christ
ni
ni a Buddha.
a Buddha.
È

118
118 nnvL-n srmm
nzvun srmrrn

cette dame; on
cette dame; l'y avait
on l'y avait bien
bien connue,
connue, son þÿû débauche
son flls ls
débauche s'était tué,
s'étalt tué, et
et elle
elle
s'était retirée
s'était en Norwége
retirée en Norwège où
où elle
elle mourut,
mourut, à.
à. ce
ce que
que
l'on
l'on croyait. Toutes
croyait. Toutes lesles
communications furent vérifiées et trouvées
communications furent vérifiées et trouvées exactes, la pétition se
exactes, et la pétition
et trouva
se trouva
aussi les archives,
dans les
aussi dans archives, à Saint-Pétersbourg. L'écriture
la Saint-Petersbourg. L'écriture était
était exactement
exactement
reproduite.
reproduite.
Quelles
Quelles meilleures preuves un
meilleures preuves un esprit pouvait-il fournir
esprit pouvait-il fournir de son identité?
de son identité?
En pareil ces M. Ferry
En pareil cas M. Ferry ne dirait-ll pas
ne dirait-il : a Je sac‘;
pas : « Je sai; que
les esprits des morts
que les esprits des morts
peuvent
peuvent se
se communiquer
communiquer aux vivants
aux vivants et
et prouver
prouver
leur
leur identité
identité n.
þÿ : Une
Une
: . année
année
s’était écoulée, lorsqu‘arriva
s'était écoulée, lorsqu'arriva å T à T.... où le jeune
ou
....
le médium habitait,
jeune médium habitait, avec sa avec sa
famille, un þÿ
famille, un officier cousin
c i e r de
o tû cousin l'esprit. Vérification
de l`esprit. faite, ni
Vérification faite, la dame,
ni la dame, tante tante
de Fofficier, ni son
de þÿ l ' o l `ûnic son fils
i e r þÿû n’étaient
ls
, n'étaient morts. Pour tout le reste, les
morts. Pour tout le reste, les communi- communi-
étaient exactes.
cations étaient
cations exactes. Le Le fils avait
l s voulu
þÿû avait voulu se suicider, mais
se suicider, mais onon avait extirpe
avait extirpé
la balle et il avait été guéri.
la balle et il avait été guéri. (A suivre.)
(A suivre.)

RÉFLEXIONS PENSÉES DIVERSES


ET PENSEES
REFLEXIONS ET DIVERSES
1. —Dieu est
l. -Dieu la puissance
est la puissance première,
première, et le principe
et le principe dede toute
toute vertu. Au-
vertu. Au-
dessous de lui,
dessous de lui, tous
tous les êtres, étant
les êtres, solidaires, se
étant solidaires, se doivent mutuellement
doivent mutuellement
secours et assistance.
secours et assistance.
2.
2. —
-
Par la
Par la force
force des choses, tout
des choses, mal porte
tout mal porte en
en lui son châtiment,
lui son et tout
châtiment, et tout
bien
bien sa sa récompense.
récompense.
vraie grandeur ce qui nous
3.
3. —-
-- La
La vraie grandeur est est ce qui nous rapproche
rapproche du bien.
du bien.
4.
4. —
- Le vrai, le bien et le beau sont
Le vrai, le bien et le beau sont tout un; tout le seul vrai,
un; le seul vrai, le seul bien,
le seul le
bien, le
seul beau absolu,
seul beau absolu, c'estc'est {Dieul
{Dieu!
5.
5. —
-
Rien ne se perd
Rien ne se dans la
perd dans la nature
nature :« Naître, mourir,
:« Naitre, renaître encore
mourir, renaître et
encore et

progresser
progresser
sans
sans cesse,
cesse,
telle
telle est
est la
la loi.
loi. »
þÿ : :

11 6.-
6. -
« Gouverne toi
a Gouverne toi toi-mémé
toi-méme dans dans toutes
toutes lesles sphères
sphères de de ton activité;
ton activité;
sois ton prétre
sois ton prêtre et
et ton
ton roi.
roi. n
þÿ : :

7.
7.—
- Hors la
« Hors
¢ la charité, point de
charité, point salut. a
de salut. »

8.
8. —
- Plus on
Plus on avance dans la
avance dans la science, plus on
science, plus constate son
on constate son ignorance.
ignorance.
9.
9. —
- Ce qui constitue la
Ce qui constitue la véritable valeur d'un homme,
véritable valeur d'un homme, c'estc'est la morale,
la morale,
l'intelligence
l'intelligence n’est
n`est qu’un instrument] qui
qu"un instrument! qui peut, peut, au
au lieu
lieu de
de le
le grandir,
grandir, nene
servir qu'à le rendre plus
servir qu'à. le rendre plus vil. vil.
10.
10. —
- On entend, àà chaque
On entend, chaque pas,pas, lele prolétaire "se plaindre d`ètre
prolétaire 'se plaindre méprisé
d'être méprise
par certains riches. Presque toujours c'est la faute
par certains riches. Presque toujours c'est la faute de ce méme prolétairede ce même prolétaire
qui,
qui, passant dédaigneux à.à. côté
passant dédaigneux côté du pauvre, honnete homme,
du pauvre, honnête homme, se se courbe
courbe
jusqu’à
jusqu"a terre
terre devant la fortune,
devant la fortune, même acquise
même acquise par des
par des moyens
honteux.
moyens honteux.
11.
ll. — ll a, souvent,
y a,
ll y souvent, uneune bien grande dilïérence
bien grande dilïérence entre l'être et
entre l'étre le paraître,
et le paraitre,
-

les actes
les actes et les paroles,
et les quand même l'être
paroles, quand méme l'être n'est pas n’est tout l'opposé du
pas tout l'opposé du
_* *_" _

"'*'_l--

JOURNAL nutrunns rsvcuonoerouxs


Joumun nüttunns psvcuonoerouns 119
119

paraître, et
paraître, les actes
et les un démenti
actes un démenti éclatant
éclatant donné
donné aux paroles les
aux paroles les plus
plus reten-
reten-
tissantes.‘
tissantes:
l2. Ne nous jugeons autrement que
pas autrement jugerions les
les autres;
12. Ne nous jugeons pas que nous ne jugerions autres;

nous ne
-

et ne jugeons
et ne pas les autres autrement
autrement que nous ne nous jugerions nous-
jugeons pas les autres que nous ne nous jugerions nous-
mémés. C'est
mémes. C`est le le meilleur
meilleur moyen d'éviter l'excès d'indulgence pour
pour nous et
nous et
moyen d'éviter l'excés d`indulgence
l'excès
l`excès de sévérité pour
de sévérité le prochain.
pour le prochain.
13.
13. ——-
-- La justice et
La justice et la doivent présider
vérité doivent
la vérité présider àù tous
tous nosactes, mais dans
nosactes, mais dans
nos relations
nos relations avec
avec autrui, cette justice
autrui, cette justice et cette vérité
et cette vérité doivent toujours
doivent toujours
avoir la charité
avoir la charité et la justice
et la justice àà leur base et
leur base et àà leur
leur couronnement.
couronnement.
l4.
14. En pratiquant
En

-
l'indulgence et
pratiquant Vindulgence et la
la charité dans nnsjugements,
charité dans nous ne
nosjugements, nous ne
courons jamais
courons jamais aucun risque, même
aucun risque, méme sisi nous
nous nous trompons; en
nous trompons; en écartant
écartant
l'indulgence et la charité, au contraire, la vérité ne nous sauvera
l'indulgence et la charité, au contraire, la vérité ne nous sauvera pas pas du
du
danger.
danger. .
_

15.
15. ——
- Dans
Dans lesles attaques,
attaques, méme
méme les les plus justifiées, contre
plus justifiées, les doctrines,
contre les doctrines, ilil
presque toujours danger imminent lutte,
y aa presque
y toujours unun danger imminent que les témoins
que les témoins de la
de la lutte,
surtout s’ils ne sont
surtout s'ils ne sont pas très éclairés, exempts de toute passion,
pas très éclairés, ou exempts de toute passion, n'aillent*
ou n'aillent
au-delà
au-delà des conclusions légitimes.
des conclusions légitimes. Il Il est
est donc
donc de de la plus grande
la plus importance
grande importance
de distinguer alors, avec un soin minutieux, la part
de distinguer alors, avec un soin minutieux, la part de la vérité qui de la vérité qui peut se
peut se
trouver, et
trouver, et se trouve, de
se trouve, fait, souvent
de fait, souvent mélée
mêlée à. l’erreur.
à. l'erreur.
16.
16. —
-
Les dons
Les naturels, intelligence,
dons naturels, fortune, naissance,
intelligence, fortune, naissance, honneurs,
honneurs, pou-
pou-
voir, étant de véritables d'action
moyens d'action sur
voir, étant de véritables moyens sur autrui,
autrui, augmentent
augmentent
d’autant
d'autant

propre responsabilité.
responsabilité. Quand pas à [nous
notre
notre propre donc ils
Quand donc ne servent
ils ne servent pas à [nous rendre
rendre
meilleurs, il vaudrait mieux
meilleurs, il vaudrait mieux ne ne pas les avoir
pas les avoir que
d'en être comblé.
que d`en ètre comblé.
17.
17. —
_Les dons naturels
Les dons naturels sont parfois dangereux.
sont parfois dangereux. Tel Tel qui, sans eux,
qui, sans était
eux, était
honnéte et
honnete et bon,bon, devient,
devient, quand il les possède, méprisable
quand il les possède, et dur
méprisable et dur pour pour son
son

prochain.
prochain.
18.
18. —
-
fortune etles
La fortune
La grandeurs sont
etles grandeurs sont comme
comme le le vin
vin et les hauts
et les hauts sommets:
sommets:
quand
quand la
la tète
téte et
et le
le cœur
þÿ c ne
S
ne u sont
sont
r pas
pas
suftlsamment
suffisamment solides,
solides, elles
elles grisent
grisent etet
donnent le vertige.
donnent le vertige.
19.-
19. - De même
De méme que que bien
bien peu d'hommes peuvent impunément
peu d'hommes peuvent impunément se se gorger
gorger
liqueurs, ceux-la sont rares qui peuvent étre comblés de puis-
qui
de vins et de liqueurs,
de vins et de ceux-là sont rares peuvent étre comblés de puis-
sance et
sance d'honneurs, sans
et d'honneurs, que leur ame n'en garde
sans que leur ame n'en garde aucun orgueil.
aucun orgueil.
20.
20. —
- Si parfois la fortune conduit à l'orgueil, a l'égoîsme et
Si parfois la fortune conduit à l'orgueil, à l'égoïsme et àà la dureté,
la dureté,
la
la misère
misère souvent, conseillère incite
mauvaise conseillère
souvent, mauvaise incite àà la
la bassesse sentiments
bassesse des sentiments
des
àà la
la haine et vice. Le devoir rigoureux de
haine et au vice. Le devoir rigoureux de tout préposé au
au tout préposé gouvernement
au gouvernement

familles et
des familles
des ‘des sociétés est
et des sociétés donc de
est donc chercher à
de chercher à éviter
éviter ce double écueil,
ce double écueil,
autant qu'il est possible à la faiblesse
autant qu'il est possible à la faiblesse humaine. humaine.
21.
21. -——
-- Il n'y aa rien
ll n'y qui mérite
rien qui l'admiration comme
mérite l`admiration comme la vertu luttant,
la vertu luttant, sans
sans

défaillir, contre l'adversité. Souvent même,


défaillir, contre l'adversité. Souvent méme, malgré qu'elle malgré qu'elle succombe
succombe
sous Petïort,
l'elïort, elle encore digne de commisération et de respect.
sous est encore
elle est digne de commisération et de respect.
120
120 nnvun srmnn
nnvun smnrrn

'22.
'22. —
-
Puisque
Puisque la mort est
la mort le terme
est le terme fatal auquel
fatal auquel nous
nous devons arriver,
devons arriver,
pourquoi donc, plutôt
pourquoi donc, plutôt que de chercher
que de chercher sans
cesse a écarter la
à en écarter
sans cesse pensée, ne
la pensée,
en ne

pas
pas
nous eiforcer de
nous eiïorcer de la
la rendre moins amère,
rendre moins amère, en
en nous y
nous préparant
y préparant par
par
chacun des
chacun des actes de la vie‘?
actes de la vie?
que la vie n'est qu'un passage rapide
23.
23. -—
-- Nous savons
Nous tous que
savons tous la vie n’est qu'un passage comme le
rapide comme le
vol de la
vol de la pensée. Chaque seconde voit une vie humaine tomber dans l'éter-
pensée. Chaque seconde voit une vie humaine tomber dans l'éter-
nité,
nité, et
et cette
cette vie
vie pourrait
pourrait étre
être la
la nôtre. Pourquoi donc
nôtre. Pourquoi donc attacher tant
attacher tant

d'imporlance à ce qui nous échappe


d'importance à ce qui nous échappe si vite, et en attacher si peu
si vite, et en attacher si à
peu à ce qui
ce qui
doit demeurer toujours
doit demeurer toujours ??
24.-
24. - Une seule chose reste,
Une seule chose reste, avec profit,
avec þÿ de l'homme
de
p r oû l'homme
t, sur la
sur la terre,
terre, et le
et le
suit
suit par delà la tombe : ses bonnes actions.
par dela la tombe : ses bonnes actions.
Bussxnnu.
B. Bussnarutu.
B.

._.Î

«
«
HEPHATA
HEPHATA ». —
þÿ : : .
- Ce mot
Ce mot qui veut
qui veut dire
dire «
« cœur
þÿ c Sþÿ est
r le titre
est le
» : :u d'un petit
titre d’un petit
livre allemand écrit
livre en allemand écrit par
en Mme la baronne Adelma Von Vay,
par Mme la baronne Adelma Von Vay, née comtesse
née comtesse
Wurmhrand,
Wurmhrand, qui qui contient prières [vraiment
des prières
contient des :vraiment ferventes;
ferventes; elleselles émanent
émanent
des replis les plus intimes d'une ame pieuse
des replis les plus intimes d'une ame pieuse et pure. et pure.
Mals.
Mais, est-il besoin de
est-il besoin le dire
de le puisque ce
dire puisque ce livre
livre dede prières est dédié
prières est dédié à une
a une
mère, a celle de l'auteur?
mère, a celle de Pauteur?
ce n'est
Ce n'est qu'avec hésitation que la
qu'avec hésitation que la baronne
baronne s'est
s'est décidée
décidée à a livrer épan-
les épan-
livrer les
chements de son
chements de son þÿ c S cœur àla
àlau rpublicité ; sa confiance en l'Etre
publicité ; sa þÿ c o nû aenn l'Etre
ce Suprême
Supreme aa eu eu
de
i

raison doutes.
à

raison de ses ses doutes. -

Et voyons ce_qu'elle demande,


lit voyons ce_qu'elle demande, et quelles sont
et quelles ses prétentions?
sont ses Aspire-
prétentions? Aspire-
par des centaines et _des gens ‘l'Z Veut-elle
t-elle àà étre
t-elle étre lue
lue par des centaines et _des milliers
milliers de de gens Veut-elle que
que
son livre soit tiré a des milliers d'exemplaires
livre soit des milliers
son tiré à d'exemplaires ? ?
Non; ce
Non; qui procurerail
ce qui procurerail de la consolation
de la consolation à Mme Adelma
à Mme Adelma VonVon Vay Vay et
et de la
de la
joie, ce serait ce constat, que
joie, ce serait ce constat, sa sympathique publication
que sa sympathique a eu le
publication a eu le don de don de
ramener à
ramener Dieu, ne
à Dieu, ne fut-ce qu'un seul
fut-ce qu'un homme!
seul homme! t

Nos sympathiques
Nos félicitations aà cette
sympathiques félicitations cette femme
femme de de bien.
bien.

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cation,
cation, reçue Londres dans
reçue aa Londres cercle
un cercle prive;
dans un privé; vous
vous la la
trouverez, je
trouverez, je pense,
pense,
intéressante
intéressante pour l'insérer dans
pour l'insérer votre journal.
dans votre journal. assez
assez

M. Léon
M. Denis, va
Léon Denis, va venir mois prochain,
le mois
venir le prochain, nous
nous donner
donner des
des conférences;
conférences;
le
le groupe
groupe de la rue Ste-Catherine l'a
de la rue Ste-Catherine convié, c'est
l'a convié, c'est un
un bon qui mé-
travail qui
bon travail mé-
rite d'être
rite imité. Espérons
d'étre imité. que bientôt vous arriverez
bientôt vous à la fin de vos tracas.
arriverez a la lin de vos tracas.
Espérons que
J. H. Gnxnsranns.
J. H. GLBDSTANIS.

N.
N. D. L. R.
D. L. R. :: Nous
Nous ne sommes point
ne sommes point de cet avis,
de cet qu'on doive
avis, qu'on évoquer im-
doive évoquer im-
médiatement
médiatement les esprits tels
les esprits que celui
tels que celui du noble Czar
du noble qui vient
Czar qui de mourir;
vient de mourir;
nous comprendrions que les
nous comprendrions que les membres
membres de
de sa famille
sa famille le
le voulant
voulant appeler, se
appeler, se
réunissent à cette fin.
réunissent à cette þÿû eux eux seuls
n . seuls pouvant avoir un criterium sérieux
pouvant avoir un criterium sérieux de sa de sa
présence, pour
présence, pour l'avoir
l'avoir connu, entendu, aimé par la
connu, entendu, aimé par
vie de
la vie famille où
de famille l'âme
où fame
se dévoile
se dévoile telle qu'elle est.
telle qu`elle est.
Nous sommes obligés de
Nous sommes obligés de suspecter toutes les évocations faites au hasard
suspecter toutes les évocations faites au hasard
dans
dans un inconnu, qui
groupe inconnu,
un groupe n’a, avec
qui n'a, avec les désincarnés priés
les désincarnés priés de présen-
se présen-
de se
ter aucun
ter points Œafflnité,
aucun points þÿ d ' a fû n nuls
nuls moyens
i t émoyens
, de contrôle
de sérieux. Néanmoins
contrôle sérieux. Néanmoins
nous donnons celle du Gzar, à titre d'état d'àme de ceux qui l'ont faite, qui
nous donnons celle du Czar, a titre d'état d'âme de ceux l'ont et
faite, et
ne croyant
ne pas ùà sa
croyant pas réalité.
sa réalité.

Le
Le Czar s’annonça, disant
a
Gzar s'annonça,
« qu'il avait
disant qu'il avait été amené aà cette
été amené réunion par
cette réunion des
par des
fonctionnairesimportants
fonctionnaires importants du monde spirite.
du monde Depuis longtemps
spirite. Depuis
il croyait au
longtemps il croyait au

faits spirites, portes du vieux monde ne lui seraient point


faits savait les
que les portes
spirites, savait que du vieux monde ne lui seraient point
fermées.
fermées.
quelques-unes ses impressions
Il relata
Il relata
quelques-unes de de ses impressions pendant
pendant la la transition Pexis-
de Pexis-
transition de
tence terrienne ala
tence terrienne ala vie supérieure. Au
vie supérieure. moment de
Au moment mort, ditPEmpereur,
ma mort,
de ma ditl'Empereur,
les sensations physiques sont devenues peu
les sensations physiques sont devenues à peu moins sensibles;
peu à peu
moins sensibles; une
une

impression étrange
impression étrange et
et non
non désagréable survint,
désagréable survint, et
et une
une sorte
sorte Œalmosphère
d'almosphère
brumeuse
brumeuse accompagnée
accompagnée de mindiquait la
ténèbres m'indiquait
de ténèbres complète de
cessation complète
la cessation de
la vie ;; la
la vie þÿûs‘approchait.
la fin n
s`approchait.
Les
Les scènes de la
scènes de la vie
vie terrestre, s’etraçèrent pour
terrestre, s'et!açèrent pour lui.
lui. mais
mais il pouvait en-
il pouvait en-
122
I22 spmrrn
nnvnn srmrrn
alvun
.__.....i.._.....__..._...__-_

core entendre,
oore distinctement, les
entendre, distinctement, paroles prononcées
les paroles voix basse
prononcées àà voix et les
basse et san-
les san-
glots de
glots étoulfés de ses amis et de ses parents.
étoulrés ses amis et de ses parents.
Par
Par degrés, l'ouïe
degres, se perdant,
l'oule se perdant, la
la connaissance des choses
connaissance des choses terrestres était
terrestres était
terminée, l'esprit entrait
terminée, l'esprit alors dans
entrait alors un état
dans un état de
de sommeil paisible.
sommeil paisible.

En
En s’éveillant il fut
s'éveillant il fut étonné
étonné dede se trouver en
se trouver présence (le
en présence son père,
de son lequel
père, lequel
était vétu magnifiquement,
`
était vétu une étoile brillait au dessus de se tète,
magnifiquement, une étoile brillait au dessus de sa tete, éclai-
éclai-
rant les
rant ténèbres environnants.
les ténèbres environnants.
Après avoir
Apres avoir expliqué son flls
expliqué àà
son þÿûque
l s son
que son esprit avait quitté
esprit avait quitté son corps ter-
son corps ter-
restre il lui recommande de
restre il lui recommande familiariseravec
se familiariser
de se devoirs de l'immortalité
les devoirs de l'lmmortallté
avec les
et le conduisit
et le conduisit dans
dans un
un temple
temple magnifique,
þÿ m a g n iûdans
dans lequel,
q u elequel,
, une foule chantait
une foule chantait
et priait
et priait pour Pame du Gzar. ‘
'

pour Fame du Gzar. .

cette église,
Cette église, raconta
raconta lele Gzar, lui rappelait
Gzar, lui l'un des
rnppelaitl'un principaux tabernacles
des principaux tabernacles
de la Russie, et
de la Russie, il faisait observer
comme il faisait observer a
et comme son père
à son pere cette
cette similitude,
similitude, il lui
il lui
répondit: c Ce temple n'est point fait avec des mains naturelles,
répondit : Ce temple n'est point fait avec des mains naturelles, il est limage
¢ il est l'image
de
de ceux que le
ceux que le travail humain réalise
travail humain les memes
réalise ;; les prières qui
mémés prières qui s'élèvent
s'élevent de de
la terre pour le salut de ton âme sont répétées par de
la terre pour le salut de ton ame sont répétées par de fervents adorateurs,fervents adorateurs,
dans cette grande
dans cette église spirituelle.»
grande église spirituelle. þÿ : :

Le Czar
Le Czar déclara qu'il avait
déclara qu'il avait été mené le
été mené le long
long de de la nef jusqu'à
la nef jusqu'à l'autel,
l'autel, etet là,
la,
forcé de shgenouiller sous
forcé de s'agenouiller sous une influence
une þÿ i nû u e irrisistible;
nce
irrisistible; il dût prier
il dût pour les
prier pour les
prisonniers, en
prisonniers, Russie. et
en Russie, et pour le bien général de
pour le bien général
de l`énorme Empire qui
l'énorme Empire qui
n'était plus sous son pouvoir.
n`était plus sous son pouvoir.
En se
En relevant il
se relevant se sentit
il se pour ainsi
sentit pour ainsi dire soulangé d`un
dire soulangé d'un grand poids. Les
grand poids. Les
charges et les inquiétudes d'un souverain semblaient disparues
charges et les inquiétudes d'un souverain semblaient disparues ; une grande ; une grande
humilité s'emparant
humilité s'emparant de de lui,
lui, il se sentit
il se seul dans
sentit seul dans lala grande multitude dont
grande multitude dont
il était
il était entouré.
entouré.
De plus ses vêtement
De plus ses vetement était fanés, usés,
était fanés, usés, lui
lui démontrant, comme il l'apprit
démontrant,
comme il l'apprit
bientôt,l'imperfection
bientôt, l'imperfection de
de son spirituel.
état spirituel.
son état

En sortant de
En sortant del'église son
l'église père le
son père le conduisit
conduisit dans l'espace, avec
dans l'espace, une grande
avec une grande
rapidité, dans une importante où se des Esprits
rapidité, dans une importante cité où se trouvaient des Esprits occupés
cité trouvaient occupés à
à
divers travaux.
divers travaux.
Le Gzar s'approcha
Le Gzar d'un édifice
s'approcha d'un þÿ é d iû c ela
dont
dont moitié était
la moitié et majestueuse,
belle et
était belle majestueuse,
l'autre sombre et délabrée cet état de chose était son
l`autre sombre et délabrée : cet état de chose était son œuvre
: þÿ S upropre,
v r e
propre,
créé
créé
pendant sa vie corporelle.
pendant sa vie corporelle.
Peu satisfait defapparence
Peu satisfait defapparence de de ce qui lui
home qui
ce home lui était destiné jusqu'à
était destiné ce qu'il
jusqu'a ce qu'il
se fut
se amendé, qu'il
fut amendé, qu'il eûteût amélioré
amélioré son
son état
état spirituel.
spirituel. il
il s'informe, voulut
s'informa, voulut sa-sa-

voir comment il
voir comment il pourrait disposer sa
pourrait disposer sa demeure,
demeure, en un état
en un confortable ;; voi-
état confortable voi-
ci
ci la réponse : c En
la réponse : ¢ mettant ta
En mettant foi et
ta foi et la confiance dans
ta confiance la puissance
dans la puissance de Dieu ;;
de Dieu
en faisant des efforts constants pour être juste et droit, avec
en faisant des efforts constants pour etre juste et droit, avec la ferme volon-la ferme volon-
té d'obéir
té aux impulsions
d'obéir aux impulsions de de la
la conscience.
conscience. n þÿ : :

Il répondit
Il répondit : : c:«J'ai cela,
.I'ai tout cela, et même
tout et plus g; je
meme plus je désire, seulement amé-
non seulement
désire, non amé-
Jouanal. D'ÉTUDES
JOURNAL psrcnomerouns
D'É'l'UDlS vsrcnomerovzs 128
128

liorer mon
liorer personnel,
état personnel, mais
mon état aussi celui
mais aussi des millionsd'êtres
celui des millions d'étres qui
qui soutlrent.
soulîrent.
«
¢ Tes désirs seront réalisés
Tes désirs seront réalisés þÿ : . a.

Il fut
Il fut dit au Gzar,
dit au Gzar, dede faire
faire tomber
tomber la partie sombre
la partie sombre et mal bAtie
et mal de sa
bâtie de sa rési-
rési-
dence,
dence, par par l'emploi de toute sa
l`emploi de toute sa volonté. volonté. .
.

Comme par
Comme enchantement et sans
par enchantement et impulsion elle
sans impulsion elle commença
commença å se
à se dis-dis-
soudre: surpris
soudre: surpris par par ce changement
ce
changement étrange, le Czar fut informé
étrange, le Gzar fut informé que ces
que ces
choses étaient ordinaires
choses étaient ordinaires dans dans la vie spirite,
la vie laquelle était
spirite, laquelle régie par
était régie de telles
par de telles
lois, que la vie ainsi commencée était une existence spirituelle,
lois, que la vie ainsi commencée était une existence spirituelle, toutes choses
toutes choses
étant gouvernées
étant gouvernées par par une
une force
force mentale.
mentale.
On lui
On dit ensuite
lui dit ensuite qu`une partie de
qu'une partie de sa
sa tache venir serait
à venir
tache it serait dede rebatir
rebatir lala par-
par-
tie de'la maison
tie dela maison dontdont il venait de
il venait causer la
de causer la disparition;
disparition; cela
cela fait, il
il pourrait
fait, pourrait
s'entretenir
s'entretenir avec avec les Esprits d'un
les Esprits supérieur et
ordre supérieur
d'un ordre et discuter
discuter de choses in-
de choses in-
téressantes concernant
téressantes concernant le le bien
bien des deux mondes.
des deux mondes.
ll eut
ll eut alors une vision
alors une vision de de la mortelle présente
vie mortelle
la vie présente et
et aa venir;
venir; le monde lui
le monde lui
parut-être
parut-étre dans
dans un
un état
état tout
tout à
a fait
fait désordonné,
désordonné, peu
peu satisfaisant,
satisfaisant, mais
mais il
il put
put
constater
constater ce ce fait:
fait: des changements
des changements considérables sur la
considérables sur la terre
terre avant
avant queque le
le
bonheur
bonheur et la prospérité
et la universels
prospérité universels puissent s'y généraliser.
puissent s`y généraliser.
Un assistante cette
Un assistante cette séance d'évocation ayant
séance d`évocation ayant demandé
demandé au quelles
Gzar quelles
au Gzar
furent ses intentions dans l'inde,
furent ses intentions dans il répondit qu'elles
l'Inde, il répondit étaient vouées
qu'elles étaient vouées à.a la
la
paix. qu'éviter1a
paix. qu'éviter la guerre était sa règle; il
guerre était sa regle;
il n'était
n'était pas responsable des
pas responsable
idées
des idées
fausses qu'on lui avait attribuées ;; depuis
fausses qu'on lui avait attribuées depuis son retour a la vie spirituelle,
son retour a la vie spirituelle, ses ses
yeux s'étaient ouverts en tout
yeux s'étaient ouverts en
tout ce ce qui concernait
qui concernait la vanité et
la vanité la petitesse
et la petitesse desdes
grands de ce monde mission serait
grands de ce monde ;; sa mission serait désormais de guider
sa désormais de guider progressive-
progressive-
ment l'empire
ment l`empire de
de Russie
Russie vers
vers l'esprit dejustice absolue,
l'esprit dejustice absolue, suivant
suivant ainsi
ainsi lala di-
di-
rection voulue
rection voulue par les souverains
par les souverains qui qui l'avaient précédé.
l'avaient précédé.

CONFÉRENCE SUR LE
CONFERENCE SUR SPIRITISME
LE SPIRITISME

Nous devons
Nous reconnaître, tout
devons reconnaitre, d'abord, que
tout d'abord, cette conférence a obtenu un
que cette conférence a obtenu un
grand succès de curiosité, car la vaste salle de
grand succès de curiosité, car la vaste salle de l'Athénée était comble.Beau-
PAthénéeétait comble.Beau-
coupde personnes
coupde personnes qui qui n'avaient
n'avaient pu
pu
s’asseoir
s'asseoir se
se tenaient
tenaient droites, faisant
droites, faisant
tapisserie contre les parois.
tapisserie contre les parois.
A
A trois heures précises,
trois heures Mme Agullana,
précises, Mme présidente du
Agullana, présidente groupe spirite
du groupe spirite
girondin, prenait place au bureau,
giroudin, prenait place au bureau, ayant ayant à ses côtés M. Léon Denis,
à ses côtés M. Léon de la
Denis, de la
Ligue
Ligue de
de l'enseignement
Penseignement de
de Tours,
Tours, l'acteur
l'acteur principal
principal de
de cette
cette séance,
séance, etet
plusieurs
plusieurs personnages influents du
personnages influents du groupe.
groupe.
Léon Denis
M. Léon
M. Denis aa traité le sujet
traité le sujet suivant
suivant :: c Le spiritisme devant
Le spiritisme
« devant la la
science.
science. » »

Doué d'une parole


Doué d'une facile, élégante
parole facile, mémé, mais
élégante méme, monotone, l'orateur.
mais monotone, qui
l'orateur, qui
*_iIÎ

124
124 nnvun smnrrn
nnvun srrnrrn .

a
a plutôt l'accent,
plutôt le ton
l`accent, le du prédicant,
ton du appuyé tous
prédicant, aa appuyé les phénomènes
tous les psy-
phénomènes psy-
chiques, physiques. matériels qu'il
chiques, physiques. matériels qu'il a développés,
a de citations, de témoi-
développés, de citations, de témoi-
gnages
gnages d'hommes
d'bommes de
de valeur,
valeur, de
de savants
savants célèbres
célèbres qui
qui aflirment
þÿ unefait
aû i r m
un fait qu'ils
n t qu'ils
ne peuvent
ne prouver.
peuvent prouver.
les faits
Tous les
Tous faits qu'il
qu'il aa cités avec éloquence,
cités avec éloquence, sont environnés d'ombre,
sont environnés d'omhre, de de
l'obscurité nécessaire ù l'accomplissement.
l'obscurité nécessaire à des
Faccomplissement des phénomènes phénomènes spirites spirites eux-eux-
mémés.
mêmes.
A ce sujet,
A ce sujet, M. M. Léon
Léon Denis
Denis a a expliqué
expliqué que les rayons
que les rayons lumineux
lumineux venantvenant
soit de
soit dela lumière du
la lumière jour, ou
du jour, des regards
ou des regards des assistants génaient
des assistants génaient par par leurs
leurs
vibrations les esprits
vibrations les évoqués et les empèchaient,
esprits évoqués et les empèchaient, partant, d'accomplir les
partant, d'accomplir les
actes demandés
actes demandés par les médiums.
par les médiums.
Très documentée,
Tres documentée, bourrée bourrée de faits et
de faits d'attestations, sa
et d'attestations, conférence fn'en
sa conférence fn'en aa
pas
moins intéressé
pas moins vivement l'assistance,
intéressé vivement Passistance, qui qui aa écouté
écouté l'orateur
l'orateur avecavec uneune
attention
attention soutenue et qui,
soutenue et à ditrérentes
qui, à ditïérentes reprises, reprises, l`a vivement applaudi.
l'a vivement applaudi.
En terminant, M.
En terminant, M. Léon
Léon DenisDenis "s'est
's'est élevé avec force
élevé avec contre l'anathème
force contre l'anatbème

prononcé à l'égard de ces faits par


prononcé a l`égard de ces faits par les docteurs de l‘Eglise
les docteurs de catholique qui
l'Eglíse catholique qui
qualifient de
de
þÿ q u a l iû e diaboliques
diaboliques
nt les
les évocations
évocations des
des esprits.
esprits.
« Nous croyons
« Nous absolument en Dieu, a-t-il
croyons absolument en Dieu, déclaré, et
a-t-il déclaré, et c'est dans le
c`est dans le but
but
que nous cherchons à communiquer qui sont
de
de le servir que
le servir nous cherchons à communiquer avec avec les les esprits,
esprits, qui sont
plus prés
plus de Lui
près de Lui que que les simples
les mortels
simples mortels que que nous sommes. Nous sommes
nous sommes. Nous sommes

des spiritualistes pour


des spiritualístes pour
le
le bien
bien n, a-t-il
a-t-il
þÿ : : , ajouté.
ajouté. EtEt il
il a mis en
a mis en garde
garde les assis-
les assis-
tants contre les faux spirites, qui
tants contre les faux spirites, sont les facteurs
qui sont les facteurs du mal. du mal. *

ll
ll aa conclu
conclu en en s'en remettant aux
s'en remettant progrès de
aux progrès de lala science,
science, qui qui finira
þÿû n parpar
ira
dessiller les
dessiller les yeux des plus incrédules.
yeux des plus incrédules. A

cinq heures public, peu


A

La séance
La séance aa étéété levée
levée a à. cinq heures et et le
le public, peu convaincu
convaincu par ces
par ces
théories occultes, s’est paisiblement écoulé au dehors,
théories occultes, s'est paisiblement écoulé au dehors, heureux de respirer heureux de respirer
un air
un plus pur,
air plus plus léger,
pur, plus léger, queque celui répandu dans
celui répandu dans la salle.
la salle.

N.
N. D. L. R.
D. L. R. Le
Le Nouvelliste de Bordeaux, du
Nouvellalvte de
Bordeaux, du 14
14 janvier 1895, janvier 1895. est un
est
cri t i q ues,

-
un
journal
journal clérical; s'il reconnaît,
clérical; s'il malgré ses criti
reconnaît, malgré ses que la
ues, que
conférence a
la conférence
été logique
a
intéressé nombreuse assistance,
intéressé la nombreuse
la c'est que
assistance, c'est que
M.
M. îéon
éon Denis
Denis a été logique a
surtout, et orateur parfait.
surtout, et orateur parfait.

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i y
Tu
Tu n'es Virginie, et
plus, Virginie,
n'es plus, et nos
nos larmes séchées
larmes séchées
Retombent sur
Retombent sur nos þÿ c Scomme
nos cœurs comme
u r s un
un glaive
glaive tranchant.
tranchant.
Reçois pleurs notre
Rsçois avec nos pleurs amour, nos pensées,
notre amour,
avec nos pensées, nos

Car ton doux souvenir


Car ton doux souvenir sera toujours présent.
toujours présent. sera

La mort
La vient de
mort vient de passer, une tête chérie
passer, une tête chérie
Se courba
Se comme l'arbre
courbe comme à l'haleine
l'a1-bre à l'haleine des vents.
des vents.
Comme
Comme la fleur,ela
la þÿû la
u rmort
mort
, te faucha,
te Virginie,
faucha, Virginie,
Tu n'es pas
Tu n'es pas morte,
morte, non?
non? je le
le vois, je
je vois, je le le sens.
sens.

Tu deviendras
Tu deviendras pour moi mon ange tutélaire,
pour moi mon ange tutélaire,
Tu un jour
consoleras un ma douleur;
me consoleras
Tn me jour dans
dans ms douleur;
J'ai comblé tous
J'si comblé tous tes þÿ v Spar
les vœux, u x amour,
par ,
amour, pour te
pour plaire,
te plaire,
J'en rends au ciel,
grâces au
J'en rends grâces ainsi qu'a toi,
ciel, ainsi qu'e toi, me
ma sœur.
þÿ s S u r .

Tu viens
Tu viens de
de fembarquer pour un lointain rivage,
t'embarquer pour un lointain
rivage,
Pour le rivage en þÿû e d'un
Pour le rivage en fleurs u r s monde radieux.
d'un monde radieux.
La
La mort veut choisir
ne veut
mort ne choisir ni
ni le ni Page
sexe ni
le sexe l'âge
Et frappe repos en tout temps,
Et frappe sans repos
sans en tout temps, en
lieux.
tous lieux.
en tous

Peut-être diras-tu
Peut-etre diras-tu ce
ce qu'est notre patrie,
qu'est notre patrie,
Et ce
Et ce que nous promet la vie et ses labours‘!
labeursî
que nous promet la vie et ses
Viens près de
Viens près
de nous! oh !! viens
nous! oh chère þÿ s S ut'en
viens chère t'en
r, sœunje prie
jprie
e
A tous
A fais-en connaître
tous fais-en connaître la et les
la joie et douceurs.
les douceurs. joie
Et tu laisses
Et tu laisses ton corps au
ton corps fond de
au fond de cece tombeau,
tombeau,
Une larme de joie
Une larme de emplit’ þÿ
ton
joie emplitton cœur c S d'ivresse,
d'ivresse,
u r
En voyant tes amis dans ce monde
monde nouveau.
En voyant tes amis dans ce nouveau.
Tu
Tu nous vois tous
nous vois agir, avec
tous agir, une vraie
avec une tendresse
vraie tendresse
Tu pénètres nos cœurs
Tu pénètre: nos þÿ c Set et rien
u rien
r s ne t'est caché.
ne t'est caché.
'
'

Ton esprit va planer


Ton esprit va au—dessns de la
planer au-dessus de le nue nue
Pour
Pour venir consoler l'ami
venir consoler qui l'a
Fami qui l'a cherché.
cherché.

Nous espérons
Nous ainsi. compagne
esperons ainsi, de notre âme,
compagne de notre Ame,
Qu'en
Qu'en suivent
suivent le
le chemin
chemin du
du divin
divin Créateur
Createur
La charité sa céleste flamme,
La charité luira
luira de
de sa céleste þÿû a m m e ,
Ce qui sera
Ce qui sera pour nous l'aurore du bonheur.
pour nous Paurore du bonheur.
Ma
Ha Virginie, adieu,
Yirginie, adieu, prie
prie et dis àà nos
et dis nos pères
pères
De guider, pleins
De guider, pleins
d'amour.
d'amour. notre
notre petit
petit troupeau
troupeau
yeux les spirites
Afin
þÿ Aûque
n sous vos yeux les soient freres
frères
que sous vos spirites soient
Et
Et que la vérité sorte de son tombeau.
que la vérité sorte de son tombeau.
ne
1% 1mm: srmrrn
uw: spmrrn
îi

Que les mondes


Que les heureux soient
mondes heureux soient enfle patrie!
ta upatrie!
þÿ e nû
ts
Par toi
Par toi que
que nos
nos amis
amis dans
dans ce
ce jour
jour réunis
réunis
Que
Que ton
ton þÿû époux,
fidèled époux,
åle que ta mère chérie
que tn mere chérie
Au nom du
Au nom Dieu d'amour,
du Dieu d'smour, eujourtfhui
aujourdhui soient bénis!
soient bénis!
Gumr Tnionou
Gunn' TEÊODOII (i).
(1).

Virginie Voisin,
Virginie Voisin, femme Bouyer, se
femme Bouyer, communiqua ainsi
se communiqua ainsi :: V
,

cher cousin Théodore et frère spirite, je


Cher cousin Théodore et frére spirite, je me trouve heureuse me trouve heureuse de de causer
causer
toi; je
avec toi;
avec je le
le sais,‘
sais, tes
tes occupations
occupations matérielles
matérielles s'opposent
s'opposent à
à ce
ce que
que tu
tu
puisses écrire aussi souvent
puisses écrire aussi souvent que tu le voudrais, mais ta pensée
que tu le voudrais, mais ta pensée s'élevait
nl
s'élevait
vers moi.
vers moi. _
_

Merci pour ce
Merci pour bon souvenir,
ce bon souvenir, il me console
il me console de de bien peines; ilil est
des peines;
bien des est rare
rare
de ne
de ne pas éprouver des
pas éprouver misères dans
des misères dans toutes les conditions
toutes les conditions de de la vie.
la vie.
Je suis heureuse en constatant
Je suis heureuse en constatant que tu n'abandonnes
que tu n'abandonnes pas la tache, malgré
pas la tache, malgré
ma rapide, et
mort rapide,
ma mort et le mariage de
le mariage Charles t1 C'était
de Charles une épreuve
C'était une épreuve pour pour tous;
tous;
tu le constateras
tu le constateras par la suite.
par la suite.
Ce qui
Ce qui me
me peine, c'est que
peine, c'est que ma bonne mére
ma ,bonne mère se se tourmente
tourmente bien bien inutile-
inutile-
ment. Si celui qui a promis de la soigner remplit
ment. Si celui qui a promis dela soigner ne remplit pas son devoir, il
ne pas son devoir, se
il se
punira de
lui-même de par
punira lui-méme la loi inéluctable
par la lol inéluctable et sage,
et sage, par laquelle toute
par laquelle
toute infrac-
infrac-
tion de justice est
tion de justice est punie.punie.
Que de
Que joies dans
de joies dans ce monde, ami
ce monde, ami Girard, que de
Girard, que beautés ignorées,
de beautés ignorées, et et
combien les gens incrédules seraient
combien les gens incrédules seraient éblouis par éblouis cet ensemble magnifique
par cet ensemble magnifique
de la
de création; je
la création; je les
les avais
avais entrevues
entrevues quelquefois,
quelquefois, moralement,
moralement, ces beautés
ces beautés

du monde spirituel;
du monde mais quelle
spirituel; mais quelle ditlérence
ditlérence avec
avec le tableau qui
le tableau déroule àà
se déroule
qui se
ma vue.
ma vue.
-

Je suis
Je suis isolée
isolée de
de la
la terre
terre qui marche,
qui emportée comme
marche, emportée comme l'éclair
l'éclair dans les
dans les
profondeurs du
profondeurs du ciel;ciel; je vois son humanité accomplissent la tache pénible
je vois son humanité accomplissant la tache pénible
et matérielle;
et matérielle; une
une partie,
partie, confiante
contlante en
en Dieu, travaille avec
Dieu, travaille ardeur; l'autre,
avec ardeur; l'autre,
découragée. indolente,
découragée. indolente, n'a
n`a sur
sur la terre qu'une
la terre vie de
qu'une vle de débauche
débauche et de misère.
et de misère.
Que de
Que turpitudes et
de turpitudes et de hontes dans
de hontes dans cette vallée d'épreuves!
cette vallée d'épreuvesl G'est C'est ici
ici
qu'on peut
qu'on peut apprécier ces paroles : Il yy aura des pleurs
apprécier ces paroles : a «Il aura des pleurs et des grincements
et des grincements
de
de dents
dents pour ceux qui
pour ceux qui naîtront
nattront sur
sur le
le monde.
monde. »::
þÿ

Je vois
Je des soleils
vois des et des
soleils et planètes aà l'infini.
des planètes l`intlni. briller dans l'espace
briller dans l'e.space infini;
þÿ i nûilil n i ;
m’a
m'a été permis de
été permis visiter plusieurs
de visiter plusieurs demeures
demeures célestes, j'ai
célestes, j'ai été
été éblouie
éblouie de
de
leur beauté,
leur beauté, de leur splendeur;
de leur splendeur; un poète au
un poete supérieur serait
talent supérieur
au talent impuis-
serait impuis-
sant
sant à les retracer.
'
'

à les retracer.

(1)Nota M. Guiet,
(l)Nota : M.: propriétaire, qui
Guiet, propriétaire, qui tient plus souvent
tient plus souvent lele manche
manche de de la
la
charrue
charrue qu'une plume légère.
qu`une plume légère. est
est un
un médium
médium poète inspiré
poete inspiré et
et un
un
médium
médium
guérisseur
guérisseur tout
tout à fait désintéressé;
à fait sans vanité,
désintéressé; sans le désir
sans le
vanité, sans désir dede paraître
paraître
poète, ou guérit. Ce une noble
il écrit le
poète, il écrit le soir
soir ou guérit. Ce laboureur est une
laboureur est noble nature
nature etet un par-
par- un
tait honnete
fait honnéte homme.
homme. et en écrivant
et en écrivant ce qui précède
ce qui précède nous
nous rendons simple-
rendons simple-
ment hommage
ment hommage àà la la vérité.
vérité.
JOURNAL
Jonnusr. nfiirunas
n'1i'rUnas psvcnonoerouns
vsycaonoerouns 127
127
:

Amis spirites,
Amis marchez dans
spirites, marchez votre voie,
dans votre voie, elle est belle,
elle est belle, grande,
grande, elle
elle aa pour
pour
devoir Dieu, l'amour,
devoir Dieu, l'honneur.
l'amour, l`honneur.
Combien on
Combien serait heureux
on serait heureux sursur la terre, si
la terre, on savait
si on s’y aimer
savait s'y comme des
aimer comme des
frères, en
freres, cherchant à cacher les défauts d'autrui et éviter
en cherchant à cacher les défauts d`autrui et éviter qu'il qu’il n'ait
n’ait pas’
pas' à
à
en rougir? vous
en rougir? vous ne ne devez
devez juger
juger les
les autres.
autres, de
de crainte d’étre jugé trop
crainte d'étre jugé trop sévé-sévé-
rement à
rement tour. Tel
votre tour.
a votre fut pas
ne fut
Tel ne mon principe
pas mon principe dede mon vivant,il m'a
mon vivant,il m'a
fallu soutîrir quelque temps pour
fallu soulïrir quelque temps pour avoir avoir enfreint
enfreint cette loi; rien ne reste
cette loi; rien ne reste
impuni.
impuni.
Amis. faites
Amis, faites mieux
mieux que moi; soyez
que moi; indulgents pour
soyez indulgents tous, soyez
pour tous, modestes
soyez modestes
soumis
et soumis à
et Dieu, et vous
à Dieu, et aurez la clef des Cieux,
vous aurez la clef des Le bonheur
Cieux, Le bonheur vous est
y est
vous y
réservé.
réservé.
Au revoir.
Au ami; embrasse
revoir, ami; pour moi
embrasse pour ma vieille
moi ma vieille mère Jeanne, donne
mére Jeanne, donne pour
pour
moi
moi un souvenir aa nos
un souvenir nos amis.
amis. Virginie.
Virginia.
Frère
FrèreLeymarie. lorsque vous
Leymarie. lorsque vous lirez lignes, je
ces lignes,
lirez ces serai près
je serai de vous;
près de vous; votre
votre
souvenir
souvenir est
est présent
présent à
à mon
mon esprit,
esprit, et
et comme
comme la
la distance
distance n'est
n'est rien
rien pour moi,
pour moi,
je
je me
me rendrai
rendrai quelquefois
quelquefois a
a vos
vos séances,
séances, pour
pour correspondre
correspondre avec
avec vous.
vous.
Votre
Votre sœur
þÿ Virginie.
Virginie.
s S u r

NÉCROLOGIE
NECROLOGIE
Nous lisons
Nous dans le
lisons dans le Messager
Messager du
du janvier 1895.
l5 janvier 1895.
15
fi le notaire
ll. le
l Il. notaire chaudron (Edouard), bourgmestre
Chaudron (Edouard), Fresnes-iez-Grosselies
de Fresnes-lez-Grosselles
bourgmestre de
et ancien député Gharleroi, est décédé le 29 décembre dernier. ll
pour Charleroi, est décédé le 29 décembre dernier.
et ancien député pour fut
ll fut
notre
notre abonné depuis la
abonné depuis la fondation du journal.
fondation du journal.
N6
Né i824, M.
en
1824,
en M. chaudron
Chaudron a a été initie de
été initié bonne heure,
de bonne ainsi que
heure, ainsi divers
que divers
membres notables
membres notables de sa famille,
de sa aux enseignements
famille, aux enseignements de la spirite
doctrine spirite
de la doctrine
qu'il ardemment aà l’occasion,
défendit ardemment
qu`il défendit cette foi
avec cette
Poccasion, avec foi raisonnée puisée dans
raisonnée puisée dans
l'examen approfondi
l'examen de phénomènes
approfondi de
obtenus dans des milieux
phénomènes obtenus dans des milieux intimes. intimes.
Atteint d'une maladie très douloureuse
Atteint d’une maladie très qu'il a supportée
douleureuss qu'il supportée avec
a avec le plus grand
le plus grand
stolcisme,
stomisme, I. I. chaudron
Chaudron a vu venir
a vu fin terrestre
sa þÿû
venir sa terrestre
n avec la
avec la sérénité
sérénité du pen-
du pen-
seur qui n'a rien à redouter de son
seur qui n'a rien tt redouter de son entrée
entrée dans
dans le
le monde spirituel.
monde spirituel.
Ses funérailles civiles,
Ses funérailles civiles, très imposantes. ont
très imposanles, lieu le
eu lien
ont eu le 3l décembre; le
31 décembre; le
compte-rendu
compte-rendu de
de cette
cette cérémonie
cérémonie occupe près
occupe pres
de
de trois
trois colonnes
colonnes dans
dans la
la
Gazette de Charleroi.
Gazette de M. Chaudron
Charleroi. M. était adoré
Chaud ron était adoré de ses administrés,
de ses administrés, une popu-
une popu-
lation de
lation de 3.000
3.000 ames
ames dont
dont il
il est
est resté
resté bourgmestre pendant
bourgmestre pendant 34
34 ans; a la
ans; a la
Chambre il
Chambre il appartenait àla fraction avancée du libéralisme,
appartenait àla fraction avancée du libéralisme, il voulait le il voulait le
universel pur
suffrage universel
sulïrage
et simple.
pur et simple.
par des fonctionnaires, collègues
Les discours prononcés sur
Les discours prononcés sur sa sa tombe
tombe par des fonctionnaires. collègues et et
amis
amis dudu défunt, prouvent
défunt, prouvent la
la haute
haute considération
considération dont
dont jouissait
jouissalt cet
cet homme
homme

Î
128
128 REVUE svmrn
nszvtm svmrrn
.-

de bien dans
de bien les milieux
dans les divers où
milieux divers où s'est écoulée
s'est écoulée sa
sa vie toute
vie toute de travail et
de travail de
et de
dévouement aux atïaires publiques.
dévouement aux affaires publiques.

A Tours,
A Tours, s'est éteint, àà l'âge
s`est éteint, l`age de 81 ans,
de 81 un autre
ans. un
homme de
autre homme de bien, spirite
bien, spirite
de la
de la
premi
M. erinne
M.
ère
première
heure
erinne était
M. Perinne.
heure :: M.
le type
était le
Perinne. né
type du brave et
du brave
né à Caen en
à Caen en 1813.
1813.
loyal magistrat,
et loyal comme il
magistrat, comme il en reste
en reste
encore de
encore nombreux représentants
de nombreux représentants en France. L'âge
en France. L'âge dede la retraite le
la retraite le trouva
trouva
président
président de de la Cour d‘Alger.
la Cour d`Alger. Il retira aà Pau,
se retira
ll se puis. ayant
Pau, puis. ayant perdu
perdu son fils il
son tlls il
quitta cette
quitta cette ville pour aller vivre lt Tours,
ville pour aller vivre à Tours, ville où il
ville où est mort
il est entouré des
mort entouré des
soins
soins de ses amis
de ses amis etet de sa dévouée
de sa compagne.
dévouée compagne.
De nombreux
De spirites ont
nombreux spirites ont assisté aux obsèques
assisté aux obsèques de de cece frère estimable qui
frére estimable qui
était président
était d'honneur du
président d'honneur groupe spirite
du groupe spirite de Tours.
de Tours.
Perinne aimait
Perinne aimait nore
nore þÿ S u et
œuvre et
v rnous
nous
e encourageait àà la
encourageait la poursuivre
poursuivre sans
sans
fIa1
ai esse.
esse.

James Burm,
M. lames
M. éditeur du
Burns, éditeur journal Médium
du journal and Daybreak,
Médium and de Londres,
Daybreak, de Londres,
est décédé dans
est décédé cette ville
dans cette ville à l'âge de
à Page de 60
60 ans, déc. 1894.
10 déc.
ans, 10 1894.
Depuis
Depuis quel ue temps
temps il soulïraient du
il soutïraient diabète, et
du diabète, et dernièrement
dernièrement d'une
d'une
fatigue
fatigue généra quelque
généra ee et refroidissement.
d’un refroidissement.
et d'un
StStäsäs
ann es.
ann es.
affaires décadence le
en décadence
affaires en le rendaient anxieux et
rendaient anxieux cela depuis
et cela dep_uis bien
bien des
des

Ardent et
Ardent et intelligent travailleur,
intelligent il s'occupe
travailleur, il de phénoménalité,
s'occupa de aussi de
phénoménalité, aussi de
l'étude de
l'étude de 1'homme;ses
l'homme;ses ellorts
etlorts constants
constants ont sans cesse
ont sans tendu àà élever
cesse tendu élever le
le
spiritualisme moderne
spiritualisme vers les
moderne vers hauteurs sereines
les hauteurs de la
sereines de science et
la science et de phi-
la phi-
de la
losophie.
lcsophie.
journal hebdomadaire
Son journal
Son qu'il aimait
hebdomadaire qu'il lui prenait
aimait lui prenait la
la meilleure partie de
meilleure partie de
son
son temps; de partir
avant de
temps; avant pour l‘erraticité,
partir pour il disait
l'erraticité, il disait à chère épouse
à sa chère qu'il
épouse qu`il
sa
avait préparé le
avait préparé le numéro à paraître
numéro à de sa publication;
paraître de publication; il
sa en discutait
il en discutait le
le con- con-
tenu
tenu avec feu et
avec feu conviction, puis
et conviction, dans
puis dans un demi délire,
un demi délire, il ajoutait:
il ajoutait: a
« Je ne
Je ne
verrai
verrai pas l'année 1895. s
pas l'année 1895. þÿ :

En
En elïet, heures avant
quatre heures
effet, quatre avant la nouvelle année,
la nouvelle année, rame de cet
Fame de honnéte
cet honnete
homme,
homme, de de ce dévoué et
ce dévoué infatigable propagateur,
et infatigable abandonnait sa dépouille
propagateur, abandonnait sa dépouille
terrestre.
terrestre.

Mme Beym,
M. et
M. Mme
et Uccle, prés
Beym, à Uccle, à près Bruxelles, ont eu
Bruxelles, ont eu la douleur de voir sela douleur de voir se

désincarner, leur gentille


désincarner, leur fillette âgée
gentille þÿû l l agée de 44 ans
e t t ede ans ;; àà ces amis et
ces amis et frères, parti-
frères, parti-
sans si dévoués de
sans si dévoués de
la
la cause,
cause,
notre
notre sympathie
sympathie bien
bien spirite,
spirite, et
et nos
nos vœux
þÿ v S u x

pour prompt dégagement


le prompt
pour le dégagement de cette bonne
de cette et intelligente
bonne et Henriette Margue-
intelligente Henriette Margue-
rite Beyns.
rite Beyns.
La
La partie préliminaire de
partie préliminaire de la
la Docrmns Cánssrn, publiée
Docmma Cñnssrn, publiée en en i839 par le
1839 par fils de
le þÿû Louis XVI.
l sLouie
de XVI.
CHARLES-LOUIS Duc de Normandie,
Cnsiuss-Louis Duc de Normandie, a
a été
été éditée
éditée littéralement
littéralement a
a nouveau.
nouveau. en
en 1894,
189t, par
par la
la
Duchesse de Pomar.
Duchesse de Pomar. La
La Revue
Revue a
a donné
donné aussi
aussi cet
cet ouvrage
ouvrage
en
en partie, textuellement,
partie, textuellement, l'an-
l'an-
née dernière
née dern1ère;meis les personnes
; mais les personnes qui qui désirer-aient
désireraient le le posséder
posséder en une seule
en une brochure
seule brochure
peuvent nous le demander.
nous le demander.
— fr.50.
22 fr.50.
peuvent -

Le Cnnmmuns de
Le CENTENAIRE de l'évasion
Pévasion du Temple (1895)
du Temple sera célébré
(1895) sera célébré cette année par tous
cette année par
tous lesles
croyants
croyants
la
àà la survivance
survivance de
de Charles-Louis, auquel
Charles-Louis, auquel notre
notre revue
revue s'intéresse
s`intére|se parce qu’il était,
parce qu'il étsit,
au début
presque au
presque début dudu siècle, spirite et
siecle, spirite
médium.
et médium.

Le Gérant: H.
Le Gérant: JOLY.
H. JOLY.
Paris.
Paris. —
-
lmp.
Imp.
A. DAVY, 52,
A. DAVY, 52. rue
rue Madame.
Madame. w
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Téléphone.
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38° ANNÉE
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COMPTE RENDU DU
COMPTE RENDU DU PROFESSEUR OLIVIER J.
PROFESSEUR OLIVIER LODGE
J. LODGE

EXPÉRIENCES FAITES
EXPERIENCES FAITES AVEC LE MÉDIUM
AVEC LE EUSAPIA PALADINO
MEDIUM EUSAPIA PALADINO

Dans la
Dans 68° réunion
la 68° générale dela
reunion générale dela Société d’études psychiques
Société d'études psychiques de de Londres,
Londres,
le professeur Olivier
le professeur Lodge (docteur
Olivier J. Lodge
J. (docteur en
en sciences),
sciences), lua
a lu_ un
un compte
compte rendu rendu
de ses récentes études,
de ses récentes études, sous ce sous ce titre:
titre: Eæpériences de
þÿ E S p é r i de phénomènesphysiques
e nphénomènes
ces physiques
peu ordinaires,
peu ordinaires, ayant ayant eu
eu lieu
lieu en
en présence
présence dame
d"wne personne (Eusapia
personne (Eusapia Paladino) Paladino)
en état de trame.
'
'

en état de transe.

u Sur
a Sur uneune invitation du Charles Richet,
professeur Charles j'ai passé six jours
invitation du professeur Richet, j'ai passé six jours
chez lui,
a chez
« aux îles «Tfiyères,
lui, aux iles d'Hyères, þÿ aûd'etreafin d'être
n témoin de phénomènes
témoin de phénomènes phy- phy-
a siques, qui, disait—on, avaient avaient lieu
lieu en présence d'une
d'une femme
femme de Naples,
«
siques, qui, disait-on, en présence de Naples,
u sans
u éducation, nommée
sans éducation, Eusapia Paladino.
nommée Eusapia Paladino.
M. F.
a: M. F. W.
« W. H. Myers, et
H. Myers, et le D‘ Ochorowicz,
le D' professeur de
Ochorowicz, professeur philosophieet
de philosophie et

u de
« psychologie,
de psychologie, à
à Lemberg, étaient également présent,
Lemberg, etaient également présent, ainsi que ainsi que M.
M. Bel-
Bel-
a lier, secrétaire
u lier, secretaire du du professeur Richet. Ce
professeur Richet. dernier prenait
Ce dernier prenait les les notes des
notes des
mesure qu'on les diclait par une fenêtre,
« séances. a
« séances, à mesure qu'on les dictait par une fenetre, mais mais il il n’assistait
n'assistait
«
pas
autrement
a pas autrement aux
aux séances
séances il
il était
etait en
en dehors
dehors de
de la
la pièce
pièce
——
- n.
þÿ : : .

Dans
Dans ces ces conditions,
conditions, on on avait
avait eu série de
une serie
eu une de quatre
quatre séances,
séances, tous tous les
les
autres jours;
autres elles duraient
jours; elles duraient en moyenneen de 3 à 4 heures. Professeur
moyenne de 3 à 4 heures. Professeur Lodge Lodge
arrangea
arrangea
lui-môme
lui-même les
les meubles
meubles de
de la
la chambre,
chambre, avant
avant les
les deux
deux dernières
dernières
ne les dérangea après
positif que personne ne les dérangea
séances,
séances, et il est
et il est positif que personne après lui.lui.
tard, le
Plus tard,
Plus professeur eut
le professeur autre série
une autre
eut une de dix
serie de séances avec
dix séances avec le le même
meme

médium, le
médium, le professeur Richet, professeur
professeur Richet,
Sidwick
professeur Sidwick et sa et sa dame, D"
dame, D" Ochoro- Ochoro-
9
9
130
130 _
_
navun
nnvun arum‘:
SPIRIT!

wicz, Legard
wicz, ard Freiherr,
Legard ard Freiherr, von Schrenk Notzing
von Schrenk de Munich
Notzing de Munich ct Mme Lodge.
et Mme Lodge.
Le professeur
Le prol`esseur déclare
déclare ensuite
ensuite qu'il
qu'il était
etait en
en état
état de
de doute,
doute, très
très scep-
scep-
tique à l'égard des prétendus
tique à Pcgnrd des prétendus mouvements physiques
mouvements u sans contact
physiques .mm contact n,
c mais
n, mais
que la réalité des faits a surmonté
que la réalité des faits a doutes, et
ses doutes,
surmonté ses et que
que les phénomènes de
les phénomènes ce
de ce
peuvent, dans certaines conditionsmoir existence r( elle et objec-
genre peuvent, dans certaines condltlons,a*oir une existence r( elle et objec-
genre une
tive.
tive.
DÉTAILS PRÉLIIIINAIREB
DÉTAILS PRELIMINAIRES

Les
Les séances eurent lieu
séances eurent lieu lala nuit, de 10
nuit, de heures åà 11 heure
10 heures du matin.
heure du dans
matin. dans
une pièce de renie-chaussée. dans maison de M. le Dr Richet,
une pièce de rez-de-chaussée. dans la maison de M. le D' Richet, qui était
la qui
était
la seule
la seule habitation de l'île,
habitation de l'île, saufle
saufle phare.
phare. Deux
Deux fenêtres
fenetres ouvraient
ouvraient sur
sur une
une

vérandah, et
vórandah, une seule
et une porte dont
seule porte professeur Lodge
le professeur
dont le tenait la
Lodge tenait le clé
clé
sur lui.
sur lui.
En dehors
En d'une de
dehors d'une de ces ienétres presque
ces fenetres fermées,
était assis M.
presque fermées, etait assis M.
Bellier,
Bellier,
qui
qui prenait la lumière
notes àå. la
des notes
prenait des d'une lampe.
lumiere d'une lampe.
Il parlait de temps en temps,
ll parlait de temps en temps, avec lesavec assistants _qui pouvaient
les assistants ainsi s'as-
_qui pouvaient ainsi s'as-
surer de
surer sa position
de sa sous la
position sous la vérandah.
vérandah.
Dans la chambre, éclairée
Dans la chambre, éclairée d'abord, d'abord, et
et puis
puis dans demi-obscurité,
une demi-obscurité,
dans une
les
les assistants étaient assis
assistants étaient assis autour
autour d'une table, avec
d'une table, Eusapia.
avec Eusapia.
Bientôt
Bientôt la table commença
la table commença àà faire des mouvements;
faire des mouvements; la lumière étant
la lumière étant
baissée, le
baissee, le medium semblait
médium semblait entrer entrer en état de
en état de transe,transe, et au
et au boutd'une
boutd'une
demi-heure,
demi-heure, environ,environ, des des phénomènes
phénomènes plus plus prononcés
prononcés se présentèrent.
se présenteront.
Chaque matin,
Chaque matin, après la séance, on
après la séance,
écrivait
on écrivait le compte
le rendudeee qui
compte rendudeoe qui
était observé, en se servant des notes, comme base;mais,en‘examinant
était observe, en se servant des þÿ 9 ' l 0 l 0 8 , 0 0 1 1 1 1 1 1 8 b & B 0 ; l D . l Î 8 , B I 1 l 0 X
avec
avec soin chaque détail,
soin chaque détail, on on discutait chaque point
discutait chaque douteux, avec
point douteux, avec minutie.
minutie.
Dans la chambre était une
Dans la chambre etait une grande table, grande table, d'une
d'une construction simple,
construction simple, sans sans

battants, comme
battants, comme une table de cuisine de
une table de cuisine de campagne, campagne, et pesant
et 24 kilos.
pesant 24 kilos. Une
Une
autre
autre table, plus petite,
table, plus petite, servait
servait pour les séances, elle
pour les séances, pesait 99 kilos.
elle pesait kilos.
Sur
Sur une troisième table
une troisieme table ronde, ronde, en acajou,
en recouverte d’une étoffe.
acajou, recouverte d'une étoffe. etaient étaient
placés les
places objets dont
les objets dont on on se servait pour
se servait les expériences.
pour les experiences.
En état de
En etat de transe, transe, le medium répondait
le médium plutôt au
répondait plutot nom de
au nom de Joins (Jean),
John (Jean),
mais
mais il
il parlait
parlait italien
italien seulement
seulement ; lorsque
; lorsque
l'état
l'etat de
de transe
transe n'était
n'était pas com-
pas oem-
plet, les phénomènes
plet, les phénomènes etaient plutôt
étaient élémentaires
plutôt élémentaires et peu et satisfaisante.
peu satisfaisants.
Dans
Dans la chambre il
la chambre il yy avait un petit
avait un petit chalet
chalet musical;
musical; on on tournait
tournait lala chemi-
chemi-
née, les portes s'ouvraient et la musique
née, les portes s'ouvraient et la musique jouait.
jouait.
Il avait également
Il yy avait egalement un
un accordéon
accordéon ordinaire,
ordinaire, de de construction simple,
construction simple,
M.
appartenant a M. Richet.
appartenant
à Richet.
Professeur Lodge
Professeur Lodge dit qu'il aa été
dit qu'll pousse, pincé,qu’on
été poussé, pincé,qu'on appuyait
appuyait sur sa tété,
sur sa tete,
sur son
sur son dos, bras
dos, ses bras et ses genoux
ses et ses lorsqu'il tenait les
genoux lorsqu'il tenait les deux mains du
deux mains du
médium
médium dans dans les siennes, et
les siennes, lorsque les
et lorsque les pieds et la
pieds et la tété d'Eusapia étaient
tete d'Eusepia étaient
observés.
observés. _
JOURNAL omrunss rsmuonoaiouns
Jouimar. D'É'l`UDBS PSYCHOLOGIQUES 131
131

Dans ces
Dans mémés
ces memes conditions, ilil aa eu
conditions, eu sa
samain empoignée, momentanément.
main empoígnée, momentanément.
par quelque chose
par quelque chose ressemblant a
ressemblant ù une
une main humaine,
main donnant Fimpression
humaine, donnant Vimpression
distincte de doigts
distincte de ayant des
doigts ayant ongles.
des ongles.
Il
Il a une forte
vu une
s vu main, et
forte main, autres objets,
et autres objets, plus
plus vaguement, qui passaient,
vaguement, qui passaient. se
se
détachant la nuit la lumière faible du ciel. Le médium était
détachant la nuit sur la lumière faible du ciel. Le médium était tou-
sur tou-
jours soigneusement
jours soigneusement etet complètement tenu.
complètement tenu.
Il a vu une chaise placée près de la fenêtre,
Il a vn une chaise placée près de la fenetre, a a plusieurs
plusieurs pieds de distance
pieds de distance
du médium,
du glisser plusieurs fois, horizontalement,
médium, glisser plusieurs fois, horizontalement, et
et puis
puis se
se lever
lever et frap«
et þÿ f r a p :
per le
per le parquet,
parquet,
Le médium était
Le médium tenu, et
était tenu, personne n`était près
et personne n'était près de la chaise.
de la chaise.
où n'y pas la moindre brise, au dehors,
brise,
Au moment il
Au moment où il n`y avait pas avait la moindre au
dehors, un lourd
un lourd
rideau se
rideau gonfla
se þÿ comme
g o nû a
comme si quelqu’un
si quelqu'un était derrière, et
était derriere, et resta ainsi gonflé
resta ainsi un
gonflé un
bon moment. Il n'y avait
bon moment. Il n'y avait personne de caché derrière le rideau,
personne de caché derrière le rideau, le médiumle médium
était distant
en était
en distant de près de
de pres deux mètres;
de deux mètres; cela
cela était visible,
était visible,
Une autre fois, le rideau était jeté sur la table
Une autre fois, le rideau était jeté sur la table et sur et sur les assistants; une
les assistants; une
fois, le
autre fois,
autre le contour d'un visage
contour d'un détachait contre
se détachait
visage se contre la fenêtre. et
la fenetre, quelque
et quelque
chose comme
chose une main
comme une levait vers
se levait
main se vers ce
ce visage.
visage.
Peut-être, dit
Peut-étre, professeur, l'explication
le professeur,
dit le Fexplication la plus simple,
la plus simple, dans
dans ces cas,
ces cas,

c'est
c'est que ces apparitions visibles sont des réarrangements
que ces apparitions visibles sont des réarrangements de matériaux
de matériaux
déjà
dóià existants,
existants, mais il
mais est évident
il est évident qu`ilqu'il yy avait un but
avait un but prédéterminé
prédéterminé dans dans
cet Arrangement.
'

cet IPIBUSGWBUL
[étable lourde,
Latable lourde, auprès
aupres de laquelle ilil n'y
de laquelle personne, était agitée
avait personne,
n'y avait était agitée sou-sou-
vent et même retournée, trouvée complètement
vant et meme retournée, trouvée complètement renversée par terre; renversée par terre;
ceci était
ce-zi fait avec
était fait avec soin
soin et de manière
et de maniere à à ne
ne pas briser sur la terre une batte-
pas briser sur la terre une batte-
rie voltaîque
rie voltaïque et autres objets.
et autres objets. Le Le D* Ochorowich aa pu,
Dr Ochorowich pu, dede sasa place. voir la
place, voir la
table
table ou moment où elle
en moment où elle se retournait.
se retournait.
médium étant sous observation,
Le médium étant sous observation, le
Le petit chalet
le petit chalet a été vu plusieurs
a été vu plusieurs fois fois
traversant la chambre; on entendit la clé remonter la musique,
traversant la chambre; on entendit la clé remonter la et celle-ci
musique, et celle-ci
jouant
jouant dans
dans différentes
dill`érentes parties
parties de
de la
la chambre,
chambre, des
des fois
fois ail deux mètres du
deux metres du
médium. Le professeur
médium. Le
professeur LodgeLodge a vu ce chalet s'appuyer
a vu ce chalet s’appuyer sur lui et puis
sur lui et être
puis être
posé
posé sur la
sur la table,
table, sans
sans que personne
que personne
le
le touchat.
touchat. u J’ai
« J"ai entendu,
entendu, dit
dit le
le pro-
pro-
fesseur, quelques notes de 1’accordéon, rendues loin
fesseur, quelques notes de Paccordéon, rendues loin de nous, pendant que de nous, pendant que
vue; plus
l’instrument était
Pinstrument était sursur la table et
la table les mains
et les mains du du médium
medium bien bien enen vue;
plus
tard, dans une
tard, dans autre séance,
une autre séance, il il aa entendu
entendu un piano donner
un piano donner des accords lors-
des accords lors-
que le médium en était
que le médium en était éloigné éloigné et complètement
et complètement tenu. tenu.
On pouvait voir
On pouvait voir le le clavier,
clavier, mais
mais pas observer la
assez pour observer
pas assez pour
la dépression
dépression
des touches. Il a entendu. non seulement
des touches. Il a entendu. non seulement des coups des frappés dans une
coups frappés dans table
une table

éloignée, mais
éloignée, mais des coups d'une
des coups d'une violence extrême, comme
violence extreme, comme donnés avec un
donnés avec un
maillet.
maillot.
Il aa vu,
Il vu, avec
avec des autres assistants,
des autres assistants, des des lumières traverser rapidement
lumieres traverser rapidement la La
I32
|32 nnvUn SPIRITE
REVUE 39mm:

chambre, comme des


chambre, comme des lucioles il aa entendu
lucioles ;; il entendu le bruit d'une
le bruit clé dans
d'une clé la ser-
dans la ser-
d'une l'autre bout la chambre,
rure d'une porte, à l'autre bout de la chambre, à travers Fespaoe vide de
rure porte, à de à travers l'espace
vide de
cette
cette porte et la
porte et place
la place du professeur.
du professeur. Une clé arriva
Une clé arriva ensuite
ensuite sur
sur la table des
la table des
séances, là, on
séances, là, put l'y
on put toucher; puis
l'y toucher; puis elle
elle retourna à la
retourna à porte, entra
la porte, dans la
entra dans la
tourna la
serrure, tourna
serrure, gachette et
la gachette et vint se placer
vint se placer entre les mains
entre les mains du professeur
du professeur
pour
pour y rester.
y rester.
Il a vu de
Il a vu de l'écriture produite sur
l'écriture produite du papier,
sur du crayon bleu,
au crayon
papier, au faite avec
bleu, faite avec

l'ongle propre
l'ongle propre d'un
d'un doigt
doigt et
et a
a la
la lumière
lumière d'une
d'une bougie.
bougie.
Une fois
Une fois on
on passa du
passa
bleu sur
du bleu sur le doigt
le doigt du médium et
du médium et on
on promena ensuite
promena ensuite
sa main
sa main près la table,
près la table, sur laquelle n'y
il avait de
pas de marques
sur laquelle il n'y avait pas bleues;
per-
marques bleues; per-
sonne n'avait
sonne n'avait touché
touché aa cette table, et
cette table, cependant on
et cependant on trouva
trouva des marques bien
des marques bien
définies sur
þÿ d éû n i ele
sur le côtëopposé ; et là, la main du médium n'avait pas
s eótëopposé ; et là, la main du médium n'avait pas été passée été passée
prés
près dede ce
ce côté
côté dede la table.
la table.
La grande table
La grande table fut
fut enlevée complètement du
enlevée complètement sol àà environ
du sol environ 90 centimètres
20 centimètres
de hauteur;
de hauteur; les assistants étaient
les assistants étaient debout autour, le
debout autour, médium, bien
le médium, bien tenu,
tenu,
avait ses deux mains appuyées
avait ses deux mains légèrement
appuyées légèrement snr
snr la
la table;
table; il
il eût
eût été
été impos-
impos-
sible médium, uiéme
au médium,
sible au sans étre
méme sans tenu, de
étre tenu, soulever la
de soulever table dans
la table dans la position
la position
qu'il
qu'il occupait,
occupait, c'est-à-dire, debout, prés
dest-à-dire, debout, d'un angle,
prés d'un angle, ses
ses deux mains
deux mains
appuyées légèrement
appuyées légèrement sur sur le dessus; cela
le dessus; cela ne pouvait même
se pouvait
ne se méme enen concédant
concédant
que le médium eût ses forces
que le médium eût ses forces décuplées par décuplées état anormal et hystérique.
par un état anormal et hystérique.
un
Le professeur
Le professeur a
a entendu
entendu le
le médium,
médium, comme
comme buvant au
buvant au goulot
goulot d'une bou-
d'une bou-
teille d`eau
teille qui avait
d'eau qui été posée
avait été préalablement sur
posée préalablement sur unun butïet;
bulïet; ensuite,
ensuite, ilil aa
senti que cette bouteille était déposée
senti que cette bouteille était la table, au
sur la table,
déposée sur au moment où tous les
moment où tous les
assistants se
assistants tenaient par
se tenaient les mains autour de cette table
par les mains autour de cette table .
.

Les pour lesquels


faits pour
Les faits lesquels il
il se spécialement garant,
porte spécialement
se porte garant, comme ayant eu
comme ayant eu
lieu, étaient
lieu, d'une nature
étaient d'une facile et
nature facile pouvaient étre
et pouvaient étre observés et constatés;
observés et constatés;
mais ils sont insuffisants
mais ils sont insuffisants pour
pour
établir
établir une
une vérité
vérité que
que
la
la science
science n'a pas
n'a pas
encore reconnue.
encore reconnue.
Ce sont
Ce sont :: ,

1° Les
1° Les mouvements d'une chaise
mouvements d'une éloignée, visible
chaise éloignée, visible au clair de
au clair de la lune, et
la lune, et
dans des circonstances
dans des telles que
circonstances telles que
c'était
c`était évident
évident qu'il n'y
qu'il n'y avait
avait pas
pas de
de
mécanique;
connexion mécanique;
connexion
2°Le gonflement
2°Le gonflement etet le mouvement d'un
le mouvement rideau en
d'un rideau l'absence de
en l'absence de vent
vent ou
ou
cause ostensible;
d'autre
d'autre cause ostensible; _
_

3° Le remontage
3° Le remontage et la locomotion
et la d'un chalet
locomotion d'un chalet à musique sans
å musique étre touché
sans étre touché ::

procédant d'un piano


4° Des sons procédant lesquels n'ont pas
4° Des sons d'un et d'un accordéon,
piano et d'un accordéon, lesquels n'ont pas
touchés;
été touchés;
été

5° Une
5° clé tournée
Une clé tournée dans une serrure,en
dans une dedans de la chambre des séances,
serrure,en dedans de la chambre des séances,
puis placée la table après remise
puis placée sur la table et après remise dans la
sur et dans la serrure;
serrure;
-' Iv *Î
Y

JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL uonoarouzs
rsvc uonoarouns
D'ÉTUDES rsvc 133
133

Les mouvements
6" Les
6° mouvements et le renversement
et le renversement par évolutions correctes et lentes
par évolutions correctes et lentes
d'une table lourde,
d'une table lourde, que l'on a trouvée après,
que l'on a trouvée apres, ainsi retournée;
ainsi retournée;
7° Le soulèvement
7° Le soulèvement d'une d'une table lourde, dans
table lourde, dans des conditions où
des conditions ordinaire-
où ordinaire-
ment parlant il eût été impossible
ment parlant il eût été impossible de la soulever; de la soulever;
8° L'apparition
8° L'apparition de de marques bleus sur une table,
marques bleus sur une table, auparavant
auparavant sans taches,
sans taches,

et ceci fait sans le secours des moyens


et ceci fait sans le secours des moyens ordinaires de l'écrilure;ordinaires de l'écriture;
9° Eprouver la
9° Eprouver la sensation
sensation de comme si
coups, comme
de coups, quelqu'un vous
si quelqu'un vous saisissait
saisissait lala
tète, les bras ou le dos, tandis que la tète, les mains
téte, les bras ou le dos, tandis que la téte, les mains et les pieds du médium et les pieds du médium
étaient bien
étaient bien en vue ou
en vue ou tenus
tenus et et éloignés
éloignés des des endroits
endroits du du corps touché.
corps touché.
Ceci dit, le
Ceci dit, professeur classe
le professeur classe ces opérations en
ces opérations trois parties
en trois parties ::
Classe
Classe A: opérations facilesdans
A: opérations faciles dans les les limites
limites ordinaires
ordinaires du humain,
corps humain,
du corps
préparations préalables,
sans préparations préalables, pourvu
sans pourvu que
ce
que ce corps
ne soit
corps ne soit pas empêché
pas empêché _par _par
des moyens
des moyens
artiflcîeux
þÿ a r t iû de
c
de î produire
e u x
produire ces
ces résultats.
résultats.
Classe
Classe B opérations àà produire
B :: opérations produire qui qui touttout enen étant
étant dansdans lesles limites
limites du du
corps humain,
corps humain,
ne
ne peuvent
peuvent avoir
avoir lieu
lieu sans
sans quelques préparations
quelques préparations :ou ïou mani-
mani- _

pulations
pulations convenables.
convenables.
Classe C
Classe C :: Opérations
Opérations qui qui selon l'entendement ordinaire
selon l'entendement ordinaire sont sont impos-
impos-
sibles
sibles : :
Ainsi
Ainsi dans dans la classe A,
la classe A, on on peut mettre :: le
peut mettre soulèvement et
le soulèvement transport de
et transport de
quelques objets légers,
quelques objets légers, tels que tels chaises, clés, chandeliers, boîtes,
que chaises, clés, chandeliers, boites, bouteilles bouteilles
àa eau,
eau, etc...
etc...
Le remontage
Le remontage de de boites
boites a à musique;
musique; faire faire sonner
sonner les clochettes électriques;
les clochettes électriques;
faire jouer les
faire jouer accordéons sans
les accordéons sans les toucher; de
les toucher; palper, tirer,
de palper, tirer, ouou empoigner
empoigner
les assistants; de
les assistants; faire l'apparition
de faire l'apparition de mains et
de mains de têtes.
et de tetes.
Dans
Dam la classe B:
la clásse B: le le soulèvement
soulèvement des des objets
objets très lourds, ce
très lourds, ce qui dépasse la
qui dépasse la
force ordinaire de
force ordinaire l'homme; la production
de l'homme; la production de
de lumière
lumière et
et de
de diverses
diverses odeurs;
odeurs;
des mains plus fortes celles
de montrer des mains plus fortes que celles du médium; d'écrire sur des
de montrer que du médium; d'écrire sur des
objets éloignés
objets éloignés ou
ou sans
sans crayon;
crayon;
de
de faire
faire mouvoir
mouvoir et
et sortir
sortir des
des _objets
_objets d'une
d'une
botte fermée
botte fermée a clé.
a clé.
Dam la
Dam la classe
classe C C :: dede faire sortir des
faire sortir des objets
objets d'une caisse solidementfermée
d'une caisse solidement fermée
on de faire sortir objet d'un tuyau
on de faire sortir un objet d'un tuyau fermé hermétiquement; de
un fermé hermétiquement; de faire
faire des
des
nœuds
þÿ n S dansdans
u d sune corde sans
une corde sans þÿû fin; de de faire pénétrer l'un dans l'autre
n ; faire pénétrer l’un dans deux
l'autre deux
cercles ronds,
cercles ronds, en en bois;
bois; de de suspendre
suspendre l'action l'action de de deux
deux corps chaufiés à
corps chauffés à
rouge;
rouge;
Deproduire
Deproduire un changement de
un changement température sans
de température cause visible
sans cause visible et arti-
et arti-
flcielle;
þÿû cielle; «-

Séparation en ses
Séparation en ses diverses parties, d'une
diverses parties, solution mélangée
d'une solution et fermée
mélangée et fermée
hermétiquement
hermétiquement ;
;
Le professeur
Le professeur Lodge
Lodge dit qu'il n'a
dit qu`il pas vu tous ces phénomènes
n’a pas vu tous ces
phénomènes etet ne peut,
ne peut,
en conséquence, en garantir la réalité;
en conséquence, en garantir réalité; par
la par exemple,
il ne peut absolument
exemple, il ne peut absolument
134
131 navua
REVUE amarre
SPIIUTE

pas affirmer que les


pas affirmer que les ma in: eues,
ma im étalon: plus
eues, étalent plu: forles
farm que aallcrdu médium,
que cancadu mådium, eu
vu

qu'il n'a pas pu


qu'izn'apa« pu les mesurer; il ajoute
les mesurer; il qu'il n'a
ajoute qu'il pas observe qu'avec
n'a pas l'aide
observe qu'avec t'aide
du médium, on entrait autre chose
du medium, on eût fait autre chose que n'aurait ipu
que n'auralt ipu faire etro humain
un etre
faire un humain
libre de toute
libre de toute entrave.
entrave.
On aurait pu, ditoil,
On aurait pu, établir
þÿ d i tétablir des appareils
: i l , des pour enregistrer
appareils pour enregistrer tous les mou-
tous les mou-

vements observes,
vcments mais cela aurait été
observés, mais cela aurait été inutile, inutile, c`est le fait de ces
c'est le fait de mouve-
ces mouve-

ments qui est intéressant et surprenant.


ments qui est interessant et surprenant. Les Les décrire
decrire en
en détail
detail n'y sjoulerait
n'y ajouterait
rien,
rien, car ils sont
cartls sont commecomme les actions ordinaires
les actions ordinaires d'un etre humain,
d'un etre humain, et et ils
ila
agissent exactement comme
agissent exactement comme l'un de nous. l'un de nous.
Si
Si l'on suppose qu`un
l'on suppose galvanométre montre
qu'un galvanometre montre des des mouvements étranges et
mouvements étranges et
inexplicables, le physicien pourrait d‘abord les
inexplicables, le physicien pourrait d`abord les noter soigneusementnoter soigneusement afin
afin
d'en trouver la
d'en trouver mais, sisi en
cause; mais,
la cause; le faisant,
en le faisant, il trouvait une
il trouvait mouche
grosse mouche
une grosse
dans son instrument,
dans son cesserait aussitôt
instrument, ilil cesserait recherches.
ses recherches.
aussitôt ses
Ainsi. dans la chambre ù séances,
Ainsi. dans la chambre a les objets sont
seances, les objets transportés absolument
sont transportés absolument
comme
comme si
si une personne vivante circulait librement,
une personne vivante circulait librement, et naturellement; la
et naturellement; la
première hypothèse
premiere hypothèse pour pour Pobservation
Pobservation serait
serait qu'une
qu'une telle
telle personne
personne
fût
fût
actuellement présente.
actuellement presente.
cette hypothèse
hypothèse est-elle celle de
est-elle celle de fraude
fraude de 1a part
part dede quelqu'un?
'

Cette de la quelqu`un?
Soit 22
Soit
1° Du
1° médium ?‘?
Du médium
2° D'un
2° ou
D'un ou plusieurs des
plusieurs assistants ??
des assistants
3° De quelqu'un
3° De queiqu'un de dehors, introduit
de dehors, introduit dans dans ce but??
ce but
Pour se prémunir contre fraude, de
la fraude, de lala part du médium, on on prenait
Pour se prémunir contre la part du medium, prenait
maintes précautions; ainsi, ses pieds étaient posés sur un appareil qui
maintes précautions; ainsi, ses pieds étaient posés sur un appareil faî-
qui faî-
sait sonner une
sait sonner une sonnette électrique; si l`un ou
sonnette électrique; si l'un ou l'autre pied était levé
l'autre était levé dede
pied
temps en temps, on vérifiait
temps en temps, on þÿ v e r iû
si
si ala sonnette fonctionnait, et
lai tsonnette fonctionnait, et des fois, ondes fois, on
tenait
tenait enen plus les les pieds et
et les
les jambes
jambes du du médium,
médium, ainsi ainsi queque ses mains, et
ses mains, et
plus pieds
même sa téte; on savait toujours la position de ses
même sa tete; on savait toujours la position de ses pieds, tete et mains, aupieds, téte ct mains, au
moment même
moment même où où les phénomènes avaient
les phénomènes avaient lieu.lieu.
Toutes
Toutes ces précautions etaient
ces précautions étaient acceptées
acceptées par par lele médium
medium et et quoique
quoique l'on l'on
n'eût de raison
pas de raison pour
n'eût pas pour suspecter
suspecter sa bonne foi,
sa bonne foi, comme
comme ne
on ne
on peut jamais
peut jamais
fier avec
se tier
se confiance àà une
avec confiance personne en
une personne en état
état dede trance,
trance, il il faut prendre des
faut prendre des
précautions sévères et continues.
précautions sévères et continues.
Le transport d'un petit
Le transport objet sur
d'un petit objet table, ou
la table,
sur la ou par terre, dans l'obscurité,
par terre, dans l`obscurité,
n’est valable
n'est valable commecomme évenement anormal qu'à
événement anormal la condition
qu'à la condition que les assis-
que les assis-
tants n’ont
tants discontinue àà se
pas discontinue
n'ont pas tenir les
se tenir les mains.
mains. Il Il est peu sage
est peu de consi-
sage de consi-
dérer cette condition comme
derer cette condition comme pratique, pratique, et l'on ne
et l'on doit
ne doit pas constater l‘arrivé
pas constater l`arrivé
d'un objet
d'un objet si l'on n`a
si l'on pu le voir ou Fentendre dans le trajet,
n'a pu le voir ou l'entendre dans le trajet, ou s'il est
ou s'iI trop
est trop
trop lourd pour
gros ou trop
gros
ou lourd avoir
pour avoir pu être transporté par
pu etre transporté le médium
par le medium dans un dans un
r*'—

JOURNAL D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES


.vouamn n'|t'rUnxs rsvcuonoexomss 135
135

instant où
instant il s'est
où il s`est trouvé
trouvé libre,
libre, ou
ou bien
bien encore si
encore si on a
on vu
a vu l'objet
1'objet un instant
un instant

avant son transport.


avant son transport.
Quel que soit l'agent
Quel que soit qui aa elïectué
l`agent qui ces transports,
elfectué ces transports, on n'a jamais
on n'a essayé de
jamais essayé de
les faire
les faire par surprise. mais au contraire, en prévenant les assistants
par surprise, mais au contraire, en prévenant les assistants et en
et en
les invitant
les invitant àà une spéciale attention.
une spéciale attention. ~

Il
Il y avait, apparemment, désir de rendre l'évidence aussi valable que
y avait, apparemment, désir de rendre l'¿videnca aussi valable que
possible.
possible. V
V
*
*

ll y avait,
ll y c'est vrai,
avait, c'est une habitude
vrai, une habitude dede demander
demander des des conversations
conversations avant
avant
des eiïorts énergiques
des efforts énergiques et
et surtout
surtout avant
avant de
de montrer
montrer un
un objet quelconque.
objet quelconque.
Quoique cette habitude
Quoique cette habitude soit en quelque
soit en objective, ililétait
sorte objective,
quelque sorte était observé que
observé que
lorsqu'on
lorsqu'on gardait
gardait un grand silence
un grand le médium
silence le paraissait plein
médium paraissait plein de contrainte;
de contrainte;
des conversations cordiales semblaient faciliter les manifestations inatten-
des conversations cordiales semblaient faciliter les manifestations inatten-
dues.
dues. LeLe professeur Lodge ne
professeur Lodge ne trouvait pourtant pas
trouvait pourtant pas
nécessaire
nécessaire pour lui-
pour lui-
même
mème de de sejoindre
sejoindre àà la conversation générale,
la conversation générale, dans
dans le premier temps
le premier temps de de
ses expériences.
ses expériences.

L'hypothèse suivante est


Uhypothèse suivante est celle connivence de
de connivence
celle de de la part des
la part assistants.
des assistants.
a
a Dans
Dans certains
certains cercles
cercles oùoù lesles personnes sont inconnues entre elles, une
personnes sont inconnues entre elles,
une '

«n telle hypothèse peut suftire


telle hypothèse peut þÿ s u fû pour
pour
détruire la valeur de l'évidence;
r e détruire la valeur de l'évidence; mais, mais,
4 dans notre
¢ dans cas (nous
notre cas quatre) chacun
étions quatre)
(nous étions chacun avait avait au
au moins
moins un un ami intime
ami intime
«n présent; et
présent; et au moins tous
au moins tous lesles quatre engagés par
quatre engagés par des occupations sérieuses,
des occupations sérieuses,
« accordions
nous accordions un
a nous un temps précieux tt l'étude de ces
temps précieux a l'étude de ces phénomènes.
phénomènes.
Et dans ce
Et dans cas une
ce cas une telle supposition devient
telle supposition devient absurde; pourtant ilil faut
absurde; pourtant faut la
la
considérer.
considérer.
D'abord on
u D'abord
« peut supposer
on peut supposer que
notre réunion était de notre invention et
que notre réunion était de notre invention et
conçue dans le but de fabriquer
«c conçue dans le but de fabriquer un élaboré.
mensonge élaboré.
un mensonge

Ensuite on
a Ensuite
« on peut
peut supposer
supposer que plutôt d'avouer
que plutot d'avouer que que les phénomènes
les phénomènes
c n'eurent point lieu, nous avons
pu en produire
¢ n'eurent point lieu, nous avons pu nous-mêmes
en produire nous-memes ou ou que
que
«a l'un des assistants trgmpait les autres en laissant
l'un des assistants trgmpait les autres en laissant libre le médium pourlibre le médium pour
«u la production des
la production faits observés.
des faits observés. a þÿ :

En réponse,
En réponse, le le professeur
professeur assure qu'il aa observé
assure qu'il observé des phénomènes au
des phénomènes au
moment où seul il tenait les mains
moment où seul il tenait les mains et les pieds] et les pieds} du médium,
du et
médium, et que les
que les
autres
autres ontont fait
fait de même; que ces phénomènes eurent
de mème; que ces phénomènes eurent lieu en l'absence de lieu en l'absence de
chaque membre du groupe,
chaque membre du groupe, où, où, en succession de chacun d'eux;
en succession de chacun que
d'eux; que
MM.
MM. Richet
Richet etet Oohorowicz
Ochorowicz avaient avaient eu eu une masse de
une masse phénomènes
de phénomènes avant avant
l'arrivée des autres
l'arrlvée des autres et pouvaient, par
ne pouvaient,
et ne conséquent, porterporter desdes suspicions
'
par conséquent, suspicions
sur les arrivants.
'

sur les arrivants.


l1 reste
ll donc l'hypothèse
reste donc Phypothèse grotesque
grotesque que que M. M. Richet
Richet lui-mémé
lui-méme auraitaurait pré-
pré-
paré une
paré une déceptiommais
déception,mais celle-cicelle-ci n'a n'a point
point de valeur, vu
de valeur, vu queque MM. Finzi,
MM. Finzi,
Schiaparelli, Lombroso
Schiaparellt, Lombroso et et d'autres,
d'autres, en Pologne et
en Pologne et en ltalle, ont
en ltalle, ont observé
observé
les mêmes
les phénomènes en
memes phénomènes l'absence
en l'absence de de M.
M. Richet.
Richet.
136
136 nnvun 391m1‘:
nnvun srl arr:

La présence
La présence ou ou l'absence
l'absence de de l'un l'un ou ou de de l'autre
l'autre des des assistants
assistants n'a pas eu
n'a pas eu
pour empêcher
empêcher les phénomènes que Eusapia présente.
d'action
d`action pour les phénomènes pourvu pourvu que fût
Eusapia fût présente.
Dans l'hypothèse
Dans Phypothèse de
de fraude,
fraude, il
il faudrait
faudrait donc
donc suspecter
suspecter tout
tout le
le monde
monde et
et
supposer
supposer que
tout le monde était
que tout le monde était d'accord pour
d'accord pour tromper; professeur Lodge
tromper; le professeur
le Lodge
fait observer
fait observer que que
dans
dans ce cas,
ce cas, son
son propre rapport
propre rapport
ferait
ferait partie
partie de
de ce
ce plan
plan dede
fraude et
fraude et que, que, en conséquence,
en il ne
conséquence, il ne cherche pas cherche à défendre
pas à se défendre sur ce point.
se sur ce point.
Mais
Mais en admettant que
en admettant que
les
les assistants
assistants étaient
étaient honnêtes
honnètes et
et ordinairement
ordinairement
intelligents,
intelligents, et que le
et que médium était
le medium était tenu
tenu de de manière
manière àà être empêché de
être empêché de
faire
faire des choses anormales
des choses anormales avec avec son son corps normal.
corps normal, que que faut-il
faut-il penser
penser au au
sujet d'un accomplissement
sujet d'un accomplissement þÿ p o s s de possible de phénomènes?
i l : phénomènes?
le
Il ne faut
Il ne oublier que
pas oublier
faut pas que
ces
ces séances
séances eurent
eurent lieu dans une
lieu dans une îleîle presque
presque
habitée; les quelques
non habitée; les quelques personnes
non étaient
personnes étaient toutes connues;
toutes connues; il y il avait la
y avait la
famille du
famille garde du
du garde phare, les
du phare, domestiques de
les domestiques de M. M. Richet,
Richet, un un marin,
marin, sa sa
femme et sa fille.
femme et sa þÿû l l e .
phare est
Le phare
Le environ 500
est aà environ 500 mètres mètres de de la la maison
maison de de M. M. Richet,
Richet, et les
et les
domestiques
domestiques couchaient dans un cottage
couchaient dans un séparé où ils se retiraient
cottage séparé où ils se retiraient pendant pendant
la nuit;
la nuit; on
on pourrait supposer
pourrait supposer que ces que ces simples
simples paysanspaysans de de lala Provence étaient
Provence étaient
d'accord avec
d`accord avec la þÿû n la fine Italienne,
e
Italienne, et
et que la différence de leurs
que la différence de leurs langues qui langues qui
empêchait
empechait toute conversation entre
toute conversation entre eux n'était qu'une
eux n'était qu'une entente préalable;
_entente préalable;
mais il est inutile de discuter cette hypothèse
mais il est inutile de discuter cette hypothèse absurde car le voisinage de absurde car le voisinage de
ces gens n'était
ces gens n'était aucunement
aucunement nécessaire nécessaire pour pour les phénomènes.
les phénomènes.
Quant a moi-même, dit le professeur
Quant a moi-mème, dit le professeur Lodge, je suis Lodge, je suis satisfait
satisfait que per-
que per-
sonne sur
sonne l'île
sur l'Ile ne fut présent auprès
ne fut présent de la chambre
auprès de la chambre des séances, des saut’
séances, sauf la per-la per-
sonne qui prenait
sonne qui prenait des des notes
notes et et sa sa présence à
présence a sa place habituelle
sa place habituelle était facile
était facile
observer par
à observer
à les expérimenlateurs placés
par les expérimentateurs placés dans dans la la chambre.
chambre.
ll n'y avait
ll n'y qu'une
avait qu'une porte porte d'entrée
d'entrée que
que
le
le professeur
professeur fermaitfermaît à lui-
clé lui-
a clé
mème pendant
même les
pendant les séances; mais méme si elle avait
séances; mais méme si elle avait été ouverte personne été ouverte personne
n'aurait pu
n'aurait pu
entrer
entrer sans
sans que
que
le
le fait
fait fût
fût connu.
connu. On
On ouvrait
ouvrait le
le divan
divan avant les
avant les
séances,
séances, pour s’assurer
pour s'assurer qu'il qu'il était vide.
était vide.
Les séances commencèrent toujours
Les séances commencèrent toujours dans dans la la pièce
pièce bien éclairée, c et
bien éclairée, ¢ et je
je
puis positivement
puis positivement déclarer
déclarer n,
þÿ : : dit-il, « que personne, étranger à,
dit-il, que per-sgmje, étranger
, « à la
la séance,
séance,
n'est
n`est entré
entré d'une façon normale,
d'une façon normale, carje l'aurais vu
carje l'aurais vu etet su.
su. »
þÿ : :

que préoccupé
Je dirai
« Je
« donc, que
dirai donc, préoccupé moi-même moi-même de cette hypothèse
de cette hypothèse de de l'intro-
l'intro-
c duction
¢ duction d'un
d'un confédéré, j'ai été bientôt amené à
confédéré, j'ai été bientôt amené a considérer cette explica- considérer cette explica-
c tion comme intenable;
tion comme intenable; le seul complice
le seul complice que les faits permettent d`admettre d'admettre
¢
que les faits permettent
est une
< est
< personne ou
une personne ou un un animalanimal invisible,
invisible, qui accompagne toujours
qui accompagne toujours
«
« Eusapia.
Eusapia.
Sans doute
« Sans les hommes
doute les hommes de science trouveront
de science trouveront que cette explica-
«
que cette explica-
a
«
tion
tion par un complice est la plus
par un complice
est la plausible; mais je
plus plausible; mais suis certain
je suis certain que s'ils
que s'ils
.
JOURNAL n'aurons PSYCHOLOGIQUES
JOURNAL IIYÉTUDES Psvcuonoexouns
137
137

e:
C peuvent faire les
peuvent faire les memes expériences eux-mémes,
mêmes expériences eux-mêmes, ils
ils trouveront leurs
trouveront leurs
c
C explications insuffisantes
explications et ridicules.
insuffisantes et ridicules.

'

1 On ne peut pas non plus expliquer ces


par la prestidigitation
a On ne peut pas non faits par
plus expliquer ces faits chez
la prestidigitation ;; chez
K le faiseur
« le faiseur de tours on
de tours on a une situation
a une préalable et
situation préalable et une autre finale,
une autre c’est
þÿû n ac'est
le,
«là
(1 son plan, mais ici on voit Popération
là son plan, mais ici on voit et Pévénement tout a la fois;
Popératùm et Pévénement tout a la fois; les les
a objets sont d'une façon et perceptible
J
objets sont transportés
transportés d'une façon visible
visible et perceptible àà l'oreille sans
l'oreille sans
c vitesse exagérée.
vitesse exagérée.
u Il
« Il y y
a
a l'antique hypothèse de
l'antique hypothèse de Faraday,
Faraday, de Faction inconsciente
de l'action inconsciente des des
c muscles, parmi les assistants;
muscles, parmi les assistants; c'est avec cela quec'est avec cela l'on explique les
que l'on explique les
I mouvements
a mouvements d'une d'une table
table oùoù plusieurs personnes de
plusieurs personnes de bonne
bonne foi foi sont réu-
sont réu-
I nies! Il est probable
c nies! Il est probable que cela explique en elïet quelques-uns
que cela explique
en etïet de
quelques-uns de ces mou- ces mou-
I: vements, peut-être tous, et
vements, peut-étre tous, et cependant
cependant il
il faudrait
faudrait beaucoup de
beaucoup de bonne
bonne
R« volonté
volonté pour expliquer ainsi certains phénomènes
pour expliquer
ainsi certains de mouvements
phénomènes de mouvements que que
c j'ai observés.
observés.
I
fai
a En
¢ En tous cas cela
tous cas n'explique pas
cela n'expltque comment une
pas comment une table peut se
table peut lever com-
se lever com-

C piètement de lorsque
c
pletement de par
par
terre
terre personne
lorsque personne ne
ne la
la touche,
touche, sauf
sauf en
en appuyant les
appuyant les
I mains sur
c mains le dessus, encore moins cette hypothèse
sur le dessus, encore moins cette explique-t-elle les
hypothèse explique-t-elle les
a mouvements
(4 mouvements d'un objet entièrement
d'un objet entièrement séparé séparé de de tout
tout contact.
contact.
a’ Aussi, cette
(Aussi, cette manière d’expliquer n'est
manière d'expliquer pas applicable
n'est pas dans les
applicable dans phéno-
les phéno-
mènes qui
a mènes
qui eurent
eurent lieu
lieu avec
avec Eusapia.
Eusapia.
Il reste
a Il
« l'hypothèse des
reste Yhypothèse des hallucinations collectives, que
hallucinations collectives, les bruits enten-
que les bruits enten-
a dus, les
(Á attouchements, les
dus, les attouchements, les choses
choses vues, n'était point
tout n'était
vues, tout point réel, mais les
réel, mais les
hallucinations d'une
a hallucinations
(K imagination surexcitée.
d'une imagination surexcitée.
u J'ai
« entretenu moi-mémé
J'ai entretenu moi-méme des des explications
explications similaires, comme pas
similaires, comme pas impos-
impos-
« sibles, avant d'avoir séances; mais je bien
((
sibles, avant assisté à ces
d'avoir assisté a ces séances; mais je me rends bien compte
me rends compte
a de
I leur caractère
de leur forcé aa l'extreme
caractère forcé l'extrême et comme étant
et comme impossible àà appliquer
étant impossible appliquer
C dans le
a dans cas actuel.
le cas actuel.
'
'

« d'etre surexcité,
Loin d'être
« Loin cette enquête
surexcité, cette enquete et ces expériences
et ces expériences ont été menées
ont été menées
a avec
(C le plus
avec le plus grand grand calme et du sang-froid.
calme et du sang-froid.
Aucune personne
a Aucune
« présente
personne présente ne
ne pourrait, pour
pourrait, un instant, douter
pour un instant, douter de de lala
a réalité
G objective des bruits et des attouchements;
réalité objective des bruits et des attouchements ; quant choses
quant aux choses vues,
aux vues,
« quoique moins moins nettes que le reste, il est pourtant difficile de concevoir
((
quoique nettes que le reste, il est pourtant þÿ d i fûdec i l e
concevoir
c des doutes là encore, doute faible
C des doutes la encore, doute faible que l'on pourrait avoir
que l'on pourrait
s’il n'y
avoir s'il avait
n'y avait
o rien pour confirmer leur objectivité.
U rien pour þÿ c o nû leur r m eobjectivité.
r
Mais on
« Mais
« on a prétendu
a prétendu que personne dans
que personne
dans une chambre ne
une chambre ne peut être sûr
peut etre sûr
de
a de ne
G ne pas étre hypnotisé;
pas être hypnotisé; on on voit,
voit, entend
entend et et sent ce qui n'existe
sent ce qui n’existe pas pas en
en
« réalité, le témoignage d'une personne en dehors de la pièce
en dehors de la serait néces-
(1
réalité, le témoignage d'une personne pièce serait néces-
I saire pour
c saire
pour
faire
faire disparaître
disparaitre l'illusion.
l'illusion. .

c L'hypothèse d'hallucination collective dans ce cas ne


¢
L'hypotl1èse d'hallucination collective dans ce cas ne paraîtrait paraîtrait pro-pro-
a bable qu'aux personnes ignorantes de l’hypnotisme.
(I bable qu'aux personnes ignorantes de l'hypnotisme.

í
138
138 nnvu:
unvus spmm:
srxm-rv: l

«Geux qui
«Ceux ont etudie
qui ont ce sujet,
étudié ce qu'il n`y
savent qu`ll
sujet, savent n'y aa pas d'évidence de la
pas d'evidence de la
a
« possibilité de cette
possibilité de puissance hypnotique
cette puissince hypnotique en grand et
en grand et s'étendant sur
s`6tendant sur
c:
¢ n'importe
n`lmporte quelle personne introduite;
quelle personne lorsque la puissance
introduite; lorsque la est employée
puissance est employée
<
¢ l'aide des
sans l'aide
sans des moyens physiques
moyens physiques et
et physiologiques,
physiologiques, la
la plupart des per-
plupart des per-
c
« sonnes ne
sonnes ne peuvent étre susceptibles d'etre subjuguées
peuvent etre susceptibles d‘étre subjuguées par les méthodes
par les methodes
c
¢ hypnotiques ordinaires.
hypnotlques ordinaires.
Certainement si
c Certainement
« si Phypnotisme
Fhypnotisme collectif est possible
collectif est ce degré.
possible àà ce degre. le
le fait
fait
«
« constaté serait
constate très intéressant
serait très ù connaître;
intéressant a connaitre; mais
mais je
je trouve
trouve impossible
impossible
c
¢ d'accepter sérieusement
d'accepter cette hypothèse
serieusement cette hypothèse comme applicable dans
comme applicable
'
'
dans notre
notre
«
« cas.
cas.
Si
a ces choses
Si ces
« choses sontsont des hallucinations. le
des hallucinations, plupart de
le plupart de ce qui nous
ce qui arrive
nous arrive
a par les voies de nos sens sens doit être classé
classé de même.
«
par les voies de nos doit être de meme.
Dans nos
a Dans
« nos expériences, nous avions un
experiences, nous avions un témoin etrangertémoin étranger en en dehors
dehors de de la
la
« pièce;d'ahord M. M. Beilier, ensuite
ensuite le
le docteurochorowiecz, et une fois
fois le
le pro-
«
pièce;d'abord Bellier, docteurûchorowiecz, et une pro-
a fesseur
« Richet. Tous
fesseur Richet. Tous les les trois apportent leur
trois apportent leur témoignage authentique
témoignage authentique
« quant å
«
quant à la la réalité
realite des des bruits
bruits entendus;
entendus; ils lls entendaient
entendaient tout, tout, etet précisé-
précisé-
«
ment, comme chaque
a ment, comme
chaque chose était expliquée
chose était expliquée par par ceux qui
ceux étaient
qui etaient dans dans la la
c chambre.
¢ chambre. QuandQuand la la cle grinçait dans
clé grinçait dans lala serrure.
serrure. ce
ce témoin
temoin extérieur
extérieur deman-
deman-
« dalt
« qui était
dait qui etait en train d'ouvrir
en train d`ouvrlr la la porte.
porte. avant
avant queque personne nhnnonçat le
personne xfannonçat
le
« bruit entendu.
a bruit entendu.
« Des
« fois aussi,
Des fois aussi, il ll m'est arrivé de
m'est arrivé me lever
de me lever de de la table et
la table d'assister isolé
et d'assister isolé
« hdes
« phénomènes. Je
ùdes phénomènes. Je dois
dois donc
done conclure qu'il l'eut
conclure qu'il abandonner cette
faut abandonner cette
« hypothèse insoutenable
«
hypothèse insoutenable des des hallucinations collectives, comme
hallucinations collectives, comme j'ai j'ai aban-
aban-
c donné celle de la fraude collective.
collective.
¢ donne celle de la fraude
« On pourrait supposer que nous
On tous trompés en imaginant que
«
pourrait supposer que nous étions etions tous trompés en imaginant que
nous tenions
u nous
« tenions le medium complètement
le médium complètement dans
dans notre
notre pouvoir,
pouvoir, et et que
que pen-
pen-
dant que
c dant
¢ nous pensions le voir et le toucher près
que nous pensions
le voir et le toucher de il était
nous, il était en
près de nous, en réa-
réa-
lité loin
u lite
« de la
loin de table libre
la table llbre et
et enen train
train dede produire
produire les
les phénomènes observes.
phénomènes observés.
Pour une
a Pour
« une personne ayant
personne ayant passé
passé par
par
ces
ces expériences,
expériences, cette supposition
cette supposition
a parait absurde, mais peut-être pas pour qui n'ont pas fait mémes
«
parait absurde, mais peut-être pas pour ceux qui n'ont pas fait ces
ceux ces memes
c observations.
¢ En touslcas les eirets
observations. En touscas les effets en eux-memes ne en eux-mémes sont
ne sont pas des
pas des illu-illu-
sions.
a sions.
«

Les phénomènes
a Les
«
phénomènes ont eu réellement
ont ou réellement lieu.lieu.
« ll
« ll nous
nous reste les décrire,
reste àà les et si
décrire, et c'est possible
si c'est possible peuà peu par
peuà peu par un examen
un examen

«
« continu, de chercher à nous les expliquer.
continu, de chercher à nous les expliquer.
a Il
Il faut
faut d'abord par des expé-
« d'abord amener les hommes
amener les hommes de science àà essayer,
de science essayer, par des expé-
a
«
personnelles à connaître les phénomènes,
riences personnelles
riences à connailre les ensuite a examiner
phénomènes, ensuite 9. examiner les les
a
« lois qui les
lois qui les gouvernent, et si
gouvernent, et si ces
ces lois existent, les
lois existent, tracer selon
les tracer leur ori-
selon leur ori-
c
¢ gine.
glne.
n
þÿ : :
JOURNAL
JOURNAL IŸÉTUDII
D'É'l'UDlI PIYOIOLOGIQUES
PIYOIOLOGIQUES l”
189

ne LA SIMULATION,
DE LA LA DÉCEPTION.
DE LA
SIMULATION, DE DÉCEPTIÔN.

a
u llya toujours risque
Ilya toujours risque do non réussite.
do non lorsqu'on invite
réussite, lorsqu'on de nouvelles
invite de nouvelles
a
personnes a des séances. L'état de transe
personnes a des séances. L'état de transe n'est pas n'est toujours égal
pas toujours égal etet les
les
¢ manifestations
manifestations varient dans leur
varient dans leur netteté.
netteté.
c De la.
¢ De la. il
il peut arriver qu'une
peut arriver qu'une personne voyant pour
personne voyant pour la première fois
la premiere fois
« une séance
une séance peupeu satisfaisante,
satisfaisante, refuse
refuse de
de continuer
continuer les
les expériences; ou,
expériences; ou, si si
o rien n'a lieu. étant éloignée du médium,
rien n'a lieu, étant éloignée du médium, elle pourraelle pourra supposer l'une
que l'une
supposer que
fi
« des personnes
des personnes
tenant
tenant ses
ses mains
mains l'avait
l'avait libéré
libéré intentionnellement
intentionnellexncnt ou non.
ou non.
Q
¢ Lorsqu'une assistant
personne assistant pour
Lorsqu'une personne la première fois se sent
pour la premiere fois se sent touchée touchée
fi
« sur l'épaule
sur 1'épaule parpar un
un quelque
quelque chose
chose qui s'approche
qui s'approche avecavec une sorte de
une sorte de fré-
fré-
« missement, et semble sortir
missement, et semble sortir du corps du corps du médium, il en conclut "que
du médium, il en conclut c'est
'que c'est
¢ son bras.
son bras.
a
« Peut-être
Peut-etre il voit vaguement
il voit quelque chose
vaguement quelque chose ressemblant
ressemblant à a un bras en
un bras en
¢ train de
train quelque objet,pas
transporter quelque
de transporter objet.pas loin médium; s'il
du médium;
loin du s'il tient
tient dans
dans ce
ce

¢ moment une des mains du médium lui-même,


moment une des mains du médium lui-méme, il conclut que il conclut la
que la personne
personne
« qui
qui devait
devait tenir
tenir l'autre
l'autre ne
ne le
le fait
fait pas. pour
pas. pour
l'instant
l`instant du
du moins.
moins.
a
a Tai été frappé
J'ai été frappé de de la
la tendance
tendance que l'on éprouve
que l'on faire ces
éprouve aa faire sortes d'accu-
ces sortes d'accu-
entre assistants;
sations entre quelques-uns des phénomènes ressemblaient
'

¢ sations assistants; quelques-uns des phénomènes ressemblaient


pu faire. que malgré
¢ tellement aa des
tellement des mouvements
mouvements que que le médium eût
le médium eût pu faire, que malgré soi
soi
on doute
on doute dede son-voisin;
son-voisin; du du reste on pouvait supposer que l'un l'un de ceux
« reste on pouvait supposer que de ceux
u qui
qui tenait les mains
tenait les était pour
mains était pour l'instant hypnotisé.
l'instant hypnotisé.
Pourtant si
a Pourtant
« si l'on
l'on continue
continue des séances. autres
des séances, autres choses
choses que
que ces ces mouve-
mouve-
« ments dans Pobscurité et le voisinage
ments dans l'obscurité et le voisinage du médium auront probablement
du médium auront probablement
1 lieu.
"CIL
a
« On verra les
On verra lesobjets transportés
objets transportés loin du médium,
loin du médium, et et dans lumière
une lumiere
dans une
a sulïtsante
sulïlsante pour constater qu'il n'y
pour constater qu'il point de
n'y aa point contact normal
de contact avec lui;
normal avec lui;
« ou
ou encore, comme il m'est arrivé,
encore, comme il m'est arrivé, on peut
on sentir un attouchement
peut sentir un attouchement tout
tout
« cn tenant
en seul les
tenant seul les deux et les
mains et
doux mains les deux
deux pieds du pieds
du médium. en voyant
médium, en sa
voyant sa
a téte.
tête.
En comme
u En
« somme on est réduit
on est réduit soit a admettre
soit a admettre les des phénomènes
faits des
les faits phénomènes ou à
ou a
croire l'on
que l'on se trompe
croire que se soi-môme. J'ai observé avec intérét cette simula-
trompe soi-meme. J`ai observe avec intéret cette simula-
tion de
tion de déception
déception de part
la part
de la des phénomènes.
des phénomènes.
a
« ll faut une
ll faut une longue patience de
longue patience de la part de
la part l'observateur pour
de Fobservateur pour éviter
évlter des
des
e accusations injustes. surtout
accusations injustes. surtout s'il ne sait
s`il ne d'avance que
sait d'avance des formes
que des ressem-
formes ressem-
bras et mains peuvent sans nécessairement,
paraître. sans
- blant àà des
blant des bras et des
des mains peuvent paraître, nécessairement,
¢ appartenir
appartenir a
a des
des personnes
personnes
visiblement
visiblement présentes
présentes et
et au
au moins
moins d'une façon
d'une façon
I
¢ normale, a conclusions hâtives; c'est, certes. devoir
normale, sans sauter ii des conclusions hâtives; c'esl, certes, un devoir de
sans sauter des un de
rendre compte de formes.
A
A

U se rendre de ces formes.


« se compte ces
Dans ce
u Dans
u cas, le
ce cas, médium était
le médium était soumis
soumis aa un médical et
examen médical
un examen corps
son corps
et son
140
10 REVUE SPIRITE
nnvun: srxnrrm

normal;
trouvé normal; on
trouvé on a eu soin
a eu aussi de
soin aussi s'assurer
de s'assurer qu'il ne
qu'il portait point,
ne portait point, dans
dans
la chambre a
la chambre a séance,séance, des membres artificiels ou des appareils.
des membres artificiels ou des appareils.
Devant cette
« Devant
« accusation de
cette accusation de fraude, j'estime que
fraude, j'estime que
l'on
l'on ne devrait admettre
ne devrait admettre
dans ces sortes d'expériences que
dans ces sortes d'expériences des personnes s'engageant
que des personnes a suivre
s'engageant a suivre au au
moins quatre
moins quatre séances avant de
séances avant de formuler
formuler une opinion; autrement
une opinion; autrement il il y
y a
a

par son attitude hostile les bons résultats


danger de faire manquer
danger de faire manquer par son attitude hostile les bons résultats que que
l'on aurait pu
l'on aurait pu
autrement
autrement espérer.
espérer.
yal'exempled'un
Il yal'exemple
« ll
« d'un professeur
professeur distingué,
distingué, qui avec une
qui avec seule séance
une seule séance
résultats, avec
sans résultats,
sans avec la la célèbre
célèbre MmeMme Piper publié un
Piper aa publié un compte rendu défa-
compte rendu défa-
vorable; et cet argument
vorable; et cet est souvent cité contre
argument est souvent cité contre les phénomènes
les phénomènes pourtant pourtant
bien et
bien et dûment ailleurs, avec
contatés ailleurs,
dûment contatés avec ce même médium.
ce méme médium.
Il serait
« Il
« bon, également,
serait bon, également, de faire engager
de faire tout étranger aux
engager tout étranger
séances de
aux séances de
ne rien faire
ne rien de lui-mémé,
faire de lui-mème, pour pour simuler
simuler les
les phénomènes
phénomènes ou
ou d'exercer
d`exereer
aucune surprise
surprise ni ni violence sur le
le médium.

`

aucune violence sur médium.


Je désire
a Je
« aussi enregistrer
désire aussi enregistrer ce ce fait
fait que le médium Eusapia n'était
que le médium Eusapia pas
n'était pas
un elle-méme, d'essayer
un adversaire elle-méme,
adversaire de
d'essayer de produire, lorsqu'elle était en état
produire. lorsqu'elle _
_
était en état
phénomènes qui lieu lorsqu'elle en France.
normal,
normal. les
les phénomènes qui eurent
eurent lieu lorsqu'elle était était en France.
Elle semblait faire
Elle semblait faire cela par cela bonté de nature
par bonté de nature et pour
et plaire; apparemment
pour plaire; apparemment
elle
elle nene se rendait pas
se rendait compte de
pas compte de cece qui pourrait
pourrait avoir
avoir pour
pour nous nous un
qui un

non; des faits ainsi produits


intérêt véritable
intérèt véritable ou non; ou des faits ainsi produits par elle ne ressemblaient
par elle ne ressemblaient
point
point aux
aux phénomènes
phénomènes réels.
réels.
'
'

mouvements étudiés, étudiés, d'un par n'importe


Il est
e Il
« des mouvements
est des d'un ordre facileaa imiter
ordre facile imiter par n'importe
qui
qui et
et sans
sans difflcultés; ces expériences,
þÿ d i fû c u l t expériences,
ces és; pourtant,
pourtant, me
me permettent
permettent de pré-
de pré-
venir ceux
venir ceux qui qui s`en serviraient pour
s'en serviraient accuser
pour accuser Eusapia Eusapia de fraude,
de fraude, qu'ils
qu'ils
feraient
feraient torttort aà leur jugement ainsi
leur jugement ainsi qu'à la
la
qu'ù vérité;vérité; de
de tels
tels exercices
exercices de sa
de sa
part sont certainement
part sont certainement peu sages; mais les vrais phénomènes
peu sages;
mais les vrais phénomènes sont si sont si
et si mal imités que l'accusation
peu et si mal imités que
peu Paccusation de de fraude
fraude est inutile, et
est inutile, elle ne
et elle ne
saurait tromper personne.
saurait tromper personne.
a Aux
« commencements d'une
Aux commencements séance, les
d'une séance, les mouvements
mouvements sont sont souvent
souvent de de ce
ce
caractère mixte d'après mes expériences,
caractère mixte d'après mes avant
expériences, avant que la personnalité qui
que la personnalité qui
s'appelle
s'appelle «« John
John » assume
assume
þÿ : : tout
tout contrôle;
contrôle; et
et il
il est
est probable
probable que que dans
dans des
des
séances
séances non satisfaisantes, cet
non satisfaisantes, cet état intermédiaire et
état intermédiaire et demi conscient est
demi conscient est
le seul
le atteint par
seul atteint elle.
par elle.
« Jugeant donc phénomènes réels l'étude des autres, j'ai j'ai conclu
par l'étude des autres,
«
Jugeant donc des des phénomènes réels par conclu
qu'il est
qu'il probable que
est probable que lele médium,
médium, dans dans un un état comme somnambulique,
état comme somnambulique,
achève et aide elle-mémé certains des
achève et aide elle-méme certains des phénomènes attendus phénomènes attendus et qui, de
et qui, là,
de là,
peuvent aspect frauduleux.
avoir un aspect
peuvent avoir un frauduleux. Je crois, d'après
Je crois, d'autres expériences,
d'après d'autres expériences,
elIorts de
que ces elIor de sa part
que
ces sa part peuvent être
peuvent ètre empèchés empêchés avec des avec des précautions
précautions
nécessaires
nécessaires ct et que trop
que trop
de
de latitude
latitude laissée
laissée médium,
au médium,
au pourrait
pourrait amener
amener
la tendance à aider manifestations
la tendance à aider aux manifestations de sa part.
aux de sa
part.
JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES
IYÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES l4]
141

c
¢ Dans l'état de
Dans l'état de transe, conditions sont
les conditions
transe, les sont très particulières et
très particulières et il
il est
est
injuste
injuste de
de laisser
laisser le
le médium
médium sans
sans contrôle
contrôle comme
comme s’il
s'il était
était en
en pleine
pleine
possession de
possession ses facultés
de ses normales.
facultés normales.

'

u D'ailleurs
«D'ailleurs la distinction entre
la distinction une opération
entre une normale ou
opération normale ou anormale est
anormale est
basée plutôt sur notre ignorance actuelle
basée plutôt sur notre ignorance actuelle que quelque chose dans
que sur quelque chose dans la
sur la
nature finale
nature des
þÿû n des choses.
a l echoses.
c Il
« se peut
Il se peut que deux méthodes se présentent
que deux méthodes se présentent au médium pour
au médium exécuter
pour exécuter
des phénomènes;
des phénomènes; l'une frappe
l'une les assistants
frappe les assistants commecomme frauduleuse, 1’autre
frauduleuse, l'autre
comme véritable.
comme Il n'est
véritable. Il n'est pourtant
pourtant pas probable que
pas probable
les deux méthodes
que les deux méthodes
soient également faciles. L'une que
soient également faciles. L'une appelons la
nous appelons
que nous la méthode anormale
méthode anormale
exige clairement un
exige clairement etïort véritable;
un effort véritable; il se peut
il se donc qu'il
peut donc qu'il y ait tentation
y ait tentation
de se servir
de se servir de
de la plus facile,
la plus facile, dans
dans les
les cas
cas difficiles, si
si l'on
l'on
þÿ d i fû c i l e s ,ne
ne prend pas
prend pas
sévèrement garde.
sévèrement garde.
«
« Dans son
Dans son état
état ordinaire, Eusapia comprend
ordinaire, Eusapia comprend très le pourquoi
peu le
très peu pourquoi de ces
de ces
phénomènes,
phénomènes, et
et a moins d'expérience actuelle moins que
a moins d'expérience actuelle moins les assistants;
que les assistants;
elle sait que
ne sait
elle ne ce qu'on lui dit et
lui dit son opinion
et son pour
opinion pour ses phénomènesn'a
ses phénomènes n'a
que ce qu'on
plus de
pas plus
pas
de valeur
valeur que
que ses
imitations.
ses imitations.

u
« En somme,
En somme, on
devrait écarter
on devrait toute accusation
écarter toute accusation et traiter
et traiter Eusapia
Eusapia
comme un
comme appareil très
un appareil délicat, dont
très délicat, on se
dont on sert pour
se sert pour une démonstration
une démonstration
scientifique, q uinstrument
þÿ s c i e n t iûun
un instrument
e, donc il
donc il faut étudier les
faut etudier les manières les
et les
manières et
caprices.
caprices.
'
V

u
« Un défautde
Un défaut de fabricationdans une pièce
fabrication dans une compliquée d'appareil
pièce compliquée physique
d'appareil physique
pourrait amener à des résultats d`un effet trompeur,
pourrait amener à des résultats d'un effet mais
trompeur, mais on n'accu-
on n`accu-
sera pas
sera
pas
l'instrument
Finstrument de
de fraude.
fraude. Ainsi,
Ainsi, avec
avec Eusapia,
Eusapia, il
il faut
faut étudier
étudier les
les
phénomènes dans leur ensemble autant
phénomènes dans leur ensemble autant qu`on qu'on peut le
peut le faire avec
faire avec un
un

mécanisme si
mécanisme si compliqué,
compliqué, sans
sans songer
songer aux
aux charges,
charges, aux
aux fraudes, quel que
fraudes, quel que
soit leur
soit semblant de
leur semblant de justification dans
a t icertain
dans
þÿ j u s t iû c certain
on cas.
cas.

n Eusapia arrivait
«
Eusapia arrivait dansdans nos séances lorsque
nos séances nous avions
lorsque nous préparé;
tout préparé;
avions tout
elle sasseyail, ou nous lui indiquions sa
elle s'asseyait, ou nous lui indiquions sa place. place.
Par des
a Par
« des coups frappés et
coups frappés
et des interjections, elle
des interjections, elle exerçait une certaine
exerçait une certaine
direction
direction sur la séance;
sur la mais, jamais
séance; mais, jamais dans
dans mes
mes expériences,
expériences, pour assister
pour assister
ou encourager des pratiques déshonnètes.
ou encourager des pratiques déshonnetes.
Il est
c Il
¢
vrai que
est vrai contrôle occulte
ce contrôle
que ce occulte était obstacle aa notre
un obstacle
était un notre libre expé-
libre expé-
rimentation; il est possible qu'à la longue, et avec'des assistants
rimentation; il est possible qu'à la longue, et avec'des assistants ignorants ignorants
ce contrôle pourrait
ce contrôle
tomber dans
pourrait tomber des tendances
dans des tendances trompeuses,
trompeuses, et et c'est là
c'est là
gens irrespon-
un danger sérieux
un danger pour tout
sérieux pour médium entre
tout médium les mains
entre les mains de de gens irrespon-
sables et manquant
sables et manquant
de
de sagesse.
sagesse.
est humain
Il est
c Il
« humain de succomber àà la
de succomber tentation et
la tentation et la tentation arrive
la tentation arrive tôt ou
tôt ou
142
142 nvun
uw: nnun
nurrrn

n tard, comme
tard, comme par exemple lorsque
par exemple lorsque in transe ne
la transe manifeste pas;
se manifeste
ne se alors le
pas; alors le
c phénomène
phénomène reste reste en détresse.
en détresse. _

Mais la
« Mais
« conduil.e d‘un
la conduite tel médium,qul
d`un tel médium,qul seraitserait enen décadence.
décadence, n'an'a pu
pu néces-
néces-
a sairemetat de relation
sairement de relation avec avec les phénomènes
las phénomènes quo l'on n observes
que l'on n observe: chez lui
chez lui
u pendant
pendant une une période
perlodo honnête.
honnete.
a
« L'exposition d'un médium frauduleux
L'e:tposition d'un médium frauduleux peut être instructive
peut être imtructlve en en ze sans,
te uns,
c quo cela peut jeter de la lumière sur des modes d'opérations
quo cela peut jeter de la lumière sur des model d'opérati0ns et des possi- et des possi-
c bilites d'observations mal
bilités ffobsorvatlons faites; mais
mal faites; mais ilil n'est pas raisonnable
:fest pas raisonnable de de rejeter
rejeter
a l'évidence (Melanie
lïeidcnce roulante sur sur lnla simple rumeur
simple rumeur de
de tricherie,
tricherie, sans toutefois
sans toutefois
u montrer-la
montrer le carre-nation
correllation et similarité entre
et similarité entre le le présent
present et le futur,
et le Par
futur, Par
u exemple. si
exemple, les expériences
si les expériences avec Eusapia sont
avec Eusapia sont faites
faites à à présent d'une
présent @Tune
a façon finale
façon þÿû n et a lassurée.
et e
assurée. se conduite future n'aura
sa umduite future n'aura pas de portée scienti-
pas de portée scienti-
u fique;
fique; cette
cette conduite
conduite aura toujours un certain
aura toujoursun certain intérêt.
intérêt. Il est impossible
Il est impossible
a de faire un compte rendu si cet acte doit rendre l'auteur responsable
de faire un compte rendu si cet acte doit rendre Pauteur responsable
« pour la carrière future d'une personne, laquelle,
pour la carrière future d'une personne, laquelle, en somme, est
en somme, inconnue.
est inconnue.
«« m expérimenté en confiance avec Eusapla, dans un
.Pal expérimenté en confiance avec Eusapla, dans un but þÿ s c l e n t lû but scientifique, que,
« mais je
mais je l'ai traitée comme
l'al traitée comme une personne pouvant
une personne tromper volontairement
pouvant tromper volontairement
a ou je déplore non suspicion
ou involontairement; je déplore non la suspicion necessaire etjustiilnhle,
involontairement; la nécessaire etjustlllnhle,
a mais l'accusation
mule faite àå la
l'aocuution fuite le hate et mai
hâte et mal fondée.
fondée. »
»
(A cuivre.)
(A cuivre.)

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[ZORIGINE DE
UOBIGINE DE _L’HOMME
_L'HOMME
Voir la Revuejdu
Voir la février.
i" février.
Revuejdu 1"

Le remarque
Le remarque que posée
J .-W. Rochester n dans le deuxième tome de sa
que J.-W. Rochester n posée dans le deuxiéme tome de sa
a
« Raine Hmsou þÿn : :se
Reise Hanson parfaite
se trouve en parfaite harmonie
trouve en avec tout
harmonie avec ce qui précède.
tout ce qui précède,
et feu
et j'en reproduis
reproduis ici une partie.
textuellement une
ici textuellement partie.
« corps évolue,
Que le corps
a Que le
évolue, se se transforma
transformn et et progresse
progresse aussi aussi bien
bien que lame,
que lame,
c'est déjà un fait
c'est déjà un fait acquis. acquis. Dans les diverses conditions des trois règnes, et
Dans les diverses conditions des trois règnes, et
n l'humanité, se développe progresse; le périsprit,
enfin
þÿ e nûdans
dans Phumanité, Fame l'âme se développe et et progresse; le périsprit, son son

inséparable
inséparable compagnon, se conforme à ces conditions
compagnon, se conforme à ces conditions diverses, conservant
diverses, conservant
fidèlement
fidèlement en en soisoi jusqu'aux
jusqu'aux plus lines fines nuances l'empreinte de
nuances lempreinte de toutes
toutes les plus
les
transformations subies. Dans la composition
transformations subies. Dans la composition chimique du périsprit, on chimique du périsprit, on

toutes les
retrouve toutes
retrouve les substances,
substances, le le reflet
reflet de tous les
de tous les instincts, qualités et
instincts, qualités et
penchants de l'être pendant ses innombrables existences
penchants de l`etre pendant ses innombrables existences et transformations et transformations
ù travers le
à travers le minéral,
minéral, le le orgétal, Panimal et
mfgéml, Panimal enfin
et þÿ Phommc,
Phomme,
e nû n l'être le
l`etre le plus
plus par-
par-
fait connu sur cette
fait connu sur cette terre. terre.
Uatome indestructible
c L'atome
¢ indestructihle lancé lancé par la force créatrice dans le tourbillon de
par la force créatrice dans le tourbillon de
l'espace et
l'espace representant encore qu’un
ne représentant encore
et ne principe vital,
qu'un principe vital, se revet immédia-
se revet immédia-
tement de
tement de son
son double éthéré, intermédiaire
double éthéré, entre l'étincelle
intermédiaire entre l'étinceile divine et divine et lala
partie matérielle,
partie matérielle, le corps. le Cet intermédiaire est l'agent
corps. Get intermédiaire est l'agent principal qui
principal qui met
met

en vibration
en vibration les les fonctions
fonctions de de l'aine,
l'åme, dest-ä-dire
c'est-a-dire que la vie de l'âme se pro-
que la vie de l'àme se pro-
duit
duit par la vie matérielle sur ce
par la vie matérielle sur ce réseau (invisible pour
réseau (invisible vous), et
pour vous), et consistant
consistant
en milliers de fils
en milliers de þÿû lumineux ls
lumineux d'une ténuité indescriptible.
d'une ténuité indescriptible.
(t comme dans les cellules de cire
Gomme dans les cellules de cire se condense le
« se condense miel, ainsi
le miel, ainsi sur
sur le le péris-
péris-
prit se condensent les éléments et leurs substances
prit se condensent les éléments et leurs substances composées. Ame vêtue composées. Ame vêtue
pour indiquer
d'air, dit un
d'aîr, aa dit un grand
grand savant
savant et et aimable
aimable poète,poète, pour indiquer ls la composition
composition
de notre lequel, des que
corps, lequel,
de notre corps, des le pértsprit s'en est détaché,
que ie pérlsprit s'en est détaché, devient une
devient une
décompose en ses éléments primitifs.
proie de la pourriture et se
ia pourriture et se décompose en ses éléments primitifs. Une Une
proie de
règle sans exception stipule
regle sans exception stipule que d'apres que d'après rame
rame est
est le
le pértsprit,
pertsprlt, et
et d'après
rïapres le le
périspñt est
périsprit est lele corps; dest-à-dire les
corps; c'est~à-dire les substances, qui substances, qui peuvent
peuvent conformé-
conformé-
ment à une loi inimitable,
ment a une loi immuable, ÿagglomérer ‘ÿaggtomérer sur
sur le
le réseau
reseau fluidique.
þÿû u i d l q u e .
Ainsi le
u Ainsi
ll périsprit d'un
le périsprit mollusque ne
d'un mollusque ne peut attirer dans ses condensations
peut attirer dans ses condensations
matérielles
matérielles que des substances
que des substances gelattneuses;
géletineuses; seulement
seulement par
par
le
le travail de
travail de lala

vie. t'être
vie, acquiert et s'approprie
fetre acquiert et des forces nouvelles, des
s'approprie des forces nouvelles, des subst anoes plus
substances plus
"'Î""`

144
144 nnvvn 59mm:
mwen svmrrn
________i______________._.________.

une augmentation
variées, une
variées, suffisante
augmentation þÿ s uû l sde t eélectriqueJesquelles,
feu
a nfeu
de dans une
électrique.lesquelles, dans une

prochaine condensation,
condensation, rendront le périsprit
rendront le périsprit dudu moltusque de jadis
mollusque de jadis apte
apte
prochaine
former un
àà former un corps plus parfait.
corps plus parfait.
« Je viens de parler du feu,
« Je viens de parler du feu, ce ce grand et universel agent
grand et universel agent de de toute vie,
toute vie,
auquel pourrait presque
on pourrait donner le nom de Dieu, tant son action est
auquel on presque donner le nom de Dieu, tant son action est
les regards. Partout,
puissante, auquel
puissante, auquel onon se heurte partout
se heurte partout où l'on tourne
où l'on tourne les regards. Partout,
en eflet,
en effet, où creuse le
où creuse cerveau du
le cerveau savant, il
du savant, le feu
trouve le feu a
il trouve la
à la source
source de de la
la
vie; il bout dans les entrailles de la terre et couve dans
vie; il bout dans les entrailles de la terre et couve dans les nuages.
les nuages.
«Le
« feu fond
Le feu toute matière
fond toute et l'amalgame,
matière et l`amalgame, la la soude façon indes-
d'une façon
soude d'une indes-
tructible; le feu unit l'âme à la matière et l'en
tructible; le feu unit l'ame a la matière et l'en sépare; sépare; ce
ce lien
lien est
est la
la traînée
traînée
lumineuse
lumineuse que voient les somnambules clairvoyants.
que voient les somnambules clairvoyants.
~

«La
«La grande chaleur brûle
grande chaleur comme le
brûle comme le feu,
feu, et
et unun froid intense produit
froid intense produit lala
même sensation
méme brûlante; plus
sensation brûlante; plus il yy aa de feu dans le cratère périsprital,
il de feu dans le cratère périsprital, plus
plus
développés sont l'âme et
développés sont l'àme et le corps. le corps.
qui est manque de feu et appartient
«Tout ce
«Tout ce qui est lourd, paresseux, manque
lourd, paresseux, de feu et appartient àà un un
'

degré
degré inférieur
inférieur de
de développement;
développement; tout
tout être,
étre, même
méme toute-planète
touteplanète où
où tra-
tra-
se distingue un degré supérieur d'acti-
par un degré
vaille davantage
vaille davantage le feu vivifiant,
le fen viviilant, se distingue par supérieur d'acti-
vité et de
vité et développement intellectuel. þÿ
de développementintellectuel. Enfin, la nperfection
E nûla ,
perfection elle-même
elle-méme ne ne se se

pas dans la compréhension,


rèsume-t-elle
résume-t-elle pas dans la compréhension, que débarrassé de toute
que débarrassé de toute subs- subs-
tance
tance matérielle, l'esprit redevient
matérielle, l'esprit étincelle pure
redevient étincelle et retourne au foyer d'où
pure et retourne au foyer d`où
il est sorti aveugle, pour
il est sorti aveugle, revenir intelligent et servir le Créateur qui
pour yy revenir intelligent et servir le Créateur qui
nous sépare
nous sépare dede lui mais ne
lui mais brise jamais
ne brise jamais le le lien qui l‘unit
lien qui à. nous;
l`unit à. à tra-
nous; à tra-
vers toutes les souffrances et les vicissitudes de l'épuration
vers toutes les soutïrances et les vicissitudes de Pépuration il doit nous
il doit nous

ramener tôt
ramener tôt on tard aa ce
ou tard centre divin.
ce centre divin.

«
« Ce long
Ce voyage àå travers
long voyage travers lesles trois règnes laisse
trois règnes des empreintes
laisse des profondes-
empreintes profondes-
sur les goûts,
sur les les besoins et les instincts
goûts, les besoins et les instincts de l'homme, de être imparfait, bien
l'homme, étre imparfait, bien
rapproché encore
rapproché encore de de Panimalité
Panimalité qu'ilqu'il méprise
méprise pourtant jusqu'à lui
pourtant jusqu'à lui refuser
refuser
une ame, intelligence, un droit a sa protection.
droit
''

une une
ame, une intelligence, un a sa protection.
« C'est
« C'est que l'orgueil d'avoir
que Porgneil d'avoir enfin une
þÿ e nûune n volonté
volonté moins restreinte, un
moins restreinte, un

horizon plus large plus


horizon plus large plus d`espace pourd'espace ses vices, monte au
pour ses vices, monte au cerveau de cerveau de
l'homme et
l'homme lui fait
et lui fait oublier qu'il aa seulement
oublier qu'il seulement gravigravi un degré de
un degré de l'échelle
l'échelle
sociale de la création, qu'il a
sociale de la création, qu'il a été ce que été ce sont frères
que sont encore ces frères inférieurs
encore ces inférieurs
et que
et que
dans
dans l'enivrement
l'enivrement et
et la
la satisfaction
satisfaction de son progrès,
de son l'homme, si
progrès, l'homme, fier
si þÿû er
de son libre arbitre et du don de la parole, rétrograde
de son libre arbitre et du don de la parole, rétrograde souvent par souvent ses
par ses sen-
sen-
timents et
timents et ses abus plus
ses abus plus que que la
la brute
brute qu'il méprise. Oui, oublieux de
qu'il méprise. Oui, oublieux de
toutes les conformités de structure, de besoins et de sentiments
toutes les conformités de structure, de besoins et de sentiments qui le lient qui le lient
encore
encore si si étroitement
étroitement à à l'animal,
l'animal, l'hommel'homme se se regarde comme
regarde comme son maître
son maitre

absolu, souverain féroce peuplades


absolu, souverain féroce de ces peuplades muettes et sans défense livrées à
de ces muettes et sans défense livrées à
sa merci;
sa merci; l'homme
l'homme abuse cruellement de
abuse cruellement de ses imaginaires sur
droits imaginaires
ses droits sur ce ce frère
frère

___.;,-1
_ _s_
_ _

__

Joumni. D'ÉTUDES
JOURNAL esvcuonoerouns
þÿ o ' ñ : ' r Ursvcaonoorouss
x:ns 145
145
n:-

cadeLparce que
cadet,4parce l'intelligence de
que l'intelligence celui-ci est
de celui-ci est plusplus bornée
bornée et ses ‘instincts
et ses 'instincts
plus musclés
plus musclés par par les
les lois
lois de la
dela nature.
nature.
a Ne
Ne prenons
«
prenons que quelques exemples
que quelques exemples :: la cruauté comme
la cruauté comme la voracité de
la voracité de
l'animal
l'animaln'ontn'ont pour
pour mobile
mobile que que
la
la satisfaction
satisfaction d'un
d`un besoin,
besoin, ou
ou sa
sa défense;
défense;
une rassasiée, ou
fois rassasiée,
une fois ou à. l'abri d'une
à l'abri attaque, la
d'une attaque, la béte
bete ne cherche' querelle
ne cherche‘ querelle àà
personne.
personne. Mais voyez quels raffinements
Mais voyez àà quels þÿ r a fû n e m ces n t s sentiments
deux
e deux
ces sentiments ont conduit
ont conduit
l'homme! La torture
l'homme! La torture physique physique et morale. l'avidité insatiable tant qufautour
et morale. l'avidité insatiable tant qu'autour
de lui
de reste quelque
il reste
lui il quelque chose
chose à
à piller,
piller, sont
sont l'apanage
l'apanage de
de l'homme;
l'homme; lui lui aussi
aussi
a
a imaginé la trahison,
imaginé la trahison, le meurtre en masse et l'assassinat, la où l'animal
le meurtre en masse et l'assassinat, la où l'animal
lutte corps
lutte a corps;
corps a corps; enfin,
þÿ e nûsi la, parole
si nla parole manque à l'animal pour mentir
manque à l`animal pour mentir et et
dissimuler
dissimuler sa pensée,
sa il n'y guère à. le regretter
pensée, il n'y a guère à le regretter et il existe peu
a et il existe de vertus,
peu de vertus,
que
que sur
sur cette
cette terre
terre Porgueilleux
l'orgueilleux étre
etre humain
humain puisse
puisse réclamer
réclamer comme une
comme une

distinction exclusive.
distinction exclusive.
Sans doute
u Sans
u doute ce que je
ce que viens de
je viens dire s'applique
de dire s'applique àà la foule, qui
la foule, qui aveuglée
aveuglée
par l'orgueil s'imagine ètre le centre et le
par l'orgueil sïmagine etre le centre et le couronnement de la création,
couronnement de la création, etet
non aux
non aux âmes plus développées
âmes plus développées qui qui reconnaissent
reconnaissent dans
dans lanimalité
lauimalité une
une

phase propre passé


phase de de leur
leur propre passé et condamnent sévèrement
et condamnent sévèrement toute toute cruauté super-
cruauté super-
fiue.
þÿû la) l e . þÿ : :
t
1

ï1 Le D‘
Le Gibier, dans
D' Gibier, dans son SPIRITISMB
son «« Srirurrsme n :
þÿ (fakirismeoccidental), écrit ::
(fakirisme occidental), écrit _
_

Aujourd'hui,si partageons la manière de voir des spirites


i
8

a
«
Aujourd'hui, partageons pas
nous ne
si nous ne pas la maniére de voir des spirites
cependant qu'elle est
de notre connaissance, nous
de notre connaissance, convenons cependant qu'elle
nous convenons basée sur
est basée des
sur des

faits qui
faits qui leur donnent raison
leur donnent en apparence.
raison en Nous persistons donc
apparence. Nous persistons donc dans
dans
notre idée que
notre idée la science a le
que la science a
devoir de
le devoir ne pas
de ne fuir
pas fuir plus longtemps devant
plus longtemps devant
l'examen
l'examen de ces faits.
de ces Elle le
faits. Elle le voudrait
voudrait du qu'elle ne
reste, qu'elle
du reste, ne le pourrait plus
le pourrait plus àà
présent: le débat est
présent: le débat est engagé, engagé, à l'étranger
à tout au moins. Nous
l'étranger tout au moins. Nous avons avons

l'espoir que
l'espoir que l’efi'et
þÿ l ' tenté
eû '
tentée t par
par
nous
nous ici
ici ne
ne restera
restera pas
pas
vain
vain et
et qu'en France,
qu'en France,
nous aurons le
nous aurons le mérite
mérite d'avoir soulevé la
nettement soulevé
d'avoir nettement question. Sera-t-elle
la question. Sera-t-elle
résolue? Chi
résolue? Chi la sa ?
lo sa ? a »

Le D‘ Gibier a été prophète lorsqu'il


Le D' Gibier a été prophète dit que
lorsqu'il aa dit que
la Science
« la Science le
« le voudrait
voudrait (se (se
soustraire àå l'examen
soustraire l'examen des faits spirites),
des faits qu'elle
spirites), qu'elle ne
ne le
le pourrait plus
pourrait plus ».
þÿ : : .

D'après le
D'après le þÿdéfid éû
que notre ami, M.
que notre ami,
Ercole Chiaia,
M. Ercole Chiaia, de Naples, lui
de Naples, lui avait avait
lancée en 1888,
lancée en 1888, un savant psychiatre,
un savant psychiatre, le professeur Cesare
le professeur Lombroso, de
Cesare Lombroso, de
l'Université de Turin, dans le mois de
l'Université de Turin, dans le mois de mars 1291, assisté par
mars 1201, assisté par plusieurs
plusieurs
autres phrénologistes,
autres phrénologistes, fit
þÿû des
t
des expériences
expériences avec
avec le
le médium
médium Eusapia
Ensapia Pala- Pala-
dino.
'
'

dino.
Dans Pautomnede un jury
jury scientifique
1892 àà Milan tint presque
Dans Fautomnede 1892 Milan on presque un scientifique inter-
a

on tint
*

inter-
national, qui expérimenta dix—sept séances
national, qui expérimenta en dix-sept séances avec le méme médium Eu-
en avec le même médium Eu-
sapia
sapia (l).
(1).
(i)
(1)
Les professeurs Lombrono
Les professeur: MM. Vizioli,
Lombroao MM. Bianchi, Ascensi,
Vizioli, Bianchi, Ascensi, Limoncelli, Tamburini et
Limoncelli, Tamburini et
"

10
10
146
14$ _,
nnvux SPIRITB
anvuu srmxrn

A
A ces séances prirent
ces séances part aussi,
prirent part le professeur
aussi, le Richet, qui
professeur Richet, qui àà ce qu’on en
ce qu'on en
dit, se trouvant maintenantà Rome àlbccasion du
dit, se trouvant maintenantà Rome àl`occasion du CongrèsCongrès de Médecine,
de Médecine,
assiste aux expériences
assiste aux expériences qui se font
qui se FAcadémie Internationale
font àà l`Académie Internationale de Magné-
de Magné-
tisme et de Spiritisme,
tisme et de Spiritisme, avec des médiums de chez M. Alegiani
avec des médiums de chez M. il expéri-
Alegiani ;; il expéri-
mente aussi lui-même,
mente aussi lui-méme, en
en compagnie
compagnie du
du professeur
professeur Lomhroso
Lombroso et
et du D‘
du D'
SchrencbNotsing de Munich en Bavière,
Schrench~Notsing de Munich en Bavière, avec Eusapia avec Eusapia Paladino.
Paladino.
Le D' Ochomwicz
Le D‘ Ochonowicz de de Varsovie,
Varsovie, dans
dans le
le commencement
commencement de 1893,
de 1893, vinta
vintù
Rome
Rome pour expérimenter avec le médium
pour expérimenter avec le médium Eusapia Eusapia ;; dernierement, pendant
dernièrement, pendant
Phiver issus-es,
Phiver þÿ il
il a longuementexpérimenté
l 8 1 N 3 : 9 4 longuement
a , expérimenté avec
avec le
le même
même médium
médium Eusapta
Eusapta
àa Varsovie.
Varsovie.
comme on
Gomme on le voit, les
le voit, les souhaits
souhaits du
du D*Dr Gibier
Gibier commencent
commencent heureusement
heureusement

autres. tous phrénologistes


autres, tous distingués, firent
phrénologistes distingués, firent a Naples, dans
a Naples, dans le mois de
le mois de mars 1.891,
mars 1891, des
des
expériences
expériences avec le
avec le médium
médium Eusapia Paladino;
Eusapia Paladino; aprés, après, le
le prof.
prof. Lnmbroso
Lnmbroso déclara
se déclara
se hon-
hon-
teua: d'avoir avec tant
teua: d`avoir avec tant d'opiniâtreté combattu les
d'opiniâtreté combattu faits spirites,
les faits desquels ilil se disait
spirites, desquels se disait
désormais l'esclave,
désormais l`esclave, et et d'avoir taxés les
d'avoir taxés spirites de
les spirites fous et
de fous et de charlatans. Le
de charlatans. récit de
Le récit de ces
ces

expériences
expériences fit fit le tour des
le tour revues et
des revues et des journaux d'Europe
des journaux d`Europe et dlmérique.
et d`Amérique.

Aix expériences
Al: expériences de
de Milan,
Milan, en I892,
en 1892, ont
ont assisté
assisté des
des savants
savants de plusieurs
de plusieurs nations
nations ;; ce
ce

urent MM. þÿ A l e S a Aksakow,


urent MM. Aleæander nder
Aksakow, conseiller d'État du Czar de Russie
conseiller d`État du Czar de Russie ;; Giovanni Giovanni Schia-
Schin-
parelli,
parellí, directeur de
l'observatoire astronomique
directeur de l'0bssrvatoire astronomique de Milan; Cari
de Milan; Carl du Prel, docteur
du P1-el, docteur en en

philosophie. de Municn,
philosophie, de Bsvière
Munich, Bavière ;; AngeioAngelo þÿ Bofierio, professeur
B oû eprofesseur
rio, de philosophie‘aà Milan;
de philosophie Milan;
Giueeppe Gerosa, professeur
Giuseppe Gerosa, de
professeur de physique
a l'École
physique à l'École Royale Supérieure d'agriculture
Royale Supérieure d`agricuhure aPor-aPor-
tici (près de Naples)
tici (près de G.-B. Ermacora et Giorgio Finzi,
Naples) ;; G.-B. Ermacora et Giorgio Finzi, docteurs docteurs en enphysique, l'nn de
physique,
l'un de
Padoue et l'autre Milan. Le D? Charles Richet, professeur
Pazloue et l'autre de Milan. Le D' Charles Richet, professeur de la Faculté de
de de la Faculté médecine
de médecine
de Paris,
de et directeur
Paris, et directeur de la Revue
de la Scientifique, srsista
Revue Scientifique, cinq séances,
assista aA cinq séances, et et le D‘ Lom-
le D' Lom-

breeo, professeur
breso, de la Faculté de médecine de Turin. assista a deux
professeur de la Faculté de médecine de Turin, assiste e deux séances seulement.
séances seulement.
Les résultats satisfaisants
Les résultats satisfaisants de jury de
de ce jury
ce savant sont
de savant sont connus ;; ils
connus e ngrand
firentr un
ils þÿû un t
grand bruit
bruit
et furent discutés, débattus, examinés et
et furent discutés, débattus, examinés et colportés colportés en
en divers
divers sens
sens par tous les journaux
par tous les joiunaux
toutes les
et toutes
et les revues du monde.
revues du monde.
Milan (i892), le D’ Julian Ochorowich, magnétiseur
Aprés les expériences
Après les expériences de
de Milan (1892), le D' Julian Ochorowich, magnétiseur renom-
renom-

mé, auteur de «La Suggestion mentale a», : ex-professeur de l'Université


de l'Université de Lemberg,
de Lemberg,
mé, auteur de «La Suggestion mentale þÿ ex-professeur
,

de Varsovie
vint de
vint Varsovie A A Rome
Rome etet expérimente avec PEusapia,
expérimente avec chez son ami
l'Eusapia, chez son
et compatriote
ami et compatriote te le
célébre peintre
célèbre fleuri Siemiradsky. Le Dr Ochorowicz, fortement ébranlé
peintre Henri Siemiradsky. Le D* Ochorovvicz, fortement ébranlé dans ses sn
dans ses an
ciennes convictions
ciennes convictions avoue (lui aussi
avona (lui tout honteux)
aussi tout honteux) la réalité des
la réalité des faits spirites, qu
faits spirites, qu
l'eveient poussé qualifier
l'avaient ù de sot William Crookes. Pour faire amende honorable de sa
poussé ù þÿ q u a lde e r William Crookes. Pour faire amende honorable de sa.
iû sot
faute, il appela
faute, Varsovie le
il appele àà Varsovie médium Eusapia
le médium Eusapia Paladino,
Paladino, et là, en
et lå, en quarante séances tenues
quarante séances tenues
du 25 novembre
du 25 novembre 1893 1893 au
au i5
15 janvier
janvier 1891s
18% il
il expérimente
expérimente en
en présence
présence
de
de vingt-cinq
vingt-cinq per-
per-
sonnes : MM. Marian Gawalewicz,
sonnes : MM. Marian Gawalewicz,
écrivain.
écrivain. J.
J.

- Harusewicz,
Harusewicz,
docteur
docteur en
en médecine.
médecine. —
-

H. Higier, docteur
H. Higier, en médecine.
docteur en médecine. Aleæander Kraushar,
Alexander

-
Kraushar, écrivain. Herman Loti,
écrivain. Herman —
-

Loti,
offlcier public.‘
þÿ o fû public;
cier —
-
Igaz Matuszewski,
Igax Matuszewski,
écrivain.
écrivain. J.
J.

- K.
K. Potocki, compilateur
Potocki, compilateur du Glos.
du Glos.
-
-
Alexander Rojcltman, compilateur
Alcæander Rujeltman, compilateur de
I’Echo Musyczne.
de l'Echo Musgeue.
Heinrich
-—
-
Siàni-
Heinrich Siésni-

radnki, peintre.
1-ads-zki, peintre.

- J.-A_ Swiencicki,
J.-A, Swiencicki, écrivain.
écrivain. Général
Général

-
Sokrates
Sokrates Starynkiewicz,
Starynkiewicz,
gouverneur de la ville de Varsovie. Wienkowski, docteur
Ladislas Wienkowslci,
Ladislas en médecine.
docteur en médecine. Le Le
gouverneur de la ville de Varsovie.

-

D‘ Ochorowica est en train de


D' Ochorowica est en train de mettre
mettre au
au net la relation
net la relation des
des phénomènes
phénomenes observés;
`
observe: ;
elle
e ll e
'

publiée.
.

sera bientôt
sers bientot publiée. _
Jounnsr. rÿtruons
JOURNAL n'ú'runns psvcnonoolouss
Psïcuonoolouss 147
147

a se
à réaliser;
se realiser ; ce des hommes
mouvement des
ce mouvement de science
hommes de ne
science ne peut manquer
peut manquer de
de
donner
donner de très serieux
de très sérieux résultats.
résultats.
I

i}
Q*-Il Il _

Je dois maintenant
Je dois maintenant poser autre
poser une autre des
une des pierres
pierres miliaires
miliaires quiqui m’indiqueront
m'indiqueront
la
la route
route que je
que je
dois
dois suivre
suivre pour
pour
atteindre
atteindre le
le but
but que
que jeje me
me suis
suis proposé.
proposé.
Je n'ignore pas
Je n`ignore qu’entre chacune de ces pierres
pas qu`entre chacune de ces miliaires
pierres miliaires il y il a des inter-
y a des inter-
ruptions
ruptions fréquentes,
fréquentes, presque des abîmes qui en
presque des abîmes qui en interrompent
interrompent la continuité
la continuité
et rendent
et rendent par trop malaise le chemin,
par trop
malaisé le mais les combler
chemin, mais les combler nous conduirait nous conduirait
trop
trop loin.
loin. Ce
Ce travail
travail que je
que je
me
me proposais
proposais de borner entre
de borner les limites
entre les limites d'un
d'un
simple article
simple article pour la Revue
pour la Revue Spirite, Spirile, s'est accru au fur et à mesure ;; il est
s'est accru au fur et à mesure il est
devenu déjà
devenu dejà bien
bien long.
long.
L'investigateur
Ifinvestigateur de de la vérité, l'homme
la verite, l'homme de de bonne volonté, saura
bonne volonté, saura bien
bien com-
com-
bler les vides,
bler les vides, les
les manques
manques
de
de continuité
continuité et
et unir
unir les
les deux
deux bouts;
bouts; le
le che-
che-
min plat
min et facile le conduira
plat et facile le conduira jusqu`aujusqu'au but désigné
but : la vérité.
désigné : la vérité.
La pierre
La que j'entends placer encore,
pierre que j'entends placer encore, qui, et
et qui, avec
avec lesles autresvdejà
autresdejà posées,
posées,
doit m'aider à soutenir et fortifier la conclusion þÿû n àa laquelle
doit m'aider à soutenir et fortifier la conclusion finale a le
laquelle je dois ar-
je dois ar-
river, est celle
river, est des phénomènes
celle des spirites.
phénomènes spirites.
que cette derniere pierre, faits spirites,
Je sais aussi
Je sais aussi que cette derniers pierre, celle des faits
celle des sera assail-
spirites, sera assail-
lie et combatlue’
Iie et combatlue plus plus fièrement encore que
fièrement encore
que quelques-unes
des autres
quelques-unes des autres que que jeje

Le D‘
Le D' Richet,
Richet, se trouvant dans
se trouvant dans ce ce mois-ci
mois-ci à ii Rame,
Rome, pourpour le Congres
le Congres de de médecine,
médecine, aa
assiste avec
assiste le
avec le professeur
professeur Lombroso
Lombroso et
et le
le D‘
D' Scbrenck
Schrenck Nolzing,
Notzing, de
de Munich
Munich Bavière,
Bavière,
aux expériences
aux
expériences qui qui se
se font
font ‘a
à PAcadémie
l'Académie Internationale
Internationale de
de Magnétisme
Magnétisme et
et de
de Spiritisme.
Spiritisme,
avec les
avec
les quatre médiums qui ont
quatre médiums qui ont donné
donné tanttant de séances chez
de séances M. Alegianî.
chez lll. Alegianí. TroisTrois de de ces
ces

médiums sont
médiums sont de tres jeunes
de très jeunes hommes,
hommes, étusliants
étudiants ;
; MM,
MM, AlberloFontana,
AIberloFontana, Arturo
Arturo Buggie-
Rnggie-
fi, Ferrucub Cecchini;
fi, Fcrruccio þÿ C S c le h iquatrième
le quatrième
ni; est l'ingénieur
est Pingénienr I. l. Palmiani.
Palmiani.
Le D‘
Le D' Bichat propose, d Poccasion du Congrès
s'unit propose,
Riche! s'£tait a l'occasion du Congrès de de Médecine,
lèdecine, de Nanas,
venir àà Nsp'cs,
de venir
pour y tenir
tenir une série de séances expérimentales; mais contrairement å ce
série de séances mais contrairement à ce projet, il ap-
il up-
pour y une expérimentales; projet,
pela
pela
à
å Raome.
Rome. Eusapia
Eusapia Paladino
Paladinu qui
qui partit
partit de
de Naples
Naples le 55 avril,
le avril, et
et resta Rome jusqu'au
resta àà Rome
jusqu'au
l6 du
16 même. Pour
du méme. exercer sur
Pour exercer sur la Paladino une
la Palaclino vigilance plus
une vigilance plus rigide
rigide et continuelle, dans
et continuelle, dans
l'intérét de la réalité des phénomènes,
l'intérêt de la réalité des ello habita chez M.
phénomènes, elle habite chez M. Siemiradzki, Siemiradzki, avec la famille
avec la famille

duquel s'est afectionnée.


elle s'est aíectiennée. Le 0' flichet,
Le D' Richet, le professeur Lombroso
le professeur Lombroso et et le Schrenck
D’ Schrenck
duquel elle le D'

-

Notzing, ont tenu hait ataneas ches M. Siemiradzki. Le professeur


Notzing, ont tenu huit séances clics M. Siemiradzki. Le Richet écrivait
pnofesssur Richet écrivait 1
l
M. Chiaïa, ici a
M. Chiaïe, ici e Naples;Naples; —
-
que tous les doutes qui étaient restés
que tous les doutes qui étaient restés dans son esprit
dans son esprit après
après
les quelques seances
les quelques nie-Milan, avaient
séances da-llilan, complètement disparus
avaient completement disparus après
après cesces séances
séances de de Rame.
Roma.
ll ne le dit pas ouvertement,
ouvertement, mais des
mais des phrases
phrases de de sa lettre on
sa lettre conclut il
on conclut il la conviction du
la conviction
ll ne le dit pas du
Riohet qui seulement la Malilä
D' Richet qui ne sa bone pas aeulaneut A ls Maliki du faits spirites, mais il
D‘ ne se borne pas a des faits spirites, mais il paraît
paraît
qfclle en
qíella
atteint aussi la þÿ S u:,; chose
en atteint aussi la muse chose
s e qui du reste ne
qui du resto ne doit plus étonner
doit plus étonner d'après la con-
d'apiès la con-
férence tenue par lui, tout à. l'heure, à Paris, chez la duchesse
férence tenue par lui, tout à. l'heure, å Paris, chez la duchesse de Pomsr. En tout cas, de Pomar. En tout cas,
on pourra juger quelle est
el pourra juger qualle
l'étendue réelle
est Pótendua qu'on doit
réelle qu'on doit attribuer
attribuer sa sa conviction, lorsque le
conviction, lorsque le
D’ Bidet, comme
D' Richet, comme il il le
le promet,
promet, aura aura communique a
communique a I. Gbisia, toutes
I. Ghiaia, les impressions
toutes les impresaiola
reçues dans ces dernières expériences
reçues dans eaa darnieres expériences qua peut-être que peut-être il
il rendra publiques.
rendra publiques.
Il parait
ll aussi qu le
parait aussi que la D’ Riclsst su
D' Richet propose d'ex
su proposa périmenter encore
d'ex périmentar avec le
encore avec me-lium Eu*
la me-lium Eus

Î
148
148 mzvua SPIRITE
REVUE smarra

viens
viens de
de poser, l'àme n'estjamais
car l'âme
poser, car tombée sous
n'estjamais tombée le scalpel
sous le scalpel des anatomistes
des anatomistes
et l'exercice de
et l'exercice faits fut
ces faits
de ces défendu par
fut défendu par Moïse au peuple hébreu.
Moïse au peuple hébreu.
Je n'adresserai nu mot à ce sujet,
Je nadresserai un mot à ce sujet, ni aux incrédules de bonne
ni aux incrédules de bonne foi,
foi, ni
ni aux
aux

ennemis de
ennemis de parti pris
parti pris de
de toute
toute vérité.
vérité. Je
Je renvoie
renvoie les
les premiers
premiers au
au livre
livre de
de
M. Alfred Russe] Wallace, Les Miracles et le Moderne
M. Alfred Russel Wallace, Les Miracles et le Moderne Sprilualísme, Sprilualisme, et aux
et aux

ouvrages nombreux
autres ouvrages
autres traitant le
nombreux traitant le méme ordre d'idées,
même ordre s'en con-
pour s`eu
d`idées, pour con-

vaincre;
vaincre; quant aux autres il n'y a parole qui vaille, rien
quant aux autres il n`y a parole qui vaille, rien ne les peut ne les peut re-re-
muer.
muer.

Ceci dit, je
Ceci dit, je vais
vais poser ma
poser ma pierre nouvelle.
pierre nouvelle.
l‘
1'
a
u a
U

Je
Jene donnerai
ne qu'une
donnerai qu'une indication restreinte des
indication restreinte faits spirites, presque
des faits spirites,
un
presque un
catalogue, à l'instar de celui qui
donné M. Bodisco, avec
catalogue, à l'instar de celui qui aa donne M. Bodisco, avec ses Traits de lu-
ses Traits de lu-

mière, lesquels n'éclairent


mière, lesquels n'éclairent rien
rien et qui font
et qui font tant
tant de bruit.
de bruit.
Je
Je renvoie aussi aux
renvoie aussi spéciaux, ceux
ouvrages spéciaux,
aux ouvrages ceux qui aimeraient àà avoir
qui aimeraient avoir des des
détails
détails et la notion
et la complète des
notion complète faits spirites.
des faits spirites. Je me borne
Je me borne à à leur indiquer
leur indiquer
les principaux faits de ce genre.
les principaux faits de ce genre.
1° les phénomènes
Entre les
1° Entre phénomènes dits physiqnes on
dits physiques peut compter
on peut compter de légers coups,
de légers coups,
desvcraquements dans du bois de la table,
desvcraquements dans l'intérieur du bois de la table, des chaises et autres
l'intérieur des chaises et autres
meubles et
meubles même dans
et même dans les murailles ;; des
les murailles bruits allant
des bruits d'un léger
allant d'un batte-
léger batte-
ment à des
ment à des coups semblables à d'un lourd marteau
coups semblables à ceux d'un lourd marteau a deux mains. Mo-
ceux à deux mains. Mo-
dification
þÿ d iû c a dut ipoids
du o n des
poids corps. Corps
des corps. Corps se mouvant en
se mouvant dehors de
en dehors de la force hu-
la force hu-
maine.Corps s’élevant dans les airs. Transfert de corps
maine.Corps s`élevant dans les airs. Transfert de corps à distance en dehors
à distance en dehors
de chambres
de fermées et
chambres fermées et jusque
jusque dans dans ces chambres fermées.
ces chambres Délivrance des
fermées. Délivrance des
médiums qui sont dégagés de liensde
médiums qui sont dégagés de liensde toute sorte. toute sorte.
2° Dans
2° les phénomènes
Dans les phénomènes chimiques
chimiques on on a la préservation
a la préservation desdes effets
effets dede l'action
l`action
du feu, phénomène
du feu, phénomène décrit à décrit à la
la page
page
2'20
220 des
des Miracles
Miracles de
de M.
M. Wallace.
Wallace.
3° Ecritures
3° Ecritures et et dessins directs, qui
dessins directs, qui s'obtiennent
s'obtiennent en en quelques secondes, et
quelques secondes, et
en plusieurs couleurs,
en plusieurs couleurs, sursur des papiers marqués,
des papiers placés dans
marqués, placés des positions
dans des positions
telles
telles que
que
nulle
nulle main
main humaine
humaine ne
ne puisse
puisse les
les atteindre;
atteindre; ou
ou même
méme sur
sur des pa—
des pa-
piers
piers dont
dont onon ne sait la
ne sait provenance. Je
la provenance. conserve plusieurs
Je conserve plusieurs de de ces
ces morceaux
morceaux

de
de papier venus inopinément,
papier venus inopinément, ayant des phrases
ayant des écrites avec
phrases écrites de l'encre
avec de plus
l'encre plus

sapia Paladino, mais


sapia Paladino, on
mais on connaît pas dans
ne connaît pas
ne dans ce moment le
ce moment le lieu
lieu où il se
où il se propose de tenir
propose de tenir
la série
la série de
de ces
ces expériences (a).
expériences (a).
Comme on
Comme le voit,tout ce
on le voit,tout mouvement général
ce mouvement général des
des savants autour des
savants autour des faits spiritesaur-
faits spirites,sur-
tout par
tout par
la
la grande
grande ialeur
aleur que personne
que personne ne peut
refuser
ne peut refuser au au nom
nom du
du professeur Richet,
professeur Richet,
est sans doute
est sans très important.
doute très important.
(a) Eusapia
(a) Eusapia Peladino
Paladino estest partie de Naples
partie de Naples le 19 juin,
le 19 la rencontre
à. la
juin, å. rencontre du D‘ Richet,
du D' qui
Richet, qui
le 20 juin
le 20 venaità sa rencontre à Ventimiglia, J'ignore
juin venaitå sa rencontre à Ventimiglia,
ou ils se trouvent
.I 'ignore oû ils se trouvent en ceen moment,
ce moment,
car je n'ai eu le
pas eu le loisir
loisir de voir M.
de voir Chiaia avant
M. Chiaía son départ pour les
avant son rejoindre. Je
car
je n'ui pas départ pour les rejoindre. Je
crois savoir que MM. Ochorowirz et Sclirenck-Notzing
crois savoir que MM. Ochorowicz et se trouvent avec
Sclirenck-Notzing se trouvent avec le D' le Richet.
D‘ Richet.
srflî-
~r,F._
Îÿî
ÎÎ__ _ ___
__
_

. n

JOURNAL
Jounruu. D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
D'Ê1'UDES |=svcuo|.oo|Qur:s 149
149

noire
noire encore l'encre lithographique.
que l'encre
encore que litbograpbique. Une fois j'ai
Une fois j'ai demandé où l'on
demandé où avait
l'on avait
pris ce
pris ce papier,
papier, il me fut
il me répondu qu'il
fut répondu avait été
qu'il avait fabriqué par
été fabriqué les esprits eux-
par les esprits eux-

mômes,
memes, en manipulant la substance universelle. Ayant montré
manipulant la substance universelle. Ayant montré quelque
en quelque‘
doute, ilil me
doute, fut conseillé
me fut conseillé de
de le faire analyser,
le faire pour
analyser, pour me convaincre
me convaincre qu'il qu'il ne
ne
contenait aucune matière semblable à la matière
contenait aucune matière semblable à la matière terrestre. Je dois confesser terrestre. Je dois confesser
que
que je n'a jamais
je n'a jamais faitfait faire cette analyse,
faire cette analyse, un un peu par négligence, mais
peu par négligence, mais plus plus
encore
encore pour ne pas me priver de ces documents
pour ne pas me priver de ces documents dans lesquels se trouve dans lesquels se trouve
écrits quelques
écrits quelques avertissements
avertissements qui qui me sont personnels.
me sont personnels.
4° On
4° On obtient
obtient des des phénomènes
phénomènes musicaux musicaux avec avec des des instruments
instruments de de divers
divers
genres
genres qui qui sont
sont joués
joués en
en dehors
dehors du
du concours
concours de
de -l'homme,
-l`homme, depuis
depuis une
une cloche
cloche
àà main jusqu'à
main jusqu'à un
un piano fermé,
piano fermé, chose
chose qui
qui s'est
s'est très
très souvent répétée
souvent répétée avec le avec le
médium Eusapia Paladino. Avec certains médiums se
Paladino. Avec certains médiums se produisent des com-
des
médium Eusapia produisent com-

positions musicales
positions musicales d'un
d`un caratère
caratère très
très élevé.
élevé. C'est
G`est ce
ce qui
qui eut
eut lieu
lieu avec
avec

M. Home,
M. c'est
Home, c`est ce qui arrive maintenant avec
ce qui arrive maintenant avec M. Ferruccio Gecchini,
M. Ferruccio Gecchini, un un très
très
jeune homme
jeune homme qui qui fait
fait des
des expériences
expériences Rome, à
a Rome, chez
chez M.
M. Alegiani.
Alegiani.
5° Les
5° /'armes spirites
Les formes consistent en
spiriles consistent en apparitions
apparitions lumineuses,
lumineuses, étincelles,
élincelles,
étoiles,
étoiles, globesglobes de
de feu, images lumineuses,
feu, images lumineuses, etc., etc., ou
ou encore
encore en
en mains, visages.
mains, visages,
corps
corps humains entiers, généralement
humains entiers, généralement recouverts de draperies
recouverts de flottantes ou
draperies flottantes ou
bien
bien vétus
vetus commecomme de de leur vivant.
leur vivant.
Ces formes humaines
Ces formes humaines sont souvent sont souvent capables
capables de mouvoir des
de mouvoir objets solides
des objets solides
et sont a
et sont à la
la fois visibles et
fois visibles tangibles pour
et tangibles pour toutes
toutes les personnes présentes.
les personnes présentes.
Dans d'autres elles
Dans d'autres cas, elles ne sont visibles que
cas, ne sont visibles les voyants;
pour les voyants; mais
que pour quand
mais quand
tel est
tel est le le cas, le voyant décrit
cas, le voyant décrit l'esprit
l'esprit comme
comme s'il
s`il était
était léger
léger comme
comme une
une

fleur plume, et les


fleur ou une plume, et les autres personnes
ou une autres présentes voient
personnes présentes voient cette þÿû eou
cette fleur ouur
cette plume
cette plume se
se mouvoir
mouvoir apparemment
apparemment d'elles-mêmes.
d'elles-memes.
Dans quelques
Dans quelques cas cas on entend parler
on entend distinctement, et
parler distinctement, la voix
et la voix est
est entendue
entendue
de tous.
de tous. Un Un dialogue
dialogue que que moi-même
moi-meme j'ai
j`ai tenu
tenu avec»
avec une
une voix,
voix, est
est rapporté
rapporté
dans la Sfmge
dans la Sfmge du mois de mai 1891, et reproduit
du mois de mai 1891, et reproduit (page (page 563)
562) par
la Revue
par la Revue
spirite
Spirite du du mois
mois de décembre de
de décembre de la même année.
la méme année.
Les vetements de ces formes, dans certaines circonstances,
Les vêtements de ces formes, dans certaines circonstances, ont été exa-
ont été exa-
minés ;; on
minés on enen a même coupé
a mème
coupé des des morceaux
morceaux qui qui ont disparu au
ont disparu bout de
au bout per
de per
de temps,
de tandis
temps, tandis que
d'autres se sont conservés. Une
que d'autres se sont conservés. Une dame, ù Rome, con- dame, à Rome, con-
serve toujours religieusement
serve toujours religieusement une natte de
une natte de cheveux qu'elle-même coupa
cheveux qu'elle-méme coupa
sur la téte de sa jeune qui une séance
sur la téte de sa fllle
jeune þÿû morte, morte,
lle qui s'était matérialisée dans
s'était matérialisée dans une séance
tenue avec
tenue avec le médium Eusapia
le médium Eusapia Paladino.
Paladino. Des Des fleurs
þÿû e u sont aussi apportées,
r s aussi
sont apportées,
dont quelques-unes se fanent et s'évanouissent;
dont quelques-unes se fanent et s'évanouissent; d'autres sont d'autres sont réelles
réelles et et
peuvent étre conservées indéfiniment.
peuvent etre conservées
indéfiniment.
Dans la deuxième
Dans la deuxième série des série des expériences
expériences faitesfaites parpar William Grookes,
William Grookes, aà la la
fln de
þÿû mai 1894,
den mai 1894, se
se présenta l'esprit
présenta l'esprit Katie
Katie King
King ; ; dans
dans sa
sa dernière
dernière incarna-
incarna-
tion il
tion il avait
avait été
Miss Annie
été Mie.: Annie Owen Owen Morgan,
Morgan, qui qui aa continué
continué àà se se présenter en-
présenter en-
150
150 REVUE srmrrn
nuvun SPIRIT!

aux séances
core aux
core pendant trois
séances pendant trois ans, conversant et
en conversant
ans, en
et en se promenant,
en se promenant, en en
tenant le bras des présentes.
personnes présentes.
tenant le bras des personnes
Ala dernière
Ala séance, la
dernière séance, la séance
séance dede congé,
congé, elle distrlbua aa tous
elle distribua les assis-
tous les assis-
tants les fleurs
tants les þÿû e de de s bouquet.
son
u r son S'étant fait apporter des ciseaux, elle cou
bouquet. S'étant fait apporter des ciseaux, elle coupapa
devant les yeux
devant les des spectateurs,
yeux des spectateurs, douze
douze ou
on quinze
quinze morceaux
morceaux d'étoile
d'étotl'e diffé-
diffé-
rents sur
rents sur lele devant
devant de tunique blanche,
sa tunique
de sa blanche, pour les laisser en souvenir
pour les laisser en souvenir du- du-
rable à ses
rable å amis. Ceux-ci
ses amis. Ceux-ci la prièrent de
la prièrent de raccommoder
raccommoder sa sa robe et elle
robe et le þÿû
elle le trèst
fit très
aisément,
aisément, en en la palpant seulement
la palpant seulement de de ses mains. Cette
ses mains. opération accomplie,
Cette opération accomplie.
tous examinèrent le
tous examinèrent plus minutieusement
le plus minutieusement possible
possible la
la robe
robe raccommodée,
raccommodée,
sans parvenir àà voir
sans parvenir les trous,
voir les trous, ni
ni la place où
la place où lesles morceaux
morceaux avaient
avaient été été
coupés.
coupés. Il
Il en
en arriva
arriva de
de même
méme avec
avec son
son voile;
voile; et
et la
la méme
méme chose
chose avait
avait été
été

répétée plusieurs fois.


répétée plusieurs fois.
Delà,
De on peut
la, on peut conclure que ces formes,
conclure que quelles qu'elles
ces formes, quelles qu'elles soient,
soient, sont des
sont des
esprits réels; elles ne sont probablement
esprits réels; elles ne sont que des formes temporaires
probablement que des formes temporaires pro-
pro-
duites,
duites, dit
dit M.
M. Wallace, par
Wallace, par des
des esprits
esprits dans
dans un
un but
but d'épreuve
d'épreuve ou
ou de
de recon-
recon-
naissance
naissance pour leurs amis.
pour leurs amis. ~

6’ photographies spírim,
Les photographies
6° Les spiriteu, exposées
exposées en détail par
en détail M. Wallace
par M. (page 255-
Wallace (page 255-
274 de Les Miracles traduction française),
274 de Les Miracles traduction française), montrent par montrent une expérience
par une expérience
purement physique qu'elles
purement physique qu'elles sont
sont dignes
dignes de
de toute
toute confiance.
þÿ c o nû a n c e .
7° Des empreintes de mains, de pieds, de visages,
7° Des empreintes de mains, de pieds, de visages, etc., sont laissées
etc., sont laissées par par
les esprits
les esprits matérialisés
matérialisés dans
dans la
la cire
cire molle,
molle, dans
dans la
la craie
craie a
ù modeler
modeler ou
ou dans
dans
la paraffine
la þÿ p a r a liquide,
fû n e d'une
liquide, manière et
d'une manière d'une réalité
et d'une très surprenantes.
réalité très surprenantes.
Il serait
ll serait trop long de
trop long décrire, méme
de décrire, même sommairement,
sommairement, ce phénomène. On
ce phénomène. On
peut en trouver des descriptions frappantes et
peut en trouver des descriptions frappantes et þÿû d èdans fidèles dans les
l e s les ouvrages
ouvrages
qui s'ouccpent particulièrement
qui s'ouccpent particulièrement des
des phénomènes
phénomènes de
de ce
ce genre.
genre.
Je pourrais
Je pourrais continuer encore indéfiniment
continuer encore l'indication de
indéfiniment l'indlcation de nombre
nombre de de phé-
phé-
noménes, mais je
noménes, mais crois
je crois parlé sufiisamment
avoir parlé
en avoir þÿ s uû l s a mpour
m e nceux
t qui [veu-
[veu-
en pour ceux qui
lent comprendre.
lcnt comprendre.
Tous ces phénomènes
Tous ces phénomènes peuvent étre indubitablement
peuvent étre produits, parce
indubitablement produits, parce que
que
l'esprit, l'aide du périsprit, corps dont il est constamment revètu,
l'esprit, avec l'aide du périsprlt, corps
avec dont il est constamment peut
revètu, peut
faire plein
faire usage de sa faculté d'esprit
plein usage de sa faculté d'esprit libre
libre et
et attirer à soi
attirer a manipuler
et manipuler
soi et
toute substance
toute et toute matière qui remplissent Pambiant
substance et toute matière qui remplissent Pambiant universel et universel en
et en
disposer comme
disposer d'une chose
comme d'une chose de sa compétence.
de sa compétence.
(A 3'49"93
(A -wivre.) G. PALAZZX.
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‘LA
VLA CLAIBVOYANCE
CLAIRVOYANCE
de Bessie
de Bessie Williams.
Williams.

Tandis que
Tandis que M.M. M. Willzams(priée-de
E. William:
M. E. quitter rapidement
(priée-de quitter rapidement Paris Paris lele 31
31 oc-
oc-
tobre 1894 ) sapprétaità
tobre 1894) laisser l'Amérique pour
s'appretait_à laisser l'Amérique visiter les principales villes
pour visiter les principales villes
de l'Europe
de l'Europe et
et se
se mettre
mettre disait-elle
disait-elle à
à la
la disposition
disposition des
des sociétés
sociétés scientifiques
scientiliques
désireuse de constater la puissance
désireuse de constater la de sa médiumnité à matérialisations,
puissance de sa médiumnité à matérlalisations,
une
une dame anglaise, Mrs
dame anglaise, Russell Davies
Mrs Russell Davies venait de publier
venait de publier soussous son nom de
son nom de
jeune
jeune þÿû fllle, l Bessie
Bessie
le, Williams, le récit des phénomènes
Williams, le récit des spirites qui
phénomènes splrites qui se sont
se sont
produits
produits au moyen de
au moyen de ses
ses facultés
facultés médianimiques.
médianimiques.
En apprenant l'exposure
En apprenant l'exposure de homonyme, elle
son homonyme,
de son écrivit àa M.
elle écrivit Leymarie,
M. Leymarie,
pour
pour
bien
bien établir
établir qu'il
qu'il n'existait
n'existait rien
rien de
de commun
commun entre
entre elle
elle et
et le
le prétendu
prétendu
médium venu dätmérique. Sa lettre qui
médium venu d'Amérique. Sa lettre qui a paru
a dans la Revue spirite de
paru dans la Revue .spirite
de dé-
dé-
cembre dernier, était
était accompagnée « The clairvoyance of
cembre dernier, accompagnée de
de son
son ouvrage
ouvrage «The Clairvoyance o!’
Bessie Williams».
Bessie þÿ W i l l i a m s : : .

posséder une impudence une imprudence peu commune


S`il faut posséder une
S'il faut impudence ou ou une imprudence peu commune
pour oser recourir à des supercheries aussi grossières
pour oser recourir à des supercheries aussi grossières que celles qu’emploie
que celles qu'emploie
Pexpulsée
l'expulsée du du 31 octobre 1894,
31 octobre les vrais
1894, les médiums doublés
vrais médiums doublés de de spirites
spirites sincères
sincères
ont le souci de leur réputation et de leur dignité.
ont le souci de leur réputation et de leur dignité.
C'est àà ce
C'est sentiment qu'a
ce sentiment
qu'a obéi
obéi Mrs
Mrs Russell
Russell Davies,en adressant
Davies,en adressant à M. Leyma-
à M. Leyma-
rie sa
rie sa prostestation indignée.
prostestation indignée.
Son
Son ouvrage,
ouvrage, que
nous avons lu
nous avons
que lu avec vif intérêt,
avec un vif intéret, est
est écrit simplement
écrit simplement un

sans
sans emphase;
emphase; il dénote une nature pleine
il dénote une nature de délicatesses, une d'in-
sorte d'in-
pleine de délicatesses, une sorte
génuité
génuité même qui assurent
même qui assurent àà l'auteur les sympathies
l'auteur les sympathies du lecteur.
du lecteur.
Mrs Russell Davies est largement douée, elle est médium àa incorpora-
Mrs Russell Davies est largement douée, elle est médium incorpora-
tions,
tions, médium
médium voyant
voyant et
et auditif.
auditif.

ouvrage deux récits qui


Nous empruntons
Nous empruntons à son ouvrage
à son deux récits qui donnent
donnent une idée de
une idée de
ses belles facultés
ses belles facultés médianimiques
médianimiques ::
a
« Un de mes esprits
Un de mes esprits familiers appelé Ned
familiers appelé se manifeste
Ned se constamment. Il
manifeste constamment. Il
a
« m'est très souvent utile
m'est très souvent et chaque
utile et chaque fois
fois que j'ai besoin d'un aide
que j'ai besoin d'un aide doué doué
a
¢ d'une grande
d'une grande force physique c'est
force physique c'est lui que j’appelle.
lui que j'appelle.
En voici
a En un exemple ::
voici un
¢
exemple
« On avait
« on avait tout récemment ajouté
tout récemment notre habitation
ajouté ait notre habitation une pièce
nouvelle pièce
une nouvelle
dont je désirais couvrir le plancher d'une toile cirée,
'

a dont désirais
«
je couvrir le plancher d'une toile cirée.
a Voyant que l'ouvrier que J'attendais ne venait assez vite, mon gré,
«
Voyant que l'ouvrier que ÿattendais ne venait pas pas assez vite, à
à mon gré,

152
152 srmrrn
nnvns smnrrx
nzvus

u je
je voulus
voulus en nous
en nous
y
mettant
y mettant àplusieurs, essayer
aplusieurs, de la poser nous-mé-
essayer de la poser nous-mé-
a mes.
mes.

a
« Après
Après heures d'etTorts
deux heures
deux bien que
d'efforts inutiles, bien inutiles,
nous fussions
que nous fussions trois
trois per-
per-
« sonnes, mon amie Miss B...,
sonnes, mon
amie Miss et bonne, Mary
reconnus que
ma bonne, Mary et moi, je reconnus
B ..., ma ce
que ce moi, je
c n'était pas un ouvrage de
n'était pas un ouvrage de femme et
et femme
que
que
le
le mieux était
mieux était d'attendre
d'attendre l'ou-
I'ou-
a vrier.
vrier.
J'avais peine
« J'avais à
a å peine pris
pris cette résolution lorsque
cette résolution j’entendis Ned
lorsque j'entendis me dire
Ned me dire ::
« Madame, éloignez la domestique, je vais poser la toile cirée.
la vais la toile cirée.
Madame, éloignez
«
domestique, je poser
a Je
« dis àà. Mary
Je dis Mary de
de retirer
se retirer
se et
et je
je restai
restai dans
dans la pièce avec
la pièce mon amie
avec mon amie
u Miss B... Ned qu'elle connaissait très bien,
Miss B... ;; Ned qu'elle connaissait très prit immédiatement posses-
bien, prit immédiatement posses-
n sion
sion de moi.
de moi. .
_

`

a Lorsque je me retrouvai dans mon état


Lorsque je me retrouvai dans mon
«
normal, l'ouvrage
état normal, était parfai-
Touvrage était parfai-
« tement fait
tement et Miss
fait et Miss B...
B... meme dit
dit que
que
Ned
Ned s'en
s'en était
était acquitté
acquitté comme
comme s'il
s`il n'a-
n'a-
« vait jamais
vait jamais fait autre chose de sa vie, et qu'il
fait autre chose de sa vie, et n'avait cessé instant
pas cessé un instant
qu'il n'avait pas un
« de rire et
de rire et de parler jusqu'au
de parler jusqu'au moment
moment où
où Mary
Mary était
était remontée pour
remontée pour de-de-
c mander si l'ouvrier était venu faire le
mander si l`ouvrier était venu faire le nécessaire, nécessaire, car elle avait entendu la
car elle avait entendu la
« voix
voix d'un homme.
d'un homme.

pus m'empêcher
m'empècher de rire, attendu que je
c Je
¢ Je ne pus
ne de rire, attendu que je passe
passe pour
avoir la voix
pour avoir la voix
« très douce.
très douce.
no. ¢
þÿ
c -
.
- .
¢ .
o -..
e ¢
. .
¢. .
-. .
. . .
¢ .
.. .: ..
. . . . . . . . . -

c
¢ Mary
Mary fut
fut tellement ahurie
tellement de ce qui
ahurie de
ce s'était passé
s'était
qui passé qu'elle me quitta peu
qu'elle me quitta peu
« de temps après, déclarant qu'elle pourrait
de temps après, en me déclarant qu'elle ne pourrait pas
en me ne se résoudre à vi-
pas se résoudre à vi-
« vre
vre avec une magicienne.
avec une magicienne.
Je ne
« Je
« ne pense, certainement pas,
pense, certainement qu'elle ait
pas, qu'elle l'intention de
eu l`intention
ait eu me faire
de me un
faire un
a compliment. quoique ce
compliment. quoique ce fût le plus grand éloge que j'eusse jamais enten-
fût le plus grand éloge que j'eusse jamais enten-
u du, en raison du prix que j'y attachai.
du, en raison du prix que j'y attachai.

a Ily a longues années


années déjà
« de longues
Ily a de déjà je mc trouvai
je mc trouvai en soirée chez
en soirée des amis
chez des amis
et tout
en
a et tout en
causant, je
causant, je vis (étant
vis (étant médium voyant)
médium voyant) deux petits
deux petits esprits te-
se te-
esprits se
« nant par
nant la main, marcher dans la pièce où nous étions, tourner
parla main, marcher dans la pièce où nous étions, tourner autour autour
a de nous
de et après
nous et nous avoir
après nous examinés attentivement,
avoir examinés s'arrêter près
attentivement, s'arrèter près de
de
4x moi.
moi.
«
« Leurs petites
Leurs petites figures étaient
þÿû g uétaient trop vaporeuses
r e s trop que je
pour que
vaporeuses pour je pusse les bien
pusse les bien
« distinguer, cependant
distinguer, cependant je rendis facilement
me rendis
je me compte qu'elles
facilement compte m'étaient
qu'elles m'étaient
« tout à fait étrangères.
tout à fait étrangères.
Le plus
« Le jeune
plus jeune des des deux
deux avança la main pour prendre
prendre la mienne, et le
et le
«
avança la main pour la mienne,

que je répondre a son avance,


« mouvement
mouvement que fis
je fis pour
pour répondre
a son attira l'attention des
avance, attira l'attention des
« personnes
personnes
milieu
au milieu
au desquelles j'étais assise.
desquelles j'étais assise.
« Qu'est-ce ?
«
Qu'est-ce ? QueQue voyez-vous ? Oh ! dites-nous-lel
voyez-vous ? Oh ! dites-nous-lel

*
JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES psvcuonocrouns
n'ú'rUnns Psvcuonocrouzs 153
l53

a Je
« répondis: Il
Je répondis: Il ya deux petits garçonsich-ils
ya deux petits me disent
garçonsici;-ils me qu’ils attendent
disent qu`ils attendent
u leur
leur mère.
mère.
La maîtresse
a La
maîtresse de la maison
de la maison parut surprise; elle
très surprise; elle déclara qu'elle ne
déclara qu`elle ne
«
parut très
«
(1 pensait pas que
pensait pas que leur apparition concernat
leur apparition concernàt aucunes
aucunes des personnes pré-
des personnes pré-
a
C sentes.
sentes. l

pauvres petits
Les
Les pauvres
u
« semblaient lire
petits semblaient lire sursur ma figure ce
ma figure qui se
ce qui se disait.
disait. Ils
Ils nene
c paraissaient pas entendre, car l'aîné me dit. Non, maman va venir. Good-
paraissaient pas entendre, car l'aîné me dit. Non, maman va venir. Good-
I

« ness
ness
(( Bonté nous
Bonté—
-
nous a

-
envoyés ici
a envoyés ici pour la voir et vous devez
pour la voir et vous nous aider.
devez nous aider.
c: Je
« venais de
Je venais répéter tout haut ses paroles, lorsqu'on
de répéter tout haut ses paroles, lorsqu'on annonça Mrs Evans;
annonça Mrs Evans;
«je
((
je vis entrer une
vis entrer une dame
dame que que jeje ne
ne connaissais
connaissais pas. Elle était en grand
pas. Elle etait en grand
personnes se regardèrent d'un air significatif,
a deuil.
deuil. Les autres regardèrent d'un les
(( Les autres personnes se air þÿ s i g n iû et
etc les
atif,
deux petits
a deux
(C
petits esprits
esprits se
se pendirent
pendirent à
à la
la robe
robe de
de leur
leur mère.
mère.
n LaLa pauvre
« pauvre dame était limage
dame était l'image de de la la tristesse,
tristesse, et et je compris que
je compris que nous
nous al-al-
lions assister
c lions
C à de
une de ces
assister à une scènes auxquelles je
ces scènes auxquelles m’associe toujours,
je m'associe toujours, par par
c sympathie, mais
C
sympathie, mais qui agissent tellement sur moi qu'elles
qui agissent tellement sur moi qu'elles me rendent me rendent ma-ma-
« lade quelques jours.
pour quelques
'
'

(( lade pour jours.


Mrs Perks,
« Mrs «
Perks, chez
chez qui nous
qui nous étions réunis, était
étions réunis, était elle aussi très
elle aussi impres-
très impres-
sionnée et
u sionnée
ll nous restàmes
et nous tous
restames tous dans undans un profond silence.
profond silence.
Les petits
a Les «
petits enfants
enfants paraissaient pleins
paraissaient pleins de joie, caressant
de joie, leur mère,
caressant leur mère, et et
u inconscients, pendant quelques temps. de ne
(I
inconscients, pendant quelques temps. de ne pas pas la voir répondre
la voir à leurs
répondre à leurs
« caresses; mais
((
caresses;
mais à
à la
la fin, ils
ils
þÿû n , s’en
s'en aperçurent
aperçurent et
et l'aîné
l'aînó se
se tournant
tournant vers moi
vers moi
me dit
a me
(I :
dit :
« Est-ce
Est-ce que n'est pas
ce n'est maman ?
pas maman
'

«
que ce ?
a
« Pourquoi ne
Pourquoi ne parle-t-elle
parle-t-elle pas
pas 7
7
«
« Elle est
Elle comme si
est comme si elle était aveugle
elle était aveugle et
et ne nous
ne voit pas.
nous voit
pas.
a
« Je lui répondis : Mon cher
Je lui répondis : Mon cher petit, petit, non, elle ne peut
non, elle ne vous voir.
pas vous
peut pas Vous
voir. Vous
a
(( étes maintenant
etes deux petits
maintenant deux anges, et
petits anges, et votre
votre maman
maman est est encore
encore sursur la terre.
la terre.
a Dites-moi
« votre nom
Dites-moi votre nom et je et je lui dirai que
lui dirai étes
que vous etes ici.
vous ici.
« Mon
« Mon nom
nom estest Johnny,
Johnny, celui
celui de
de mon
mon frère
frère est Willie, dites-les
est Willie, dites-les lui bien
lui bien
a
Il vite.
vite.
Je me
a Je
« tournai vers
me tournai vers Mrs Evans, et
Mrs Evans, et après avoir échangé
après avoir échangé quelques
quelques pa- pa-
a roles elle, je 1'amenai beaucoup
roles avec elle, je l'amenai avec beaucoup de ménagements, à
avec avec de ménagements, me parler
à me
((
parler
c
I de son deuil.
de son deuil.
Elle me
u Elle
« dit, tout
me dit, tout en pleurant, qu`elle
en pleurant, qu'elle avait
avait fait une perte
fait une cruelle.
perte cruelle.
a Avez-vous jamais entendu parler de spiritisme lui demandai-je ?
« Avez-vous jamais entendu parler de spiritisme lui demandai-je ?
« Oh, certainement; j'ai la pensée un médium,
voir un
«
Oh, certainement; j'ai même même eu eu la
pensée d'aller
d'aller voir médium,
«
(( mais je
mais je n'ai
n'ai pas
pas
su comment
su comment faire
faire pour
pour
en
en découvrir
découvrir un,
un,
et
et d’un
d'un autre
autre
t
( côté, je crains que ce ne soit mal, de troubler
côté, je crains que ce ne soit mal, de troubler les morts. les morts.
Je vis
« Je
« vis tout de suite
tout de que la
suite que la pauvre dame, imbue
pauvre dame, imbue des les plus
idées les
des idées ré-
plus ré-
n
(1 pandnes
pandues était persuadée que
était persuadée chers disparus
ses chers
que ses attendaient, couchés
disparus attendaient, couchés dans
dans
.154
154 nxvulr SPIRH‘!
nnvun srlnxu
î_Î`¿Î-ï¢_-.

a
¢ tombes,
leurs tombes. que
leurs la trompette
du
que la trompette du jugment dernier
jugment les rappolat
dernier les rappelåt àà la la vie.
vie,
«
« et que,
et si elle les
que, si elle les évoquaitévoquait pour entrer
pour entrer en communication
en communication avec eux, il
avec eux, il
«
« leur faudrait quitter
leur faudrait quitter leurs
leurs tombes
tombes pour
pour
venir
venir a
a elle.
elle.
a A
« ma demande
A ma etes-vous chrétienne
demande êtes-vous chrétienne ?? elle me répondit
elle me répondit oh oui! je
oh oui! je suis
suis
u
« chrétienne.
chrétienne. —
«

« Alors, repris-je, que devient votre foi‘ religieuse relativement


foi' religieuse relativement ha la la com-
«
Alors, repris-je, que devient votre com-

«
« munion des
munîon des Saints.
Saints. —
- C'étaient
G'élaient dede simples mortels,
simples mortels, et
et si
si vous
vous croyez
croyez
a
« qu'ils reposent
qu'ils reposent comme
comme nous tous dans
nous tous leurs tombeaux,
dans leurs tombeaux, comment
comment pouvez-pouvez-
c
¢ vous être en
vous étre en communion
communion avec avec eux
eux ? Que signifie
‘P Que également
þÿ s i g négalement
iû e ce qui a
ce été
qui a été
«
« dit des bons et des mauvais esprits,
dit des bons et des mauvais qui nous entourent, et de
esprits, qui nous entourent, et de nous con- nous con-
a
« fier qu'à
e r ceux
þÿû qu'à qui sont
ceux qui bons et
sont bons et sincères
sincères ?‘P
la préchai
Je la
a Je
« ainsi jusqu'à ce
préchai ainsi jusqu'à ce qu'ellequ'elle se se fùt fait une
fùt fait une idée plus exacte
idée plus exacte de de
c
« la communion
la communion avec avec lesles Saints;
Saints; lui saisissant la
lui saisissant main, je
la main. je þÿû
finis npari slui
par lui dire:
dire:
«
« Moi je vois constammentdes esprits ;je les entends parler, j'en ai vu plu-
Moi je vois constammentdes esprits ;je les entends parler, j'en ai vu plu-
«
« sieurs ici
sieurs ici même,
méme, il il y a quelques
y quelques
a instants.
instants.
c Est-ce
. possible s'éc|-ia-t-elle
Est-ce possible Oh! dites-moi,
s'écria-t-elle ?? Oh! dites-moi, pouvez-vous
pouvez-vous en
voir pour
en voir pour
o
« moi.
moi. ce
ce soir?
soir?
Oui, y a ici deux petits
«
Oui, il
il y a ici deux garçons.
«
petits garcons.
a
« La
La pauvre
pauvre
dame
dame avait
avait l’air
l'air d'une folle;
d'une folle; elle prit par
me prit
elle me par les épaules
les épaules et
et
«
« me tenant étroitement
me tenant serrée ;; oh
étroitement serrée oh li je vous en prie, faites-moi
je
vous en prie,
faites-moi leurs
leurs por-
por-
traits, dites-moi
traits, dites-moi leurs
leurs noms.
noms.

a
« Leurs noms
Leurs sont John-et
noms sont Willie Evans,-- l'un
John-et Willie Evans,—
a
l'un a sept ans,l’autre
sept cinq.
ans,l'autre cinq.
«
« ils sont morts-de
ils sont la petite vérole,
mortsde la petite vérole, il yy aa deux
il deux ans.
ans.

c Jamais, non
¢ Jamais, non jamais je n'oublierai figure
jamais je n'oublierai la þÿû g de
la u r cette
de e
cette femme ;; elle
femme se jeta
elle se jeta
c
« dans
dans mes bras
mes bras en en poussant
poussant cri.
un cri.
un
‘'

a Merci, mon
«
Merci, mon Dieu;
Dieu; ohoh merci mon Dieu
merci mon Dieu d'avoir eu pitié
d'avoir eu de moi
pitié de mol ll mes
mes en-
en-
a
« fants m'ont sauvée,
fants m'ont cette nuit même, j'avais
car, cette nuit méme,
sauvée, car, j'avais l'intention
l'intention de
de me
me faire
faire
n
« mourir
mourir et j'étais venue
et j'étais ici pour
venue ici faire mes
pour faire adieux.
mes adieux.

« sortit alors,
Elle sortit
« Elle d'un petit
alors, d’un petit sac, qu'elle tenait
sac, qu'elle tenait à ù la main, une
la main, une bouteille
bouteille
«
« de laudanum.
de laudanum.
Mrs Evans
a Mrs
« venait d'échapper
Evans venait d'échapper à la mort
à la par la
mort par seule intervention
la seule intervention desdes
esprits.
esprits.
«
« Elle aujourd’hui, calme
Elle vit
vit
aujourd'hui, calme et confiante,
et þÿ c o nû aet etn s'entretient
s'entretient
te, souvent avec ses
souvent avec ses
«
« chers petits
chers anges « Johnny et
petits anges Johnny
« et Willie
Willie ».: : .
þÿ

Traduction
Traduction de de M.
M. Julien Bouchot.
Julien Bouchet.
JOURNAL n'irons PSYG
JOURNAL n't'runls HOLOGIQUES
vsïc uonoorouns 156
156

LE CAS
LE DE MRS
CAS DE WILLIAMS.
MRS WILLIAMS.
Maintenant que
Maintenant toutes les parties
intéressées et
que toutes les parties intéressées et
o:
« désintéressées
désintéressées > ont
þÿ ont
:

placé leur mot au de sujet


cette émouvante
placé leur mot au sujet de cette émouvante capture capture opérée
opérée sur les acces-
sur les acces-
soires macabres de
soires macabres de Mrs Mrs Williams,
Williams, maintenant
maintenant que que les ¢ esprits n se
les c esprits sont
se sont
þÿ : :

légèrement
légèrement apaisés,apaisés, le moment est peut-être
le moment est venu de remettre
peut-étre venu de remettre les choses å les choses à
leur place.
leur place.
Essayons
Essayons de déméler les diverses opinions
de démêler les diverses opinions émises émises sur Pexposure du
sur l'exposure du
fameux médium,
fameux médium, dans
dans la
la presse spécialement
presse spécialement
consacrée
consacrée aux
aux questions
questions spl- spi-
ritualistes.
rituallstes.
L'auteur de
L'auteur ces lignes
de ces lignes n`est n'est pas
pas un un spirite
spirite militant;
militant; il il n'a
n'a pas assisté à la
pas assisté ù la
séance où Mrs Williams
séance où Mrs Williams fut démtuquée. fut démasquée.
Il s'en trouve
ne s'en
Il ne trouve que que plusplus aå l'aise
l'aise pour
pour se prononcer sur
se prononcer ces faits
sur ces faits et sur
et sur
les jugements
les jugements qui qui ont été portés a leur sujet.
ont été portés à leur sujet.
Nous laisserons de
Nous laisserons côté les
de coté journaux politiques
les journaux politiques qui qui n'ont considéré l'inci-
n'ont considéré l'inci-
dent qu'au point de vue anecdotique
dent qu'au point de vue anecdotlque et uniquement pour et uniquement pour otïrir à leurs lec-
otïrir à leurs lec-
teurs
teurs une lecture d'un
une lecture d'un intéret piquant.
intérêt piquant.
Les journaux spirites
Les journaux spirites ont naturellement pris
ont naturellement pris la chose par
la chose par un côté plus
un côté plus
sérieux, car
sérieux, car il s'agissait d'un
il s'agissait d'un incident incident que leurs adversaires pouvaient
que leurs adversaires pouvaient
exploiter
exploiter comme moyen
comme de discréditer leurs doctrines
moyen de discréditer leurs doctrines en méme temps
en même temps quo quo
leurs croyances. Gomme
leurs croyances. Gomme on pouvait s'y
on pouvait s'y attendre,
attendre, ils se divisèrent
ils se divisèrent en deux
en deux

camps :: les
camps
les uns, tout affligés
uns, tout aftllgés qu'ils fussent de
qu`ils fussent de cette malheureuse aventure.
cette malheureuse aventure.
sînclinèrent
s'inclinèrent devant devant le le fait et administrèrent
fait et administrèrent une semonce au
une semonce au peu délicat
peu délicat
auteur de
auteur leurs désillusions;
de leurs désillusions; les autres partirent
les autres partirent en campagne
en campagne —
-
pour
pour
défendre les
défendre les couleurscouleurs du médium de
du médium de leurs
leurs reves.
réves.
Que certains journaux
Que certains journaux américains
américains se soient ralliés
se soient autour du
ralliés autour drapeau de
du drapeau de
leur médium national,
leur médium national, passe encore: ils plaident
passe encore: ils plaident pro
pro
domo
domo et
et leur
leur attitude,
attitude,
bien quînexplicable,
bien qu'inexplicable, peut invoquer des
peut invoquer des circonstances atténuantes. Mais
circonstances atténuantes. Mais ce ce
qui nous a surpris
qui nous a surpris désagréablement, c'est de rencontrer
désagréablement, c'est de rencontrer dans le méme dans le même
camp
camp
la
la revue
revue Psychische
Psyehzlsche Studien,Studien, de de Leipzi
Leipzig, fondée par
g, fondée M. Aksakof.
par M. Aksakof.
Pour
Pour quiqui alu les écrits de ce
a lu les écrits de penseur, et a,
ce penseur, et par conséquent,
a, par conséquent, pu juger du
pu juger du
soin méticuleux
soin méticuleux qu'il apporte a toutes ses
qu'il apporte a toutes ses investigations, investigations, du
du contrôle
contrôle scien-
scien-
tiflque
þÿ t iû q qu'il exige pour
u e exige
qu'il chaque fait,
pour chaque fait, avant
avant de l'accepter comme
de l'accepter comme tel, tel, de de
l'impitoyable rigueur
Pimpitoyable rigueur avec laquelle avec laquelle il
il répudie
répudie tout
tout témoignage
témoignage insuffisam-
þÿ i n s u fû sam-
ment probant, il est clair que
ment probant, il est clair les petites notes narquoises
que les petites
notes des Psychische
narquoises des Paychische
Sludien n'ont pas
Sludien n'ont dû lui étre communiquées
pas dû lui étre communiquées avant leur
avant leur insertion.
insertion.
dit, examinons lesimoyens de
examinons lesjmoyens de combat arguments auxquels
les arguments
Ceci
Ceci dit, combat et et les auxquels ont ont
recours
recours les les partisans
partisans dejMrs de]Mrs Williams.
Williams.
1° On þÿû élat façon
1° On flétrit la r l
façon t brutale,violente
brutale,violente (gewalæamyaveclaquelle
(gewalL:am),avec laquelle le médium
le médium
a été dévoilé.
a été dévoilé.
-pu!

156
156 nnvua spram:
nnvun spmmr

Est.-il permis d'agir


Est-il permis avec si
d'agir avec peu de
si peu de galanterie envers une
galanterie envers une dame
dame ?‘P
C'est vraiment monstrueux
(Test vraiment monstrueux que d'user de la force
que d'user de la force physique physique contre
contre un étre
un étre
faible et
faible et désarmé!
désarmé!
2° On
2° jette la
On jette la suspicion
suspicion sur sur lala sincérité
sincérité des personnes qui
des personnes composaient
qui composaient
l'assistance. Elles
Passistance. Elles ont complote une
ont comploté une conspiration
conspiration au
au détriment
détriment de
de leurs
leurs
convictions. à la seule lin de confondre
convictions. à la seule tin de confondre un médium américain.un médium américain.
Sur
Sur le le premier point, les
premier point, opinions peuvent
les opinions peuvent étre divisées. ll
étre divisées. serait certai-
ll serait certai-
nement
nement beaucoupbeaucoup plus plus simple de soumettre le
simple de soumettre le médium à un examenmédium à un examen
sévère,
sévère, avant
avant la
la séance.
séance. Cela
Cela épargnerait
épargnerait bien bien des ennuis, mais
des ennuis, encore faut-
mais encore faut-

s'y préte
il cela
pour cela que
il pour que le médium s'y
le médium de bonne
préte de þÿ l : o ngrace.grâce.
ne S'il répond à toutes
S'il répond à toutes
les sollicitations
les sollicitations qui qui lui sont adressées
lui sont adressées en déclarant qu'il
en déclarant u
« qu'il n'opère
n’opère queque
les
pour les personnes
pour croyantes qui
personnes croyantes
veulent entrer communication
qui veulent entrcr en communication avec
en avec

leurs parents et
leurs parents et amis
amis défunts
défunts þÿ ainsi
n,: :ainsi
,
l'a fait
que l'a
que
fait Mrs Williams, il
Mrs Wiliiams, reste
ne reste
il ne
qu'à se soumettre ou se démettre, ou bien encore
qu'à se soumettre ou se démettre, ou bien encore a casser les vitres. à casser les vitres.
.M. Wittig,
.M. Wittig, le le secrétaire
secrétaire de rédaction des
la rédaction
de la Psychisclze Sludien,
des Psychische aurait-il
Szudien, aurait-il
voulu
voulu que l'on mît,à dévoiler supercherie,
que l'on mît,à dévoiler une supercherie, autant d'onction que
une autant d'onction le filou
que le þÿû l o u
en emploie
en emploie pour pour plus
plus sûrement
sûrement þÿ mystifler iû public
son public
m y s tson er et lui soutirer
et lui soutirer des dol-
des dol-
lars, des livres sterlings et
lars, des livres sterlings et des louis des louis ?
?
Il
Il me revient àà la
me revient mémoire l’histoire
la mémoire l'histoire de de ce juge américain
ce juge américain qui, qui, ayant
ayant
acquitté une fielïée
acquitté une þÿû e tcoquine, coquine,
ïée fut acclamé après l'audience
fut acclamé après l'audience comme « un comme« un vrai
vrai
gentleman : .
gentleman a.
þÿ

La posture
La chevaleresque n'est
posture chevaleresque n'est pas de mise lorsqu'il s'agit
pas de mise lorsqu'il s’agit de démasquer
de démasquer
une plantureuse et vigoureuse
une plantureuse et cabotine, et il a été fort maladroit, chacun
vigoureuse cabotine, et il a été fort maladroit, chacun
sera
seraforcé d'en
forcé convenir,
de la
d'en convenir, de la part du part
rédacteur d'un
du rédacteur d'un organe de se
organe sérieux, de se sérieux,
poser en champion
d'une aventurière et de défendre l'honneur médium-
poser en champion d'une aventurière et de défendre l`honneur médium-
nique de la
avarie de
nique avarié la Dulcinée Camp Meetings.
des Camp
Dulcinée des Meetings.
Le deuxième
Le deuxième argument beaucoup plus
argument est beaucoup
est car il
grave, car
plus grave, met
il met en cause
en cause

l'honorabilité d'un confrère


l'honorabilitéd'un français et
confrère français des signataires
et des signataires du procès-verbal, au
du procés-verbal, au

nombre de quinze.
nombre de quinze.
Il est
Il regrettable de
est regrettable constater que
de constater que La Lumière
« La« Lumière de de vérité de Cincinnati
vérité » de Cincinnati
þÿ : :

et le rédacteur des
et le rédacteur des Psychische Studiemde Leipzig, ont cru devoir franchir les
Paychische Szudiemde Leipzig, ont cru devoir franchir les
limites égards.
des... égards.
limites des...
La Revue Spirite
La Revue Spirite aa publié
publié dansdans son numéro de
son numéro décembre dernier
de décembre dernier un un

compte
compte rendu
rendu complet
complet de
de la
la séance
séance du
du 31
31 octobre,
octobre, avec
avec le
le procès-verbal
procès-verbal
contenant
contenant les les noms
noms etet les
les adresses
adresses des quinze personnes
des quinze présentes. Il
personnes présentes. est
Il est
vrai
vrai que ces personnes iÿétaient
que ces personnes n'étaient pas
les invités de Mrs Williams, mais
pas les invités de Mrs Williams, mais cela
cela
peut en rien entacher ni leur respectabillié
ne peut en rien entacher ni leur respectabillié ni
ne leur sincérité,
ni leur ainsi que
sincérité, ainsi que
semblent le
semblent le supposer
supposer
les
les défenseurs
défenseurs du
du faux
faux
médium.
médium. Comment
Comment se fait-il
se fait-il
d'ailleurs
d'ailleurs queque dans le numéro de janvier
dans le numéro de janvier des Ps. SL,
des Ps. le secrétaire
St., le de la
secrétaire dela
rédaction publie
rédaction publie cette note,
cette note, au bas de la
au bas de page 43 :z u Nous désirons voir le
la page 43 Nous «désirons voir
le
JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL o'È'ruDEs psvcuonnetouus
PSY0l1Ol.,l'tGlQUES 157
157

procès-verbal de
procés-verbal cette séance
de cette si importante
séance si importante pour Mrs Williams,
pour Mrs avec publi-
Williams, avec publi~
cation en toutes lettres des noms des témoins, ce
cation en toutes lettres des noms des témoins, ce qui qui n`a pas
n'a pas encore
été
encore été

fait jusqu'aujourd'hui,
fait jusqu'aujourd'hui, parait-il! paraît-il! a þÿ :

Ceci laisse à supposer que


Ceci laisse à supposer que M. M. Wittig
Wittig n'a n`a pas pas eueu sous
sous les les yeux le docu-
yeux le docu-
ment en
ment en question,
question, et cependant ilil échange
et cependant échange avec avec la la Revue
Revue Spirite; quelque
Spirite; quelque
étrange que que cela paraisse, ignorance
étrange cela nous devons lui
paraisse, nous devons lui tenir compte tenir de cette
compte de cette ignorance
regrettable,
regrettable, aussi
aussi nos
nos appréciations
appréciations ne
ne lui
lui seront-elles
seront-elles adressées
adressées que sous
que sous
cette réserve. Dans tous
cette réserve. Dans tous les cas, les nous
cas, nous croyonscroyons qu'il qu'il sestzengagé dans
s`est]engagé -dans une une

voie qui doit


voie qui doit forcément
forcément le le conduire
conduire àà une impasse et
une impasse et lele placer
placer en
en face
face de
de
ce dilemme: ou bien
ce dilemme: ou bien de démontrer que de démontrer les spirites français
que les spirites français ont attiré ont attiré‘
Mrs Williams dans
Mrs Williams dans un un guet-apens et
guet-apens et ont
ont fait signer
fait signer aux témoins un
aux témoins un faux
faux
procès-verbal, et dans ce casfilresterait toujours
procès-verbal, et dans ce cas,ilresterait toujours à Mrs W... cette ressource a Mrs W... cette ressource

prouver ailleurs la réalité des manifestations qu’elle évoquer et


de prouver
de ailleurs la réalité des manifestations qu'elle prétend prétend évoquer et
confondre
confondre les les a
« ruffians » français
þÿ r u fû afrançais
ns
þÿ : : par une évidence au
par une évidence au moins morale (ce
moins morale (ce
qui
qui n'exclurait
n'exclurait toujours
toujours pas pas la
la possibilité
possibilité d'une d'une supercherie antécédente);
supercherie antécédente);
bien d'admettre
ou bien d`admettre que
ou le médium américain est
que le médium américain est un vil imposteur qui
un vil imposteur qui
entraînerait
entraînerait dans dans lejuste mépris qui
lejuste mépris qui lui est
lui est dû,dû, tous ceux qui
tous ceux qui auraient
auraient eu eu
la maladresse de prendre fait
la maladresse de prendre fait et cause pour lui.et cause pour lui.
La première
La premiére serait serait difficile
þÿ d i fûà à csoutenir.
soutenir.
ile
Comment admettre,
Comment admettre, en
en effet, que
elïet, que les quinze témoins
les quinze témoins aient aient été complices.
été complices,
ou dupes
ou d'une machination
dupes d'une machiuation aussi perfide aussi perfide 'I Entre les deux versions,
‘I Entre les deux celle
versions, celle
de Mrs
de Williams et
Mrs Williams celle de
et celle de l'assistance française, ilil n'y
l'assistance française, n'y aa paspas moyen
d'hé-
moyen d'hé-
siter
siter un instant. A-t-on bien
un instant. A-t-on bien lu la lettre que lu la lettre Mrs Williams
que Mrs Williams a publiée a publiée en en sa sa
défense ? Elle se
défense ? Elle se compose compose de
de deux
deux parties
parties distinctes
distinctes :
: d'abord
d'abord elle
elle essaye
essaye
d'affirmer
d'afílrmer son son honorabilité
houorabilité par les lettres’ qui lui
par les lettres' qui
ont été
lui ont adressées de
été adressées dela la
part
part dede M. Handrich, secrétaire
M. Handrich, secrétaire du consulat suisse
du consulat suisse à New-York, son
a New-York, son avocat
avocat
si fidèle; de M. Rahn,
si lidèle; de M. Rahn, directeur du journal
directeur du journal spirite de Berlin Die
spirite de Berlin Die übenirm- zïbersinn-
Welt; de
liche Welt;
liche de la duchesse de
la duchesse Pomar, dans
de Pomar, l'hôtel de
dans l`hôtel de laquelle
laquelle ont ont eueu lieu
lieu lesles
deux premières séances;
deux premieres séances; et de M. Leymarie,
et de M. Leymarie, directeur de la Revue Spi:-ile.
directeur de la Revue Spirile.
Que prouvent ces lettres ? Rien du tout, si
Que prouvent ces lettres Rien du tout, si ce n'est qu'un accueil des
? ce n'est qu'un accueil des plusplus
par anticipation,
anticipation, à un célébre médium américain,
cordials était
cordials était réservé,réservé, par à un célébré médium américain, aà
la condition
la expresse, bien
condition expresse, entendu, qu'on
bien entendu, qu'on n'aurait
n'aurait pas pas affaire
affaire à à un
un escroc.
escroc.

Là s'arretait l'hospitalité
Là s'arrêtait ollerte.
Phospitalité ollerte. ~

aux puériles insinuations


Il inutile de
est inutile
Il est de nous arréter aux
nous arréter puériles insinuations de de Mrs Williams
Mrs Williams
à propos de l'absence involontaire
à propos de l'absence de M.
involontaire de M. Leymarie, Leymarie, de la religion
de la religion catholique
catholique
d'une dame
d'une dame qui accompagnait
qui accompagnait Mme
Mme Raulot,
Raulot, de
de la
la jeunesse
jeunesse des
des messierus
messierus
qui ont bien voulu se charger
qui ont bien voulu se de désagréable besogne
charger de la désagréable
la besogne qu'on qu'on leur deman-
leur deman-
dait. Venons
dait. Venons droit droit aux faits. Mme
aux faits. Mme W... W... þÿ affirme m eM.
que
a fû rque M. Leymarie
Leymarie fils
þÿû etl sses
et ses

amis se sont précipités


amis se sont précipites pour pour empoigner
empoiguer les esprits
les mais
esprits mais que leurs mains
que leurs mains ne ne

purent
purent
saisir
saisir que
que
le
le vide.
vide. Or,
Or, M.
M. Paul
Paul Leymarie
Leymarie assure
assure qu'il a éprouvé
qu`il éprouvé
a sur
sur
'Î'

158
158 nsvvn spmrrn
nnvvn srmrrn
Î__

son
son cou pression
une pression de
cou une deux mains
de deux bien matérielles
mains bien faillit en
et qu'il faillit
matérielles et sut‘-
en suf- qu'il
foquer.
foquer. C'était
C'étalt un esprit assurément
un esprit rébarbatii‘ et
assurément rébarbatif qui s'est
et qui s'est entête
entête a a tenir
tenir
son homme prisonnierjusqu'au
son homme moment où Mme Williams
prisonnier jusqu'au moment où Mme Williams en personne en personne se
se
trouva
trouva dans ses bras.
dans ses bras. Dans l'intervalle nécessaire
Dans Pintervalle allumer une
pour allumer
nécessaire pour une allu-
allu-
mette
mette ——
-
car ces esprits
car ces eurent soin d'éteindre
esprits eurent soin d'éteindre la lampela lampe quiqui communiqnait
communiquait
avec
avec le cabinet- les
le cabinet- conspirateurs auraient
les conspirateurs auraient réussi
réussi à la déshabiller
deshabiller et et déchaus-
dechaus-

médium, a suspendre
ser le médium, corsage dans le cabinet,
ser le a sa robe et
suspendre sa robe et son corsage
son dans le cabinet, aa la
la
mettre en
mettre en maillot,
maillot, lui
lui accrocher
accrocher des
des moustachesJeterlcs perruques,
moustaches,jeter'les perruques, barbes, barbes,
moustaches
moustaches et et gazes dans le cabinet, etc.
gazes dans le cabinet, etc. »

En vérité
En il aa fallu
vérité il dextérité prodigieuse
une dextérité
fallu une prodigieuse pourpour accomplir
accomplir ces ma-
ces ma-

nœuvres
þÿ n S u et et les
v rles plus forts prestidigitateur
e splus forts seraient fort en
prestidigitateur seraient fort en peine peine pour recons-
pour recons-
tituer cette
tituer cette scène aussi scandaleuse
scène aussi scandaleuse que que burlesque.
burlesque.
Et c’est
Et tout ce
c`est tout ce que Mrs Williams trouve à dire pour sa
que Mrs Williams trouve a dire pour sa défense. n'y aa
ll n'y
défense. ll
vraimentqwà s'incliner
vraiment`qu'à devant la
s'incliner devant foi de
la foi ses hérauts
de ses hérauts et champions. Sa
et champions. Sa réhabi-
réhabi-
litation est encore
litation est encore plus plus étonnante,
étonnante, et le Banner of
et le Banner Light (Bannière
of Ligltt (Bannière de de la
la
Lumière )) de
Lumière Boston qui
de Boston qui en
en assume
assume la
la charge,
charge, en
en publiant le
le
publiant compte compte rendu
rendu
matérialisation, donnée par Mrs E. Williams le 14 janvier
d'une séance de
d'une séance de matérialisation, donnée par Mrs E. Williams le l4 janvier
dernier (à
dernier son retour
(ù son en Amérique) à New-York, 232 West 46
232 West street, nous
46 street, de:
vous des
retour en Amérique) a New-York,
conditions
conditions de de contrôle absolu!
con trôle absolu!

Vingt-quatre personnes
Vingbquatre ont été conviées par le
personnes ont été conviées par comite organisateur
le comité organisateur de de
ce humbug à asssister a la matérialisation
ce humbug a asssister a la matérialisation de trente esprits 1 de trente esprits l
L'assistance se
Uassístance composait de
se composait de témoins invités par
témoins invités le «médiumþÿ : : qui
par le «médium », qui
,
avait
avait
poussé
poussé les
les scrupules
scrupules jusquà jusqu'à choisir
choisir exclusivement
exclusivement des personnes
des personnes « a dont
dont le
le

jugement analytique
jugement et la
analytique et la puissancepuissance de discernement seraient une garantie
de discernement seraient une garantie
pour
pour
le
le public
public s.
þÿ :Quatre
Quatre
. dames
dames examinèrent les vêtements que portait Mrs
examinèrent les vêtements que portait Mrs
Williams et trois autres descendirent
Williams et trois autres descendirent à Pétage à l'étage en-dessous pour
en-dessous s'assurer
pour s`assurer que que
le plaire du
le platre du plafond
plafond dans
dans la
la cuisine présentait
cuisine présentait une
une surface
surface intacte.
intacte. Lors-
a Lors-
¢

qu'elles revinrent
qu`elles revinrent et firentr part
et þÿû e n tdu
part résultat satisfaisant
du résultat satisfaisant de leur constatation,
de leur constatation,
les portes
les portes du salon furent
du salon furent ouvertes,
ouvertes, et
et la
la séance
séance commença».
commença þÿ : : .

preuves accablantes de Pauthenticité des phénomènes


ces preuves accablantes
A ces
A de l'authenticitédes phénomènes exhibes exhibes par par
Mrs Williams nous
Hrs Williams croyons que
nous croyons la meilleure réponse
que la meilleure réponse serait
serait de
de reproduire
reproduire
passage du
ce passage
08 Religio Philosophical
du Relayio journal ::
Philosophical journal
a Il faut
« Il faut que ceux qui
que ceux qui endossent
endossent la la responsabilité
responsabilite de de lire Williams, dé-
Mrs Williams, dé-
clarent Pattitude qu'ils
clarent l'attitude prennent en ce
qu`ils prennent en moment ils
ce moment ;; ils pourront
bien
pourront bien faire ex- faire ex-
endossement au au dépens de leur intelligence, mais cette
cuser cet
cuser cet endossement dépens de leur intelligence, mais cette excuseexcuse ne ne
saurait être
saurait d'une utilité
être d'une quelconque àa Mrs
utilité quelconque Mrs Williams. par
Williams, par rapport rapport à.
à. ses
ses

u matérialisations
u materialisations r» a Paris,
a Paris, pas
þÿ : : plus
pas plus que
ne l'aurait été la preuve qu'¢
que ne l'aur-ait été la preuve qu'a: elle
elle aa
été
été un médium véritable aa des
un medium véritable occasions antérieures
des occasions antérieures ). þÿ : .

Il y aa cependant
Il y cependant des des esprits
esprits autrement
autrement faits faits et nous ne
et nous étonnerions
nous étonnerions
ne nous
de voir persister
de voir persister le Banner, M.
le Banner, Wittig et
M. Wittig M. Handrich,
et M. Handrich, à prendre Mrs
ù prendre Mrs Wil-
Wil-
Joumur. xÿnrunns
JOURNAL mizrunns PSYCHOLOGIQUES
rsmnonooiouns 159
159

liam au
liam sérieux. Il
au sérieux. Il est
est dommage
dommage néanmoins
néanmoins que M. Handrich ne pourra
que M. Handrich ne pourra
plusjamais voiries mémés Bright Eyes
plus jamais volr les memes Bright Eyes postiches
c
¢ »
postiches et que nous
(zrasseux que
et crasseux
» nous
avons eus
avons sous les
eus sous yeux, dans
les yeux, le musée
dans le musée de
de M. Leymarie, et
M. Leymarie, nous voudrions
et nous voudrions
conseiller àù N.
conseiller Wlttig de
M. Wittig prendre pour
de prendre pour devise
devise : amica Williams, sed
amica Williams, : magie
sed magic
ancien oerüas.
anuba oerüas.
Ce n'est vraiment
Ce n'est vraiment pas
pas la vraie manière
la vraie manière de s'y prendre
de s'y prendre si l'ont veut
si l'ont décou-
veut décou-
rager les
rager
fraudeurs déjà
les fraudeurs déja par
par trop nombreux, dans
trop nombreux, le spiritisme,
dans le spiritisme, et défendre
et défendre
la cause que l'on prétend
la cause que l'on servir.
prétend servir. B. sumow.
B. sumow.

_..Îi

POUR
POUR ET CONTRE UEXPOSURE
ET CONTRE UEXPOSURE
Sous
Sous ce ce titre,
titre, M.M. Hermann Handrich, de
Hermann Handrich, de Brooklyn,
Brooklyn, Etats-Unis,
Etats-Unis, a a bien
bien
voulu
voulu nousnous envoyer
envoyer
:: lala quintessence
quintessence de
de son
son expérience
expérience en
en fait
fait de
de spiri-
spiri-
tualisme moderne et matérialisations; la
des matérialisations; cause qu'il défend
la cause
tualisme moderne et des qu`il défend étant mau-
étant mau-
vaise, il
il argumente
vaise, argumenté néanmoins
néanmoins et
et ne
ne prouve
prouve rien;rien; nous
nous le
le remercions
remercions pour
pour
sa missive, celle d'un mauvais
sa missive, celle d'un mauvais avocat. avocat.
Partisan
Partisan de de Mrs Williams et
Mrs Williams la croyant
et la impeccable, nous
croyant impeccable, comprenons
nous comprenons

qu'il lui soit dur de constater son


qu'il lui soit dur de constater son exposure, exposure, et nous le regrettons
et nous le regrettons vivement
vivement
'

pour
pour
lui.
lui. Certes,
Certes, nous
nous croyons
croyons que que ce
ce médium
médium a
a dû
dû prouver
prouver sa
sa puissance
puissance
cela, nous
et cela,
et l'avons dit
nous l'avons dit dans
dans la Revue de
la Revue de décembre
décembre 1894; mais elle
1894; mais pratique
elle pratique
la
la lraude
iraude en en grand.
grand. Or,
Or, cela
cela était
était bon
bon a
a New-York,
New-York, devant
devant ses
ses anciens
anciens amis,
amis,
mais devant un public nouveau et surtout
mais devant un public nouveau et surtout des scientifiques des scientifiques elle devait
elle devait
s'abstenir de
s'abstenir de tout truc grossier,
tout truc grossier, pourpour sa sa dignité, sa
dignité, sa bonne renommée et
bonne renommée et
celle de ses compatriotes.
celle de ses compatriotes.
Oui, M.
Oui, H. llandrich,
M. H. llandrich, des des lutteurs
lutteurs pourpour la la cause, depuis 1850,
cause, depuis tels que
1850, tels que
nous, eussent été heureux de constater le succès
nous, eussent été heureux de constater le succés mérité de Mrs Williams;
mérité de Mrs Williams;
de l'entre pauvre femme,
femme, qui
ils
ils ont
ont été navrés de
été navrés cuidance d'une
l'outre cuiclance d'une pauvre qui aa voulu
voulu
frauder sur un terrain qui
frauder sur un terrain qui n'était pas n'était le sien.
pas le sien.
a A
« la suite
A la suite dede la
la demande
demande qui qui m’a
m'a été adressée je
été adressée formuler mon
viens formuler
je viens mon
appréciation personnelle au sujet des phénomènes
appréciation personnelle au sujet des phénomènes de la matérialisation en
de la matérialisation en
général et du médium
et du Williams
médium Williams en en particulier.
général particulier.
c Amiens
¢ Plate, amicus
Amicus Plato, Socrates,
amicus Socrates, sed sed magis
magis amicus
amicus Veritas.
Veritas. »
þÿ : :

Toute forme matérialisée,


a Toute forme
« matérialisée, en tant qu'elle est
en tant qu'elle est authentique,
authentique, doit être con-
doit être con-
sidérée oomme une émanation du solar
sidérée comme une émanation du solar plexus du médium. plexus du médium.
a Il correspond au
u Il correspond corp.: astral,
au corps au périspritdes
périspritdes esprits se manifestent,
qui se
astral, au esprits qui manifestent,
lequel fait percevoir
lequel se àit percevoir par
se les organes de nos sens sous
par les organes de nos sens sous une forme plus
une forme plus ou ou
moins
moins dense.
dense.
cours régulier
régulier d'une
d'une séance à matérialisations,
a Au
« Au cours séance à matérialisations., la la forme
forme matérialisée
matérialísée
seretire de
seretire de nouveau
nouveau dans dans le le corps physique du
corps physique du médium.
médium. Quand Quand ilil yy aa
160
160 anvun: SPIRITE
nnvun spmrrn
____._Î._...__í
_ -

agression
agression violente,
violente, l'union
l'union se produit d'une
se produit d'une façon
façon subite, et les
subite, et les assaillants
assaillants
alors, généralement,
trouvent alors,
trouvent généralement, entre leurs mains,
entre leurs le médium
mains, le lui-même.
médium lui-meme.
«Ceci ne se rapporte pas
«Ceci ne se rapporte aux phases désignées sous le terme de transfigura-
pas aux phases désignées sous le terme de þÿ t r a n sû gura-
Lion ou personnification,
tian mais
þÿ p e r s o n n iû mais
ou uniquement
c a t uniquement
ion, aux
esprits véritables,
aux esprits véritables, indépen-
indépen-
dants. se trouvant en dehors du médium, bien qu’ils réagissent
dants. se trouvant en dehors du médium, bien qu'ils réagissent sur
sur der-
ce der-
ce
A

nier.
A

nier.
qu'un nombre considé-
indéniable, que que moi-même,
« C'est un
u C'est fait indéniable,
un fait moi-méme, ainsi ainsi qu`un nombre considé-
rable
rable de sérieux dans
chercheurs sérieux
de chercheurs dans le domaine des
le domaine des manifestations spiritiques,
manifestations spiritiques,
nous avons eu Poccasion d'observer
nous avons eu Poccasion d'observer de pareilles
de pareilles formations
formations produites
produites sous sous

l'influencedes
þÿ l ' i nû udes facultés
e nfacultés
ce médiumniques de Mme
módiumniques de Mme W.. et ce, W.. et dans des réunions
ce, dans des réunions
privées, sous des conditions
privées, sous des conditions qui excluaientqui excluaient toute
toute possibilité
possibilité de de fraude.
fraude.
«c Mais
Mais ayant été de manifestations
ayant aussi été témoin de manifestations qui
aussi témoin reposaient sur
qui reposaient sur uneune

supercherie, dest-à-dire,
supercherie, c'est-à-dire, sur sur l'illusion
Pillusiun optique
optique et
et sur
sur des
des trucs, auxquels
trucs, auxquels
ont souvent
ont recours même
souvent recours meme des médiums véritables
des médiums véritables (car (car lala force médium-
force médium-
nique
nique ne peut agir
ne peut agir que dans les limites d'une demi-heure environ), pour-
que dans les limites d'une demi-heure environ), pour-
la production
la production de manifestations psycho-physiques
de manifestations psycho-physiques et la formation
et la formation de matéria
de materia
complètes, je
lisations completes, puis me prononcer, n'ayant été présent àà
lisations je ne
ne puis me prononcer, n'ayant pas pas été présent
la séance fatale et Fexposure supposée
la séance fatale et l'exposure de Mme
supposée de Mme W. a Paris.W. a Paris.
« cette femme,
Si cette
a Si qui
femme, qui acquis la
a
a acquis renommée d'un
la renommée d'un excellent médium, meme
excellent médium, même
auprès ses ennemis et
aupres de ses ennemis et concurrents,
de s'est
concurrents, s`est permis permis de se laisser aller àà la
de se laisser aller la
tromperie,
tromperie, fût-ce
ne fût-ce
ne que pour prolonger
que pour prolonger
la
la séance,
séance, ou
ou pour corriger
pour corriger
la
la for-
for-

tune, alors
tune, alors jeje regrette qu'elle ait
regrette qu`elle échappé au
ait échappé au châtiment.
chatiment.
« Mais du
a Mais moment qu'il
du moment est acquis,
qu'il est d'une façon
acquis, d'une évidente, que
façon évidente, compa-
son compa-
que son
gnon, M. Macdonald
gnon, M. Macdonald ne peut
ne étre convaincu supercherie, il s'ensuit que
peut étre convaincu de supercherie,
de il s'ensuit que
les rapports parvenus
les rapports parvenus àà nous,nous, jusqu'à présent,
jusqu'a present, étantcontradictoires
étantcontradictoires en
en tous
tous
points, ne
points, reposent que
ne reposent sur la dénaturation des faits et surle
que sur la dénaturation des faits et surle mensonge. mensonge.
« Ces comptes—rendus
a Ces
comptes-rendus sont-ils
sont-ils taux
taux d'un
d`un bout
bout à
à l'autre?Je
l'autre?Je ne
ne puis
puis en ju-
en ju-
ger et ne voudrais
ger et ne voudrais pas
l'affirmer.
pas þÿ l ` a fû r m e r .
-

« Quant au
«
Quant au
médium
medium elle-mémé, je
elle-meme, je ne
ne l'ai pas vue depuis
l'ai pas vue
depuis son retour; ma
son retour; ma
désillusion, en présence d'une mission
désillusion, en présence d'une mission manquée, dommages
manquée, et des dommages person-
et des person-
nels qui
nels qui me sont infligés.
me sont infligés. se
se font
font encore
encore trop
trop sentir
sentir en
en moi
moi pour ne pas
pour ne pas
m'obliger à devenir
m'obliger devenir injuste.
à injuste.
D'ailleurs cm‘
« D'ailleurs bono ?? Si
cui bono Si elle
elle a a trompé,
trompé, elle me l’avouera
elle me l'avouera moins moins qu'à tout
«
qu'à tout
autre.
autre.
«
« Si elle
Si elle ne l'a pas
ne l'a pas fait, je
fait, je suis
suis impuissant
impuissant aà réfuter l'opinion que
réfuter l'opinion l'on s'est
que l'on s`est
formée d'elle.
formée d'elle.
Si la
Si
«
11 « fraude alléguée
la fraude est due
alléguée est due àà l'influence
l'iniluence d'éléments hostiles de
d'éléments hostiles de la part
la part
des personnes
des prenant part
personnes prenant part àà la
la séance, ou d'esprits excarnés (parmi lesquels
séance, ou d`esprits excarnés (parmi lesquels
il se
il trouve parfoisdes
se trouve individus de
parfoisdes individus coteries avec
de coteries lesquels nous
avec lesquels
évite-
nous évite-
rions d'être
rions d'étre en rapport) je
en rapport) ne pourrais
je ne pourrais le le prouver.
prouver.
*

þÿ 'û : + - r -
,._,-
Ji".

nïrunas psvcnonocrouns 161


'
i

JOURNAL
JOURNAL IYÉTUDKCS PSYCHOLOGIQUES 161
_.Î.i__-

bien, par expérience, pareils personnages professant des


a
« Je sais
Je saisbien, par expérience, queque pareils personnages professant
seu-
des sen-
liments hostiles
timents hostiles à à l'égard
l'égard d'un médium étranger,
d'un médium étranger, peuvent apporter des
peuvent apporter des
objets divers, fleurs, fruits et autre chose dans le but d'exposer
objets divers, tleurs, fruits et autre chose dans le but d'exposer le médium le médium
comme fraudeur;
comme fraudeur; mais,
mais, loin de moi
loin de la pensée
moi la pensée d'affirmer que
þÿ d ' a fû que e r fût
ce
r m ce le cas,
fût le cas,
dans Pexemple en question.
dans Pexemple en question.
« En aflirmant
« En þÿ aû i r cece a n tje
que
m que ne sais
je ne pas, je
sais pas, me mettrais
je me mettrais en contradiction avec
en contradiction avec

mes principes; ils me commandent


mes principes; ils me commandent un témoignage impartial de
témoignage impartial de la réalité
un la réalité
des manifestations transcendantales,
des manifestations transcendantales, dont dont lesles auteurs
auteurs se désignent eux-
se désignent eux-
mémes comme étant des étres spirituels, détachés de la
mémes comme étant des etres spirituels, détachés de la sphere matérielle. sphère matérielle.
«
« Mais
Mais quant
quant à ù la ligne de
la ligne démarcation entre
de démarcation Fanimisme et
entre Fanimisme et le spiritisme,
le spiritisme,
entre les vraies révélations venant de nos semblables
entre les vraies révélations venant de nos semblables les défunts, et les défunts, les
et les
simples transmissions faites
simples transmissions faites par par les contrôles,
les lesquels, souvent
contrôles, lesquels, souvent se donnent
se donnent
bien
bien à faux pour
à faux étre les parents bien chers à notre esprit,
pour étre les parents bien chers a notre esprit, cette ligne
cette ligne dede
démarcation, aucun
démarcation, aucun mortel ne saurait
mortel ne saurait la
la tracer.
tracer.
« Dei
Dei penales, Dei tares.
«
penates, Dei lares.
Get exposé
Gel est la quintessence de
exposé est la quintessence mon expérience
de mon et de
expérience et mon attitude
de mon attitude
vis-à-vis les médiums
vis-å-vis les médiums en en général, et plus spécialement du médium
général, et plus spécialement du médium en en
question, Mme Williams.
question, Mme Williams. Hammams HANDRICH.
Hammam: Hmnarca.

Brooklyn, N.-Y.
Brooklyn, 24/10-94.
N.-Y. 24/10-94.

INFLUENCES NEFASTES
INFLUENCES NEFASTES
Les journaux spiritualistes
Les journaux spiritualistes des des Etats-Unis, l'exception du
Etats-Unis, àà l'exception Reliogio-
du Reliogio-
philoaophica. Journal,
philo:ophiea.Jou*mal, de
de Ghicago,
Chicago, ont.
ont. supprimé
supprimé les
les comptes
comptes rendus
rendus des
des
témoins de Pexposure de Mrs Williams
témoins de l'exposure de Mrs
Williams à. Paris signés
à Paris signés par tous les assistants
par tous les assistants
à la
à la susdite séance dexposure
susdite séance d'exposure et
et insérés
insérés dans
dans la
la Revue
Revue spirite.
spirite.
Pour Mrs Williams raison
eux, Mrs Williams a raison : la prose
Pour eux, a : la de cette estimable personne
prose de cette estimable personne
remplit
remplit leurs
leurs journaux,
journaux, et
et ils
ils la
la défendent
défendent avec
avec bec
bec et
et ongles...
ongles... et des
et des
dollars.
dollars.
Seul, le
Seul, Religio-philosophicalJournal
le Reliqío-philosopliícal tout inséré
Journal aa tout inséré et et déclaré
déclaré que la dame
que la dame
Williams leur avait toujours
Williams leur avait toujours paru paru suspecte.
Son ancien directeur,
suspecte. Son ancien directeur, feu feu le
le
colonel Bundy,
colonel Bundy, aa toujours
toujours considéré
considéré ce médium comme
ce médium comme faux faux :: il voulut
ne voulut
il ne
pas admettre ses réclames dans sonjournal.
pas admettre ses réclamés dans sonjournal.
Le journal Light,
Le journal Light, de Londres, qui
de Londres, intégralementpublié
avait intégralement
qui avait publié les deux ver-
les deux ver-
sions, a écrit, en critiquant la. partialité étrange de ses confrères
sions, a écrit, en critiquant la partialité étrange de ses confrères des Etats-- des Etats--
Unis
Unis :: n Ce
« n'est point
Ce n'est point lalà le moyen de décourager
le moyen de décourager la la fraude
fraude et d’ajouter àà la
et d'ajouter la
bonne réputation de la presse spiritualiste de
bonne réputation de la presse spiritualiste de ce grand pays.ce grand pays.
Le Two-
Le Two- Worlds, de Manchester,
Worlda, de Manchester, de
de son
son côté,
côté, dit
dit avec
avec raison :: a Les
raison Les mé-
mé-«

u
H

st
C ..-'°_`þÿ :

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¿' þÿ : : :
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162
162 aevun
nmvtm spmrrx
þÿ s x : m 1 ' r x

c
« diums
diums honnêtes
honnêtes n'ont n'ont rien
rien à il craindre
craindre :: ce ce sont
sont eux eux quiqui doivent arrêter les
doivent arreter les
«
« pratiques
pratiques frauduleuses des imposteurs,
frauduleuses des imposteurs, þÿ aûque afin que
la véritable médiumnité
n la véritable médiumnité
a ne tombe
tombe pas en discrédit.
discrédit. En
En nettoyant eux-mêmes
eux-mêmes leurs rangs, ils
leurs rangs, rédui-
ils rédui-
«z ne pas en nettoyant
c ront
« leurs ennemis au silence. Nous ouvrons
ront leurs ennemis au silence. Nous ouvrons nos colonnes à lévidence nos colonnes à l'évidence ::
aux lecteurs
« aux
« lecteurs d'en d'en bien bien juger.
juger. » þÿ : : _

Un autre journal,
Un autre journal, le Christ inle Christ in Register, journal non
Rcgisler, journal non spiritualiste,
spiritualiste, écritécrit ce ce
qui suit-:
qui suit: u Un
« journal des
Un journal États-Unis aa rendu
des Etats-Unis noblement un
rendu noblement vrai service
un vrai service en en

« « exposant cet
exposant cet humbug, mais il est
humbug, mais ll est d'autres organesd'autres organes qui qui considèrent de
considèrent de
« telles exposures
a telles
exposures comme
comme des
des attaques
attaques au
au spiritualisme,
spiritualisme, et
et ils
ils défendent
défendent
ouvertement des
nn ouvertement des médiums
médiums au caractère dépravé,
au caractère depravé, des plus indignes.
des plus indignes. Ce Ce

que
l'on
c«a. que l'on peut reprocher
peut reprocher le
le plus
plus au
au spiritualisme (i’aujourd'hui,
spiritualisme d'aujourd'hui, ce
ce sont
sont
les matérialisations
matérialisations frauduleuses.
frauduleuses.

A

u
« les

«
« Ce
'sontffles spiritualistes
Ce sontffles eux-mémés qui
spiritualistes eux-memes qui devraient
devraient insister
insister pour pour que que
« Fimposture et et la fraude restent démasquées et déconsidérées.
la fraude restent démasquóes et deconsidérées. G'est leur G’est leur
«
l'imposture
« devoir
« devoir de faire connaître
de faire connaitre les médiums qui
les médiums pratiquent d'abominables
qui pratiquent dabominables men- men-

« songes en
u
songes en se servant
se servant du spiritualisme.
du spiritualisme. nþÿ : :

Mrs Williams
Mrs Williams n'est n'est pas pas lele seul
seul simulateur
simulateur de véritable médiumnité,
la véritable
de la médiumnité, et et
cependant il est l’un des plus connus parmi
cependant il est l'un des plus connus parmi ces médiums étranges et ridi- ces médiums étranges et ridi-
cules.
cules. Le Le D' Greer, dans
D‘ Greer, dans le le Progressive
Progressive ThmlierThinlrcr du du 15 décembre 1804,
l5 décembre écrit ::
1894, écrit
« Un
« médium nommé Gliftin,à Chicago,
Un médium nommé Cliftin,à Chicago, a pu montrer dans cette ville a pu montrer dans cette ville
« deux
« mille esprits
deux mille esprits reconnus
reconnus par beaucoup
par beaucoup pour pour leurs
leurs parents
parents les
les plus
plus
a proches. Cependant, tout était fraude ces apparitions n’était
a
proches. Cependant, tout était fraude :: aucune
aucune de de ces apparitions n'était
a véritable.
« véritable. n »

Nous recommandons
Nous recommandons ce qui précède
ce qui précède aux aux journaux
journaux américains
américains qui qui invo-
invo-
quent les dix-sept
quent les dix-sept années (l'expérience
années de Mrs Williams
dexpérience de Mrs Williams å New-York, à New-York, la la
même qui a été prise en flagrant
même qui a été prise en flagrant délit de tricherie. délit de tricherie.
Le
Le D’ eu précédemment alïaire Archer, qui qui
D' Greer avait eu
Greer avait précédemment aiIaire avec avec un nommé Archer,
un nommé

trichait au moyen
trichait au moyen des memes des mêmes tours.
tours. Actuellement,
Actuellement, il
il veut
veut démasquer
démasquer un un

sieur Payne,
sieur Payne, qui qui produit
produit un
un humbug
humbug d'un
d`un autre
autre genre.
genre.
connu, Plnvestigateur,
D'autre part.
D’autre le journal séculier
part. le journal
séculier bien bien connu, l'1nveszigaleur_ de de Boston,
Boston,
publie
publie un
un long
long
article
article à
à propos
propos
du
du Dr
D* Albro
Albro et
et du
du médium
médium Mme-
Mme- Ripley,
Ripley,
arrétés
arrêtés par par la
la police.
police. Cette
Cette dernière,
derniere, en
en faisant
faisant subitement
subitement de
de la
la lumière
lumière
pendant les
pendant manifestations, trouva
les manifestations, trouva Mme Mme RipleyRipley en robe de
en robe de nuit,
nuit, le le corps
corps
entouré d’un3tissu
entouré d'unïtissu fin. þÿû n .
Dlnvestigateur demande
L'Investi_qateur demande « s'il« s`il n'est
n'est paspas honteux de la part
honteux de la part des des journaux
journaux
t qui ont
t qui ont la
la prétention
prétention
de
de représenter
représenter le
le spirituallsme
spirituallsme d'admettre
d`admettre les
les
« articles de ces etres indignes
a articles de ces étres indignes qui qui se jouent des sentiments les plus
se jouent des sentiments les sacrés.
plus sacrés.
a Au
a Au contraire,
contraire, ils
ils devraient
devraient seconder
seconder tous
tous les
les vrais
vrais amis
amis de
de la
la cause
cause pour pour
arrêter cet
a arreter
¢ cet ignoble qui n'a qu'un seul objectif:
commerce, qui n'a qu'un seul objectif: encaisser beau-
ignoble commerce,
encaisser beau-
« coup de
«
coup de dollars.
dollars. »
þÿ : : = »
* *
- «
_

k'

.
qrr';.="'
-v
"

O
i'.

JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES 163
163

C'est la réflexion
(Test la réflexion que les témoins de Pexposure Williams
que les témoins de l'exposure ont dù
Williams ont dû faire
faire àà
Paris. Pour répondre
Paris. Pour aux journaux américains,
répondre aux journaux américains, àà leurs injures, des
leurs injures, des lettres
lettres
leur ont été
leur ont adressées très
été adressées très rectillcatives le vieux
rectiilcatives ;; le vieux Banner of
Banner Lzyht et d'au-
of Light et d`au-
tres n'en ont inséré un mot
tres n'en ont inséré un mot (1). (1).
Nous avions
Nous oublié,sans doute,
avions oublié,sans doute, dede leur
leur demander combien une
demander combien insertion
une insertion

coûterait ll !!
nous coûterait
nous
Un vieil
Un de la
partisan
Américain partisan de
vieil Américain de la
la cause, de la vraie.
cause,
vraie.
témoin de
et témoin
et Williams.
Fezposure
de Fezposure Williams.

TRANSMISSION DE PENSÉES
TRANSMISSION DE PENSEES
Cher Monsieur
Cher Monsieur etami,
et ami,

Le octobre dernier,
28 octobre
Le 28 Bordeaux,
à Bordeaux,
dernier, ù vous
vous me
me fîtes part
fîtes de
part de vos doutes ùù
vos doutes

en particulier
particulier àà l'égard
Pendroit
l'endroit des médiums américains
des médiums en général,
américains en général, en l'égard dede
Mrs Williams,
Mrs qui
Williams, qui donnait
donnait des
des séances
séances à
à Paris.
Paris. Vos
Vos soupçons, paraît-il,
soupçons, paraît-il,
étaient bien fondés,puisque,en
étaient bien absence, gràce
votre absence,
fondes,puisque,en votre l'énergie de
grâce ità Pónergie de av“M*"° Ley-
Ley-
marie et de plusieurs spirites,
marie et de plusieurs spirites, la fraude
la fraude aa été
été découverte
découverte et les mystifica-
et les mystitica-
teurs
teurs mystifiés.
þÿ m y s t iû é s .
Je suis, pour
Je suis, pour ma part, très satisfait
ma part, très satisfait de résultat, et
ce résultat,
de ce et je félicite bien
vous félicite
je vous bien
sincèrement de cette initiative, que l'on peut dire courageuse,
sincèrement de cette initiative, que l'on peut dire courageuse, ,étant donné Létant donné
le milieu
le milieu dans dans lequel s’est passé
lequel s'est passé le
fait. Il
le fait. I1 est, moi, très
selon moi,
est, selon très heureux,
heureux, pour pour
l'honneur
l'honneur du du spiritisme, que
spiritisme, que fraude la
la fraude ait
ait été
été mise
mise ajour
ajour par par des
des spirites.
spirites.
Je n'ai
Je l'affaire que
connu l'alïaire
n'ai connu que parpar une reproduction d`un
une reproduction article des
d'un article des Débats,
Débats,
j'ignore s'il
s'il y a eu des appréciations; le journal que j'ai vu (la Petite
j'ignore y a eu des appréciations; le journal que j`ai vu (la Petite
Gironde) n’en faisait
Gironde) n'en faisait aucune. aucune.
'
`

avec impatience, le qui certaine-


J'attends
J'attends avec impatience, le prochain cahier de
prochain cahier de la Revue, qui
la Revue, certaine-
ment contiendra tous
ment contiendra tous les détails.les détails.
Déjà,
Déjà, plusieurs fois, si
plusieurs fois, si je
je nene me trompe, on
me trompe, on a saisi de
a saisi prétendus fantômes
de prétendus fantômes
et il se trouvait qu'on avait, entre les mains, le
et il se trouvait qu`on avait, entre les mains, le medium lui-meme, tout médium lui-même, tout
ahuri,
ahuri, et
et ne sachant
ne sachant ce
ce qui
qui lui
lui arrivait;
arrivait; on
on a
a pu supposer. alors,
pu supposer. alors, qu'il y qu'il y avait
avait
dans le
dans le phénomène
phénomène de de la matérialisatiou, une
la matérialisation, une loi inconnue, en
loi inconnue, vertu de
en vertu de
laquelle
laquelle le
le médium
médium jouait personnellement,
jouait personnellement, et
et à
zi son
son insu,
insu, un
un rôle
rôle actif.
actif.
Quant on pourrait
Quant aux aux accessoires
accessoires découverts
découverts sur sur eux,
eux, ou près d'eux,
ou près d'eux, on pourrait
admettre l'hypothèse
admettre Yhypothèse d'un
(l'un apport,
apport, mais
mais ici,
ici, 1e
le médium
médium paraît-il,
parait-il, n’en
n'en avait
avait
pas besoin,
pas besoin, ilil y suppléait.
y suppléait.
Quoi qu'il
Quoi qu`il enen soit,
soit, il est à
il est à désirer que la leçon
désirer que la leçon soitsoit profitable,
proiitable, et et que l'on
que l'on
soit en
soit en général moins l'exagération des
enclin àà Yexagération des phénomènes physiques,
général moins enclin phénomènes physiques,

(1) Depuis,
(i) Light
Depuis, le
le c
¢
of Truth
Light of n, :du
Truth þÿ du
, 20 février
20 février 1895,
1895, a inséré
a inséré notre lettre.
notre lettre.
/

164
164 REVUE 39mm:
REVUE SPIRITE

qui menacent
qui menacent de prendre la
de prendre la première place, et
première place, et de faire dévoyer
de faire le spiri-
devoyer le spiri-
tisme du but qui lui a été assigné.
tisme du but qui lui a été assigné.
C'est ce qui
C`est ce est arrivé
qui est au christianisme,
arrivé au absorbé et
christianisme, absorbé entièrement défiguré
et entièrement þÿ d eû g u r é
par le catholicisme.
par le catholicisme.
Cette tendance des
Cette tendance des esprits
esprits m'amène
m`amène à parler des
à parler expériences de
des expériences de M.M. Dellia
Dellia
de Bergerac,
de rapportées avec un grand
Bergerac, rapportées avec un grand luxe de détails, dans luxe de détails, dans le
le cahier
cahier de
de
septembre dernier. Il résulte,
septembre dernier. Il résulte, de cede ce récit,
recit, que les membres
que les membres du groupe
du groupe de
de
M. Dellia, auraient
M. Dellia, auraient obtenuobtenu des des faits nombreux et
faits nombreux concluants de
et concluants de transmission
transmxlssion
de pensées. Il me semble difficile d'admettre cette conclusion,
de pensées. Il me semble difficile d'admettre cette conclusion, d'après d'après lesles
faits rapportés.
faits rapportés.
Voici en
Voici en effet
etïet ce qui se
ce qui se passe dans cette série d'expériences qui
passe dans cette série d'expériences qui presque
presque
toutes donnent un
toutes donnent résultat identique.
un résultat identique.
Un incarné
Un incarné pense pense mentalement
mentalement un un mot
mot qu'ilqu'il ne communique àà personne,
ne communique personne,
il s'est isolé
il s'est isolé dansdans lala pièce
pièce où
où se
se tient
tient la
la séance,
séance, ou
ou dans
dans une
une pièce voisine,
pièce voisine,
ou encore à une certaine distance de la maison.
ou encore à une certaine distance de la maison. Les assistants, qui ignorent Les assistants, qui ignorent
le
le mot pensé, se
mot pensé, mettent àà la
se mettent table et
la table celle-ci, par
et celle'-ci, des coups frappés,
par des coups
révèle
frappés, révèle
exactement le mct pensé.
exactement le mot pensé. Voilà le phénomène Voilà le phénomène dans toute sa simplicité.
dans toute sa simplicité.
La question
La question de
de distance
distance est
est absolument
absolument insignifiante,
þÿ i n s i g n iûainsi a nqu'on
ainsi t e , vale
qu'on
voir.
vale voir.
Analysons les faits l'incarné
Analysons les faits : l'incarné qui pense
: qui a sans doute l'intention
pense a sans doute l'intention de trans-
de trans-
mettre
mettre sa sa pensée aux
pensée aux personnes qui
personnes qui font partie
font partie de de la réunion. Comment
la réunion. Comment
s'assure-t-on que la pensée a été reçue par
s'assure-t-on que la pensee a été reçue par les destinataires En consultant les destinataires ?
? En consultant
la table. Mais
la table. alors qui
Mais alors qui fait mouvoir la
fait mouvoir la table?
table? Les assistants? Ce
Les assistants? n'est pas
Ce n'est pas
possible
possible ou
ou bien
bien où
où irions-nous?
irions~nous? Si
Si la
la table
table frappe,
frappe, c'est
c'est qu'elle
qu'elle est
est mue
mue

par une intelligence et


par une intelligence
et une volonté extra
une volonté terrestre et
extra terrestre au lieu
et au lieu d'und'un phéno-
phéno-
mène de
mène transmission de
de transmission pensée, il
de pensée, il ne reste plus
ne reste plus qu'une communication
qu’une communication
typtologique. Voici
typtologique. Voici enen etfet comment je
etfet comment je suppose
suppose que que lala chose
chose se se passe.
passe.
L‘Esprit
L`Esprit guide,guide, se
se prêtant
prêtant au
au désir
désir de
de l'assemblée,
Passemblee, voit
voit la
la pensée
pensée formulée
formulée
l’incarné et la
par l'incarné et la révèle par
par
révèle la typtologie. C'est
par la typtoloie. C`est bien par
bien le fait une
par le fait une trans-
trans-
mission
mission de pensée, mais mais je ne pense
pense pas pas que
ce soit ainsi qu'elle a été
a été com-
de pensée, je ne que ce soit ainsi qu'elle com-

prise dans la relation


prise dans la relation en question. en question.
Quoi qu'il
Quoi qu"il en soit, le
en soit, le phénomène
phénomène est est intéressant
interessant et et donne
donne une une preuve
preuve
de plus de l'intervention libre
de plus de l'intervention libre des esprits. des esprits.
Je n'ai pas
Je n'ai besoin de faire ressortir que la
pas besoin de faire ressortir que la distance
distance est est sans importance,
sans importance,

parce que l'esprit désincarné peut aussi bien


parce que l'esprit desincarné peut aussi bien lire la pensee de Paris ù Mar«
lire la pensée de Paris à Mar-
seille
seille que dans la chambre même
que dans la chambre même où se tient la séance. où se tient la séance.
Si, à
à
Si, une certaine distance,
une certaine distance, les les résultats
résultats ont ont faitfait défaut, c'est que,
défaut, c'est pour
que, pour
une raison inconnue, YEspriL
une raison inconnue, intermédiaire
l'Esprit intermédiaire -nécessaire, nécessaire, n'a pu
n'a pu ou
voulu
ou voulu con- con-

tinuer son
tinuer concours.
son concours.
ri
discussion n'a
Cette discussion
Cette qu'il convient
n'a pas, elle-même, une
par elleîmeme,
pas, par importance notable;
une importance notable; mais, mais,
j'estime
1
__

estime qu'il convient de


de ne
ne pas laisser s’accréditerdes
pas laisser s'accréditer des appréciations appréciations insulï insuf-
flsamment
þÿû samm Inédit ées.
e n tées.
medit Tmnxun.
Tmnaun.
il

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jf* *W

BANQUET PUVIS
BANQUET PUVIS DE
DE CHAVANNES
CHAVANNES

Le l6
Le janvier, nous
16 janvier, nous assistions,à
assistions,a l'Hôtel l'Hotel Continental,
Continental, aà une une magnifique
þÿ m a g n iûfête féteque
organisée
organisée par par une
une pléiade
pléiade d'artistes,
d'artistes, d'hommes
d'hommes d‘État.
d'État, de
de lettrés,
lettrés, de
de pen-
pen-
seurs. en
seurs. en l'honneur
l'honneur du du grand peintre, j'allais
grand peintre, j`allais diredire dudu grand
grand poète,
poete,

- —
-

Puvis
Puvis de Chavannes. C'est
de Chavannes. C'est qu'en
qu'en effet ses compositions sont
effet ses compositions sont de de véritables
véritables
poèmes et des poèmes d'une grandeur, d'une
poemes et des poèmes d'une grandeur, d'une simplicité et d'une sérénité simplicité et d'une sérénité
virgiliennes. Qu'on
Qu'ou reporte
se reporte à
à ses peintures du du musée
musée d'Amiens,
d'Amiens, à celles
virgiliennes. se ses peintures à celles .

du palais de Longchamps à Marseille, du musée


du palais de Longchamps à Marseille, du musée de Rouen, å celles du Pan- de Rouen, à celles du Pan-
théon el
théon de la
el de Sorhonne, et
la Sorbonne, et l'on
l'on seraífrappé, en en les observant longuement,
les observant longuement, serafrappé,
d'y
d'y voir
voir le travail de
le travail de la pensée dominer
la pensée dominer celui celui de de la la couleur
couleur et du dessin.
et du dessin.
Tout le
Tout le monde
monde a a pu admirer
pu admirer l'année
l'année dernière,
dernière, au
au Champ-de-Vlars.
Champ-de-Mars. l'œuvre
þÿ l ' S u v r e
superbe destinée à la décoration de l'HOtel
superbe destinée à la décoration de l'H0tel de Ville et qui a pour de Ville et qui a titre:
pour titre:
a Hommage de
Hommage
«
de Victor
Victor Hugo
Hugo à
à la
la Ville
Ville de
de Paris.
Paris. » Nul, certes, ne
Nul, certes, ne pouvaitpouvait þÿ : :

tenter pareil sujet


tenter pareil sujet mieux que mieux Puvis de Chavannes. Il
que Puvis de Chavannes. Il appartenait au poète appartenait au poète
de traduire
de traduire le poète et
le poète et il
il l'a fait magistralement.
l'a fait magistralement. Toute
Toute cette
cette scène
scène de
de la la
Cité majestueuse accueillant
Cité majestueuse accueillant le poète de la le poète de la « Légende des
Légende des Siècles þÿSiècles nous
n,: : n
, ous «

apparaît
apparaît comme
comme une
une éblouissante
éblouissante vision.
vision. Les
Les élres
étres que
que l'on
l'on voit,
voit. on
on sent
sent
qu'ils impalpables, qu'ils n'existent
qu'ils sont impalpables, qu'ils n'existent pas au sens terrestre de ce mot. Ce
sont pas au sens terrestre de ce mot. Ce
sont des
sont âmes, j'oserais
des âmes, presque
j'oserais presque dire
dire des
des esprits dématérialisés,
esprits dématérialisés, tant
tant ils
ils
semblent détachés de
semblent détachés tout ce
de tout ce qui est matière
qui est matiere pour pour nos nos sens.
sens.
Regardez
Regardez le grand
le grand poète: il est lumineux; voyez
poète: il est lumineux; à
voyez a son côté
son côté son son génie
génie por- por-
tant
tant la
la lyre; voyez,
lyre ; voyez, derrière
derriere lui,
lui, dans
dans l'azur,
l'azur, trois
trois génies encore personni-
génies encore personni-
fiant
þÿû a l'un
l'un les «a Châtiments»,
n t les l'autre
Chatiments þÿ : :l'autre,
la Légende des
la r: Légende Siècles n.l’antre
des Siècles ».l'autre l'œuvre
þÿ l ' S u v r e «

dramatique.
dramatique.
Ya-t-ilrien
Ya-t-il rien là qu'on
lùqu'on ait
ait coutume
coutume de
de voir
voir sur
sur notre
notre planète?
planète? Et Et
derrière cette souveraine,la Cité assise comme sur un trônewoyez
derrière cette souveraineJa Cité assise comme sur un
trône,voyez ces
ces jeunes
jeunes
hommes frémissants, accourant
hommes frémissants, accourant les les palmes
palmes aa la main pour
la main faire une
pour faire ovation
une ovation
au poète, et
au poète, et dites-moi
dites-moi si trouvez dans
vous trouvez
si vous dans toute cette merveilleuse
toute cette merveilleuse compo- compo-
tion la
tion moindre préoccupation
la moindre préoccupation d'ordre
d'ordre vulgaire?
vulgaire?
N'est-on
N'est-on pas disposé àà dire,
pas disposé dire, commecomme Jules Simou, qu'on
Jules Simon, qu'on éprouve
éprouve du du bon-bon-
heur en
heur regardant les
en regardant les œuvres
þÿ S u vde der ePuvis
Puvis
s de Chavannes;
de Chavannes; que c'est l'art simple,
que c'est l'art simple,
pur et calme;
pur et calme; que
c'est un rève qui rappelle les
que c`est un reve qui rappelle les poésies et les tableaux poésies et les tableaux
antiques; mais
antiques; mais que, que, comme l'antique
comme l'antique aussi, aussi, ce réve est
ce réve est un reve simple,
un réve simple,
honnête et
honnete et fort. fort.

Hs-_.
%
-,_-..*-

-ww

166
166 nnvun srmrrr:
nzvun srxnrrm

Sans doute,
Sans Puvis de
doute, Puvis de Ghavannes
Chavannes n'est n'est pas.
pas. et et nene peut être ‘compris de
peut être compris de
tous. Il
tous. Il en est de
en est l'art comme
de l'art comme de la pensée,
de la pensée, il
il faut
faut s'élever
s'élever à
à leur
leur niveau
niveau
pour en
pour
saisir toute
en saisir toute lala délicatesse.
délicatesse.
Puvis
Puvis de Ghavannes aa été
de Chavannes longtemps conteste
été longtemps contesté et même quelque
et meme quelque peu raille.
peu raille.
C'est le sort des novateurs et surtout
C'est le sort des novateurs et surtout des penseurs. des Mais sourd
penseurs. Mais sourd aux critiques
aux critiques
comme
comme aux raillerics, il il aa poursuivi son chemin
chemin sans se détourner,
détourner, et et tra-
tra-
aux railleries, poursuivi son sans se

vailleur obstiné, sentant sa force et son génie, il s'est


vailleur obstiné, sentant sa force et son génie, il s`est etïorcé de rester lui- etforcé de rester lui-
même, ne
mème, cherchant que
ne cherchant la perfection qu'il
que la perfection
savait bien devoir
qu`il savait bien devoir s'imposer s'imposer un un

jour. Le succès et la renommée sont


jour. Le succès et la renommée sont venus à lui sans qu`il venus à lui sans qu'il ait
ait fait un
fait un pas pas
pour
pour
obtenir
obtenir l’un
l'un ou
ou l'autre.
l`autre.
Il
ll ne faut pas
ne faut cependant croire.
pas cependant comme l'a
croire. comme l'a dit certain académicien,
dit certain academicien, que que
Puvis de Chavannes
Puvis de Chavannes ait eu ait eu jamais
jamais l'idée
l`idóe de
de transformer,
transformer, de
de réformer
réformer la
la
peinture. Non.
peinture. Non. Il Il ne
ne s'est
s'est pas posé en
pas posé réformateur, son
en réformateur, but aa été
son but simplement
été simpiement
de faire servir
de faire servir son art a la manifestation
son art ù la manifestation de sa de sa pensée
pensée ou si l'on
ou si l'on veut veut de de sa sa

philosophie,
philosophie, et
et c'est
c'est la
la manière
manière qu'il a adoptée,
qu'il adoptée,
a et
et dans
dans laquelle
laquelle il
il est
est passé
passé
maître,
maître, qui qui lui
lui a paru la
a paru plus propre
la plus propre
à
à remplir
remplir ce but.
ce but. Voilà
Voilà tout.
tout.
Si
Si à à cette courte étude
cette courte étude sur sur l'artiste ajoutons quelques
nous ajoutons
l'artiste nous quelques mots mots
surl'homme privé,
surl'homme dirons
nous dirons que
privé, nous que l'un est digne
l’un est de Feutre. Il est
digne de l`autre. Il est austère, austère,
mais d'une austérite
mais d'une austérité qui qui n'a rien de
n'a rien de sévère
sévère et et de recherché; ilil est
de recherché; est d'une
d'une
simplicité charmante, ilil est
simplicité charmante, est doux,
doux, bon bon et et alïectueux;
alïectueux; en en un un mot,mot, il il est
est
l'homme
l'homrne de
de ses
ses œuvres.
þÿ S u v C'est
C`est
r e s un
.
un de
de ces
ces esprits
esprits d’élite
d*élite devant lesquels
devant lesquels il
il y
y a
a
plaisir à s'incliner. En nous associant de tout
plaisir à s'incliner. En nous associant de tout þÿ cœur, u r , spirites.
nous
c Snous
à
spirites, à l'hom-l'hom-
mage
mage
rendu
rendu à
à Puvis
Puvis de
de Chavannes,
Chavannes, nous
nous n'avons
n'avons fait
fait qu'accomplir
qu'acc0mplir un devoir,
un devoir,
le devoir
le devoir qui qui s'impose à
s'impose à tous ceuxtous pour qui
ceux pour qui le progrès
le progres sous toutes ses
sous toutes ses
formes
formes et dans toutes
et dans toutes ses tendances est
ses tendances loi suprême.
la loi
est la suprême. ù
ù tous
tous ceux qui
ceux qui
rêvent l'ascension
rêvent l'ascension de l'humanité vers
de Yhumanité vers des sphères plus
des sphères pures et
plus pures et plus
plus sereines.
sereines.
ALcoL.
ÀLCUL.

N. D.
N. L. 1l.
D. L. ll. Sans—
-
conteste, ce
sans conteste, banquet
ce banquet célébrait
celébrait la laiborieuse
la laborieuse
existence de
existence de Puvis
Puvis de Gliavannes,
de Chavannes, S8: glorieuses
ses glorieuses créations l'influence
creations ;; þÿ F i nû u duence du
grand
grand maître
maître a été telle
a été a cette
telle il cette soiree, que soirée,
les dissenhments
que les d'école, les
(lissentiments decole. les
intérêts sont oubliés;
se sont
interets se oublies; chacun applaudissait
chacun yy applaudissait la la forte personnalité
forte personnalité de de
Puvis de
Puvis Chavannes,
de Chavannes, et et dans
dans lele monde artistique. dit-on,
monde artistique. dit-on, cest c'est comme
comme un un
miracle. Oui le
miracle. Oui peintre poète
le peintre poète réunissait les þÿ
tous les
réunissait tous cœurs:
c S ucer s : divise n'a
ce qui n'a qui divise
plus
plus existé.
existé.

ORPHELINAT SPIRITE
ORPHELINAT SPIRITE
Fondé au Château
Fondé au dländillon, le
Château d'Andillon, 20 mai
le 20 1892.
mai 1892.

A
A tous
tous Frères,
Frères, A
nos
nos A toutes Sœurs
toutes nos þÿ S S :u r s
nos :

La i" fédérationspirite,à
fédération spiz-ite,à sa fondalionmvait pouvoir avecl`aide
avecFaide de ses membres,
La l'° fondalion,a'ait espéré
sa
espéré pouvoir de ses membres,
fonder
fonder une
une maison de
maison retraite pour
de retraite la vieillesse un terrain do 25.000 mètres
pour la vieillesse ;; un terrain do 25.000 mètres environ,
environ,
JOURNAL D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
Jounuiu. xÿñrunns rsvcrionoetourzs 167
167

avait
avait été offert àå. cet
été offert eflîrt, pour
cet etl`«et_ l'édification de
pour þÿ P é d iû c a det il'établissement,
on
Pétablissement, dont les
dont les plans
plans et et devis
devis
ont été apposés dans la salle du banquet
ont été apposés dans la salle du banquet donné pardonné la. fédération
par la. fédération le 5 juin
le 5 juin l89i au Palais
i891 au Palais
Royal,
Royal, ou où toutes personnes présentes
toutes personnes présentes ont ont pu pu les admirer. Ces plans
les admirer. Ces plans ont ont étéété dressés par
dressés par
M. Galichet, architecte
M. Galichet, architecte de Paris. de Paris.
Pour des
Pour des raisons
raisons de de santé,
santé, le fondateur de
le fondateur de la fédération fut
la fédération obligé de
fut obligé quitter momen-
de quitter momen-

tanément Paris, d'en transporter


tanément Paris, d'en transporter ic siège â Andillon, où le siège â. Audition, où il
il es! encore
est encore en en ce ce moment.
moment.

Etant séparé
Etant séparé d'uned'une partie partie de ses membres
de ses membres actifs actifs on on a donc njournéjusqifà
a donc
njournéjusqtfå. nouvel nouvel ordre,
ordre,
le projet de la maison
le projet de la maison de retraite, de retraite, mais
mais aussitôt
aussitot que possible
que possible ce
ce projet
projet recevra
recevra son axé.
son exe-
culion, attendu
culion, attendu que le
le terrain est toujours
terrain est toujours disponible, pour disponible. pour l'édification
þÿ P é d iû c de
de
a t la
la
i omaison
maison
n de
de
que
retraite.
retraite.
Cette explication
Cette explication était était nécessaire
nécessaire pour pour les les personnes
personnes qui qui n`ont
n'ont pas suivi de près les
pas suivi de pres
les
travaux de
travaux de la i"° fédération
la l" fédération depuis depuis le
le départ
départ de
de Paris
Paris de
de M.
M. Thouard.
Thouerd.

passons à l'orphelinat
dit, passons
Ceci dit,
Ceci à l'0rphelinat spirite. spirite.
La date du
La date du 20
20 maimai 1892 1892 a a été choisie parce
été choisie parce qu'ellequ`elle nous nous rappelle
rappelle 1a date de
la date de 1a
la nais-
nais-
sance du
sance du premier
premier des
des orphelins
orphelins reçu reçu à.
à notre
notre orphelinat.
orphelinat.
Quelle
Quelle est donc l'utilité
est donc l`utilité de fondation au
cette fondation
de cette au pointpoint de de vue spirite ?‘I
vue spirite

Pourquoi
Pourquoi cette
cette fondation?
fondation?
Pourquoi
Pourquoi a-t-on a-t-on choisi Andillon 33 et
choisi Andillon et enfin qu‘espèrons—nous de
enfin qu'espèrons-nous cette œuvre
de cette þÿ S uphilanthro-
philsnthro-
v r e

pique
pique ‘I
'I
L'utilité de
Ifutilité cette fondation
de cette fondation est considérable pour
est considérable le spiritisme.
pour le spiritisme.
Toutes
Toutes les les sectes religieuses sans sans exception possèdent des maisons, ou élève des
l'on eleve
oh l'on des
sectes religieuses exception possèdent des maisons,
enfants, où
enfants, où onon fait
fait leurleur éducation
éducation toute particulière, selon
toute particulière, leur doctrine.
selon leur doctrine. Là, Là, on on leur
leur
donne également
donne l'instruction nécessaire
également l'instruction nécessaire pour pour en faire des hommes,
en faire des
hommes, aptes a connaître.
aptes a connaitre,
discuter, propager
discuter, propager et professer les
et professer principes qu'ils
les principes qu`ils ont
ont appris,
appris, et
et qui
qui sont
sont nécessaires
nécessaires

pour
entretenir
pour entretenir þÿ l ' S u l'œuvre commencée
vre
commencée leurs aïeux et continuée par eux.
par leurs aîeux et continuée par
par eux.

le spiritisme possède rien donc grand


grand temps temps d'y
Seul
Seul le rien de de semblable
semblable ;; il est donc
spiritisme ne ne possede il est d'y songer,
songer,
et de
et remédier au au plus tôt cette situation. C'est très très bien
bien de faire des groupes.C'est très
des groupes.C'est
de remédier plus tôt àa cette situation. C`est de faire très
bien de
bien de faire
faire des conférences. C`est
des conférences. C'est encoreencore très très bienbien de faire des
de faire publiques où
séances publiques
des séances l'on
où l'on
mit des phénomènes qui
voit des phénomènes étonnent, surprennent,
qui étonnent, surprennent, mais qui mais qui ne sont qu'une
ne sont satisfaction
qu'une satisfaction
passagère d'un
passagère d'un moment,
moment, d`un jour, ettout
d'un jour, ettout cela cela pour pour Page l'âge adulte.
adulte.
lit
lit les petits 'Z‘t que
les petits faites-vous pour eux
que faites-vous pour
eux ‘I qu'en faites-vous
"I qu'en faites-vous ‘l'Z Ne croyez-vous pas
Ne croyez-vous qu'il
pas qu'il
aussi grandement temps a cette grande génération d'es-
est
est aussi grandement de
temps de penser penser à eux,
à de
eux, de penser penser å cette grande génération d'es-
prits annoncés
prits annoncés depuis depuis vingt vingt ans ans et et plus,
plus, pour pour le siècle prochain,
le siècle prochain, ce siècle de
ce siècle lumière et
de lumière et
de progrès essentiellement moral "Z Ces esp:-its
de progrès essentiellement moral ‘? Ces esprits apportent avec eux les
apportent avec eux les éléments de pro- éléments de pro-
grès, de justice et
gres, de justice et de de vérité
vérité queque nous nous abandonnons
abandonnons à. eux-mêmes.
å. eux-mêmes.
Ne
Ne pensez-vous
pensez-vous pas pas qu'ilqu'il faille donner å ces jeunes
faille donner à ces
jeunes esprits
l'éducation première
esprits l`éducation première et et
premier âge, þÿ aûden développer qui at-
l'instruction nécessaire
Yinstruction nécessaire du premier âge, du afin de en eux
développer en eux ces éléments quices éléments at-
tenlent þÿ
tenlent l'impulsion
lû m p u que l s i onous,
que spirites, seuls
n spirites,
nous, seuls pouvons leur donner.
pouvons leur donner.
A l'œuvre
A þÿ l ' S u donc,
donc,
dentoutes
v r espirites deitoutes les nations 1 Unissons ensemble
spirites les nations I Unissons ensemble tous tous nos efforts pour
nos efforts pour
faire triompher cette œuvre
faire triompher cette þÿ S u philanthropique, philanthropique,
v r e et qu'avant
et qu`a.vant la þÿûdu la fin du siècle
n siecle on trouve dans
on trouve dans
tous les
tous les pays du monde des orphelinats spirites.
pays du monde des orphelinats spirites.
C'est pourquoi
C-'est pourquoi nous nous faisonsfaisons un un appel chaleureux
appel chaleureux àà tous tous nos frères spirites
nos frères
spirites sans distinc-
sans distinc-
tion 'de secte=,
tion 'de secte=, de de castes
castes et de patrie.
et de
patrie. Un Un seul
seul Dieu,
Dieu, une
une seule
seule religion,
religion, une
une seule
seule patrie,
patrie,
une famille, tous
seule famille,
une seule tous frères pour faire
frères pour faire le le bien, toujours
bien, toujours
le
le bien.
bien.
sans exception participer àà cette dur eplus au plus grand,
Tous
Tous sans exception doivent doivent participer cette þÿ œuvre,S u vdu plus
, petit
petit au plus grand, de de
la. plus petite
la plus petite obole
obole jusqu'au plus
jusqu'au plus grand grand des
des dons,
dons, tous
tous nous
nous
devons
devons à.
å. cette
cette jeune géné-
jeune géné-
progrès, aide et assistance; nous puissions participer àA aug-
ration
ration du du progrès, aide et assistance ; il il faut
faut que que tous tous nous puissions participer aug-

11.
*"'"FU7sY'

168
168 nsvus srmrrn
asvm: spmrrs

meuler notre
monter notre orphelinat, ilil faut
Orphelinat, que le plus
faut que pauvre puisse
le plus pauvre puisse dire :Quoique prolétaire
dire :Quoique je
prolétaire je
suis un
suis un bienfaiteur,je
bienfaiteur, je ne
ne donne
donne qu'un sou, maisje
qu'un sou, maisje le
le prends
prends sur
sur la
la sueur
sueur de
de mon
mon labeur
labeur
quotidien. Ceci
quotidien. Gsci veut dire que
veut dire que tous les dons
tous les sans exception,
dons sans et de
exception, et quelque nature
de quelque qu'ils
nature qn`ils
soient, seront reçus.
soient, seront reçus. Nous tirer parti
saurons tirer
Nous saurons parti de tout pour
de tout pour le bonheur et
le bonheur et augmenter le le augmenter
bien-être
bien-être de
de nos
nos chers
chers petits.
petits. ,A

Et
Et le nom de
le nom tous les
de tous les bienfaiteurs
bienfaiteurs de l'orphelinat sera
de l'orphelinat sur le
inscrit sur
sera inscrit le grand
grand livre d'or de
livre d'or de
la postérité, et nous
la postérité, et nous apprendrons
apprendrons a a nos chers petits
nos chers
petits aa feuilleter
feuilleter ce livre d'or
ce livre qui leur
d'or qui leur
apprendra aa chaque
apprendra cheque page page nouvelle le nom des bienfaiteurs auxquels
nouvelle le nom des bienfaiteurs auxquels ils ils devront
devront le le
bonheur, le
bonheur, le bien-être, et enfin
bien-étre, et þÿ e nû de vivre
de nvivre pour devenir
pour devenir de vrais et honnêtes citoyens
de vrais et honnétes citoyens et
et de
de
bons pères de
bons pères famille.
de famille. _
_

Nous avons choisi Andillen


Andillen pour faire cet Orphelinat, parce là, nous
nous disposons
Nous avons choisi
pour faire cet Orphelinat, que là,
parce que disposons d'und'un
terrain de
terrain de plusplus de_(200.000) _deux cent mille
de_(200.000) _deux cent mille metres qui mètres qui est þÿ oû `àelitre
est olfert à litre
rt gracieux
gracieux par par le
le
fondateur de fédération
fondateur de la federation spirite
la universelle,
spirite universelle, ce qui ce qui nous permettra
nous de donner toute
permettra de donner toute l'ex- l'ex-
tension
tension voulue
voulue åa cettecette grande
grande rouvre.
þÿ S u v r e .
Andillon
Andillon est est situé
situe pres de Blois,
prés de ‘au þÿ
Blois, 'au cœur c Sdeu la
de la
r France,
France, dans dans la la région
région du du Loir-et-
Loir-et-
Gher; cette région, sans contredit l'une des plus heureusement
Gher; cette région, sans contredit l'une des plus heureusement situées de notre patrie, situées de notre patrie,
appartient a la Beauce
appartient a la Beauce et et a
a la
la Touraine, le grenier et le jardin
Touraine, le grenier et le jardin de la France. de la France.
uAndillon est
.Andillon est un
un site enchanteur entouré
site enchanteur entouré de de collines,
collines, situé dans une
situé dans superbe vallée
une superbe vallée
arrosée
arrosée par
par
la
la Cisse,
Cisse, charmante
charmante petite
petite
rivière
riviere qui
qui traverse
traverse la
la propriété,
propriété, sur un
sur un parcours
parcours
de plus de
de plus de 2 kilometres. La
2 kilomètres. vue se
La vue se repose agréablement sur
repose agréablement sur ces coteaux boisés;
ces coteaux l'air est
boisés; l'air est
pur
pur
et
et parfumé
parfume par par toutes
toutes les
les odeurs
odeurs des
des plantes aromatiques qui poussent
plantes aromatiques qui poussent profusion a
a profusion
dans
dans ce beau pays
ce beau pays et qui nous
et qui apportent aA tous.
nous apportent tous. l'oxygène
l'oxygène pur pur quiqui donne
donne la la santé,
santé, la la
vigueur
vigueur et
et la
la force
force nécessaires
nécessaires pour
pour
combattre
combattre avec
avec avantage
avantage
les
les tribulations
tribulations de
de la
la vie.
vie.
C'est donc lâ,dans ce petit eden nous avons étabIiYOrpheIinatspirite,et nous
C'est donc la,dans ce petit eden terrestre
terrestre queque nous avons établil'Orphelínat spiríts,et nous
l'espérons,
l`esperons, avec l'aide de
avec l'aide de tous
tous nos
nos frères
frères sans
sans distinction,
distinction, nous agrandirons cette
nous agrandirons cette œuvre þÿ S u v r e

digne
digne de
de la
la plus
plus belle
belle et
et de
de la
la plus
plus grande
grande philosophie
philosophie La
:: La philosophie spirite
philosophie spirite sera
sera bientôt
bientôt
la religion de
la religion de tous les peuples
tous les frères.
peuples frères. _

cesse quels sont et avec quoi élevons-nous,


moyens, et avec quoi
_

On demande
nous demande sans
On nous sans cesse quels sont les les moyens, entrete-
élevons-nous, entrete-
nons-nons nosenfantsukinsi
nons-nous nosenfants.Ainsi que que vous l`avez déjà
vous l'avez lu.l'orphelinat
déjà lu. Porphelinat fonctionne depuis le
fonctionne depuis mois
le mois
de mai
de mai 1892. mais comme
1892. mais comme nous nous ne
voulons pas
ne voulons faire þÿ
pas faire œuvre particulière,
S u particulière,
v r e mais bien þÿ
mais bien œuvre
S u v r e

générale, s'étendent a tous les pays sans sans distinction, nous voulu d'abord
avons voulu
générale, s'etendent a tous les pays distinction, nous avons d'abord commen-
commen-

par nous-meme si nous avions les aptitudes pour élever,


cer, et enfin voir
cer, et þÿ e nû voir n par nous-méme si nous avions les aptitudes nécessaires nécessaires pour elever,
guider du bien, ces jeunes esprits ; après bientôt
instruire et
instruire et guider dans la dans la voie
voie du bien, ces jeunes esprits ; apres bientôt trois trois ans
ans

dkxpérience
dkxperience et de pratique,
.et de pratique, nous reconnaissons que
nous reconnaissons que nous pouvons
nous marcher en avant,
pouvons marcher en avant,
en petit peut être
que notre œuvre commencée
que notre þÿ S ucommencée
v r e en petit peut être agrandie
agrandie et augmentée.
considérablement augmentée.
et considérablement
Nous avons commencé
Nous avons commencé par prendre 3enfants, ensuite 6 et
par prendre âenfants, ensuite 6 et après 7, et 5 queaprès 7, et 5 nous atten-
que nous atten-
dons au premier jour, ce qui portera le nombre de nos orphelins
dons au premier jour, ce qui portera le nombre de nos orphelins å 12. Nous sommes pré-
à 12. Nous sommes
pré-
paré en recevoir 25, comme lits. berceaux, literie, etc.
paré pour
pour en recevoir 25, comme lits. berceaux, literie, etc.
Car jusqu'ici
Car n'avonsjamais accepté les enfants qu'à leur leur naissance; nous ne ne
jusqu'ici nous
nous n'avonsjamais accepté les enfants qu'à naissance; nous
pourrons, je crois, guère accepter
pourrons, je crois, guère accepter que
que l'enfant
l'enfant pris
pris au
au berceau,
berceau, afin
þÿ aûde n pouvoir le diriger
de pouvoir le diriger
convenablement dans
convenablement dans lala voie qui est
voie qui est en rapport avec
en rapport avec la qu'il doit
mission qu'il
la mission accomplir ici-
doit accomplir ici-
bas. A moins d'exceptions qui
bas. A moins d'exceptions qui pourront pourront étre
être reconnues
reconnues nécessaires
nécessaires par l'expérience,
par Fexpérience,
nous
nous

ne prendrons que de
ne prendrons que de jeunes jeunes enfants
enfants dans
dans leurs premières années
leurs premières autant que
années autant que possible.
possible.
Comme
Comme nous nous devons tout prévoir,
devons tout prévoir, nous possédons
nous possédons a
a l'extrémité
l'extr6mit.e de
de la
la propriété
propriété d‘An-
d'An-
dillon,
dillon,
la
sur la
sur
limite
limite de
de la
la superbe
superbe
forét
foret de
de Blois,
Blois, une
une autre
autre propriété,
propriété, Le
Le domaine
domaine de
de
Bellevue, composé
Bellevue, compose
de
de trois
trois grands corps
grands corps
de
de bâtiment:
bâtiment: nous
nous avons
avons décidé
décidé d'en
d'en sacrifier
þÿ s s c un
r
uniû e r

pour faire l'infirmerie


pour faire l'in/írmerie
de
de notre orphelinat,
notre orphelinat,
afinaûde
þÿ de npouvoir
pouvoir isoler
isoler et
et séparer
séparer tout
tout enfant
enfant
,,
. ."V
-__
_
, , _,
_

JOURNAL
Juuusai. rÿaruons rsvcuonoolouns
n'1§:*ruoss rsvcuonoexouas 169
169

þÿ s o uû quelle
souflrant, r a n t ,que
quelle so.t la maladie; de
que so.t la maladie;
cette façon
de cette façon nous pourrons
éviter immédiatement
nous pourrons éviter immédiatement
toute
toute maladie qui pourrait
maladie qui pourrait être
être ou devenir contagieuse,
ou devenir contagieuse, et
et éviter
éviter ainsi
ainsi pour les autres
pour les autres
enfants d'être contaminés.
enfants d`être contaminés. *
-

Un
Un service spécial sera
service spécial sera établi
établi a effet et
cet etfet
a cet et sera
sera pour nous un
pour nous un séjour
séjour de quarantaine,
de quarantaine,
qui
qui empêchera
empåchera toute contagion
toute et assurera la tranquillité
contagion et assurera la
tranq nillite et
et la
la sécurité
sécurité de
de notre
notre
orphelinat.
orphelinat.
pour l'entretien de cet orphelinat,
Pour
Pour subvenir
subvenir à les frais
tous les
a tous nécessités pour
frais nécessités l'entretien de cet orphelinat, nous
nous avons
avons

été forcé de tirer parti


été forcé de tirer de immenses terrains cela fait de grandes
pour cela nous avons fait de grandes
parti de nos immenses terrains ;; pour
nos nous avons
plantations d'arbres, de
plantations d'arhres, toutes sortes,
de toutes qui par
sortes, qui nous donneront
leur rapport nous
par leur rapport
d'ici peu
donneront d'ici de
peu de
grands bénéfices.
grands þÿ b é n éû c e s .
plus, nous
De plus,
De nous avons fondé dans
avons fondé dans les
les bâtiments dépendant (Ÿdndillon une
batiments dépendant d'Andillon une gronde distil-
grande distil-
lerie modèle, qui écoulera en grande partie les produits
lerie modèle, qui écoulere en grande partie les produits de nos plantations. Cette
de nos plantations. Cette
distillerie fonctionne depuis
distillerie fonctionne depuis janvier 1893 et
janvier 1893 malgré son
et malgré son peu d'existence, ses
peu d'existence, produits
ses produits

ont été déjà


ont été aux Expositions
couronnés aux
dejà couronnés Expositions de de 1893
1893 et et 1894 par plusieurs
1894 par plusieurs médailles
médailles
d'argent et viennent de remporter deux
d'a1-gent et viennent de remporter deux grandes grandes médailles
médailles d'or, àLyon
d'or, àLyon le
le grand
grand di-
di-
plôme d’ honneur,
plôme lfhonneur, ce qui est
ce de bon augure
qui est de bon augure nouset
et nous fait
fait espérer que
espérer que les
les liqueur?
liqueurr des
des esprits
esprits
ne sont
ne pas trop
sont pas dédaigner, car
trop aå dédaigner, les terriens
car les terriens enen font leurs délices;
font leurs vous pouvez donc
délices; vous pouvez donc
sans crainte, spirites et
sans crainte, spirites et autres, vous livrer
autres, vous livrer aux douceurs de la
aux douceurs de la sieste,
sieste, en savourant les
en savourant les
produits dflandillon.
produits d`Andillon.
les produits dépot central,
Tous
Tous les produits de la Distillerie
de la Distillerie duéndillon
d'Andillon se trouvent
trouvent ase notre dépôt
a notre chez
central, chez
L1. GUBIAN,
M. 1M,
GUBIAN, ill, boulevard
boulevard Voltaire, Paris; en outre, les
les liqueurs de
de marques ci—des-
ci-des-
Voltaire, Paris; outre, en liqueurs marques
sous désignées :
sous désignées :

MARQUES RECOMMANDÉES
MARQUES RECOMMANDÉES z Lfikndillonnaise (liqueur digestive),
L'Andillonnaise (liqueur
: digestive), La
La Châtelaine
Chatelaine
(Anisette),
(Anisette), La
La Fine
Fine Mouche
Mouche (absinthe blanche).
(absinthe blanche), Le
Le d'Artagna.n
d'Artagnan (apéritif),
(apéritif), Kirsch
Kirsch de la
dela
Foret de
Foret Mont, Cassis
de Mont, de Bellevue.
Cassis de Bellevue.
Nous possédons toutes
Nous possédons les autres
toutes les liqueurs du
autres liqueurs commerce.
du commerce. *

M. Thouard,
M. chef du groupe La Justice,
Thouard, chef du groupe La Justice, dirige distillerie et
cette distillerie
dirige cette sera heureux
et sera heureux de de don-
don-
ner les renseignements aux personnes qui
ner les aux voudront bien l'honorer d'une demande
renseignements personnes qui voudront bien l'honorer d`une demande
quelconque, ou
quelconque, ou d'une visite, à.à. leur
d'une visite, leur choix.
choix.
Quant a Porphelinat,
Quant a la direction
Porphelinat, la direction en en a été confiée àå Mme
a été þÿ c o nû Thouard qui
é e Thouard
Mme qui s'en
s'en occupe
occupe et
et
le dirige en véritable mère de famille;
le dirige en veritable mere de famille; jusqu'ici jusqu'ici les enfants ont passé
les enfants ont par ses mains,
passé par ses mains,
jours depuis
les jours leur plus tendretendre jeunesse;
jeunesse; jeje le aux mères
dis aux de famille qui
cela tous le dis mères de
cela tous les depuis leur plus famille qui
le comprendront plus facilement : Mme Thouard a eu jusqu'à
le comprendront plus facilement : Mme Thouard a eu jusqu'a 9 enfants e. soigner en 9 enfants a soigner en
même temps, Paîné n'avait
meme temps, l'aîné n'avait pas trois
pas trois mois.
mois.
Les personnes qui
Les personnes qui voudront visiter et
voudront visiter et voir par elles-memes Porphelinnt
voir par elles-mémés Porphelinnt et ses dépen-
et ses dépen-
dances,
dances, ou
ou qui auraient
qui auraient
besoin
besoin de
de renseignements, pourront s'adresser
renseignements, pourront s'a.dresser à
å Mme
Mme Thouard,
Thouard,
au Château dälndillon,
au Château d'Andillon, près (Loir-et-Cher).
Blais (Loir-et-Cher),
près Blois
Avec mes respectueuses
Avec mes salutations,
respectueuses salutations,
'

L. THOUARD.
L. Tnouasn.

FAITS
FAITS DIVERS
DIVERS
Un immucma-rien
Un HALLUGINATlON TÉLÉPATHIQUE,
rsmåra-ruloua, —
- Voici de
Voici de quelle
quelle manière
manière le
le prince
prince
Victor Duleep Singh
Victor Duleep Singh aa été pressenti àà la
eté pressenti mort du
la mort du Maharajah Duleep Singh,
Maharajah Duleep Singh,
son père, bien connu pour
son père, bien connu les difficultés qu'il
pour les þÿ d i fû c qu'il a suscitées au gouvernement
u l t éa ssuscitées au gouvernement

`*`-9
170
170 REVUE
REVUE 59mm;
srinrrx

anglais dans
anglais les Indes.
dans les lettre est
Sa lettre
Indes. Sa est datée
datée de llighclere Castle,
de llighclere Newbury, le
Castle, Newbury, le
88 novembre 1894.
novembre 1894. -

Un samedi, en
Un samedi, 1883, j'étais
octobre 1883,
en octobre j'étais àà Berlin avec ‘lord
Berlin avec *lord Carnarvon. Nous
Carnarvon. Nous
avions
_
_

été au spectacle et rentràmes


avions été au spectacle et avant minuit. Je me couchai, laissant
rentràmes avant minuit. Je me couchai, laissant
brûler selon mon
brûler selon
mon þÿ h a l : i tune
habitude 'une vive lumière
u d evive électrique. Ayant
lumière électrique. machinale-
Ayant machinale-
ment fixé, xpendant
ment þÿû é,
pendant quelque temps, un
quelque temps, chrome
un chromo suspendu suspendu au au mur,
mur, enen face
face
de mon
de mon lit, j'y aperçus
lit, j'y distinctement la
très distinctement
aperçus très la figure de
de mon père,
père, le
le Mahara-
Mahara-
figure mon

jah Duleep Singh,


jah Duleep Singh, quiqui me me regardait.
regardait. Ce
Ce iÿélait
n'élait plus
plus son
son portrait
portrait mais
mais sasa
réalité qui emplissait le cadre entier. Je continuai à‘à regarder
qui emplissait le cadre entier. Je continuai
tète en réalité
tete en regarder et et
remarquai
rernarquai que les
que les yeux de
yeux de mon père avaient une
mon pere avaient expression particulière-
une expression particulière-
ment þÿ
ment significative.
s i g n iû c Je Je n’éprouvai
a t i n'éprouvai
ve. aucun
aucun pressentiment
pressentiment alarmant, mais
alarmant, mais
vivement impressionné je
vivement impressionné je me levai pour regarder l'image
me levai pour regarder l'image de plus près...
de plus Ce
près... Ce
n'était
n'était qu'une vulgaire oléographie
qu'une vulgaire représentant
oléographie représentant une une jeune fille qui
jeune íllle tenait
qui tenait
une rose et penchée rampe d`un balcon en forme d'arc. Cette figure
une rose et la
penchée sur la rampe
sur d'un balcon en forme d’arc. Cette figure
de jeune þÿû
de jeune fille l l e de
était était
petite
de petite dimension,
dimension, alors
alors que
que
celle
celle de
de mon
mon père
père s'était
s`était
présentée
présentée de grandeur naturelle,
de grandeur occupant tout
naturelle, occupant tout l'espace encadré.’
l'espace encadré.,
.
.
n'avais aucune
Je n'avais
Je aucune raison d`être particulièrement
raison d'être particulièrement inquiet inquiet au au sujet
sujet de mon
de mon
père, habitue de le savoir dans un état précaire
père, habitué de le savoir dans un état précaire de santé et je
de santé et n’avais
je n'avais reçureçu
aucune mauvaise nouvelle
aucune mauvaise nouvelle aa ce ce sujet.
sujet. _
_

Le lendemain
Le (dimanche),je racontai
lendemain (din1anche),je l'incident aa lord
racontai l`incidcnt lord Carnarvon
Garnarvon et le
et le
soir
soir meme, celui-ci mäipporta
même, celui-ci m`apporta deux télégrammes. Je
deux telégrammes. Irfécriai de
Je m'ócriai de suite:
suite:
a Mon
« père est mort! G'é,Lait vrai.
Mon père est mort! » C'était
þÿ : : vrai. *

Il avait
Il avait eu eu uneune attaque dapoplexie le le samedi
samedi soir, soir, et était resté
et était resté sans
attaque d`apoplexie sans
connaissance jusqu'à sa mort qui
connaissance jusqu'à sa mort eut lieu le lendemain
qui eut lieu le lendemain dimanche. dimanche.
Mon père
Mon pere m’avait
m'avait dit a plusieurs
dit a plusieurs reprises
reprises que si je ne
que si je
ne meme trouvais
trouvais paspas
auprès
n

de il essayerait de venir aa moi.


venir
I

lui au moment de sa mort


auprès de lui au moment de sa mort il essayerait
de moi.
Lord Carnarvon
Lord Garnarvon a écrit a écrit au
au journal
journal de de la la Société
Société des Recherches Psy-
des Recherches Psy-
chiques (de Londreslpour
chigues (de confirmer le récit
Londres)*pour confirmer le récit du~prince duprince V. DuleepV. Singh.
Duleep Singh.
-
`

EXPÉRIENCE
EXPÉRIENCE SURPIŒNANTE
‘A SAlNT-PÉTEKSBOURG
SUll'llENAN'|`E A SAINT-PÉTERSBOUIIG
t

'
'

cercle compose
Un
cercle
Un composé de de plusieurs personnes
plusieurs personnes avait organise 21à Saint!
été organisé
avait. été Saint-
Pétershourg, dans le but dobtenir des manifestations
Petersbourg, dans le but d'obtenir des manifestations médiumniques médiumniques phy- phy-
siques.
siques. A
A la
la dixième
dixième et
et dernière
dernière séance
séance du
du 26
26 novembre
novembre dernier,
d_ernier, les
les
membres du cercle furent témoins d'un phénomène remarquable:
membres du cercle furent témoins d'un phénomène remarquable: un þÿ n S u d un nœud
fait sous leurs
fait sous leurs yeux dans un cercle rond découpé dans
yeux dans un cercle rond découpé dans uneune peau en cuir.
peau en cuir. ,

L'examen le plus minutieux à l'aide d'un microscope


L`examen le plus minutieux à l`aido d`un microscope n`a pu n'a faire découvrir
pu faire découvrir
solution de
aucune solution
aucune de continuité dans la
continuité dans texture de
la texture la peau
de la ainsi nouée.
peau ainsi nouée.
'
'
Les numéros prochains
Les numéros prochains du du Rébus
Rébus nous
nous apporteront de plus pmples
apporteront de plus détails
pmples détails
sur cette expérience interessante.
sur cette experience intéressante.
_
_

.
==='*~* .'

Joumur, D'ÉTUDES
JOURNAL IÎÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
þÿ P s v nû o n o e r o u n z s 171
171

TIRÉ
TIRÉ nu
nu «
« rem
PETIT PARISIEN
PARISIEN n
þÿ : :
_

Voici
Voici un fait de
un fait de télépathie
télépathie des des plus curieux. Je
plus curieux. Je connais
connais fort fort bien
bien lala jeune
jeune
fille qui
fille qui le
le raconte,
raconte, ainsi
ainsi que
que
son
son père
père qui
qui le
le confirme.
þÿ c o nû Il
r
Il mn’y
n'ye . a
a pas
pas
l'ombre
l'ombre

soupçon à concevoir sur leur sincérité. Je copie


de
de soupçon à concevoir sur leur sincérité. Je copie textuellement textuellement la la décla?
décla-
ration de Mile Aurélie
ration de Mlle Aurélie L... L...
«« J'ai vu, le
J`ai vu, avril 1878,
le 44 avril l'un de
1878,l`uI1 parents et
mes parents
de mes et je
je lui
lui aiai parlé,
parlé, alors qu'il
alors qu'il
était mort accidentellement
était mort accidentellement la veille et que la veille et j'ignorais ce décès. Le
que j'iguorais ce décès. fait
Le fait est est
assez curieux
assez curieux pour pour que que jeje 1cle narre
narre le le plus fidèlement possible,
plus fidèlement possible.
a Contrairement
« Contrairement à toutes mes à toutes mes habitudes,je
habitudes,je venais venais de de quitter
quitter la table
la table
pendant le
pendant le dîner,
diner, dest-à-dire
c'est-à-dire vers vers six heures et
six heures et demie
demie du du soir pour aller
soir pour aller
prendre à la cuisine un
prendre a la cuisine un objet quelconque objet quelconque oublié par
oublié le domestique.
par le domestique. Tandis Tandis
que j'étais
que j`étais
inclinée
inclinée devant
devant une
une
armoire
armoire où
où 1’on
l'on plaçait
plaçait d'ordinaire
d`ordinaire la la porce-
porce-
laine et
laine et que j'étendais la
que j'élendais la main' pour
main‘ prendre le plat (ou
pour prendre le plat (ou le compotier, le compotier, je je ne
ne
sais pas
sais pas auau juste) qui manquait là-haut,jc fus
fus appelée par mon nom et je
juste) qui manquait la-haut,je appelée par mon nom et je
la voix de cousin.
reconnus la voix de mon cousin. Je levais les yeux
reconnus mon Je levais les vers les fenêtres
yeux vers les fenetres de la
de la
cavecuisine et
cave-cuisine j'y vis
et j'y vis effectivement
effectivement mon cousin, courbé
mon cousin, courbe vers vers la la fenêtre,
fenetre, me me
disant bonjour de la tète et me répétant :—B0nj0ur
disant bonjour de la tete et me répétant :-Bonjour Loule! (locution géné- Loule! (locution géné-
ralement employée par lui lorsqu’il me voyait). Bonjour Winand, répon-
ralement employée par lui lorsqu'il me voyait). ——
-

Bonjour Winand, répon-


dis-je,
dis-je, et, me levant d'un bond je laissai dans le buffet l'objet queje
et, me levant d'un bond je laissai dans le buffet l’objet queje devais
devais
prendre.
prendre. Je
Je montai
montai au
au rende-chaussée
rez~dc-chaussée et
et j‘ouvris
j`ouvris moi-même
moi-même la
la porte
porte de de la
la
rue,
rue, personne ne s'y trouvait. Mon père, qui
personne ne s'y trouvait. Mon père, qui était dans la salleà manger,
était dans la salleà manger,
étonné d'entendre ouvrir
étonné dïentendre otivrir la la porte
porte sans
sans que l'on
l'on eût
eût sonné
sonné sortit
sortit de
de la salle
la salle
que
et vint dans le corridor alln de voir ce qui se passait. Je lui expliquai
et vint dans le corridor afin de voir ce qui se passait. Je lui l'arri-
expliquai l'öl'ri-
vée de
vée de mon cousin et
mon cousin et j'ajoutai
j'ajoutai qu'il qu'il se
se cachait
cachait sans
sans doute
doute afln
afin de me taqui-
de me taqui-
ner. Mon père répondit:
ner. Mon pére répondit: -Impossible que —
Impossible Winand soit ici!
que Winand soit ici! Ifexplication L'explication
complète
complète de cette réponse
de cette réponse que que je je nene comprenais
comprenais pas me fut donnée sur-le-
pas me fut donnée sur-lc-
champ: Père
champ: Père nous avoua à
nous avoua it tous
tous le le malheur
malheur de de lala veille, malheur qu'il
veille, malheur qu'il nous
nous
cachait momentanément
cachait momentanément avec l'idée de nous avec. l'idée de le faire connaître
nous le faire connaitre en usant en usant de de
ménagements
ménagements nécessaires. nécessaires.
personne morte depuis
« Pour me
« Pour me résumer,j'ai donc
résumer,j`ai donc vu une personne
vu une morte depuis vingt-quatre
vingt-quatre
heures,jelui
heures,jelui ai
ai parlé elle
parlé elle en a en a fait
fait autant.
autant. Je Je n'étais
n`étais ni
ni triste
triste ni malade
ni malade
lors de cette vision. Je
lors de cette vision. Je n'avais pas n'avais ombre de
pas ombre de fievre... fièvre... »
þÿ : :

Le père
Le père confirme
confirme ce
ce récit
récit de
de tous points.
tous points.
Qu‘est—ce
Qu'est-ce que cela
que cela prouve, sinon
prouve, sinon qu'il qu'il estest desdes faits
faits vrais, encore inexpli-
vrais, encore inexpli-
cables,
cables, et
et qu'il
qu'il est
est sot
sot de
de les
les nier, plutôt
nier, plutôt que que de
de les
les étudier.
étudier.
UN PARISIEN.
UN PARISIEN.

J'avais un magnifique Méos,


moi, de maguiüque Méos, blessé
ramené avec
J'avais ramené avec moi, de Bactan,
Bactan, un blessé au
au com-
com-

mencement de
mencement l'année, àà l'assaut
de l'année, du village
l`assaut du village de Taphiung, d'une
de Taphiung, d`une balle
balle de
de
fusil Gras àà l'épaule;
fusil Gras la balle n'était
fépaule; la balle n'était pas sortie la. blessure s'était cicatri-
pas sortie ; la blessure s`était cicatri-
;
wi-in
_`

172
I72 mrvux 391mm
nnvua SPIRIT!

sée mais
sée le
mais le projectilen'ayant
projectile n'ayant pas tenu en place,
pas tenu en place, lele Méos avait mal
Méos avait l‘omo—
mal àà l`omo-
plate,
plate, côté
côté du dos et pouvait
du dos et ne pouvait pas
ne lever le bras. Je i'amenai
pas lever le bras. Je Yamenai au docteur au docteur
pour
pour
extraire
extraire la
la balle; malheureusement,
balle; malheureusement, tous tous les
les instruments
instruments de de chirurgie
chirurgie
ymanquaient, le dernier bistouri était cassé. Comme
manquaient, le dernier bistouri était cassé. Comme le Méosdeclare ne le Méosdeclare pas
ne pas

"vouloir
vouloir vivre
vivre plus longtemps
plus longtemps en
en compagnie
compagnie du
du projectile,
projectile, le
le docteur
docteur se
se
décide à lui ouvrir le dos avec un couteau de
décide à lui ouvrir le dos avec un couteau de cuisine. Il n`y cuisine. Il n'y a pas
a même
pas même de de
chloroforme pour
chloroforme pour aider
aider lele patient
patient à
à subir
subir cette
cette opération.
opération. Le
Le docteur s'en
docteur s'en
tire habilement et retire l'objet,
tire habilement et retire l'objet, tout en ayant
tout en ayant été obligé
été obligé de déchiqueter
de déchiqueter
formidablementl'intérieur
formidablement l'intérieur de de mon Méos. A
mon Méos. notre surprise
A notre générale,
surprise générale, quand quand
après le pansement
après le nous le
pansement nous voulons le transporter
voulons sur
transporter sur un un lit de l'ambulance,
lit de l'ambulance,
le Méos
le Méos se relève, prend
se relève, prend ses ses etîets, remercie, salue
etïets, remercie, salue à droite et
à droite gauche et
et àà gauche et
s’en va bien tranquillement. Nous ne
s'en va bien tranquillement. Nous ne l'avons revu que l'avons revu que huit jours après,
huit jours après,
guéri
guéri et
et apportant
apportant un
un couple
couple de
de coqs
coqs
en
en signe
signe de
de reconnaissance.
reconnaissance.
De Bactan
De étaient venus
Bactan étaient aussi avec
venus aussi avec moi moi quelques sorciers qui nous char-
quelques sorciers qui nous char-

mèrent plusieurs jours


mèrent plusieurs avec quelques
jours avec tours très
quelques tours très singuliers, qu'on ne
singuliers, qu'on connaît
ne connaît

pas en Europe,comme ceux d'arrêter


d`ai-reter l'eau naturelle.
pas en
Europe,comme ceux tombant d'une
l'eau tombant d'une source
source naturelle,

de faire
de faire pousser
pousser une
fleur eou
une þÿû ouu r germer
germer un un fruit dans un
fruit dans un terrain nivelé et
terrain nivelé et
recouvert de cailloux ; ou, dans l'ordre intellectuel, de paralyser
recouvert de cailloux ; ou, dans l`ordre intellectuel, de paralyser un membre un membre
par une catalepsie
d'un
d'un individu
individu par une catalepsie partielle,
partielle, obtenue
obtenue par un acte de volonté
par un acte de volonté
instantanée. tandis
instantanée. tandis que l’individu ainsi immobilisé jouit
que l'individu ainsi immobiliséjouit de l'usage
de l'usage de
de sa
sa

pensée. et est parfaitement libre de toutes


pensée. et est parfaitement libre de les autres parties
toutes les autres parties de
de son
son corps.
corps.
Je ne compris rien expériences bizarres,
bizarres, auprès desquelles les
Je ne compris rien dudu tout
tout à à ces
ces expériences auprès desquelles les
grandes expériences
grandes de Gharcot sont des
expériences de Charcot sont des enfantillages enfantillages ridicules,, et
ridicules et nos
nos
tirailleurs sacrifièrent
tirailleurs þÿ s a c r iû pas
è
pasr mal
e
maln de
t
de sapéques à la
la croyance respectueuse
sapèques à croyance respectueuse qu`ils qu’ils
avaient que
avaient le diable yy était
que le diable pour quelque
était pour chose.
quelque chose.
A. PovvoURwLLn,
m: Pouvounvmuc.
A. nn

(Maigiozl;
(Matgioij
(La Géographie.)
(La Géographie.)

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_..-_...___... _ .L ___.-. __ ..

UNE MÈRE ET
UNE MERE ET SON FILS
SON FILS

UNE
UNE LEÇON
LEQON
DE VRAI
DE VRAI BPIISITUALISME., par
BPIISITUALISME, CHARLES DAWBORN
pal' CHARLES Dawnonn

Si
Si toutes les personnes
toutes les sensitives ou
personnes sensitives les médiums
ou les racontaient la
médiums racontaient la véri-
véri-
table histoire
table de leurs expériences,
histoire de leurs expériences, les
les résultats remarquables
résultats remarquables en en semble-
semble-
raient
raient dus
dus àà la sorcellerie. Partant
la sorcellerie. la, nous
de là,
Partant de dirons que
nous dirons le fait des com-
que le fait des com-
munications entre
munications entre incarnés et désincarnés
incarnés et désincarnés a a été le thème
été le thème dede bien des
bien des
discours et essais.
discours et essais.
L’effet de
L'effet de ces
ces communications, dans beaucoup de
dans beaucoup de cas, communications,
fut préjudiciable
cas, fut préjudiciable
I

aux Esprits et nuisible aux incarnés.


et nuisible aux incarnés.
aux Esprits
Voici.
Voici, il me semble,
il me une leçon
semble, une leçon importante, digne d'étre
importante, digne étudiée sérieuse-
d’étre étudiée sérieuse-
ment
ment parles penseurs parles
spiritualistes.
penseurs spiritualistes.
cas suivant,
Le
cas suivant, donné
Le comme exemple, est
donné comme exemple,
est celui d'une mère
celui d'une mère dont le fils
dont le þÿû l s
unique mourut subitement, arrivant à de l'âge viril,
unique mourut subitement, en arrivant a tage viril, de ce que
en ce les médecins
que les médecins
appellent
appellent a alïaiblissement
atïaiblissement du
du cœur» (heart
þÿ c S (heart
« u r failure).
failure). þÿ : :

Le pauvre garçon
Le pauvre avait hérité de tendances
garçon avait hérité de tendances qui Pobligèrent souvent
qui Pobligèrent souvent à à ne
ne

pas
pas
être
être énergique
énergique devant
devant le
le mal,
mal, l'ennemi;
l'ennemi néanmoins,
; néanmoins,
durant
durant les
les deux
deux
dernières
dernières années
années de sa vie il semblait
semblait réussir dans sa sa profession. et
de sa vie il réussir dans profession. et sonson

ame quitta
âme quitta son
son corps
corps
avant
avant d’avoir
d'avoir pu développer
pu développer
sa
sa nature
nature spirituelle; en
spirituelle; en
d'autres termes, ce fut un Esprit qui resta attaché
d`autres termes, ce fut un Esprit qui resta attaché à la terre, à la terre,
Sa mère
Sa mère est sensitive þÿn,: :toute
est a sensitive toute
,
vie elle
sa vie
sa elle aa été
« été sujette subir, de
sujette àà subir, de temps
temps
en
en temps, l'influence
temps, þÿ l ' i nû u e des
des Esprits
n c Esprits
e sans étre un médium
sans étre un médium parfaitement parfaitement
développé.
'
'

développé.
Très afiligée
Très þÿ g é la
a fû ipar
par la perte de
e perte de son son þÿû l s ,l'évoquait
fils, elle
elle l'évoquait sans afinaûde
cesse þÿ
sans cesse denvivre
vivre
avec lui
avec lorsqu'il était
comme lorsqu'il
lui comme était incarné;
incarné; le
le résultat
résultat fut
fut déplorable
déplorable pour tous
pour tous
les deux.
les deux.
La mère, devenue
pauvre mère,
La pauvre devenue de de plus en plus u sensitive
plus en plus sensitive þÿ au
n,: : au
, point que
point les
que les «

choses les plus insignifiantes étaient


choses les plus þÿ i n s i g n iûétaient devenues
a n t edevenues
s elle fardeau
pour elle un fardeau et ner-
pour
un et ner—
veusement épuisée,
veusement épuisée, est
est aujourd'hui
aujourd'hui affectée
affectée du
du même «« afiaiblissement
méme affaiblissement de de
cœur n qui lui a ravi son fils.
u r lui a ravi son þÿû l s .
þÿ c S qui þÿ : :

D'un côté, l’Esprit


autre côté,
D'un autre I'Esp1-it de son fils,
de son resté
þÿû resté stationnaire, ne
l s , stationnaire, ne parait
parait avoir
avoir
aucun désir de progresser.
aucun désir de progresser.
L'amour maternel étant
L'amour maternel essentiellement égoïste
étant essentiellement et désintéressé,
égoïste et désintéressé, cette cette
-"'_
-1i_"_ "'

1'74
174 nnvun spmrr:
SPIRITI
nnvun srmrrl

dame est
dame heureuse de
est heureuse sacrifier
se þÿ
de se s a c rpour
iû e rson
pour ce
son þÿû ce
l s qui
, n'estfils,
n'est pas un but
pas un butqui
pratique.
pratique.
L'araignée
L'araignee qui est aussi
qui est aussi une
une tendre mère, donne
tendre mère, sa vie
donne sa vie pour petits, mais
ses petits,
pour ses mais
elle tue et mange leur père.
elle tue et mange leur père.
*

La veut qu'il
nature veut
La nature qu'il y ait
y ait une limite aux
une limite aux sentiments maternels.
sentiments maternels.
Chez les étres inférieurs les soins maternels cessent généralement après
Chez les etres inférieurs les soins maternels cessent généralement après
quelques
quelques semaines, quelques mois;
semaines, ou quelques
ou mois; les mères chassent
les mères chassent leurs petits,
leurs pulits,
petits,
souvent avec plus
souvent avec plus de rudesse qu'il
de rudesse qu'il ne paraîtrait nécessaire.
paraîtrait
ne nécessaire.
Plus l'enfance
Plus est longue,
l'enl`ance est plus prolongés
longue, plus prolongés sont soins maternels
les soins
sont les cet
maternels ;; cet
amour doit nous suivre jusqu'à notre mort, et bien des spiritualistes
amour doit nous suivre jusqu'à notre mort, et bien des spiritualistes pré- pré-
tendent meme
tendent méme qu'il se continue
qu'il se dans la
continue dans vie future.
la vie future.
(‘l'est ici, selon
C'est ici, selon nous, que
nous, le sens
que le sens
commun
commun doit se montrer.
doit se Nous savons
montrer. Nous savons
l'enfant doit
que l'enl`ant
que doit devenir homme et
devenir homme que l'amour
et que l'amour maternel se modifier;
doit se
maternel doit modifier;
la mère ne
la mere ne peut toujours être l'ange berceau,
berceau. vient
peut toujours etre l`ange du berceau, et il vient une époque où
du et il une époque où
il
il n'existe plus, entre
n'existe plus, la mère
entre la mère et fils, qu'un
le þÿû
et le ls,
qu'un sentiment
sentiment moral, qu'un
moral, qu`un devoir
devoir
qui lie ensemble.
les lie
qui les ensemble.
Quand le
Quand le fils
þÿû devient
devient
ls Esprit désincarné. la
Esprit désincarné.
désincarné, veut qu'il
nature veut
la nature qu'il progresse
progresse parpar
ses efiorts
eiforts personnels; nous le savons, une mère
ses eiforts personnels; nous le savons, une mere peu sensée peutpeu sensée peut dorloter
dorlotcr
dorloter
son enfant
son toute sa
enfant toute vie et
sa vie le gâter
et le gâter au au point de le
point de rendre inutile
le rendre lui-même
à lui-même
inutile è.
autres, entravent son progrès intellectuel.
ainsi son
et
et aux
aux autres, entravant ainsi progres intellectuel. «_
-_

Si,
Si, après
apres la
la mort du
mort du fils,
þÿû la l s mère
la ,
mère continue
continue àù dorloter YEsprît de
YEsprit
dorloter l'Esprít de son fils,
son þÿû ls,
il continue
il continue àà rester
rester attaché à la terre. il ne cherche pas às‘élever;
àsélever; il
attache ii la terre. il ne cherche pas às`elever; il s'y s'y
attache comme les
attache comme crevans à
les crevans àa la quille d'un
la quille navire, et
d'un navire, et son ambition ne
son ambition va pas
ne va pas
plus loin; il est paresseux, la mère s'épuise
plus loin; il est paresseux, la mère s`épuîse physiquement, physiquement, et
et c'est
c'est là
là le
le
résultat de l`amour maternel porté
résultat de l'amour maternel au-delù de
porte au-delà de ses limites.
ses limites.

On dira que nous sommes sévères, mais le développement


On dira que nous sommes sévères, mais le développement de de l’Esprlt
l'Esprlt
demande la liberté intellectuelle;
demande la liberté qu'il s'allie avec
intellectuelle; qu'il s'allie avec ceuxceux qui ont les
qui ont les mêmes
memes
goûts
goûts etet la
la même
meme ambition,
ambition, et
et qu'il rompe
qu'il rompe tous
tous les
les liens
liens terrestres.
terrestres.
Si la
Si mère et
la mere le fils
et le þÿû veulent
ls
veulent être
étre
etre alliés spirituellement, cela
alliés spirituellement, cela ne peut être
ne peut être
parles
parles liens
liens terrestres,
terrestres, mais
mais bien
bien par
par
l'harmonie
l'harmonie spirituelle qui
spirituelle qui doit
doit exister
exister
entre
entre eux.
eux.

Ils pourront agir


Ils pourront ensemble, comme
agir ensemble, comme amis, comme âmes
amis, comme ames þÿ sœurs, et les
s S uetr sles
,
épreuves de la vie terrestre ne seront plus
épreuves de la vie terrestre ne seront plus alors qu'un
alors souvenir.
qu'un souvenir.
Quand la
Quand la sagesse le criterium
1e
est le
sagesse est suprême, une
criterium supreme, mère comprend
une mère qu'elle
comprend qu'elle
n'a
n'a pas le droit de sacrifier son avenir et celui de
pas le droit de sacrifier son avenir et celui de son þÿû
son fils, au
au seul bénéfice
l s , seul þÿ b é n éû ce
de l'amour maternel.
de l'amour maternel.
Tiré du
Tiré du Light of
Light of du 1°‘
Truthdu
Truth 1" septembre
septembre 1894.
18%. (Traduit par
(Traduit par E. Bloche.)
Bluche.)
E. Bloche_)
*

_:__ þÿ Q uû v g - : =

Jounmn Iÿfirnnns
JOURNAL PSYCHOLOGIQUES
þÿ r : ' É ' r U ons
Psvcuonoorouns 1'75
175

_* iÎi‘!
NÉCROLOGIE
NECBOLOGIE A

En 1879, arrivèrent
En 1879, arrivèrent à à Paris
Paris filmes Turin, depuis
Mmes Tarin, depuis longtemps
longtemps nos abonnées
nos abonnées
et
et nos correspondantes þÿû d è àl eTurin,
nos correspondantes fidèles, à Turîn,
s, Italie. Elles étaient les déléguées
Italie. Elles étaient les déléguées
très intelligentes
très intelligentes et
et très
très sympathiques
sympathiques d'une
d'une nombreuse
nombreuse famille.
famille.

négociants distingués,
M.
M. et
ct Mme Turin, négociants
Mme Turin, distingués, avaient pour objectif,
eu pour
avaient eu quant
objectif, quant
àà leurs
leurs filles
filles une instruction supérieure,
une instruction solide
solide et pratique; connaissance
connaissance
supérieure, et pratigue;
des langues
des langues française,
française, anglaise
anglaise etet allemande;
allemande; la bonne direction
la bonne direction dudu
ménage
ménage et savoir parfaitement
et savoir parfaitement cuisiner.
cuisiner. ..

Le piano
Le et la peinture furent
piano et la peinture ne furent pas
ne oubliés.
pas oubliés.
Mme Turîn,
Mme Turin, dame distinguée, fut
dame distinguée, fraternellement accueillie
fut fraternellement accueillie à Paris, ses
à Paris, ses
charmantes demoiselles lui faisaient honneur;
charmantes demoiselles lui faisaient honneur; elles y elles laissèrent de
y laisseront de pro-pro-
fondes,
fondes, respectueuses et fraternelles
respectueuses et fraternelles souvenances. souvenances.
*

Depuis,
Depuis, Mlle Léa est
Mlle Lea est devenue Mme la
devenue Mme comtesse de
la comtesse de Magny; Mlle Pauline
Magny; Mlle Pauline
était unie à M. Pozzi.
etait unie à M. Pozzi. A cette belle
A cette jeunesse, aux
belle jeunesse, idées humanitaires
aux idées humanitaires si si
larges, chacun souhaitait
larges, chacun du bonheur.
souhaitait du bonheur.
Les
Les années ont passé,
années ont passé, Mme
Mme Turin aa eu
Turin eu des petits enfants,
des petits enfants, et fatalement la
et fatalement la
grande épreuve d’en perdre, de ces chers bébés! Et les jeunes mères
grande «Epreuve d'en perdre, de ces chers bébés! Et les jeunes meres ont ont
de grandes douleurs!
II

eu
cu de grandes douleurs! _

Le 28janvier
Le 28janvier 1895, l'esprit de
1895, l'esprit de notre intelligente sœur,
notre intelligente Pauline
þÿ s SPauline
u r , Pozzi, s'est
Pozzi, s`est
séparée
separée
de
de la
la substance
substance neutre.
neutre. pour
pour
revenir
revenir dans
dans la
la sphère
sphère des
des ancêtres;
ancêtres;
ce noble
ce esprit si
noble esprit si élevé, dûy être
élevé, aa dûy bien accueilli
être bien accueilli par les amis de Ferralicité.
par les amis de l`erraticité.
Elle
Elle aa laissé, Turin, bien
laisse, aà Turin, bien desdes aines
ames incarnées, amies de
incarnées, amies de lala cause, mais
cause, mais
endolories parla séparation;
endolories parla qu’elle les
separation; qu'elle les console leur donne
et leur
console et l'énergie
donne l'énergie
voulue, pour
voulue, pour faire
faire face
face aux épreuves nouvelles. Que
aux épreuves nouvelles. nos guides
Que nos veillent
guides veillent sursur
tous les Turin, mère, fils,
tous les Turin, mere, þÿû þÿû filles et
l s , l et petits
l epetits
s enfants. Pour eux notre meilleure
enfants. Pour eux notre meilleure
pensée.
pensée.

............_.-_-11-_

ESSAI
ESSAI DE DE SPIRITISME SCIENTIFIQUE
SPIRITISME SCIENTIFIQUE
Par D.
Par liletzger, lI vol.
D. Metzger, vol. in-12
in-12 de
de 456
456 pages, 2 fi‘. 50.
pages, 2 fr. 50.
CONFÉRENCE
DIXIÈME CONFÉRENCE
DIXIÈME
La matière.
La matière. ——
-
Causes internes
Causes internes de
de nos sensations: causes
nos sensations: externes.
externes.
causesentre

-

Erreurs
Erreurs des
des sens. Matérialisations partielles :: écriture
Matérialisations partielles entre ardoises;
écriture ardoises;

sens. -

empreintes dans le plâtre.


empreintes dans. le la paraffine ou la farine ;; mains matérialisés
platre. la paraftine ou la farine mains
materiatisés
et
et
moulées.
moulées. Les causes.
Les causes. Matérialisations complètes.
Materialisations

-

complètes. Conclusion.
Conclusion.

-

parler du phenomene, désigné en spiritisme


Avant
Avant dede parler du phénomène, designe en spiritisme sous le nom
sous le de
nom de

nous voudrions pouvoir


matérialisation, nous voudrions donner une définition exacte du
matérialisation, pouvoir donner une definition exacte du
et de : matière. Malheureusement,
mot et dela chose : matière. Malheureusement, si
mot la chose l'esprit est
si l'esprit est peu connu. la
peu connu. la

{l
'

"Wi 'îf'-rr*

176
176 _
_
nnvun srmm:
nnvun srmrrn

matière,
þÿ rû a t s'il
i è rse
s'il peut, l'est
e ,peut,
se l'est moins encore.
moins encore. On beau nous
On aa beau nous vanter
vanter ses mer-
ses mer-

veilles et
veilles et ses exploits,
ses coryphées les
ses exploits, ses coryphées plus
enthousiastes ignorent ce
les plus enthousiastes ce ignorent
qu'elle
qu'elle est au fond.
est au Nul n'en
fond. Nul n'en a scruté l'essence;
a scruté l'essence; nul sans doute
nul sans ne la
doute ne la scru-
scru-

terajamais. Nous n'en la perception


tera jamais. Nous n'en avons la perception que
avons que par
l'intermédiaire des sens.
par Fintermédiaire des sens.
Or, ceux-ci
Or, sont-ils des
ceux-ci sont-ils interprètes fidèles
des interprètes impressions primitivement
des impressions
fidèles des primitivement
reçues, et transmises
reçues, et transmises par
les nerfs au cerveau
par les nerfs au cerveau chargéchargé de
de les analyser? Selon
les analyser? Selon
leur plus
leur plus ou moins de
ou moins de délicatesse ou de
délicatesse ou de grossièreté,
grossièreté, le jugement porté
le jugement porté sursur
les qualités les
les qualités ou les apparences
ou de la matière ne varie-t-il
apparences de la matière ne varie-t-il pas
du tout
pas du tout au tout?
tout? au

Et les sens
Et les sens ne sont pas
ne sont pas
les
les seuls
seuls instruments
instruments dont
dont l'intervention
l'intervention plus ou
plus ou
moins maladroite et fautive puisse nous tromper sur la valeur
moins maladroite et fautive puisse nous tromper sur la valeur ou la nature ou la nature
réelle de l'impression
réelle de reçue ou
l'impression reçue ressentie. L'intelligence
ou ressentie. L`intelligence elle-mémé, faillible
elle-méme, faillible
et limitée,
et est susceptible
limitée, est susceptible d'erreur dans l'appréciation
d'erreur dans Pappréciation des des matériaux
matériaux de de
connaissance
connaissance que lui fournissent la vue, l'ouïe,
que lui fournissent la vue, l`ouïe, l'odorat, goût, le
le goût,
l'odorat, le le
toucher.
toucher.
Est-ce que. dans
Est-ce que. ces conditions,
dans ces conditions, avec des impressions
avec des impressions qui qui ne répondent
ne répondent

pas d'une manière adéquate à la cause qui les


pas d'une manière adéquate à la cause qui les a produites, et une intelli-a produites. et une intelli-
gence qui
gence qui ne les interprète pas
ne les interprète pas toujours
toujours avec avec une suffisante
une þÿ s u fû s exactitudeexactitude
ante et
et
rigueur, ce n’est pas édifier la connaissance humaine
rigueur, ce n'est pas édifier la connaissance humaine sur la base la plus sur la base la plus
fragile qu'il fût
fragile qu'il possible de
fût possible de choisir,
choisir, en en prétendant. Pappuyer tout
prétendant l'appuyer tout entière
entière sursur
la matière 'I‘I La
la matière ¢ superstition de
La c superstition de la grosseur þÿn»,: : selon
la grosseur selon
,
le
le mot
mot si
si fin
þÿû etn si juste
et si juste
d'Amiel,
d'Amiel, ne ne risque-t-elle
risque-t-elle paspas dede nous conduire aux
nous conduire aux abîmes, alors que
abimes, alors que l'esprit
l'esprit
aspire
aspire aux
aux sommets?
sommets?
'
'

que grâce
Outre que
Outre que nous
n'avons conscience
nous n'avons conscience de de la matière que
la matière gràce aux sens et
aux sens à
et a
l'intelligence, celle-ci et
Pintelligence, celle-ci et ceux-là également sujets
ceux-la également sujets àà l'erreur,
l'erreur, il il est des états
est des états
de la matière, et en
de la matière, et en grand nombre,
grand nombre, qui qui échappent absolument
échappent absolument à nos prises, à nos prises,
et
et au milieu desquels
au milieu desquels nous
nous évoluons
évoluons sans
sans nous
nous douter
douter de
de leur
leur présence
présence ni ni
de leur action
de leur action sur nous. En tous cas,
sur nous. En tous les sens ne nous
cas, les sens ne nous en révèlent pasen révèlent pas
directement l'existence.
directement Aussi, quoi
l'existence. Aussi, quoi qu'on
qu'on en
en pense
pense
dans
dans certains
certains milieux,
milieux,
le monde
le physique dans
monde physique dans son essence, ne
son essence, nous est-il
ne nous est-il pas pas plus
plus accessible
accessible que que
celui de
celui de l'intelligence,
Pintelligenee, et
et peut-être
peut-étre l'est-il
l'est-il moins.
moins. Nous
Nous n'en
n'en connaissons
connaissons

que les phénomènes, apparences transitoires;


que les phénomènes, c'est-a dire des
c'est-à- dire des formes
formes et des apparences
et des transitoires;
le fond
le fond nous
nous en demeure
en demeure caché.caché.
De là,
De là, l'embarras.
l'embarras. pour pour nene pas dire la radicale impossibilité, de
pas dire la radicale impossibilité,
de définir
définir lala
matière. L'un
matière. L'un dira :: dira « «C'est la substance étendue,
C'est la substance étendue, divisible, impénétrable et
divisible, impénétrable et
susceptible
susceptible de de toutes sortes de
toutes sortes de mouvements
mouvements et et dede formes.
formes. þÿn : : Dict.
Dict. Trousset.
Trousset.
Un autre:
Un autre: «Ge qui«Ce qui constitue tous les corps
constitue tous les corps de l'univers et produit
de l'univers et produit sur nos
sur nos

organes un ensemble de sensations déterminées.


organes un ensemble de sensations déterminées. Dict. Bouillet.
x
þÿ :Dict. Bouillet.
Un troisième :: c Substance
Un troisième ¢Substance qui, qui, produisant
produisant sur nos organes
sur nos un certain
organes un certain
ensemble
ensemble de sensations déterminées,
de sensations déterminées, est étendue et
est étendue et impénétrable,
impénétrable, ou ou sui-
sui-
vant certains philosophes, un ensemble de forces manifestées par
vant certains philosophes, un ensemble de forces manifestées par des phé-
des phé-

n
JOURNAL nfitrunns PSYCHOLOGIQUES
Jovmur. n'ú'runns Psrcuoboarouns 177
177

nomènes
nomènes qui perçoivent distinctement
se perçoivent
qui se les uns
distinctement les des autres.
uns des autres. » Dict.‘ Littré.
Diet; Littré. þÿ : :

Ces définitions,
Ces þÿ d éû n i tvolontairement
volontairement
ions, vagues, ne
vagues, nous apprennent
ne nous rien sur
apprennent rien la
sur la
constitution
constitution de la matière. Tout au plus
de la matière. Tout au nous la montrent-elles indéfinis-
plus nous la montrent-elles þÿ i n d éû nis-
sable.
sable.
On parle
On parle bien
bien aussi d'atomes. Mais
aussi d'atomes. l'atome lui-mémé,
Mais l'atome lui-méme, qui qui n'est
n'est d'ailleurs
d'ailleurs
qu'une abstraction, échappe
qu'une abstraction, échappe entièrement
entièrement aux aux prises de
prises de lala sensation.
sensation.
«a L'atome indivisible, qui serait l'élément ultime
L'atome indivisible, qui serait Félément ultime de la matière n'existe pas; de la matière n'existe pas;
lui-môme est
lui-méme est un composé de
un composé sous-atomes; seuls,
de sous-atomes; seuls, ils ils expliquent
expliquent son
son élasti-
élasti-
cité qui n'est
cité qui n'est paspas imaginable
imaginable sans sans un déplacement de
un déplacement de molécules.
molécules. Le Le sous-
sous-
atome, élastique lui-mémé,
atome, élastique lui-méme, ou ou bien
bien sese compose lui aussi de sous-atomes,
compose lui aussi de sous-atomes,
ou se résout en un simple
ou se résout en un simple centre de forces. centre de forces. »
þÿ : :——
-
Et « ainsi
Et« dit Lange,
ainsi dit Lange, se se
trouve déjà
trouve déjà dans l'atomistique elle-même,
dans l'atomistique elle-méme, alors alors qu’e.lle fonder
semble fonder le
qu'e_lle semble le
matérialisme,
matérialisme, le principe qui
le principe qui dissout
dissout toute matière et
toute matière et retire
retire mêmemême au maté-
au maté-
rialisme le fondement
rialisme le fondement sur lequel il repose
sur lequel il repose (1). (l). »
þÿ : :

D`autres enfin,
D'autres d'un
d'un idéalisme sans
þÿ e nû n , idéalisme sans frein, dénient frein, dénient absolument
absolument toute toute réa-
réa-
lité a la matière. A les
lité a la matière. A en croire, elle ne serait «« que le résultat d'un jeu de
serait le résultat d'un
les en croire, elle ne que jeu de
l'esprit,
l`esprit, d'une combinaisonintellectuelle
d'une combinaison intellectuelle ». þÿ : : .
_
_

La seule chose
La seule chose qui qui ressorte clairement de
ressorte clairement de ce qui précède,
ce qui précède, c'est que la
c'est que la
matière,
matière, de
de quelque manière et aquelque point
quelque manière et aquelque point de vue qu`on l'envisage, de vue qu'on Penvisage, « « est
est
partout l'inconnu n.
partout Pinconnu þÿ : : .

Laissons donc
Laissons donc son puisque aussi
essence, puisque
son essence, aussi bien bien elleelle est est inaccessible,
inaccessible, et et
prenons-la dans
prenons-la dans sa sa phénoménalité.
phénoménalité.
Nous éprouvons des
Nous éprouvons des sensations
sensations très diverses. Nous
très diverses. Nous avonsavons chaudchaud et et nous
nous

avons froid. Nous sommes impressionnés


avons froid. Nous sommes impressionnés agréablement et désagréablement.
agréablement et désagréablement.
De telle
De perception de
telle perception de nos sens, nous
nos sens, concluons àà 1'idée
nous concluons l'idée de l'étendue ou
de l'étendue de
ou de
la grandeur
la sous ses
grandeursous ses multiples multiples dimensions : longueur,
dimensions :
longueur, largeur, hauteur
largeur, hauteur ou ou
profondeur;
profondeur; de
de telle
telle autre,
autre, à
ù celle
celle de
de solidité
solidité ou
ou de
de fluidité,
þÿû u i d etc.
ité,
etc.
A quelles causes attribuer tant et de si contraires impressions et
A quelles causes attribuer tant et de si contraires impressions et sensa-
sensa-

tionst Les
tions! chercherons-nous en
Les chercherons-nous en nous
nous ou ou hors
hors de nous? Il
de nous? Il yy en
en a qui ont,
a qui ont,
incontestablement, une
incontestablement, une origine interne,
origine interne, et et qui modifiant l'organisme,
qui modifiant Porganisme, modi-modi-
fient
þÿû e par
par la même,
n t la meme, le sentiment que
le sentiment nous avons de notre existence. La vie
que nous avons de notre existence. La vie
s'accompagne d'une extrême
s'accompagne d'une extreme complexité de complexité mouvements qui
de mouvements sont, tout
qui sont, tout
ensemble,
ensemble, la la conséquence
conséquence immédiate et
immédiate et la la condition indispensable de sa
condition indispensable de sa
durée. G’est grâce à elle que saccomplissent
durée. G'est grace à elle que s'accomplissent dans les corps organisés, dans les corps organisés,
comme en en unun laboratoire merveilleux,dirigé dirigé par par unun génie sublime, les com-
comme laboratoire merveilleux, génie sublime, les com-

binaisons chimiques les plus invraisemblables,


binaisons chimiques les plus invraisemblables, les substances les plus les substances les plus hété-
hété-
rogènes s'unissant
rogènes
s'unissant un un moment
moment pour pour se se dissoudre
dissoudre l'instant l'instant d'après,
d'après, etet se
se

reformer bientôt
reformer bientôt avec avec d'autres éléments. Sans
d'autres éléments. Sans elle,
elle, ni ni assimilation,
assimilation, ni ni

(i) E.
(1) E.
de
de Preuenné. Les Origines,
Preuenné. Les p. 131..
Origines, p. 131. .

'
'
l2
12
178
I78 nnvun: srmrrn
nnvvn: svmrrn
*

:¢__1

désassimilation des
désassimilation substances nutritives
des substances nutritives;; sans elle, ni
sans elle, ni circulation sanguine,
circulation sanguine,
par conséquent,
ni circulation nerveuse, ni,
ni circulation nerveuse, ni, par conséquent, aucunes sensations.
aucunes sensations.
Outre la
Outre la vie,
vie, cause
cause interne, l'intelligence
interne, l'intelligence guidée ou guidée ou nonnon par la volonté,
par la volonté,
peut, de son
peut, de côté, directement éveiller ou
son côté, directement éveiller faire naître
ou faire naitre en en nous des
nous des sensa-
sensa-

tions qui ne
tions qui sont ni
ne sont moins précises,
ni moins précises, ni
ni moins
moins distinctes,
distinctes, ni
ni moins
moins complètes
complètes
que les autres. La pensée intense
que les autres. La pe`nsée
intense du froid nous
du froid nous fait fait frissonner,
frissonner, comme comme la la
pensée
pensée ou l'espérance du
ou l'espérance du bonheur
bonheur dilate dilate etet þÿ transfigure
t r a n sûtout tout notre
g u notre
re étre.
étre.
A
A ces causes internes,
ces causes qu'elles soient d'origine
inter nes, qu'elles soient d'origine physiquephysique ou ou intellectuelle,
intellectuelle,
s'ajoutent
s'ajoutent les
les causes
causes externes.
externes. Que
Que nous
nous le
le voulions
voulions ou non,
ou non, nous
nous subissons
subissons
l'influence
þÿ l ' i nû udu du milieu
e n milieu
ce où
où nous vivons.
nous vivons. Nous neNous ne pouvons,
pouvons, par
une chaude
par une chaude
journée d`été,
journée d'été, nous empêcher de
nous empecher ressentir l'action
de ressentir l'action des rayons solaires.
des rayons solaires. LeurLeur
chaleur
chaleur nous fatigue. Les objets
nous fatigue. Les objets qu'éclaire
qu'éclaire leur lumière frappent
leur lumière notre
frappent notre vue. vue.
et l'impressionnant,produisent
et Fimpressionnant, produisent en nous
en nous une
une sensation
sensation qui,
qui, selon
selon leur
leur nature,
nature, .

nous sera douloureuse, indilférente


sera douloureuse, indilférente ou ou agréable.
nous agréable.
De méme
De même pour les autres sens. Chacun en son
pour les autres sens. Chacun en
son genre, et suivant les étres
genre, et suivant les etres
ou les objets
ou les avec
objets avec lesquelslesquels il est mis en contact,
il est mis en contact, nous apporte
nous
apporte sa part de
sa part de
souffrances et
souffrances de jouissances.
et de jouissances.
Mais indépendamment de
Mais indépendamment l'agrément ou
de Fagrément ou du désagrément que
du désagrément que nous éprou-
nous éprou-

vons au
vons au contact médiat ou
contact médiat ou immédiat
immédiat de l'univers physique,
de l'univers physique, la
la sensation
sensation
nous fait connaître
nous fait connaître aussi aussi le le degré
degré de consistance des
de consistanee des substances minérales,
substances minérales,
végétales ou
végétales animales qui
ou animales qui impressionnent
impressionnent les les organes des sens. c'est
organes des sens. G`est ainsi
ainsi
que nous avons divisé
que nous avons divisé tous les corps
tous les trois
corps en trois grandes
en grandes catégories
catégories : corps
:
corps
solides, corps liquides,
solides, corps liquides, corps gazeux. corps gazeux. Ces
Ces expressions
expressions d'ailleurs, d'ailleurs, n'ont
n'ont rien
rien
d'absolu. Entre
d'ahsoln. Entre les corps les proprement solides,
corps proprement solides, et les corps et les proprement
corps proprement
liquides.
liquides. il
il y
y
a
a toute
toute une
une série
série d'états
d'états intermédiaires
intermédiaires qui
qui marquent,
marquent, par par
degrés à peine perceptibles, la transition
degrés à peine perceptibles, la transition des uns aux autres. N'en des uns aux autres. N'en est-il
est-il
pas de
pas
même des
de méme liquides aux
des liquides aux gaz, et de ceux—ci à la matière radiante qui
gaz, et de ceux-ci a la matière radiante qui
constituerait quatrième,
constituerait un quatrième, mais non
un mais non sans
sans doute,doute, le dernier état
le dernier état de de la la
matière?
matière?
Selon qu'un
Selon qu'un corps,
corps, sous sous un volume donné,
un volume donné, otïre plus ou
otïre plus ou moins
moins de de résis-
résis-
tance à
tance à nos nos efforts, c'est-à-dire selon
etîorts, c`est-à-dire qu'il est
selon qu'il est plus plus ou moins dense,
ou moins dense, nousnous
disons qu'il contient une quantité de matière
disons qu'il contient une quantité de matière plus ou moins considérable. plus ou moins considérable.
Qu'il en
Qu'il en soit ainsi en
soit ainsi réalité ou
en réalité non, cela importe
ou non, cela importe assez assez peu peu au au point de
point de vue vue
pratique, le seul qui nous intéresse en ce
pratique, le seul qui nous intéresse en ce moment. Toujours est-il que, moment. Toujours est-il que,
considéré
considéré sous sous ce rapport, l'or
ce rapport, l'or serait plus matériel
serait plus matériel que l'argent, l'argent
que Pargent, l'argent
plus
plus queque le
le fer, le fer plus pierre, pierre
fer, le fer plus que la pierre, la pierre plus que le bois, l'eau
que la la plus que le bois, l'eau
plus
plus que l'air, etc.
que l'air, etc.
Or, rien de
Or, rien de plus
plus facile
facile que d’étre induit en erreur
que d'étre induit en erreur sur sur la la qualité ou lala
qualité ou
nature d'un
nature d'un corps corps examiné à distance. þÿ L juge
examiné à distance. L'œil ' S i d'après
juge d'aprèsl la
la couleur,
couleur, et
et prend
prend
naïvement
naïvement pour pour de de l'or,
l'or, de l'argent, du
de l'argent, marbre, une
du marbre, une substance
substance solide quel-
solide quel-
*-
-- 7
-li
.

_w___

Jonnunr. näirrunns
JOURNAL PSYGHOLOGIQUES
n'1i:'rUn1:s vsvcnonoelouns 179
179
_ í___Î_

.conque, pourvu qu'on


conque, pourvu qu'on l'aitl'ait recouverte
recouverte d'un vernis dont
d`un vernis dont la nuance et
la nuance l'éclat
et l`éclat
correspondent
correspondent à ceux à de l'objet qu'il
ceux de l'objet qu'il s'agit de simuler.
s'agit de simuler.
Il ne
Il ne sese trompe
trompe pas pas moins
moins grossièrement
grossièrement åà d'autres égards. Olîrez-lui
d'autres égards. Olfrez-lui
une colonne
une colonne pleine pleine et une colonne creuse;
et une colonne il lui sera de toute
creuse; il lui sera de toute impossibilité impossibilité
de les
de distinguer l'une
les distinguer l'une de* l'autre. Il
de‘ l'autre. est important
Il est important d`avoir présentesvà
d'avoir présentesvà
‘l'esprit ces illusions optiques
'l'esprit ces illusions optiques fatales. Elles nous serviront tout àà l'heure,
fatales. Elles nous serviront tout l'heure, à il
propos
propos
des
des séances
séances de
de matérialisations.
matérialisations.
Puisqu'on
Puisqu`on est est si aisément trompé
si aisément trompé sur sur les propriétés des
les propriétés corps, et
des corps, que
et que

sous ces
sous apparences identiques
ces apparences identiques il cache des
se cache
il se dillérences aussi
des différences aussi fondamen-
fondamen-
tales; puisqu'un
tales; puisqu'un morceau morceau
de
de carton
carton colorié
colorié pourra
pourra
être
étre confondu
confondu avec
avec un un
n'est-il pas
métal, n'est-il
métal, possible. probable
pas possible, probable même, meme, qu'entre
qu'entre les les figures
þÿû g uqui qui pré-
se pré-
r e sse
sentent dans les séances de matérialieations
sentent dans les séances de matérialieations -les séances obscures surtout
— les séances obscures surtout

-
un certain
un certain nombrenombre soient soient toute autre chose
toute autre chose que ce qu'elles paraissent?
que ce qu'elles paraissent?
Nous les croyons semblables a nous, leur corps ressemblant extérieurement
Nous les croyons semblables à nous, leur corps ressemblant extérieurement
nôtre. Qui
au nôtre.
au Qui sait?
sait? Peut-étre
Peut-être n’avons—nous
n'avons-nous devant devant les yeux qu'un
les yeux simulacre,
qu'un simulacre,
une ombre, une
une ombre, une sorte de nuage sorte de ou de vapeur condensés
nuage ou de vapeur condensés ayant forme ayant forme
humaine?
'
'

humaine?
Il yy aa bien
Il bien autre L'imagination se
chose. L`imagination
autre chose. crée des
se crée L'intensité
fantômes. Uintensité
des fantômes.
désir évoque
du désir
du évoque Pimage l'image des morts
des bien-aimés. lls
morts bien-aimés. lls apparaissent apparaissent aux yeux de
aux yeux de
celui qui les appelle de toute l'ardeur de
celui qui les appelle de toute l'ardeur de son ame. Il les voit comme son ame. Il les voit comme s'ils
:fils
étaient devant
étaient devant lui lui enen chair
chair et et en
en os, alors que
os, alors peut-être ilil n'y
que peut-étre n°y aa en
en eux nulle
eux nulle

réalité objective,
réalité objective, et qu’ils ne
et qu'ils sont que
ne sont que l’extériorisation
Pextériorisation de de son idée ou
son idée ou de de sasa
volonté.
volonté. Quiconque
Quiconque possède possède une puissance d'évocation suffisamment
une puissance d'évocation suffisamment éner- éner-
gique, capable s'halluciner ainsi, d'avoir
gique, est capable de s'halluciner ainsi, d'avoir des apparitions, de
est de des apparitions, de lala vérité
vérité
desquelles
desquelles il serail aussi absolument
sera aussi absolument convaincu que convaincu nous le
que nous le sommes
de
sommes de notre notre
propre existence.
propre existence.
_
Un dernier
Un dernier point mérite d'être‘
point mérite d'ètre mis en
lumière. Si,
mis en lumière. auto-suggestion,
par auto-suggestion,
Si, par
l'homme peut
l'homme peut s'entraîner
s'entraîner de
de façon a voir,
façon voir, hors
à hors de
de lui,
lui, ses
ses pensées
pensées réalisées
réalisées
en formes, pour lui concrètes et vivantes, suggestion étrangère
en formes, pour lui concrètes et une
vivantes, une suggestion étrangère ne ne sera-
sera-

,t-elle pas apte


_t-elle pas apte produireà
à produire les
les mômes
memes elïets
effets ‘I
'I Le
Le magnétisme et
magnétisme Fhypnotisme
et Phypnotisme
ont mis
ont mis ce fait hors
ce fait hors de de conteste.
conteste. Il Il serait
serait bien
bien étonnant
étonnant dès lors si,à
dès lors coté de
si,à côté de
visions
visions néesnées de de l'auto-suggestion,
l'auto-suggestion, nous
nous n’en
n'en rencontrions
rencontrions pas
pas
d'autres
d'antres recon-
recon-

pour cause une suggestion que cette suggestion


naissant pour
naissant cause une suggestion étrangère, étrangère, que cette suggestion pro- pro-
vienne des
vienne présents dans
vivants présents
des vivants dans le le groupe
groupe

où l'apparition
Papparition lieu,
a lieu,
a ou
ou qu'elle
qu`ellc
soit
wit duedue à à l'un
l'un des habitants dbutre-tombe.
des habitants d'ontre-tombe.
Ajoutons
Ajoutons þÿ enfin
e nû que très souvent on
quen très souvent
-——
-
on croit facilementce
croit facilement ce qu'on
qu'on espère
espère --.

les assistants
les assistants prennent une apparition
prennent une apparition quelconque quelconque pour pour l'étre aimé
l'être aimé dontdont ilsils
attendent la
attendent venue. Nous
la venue. Nous nous rappelons avoir
nous rappelons avoir assisté
assisté à à une séance où
une séance où sese
maléflalisa, entre autres,
malérùzlùa, entre autres, un vieillard que un vieillard nous avions vu
que nous avions vu plus d*une fois plus d'une fois
dans les
dans les réunions antérieures. C'était,
réunions antérieures. nous disait-on,
C'était, nous disait-on, un des guides du
un des guides
du
180
180 nnvun
nnvun srmxrn
srnuu:

médium.
médium. Eh Eh bien,
bien, dansdans la la séance
séance à laquelle nous
à laquelle faisons allusion,
nous faisons allusion, nous nous

avions à nos côtés des


avions ù nos côtés des jeunes gens, jeunes trois frères, qui
gens, trois frères, qui souhaitaient souhaitaient ardem-ardem-
ment de
ment de voir leur grand-père
voir leur grand-père mort.
mort. Ils
Ils n'eurent
n'eurent plutôt
pas plutôt aperçu
pas le guide
aperçu le guide
dont la
dont la figure
þÿû g nous u r e était
nous familière, qu'ils
était familière, qu'ils s'écrièrent
s'écrièrent d'une commune voix,
d'une commune voix,
émusjusqdaux
é'musjusqu'aux larmes
larmes :: «« Grand-père, c’est
Grand-père, c'est toi,
toi, oui
oui grand-père,
grand-père, c'est
c'est toi.
toi. »
þÿ : :

Or, ce n’était sûrement


Or, ce n'ètait sûrement pas le grand-père, à moins
pas le grand-père, a moins que nous-méme, qui que nous-mémé, qui
n'avions
n'avions pas pas
de
de raison
raison de
de nous emballer,
nous emballer, nous nous ne fussions laissé
nous fussions
ne nous laissé illu-
illu-
sionner au point de reconnaître dans le
sionner au point de reconnaitre dans le soi-disant grand-père un autre soi-disant grand-père un autre
que lui(1).
que lui(l).
Une condition
Une essentielle pour
condition essentielle pour bien observer, c'est
bien observer, c'est un imperturbable
un imperturbable

sang-froid, surtout quand


sang-froid, surtout la salle où
quand la salle où l'on est l’on réuni est
est réuni dans une
est dans une obscurité
obscurité
profonde, absolue. Les seules
profonde, absolue. Les seules lueurs qui y lueurs qui y paraissent sont les lueurs phos-
paraissent sont les lueurs phos-
phorescentes
phorescentes plus plus ou moins
ou moins vives, vives, d'origine mystérieuse, qui
d'origine mystérieuse, qui voltigent dans voltigent dans
l'air, tout autour
l'air, tout autour et au-dessus des
et au-dessus des lutter:
'sitterr ou assistants, et
ou assistants, avec lesquelles
et avec lesquelles
les formes matérialisées s'éclaírent pourfse
les formes matérialisées s’éclairent pourfse rendre
rendre visibles.
visibles. Rien
Rien n'est plus
n'est plus
trompeur
trompeur que que ces
ces lueurs falotes dans
lueurs falotes dans ces ténèbres. ces ténèbres.
Nous avons tenté,
Nous avons tenté, à à plusieurs reprises, avec
plusieurs reprises, quelques amis,
avec quelques amis, un certain
un certain
nombre d'expériences
nombre d'expérienoes pour pour nous rendre mieux compte
nous rendre mieux
compte du du phénomène.
phénomène.
L'huile phosphorée
L'huile remplaçait, en
phosphorée remplaçait, les imitant
en les imitant assez exactement, les
assez exactement, les lueurs
lueurs
qui
qui se
se produisent spontanément
produisent spontanément dans
dans les
les séances
séances de
de matérialisations.
matérialisations. Celui
Celui
de nous
de nous qui jouait le rôle de l'esprit,
qui jouait le rôle de l'esprit, promenait
promenait sa petite
sa bouteille en
petite bouteille en l'air, l'air.
ù droite. aà gauche,
à droite, gauche, en haut, en
en haut, en bas. Nous essayions
bas. Nous essayions de de deviner dans quelle
deviner dans quelle
direction, à quelle
direction, à distance elle était de nous.
quelle distance elle était de nous. A tout instant, A tout instant, nous
nous nous nous

trompions
trompîons de
de la
la façon
façon la
la plus grossière.
plus grossière. C'en
C'en était
était stupéflant.
þÿ s t u p éû a n t .
Songez àa toutes
Songez toutes les les causes
causes d'erreurd'erreur ci-devant
ci-devant mentionnées
mentionnées —
-- et vous
et vous
remarquerez
remarquerez que
nous n'avons pas fait
que nous n'avons pas
entrer en
fait entrer ligne de
en ligne compte la
de compte la fraude
fraude

voulue, si fréquente
voulue, si pourtnt, et si facile,
fréquente pourtant, et si d'ailleurs, vis-à-vis
facile, d'ailleurs, vis-à-vis surtout des surtout des
novices et
novices -—
- dites s'il
et dites s'il est besoin de
est besoin préter aux
de prèter aux manifestations
manifestations une une attention
attention
qui
qui ne soit jamais
ne soit jamais en défaut; dites s'il est nécessaire d'étre circonspect
en défaut; dites s'il est nécessaire d'être circonspect dans dans
ses affirmations, àa moins
ses affirmations, d'avoir assisté
moins d'avoir assisté à à de très nombreuses
de très expériences,
nombreuses expériences,
et d'avoir poussé
et d’avoir poussé Pinvestigation et les mesures
Pinvestigation et les mesures de précaution de jusqu'à
précaution jusqu'è.
l'extrême
Pextrême limite compatible avec
limite compatible avec lesles conditions
conditions où les phén
où les phén amènes peuvent
Jmènes peuvent
avoir Il faut se garder
avoir lieu. Il faut se garder de soi-mème et de l`intensité de son désir
lieu. de soi-même et de l'intensité de son désir ::
auto-suggestion. llll ne
auto-suggestion. faut pas
ne faut moins se mettre en garde contre
pas moins se mettre en garde
contre la volonté
la volonté
des autres, médiums,
des autres, médiums, assistants ou invisibles dont le dessein pourrait étre
assistants ou invisibles dont le dessein pourrait ètre
de vous
de vous balluciner suggestion étrangère.
halluciner :: suggestion étrangère. Un troisième danger,
Un troisième danger,
c'est
c'est l'illu-
l'illu-
sion qui fait
sion qui prendre un
fait prendre un objet
objet pourpour un un autre,
autre, un un esprit inconnu
esprit inconnu pour pour un
un

(l)N.D.L.R.—Nous
(1)N.D.L.R.- Nous recommandons vivement la
recommandons vivement la lecture
lecture de cet intéressant
de cet intéressant
par les spirites.
propagation par
volume,
volume, et sa
et sa propagation les spirites.
JOURNAL D'ÉTUDES PSYGHOLOGIQUES
JOURNAL IYÉTUDES rsrcnonoerouns
'
'

181
181

esprit
esprit connu, simulacre ou
connu, un simulacre
un une ombre
ou une ombre de corps pour
de corps pour un
un corps
corps tangible
tangible
comme le
comme nôtre.
le nôtre. ~

peu qu’on ne tienne compte toujours,


pas compte multiples causes
Pour peu
Pour qu'on ne tienne pas toujours, des des multiples causes
d'erreur qui se rencontrent inévitablement dans
d'erreur qui se rencontrent inévitablement dans l'étude de ces manifesta-l'étude de ces manifesta-
insolites et
tions insolites
tions incompréhensibles; qu'on
et incompréhensibles; qu’on néglige
néglige les précautions
les précautions
reconnues nécessaires, on risque
reconnues nécessaires, on risque d'étre, ou sa propred'être, ou sa dupe, ou
propre dupe, ou celle de
celle de
malhonnêtes gens
malhonnétes gens qui qui se font
se font un un jeu de la
jeu de la naïveté humaine, et
naïveté humaine, ne craignent
et ne craignent
pas
de spéculer sur les sentiments les plus sacrés.
pas de spéculer sur les sentiments les plus sacrés. Mémé si tout se Méme si tout se passe
passe
loyalement,
loyalement, on
on n'en
n'en est
est pas moins” pour
pas moins,_ pour peu que peu que l'on
l'on s'oublie, exposé
s'oublie, exposé àà
perdre tout le fruit d'un long et pénible travail. Sitôt,
perdre tout le fruit d'un long et pénible travail. Sitôt, en effet, qu’on en effet, s'aper-
qu'on s'aper-
çoit, de soi-méme,
çoit, de soi-mémé, ou ou en suite d'objections faites par
en suite d'objections faites d'autres, qu’on
par d'autres,
laissé
qn'on aa laissé
la porte ouverte à une
la porte ouverte à une possibilité, possibilité, si
si faible soit-elle, de mystification,
faible soit-elle, de þÿ m y s t iû cle lea t i o n ,
doute s'empare de l'esprit,
doute s'empare de et tout, pele-méle,
l'esprit, et tout, le vrai
pele-méle, le vrai et le et faux, ce
le faux, qui est
ce qui est
de bon
de bon aloi
aloi et qui ne
ce qui
et ce l’est pas,
ne l'est pas, est également remis
est également remis en en question.
question. Tout Tout
que le découragement
est àà recommencer.
est recommencer. à moins que
à moins le découragement ou ou le dépit s'en
le dépit mêlant,
s'en mélant,
on ne préfère,
on ne préfère, dans
dans sa. mauvaise
sa mauvaise humeur,humeur, tout
tout rejeter, nier
rejeter, tout nier en bloc
tout en bloc et et
plus se
ne plus
ne
soucier de la solution d'un
se soucier de la solution d'un problème problème si ardu. N'eût-il pas
si ardu. N’eût-il pas mieux
mieux
valu,
valu, connaissant l'importance du
connaissant l'importance du sujet
sujet et ses difficultés,
et ses þÿ d i fû c use placer
é s , tout
sel tplacer tout de de
dans des
suite dans
suite conditions qui
des conditions qui vous missent àà l'abri
vous missent l'abri dede la fraude, de
la fraude, l'erreur,
de l'erreur,
de l'illusion?
de l`illusion? ~

.
.

Est-ce trop
Est-ce d’insister aussi
trop d'insister
aussi longuement
longuement [sur |sur cesces choses. Nous ne
'choses. Nous ne lele
pensons
pensons pas.
Plus sévère, plus éliminera {sans
pas. Plus on sera sévère, plus on éliminera [sans pitié ce qui doit
on sera on pitié ce qui doit
l'etre, plus
l'être, vite on
plus vite atteindra le
on atteindra but poursuivi.
le but poursuivi. Point
Point d'àd'à peu près. Ils
peu près.
seraient
Ils seraient
fatals. Seules, la netteté et la précision peuvent satisfaire
fatals. Seules, la netteté et la précision peuvent satisfaire une intelligence une intelligence
éprise de
éprise vérité, mais
de vérité, mais armée
armée en en même
meme tempstemps contre
contre les surprises d'une
les surprises d'une
crédulité puérile.
crédulité puérile.
‘I
Il

Faut-il ranger parmi


Faut-il ranger les phénomènes
parmi les phénomènes de matérialisation l'écriture
de matérialisation l'écriture entre
entre
ardoises? On
ardoises? On aa cru,
cru,
et
et beaucoup
beaucoup sans
sans doute
doute croient
croient encore, que
encore, que ce
ce genre
genre
d'écriture n’est possible
d'écriture n'est possible que par la matérialisation partielle,
que par la matérialisation partielle, entre les deux
entre les deux
ardoises,
ardoises, d'une
d'une main qui yy saisirait
main qui saisirait le bout de
le bout de crayon qu'on aa eu
crayon qu'on soin d'y
eu soin
d'y
déposer, et s'en servirait à notre manière.
déposer, et s'en servirait a notre manière. Il est peu
Il est probable, toutefois,
peu probable, toutefois, que
que
les choses
les choses se passent de
se passent cette façon.
de cette façon. Le Le contact immédiat du
contact immédiat médium ou
du médium de
ou de
l'esprit ‘avec l'ardoise ou le
l'esprit'avec l'ardoise ou le crayon semble
crayon ne semble pas
ne
pas nécessaire. Ce qui
nécessaire. Ce qui se passe
se
passe
dans le monde
dans le monde invisible est soumis
invisible est soumis à une loi
ù une loi naturelle aussi bien
naturelle aussi bien que
que
ce
ce qui
qui
se passe
se dans le nôtre. Or, serait-ce une loinaturelle
passe dans le nôtre. Or, serait-ce une loinaturelle celle qui
celle qui permettrait
permettrait à. une
à. une
main matérialisée
main matérialisée de de pénétrer
pénétrer entre
entre deux
deux ardoises
ardoises séparées
séparées parpar un
un espace
espace
qui ne dépasse
qui ne dépasse pas seizième de
pas un seizième de pouce,
un et
pouce, et d'yd'y saisir, pour
saisir, s'en servir, un
pour s'en servir, un

fragment
fragment de
de crayon qu'on
crayon qu'on
aurait
aurait eu
eu
soin
soin d'y déposer
d'y déposer au
au préalable?
préalable?
Les principales
Les principales méthodes
méthodes à l'usage des
à l'usage opérateurs spirituels
des opérateurs spirituels seraient
seraient
182
182 nnvnn
nnvnx
spmrïrn
svrnrrx
i

basées sur
basées l'électricité et
sur Pelectricité le
et le magnétisme.
magnétisme. L'écriture L'écriture entre ardoises se
entre ardoises pro-
se pro-

duirait deîla même manière qu'une


duirait deïla même manière qu'une depechedépêche télégraphique. Que’
télégraphique. Que' A, par A, par‘
exemple,
exemple, qui qui demeure
demeure à
à Génère,
Genève, veuille
veuille communiquer
communiquer avec
avec B.
B. établi
établi àà
Paris, il n'aura nul besoin de franchir la distance
Paris, il n'aura nul besoin de franchir la distance qui sépare la première qui sépare la première
ville
ville de la seconde.
de la seconde. Il ll lui
lui suffira
þÿ s u fû de rmanier!
de a
manierl convenablement l'appareil
convenablement l'appareil télé télé
graphique
graphique qui qui les relie l'une
les relie l'autre. Toute
l'une àa l'autre. Toute lettre, tout mot
lettre, tout transmis par
mot transmis par
seront exactement répétés
exactement répétés a l'autre bout du þÿû l .
lui, seront
lui, à l'autre bout du fil.
Ainsi en serait-il dans
Ainsi en serait-il dans le monde des le monde des esprits.
esprits. Celui qui désire
Celui qui adresser un
désire adresser un

par l'écriture surardoises,


message ùa la
message
la terre
terre par l'écriture surgardoises, commencerait commencerait par établir
par établir un un
courant magnétique positif de son ardoise
courant magnétique positif de son ardoise au médium et de celui-ci à au médium et de celui-ci à
l'ardoise fois ce rapport assuré,
terrestre. Une
l'ardoise terrestre. Une fois ce rapport assuré, tout mouvement exécuté sur
tout mouvement exécuté sur
l'ardoise spirituelle, se répercuterait
l'ardoise spirituelle, se répercuterait þÿû d è l e sur fidèlement sur celle
m ecelle terrestre,
n t terrestre, de meme de même
que-
que-
les
les mouvements
mouvements de
de l'appareil télégraphique
l'appareil télégraphique transmetteur
transmetteur font sur
font sur
l'appareil récepteur.
1'appareil récepteur. La diiférenceLa diiférence —
- elle est importante
elle est importante —
- entre
entre les
les deux
deux
modes
modes de de communication,
communication, c'est c'est que
que nous
nous avonsavons besoinbesoin pourpour la transmission
la transmission
nos dépêches, de fils
þÿû conducteurs dont les esprits, eux, se passeraient
de
de nos depeches, de ls
conducteurs dont les esprits, eux, se passeraient
fort bien.
fort bien. Qui d'ailleurs
Qui sait d'ailleurs si;
sait de nouveaux
si; de nouveaux progrès ne nous
progrès ne nous permettront permettront
pas, dans
pas, dans un un avenir prochain,
avenir prochain, de rivaliser avec
de rivaliser avec les invisibles, et
les invisibles, et dede
télégraphier d'un
telégraphier d'un point point ù un autre sans autre intermédiaire que
à un autre ‘sans autre intermédiaire l'air
que l'air ou
ou
l'éther?
l'éther?

par les esprits suivante :: ils prépa-


Une méthode utilisée
autre méthode
Une autre utilisée par les esprits serait serait la la suivante ils prépa-
reraient à l'avance de l'écriture
reraient ù Pavance de Pécriture ou des images ou des images en
en quantité
quantité sufflsante
þÿ s u fû pour
s pour
ante
en couvrir l'ardoise du
en couvrir l'ardoise du médium sur médium sur laquelle ils transporteraient ensuite ou
ils ensuite ou
laquelle transporteraient
transcriraient
transcriraient le le tout,
tout, en bloc, dans
en bloc, dans un un instant.
instant.
Pour réussir cette
Pour réussir cette expérience, expérience, il serait nécessaire,
il serait nécessaire, en premier lieu,
en premier lieu, dede
spiritualiser ‘l'ardoise,
spiritualiser 'l'ardoise, dest-à-dire
c`est-à-dire de
de la
la pénétrer
pénétrer de
de substance
substance spirituelle;
spirituelle;
crayon en une poussière
ils devraient,
ils devraient, en second lieu,
en second diviser le
lieu, diviser le fragment
fragment de de crayon en une poussière

très fine
très þÿû etet l'étendre uniformément
n el'étendre uniformément sur toute la
sur toute la surface
surface de l'ardoise (1).
de l'ardoise (1).
Il nous est impossible
Il nous est actuellement
impossible actuellement de þÿ v é r iû de vérifier si
si eces théories
r théories sont
ces sont
conformes ou
conformes ou non
non aux Dans l'affirmative,
faits. Dans
aux faits. le
le
þÿ Y a fû r m a tphénomène phénomène
ive, de
de l'écriture
l'éc1-iture
sur ardoises
sur ardoises ne ne rentrerait
rentrerait pas dans la catégorie des
pas dans la catégorie
des matérialisations;
matérialisations; il il
appartiendrait plutôt
appartiendrait les photographies. Dans néga-
plutôt àa la même série
la même série que que les photographies.
Dans la la néga-
tive
tive ——
- et c'est l'opinion de nombreux
et c'est l'opinion de nombreux observateurs, -il y observateurs, — il aurait,
y aurait, au
au
contraire,
contraire, une une matérialisation,
matérialisation, au
moins
au moins partielle, de
partielle, de l'auteurl'auteur du du message.
message.
ù
r
NI
UI

Un fait qui
Un fait se rapproche du
qui se rapproehe du précédent, mais où
précédent, mais où une certaine matériali-
une certaine matériali-
sation semble plus probable,
sation semble plus probable, ce sont les empreintes
ce sont les de mains
empreintes de mains et deet pieds
de pieds
marquées,
marquées,
soit
soit sur
sur la
la surface
surface intérieure
intérieure d'ardoises
d'ardoises liées
liées ensemble,
ensemble, soit
soit dans
dans

(1) Neue spiritualùche


(1) Neue Bldtter,
spiritualiache Bldtter, 10 août
10 1893.
août 1893. -
-

_
JOURNAL
JOURNAL näàrunns
n'É1*Um¢s psrcnonoerouns
Psvcnonoexouns 183
183
Î

de la
de la terre
terre molle, soit
molle, soit dans de la
dans de farine. Le
la farine. professeur astronome
Le professeur Zôllner aa
astronome Zöllner
fait
fait à ce sujet
à ce sujet desdes expériences
expériences décisives.
décisives. Entre Entre des ardoises qui
des ardoises qui lui lui appar-
appar-
tenaient et qu’il'
tenaient et tenait sur ses
qu'il' tenait sur ses genoux, il obtenu sortes
genoux, il a obtenu ces sortes d'empreintes.
a ces (Tempreintes.
Les conditions dans
Les conditions lesquelles il
dans lesquelles opérait, non
il opérait, non seulement
seulement excluaient
excluaient toute toute
possibilite de supercherie,
possibilité de mais
supercherie, mais encore etaient telles que
encore étaient telles les résultats
que les résultats cons- cons-
tatés sont radicalementinexplicables
tatés sont radicalement inexplicables par par aucune
aucune des des lois physiques connues.
lois physiques connues.
Le professeur Wagner,
Le professeur un des collègues de Zôllner,
Wagner, un des collègues de Zöllner, avait. de son côté, scellé avait. de son côté, scellé
deux ardoises,
deux ardoises, après après s’ètre auparavant qu'elles
assuré auparavant
s'etre assuré qu'elles étaient
étaient nettes.
nettes. Lors- Lors-
après certaine attente, il avait enlevé
que, apres une certaine attente, il en avait enlevé le cachet demeuréintact,
que, une en le cachet demeuréintact,
et écarté les
et écarté ardoises l'une
les ardoises l`une de de l'autre,
l'autre, il il y avait trouve
y avait trouvé àà la surface
la surface
intérieure une
intérieure une empreinte empreinte du
du même
meme genre.
genre.
phénomène peut
Le phénomène
Le sembler plus
peut sembler plus simple,
simple, quand quand il se produit
il se produit dans dans de de lala
terre molle ou dans
terre molle ou dans de la farine. de la farine. Il
Il ne
ne s'explique mieux,
s'explique pas mieux, cependant, aa
pas cependant,
moins d'y
moins faire intervenir, comme
d'y faire intervenir, comme dans ledans le premier,
premier, des des forces
forces et et des intelli-
des intelli-
gences non
gences
encore cataloguées
non encore cataloguées par par la la science
science þÿ officielle.
o fû c iLes faits
e l l faits
Les e. auxquels
auxquels
affaire
avons affaire ici ne
nos avons
nos ici sont
ne sont pas de
pas de ceux,ceux, en effet, dont il est loisible de
en etïet, dont il est loisible de se
se
défaire en alléguant
défaire en alléguaut FhallucinationFhallucination des
des observateurs, puisquîls
observateurs, puisqu'ils laissent des laissent des
traces
traces dont chacun peut
dont chacun peut se rendre
se rendre compte.
compte. Ils otfrent, en
Ils otïrent, outre, ceci
en outre, ceci dede
particulier, que si
particulier, que si þÿ P S uest Pœuvre est
vre indéniable et implique l'ouvrier,
indéniable et implique l'ouvrier, celui-ci, celui-ci,
toutefois, demeure
toutefois, invisible, et,
demeure invisible, au lieu
et, au lieu de paraître sur
de paraître sur la scène, reste
la scene, caché
reste caché
pas doute de sa présence
dans la
dans coulisse. On
la coulisse. On ne ne se fût pas
se fut douté de sa présence ni ni même
même de de sonson

existence, si l’on n'avait


existence, si l'on n'avait sous les
sous les yeux le résultat
yeux le résultat de son
de travail, l'empreinte
son travail, l'empreinte
de
de sasa main
main ou
ou de de son
son pied.
pied.
On ne
On saurait non
ne saurait non plus arguer de la fraude : soutenir,
plus arguer de la fraude : soutenir, par exemple, que
par exemple, que
c'est
c`est la la main
main ou le
ou le piedpied du
du médium
médium qui s'impriment, soit
qui s'impriment, soit sur la surface sur la surface
recouverte de
recouverte de suie
suie de de l'ardoise,
l'ardoise, soit soit dans
dans l'une quelconque des
l’une quelconque substances
des substances
qu'on emploie dans
qu'on emploie dans ces expériences. Car,
ces expériences. Car, la forme des
la forme des empreintes
empreintes et et leur
leur
grandeur ditïèrent en bien ou en mal,
grandeur diffèrent en bien ou en mal, en plus
en plus ou en moins,
ou en moins, de la forme let
de la forme let
de
de la
la grandeur
grandeur des
des pieds
pieds et
et des
des mains
mains du
du médium.
médium.
Ce
Ce ne sont pas
ne sont seulement les membres que les
pas seulement les membres que
forces de
les forces l’au delà
de l'au delà viennent
viennent
ainsi imprimer
ainsi imprimer dans dans la matière. Des
la matière. Des figures
figures ont ont étéété obtenues
obtenues par par le le même
même
procédé. Si très souvent on ne voit pas
procédé. Si très souvent on ne voit les opérateurs ni Faction au moment
pas les opérateurs
ni Faction au moment

où ils l’accomplissent, d'autres
ils Paccomplissent, d'autres fois,fois, soit qu‘il yy ait
soit qu'il ait plus
plus de de matiere
matière en en eux,
eux,
soit
soit que le mode vibratoire soit modifie, ils
que le mode vibratoire en soit modifié, ils se rendent visibles et per-
en se rendent visibles et per-
mettent qu’on
mettent qu'on assiste
assiste à à leurs manipulations. Mieux
leurs manipulations. Mieux encore.
encore. on on en en a vu
a vu
fréquemment se former peu
fréquemment se former à
peu à peu,
et de
peu, et de nuages nuages vaporeux ou
vaporeux ou d`ombre se
d‘ombre se
développer
développer de
de façon
façon à
à prendre
prendre toutes
toutes les
les apparences
apparences d'une
d'une figure,
þÿû g ud'une d'une
re,
main,
main, d'un d'un pied
pied humains.
humains. lls
lls sévaporent
s'évaporent
ensuite
ensuite comme
comme ils
ils se
se sont
sont con-
con-
densés. Si compliqué que soit ou paraisse
densés. Si compliqué que soit ou paraisse un travail de ce genre, il ne un travail de ce genre, il ne
demande
demande pourtantpourtant tta ces ces étranges manipulateurs que
étranges manipulateurs fort peu de
que fort peu temps. La
de temps. La
184"
l84' anvun spmrrn
anvua srmr-rn

matière, entre
matière, leurs mains
entre leurs mains ou
ou sous volonté semble
leur volonté
sous leur semble douée d'une malléa-
douée d'une malléa-
bilité et d'une
bilité et plasticité merveilleuses.
d'une plasticité merveilleuses. On dirait que,
On dirait dans certaines
que, dans con-
.certaines con-
ditions particulièrement favorables, ils n'ont qu'à
ditions particulièrement favorables, ils n'ont lui commander
qu'à lui commander pour étre
pour étre
aussitôt obéis, soit
aussitôt obéis, soit pour la dissolution soit pour la
pour la dissolution soit pour la formation
formation d'un de ces
d'un de ces
membres ou de
membres ou de ces corps
ces corps étranges
et éphémères.
étranges et éphémères. Des observateurs mal
Des observateurs mal
intentionnés se
intentionnés parfois avisés
sont parfois
se sont de saisir
avisés de saisir uneune main
main ou ou un
un bras qui se
bras qui se
montraient à
montraient à eux, surprendre le prétendu
croyant surprendre le prétendu médium en pleine
eux, croyant
médium en pleine
fraude. Mais
fraude. Mais main
main ou bras ont
ou bras fondu sous
ont fondu sous leurleur étreinte comme un
étreinte comme morceau
un morceau
de glace au contact d'un brasier ardent. Ils croyaient tenir
de glace au contact d'un brasier ardent. Ils croyaient tenir quelque chose. quelque chose.
lls ne
Ils ne tenaient que le
tenaient que vide. Quelquefois,
le vide. Quelquefois, par par contre,
contre, la
la main
main mystérieuse
mystérieuse
vient d'elle—méme se
vient d'elle-mème se placer dans celle
placer dans d'un des
celle d'un des assistants
assistants etet lui
lui permet d'en
permet d'en
suivre la
suivre la disparition-
disparition- progressive. Hallucination suggestive,
progressive. Hallucînation dira-t-on.
suggestive, dira-t-on.
L’objection aurait quelque apparence de raison, sans
L'objection aurait quelque apparence de raison, sans les empreintes ou les empreintes ou
autres
autres actes matériels
actes matériels qui témoignent irrécusablement
qui témoignent irrécusablement en faveur de
en faveur de la
la
réalité objective du phénomène.
réalité objective du phénomène. ,

*
*
—K*
-ï*

Malgré les
Malgré les garanties qu'otIrent ces
garanties qu'otIrent ces empreintes,
empreintes, et et les
les preuves palpables
preuves palpables
de réalité objective qu'elles
de réalité objective qu'elles portent en elles, M. E. de Hartmann,
portent en elles, M. E. de Hartmann, le célèbre
le célèbre
protagoniste
protagoniste de
de l‘Inconscient,
l'Inconscient, n'en
n'en essaie
essaie pas
pas
moins
moins de
de les
les expliquer
expliquer parpar
l’hallucination,
Phallucination, comme il fait du reste de la plupart
comme il fait du reste de la plupart des
des autres
autres phénomènes
phénomènes
pirîtes.
pirîtes. Nous
Nous ne nous arréterons
ne nous arréterons pas à réfuter ses théories.
pas à réfuter ses théories. Leur exagéra-
Leur exagéra-
tion, jointe
tion, à l’application fautive qu'il
jointe à Papplication fautive qu'il en fait bien des
en fait en bien des cas,
en en réduit
cas, en réduit
singulièrement la
singulièrement la valeur,
valeur, pour
pour ne pas dire
ne pas qu'elle leur
dire qu'elle leur ôte tout caractère
ôte tout caractère
sérieux.
sérieux. Qui Qui troptrop veut prouver
veut prouver ne ne prouve rien. La
prouve rien. La critique,critique, surtout si
surtout si l'on
l'on
entend qu'elle soit
entend qu'elle soit serrée, sévère, péremptoire,
serrée, sévère, péremptoire, est
est tenue
tenue à
à l’observation
Pobservation de
de
certaines règles,
certaines dont elle s'écarte
règles, dont elle ne s'écarte pas
ne impunément. On ne se joue
pas impunément.
On ne se joue paspas
de la
de la logique
logique ni
ni de
de la
la raison.
raison. M.
M. de
de Hartmann, malheureusementlpour
Hartmann, malheureusementlpour son
son

þÿ S u [l'a
œuvre, [Pa trop
v r etrop, oublié,
oublié, soit en mutilant
soit en mutilant les les faits qui, décidément,
faits qui, décidément, ne ne
cadraient pas
cadraient pas
avec
avec son
son hypothèse,
hypothèse, soit
soit en
en négligeant
négligeant de
de parti pris
parti pris ceux
ceux qui
qui
ne pliaient
ne pliaient pas cette opération
pas àà. cette opération å à la Procuste, soit
la Procuste, soit enfin
enfin enen poussant
poussant au- au-

delà de
delù toute vraisemblance
de toute vraisemblance un principe juste
un principe juste en soi.
en soi.
Si les empreintes laissées
Si les empreintes laissées par par les invisibles sont de nature telle qu'on
les invisibles sont de nature telle qu'on ne ne
puisse
puisse sérieusement
sérieusement mettre mettre en en question
question ni ni leur réalité ni
leur réalité ni leur origine,
leur origine,
d'autres manifestations
d'autres manifestations du méme ordre sont plus
du même ordre sont positives encore et
plus positives encore et plus
plus
irrésistibles.
irrésistibles. Ce Ce sont
sont des membres qui,
des membres qui, matérialisés
matérialisés tout tout entiers,
entiers, se
se moulent
moulent
dans le
dans le plâtre
platre ou dans la
ou dans paraffine.
la þÿ p a r a fû n e .
Voici comment
Voici comment on procède dans
on procède dans ce ce genre d'expériences :: on
genre d`expériences
on apporte dans
apporte
dans
la salle de réunion deux
la salle de réunion deux seaux remplis,
seaux l'un d'eau froide, l'autre
remplis, l'un d'eau froide, l'autre d'eau bouil-d'eau bouil-
lante,
lante, a
a la
la surface
surface de
de laquelle nage
laquelle nage une couche de
une couche paraffine
de þÿ p a r a fondue.
Se pré-
fû n e Se pré-
fondue.
-_-

_
1rv****

Jounmu. nätrunns
JOURNAL rsrcuonoorovns
n'1í:'rUnns Psvcuonoexouns 185
185

sente—t—il
sente-t-il une main
une main matérialisée, on
matérialisée, demande que
on demande que l'invisible a qui_
Pinvisible à. qui_ elle elle
appartient veuille bien la plonger
appartient veuille bien la plonger un un instant dans la paraffine,
instant dans la et de
paraffine, et de là dans là dans
l'eau froide.
l'eau froide. On répète cette
On répète opération aà plusieurs
cette opération plusieurs reprises.
reprises. Il Il se forme
se forme
ainsi sur la main une sorte de gant.
ainsi sur la main une sorte de Lorsque l'épaisseur
gant. Lorsque Yépaisseur en est jugée
en est jugée þÿ suffi-
s u fû -
sante,
sante, la
la main
main matérialisée
matérialisée s’en
s'en retire,
retire, à
à sa
sa manière,
manière, abandonnant
abandonnant aux
aux

investigateurs un
investigateurs moule parfait,
un moule parfait, qu'on remplit de
qu'on remplit de gypse ou de plâtre. Si
gypse ou de platre. .
Si
l'on replonge
l`on replonge ensuite
ensuite le
le tout
tout dans
dans de
de l'eau
l'eau bouillante, la
la paraffine
bouillante, þÿ p a r a fû þÿ se
se liquéfie,
n el i q u éû e ,
laissant
laissant à nu le
à nu platre, reproduction
le plâtre, reproduction exacte exacte dede la forme du
la forme corps qui
du corps avait
qui avait
primitivement
primitivement rempli rempli le le moule.
moule.
cette expérience, exécutée dans
Cette expérience, exécutée dans desdes conditions
conditions rendantrendant la la fraude
fraude impos impos
sible, ne
sible, serait-elle pas
ne serait-elle la condamnation la moins équivoque de
pas la condamnation la moins équivoque toutes les
de toutes les
théories hallucinatoires imaginées
théories hallucinatoires imaginées pour expliquer phénomènesspirites
pour expliquer les phénomènes spirites ?‘I
les
Oui, assurément.
Oui, assurément. Mais Mais se prète-t-elleà des
se prète-t-ellea conditions aussi
des conditions aussi strictes? Lorsque
strictes? Lorsque
William professeur
William Denton, professeur de géologie,
Denton, de bien connu aux États-Unis,
géologie, bien connu aux États-Unis, obtint, obtint,
lui premier,
lui premier, en 1875, des
en 1875, des doigts
doigts ainsi moulés, ce
ainsi moulés, ne fut
ce ne fut qu'un
qu'un cri cri parmi
parmi les les
détracteurs du spiritualisme moderne.
détracteurs du spiritualisme moderne. Sûrement, il y Sûrement, il avait supercherie;
y avait supercherie; le le
médium préparait lui-même
médium préparait lui-méme à a l'avance
l'avance ces moules, les
ces moules, apportait avec
les apportait avec lui lui
dans les séances, et la affirmait
dans les séances, et la þÿ a fû r aux aux spectateurs
m a ispectateurs
t ahuris qu'il venait
ahuris qu'il venait de les
de les
obtenir
obtenir a l'instant. Pour
à l'instant. Pour parer cette objection,
parer àà cette objection, le le professeur
professeur WilliamWilliam
pesait paraffine séance,
Denton pesait la parafilne avant la séance, et, celle-ci terminée, il
Denton la avant la et, celle-ci terminée, mettait
il mettait
sur le
sur plateau de
le plateau de la balance,
la balance, d'abord
d'abord les recueillis, puis
moules recueillis,
les moules puis Îce qui
Îce qui
restait de la paraffine
restait de la þÿ p a r a dans dans
fû n e le vase. La somme des deux
le vase. La somme des deux poids se trouvait poids se trouvait _

égale
égale au poids de
au poids de la
la masse
masse totale pesée
totale pesée avant l'expérience. Ce
avant l'expérience. mode de
ce mode de véri-
véri-
fication, renouvelé
þÿû c a trenouvelé
ion, à plusieurs reprises, en public, devant
a plusieurs reprises, en public, devant de grandes assem~ de grandes assem-
blées, et par
blées, et par des choisis par
comités choisis
des comités elles
par elles

- àà Boston,
Boston, à a Gharlestown,
Charlestown, à à
Portland,
Portland, à
à Baltimore, _à Washington,
Baltimore, _à Washington, etc. etc. —
- ne s'est jamais
ne s'est jamais trouvé entrouvé en
défaut.
défaut. Le Le résultat
résultat a a toujours
toujours fait ressortir la
fait ressortir la loyauté
loyauté du médium et
du médium et des
des
expérimentateurs.
expérimentateurs.
Cependant on
Cependant on reprenait Est-ce que
reprenait : Est-ce le médium, profitant
que le médium, þÿ
: t a l'obscurité
de
p r oû de l'obscurité
nt
de la
de salle, ou
la salle, de son
ou de isolement dans
son isolement dans le cabinet, ne
le cabinet, distrairait pas,
ne distrairait pas, de de ses
ses

mains et de ses pieds,


mains et de ses une partie de la parafllne
pieds, une partie de la parafllne pour
pour la cacher,
la de manière
cacher, de manière
ce qu'on ne
àa ce qu'on ne retrouvat
retrouvat à a la
la þÿû den l'expérience
fin de Pexpérience que la quantité apportée
que la quantité apportée parpar
les investigateurs 'Z
les investigateurs ?
Comment répondre
Comment répondre a cette nouvelle
à cette objection‘? On
nouvelle objection? On organisa une vingtaine
organisa une vingtaine
de séances dans lesquelles
de dans lesquelles le
le médium
médium était enfermé
était enfermé en un sac serré
en un sac forte-
serré forte-
séances
ment autour
ment autour dede son cou. Comment,
son cou. Comment, dans dans cette position, eût-il
cette position, fait usage
eût-il fait usage dede
ses mains ou de ses pieds
ses mains ou de ses pieds pour frauder? cependant les résultats furent les
pour frauder? Cependant
les résultats furent les
memes qu’auparavant. Les
mémes qu'auparavant. Les formes
formes se se produisaient en
produisaient en présence
présence et sous les
et sous les

yeux
d'un comité nommé
yeux d'un comité nommé par parle public.
le public.
Cela
Cela ne suffit
ne þÿ s upas
fû à
à
t convaincre
convaincre les sceptiques. On
les sceptiques. On prétendit que le médium
que le médium
pas prétendit
l86
186 nnvm: spmrrn
nnvvn snmrm

décousait peut-être, puis


décousait peut-ètre, puis recousait
recousait une partie du
une partie du sac,
sac, etet que, dans l'inter-
que, dans l`inter-
valle,
valle, il
il utilisait
utilisait ses
ses mains
mains pour
pour
menerà
menerà bien
bien le
le phénomène
phénomène attendu,
attendu, quoi-
quoi-
qu'aucun des comités chargés de la surveillance n`eût jamais rien remarqué
qu'aucun des comités chargés de la surveillancen'eût jamais rien remarqué
de pareil.
de pareil.
Qu’imaginer pour
Qu'imaginer réduire àà néant,
pour réduire néant, d'un d'un coup,
coup, toutes les objections
toutes les objections
possibles,
possibles, et
et fournir
fournir la
la preuve
preuve
la
la plus
plus irrécusable
irrécusable de
de la
la bonne
bonne foi
foi du
du médium
médium
et de l'authenticité de la manifestation?
et de l'authenticité de la manifestation? On exigea On exigea du phénomène
du phénomène qu'il qu'il se
se
produisit
produisit dansdans une caisse fermée
une caisse fermée àà clef,clef, oùoù le sujet n'eût
le sujet n'eût pas accès. L'expé-
pas accès. L'expé-
rience ainsi tentée réussit
rience ainsi tentée réussit pleinementpleinement : une forme de main se trouva
: une forme de main se dans
trouva dans
le seau
le d'eau froide
seau d'eau froide dede la caisse, ainsi
la caisse, qu'en témoigne
ainsi qu'en témoigne le le compte
compte rendu
rendu du du
comité, nommé à l'effet d'assister
comité, nommé à l'eii`et d'assister à Pexpérienceà l'expérience et de þÿ c e r tles
et de certifier les résultats
iû résultats
er
obtenus, quels qu’ils fussent,
obtenus, quels qu'ils fussent, positifs positifs ou
ou négatifs.
négatifs.
Que
Que dire après cela?
dire après cela? QueQue la nouvelle venait
la nouvelle venait d‘Amérique,
d'Amérique, le pays par
le pays par
excellence,
excellence, du
du humbug?
humbug? La
La prétention
prétention ne
ne serait
serait qu'à peine soutenable,
qu'à peine soutenable, si si
nous trouvions en présence d'un fait isolé. Mais
nous nous trouvions en présence d'un fait isolé. Mais en somme il ne s'agit
nous en somme il ne s'agit
là que
la d'un cas
que d'un particulier, entre
cas particulier, beaucoup d'autres
entre beaucoup d`autres de même nature,
de mème nature,
obtenus dans des conditions très
obtenus dans des conditions très diverses qui diverses qui peuvent
peuvent se résumer ainsi:
se résumer ainsi:
1° Le
1° médium est
Le médium est isolé,
isolé, et et la force agissante
la force agissante invisible;
invisible; 2° le médium
2° le médium est est
sous les
sous les yeux des assistants, la force agissante se montre
yeux des assistants, la force agissante se montre aux assistants et aux assistants et
le médium
le médium est est isolé;
isolé; 4°4° enfin,
þÿ e nûla force
la nforce
, agissante et
agissante et lele médium
médium sont égale-
sont égale-
ment visibles.
ment visibles.
Le fait en
Le fait en lui-même
lui-mème est des plus
est des plus remarquables,
remarquables, et qui, outre
ce qui,
et ce outre les
les
précautions prises, en assure la parfaite sincérité, ce sont
précautions prises, en assure la parfaite sincérité, ce sont les þÿ d i fû c u l t é s les difflcultés
insurmontables qubtîrirait
insurmontables þÿ q u ' oû àà` runeune main
i r a main
it ou à
ou un pied humains
à un pied humains le le retrait
retrait
d'une forme ainsi produite, a supposer
d'une forme ainsi produite, à supposer que
le médium voulût
que le médium voulût frauduleu-
frauduleu-
sement imiter
sement imiter lele phénomène. Essayez-le,
phénomène. Essayez-le, vous serez tôt
vous serez convaincus. La
tôt convaincus. La
chose serait possible
chose ne serait possible que
ne
que si l`on prenait
si l'on la forme de la
prenait la forme de la main par main petits
par petits
fragments
fragments successifs
successifs qu'on adapterait
qu'on adapterait les
les uns
uns aux
aux autres, l'opération
autres, l'opération
achevée. Mais,
achevée. dans ce
Mais, dans ce cas, verrait les
on verrait
cas, on
les points
points de de suture
suture des des divers
divers mor-mor-
ceaux
ceaux ainsi rapprochés, etjamais
ainsi rapprochés, etjamais la la main
main n'aurait
n'aurait la la perfection
perfection de de formes
formes
qu'offrent quelques-unes de celles obtenues
qu'oll'rent quelques-unes de celles obtenues tout d'une pièce dans la tout d'une pièce dans la
paraffine.
þÿ p a r a fû n e .
On est
On est donc
donc en droit d'affirmer,
en droit
þÿ d ' a fû d'uned'une
r m e rmanière
manière
, absolue,
absolue, que des mains et
que des mains et
des pieds
des matériels, qui
pieds matériels, qui ne sont pas
ne sont pas les mains ni les pieds
les mains ni les pieds du médium,
du médium,
apparaissent dans les séances organisées
apparaissent dans les séances organisées dans ce but; que, dans ce but; que, durant leur
durant leur
existence éphémère, ils
existence éphémère, ils sese trempent et
trempent et se retrempent tour
se retrempent tour à
a tou.r
tour dans
dans de
de
la paraffine fondue et dans de l'eau froide, façonnent
la paraffine fondue et dans de l'eau froide, façonnant de cette manière un de cette manière un

moule qu'après
moule qu'après leurleur retrait on peut remplir de
retrait on peut remplir de platre. plâtre. Celui-ci
Celui-ci solidifié,
solidiíié,
donne la forme et la grandeur exactes d'une main ou d'un pied
donne la forme et la grandeur exactes d'une main ou d'un qui n'appar-
pied qui n'appar-
JOURNAL
JOURNAL xÿnmnns
D'É'1'UDES PSYCHOLOGIQUES
Psvcnonoerotms
187’
187

tiennent
tiennent à
ù aucun
aucun de ceux vivant
de ceux actuellement sur
vivant actuellement sur notre terre. Tel
notre terre. est le
Tel est fait.»
le fait.
Quelle explication
Quelle en donner?
explication en donner?
Il ne s'agit
Il ne s'agit pas, bien évidemment,
pas, bien évidemment, d'une création eæ nihilo.
d'une création nihilo. Rien ne se
Rien ne se
ea:

crée de
crée La substance
rien. La
de rien. substance de
de tous les
tous les etres corporels existe,
étres corporels existe, soit dans
soit dans
l'atmosphère qui
Patmosphère qui d'enveloppe aà notre
sert d'enveloppe
sert notre globe,
globe, soit soit dans
dans ce ce globe
globe lui-
lui-
même, soit dans les
méme, soit dans les corps corps quiqui en sont issus. Mais
en sont issus. Mais comment comment cette substance’
cette substance
ou s'organise-belle? Sous quelles forces inconnues,
se condense
se condense ou s'organise-t-elle? Sous l'actionl'action dede quelles forces inconnues,
par quelles
quelles volontés mystérieuses?
mystérieuses? Quelle puissance] d’attracl.ion,
et par
et volontés est la.
Quelle est la puissancel d'attracLion,
Paffinité chimique
þÿ l ' a l 'û qui
n i t é qui
chimique réalisent
réalisent ces
ces formes
formes transitoires, pour
transitoires, pour les les laisser
laisser
s'évanouir l'instant d'après?
s'évanouir l'instant d'après?
A en
A juger d'après
en juger d'après les apparences, ces
les apparences, formes sont
ces formes sont de de véritables
véritables orga-
orga-
nismes vivants. 0u'on les touche,
nismes vivants. Qu'on les touche, qu’on
qu'on les regarde,
les qu'on les examine
regarde, qu'on les examine à à la
la
loupe,
loupe, au microscope meme,
au microscope même, on on retrouve
retrouve en en eux
eux tous les détails
tous les détails d'une
d'une main
main
ou d'un pied
ou d'un pied d'homme : les ongles,
d'homme : les la
ongles, la peau et sillons, les articulm
peau et ses sillons,
ses les articuler*
tions,
tions, etc., rien n’y
etc., rien n'y manque.
manque. Or, si, scientifiquement,
Or, si, scientifiquement, la vie ne
la vie ne sort
sort que de‘
que de*
vie, nous sommes autorisés a conclure que que l'origine
la
la vie, nous sommes autorisés à conclure Porigine de ces de membres
ces membres
doit cherchée dans
être cherchée
doit être dans un ètrejanimé. S’il
un etrejanimé. vrai, d'autre
est vrai,
S'il est d'autre part, toujours
part, toujours
d'après la science,
d'après la science, que tout être né
que tout etre né a pour a pour parents des individus
parents des individus appar- appar-
tenant
tenant aux mémes espèces
aux memes que
espèces que lui, lui, et
et auxquels
auxquels il
il ressemble,
ressemble, ne
ne sommes-
sommes-

nous pas
nous également en
pas également en droit d'affirmer
droit þÿ d ' a fû quer m les
que
mains ou
e r mains
les ou lesles pieds
pieds qui qui se-
se
forment et
forment se manifestent
et se manifestent dans dans les séances spirites,
les séances spirites, sans
sans qu’on aperçoive
qu'on aperçoive
toujours le
toujours le corps dont ils dépendent, appartiennent
corps dont ils dépendent,
néanmoins àà des
appartiennent néanmoins des créa-
créa-
tures qui sont
tures qui nos pareilles‘?
sont nos pareilles? A suivre
A .suivre : D.
: D. Mnrzenn.
Mnrzoim. .

PHENOMÈNES DE SECONDE
PHENoMENEs DE SECONDE VUE
VUE
Les
Les exemples de
exemples de ces
ces sortes de phénomènes
sortes de fourmillent à chaque instant.
phénomènes fourmillent à chaque instant.
Universellement
Universellement reconnus aujourd'hui, ils
reconnus aujourd'hui, ne font
ils ne font de doute pour
de doute personne,
pour personne,
mais, comme
mais, comme ces histoires
ces histoires ne manquent jamais
ne manquent jamais d'intéresser nos lecteurs,
d'intéresser nos lecteurs,
voici quelques cas que nous
voici quelques cas que nous avons avons transcrit
transcrit à
à leur
leur intention,
intention, après les avoir
après les avoir
lus dans
lus dans uneune publication
publication déjà
déjà ancienne,
ancienne, puisqu'elle
puisqu'elle date
date de
de l'année
l'année 1839.
1839.
Nous copions textuellement
Nous copions textuellement ::
Monsieur le
Monsieur le comte de
comte de Plater,
Plater, cece débris
débris illustre de la
illustre de Pologne soulevée
la Pologne soulevée de de
183], raconte que, « dans une église située à quelques lieues
1831, raconte que, dans une église située à quelques lieues de Varsovie,
« de Varsovie,
a et
« au milieu
et au milieu d`une féte nationale,
d'une fête nationale, un jeune homme, vivement
un jeune homme, vivement ému ému tout
tout àà
coup par le caractère des chants religieux,
a coup par le caractère
« des chants religieux, s'élance.
s'élança de de sonson banc vers
banc vers
« l'entrée du chœur,
a: l'entrée du þÿ c h S s'arrêta,
ur,
s'arreta, a cette place,
à cette immobile, les bras croisés et
place, immobile, les bras croisés et
«la tete penchée,
«la tète demeura longtemps àcontempler
penchée, demeura longtemps acontempler le le pavé
pavé nu nu du temple,
du temple,
188
188 nnvun spmirn
alvun SPIRIT!
_

« dans une
dans attitude
une attitude qui troublait
qui troublait le service divin,
le service divin, à la grande
à la grande anxiété des
anxiété des
u fidèles.
þÿû d è l e s .
C'était, une annéeavant la
précisément, une mort du grand duc Constantin,
duc Constantin,
«x
«
G'était, précisément, annéeavant la mort du grand
a Pinsurrection n'avait
l’insurrection n'avait pas
pas
encore éclaté. On entoure le jeune
encore éclaté. On entoure le jeune homme, onhomme, on

a l'interroge sa méditation;
sur sa méditation; les
les chants
chants cessent:
cessent: il
il sort
sort enfin
þÿ e de

de ce réve
n reve
l'interroge sur ce

4 somnambulique, Je vois,
« Je
vois, dit-il, mes pieds,
dit-il, àà mes cercueil ouvert
le cercueil
pieds, le ouvert du
du
somnamhulique, —-
-
«

a grand
grand duc
duc Constantin.
Constantin.
a
« s'écoule. la
L'année s'écoule,
L'année la Révolution
Révolution chasse chasse les Russes de
les Russes Varsovie, Cons-
de Varsovie, Cons-
tantin
c tantin meurt, on célèbre
meurt, on célèbre ses ses funérailles dans cette église, et
funéraillesdans cette le
le cercueil
cercueil
église, et
est placé
« est
placé auau milieu
milieu du du þÿchœur,
chS àà l'endroit
l'endroit
ur, même
méme où où Pextatique
l'extatique avaitavait eueu la
la
vision.
« vision. » þÿ : : .

Que direz-vous maintenant,


Que direz-vous maintenant, du fait suivant?
du fait suivant?
Un colonel de cavalerie avait
« Un colonel de cavalerie avait coutume de coutume de magnétiser sa femme,
femme, et et celle-
celle-
«
magnétiser sa
ci devint
a ci somnambule;
devint somnambule; dans
dans le
le cours
cours du
du traitement,
traitement, une
une indisposition
indisposition le le
« contraignit à faire aider
contraignit à se faire aider par
se un officier
par un þÿ o fû de
de e r régiment.
son
c i son régiment. cela nccela dura
ne dura
« que huit
que huit à
à. dix
dix jours. Quelque temps
jours. Quelque temps après, après, dans
dans une
une séance
séance magnétique.
magnétique.
« lele mari
mari ayant mis sa femme
ayant mis sa femme en en état
état de de somnambulisme
somnambulisme Pengageait l’engageait àa
s’occuper de cet officier :
occuper de cet þÿ o fû :c i e r ,

a
« —
- Ah! le
Ah! le malheureux! s'écria—t-elle, je
malheureux! s'écria~t-elle, je le vois, il
le vois, il est P..., ilil veut
est àà P..., veut sese
tuer..." Il
« tuer .....
prend un pistolet
Il prend un pistolet .... ..
......
Courez vitel...
Courez vite !...
a On
¢ courut :: elfectivement
On courut effectivement le suicide était
le suicide était consommé!
consommé! n n

Terminons, enfin,
Terminons, þÿ e nûpar parn ,un exemple
un extraordinaire
exemple extraordinaire de prévision.
de prévision.
« Une
« grande dame
Une grande dame de Florence, raconte
de Florence, Byron, dans
raconte Byron, dans uneune de de ses ses lettres
lettres
avait beaucoupcompté
c avait sur
beaucoup compté sur le passage le passage de sir Davy
de sir dans cette ville,
Davy dans cette ville, en 1820 en 1820
pour se faire donner,
« pour se faire donner, par parle le fameux chimiste, un
fameux chimiste, moyen de
un moyen de teindre
teindre sesses
sourcils en
a sourcils en noir zmais quelle ne fut point sa déconvenue
noir :mais quelle ne fut point sa déconvenue 1 [Davy avait l {Davy avait
« quitté Florence
Florence sans avoir pu
sans avoir voir la jolie Toscane, qui réclamait
réclamait un
quitté pu voir la jolie Toscane, qui un
miracle de
« miracle son génie.
de son génie.
a Eiiectivement, Davy n'avait
«
Eiïectivement, Davy n'avait pas de temps àà perdre,_s’il
pas de temps perdre,_s'il fautjuger
fautjuger de de la
la
« rapidité de son voyage, par la préoccupation singulière
rapidité de son voyage, par la préoccupation singulière qu'il emportait de qu'il emportait de
Londres.
‘« Londres.

«« Plusieurs continue Byron.


années, continue
Plusieurs années, Byron. s'étaient écoulées depuis
s'étaient écoulées depuis un un songe
songe
« dont la mémoire le suivait
dont la mémoire le suivait partout. Étant danslaGrande-Bretagne,ilil avait
partout. Étant danslaGrande-Bretagne, avait
revé, une nuit,qu’il
« révé, une
nuit, qu'il se se trouvait
trouvait malade
malade en Àltalie,
en italie, couché
couché dans dans une cham-
une cham-
« bre étrangère, dont le caractere local des meubles frappait
bre étrangère, dont le caractère local des meubles frappait ses ses regards,
regards, et et
« confié aux
þÿ c o nû soins d’une jeune
auxésoins d'une jeune þÿû dont fille dont les traits restèrent gravés
l l e les traits restèrent gravés en traits en traits
caressants dans
« caressants dans son souvenir. Or,
son souvenir. Or, àà l'époque
l'époque et et durant
durant le cours du
le cours voyage
du voyage
a dont
dont nous parlons, Davy
nous parlons, Davy tomba
tomba malade
malade en
en Italie,
Italie, comme il l'avait prévu
comme il l’avait prévu
« enen songe et,
songe et, ce
ce qu'il
qu'il y
y
a
a de
de plus
plus curieux,
curieux, se
se retrouva
retrouva couché
couché dans
dans la
la
n -
5-
——

~*-rv--3.
-
i,» —
._

. .

JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES
n'É'rUnns PSYCHOLOGIQUES
Psvcnonoerouns 189
180

chambre,
chambre, et
e:
¢ soigné parla
et soigné parla jeune
jeune fllledont
þÿû l l e ilildn'avait
n'avait
o n t pas oublié l'image, et
pas oublié l'image, et
c qui, l'une
l'une l'autre, lui furent
¢
qui, et
et l'autre, lui furent rendues telles qu'il les avait révées.
rendues telles qu'il les avait révées. »
þÿ : :

Encore fois, en transcrivant ces faits, nous


nous n'avons point la
la préten-
'

Encore une
une fois, en transcrivant ces faits, n'avons point préten-
tion d’apprendre
tion à l’existence de phénomènes

d'apprendre personne Pexistence de phénomènes absolument incon-


à personne absolument incon-
testables, et nous
testables, et nous plaisons
nous nous plaisons àle
ale répéteren dépit des
répéteren dépit sarcasmes et
des sarcasmes des
et des
ironies de
ironies de quelques incorrigibles
quelques incorrigibles sceptiques,
sceptiques, absolument reconnus de
absolument reconnus de nos
nos

ÏOUPS-
ÎOUPS- EDOUARD MICHEL.
EDOUARD Mxcunr..

VLE
VLE SPIRITISME
SPIRITISME DANS UANTIQUITE
DANS UANTIQUITE
NOTAMMENT
NOTAMIIENT CHEZ
cnez LES
Les PEUPLES LATINS
Pauvres ET cnnz
LATINS nr LES ÉTRUSQUES
CHEZ LES nrnusouns

Jvihil novi suà


Jvihil novi sole, aa dit
sub sole, Salomon, réputé
dit Salomon, réputé grand prophète chez
grand prophète chez lesles Orien-
Orien-
taux, n'en de nouveau sous le soleil. Malgré cela,
taux, rien de nouveau sou: le soleil. Malgré cela, on croit plus que on croit plus jamais
que jamais
qu'il y a toujours
qu'il y toujours
a du
du nouveau.
nouveau. La
La science
science spirite,
spirite, comme
comme le
le magnétisme.
magnétisme.
Phypnotisme, est
comme Phypnotísme,
comme est réputée
réputée nouvelle.
nouvelle.
une superstition
C'est une nouvelle, disent
disent les sceptiques, du moins un un grand
'

C'est superstition nouvelle, les sceptiques, du moins grand


nombre, car il en est quelques-uns qui pensent
nombre, car il en est quelques-uns qui pensent que le spiritisme remonteque le spiritisme remonte
très haut
très haut et et qu'on simplement essayé
qu'on aa simplement essayé de de lele rajeunir,
rajeunir, de de lele moderniser.
moderniser.
Ces sceptiques-là sont dans le vrai, le spiritisme
Ces sceptiques-là sont dans le vrai, le spiritisme est très ancien, est très ancien, on on lele
trouve à l'origine
trouve à l'origine de
de toutes
toutes les
les religions,
religions, son antiquité est une
son antiquité est une preuve
preuve
de
de
plus que en proclamant
que Salomon affirmait une grande qu'il n'y
n'y aa rien
plus Salomon affirmait une grande vérité vérité en proclamant qu'il rien
de
de nouveau
nouveau sous le soleil.
sous le soleil.
'

Toutes les
Toutes les anciennes religions païennes
anciennes religions -étaient fondées
paiennes -étaient fondées sur l'existence
sur l'existence

d`étres invisibles qui,plus


d'êtres invisibles ou selon circonstances, exerçaient
moins, selon les circonstances,
qui,plus ou moins, les exerçaient une une
influence occulte.
influence occulte.
Le mot
Le religion vient
mot religion vient du du substantif
substantif latin latin religio qui lui-méme
religio qui lui-méme aa pour pour
racine te
racine mot religare
te mot qui signifie
religare qui þÿ s i g n relier,
relier,
iû e cest-à-dire
c`est-à-dire que
que
la
la religion, religio,
religion, religio,
a pour objet
a pour objet de de relier
relier le monde visible,
le monde visible, le monde matériel,
le monde matériel, le monde
le monde
physique au
physique au monde spirituel, ou
monde spirituel, pour dire
ou pour dire encore mieux, de
encore mieux, régler les
de régler les rap-
rap-
ports, les relations entre ces deux mondes.
ports, les relations entre ces deux mondes.
Tout, dans
Tout, dans les anciennes religions,
les anciennes religions, était institué dans
était institué dans ce ce but, les prières
but, les prières
n’étaient
n'étaient que des formules imagiques qui agissaient
que des formules imagiques qui agissaient à diiférents degrés
à ditférents degrés sur sur

les puissances
les puissances invisibles
invisibles selon
selon la’
la' foi,
foi, la
la conviction,
conviction, et
et Pardente
l'ardente volonté
volonté de
de
celui qui les récitait. Les cérémonies
celui qui les récitait. Les cérémonies avaient pour avaient but de concilier
pour but de se concilier leurs
se leurs
faveurs,
faveurs, suivant
suivant la
la somme
somme de
de piétédéployée.
piétédéployée.
Les sacrifices sanglants,
Les sacrifices sanglants, commecomme je je l’ai déjà dit,
l'ai déjà dit, étaient
étaient des des procédés
procédés
employés
employés pour pour obtenir
obtenir ce
ce que
que
nous
nous appelons
appelons dans
dans notre
notre langage
langage moderne
moderne
matérialisations. Les
des matérialisations.
des Les prêtres chargés spécialement
prêtres chargés spécialement du du culte n’ignoraient
culte n'ignoraient
.__,_


190
190 anus: sprnrrn
nxvun smnrrn

pas que des chairs et du sang des victimes immolées,


des victimes se dégagaient
dégagaient certains
certains
pas que des chairs et du sang immolées, se
fluides d'une nature particulière,
fluides d'une nature particulière, dont les puissances
dont les occultes
puissances occultes s'emparaientsemparaîent
‘pour
pour
les
les condenser
condenser et
et se
se donner
donner une
une forme
forme plus ou
plus moins visible.
ou moins visible.
Lorsque cette forme était suffisamment sensible pour
Lorsque cette forme était suffisamment sensible etre
pour étre perçue
perçue par par ceux
ceux

qui
qui assistaient
assistaient a
a la
la cérémonie.
cérémonie, par par la
la foule
foule croyante
croyante et
et superstitieuse,
superstitieuse, on on

disait alors
disait alors que c'était la divinité elle-même qui,
que c'était la divinité elle-méme qui, satisfaite des hommages
satisfaite des hommages
qu'on
qu'on lui
lui rendait.
rendait. avait daigné
avait prendre une
daigné prendre forme humaine
une forme humaine et se montrer.
et se montrer.
Les Esprits jouaient donc rôle considérable
Les Esprits jouaient donc un role considérable dans les croyances
un dans les croyances
païennes
païennes ; ; tour
tour à
à tour
tour dieux
dieux ou
ou démons
démons (dest-à-dire
(c'est-à-dire bons
bons génies),
génies), ils veil-
ils veil-
laient sur ceux qu'ils protégeaient. Comme l'esclave
laient sur ceux qu'ils protégeaient. Comme l'esclave antique, ils faisaient antique, ils faisaient
partie de la
partie de famille et
la famille et bien quînvisibles. ils
bien qu'invisibles. étaient toujours
ils étaient toujours présents.
présents.
La plupart de ces dieux ou
La plupart de ces dieux ou démons bienfaisants et démons bienfaisants protecteurs
et protecteurs
avaient vécu
avaient vécu sur terre, ils
sur terre, ils avaient
avaient eu forme humaine,
eu forme humaine, ils ils avaient
avaient été été de
de
simples mortels, et se comportant bien,
simples mortels, et se comportant bien, menant une vie vertueuse, ils menant une vie vertueuse,_ ils
s'étaient préparés sur
s'étaient préparés terre à
sur terre a la vie divine,
la vie divine, ils ils avaient
avaient fait leur apprentissage.
fait leur apprentissage.
Rendusinvisibles par
Rendusinvislbles par la mort, ils
la mort, ils continuaient
continuaient a à vivre
vivre dans
dans la maison où
la maison où ils
ils
avaient vécu,
avaient où ils étaient
vécu, où ils étaient peut-être peut-être nés et ils veillaient sur
nés et ils veillaient leurs enfants,
sur leurs enfants,
‘leurs petits-enfants et
leurs petits-enfants et descendants
descendants de leurs enfants
de leurs enfants et et petits-enfants.
petits-enfants.
Ceux qui. bien que
Ceux qui, bien que divinisés,
divinisés, déiflés,
þÿ d é iû vivaient
vivaient
é s , invisibles,
invisibles, mais toujours
mais toujours
présents
présents milieu
au milieu
au de
de leur
leur famille, étaient
famille, étaient appelés appelés Pénates
Pénates chez les Latins,
chez les Latins,
‘de
de penus,
penus,
la
la partie
partie la
la plus
plus centrale
centrale de
de la
la maison.
maison. C'était
G'était dans
dans le
le penus
perm.:
‘qu'étaient dressés leurs autels, c'était dans le
qu'étaient dressés leurs autels, c'était dans le temple, la chapelle secrète temple, la chapelle secrète
où célébrait leur
on célébrait
où on culte. Le
leur culte. Le propriétaire
propriétaire de de la maison venait-il
la maison venait-il pour
pour une
une
raison ou pour une
raison ou pour une autre autre à
à aliéner sa propriété, il transportait
aliéner sa propriété, il transportait les images les images
‘de ses pénates
de ses pénates dans
dans son nouveau
son nouveau domicile et
domicile et lele dieu
dieu invisible
invisible les les suivait
suivait et et
faisait
faisait sienne leur nouvelle
sienne leur demeure.
nouvelle demeure.
Ne voyons-nous pas
Ne voyons-nous dans
pas dans Virgile,Virgile, EnéeEnée transporter
transporter ses pénates sur
ses pénates ses
sur ses

'vaisseaux en quittant et installer en Italie


vaisseaux en quittant Troie et les installer en Italie où ils continuèrent à le
Troîe les où ils continuèrent à le
‘protéger ‘î
protéger 'I
Outre les Pénates,
Outre les Pénates, ilil yy avait aussi les
avait aussi les dieux Lares qui
dieux Lares avaient été
qui avaient été pareille-
pareille-
‘ment de simples mortels,
ment de simples et
mortels, et quiqui aprés
après avoir quitté
avoir leur enveloppe charnelle,
quitté leur enveloppe charnelle,
avaient monté
avaient monté en grade et
en grade avaient obtenu
et avaient obtenu lesles honneurs divins. Ils
honneurs divins. veillaient
Ils veillaient
également sur le foyer
également sur le foyer domestique
domestique et ils occupaient
et ils occupaient un rang
un
rang un peu
un supé-
peu supé-
rieur aà celui
rieur des Pénates.
celui des Pénates. _
'
'

‘Leurs étaient plus


attributions étaient
*Leurs attributions étendues, on
plus étendues, on croyait qu'ils ne veillaient
croyait qu'tls ne veillaient
pas sur une seule maison, mais sur plusieurs. Toutefois, on connaît pas
pas
pas sur une seule maison, mais sur plusieurs. Toutefois, on nene connait

parfaitement la nature de leurs fonctions, ils


parfaitement la nature de leurs fonctions, ils étaient un peuétaient un
peu plus
plus que les
que les
pénates
pénates avec qui on
avec qui les confondait
on les confondait souvent;
souvent; c'est peu près
c'est àà peu près tout
tout cece qu'on
qu'on
en sait.
en sait.
Au-dessous
Au-dessous des des dieux
dieux Lares
Lares des Pénateswenaient
des þÿ P é n a t e sû les les
e n maries
a l e n tou
manes plutôt les
ou plutot les
JOURNAL
JOURNAL nïrrunns PSYCHOLOGIQUES
n'1i:'rUn1:s Psïcnonoexouns
191
191
.__._————._
_Î_____

Larves. Les
Larves. Larves avaient
Les Larves une existence
avaient une existence quelque peu
quelque errante, vagabonde,
peu errante, vagabonde,
elles vivaient dans les
elles vivaient dans ténèbres et
les ténèbres de loin
et de loin en loin apparaissaient
en loin apparaissaient sous forme
sous forme

de fantômes.
de cette vie errante et parmi les ténèbres
fantômes. Cette vie errante et parmi les ténèbres était la conséquenceétait la conséquence
des fautes commises
des fautes commises et et quand
quand cette faute était
cette faute þÿ s u fû s a mexpiée,
était suffisamment m e n t les
expiée, les
Larves quittaient les
Larves quittaient ténèbres,leur existence
les ténèbres,leur était moins
existence était agitée et
moins agitée elles pou-
et elles pou-
vaient s'élever
vaient s`élever auau rang
rang
des
des Pénates.
Pénates.
Telle était
Telle était la croyance des peuples
la croyance des peuples latins
latins etet aussi des Étrusques;
aussi des Étrusques; cettecette
n'était
croyance n`était pas
croyance pas imaginée
imaginée par des profanes qui
par des profanes qui cherchent à immortaliser
cherchent à immortaliser

pas non plus


leur nom
leur nom enen créant
créant une nouvelle philosophie,
une nouvelle philosophie, ce n'était
ce n`était pas non plus uneune

superstition sortie du cerveau


vague superstition
vague sortie du cerveau des petites gens, du peuple; c'était
des petites gens, du peuple; c'était un
un

dogme enseigné
dogme enseigné par par les
les prêtres
prêtres et
et consacré
consacré par
par
un
un culte
culte ayant
ayant ses
ses rites
rites et
et
ses cérémonies; c'était la base même de la religion
ses cérémonies; c'était la base même de la qu’enseigne aujourd'hui
religion qu'enseigne aujourd'hui
ce qu'on appelle le le spiritisme. Exactement la méme chose sous des noms
des noms
ce qu'on appelle spiritisme. Exactement la méme chose sous

nouveaux, et si l'on veut,bon


nouveaux, et si l'on veut,bon gré mal
gré mal gré,que le spiritisme soit une supers-
gré,que le spiritisme soit une supers-
tilion,
tilion, ce
ce n'est
n'est pas
pas une
une superstition nouvelle,
superstition nouvelle, car
car il
il est
est plus
plus ancien
ancien que
que le
le
déluge, beaucoup plus ancien. Nihil novi
déluge, beaucoup plus ancien. Nihil nuvi sub sole. sub sole.

Honacn PEIJÆTIEB,
Hoaacu Pxnnzrxen,
V

Conseiller d'arrondissement,
Conseiller (Parrondissement, officier dmcadémie,
officier d'Académie, _

A Condé,
par les
A Condé, par les Montils (lair-et-Gher).
Montiln (Loir-et-Cher).

ii-iii:

LE PSYCHISME EXPERIMENTAL
LE PSYCHISME EXPERIMENTAL
PRÉFACE
Pmtncn

Je dédie
Je dédie ce
ce livre mon confrère
à mon
livre à confrère et ami VIGTORIEN
et ami VIGTORIEN SARDOU, qui nene m'a
m'a SARDOU, qui
pas ménagé sympathique
sa approbation ce pendant
et long
travail.
pas ménagé sa sympathique approbation pendant ce long et pénible travail. pénible
Comme
Comme William
William Crookes,
le célèbre
le chimiste
célèbre chimiste
Crookes, et anglais,
comme notre
et comme ami
notre ami
anglais,
Eugène Nus,
Eugène Nus, Sardou
Sardou n'a
n'a jamais
jamais varié
varié dans
dans ses
ses convictions.
convictions, malgré les plai-
malgré les plai-
santeries faciles que
santeries faciles que
les
les gens
gens
très
très malins
malins se croyaient
se obligés
croyaient obligés de
de lui
lui faire.
faire.
Fort heureusement
Fort heureusement les les temps
temps ont changé, et
ont changé, et il est déjà
il est loin le moment
déjà loin le moment où où
Eugène Nus publiait son ouvrage
Eugène Nus publiait son intitulé : Choses de l'autre
ouvrage intitulé Choses de lautre monde. A cette
:
monde. A cette
époque ilil yy avait
époque avait quelque
quelque courage à écrire un livre
courage à écrire
livre sur
un ces phénomènes
sur ces
phénomènes que que
le
le monde scientifique dédaignait,
monde scientifique dédaignait, et
et que
que
le
le bon
bon public
public ridiculisait
ridiculisait ou trai
ou trai —
-

tait d'habile prestidigitation.


tait d`habile prestidigitation.
Actuellement, le
Actuellement, mouvement psychique
le mouvement s'accentue tous les
psychique s'accentue tous jours, et
les jours, et
comme me le disait une fois
comme me le disait une fois Sardou Sardou :
: a La glace
La
« est
glace est rompue,
elle ne le
rompue, elle ne le se- se-
«
« rait pas d'ailleurs
rait pas que
d'ailleurs que vous auriez
vous auriez le mérite de
le mérite de contribuer la rompre,
contribuer àå la rompre,
«
« avec
avec quelques autres.
quelques autres. ) þÿ :

ces questions
eiret,
En tous les
dans tous on s’occupe
pays on maintenant dede ces si
questions si
En
elïet, dans les pays s'occupe maintenant
complexes, Beaucoup de savants, jadis très sceptiques, ont été forcés
complexes, Beaucoup de savants, jadis très sceptiques, ont été forcés de se
de se

I*
"'Uå"'f"

‘192
192 REVUE SPIRITE
REVUE SPIRITE -

rendre la réalité
à la
rendre à des faits,
réalité des et le
faits, et nombre de
le nombre de ces
ces savants
savants augmente
augmente chaque
chaque
année.
année.
a Avant peu,
a Avant peu, disait
disait un célèbre professeur
un célèbre professeur anglais,
anglais, ilil n'y plus que
aura plus
n'y aura les
que les
a ignorants qui nieront
«
ignornnts qui nieront ces phénomènes. » C’est
ces phénomènes. þÿ : : justement ce
C`est justement ce que pensait
que pensait
Sardou, lorsqu’en
Sardou, lorsqu'en 1892
1892 il
il m’écrivait
m'écrivait ceci
ceci :
:

« Les
« incrédules et
Les incrédules et les ignorants ne
les ignorants ne sese font
font pas scrupule. pour
pas scrupule. couper
pour couper
« court
«
à des discussions
court à des discussions qui qui les agacent
les de assertions
agacent de lancer des assertions hasardées
lancer des hasardées
que la galerie
que la galerie accepte
accepte
naturellement
naturellement sans contrôle et
sans contrôle et répète complaisam-
répète complaisam-
ii ment. trop
u ment. ..
_.
trop heureuse
heureuse d'échapper
d'échapper par parlala à
à l'obligation
Pobligation d'observer
d'observer et de
et se
de se
faire une
a faire
« opinion basée sur de sérieuses
une opinion basée sur de sérieuses expériences. expériences. »n

C'est grâce
C’est grace à a des expériences de
des expériences de ce genre que
ce genre tant d’hommes de science
que tant d'hommes de science
et de professeurs,
et de professeurs, en en Europe et en
Europe et en Amérique,
Amérique, ont pu ont pu se
faire une
se faire une conviction
conviction
et þÿ
et l ` a fû bravement.
Pafflrmer rmer
bravement, comme
comme on le verra
on le verra au au chapitre
chapitre 1°‘
1" de
de mon
mon livre.
livre.
Pour cet
Pour cet ouvrage
ouvrage
il
il m’a
m'a fallu
fallu compulser
compulser et
et traduire
traduire plus
plus de
de trois
trois cents
cents ar-
ar-
ticles ou
ticles volumes publiés
ou volumes en Angleterre, Amérique,
puhlies en Angleterre, Amérique, Allemagne, etc. Allemagne, etc. C'était
G'était
un travail énorme
un travail énorme et et des plus difficiles;
des plus þÿ d i fû cmais
mais j’ai suivi Pexemple
s ; suivi
i l ej`ai Pexemple de feu Eu-
de feu Eu-
gène Nus qui
gène Nus qui m’écrivait,
m'ócrivait, en 1892
en 1892 ::
« Voilà
« bien des
Voilà bien des années
années que que jeje passe a piocher des
passe a piocher
des choses ingrates, sa»
choses ingrates, sa
«x chant
« chant queque cela
cela nene me donnera ni
me donnera bonheur ni
ni bonheur profit,
ni þÿ et
et je ne regrette
p r oû jet , regrette pas
ne pas
une minute
« une
« minute de de ce
ce temps-là.
temps-la. Faites comme moi
Faites comme moi et cherchez votre
ne cherchez
et ne satis-
votre satis-
«x faction qu'en vous-môme. Toutule
¢ faction qu’en vous-meme. Toutnle reste est subjectif, pure illusion, maya
reste est subjectif, pure illusion, maya
« comme
« comme le le disent
disent lesles Indous.
Indous. » þÿ : :

terminant, je
En terminant,
En je tiens
tiens à à remercier publiquement Victorien
remercier publiquement Victorien Sardou, d'a-
Sardou, d'a-
voir bien
voir voulu accepter
bien voulu accepter la
la dédicace
dedicace de
de ce
ce livre,
livre, et
et Williams
Williams Grookes
Grookes et
et
A. Russeli Wallace,
A. Russell les deux grands savants anglais,
Wallace, les deux grands savants anglais, de m'avoir permis de de m’avoir permis de
publier très importantes
leurs très
publier leurs importantes lettres lettres particulières,
particulières,
21 décembre
21 1894.
décembre 1894. A

Alfred
Alfred ERNY.
ERNY.

N. D. L.
N. D. R. Ce
L. R. volume est
Ce volume très bien
est très bien conçu. point banal,
conçu, point ‘plein de
banal, _plein de logique.
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-
Nous ferons un
Nous ferons un compte
compte rendu.
rendu. 3
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- Téléphone.
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38° ANNÉE N“
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Les SÖII[ICCF-CZll_l§(EI`Ît'S. en Avril. auront lieu et 1.‘.
les 55 et 1 ,
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Les Avril. auront lieu les lit. —

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PROPOSITIONS GÉNÉRALES
PROPOSITIONS CONCERNANT LES
GENERALES CONCERNANT PHENOMÈNES
LES PHENOMÈNES
Compte rendu
Compte du professeur
rendu du J. Lonun.
Ouvum J.
professeur Ouvian Louez.
Voir
Voir la
la Revue
Revue de
de mars 1895.
mars 1895.

expliqué, ces
l'ai
Je l'ai
Je
expliqué, phénomènes ayant
ces phénomènes ayant lieu par la présence
lieu par la présence d'une
d'une per-
per-
sonne
sonne vivante, l'investigation des
vivante, Finvestigation qui les
lois qui
des lois régissent est
les régissent en rendue
est en rendue diffi-
difll-
et compliquée,
cile et
cile compliquée, parpar le fait qu'elles
le fait qu'elles ont
ont leur caractéristique. capricieuse,
leur caractéristique. capricieuse,
indépendante
indépendante de
de la
la volonté
volonté et
et de
de la
la vitalité.
vitalité.
.I'ai comparé
J'ai comparé ces mouvements à
ces mouvements ceux causés
à. ceux causés par
par un
insecte ou
un insecte un ani-
ou un ani-
mal placé dans
mal placé dans un appareil; il
un appareil; serait inutile,
il serait dans un
inutile, dans un lel cas. de
tel cas. de noter
noter
chaque mouvement et
chaque mouvement malgré le
et malgré le côté indiscutable de
côté indiscutable leur objectivité,
de leur on
objectivité, on
pourrait presque reconnaître
pourrait presque reconnaître la des lois
là des lois suivies.
suivies.
Ainsi. un
Ainsi. un rayon de lumière pourrait
rayon de lumière pourrait faire faire tenir l'animal tranquille,
tenir l'animal tranquille, où

l'obscurité libérer son
l'obscurité libérer activité ;l'atfi.Ëntion
son activité ;l'atÿ.Êntion silencieuse
silencieuse pourrait le
le paralyser,
pourrait paralyser,
ou le bruit
ou le d'une conversation
bruit d'une conversation le le faire agir, tandis
faire agir, tandis qu'une
qu'une surprise une
ou une
surprise ou
invasion violente suffiraient
invasion violente pour
þÿ s u fû r pour
aien arrêter
t
arréter toutes
toutes manifestations pendant un
manifestations pendant un

temps.
temps.
Ce qui
Ce arrive dans
qui arrive dans une chambre de
une chambre séances, est
de séances, absolument comme
est absolument comme si si un
un
animal invisible ou partiellement invisible et ayant une certaine force,
animal invisible ou partiellement invisible et ayant une certaine force, pla- pla-
nait dans la
nait dans la pièce
piece transportant les objets,
transportant les objets, cela plus facilement
cela plus facilementdans le voi-
dans le voi-
sinage du médium, mais parfois àdes distances considérables,
sinage du médium, mais parfois àdes distances considérables, déployant déployant
dix fois
dix plus de
fois plus de force celle dont
que celle
torce que le médium
dont le dispose normalement.
médium dispose normalement.
Après
Après la séance avec
la séance Ensapia, cette
avec Eusapia, cette dernière
dernière restait quelques moments
restait quelques moments àà
moitié éveillée,
moitié souvent
éveillée, souvent un un petit eiïort sufllsait lui faire reprendre
pour lui faire reprendre
petit etïort sutïlsait pour
i3
13
'ur-

194
194 mrvun spmrrn
nnvun SPIRIT!

l'état de
l'état même quand elle
transe;
de transe; même quand
elle restait
restait presque puissance
éveillée la
presque éveillée la puissance
anormale
anormale nene la quittait
la quittait pas de pouvait
elle suite, produire de l'écri-
encore produire de
pas de suite, elle pouvait encore l`écri-

marques, et faire mouvoir des objets


ture ou des
ture ou des marques, et faire mouvoir des objets sans contact. Tout
sans contact. ceci en
Tout ceci en
pleine lumière
pleine lumière de
dela lampe mais
la lampe avec un désavantage
mais avec phénomènes
ces phénomènes
désavantage : ces
un :

arrivaient au
arrivaient moment où
au moment où on les attendait
on les attendait le moins.
le moins.
Un soir nous
Un soir étions occupés
nous étions occupés àà essayer
essayer nosnos forces
forces sur un dynamomètre
sur un dynamomètre
main, j'en
àit main, inscrivals les résultats. L'échelle était arbitraire,
j'en inscrivais les résultats. L'échelle était arbitraire, mais mais on on peut
peut
dire
dire que pour
que pour
la
la femme
femme la
la force
force variait
variait de
de 40
40 à
à 70,
70, pour
pour
les
les hommes
hommes de
de 70
70
environ; personne
160 environ;
àà 160 personne ne put
ne arriver à
put arriver à 165.165.
Eusapia atteignait
Eusapia atteignait en
en moyenne 50;
moyenne 50; après
apres les séances elle
les séances elle était ordinal-
était ordinai-
rement très fatiguée
rement très fatiguée pour arriver mème à chitire
pour arriver meme a ce chitïre ;; une fois ayant
ce une fois ayant pressé
pressé
'
le ressort
le ressort normalement
normalement avec avec sasa main droite. elle
main droite, le repressa
elle le repressa
à
à l'aide
l'aide de sa
de sa
main gauche et déclarait ceci : John étreint ma main
main gauche et déclarait ceci : John étreint ma main qui est sur l'instrtl- qui est sur l'instru-
ment. debout, près
était debout,
Elle était la lampe
de la où j'écrivais
j`écrivais etj’ai vu l'indicateur
'

ment. Elle près de lampe où etj'ai vu lindicateur


du dynamomètre monter au chilïre
du dynamomètre monter au chilïre anormal de 138. anormal de 138.
Le professeur
Le Richet ayant
professeur Richet ayant réarrangé Yappareil, le
réarrangé Fappareil, le lui remit mais
lui remit mais de de
façon à ce que
façon à ce ses doigts ne passent
que ses doigts
ne toucher l'indicateur;
pussent toucher l'ind_icateur; elle pressaelle pressa à
à
nouveau et
nouveau cette fois
et cette fois nous pûmes enregistrer
nous pûmes enregistrer 210,210, une troisième fois
une troisième fois 155.
155.
Cette pression
Cette pression était bienau-delà
était bien au-delà de de sa
sa force normale ;; Eusapia
force normale Eusapia sese plaignit
plaignit de de
douleurs dans
douleurs dans lesles doigts.
doigts.
De telles
De preuves de
telles preuves de force anormale ne
force anormale pas inconnues
sont pas
ne sont inconnues dans dans l'expé-
l'expé-
rience médicale, assure
rience médicale, assure le professeur Richet.
le professeur Richet.
main gauche
La main
La gauche est normalement plus
est normalement plus forte que la droite chez Eusapia;
forte que la droite chez Eusapia;
les phénomènes sont
meilleurs phénomènes
les meilleurs produits, croit-on,
sont produits, croit-on, lorsqu'ils procèdent de
lorsqu'ils procèdent de
son côté gauche pendant ses transes. Ceci peut
son côté gauche pendant ses transes. Ceci peut sembler suspect et on fait sembler suspect et on fait
bien d'en souligner
bien d'en souligner les circonstances.
les circonstances.
Si tout ce
Si tout qui eut
ce qui lieu n'était
eut lieu n'était pas suffisant pour
pas þÿ s u fû pour s a n contrebalancer
t
contrebalancer toutes
toutes
mes suspicions,
mes j'aurais,
suspicions, j'aurais, certes,
certes, exprimé
exprimé d'une
d`une façon énergique
façon énergique les
les doutes
doutes
que j'aurais
que
conservés. lci
j'aurais conservés. lci ilil yy aa nécessité dexagérer, de
nécessité d`exagérer, signaler le
de signaler le dernier
dernier
vestige d'un résidu
vestige d'un résidu de doute.de doute.
Le monde
Le monde des phénomènes est,
des phénomènes d’abord, une
est, d'abord, une force régulière en
force régulière en pression
pression
constante
constante sur la matière
sur la matière inerte, inerte, telle que
telle que celle de la table et d'autres objets
celle de la table et d'autres objets
plastiques, ou
plastiques,
bien par
ou bien par des pressions sur
des pressions les vêtements
sur les vetements et le corps
et le corps des
n
des
assistants.
l

assistants.
subite, perceptible
_

le contact d'une force les bruits pro-


_

Ensuite
Ensuite c'est
c'est le contact d`une force subite, perceptible par par les bruits pro-
duits, les coups frappés
duits, les coups frappés sur des objets
sur des objets ou ou sur les personnes présentes.
sur les personnes présentes.
En troisième
En troisième lieu
lieu des
des formes
formes vagues, des apparitions
vagues, des apparitions imitant plus
imitant plus ou ou
moins exactement
moins exactement le corps le corps humain,
humain, en partie.
en partie.

þÿ E nû n apparences, non seulement visibles


Enfin des
des apparences, non seulement visibles et tangibles produisent
et tangibles produisent sur sur
l'organisme la sensation
Porganisme la sensation comme comme d'une main qui
d'une main qui empoigne
empoigne une partie du
une partie du
JOURNAL nïrunns PSYCHOLOGIQUES
Jouimai. nütrunns psïcnonoeiouns 196
195
'

corps, mais qui font


corps, mais qui
aussi mouvoir
font aussi visiblement et
mouvoir visiblement d'une façon
et d'une façon permanente,
permanente,
des objets divers.
des objets divers.
Quelques-uns
Quelques-uns des phénomènes, les
des phénomènes, les plus faciles,eurent
plus faciles, lieu dans
eurent lieu la pièce
dans la pièce
éclairée ;; les
éclairée autres demandaient
les autres demandaient une
une demi-obscurité, quelquefois une
demi-obscurité, quelquefois obs-
une obs-
curité complète.
curité complète.
Malgré
Malgré nosnos efforts pour obtenir
eilorts pour obtenir les phénomènes les
les phénomènes les meilleurs dans la
meilleurs dans lu-
la lu-
miere plus
mière complète, l'agent
plus complète, l'agent insistait pour l'obscurité,
insistait pour sous peine
l'obscurité, sous peine de ne rien
de ne rien
produire.
produire.
Il est
Il est très désirable
très désirable dhccoutumer lele médium
d'accoutumer s'habituer àå plus
médium àå s'habituer plus de de
lumière;
lumière; peut-étre,
peut-etre, en
en agissant par degrés,
agissant par degrés, on
on pourrait y parvenir.
pourrait y parvenir.
Dans
Dans notre dernière séance,
notre dernière nous avions
séance, nous somme très
une somme
avions une raisonnable de
très raisonnable de
lumière,
lumière, et néanmoins une
et néanmoins une quantité
quantité de de phénomènes lieu.
eurent lieu.
phénomènes eurent
il
ll est probable que
est probable dans le commencement des expériences
que dans le commencement des expériences avec avec Eusapia,
Eusapia,
on
on a permis tant
a permis d'obscurité qu'à
tant d'obscurité qu'à présent
présent on
on considère
considère cette
cette condition
condition
comme une
comme nécessité; toutefois
une nécessité; il ne
toutefois il point sage
serait point
ne serait de faire dela lumière
sage de faire dela lumière
condition aine
une condition .sine qua non.
une qua non.
En soulignant
En soulignant le
le fait d'obscurité je
fait d'ohscurité vais produire
je vais peut-être dans
produire peut-ètre l'esprit
dans 1'esprit
du lecteur une impression exagérée
du lecteur une impression exagérée 'I ?
Pour transmettre
Pour transmettre une impression vraie,
une impression une certaine
vraie, une certaine netteté
netteté etet impartia-
impartia-
lité sont nécessaires
lite sont nécessaires de la partde la de l'écrivain;
part de l'éerivain; elles sont de bonne justice
elles sont de bonne justice de de
la part
la part du lecteur qui
du lecteur qui ne devrait pas
ne devrait me considérer comme plaidant
pas me considérer comme plaidam une une

cause, mon seul objectif étant de donner


cause, mon seul objectif etant de donner un compte un rendu exact
compte rendu exact et sans et sans
préventions
préventions de
de ces
ces expériences étranges,
expériences étranges, et
et d'en faire ressortir
d'en faire ressortir les côtés
les côtés
faibles.
faibles.
Si, malgré ces
Si, malgré ces côtés faibles, je
côtés faibles, pouvais me
je pouvais déclarer convaincu,
me déclarer convaincu, celacela même
même
que des lecteurs pourraient apprécier
serait fait
serait un fait que
un des lecteurs pourraient apprécier ditléremment.
ditïéremment. Il
Il faut
faut
ajouter quelbhscurité n'était pas si complète qu'elle ne nous
ajouter quel`ohscurité n'était pas si complète qu'elle ne nous permit de dis- permit de dis-
tinguer
tinguer une une personne
personne qui qui eût
eût traversé
traversé la salle des
la salle séances;; certes
des séances certes nous nous
l‘eussions aperçue,
l'eussions aperçue,
et
et en
en somme
somme les
les conditions
conditions n'étaient
n'étaient pas
pas
meilleures
meilleures
lorsqu'il yy avait
lorsqu'il avait une grande obscurité.
une grande obscurité.
Lorsque
Lorsque les les conditions
conditions étaient bonnes, nous
étaient bonnes, pouvions voir
nous pouvions voir aussi
aussi bienle
bien le
médium
médium que les assistants complice
que les assistants ;; un complice n'eût pu
un n'eût se glisser
pu se glisser parmi nous, la
parmi nous, la
chose étant impossible.
chose étant impossible.

srrm‘
si-'mr na LA LUMIÈRE
ns LA LUMIÈRE

La lumière
La lumière étant
étant une
une ondulation éthérée, ilil est
ondulation éthéree, est improbable que
improbable la somme
que la somme
d'énergie extrêmement faible,
d'énergie extremement faible, nécessaire pour produire
nécessaire pour une impression
produire une sur
impression sur
la rétine, puisse avoir un eiIet physique dólétère.
la rétine, puisse avoir un etïet physique délétère.
En plus, la
En plus, la radiation
radiation non lumineuse peut être
non lumineuse peut être d'une
d'une force égale et
force égale et même
même
þÿ y l ¼ q v r - | - *

196
196 nnvun
nnvun sp1 RITE
srmirn

supérieure
supérieure àà l'autre, cela exercer
pour cela
l'autre, sans pour
sans action contraire
exercer une action une phéno-
contraire aux phéno- aux

mènes.
ménes.
Toute pièce
Toute pièce ou
ou chambre est
chambre est remplie
remplie de
de vagues d'éther émanant de
vagues d`éther émanant de
chaque objet. qui
chaque objet qui s'y trouve; une
s'y trouve; boule de
une boule de fer une porte
ou une
fer ou chautlées au-
porte chaulïées au-

dessous de la chaleur
dessous de la chaleur rouge, seraient
rouge, ne seraient pas
ne considérées comme gênantes
pas considérées comme génantes
par l'agent
par l'agent
ou le
ou le médium.
médium.

"

Peut-étre aussi,
Peut-être les rayons
aussi, les ultra-violets seraient-ils
rayons ultra-violets également impos-
seraient-ils également impos-
sibles
sibles à constater, et
à constater, dans ce
et dans cas, si
ce cas, Pilluminatzbn invisible
si l'illumination était suffisante.
invisible était þÿ s u fû s a n t e .
on pourrait
on pourrait peut-être prendre des
peut-être prendre des images photographiques.
images photographiques.
Il n'est
Il pourtant pas
n'est pourtant pas
certain
certain quel'instrument photographique n'eût
quel'instrument photographique pas un
n'eût pas un

certain elîet sur l'intelligence


certain etfet sur Pintelligence qui se manifeste, lorsque le médium est en
qui se manifeste, lorsque le médium est en
transe, intelligence
transe, intelligence qui qui paraît plus vive
paraît plus vive queque lorsqu'elle à "l'état
est à
lorsqu'elle est normal,
`l'élat normal,
car Eusapia est sensible à la lumière même ayant
car Eusapia est sensible à la lumière même les
ayant les yeux scellés sous
yeux scellés sous un un

bandage.
bandage.
‘`

Il nous
Il semble qne
nous semble l'action d'une lumière visible,
n'est pas autant
qne 1'action d'une lumière visible, n'est pas
autant phy-
phy-
sique que
que psychologique. que le véritable obstacle est plutôt
sique psychologique. et
et que dans la
le véritable obstacle est plutôt dans la
faculté de voir chez les assistants plutôt
faculté de voir chez les assistants plutôt que dans les vibrations
que dans les vibrations de
de
l'éther.
l'éther.
Ce fait, la
Ce fait, la puissance
puissance de voir, peut
de voir, peut étre
étre un obstacle absolument
un obstacle absolument hostile
hostile
aux phénomènes,
comme
aux phénomènes, comme aussi indirectement, ils ne
aussi indirectement, ils ne peuvent
peuvent être
étre hostiles
hostiles
que
que par
la suggestion.
par la suggestion.
Dans
Dans ce cas, si
ce cas, si l'on pouvait suggérer
l'on pouvait suggérer à à Eusapia
Eusapia que que lala lumière
lumière est une
est une
chose avantageuse plutôt que désavantageuse, les conditions
chose avantageuse plutôt que désavantageuse, les conditions des investiga- des investiga-
teurs pourraient étre
teurs pourraient être améliorées.
améliorées.
Pendant la seconde série
Pendant la seconde série des séances, j'avais
des séances, j'avais une une lampe électrique ;; c'est
lampe électrique c'est
toujours une
toujours chose sérieuse
une chose sérieuse que que d'essayer
d'essayer à.
à. l'aide
l"aide de
de surprises
surprises inatten-
inatten-
dues.
dues.
fois ou
Une fois
Une deux j'ai
ou deux j'ai pu constater qu'un partiel
pu constater qu'un partiel mais mais rapide changement
rapide changement
de lumière
de semblait alfecter le médium d'une
lumière semblait alfecter le médium d'une façon pénible, façon pénible, à
à moins qu'à
moins qu'à
l'avance il ne fût prévenu.
l'avance il ne fût prévenu.
ll n'est pas
ll n'est nécessaire de souligner le
pas nécessaire de souligner
le côté
côté soupçonneux
soupçonneux de de ce fait.
ce fait.

Après avoir été prévenu,


Après avoir été le médium
prévenu, le médium peut supporter un
peut supporter un vif et subit
vif et éclai-
subit éclai-
comme s'il
rage, comme
rage, s'il avait été hypnotisé
avait été hypnotisé par par l'agent,
l'agent, afinafin dede ne
ne rien apercevoir.
rien apercevoir.
Il serait téméraire
Il serait téméraire d'en agir d'en agir ainsi par
ainsi surprise, à moins d`avoir l'assenti-
par surprise,
à moins d'avoir l'assenti-
ment du
ment médium. Il
du médium. vaudrait mieux, en allant, habituer
Il vaudrait mieux, en allant, habituer le médium à le médium à sup-
sup-
porter
porter peu
à
peu à peu
lumière constante et
peu une lumière constante et suffisante.
une suffisante.
En parlant ainsi
En parlant ainsi desdes conditions d'expériences àà améliorer,
conditions d'expériences améliorer, je ne voudrais
je ne voudrais
pas étre compris comme cherchant à jeter
pas être compris
comme cherchant à jeter un doute
un doute sur la réalité
sur la réalité des des mou-
mou-

vements
vements perçusperçus et et constatés.
constatés.
Je les ai
Je les ai vus ces mouvements,
vus ces mouvements, en en lumière
lumière suffisante
þÿ s u fû spour a n t n'en
pour e
n'en point dou-
dou-
point
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**

JOURNAL
JOURNAL wkrunns PSYCHOLOGIQUES
n'E'runns þÿ r s v cû o n o a i o u x s 197
197

ter; j'en
ter; j'en ai ressenti l'impression
ai ressenti l`impression et fois entendu
maintes fois
et maintes le bruit
entendu le de dépla-
bruit de dépla-
cement d'objets;
cement d'objets; maismais je voudrais voir
je voudrais voir davantage,
davantage, certaines choses qui
certaines choses qui
donnent l'impression
donnent (probablement absurde)
l'impression (probablement absurde) qu'elles ont
qu`elles ont pour cause des
pour cause des
sortes de
sortes protubérance du
de protubérance corps du
du corps du médium.
médium.
Je voudrais
Je voudrais établir
établir si formes existent
ces formes
si ces toujours, ou
existent toujours, ou bien
bien si elles sont
si elles sont
momentanées; si
momentanées; si réellement
réellement elles elles émanent
émanent du du corps du médium et à
corps du médium et a
quelle partie du corps
quelle partie du se rattachent-elles? Si,
corps se rattachent-elles? Si, lorsque lorsque leurs extrémités
leurs extrémités éloi-
éloi-
gnées
gnées du
du médium
médium sont
sont visibles,
visibles, elles
elles sont
sont néanmoins
néanmoins toujours
toujours reliées
reliées à
à son
son
''

corps
corps ?
?
Il était rare
Il était rare que les mouvements ayant lieu
que les mouvements ayant
loin du
lieu loin médium conti-
du médium conti-
nuassent quelque
nuassent quelque temps. temps.
C'était, presque
C'était, presque toujours,
toujours, un mouvement qui
un mouvement qui durait
durait un
un instant
instant et j'aurais
et j'aurais
voulu passer un cercle autour
voulu passer un cercle autour du médium pourdu médium voir si je pouvais intercep-
pour voir si je pouvais intercep-
ter quelque
ter quelque chose
chose que
que ce
ce fût; je
fût; je n'ai
n'ai encore
encore pu en faire l'expérience.
pu en faire l`expérience.
L'habitude de se tenir
L'habitude de se tenir par les mains formant
par les mains en formant un
en un cercle un obstacle
est un
cercle est obstacle
sérieux
sérieux à à ces
ces genres d'expériences.
genres d`expériences.
S'il
S`il était
était plus
plus facile
facile d'observer
d'observer ce
ce genre
genre
de faits, leur réalité aurait été acceptée il y a longtemps,cela
de faits, leur réalité aurait été acceptée il y a longtemps,cela est probable. est probable.
Les mains
Les mains apparues étaient assez visibles et objectives pour
apparues étaient assez visibles et objectives
être vues par
pour étre vues par
plusieurs personnes à la fois,
plusieurs personnes à la fois, ou bien vues
ou bien vues par une seule personne, tandis
par une seule personne,
tandis
que d'autres sentaient leur pression et
que d'autres sentaient leur pression et leur elles disparaissaient
toucher; elles
leur toucher; disparaissaient
subitementnelaissant
subitement nelaissant pas de trace et leur relation avec la matière ordinaire
pas de trace et leur relation avec la matière ordinaire
ne semblait pas
ne semblait toujours rationnelle;
pas toujours ainsi, par
rationnelle; ainsi, exemple, leur
par exemple, vue était
leur vue tan-
était tan-
tôt interceptée
tôt interceptée parpar une draperie, d'autres
une draperie, fois ces
d'autres fois mains semblaient
ces mains semblaient lala
pénétrer;
pénétrer; pour ces mains il
pour ces mains il n'yn'y avait pas
avait d'obstacles.
pas d'ohstacles.
1l faut.
ll en somme,
faut. en somme, dans ce sujet, que
dans ce sujet, chaque observateur
que chaque
observateur recommence
recommence à à
nouveau sans se charger
nouveau sans se
charger des connaissances acquises
des connaissances par ses devanciers,
acquises par ses de
devanciers, de
crainte des préjugés
crainte des acquis.
préjugés acquis.
Cette nécessité
cette nécessité pour ces observations
pour ces observations nene sera pas toujours
sera pas exigible, et
toujours exigible, et
dès
dès que
que
ce sujet
ce sujet d'étude
d'étude aura
aura pris
pris sa place
sa place comme
comme branche
branche de
de science
science ortho-
ortho-
doxe,
doxe, onon pourra s'en passer.
pourra s'en passer.

SUR
SUB LE TRANSPORT DES
LB TRANSPORT OBJETS.
DES OBJETS.

Des
Des objets
objets inconnus
inconnus du médium, qu'il
du médium, n’avait pas
qu'il n*avait pas maniés,
maniés, ne semblaient
ne semblaient
se préter aussi bien ceux avec lesquels il
pas
pas se preter aux mouvements
mouvements aussi bien que
aux que ceux avec lesquels il était
était
familier.
familier.
J'ai pris
J'ai des objets
pris des appartenant aà Eusapia,
objets appartenant Eusapia, àà son insu; presque
son insu; toujours
presque toujours
ces objets étaient changés de place pourvu qu'ils n‘eussent
ces objets étaient changés de place pourvu qu'ils n`eussent pas été places
pas été placés
dehors de
en dehors
en de la salle
la salle des
des séances.
séances.
Donc, les expériences
pour les expériences ces
Donc, pour objets familiers
ces objets sont les
familiers sont plus propices
les plus propices
malgré
malgré leur
leur aspect qui porte
aspect qui porte
à
a la
la suspicion;
suspicion; mais
mais somme
en somme
en ce
ce n'est
n'est que
que
198
198 nnvun srrarra
nsvun srrnirn

superficiel i e l objets
etc ces
þÿ s u p e rûet ces appartenant au
objets appartenant médium peuvent
au médium peuvent servir
servir aussi
aussi
bien
bien que
que
d'autres
d'autres pourvu qu'ils
pourvu qu'lls
soient
soient arrangés
arrangés convenablement.
convenablement.

sounce
sounce D'ÉNERGIE.
n'BNuucu-1.

Des mouvements physiques


Des mouvements font supposer
physiques font source d'énergie;
une source
supposer une d`énergie; onon peut
peut
considérer que l'énergie
considérer que nécessaire aux mouvements des
Pénergie nécessaire aux mouvements des objets objets est soutirée
est soutirée
des organes
des des assistants,
organes des en partie,
assistants, en et peut-être
partie, et entièrement du
peut-être entièrement du médium,
médium,
lequel, des fois, se trouve complètement
lequel, des fois, se trouve exténué.
complètement exténué.
par les expériences
Rien
Rien n'a prouvé par
été prouvé
n'a été les expériences faites
faites avec le dynamomètre
avec le dynamomètre au au

cours des séances; mais il est naturel de croire que


cours des séances; mais il est naturel de croire la source de l'énergie
que la source de Pénergie
employée
employée se
se trouve
trouve dans
dans la
la vitalité
vitalité animale.
animale.
w
s

SIÈGE ne
sutca RÉACTION.
ne mîmnon.

Un objet
Un ne peut
objet ne étre changé
peut etre de place
change de par les lois physiques
place par ordinaires,
les lois physiques ordinaires,
àù moins qu'un autre corps ne ressente une réaction contraire et
moins qu'un autre corps ne ressente une réaction contraire et de force
de force
égale.
égale.
Il se
Il se peut que,
peut que, dans le cas
dans le actuel,
cas actuel, on ne
on ne puisse
puisse appliquerles
appliquerles lois physiques
lois physiques
à mouvements, mais cela
ces mouvements,
à ces mais étant peu
cela étant probable je
peu probable
considère
je considère comme comme très très
important de localiser la réaction partout où
important de localiser la réaction partout où elle sera possible.
elle sera possible.
La manière la
La manière la plus
plus simple
simple d’arriver
d'arriver à ce but.
à ce but, c`est quelque objet
lorsque quelque
c'est lorsque objet
lourd est soulevé au-dessus
lourd est soulevé au-dessus de la terre. de la terre.
En supposant
En supposant que que ce ce fait est.accompli directement
fait estaccompli directement par par le médium,
le médium, celui-ci
celui-ci
gagnerait en poids et placé sur le plateau
gagnerait en poids et placé sur le plateau d'une balance, sa pesanteurd'une balance, sa pesanteur
devrait saugmenter
devrait s'augmenter jusqu'à jusqu'à la la rechute
rechute de de l'objet.
l'objet.
Le médium
Le médium Eusapia Eusapia pèse pèse 6060 kilos;
kilos; elle
elle a soulevé un
a soulevé poids de
un poids de 22 kilos,
22 kilos,
mais je pu faire l'expérience
mais n'ai
je n'ai pu faire l'expérience avec avec le médium,
le à l'aide de la
médium, à l'aide de la balance. balance.
Je dois le dire. l`aspect de l'opération lorsque
Je dois le dire. l'aspect de l'opération lorsque le le médium soulève un
médium soulève un

corps lourd,
corps ayant les mains appuyées
lourd, ayant les mains légèrement dessus,
appuyées légèrement n'est
dessus, n'est pas comme
pas comme
si objet était
cet objet
si cet était tiré d'en haut,
tiré d'en haut, mais plutôt comme
mais plutôt comme si force le
une force
si une le poussait,
poussait,
le soulevait
le soulevait en dessous. c'est la
en dessous. C'est la tout ce qui tout ce qui me paraissait
me paraissait probable
probable et c'est
et c'est
tout ce
tout ce que j'en puis
que j'en puis dire
dire pour le moment.
pour le moment.
Quand le médium est debout auprès
Quand le médium est debout auprès d'une lourde table,
d'une lourde table, ayant
ayant les
mains
les mains
les pieds
et les
et pieds tenus
tenus ou observés, celle-ci
ou observés, celle-ci se soulève comme
se soulève comme si si unun membre
membre

poussant avec force et énergie


en dehors et invisible
en dehors et invisible de son corps,de son
corps, poussant
avec force et énergie sou-sou-
levait le
levait meuble lourd.
le meuble lourd.
L'etïet pourrait
L’etïet pourrait aussi etre comparé
aussi étre comparé a a l'action
l'action d'une
d'une personne courbée sur
personne courbée sur
la terre et
la terre soulevant le
et soulevant le meuble
meuble avec dos.
son dos.
avec son

Les expériences
Les citées
expériences citées plus plus haut démontrant que
haut démontrant le médium a parfois des
que le médium a parfois
des
accès de
accès force extraordinaire,
de force extraordinaire, il serait téméraire
il serait téméraire de de nier que pendant
nier que pendant une une
telle crise la table n'eût
telle crise la table n'eût pu étre soulevée
pu etre soulevée par
la force émanée
par la force émanée de lui.
de lui.
_
-

_*-Î
Î

Jormmr. n'en-Unes
JOURNAL psmnonoerouns
n't'rtmns Psvcnonoerouns 199
199

Mais
Mais une telle force
une telle force ne
ne peut
peut être considérée
étre considérée comme un
comme un phénomène
phénomène
normal; même
normal; même en la considérant
en la considérant ainsi, il n‘ya
ainsi, il dans mon
n'ya dans expérience, très
mon expérience, très
souvent, pas de point
souvent, pas de point d'appui sutflsant s a n tl'application
d'appui þÿ s u tû pour
pour
normale de cette
l'applicatîon normale de cette
force.‘
force?
Néanmoins
Néanmoins les les deux
deux genres
genres de phénomènes peuvent
de phénomènes s'entreméler et
peuvent s'entreméler et
s'expliquer mutuellement.
s'expliquer mutuellement.
Tous
Tous ces ces mouvements
mouvements sont sont accompagnés
accompagnés par par un effort de
un elïort de la part du
la part du
médium; souvent, lorsqu'un objet
médium; souvent, lo'rsqu'un objet est mû loin de lui,est mû loin de lui, il
il fait
fait un
un petit
petit mou-
mou-

sympathique dans
vement sympathique
vement dans la la méme direction.
méme direction.
De méme lorsque
De méme lorsque au au loin les touches
loin les touches d'und'un piano
piano ou d'un accordéon
ou d'un accordéon sont sont
maniées, ceux qui
maniées, ceux qui tiennent les mains du médium sentent que
tiennent les mains du médium sentent que ces doigts
ces doigts
font
font des mouvements correspondants.
des mouvements correspondants. b

Les déplacements lourds, étaient


étaient accompagnés
_

Les déplacements par par unun côté,


côté, de meubles lourds,
de meubles accompagnés
par
par
des
des mouvements
mouvements convulsifs
convulsifs du
du médium,
médium, comme
comme si
si Eusapia
Eusapia était était cons-
cons-

ciente de þÿ l ' eû et` oler produisait


ciente de Petïort et le t
produisait elle-même
elle-méme par le
par le moyen
d'une force
moyen d'une force anor- anor-
male,
male, ou
ou d'une
d'une force
force émanant
émanant d'elle.
d'elle.
Ces mouvements de
Ces mouvements de sa sa part
part consistent
consistent en une pression
en une
pression légère,
légère, ou ou par une
par une
résistance contre
résistance contre les les personnes
personnes qui qui la tiennent; ils
la tiennent; ils n'ont d'autre etïet
n`ont d'autre etïet que
que
de démontrer qu`elle est consciente du mouvement produit au loin puis-
de démontrer qu'elle est consciente du mouvement produit au loin puis-
qu'elle
qu'elle le suit sympathiquement;
le suit sympathiquement; elle elle imite
imite ainsi
ainsi le le joueur
joueur de de billard
billard qui qui
penche la table
se penche sur la table pour
se sur suivre la boule mollement
pour suivre la boule mollement lancée qui n'arrive
lancée qui n'arrive
pas au but
au but désiré
désiré par
par
lui.
lui.
pas
Je voudrais aussi,
Je voudrais comme étude
aussi, comme étude du siège de
du siège de lréaction,
lréactîon, placer placer le le médium
médium
sur une plate-forme
sur une roulante
plate-forme roulante pour voir si celle-ci
pour voir si celle-ci prendrait la même
prendrait la méme direc- direc-
tion
tion que celle du meuble déplacé.
que celle du meuble déplacé.
Et ceci
Et ceci non dans le
non dans le but
but dede contester
contester la réalité des
la réalité phénomènes mais
des phénomènes mais pour
pour
élucider
élucider les les lois
lois de force inconnue.
cette force
de cette inconnue.
Je présume, sans
Je présume, sans toutefois prétendre décider
toutefois prétendre décider la la question,
question, que siège de
le siège
que le de
réaction
réaction se trouvera
se trouvera sur la
sur la personne du
personne du médium, médium, de manière que
de manière lors-
que lors-
qu'elle semble
qu'elle semble
soutenir
soutenir table poids trouve augmenté
une table son poids se trouve augmenté de celui de
une son se de celui de
cette table soulevée.
cette table soulevée.
Pourtant.
Pourtant. ceci ceci ne serait pas
ne serait pas une conséquence
une rigoureuse, car
conséquence rigoureuse, car lele siège
siège dede
réaction peut
réaction se trouver dans la chambre a
peut se trouver dans la chambre a l'état de dilîusion; l'état de diliusion; une une réaction
réaction
peut
peut
étre
étre absorbée
absorbée parles
parles molécules
molécules de l'air, exactement
de l`air, exactement comme l'animalcomme l'animal
emporté
emporté par par un oiseau de
un oiseau de proie;
proie; dans
dans ce ce cas
cas il il nene serait point facile
serait point facile dede
démontrer le
démontrer poids de
le poids l`animal emporté.
de l'animal emporté.
Si
Si une équivalente ne
réaction équivalente
une réaction ne peut
peut étre constatée, le
étre constatée, le phénomène
phénomène devrait devrait
étre assimilé, plutôt
étre assimilé, plutôt àà un animal qui
un animal qui vole
vole qu'à l'action
qu'à l'action d'un animal qui
d'un animal qui est
est
par terre.
par terre.

_
mus-gus
þÿ Î ¼ u - - 1 - n

200
200 nnvun srmrrn:
nmvtm srmirn

MOUVEMENTS SYMPATHIQUES DU
MOUVEMENTS SYMPATHIQUES MÉDIUM.
DU MÉDIUM.

Ce fait
ce constaté que
fait constaté le corps du
que le corps du médium
médium subit subit desdes mouvements
mouvements corres- corres-
pondants et sympathiques est plein
pondants et sympathiques est d'intérêt à étudier.
plein d'intérêt a étudier.
Parfois, lorsqu'elle
Parfois, lorsqu'elle semblait
semblait pousser
pousser un un objet
objet au loin, Eusapia
au loin, Eusapia faisait
faisait unun

petit mouvement de main,


petit mouvement de sa main, de suite suivi par
sa de suite suivi le déplacement de l'objet;
par le déplacement
de l'objet;
j'ai
j'ai fait
fait l'expérience
l'expérience de
de placer
placer un
un bureau
bureau meuble
meuble ‘près
fprès des
des assistants
assistants et du
et du
‘médium,
medium, ensuite de l'éloigner
ensuite de l'éloigner peu à
peu à peu.peu.
Le «
contrôle þÿ
Le « contrôle ou
n,: :ou
, l'agent,
l'agent, me
me remarquer’
faisait
faisait remarquervle le laps
laps dede temps entre la
temps entre la

poussée de la main du médium et le déplacement


poussée de la main du médium et le déplacement du meuble; lorsque ce du meuble; lorsque ce
dernier était
dernier distant d'environ
était distant d'environ deux deux mètres,
metres, ce ce laps
laps dede temps
temps ou ou d'intervalle
dïnzervalle
était d’environ deux
était d'environ deux secondes. secondes.
ce détail
Ce détail peut otïrir un
peut otïrir un intérêt
intéret aux futurs expérimentateurs;
aux futurs expérimentateurs; le fait de
le fait de
ces mouvements sympathiques me parait avoir
ces mouvements sympathiques me parait avoir un intéret considérable. un intérêt considérable.
Quand un instrument
instrument est est joué, par exemple, c'est comme
comme si médium
le médium
'
'

Quand un joué, par exemple, c'est si le


faisait un réve intense; ses mouvements convulsifs
faisait un reve intense; ses mouvements convulsifs correspondaient au correspondaient au fait
fait
actuel du
actuel du rythmerythme du morceau
du morceau exécuté.exécuté.
C'est comme
G'est comme si si unun chien
chien de chasse révait,
de chasse avec la
revait, avec la même intensité, d'avoir
même intensité, d'avoir
capturé
capturé un
un lièvre
lièvre et
et qu'un
qu'un chien
chien fantôme,
fantome, in
in facto,
facto, eût
eût attrapé
attrapé au
au même
même
moment et au
moment et au loin, un loin, un vrai
vrai lièvre.
Iievre.
*
»
»

Cette théorie
Cette théorie est sans doute
est sans doute une spéculation pure,
une spéculation pure. mais j'avoue que
mais j'avoue pour
que pour
le moment
le moment je je suis disposé àà chercher
suis disposé chercher dans ce sens
dans ce pour trouverune
sens pour trouverune expli- expli-
cation de
cation de ces faits.
ces faits.

philosophes, dans
Les philosophes,
Les dans une une interprétation
interprétation idéaleidéale de de la la nature
nature ont consi-
ont consi-
déré la pensée comme la réalité et la matière comme une conséquence
déré la pensée comme la réalité et la matière comme une
conséquence de de
la pensée.
la pensée.
que j'ai
Ce que
Ce ,j'ai constaté
constaté paraît, parait, en en quelque
quelque sorte, comme si
sorte, comme le reve
si le réve de de la
la
personne
personne
en
en transe
transe était
était assez
assez vif
vif pour
pour
aifecter
affecter physiquement
physiquement les
les objets
objets
qui 1’environnent,
qui Yenvironnent, de de produire
produire des objectifs et
résultats objectifs
des resultats et de causer non
de causer non
seulement
seulement le le déplacement
déplacement réel
réel et
et permanent d'objets ordinaires,
permanent d'objets ordinaires, mais
mais aussi
aussi
les aggrégations de
les aggrégations de récentes
récentes et et temporaires formations des
temporaires formations particules de
des particules de la
la
matiere qui
matière prennent
qui prennent la
la forme
forme d’objets
d'objets extraordinaires.
extraordinaires.
Ces aggrégations
Ces aggrégations sont sont assez objectives pour
assez objectives etre senties,
pour être senties, entendues,
entendues,
vues et
vues peut-être même
et peut-être photographiées.
même photographiées.

SOMMAIRE ET CONCLUSION.
SOMMAIRE ET CONCLUSION.

Quelle que soit


Quelle que l'explication de
soit l'explication de ces
ces faits, leur possibilité
faits, leur possibilité et leur réalité,
et leur réalité,
je
je suis
suis forcé
forcé d'admettre que la-dessus
d'admettre que la-dessus il
il n'y a plus de place dans mon esprit
n'y plus de place dans mon esprit
a

pour
le doute.
pour le doute.
JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
n'È'rUnss PSYCI-IOLOGIQUES 201
201

Toute personne
Toute personne sans
sans préjugés, ayant
préjugés, ayant eu ces expériences,
eu ces serait forcée
expériences, serait de
forcée de
convenir
convenir que
que des choses réputées impossibles ont
des choses réputées impossibles eu réellement
ont eu lieu.
réellement lieu.
Si un fait est clairement établi,
Si un fait est clairement établi, l'on peut
l'on concevoir possibilité
peut concevoir la possibilité du
la du
reste.
reste.
J'ai concentré
.l'ai concentré toute mon attention
toute mon sur une
attention sur chose
une chose simple et
simple définie,
et þÿ c'est-
d éû c`est-
nie,
à-dire
à-dire
sur le
sur déplacement
le déplacement d'un objet
d'un objet libre
libre de
de tout
tout contact
contact et
et dans
dans une
une
lumière suffisante
lumière þÿ s u fû spour pour
ante voir et constater son mouvement; j'ai
voir et constater son mouvement; j'ai été témoin
été témoin
de
*de cela, plusieurs fois,
cela, plusieurs fois, le
le fait
fait étant prouvé par la.vue, par l'ouïe,
étant prouvé par la.vue, par l'ouîe, par le
par le
par la position
position changée l'objet.
toucher et
toucher et par la de
changée de l'objet.
Quand je parle
Quand je parle d'un
d'un objet qui
objet qui est
est sans
sans contact, j'entends dire
contact, j'entends qu'il n'est
dire qu'il n'est
touché
touché par
par personne
des assistants,
personne des assistants, d`une façon
d'une façon normale, ou
normale, ou par des
par des appa-
appa-
reils ou
reils instruments manœuvres
ou instruments parles
v r e s assistants;
þÿ m a n S uparles assistants; je je ne
ne suis
suis pas prét
pas prét à
à
croire, pour. parler
croire, pour d'une façon
parler d'une façon technique,
technique, qu'on
qu'on agisse sur un
agisse sur un corps corps
éloigné,
éloigné, cet
cet objet
objet n'étant
n'étant pas
pas
touché
touché par
par
une
une partie
partie du
du corps
corps
normal.
normal.
probable qu'avant que le mouvement ait lieu l'objet
Mais il
Mais il est
est probable qu'avant que le mouvement ait lieu l`objet est est touché
touché
par quelque chose,
par quelque chose,
et
et ce
ce quelque
quelque chose
chose semble
semble étre
étre une
une prolongation
prolongation du du

corps du médium.
corps du médium. ~

Ces phénomènes
Ces phénomènes ne me semblent
ne me semblent pas modifier les
pas þÿ m o d iû
lois
les elois
r fondamentales de
fondamentales de
la physique; mais peut-être ils pourraient amenerà étendre les lois
la physique; mais peut-étre ils pourraient amenerà étendre les lois connues connues
de
delala biologie.
biologie. Le professeur Lodge
Le professeur Lodge ouvre
ouvre ici une parenthèse
ici une pour dire:
parenthèse pour dire:
On demander
< On pourra demander
c
pourra pourquoi je m‘abstiens de parler de l'hypothèse
pourquoi je m`abstiens de parler de Fhypothèse
spiritualiste.
spiritualiste. La
La raison
raison en
en est que je
est que l'ai pas
ne l'ai
je ne encore vue présentée d'une
pas encore vue présentée
d'une
façon scientifique.
façon þÿ s c i e n t iû q u e .
Les formes
a Les
« de ces
vagues de
formes vagues ces hypothèses
hypothèses telles que je
telles que les connais,
je les connais, ne me
ne me
semblent pas s'appliquer à
semblent pas s'appliquer a ces faits.ces faits.
« Afin
a þÿ Aû dendéplacer
de un corps
déplacer un matériel, je
corps matériel, je dois présumer qu'un
dois présumer qu'un autre
autre corps
corps
est nécessaire, aussi
est nécessaire, qu'une volonté,
bien qu'une
aussi bien et ces
volonté, et deux conditions
ces deux sont pré-
conditions sont pré-
sentes avec
sentes les assistants
avec les aux séances.
assistants aux séances.
Une règle
« Une
«
règle de la philosophie
de la philosophie est est d'épuiser les possibilités
d'épuiser les possibilités du
du connu
connu
avant de chercher dans l'inconnu.
avant de chercher dans l'inconnu.
«
Mais, si plus
« Mais, si tard, je
plus tard, m'apereevais que
je m'apercevais l'agent de
que l'agent quelque chose,
de quelque chose, àù
présent indéfini
présent þÿ i n d éû pourrait
ni
pourrait aider à l'explication de ces
aider a Pexplication de phénomènes, je
ces phénomènes, je
l'espère, j’aborderais
l`espère, j'aborderais la
la question franchement.
question franchement. »
»

Ces phénomènes
a Ces
a
phénomènes n'ont n'ont lieulieu qu'en
qu`en lala présence
présence d'une personne vivante;
d'une personne vivante;
,
la
la force qui semble
force qui semble produire
produire ces
ces mouvements
mouvements parait
parait
étre
étre une
une force
force vitale
vitale
modifiée
þÿ m o d iû ou anormale
ou éanormale
e dirigeant son énergie
dirigeant son d'une manière
énergie d'une manière peu usuelle,
peu usuelle,
par
par
des
des voies
voies inconnues
inconnues mais
mais produisant
produisant des
des eliets
etïets que
que
des
des mains
mains ordinaires
ordinaires
auraient
auraient pu causer.
pu causer.
« Au
« lieu donc
Au lleu d'une action
donc d'une action au loin
au considérée dans
loin considérée dans un
un sens
sens physique,
physique,
202
A
A

202 nnvun BPIRITE


ruwur: srmrrr:
--1-_-î--_-Î-Î

ce que
ce j’ai
observé peut
être assimilé plutôt
à l'action de la vitalité a
que j'ai observé peut etre assimilé plutot a Faction de la vitalité a
distance.
distance.
'
'

a
« c'est l’action d'un
G'estl'action d'un organisme vivant
organisme vivant déployé dans un
déployé dans un sens anormal et
sens anormal et
s'étendant au-dela
s'étendant des limites
au-delà des limites ordinaires.
ordinaires.
«
« parlé
J'ai
J'ai d'une prolongation
parlé d'une prolongation du corps du médium,
du corps du médium, parce
parce que j'ai été
que j'ai été
touché par
touché par
de
de tels
tels protubérances
protubérances ou
ou prolongations,
prolongations, et
et je
je les
les ai
ai vues
vues tou-
tou~
quelques-uns des
chant quelques-uns
chant des assistants.
assistants.
« Mais
« l'effet, ordinairement,
Mais l'eíl'et, ordinairement, est comme si
est comme si le llen,si lien
le lien,si lien il
il y
y a, etait invi-
a, était invi-
et intangible; comme si une portion
sible et intangible;
sible comme si une
portion d'énergie
d'ónergie vitale produisait
vitale produisait au au
loin des effets
loin des sans aucune
effets sans connexion apparente
aucune connexion apparente avec le médium.
avec le médium.
a En
« faisant ce
En faisant ce rapport,je cherche
rapport,je ne cherche pas
ne tant a convaincre
pas tant ù convaincre qu'à qu'à établir
établir la
la
réalité d'un
realité d’un cascas qui
qui incitera
incitera à
ù d'autres
d'autres investigations.
investigations.
« Je
« voudrais voir
Je voudrais ces vérités
voir ces vérités confiées àl'aile
þÿ c o nû àl'aile protectrice dela
e e s protectrice de la science
science
orthodoxe.
orthodoxe.
Mon etfort
« Mon
« n'est
o r t pas
þÿ eû n'est le‘ seul ;les phénomènes
pas le' seul ;les phénomènes obtenusobtenus avec Eusapia Pala-
avec Eusapia Pala-
dino
dino ont attiré l'attention
ont attiré l'attention des savants de
des savants l'Europe.
de l'Europe.
« On
« On pourra
pourra me me reprocher
reprocher d'avoir
d'avoir usé
usé de Fhypothèse pour
de Phypothèse l'explication
pour Pexplication
de ces faits;je
de ces réponds qu'en
faitsçje réponds qu'en somme,je sommc,je n‘attache
n`attache aucune
aucune importance
importance aux aux

explications à l’aide des théories.


explications à l'aide des théories.
que jeje puis
« c'est
« G'est tout ce que
tout ce puis faire
faire pour le moment.
pour le moment.
a Je
«
rapporte, en partie,
Je rapporte, en nos discussions
partie, nos discussions entre entre les assistants; au
les assistants; au mo-mo-
ment des
ment phénomènes, je
des phénomènes, représente les
je représente les idées
idées dede mes amis autant
mes amis autant que les
que les
miennes.
miennes. Louez.
Louez.

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L'ORIGINE
UORIGINE DE L'HOMME
DE L'HOMME

Voir la
Voir Revue de
la Revue de mars i895
mars 1895

RÉSUMÉ
RÉSUMÉ

Il est temps
Il est que je
temps que résume ce
je résume ce que
que nous
trouvé en
avons trouvé
nous avons revisant succinc-
en révisant succinc-
points de repere
repère que j'ai posés, pour jalonner
posés, pour que j'ai
tement les
tement les points de que j'ai
le chemin
jalonner le chemin que j'al
suivi.
suivi.
La vie
La est universelle,
vie est infinie
universelle, þÿ dans
i nû dans ses manifestations,
n i eses éternelle dans
manifestations, éternelle dans son
son

essence et
essence et dans
dans sa durée.
sa durée.
La vie ne
La vie ne consiste pas seulement
consiste pas seulement dans l'intégrité des
dans Pintégrité des organes du corps,
organes du corps,
mais surtout dans
mais surtout dans la relation entre
la relation organes et le principe
ces organes
entre ces intelligent qui
et le principe intelligent qui
vivifie le corps.
viviile le corps.
UUnivers entier
L'Univers est rempli
entier est rempli de de matière
matière à l'état radiant
à l'état qui constitue
radiant qui constitue
l'énergie.
Pénergie.
L'état radiant
L'état radiant de la matière
de la matière prouve qu'il existe
prouve qu'il
existe encore quelque chose
encore quelque
chose de plus
de plus
parfait au-dessus d'elle ce quelque chose est ce qu'on
parfait au-dessus d'elle ;; ce quelque chose est ce sent et qu'on voit dans
qu'on .cent et qu'on voit dans
l'homme,
l'homme, la manifestation la
la manifestation la plus parfaite
plus parfaite de
de la
la vie : son
vie AME.
son AME. :

admettant la
En admettant
En la matière pressentie par
radiante pressentie
matière radiante par Faraday, découverte par
Faraday, découverte par
W. Crookes et confirmée
W. Crookes et þÿ c o nû rpar m
par é d'autres
d'autres
e savants,
savants, la
la matière
matière première,
première, la
la subs-
subs-
tance unique
tance unique reste également prouvée
reste également prouvée ;; de ses degrés de
de ses degrés de raréfaction,
raréfaction, ouou de
de
condensation,
condensation, en en commmençant
commmençant par
Dieu et en finissant par
par Dieu et en þÿû n i s par
l'infini
s a þÿ univer-
univer-
n t l ' i nû ni
sel,
sel, de
de l'atomejusqu’à
l'atomejusqu'à l'homme
l'homme tout
tout est
est matière,
matière, tout
tout est
est substance;
substance; si
si la
la
vie et l'Univers sont de la substance, Dieu
vie et l'Univers sont de la substance, Dieu quiqui les a tirés de
les a tirés de son être, est
étre, est son

LUI-MÊME de
LUI-MÊME de la substance.
la substance.
matière, qui auparavant
La
La
matière, qui était considérée
auparavant était états, solide,
soustroîs états,
considérée soustrois liquide
solide, liquide
et gazeux,
et gazeux,
s'est
s'est accrue
accrue aujourd'hui
aujourd'hui d'un
d'un quatrième état,
quatrième état, celui
celui de
de l'état
l'état ra-
ra-
diant. Cette augmentation nous ouvre des horizons nouveaux, nous fait
diant. Cette augmentation nous ouvre des horizons nouveaux, nous fait en- en-
trevoir des
trevoir des états
états inconnus bien
inconnus bien supérieurs encore à.
supérieurs encore celui de
à. celui la matière
de la matière
radiante. L'âme humaine est constituée
radiante. L'ame humaine est constituée par l'un de ces états supérieurs.
par l'un de ces états supérieurs.
La substance unique
La substance unique est
est donc
donc un
un état
état bienplu: pur
bienptu: et plu:
pur et élevéde
plus élevé de ce même
ce méme
état radiant.
état radiant.
204
204 nnvvu
REVUE spmrrn:
SPIRITE

La matière qui
La matière éternelle et
est éternelle
qui est qui remplit
et qui tout l'espace,
remplit tout l'espace, dans états
ses états
dans ses

ditïérents, se perfectionne
ditlérents, se perfectionné en transformant, au
se transformant,
en se moyen d'immenses
au moyen évolu-
d`immenses évolu-
tions successives et infinies.
tions successives et infinies.
'La matière donc qu'une phase
qufune phase de la matière radiante compactée
'La matière n'est
n'est donc de la matière radiante compactée
la forme
sous la
sous d'énergie.
forme d'énergie. ouou de force animique
de force l'âme, ou
de l`à.me,
animique de de l'esprit,
ou de du-
l'esprit, du-
quel elle
quel procède.
elle procède.
La force animique
La force animique ou ou l'énergie d'enveloppe au
sert d'enveloppe
l'énergie sert germe intelligent.
au germe intelligent. àà
l`état latent et potentiel
l'état latent et ce mémé intelligent. quoique
germe intelligent,
potentiel ;; ce mème germe quoique latent,
latent, est
est
déjà
déjà un
un état
état de
de la
la substance
substance bien
bien supérieur
supérieur à
à l'état
l'état radiant.
radíant. De
De sorte
sorte que la
que la
matière est une
matière est une simple simple modalité en évolution vers l'énergie,
modalité en évolution vers comme
l'énergie, comme
l"énergie
l"énergie n'est
n'est qu'une
qu'une modalité
modalité en
en évolution
évolution vers
vers l'intelligence,
l`intelligence, de
de laquelle
laquelle
tout procède.
tout procède.
*
-

L'intelligence
L'intelligence est universelle ;; toute
est universelle toute matière
matière qui qui remplit
remplit l'espace
l'espace infinlde
þÿ i nû n i d e
l'Univers est intelligente,
l'Univers est intelligente, c'est-à-dire qu'elle
dest-à-dire renferme
qu'elle renferme en germe en l'étincelle
germe l'étincelle
intelligente.
intelligente.
Cette étincelle intelligente,
Cette étincelle qui se
intelligente, qui trouvait dans
se trouvait dans un un état
état tout
tout àà fait rudi-
fait rudi-
mentaire, àà l'état
mentaire, l'état latent dans les
latent dans atomes qui
les atomes qui composaient
composaient la la substance
substance quiqui
se détacha de la nébuleuse de
se détacha de la nébuleuse de laquelle laquelle la Terre tire son origine,
la Terre tire son
origine, est passée.
est passée.
après
après un
un travail
travail immense
immense et
et des
des vicissitudes
vicissitudes multiples,
multiples, après après des
des phases
phases
nombre, des
sans nombre, des preuves
sans très pénibles, à travers la molécule
preuves très pénibles, à travers la molécule qui forma qui forma
le corps
le brut de
corps brut la pierre et
de la pierre minéral, et
du minéral,
et du à travers la
et à travers cellule qui
la cellule qui compose
compose
les
les corps organiques ; la
corps organiques ; la cellule est devenue ce quelque chose, qui après
cellule est devenue ce quelque chose, qui aprés
avoir subi
avoir les þÿ
subi les puriflcations et les
les perfectionnements
p u r iû c a t i o n perfectionnements
et s nécessaires
nécessaires dans
dans le
le
creuset du règne végétal, est parvenu à faire partie
creuset du règne végétal, est parvenu à faire partie de la grande famille de la grande famille
des animaux,
des animaux, et et atteindre
atteindre þÿenfin
e nûle grade
le n
grade suprême
suprême sur sur lala planète,
planète, celui d'âme
celui d'ame
humaine.
humaine.
Aujourd'hui, il
Aujourd`hui, n'est plus
il n'est plus douteux pour quiconque
douteux pour s'intéresse àa cette
quiconque s'intéresse cette
branche de
branche de la science. que
la science, que
la
la force
force même
même de
de cohésion
cohésion (la cohésion,
(la cohésion, en
en vertu
vertu
de la
de loi d'attraction,
la loi d'attraction, unit les atomes
unit les atomes et molécules de
les molécules
et les la pierre
de la en s'in-
pierre ;; en s'in-
tégrant,
tégrant, elle est guidée
elle est guidée par la conscience de la rudimentaire étincelle intel-
par la conscience de la rudimentaire étincelle intel-
ligente, poussée
ligente, poussée elle-même àprogresser par
elle-même àprogresser la loi d'évolution), ne
par la loi dévolution), parvienne
ne parvienne

enfinà
þÿ devenir
e nûdevenir
nà de
de lala force psychique, une
force psychique, âme, un
une ame, un esprit,
esprit, comme il
ou comme
ou il
plaira de la
plaira de la nommer, et
nommer, et que, toujours vêtu de son
que, toujours vétu de son corps formé d'énergie
formé
corps d'énergie
le périsprit
le périsprit n‘anime
n'anime alors
alors tous
tous les
les étres
etres de
de l'Univers,
l'Univers, l'homme
l'homme y compris.
y compris.
*
*
I’!
Q*

La matière de
La matière notre planète
de notre planète se
se conserve
conserve telle qu'elle était
telle qu'elle son origine,
à son
était à origine,
il n'est même
il n'est même pas un de ses atomes
pas un de ses atomes quiqui sese soit dispersé. Mais elle
soit dispersé. Mais elle a pro-
a
pro-
gressé
gressé sans
sans cesse,
cesse,
et
et sans
sans interruption,
interruption, à
à travers
travers des
des aspects
aspects etet des
des phases
phases
sans nombre,
sans nombre, afin
þÿ aûd'acquérir
n
d`acquérir les conditions voulues
les conditions voulues pour
pour que l'apparition
que l'apparition de
de
Î

yvzî"
Î
1

JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES
D'É'1'UDES PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES 205
205

l'homme
Phomme sese vérifiat sur
þÿ v é r sur
iû âlat Terre
la à laquelle
'l'erre à laquelle il doit sa
il doit naissance, àà laquelle
sa naissance, il
laquelle il
doit demander tout
doit demander tout ce qui peut
ce qui étre réclamé
peut étre réclamé pour son entretien
pour son et pour
entretien et pour son
son
bonheur.
bonheur.
Dans celte
Dans cette matière même, qui
matière meme, qui n'a
n'a pas été détruite,
pas été qui ne
détruite, qui ne s'est pas perdue,
s'est pas perdue,
il s'est donc
il s'est établi l'évolut.ion
donc établi le progrès
vers le
l'évolul.ion vers progrès et
et vers
vers le
le perfectionnement,
perfectionnement,
le moyen de
par le moyen
par la pluralité
de la pluralité de ses existences.
de ses La matière
existences. La cosmique qui
matière cosmique qui
avait ainsi progressé,
avait ainsi qui
progressé, qui s'était
s'était perfectionnée, pouvait
perfectionnée, pouvait donner
donner la
la naissance
naissance
corporelle
corporelle àà l'homme, parce qu'elle
l'homme, parce qu'elle en
en contenait déjà les
contenait déjà les germes
germes ou ou éléments
éléments
nécessaires. La
nécessaires. La matière qui compose
matière qui compose
le
le corps
corps
humain
humain est
est laméme
laméme qui
qui com-
com-

la matière ambiante corps n'est qu'une


pose la matière ambiante ;; ce corps
pose ce n'est émanation
qu'une émanation de la planète.
de la planète.
De tout
De ce qu'on
tout ce qu'on vient
vient d'exposer,
d'exposer, il
il résulte
résulte que
que
la
la matière
matiere et
et l'intelligence
Pintelligence
progressent, unies
progressent, et parallèles
unies et la perfection,
vers la
parallèles vers perfection, parce
parce que
‘la substance
que 'la substance
UNE.
est UNE.
est

Lorsque la
Lorsque matièrea tellement
la matiérea progressé que
tellement progressé l'énergie excelle
que Pénergie excelle en en ,'elle,
Qelle,
avec Passociation de l'étincelle intelligente,
avec l'association de l'étincelle intelligente, à
à elles
elles deux
deux elles
elles constituent
constituent
alors
alors des individualités distinctes,
des individualités distinctes, stables impérissables comme
et impérissables
stables et entités
comme entités
intelligentes conscientes. Afin de pouvoir accomplir la loi
intelligentes et conscientes. þÿ Aûdenpouvoir accomplir la loi naturelle d'évo-
et naturelle d'év0-
lution,
lution, du
du minéral
minéral à
å l'homme,
l'homme, ces
ces entités
entités progressent toujours,
progressent toujours, sans
sans trêve
trêve
ni fin, lentement
ni þÿû lentement
n, et péniblement, jusqu'à conquérir la propriété
et péniblement, jusqn'à conquérir la propriété de créer de créer
des organismes et
des organismes de leur
et de leur donner
donner la vie, depuis
la vie, depuis le minéral jusqu'à
le minéral l'homme.
jusqu'à l'homme.
Ces entités intelligentes, âmes esprits, revétentd'un
Ces entités intelligentes, ces Ames ou esprits, se revétentd'un corps
ces ou se formé
corps formé
d'énergie
d'énergie ou matière radiante,
de matière
ou de radiante, afin
þÿ aûde pouvoir exercer
den pouvoir leur action
exercer leur action sursur lala
matière universelle c'est
matière universelle ; c'est ce corps
; ce qu'on a nommé périsprit.
corps qu'on a nommé périsprit. L`existence
L'existence
réelle
réelle de ce corps
de ce corps
été
a été
a démontrée
démontrée par la vue des clairvoyants ;: par
par la vue des clairvoyants
de nom-
par de nom-
breux télépathie d'apparitions matérielles, provoquées
breux cas de télépathie et d'apparitions matérielles, provoquées ou sponta-
cas de et ou
sponta-
nées;
nées; par des preuves scientifiques,
par des preuves scientifiques, et mémé par
et méme des preuves expérimen-
par des preuves expérimen-
tales.
_tales.
L'esprit,
L'esprit, comme
comme du du reste toute la
reste toute la matière, progresse aà l'aide
matière, progresse d'évolutions
l'aide d'évolutions
successives et
successives de phases
et de phases en phases, moyennant
en phases, moyennant une série infinie
une série infinie dede vies
vies ré-
ré-
pétées, chez l'homme s'alternent en des états d'incarnation
qui, chez l'homme s`alternent en des états d'incarnation et de désin-
pétées, qui, et de désin-
carnations ininterrompues.
carnations ininterrompues.
Dans l'état humain,
Dans l'état humain, l'esprit perd une
l'esprit perd une partie
partie dede ses propriétés qu'il
ses propriétés qu'il doit
doit
appliquer à l'entretien des besoins
appliquer à l'entretien des besoins de la vie, de la vie, et
et qu'il ne recouvre dans
qu'il ne recouvre dans toute toute
leur plénitude qu'à
leur plénitude qu'à l'état
l'état d'esprit
d'esprit libre.
libre.
Darwin a posé lele principe
Darwin a posé d'évolution sur la
principe d'évolution sur
base de
la base de la
la lutte
lutte pour l'exis-
pour l'exis-
tence et de la sélection,
tence et de la sélection, etc., il etc., il
a a conclu a ce fait : il croit que
conclu a ce fait il croit que les végétaux
: les végétaux
et les
et animaux dérivent
les animaux dérivent touttout auau plus de quatre ou
plus de quatre ou cinq
cinq types l'analogie le
types ;; Panalogie le
conduirait
conduirait lui-même
lui-même ai aflirmer qu'ils
à affirmer qu'ils dérivent
dérivent plutôt
plutôt
d'un
d"un prototype unique.
prototype unique.
L’Esprit peut donner
L'Esprit peut donner la la vie et créer
vie et des organismes.
créer des Le D‘ Gibier fait
organismes. Le D' Gibier fait re-
re-
206
206 nnvun BPIRITII
xuwtm srmrrn
1:

marquer que ce
marquer que
n'est pas
ce n'est pas en
en vain que
vain les Bibles disent:
que les Bibles disent :
«
« L'Esprit
þÿ L ' E . ¢ créa
créa le
p : - i tle
monde de
momie de rien r,: :car
rien þÿ car
,
cette
cette phrase indique qu'il
phrase indique le créa
qu'il le créa de LUI-MÊME.
de LUI-MÊME.
Les inorganiques peuvent
corps inorganiques
Les corps peuvent se transformer en
se transformer corps organiques
en corps organiques ;; ou
ou
tout au moins. ces derniers ont aussi besoin, pour
tout au moins. ces derniers ont aussi besoin, pour se former, se former, des
des principes
principes
élémentaires inorganiques.
élémentaires inorganiques.
Les
Les groupements,
groupements, lesles agglomérations
agglomérations telles que le développement
telles que le developpement cellu-
cellu-
laire peuvent se
ne peuvent
laire ne faire
se faire au hasard ils sont le produit
au hasard ;; ils sont le de la loi d'attraction
produit de la loi þÿ à ' a u : - a c t i o n
sous l'action d’une intelligence
sous l'action d'une intelligence qui qui les
les dirige
dirige et
et en règle
en la marche.
regle la marche.
Les
Les cellules même se
cellules même se constituent
constituent en individualités distinctes
en individualités distinctes ;; par cette
par cette
individualité elles
individualité ont le
elles ont pouvoir d'engendrer
le pouvoir d'engendrer d'autres d'autres cellulescellules douées
donées de de

leurs mômes facultés. La vie de la cellule traverse les mêmes phases


leurs mômes facultés. La vie de la cellule traverse les mêmes phases de lade la
vie humaine.
vie Haekel
humaine. Haekel donné a
a donné aussi
aussi une
une ame
ame à
à la
la cellule.
cellule.
M. Delaage trouve
M. Delaage trouve que la propriété plus
que la propriété plus notable
notable de de l'esprit
l'esprtt dede vievie est sa
est sa
puissance génératrice;
puissance génératrice ; avec avec elle
elle ilil aformé
aformé les les organes de l'homme.
organes de l`homme.
L'esprit, toujours revêtu de son corps
L'esprit, toujours revétu de son formé d'énergie, en
corps formé d'énergie, en se réincarnant
se réincarnant
et en
et s'unissent àà nouveau
en s'unissant nouveau a a lala matière-énergie,
matiere-énergie, bien qwemprlsonné dans
bien qu"emprlsonné dans
la cellule globuleuse
la cellule globuleuse (élément
(élément féminin) fécondée
féminin) fécondée par la cellule à
par la cellule à cil vibra-
cil vibra-
tile (élément
tile masculin)
(élément masculin) dans
dans laquelle
laquelle
il
il doit
doit rester, comme dit
rester, comme le D'
dit le Gibier,
D‘ Gibier,
trois fois trois
par trois fois trois cycles
par lunaires,
cycles lunaires, attire néanmoins autour de lui et choisit
attire néanmoins autour de lui et choisit
la matiere
la matière la plus propre
la plus propre pourpour la la formation
formation de de son corps futur
son corps futur ;; 1l ui-méme
ui~meme
bâtit ce corps
bâtit ce corps qui qui doit
doit étre son compagnon
etre son compagnon dans
dans la
la vie nouvelle.
vie nouvelle.
Les expériences
Les expériences rapportées
rapportées par le naturaliste Russel Wallace, l'émule
par le naturaliste Russel Wallace, l'émule de de
Darwin, dans
Darwin, son livre
dans son livre LesLes Miracles
Miracles et et le
le moderne Spiritualisme, résumé
moderne Spiritualisme, résumé
plus haut,
plus démontrent
haut, démontrent que l'esprit, dans son état de liberte, jouit
que l'espril,
dans son état de liberté, jouit d'une
d'une
grande puissance
grande puissance sur
sur la
la matière
matière ambiante
ambiante ;
;
aussi
aussi sur
sur toute
toute autre
autre matière,
matière,
fût-ce
fût-ce même
même la substance corporelle
la substance corporelle de l'homme
de l'homme ou ou du médium, de
du médium, manière
de manière
ù pouvoir, en
a pouvoir, en lala manipulant
manipulant àà sa façon. condenser
sa façon. condenser avec avec elle
corps péris-
son corps
elle son péris-
prital au point d'impressionner
prital au point d'impressionner les sens humains et la plaque photogra-
les sens humains et la plaque photogra-
phique, déplacer de
phique, déplacer de grands
grands et objets, parler
lourds objets,
et lourds parler avec avec une voix parfaite-
une volx parfaite-
ment compréhensible, se montrer visible et tangible, toucher et
ment compréhensible, se montrer visible et tangible, toucher et être
etre tou-
tou-
ché.
che.
Les expériences
Les expériences de de William Grookes et
William Grookes d'autres savants,
et d'autres savants, ont ont démontré
démontré
que
que
cette
cette a ame
«ame vétue
vêtue d'air,
d'air, comme
» comme
þÿ : : dit
dit très
très gentiment Rochester,
gentiment Rochester, possede possède
un plein empire sur la substance universelle,
un plein empire sur la substance universelle, de sorte qu'elle peut la de sorte qu'elle peut la ren-
ren-
dre compacte et
dre compacte forger avec
et forger avec elle jusqu'à ses
elle jusqu'à ses jupes, ses
jupes, ses tuniques, ses
tuniques, ses voi-
vol-
les, etc.;elle peut aussi couper ses vêtements par morceauxJes
les, etc.;elle peut aussi couper ses vetements par morceaux,les olirir comme offrir comme
souvenirs durables
souvenirs durables a ses amis.
à ses amis. ElleElle raccommodera
raccommodera sa sa robe trouée au
robe trouée seul
au seul
toucher de ses mains, sans qu'il soit possible de retrouver
toucher de ses mains, sans qu'il soit possible de retrouver apres la solution après la solution
de continuité.
de continuité.
Jouamx. nlrunns
JOURNAL rsvcuonoorouns
n'1:'rUnns Psvcuonoarouns 207
207
—.——î.
_:_1. ._ _ Îlq/Î

CONCLUSION
CONCLUSION

Je le
Je le crois,
crois, tout ce que je viens
tout ce que je
viens de
de résumer
résumer m'autorise formuler ainsi
m'autorise àà formuler ainsi
ma conclusion þÿû
ma conclusion finale.
nale.
Darwin
Darwin pose deux hypothèses relatives
pose deux hypothèses
relatives àa la
la provenance des êtres.
provenance des etres.
La première est
La première est que les végétaux et
que les végétaux
les animaux
et les procèdent de
animaux procèdent de quatre
quatre ouou
cinq types
cinq types seulement.
seulement.
La deuxième
La deuxième et la plus
et la qui lui
vraie qui
plus vraie lui ait été suggérée
ait été suggérée par l'analogie, c'est
par l'analogie,
c'est
que tous les ètres organiques des règnes végétal et procèdent au
que tous les êtres organiques des règnes végétal animal procèdent
et animal au
contraire d'un seul type, dest-à-dire d'un
contraire d'un seul type, c'est-à-dire d`un prototype unique.
prototype unique.
Qu'il s'agisse
Qu'il s'agisse d'un
d'un type
type ou
ou de
de plusieurs,
plusieurs, on on observe
observe dans notre globe
dans notre globe
l'existence d'un nombre immense d'espèces
1'existence d'un nombre immense d'espèces appartenant aux deux règnes.
appartenant aux deux règnes.
Ce fait nous
Ce fait autorise àafiirmer,
nous autorise qu'en
m e radmettant
þÿ a a tû rqu'en admettant
, l'origine des
l'origine des etres dits or-
êtres dits or-

ganiques
ganiques d'un
d`un ou
ou de
de plusieurs types, pour
plusieurs types, pour que que la
la Terre puisse
Terre puisse être
ètre peu-
peu-
plée
plée d'un
d'un aussi grand nombre
aussi grand nombre d'espèces,îl faut encore
d'espèces,iI faut admettre,que l'espèce
encore admettre,que l'espèce
à un
io. moment donné
un moment puisse se
donné puisse se transformer
transformer et engendrer des
et engendrer des espèces
espèces nou-
nou-
velles.
velles.
Mais
Mais ce n'est pas
ce n'est tout, puisqu'on
pas tout, puisqu'on observeobserve des êtres-végétaux qui
des etres-végétaux
qui sem-
sem-

blent des pierres,


blent des ils croissent
pierres, car ils ne croissent pas
car ne du dedans au dehors
pas du dedans au dehors ;; puis puis des
des
êtres-animaux qui
etres-animaux qui par leur organisation, par
par leur organisation,
leur texture et par leur
par leur texture et par leur
forme paraissent
forme des végétaux, ces sortes d'6tres constituent donc,
paraissent des végétaux, ces sortes d'êtres constituent donc, sans au-
sans au-
cun doute, les
cun doute, anneaux qui
les anneaux relient la
qui relient ininterrompue de
chaîne ininterrompue
la chaîne de la créa-
la créa-
tion.
tion.
On prétend pourtant cette chaîne est privée de bouts, àà la
prétend pourtant que de ses
On que cette chaîne est privée ses deux
deux bouts, la
que la pierre
base
base etet au faîte ;a
au faîte la base,
;à la base, carcar on on veut
veut que la pierre et le minéral
et le minéral ne soient
ne soient

ni corps organiques,
ni corps organiques, ni ni êtres
etres ;; auau faite, car provient d'une
l'homme provient
faîte, car l'homme d'une fabri-
fabri-
cation spéciale
cation spèciale etet miraculeuse.
miraculeuse.
En vérité, on
En vérité, sait trouver
ne sait
on ne trouver une une raison suffisante pourconsidérer
raison suffisante pourconsiderer comme comme
bonne la sorte d'anneaux qui
bonne la deuxième sorte d'anneaux qui unit la chaine du végétal àà l'ani-
deuxième unit la chaîne du végétal l'ani-
mal,
mal, et comme fausse
et comme fausse la la première qui rattache
rattache le
le minéral
mineral au végétal.
végétal.
première qui au
A-t-on
A-t-on pu démontrer, d'une
pu démontrer, manière irréfutable,
d'une manière irréfutable, que réellement le miné
que réellementle miné
ra]
ral soit inorganisê, non
soit inorganisé, non vivant, inanimé,
vivant, inanime, quoiqu'il quoiqu'il sente
sente la
la chaleur
chaleur le
et le
et
froid,c’est-à-dire qu'il est sensible
froid,c'est-à-dire qu'il est sensible bien qu'à bien qu'a un degré
un grossier,
degré plus grossier, plus
plus plus ru-
ru-
dimentaire
dimentaire que celui du
que celui végétal??
du végétal
Le minéral
Le minéral et et la pierre (ceci
la pierre (ceci ne peut se
ne peut mettre en
se mettre en doute)
doute) se composent de
se composent de
fm-ce de cohésion,
molécules assemblées
molécules assemblées par la
par la force
de cohésion, molécules
molécules formées àleur tour
formées àleur tour
par un assemblage d'atomes. Or. n’avons—nous
par un assemblage d'atomes. Or, n'avons-nous pas vu que pas vu les atomes
que les atomes aussi aussi
bien que
bien que
les molécules
les molécules sont
sont des
des êtres
etres vivants
vivants et
et animés,
animés, si toutefoisils ne
si toutefoisils sont
ne sont
pas eux-mêmes animés ct vivants, a cause de leur condition
pas eux-memes animes ct vivants, à cause de leur condition d'entité indivi- d'entité indivi-
dualisée.
dualisée.

i
208
208 nnvun
mcvuz spuun:
smarru

Puisque
Puisque l'on
l'on admet la généralité
que la
admet que généralité de
de ces corps
ces dits inorganiques
est
corps dits inorganiques est
composée (car en réalité
composée (car en réalité on
on les décompose),
les décompose), rien s'oppose l'hypothèse
ne s'oppose à
rien ne à Phypothèse
cette composition soit aussi
que cette composition soit aussi une
que
vraie organisation, quoique
toute pri-
une vraie organisation, quoique toute pri-
mitive. Qui donc
mitive. Qui donc possède aujourd'hui
possède aujourd'hui la
la preuve
preuve
irréfutable
irréfutable que
que
cette
cette com-
com-

position n'est
position n'est en réalité qu'une
en réalité qu'une organisation vivante et
organisation vivante et animée, bien qu'a
animée. bien un
qu`à un
degré
degré inférieur, et non
inférieur, et un simple
non un amalgame, la
simple amalgame, la seule
seule union
union moléculaire
moléculaire
vérifiée hasard ‘ P Paracelse. vrai savant, dit
vérifiée au hasard ? Paracelse. ce vrai savant, a dit que
au ce a
que
« Tout être, même le
Tout étre, même
« le
MINÉRAL,
MINÉRAL, possède‘ lui-même un esprit
en lui-même
pos.rède'en esprit de un capableifagir.
vie, capab!e'd'agir.
de vie, »::
þÿ

Ce
Ce que Rochester dit à
que Rochester dit à ce
ce sujet, dans la
sujet, dans note dont
la note dont nous
nous avons rapporté la
avons rapporté la
plus grande partie.
plus grande partie. nous autorise
nous à considérer
autorise à le processus
considérer le des choses
processus des choses
comme étant
comme réellement ainsi.
étant réellement ainsi.
Est-ce une
Est-ce raison bien
une raison bien concluante pour déclarer
concluante pour définitivement
déclarer þÿ que
d éû n i t i vque
e mquel-
ent quel-
ques-uns de
ques-uns de ces prétendus inorganiques
sont réellement
corps prétendus inorganiques sont
ces corps réellement simples, par
par simples,
ce
ce qu'on
qu'on ne sait pas
ne sait pas
encore
encore les
les décomposer?
décomposer? La
La faute
faute n'en
n`en est-elle
est-elle pas à
pas à
notre ignorance
notre et àà l'insuffisance
ignorance et des
þÿ P i n s u fû des
sanmoyens
ce
moyens
dont nous disposons
dont nous disposons ??
On devrait toujours réserver le dernier jugement
On devrait toujours réserver le dernier jugement jusqu'à l'heure où
jusqu'à l`heure où on
on

pourrait en avoir la pleine et entière certitude, à l'aide de nouvelles


pourrait en avoir la pleine et entière certitude, a l'aide de nouvelles dé- dé-
couvertes ultimes,
couvertes et ne
ulzimes, et ne pas des arréts
prononcer des sans appel
arrêts sans appel qu'on
qu'on est
est en-
en-
pas prononcer
suite
suite contraint
contraint de réviser.
de reviser.
L'expérience
Uexpérience du passé
du passé nousnous donne
donne cette intuition :: Dans
cette intuition l'avenir, après
Dans l'avenir, après
avoir découvert d'autres
avoir découvert d'autres lois à_la nature
lois ala nature en
en perfectionnant
perfectionnant nos
nos moyens
moyens d'in-
d’in-
vestigation,
vestigation, nous parviendrons
nous parviendrons à décomposer
à les
décomposer les corps qu'on continue àà
corps qu'on
continue
déclarer simples, exactement
déclarer simples, exactement comme comme on l'a déjà
on l`a déjà fait pour d'autres
fait pour considérés
d'autres considérés
jusqu'à présent comme
jusqu'à présent comme tels. tels. « « Lauoisier avait etfet afflrmé
Lavoisier avait en etfet affirmé que
en que les
les
métaux étaient des
métaux étaient corps simples
des corps simples et et irréductibles;
irréductibles; Vera Vera au contraire. dit
au contraire. dit
un procédé chimique pour décom-
qu'on n'a pu jusqu'ici
que « de ce qu'on n'a pu trouver un
que « de ce jusqu'ici trouver procédé chimique pour décom-
poser les métaux il s'ensuit nullement que les corps composés
composés soient
inde’-
poser les métaux il ne
ne s'ensuit nullement que les corps soient indé-
composables. » Lavoisier
composables. Lavoisier se
þÿ : : se trouve
trouve nonnon seulement
seulement en en contradiction
contradiction avec la
avec la
science
science qui qui admet l'zmilé de la matière,
admet l'unité de la mais aussi
matière, mais aussi avec avec l'expérience
l'expérience qui qui
démontre la fausseté de son assertion en décomposant
démontre la fausseté de son assertion en décomposant des corps jusqu`au- des corps jusqu'au-
jourd'hui réputés
jourd'hui réputés simples.
simples. J'ai J'ai la
la certitude
certitude que que ne ne s'arrêtant jamais, les
s'arretant jamais, les
découvertes nous apporteront,
découvertes nous apporteront, dans dans un
un temps
temps plusplus ou
ou moins
moins éloigné.
éloigné. une
une

révolution
révolution telle que la
telle que la science
science en bouleversée de
sera bouleversée
en sera de fond
fond en comble.
en comble.
Le
Le jour viendra, j'en
jour viendra, suis certain,
j'en suis certain, oùoù justice
justice sera rendue aux
sera rendue aux etresetres déshé-
déshé-
rités, ces créatures de la
rités, ces créatures de la Sagesse infinie,
Sagesse þÿ I nû et n iqu'on
et e,
qu'on remettra à place,
remettra à leur place, les
leur les
freres cadets qui
frères cadets qui ne
ne sont
sont autre
autre chose
chose que
que
ce que jadis nous
ce que jadis nous fûmes
fúmes égale-
égale-
ment.
ment.
Si mon hypothèse est
Simon vraie, que
hypothèse est vraie, la non organisation des
que la non organisation pierres et
des pierres et du mi-
du mi-
néral en général
néral en
général soit tout à fait supposée
soit tout à fait et cette
que cette apparence
supposée et que est seule-
apparence est seule-
‘ment due
'ment à Yinsufflsance
due à þÿ Y i n s u fû de n c e savoir
s anotre
de notre de nos
et de
savoir et moyens d'investigation,
nos moyens d'investigation,
'
"I
'
'
"
þÿ ' ¢ . Q ' 7 ` l : $ : ' l '
-

__

JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL D'É'1'UDES PSYCHOLOGIQUES
rsvcrionoclouzs 209
209

il faudra,
il faudra, alors, repousser jusqu'à
alors, repousser l'origine du
jusqu`à l'origine du règne
règne minéral l'hypothèse du
minéral l'hypothèse du
prototype unique
prototype unique ou
ou du
du petit
petit nombre
nombre de
de types
types que que Darwin
Darwin avait
avait bornée
bornée au
au

règne végétal; alors seulement la chaîne des étres ne sera


règne végétal; alors seulement la chaîne des etres ne sera réellement inter- réellement inter-
rompue ni à
rompue ni à la base ni
la base ni au faîte, car
au faîte, car la chaîne, commençant
la chaîne, commençant dès dès le principe,
le principe,
se prolongera jusqu'au but, dest-à-dire à l'être le plus élevé sur notre pla-
se prolongera jusqu'au but, c'est-å-dire à l'étre le plus élevé sur notre pla-
nète PHomme
nète :: l'Homme ! !

que s'explique
C'est
C'est ainsi
ainsi que s'explique l'opinion
l'opinion émiseémise par par plusieurs
plusieurs naturalistes
naturalistes et et
physiologistes que
physíologistes que les corps inorganiques se
les corps inorganiques se transforment
transforment et et engendrent
engendrent des des
corps organiques;
corps organiques; et que,et dans certaines contrées de la terre,
que, dans certaines contrées de la terre, sont apparues sont apparues
des espèces
des espèces de
de végétaux
végétaux et
et d'animaux
d'animaux inconnus
inconnus le
le règne
auparavant, règne minéral
auparavant, minéral
étant aussi peuplé
étant aussi peuplé par des étres.
par des étres.
Tout ce
Tout qui précède
ce qui s'accorde harmoniquement
précède s'accorde harmoniquement avec avec lala logique
logique et et la rai-
la rai-
son; c‘est le couronnement et l'intégration
son; c`est le couronnement et Yintégration de la Justice Suprême,
de la Justice laquelle
Suprème, laquelle
veut que toutes
veut que toutes les intelligentes émanées
étincelles intelligentes
les étîncelles émanées d'Elle, rudimentaires ou
d'Elle, rudimentaires ou
progressées, soient égales devant son esprit de justice:
progressées, soient égales devant son esprit de justice: point de déshérités,point de déshérités,
point de
point de privilégiés.
privilégiés.
I
i
J‘
IC

La loi
La inexorablement fatale
loi inexorablement fatale dudu progrès
progrès pousse intelligente vers
l'étincelle intelligente
pousse l'étincelle vers
la perfectibilité.
la Cette étincelle
perfectibilité. Cette étincelle s`étant déjà s'étant élevée jusqu'à la dernière des
déjà élevée jusqu'à la dernière des
espèces existantes
espèces existantes des des étres
étres et et ne poursuivre sa
pouvant poursuivre
ne pouvant sa route,
route, estest poussée
poussée
la loi d'évolution à créer de nouvelles
par la loi d'évolution å créer de nouvelles espèces
par supérieures.
espèces supérieures.
Les lois
Les impitoyables de
lois impitoyahles l'évolution et
de l'évolution et du progrès lui
du progrès crient sans
lui crient tréve ni
sans trève ni
répit
répit Incessus
:: c Incessus
¢ 1 Incessua!
! Incessusl a
»
(Marche ! Marche I)l) L'esprit, épuisé
(Marche ! Marche L'esprit, épuisé par les
par les
étapes
étapes douloureuses
douloureuses et
et pénibles,
pénibles, blessé
blessé par
par
les
les ronces
ronces de
de la
la voie
voie déjà par-v
déjà par-
courue, è ce cri du nouveau J uif-Errant rassemble ses forces, aiguise
courue,
à ce cri du nouveau J uif-Errant rassemble ses forces, toute
aiguise toute
son intelligence et
son intelligence agissant avec
et agissant toutes ses
avec toutes ses facultés, parvient àà se
facultés, parvient se frayer
frayer de de
nouvelles routes
nouvelles routes pour arriver finalement
pour arriver finalement au rang supreme
au rang supréme celui qui
celui qui réunit
réunit
un faisceau
en un
en faisceau tous
tous lesles buts
buts humanitaires.
humanitaires.
Sera-ce
Sera-ce la la dernière étape‘?
dernière étape? L'homme L'homme ayant ayant achevé
achevé sa sa tache
tache sur sur la
la terre,
terre,
est-il destiné àà progresser
est-il destiné progresser encoreencore sous des formes
sous des différentes, dans
formes différentes, d'autres
dans d'autres
planètes plus
planètes plus perfectionnées
perfectionnées que la nôtre ‘t’...
que la nôtre ?...
L'esprit qui
L'esprit qui avait
avait atteint
atteint le le perfectionnement
perfectionnement qu'il qu'il pouvait
pouvait acquérir
acquérir dans dans
le règne
le règne animal, à défaut d’échelons supérieurs,
animal, à défaut d'échelons supérieurs, aurait dû rester station-
aurait dû rester station-
naire aå la
naire place conquise,
la place conquise, arrét arrèt qui eût fait
qui eût dévier l'accomplissement
fait dévier laccomplissement de de la
la
loi. Or, il est écrit dans le
loi. Or, comme il est écrit dans le Livre Eternel que
comme Livre Eternel toute loi doit
que toute loi doit s'accom-
s'accom-
plir,
plir, afin
þÿ aû quen chaque
que chaque
étre
ètre progresse
progresse
incessamment
incessamment vers le
vers le Beau,
Beau, le le Bon
Bon etet
le Vrai,
le Vrai, moyennant et progrès,
moyennant l'évolution et le progrès, la Sagesse
l'évolution le la Inflnie le
Sagesse þÿ I nû len iforcera forcera
e
inéluctablement
inéluctablement a continuer son
a continuer son voyage
voyage
éternel.
éternel.
La Nature fqui
La Nature fqui pas à pas, d'étapes
pas a pas, d'étapes en étapes aa pu
en étapes s'enrichir d'espèces
pu s'enrichir d'espèces
u.
44
`"'__'---v-- _

210
210 nnvun spmrrn
nmvun smnrrn

nouvelles en
nouvelles enintégrant
intégrant un à ù un les anneaux
un les
un de la
anneaux de chaîne infinie
la chaîne des êtres,
infinie des etres, aa
pu enfin
pu acquérir le
eniin acquérir plus beau
le plus beau joyau
joyau de sa couronne
de sa splendide sur
couronne splendide la terre
sur la terre : :

le
le Genre
Genre humain!
humazh!
- a
a .

0 o

Aujourd'hui la
Aujourd`hui la science admet sans
science admet contestation les
sans contestation les hypothèses,
hypothèses, ou mieux
ou mieux
les découvertes faites
les découvertes faites par Darwin, relatives à l'origine et à la multiplication
par Darwin, relatives à l'origine
et à la multiplication
des espèces
des espèces des
des règnes végétal
regnes végétal et
et animal.
animal. Si
Si réellement
réellement tout
tout avait procédé
avait procédé
geila sorte,
dela on ne trouverait
sorte», on ne trouverait pas pas une raison concluante au nom de laquelle
une raison concluante au nom de laquelle
ce procédé
ce procédé n'aurait
n'aurait commencé,
commencé, dans
dans le
le principe, que
principe, que par par le
le règne
règne miné
miné
ral avec un saut inexplicable qui
ral avec un saut inexplicable qui aurait commencéa la deuxième série, celle
aurait commencéela deuxième série, celle
'du règne végétal.
du règne végétal. Du Du moment
moment qu'il s'agit ici
qu'il es'agit d'une unique
ici d'une unique et et même
méme chaîne
chaine
des etres, jamais
des êtres, jamais interrompue, il faut admettre
interrompue, il faut admettre au contraire, que
au contraire, tout
que tout ait
ait
commencé par
commencé la base,
par la base, le règne minéral,
le règne minéral, et et se
se soit intégré dans
soit intégré l'homme
dans Fhomme
placé au point
placé au terminus de l'évolution.
point terminus de 1'évolution. i

Un changement
Un changement de de système
système pourpour l‘espèce humaine qui forme
l`espèce humaine qui forme le le couron-
couron-
nement deïédifice,
nement þÿ d e l ` é daurait aurait constitué
iû c econstitué
, une grande infraction a la loi dïanalogîe
une grande infraction à la loi d'analogie
constatée
constatée dansdans la nature, Pourquoi
la nature, Pourquoi la 'seule espèce
la ‘seule humaine aurait-elle
espèce humaine aurait-elle été
été
condamnée à attendre
condamnée à attendre le le bon
bon plaisir
plaisir des
des parents pour
parents pour fairefaire son
son apparition
apparition
la terre
sur la
sur terre ?? þÿ :

Et ces parents
Et ces parents d'où seraient-ils venus
d'où seraient-ils venus ? Qui les
*I Qui les aurait
aurait formés
formés..... et
et com-
com-
.....

ment? Le Créateur Supreme


ment? Le Créateur Suprême 'I Mais la fabrication des parents
‘I Mais la fabrication des parents du genre
du genre
humain, exécutée par les mains mêmes du Grand Facteur
humain, exécutée par les mains memes du Grand Facteur eût été un mi- eût été un mi-
racle et une faute,
racle et une et on le sait,
faute, et on le dans la nature ni fautes
sait, dans la nature ni fautes ni ni miracles ne
miracles sont
ne sont

possibles.
possibles.
Tout
Tout nous conduit fatalement
nous conduit fatalement et logiquement àa conclure
et logiquement que, puisque
conclure que, puisque lala
voie
voie de
delala génération
génération et de la
et de production des
la production espèces nouvelles
des especes nouvelles se trouvait
se trouvait
ouverte. par
ouverte, par cette voie devait
cette même voie devait aussi passer
même aussi la germination de l'espèce
passer la germination de l'espèce
humaine.
humaine. 9
,
ça
ça

Uastronorne Camille Flammarlon,


IfastronomeGamille Flammarion, dans son livre
dans son Dieu dans
livre Dieu la Nature,
dans la Nature,
dit ::
dit .
.

Si
Si enfin
u
« þÿ e nûnotre
n
notre curiosité légitime se
curiosité légitime se hasarde
hasarde à. à. faire son application
faire son application àà
notre propre espèce. elle s'aperçoit, avec un étonnement
notre propre espece, elle s'aperçoit, avec un étonnement mêlé *de mêlé tristesse.
-de tristesse.
que peut-être nous
que peut-etre nous descendons d'un type
descendons d'un simien disparu.
type simien disparu. Sans doute nos
Sans «doute nos
sentiments de dignité se trouvent ollensés de cette seule possibilité
sentiments de dignité se trouvent otïensés de cette seule possibilité ; mais ; mais
en observant
en observant la sans parti pris, il
nature sans semble pas que nous fassions
la nature parti pris, il ne
ne semble pas que nous fassions

exception
exception àà la
la loi générale. Beaucoup
loi générale. d'entre nous
Beaucoup d'entre préfèrent descendre
nous préfèrent descendre d'und'un
Adam dégénéré
Adam dégénéré queque d'un
d'un singe perfectionné.
singe perfectionné. Mais
Mais la
la nature
nature ne nous
ne nous a a pas
pas
consultés.
consultés.
JOURNAL nätrunns vsrcnonoerouns
Jovmun D'É'l'UDES rsrcnonoeronns 211
211
_____:___ ____l________..__ïÎ.ï.

a
¢L'hypothèse zoologique
Uhypothèse qui regarde
zoologique qui regarde l'homme descendant de
comme descendant
l'homme comme de
quelque race simienne anthropoide
quelque race simienne n'est ni immorale, ni ami-spiritua-
anthropoïde n'est ni immorale, ni anti-spiritua-
IÏSIE.
HSÎE. n
1

Anti-spiritualiste ?...
Anti-spiritualiste ?... Mais c'est tout
Mais c'est fait spiritualiste,
tout aa fait contraire.
au contraire.
spiritualiste, au
Peut-il yy avoir marche plus
une marche glorieuse pour
plus glorieuse un esprit, qui parti de
Peut-ll avoir une pour un esprit, qui parti de
l'état de simple étincelle renfermée dans un mince atome,
l'état de simple étincelle renfermée dans un mince seuls mé-
par ses seuls mé-
atome, par ses
rites aa su
rites conquérir le
su conquérir le degré le
le plus élevé
degré plus élevé de
de l'échelle
Péchelle des
des ètres
etres sur la
sur Terre,
la Terre,
le grade
le humain
ii

grade humain ? ?
I '
I!

Amon avis, deux


Amon avis, hypothèses se
deux hypothèses trouvent donc
se trouvent en face
donc en l'une de
face l'une de l'autre
l'autre
relativement å l'apparition
relativement à de l'homme sur
l'apparition de Phomme sur la terre. la terre.
L'une donne
L'nne donne à la grande
a la grande matrice planétaire le
matrice planétaire le pouvoir d'élaborer la
pouvoir d'élaborer vie et
la vie et
d'engendrer des ètres nouveaux avec l'aide
d'engendrer des etres nouveaux avec l'aide d'un ou de plusieurs types
d'un ou de plusieurs loca-
types loca-
lisés
lisés dans un seul
dans un seul point
point de
de la
la surface
surface terrestre,
terrestre, de
de PAsie
l'Asie par exemple,
par exemple, d'où
d'où
les espèces se
les espèces seraient répandues,
se seraient emportées
répandues, emportées ou
ou transportées (emportées
transportées (emportées
comment? transportées par
comment? transportées par qui ?...)au fur_et
qui ?...)au fur_et àà mesure
mesure que le besoin se serait
que le besoin se serait
présenté,
présenté, l'homme
l`homme y compris.
y compris.
L'autre hypothèse
L'autre hypothèse veut que des
veut que germes innombrables,
des germes innombrables, d'un d'un type unique
type unique
flottant t a n les
dans
þÿû o t dans eaux qui
t eaux
les enveloppaient la
la terre,
qui enveloppaient terre, soient, soient, au
au retrait
retrait de
de ces
ces

eaux dans les


eaux dans parties plus déprimées
de la
les parties plus déprimées de croûte terrestre,
la croûte terrestre, restés épars
sur
restés épars sur
toute sa surface
toute sa moment donné,
au moment
surface ;; au donné, ils éclos en
sont éclos
ils sont en engendrant
les pre-
pre-
engendrant les
mières espèces des
mières espèces des etres, qui se
ètres, qui sont
se sont apres multipliées
après en procédant
multipliées en procédant les
les
unes des autres.
unes des autres. .
.

a Pour
« Pour notre part, dit
notre part, dit Camille Flammarion (Dieu
Camille Flammarion dans la
(Dieu dans
la Nature), nous
Nature), nous
n'avons jamais
n'avons passé quelques
jamais passé heures dans
quelques heures dans l'étude
l'étude de Pembryologie sans
de Fembryologie sans

frappé de ses révélations cachées. Nous n'avons jamais


étre fortement frappé n'avons
être fortement de ses révélations cachées. Nous jamais pu pu
comparer des embryons des dillérentes phases
comparer des embryons des diíférentes phases sans voir en eux sans voir en eux un
un vestige
vestige
rudimentaire
rudimentaire des phases correspondantes
des phases correspondantes par lesquelles
par lesquelles notre humanité
notre humanité a
a

dû passer
dû passer aux temps antérieurs.
aux temps antérieurs. Les vertébrés supérieurs
Les vertébrés revêtent succes-
supérieurs revêtent succes-
sivement, comme
sivement, àPétat d'ébauche,
comme àl'état débauche, les principaux caracteres des
les principaux caractères quatre
des quatre
grandes classes de l'embranchement,
grandes classes de l'embranchement, sans passer sans pourtant par
passer pourtant par les formes
les formes
des autres embranchements
des autres zoologiques. Dèsle
embranchements zoologiques. commencement de
Dèsle commencement de son exis-
son exis-

tence secrète,
tence vésicule germinative
la vésicule
secréte, la germinative manifeste
manifeste un un système
système de développe-
de développe-
ment caractéristique, sans
ment caractéristique, sans avoir pris la forme du ver articulé,
avoir pris la forme du ver du mollusque
articulé, du mollusque
ou du radiaire. Sans doute, cette succession
ou du radiaire. Sans doute, cette succession représente représente une
une image
image de de phases
phases
que, dans
dans le
le cours des
des âges disparus, la
la même
même classe
classe d'animaux
d'animaux a successi-
a successi-
que, cours ages disparus,
vement traversée
vement traversée en avançant dans
en avançant dans l'échelle
l'échelle desdes etres. Qui n'a
étres. Qui n'a pas été sur-
pas été sur-
pris de
pris de la ressemblance générale
la ressemblance générale que l'embryon humain offre successive-
que l'einbryon humain offre successive-
ment avec ceux du poisson, du reptile
ment avec ceux du poisson, du reptile et de et l'oiseau ??
de l'oiseau —
-
L'heure présente
L'heure présente
ne serait-elle
ne pas
serait-elle pas le
le miroir
miroir d'un
d'un passé
passé
lointain
lointain ?
? »
þÿ : :
212
212 nnvun 59mm:
mcvuz srmrrn
i.;

Un partisan du
Un partisan matérialismeantique,
du matérialisme Lucrècefilans
son ouvrage
antique, Lucrèce, dans son : De Na-
ouvrage : De Na-
tura
tura rerum, dit : «Bientôt, elle (la Terre)
rez-um, dit : «Bientôt, elle (la Terre) enfanta les espèces
enfanta les anùnées
espèces animée.: avec
avec

"des combinaisons
‘des combinaisons et des variétés
et des innombrables :: la
variétés innombrables Terreenfanta ses
la Terreenfanta ses habi-
habi-
car ils
tants, car ils ne sont ni descendus des cieux ni sortis des gouffres
tants, ne sont ni descendus des cieux ni sortis des amers...
goutïres amers...
tout ce
tout qui respire
ce qui respire fut
fut conçu
conçu
dans
dans son
son sein,
sein, et
et si
si nous
nous voyons encore quel-
voyons encore quel-
ques
étres vivants naître dans
ques étres vivants naitre dans son limon lorsque,
son limon lorsque, gonflé par la pluie,
gonflé par la pluie, ilil fer-
fer-
menta
menta aux rayons
aux
rayons
du
du jour,
jour, est-il
est-il étonnant
étonnant que que des
des étres
etres plus
plus robustes
robustes et
et
plus nombreux soient sortis de ses flancs quand la
plus nombreux soient sortis de ses flancs quand la terre et l'essence éthérée terre et l'essence éthérée
bouillaient
bouillaient encore
encore du feu de
du feu de la jeunesse? n
la jeunesse? þÿ : : .

Camille Flammarion rapporte


Camille Flammarion rapporte sur sur ce méme sujet
ce même sujet ce ce qu'a Epicure ::
dit Epicure
qu`a dit
«Les pierres,
a Les les métaux
pierres, les métaux et, et, en général, les minéraux,
en général, les minéraux, se produisirent
se produisirent a a
l'intérieur de
l'intérieur la sphère
de la terrestre daprès
sphère terrestre d`après les diverses espèces
les diverses d'atomes ou
espèces d'atomes ou dede
germes
germes qu'elle
qu'elle contenait
contenait dans
dans son
son sein
sein lorsqu'elle
lorsqu`elte fut
fut constituée
constituée terre
terre par
par
la séparation
la séparation de l'atmosphère et
de Patmosphère et du ciel...
du ciel...
a Il
« est croyable
Il est croyable que la Terre, contenant des
que la Terre,
contenant des germes tout frais
germes tout propres åà la
frais propres la
génération, produisit
génération, produisit hors
hors de
de son
son sein
sein des
des espèces
espèces de
de bulles
bulles creuses
creuses de
de forme
forme
analogue aà des
analogue utérus, et
des utérus, et que
que ces ces bulles,
bulles, arrivées maturité, crevérent
arrivées aa maturité, crevèrent
comme cela cela était nécessaire et
était nécessaire et mirentmirent au au jour de jeunes animaux.
animaux. Les Les
comme jour de jeunes
pas nés autrement. De petites vésicules, espèces d'u-
hommes
hommes ne sont pas
ne sont nés autrement. De des
petites vésicules, des espèces d'u-
térus attachés aa la
térus attachés la Terre
Terre parpar
des
des racines
racines grossirent, frappées
grossirent, frappées des
des rayons brû-
rayons brû-
lants du soleil, donnèrent issue à de frêles enfants,
lants du soleil, donnèrent issue ù de frèles enfants, soutinrent leur vie nais- soutinrenl leur vie nais-
sante àà l'aide
sante l'aide du liquide lacté
du liquide lacté que la nature avait élaboré en elles. Les pre-
que la nature avait élaboré en elles. Les pre-
miers hommes sont la tige de l'espèce
miers hommes sont la tige de l'espèce humaine, humaine, qui qui depuis
depuis se se propagea
propagea par par
des usitées
voies usitées aujourd'hui.
des voies aujourd'hui. »
þÿ : :

u
« Voilà, s'écrie
Voilà, s'écrie Flammarion,
Flammarion, une hypothèse assez
une hypothèse simple, j'espère.
assez simple, j'espère. þÿn : :
_
,
«
« L'origine de
L'origine l'homme (c'est
de l'homme (c`est toujours
toujours Flammarion qui parle)
Flammarion qui parle) et des ani-
et des ani-
maux
maux aa fortoccupé
fort occupé les
les anciens. Plutarque rapporte
anciens. Plutarque rapporte que quelques philo-
que quelques philo-
sophes enseignaient qu'ils
sophes enseignaient qu'ils étaient
étaient nés
nés d'abord
d`abord dans
dans le de la
sein de
le sein la Terre
Terre
la surface, par la chaleur de l'atmosphère,
humide, dont la
humide, dont desséchée par
surface, desséchée la chaleur de Fatmosphère, avait
avait
formé une
formé croûte, laquelle,
une croûte, laquelle, s'étant
s'étant crevassée,
crevassée, leur
leur avait
avait ouvert
ouvert les
les passages
passages
libres.
libres.
å<ê: Selon
Selon Diodore
Diodore de Sicile et
de Sicile et Célius Rhodiginus, celle-ci.
Célius Rhodiginus, celle-ci. c'était aussi l'opi-
c'était aussi l`opi-
nion
nion des Egyptiens, qui
des Egyptiens, croyaient le
qui croyaient le prouver par ces
prouver par ces rats ces grenouilles
et ces
rats et grenouilles
qu’on voit sortir de la terre, dans la Théhaïde, lorsque
qu'on voit sortir de la terre, dans la Thébaîde, le
lorsque le Nil s'est
Nil s'est retiré.
retiré.
Ovide décrit ainsi
Ovide décrit ainsi cece phénomène :: « Ainsi, lorsque
Ainsi, lorsque le
le Nil
Nil aux sept bouches
bouches
phénomène « aux sept
a quitté les
a quitté les champs qu'il fertilise
champs qu`il les inondant
en les
fertilise en inondant etet resserré
resserre ses ses flots dans
þÿû odans
ts
ses
ses anciens rivages, le
anciens rivages, le limon qu'il aa déposé,
limon qu`il déposé, desséché
desséché parpar
les
les feux
feux de
de l'astre
l'astre
du jour,
du produit de
jour, produit nombreux animaux
de nombreux animaux que le laboureur trouve dans ses
que le laboureur trouve dans ses
sillons......
sillons C'est ainsi, disent
C'est ainsi,
...... disent les Egyptiens, que
les Egyptiens, que les premiers
les premiers hommes
hommes sontsont
sortis du même terrain.
sortis du même terrain. » þÿ : :
:w-11"-*' fi =--
-i-5,
_ -

-:,.

JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL n'E'run|:s rsvcuonoerocas
Psvcuonooiouns 213
213
¢¢ _

Cyrano
Cyrano de Bergerac (ceci
de Bergerac (ceci nous
nous le le dédions
dédions à amis les
nos amis
à nos les matérialistes),
matérialistes),
dans
dans son voyage au
son voyage au Soleil,
Soleil, qu'il qu'il accomplit
accomplit en 1649. s'arrètant
en 1649, s'arrêtant sur l'une des
sur l'une des
petites terres qui
petites terres qui gravitent autour
gravitent autour du Soleil, du Soleil, rencontra un petit
rencontra un petit homme
homme qui qui
lui dit
lui Regardez la
dit :: a« Regardez terre où
la terre où nous marchons :: après
nous marchons après la
la retraite
retraite des
des eaux,
eaux,
il est
il demeuré sur
est demeuré sur elle
elle du limon gras
du limon et fécond;; quand
gras et fécond quand le le soleil
soleil eutrayonné,’
eut rayonnéf
il s’éleva
il s'éleva commecomme une ampoule, laquelle
une ampoule, enfanta un
laquelle entanta un homme.
homme. Il n'y aa pas
Il n'y pas
trois semaines qu'une bulle pareille,
encore trois semaines qu'une bulle pareille, chaulïec par
encore chauffée le soleil, s'est
par le soleil, s'est accou-
accou-
chée
chée de de moi. Regarde bien
moi. Regarde tumeur! n ll
cette tumeur!
bien cette þÿ : :ll me fit remarquer
me þÿû t
remarquer sur la
sur la terre
terre
une autre ampoule qu'il dit être une matrice
une autre ampoule qu`il dit etre une matrice qui recélait l'embryon d'un qui recélait l'embryon d'un
que le terrain palpilait
de ses
de frères. S'etant
ses frères. S'étant aperçuaperçu que
le terrain palpilait autour autour de de la bulle,
la bulle,
cela lui fit
cela lui þÿûjugerjuger
t la était travail
que la terre était en travail pour l'accouchement de
que
terre en pour l'accouchement de cece
frère.
frère.
Flammarion qualifie
Flammarion þÿ q u ade de captieux
l iûcaptieux
e le langage de
le langage de Lucrèce
Lucrèce et et d‘indolenle
d`indolente et et b.lt
la fois de stoîque la doctrine d'Epicure.
la fois de stoîque la doctrine d'Epicure, comme il ridiculise
comme il ridiculise aussi aussi finale-
þÿû n a l e -
spirituellement le Cyrano de Bergerac,
ment et spirituellement le conte de Cyrano de Bergerac, ù la façon de Gul-
ment et conte de à la façon de Gul-
liver
liver et du baron
et du baron de Mauchausen.
de Mauchausen.
Mais.
Mais. ..
_. je ne pense
je ne pense pas pas que
la chose se soit
que la chose se
soit passée tout aà fait
passée tout de la
fait de sorte...
la sorte...

part l'étrangeté
A part
A de la forme du
Fétrangeté de la forme du conte de Cyrano conte de de Bergerac, si l`on
Cyrano de Bergerac, si l'on consi-
consi-
dère attentivement
dère attentivement la la première
premiere des
des hypothèses de Darwin,
hypothèses de Darwin, ——
- celle des types
celle des types
multiples,
multiples, —
- on
on ne sait
ne sait pas voir pourquoLentre ces
pas voir pourquoi,entre ces types, le
types, le genregenre humain
humain
n'aurait
n'aurait pas existé. Qu'il
pas existé. soit éclos ainsi ou d'une autre
Qu'il soit eelos ainsi ou d'une autre manière. ce germe,manière. ce germe,
comme tout
comme tout ce qui ce qui existe,
existe, contenait en
contenait en lui Pétincetle intelligente qui a
lui l'étincelle intelligente qui a dirigé dirigé
tout le
tout le procédé,
procédé, et
et ainsi disparaît tout le vernis matérialiste
ainsi disparaît tout le vernis matérialiste que Lucrèce et que Lucrèce et
Epicure ont donné à leurs hypothèses.
Epicure ont donné à leurs hypothèses.
Si,
Si, au
au contraire,
contraire, la
la deuxième
deuxième des des hypothèses
hypotheses de de Darwin
Darwin —-
- celle du
celle pro-
du pro-
totype unique
totype unique

- était la vraie, l'homme
était la vraie, l'homme ne procéderait pas
ne procéderait précisément
pas précisément du du
poisson,
poisson, comme
comme le
le prétendaient
prétendaient Plutarque Plutarque et
et Eusèbe
Eusèbe et,
et, avant
avant eux,
eux,
Anaxi-
Anaxi-
mandre. Mais
mandre. dans ses
Mais dans évolutions infinies
ses évolutions l'homme aa dû
infinies l'homme dû y passer, comme
y passer, comme
Flammarion l'a
Flammarion l'a remarqué
remarqué dans
dans ses
ses études
études de
de Pembryologie.
Pembryologie.
a
o
Il!
il

Si l'hypothèse de
Si Fhypothese plusieurs types
de plusieurs types est la vraie, pourquoi la
est la vraie, pourquoi la grande matrice
grande matrice
planétaire n'aurait-elle
n'aurait-elle pu enfanter que quatre ou cinq types seulement et
planétaire pu enfanter que quatre ou cinq types seulement et
non un
non un de
le
plus, le type
de plus, —
-

type de l'espèce
de humaine,
l'espèce humaine, pour le faire éclore le
pour
le faire

-
éclore le
moment arrivé lorsque
moment arrivé lorsque les les conditions
conditions de
de la
la planète
planète auraient
auraient permis,
permis, ou
ou même
meme
réclamé, l'apparition
réclame, l'apparition
de
de la
la humaine
race humaine
race sur la
sur la Terre?
Terre? Ainsi, bien des
Ainsi, bien des
hommes philosophes et
hommes philosophes théologiens surtout,
et théologiens
n'auraient pas
surtout, n'auraient forcés, faute
été forcés,
pas été faute
de mieux, d'enfanter tant d'idees fantasques
de mieux, d'enfanter tant d'idées et des hypothèses étranges
fantasques et des hypotheses étranges sur sur
la nécessité des
la nécessité parents et
des parents sur la
et sur fabrication de
la fabrication memes parents
ces memes
de ces faite par
parents faite par
les mains de
les mains lui-même.
de Dieu lui-méme.
Dieu
explique
Darwin explique ainsi
Darwin l'hypothèse du
ainsi l'hypothèse du type unique z:
type unique
:_ --—r——_——.»-—.——————..___._.'..
þÿ - -
....---.-_.-.-'-
~ - . - . : -

214
214 nnvux
anvux spmrrn
srmrrn

c
«Toutes
Toutes les analogies font
les analogies plutôt supposer
font plutot qu'elle (la
supposer qu'elle (la Terre)
Terre) fut féconde
fut féconde
sur toute
sur sa vaste
toute sa circonférence, que
vaste circonférence, son enveloppe
que son enveloppe aqueuse fut le premier
aqueuse fut le premier
laboratoire de toute organisation et
laboratoire de toute organisation et que le nombre des germes fut
que le nombre des germes immense,
fut immense,

que sans aucun doute ils furent tous semblables : des cellules germi-
mais que
mais sans aucun doute ils furent tous semblables : des cellules germi-
‘natives nageant éparses en
natives nageant éparses grappes ou
en grappes en filaments
ou en dans
þÿû l a m dans
ents les eaux,
les eaux, une cris-
une cris-
tallisation organique, rien
tallisation organique, rien de plus. n Ge
de plus. serait donc
Ge serait
þÿ : bien d'un'type,
donc bien d'une
d'un'type, d'une
forme, (Tune espèce unique et NON D‘UN SEUL INDIVIDU
forme, d'une espèce unique et NON D'UN SEUL INDIVIDU que les organismes
que les organismes
se
se seraient successivement formés.
seraient successivement formés.

(A suivre.)
(A suivre.) G. Pauazzi.
G. Pumazzx.

Îï.

SÉANCES
SEANCES AVEC LE MEDIUM
AVEC LE JANEK
MEDIUM JANEK
ENFANT PEUPLE FOBMÉ
nu PEUPLE
aarmr DU UN cnouva
DANS ou
vous mus GROUPE SPIBITE
srmrrz A YARSOVIE
A VARSOVIE

automne de
En automne
En de l'année passée un
l'année passée visiteur se
un visiteur se présenta chez
présenta chez moi: moi: c'était
c'était
un jeune sculpteur assez
un jeune sculpteur assez connu, connu, M.
M. Laurent
Laurent W...
W... ; il me déclara qu'il
; il me déclara qu'il s'in- s'in-
téressait grandement au
téressait grandement au spiritisme. Il mapportait un
spiritisme. Il m'apportaît manuscrit très
un manuscrit vieux,
très vieux,
trouvé dans
trouvé dans une bibliothèque privée,à
une bibliothèque Cracovie, contenant
privée,a Cracovie, contenant un un traité
traité sursur
l'évocation
l`évocation des des esprits, les exorcismes et autres
esprits, les exorcismes et autres pratiques pratiques de ce
de Il
genre. Il me
ce genre. me
pria, instamment,
pria, instamment,
d’etre
d'etre admis
admis aux
aux séances
séances qui
qui avaient
avaient lieu
lieu chez
chez moi.
moi.
(Yétait àà la
(Yétait fin des
la þÿû des vacances; je
n vacances; répondis au
je répondis au jeune homme qu'à
jeune homme qu`ù cette
cette
époque
époque de
de l'année
1`année c’était
c'était impossible,
impossible, notre
notre cercle
cercle étant
étant dissous; pour
dissous; pour le le
moment il nous
moment il nous manquait manquait un médium, ce à quoi
un médium, ce à quoi il répondit
il répondit qu'ilqu’il connais-
connais-
aux environs
sait aux
sait environs de de Varsovie quelqu'un qui
Varsovie quelqu'un qui lui
lui avait
avait dit
dit bien
bien des choses
des choses
intéressantes au sujet
intéressantes au d’un médium dont les séances
sujet d'un médium dont les séances avaient pris avaient pris naissance
naissance
après
après la
la lecture
lecture de
de mon
mon livre
livre [Théorie
(Théorie et
et pratique
pratique du
du spiritisme).
spiritisme). Cet Get expé—
expé-
rimenteur n’ayant pas assez de personnes pour compléter
rimenteur n'ayant pas assez de personnes pour compléter un cercle s'avisa un cercle s'avisa
de recruter
de son garçon jardinier.
recruter son garçon jardinier.
l'écoutais avec
Técoutais avec un un vif intérèt la
vif intéret la relation
relation de de mon
mon hôte
hôte et et je lui proposai
je lui proposai
de m'amener
de m'amener son son ami, le
avec le garçon
ami, avec merveilleux.
garçon merveilleux. ce ce qu’il me me promit;
qu`il promit;
cependant
cependant il ne il ne l'avait
l'avait vu
vu depuis longtemps.
depuis longtemps.
Une semaine après,
Une semaine après, je je reçus chez moi
reçus chez moi ces MM. qui
ces MM. me þÿû
qui me firentr un récit
e nrécit
un t
détaillé des phénomènes et des apparitions obtenus
détaillé des phénomènes et des apparitions obtenus dans les séances qui dans les séances qui
avaient
avaient eu lieu, donnant
eu lieu, donnant ainsi plus de
ainsi plus de valeur aux faits
valeur aux obtenus par
faits obtenus par sonson
compagnon.
compagnon.
Entre autres,
Entre il me
autres, il ceci:
racontèrent ceci:
me racontèrent
arrangeames séance qui
Nous arrangeames une séance qui fut
Nous une remarquable par
fut remarquable des phénomènes
par des phénomènes
importants. Janek (nom
importants. Janek du médium)
(nom du médium) contre son habitude, tomba
contre son dans une
habitude, tomba dans une
transe assez forte; son sommeil dura une demi-heure. Après
transe assez forte; son sommeil dura une demi-heure. Après la séance le
la séance le
þÿ @ I L - . ' : 7 _ ' Î
Î

JOURNAL
Joumux. rÿnrunns psvcnonoerouns
n'n'rUnns esvcnonoexoums 215
215

médium
médium retourna
retourna chezchez lui
lui etet au seuil de
au seuil de sa porte d'entrée,
sa porte d'entrée, sa mère lui
sa mère lui
demanda
demanda ce ce que signifiait le
le procédé
que þÿ s i g n iû procédé
ait étrange
étrange d'il
d'il y
y
avait
avait deux
deux heures.
heures.
——
- Comment ça,
Comment demande l’interpellé?
ça, demande Yinterpellé? V
V

——
- Tu
Tu as frappé àà la
as frappé la porte; puis tu
porte; puis tu commenças à te déshabiller lentement,
commenças à te deshabiller lentement,
en murmurant
en murmurant quelquequelque chose
chose et sans répondre à
et sans répondre à mes questions; désha-
mes questions; désha-
billé tu fagenouillas pour
bille tu t'agenouillas pour prier, et enfin
prier, et þÿ e nû tu te couches. Tout-à-coup, comme
tu nte couchas. Tout-à-coup, comme
te rappelant
te quelque
rappelant quelque chose
chose tu
tu sautas
sautas hors
hors du
du lit
lit et
et t’habillant
t'habillant à nouveau
à nouveau
tu t'es esquivé sans mot dire.
tu t'es esquivé sans mot dire.
écouta, ouvrant
Janek écouta,
Janek largement les
ouvrant largement yeux, haussant les épaules,
les yeux, haussant les épaules, souriant
souriant
de ces contes à dormir debout, et révés,
de ces contes å dormir debout, et révés, comme il le pensait, par
comme il le pensait, par sasa mère
mère
qu’il
qu'il avait
avait éveillé
éveillé en entrant.
en entrant. —
-
Après
Après cela
cela il
il s'endormit
s'endormit pour
pour tout
tout de
de bon.
bon.
La mère
La mère pourtant, voulant
pourtant, voulant prouver qu'elle n'avait
prouver qu'elle n'avait pas révé, s'en remit
pas rêvé, s'en remit au au

témoignage de
témoignage de ses voisins qu'elle
ses voisins avait interrogés
qu'elle avait interrogés avant avant 2 heures du
2 heures du

matin, leur demandant s'ils ne savaient où pouvait se rendre


matin, leur demandant s’ils ne savaient où pouvait se son garçon ;;
rendre son garçon
après
après elle
elle se
se livra
livra au
au sommeil.
sommeil.
Quelque temps après
Quelque temps apres la visite de
la visite messieurs j'eus
ces messieurs
'de ces j'eus uneune séance avec ce
séance avec ce
médium.
A
A

médium.
Agé de
Agé de l7 ans, brun,
17 ans, mince et
brun, mince bien fait,
et bien il a
fait, il .a le teint pale,
le teint pale, des yeux noirs,
des yeux noirs,
des traits délicats
des traits délicats et et réguliers,
réguliers, un
un extérieur
extérieur sympathique,
sympathique, en
en un
un mot
mot la
la
figure
þÿû g du u r emédium est agréable
du médium est et rappelle le portrait
agréable et rappelle le portrait des garçons des napoli-
garçons napoli-
tains. D'un tempérament
tains. D'un phlegmatique
tempérament phlegmatique et
et peu ouvert,
peu ouvert,
il
il est
est né
ne en
en Galicie,
Galicie,
fils unique
þÿûunique
ls de pauvres
de ouvriers.
pauvres ouvriers.

'

Nous eûmes
Nous eûmes une une petite
petite séance d'épreuve,avec 66 personnes
séance d'épreuve,avec personnes ;; le protecteur
le protecteur
du garçon, le jeune
du garçon, le sculpteur, deux de
jeune sculpteur, deux de nos spirites que
nos spirites j'avais invités.
que j`avais invités. le le
médiumetmoi. Comme la séance avait
médium etmoi. Gomme la séance avait lieu pendant lieu pendant les journées
les journéesplus longues
plus longues
de l'année,
de sans attendre la
l`année, sans la chute
chute du jour
du jour je
je recouvris
recouvris la fenétre d'une
la fenétre d'une cour-
attendre cour-

tine
tine très épaisse et nous
très épaisse et nous commençamesaprès
commençames après avoir
avoir diminué
diminué la
la lumière
lumière de
de
la lampe.
la lampe.
Cependant, comme
Cependant, comme cela cela était
était arrivé souvent, cela
arrivé souvent, cela n'allait point aà. la
n'allait point la
lumièreznous essayames dans l'obscurité. Dans ces
lumière : nous essayames dans l'obscurité. Dans ces conditions, lévitation conditions, lévitation
de
de la table qui
la table qui s'éleva jusqu'au plafond,
s’éleva jusqu'au plafond, en en sautillant
sautillant et et en tournant sur
en tournant sur

elle-mémé; puis
elle-méme; puis après, après, commencèrent
commencèrent les
les contacts
contacts beaucoup
beaucoup plus plus forts
forts
auprès
auprès du sujet Sambor,
du sujet Sambor, ils ils se faisaient sentir
se faisaient sentir surtout
surtout aux personnes
aux personnes

placées
placées près près du
du sujet;
sujet; elles
elles éprouvaient
éprouvaient des
des attouchements
attouchements toutes
toutes en en

méme temps.temps. Le. professeur G.., par exemple,


assis bureau
méme Le. professeur G.., par contre un
exemple, assis contre un bureau sentit sentit
qu'on
qu'on lui
lui grattait
grattait la
la tête
tête et
et qu'on
qu'on touchait
touchait son épaule
son droite du
épaule droite côté opposé
du côté opposé
au médium
au médium qu'il qu'il tenait par
tenait la main.
par la main.
Ce soir-là,
Ce soir-là, nous
nous eûmes
eûmes aussi en
aussi en demi-lumière
demi-lumière une une lévitation
lévitation de de la {tablet a b l e
la þÿû
jusqu'à la hauteur d'un
jusqu'à la hauteur d'un mètre, mètre, cela plusieurs
cela plusieurs fois;fois; sans parler
sans et en
parler et en unis- unis-
sant nos
sant nos mains
mains par une chaîne, nous
par une chaîne, nous nous éloignames de
nous éloignames dela table et
la table celle-ci
et celle-ci

»æ——l-__ ,.
_
__, _, .
,_
- w-v-va-r-“w-
$W'S.'I»ÎI'!'
'

—_

*
---*:

i '-n-. «v! n.-

216
216 nnvun srram:
nmvum SPIRIT!!

de l'un
passait de au commandement, en sautlllant
l'un àa l'autre,
laissée seule passait
laissée seule l'autre, au commandement, en et
sautillant et
en balançant légèrement.
se balançant
en se légèrement.
Je
Je passe
passe sursur les frappés très
coups frappés
les coups au-dessous de
fortement au-dessous
très fortement de la la table,
table, au au
plafond, àà. la
plafond, porte, etc.
la porte, etc. M.M. Walderowicz
Walderowicz a a obtenu
obtenu a l'aide de
a l'aide de ces
ces coups,
coups, des
des
réponses tout
réponses tout a fait justes
à fait justes aux demandes qu'il
aux demandes adressait en
qu'il adressait en anglais. anglais.
Aux suivantes les
séances suivantes
Aux séances les manifestations
manifestations et et les contacts furent
les contacts furent à point
ce point
a ce
puissants
puissants que l'assistant mentionné
que l'assistant mentionné plus haut a eu sesplus haut a eu ses lunettes
lunettes ôtées.
ótées. On
On tira
tira
la clef
la dela poche
clef de la poche de son de son voisin pour la lui mettre dans la main. Des apports
voisin pour
la lui mettre dans la main. Des apports
petite paysage peint
eurent lieu, entre
eurent lieu, entre autres autres une
une boule
petite houle en en métal
métal avec
avec un
un paysage peint
au dedans,
au dedans, avecavec cette inscription
cette allemande: « Lum
inscription allemande: Lum Leichen dass: ch Dein
« Leichen dass: ch Dein
‘gedach
gedach —
- Ieh
Ich habebabe Dir dieses mitgebracht
Dir dieses mitgebracht (Comme (Gomme signe signe queque j'aij'ai pensé
pensé aa
toi
toi -je

t'apporte ce
je t'apporte ce que tu vois).
que tu vois).
cet apport
Get apport tomba
tomba sur
sur la
la table
table entre lele médium
entre
_

médium et et le le professeur
professeur G G..., qui
...,
qui
se tenaient
se tenaient les
les mains.
mains. ,
,r

Pendant cela
Pendant cela le le médium
médium ne tomba nullement
ne tomba
nullement en en transe. Quelquefois seu-
transe. Quelquefois seu-

lement
lement il il frissonnait
frissonnait et plaignait du
se plaignait
et se froid qui
du froid qui l'avait
l'avait saisi
saisi subitement.
subitement.
Nous sentlmes aussi
Nous senttmes aussi des des souffles
souffles et et desdes courants
courants d'air d'air froid.
froid. Ce qui est
Ce qui est
singulier
singulier c'est
c`est la
la tension
tension des‘
des' mains
mains du
du médium
médium pendant
pendant la
la lévitation;
lévitation; a
à
mesure de l'élévation de la table elles
mesure de l'élévatíon de la table elles se soulevaient de plus se soulevaient de en plus
plus en plus haut. haut.
Une séance n`a
Une séance n'a pas réussi, peut-étre
pas réussi, peut-être àà cause cause du changement d'apparte-
du changement d'apparte-
ment,
ment, ce ce quiqui aa toujours
toujours une action sur
une action sur le médium comme
le médium comme nous nous l'avions
l'avions
remarqué; ou
remarqué; ou bienbien ce ce garçon était épuisé par
garçon était épuisé
les séances consécutives de
par les séances consécutives de
quelques
quelques joursjours chez chez ses protecteurs ùà la
ses protecteurs la campagne.
campagne.
tombé instantanémentdans transe, ilil balbutiait
_
_

Ce soir-là
Ce soir-la il il était
était tombé instantanémentdans une une transe, halbutiait des des
mots inintelligibles. Quelques-uns des assistants
mots inintelligibles. Quelques-uns des assistants crurent entendre une voix crurent entendre une voix
le médium. pas une illusion, comme cela
derrière le
derrière médium. ce n'était pas
Ge n"était une illusion, comme cela nousnous fut fut
démontré ùà la
démontré la prochaine
prochaine séance. séance.

Ce soir-là
Ce soir-la nous nous nous nous assîmes
assîmes à à quatre seulement; moi.
quatre seulement; moi. le médium et
le médium et ses
ses
deux protecteurs
deux protecteurs ; ; nous
nous commençames comme à
commençames comme a l'ordinaire, en demi- l'ordinaire, en demi-
lumiere, attendant
lumière, attendant une une demi-heure
demi-heure sans sans résultat, excepté quelques
résultat, excepté quelques mouve- mouve-
ments
ments de
dela la table;
table; nous
nous fermames
fermàmes la
la porte de la chambre
porte de la chambre contíguë, d'où contiguë, d'où
entrait la lumière,
entrait la lumière, et nous et nous nous tronvames
nous trouvames dans dans les les ténèbres.
ténèbres. A A l'instant
l'ínstant
méme je
même sentis qu'on
je sentis qu'on me tirait, qu'on
me tirait, marrachalt les
qu'on m'arrz1chait les manchettes;
manchettes; mon mon vis- vis-
à-vis prétendait qu'il
a-vis prétendait qu'il sentait une téte près
sentait une tète de
prés de lui,lui, laquelle s'appuyait
laquelle s'appuyait4sur sur
son épaule; on
son épaule; on lui carressait le
lui carressait visage et
le visage les mains
et les mains avec avec un tissu; il la
un tissu; il la saisit
saisit
la tint pendant que que quelqu'un
et la
et tint pendant quelqu'un la tirait violemment
la tirait violemment à à lui.
lui. Mon voisin de
Mon voisin de
droite sentait
droite sentait un un souffle
þÿ s o u très fû efort
très sur les
fort sur les mains.
mains. La La chaise se retirait
chaise se retirait sans sans
cesse de
cesse sous le
de sous le médium,
médium, il il était obligé de
était obligé de la rapprocher aa l'aide
la rapprocher de ses
l'aide de ses
pieds.
pieds.
Nous eûmes
Nous eû'nes un
un petit
petit intervalle
intervalle de
de repos. Le tissu,
repos. Le tissu, vu
vu à la
à. la lumiere, n'était
lumière, n"était
*
*

ai-
_--*tar-f wfewîi
-

JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL D'É'1'UDlS PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUIGS 217
217

autre que
autre le mouchoir
que le mouchoir du
du médium ;; on médium enlevé de
l'avait enlevé
on 1'avait de sa de mon
sa poche, de mon poche,
côté, etje tenais
côté, etje tenais toujours
sa main. Au bout de dix minutes nous recom-
sa main. Au bout de dix minutes nous recom-
toujours
mençames àa nouveau.
mençames nouveau. Un ingénieur, M.
Un -ingénieur, Luk, nouveau
M. Luk, venu, s'était joint
nouveau venu, s'était joint à.à.
nous; il blamait notre silence et
nous; il blamait notre silence et proposa entretien.
proposa un entretien.
un
effet,
En effet, sa
En causerie contribua
sa causerie avantageusement
contribua avantageusement aux manifestations car
aux manifestations car
nous eûmes un apport.
La monnaie de
nous eûmes un apport. La monnaie de 6 gros6 en cuivre se trouvait
gros en cuivre qui se trouvait qui
dans la
dans la commode
commode de ma femme
de ma tomba tout
femme tomba tout àa coup près
de nous, et
coup près de nous,
aussi
et aussi
le mouchoir
le mouchoir du
du médium les mains
sur les
médium sur mains de M. Luk.
de M. Luk. Les
Les contacts
contacts se
se suivant,
suivant,
tout le
tout monde les
le monde éprouva, surtout
les óprouva, surtout mon vis-à-vis, le jeune sculpteur assis
mon vis-å-vis, le jeune sculpteur assis

de l'autre côté du médium.


de l'autre coté du médium. Quant à moi ÿéprouvai une
Quant à moi j'eprouvai sorte d'étonnement
une sorte d`étoufIement
et
et je
je sentis que quelque
sentis que chose semblable
quelque chose semblable a une téte
a une cherchait aa m'attein-
tete cherchait m'attein—
dre d'en haut;
dre d'en la barbe m'effleura
haut; la barbe þÿ m ' e fû lee u le visage.
ra
visage. le nez et la bouche, les
le nez et la bouche, les che-
che-
veux passèrent sur
veux passèrent mains et
mes mains
sur mes celles de
et celles M. Luk.
de M. Luk.
Constatant le
Constatant le succès l'entretien, nous
de l'entretien,
succès de nous avisames
nous nous avisames de chanter. En
de chanter. En
finissant
þÿû niss la
laa stance
nt
stance du chant
du chant à la Providence,
a la Providence, aa ces ces paroles: en Dieu
paroles: a« en Dieu
l'homme a sa défense... il nous semblait entendre...
l'homme a sa défense... il nous semblait entendre... homme... a, homme... a, répétés
répétés
par
par une
une autre
autre voix
voix que
que
les
les nôtres.
nôtres. Nous
Nous interrogeames
interrogeames en
en disant:
disant: Qui es-tu?
Qui þÿ es:tu?

- Hom...me...a
Hom...me...a

-
Thomas, peut-être?
Thomas, demandai-je. Plus
peut-étre? demandai-je. —
-
distinctement s'il
Plus distinctement vous plaît.
s`il vous plaît.
—-
-- Joo...ha...nu...,
Joo...ha...nu prononce-t-il
prononce-t-il
...,
avec
avec ellort.
þÿ eû f o r t .
Ainsi un Allemand
Ainsi un Allemand ‘??

-


- Po...lo...nais
Po...lo...nais lll...
Ill... dit-on aux environs
dit-on aux environs dudu poéle.
poele.

- De grâce l Dites-nous votre nom de
De grace l Dites-nous votre nom de famille. famille.
-—
- Sss... aa... pp...
Sss... aa... elski.
pp... elski.
—— Eh bien,
Eh bien, Johan Sapelski, n'est-ce
Johan Sapelski, n'est-ce pas?
pas?
-

Le Johannes Sobîeskil fortement, d'une manière


se fit
þÿûentendre fortement, d'une

-
nom
Le nom Johannes Sobieskil se t
entendre maniere
très distincte.
très distincte.

-
Est-ce le roi
Est-ce le Jean III, demandames-nous
III,
roi Jean demandames-nous *I‘l
-—
- Oui, oui,
Oui, oui, c’est
c'est cela
cela dit-on tranquillement.
dit-on tranquillement.
Ici, nous remarquames, àà quelque
Ici, nous remarquames, pas de
quelque pas un balancement
nous, un
de nous, du petit
balancement du petit
lit
lit de mon enfant,
de mon enfant, comme
comme s'ils'il était placé sur
etait placé des gonds.
sur des gonds.
-—
þÿ Es—tu satisfait
Es-tu
- : satisfait de nous, notre roi?
de nous, demandames-nous.
notre roi? demandames-nous.

- Oui mes
Oui chers amis.
mes chers amis.
—Donne—nous
-Donne-nous donc donc unun signe de ta
signe de satisfaction tt
ta satisfaction

- Brrr... a...
Brrr... vooo !!!
a... vooo retentit avec
!!! retentit éclat derrière
avec éclat derrière la
la chaise
chaise du sculpteur.
du sculpteur.

-
Es-tu seul,
Es-tu seul, ou
ou y-a-t—il
y-a-t-il encore quelqu'un ?.?.
encore quelqu'un

-
Stanislas,
Stanislas, Alexandra Kowaiski...
Alexandre Kowalski... i


-
Quel est cet autre
Quel est cet autre ??

-
Un fermier!
Un fermier!
____

' V-_-ri* .sr


_

318
318 nnvun srmrrn
nnvun spmrm

—-
- Ma femme
Ma femme peut-elle
peut-elle assister
assister à la
a la séance?
séance? demandai-je,
demandai-je, en remarquant
remarquent
en

présencedans l'autre
sa présence dans
sa chambre.
l'autre chambre.
—-—
-- Oh... elle
Oh... ellepeut.
peut.
Z

-
-- Est-ce après le thé
Est-ce après le thé 'Z‘I
-——
þÿ 0h
- :
c'est difficile,
Oh ll c'est c i l edifficile!
þÿ d i fû c'est
c'est difficile!
, Ces paroles étaient
Ces paroles étaient prononcées
prononcées avec
avec

une intonation de
une intonation de regret.
regret.
-—
-
Donne-nous, reprit quelqu'un,
Donne-nous, reprit une preuve
quelqu'un, une preuve persuasive de persuasive
l'existence
de l'existence
des esprits et
des esprits nous prierons
et nous prierons pour pour vous tous.
vous tous.
——
-
Ah ! priez... priez
Ah ! priez... priez pour
pour nous!!!
nous ll!
-—
-- Nous flnissions et
et il
il y
Nous þÿû n i s s i o nys eut encoreeut encore un un éclat de voix,
éclat de voix, comme souhait de
comme soultait de
bonne nuit
bonne nuit þÿ :j’eæige
:feSigeinstamment.
instamment.
Il faisait tard
se faisait
Il se tard et
et nous
nous nous levions, lorsque
nous levions, tout aà coup
lorsque tout coup nous enten-
nous enten-
dimes
dîmes une exclamation semblable
une exclamation semblable à. un coup
à un de foudre au-dessus
presque au-dessus
coup de foudre presque
de ma tête.
de ma tête.
Le jeune
Le sculpteur pour
jeune sculpteur pour lequel
lequel le roi semblait
le roi avoir une
semblait avoir prédilection sin-
une prédilection sin-
gulière,
gulière, s'attachait
s'attachait à
il son épaule et
son épaule et lui
lui chuchotait
chuchotait des
des mots
mots à
à Pareille; après
l'oreille.; après
la levée
la de la
levée de séance, ce
la séance, sculpteur était
ce sculpteur transpiration complète;
en transpiration
était en complète; il il nous
nous
dit qu'il sentait auprès
dit qu'il sentait de lui une odeur de tombeau
auprès de lui une odeur dé tombeau ou de cadavre quiou de cadavre qui
lui enlevait
lui enlevait la
la libre
libre respiration.
respiration.

genre si sérieux,
Ayant obtenu
Ayant des phénomènes
obtenu des phénomènes d'un d'un genre si serieux, je
je résolus
d'inviter
résolus d'inviter
la prochaine
àå la séance le D‘ Ochorowicz, le seul scientifique
prochaine séance le D' Ochorowicz, le seul scientillque qui connaisse
qui connaisse
cet ordre
cet de faits
ordre de chez nous.
faits chez nous. IlIl était
était nouvellement revenu de
nouvellement revenu de sa visite åà l'île
sa visite l’île
Rouhaud,
Roubaud, convié
convié là
là avec
avec d’autres
d'autres savants, par
savants, par le
le professeur
professeur Charles
Charles Richet,
Richet,
pour étudier la médiumnité dlfiusapia
pour étudier la médiumnité d'l£usapia Palladino.
Palladino.
Le D'0chorowicz,
Le D' Ochorowicz, aussi obligeant quîntelligent,
aussi obligeant accepta gracieusement
qu'intelligent, accepta gracieusement
mon invitation
mon il aa promis
invitation ;; il promis de
de venir
venir au
au terme
terme indiqué,
indiqué, voulant
voulant ainsi com-
ainsi com-
penser son absence aux séances du médium
penser son absence aux séances du medium Sambor.
Sambor. (A suivre).
(A suivre).

Varsovie,
Varsovie, février 1895.
février 1895. Witold
Witold CLOPIGKI.
Gnorrcru.

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1

APPARITIONS
APPAPJTIONS

Voici le
Voici le récit
recit d'une
d'une apparition dont
apparition dont on ne
on lira pas
ne lira les détails
pas les details sans
sans
intérêt:
intéret:
a Robert Lindsay, þÿ
Robert Lindsay,
« petit-fils ou
p e t i tou arrière-petit-flls
l sa r r i è r e - pde
-û þÿ David
e David
de Lindsay,
t i t -û Lindsay,
ls le roi
le roi
c
C d'armes et
d`armes le
et le poète de
poète de la vieille cour
la vieille d'Ecosse, ami
cour d'Ecosse, ami et condîseiple du
et condisciple mé-
du mé-
c
I decin Pitcarn, convint avec lui, en 1671,
decin Pitcarn, convint avec lui, en 1671, que le premier mort des deux
que le premier mort des deux
c:
(K rapporterait
rapporterait au
au survivant
survivant des
des nouvelles
nouvelles de
de l’autre
l'autre monde.
monde. Robert Lindsay
Robert Lindsay
a
¢ mourut 1675, tandis
mourut en 1675, tandis que
en Pitcarn se trouvait à Paris.
que Pitcarn se trouvait å Paris.
a La nuit
¢ La même de
nuit même de cette
cette mort, le médecin
mort, le rôva qu'il
médecin réva qu'il était
était à Edimbourg
à Edimbourg
a et
et que Lindsay lui parlait
que Lindsay
lui parlait dans les termes étranges
dans les termes étranges qui suivent:
qui suivent:

- a Sais-tu
Sais-tu que je
que je
« suis
suis mort?
mort?

- «
« Non.
Non.
._
_.. « cela
« Cela n'est que trop
n'est que vrai, et
trop vrai, on m'a
et on m'a enterre
undans
enterré dans
couvent. Mais
un couvent. Mais
u
(K
fexiste maintenant dans un lieu dont les lettres écossaises,
j'existe maintenant dans un lieu dont les lettres écossaises, grecques
grecques et
et
latine ne
« latine
(( sauraient exprimer
ne sauraient exprimer lesles délices.
délices.
a Je suis ici
Je suis venu ici par
« venu le port de Leith,
par le port
de sur un
Leith, sur petit navire,
un petit navire, comme
comme un un
a oiseau, pour te avec moi.
il
oiseau, pour te ramener
ramener avec moi.
Grand merci,
« Grand
——
-_ mais je désire auparavant revoir
merci, mais je désire auparavant
« revoir encore Fife et
encore Flfe et le
le
a Lochian
llLochian oriental; et puis prendre
oriental; et puis congé
prendre congé de
de mes
mes parents.
parents.
Archée, la marée
a Archée, la
._
_.
marée se
« se retire,
retire, il faut que
il faut que je parte ; Adieu
je parte; Adieu ije reviendrai
lje reviendrai
chercher, une autre nuit.
te chercher,
a te
il une autre nuit.
a Depuis cette
«
époque, ajoute
Depuis cette époque, ajoute lele récit,
récit, Pîtcarn
Pitcarn nene passa
passa pas une seule
pas une seule
u nuit
ll sans rêver
nuit sans réver que Lindsay était vivant. Ayant fait
que Lindsay était vivant. Ayant fait une maladie dange-
une maladie dange-
« reuse, en
((
reuse, en 1694,
1694, Robert
Robert le
le prévint que
prevint que son
son départ
depart
était
était reculé, qu'il vien-
recule, qu'll vien-
a drait
C lui-même le
drait lui-meme le prendre, mais il ne lui
prendre, mais il ne lui désigne
designe pas le moment
pas le moment;
AUTRE
.turns TRAIT
'nurr

c M.
¢ M. Gassio Burroughs était
Gassio Burroughs un des
etait un plus beaux
des plus beauxhommes
hommes dede Londres,d'une
Londres,d'une
a
(( brillante,
valeur brillante, mais singulièrement
valeur mais hautain et
singulièrement hautain et un peu
un hretteur. Il devint
peu hretteur. Il devint
a
(K l'amant charmante Italienne
d'une charmante
l'amant d'une qui se
Italienne qui se trouvait en Angleterre, elle
trouvait en Angleterre, elle y
y
a
(K mourut.
mourut. -
'

220
220
-*

nnvun
mn/un spmrrn
svuurn

a
« Un
Un soir, quelque
soir, temps après
quelque temps après la mort de
la mort sa maîtresse,
de sa maîtresse, M.M. Burroughs
Burroughs
a
« se vanta publiquement
se vanta publiquement de
de son
son ancienne
ancienne liaison
liaison ;
;
c'était
c`était violer
violer une pro-
une pro-

u
« messe qu'il avait faite auprès
messe qu'il avait faite du lit de mort de la dame dont il avait
auprès du lit de mort de la dame dont il avait juré juré
a
¢ de ne jamais
de ne jamais révéler
révéler la
la faiblesse;
faiblesse; lindiscrétion
l'indiscrétion était
était à
à peine
peine commise
commise
a
« que l'ombre
que l'ombre dede la
la belle italiennelui
belle italienne lui apparut,
apparut, et
et ce
ce phénomène
phénomène se se produi-
produi-
«
« sit dorénavant
sit dans ses
dorénavant dans ses orgies de
orgies de cabaret. M. Burroughsdéclara
cabaret. M. Burroughsdéclara que la
que la
«
« vue du
vue fantôme était
du fantôme précédée
d'un frisson
était précédée d'un terrible, qui
le surprenait au
frisson terrible, qui le au surprenait
a
u milieu des fumées
milieu des du vin,
fumées du _et
vin, _et faisait
faisait vibrer
vibrer comme
comme des
des cordes
cordes toutes
toutes les
les
a
« parties
parties osseuses ou molles
osseuses ou de sa
molles de sa tète. Plus tard
téte. Plus tard ilil fut tué en
fut tué duel, l'ita-
en duel, l'Ita-
«
« lîenne se
lienne se montra
montra à
à son
son amant
amant le
le matin
matin méme
méme de
de la
la catastrophe.
catastrophe. n
þÿ : :

Erudimini quijudicatù
Emdimini terram, comme
quijudicanlv terram, disait le
comme disait grand
le grand Bossuel..
BossueI..
Eoouann Micuan
Eoouann Mxcuax. .
.

î.

J'ai àa Moscou
J'ai nièces,elles sont
deux nièces, elles
Moscou deux sont veuves l'une d'elle, Lise,
veuves :: l'une d'elle,
élève le
Lise, élève le
petits-fils de
þÿ p e t i tde mari
son mari défunt,
s -û ls
son
de sa premièrefemme. Elle avait
défunt, issu de sa première femme. Elle avait pour
issu pour
cet enfant un gouverneur
cet enfant un gouverneur qui quitomba
tomba malade.
malade. Les
Les deux
deux sœurs
þÿ s S le
le
u soignaicnt
r s soignaicnt
tour de
àù tour de rôle;
rôle; il
il avait
avait le délire souvent,
le délire et sortait
souvent, et sortait de
de son
son lit, puis illit, puis
il restait
restait
brisé
brisé après
après ces crises.
ces crises.

Une. nuit, Lise remarquant


Lise remarquant de de tristes symptômes, se fit accompagner par
.
.
Une, nuit, tristes_ symptômes, se þÿûaccompagner
t par
la bonne chez le médecin
la bonne chez le médecin qui qui habitait
habitait la
la même
méme rue.
rue.
Sa sœur,
Sa Gatherine,
þÿ s SCatherine,
u r ,
était dans la
était dans la chambre voisine occupée
chambre voisine occupée à un ouvrage
a un ouvrage
de Tout àit coup
femme. Tout
de femme. elle vit la porte du
coup elle vit la porte du malade
malade s'ouvrir
s'ouvrir et le malade
et le malade en en

fourrure, vètu d'une pelisse chambre;


bonnet de fourrure,
bonnet de vètu d’une d'astrakan sortir de sa
pelisse d'ast1-akan sortir de sa chambre; il il
se dirigeait porte d'entrée.
se dirigeait vers la porte
vers la d'entrée.
Catherine voulant Pempècher
Catherine voulant Fempècher de quitter le
de quitter le logement,
logement, þÿû let tour
fit le tour desdes
chambres
chambres pour lui barrer le chemin, mais,
pour lui barrer le chemin, son grand
mais, àà son étonnement elle
grand étonnement elle ne
ne

le trouva pas.
le trouva pas.
Dans ce moment méme,
Dans ce moment méme, Lise rentra avec
Lise rentra avec le médecin; Catherine
le médecin; Gatherine leurleur dit
dit
que
que
le
le malade
malade venait
venait de
de lever et
se lever et
se marchait
marchait dans
dans l'appartement;
fappartement; le
le méde-
méde-
cin
cin ouvrant
ouvrant lala porte
porte dede la
la chambre
chambre du malade le
du malade le trouva mort dans
trouva mort dans sonson lit.
lit.
L'Esprit_ dégagé
L'Esprit dégagé de
de la
la matière
matière s’était
s'était manifesté
manifesté à
à ma nièce,
ma nièce, elle
elle en ala
en ala
certitude.
certitude.

pouvez, Monsieur,
Vous pouvez,
Vous mettre mon
Monsieur, mettre mon nom entier au
nom entier bas de
au bas de cece récit,
récit, je me
je me
porte garant de la véracité de mon dire. Mes nièces habitent
porte garant de la véracité de mon dire. Mes niéces habitent Moscou, et Moscou, et
toute
toute notre
notre famille parle souvent
famille parle souvent de ce fait.
de ce fait.
*

M.
M.MAKAROFSKY,
Mannovsxï,
A St-Pétersbourg.
A St-Petersbourg.
****
J-
l QW*
. Î- ---à

JOURNAL
Jounmx. D'ÉT_UDES
þÿ o ' 1 i : ' rrsvcuonoaxouas
¼na:s
Psvcuonoarouas 221
221

ESPRITS VINDICATIFS
LES ESPRITS
LES ET LES
VINDICATIFS ET ESPRITS PROTECTEUBS
LES ESPRITS PROTECTEUBS

Vous n'êtes
Vous pas sans
n'étes pas sans avoir rencontré, dans
avoir rencontré, dans le de votre
cours de
le cours votre vie,des gens
vie,des gens
désagréables, remuants, capricieux,
désagréables, remuants, capricieux, volontaires,
volontaires, dominateurs, qui
dominateurs, qui ont
ont la
la
prétention d'être les maîtres chez les autres. Si l'on refuse de plier
prétention d'étre les maitres chez les autres. Si l'on refuse de plier sous sous
leur despotisme, sisi l'on
leur despotisme, l'on résiste à leur
résiste à leur volonté ils vous
volonté ,ils font mille
vous font et mille
mille et mille
méchants tours qui vous rendent la vie impossible.
méchants tours qui vous rendent la vie impossible.
Vous étes
Vous chez vous,
étes chez dans vos
vous, dans vos meubles, dans meubles,
dans une
une maison
maison dont vous êtes
dont vous étes
le légitime propriétaire,
le légitime propriétaire, ils viennent s'imposer,
ils viennent s'imposer, ils prennent pied
ils prennent pied dans votre
dans votre
modeste sanctuaire
modeste sanctuaire et si vous et si les
vous les priez priez de vouloir bien se
de vouloir bien retirer
se retirer et et retour-
retour-
ner chez eux, ils prennent au contraire racine
ner chez eux, ils prennent au contraire racine et usent des procédés les et usent des procédés les
plus autoritaires et
plus autoritaires et les plus les plus tracassiers pour
tracassiers obliger de
vous obliger
pour vous
détaler.
de détaler.
Ce n’est pas
Ce n'est pas eux
eux quiqui franchissent, pour n'y plus
franchissent, pour n'y plus revenir, le revenir, le seuil
seuil de votre
de votre
paisible résidence, c'est vous. De pareils
paisible résidence, c'est vous. De pareils types
types ne ne se rencontrent
se rencontrent pas seule-
pas
seule-
ment
ment dans dans notre
notre monde terrestre, ils
monde terrestre, ils sese rencontrent
rencontrent aussi aussi dans le monde
dans le monde
invisible. Ils s'installent
invisible. Ils s'installent chez
chez de
de paisibles
paisibles humains,
humains, y règnent
y règnent
en
en souve-
souve-

rains, mettent
rains, mettent tout tout en désordre et
en désordre sèment la
et sement terreur.
la terreur.
(l'est précisément
G'est précisément ce ce qui arriva
qui arriva dans dans le le village
village Lachintz,province
Lachintz,province de Voly-
de Voly-
nie,
nie, en
en Russie.
Russie. Pendant
Pendant une
une guerre
guerre qui qui eut
eut lieu,
lieu, il
il se
se livra dans ce village
livra dans ce village
un
un combat assez important.
combat assez important. Il eut beaucoup
Il yy eut beaucoup de de morts
morts et on ne
et on pouvait
ne pouvait
faire
faire un pas sans
un pas sans se se heurter
heurter contrecontre des des ossements.
ossements.
Vers 1880,
Vers 1880, un villageois; Joseph
un villageois; Joseph Goulianowsky
Goulianowsky þÿû fit construire
t
construire une petite
une petite
maison sur
maison une colline
sur une colline d'oùd'oîi la vue s'étend
la vue s'étend très loin. Quand
très loin. Quand la
la construction
construction
de
de sasa maison
maison fut fut terminée,
terminée, le bon villageois
le bon villageois fit þÿû dire
diret une messe et
une messe s'installa
et s'installa
avec
avec sa sa famille.
famille.
Il comptait dans
Il comptait dans cettecette agréable résidence jouir
agréable résidence jouir d'une parfaite tranquil-
d'une parfaite tranquil-
lité et
lité couler des
et yy couler des jours
jours heureux.
heureux. Son
Son espoir
espoir ne
ne tarda
tarda pas
pas
a
ù être
étre déçu,
déçu, sonson
existence laborieuse et paisible fut
existence laborieuse et paisible fut bientôt troublée. bientôt troublée.
Un
Un jour, Joseph Goulianowsky
jour, Joseph Goulianowsky accourut accourut avec avec sa femme chez
sa femme chez un voisin et
un voisin et
lui raconta qu'un soldat de haute taille avait
lui raconta qu'un soldat de haute taille pénétré chez lui,
avait pénétré chez lui, on ne sait on ne sait
comment
comment et avait pris
et avait place
pris place sur
sur un
un banc.
banc.
L'intrus
llintrus avait
avait desdes façons
façons tout tout a à fait
fait sans gêne et
sans géne et ilil ditdu
ditdu tonton dede quelqu'un
quelqu'un
qui
qui se prétend le
se prétend le maître
maître « Tu
:: « Tu vas déguerpir d'ici
vas déguerpir d`ici plus
plus vite
vite que
que ça;
cette
ça; cette
aa maison est à moi et non à toi. Je ne tolérerai
maison est à moi et non ù toi. Je ne tolérerai pas ta présence chez moi. » pas ta présence chez moi. þÿ : :

Après ainsi parlé, disparut on ne sait


Après avoiravoir ainsi parlé, l'individu
l'individu disparut on ne sait comment
comment et les deux
et les deux
époux sentirent
époux sentirent que
l'air était agité si la
que l'air était agité comme si la maison eût été pleine de
comme maison eût été pleine de
vent.
vent.
Goulianowsky pensait
Goulianowsky pensait que l’atl'aire
que l'ali'aire
en
en resterait
resterait là, mais
là, mais il
il n'en fut pas
n'en fut pas
ainsi.
ainsi.
....._.......,....,__w%

222
222 nnvun BPIRITE
nnvnn ennui:

L’Esprit
L'Esprit du soldat était
du soldat était fermement
fermement résolurésolu à obliger Goulianowsky
a obliger Goulianowsky d'aban- d'aban-
donner foyers. Jugeant
donner ses foyers. Jugeant que
ses son apparition ni ses menaces
que son apparition ni ses menaces n'étaient suf-
n'étaient suf-
flsantes
þÿû s a n t e s produire
pour
pour produire l'effet qu'il
þÿ l ' eû
qu'il désirait, ilil se
e t désirait, mit aà faire
se mit faire de de méchantes
méchantes
niches. Il plongea
niches. Il la téte du cheval dans sa mangeoire,
plongea la téte du cheval dans sa fmaugeoire, de telle façon de telle façon que
que
le pauvre animal
le pauvre animal ne ne pouvait plus
pouvait plus la
la retirer
retirer et
et qu'il
qu'll étouflait
þÿ é t o ;

;
il
il joua
a l
joua t le
le méme
même
méchant tour
méchant tour à à la" vache, aux
la' vache, aux chèvres
chèvres et aux moutons;
et aux moutons; tous tous les autres ani-
les autres ani-
maux en
maux essayèrent de
en essuyèrent de toutes les couleurs.
toutes les couleurs.
'

Le malheureux
Le Goulianowsky supporta
malheureux Goulianowsky supporta toutes
toutes ces misères pendant
ces misères trois
pendant trois
mois, mais
mois, reconnaissant qu'il
mais reconnaissant qu'il lui était imopsslble
lui était imopssible de de lutter
lutter contrecontre cet cet
ennemi invisible, il þÿûdémolir
ennemi invisible, il flt démolir
t la maison et vendit tout le matériel;
la maison et vendit tout le matériel; il ne il ne

garda
garda paspas méme
meme une
une pièce
pièce de
de bois.
bois.
'
*

Il
Il acheta,
acheta, un un peu plus tard,
peu plus tard, de nouveaux matériaux
de nouveaux matériaux et fit construire
et þÿû construire
t une
une

autre maison à l"autre extrémité du village,


autre maison a l'autre extrémité du et dans cette nouvelle
village, et dans cette nouvelle demeure demeure
il vécut
il vécut dans
dans une entière quiétude,
une entière quiétude, personne personne ne ne vint plus troubler
vint plus troubler ses pai-
ses pai-

sibles travaux.
sibles travaux.
.l'ai puisé
J'ai histoire des
cette histoire
puisé cette fredaines d'un
des fredaines Esprit grincheux
d'un Esprit grincheux et mal inten-
et mal inten—
tionné dans la
tionné dans la Revue Constancia
Revue Constancia quiqui sese publie a Buenos Aires
publie à Buenoa Aires;; je l'ai traduite
je l'ai traduite
de l'espagnol, La Revue Constancia l'a empruntée
de l'espagnol. La Revue Comzancia l'a empruntée a son tour au a son tour au journal le
journal le
Rebus que
Rebus que dirige
dirige M.
M. Pelekhine
Pelekhine et
et qui
qui se
se publie
publie en
en Russie.
Russie.
Au suiet
Au de cet
suiet de cet invisible tracassier je
invisible tracassier je hasarderaî
hasarderai une observation. Plus
une observation. Plus
d'un désincarné,
d'un désincarné, après
après avoir
avoir quitté
quitté cette
cette vie
vie terrestre,
terrestre, conserve
conserve parait-il
parait-il
les antipathies et
les antipathies et les qu'il avait
rancunes qu'il
les rancunes avait contre
contre telle telle personne;
ou telle
telle ou personne;
peut-étre que
peut-étre que ce soldat de haute taille qui
ce soldat de haute taille qui apparut apparut àà Goulianowsky
Goulianowsky et et aa sa
sa
femme et qui leur rendit la vie si pénible, avait
femme et qui leur rendit la vie si pénible, avait þÿû g dans figuré dans le combat
u r é le combat dont dont
été fait
il aa été
il mention au
fait mention début de
au début de l'histoire.
l'histoire.
Furieux d'avoir eu
Furieux d'avoir eu le le dessous
dessous etet d'avoir perdu la
d'avoir perdu la vie,
vie, son ressentiment. aa
son ressentiment
persisté au-dela de la_
persisté au-delà. de tombe
la_ tombe et il
et il a voulu
a voulu en sentir les
en faire sentir les effets
faire þÿ eû îààe un de
t s de
un

vainqueurs au compatriote de l'un de vainqueurs.


ses
ses vainqueurs ou ou au
compatriote de l'un de ses
ses vainqueurs.
On m'a conté
On m'a conté une histoire fort curieuse
une histoire fort curieuse qui quelque analogie
qui aa quelque celle-
avec celle-
analogie avec
cl; sous Napoléon
cl; sous Napoléon I",I", un
un þÿ o fû français
officicr c i e r tua
français tua à Austerlitz, dans
à. Austerlitz, dans la mèlée, un
la mêlée, un
officier autrichien.
officier autrichien.
-
*

Get officier
Cet qui était
était veuf
veuf et et presque sans fortune,
fortune, laissa une orpheline
officier qui presque sans laissa une orpheline
en bas âge.
en bas âge.
L'officier
þÿ L ' o fûfrançais
c i e
français r était
était riche
riche et
et marié
marié mais
mais sans
sans enfant
enfant et sans
et sans

espoir d'en avoir. L’Autrichien aussitôt mort, se mit à troubler


espoir d'en avoir. L'Autrichien aussitôt mort, se mit à troubler le sommeil le sommeil
de vainqueur en
son vainqueur
de son lui apparaissant
en lui apparaissant sous sous lala forme
forme d'un fantôme pale
d'un fantôme pale etet
sanglant. Le malheureux officier
sanglant. Le malheureux þÿ o fû français français
cier passait d'horribles nuits
passait d`horribles nuits , son son,

moral fut
moral bientôt alïecté,
fut bientôt tellement atïecté
atïecté, tellement affecté que ne sachant que faire
que ne sachant que
faire pour
pour
chasser cette sinistre apparition il conta sa triste aventure à
chasser cette sinistre apparition il conta sa triste aventure à. un ami en qui un ami en qui
il avait confiance. n c e . lui conseilla d'interroger
Celui-ci
il avait þÿ c o nû aCelui-ci lui conseilla d'interroger le le fantôme savoir
pour savoir
fantôme pour
de lui pourquoi il s'acharnait ainsi et troublait
de lui pourquoi il s'acharnait ainsi et troublait ses nuits. ses nuits.
ŒWÏ-rçrzgäv:
"'F"?'ï'*7f'3"*'-*f.'.'
.1.
~
-
-' . r7
"

..—.'.—-— _
'

Joumur. rÿñrunns
JOURNAL n'ú'runns PSYCHOLOGIQUES
þÿ r s mû o n o e m u n s 223
228

þÿ L ' o fûfrançais
L'officier c î e r suivit
français suivit le conseil de
le conseil de son ami, eta
son ami, première apparition
la première
età la apparition
de l’Esprit,
de l'Esprit, il lui demanda pourquoi
il lui demanda il
pourquoi ll lui en lui voulait. Le
en voulait. Le fantômefantôme lui répon-
lui répon-
dit qu'il laissait
dit qu'il laissait une une orpheline
orpheline dont dont il il était l'unique soutien,
était l'unique soutien, que que parpar sa sa

mort elle était condamnée à la misère. ll lui indiqua


mort elle était condamnée à la misère. Il lui dans
lndiqua dans quel quel village autri-
village autri-
chien
chien elle
elle était
était etet lui dit qu'en
lui dit qu'en le
le tuant
tuant loyalement
loyalement dans
dans le
le combat
combat il avait
il avait
fait le malheur
fait le malheur de son de enfant, mais que
son enfant, mais s'il consentait a l'élever
que s'il consentait a l'élever il velllerait
il veillerait
sur lui et le protégerait pendant
sur lui et le protégeralt pendant tout le tout le cours
cours de sa vie,
de sa vie, ilil cesseralt
cesseralt de de lele
tourmenter.
tourmenter.

'

þÿ L ' o fûfrançais
L'officier français lui promit,
c i e r lui promit, sur sur son honneur, de
son honneur, de sese charger
charger de de sa filleet
sa þÿû etl l e
d'assurer
d'assurer son son avenir; le fantôme alors étendit
avenir; le fantôme alors étendit les mains sur les mains sur sa tete
sa téte en en signe
signe
de bénédiction,
de bénédiction, puis puis il
il se
se fondit
fondit dans
dans l'air.
l'air.
*

þÿ L ' o fûfrançais
L'officier religieusement sa
tint religieusement
c i e r tint
français sa parole;
parole; il obtint un
il obtint un congé,
congé, se se
rendit en
rendit Autriche, conta
en Autriche, l'histoire aux
conta l'histoire aux intéressés,
intéressés, pritprit la
la petite fille,
petite þÿû l l e ,l'em-
l'em-
mena
mena en France et
en France et pourvut
pourvut a son entretien
à son entretien et et àà son
son éducation.
éducation.
La petite
La Autrichienne répondit
petite Autrichienne répondit àà ses ses soins,
soins, elle devint une
elle devint aimable et
une aimable et
charmante
charmante personne, de toutes sortes de talents
pourvue de toutes sortes de talents et de bonnes qua-
personne, pourvue
et de bonnes qua-
lités; il l'adopte
lités; l'adopta pour
il pour sa
sa fllle, n'ayant
þÿû ln'ayant
le, aucun
aucun héritier
héritier de
de son
son sang,
sang,
la
la dota.
dote.
richement et lui
richement et lui trouva un trouva excellent
un excellent mari. mari.
La filleadoptive
La þÿû l l e
adoptive ne fut
ne fut pas ingrate,
pas ingrate, elle veilla avec
elle veilla avec une tendre sollicitude
une tendre solllcltude
sur son bienfaiteur, et Pofflcier
sur son bienfaiteur, et þÿ l ' o fûdevenu devenu veuf
c i e r veuf passa derniers
passa ses derniers jours
ses jours dansdans
la famille-qu'ils'ét_ait
la famille-qu'il s'ét_ait
donné
donné et mourut
et mourut chargéchargé des marques
des marques d'amour
d'amour filial
þÿû l i a l
les plus
les sincères et de bénédictions.
plus sincères et de bénédictions.
L'Autrichien qui
L'Autrlchien qui avait, quoique invisible,
avait, quoique invisible, veillé
veillé sursur sa vie et
sa vie assuré son
et assuré son
bonheur
bonheur lui avait aussi tenu parole.
lui avait aussi tenu parole.
J'abandonne mon
J'abandonne mon historiette
historiette a la critique,
a la critique, on on enen croira
croira ce qu'on voudra;
ce qu'on voudra;
elle tend à prouver ceci,
elle tend la prouver ceci, qu'on
qu'on peut,par de bonnes actions,apaiser les
peut,par de bonnes actions,apalser les manes
manes
(expression des anciens) de ceux auxquels on a
(expression des anciens) de ceux auxquels on a fait du tort sans _le vouloir.fait du tort sans le vouloir.
Pnnnaruzn,
Hoaacn Pannzrraa,
Honacn
Conseiller d'arrondissement,
Conseiller dkrroudissement, officier d'Aca.d6mie,
officier d'Aca.d6mie,
å Condé,
à Condé, par les Montils (Loir-et-Cher).
par les Montils (Loir-et-Cher).

þÿ _ ¼ ï

SYSTÈME RELIGIEUX DU
SYSTÈME RELIGIEUX DU DUC NORMANDIE
DE NORMANDIE
DUC DE

tire de
Je tire
.le La Ldgitimite' du
de La Légitimité
12 décembre
du 12 décembre 1886, le systéme religieux du
1886, le système religieux
du
du du
de Normandie;
de Normandie; ce journal
dit « qu'il est
ce journal dit «qu'il
cruel pour
est cruel pour lui d'avoir aà l'exposer»
lui d'avoir l'exposer»
þÿ : Pasteur W. R.
Pasteur W. Tomlinson.
R. Tomlinson.

x
1 prince þÿû
Le
Le
prince imprimer
fit imprimer
t les livres
les dont voici
livres dont voici les titres 1°LaDoctrine céleste
les titres :: 1°La Doctrine céleste
1839; Révélation: sur
sur le:
céleste, 1839;
préliminaire de la doctrine céleste,
2° Partie
1839; 2° Partie préliminaire de la doctrine 3° Révélations
1839; 3° les
erreur:
erreur: de fancíen Testament,
de l'ancien 1840;
Testament, 1840; 4°
4° Salomon
Salomon le
le sage,
sage,
1841.
1841.
224
224 nnvnn SPIRIT!
REVUE 59mm:

Plus tard, en
Plus tard, 1854, M.
en 1854, Grudu publia
M. Grudu publia unun poème intitulé ;; Les
poème intitulé Les vision:
vision:
d`Eaaïe (sic)
JEsaïe (sic) et
et la
la nouvelle terre,
nouvelle par Eliakim, Rctterdam,
terre, par Eliakim, Rotterdam, otto
otto Petri
Petri (A.
(A. Ba-
Ba-
celeken), 1853.
celeken), 1853.
ce poème
Ce développe tout
poème développe tout le système religieux
le système du malheureux
religieux du Louis XVI.
malheureux Louis XVI.
dont M. de la Barre fut le croyant trop
dont M. de la Barre fut le croyant fidèle.
trop þÿû d è l e .
Dans la
Dans la pensée
pensée de
de l'auteur,
l'auteur, Les
Les visions
vision.: d'E.saïe et La
d’Esaie et La nouvelle terre avaient
nouvelle terre avaient
pour but de rappeler la connaissance de l’Evangile primitif.
pour but de rappeler la connaissance de l'Evangile primitif, les vérités di-
les vérités di-
vines qu'ont enseignées
vines qu'ont enseignées les les prophètes
prophètes des temps passés,
des temps et que
passés, et Jésus-Christ
que Jésus-Christ
et ses disciples après lui ont sanctionnées.
et ses disciples après lui ont sanctionnées.
Ces
Ces vérités sont, suivant
vérités sont, suivant M. M. Grudu
Grudu ::
1° Que l'Eternel est un Dieu unique,
u 1°
« Que l'EterneI est un Dieu unique, et et non pas un
non pas Dieu en
un Dieu trois per-
en trois per-
sonnes
sonnes ;;
«
« Que
Que toutes

2° les âmes
toutes les ames ont été créées
ont été créées au ciel avant
au ciel la formation
avant la formation dede cette
cette
terre, et que
terre, et que ce
ce sont qui composent
elles qui
sont elles l'humanité, par
composent lhumanité, leur habitation
par leur habitation
dans les nés de l'homme ici-bas;
corps nés de l'homme ici-has;
dans les corps
3° Que
« 3°
« tous les
Que tous hommes sont
les hommes sont fils
þÿû de Dieu, comme
del sDieu, Jésus-Christ, par
comme Jésus-Christ, par l'es-
l'es-
prit et l'aine qui constitue leur être immortel,
prit et Fame qui constitue leur étre immortel, et þÿû de et fils de l'homme
l s Phomme par par le
le
corps mortel qui retourne
corps mortel qui retourne en terre; tandis
en terre; tandis que leur personne spirituelle
que leur personne spirituelle
continue sa carrière terrestre dans d'autres
continue sa carrière terrestre dans d'autres corps humains, jusqu'à
corps humains, jusqu'à. cece

qu'elle ait accompli


qu'elle ait accompli la
la volonté
volonté de Dieu sur
de Dieu ce globe ;;
sur ce
globe
Que Jésus-Christ fait Seigneur de
¢4° Que Jésus-Christ fait Seigneur de ce monde
c4° ce monde parpar PEternel
l'Eternel son père
son père

céleste, il est
céleste, il est notre frère aîné du ciel, d'où
notre frère ainé du ciel, sommes descendus
nous sommes
d`où nous descendus et où
et où
nous retournerons selon le mérite de nos œuvres,
nous retournerons selon le mérite de nos þÿ S u v en en remontant
r eremontant
s,
successive-
successive-
ment dans
ment tous les
dans tous cieux, qui
les cieux, qui sont
sont les
les demeures
demeures de
de notre
notre père
père céleste,
céleste, par
par
où nous devonspasser pour arriver
où nous devonspasser pour arriver au ciel;au ciel;
5° Que
« 5°
« nous serons
Que nous serons tous sauvés dans
tous sauvés dans un temps donné
un temps donné dede l'éternité
Péternité ».
þÿ : : .

UNE DÉCLARATION
UNE DECLARATION CONSCIENCIEUSE
CONSCIENCIEUSE
Je suis
Je spiritualiste sincère
suis spiritualiste sincère et
et convaincu de la
convaincu de survivance de
la survivance l'aine ou
de Fame ou es-
es-

prit. Bien
prit. Livre des esprit: ait complété foi,
que le sont
Bien que Livre des esprits ait complété ma foi, mes croyances
le ma mes
croyances sont
antérieures àà la
antérieures la lecture
lecture de livre sublime.
ce livre
de ce sublime.
Mes convictions
Mes ont pris
convictions ont pris leur origine dans
leur origine dans ma ma conscience
conscience et par l'étude
et par l'étude
sérieuse de l'harmonie raisonnée des merveilles
sérieuse de l'harmonie raisonnée des merveilles dela nature de la nature —
- au mo-
au mo-
ral
ral ;; sur les conséquences
sur les de nos qualités ou de
conséquences de nos qualités ou de nos défauts.nos défauts. —
- Je
Je ne
ne
suis médium et n'ai jamais cherché à. l'étre.
pas médium et n'ai jamais
suis pas cherché à. l'être.
Cependant, Monsieur, veuillez
Cependant, Monsieur, veuillez me permettre de
me permettre de vous faire le
vous faire le récit sui-
récit sui-
vant Il sept ou huit mois,
y a sept
huit sous l'empire d'un songe, je ce qui
vant : Il y ou
l'empire d'un songe, je disais
: a mois, sous disais ce qui
——
-

m'arrive
m'arrive de de dire assez souvent—Je
dire assez pardonne mais je n'oublie
souvent-Je pardonne mais je n`oublie pas pas 1 au même
l au méme
JOURNAL näïrrunns
JOURNAL IYÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES
225
225

instant je
instant je fus réveillé subitement et contraint par une une force inconnue àà
fus réveillé subitement et contraint par force inconnue
dire tout haut L'oubli des défauts d'autrui est le meilleur
dire tout haut :: L'oubli des défauts d'autrui est le meilleur gage du pardon
gage du pardon
qu’on
qu'on accorde
accorde ll JeJe déclare
déclare sur
sur l'honneur n’avoir jamais
l'honneur n'avoir inventé ces
jamais inventé ces mots qui
mots qui
condamnaient absolument mon verdict sur mon prochain.
condamnaient absolument mon verdict sur mon prochain.
Ce II’est pas
Ce n'est pas un fait bien
un fait remarquable, j’en
bien remarquable, j'en conviens
conviens il n'a
;; il n'a d'autre
d'autre va-
va-

leur la bonne foi de témoignage.


que la bonne foi de mon témoignage.
leur que mon
Veuillez agréer,
Veuillez agréer, Monsieur, plus respectueuses
mes plus
Monsieur, mes respectueuses salutations.
salutations.
.
E. Marrnx.
E. Manne.

ÉTUDES
ETUDES PSYCHIQUES
PSYCHIQUES
Iun I. IIL-r.
PAR u. I.~F. ramone,
FAUIOIER PROFESSEUR
1PROFESSEUR A
A L'INSTITUT
LYINSTITUT TECHNIQUE IYALux/luunln
TECHNIQUE D`ALEXANDRlE (ITALIE)
ITALIE

Mes occupations
Mes occupations ne me permettent
ne me permettent pas pas de détailler tous les phénomènes
de détailler tous les phénomènes
spirites
spirites que j'ai observés
que j'ai
observés depuis sept années.
depuis sept années. Je devrais, en
Je devrais, cas, écrire
ce cas,
en ce écrire
des volumes,
des volumes, ainsi
ainsi que
que
les
les professeurs
professeurs Lombroso
Lombroso et
et Morselli
Morselli l'attendent
l'attendent et
et
le désirent de ma part; mais hélas, mes moments libres
le désirent de ma part; mais hélas, mes moments libres sont comptés, je sont comptés, je
ne puis mes expériences per-
ne que relater,
donc que
puis donc ci-après, quelques
relater, cî-après. scènes de
quelques scènes de mes expériences per-
sonnelles
sonnelles que j’ofl're
que j'olïre
volontiers
volontiers au
au public,
public, d’autant
d'autant plus
plus que M. le profes-
que M. le profes-
seur Lombroso les déclare très importantes.
seur Lomhroso les déclare très importantes.
`

avril de
En avril l'année passée.
de l'année ma femme,ma
femme,ma mèremère (médium),M. le professeur
En passée. ma (médium),M. le professeur
Stengoni,
Stengoni, et
et un
un jeune garçon
jeune garçon de
de l6
16 ans (médium), se
ans (médium), se trouvèrent
trouvèrent placés
placés
autour d'une table carrée; ils formaient la chaîne
autour d'une table carrée; ils formaient la chaîne magnétique magnétique avec leurs
avec leurs
mains.
mains.
Pour mieux observer
Pour mieux observer ces ces quatres personnes, je
quatres personnes, je me tins debout,
me tins près de
debout, près de la
la
table, après
table, après avoir
avoir fermé
fermé la
la chambre
chambre à
à clef
clef et
et éteint
éteint la
la lumière.
lumière.
Aussitôt je
Aussitôt je sentis comme si
sentis comme si une
une main légère eftleurait
main légère eftleurait mesmes cheveux
cheveux en en y
y
laissant tomber
laissant quelque chose
tomber quelque comme de
chose comme de la poudre, après
la poudre, quoi,
après quoi, par par le
le
moyen typtologiques on
des coups typtologiques
moyen des coups on nous demanda la
nous demanda la lumière.
lumière.
A l'instant elle
A l'instant fut faite;
elle fut nous nous
faite; nous trouvàmes tous
nous trouvàmes tous couverts
couverts dede farine; le
farine; le
professeur Stangoni en avait la barbe toute blanche.
professeur Stangoni en avait la barbe toute blanche. Qui a donc pu Qui a donc s'amuser
pu s'amuser
à unjeu
a pareil?
unjeu pareil? Outre
Outre les
les quatre personnes
quatre personnes qui qui formaient
formaient la
la chaîne‘
chaîne' magné-
magné-
tique, et moi qui la contrôlais, il n'y avait étre humain
tique, et moi qui la contrôlais, il n`y avait ètre humain dans la pièce, ni dans la pièce, ni
même
même dans dans toute
toute la maison.
la maison.
Je demandai ù la force invisible
Je demandai à la force invisible ::

-
Veux-tu nous dire
Veux-tu nous dire ton nom ??
ton nom

-
Rosario Piso l1
Rosario Piso

-
A quelle
A époque es-tu
quelle époque es-tu mort?
mort?

- 1l
ll y a cinquante ans.
y a cinquante ans.

- Où
Où ??
15
226
226 nnvnn
nnvnn srmrrn
srmrrn


-
A Regglo
A Reggio Calsbria.
Calabria.

- Quelle
Quelle était
était ta profession
ta profession ??
——
- J'étais meunier.
J'étais meunier.

- Es-tu heureux 'I‘I
Es-tu heureux
-—
-
Non, je
Non, je souffre, car je
souffre, car je vois toujours les
vois toujours les blessures de mes
blessures de victimes
mes victimes
Adieu, je
Adieu, reviendrai; priez
je reviendrai; pour moi.
priez pour moi.
*

Deux mois
Deux mois s'étaient
s'étaient écoulés,
écoulés, quand,
quand, un soir,
un soir, nous nous trouvames
nous nous trouvames encore
encore
réunis autour
réunis de la
autour de même table. dans
la meme dans la
la même
même table. chambre,
chambre, de de la même façon
la même façon
pour tenir une séance spirite. Personne
pour tenir une séance spirite. Personne ne songeait plus au pauvre
ne songeait plus au pauvre meu-meu-

nier, quand
nier, quand son
son nom
nom nous
nous fut
fut typtologiquement
typtologiquement annoncé.
annoncé. Je
Je lui
lui adressai
adressai
les mêmes
les mêmes demandes, répondit exactement
demandes, ilil répondit exactement comme comme il l'avait fait
il l'avait fait deux mois
deux mois
lui demandai
demandai s'il se rappelait de
s'il se ce qu'il avait
auparavant.
auparavant. Je Je lui rappelait de ce qu'il avait fait chez nous
fait chez nous

àà la première
la première séance. séance.—
- a Parfaitement,
u Parfaitement, je je vous ai tous saupoudrés
vous ai tous saupoudrés de de
farine
farine þÿ I»l : :

-
Quelle fut
Quelle fut la cause de
la cause de tata mort?
mort?

-
J'étais tombé,
J'étais tombé, par par une
une sombre
sombre nuit,
nuit, dans
dans la roue de
la roue de mon moulin, j'en
mon moulin, j'en
eus le crane
eus le crane brisé. brisé.
—-
- souffres-tu encore
Soutîres-tu encore ??
prières
Vos prières m'ont fait
Vos m'ont fait du bienJe ne
du bien..Ie ne vois plus ceux
vois plus que j'ai tués ;; adieu,
j'ai tués
ceux que
adieu,

-

je reviendrai, priez
je reviendrai, priez toujours
toujours pour pour moimoi ll
A sa troisième
A sa apparition, àà distance
troisième apparition, distance de quelques mois,
de quelques mois, ilil nous avoua
nous avoua

qu'il avait
qu'il avait tué tué deuxdeux douaniers,
douaniers, que le temps de
que le temps expiation n'était
son expiation
de son pas
n`était pas
écoulé ; il pria de continuer
écoulé ; il nous pria de continuer nos prières pour
nous nos prières pour lui.
lui.
Ce qui est
Ce qui est fortfort curieux, c'est que
curieux, c'est que
le
le même
même soir,
soir, dans
dans une séance tenue
une séance tenue
dans une autre maison, chez un de mes amis,
dans une autre maison, chez un de mes amis, il avait annoncé qu'il devait il avait annoncé qu'il devait
rendre chez
se rendre
se chez Falcomer.
Falcomer. En effet, il
En effet, il y vint.
y vint.
Dans
Dans le le mois
mois de de février passé, je
février passé, trouvai encore
me trouvai
je me encore avec mes médiums,
avec mes médiums, à à
de
une de nos
une habituelles.
nos séances habituelles. J'eus l'idée de demander
séances J'eus l'idée de demander a un à un esprit pour-
esprit pour-
quoi mon
quoi mon Ills Ills était mort au
était mort au moment
moment de de naître.
naître.
Réponse
Réponse :: l'enfant l'enfant ne pouvait pas
ne pouvait vivre sur
pas vivre sur la
la terre,
terre, ilil était destiné àà de
etait destiné de
hautes régions.
hautes regions.

- Qui me
Qui me donne
donne cette réponse ?‘I
cette réponse
——
- Ta sœur
Ta þÿ s S Annita.
Annita.
u r

- Donne-moi
Donne-moi une preuve que
une preuve c'est toi qui me
que c'est toi qui me réponds.
réponds.
——
-
Vas prendre mon portrait
Vas prendre mon portrait et donne-lui un baiser.
et donne-lui un baiser.
Ne peux-tu pas me donner une meilleure preuve de ton identité
de ton identité ??
Ne peux-tu pas me donner une meilleure preuve

-

——
- Sur
Sur la la cheminée,
cheminée, dans dans la chambre de
la chambre maman, tu trouveras une petite
de maman, tu trouveras une petite
botte
botte ;; elle contient ma
elle contient tresse, donnes-lui
ma tresse, donnes-lui un un baiser.
baiser.
Je trouvai la tresse
Je trouvai la tresse ù la place à la place indiquée.
indiquée.
-

Une autre fois,


Une autre fois, nous
nous étions
étions encore
encore réunis autour
réunis d'une table
autour d'une table très pesante,
très pesante,
ï

JOURNAL
JOURNAL Iÿfirunns rsrcnonocrouns
D,ÉTUDES PSYGHOLOGIQUES 227
227

àà quatre
quatre pieds.pieds. AA peinepeine mes médiums, toujours
mes médiums, toujours surveillés, eurent-ils
surveillés, eurent-ils
placé leurs mains dessus,
placé leurs mains dessus, que la table
que la table se
cabra
se cabra sur deux
sur deux pieds, pieds, elle piaf-
elle piaf-
fait comme un cheval fougueux
fait comme un cheval fougueux et s'en et s'en alla
alla s'appuyer
s'appuyer au
au mur,
mur,
vis
vis a-vis
a-vis de
de
Ma
nous. Ma mère ne
nous. mère put s'empêcher
ne put de demander
s'emp6cher de demander pourquoi pourquoi tout cetout fracas.
ce fracas.
Elle eut pour
Elie eut pour réponse: réponse: «« Je veux
Je veux te
te briser
briser la tête n, et pour
la tête þÿ : : , pour
et donner
donner plus de
plus de
force à
force à sa sa parole, un
parole, un grand couteau de table fut lancé
grand couteau de table fut lancé à travers la chambre à travers la chambre
et effleura
et efileura le
le bras
bras de
de ma mère. Etait-ce
ma mère. Etait-ce la là une vengeance d'autre-tombe‘?
une vengeance d'outre-tombe?
C'est
(Test un un fait étrange
fait étrange que que j'ai
fai pu observer dans d'autres
pu observer dans d`autres circonstances.
circonstances.
C'était
G`était à à Rome,
Rome, chez
chez une
une dame
dame douée d'une
douée d'une force médiumnimique extraor-
force médiumnimique extraor-
dinaire. Un
dinaire. Un soir, soir, sous mes yeux
sous mes elle tomba en trance.ses
yeux elle tomba en trance. Ses traits prirent
traits prirent
l'expression
l'expression de
de la
la terreur,
terreur, elle
elle tremblait
tremblait convulsivement
convulsivement et
et jetait
jetait de
de hauts
hauts
cris en implorant
cris en implorant qu'on la sauvat. '
'

qu'on la sauvàt.
Je
Je fis
þÿûdedes mon mieux pour
mon mieux la délivrer du sommeil magnétique,'_et ce
pour la délivrer du sommeil magnétique,fet ce ‘ne fut
ne fut
qu'après de grands
qu'après de etforts
grands efforts que que jeje pus réussir à la
pus réussir à la réveiller.
réveiller.
Je demandai
Je demanda! aux aux esprits pourquoi
esprits pourquoi cette cette dame
dame avait avait tant
tant criécrié et et souffert,
souffert,
comme si elle avait eu à lutter contre un cauchemar;
comme si elle avait eu à lutter contre un voici
cauchemar; voici la réponse la réponse qui qui
me fut
me fut faite
faite par
par
les
les coups typtologiques
coups typtologiques
:
:

Un esprit
Un esprit voulait exercer une
voulait exercer terrible vengeance
une terrible vengeance sur
cette femme
sur cette femme qu'il qu'il
avait connue dans
avait connue dans une existence antérieure,
une existence antérieure, il
il avait
avait résolu
résolu de
de l'étouffer
Pétouffer et
et
s'était engagé
s'était dans une lutte avec
engagé dans une lutte avec le médium. le médium.
Voici encore un
Voici encore autre phénomène
un autre phénomène des plus étonnants:
des plus étonnants : c*était c'était au au mois
mois dede
juillet de cette année. Mon ami,
juillet de cette année. Mon ami, le professeur le professeur Masetti, ma mère,
Masetti, ma mère, ma. femme
ma. femme
et le jeune
et le jeune homme
homme de
de i6
16 ans,
ans, se
se trouvèrent
trouvèrent encore
encore réunis
réunis dans ma
dans maison
ma maison
pour tenir une séance.
pour tenir une séance. Pour ne pas
Pour ne abandonner
pas abandonner mon poste mon d'observateur,
poste d'observateur,
j'étais près
j'étals près de
de la
la table,
table, tenant
tenant le
le professeur
professeur Masetti
Masetti fortement
fortement serré dans
serré dans
mes bras. Le silence et une profonde obscurité
mes bras. Le silence et une profonde obscurité nous entouraient. La cham- nous entouraient. La cham-
bre fermée
bre fermée aà clef. clef. La
La force intelligente nous
force intelligente nous demanda
demanda la la lumière
lumiere qui qui fut
fut
faite: aussitôt un spectacle bien curieux
faite: aussitôt un spectacle bien curieux se présenta alors à nos yeux. se présenta alors à nos yeux.
M. toujours serré
Masetti toujours
M. Masetti serré contre
contre ma ma poitrine
poitrine avait
avait sur sa
sur sa téte
tete une
une longue
longue
botte en
botte carton. avec
en carton. avec un un mouchoir
mouchoir plié plié dessus,
dessus, àà la mode des
la mode femmes sici-
des femmes sici-
liennes
liennes ;; en en outre, avait un
outre, ilil avait un autre mouchoir ample
autre mouchoir ample sur
sur les
les épaules, qui
épaules, qui lui lui
retombait sur le dos. il avait été affublé de cet
retombait sur le dos. Il avait été affublé de cet etrange costume sans s'en étrange costume sans s'en
apercevoir et
apercevoir moi non
et moi non plus,
plus, et et pour
pour ainsiainsi dire.
dire, je je me trouvais collé
me trouvais contre
collé contre
son dos.
son dos.

J'ai observé de
J'ai observé de semblables
semblables et et bien
bien d'autres prodiges de
d'autres prodiges de ce genre, pendant
ce genre, pendant
sept ans soit à Rome, àVenise,à Pesaro,à
sept ans soit a Rome, àVenise,à Pesaro,a Teramo, à Alexandrie, soit Teramo, à Alexandrie, soit ailleurs
ailleurs
tout d'abord
encore, tout d'abord avec
encore,
le sourire incrédule du
avec le sourire incrédule du matérialiste sur
matérialiste sur les lèvres,
les lèvres,
ensuite avec la
ensuite avec la profonde profonde conviction du spirite.
conviction du spirite.
Je ne
Je suis ni
ne suis ni un homme léger,
un homme léger, ni ni un réveur, ni
un rêveur, ni unun exalté.
exalté. Ce n'est qu'un
Ce n'est qu'un
travail assidu
travail assidu qui qui m'a porté
m'a porté à la persuasion
à la inébranlable
persuasion inébranlable que que des phénomè-
des phénomè-
l! F""""FTÎ'
‘.ÎÁP"""i'T"

228
228 nnvun srimra
nnvun smnrrs .

1 m
Î.

nes pareils s'expliquent qu'avec


la doctrine
ne s`expliquent qu`avec la
nes pareils ne spirite, spécialement
et spécialement par
doctrine spirite, et par
la force du corps astral (doublure
la force du corps astral du matériel)
dont la constitution
corps matériel) dont la constitution est
(doublure du corps est
l’ohjet de
Pobjet de hautes
hautes études.
études.

_
_
Il est constaté
Il est constaté que le périsprit,
ou corps astral.
que le périsprit, ou corps
formé de
est formé
astral. est de substances
substances
filamenteuses; il passe
il upasse
þÿû l a m e n t e ; Pimpondérabilité
s e sde
de de l'air
fimpondérabilité de à la
l'air à pondérabilité de
la pondérabilité la
de la
pierre, que le granit.
pierre, traversant
traversant l'éther aussi bien
l'éther aussi bien que le granit.
_
Non,
Non, il n'y a plus
il n'y douter, les
plus àà douter,
a possibilités dans
les possibilités dans la
la nature infinies.
sont infinies.
nature sont

aussi _le
aussi rapprochement des vivants et des trépassés
_le rapprochement des vivants et des trépassés n'est plus
n'est plus une hypo-
une hypo-
thèse, une réalité.
mais une
thèse, mais réalité.
La
La science expérimentale nous
science expérimentale nous dit aujourd’hui :: cela
dit aujourd'hui cela doit et c'est
être et
doit être ainsi.
des: ainsi.
Le grand œuvre
Le grand þÿ S u dede e rapprochement
ce
v r ce rapprochement peut étre comparée
peut être comparée au percement
au percement

d'une haute
d`une haute montagne". Des sapeurs intelligents
montagne‘. Des sapeurs intelligents et actifs déchirent
et actifs déchirent ses ses
flancs,au-delà,et
þÿû a n c s , a u -de e l à , côté,
ded notre
notre nous piochons
e t nous
côté, piochons avecavec ardeur
ardeur et déjà. les
et déja coups
les coups
de hache des autres retentissent a nos oreilles. Des traits de lumière qui
de hache des autres retentissant a nos oreilles. Des traits de lumière qui
éclairent parfois
éclairent parfois
notre
notre ténébreux
ténébreux chemin
chemin nous
nous permettent
permettent déjàdéjà de
de distin-
distin-
des mains,
guer des
guer des têtes,
mains, des têtes, des figures entières
des figures entières matérialisées. comme Katie
matérialisées. comme Katie
King,
King, John
John King,
King, Abdulhah,
Abdulhah, etc.,
etc., etc.
etc. Travaillons,
Travaillons, travaillons
travaillons sans
sans relâche
relache
ses progrès sur
pour le bien de l'humanité,
pour le bien de Phumanité, afin de l'aider
afin de dans ses
l'aider dans progrès sur la terre
la terre
autre part.
comme autre
comme part. Mazzini disait: «« La
Mazzini disait: terre est
La terre le lieu
est le l'homme prend
où l'homme
lieu où prend
son essor vers une existence
son essor vers une existence plus plus élevée, voyageurs d'un jour,
élevée, voyageurs d'un ahan
nous ahan
jour, nous
donnons la
donnons terre pour
la terre finir ailleurs
pour finir notre éducation
ailleurs notre éducation individuelle.
individuelle. » þÿ : :

Travaillons donc þÿ aûqu’il


Travaillons donc afin qu'il nous soit accordé de
n nous soit accordé de pouvoir pouvoir soulever
soulever un coin
un coin

du voile d‘Isis,
du voile et qu'il
d`Isis, et qu`il nous
nous soit permis de
soit permis de tendre
tendre nos mains àà nos
nos mains frères
nos frères

d'entre-tombe! Massino
d'outre-tombe! d'Azzeg1io qui
Massino d'Azzeg1io qui avait le spiritisme
étudié le
avait étudié spiritisme et qui était
et qui était
spirite,
spirite, disait:
disait: a Il
u li faut
faut observer
observer les
les faits
faits et
et en
en déduire
déduire les
les conséquences
conséquences
logiques.
logiques. »::
þÿ
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M. T.
M. FALCOMER.
T. Fancouaa.

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þÿ . _ _ , , g g ; : ¿ =þÿ; af: :; J7 :f ':..t::....._:','f-,',',-@qc
_.1:
*
þÿ . : « -.
-

SÉANCE SPIRITE
SÉANCE SPIBITE DANS
DANS UN PBESBYTÈRE
UN PRESBYTERE

vais, chers
Je
vais,
Je chers lecteurs
lecteurs et [chères lectrices,
et [chères lectrices, vous {donner les
vous (donner résultats que
les résultats que
j'ai
j'ai obtenus
obtenus dans
dans une
une séance
seance de
de typtologie.
typtologie. donnée
donnée le
le 19
19 février
fevrier 1894,
1894, chez
chez
l'abbé A...
l'abbé A... E.; curé de
E., curé P... (Héraultl,
de P... (Hérault), en en présence
présence de plusieurs jeunes
de plusieurs jeunes gens.gens.
Ayant entretenu
Ayant entretenu àà diverses reprises cet
diverses reprises honorable ecclésiastique,
cet honorable ecclésiastique, des des
moyens que nous donne le spiritisme de
moyens que nous donne le spiritisme de nous rendre compte par l`expé- nous rendre compte par l'expé-
rience
rience de de l'existence
Pexistence de l'âme, de
de Fame, de sa survivance et
sa survivancc et de son immortalité,
de son immortalité, il il
témoigna le
me témoigna
me le désir
désir de de luilui donner
donner une une preuve. Il m'invite, ainsi
preuve. Il m'invita, que cinq
ainsi que cinq
jeunes
jeunes gens gens de
de l8
18 à
a 20
20 ans,
ans,
MM.
MM. Fulcrand
Fulcrand Laval,
Laval, Henri
Henri Combes,
Combes, Noël
Noel Gail-
Gail-
lac, Adolphe Jobis
lac, Adolphe Jobis et Guiraud dit
et Guiraud dit lele Tapageur.
Tapageur.
Je me rendis donc,
Je me rendis vers les huit
donc, vers les huit heures heures et et demie
demie du soir, au
du soir, au presbytère
presbytère

où ces
ces messieurs
messieurs étaient
étaient déjà
déjà réunis.
réunis. Avant
Avant de
de commencer
commencer la
la séance, je
séance, je
leur
leur donnai quelques
donnai quelques explications
explications sur sur l'expérience que
Pexperience que _‘j'allais
?j'allais faire,
faire, insis-
insis-
tant les conditions
sur les
tant sur conditions nécessaires
nécessaires à ces manifestations.
à ces manifestations.
Nous assimes autour
nous assimes
Nous nous autour d'un d'un guéridon
guéridon àà forme forme ovale, excepté l'abbé
ovale, excepté l'abbé
E...,
E qui, par
qui, par
...,
crainte
crainte ou prudence,
ou prudence, éloigné
éloigné de
de meuble,
ce meuble,
ce suivait
suivait d'un
d'un air
air
impassible l'expérience à laquelle nous allions
impassible l'expérience a laquelle nous allions nous livrer. Nous commen- nous livrer. Nous commen-

par mettre nos mains à plat guéridon, de façon aà établir


cames par
cames mettre nos mains à plat sur sur lele guóridon, de façon établir la la
chaîne.
chaine.
Deux des
Deux jeunes gens,
des jeunes gens, surpris
surpris sans doute par
sans doute par l'étrangeté
Fetrangeté de de l'expérience
Pexpérience àà
laquelle ils se livraient d'une façon légère, comme
laquelle ils se livraient d'une façon légère, comme à un passe-temps fri- à un passe-temps fri-
vole,
vole, riaient d'un rire
riaient d'un inextinguible, ce
rire inextinguible, ce à. un tel
a un point, que
tel point, que je fus obligé
je fus obligé de de
les
les renvoyer de la chaîne, leur présence empêchant
renvoyer de la chaine, leur présence empêchant la production des phé-
la production des phé-
nomènes. Ils
nomènes. s'assirent aa quelques
Ils s'assirent quelques pas pas dans des fauteuils;
dans des fauteuils; quant quant à l'abbé, ilil
à l'abbé,
était toujours debout, immobile
était toujours debout, immobile comme un sphinx, me regardant d'un
comme un sphinx, me regardant d'un airair
àù la fois défiant
la fois þÿ d óû et curieux,
eta ncurieux,
t car il ne pensait pas quej’arrivasse à
il ne un bon bon
car pensait pas quej'arrivasse à un
résultat.
résultat.

'

bout de
Au bout
Au de quelques minutes, et
quelques minutes, et après
après les èvocations d'usage,
les évocations d'usage, aucune
aucune
manifestation ne se produisant, j’adressai des prières
manifestation ne se produisant, j'adressai des prières à saint Joseph dont à saint Joseph dont
la
la féte avait lieu ce jour-là. table ne
La table ne bougeant pas, je redoublai mes
fete avait lieu ce jour-la. La bougeant pas, je redoublai mes
prières. Au bout de quelques
prières. Au bout de instants nous
quelques instants nous commençames commençames a sentir dansà sentir dans
nos mains
nos mains un
un courant
courant fluidique,
íluidique, et
et nous
nou entendîmes
entendimes de petits craquements
de petits craquements
sourds (raps),
sourds (1-aps), ce, dans l'intérieur
ce, dans Pintérieur du lbois. du lbois. Ce premier
Ge premier phénomène
phénomène nous nous
*n-_

230
230 :
: nnvun 39mn‘:
nnvm: svmrrl:
'ÎÎ-

annonçant la
annonçant présence d'un
la présence d'un Esprit,Esprit, je je le le priai
priai de soulever le
de soulever guéridon, ce
le guéridon, ce
qui eut lieu,
qui eut lieu, contre
contre mon mon attente,
attente, du cou de
du cóló de M.M. Laval
Laval Fulcrand.Fulcrand.
Demandant a PEsprit s'il voulait
Demandant a l'Esprit s'il voulait bien me donner ses nom bien me donner ses nom et et prénoms,
prénoms, le le
meuble
meuble se se souleva
souleva en en frappant le le parquet d'un
d'un coup sec, ce qui signifiait
qui signifiait
frappant parquet coup sec, ce

oui, d'après
oui, d'apres la la convention
convention établie établie entre entre nous. Puis, par
nous. Puis, par une une série
série de de coups
coups
correspondant
correspondant aux
aux lettres
lettres de
de l'alphabet,l'Esprit
l'alphabet, l'Esprit dicta
dicta le
le nom
nom de
de LAVAL
LAVAL
et
et les prénoms de
les prénoms JOSEPH-LOUIS, qui
de JOSEPH-LOUIS, étaient justement
qui étaient justement ceux ceux du
du
grand-père
grand-pere de
de l'un
l`un des
des expérimentateurs,
expérimentateurs, chose
chose que j'ignorais
que j'ignorais absolument, absolument,
et qui
et étonna fort
qui étonna fort le jeune Laval
le jeune Laval Fulcrand.
Fulcrand.
î
1 Etant
Etant alors
alors sûrsûr dede la présence de
la présence l‘Esprit au
de l'Esprit milieu de
au milieu nous, je
de nous, je voulus
voulus
donner à l'abbé
'donner å l'abbé A. A. des
des preuves encore plus convaincantes.
preuves encore plus convaincantes. Demandant à
Demandant à
TEsprit
l'Esprit. de m'indiquer l'heure
de m`indiquer l'heure précise précise qui qui était
était àà la montre de
la montre de curé,
curé, le le gué-
gué-
frappa
ridon dix coups, ce qui signifiait
ridon frappa dix coups, ce qui signifiait dix heures du soir; après une dix heures du soir; après une

pause
pause de
de quelques
quelques secondes,
secondes, il
il frappa quarante
frappa quarante Icoups, fcoups, ce
ce qui signifiait
qui signifiait dix dix
heures quarante minutes. Madressant
heures quarante_ minutes. M'adressant alors à l'abbé A. E alors à l'abbé A. E...,
...,
je le priai
je le priai de de
sortir sa
sortir sa montre,
montre, pour pour me
donner 1'heure marquée,
me donner l'heure marquée, ce ce qu'il fit
qu'il tit en en me disant
me disant ::
«onze heures moins vingt
«onze heures moins vingt þÿ : : heure n, heure
, correspondante
correspondante donnée par donnée l‘Esprit.
par l'Esprit..
Je demandai ensuite
Je demandai ensuite àà l'Esprit l'Esprit de de vouloirvouloir bienbien nous nous dire dire la somme
la somme
qu'avait l'abbé sur lui. L'Esprit
qu'avait l'abbé sur lui. L'Esprit répondit Oui répondit «
« Oui »
þÿ : : par un coup
par un coup frappé. frappé. —
-

« Vois-tu
« Vois-tu de de l'or'l lui dis-je.
l'or? þÿn : : lui dis-je. a Oui
« Oui a»,
þÿ : :
me
me
,
fut-il
fut-il répondu
répondu par le méme pro-
par le même pro-
cédé.
cédé. a Combien de

«
-
Combien de louis? louis?»þÿ : : L’Esprit
L'Esprit me me répondit «« Un
répondit Un n. Le
þÿ : : Le
. curé
curé sese
fouilla et sortit de son
fouilla et sortit de son porte-monnaie porte-monnaie une une pièce de 20 francs en
pièce de 20 francs en or. Ebahis-
or. Ebahis-
sement de toute l'assistance
sement de toute l'assistance !
! l
l
Je terminal la
Je terminal la séance
séance en en posant à l'Esprit la
posant a l'Esprit question suivante
la question suivante :: « Ne vois-
Ne vois- «

tu pas d'autre
tu pas d'autre argent? argent?» Réponse:
Réponse:
þÿ : : —
- c
¢ Oui
Oui ».
þÿ : : . e

- Où se
« trouve-t-il?
Où se trouve-t-il? n »

L’Esprit répond : «« Dans le salon.


L'Esprit répond : Dans le salon.» u Aquel endroit? » Réponse
Aquel
þÿ : : ....
_...
« endroit? Réponse ::
þÿ : :

_«Dans le secrétaire.
yDans
le secrétaire. u— «Dans quel tiroir?»
«Dans quel tiroir-Y»
þÿ : : - «Dans

_ le second
«Dans le second tiroir tiroir
de.
de. droite, »
droite, þÿ : : « Veux-tu
« Veux-tu

- nous
nous dire quelle
dire sommeil
quelle sommeil yy at» a?» a Ré-
u Ré- _
-

ponse :: « Oui.
ponse Oui. « x þÿ :


« Combien de
Combien de francs? francs? a).
þÿ : : L’Esprit frappa
L'Esprit frappa un coup.
. un coup... _.

« Combien de
« Combien sous‘? ».
de sous? Treize coups furent
þÿ : : .Treize coups frappés, ce
furent frappés, qui voulait
ce qui voulait dire qu'il
dire qu'il
ÿ
ÿ avait
avait un
un franc
franc treize
treize sous,
sous, et
et il
il nous ajouta
nous ajouta que cette que cette somme
somme était
était enve-
enve-

loppée
loppée
dans un
dans papier.
un papier.

L'abbé
L'abbé ouvrit
ouvrit lele tiroir indiqué et
tiroir indiqué constata l'exactitude
et constata Pexactitude du du dire de l‘Esprit.
dire de l'Esprit.
La somme se trouvait dans
La somme se trouvait dans une quittance une quittance d'abonnement.
d'abonnement.
Nous nous
Nous retirames de
nous retirames cette séance,
de cette séance, emportant
emportant tous tous desdes preuves maté-
preuves maté-
rielles, tangibles, de la communication des Esprits
rielles, tangibles, de la communication des Esprits des désincarnés avec
des désincarnés avec les
les
vivants.
vivants.
Nous faisons des
Nous faisons des þÿ vœux, du
v Sdu
fond
u xfond
,
de l'âme,
de l'àme, pour pour la la diffusion
diffusion des bonnes
des bonnes
idées spirites et
idées spirites magnétiques, parmi
et magnétiques, parmi les incrédules et
les incrédules les sceptiques
et les sceptiques ;; ces ces

belles sciences
belles sciences nous aident à
nous aident à soulever un soulever coin
un coin du voile de du voile l’invisibie.
de l'invisible.
D‘ Gasron mas
D' Gasroiv pas RiouxRioux DIQMESSIMY.
nnqltiussmr.
'i'_ -

-tr Î
Î

JOURNAL D'ÉTUDES PSYGHOLOGIQUES


Jouamu. n'Erunr:s PSYCHOLOGIQUES 231
231

FRAGMENTS DE VERITES
FRAGMENTS DE VERITES OCGULTES
OCGULTES
Voir la Revue
Voir la de janvier
Revue de 1895.
janvier 1895.
Maintenant, sans
Maintenant, sans aller plus loin,
aller plus loin, ceci suffit
ceci þÿ pour
s u pour répondre àfexemple
fû t répondre àl'exemple
d`écriture automatique
d'écriture automatique par par M.
M. Ferry.
Ferry. Il
Il en
en résulte
résulte que
que
l’écriture
l'écriture mécanique
mécanique
‘peut se produire
peut se produire sans
sans agence d'esprit désincarné,
agence d'esprit désincarné,
et
et par conséquent, l'expé-
par conséquent, l'expé-
rience
rience en pareil cas
en pareil cas ne rien. Mais
ne prouve rien. Mais nous
prouve nous irons plus
irons plus loin et nous
loin et nous

tàcherons d'expliquer
tâcherons d'expliquer Phistoire
l'histoire russe par
russe par
ce que quelques-uns de
ce que quelques-uns de nos
nos lec-
lec-

pas de nommer l'hypothèse


teurs ne manqueront
teurs ne manqueront pas de nommer ïhypozhèse occulte.occulte.
Quelle
Quelle était
était l'intelligence
Tintelligence se
se manifestant par
manifestant par la la main
main de Penfant médium?
de l'enfant médium?

- Le Diable?
Le Diable? —
-comme le prétendaient les prêtres
comme le prétendaient les de YEgIigIe grecque;
prêtres de l'Eglîgle grecque;
un Esprit
un trompeur
Esprit trompeur ‘I
? —
-comme
comme le
le penseraient peut-étrequelques spirites
penseraient peut-etrequelques spirites ;; les les
élémentaires,
élémentaires, comme quelques lecteurs de littérature occulte pourraient
comme quelques lecteurs de littérature occulte pourraient le le
supposer.
supposer.
Non, rien de
Non, rien tout cela
de tout cela ;; c'étalt le cinquième
c'était le cinquième principe
principe du médium, son
du médium, âme
son ame

animale ,ou
animale physique. une
ou physique, une partie du
partie du Protée Universel,
Protée Universel, et il agissait
et il de la
agissait de la
même manière
même manière que 1’âme ;d’un voyant,
que l'àme ;d'un pendant que
voyant, pendant le corps est
que le corps est endormi.
endormi.

- L'officier
þÿ qui
c i vint
L ' o fûqui vint
er à à F...
F... et possédait
miniature de
une miniature
et possédait une sa tante,
de sa avait eu
tante, avait eu
des relations
des avec la
relations avec famille du
la famille du médium quelques années
médium quelques plus tôt.
années plus tôt. LeLe mé-
mé-
dium avait
dium avait vuvu lele portrait, lorsqu'elle
portrait, lorsqu'elle n'était
n'était qu’un petit
qu'un petit enfant
enlant et
et l'avait
l`avait
totalement oublié.
totalement Elle avait
oublié. Elle avait aussi joué avec
aussi joué des affaires
avec des ayant appartenu
affaires ayant appartenu à à
Madame et
Madame —
-
qu’elle avait
et qu'elle avait données
données à à son
son neveu.
neveu.

Le moi
Le intérieur du
moi intérieur du jeune
jeune médium
médium conserva exactement dans
conserva exactement dans sasa mémoire
mémoire
tout ce
tout ce qu'elle voyait
qu'elle voyait et
et entendait
entendait dans
dans la
la lumière
lumière astrale
artrale ou
ou dans
dans l'aime des
l'dme des
choses, tout en jouant
choses, tout en avec mignature et objets.
jouant avec la mignature et d'autres objets. Plus tard, après
la d'autres Plus tard, après
plusieurs
plusieurs années
années passées, {grâce
passées, igråce à
à une
une excitation
excitation de
de la
la mémoire,
mémoire, le
le jeune
jeune
médium se
médium se mit inconsciemment aà reproduire
mit inconsciemment reproduire ces ces images. Peu àà peu
images. Peu le moi
peu le moi
intérieur, ou
intérieur, ou cinquième principe, fut
cinquième principe, fut attiré
attire dans
dans le le courant
courant de ces associa-
de ces associa-
tions personnelles ou individuelles, et des émanations
tions personnelles ou individuelles, et des émanations de Madame de Madame —
- et une
et une
fois l'impulsion
fois médiumistiqne donnée
l'impulsion médiumistiqne donnée ——
- bon
bon voyage
voyage

- rien
rien ne pouvait
ne pouvait
en entraver la marche. Les faits observés exactement
en entraver la marche. Les faits observés exactement par l'áme volante par l'âme volante
furent inextricablement
furent inextricablement mélés avec des faits imaginaires, produits
des faits dans
mêlés avec imaginaires, produits dans
l'imagination
l'imagination du du médium,
médium, par par l'instruction qu'elle avait
l'instruction qu'elle reçue de
avait reçue de sesses

maîtres, et la les récits concernant le Giel et la


maîtres, et de là les récits concernant le Giel et la Sainte Vierge
de Sainte Vierge (1).
(1).

(t) N.
(1) N. D. L. R.
D. L. R. —
- Ce n'est
Ce n'est nini clair, logique, ce
ni logique,
clair, ni de simples
sont de
ce sont
simples explications ou
explications ou
suppositions ;; nous engageons
suppositions nous nos lecteurs a attentivement
engageons nos lecteurs zi lire attentivement les Fragments
lire les Fragments de de vérités
vérités
occultes,
occultes, àà les commenter, zi les
les commenter, à les soumettre
soumettre au au critérium
critérium de la raison
de la et d’une
raison et judicieuse
d'une judicieuse
critique, þÿ aûd`en
critique,
afin d'en
n pouvoir parler
pouvoir en connaissance de
parler en connaissance de cause. Il
cause. Il ne faut
ne faut pas rejeter en
pas rejeter en

bloc, mais savoir faire le


bloc, mais savoir faire le tri, en esprits libres.
tri, en esprits libres.
7

.._ þÿ _ _ . - . - . - v - «û . _ . - _ . - _

2'32
212 nnvun spuun
nnvun spmrrs

Les
Les expériences
expériences dont parle M.
dont parle Ferry, en
M. Ferry, d`écriture automatique
fait d'écriture
en fait automatique et et

concernant son esprit


concernant son guide, qui communique
esprit guide, qui communique mentalement
mentalement avec
avec lui
lui et
et aété
aété
vu des voyants et
par des voyants
vu par voyantes, sexpliqueraient
des voyantes,
et des s'expliqueraîent probablement
probablement de de la
la
même manière. L'identité
méme manière. L'identité de de la doctrine enseignée
la doctrine enseignée par par cet
cet Esprit
Esprit avec la
avec la
M. Ferry une importante indication
conviction de M.
conviction de Ferry est
est une importante indication qu'il qu'il n'est qu‘uneéma-
n'est qu'une éma-
nation de
nation sa propre
de sa intelligence,
propre intelligence,
tandis
tandis que
que
le
le fait
fait qu'il
qu'il a
a été
été vu
vu par des
par des
voyants et des voyantes ne peut
voyants et des voyantes ne peut pas étre admis
pas étre admis comme preuve
comme de son
preuve de son exis-
exis-
tence objective.
tence objective.
Les
Les images
images existant
existant dans
dans la
la lumière
lumiere astrale
astrale toutes les
ont toutes
ont les
apparencs de la réalité qui les voir,
peuvent les voir, à. preuve
pour ceux qui peuvent
apparencs de la réalité pour ceux à preuve que l'appa-
que l'appa-
rence de Madame
rence de Madame —
-
pour notre
pour
médium aa F...
notre médium F... —
- était tout
était aussi réelle
tout aussi réelle que
que
celle d'un des Esprits qui
celle d'un des Esprits qui se matérialisaient dans le cabinet des frères
se matérialisaient dans le cabinet des freres
Eddy d'Amérique,
Eddy tandis qu'à
d'Amérique, tandis l'autre bout
qu'a l'autre bout de l’Europe la
de l'Europe la dame
dame dont
dont il il s'agit
s`agit
s'occupait simplement de son
s'occupait simplement de son ouvrage. ouvrage.
C’est la.
G'est dîffillullé inhérente
la difficulté inhérente àa lala distinction
distinction à à faire entre les
faire entre les créations
créations de de
l'intelligence du voyant et les phénomènes spirituels extérieurs
l'intelligence du voyant et les phénomènes spirituels extérieurs (1). qui est (l). qui est
cause
cause des erreurs auxquelles
des erreurs sont sujets des observateurs
observateurs non non initiés, lors-
initiés, lors-
auxquelles sont sujets des
leur médiumnité leur permet de
que leur médiumnité leur permet
que pénétrer dans
de pénétrer dans le monde spirituel
le monde spirituel et de
et de
percevoirles merveilles,
percevoirles merveilles, quiqui semblables a une
semblables a une atmosphère entourent notre
atmosphère entourent notre
planète. Les visions de tout voyant
planète. Les visions de tout voyant non non initié
initié furent toujours
furent défectueuses
toujours défectueuses
et ni Socrate, ni Swedenhorg,
et ni Socrate, ni ni
Swedenborg, ni aucun autre
aucun autre ne firent
ne þÿû r e jamais
nt
jamais exception
exception àù
cette règle.
cette Mais quelles
règle. Mais quelles que furent les difflcultés que
que furent les þÿ d i fû c que u l t érencontrèrent
s
rencontrerent les
les
voyants
voyants non
non initiés
initiés anciens,
anciens, elles
elles furent
furent loin
loin d'égaler
d'égaler les
les influences
influences artifi-
þÿ a r t iû -
cielles
cielles et et trompeuses qui agissent
trompeuses qui agissent sur
sur le
le médium
médium actuel.
actuel. Un
Un grand
grand nom-nom-
bre
bre de de conceptions arbitraires occupent
conceptions arbitraires occupent son son intelligence,
intelligence, au au départ, et
départ, et
chaque
chaque observation
observation est
est dénaturée
dénaturée de
de façon
façon à
a lui
lui faire
faire corroborer
corroborer une
une
théorie préconçue; toute image
théorie préconçue; toute image présentée a ses sens intérieurs, est déna-
présentée a ses sens intérieurs, est déna-
turée l'imagination du
conformément aa1'imaginati0n
turée conformément médium et
du médium aux nécessités
et aux d'une foi
nécessités d'une foi
préconçus.
préconçue.
spirite peut
Le spirite
Le peut bien croire qu'il
bien croire qu'il cherche
cherche la vérité, mais
la vérité, mais s'il est médium.
s'il est médium.
les créations
les créations de sa conviction
de sa conviction lele fascinent et un
fascinent et courant d'induction
un courant l'em-
d'induction l'em-
porte dans
porte
dans unun monde peuplé de
monde peuplé de ses
ses propres créations imaginaires.
propres créations Leur
imaginaires. Leur
apparente réalité confirme les conjectures dont elles émanent et toute propo-
apparente réalité confirme les conjectu res dont elles émanent et toute propo-
de faire
sition de
sition subir un
faire subir nouvel examen
un nouvel examen aux résultats obtenus,
aux résultats obtenus, sonne
sonne comme
comme

un blasphème
un hlasphème auxaux oreilles
oreilles de leurs croyants
de leurs croyants dévoués.
dévoués.

(i)
(1)
Dans
Dans une partie future
une partie
des «Fragments
future des «Fragments þÿ mon: . parlera
parlera
o n des quelques
des cas exceptionnels
quelques cas exceptionnels
oû de véritables
où de véritables esprits
esprits se sont
sa sont communiqués,
communiqués, car
car
il
il est nécessaire
est nécessaire de
de n'avancer
n'avancer qu'avec
qu'avec
plus grande
la plus
ls attention, et
grande attention, la plus
et la plus grands
grands précaution,
précaution, pourpour éviter
éviter tout
tout mal
mal entendu.
entendu.
Avant de
Avant de rebâtir
rebåtir une maison, ilil nous
une maison, faut démolir
nous faut Fancienne construction.
démolir Fancienne Nous savons
construction. Nous savons

que nous déplaisons à beaucoup, qu'on ne nous saura


â ne nous saura aucun gré. Les
Les spirites ayant
que nous déplaisons beaucoup, qu`on aucun gré. spirite: ayant
insisté pour notre opinion,
avoir notre
pour avoir opinion, on
doit nous laisser procéder systématiquement.
on doit nous laisser procéder
insisté systématiquement.
t

_
JOURNAL nfitrnnns
JOURNAL þÿ PSYCHOLOGIQUES
n 'û : ' r U
þÿnP
1 :ssï c u o ¼ o e i o u m s 233
233

L'étudiant
L'étudiant de de la philosophie occulte,
la philosophie une beauté
trouve une
occulte, trouve plus grandiose
beauté plus grandiose àù
Pinstruction positive
l'instruction positive des adeptes
des illuminés
adeptes illuminés par la vérité absolue; il la pré-
par la vérité absolue; il la pré-
fère
fère de beaucoup aux
de beaucoup saisissantes surprises
aux saisissantes surprises de la médiumnité.
de la médiumnité. La
La mé-

-
mé-
diumnité peut oifrir des surprises
diumnité peut offrir des surprises inattendues, inattendues, absolument
absolument comme
—-
_- comme
l'éclair illuminant
1'éclair illuminant un un paysage; au
paysage; au contraire
contraire la
la science
science des adeptes illu-
des adeptes illu-
mine le
mine le paysage avec la clarté du soleil. Certainement,
paysage avec la clarté du soleil. Certainement, les spirites
les spirites qui
qui
dépassent
dépassent de
de si
si haut,
haut, en
en intelligence,
intelligence, les
les aveugles
aveugles matérialistes
matérialistes de
de leur
leur
génération
génération —
-
entendant
entendant qu'il qu'il yy aa un
un paysage à éclairer
paysage à éclairer ne préféreront
ne
——
-

préféreront
pas
pas
les
les fugitives
fugitives lueurs
lueurs dues
dues a
il la
la médiumnité,
médiumnité, mais
mais accepteront l'aide de
accepterontl'aide de
cette plus noble lumière due génie et travaux
cette plus noble lumiere due au génie et aux travaux des sages
au aux des occultistes
sages occultistes
de l'orient,
de destinée aux
l'0rient, destinée intellectuels, aptes
aux intellectuels, aptes par
par
leur
leur intuition
intuition spirituelle
spirituelle
àà en apprécier la
en apprécier sublimité et avoir confiance
la sublimité et avoir þÿ c o nû a dans leurs guides.
n c eleurs guides.
dans

CHAPITRE III
CHAPITRE III

Notre frère M.Ferry revient


revient a la charge.
a la Il n'est
n'est pas du tout satisfait de
'

pas du tout satisfait de


'

Notre frère M.Ferry charge. Il


nos explications;
nos il continue admettre les
explications; il continue àà admettre les théories spirites et
des spirites
théories des et rejette
rejette
les
les fait.: otïerts par
fait; otïerts les occultistes.
par les occultistes.
Mais,
Mais, très
très probablement,
probablement, il il dira
dira que ceci est une pétition
que ceci est une pétition de de principe,
principe, etet
qu'il voit
qu'il ne voit pas
ne pourquoi les doctrines des ocrnltistes
pas pourquoi les doctrines des ocrnltistes doivent étre consi-
doivent étre consi-
dérés comme
dérés comme des faits, de
des faits, de préférence
préférence à
à celles
celles des
des spirites.
spirites.
Prenons
Prenons un un exemple. Supposons une
exemple. Supposons certaine quantité
une certaine
quantité de de gens allant voir
gens allant voir
une représentation de prestidigitation;
une représentation
de prestidigitation; une
une quantité
quantité de
de merveilles
merveilles sont
sont
exhihées;
exhibées; les les plus intelligents des
plus intelligents des spectateurs
spectateurs ne tardent pas
ne tardent pas aà en
en essayer
essayer
l'explication;
l'explication; chaquechaque soir
soir la
la méme
méme représentation
représentation est
est variée
variée dans
dans ses
ses
détails. Les plus intelligents des
détails. Les plus intelligents des spectateurs y spectateurs retournent
y retournent sans cesse pour
sans cesse pour
tacher de
tacher de découvrir
decouvrir la la cause
cause de de ces
ces merveilles. Ala þÿû
merveilles. Ala ilsn parviennent
fin ils parviennent à. a
composer une théorie qui leur paraît rationnelle,
composer une théorie qui leur paraît rationnelle, et les acteurs. a qui ils
et les acteurs. a qui ils
s'adressent, confirment
s'adressent, þÿ c o nû r m en egrande
en nt
grande partie leurs
partie suppositions. La-dessus
leurs suppositions. La-dessus ils ils
se sentent convaincus que leurs vues sont correctes et ils acceptent leurs
se sentent convaincus que leurs vues sont correctes et ils acceptent leurs
théories comme
théories étant des
comme étant
des faits.
faits.
Mais,
Mais, il il n'en
n'en estest pas moins vrai que, malgré
pas moins vrai que, malgré cela, ils restent
cela, ils devant la
restent devant la
scène, n'ont
scène, ils n'ont jamais
ils jamais été derrière le rideau;
été derrière le rideau; ils n`ont jamais
ils n’ont jamais vu vu comment
comment
ces merveilles sont produites, et en définitive leurs
ces merveilles sont produites, et en définitive leurs soi-disants faits ne soi-disants fait: sont
ne sont
que des théories.
que des théories.
que quelques-uns
Mais alors,
Mais alors, ilil arrive
arrive que quelques-uns des des spectateurs
spectateurs font font connais-
connais-
sance avec
sance des
avec des gens gens qui qui ont
ont l'habitude
l`habitude d'aller
d'aller derrière
derrière les
les coulisses,
coulisses, qui
qui
ont examiné "tout l'appareil, qui peuvent faire exécuter
ont examiné 'tout l'appareil, qui peuvent faire exécuter parles acteurs telle parles acteurs telle
expérience
expérience qui qui leur plaira, et
leur plaira, et qui,
qui, avec ledit appareil,
avec ledit peuvent même
appareil, peuvent méme exé-A
exé-
cuter de plus grandes merveilles;
cuter de plus grandes merveilles; ces personnes ces personnes disent aux spectateurs,
disent aux
spectateurs,
234
234 REVUE srmrrn
REVUE spmrrn

que leurs théories sont absolument fausses et expliquent les


que leurs théories sont absolument fausses et expliquent les faits
faits tout
tout
autrement.
autrement.
Telle est précisément
Telle est la position
précisément la relative des
position relative spirites et
des spirites et des occultistes.
des occultistes.
Il est bien entendu que ce dernier mot ne désigne
Il est bien entendu que ce dernier mot ne pas les disciples
désigne pas les laïques,
disciples laïques,
éditeurs
éditeurs de de ces notes, mais
ces notes, mais leurs
leurs instructeurs leurs maitres,
et leurs
instructeurs et maîtres, les
les

frères (l).
frères (1). .

Peut-être,
Peut-etre, M. Ferry nous
M. Ferry nous dira-t-il: Comment puis-je
dira-t-il: « Comment « savoir que
puis-je savoir que ce:
ces

frères,
frères, dont vous nous parlez,
dont vous nous parlez, peuvent réellement aller derrière
peuvent réellement aller derriere les cou-
les cou-
lisses? vous le
lisses? vous déclarez, mais
le dëclarez, mais où en est
où en la preuve?
est la preuve? n n

En premier lieu. il est évident. et tout


En premier lieu. il est évident. et tout un chacun peut
un chacun en faire
peut en l'expé-
faire l'expé-
rience, que
rience, que tous
tous ceux
ceux qui
qui veulent
veulent se
se soumettre
soumettre à
à la
la règle (indiquée
règle (indiquée page 22
page 22
et suivantesdans la brochure
et la brochure « Hints on Esoteric Theosophie
Hints on Esoteric s n° 1, 2°
Theosophie n° 1, 2° édi- édi-
suivantesdans « þÿ :

tion), peuvent
tion), acquérir la
peuvent acquérir la certitude
certitude que
que les /rères possèdent ce
les [rères possèdent pouvoir et
ce pouvoir et
que tout investigateur
que tout investigateur peut ainsi obtenir les
peut ainsi obtenir les preuves dont il a besoin.
preuves dont il a besoin.
Puis ensuite
Puis ensuite nous pouvons mettre à. la disposition
nous pouvons mettre à. la disposition de du notre correspondant
notre correspondant
quelques preuves
quelques preuves qui, qui, si
si elles
elles ne
ne sont
sont pas
pas
absolument
absolument concluantes.
concluantes, com- com-

portent néanmoins
portent néanmoins un très grandun très grand degré de probabilité.Nous Pengageons
degré de probabilité. Nous Pengageons àà
lire attentivement
lire attentivement tous les faits
tous les ayant rapporta
faits ayant rapport a la transmission, par
la transmission, par moyens
moyens
occultes, de certaines lettres à bord du vapeur
occultes, de certaines lettres à bord du vapeur Vega Vega (lorsqu'il
(lorsqu'il était
était a à.
500 milles en
500 milles en mer),
mer), et
et à
à la
la réception
réception de
de ces
ces lettres
lettres à
à Bombay
Bombay et
eta à Calcutta.
Calcutta.
La relation de
La relation ces faits,
de ces dans les
faits, dans les n" et 99 de
8 et
nu' 8 Psychîc Notes,
de Psychie Notes, dans
dans lele dernier
dernier
chapitre
chapitre de
dc la
la 2'
2' éditicn
édition de
de Occult
Occult World,
World, parpar M.
M. Sinnet;
Sinnet; mais
mais la
la relation
relation
la plus
la complète est
plus complète est celle qui est
celle qui contenue dans
est contenue dans le Post Scriptum
le « Post
«
Scriptum » de de la
þÿ : : la
2° édition
2° édition de Emts on Esoteric
de Hmts on Theosophy, n°
Esoteric Theosophy, 1.
n° 1.

Cette lecture lui


Cette lecture fera voir
lui fera voir que nous avons engagé les
que nous avons engagé frères, dans
les frères, dans leur
leur
propre intérêt,
propre intéret,
a
h se
se mettre
mettre en
en rapport
rapport avec
avec les
les Esprits
Esprits de
de M.
M. Eglinton, qu'ils
Eglinton, qu'ils
ont consenti;
yy ont consenti; ce ce médium n’ajoutait aucune foi Pexistence
foi àà Pexistence des frères
des et
médium n'ajoutait aucune frères et
pendant qu’il
pendant
était entrancé,ces
qu'il était Esprits parlant
entrancé,ces Esprits parlant de de vive voix,reconnaissaient
vive voix,reconnaissaient
leur existence ;; ils parlèrent
leur existence ils de l'un des
parlèrent de l`un des frères, en le désignant par
frères, en le désignant un nom
par un nom
inconnu
inconnu à à M.M. Eglinton,
Eglinton, et annoncèrent leur
et annoncèrent leur intention d'exécuter quelques
intention d'exécuter quelques
phénomènes sous la supervision des frères.
phénomènes sous la supervision des frères. -

ll verra aussi,
il verra aussi, queque l'un d'eux, visita
l'un d'eux, visita M. Eglinton pendant
M. Eglinton pendant que le vapeur
que le vapeur
était
était en en mer; il le convainquit absolument
mer; il le convainquit absolument de l'existence et
de l'existence des pouvoirs
et des pouvoirs
nes
nes frères.
frères.
Maintenant,quoique nous ne
Maintenant,quoique nous disions pas
ne disions pas que ces incidents soient des
que ces incidents soient des preu-
preu-
ves sans
ves sans réplique, et que
réplique, et les frères puissent
que les frères puissent aller derrière les
aller derrière coulisses,
les coulisses,

(i) N. D. L. R.
(1) N. D. L. H.

- Nous avons
Nous avons beau faire nos
beau faire nos elforts
elforts pour éclairer notre
pour éclairer notre lanterne,
lanterne,
elle reste
elle reste sombre nous demandon
sombre ;; nous demandon unun vrai
vrai coup de soleil.
coup de soleil.

_4
JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL D'É'1'UDES rsrcnonoerovns
PSYGHOLOGIQUES 235
235

nous demanderons
nous demanderons cependant àa M.
cependant M. Ferry,
Ferry, s'il ne s'agit
s’il ne s'agit pas ici d’une très
pas ici d'une très
grande probabilité?
grande probabilité?
Ce que
Ce nous savons, c'est
que nous savons, c'est que les frères ont
que les frères
ont le pouvoir de
le pouvoir de commander
commander
d'une façon absolue
d'une façon absolue àà tous les élémentals
tous les et aux
élémentals et aux élémentaires, qui (à
élémentaires. àa qui (à
quelques
quelques exceptions près) sont
exceptions près) sont dus phénomènes objectifs
les phénomènes
dus les (non l'œuvre
objectifs (non þÿ l ' S u v r e
inconsciente ou
inconsciente ou consciente
consciente dudu médium)
médium) qui qui ont
ont lieu
lieu aux séances.
séances. C'est
G'est la
aux la
possession et la démonstration de ce pouvoir qui nous fait
possession et la démonstration de ce pouvoir qui nous fait admettre cetteadmettre cette
assertion qu’ils peuvent
assertion qu'ils aller derrière
peuvent aller derrière les qu'ils savent
coulisses. qu'ils
les coulisses, savent ce qui s'y
ce qui
s'y
passe; c'est
passe; c'est pour
cette raison
pour cette raison que nous considérons ce qu’ils nous
que nous considérons ce qu'ils nous disent
disent
comme des
comme des fait: acquis.
fait: acquis.
Si maintenant
Si maintenant notre correspondant n'a
notre correspondant n'a pas d'aussi bonnes
pas d'aussi bonnes raisons
raisons pour
pour
croire (et
croire (et elles
elles ne
ne lui
lui manqueront
manqueront pas pas s'il
s'il les
les veut
veut sérieusement),
sérieusement), il
il nous
nous

reste àà lui
reste dire que
lui dire que sous
sous peu
peu une preuve
une preuve encore plus convaincante
encore plus convaincante sera
sera

donnée aux spirites.


donnée aux spirites. En
En fin
tin de
de compte
compte nous
nous voudrions
voudrions demander
demander a
à notre
notre
frère
frère de peser les circonstances,
de peser les circonstances, et
et de nous dire
de nous dire s’il s'ensuit pas
ne s'ensuit
s'il ne pas que
que
les
les frères
frères en
en savent
savent plus
plus sur
sur
les
les soi-disant
soi-disant Esprits
Esprits et
et peuvent agir
peuvent agir avec
avec eux
eux

plus sûrement qu'aucun spirite ou médium.


plus sûrement qu'aucun spirite ou médium.
Maintenant
Maintenant nous donnons la
nous donnons la parole
parole àà M. Ferry.
M. Ferry.
« 1° J'ai
« 1° J'ai lu lu attentivement
attentivement l'article l'article publié
publié au mois de
au mois de mars,
mars, enen réponse
réponse à à
ma lettre;
ma seconde lettre; après
seconde après avoir pesé
avoir pesé avec calme ces théories, je
avec calme ces théories, suis forcé
je suis forcé
d'avouer qu’elles ne
d’avouer qu'elles m’ont pas
ne m'ont convaincu de
pas convaincu leursupériorité sur
de leursupériorité celles de
sur celles de
la philosophie spirite.
la philosophie D'autre
spirite. D`autre personnes personnes seront peut-être
seront d'un avis
peut-ètre d'un avis ditîé-dilfé-
rent,
rent, mais
mais quant
quant à
å moi
moi les
les preuves quej’ai
preuves quej'ai reçues reçues de
de ces faits
ces faits sont si variées
sont si variées
et si nombreuses,
et si nombreuses, que que les explications
les explications qu'on qu'on m'en donne peuvent
m'en donne peuvent tout au
tout au
plus ébranler
plus ébranler ma ma þÿ confiance
c o nû adans ces quelques
n c e ces
dans quelques cas particuliers sans
cas particuliers sans pour
pour
cela altérer ma conviction
cela altérer ma conviction intime. intime. .
_

2° « Probablement,
2° «
Probablement, en en lisant ceci, vous
lisant ceci, direz qu’il
vous direz qu'il nene s'agit pas de faits
s'agit pas de faits
mais bien d'effets illusoires. Mais comment
mais bien d'e/fers illusoires. Mais comment devons-nous nous y devons-nous nous prendre
y prendre
pour distinguer
pour distinguer
le
le réel
réel du
du non-réel,
non-réel, nous
nous qui
qui ne
ne sommes
sommes que
que
des
des mortels
mortels
ordinaires 'I Dans quel
ordinaires ‘I Dans but raisonnables
quel but nos facultés raisonnables nous ont-elles été don-
nos facultés nous ont-elles été don-
nées. si ce
nées. si ce n'est pour obtenir
n'est pour obtenir des des connaissances
connaissances par par
leur
leur usage
usage
et
et pour
pour en
en
déduire la sagesse?
déduire la sagesse? L'homme qui L'homme n’examine tous les phénomènes
qui n'examine tous les phénomènes qu`avec qu'avec
sens physiques
ses sens voit
voit ses connaissances
connaissances bornées
bornées aux aux choses
choses dedelala terre;
terre;
ses physiques ses
mais le philosophespiritualiste,
mais le philosophe spiritualiste, gràce à ses propres grâce à ses perceptions ou à
propres perceptions ou à celles
celles
d'un
d'un autre plus lucide
autre plus lucide que que lui-mémé,
lui-méme, observe quantité de
observe quantité de phénomènes
phénomènes que que
la science matérialiste
la science matérialiste n'admet pas. n'admet pas.
« De plus
a De
plus il il perçoit
perçoit la supériorité de
la supériorité de l'esprit
l'esprit etet considère
considère toutes choses
toutes choses
(autant que
(autant que les circonstances matérielles
les circonstances matérielles le le permettent) dans leur aspect
permettent) dans leur spi-
aspect spi-
rituel. Mais malgré
rituel. Mais pierre de touche ses expériences
malgré tout,tout, la de touche de ses
raison est
la raison la
est la pierre de expériences
tant qu’il est incarné.
tant qu'il est incarné.
*ÎÎF

236
236 39mm:
anvun svmrrn
nnvun

a
« Il n'est
Il pas d'autre
n'est pas base sur
d'autre base sur laquelle ilil puisse
laquelle puisse s'appuyer.
s'appuyer.

3° J'admets l'intuition.
a J'admets
« C'est ainsi
l'intuition. C'est ainsi que de grandes
que de vérités sont
grandes vérités sont perçues
perçues
mentalement, mais il est bien qu’elles soient contradiction
mentalement, mais il est bien rare qu'elles soient en contradiction avec
rare en avec la
la
raison individuelle.
raison individuelle. SansSans doute,
doute, dans l'état spirituel,
dans l`état spirituel, l'intuition
l'intuition sera
sera supé-
supé-
rieure
rieure à à la raison, mais
la raison, dans notre
mais dans sphère matérielle
notre sphère matérielle la la raison la base
est la
raison est base
de notre
de notre science.
science.
Vous dites a l'esprit de qui entre relation directe
4° « Vous
4° « dites que
que 1'esprit de l'homme
u l'homme qui en relation
entre en directe et
et
consciente
consciente avec avec lele monde
monde des des esprits
esprits acquiert
acquiert la science véritable
la science véritable n. Cela
þÿ : : Cela
. je
je
l'admets, et c'est de
l'admets, et c'est de là que là dérive science. J'ai,
que dérive ma science. J'ai, par
ma l'action magnétique,
par l'action magnétique,
dégagé l'esprit d`l1ommes
dégagé l'esprit d'hommes et de femmes
et de femmes que que j'ai
j'ai mis
mis en en rapport
rapport avec avec le le
monde des esprits.
monde des esprits.
a J'ai comparé leurs
« descriptions‘ :: elles
,J'ai comparé leurs descriptions' elles s'accordaient
s'accordaient entreentre elles.
elles. Tous Tous
m'ont décrit des sphères ou des mondes
m'ont décrit des sphères ou des mondes plus beaux que plus beaux celui
que celui que nous
que nous habi-
habi-
tons. Des étres
tons. Des êtres àà formes humaines, plus
formes humaines, plus élevés
élevés enen intelligence
intelligence sursur l'échelle
l'échelle
des progrès, TOUS se disant ètre des hommes et des
des progrès, 'rous se disant être des hommes et des femmes qui avaient femmes qui avaient
sur la
vécu sur
vécu la terre,
terre, se montrèrent
se montrèrent ù mes à sujets avec
mes sujets les formes adaptées aù
avec les formes adaptées

leur existence plus


leur existence raffinée. Quelques-unes
plus raffinée. Quelques-unes de de ces intelligences, causant
ces intelligences, causant
avec mes
avec sujets, ont énoncé des sentiments admirables de
mes sujets, ont énoncé des sentiments admirables de lala plus
plus haute haute
moralité ; elles enseignaient des principes de philosophie
moralité ; elles enseignaient des principes de philosophie très en harmonie, très en harmonie,
intuitivement
intuitivement acceptables
acceptables et et formant
formant un accord parfait
un accord parfait entré les parties
entré les parties
d'un tout.
d'un tout.

5° a
« ll peut-être utile
ll est
est
peut-être de rappeler
utile de rappeler iciici l'explication
l'explication partielle donnée par
partielle donnée par
analogie dans
analogie dans les derniers u Fragments
les derniers Fragments þÿ
« ».: : . Mais cette analogie
Mais cette n'est pas
analogie n'est pas
entière,
entière, parce dans
que, dans un
parce que,
des
un des cas, il n'existe
cas, il n'exîste pas
de base psychométrique
pas de base psychométrique
tandis que dans l'autre, c'est le contraire qui
tandis que dans l'autre, c'est le contraire qui a lieu. Je sais bien
a lieu. Je sais bien qu'il est
qu'il est
tort difficile de faire
tort difficile de faire une distinction entre la psychométrie et la clairvoyance’
une distinction entre la psychométrie et la clairvoyance'
mais avec de l'attention et un instrument
mais avec de l'attention et un instrument lucide on lucide on y arrive.
y arrive.
«Je
«Je sais aussi qu'il
sais aussi qu'il est très diificile
est très þÿ d i fûet peut-être
etcpeut-etre
ile impossible de
impossible démontrer àa
de démontrer
d'autres l'entité distincte
d`autres l'entité distincte et l'existence objective
et lexistence objective de de mon esprit-guide, mais
mon esprit-guide, mais
il est bien
il est plus naturel pour
bien plus naturel moi, que
pour moi, l'intelligence qui
que l'intelligence qui presque
presque journelle-
journelle-
ment me prouve son indépendance spirituelle
ment me prouve son indépendance spirituelle en énonçant des en énonçant des opinions
opinions
absolument contraires
absolument contraires à à celles j'ai préconçues,
que j'ai
celles que préconçues, que que
cette
cette intelligence,
intelligence,
disons-nous, est
disonsnous, vraiment ce
est vraiment qu'elle prétend
ce qu'elle prétend être être etet non
non pas une
pas partie de
une partie de
moi-même cherchant
moi-mème cherchant à tromper
l'autre.
a tromper l'autre.
«
« De bien
De fortes épreuves
bien fortes seraientnécessaires pour me
épreuves seraientnécessaires pour me convaincre (ou cette
convaincre (ou cette
partie qui parle
partie qui parle maintenant)
maintenant) que
que je
je possède
possède deux
deux consciences
consciences intelligentes
intelligentes
tellement distinctes qu'elles
tellement distinctes ignorent leurs
qu'elles ignorent rapports.
leurs rapports.
6° Voici, d'ailleurs,
6° « Voici,
« encore un ou deux cas de ce qui
d'ailleurs, encore un ou deux cas de ce me parait
qui me étre des
paraît étre des
communications spirituelles
communications spirituelles prises prises au
au hasard
hasard dans
dans la
la grande quantité que
grande quantité que
ma mémoire me
ma mémoire représente.
me représente.
JOURNAL
Joumni. D'ÉTUDES
n'E1'Unn:s PSYCHOLOGIQUES
PSYGEOLOGIQUES 231
231
Î-_

a
« Il yy aa de
Il cela dix-neuf
de cela je commençais
je
dix-neuf ans,
ans,commençais àà peine
peine les recherches aux-
les recherches aux-
quelles
quelles je livrais
me livrais
je me avec une.
avec intelligente, mais peu
personne intelligente,
une. personne mais peu instruite,
instruite,
plus étrangère que moi a l'objet
plus étrangère que moi à l`objet de
de nos
nos recherches, lorsque, soudain,
recherches, lorsque, soudain, une une
force invisible
force invisible s`empara de sa main et écrivit quelques
s'empara de sa main et écrivit quelques mots d’encourage-
mots d'encourage-
ment pour
ment pour nous.
nous.

c
¢ Nous causions
Nous causions de qui
ce qui venait
de ce d'arriver. quand, de
venait d`arriver. quand, sa main
nouveau, sa
de nouveau, fut
main fut
élevée au-dessus
élevée au-dessus de la table,
de la tournée avec
table, tournée avec uneune grande
grande vélocité et, descendant
vélocité et, descendant
sur le papier,
sur le papier, écrivit
écrivit d'une
d'une écriture
écriture fermement
fermement accentuée
accentuée et
et absolument
absolument
dilïérente de
ditïérente son écriture
de son habituelle, ne
écriture habituelle, ne ressemblant
ressemblant à aucune de
à aucune celles qu'il
de celles qu'il
connaissait, les
connaissait, les mots suivants « « Vous
mots suivants :: Vous le voyez,le voyez,
nous
nous disposons
disposons absolument
absolument
de votre main.
de votre Soumettez—nous ainsi
main. Soumettez-nous votre cœur,
ainsi votre þÿ c Setetu vous
vous
r , serez plus près
serez plus de
près de
Dieu. a) : :
Dieu. þÿ
celui qui
y

surpris que
plus surpris
v

Personne ne
u Personne
« ne fut
fut plus que celui venait de
qui venait de voir
voir écrire ces pa-
écrire ces pa-
roles, et lorsqu'à
roles, et lorsqu'à nos
nos questions
questions cette
cette intelligence
intelligence répondit
répondit qu’elle
qu'elle faisait
faisait
partie
partie d’une d’esprits travaillant
réunion d'esprits
d'une réunion travaillant au progrès spirituel de
au progrès spirituel de l'humanité,
l'humanité,
certes toutes les probabilités étaient en
certes toutes les probabilités étaient faveur de cette assertion.
en faveur de cette assertion. Pendant Pendant
l'espace de mois, nous fûmes en rapport
l`espace de neuf mois, nous fûmes en rapport avec_ces esprits, et toutes les
neuf avec_ces esprits, et toutes les
circonstances vinrent
circonstances vinrent confirmer r m e ropinion.
notre
þÿ c o nû notre opinion. Ils
Ils répondirent
répondirent à
à nos
nos ques-
ques-
tions, expliquèrent nos
tions, expliquèrent difficultés et
nos difficultés nous donnèrent
et nous donnèrent des des instructions
instructions mo-mo-

rales et philosophiques
rales et philosophiques que notre raison acceptait, mais qui
que notre raison acceptait,
mais souvent étaient
qui souvent étaient
neuves comme
neuves comme expériences.
expériences.
c
¢ Est-ce
Est-ce là là la manière d'agir
la manière d`agir de vagabonds astrals
de vagabonds astrals ou des Kama
ou des Rupa? Je
Kama Rupa? Je
viens
viens de
de parcourir
parcourir de
de nouveau
nouveau le
le manuscrit original;
manuscrit original; il
il n'y a
n'y pas
a pas la
la moindre
moindre
contradiction, cela
contradiction, cela malgré l'expérience et
malgré Pexpérience développement spirituel
le développement
et le spirituel acquis
acquis
durant
durant les vingt dernières
les vingt années.
dernières années.
7° a Voici
7° un autre exemple ::
'
`

« Voici un autre exemple


Il
ll yy aa trois une amie
ans, une
trois ans, amie très chère quittait
très chère quittait cette existence. De
cette existence. longues
De longues
années avant son
années avant son décès, sa nature spirituelle avait acquis
décès, sa nature spirituelle avait acquis la prépondérance
la prépondérance
sur sa
sur sa nature animale, et,
nature animale, d'après la
et, d'après théorie occulte,
la théorie occulte, son
son Ego spirituel avait
Ego spirituel avait
dû dans le monde des ellets, d'où toute communication
passer dans le monde des elïets, d'où toute communication avec notre
dû passer avec notre
monde
monde est impossible.
est impossible.
« Quelques jours après sa
«
Quelques jours après sa mort, mort, uneune dame qui l’avait
dame qui l'avait connue fort peu
connue fort vint
peu vint
dire qu’à
me dire
me qu'à un moment où
un moment où elle trouvait dans
se trouvait
elle se dans un un état parfaitement nor-
état parfaitement nor-

mal, mon amie lui était


mal, mon amie lui était apparue brillante forme
apparue sous une brillante forme humaine pour
sous une humaine pour la la
charger
charger d'un
d'un message
message quiqui me fut
me fut textuellement
textuellement transmis.
transmis.
a Le
<1 ton, les
Le ton, les mots
mots et les sentiments
et les sentiments de étaient bien
ce message étaient
de ce message d'elle;; ils
bien d'elle ils
avaient,
avaient, de
de plus,
plus, une
une signification cachée
cachée
þÿ s i g n iû c a t i o nque que moi
moi seul
seul je pouvais com-
je pouvais com-
prendre.
prendre.
« Après quelques mois, lamême apparut àune
«
Après quelques mois, lamême forme
forme apparut àune autre
autre voyante qui ne
voyante qui ne
la connaissait Elle
pas. Elle me
la connaissait pas. fit
me þÿû rappeler,
t
rappeler, par des cymbales,
par
des circonstance
une circonstance
cymbales, une
"
"

"""_""`!Î'Î

238
238 _
_
REVUE
Rnvun: spmrrn
srmrrn

touchante du
touchante du passé.
passé. Une après. j'étais
année après.
Une année j'étais àà la campagne, où
la campagne, je magnéti-
où je magnéti-
sais
sais une sensitive
une sensitive pour l'aider à développer. Cette dame
pour l'aider à se développer. Cette dame n'avait pas
se n'avait connu
pas connu
'

mon amie
mon amie etet ne lui ressemblait
ne lui ressemblait pas pas lele moins
moins du monde.
du monde.
4 L’ayant magnétisée,j’étais assis tranquilement et ne m'attendais àaucun
¢
L'ayant magnétisée, j'étais assis tranquilement et ne m'attendais àaucun
phénomène, lorsque,
phénomène, lorsque,
tout
tout à
à coup,
coup, je je vis
vis que
que son
son teint
teint changeait
changeait et
et de
de brun
brun
devenait clair;
devenait clair; que le contour de visage changeait graduellement
que le contour de son visage changeait graduellement ;; son
son son

nez devint
nez plus aquilin,
devint plus aquilin, ses lèvres devinrent plus
ses lèvres devinrent minces, et
plus minces, dix minutes
en dix minutes
et en
la transformation fut complète. Les cheveux
la transformation fut complète. Les cheveux seuls ne changèrent pas seuls ne changèrent pas dede
couleur;
couleur; mais
mais sauf ce détail,
sauf ce j'avais devant
détail, j'avais moi
devant mol la figureg de
la þÿû de mon
u r mon
e amie décé-
amie décé-
dée. Ce n'était une hallucination, car il y avait,
dée. Ce n'était pas une hallucination, car il y avait, outre moi, encore
pas outre moi, encore un un

autre témoin
autre témoin qui qui observait curieusement
observait curieusement le le phénomène,
phénomène, mais
mais qui
qui ne
ne pou-
pou-
vait juger de
vait juger de lala ressemblance,
ressemblance, n'ayant n'ayant pas connu mon amie.
pas connu mon amie.
c Le
¢ Le fait se renouvelant,
fait se renouvelant, fut fut constaté
constaté par par trois témoins,
trois témoins, dont dont l'un,
l'un, enen ré-
ré-

ponse à question
ponse a une question que
une je lui posai, nomma immédiatement
que je lui posai, nomma immédiatement mon amie
mon amie
décédée.
décédée.
De tels
« De
« faits semblent
tels faits semblent contredire
contredire la théorie occulte
la théorie occulte et et veulent des expli-
veulent des expli-
cations philosophiques
cations philosophiques à
à ce point
ce point de
de vue.
vue.

8° « Les
8‘ « occultisles considèrent
Les occultisles considèrent leur leur position comme inattaquable.
position comme Leurs
inattaquable. Leurs
arguments sont
arguments sont plus philosophiques que
plus philosophiques d'autres adversaires
ceux d'autres adversaires qui
que ceux qui les
les
ont précédés; mais de nos jours, l’homme demande des
ont précédés; mais de nos Jours, l'homme demande des preuves þÿ v é r iû a b l e spreuves vérifiables
par
par
ses sens.
ses sens.

Souvent,
u ceux qui doutent sont assez déraisonnables pour demander des
Souvent, ceux
«
qui doutent sont assez déraîsonnables pour demander des
preuves de la théorie qu’ils attaquent
preuves de la théorie qu'ils attaquent ;; mais si, sous
mais si, ce rapport,
sous ce rapport, ils ont tort,
ils ont tort,
l'homme qui
l'homme qui cherche
cherche la vérité est parfaitement en droit de dire
la vérité est parfaitement en droit de dire :
: « Montrez-
Montrez- «

moi commentje puis


moi commentje obtenir la
puis obtenir la preuve de ce que
preuve de ce
vous affirmez.
que vous afllrmez. n Il Il doit
þÿ : :doit
compter
compter qu'onqu'on lui
lui présentera des expériences concluantes et
présentera des expériences concluantes et pratiques, et pratiques, et
si la preuve demandée ne peut
si la preuve demandée ne être obtenue
peut étre obtenue qu'en qu'en renonçant
renonçant au monde,
au monde,
qu'en
qu'en
brisant
hrisant tous
tous les
les liens,
liens, toutes
toutes les
les affections, toutes
affections, toutes les
les reponsabilités,
reponsabilités,
à quoi
à quoi cette
cette preuve servira-t-elle a l'humanité? Peut-être que. parmi
preuve servira-t-elle a Phumanité? Peut-étre que, parmi un un
million d'individus
million d'individus un un seul voudra l'acquérir.
seul voudra l'acquérir. Mais quelle foi
Mais quelle foi lui accorde-
lui accorde-
ront les neuf cent quatre-vingt-dix-neui‘
ront les neuf cent mille neuf cent quatre-vingt-dix-
quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-di»
neuf autres
neuf autres personnes
personnes
?
?
Vous dites
9° aet Vous zu Le sentiment de
Le sentiment Pindividualité de l'esprit nene peut
9° dites tu de Plndividualité de Fesprlt peut exis-
exis-
¢ ter que
c ter lorsqu'il
que lorsqu'il
est
est combiné
combiné avec
avec la
la matière.
matière. n Cela
» Cela parait
parait très
très probable,
probable,
mais n'est
n'est pas
pas très démontrable, etje suppose que les corps des formes spi-
mais très démontrable, etje suppose que les corps des formes spi-
rituelles,
rituelles, distingués
distingués parpar les voyants,
sont matériels,
les voyants, sont mais d'une
matériels, mais matière très
d'une matière très
raréfiée.
þÿ r a r éû é e .
a Dans
« notre monde
Dans notre actuel, l'atmosphère
monde actuel, Tatmosphère est pleine de
est pleine de particules maté-
particules maté-
rielles invisibles
rielles invisibles pour pour nous,
nous,
que, depuis Socrate jusqu'à
10° Votre assertion
10° « Votre assertion que, depuis Socrate nos jours, aucun
«
jusqu'à nos jours, aucun
JOUHNAL D'ÉTUDES
JOURNAL PSYCHOLOGIQUES
n'É'rUn1=:s Psïcnoworouns 239
239
îi_..._%

voyant n'a été


voyant n'a initié et
été initié n’a jamais
et n'a jamais vu d’ une manière
vu June entièrement correcte,
maniere entièrement correcte, ne
ne

peut guère être


peut guère etre contredite; mais il
contredite; mais s'agit de
il s'agit savoir si
de savoir si l’initz'e'
Pinitié ne ne peut se
peut se
tromper aussi.
tromper Comment est—il
aussi. Comment assuré contre
est-il assuré toute illusion
contre toute Les formules
illusion ?‘I Les formules
actuelles de l’occullisme ne sont-elles
actuelles de l'occullisme ne sont-elles pas la base
pas la base sur
sur laquelle il s'appuie
il s'appuie 'I‘I
laquelle
Ne les
Ne présenle-t-on
les présente-t-on pas comme des
pas comme faits aux
des faits aux novices, et novices,
et n‘avons-nous
n`avons-nous pas
pas
vu, dans passé
le comme aujourd’hui, l’exception
que, à l'exception des faits
vu, dans le passe comme aujourd'hui, que, à des faits physiques, physiques.
la base
la base dont part
on part a
dont on une influence
a une déterminée sur
influence déterminée sur les connaissances que
les connaissances que
l‘on accumule?
1`on accumule?
11° «Vous
11° avez mal
«Vous avez mai compris ma
compris ma dernière lettre en
dernière lettre en me faisant dire
me faisant dire :: Je
Je sais
sais .

que
que j'ai
fairaison. J'ai seulement
raison. J'ai seulement dit que dit notre savoir étant basé sur
que notre savoir étant basé sur l'expó- l'expé-
rience
rience et mes expériences
et mes expériences confirmant
þÿ c o nû rm théorie,
maa theorie,
ma nt comme les
comme les vôtres confir-
votres confir-
ment le contraire, je pourrais autant
ment le contraire, je pouvrais avec autant de raison dire que
avec de raison dire je
que je
sais.
sais. Il
Il

ayez beaucoup dexpérience que


est tres possible
est très possible que vous ayez
que vous plus d'expérience
beaucoup plus moi; mais
que moi;
mais
tant
tant que le terrain sur lequel je me trouve offre toutes les apparences de
que le terrain sur lequel je me trouve offre toutes les apparences la
de la
solidité, une simple
solidité, une simple assertion
assertion n'est pas suflisante
n’est pas pour
þÿ s u fû s pour convaincre
me convaincre que
a n t eme que
ce terrain est un marais.
ce terrain est un marais.

«De
«De tous côtés 1'erreur
tous côtes nous assiège
l'erreur nous n’est donc
ce n'est
assiege ;; ce donc que des preuves
sur des
que sur preuves
positives que je puis changer
positives que je puis changer de conviction. de conviction.
12° Il yy aa au
12° a Il
« au moins
moins un spiritualiste qui acceptera avec plaisir
un spiritualiste qui acceptera avec plaisir l'aide
l'aide des
des
«
sages
occultistes
« sages occultistes de IOrient
de Z0/-ient »
þÿ : :
pour
obtenir notions
pour obtenir de meilleures notions sur la vie
de meilleures sur la vie
future: mais
future : mais comme il n'a
comme il n'a jamais jamais accepté,
accepté, dans passé, comme
le passé,
dans le vérité
comme verite
absolue
absolue lele simple
simple dire soit d’un
dire soit homme, soit
d'un homme, soit d'un esprit, je
d'un esprit, ne pourrai
je ne non
pourrai non
plus, dans l'avenir (à
plus, dans l'avenir (a moins d'un changement
moins d’un imprévu dans
changement imprévu dans ma manière
ma manière de
de
voir), accepter
voir), accepter comme
comme vérité ce qui est
vérité ce contraire àà mes
qui est contraire expériences; ilil faut
mes experiences; faut
que ma
que
raison
ma raison et mon intuition puissent
et mon intuition puissent changer ma conviction (1).
changer ma conviction (1).
a Fraternellement votre,
Fraternellement votre, etc.
« etc. » þÿ : : W.-H. Tnmw.
W.-H. Team.

ESPRITS ANIMAUX
ESPRITS ANIMAUX
Expérience remarquable racontée
Expérience remarquable par E.
racontée par C. Gnrsmcsn.
E. C. GETSINGER.

Dans un
Dans un des derniers numéros
des derniers numéros du
du a Progressive Thinker (colonne des
Progressive Thinker þÿ» : : (colonne
«
des
questions
questions et réponses)
et réponses) Harry A. Goohy demande: Les animaux ont—ils
Harry A. Goohy demande: Les animaux un
ont-ils un
esprit? M.
esprit? Tuttle répond
M. Tuttle répond en citant un
en citant un ouvrage traitant de la science psy-
ouvrage traitant de la science psy-

réponse àfaire : elle est logique,


(1)N.D.L. Ils-C'était l
(1)N.D.L. R.-G'etait seule réponse
la seule àfaire elle est logique, conforme
: conforme
au bon
au bon sens
sens et éminemment spirite.
et éminemment Nous lui
spirite. Nous lui en
en faisons
faisons nos
nos compli-
compli-
ments.
ments. (A
(A suivre).
suivre).

240
240 SPIRITE
nnvun SPIRIT!
REVUE
Î_Î_i.._ï._..__._ i

chique, d'où
chique, d'où il conclut que
il conclut les animaux sontanéantis par la
que les animaux sontanéantis par mort, qu'il
la mort, qu'il
n'ont esprit individualisé.
pas un esprit
n'ont pas un individualisé.
que les animaux sont quelque
Je soutiens
Je soutiens que les animaux sont quelque chose chose de de plus
plus que le simple
que le simple
produit du végétal chair ou de l'âme végétative
produit du végétal chair ou de l`ame végétative d'Aristote, qu'ils ont d'Aristote, qu'ils un
ont un
esprit et
esprit que cet esprit
et que cet esprit existeexiste comme entité; que
comme entité; les simples agrégations
que les simples agrégations
protoplasmiques.
protoplasmiques. telles quetelles les mollusques, etc..
que les mollusques, etc., qui n'ont pas qui absorbé plus
n'ont pas absorbé plus
d‘éther
d'éther ou d'esprit que
ou d'esprit que la quantité normale
la quantité normale que possèdent les
que possèdent les molécules
molécules de de
matière qui les constituent, n'ont pas un esprit entité
matière qui les constituent, n'ont pas un esprit entité (spirit entity), parce (spirit entity), parce
que, l'entité-esprit
que, l'entité-esprit est est cette énergie que
cette énergie la masse a absorbée, qui
que la masse a absorbée, supé-
est supé-
qui est
rieure à
à celle que
rieure celle que posséde possède la
la matière chimique.
matière chimique.
Cette augmentation
Cette augmentation se
se manifeste
manifeste par la
par somme d'activité.
la somme d'activité.
L'âme est une chose
L'ame est une chose différente; diiférente; c'est
c'est l'expérience
Pexpérience enregistrée
enregistrée sur sur les
les
lignes
lignes d'énergie (recorded on
d'énergie (recorded on the lines of energy)
the lines of commençant au
energy) commençant centre
au centre ou ou
sensarium
sensarium autour
autour du
du corps.
corps.
Pour démontrer
Pour démontrer que les animaux ont un esprit,
que les animaux ont un esprit, que
que ce n'est ni
ce n'est chi-
une chi-
ni une
mère,
mère, ni ni un rêve, je
un reve, dirai quej'ai
je dirai quej'ai étudié
étudié les les matérialisations
matérialisations et j'ai trouvé
et j'ai trouvé
qu'elles ont deux
qu'elles ont deux phases phases distinctives.
distinctives.
Un soir, je
Un soir, je fus
fus mis
mis en en contact
contact avec avec un un élément très matériel;
élément très matériel; une per-
une per-
sonne avait possédé
sonne avait possédé un chien favori,
un chien du nom de Rito.
favori, du nom de Rito. L'esprit L'esprit de ce chien
de ce chien
se présentant
se présentant à
à une séance
une séance a
a laquelle j'assistais
laquelle j`assistais avec
avec maître, reniffla,
son maître,
son þÿ r e n i fû a ,
lui donna sa patte
lui donna sa patte et répondit
et a son
répondit à son nom. nom.
Un chien se
autre chien
Un autre matérialisa et
se matérialisa nous fùmes
et nous surpris par
fûmes surpris par lele spectacle
spectacle
d'un combat de chiens à la séance. Le médium
d'un combat de chiens à la séance. Le médium nous recommanda de nous recommanda de nene pas
pas
bouger,
bouger, de
de les
les laisser
laisser faire
faire et
et ils
ils se
se culbutèrent
culbutèrent pendant cinq minutes,
pendant cinq minutes, en en
renversant les chaises, en grondant et
renversant les chaises, en grondant et en renitlant comme des chiensen reniflant comme des chiens
réels.
réels.
Ils disparurent après
Ils disparurent après avoiravoir été séparés par
été séparés le a Control n,: :en
par le Control þÿ
« en
, aboyant
ahoyant fai-fai-
blement.
'
'

blement.
Il n'y avait
Il n'y avait pas pas de chiens àà la
de chiens séance, et
la séance, et je puis jurer
je puis jurer que nous n'étions
que nous n'étions
que ce n'était point
hallucinés
pas hallucinés et que
pas et ce n'était point un un rêve.
rêve.
Ces fantômes-chiens peuvent-ils
Ces fantômes-chiens peuvent-ils étre attirés par être attirés un désir psychique?
par un désir psychique?
médium âgé, il aa 35 ans ans d'expériences; j'ai assisté
Le
Le médium est agé, est il 35 d'expériences; j'ai assisté à à 50 de ses
50 de ses

séances, soit qu'il fût lié’ libre,


séances, soit qu'il fût lié» ou libre, avec ou sans cabinet, et je réponds de
ou avec ou sans cabinet, et je réponds de
son honorabilité.
son honorabilité.
.
22 septembre
22 septembre 1894. 1894. E.-G. Gnrsmaaa,
E.-C. Grrrsnweim,
160,
160, Monroe
Monroe St.
St. Détroit. Mich.
Détroit. Mich.
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BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE U‘
tl'

Nous venons, un
Nous venons, un peupeu tardivement, acquitter notre
tardivement, acquitter notre dette
dette de critique envers
de critique envers
un ouvrage qui
un ouvrage qui mérite
mérite toutes
toutes lesles sympathies
sympathies du public spirite,
du public spirite, et et par les
par les
que l'auteur n'a cessé de rendre depuis plus de quarante
quarante ans à la
services
services que l'auteur n'a cessé de rendre depuis plus de ans à la
cause qui nous
cause qui nous est chère.
est chère.
Durand (de (de Gros) introduit Phypnotisme
premier. introduit
M. Durand
M. a, lele premier. Phypnotisme en France des
en France des
Gros) a,
l'année 1853.Proscrit
l’année
Pannée 1853.Proscrit du du coup d’État et par
coup d'État et par suite
suite dans
dans la
la nécessité
nécessité de
de cacher
cacher
son identité
son pouvoir circuler
pour pouvoir
identité pour circuler dans PEmpire français,
l’Empire
dans l'Empire sous le
français, sous nom de
le nom de
Philips
Philips il
il se
se rendit d'Angleterre en Algérie, où son
rendit d'Angleterre en Algérie, où son père, également père, également victime
victime
des
des événements politiques. se
événements politiques. se trouvait
trouvait détenu.
détenu. SonSon fils avait
þÿû avait
ls résolu,
résolu, au au

péril
péril de
de sa
sa propre liberté.
propre liberté.
d'aller
d'aller arracher
arracher le
le vieillard
vieillard à
à ses
ses chaînes.
chaines. Ces
Ces
détails nous
détails nous sont révélés par
sont révélés parle Laronsse, qui
le Larousse,
Larousse, qui consacre
consacre une longue notice
une longue notice
biographique
biographique à
à l'auteur
l`auteur (
( voir
voir 2°
2° supplément
supplément au
au Grand
Grand dictionnaire
dictionnaire universel
universel
du xix‘ siècle
du xix' par P. Larousse).
siècle par P. Larousse). C'est C'est pour faciliterson entreprise de
pour faciliter son entreprise
de dévoue-
dévoue-
ment filial,
ment þÿû lqueque le jeune
i a l , jeune
le Durand
Durand s'était
s'était fait
fait conférencier
conférencier sur
sur 1’
1' a éleclro-bio-
« électro-bio- «

logie
logie » tel
tel était alors le
était alors
þÿ : : nom sous
le nom —
-
sous lequel Fhypnotisme était
lequel l'hypnotisme principale-
était principale-
ment connu
ment en
connu en Angleterre
Angleterre et et en Amérique.
en Amérique.
ces conférences, commencées àBruxelles,
Ces conférences, commencées àBruxelles, continuécs Alger, et
continuécs àa Alger, et puis,
puis,
successivement poursuivies
successivement poursuivies à
à. Marseille
Marseille et
et a
a Genève,
Genève, amenaient,
amenaient, deux
deux ans
ans

plus tard, la publication, J .-B. ,Baillière, le libraire


plus tard, la publication, chez J .-B. _Baillière, le libraire de l`Académie de
chez de Mcadémie
l‘Académie de
médecine,
médecine, d'un
d'un gros
gros
volume
volume sous
sous ce
ce titre
titre singulièrement suggestil‘
suggestif
singulièrement suggestif : Elec-
: Elec-
ira-dynamisme
tro-dynamzlsme vitaLou
vital,ou les
vz'tal,ou les relations
relation.: de l'esprit
de flesprit
þÿû e set de
etpde l matière,dèmontrées
la
r i la matière,dèmontrées par par
des expériences
des expériences eælrêmement
eætrêmement
extrêmement nouvelles
nouvelles et
et par
par
l'histoire
l`histoíre raisonnée
raisonnée du
du système
système
nerveux. 11 vol.
nerveux. in-8°, Paris
vol. in-8°, Paris 1855, Baillière, éditeur.‘
J.-B. Baillière,
1855, J.-B. éditeur)
L'ouvrage þÿû
L'ouvrage fit sensation’
sensation'
t dans le
dans le monde médical, mais
monde médical, il avait
mais il avait lele tort
tort de de
devancer son heure; les esprits n'étaient
devancer son heure; les esprits n'étaient pas mûrs
pas encore assez mûrs pour
encore assez pour qu'ilqu'il
pût
pût trouver
trouver un
un jugement équitable,
jugement équitable, soit
soit dans
dans la
la presse,
presse,
soit
soit dans
dans le public.
le public.
La plupart
La plupart des journaux de médecine. 1' Union médicale en première ligne.
des journaux de médecine. l‘ Union médicale en première ligne.
virent qu'un thème
virent qu'un thème à à plaisanteries
plaisanteries faciles
faciles dans
dans l'exposé
l'exposé des
des faits
faits de
de sug-
sug-
gestion, qui étaient alors une chose absolument
gestion, qui étaient alors une chose absolument inouïe. Cependant, tousinouïe. Cependant, tous

(1)Le
(l)Le Merveilleux
(l)Le scientifique, par
Merveilleuæ scientifique, par J.-P. Durand (de Gros) 11
J.-P. Durand (de Gros) vol.
vol. in-S”.
in-8°. Paris
in-8°. Paris
1894.
1894. 6 fr.
6 fr.
l6
16
"vîrwqiw

242
242 acvuu svmrrn
uvul svxarrn

raccorderent aa dire
faccorderent que le
dire que livre témoignait
le livre temoignalt de de beaucoup
beaucoup de savoir et
de savoir et d'un
d'un
tatent d'exposition
talent d'exposltlon peu peu ordinaire.
ordinaire. Louis
Louis Figuier,"
Figuier, qui
qul n'avait
n'avall pas
pas encore
encore

sou chemin
trouvé son
trouvé chemin de Damas, et
de Damas, et qui persécutait avec
qui persecutalt avec le plus grand
le plus grand zèle zèle le le
Merveilleux et ses adeptes, ayant
Merveilleux et ses adeptes, ayant dans son
dans son feuilleton scientifique
feuilleton þÿ s c l e n t du du journal
lû journal
que
la
la Prom, dirigé des
Prene, dirigé insinuations blessan
des lnslnuations blessan testes contre
contre lele livre
livre etet l'écrivain,
l'écrlvaiu, futfut
relevé sévèrement dans un long
relevé sévèrement dans un article de la Gazette médicale
long article de la Gazette médicale de Paris con- de Paris con-
sacré à rendre
sacré it compte de
rendre compte de PEZectrOdynamisme
l'Electrod3/namisme vital. vital. On
On y lisait cette
y lisait cette hono-
hono-
rable déclaration en faveur
rable déclaration en faveur de Durand (dede Durand (de Gros)
Gros) et de son þÿ
et de son œuvre, S u v signée
signée
r e ,
d'un critique
d'un critique médical
médical autorisé.
autorisé, Louis
Louis Peîsse, mort,
Peisse, mort, membre
membre de
de l’Académie
l'Académie
de médecine
de médecine et membre de
et membre de l'institut
l'lnstitut :: a Le« livre et
Le livre l'auteur, disait-il,
et l'auteur, disalt—il, sont sont
également et
également hautement respectables,
et hautement respectables, au au point
point de vue de
de vue de lala science,
science, et et à.a
celui de la moralité.

"

celui de la moralité. nþÿ : :

En 1859,
En jeunes médecins
trois jeunes
1859, trois médecins des hôpitaux de
des hôpitaux de Paris ayant tenté,
Paris ayant d'abord
tenté, d'abord
avec un éclatant succès, mais bientôt suivi
avec un éclatant succés, mais bientot suivi d'une catastrophe, d'une catastrophe, l'entreprise
l'entreprlse
qui, vingt
qui, vingt ans
ans après
après devait
devait si
si bien
bien réussir
réussir à
a Charcot,
Charcot, celle
celle de
de s'approprier
s'approprier la la
découverte de Fhypnotisme
découverte de et de le réhabiliter
fhypnotisme et de le réhabiliter par moyen aux yeux
par ce moyen
ce aux yeux de de
la science ofiicielle,
la science Durand
Durand
þÿ o fû c i e l l e , courut
courut à
å la
la rescousse;
rescousse;
mais
mais il
il trouva
trouva le trio
le trio
Azam, Broix et Frollin,
Azam, Broix et Frollin, complètement démoralisé, et se
complétement démoralise, et se vit réduit la faire vit réduit a faire
campagne
campagne sans
sans eux,
eux, à
à ses
ses seuls risques
seuls risques et et périls.
périls.
Après avoir donné une série de
Aprés avoir donné une série de conférences au conférences cercle de
au cercle de la
la Presse scien-
Presse scien-
tifique,
tifique, il rédigea et
en rédigea
il en publia le
et publia le texte
texte en en un volume sous
un volume sous ce titre :: Cours
ce titre Cours
théorique et pratique de braidisme ou
théorique et pratique de braidisme ou hypnotisme hypnotisme þÿ n e r v considéré
nerveuæ, considéré
euS,
dans
dans sesses

rapports avec la psychologieJa physiologie et


physiologie et lala pathologie et ses applica-
dan: ses
rapports avec la psa/chologíe,la pathologie et dam applica-
médecine, à chirurgie. à physiologie eæpérimentale,
tions a la médecine, à la chirurgie, å la physiologie expérimentale, d la
tions â la la la d méde-
la méde-

cine légale
cine et li l'éducation.
légale et à 1 vol. in-8° Paris 1860, J.-B. Baillière,
Fédueation. 1 vol. in-8° Paris 1860, J .-B. éditeur.
Baillière, éditeur.
Le professeur
Le professeur Liégeois, de Nancy, après
Liégeois, de Nancy, avoir transcrit
aprés avoir transcrit ce ce long‘ titre in
long' titre ùz

extensa, dans
eætenso, son célèbre
dans son célèbre ouvrage De la Suggestion etet du eomnambulisme,
Ouvrage De la Suggestion
du somnambulísme,
résume son appréciation dans cette
résume son appréciation dans cette phrase : phrase : u
<1 Le titre peut paraître ambi-
Le titre peut paraître ambi-

tieux, dit-il,
tieux, dit-il, mais
mais nous
nous croyons, quant
croyons, quant
a
à nous,
nous, que
que
le
le livre
livre tient
tient pleinement
pleinement
la promesse de
la promesse l'auteur. »
de l'auteur. þÿ : :

C'est aussi
C'est aussi ce ce que nous croyons pour notre
que nous croyons
humble part.’
pour notre humble part.
'

Le D'
Le Durand poursuivit
l)‘ Durand poursuivit son þÿ S ude
son œuvre v rpropagande
de propagande
e en s'adressant
en exclu-
s'adressant exclu-
sivement
sivement aux hommes de
aux hommes de la science, sur
la science, sur le compte desquels
le compte desquels il devait nour-
il devait nour-

rir des illusions dont l'expérience l'aura probablement guéri.


rir des illusions dont l'expérience l'aura probablement guéri. Il porta ses Il porta ses

doctrines
doctrines à à la barre de
la barre de la Société médico-physiologlque,
la Société médico-physiologique, dont
dont il
il devint
devint
membre, et et de l’Académie de
de l'Académie de médecine. Cette dernière
médecine. Cette ne dédaigne pas de
membre, dernière ne dédalgna pas de
lui consacrer une
lui consacrer entière séance pour
une entière séance le faire exécuter
pour le faire exécuter c'était
c'était du

- moins
du moins
ce qu'elle espérait par une de ses meilleures lames, le D‘ Ghauiïard. Mais
qu'elle espérait par une de ses meilleures lames, le D' Gbaul!ard.Ma1s

ce -

celui-ci amèrement àà regretter


eut amèrement
celui-ci eut regretter dede s`etre attaqué àù un
s'être attaqué un adversaire qu'il
adversaire qu'il
apprit à connaître à la riposte. La Philosophie physiologique
apprit à. connaitre à la riposte. La Philosophie physiologique et médicale ùet médicale à
lj
.
.
roumur. rmrupns
rounnu. pgycnonoorouns
þÿ r : ' 1 t ; 1 ~ UPSYGHOLOGIQUES
p¼:s 243
243
Î _q_Î1

Mcadèmïe
Mcadémie de de médecine (broch. in-B°,
médecine (broch. in-Ba Paris i868) fut
Paris 1868) une réplique
iut une superbe
réplique superbe
au réquisitoire
eu cauteleux
réquisitoire eeuteleux et
et perfide du pieux
þÿ p e rûdud pieux
e Ghautîard.
Ghautîard.
M. Durand
M. Durand avait publié, deux
avait publié, deux ans
ans auparavant,
auparavant, unun gros volume intitulé
gros volume intitulé
Essais physiologiephilosophique
de physiologie
Essais de (1 vol.
philosophique (1 vol. inw8°
iu~8° Paris
Paris 1866).
1866). Le
Le D‘
D' Cerise.
Cerise, à
à
PAcadémie et le D’ Lélut. à l'académie des sciences morales. en
l'Acedemie et le D' Lélut. it lútcademie des sciences morales. en þÿû r e firent le
le n t
plus grand éloge.
plus grand éloge. Le
Le Dzoiionnaire
Dictionnaire de Lerousse en
de Larousse également une
donne également
en donne une ana-
ena*
lyse
lyse très
très favorable.
favorable. '

ouvrages. M. Durand (de


nombreux ouvrages. Gros) mettant
Dans ses nombreux
Dans ses M. Durand (de Gros) mettant de cote toute
de cote toute
fausse honte et toute
tousse honte et prudence leche.
toute prudence lâche. ee aliirrné
atflrmo ses
ses croyances à
croyances à une autre
une autre
vie et
vie à tout
et à un monde
tout un occulte.
monde occulte.
Mais
Mois c'est
c'est surtout dans son
surtout dans dernier écrit,
son dernier le Merveillauw
ecrit, le Mefveillmw þÿ«mtflnliflqul,qu'il
a o n n t qu'il
iû q m ,
apporte à la doctrine spirite renfort qui n'est moins vigoureux
apporte à le doctrine spirite un renfort qui n'est pas moins vigoureux que
un pas que
courageux.
courageux. Qu'on
Qu'on lise
lise avec
avec une
une attention
attention particulière
particuliers depuis
depuis la
la page
page 581m-
58jus-
qu'à la pagco7
qu'à la il ne
page67 :: il
s'était pas
ne s'etait pas encore produit une
encore produit argumentation de
une argumentation cette
de cette
force-là, une démonstration aussi victorieuse des vérités
force-là, une démonstration aussi victorieuse des vérités que nous défen-
que nous défen-
dons dans
dons dans cette Revue.
cette Revue.
Le Mervezlleuæ
Le þÿ scientifique,
M e r v e zþÿ
lle
sc estq ud’aillei1rs
u iSe n t iûest d'ailleurs
e, intéressant
interessant et instructif d'un
et instructif d'un
l’autre; écrit
bout àà Pautre; d'un style
écrit d'un style alerte
alerte et hon enfant, il plaisir
il se fait lire avec plaisir
bout et bon
enfant, se fait lire avec
et sans fatigue.
et sans fatigue.
'
*

Hauteur partage
L'auteur le domaine du
partage le domaine du Merveilleux,
Merveilleux, enen trois régions, selon
trois régions, selon lui
lui
profondément
profondément distinctes : 1° le mesmérisme fondé sur Phypothèse
distinctes : 1° le mesmérlsme fondé sur
Phypothèse d'und’un
Pouvoir
Pouvoir rayonnant repondu. qui
universellement répandu.
rayonnant universellement permet àà la
qui permet la volonté.
volonté. ou
ou
plutôt a la pensée, d'exercer une action directe sur
plutot it la pensee, d'exercer une action directe les etres vivants
sur les etres vivants et et le
le
matière inerte du dehors, sans
matiere inerte du dehors. sans l'aide
1'aide des
des organes. et fait que nous pouvons
organes, et fait que nous pouvons
sentir et percevoir fidèlement phénomènespsychiques et physiques
sentir et percevoir þÿû d e l e les
les
rne nt
phénomènes psychiques et physiques du du
monde extérieur.
monde exterieur. parpar un
un naodus
modus operandi jusquîci inconnu. mais auquel
operandijusqu'ici inconnu. mais auquel les les
organes corporels
organes
des sens restent étrangers;
corporels des sens restent étrangers;
Le Druidisme
2° Le
2° braidisrne fondé sur la
fonde sur fascination sensorielle,
la fascination dont Braid
sensorielle, dont fait la
Braid ee tait la
découverte;
découverte;
Le fario-grimisme
3° Le
3° fario-griruisme quiqui considere les phénomènes
considère les phénomènes et les procédés
et les procédés de
la
dela
suggestion exprimée, dont la révélatton est
suggestion exprimée, dont la revélatton est due, pour due. une égale.
part égale. àà
pour une part
l'inde-Portugais Farie et
l'Indo-Portugais Feria et a magie-Américain Grimes.
si l'Anglo-Americain Grimes.
La critique s'est accordée à faire cette remarque
La critique s'est accordée à faire cette remarque que que le
le nouveau livre de
nouveau livre de
M. Durand
M- apercevoir tout
laissa apercevoir
Durand laisse tout du long
du entre les lignes
long entre les un plaidoyer
lignes un plaidoyer pro»
pro-
domo mettais si
dame sue.Mais si l'auteur s'attarde un
l'euteur s'ettarde un peu trop par
pou trop moments dans
par moments ses reven-
dans ses reven-
dications,
dications, on
on est dispose ila le
est dispose lui pardonner,
le lui pardonner, quand
quand il vous l'audace
découvre l'audace
il vous decouvre
impudente de plagiaires de Fhypuotiisme charcotien. et
impudente de ses plagieires de Fhypnotitsme olmrcotien, et qu°il vous
ses qu’il vous

prouve
prouve
clairement
clairement que
que
des
des savants
savants du
du plus
plus grand
grand renom
renom n'ont
n'ont pas dédaigne
pas dódaignó
au geai da la fable, ses plumes.
semblables
semblables au geai da la fable, de se parer de
de se parer de ses plumes.
qui fait
ce qui
Ge fait que devons voir
nous devons
que nous voir dans
dans M- Durand (de
M- Durand (de Gros).
Gros). l'un plus
des plus
l'un des
2A4
2A4 nnvun spmrrn
REVUE svmvrn

précieux et des
précieux et des plus sympathiquesappuis
plus sympathiques de la
appuis de spirite, c'est
cause spirite,
la cause c'est en outre
en outre
de
de la valeur de
la valeur travaux spéciaux,
ses travaux
de ses spéciaux, la
la considération dont iljouit
considération dont et comme
iljouit et comme
homme et
homme comme savant.
et comme savant.
l1 compte parmi
ll compte nos novateurs
parmi nos novateurs les les 'plus originaux en
'plus originaux métaphysique, en
en métaphysique, en
anthropologie,
anthropologie, en physiologie. en
en physiologie, histoire naturelle. Sa situation
en histoire naturelle. Sa situation scienti- scienti-
fique
þÿû qest est telle que l'Académie
u etelle que l'Académie des
des sciences, malgré les
sciences, malgré les préventions farouches
préventions farouches
de l'illustre
de l'illustre corps contre tout ce
corps contre tout ce qui qui sent les arts occultes,
sent les arts occultes, n'a pas
n'a pas cru pou-
cru pou-
voir s'empêcher
voir s'empécher de lui accorder
de lui accorder le prix Lallemand,
le prix Lallemand, en en 1892,
1892, pour ses tra-
pour ses tra-
vaux et ses découvertes en physiologie
vaux et ses découvertes en
physiologie nerveuse, le
nerveuse, dont le rapporteur,
dont rapporteur, feufeu
Brown-Séquard,
Brown-Séquard, aa fait ressortir la
fait ressortir grande valeur.
la grande valeur.
Enfin,
þÿ E nûajoutons
n,
ajoutons que le Merveilleuw scientifique,
que le zllerveilleuœ objet
q u de
objet
þÿ s c i e n t iû de ce compte
e , ce rendu,
compte rendu,
eu Phonneur
a eu
a d'étre présenté
l'honneur d'être cette même
présenté àà cette Académie des
méme Académie sciences, et
des sciences, dans
et dans
les termes les plus
les termes les plus élogieux,
élogieux, parpar son vice-président,
son M.
vice-président, M. Marcy, Marey, Péminent
l'éminent
physiologiste
physiologiste du
du Collège
Collège de
de France.
France. La
La rédaction.
rédaction.

ESSAI DE PATHOLOGIE
ESSAI DE PATHOLOGIE RATIONNELLE
RATIONNELLE
Par le
Par le D‘ Henri Boucher,
D' Henri médecin major
Boucher, médecin major au
au 5' dragon, licencié
5' dragon, on droit.
licencié en droit.

CONCLUSION
CONCLUSION

Je crois
crois donc légitimé mon
avoir légitimé
donc avoir mon hypothèse, à savoir que les oreillons,
que :: les
Je hypothèse, à savoir oreillons,
la rougeole, la scarlatine,
la rougeole, la scarlatine, Pérysipèle,
Pérysipèle, le
le rhumatisme
rhumatisme aigu,
aigu, n'étaient
n'étaient pas,
pas,
comme on l'admet aujourd'hui, des entités morbides,
comme on l'admet aujourd'hni, des entités morbides, mais bien des mani- mais bien des mani-
d'un état
festations d'un
festations état général constitutionnel dont
général constitutionnel dont lele principe,
principe, infectieux
infectieux de de
sa nature, évoluerait
sa nature, évoluerait suivant
suivant les
les cas,
cas,
tantôt
tantôt sur
sur les
les glandes, déterminant
glandes, déterminant
les oreillons,
les oreillons, tantôt les muqueuses,
sur les
tantôt sur muqueuses, sur sur les séreuses ou
les séreuses ou sur les tégu-
sur les tégu-
ments et donneraient
ments et donneraient la
la rougeole,
rougeole, la
la scarlatine, Pérysipèle, et enfin
scarlatine, l'érysipèle, et þÿ e nû rhu- le
le rhu-
n
matisme aigu.
matisme aigu.
Cette manière
Cette manière de de voir,
voir, conforme d'abord àà ce
conforme d'abord ce que l'on observe dans un
que l'on observe dans un
autre état constitutionnel, la syphilis,
autre état constitutionnel, la syphilis, dont le principe,
dont le principe, lui aussi, évolue
lui aussi, évolue
tantôt les muqueuses, tantôt sur les autres organes,
sur les muqueuses,
tantôt sur tantôt sur les autres déterminant
organes, déterminant aussi aussi
des
des manifestations ditïérentes, suivant
manifestations ditïérentes, suivant les diverses parties
les diverses parties de l'organisme
de Forsçanisme
qu'il attaque, a suivant moi, l'avantage
qu'il attaque, a suivant moi, d'abord d'expliquer simplement
l'avantage d'abord d'expliquer simplement et et
àPaide d'une seule
à.l'aide d'une hypothèse, une
seule hypothèse, une série
série de de faits
faits que la doctrine micro-
que la doctrine micro-
bienne est impuissante à faire comprendre.
bienne est impuissante à faire comprendre. Et en outre d`expliquer
Et en outre d'expliquer ces ces
faits
faits par la seule méthode scientifique et
par la seule méthode þÿ s c i e n t iû et qrationnelle
rationnelle
ue qui consiste
qui partir
consiste àà partir
d'un phénomène connu comme base, pour
d'un phénomène connu comme base, arriver la démonstration
pour arriver a la démonstration du
a du
phénomène
phénomène inconnu.
inconnu.
Elle a l'avantage de
Elle a l'avantage de n'être
n'étre pas exclusive
pas
de conserver
et de
exclusive et à la
conserver à théorie mi-
la théorie mi-
JOURNAL näirunns
JOURNAL D'ÉTUDES rsrcnonoerouns
Psvcnonoexouns 245
245

crobienne
crobienne certaines
certaines de
de ces conséquences, tout
ces conséquences, tout en
en éliminant celles qui
éliminant celles sont
qui sont
excessives autant quillégitimes.
excessives autant quillégitimes.
Au point de
Au point de vue pratique, elle
vue pratique, elle élargit
élargit le le champ
champ si si étroit
étroit que les doctrines
que les doctrines
actuelles
actuelles donnent
donnent à a l'hérédité, et faisant
l'hérédité, et faisant comprendre comprendre comment comment d'une d'une ori-ori-
gine rhumatismale
gine rhumatismale pure, peuvent découler les
pure, peuvent découler les différentes affections que différentes affections que
nous
nous avons
avons énumérées jusqu'ici, elle
énumérées jusqu'ici, elle permet
permet a
a la
la thérapeutique
thérapeutique de
de diriger
diriger
ses forces vers
ses forces vers le le point initial unique,
point initial unique, au lieu de
au lieu de les les disséminer
disséminer sans sans au-
au-

méthodeet sans
cune méthode-et
cune sans d'autres
d'autres données données que que
celles
celles fournies
fournies par
par
les
les symp-
symp-
tômes sur
tômes sur les différents états
les ditïérents morbides, qualifiés
états morbides, þÿ q u a l aujourd'hui
iû é s
aujourd'hui d'entités.
d`entités.
Elle explique au point de départ de
Elle explique enfin, þÿ e nûpour n , revenir
pour revenir au point de départ de mes observations,
mes observations,
pourquoi le salycîlate de soude, souverain
pourquoi le salycilate de soude, souverain dans les manifestations de dans les manifestations de rhu-
rhu-
matisme aigu,
matisme aigu, donne
donne également
également d'excellents
d'excellents résultats,
résultats, lorsqu'on
lorsqu'on l'emploiel'emploie
dans
dans lala rougeole
rougeole ou dans la
ou dans scarlatine.
la scarlatine.
Et maintenant que
Et maintenant que nous avons fait
nous avons ressortir l'origine
fait ressortir première de
l'origine première de certaines
certaines
épidémies,
épidémies, il
il me
me semble
semble facile, par déduction,
facile, par déduction, d'arriver
d'arriver à
à l'explication
l'explication des des
autres, et d'aboutir à. une loi simple
autres, et d'aboutir à une loi comme toutes
simple comme toutes celles qui celles régissent les
qui régissent les
phénomènes,
phénomènes, simple simple commecomme celle celle de de l'attraction
l'attraction et et de
de la pesanteur. régis-
la pesanteur, régis-
santa elles seules,
sant a elles seules, les mouvements des mondes et expliquant
les mouvements des mondes et expliquant leur équi-
leur équi-
libre: c'est la
libre: c'est la loi d'un principe
loi d'un principe morbide
morbide unique,
unique, au
au début
début évoluant
évoluant de
de diffé-
diffé-
rentes
rentes manières, suivant les climats,
manières, suivant les climats, suivant les pays, suivant les pays, suivant les saisons,
suivant les saisons,
suivant les
suivant les habitudes,
habitudes, les
les mœurs,
þÿ m S u r s
les
les genres
genres
,
de
de vie
vie des
des peuples,
peuples, et
et détermi
détermi
nant, par conséquent,
nant, par conséquent, dans
dans ces
ces différentes
différentes conditions,
conditions, des manifestations
des manifestations
différentes, fièvrejaune
différentes, þÿû è v r e j al'occident,à
à l'occident,
une typhus
typhus dans
dans le
le centre,
centre, choléra
choléra dans dans
l'orient, pour parler que que des termes extremes. Principe
l'orient, pour ne parler
ne des termes extrêmes. morbide
Principe morbide dont dont le le
contrepoids
contrepoids serait
serait précisément
précisément la
la force
force vitale
vitale de
de chaque
chaque être être et
et dont l'évo-
dont l`évo-
lution serait
lution subordonnée aà la
serait subordonnée la diminution
diminution de celle—ci, froid,’
de celle-ci, froid, fatigue,
fatigue, sur- sur-

menage,
menage,
abus
abus sous toutes
sous toutes les
les formes,
formes, voilà
voila pour
pour
les
les cas
cas isolés, pour
isolés, pour les cas les cas
sporadiques, pour la plupart
la
sporadiques, la cause en réside pour
cause en réside la du
plupart du temps temps chez l'homme.
chez l'homme.
Mais pour
Mais pour les
les épidémies
épidémies de
de grande envergure,
grande envergure, pour celles pour celles qui qui frappent
frappent
masse, la cause première
en masse,
en la cause est évidemment
première est évidemment extérieure. Par suite d'unextérieure. Par suite d'un
changement
changement dans dans les conditions météoriques
les conditions météoriques d'une région, par
d'une région, par suite
suite d'une
d'une
dépression magnétique, les échanges
dépression magnétique,
les échanges qui qui se font sans cesse entre l'homme
se font sans cesse entre l'homme
et l'extérieur,
et Pextérieur, ne
ne se
se font
font plus normalement,
plus normalement, l'être l'étre animé agissant, perdant
animé agissant, perdant
plus par
plus par son rayonnement.
son de
rayonnement, de son þÿû u qu'il son fluide qu'il
i d e ne peut
ne dans
peut dans ce cas ce cas en
en

recevoir, se
recevoir, se trouventtrouvent dans
dans les
les conditions
conditions requises pour
requises pour permettre permettre à
à ce
ce

germe morbide, son évolution


germe morbide, son évolution chez tous ceux qui
chez tous ceux qui en sont porteurs.
en sont porteurs. Tel estTel est
pour moi
pour moi le
le mécanisme
mécanisme des
des grandes épidémies.
grandes épidémies. Leur
Leur caractère
caractère de plus ou
de plus ou
moins grande
moins malignité est proportionnel,
grande malignité
est proportionnel, évidemment,
évidemment, a la plus à la plus ou moins
ou moins
grande différence
grande différence qui qui existent
existent entre
entre la
la déperdition et la recette
déperdition et la recette þÿû u i d i q u e . fluidique.
La
La diversité
diversité dans leurs manifestations
dans leurs manifestations est est expliquée
expliquée par les différentes
par les différentes
-*'-'H-*v.*r"'

246
245 REVUE
REVUE 81511111’!
SPIRIT!!
L

conditions que
conditions que j'ai expliquées
j'al expliquées plus plus haut.
haut. 1l ll y évidemment dautres
y aa évidemment d'autres causescauses
mais
mais elles
elles sontsont d'ordre secondaire, toutes
d'crdre secondaire, toutes les épidémies ne
les épidémies comportent pas
ne comportent pas
un caractère
un caractère de de généralité,
généralité, il
il des épidémies de maison,
y a des épidémies de maison, de rua,
y a de rue, de de lo-
lo-
calité, c'est alors que
calite, c'est alors que le microbe peut
le microbe étre
peut étre invoquéinvoqué ‘t, c'est dans ce
c'est dans qu'il
ce cas qu'll
cas
joue
joue son
son rôle
rôle et
et peut, lui aussi,
qu'1l peut, lui aussi, devenir nuisible, vivant autour de
qu'il devenir nuisible, vivant autour de
l'homme, dans
l'homme, dans l'air que l'air que celui-ci respire,
celui-ci respire, arrivant forcément dans
arrivant forcément dans Fintérieur
Hntérieur
de son organisme ;; s'il
de son organisme s'il se se trouve
trouve dans dans ce ce dernier
dernier ces cas en contact avec
en contact avec lesles lé-
le-
sions produites par le principe infectieux, en
sions produites par le principe infectieux, en pleine évolution il dévientlui-pleine évolution il dcvientlui-
méme infectieux. changeant
meme infectieux, changeant sa forme primitive
sa forme primitive dans dans ce ce milieu nouveau, il
milieu nouveau, il
prend aussi des qualités nouvelles t de neutre
prend aussi des qualités nouvelles t de neutre il devient actif par contact, il devient actif par contact,
que les expériences
il est contagionné
il est ccntaglcnns directement
directement et peut, ainsi
et peut, ainsi que les expériences le le démon-
démon-
ohez les individus qui
trent, déterminer chez les individus qui évoluent autour de son lieu d'ori-
trent, déterminer évoluent autour de son lieu d'ori~
gine infectieux, soit
gine infectieux, soit la la maladie,
maladie, soit soit tout autre rie
tout autre :le la série.
la serie.
Il peut aussi,
Il peut suivant moi,
aussi, suivant moi, devenir infectieux par
devenir infectieux rayonnement, cette
par rayonnement,
cette
théorie physique
théorie est
physique est peut~etre une hypothèse, peut=étre
peut-etre une hypothèse, peut=etre une une vue vue de l'es-
de l'es-
prit, cependant
prit, cependant certains
certains de
de ses
ses côtés
cotés sont
sont démontrés
démontrée expérimentalement.
expérimentalement.
Une force spéciale
Une/or-ce spéciale est eu émise
émise par par Faure animé.
l'aire animé, on on ne l'admet pas
ne l'admet officiellement
pas officiellement
encore ou
encore ou dudu moins,
moins, on on n'en tient pas
n'en tient pas compte.
compte. Et Et cependant,
cependant, commentcomment ex- ex*

pliquer
les
pliquer les durera phénomènes
dïttefl’ de
phénomènes de 1'/uypnore l'hypnose et pourquoi
et pourquoi vouloir malgré
vouloir malgré tout, tout,
passer
passer
sous
sous silence
silence les
les expériences
expériences de
de Rachas,
Rochas, de
de Richet,
Richet, de
de (noter,
Gibier, de de Wil-
Wil-
liam Crookes, en Angleterre,
liam Crookes, en de Richard
Angleterre, de Richard Vallaoe, les faits
Vallace, les faits vus par vus Lanières
par Lambre-
s0, Dariew,
so, Dm-few,
Riche:
Richet et
et PEcoIe
l'Ecolc de
de Milan.
Milan. Je
Je ne
ne m'attache
m`attache pas
pas enonce ce moment à
moment ù
leur côtés mystérieux,
leur côtés mystérieux, je ne prends je ne prends que que les faits réels, enregistrés
les faits réels, enregistrés par par desdes
appareils
appareils de
de précision,
précision, qui et
et qui démontrent
démontrent d'une
d'une façon complète
façon complete que que l'homme
l'homme
émet à
émet l'extérieur une
à Pextérieur iorce fluidique
une lorce
þÿû u i d d'un d'un
ique spécial. Eh
caractère spécial.
caractére Eh bien,
bien, si si hà
l'état
l'état de santé, cet
de santé, cet étre
être rayonne un fluide normal, dans
rayonne un fluide normal,
l'état pathologique
dans l'état pathologique
ce fluide
ce þÿû udoit doit avoir des propriétés pathologiques
i d eavoir des propriétés pathologiques que véhiculent
que véhiculent les microbes
les microbes
environnants
environnants ;; le globule sanguin
le glohule sanguin se comportant ainsi
se comportant ainsi vis-àwis
þÿ v i s - àdede: vl'oxygène.
is
Posygènet
pourquoi le microbe, autre cellule, ne
pourquoi le microbe, autre cellule, ne se oomporterait-il pas dela se comporterait-il pas de la même
même
façon
façon vis-à-vis
vis-à-vis de
de l'élément
Félément physique.
physique. Evidemment
Evidemment c'est
c'est une
une hypothèse,
hypothèse, et et
j'ajoute même
j'ajoute qu'elle ne
même qu'elle ne retranche
retranche ni ni ne ne donne
donne rienrien auxaux conclusions
conclusions de de la la
doctrine
doctrine queje queje soutiens,
soutiens, je l'exposé simplement
je l'expose simplement parce
parce qu'elle
qu'elle liant
tient compte
compte
d'un facteur
d'un facteur qui qui existe,
existe, et et qui
qui précisément
précisément parce qu'il existe,
parce qu'il existe, doit pouvoir
doit pouvoir
manifester. Et ensuite
se manifester. Et ensuite parce
se qu'elle complète
parce qu`elle
à mon sens
complète å mon sens la théorie de
la théorie de
la contagion par
la contagion le microbe.
par le microbe. _
_

Je tirerai maintenant
Je tirerai maintenant non non pas de cette dernière hypothèse seule,
pas de cette derniere hypothèse seule, mais mais de de
l'ensemble de
Pensemble de mon exposé, la conséquence
mon exposé, la. conséquence suivante suivante aa c'estc'est que le contact
que le contact
cesser, ce dernier perd
entre l'élément infectieux et le
entre Pélément infectieux et le microbe venant à cesser, microbe venant à ce dernier perd
rapidement
rapidement sa
sa virulence.
virulence. Cette
Cette affirmation
affirmation n'est
n'est pas
pas
cette
cette fois
fois basée
basée sur
sur une
une
hypothèse, sur un acte d'imagination,
hypothèse, sur un acte d'imagination, elle est établie par elle est établie l'expérience.
par Fexpérionces Qui Quo
JOURNAL
þÿ n'es-Unies Psvcnonoexonns
J o u x DÎTUDE8
m ¼ . PSYCHOLOGIQUES 247
247

fait-on pour
fait-on pour atténuer
atténuer les microbes,
les microbes, pour les rendre inoffensifs, on
pour les rendre inotïenslfs,
cultive
on cultive

celui qui
d'abord celui
d'abord est àà son
qui est maximum de
son maximum puissance, dans
de puissance, dans un bouillon spé-
un bouillon spé-
cial,
cial, on reprend
on une infiniment
reprend une infiniment petite partie de
petite partie bouillon, et
ce bouillon,
de ce on inocule
et on inocule
un autre bouillon
un autre bouillon etet ainsi suite ;; la
de suite
ainsi de dernière culture
la dernière culture de cette série,
de cette série,
inoculée alors dans un organisme vivant, non seulement ne détermine
inoculée alors dans un organisme vivant, non seulement ne détermine plus plus la
la
maladie primitive,
maladie primitive, mais
mais rend
rend l'organisme récepteur
l'organisme récepteur réfractaire
réfractaire aux
aux inocula-
lnocula-
tions les
tions les plus virulentes. Il
plus virulentes. Il est toute évidence
de toute
est de évidence que
que nous devons tirer
nous devons tirer de ces
de ces
faits deux
faits deux conclusions; premiere, c‘estque
la première,
conclusions ; la c'est que ce obtenu en
résultat obtenu
ce resultat en réalité
réalité en
en
mettant une petite portion de virus dans une immense quantité
mettant une petite portion de virus dans une immense quantité de substance de substance
neutre, permet
neutre, permet dede supposer
supposer que
les microbes
que les pathogènes émis
microbes pathogènes émis par
par un indi-
un indi~
vidu en puissance d'affection infectieuse doivent subir les mémés
vidu en puissance d'ail"ection infectieuse doivent subir les memes régres- régres-
sions,
slons, au
au point
point de de vue virulence, et
vue virulence, et qu'ils
qu'lls doivent rapidement disparaître
doivent rapidement disparaître
lorsqu‘émis en dehors du foyer d'infection et de sa sphère
lorsqu`émis en dehors du foyer d'infection et de sa sphère d'action, ils d'action, ils se
se
noyés dans
retrouvent noyés
retrouvent dans ce milieu immense,
ce milieu air
immense, air ou ou atmosphère,
atmosphere, qui qui n'est
n'est mé-
mé-
pas dn tout, de nature, l'équivalent
sa nature, d'un bouillonde
bouillon de culture. D'ailleurs '

me pas
me du tout, de sa l`équivalent d'un culture. D'ailleurs
si
si ma déduction n'était
ma déduction n'etalt pas fexpression d'un fait logique
pas l'expression d'un fait et dans
logique et dans ses ori-
ses ori-

glnes
glnes et
et dans
dans ces conséquences, je
ces conséquences, je me
me demanderais
demanderais comment
comment il il serait
serait pos-
pos-
sible d'expliquer et les cas
sible d'expliquer et les sporadiques de maladies infectieuses,
cas sporadlques de maladies infectieuses, et et ces
ces pe-
pe-
tites épidémies de
tites épidémles et de
rues et
de rues maisons dont
de maisons nous parlions
dont nous tout aa l'heure.
parlions tout l'heure. Fa-
Fa-
talement
talement tout foyer virulent
tout foyer virulent devrait étre la
devrait etre la source toujours d'une
source toujours d'une épidémie
épidémie
qui
qui ne
ne pourrait
pourrait sarréter
s`arréter qu'à
qu'à défaut
défaut de consommateurs
de consommateurs des
des microbes
microbes émisémis
au dehors et transportés
au dehors et au loin
transportés au loin par les les bateaux, les chemins de
vents, les bateaux,
par les vents, les chemins de
fer
fer et
et surtout
surtout lala poste.
poste.
La deuxième conclusion aa tirer
La deuxieme conclusion tirer du du fait
fait que l'inoculation d'un de ces li-
que Finoculation d'un de ces
li-
quides tta virus
quides virus atténué,
atténué, confère
confère à à l'organisme l'immunité, vis-à-vis
Forganisme fimmunlte, vis-a-vis les
les virus
virus
genre, ù propriété active, doit être ts mon avis la suivante: si
de méme
de méme genre, a très
propriété trés active, doit étre a mon avis la suivante: si
Pen veut toujours
l’on veut suivre la
toujours suivre méthode rationnelle
la méthode rationnelle et et prendre
prendre un un fait connu
fait connu
base
comme base pour
comme l'explication d'un fait inconnu, c'est que
pour Fexplicatlon
d'un fait inconnu, c'est cette inoculation
que cette lnoculetion
détermine
determine dans dans l'organisme
Forganisme une
une constitution
constitution spéciale.
spéciale. Je Je reprends toujours
reprends toujours
mon exemple
mon primitif: si nous inoculons a un individu
exemple primitif: si nous lnoculons a un individu atteint de syphilis atteint de syphilis
manifestation bénigne,
ée manifestation bénigne, le
le principe
principe virulent
virulent d'une
d'une syphilis maligne,
syphilis maligne, nous nous
ne déterminons de ce fait aucunes manifestations nouvelles.
ne determinons de ce fait aucunes manifestations nouvelles. Les conditions Les conditions
sont donc
sont donc en en tout semblables àà celles
tout semblables celles ou ou nous
nous nous trouvons placés
nous trouvons placés dans
dans
l'inoculation
fiuoculation par contagion; supposons ce cas, pour
par contagion; supposons ce cas, le moment, de
pour le moment, de ces þÿû e -
ces fle-
vres infectieuses, qui,
vres infectieuses, qui, une
une foisfois contractées, mettent l'individu
contractées, mettent atteint, àà
l'individu atteint,
l'abri des récidives immédiates et l'explication
l'abrl des récidives immédiates et Fexpllcation de ces phénomènes nede ces phénomènes ne peut
peut
étre qu'identique
etre qu'identique é.
a celles
celles données
données à.
ù. l'égard
l'égard du
du mémé
méme phénomène
phénomène produit produit
parla syphilis :: c'est
par la syphilis l'état constitutionnel
c'est l'état morbide, qui
constitutionnel morbide, qui une fois créé
une fois créé nene peut
peut
plus
plus être
être influencé
influence par
par
la
la cause
cause première
première qui qui l'a
l'a engendré
engendré et
et qui,
qui, dès
des lors,
lors,
se sulfite.
se þÿ s uB.fû lui—méme
t
lui-meme comme le syphilitique pour produire sous
comme le syphilitique pour produire sous þÿ l ' i nû u e n c e l'influence
.,..

"""!1Îl"

248
248 nnvun smmu:
nnvum srmxrx:

de
de causes
causes diverses des
diverses manifestations variées, suivant
des manifestations variées,
suivant les
les lieux où son
lieux où son prin-
prin-
cipe morbide évolue.
cipe morbide évolue.
Ces conclusions,
Ces conclusions, je je nene les développerai pas
les développerai pas davantage,
davantage, parce parce que
leurs
que leurs
conséquences
conséquences extrémesextrêmes ne peuvent
ne peuvent se se déduire
déduire de de ce premier travail.
ce premier travail.
Les partisans
Les partisans de la doctrine microbienne ont donc dépassé
de la doctrine microbienne ont donc dépassé le but, lors-
le but, lors-
qu’ils ont
qu'ils affirmé l'origine
ont affirmé toujours microbienne
l'origine toujours microbienne de de toutes
toutes les maladies qui
les maladies qui
désolent Yhumanitó; ils ont fait du microbe une cause première
désolant Phumanité; ils ont fait du microbe une cause première alors alors qu’il
qu`il
n’est
n'est en en réalité qu’une cause
réalité qu`une cause touttout à à fait
fait secondaire
secondaire ;; ils ont dépassé
ils ont dépassé le le but
but
dans les conséquences
dans les de
conséquences de tous genrestous qu’ils ont tirées de leur principes
genres qu'ils
ont tirées de leur principes pre- pre-
miers et
miers devenus envahissants;
et devenus inquisiteurs
envahissants; inquisiteurs et
et intolérants,
intolérants, ils
ils ont
ont brimé
brimé
leurs semblables, par
leurs semblables, l'obligation qu'ils
par Pobligation qu'ils leur font imposer,
leur font imposer, par les pouvoirs
par les pouvoirs
établis, de
établis, soumettre aux plus
se soumettre
de se bizarres, comme aux plus vexantes pres-
aux plus bizarres, comme aux plus vexantes pres-
criptions soi-disant sanitaires,
criptions soi-disant sanitaires, issues de issues de leur imagination.
leur imagination.
Ils jeté de
de par monde, sur
le monde, humanité, en en même temps
Ils ont
ont jeté par le sur cette
cette pauvre
pauvre humanité, même temps
que leurs microbes, l'inquiétude,
que leurs microbes, l'inquiétude, la tristesse et la crainte, en agitant
la tristesse et la crainte, en
agitant de- de-
vant_elle, comme
vant_elle, châtiment d'une
comme châtiment d'une simple infractionàà leurs
simple infraction préceptes dog-
leurs préceptes dog-
matiques, le spectre de la maladie et celui de la
matiques, le spectre de la maladie et celui de la mort. Où donc irons-nous mort. Où donc irons-nous
pour trouver de la joie. nous respirons,
pour trouver de la joie. Le microbe est
Le microbe partout, dans
est partout, dans l'airl'air que
que nous respirons,
que pendant les chaleurs nous nous réjouissons
pendant
dans la boisson fraîche
dans la boisson fraîche que les chaleurs nous nous
réjouissons de de
prendre, dans
prendre,
les
dans les mets
mets les plus succulents
les plus partout, ilil est
succulents ;; partout, est partout.
partout. Nous Nous ne ne

pouvons plus ni manger, ni boire, ni respirer,


pouvons plus ni manger, ni boire, ni respirer, sans crainte d'étre frappés
sans crainte d'être frappés
nous-mêmes
nous-mémes ou ou dede frapper
frapper nos semblables.Nos sentiments les
nos semblables.Nossentiments les plus tendres,
plus tendres,
reléguons-les au plus profond de
reléguons-les au plus profond de notre étre; que notre étre; que l'amitié et que Pamour
l'amitié et que l'amour
soient jamais bannis de nos
soient àà. jamais bannis de nos cœurs, le plus doux des
le
þÿ c S u rplus s,
doux des baisers,
baisers, peut mener
peut mener
au tombeaul'être malheureusement aimé. Lèvres
au tombeau l'étre malheureusement aimé. Lèvres si roses, lèvres si belles,
si roses, lèvres si belles,
comme ces
comme þÿû e uqui
ces fleurs qui sous des
r s sous brillantes élaborent
couleurs brillantes
des couleurs élaborent des des venins
venins
mortels, vous célez peut-étre, dans vos plis
mortels, vous célez peut-étre, dans vos plis rieurs Pinfectieux pneumo- rieurs Pinfectieux pneumo-
coque; plus plus de commerce entre
de commerce nous. à
entre nous. moins que,
ù moins comme garantie
que, comme garantie sani- sani-
coque;
taire, vous n’exhaliez 1’odeur de l'acide phénique.
taire, vous n'exha1iez l'odeur de l'acide phénique. Qu'on veuille bien me Qu'on veuille bien me
pardonner
pardonner ce ce genre de
genre de prose prose peu scientifique, je
peu scientifique,
le racheterai, je
je le racbeterai, je pense,
pense,
aux yeux
aux de beaucoup, en disant que, mises à part
yeux de beaucoup, en disant que, mises à part ses exagérations, la doc-
ses exagérations, la doc-
marqué un pas pas en avant vers la vérité et vers le progrès.
trine microbienne
trine microbienne a marquéa un en avant vers la vérité et vers le progrès.
Elle a donné
Elle a donné à la science
a la chirurgicale une
science chirurgicale formule vraie,
une formule qui restera
vraie, qui restera à tout
à tout
jamais
jamais acquise: propreté et antisepsie,
acquise: propreté et occlusion
antisepsie, occlusion des plaies, des plaies, dans les limites
dans les limites
que j’ai indiquées plus
que j'ai indiquées plus haut.
haut.
_
En médecine,
En médecine, elle indiqué une
elle a indiqué
a une des causes possibles
des causes possibles de de la la propagation
propagation
des maladies,
des et, partant,
maladies, et, la nécessité de
partant, la nécessité
l'isolement de
de l'isolement certains malades.
de certains malades.

est, le rôle qu'elle a joué a sur leur


Tel il est,
Tel il le rôle qu'elle joué
a a donc
donc été
été utile
utile et
et nous
nous saluerons
saluerons sur leur
piédestal de gloire, les éminents savants, les Pasteur, les Willemin,
piédeslal de gloire, les éminents savants, les Pasteur, les Willemin, etc., etc.,
par leur puissante par leur génie
qui par
qui leur puissante faculté
faculté d’intuition
d'intuition et
et par leur génie ont
ont su enrichir et
su enrichir et
JOURNAL
þÿ näirunns Pstcnomerouns
n'É'rUnns
J o u n u ¼ . PSYCHOLOGIQUES 249
249

augmenter de
augmenter leurs découvertes
de leurs découvertes bienfaisantes le patrimoine
bienfaisantes le patrimoine commun de
commun de
’humanité.
'humanité.
D’ Henri
D' Henri Boucher, médecin
Boucher, médecin major,
major, 2'" classe,
211° classe, au
au 5°
5° dragon.
dragon.

s LA TERRE
LA TERRE
Par Emmanuel
Par Emmanuel Vauchez 2 volumes
Vauchez 2 volumes gr.
gr. in-8,
in-8, avec
avec figures, 15
figures, l5 fr.
fr.

CHAPITRE XI
CHAPITRE Xl
Voir la Revue
Voir Ia. Revue du 10 décembre
du 10 1894.
décembre 1894.

LA RELIGION
LA MUSULMAN!)
RELIGION MUSULMANE

_
_
En
En
quelques pages pleines
quelques pages de vie,
pleines de vie, Vauchez retrace dans
Vauchez retrace chapitre l`his-
ce chapitre
dans ce l'his-
toire
toire du fondateur du
du fondateur mahométisme et
du mahométisme ses doctrines,
résume ses
et résume histoire et
doctrines, histoire et
doctrines mal connues des masses
doctrines mal connues des masses et
et même de nombre de gens lettrés
mème de nombre de gens lettrés dont dont
bien
bien peu
peu
ont
ont lu
lu le
le Koran
Koran et
et ne
ne connaissent
connaissent du musulman que
du musulman que le fanatique
le fanatique
toujours prêt
toujours pret àà couper des tétes ou l’énervé endormi dans son harem.
couper des tetes ou l'énervé endormi dans son
harem. QuiQui
souvient
se souvient que
se que ces ces musulmans abatardis ont failli conquérir
musulmans abatardis ont failli conquérir l’Europe
l'Europe et et
que, surtout
que, surtout le le mahométisme
mahometisme et le catholicisme,
et le catholicisme, ces ennemis séculaires
ces ennemis séculaires
sont pourtant frères ?
sont pourtant frères ?
Deux grandes
a Deux
«
grandes religions,
religions, comme comme deux puissants fleuves,
deux puissants þÿû e u vditdite savec raison
, raison
avec

Vauchez, sont sorties de la Bible: le catholicisme


Vauchez, sont sorties de la Bible: le catholicisme et le mahométisme. n et le mahométisme. þÿ : :

Leurs doctrines et
Leurs doctrines leurs fondateurs
et leurs paraissent pourtant
fondateurs paraissent pourtant de tous points
de tous points dis-
dis-
semblables. Jésus n’est-il
semblables. Jésus n'est-il pas rêveur
pas un rêveur bien plus
un bien plus qu'un
qu’un homme d'action??
homme d'action
Il parle
Il parle en apôtre
en apôtre et et s'il une velléité
s’il aa une velléité de chasser aà coups
de chasser de fouet les mar-
coups de fouet les mar-
chands du Temple ou d'entrer en triomphateur
chands du Temple ou dentrer en triomphateur à Jérusalem, c'est à Jérusalem, c'est pour
pour
redevenir bien
redevenir bien vite l'humble Jésus
vite l'humble Jésus quiqui n'entend
n’entend pas qu’on
pas qu'on
tire
tire l'épée
l'épee pour
pour
le défendre. c'est avec résignation qu'il se laisse
le défendre. G'est avec résignation qu'il se laisse conduire au supplice,sansconduire au supplice,sans
plaignant guèreguère que que de Pabandon dans lequel
maudire personne,
maudire personne, ne ne se se plaignant de Pahandon dans lequel le le
laisse le
laisse le père céleste, dans
père céleste, dans lequel
lequel il avait mis
il avait mis toutes
toutes ses espérances. Comme
ses espérances. Comme
Jeanne d’Arc,
Jeanne il pleure, il aa un
d'Arc, il pleure, il instant de faiblesse, mais voilà.
un instant de faiblesse, mais voilà tout.
tout.
On ne
On se douterait
ne se douterait guère, guère, en en présence
presence de de tant d'humidité et
tant d'humidité et de douceur,
de douceur,
qu'il est
qu`il le fondateur du catholicisme
est le fondateur du catholicisme farouche qui farouche qui aa tant fait
tant tirer Fépée,
fait tirer Fépée,
tant exterminé de malheureux et qui, loin
tant exterminé de malheureux et qui, loin d'ètre l'écho de la pensée d’étre l'écho de la pensée dudu
doux maître,
doux maître, n'en n'en estest presque toujours
presque toujours que que la
la contradiction:
contradiction: a Qui recon-
u Qui recon-
naitrait
naitrait unun imitateur
imitateur du pauvre, doux
du pauvre, doux et et humble Jesus,dans l'Anglais
humble Jésus,dans arro-
l'Anglais arro-
gant, dans le Prussien hypocrite
le Prussien hypocrite et grossier, PAméricain
grossier, dans l'Américain cupide
gant, dans et dans cupide etet
brutal dans le Français artiste
brutal dans le Français artiste et vain et vain ?
? »
þÿ : :

Avec Mahomet, nous


Avec Mahomet, nous avonsavons affaire
affaire à un de
à un de ces Juifs, « àà un
ces Juifs, « un de de ces pro-
ces pro-

phètes guerriers comme Moïse, Josué, Jephté,


phètes guerriers comme Moîse, Josue, Jephté, Samson, etc.,` juges suscitésSamson, etc.,' juges suscités
par l'Eternel, qui
par légifèrent, combattent,
l’Eternel, qui légifèrent, conversent avec
combattent, conversent avec lesles anges,
anges, entrent
entrent
*
e

"rwv-rmv‘
Y-._..__..'Î..

R50
50 snvus srnun
uvun srmm

en relation
en Dieu et
avec Dleu
relation avec ei transmettent
transmettent au au peuple
peuple les
les ordres
ordres venus
venus dudu Glel:
ciel:
aussi Mahomet
aussi Mahomet a-t-il pétri une
a—t-il pétri une race façonné un
et façonné
race et un peuple à
peuple à son image. De
son image. De
même Jévohah fait le Juif, Allah fait PArabe
que Jévohah a fait le Juif, Allah a fait l'Arabe et reste le dieu de
mémo que a a et reste le dieu de
PArabe. »
l`Arabe. þÿ : :

« Dieu
Dieu est est Dieu Mahomet est
et Mahomet son prophète.
est son Telle est est la formule puis- puis-
« Dieu et prophete. n Telle
þÿ : : la formule
sante,
sante, absolue
absolue et
et énervante
énervante à
à la
le fois, à laquelle
fois, laquelle
å l’Arabe
l'Arabe doit
doit d'être
d'etre resté
resté ce
ce

peuple
peuple grave et mélancolique qui
grave et mélancolique a eu
qui a eu sesjourssesjours de génie
de et de grandeur,
génie et de grandeur,
aveuglément
aveuglément confiant
confiant' dans
dans sa
sa destinée, attendant toujours un messie qui
destinée, attendant toujours un messie qui
lui donnera la victoire,
lui donnera la victoire, peuple marqué
peuple marqué comme
comme le
le peuple
peuple juif juif du
du sceau
sceau de
de la
la
fatalité.
fatalité.
Ce qui, en
Ce qui, eifet, aa fait
en etîet, fait Mahomet
Mahomet et et avec
avec luilui l'arabe fataliste, c’est
l'Arabe fataliste, c'est le le
livre
.livre de Job.
de Job.
'
'

a Ce poème. dans
Ce poème, dans lequel Pidée de de le le grandeur Dieu, de
de Dieu, de sa toute—puiso
u
lequel l'idée grandeur de sa toute~puis~
sauce,
sance, est
est développée avec un éclat de poésie
développée avec un éclat de poésie aussi puissant que la aussi puissant que la gran-
gren-
deur du
deur du désert.désert. u
»

Nous regrettons
Nous regrettons de de ne ne pouvoir
pouvoir le le reproduire,
reproduire, mais mais on on le lira dans
le lire dans le livre
le livre
et on verra Job,
et on verra le juste, riche,
Job, le juste, entouré d’une famille et
riche, entouré d'une famille et de serviteurs qui de serviteurs qui
l'aiment,
l'siment, benissant
benissant YEterneI qui l'a comble de
l'Eternel qui l'a comble ce ses dons. Mets Satan leses dons. Mais satan le
guette et demande à. Dieu
guette et demande à. Dieu la permission la permission de le tenter,
de le tenter, lui assurent. qu'on
lui assurant. qu'on
verra bien
verre bien vite vite ce deviendra cette
que deviendra
ce que cette piétépiété dans
dans Plnfortune. Dieu
l'lnfortune. Dieu yy con-
con-
sent. Job, dépouille
sent. Job, dépouillé de ses biens,
de ses résiste, mais le vollelépreux,sa
biens, resiste, mais le voilelépreumsa chair chair
tombe en lambeaux, ses serviteurs,
tombe eu lambeaux, ses serviteurs, ses amis, sa femme, ses ses amis, sa femme, ses enfants
enfants le le
fuient seul et abandonné, ll crle il crie aa l'Eternel,
Piiternel, il se plaint. celui-ci
fuient et, et, seul et abandonné, ll se plaint. Gelul-ol lui lut
répond que tout
repond que tout n'est que n’est poussière,
que poussiere, que
lui seul est tout, qu'a
que lul seul est tout, qu'a lui seul on lui seul on
doit subsndonner.
doit s'abandonner. Job Job s’numilie, recouvre ses
s'humllte, recouvre ses biens
biens au au double et
double et ceux ceux qui qui
l'avaient quitte reviennent a lui. c'est 1a la doctrine
Psvalent quitte reviennent u lut. Gest le la doctrine du fetallsme dans toute du fatalisme dans toute
ampleur. De
son ampleur.
son De cette doctrine est
cette doctrine est issu
issu ce fatalisme musulman
ce fatallsme musulman qui qui ac tué
tué cece

peuple plein de vie qui fit trembler


peuple plein ce vie qui nt trembler l'0ccldent. l'occident.
C'est
Gest tt a lala Bible,
Bible, en eiiet, que
en euet, Mahomet emprunts
que Mahomet emprunts sa doctrine religieuse.
sa doctrine religieuse.
Ne à la Mecque, aujourd'hui la ville sainte,
Né a la Mecque, uuj0urd'hul la ville sainte, en 569. Mehornet,'Arabe stu- en 569. Mshomet,'Arabe stu-
dieux
dieux et reveur, auquel
et reveur. auquel Pidoiatrie répugnait, et
Pidelatrle répugnalt, tout pénétré
et tout pénétré de de l'idée
l'idée de de
faire
faire dede grandes choses,
grandes choses,
fut
fut instruit
instruit de
dela la Bible
Bible par
par
les
les Israélites
lsreélltes qu'il
qu'il ren-
reu-

voyages. Frappé l'Eternel avait


contrait dans
contrait dans ses ses voyages. Frappé de ces conversations
de ces conversations que que PEterneI avait
avec
avec sesses prophètes, il
il
prophètes, pense que, pensa que, lui
lui aussi, pouvait
aussi, pouvait devenir
devenir un
un conducteur
conducteur
de peuples et
de peuples avoir son
et avoir son angeange Gabriel
Gabriel pour lui apporter les
pour lui apporter
ordres
les ordres
de Dieu.
de Dieu.
Il se persuade
Il se persuada et et finit
þÿû par n i t persuader
par persuader aux aux autres
autres qu'il qu'il avait
avait une mission
une mission
divine à.ù remplir,
divine remplir, régénérer
régénérer la race
la arabe. détruire
race arabe. détruire les idoles et
les idoles fonder
et fonder un un
cuite plus pur et plus intelligent que celui
culte plus pur et plus intelligent que celui dans lequel ils croupissaleht.dans lequel ils croupissaient.
Ainsi avait
Ainsi avait fait Moise, ainsi
fait Moïse, ainsi ferait-il.
ferait-il.
roumain. n'a-rentes
tonneau xvi-runss rsronoaoeronns
rsranouoemuss
set
51
Î

Mais,
Mais, « comme
a on ne
comme on nedetruit bien
detruit bien que ce qu'on
que ce n. dit
qu'on remplace s. dit avec une
avec une remplace
si haute raison
si haute raison Vauchez, raison dont
Vauchez, raison devrions sans
nous devrions
dont nous cesse nous
sans cesse nous pene- pens-
trer, Mahomet revela a ses contemporains
la verlte destinait
trer, Mahomet revela lt ses contemporains le verite religieuse qu'll destinait religieuse qu'il
ae remplacer
remplacer leurs anciennes croyances
leurs anciennes et leur dit la tenir de Dieu. 0'est des
croyances et leur dlt la tenir de Dieu. 0'est des
ordres de l'internat.
orúres de l'Eternel. apportés apportes par l'ange
par range Gabriei, Gabriel, qu'll'qwilcomposa les Surate:
compose les Huram
chapitre du
ou chapitre
ou Koran, la
du Keren, le Bible
Êtbiô arabe.
arabe.
voit, c'est
Comme on le voit, e'est cu Moise tout
Comme on le du Moise tout pur pur et et si l'on eflmet
si l'0n admet l'un. quoi em-
l'un. quoi em-
peche d'admettre
poche tfedmettre l'autre?Feutre? Qui Qui oserait soutenir que
oserait soutenir þÿ M l h ûn'est
que Msbomet mû tpas
n'est pas dede
bonne foi
bonne foi et que et l'ange Gabriel
que lange Gabriel ne lui e pasne lui a apporte les ordres
pas apporte les ordres célestes!
célestes?
Est-ce
Est-ce que que vousvous nhdmettez
n'admettez pas pas les visions de
les visions de saint Paul, celles
saint Paul, celles de Jeanne
de Jeanne
d’Arc et de tant
d'Arc et de tant d'autres ? d'autres ?
Le Dieu
L6 Dieu de Mahomet est
de Mauomet est donc, comme nous
donc, comme l'avons dit.
nous l'avons sous le
dit, sous nom d'Al-
le nom d'Al-
lah, le Dieu des Juifs, le vieux Jebovah, le pere
lah, le Dieu des J uifs, là vieux Jehovah, le pere Dieu du catholicisme, celui Dieu du catholicisme, celui
qui
qui aa tout ordonne et
tout ordonne avec lequel
et avec lequel il il n'y
n'y ae pas discuter.
pas ea discuter.
la religion borne
Toute le religion se borne a executer les prescriptions et
Toute se a executer les prescriptions les rites
et les rites laisses
laisses
par l'ange
par range
Gahriel.
Gabriel. Aussi
Aussi Mahomet
Mahomet n'a-kil
n'e-t-il pas
pas
institue
institue de
de cierge
clergé officiel,
þÿ O fû üaetû t ,
proprement parler. Les marabouts sont des
proprement parler. Les marabout.: sont des devots erdents, ces inspirés, devots ardents. des inspirés.
mais
mais non non des des prelres.
pren-es. un En ce sens, le
ce sens, le religion
religion musulmane
musulmane est est la clari-
moins cleri-
la moins
cale
cale et et la democratiqne de
plus democratiqne
la plus de toutes
toutes les religions connues.
les religions connues.
Mahomet
Mahomet þÿû flt peu
peut de
de miracles
miracles et
et s'en
s'en consolait
consoleit en
en disant:
disent: e site
« montagne
site montagne
ne veut pas venir à Mahomet, il faut bien que Mahomet (aille à
ne veut pas venir à Mahomet, il faut bien que Mahomet [aille B le
le meu-
moll-
tagne. n ses miracles, ce sont ses
tagne. þÿ : : ses miracles, ce sont victoires. Il livrait
ses victoires. 1 Il llvrait des batailles et
a des batailles les
et les
gagnait
gagnait », joignant aux
n, joignent inspirations de
aux inspirations de rapotre
l'apotre les les quslites
qltllttés du chef de
du chef de
guerre, qualités
guerre, qualités qui ont un si puissant empire
qui ont un si puissant empire surl'espl'it de
surl’esprit de l'Al'eb9. l'arabe.
continuateur de
continuateur de Moise.
Moïse, il il sexprlme
s'exprime sur sur le compte de
le compte de Jesus-crist
Jesus-Grlst « avec
« avec
une reserve polie
une reserve et une humilité souriante
polie et une humilité souriante þÿ : :Jåeul u. Jesus
. n'avait
n'evelt pas pas de sabre eu
de labre au
cote.
coté.
Il ne faudrait
li ne faudrait pas pourtant que
croire pourtant
pas croire que la la religion musulmane n'est
religion musulmane n'est qu'une
qu'une
religion respirant
religion respirant la
la guerre
guerre
et
et la
le vengeance.
vengeance.
et
et dont
dont toute
toute idée
idée de charité
G6 charité
serait exclue.
serait exclue. Bleu de plusBien de tees.
plus feux. Dans une de ses Guratll sur tl charité,
Dans une de ses auram sur la charité.
Mahomet parait
Mahomet paraît s'être
s'etre fait
fait l'écho
l'écho de de saint
saint Peut. Paul. C'estG'est ceoo que fait ressortir
que fait ressortir
Vauehes d'une façon peremptoire
Vauehes d'une façon peremptoire en citent, d'une pert, en citant. d'une part, les versets du
les versets du cha-
cha-
pitre
pitre Xiil
XIII de
de l'épître
Pepltre de
de saint
saint Peul
Paul nuit
aux Corinthiens
Corinthiens et,
et, de
de l'autre.
feutre, les
les versets
versets
d'une Surate du
d'une Samia Koran. Nous
du Koran. Nous ne ne pouvons resister lu plaisir
pouvons reslster au plaisir d'en
d'en citer
citer deux
deux
ou trois qui suffiront a
ou trois qui suffiront ù prouver
prouver que que le
le musulman
musulman possède
possede tout
tout autant
autant que
que
nous les sentiments, de] oharite get de piete
nous les sentiments, de] eharite Let de piété dont nous nous croyons dont nous nous croyons seulsseuls
dépositaires.
dépositaires.
a
fi Pieux est
Pieux qui, pour
est celui
celui
qui, l'amour de
pour Pamour Dieu. donne
de Dieu. donne de avoir ea ses
son avoir
de son ses

proches.
proches, orphelins.
aux
orphelins,
aux aux
aux pauvres,
pauvres,
aux
aux voyageurs
voyageurs
et
et à
à ceux
ceux qui
qui
demandent, qui rachète
demandent, qui les captifs,
rachète les qui observe
captifs, qui observe la qui fait
prière, qui
la prière, l'aumône,
fait l'aumóne,
uîäw
Nui.
'**'**'*-*ur

252
252 nnvnn spmrrn
imvul: srmi-rn

remplit les
remplit qu'il contracte,
engagements qu'il
les engagements qui est
contracte, qui est patient dans l'adversité,
patient dans l'adversité,
dans les
dans les temps
temps durs
durs et
et dans
dans les
les temps
temps de
de violence.
violence.
a Une parole
« Une honnête, le
parole honnete, le pardon
pardon des
des olîenses valent mieux
offenses valent mieux qu'une
qu'une aumone
aumóne
qu'aura
qu'aura suivie
suivie la
la peine
peine causée
causée àfcelui
åicelui qui la
la reçoit.
qui reçoit. Ceux
Ceux qui
qui ont
ont été
été véri-
véri-
diques, patients,
diques, patients, soumis, charitables et implorent le pardon
soumis, charitables et implorent le pardon de Dieu àà
de Dieu
chaque lever
chaque lever de l'aurore trouveront
de l'aurore chez leur
trouveront chez seigneur des
leur seigneur des jardins arrosés
jardins arrosés
par des cours d'eau où ils demeureront éternellement. n
par des cours d'eau où ils demeureront éternellement. þÿ : :

(Ne riez
(Ne riez pas pas de ce jardin
de ce arrosé par
jardin arrosé des cours d'eau,
par des cours qui vaut
d'eau, qui vaut bien notre
bien notre
terrestre. Quoi
Paradis terrestre.
Paradis de
Quoi de plus séduisant pourl'Arabe.brûlé par
plus séduisant pourl'Arabe. brûlé la chaleur
par la chaleur
du désert, sans
du désert, sans eau apaiser sa
pour apaiser
eau pour sa soif, qu'un jardin
soif, qu'un jardin dans
dans lequel
lequel l'eau
l'eau
coule en abondance?)?)
coule en abondance
Et celui-la
Et encore: « Que
celui-là encore: «
Que les les hommes
hommes ne se moquent
ne se moquent pas des hommes:
pas des hommes:
ceux qu'on raille valent peut-étre
ceux qu'on raille valent peut-être mieux que
mieux les railleurs;
que les railleurs; ni les ni les femmes
femmes
des autres
des femmes: peut-être
autres femmes: peut-etre celles-ci
celles-ci valent-elles
valent-elles mieux
mieux que
que
les
les autres.
autres.
Ne dillamez
Ne vous diíïamez pas
vous entre
pas entre vous,
ne vous donnez
vous, ne vous donnez pas
de sobriquets. Que
pas de sobriquets. Que ce ce
méchanceté, vient
nom :: méchanceté,
nom vient mal
mal aprèsaprès lala roi profemz. n (Ne
que vous professez.
roi que vous »
(Ne pourrions-
pourrions~
par l`inscrire chez nous ?)
nous par
nous l'inscrire chez nous
?)
Il vrai qu'à
est vrai
Il est côté de cette morale
de cette morale que nous pourrions presque envier
qu'à côté que nous pourrions presque envier
aux musulmans, Mahomet
aux musulmans, Mahomet en a une autre, en a une celle du chef
autre, ceüe du chef de guerre,
de du Dieu
guerre, du Dieu
vengeur qui
vengeur qui arrete
arrête son son soleil
soleil pour donner le temps de
pour donner le temps de passer
passer au au fll
þÿû l'épée
de ll'épée
de
les ennemis de son peuple.
les ennemis de son
peuple.
Le catholicisme, lui
Le catholicisme, lui aussi,
aussi, a eu trop ses
a eu Philistins pour le
trop ses Philistins pour
lui reprocher
le lui reprocher
et cela reconnaîtra
et en cela on reconnaîtra facilement que
en on facilement mahométans et catholiques sont
que mahométans et catholiques
sont
bien vraiment
bien vraiment frères.frères. '

En
En somme, l'œuvre de Mahomet
somme, þÿ l ' S udev rMahomet e n'a
n'a pas été sans grandeur,
pas été sans grandeur, et elle n'a
et elle n`a
pas toujours
pas toujours
été
été inutile
inutile à
à la
la civilisation.
civilisation. Le
Le génie
génie oriental
oriental a
a brillé
brillé d'un
d'un vif
vif
éclat à son heure.
éclat a son heure. Les þÿû Les {Maures d‘Espagne
l t d ad'Espagne
ures nous ont laissé une merveilleuse
nous ont laissé une merveilleuse

légende
légende d'art
d`art et
et de
de poésie,
poésie, qui qui ne
ne sera
sera peut-être
peut-être pas dépassée. Averrhoès
pas dépassée. Averrhoès
ne le cède en rien
ne le cède en rien ii nos à nos plus grands philosophes
plus grands philosophes et, et, comme savants,
comme savants, commecomme
médecins, comme
médecins, comme mathématiciens,
mathématiciens, les les Arabes
Arabes ont été plus
ont été plus d`une fois nos
d'une fois nos

maîtres,
maitres, ou ou nos égaux tout au
nos tout moins.
au moins.
égaux
Mais la
Mais doctrine fataliste
la doctrine fataliste était la, et
était là, et quand
quand vint l'heure du
vint l'heure malheur,‘
du malheur,
l’Arabe devint
l'Arahe devint non seulement un
non seulement résigné, mais un inerte. Le principe
un résigné, mais un inerte. « « Le principe de de
l'activité humaine lui
l'activité humaine lui þÿûdéfaut, fit défaut,
t et il n'y a plus
et il n'y a plus dans
dans le monde
le monde musulman
musulman
qu’un
qu'un troupeau
troupeau de
de résignés
résignés ou
ou d’effarés...
d'eft`arés... qu'un
qu'un peuple
peuple arrété dans
arrété dans sa sa
agenouillé dans
course, agenouillé
course, dans des prières stériles
des prières stériles et mourant dans
et mourant dans la poussière
la poussière
du désert.
du désert. »
þÿ : :
g
_

Encore une
Encore une religion
religion morte.
morte.
Capitaine
Capitaine Lncxan Gnnnnau.
Lucien Gunnnw.

_
*

-.-vi'
í
%

JOURNAL
Jovfunr. D'ÉTUDES rsvcaonoeronns
n'È'rUnns Psvcuonoerorms 253
253

UEVOLUTIONNISME SCIENTIFIQUE
UEVOLUTIONNISME SCIENTIFIQUE ET LA SUBVIVANCE
ET LA SUBVIVANCE
.
UNIVERSELLE (l)
UNIVERSELLE (1)
Notre siècle,
Notre qui aa vu
siècle, qui vu lele triomphe
triomphe des des doctrines positives. ne
doctrines positives, doit point
ne doit
point s'achever
s`achever sanssans
que
que son œuvre
son þÿ S u scientifique, inaugurée
scientifique, inaugurée
v r e dans
dans le
le matérialisme
matérialisme néantiste,
néantiste, ne
ne se
se couronne
couronne

par les études les plus inattendues


par les études les plus
inattendues vers vers les les confins d'un monde
confins d`un invisible, que
monde invisible, ses conclu-
que ses conclu-
sions premières et
sions premières trop hâtives
et trop semblaient avoir
hâtives semblaient définitivement rayé
avoir définitivement rayé dede nos nos préoccu-
préoccu-
pations.
pations. Et, particularité curieuse,
Et, particularité curieuse, ilil n'estn`est pas besoin d’une réaction contre le matérialisme
pas besoin d`une réaction contre le matérialisme
philosophique pour
philosophique pour que
le mouvement vers de
que le mouvement vers de telles études s'accomplisse.
telles études s'accomplisse. Au contraire.
Au contraire.
Nous pouvons
Nous considérer que la
pouvons considérer que
la table
table rase rase matérialiste
matérialiste et positiviste qui
l'élaboration positiviste
et Pélaboration qui
ont empli
ont empli une partie importante
une partie importante de
de siècle
ce siecle
ce ont
ont été
été nécessaires
nécessaires pour déblayer
pour déblayer
la
la voie
voie
nouvelle où
nouvelle devaient s’engnger
où devaient s'engnger ces ces recherches,
recherches, pour pour dissiper
dissiper lele mysticisme
mysticisme du moyen âge
du moyen âge
nu l'insuffisance
þÿ P i n s u fû de métaphysique scolastique, pour nous forcer å. reprendre
et mettre à.à. nu
et mettre lan cmétaphysique
s ala
de e scolastique, pour nous forcer a
reprendre
la recherche de
la recherche de l'au-delà,
l'au-dela, suivant
suivant les les méthodes
méthodes les plus modernes
les plus modernes et conformément aux
et conformément aux

lois de l'évolution.
lois de l'évolution.

`

C'est,
C'est, en effet, en
en effet, en suivant
suivant par par degrés Yéchelle de
degrés l'échelle la marche
de la marche ascendante
ascendante que nous
que nous
arrivons nécessairement, sous peine
arrivons nécessairement, sous
peine d'arrét ou de recul,
d'arrêt ou de recul, a un point
a un où se rencontre
point oû se rencontre de de
nouveau ce monde invisible,
nouveau ce monde invisible, en qui en qui nous avions repoussé
nous avions repoussé le domaine capricieux
le domaine capricieux et et
anormal du miracle;
anormal du miracle; et ce monde, jusqu'alors
et ce monde, perdu dans le mystère,
jusqu'a1ors perdu dans le mystère, nous l`apercevons nous Fapercevons
angle véritable, la logique du
véritable, dans processus évolutif,
évolutif, afiranchi
enfin
þÿ e nûsous
sousn son
son angle dans la logique du processus affranchi de tout le
de tout le
chaos superstitionnel
chaos qui en faisait
superstitionnel qui en faisait une absurdité.une absurdité.
Oui. il
Oui. existe maintenant
il existe maintenant tout tout un un faisceau
faisceau de phénomènes, expérimentés,
de phénomènes, expérimentés, observésobservés ou ou
compulsés
compulsés par par de
de véritables
véritables hommes
hommes de science, et qui, pour peu
de science, et qui, pour peu þÿ q u ' - : nqu'on les
les commente
commente
avec
avec unun raisonnement rigoureux, démontrent
raisonnement rigoureux, démontrent la réalité de
la réalité de notre survivance après
notre survivance après la mort
la mort
corporelle. survivance, disons-nous,
corporelle. Survivance, disons-nous, et
et rien
rien de
de plus.
plus. La
La science
science positive
positive ne
ne peut guère
peut guère
au delà; mais
aller au beaucoup. Toutefois,
déjà beaucoup. Toutefois, comme la connaissance positive positive ne
aller delà; mais c'est c'est déja comme la connaissance ne

constitue
constitue pas pas tout notre lot
tout notre lot intellectuel;
intellectuel; comme
comme notre
notre raison
raison positive,
positive, a
a son
son
extrême
extrême
limite, se une sorte de raison supérieure, qui est la
limite, se continue
continue par par une sorte de raison supérieure, qui est intermédiaire
intermédiaire entre entre la
raison primaire
raison et Yidéalité
primaire l'idéalit6 parfaite
et parfaite ——
-- et
et que
que
nous
nous appelons
appelons l'intuition
l'intuition —
- il
il se trouve
se trouve

que nos connaissances positives prolongent par région philosophique,


une région
que nos connaissances
positives se se prolongent par une rationnelle
philosophique, rationnelle
d'abord,
d'abord, intuitive
intuitive ensuite;
ensuite; et
et dans
dans les
les ascensions
ascensions de
de cette
cette double
double région,
région,
il
il arrive
arrive que la
que la
notion positive de
notion positive de survivance
survivance se naturellement jusqu'à
suréleve tout naturellement
se suréleve tout jusqu'a
la
la notion
notion harmo-
harmo-
nique d`immortalité.
nique d'immortalité.
Le pas
Le pas le plus difficile
le plus il. franchir
difficile â. franchir estest celui
celui de la survivance.
de la survivance. La survivance prouvée,
La survivance prouvée,
pour
la plupart des hommes
pour la plupart des
hommes
l'immortalité
l'ímmortalité devient
devient certaine;
certaine; et,
et, quant
quant aux autres,
aux
autres, nous
nous

saurons leur présenter


leur nos arguments. Mais je m'aperçois que j'empiète sur la partie
saurons Mais sur la partie
présenter nos arguments. je m'aperçois que j'empiète
philosophique”.
philosophique ....

On dira peut-être:
nous dira
On nous peut-étre: Que Que parlez-vous de survivance comme avant-goût
parlez-vous de survivance comme avant-goût de la pleine
de la pleine
immortalité?
immortalitè? Croyez—vous que cette préoccupation
cette de survivance et d'immortalité humaine
Croyez-vous que préoccupation de survivance et d`immortalité humaine
soit bien conforme
soit bien conforme auxaux données
données de l'évolution? Car
de 1'évolution? enfin,
Car þÿ si nl'homme
e nûsi l'homme
, se
se survit, pourquoi
survit, pourquoi
n'en serait-il
n`en serait-il pas de même d’un chien ou de tel autre animal? Pourquoi
pas de méme d'un chien ou de tel autre animal? Pourquoi l`homme serait-
l'homme serait-

(l)
(l) Cet
Cet article tiré du
est tiré
article est du n°n° 1.1 de
de la Revue immortaliste,
la Revue immortaliste, parue en février 1895; nous
parue en février 1895; nous
souhaitons
souhaitons la bienvenue
la bienvenue à. cette feuille
à. cette mensuelle dirigée par
feuille mensuelle par MM. Camille Chaigneau,
dirigée
MM. Camille Chaigneau,
et Emile
et di Rienzi.
Emile di Rienzi.
*

Envoyer l'abonnement àå. M.


Envoyer l'abonnement M. C. Chaigneau,
C. Chaigneau, 20,20, avenue
avenue Trudaine, à
a ParisTrudaine,
Paris ;; 55 fr.
fr. par
par
an,
fr. 50
an, 00 fr. 50 lele‘ numéro.
numéro.
*
'
su
854 ssvus SPIRIT]
BIVUI ssriwrs

il un
il étre àà
un étre part, quand la
part, quand la science ne
science ne nous
nous le montre que
le montre que
comme
comme le degré
le supérieur de
degré supérieur de
zoologique?
l'échelle ou serait la
zoologique? Où serait
l'échelle séparation entre
la séparation les étres,
entre les quant àe leur
étres, quant destinée, et
leur destinée, et
pourquoi y
pourquoi y en aurait-il
aurait-ll
en une?
une? Et,
El, en allant
allant
en plus loin,
plus loin, ne pourrait-on
pourrait-on
ne étendre
étendre cette
cette obser-
obser-
vation
vation à les étres
tous les
à tous étres de
de tous les règnes!
tous les þÿ r e g a eû
Nous répondrons
Nous répondrons :: Nous n'avons
Nous n'avons point parti pris.
de parti
point de pris, Nous þÿ a fû r mle
Nous affirmons survivance
lao survivance
ng de
de
l'homme, parce qu'elle
Phomme, parce qu'elle est
est pour
pour nous
nous un
un fuit
fait démontré,
démontré, Si
Si la
la survivance
survivance de
de l'animal,
l'enimal, ou
ou
de n'importe quel
de n'i|nporte etre organisé,
quel être organisé, se se prouve par le
prouve par
le fait, noue lädmeltrons
fait, nouq également. Nous
Fedmettrone également. Nous
croyons
croyenn
même
même qu'il
qu`il existe
existe une
une certaine
certaine catégorie
catégorie d'observations
dbbservations qui permet
qui permet de
de dire
dire que
que
cette preuve
cette existe. Et
preuve existe, Et ici
ici encore
encore le point de
le point de vue
vus de l'évolution manifeste
de Pévolntion une évidence
manifeste un; évidence
de plus. Nous
ds plus. Nous n'avons
n'a1vopa pas t revenir au
pu d revenir au temps temps où l'on
cherchait QQ démontrer
où l'on cherchait démontrer par l; seule
par lg seule
métaphysique l'irnn;ortallté de Paine humaine. Ce chapitre
métaphysique l'immortalité de l'aine humaine. Ce chapitre maintenant se métamorphose,
maintenant se métamorphose,
ear
il se
car il catégories, dune
se catégories, le programme
done le programme
de l'évolution,
de l'évolution, sous
sous ce
ce titre
titre plus
plus vaste
vaste Le, sur-
;; Le eur-
vlvnnee universelle,
vivance universelle,
Quelle donc la
est donc
Quelle est donnée scientifique de
la donnée þÿ s c i e n t iû u e survivance?
de qcette
cette survivnnce? ParPar quel mécgnismp
quel méeenisme
s'accomplit-elle?
ùccomplit-elle?
C'est ce
G`eet que nous
ce que essaierons
nous essaierons d'élucider
d'élucider dans
la suite.
dans la suite. J.-C.
J .-C. CHAIGNIAU.
CHAIGNEAU.

Nors
Nor! na LA RÉDACTION. Ces quelques lignes sont qu'une brève introduction
brève introduction
DE LA ntnecriou. -—
-_Ces quelques lignes ne
ne sont qu'une

par laquelle
par laquelle
nous
nous avons
evene voulu
voulu maniiester
manitester le
le Partie
s Partie
¢ positive
poaltlve þÿde
s de
: le,
le Revue
Revue immortalisu,
immortalísu,
présenter devant le public
afin de
nñn nous présenter devant
de nous le cadre complet.
notre cadre
avec notre complet. Mais devons
nous devons
Male nous
public avec
dire que
dlre cette partie
que cette partie est
est surtout
surtout destinée
destinée h
h relster
relater des
des faits
faits bien
bien établis
établis et
et d. en
ll. en tirer
tlrer les
les
conséquences rationnelles
conséquences rationnelles qu'ils comportent.
qu'lls comportent.

ANIMISME ET
ANIMISME SPIRITISME
ET SPIRITISME

Dans
Dans notre prochain numéro,
notre prochain numéro, nous nous reproduirons la
reprodulrons la prélhoe de l'ouvrage
préface de l'ouv/rage
de M. Alzsakof
de M. «Animtrme et
Aluakof Antmlsme ez Spmïmmc »,
a Spiritlsme actuellement
þÿ : :actuellement
, sous presse
sous et que
presse et que
nous mettrons
nous mettrons en vente très
en vente prochainement (1),
très prochainement (1),
L'œuvre que
þÿ U S uque nous
v r nous
e allons présenter aux
allons présenter lecteurs français
aux lecteurs est celle
français est d'un
celle d'un
spirite
spirite fervent qui aa ou
fervent qui ou le courage d'analyser
le courage lfannlyser ses convictions. la
propres convictions.
ses propres la
hardiesse d'entreprendre une lutte avec un adversaire des
hardlesse @entreprendre une lutte avec un adversaire des plus redoutables :: plus redoutables
le docteur
le docteur Edouard
Edouard von Hartmann, disciple
von Hartmann, disciple bien connu de
bien connu Schopenhauer,
de Schopenhauer,

protagoniste
de l'Esprtt absolu et créateur de la philosophie
protagoniste de l'Esprlt absolu et créateur de la de l'inconscient,
philosophie de Flnconscient,
Dans son livre
Dans son livre « Le Spiritisme þÿ»,: :le
Le spiritisme
« le D‘ Hartmann, acceptant
, D' Hartmann,
conditionnel-
acceptant conditionnel-
lement les faits spiritiques, aessayé de les
lement les faits spiritiques, aessayó de les faire rentrer dans le
faire rentrer dans cadre de
le cadre de
son systeme
son philosophique et
système philosophique de leur
et de leur donner
donner une une explication
explication naturelle
u naturelle »,
« s,
basée sur les hypothèses de Phalluoination et
basée sur les hypotheses de Phallucinatlon et de Plneonscienl. de l'inconscient.
les arguments ce philosophe que s'est M. Aksakof
c'est
Gest contre
contre les arguments de de ce philosophe que s'est élevé
élevé M. Aksakof et
et
il
il a
a pleinement réussi
pleinement réussi à
à les
les réfuter;
réfuter; il
il a prouvé jusqu'à l'évidence, que
a prouvé ;|usqu'à Yévidence, que
les
les
médiumuiques ne
faits médiumniques
faits ne peuvent être expliqués
peuvent être aucune théorie
par aucune
expliqués par dite
theorie dite
u naturelle
u naturelle n.
þÿ : : .

(t) On imprime
(l) On la dernière fleuiiie,
imprime la dernière þÿû
de
e u de e , gros
ce
l l l ce volume lune-i, avec figures.
gros volume ln*0', avec lgures.
JOURNAL
Jounmu. DŒTUDID PIYOEOLOGIQUES
D'ú'rUD1:s þÿ Pû u a o n o o i o u n s fil
Ul

Le Spiritisme
Le Spiritisme entre dans une
entre dans voie nouvelle,
une voie celle de
nouvelle, celle Pexpérimentation
de Pexpérimentation
scientifique et q ulaespéculalion
de
iû de
þÿ s c i e n t et la philosophique. Que
spéculalion philosophique. Que ceux qui
ceux qui en ont fait
en ont fait
une profession
une profession de
de foi, une religion,
foi, une religion, se
se résignent :
résigner-ll : il
ll va falloir soumettre
va falloir soumettre
leurs
leurs convictions
convictions les les plus
plus intimes.
intimes. leurs
leurs croyances
croyances
les
les plus
plus cltèremlau scalpel
chèreuulau scalpel
impitoyable
impitoyable de
de la
la science.
science. Mais
Mais ils
ils n'y perdront
n'y perdront rien
rien et, d'ailleurs,
et, d'ailleurs, M.
M. Aksa-
Aku-
kof
kof en donne rexemple.
en .donne rexemplo.

Nous parlerons
Nous parlerons de ce livra
de ce fort remarquable
livre tort remarquable on temps opportun.
en temps opportun.
Il
IIÎIU-Î

ORPHELINAT D'AN BILLON


ORPHELINAT D'ANDlLLON

En mars
En dernier,
mars dernier, la
la Revue
Revue a
a parlé de
parlé l'orphelinat de
de Porphelinat de M Thouard, spirite
M Thouard, spirite
sincère et grand propriétaire
sincere et grand propriétaire au
au ehateau
chateau d'Andillon
d'Andlllon , pros
pres Blois
Blois (Loir-et-
(Lolr-et-
,

cher).
Cher).
M. Thouard
M. Thouard a aussi le
e. aussi le projet de
projet fonder une
de fonder une maison
maison dede retraite
retraite pour les
pour les
grandes personnes, et
grandes personnes, et pour cette fin, olrre
il
pour cette þÿû iln ollre
, 200.000 mètres
200.000 mètres de terrain dans
de terrain dans
sa propriété, dans
sa propriété, dans un
un site prés de la foret de Blois, tout a coté
site près de la foret de Blois, tout à. côté d'une gra-d'une gra-
cieuse petite rivière.
cieuse petite dans le
rivière. dans le pays
pays de Touraiue réputé
de Touraine pour
réputé pour sa
sa salubrité.
salubrité.
Thouard fait
M. Thouard
M. appel àà la
fait appel la solidarité.
solidarité. à à une fédération de
une fédération bonnes volontés.
de bonnes volontés.
pour convier les spirites efficacementjl élever mai.
pour convier les àle seconder
spirites àle seconder þÿ e l `û c a c eveut men
veut t , i l gang
élever gang mais
son de
son retraite;
de retraite; les
les plans
plans sont
sont prêts
prets et
et M.
M. Thouard
Thouard ne
ne peut
peut rien
rien sans
sans le
le
secours de toutes les âmes
secours de toutes les âmes qui qui ont la volonté de faire þÿ S u sérieuse
ont la volonté de faire œuvre sérieuse
v r e et
et
utile. Lui écrire
utile. Lui directement
écrire directement au
au chateau dlndillon.
chateau d'Andlllon.
intelligent.
Très intelligent. M.Thousrd
Très longuement étudié
M.Thouard aa longuement étudié les simples.
leur vertu.
les simples. leur vertu.
leur efiicacité;
leur þÿ e fû c aaidé
c l t par
aide guides, il
ses guides,
é ; ses
par ll a
a fondé un laboratoire,
fondé un une
laboratoire, une fabrlquo fabrique
de liqueurs et
de liqueurs et de vins tonlfiants.
de vins soit s . employer
a n tpour
þÿ t o n lû soit pour tous les
employer tous produits de
les produits de
pour s'aider dans ses vues philanthropiques,
ses domaines,
ses soit pour
domaines, soit s'aider dans ses vues phllanthropiques, p ar la
par ln vante
vente
de
de ses vins et
ses vins et liqueurs.
liqueurs.
Déjà
Dejà il
il a
a obtenu
obtenu des premiers prix
des premiers aux expositions diverses.
prix aux expositions diverses. cinqcinq grandes
grandes
médailles d’or et d'argent et le grand
médailles d'or et d'argent et le diplôme d'honneur à l'expositíon
grand diplôme d'honneur a l'exposition dede
Lyon.
Lyon, onon 1894. Ces faits
1894. Ces faits prouvent
prouvent que li. Thouard e créé
que M. Thouard a
des liqueurs
eróó des liqueurs dede
premier choix. suaves et bienfaisantes. A Paris,
premier choix. suaves et bienfaisantes. A les amateurs pourront en
Paris, les amateurs pourront en
goûter audépoachez
goûter audépokchez M.
M. Gubiamlll.
Gubiamlll. boulevard
boulevard Voltqirazcomme j'en possède
Vol¢¢ire;commo 1'611 possède
quelques bouteilles, l,
quelques bouteilles, l, rue Chabanals, je
rue Chabenais, serais heureux
je serais heureux d'en déguster
faire déguster
d'en faire
àà qui s'intéresse aà l'avenir
qui s'intéresse l'avenir de l'orphelinat et
de l'orphelinat de 1a
et de maison future
la maison future de de retraite
retraite
dïtndillon, M. Thouard désire des visiteurs à sa propriété; il les
d'Andillon, M. Thouard désire des visiteurs à. sa propriété; il les accueillera accueillera
fraternellement,
fraternellement, se mettra àà leur
se mettra disposition, pour
leur disposition, tous éclaircissements
pour tous éclaircissements
concernant ses créations
concernant ses et l'avenir
créations et d'une fédération
l'avenir d’une fédération en vue
en vue de fonder
de fonder des
des
établissements similairesen
etablissements similaires tous pays.
en tous pays-
.7,
-y-. 'V

vw

256
256 REVUE spmrrn
mrvnn srmrrn
nnîu
in in þÿ

MARQUES
MARQUES RECOMMANDÉES
RECOMMANDEES
L‘Andi1lonnaise.——La
L'And.i1lonnaise.-- La reine
reine des Li-
des Li- tillation plus soignée
des plus
tillation des soignée dede fruits
fruits
queurs de table,
très agréable,
queurs de table, très agréable, di-
di-récoltésdansla propriété. 44 fr.
récoltésdanslapropriété. 00
fr. 00
gestive. hygiénique.
gestive. hygiénique. fr. 75
33 fr. Cassis
Cassis de
75 de Bellevue.
Bellevue. Marque
Marque

-

La Châtelaine.
La Ghâtelaine. Anisette
——
-
triple
Anisette triple recommandée,
recommandée, fabrication
fabrication spé-
spé-
supérieure.
supérieure. fr. 75
3.3 fr. 75ciale.
ciale. 3 fr.
3 25
fr. 25
La Fine
La Mouche.
Fine Mouche. Absinthe
Absinthe

-
Le Régénérateur.
Le Régénérateur. Au vin
Au vin dede —
-

supérieure, distillation
blanche supérieure, distillation
blanche Sauterne. Le
Sauterne. Le plus grand þÿ
plus grand fortifiant
f o r t iû ant
des sommités
des fleuries
sommités þÿû e u rd'absin-
ies
d'absin- et reconstituant
et reconstituant trouvé jus-
trouvé jus-
the.
the. 3 n».
3 25
fr. 25 qu’ici.
qu'ici.
-
-

3 fr.
3 25
fr. 25
Absinthe Thouard.
Absinthe Thouard. Absin-
Absin~
-—
-
Le Régénérateur.
Le Régénérateur. —Au -Au vinvin de
de Ma-
Ma-
the verte,
the verte, marque recomman-
marque recomman- laga,
laga, dudu célèbre D‘ GUILLOMARD,
célèbre D' GUILLOMARD,
dée.
dee. 3 fr.
3 25
fr. 25 reconstituantmnique
reconstituant,unique en son genre,
en son genre,
Le Dartagnan.
Le Dartagnan. Apéritif
Apéritif2

- au vin
au vinrecommandé
recommandé aux estomacs faibles,
aux estomacs faibles,
de
de Sauterne.
Sauterne. fr. 25
2 fr. 25anémiques. etc.
anémiques. etc. 3 fr.
3 75
fr. '75
Kirsch de la foret du --Dis-
Mont. -Dis-
_
_

Kirsch de la foret du Mont.

Ainsi que
Ainsi que nous
nous l'avons
l`avons annoncé dans notre
annoncé dans circulaire du
notre circulaire du mois dernier.
mois dernier.
toutes nos liqueurs
toutes nos liqueurs sont vendues
sont vendues au profit de
au þÿ p r de l'orphelinat
oû l'0rphelinat
t Spirîle. Nous expé-
Spiríte. Nous expé-
dions a toute
dions à toute personne
personne qui
nous en fait la demande, des caisses a partir
qui nous en fait la demande, des caisses à partir de
de
(contre un
litres (contre
66 litres un mandat
mandat de 25 francs) rendues
de 25 francs) rendues en en gare du destinataire,
gare du destinataire,
franco d'emballage.
franco d'emballage. de
de port,
port, et
et de
de tous
tous droits
droits de
de Régie.
Régie. (Pour
(Pour Paris, droits
Paris, droits
en plus.) Nos caisses sont composées
en plus.) Nos caisses sont composées de
de 6
6 bouteilles d'Andillonnaise (la
bouteilles d’Andillonnaise (la
liqueurs de table, formule donnée par
table, par les Esprits), pré-
reine des
reine des liqueurs de formule donnée les Esprits), ou,
ou, si l'on pré-
si l'on
fère, une
fére, une bouteille
bouteille de chaque Marque
de chaque recommandée de
Marque recommandée la maison,
de la maison, ou autres
ou aulres
compositions volonté.
compositions àà volonte. _

.îlíïn

UNE MAISON
UNE MAISON DE DE CONFIANCE.
CONFIANCE. —
- Mme Vve
Mme Vve Deconinck spirite
Deconinck ,, spirite bien bien
connue et très dévouée
connue et très dévouée à à la
la cause.
cause. fonde Rosendaël-les-Dunkerque(Nord),
fonde àà Rosendaël-les-Dunkerque (Nord),
une maison
une maison de de santé
santé dans
dans sa sa villa Roses, àà 580
des Roses,
villa des des bains
mètres des
580 metres bains de mer
de mer
et de la
et de plage
la plage si renommée de
si renommée Hosendaël. La
de Hosendaël. La maison sera admirablement
maison sera admirablement
installée, avec un
installée, avec docteur pour
un docteur surveiller les
pour surveiller les habitants
habitants de la villa
de la villa et pour
et pour
parer
parer
à
à toute
toute éventualité.
évenlualité. La
La table
table sera
sera excellente,
excellente, Mme
Mme Deconinck
Deconinck la
la sur-
sur-
veillera
veillera avec
avec un particulier,
soin tout
un soin experte
tout particulier, car elle est
car elle est très
très experte en la matière.
en la matière.
Donc,
Donc, les villégiature
personnes en
les personnes en villégiature aurontauront le confort, l`air
le confort, l‘air pur, un beau
pur, un beau
jardin, promenades
jardin, les
les plage attrayante.
promenades à
à la
la si
si
plage attrayante.
Le climat
climat de de Rosendaël
Rosendaël est anémiques
recommandé aux et aussi
_

aussi aux
aux scro-
_

Le est recommandé aux anémiques et scro-


1'État déjà
fuleux ;; l'État aa déjà un
fuleux près
un sanatorium
sanatorium à St-Pol, près Rosendaël,
à St-Pol, Rosendaël, pourpour les les
enfants pauvres, mais
enfants pauvres, mais pas
pas assez
confortable pour
assez confortable les personnes
pour les aisées. et
personnes aisées. et
Mme Deconinck
Mme Deconinck va va combler cette lacune.
combler cette Lui écrire
lacune. Lui écrire à Rosendaël-les-Dun-
à Rosendaël-les-Dum
kerque,
kerque, villa des Roses;
villa des Roses; son établissement sera
son établissement ouvert
sera ouvert
après Pâques après Pâques ro-
ro-
chain, les enfants
pour les
chain, pour enfants et les grandes
et les grandes personnes qui aiment
personnes qui aiment la tran ui
la tran uiiiité
lité
et les
et soins délicats
les soins délicats dans une maison
dans une maison bien tenue où,
bien tenue où, dans
dans un
un pavi
pavicilon de
lon de
famille, Mme
famille, Mme Deconinck des professeurs
aura des
Deconinck aura de musique
professeurs de et Œanglais.
musique et d'anglais.

Le
Le Gérant: H. JOLY.
Gérant: H. JOLY.

Paris.
Paris. —
- lmp.
Imp.
A. DAVY, 52,>rue
A. DAVY, 52,‘rue Madame.
Madame. —
- Téléphone.
Téléphone.
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v LFÏYÂIJRIË
I'.-I).
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I,I:'l'.I_tIiIE Á'
J ÿ '

J?»

F È,ÿv 38° ANNÉE


38° ANNÉE N°
N° Î).
þÿ Î : . 1" MAI 189E).
l" MAI 1895. : *_ '

`
_ *es

x45.
Ê» 25. En mai, les
En mai, les séances
séances du soir ziuront
du soir auront lieu les vendredi
lieu les vendredi l"
"/1 h. 1/2.
_

._f1'___ 1U
10 et 24 à
et '24 il 8
8 11. 1/2. -ag

L'ORIGINE DE
L'0RlGlNE DE L'HOMME UHOMME
Voir la
Voir la Revue d'avril 1895.
Revue d'avril i895.

Quelque hypothèse qu'on


Quelque hypothèse qu'on veuille admettre, elle
veuille admettre, elle nous conduira toujours
nous conduira toujours èà
ma. proposition.
ma proposition. __

effet, si
En effet,
En si l`on accepte l'hypothèse
l'on accepte types multiples,
des types
Fhypothèse des multiples, pourquoi n'ad-
pourquoi n'ad-
pas qn’ils
metterait—on pas
metterait-on qu'ils se soient développés
se soient propagés sur
et propagés
développés et sur un
un seul point
seul point
de la surface
de la terrestre.
surface terrestre.
Si, selon la
Si, selon deuxième hypothèse,
la deuxième hypothèse, l'on accepte la
l'on accepte multiplicité des
la multiplicité des germes
germes
primitifs, mais tous semblables
primitifs, mais tous semblables et d'un type
et d'un unique, on reconnaîtra
type unique, on reconnaîtra aisé-
aisé-
que les possibilités développements ont
ment
ment que les possibilités de de développements ont dûdû sese présenter partout
présenter partout
et parmi un nombre considérable
et parmi un nombre considérable de germes de distincts, quoique
germes distincts, quoique leur leur
éclosion se
éclosion se soit
soit þÿvérifiée àà des
v é r iû des moments alternativement
é e moments différentsfii mesure
alternativement ditIérents,a mesure

que
que les -conditions de la planète
devenaient favorables
les ‘conditions de la planète devenaient favorables àå la vie,à des
la vie,å des époques
époques
sans doute diverses,
sans doute diverses, et
et toute
toute rudimentaire
rudimentaire qu’elle
qu'elle fût
fût encore
encore avec
avec l'endur-
l'endur-
cissement de la croûte terrestre, dest-à-dire avec
cissement de la croûte terrestre, c'est-à-dire avec la première appari- la première appari-
tion
tion de la vie dans
de la vie dans lele règne minéral, duquel
règne minéral,
elle
duquel elle est passée plus
est passée dans le
tard dans
plus tard le
règne végétal, et enfin dans le règne
règne végétal, et enfin dans le règne animal. animal. ‘
"

grand nombre des ébauches organiques


Considérant le
Considérant le grand nombre des ébauches organiques écloses un peu
écloses un peu
partout, le perfectionnement successif l'organisation
partout, le perfectionnement successif de Porganisation suivant un certain
de suivant un certain
ou plus ou divergentes n'au-
typiques parallèles,
séries typiques
nombre
nombre de de séries parallèles, ou plus ou moins
moins divergentes n'au-
17
17
*

**-w*.

‘.258
258 REVUE SPIRITI
nnvvn srmrm
__

irait plus rien


rait plus rien dede surprenant,
surprenant, le principe vital
le principe vital lui-méme
lui-méme étant étant donné
donné comme
comme

reposant
reposant à
à l'état
l'état latent
latent dans
dans chaque
chaque germe. germe.
Mais,
Mais, de quelque manière
de quelque manière que que ce ce soit,
soit, on peut aucunement
ne peut
on ne concevoir
aucunement concevoir
pourquoi
pourquoi le le germe
germe aa dû éclore, générer,
dû éclore, générer, se se multiplier et
multiplier et se partager en
se partager en
plusieurs
plusieurs types types et produire
et produire des espèces
des ditïérentes sur un
especes ditïérentes sur un seul point seul point de la
de la
surface terrestre,
surface fût-cePAsie,
terrestre, fût-cel'Asie, méme
méme pour
pour
devoir
devoir émigrer
émigrer ensuite
ensuite sur
sur tous
tous
les points
les points dela sphère.Les germes
dela sphere.Les germes flottants dans l'enveloppe
flottants dans Penveloppe acqueuse ont dû
acqueuse ont dû
déposer un
se déposer
se partout, àà la
peu partout,
un peu retraite des
la retraite des eaux
eaux ;; ilsils ont
ont dû aussi, germer
dû aussi, germer
au temps voulu par
au temps voulu par les conditions memes de la planète!
les conditions mèmes de la planète!
D'après'ces considérations,
D'apres'oes considérations, il
il ne
ne paraîtrait plus
paraîtrait plus possible possible d'affirmer que
þÿ d ' a t 'û quermer
tous les étres, l'homme
tous les étres, Phomme compris, compris, soient nés générés
soient nés générés et se soient multipliés
et se soient multipliés
en quelque
en part
quelque part que que ce
ce soit
soit de
de la
la terre,
terre, et
et que moyennant
que moyennant
des
des émigrations
émigrations
successives,.
successives, spontanées
spontanées ou forcées ils
ou forcées soient répandus
se soient
ils se répandus sur le reste
sur le reste de de
globe.
notre globe.
notre
Il serait
ll vraiment étrange
serait vraiment étrange de de soutenir
soutenir que que certaines espèces
certaines especes aient aient été été
transportées
transportées avant avant Colomb,
Colomb, en Europe. ou
en Europe. ou que du monde anciennement
que du monde anciennement
connu elle aient
connu elle aient émigré émigré en Amérique
en ou dans l'0céanie
Amérique ou dans l'Océanie :: pourtant pourtant ces ces es-
es-
pèces
pèces qui qui existaient
existaient déja déjà dans
dans l’Ancien
l'Ancien mondemonde ont ont étéété trouvées
trouvées en en Amérique
Amérique
et dans l'0céanie
et dans l'0céanie à l'époqueà l'époque de leur découverte. Ce transport
de leur découverte. Ce transport des espèces,
des espèces,
lorsqu'on
lorsqu'on voudrait
voudrait même
méme l'envisager
Penvisager sous
sous l'aspect
Paspect d'une
d'une migration
migration natu-natu-
relle et spontanée,
relle et spontanée, parait presque impossible
paraît presque impossible si l'on réfléchit que
si l'on réfléchit ces deux
que ces deux
nouvelles parties
nouvelles parties dudu mondemonde se se trouvent éloignées entre
trouvent éloignées entre elles des autres
et des
elles et autres
parties du monde
parties du monde ancien par ancien immense étendue
par une immense étendue de mer. Je sais bien
une de mer. Je sais bien
qu’on peut
qu'on peut objecter
objecter que que peut-êtreJe
peut-êzre,le détroit détroit de Beringh était
de Beringh était jadis une langue
jadis une langue
de terre
de terre qui qui unissait le vieux monde au nouveau,
unissait le vieux monde au et autres choses
nouveau, et autres choses encore encore ;;
mais....
mais ....
PEUT-ÊTRE l...
Pxur-ému l...
Il faudrait donc tirer
Il faudrait donc tirer cette conclusion que
cette conclusion les germes déposés
que les germes déposés par par les
les
eaux, sur tous les points du
eaux, sur tous les points globe, aient
du globe, aient au
au moment
moment opportunopportun et et en
en vertu
vertu
d'une loi dont les particularités nous échappent,
d'une loi dont les particularités nous échappent, produit des etres d'especes produit des etres d'espèces
dilIérentes
ditîérentes mais mais égaux
égaux dans dans l'espèce
Pespece sur toute la
sur toute surface de
la surface de la terre. Ces
la terre. Ges
espèces ont donné à l'esprit
espèces ont donné à l'esprit le moyen
le d'accomplir la partie
moyen d'accomplir la partie de son voyage
de son
voyage
éternel qu'il parcourt
éternel qu'il parcourt sur
sur la
la terre.
terre.

"

Pour l'espèce humaine


Pour Pespèce humaine il il enen est est dede même
méme que que pourpour lesles espèces
especes infé-infé-
rieures.
rieures.
I
i
0U
IU

Enuuæn Scuuaé,
Enuann Scuuaá, dans
dans sonson beau
beau livre
livre Les Gmmns INITIÉS
Las GRANDS livre premier.
Inrruãs , livre premier. ,

RAMA (Le Cycle


Rama (Le Aryen). I. Les races humaines et les origines
Cycle Aryen). I. Les races humaines et les origines
de
de la
la religion;
religion;
écrit ce
écrit qui suit
ce qui suit ::
Le Ciel
n Le
« mon Père, il
est mon
Ciel est Père, il m'a engendré. J'ai
m'a engendré. J'ai pour famille tout cet entou-
pour famille tout cet entou-
céleste. Ma
rage céleste.
rage
Ma Mère
Mère c'est grande Terre.
la grande
c'est la Terre. La partie la
La partie la plus
plus haute
haute dede sa
sa
JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES
D'ÉTUDE S PSYCHOLOGIQUES
PSYCHO LOGIQUES
259‘
259

surface
surface est
est sa
sa matrice; là,
matrice; là, Père féconde
le Père
le féconde le
le sein celle qui
de celle
sein de est
qui est son
son épouse‘
épouse
et fille. þÿ»l :l: e .
sa þÿû
elsa

« «Voilà
Voilà ——
- continue Schuré
continue Schuré —
- ce que
ce chantait, il
que chantait, il y y aa quatre
quatre ou cinq mille
ou cinq mille

ans,
devant autel
ans, devant un autel de terre,
un de terre, où llambait un feu d'herbes sèches, le poète
où tlambait un feu d'herbes sèches, le poète
védique.
védique. Une
Une divination
divination profonde,
profonde, une
une conscience
conscience grandiose respire
grandiose respire dans dans
ces paroles
ces étranges. Elles renferment le secret de la double origine de l'hu-
paroles étranges. Elles renferment le secret de la double origine de l'hu-
manité. Antérieur et
manité. Antérieur supérieur aa la
et supérieur terre est
la terre est lele type
type divin divin de l’homme ;; cé-
de l'homme cé-
leste est l'origine
leste est de soname.
l'origine de son'ame. Mais son corpsMais son est le produit "des
corps est le produit 'des éléments ler- éléments ter-
reslre fécondé:
reslre féeondés par par une essence
une essence cosmique.
cosmique. Les embrassements d`0uran0s
Les embrassements dÛurarlos et et
de la grande
de la Mère
grande Mère signifient dans la langue des Mystères
signifient dans la langue des Mystères les pluies dïimes les pluies d'âmes
ou de
ou de monades spirituelles qui
monades spirituelles qui viennent
viennent féconderféconder les terrestre, les
germes terrestre,
les germes les
principes
principes organisateurs sans lequels
organisateurs sans lequels la matière ne serait qu'une masse
la matière ne serait qu‘une masse
inerte et
inerte diffuse. La
et dilîuse. partie la
La partie plus haute
la plus haute de de la surface terrestre
la surface terrestre que que le le poète’
poète
védique appelle la matrice de la Terre désigne
védique appelle la matrice de la Terre désigne les continents et les mon- les continents et les mon-
tagnes, berceaux des
tagnes, berceaux des races humaines. Quant
races humaines. Quant au ciel :: Varouna,
au ciel l'0uranos
Varouna, l'Ouranos
des Grecs, il représente 1’ordre invisible, hyperphysique,
des Grecs, il représente l'ordre invisible, hyperphysique, éternel et intellec-' éternel et intellec-'
tuel ;; il
tuel il embrasse
embrasse tout l'lnfini de
tout l'InIini de l'Espace
l'Espace et et du temps.
du temps.
«Dans chapitre,
«Dans ce chapitre, nous n'envisagerons que
ce nous n’envisagerons les origines terrestres
que les origines
terrestres de de
l'humanité selon
Yhumanité selon lesles traditions ésotériques confirmées
traditions ésotériques confirmées par la sciencëantbro-
par la sciencéantbro-
pologique et ethnologique
pologique et ethnologique de nosjours. de nosjours.
s n Les quatre races
Les quatre races quiqui se partagent actuellement
se partagent actuellement le globe sont
le globe sont filles
þÿû lde les
de
terres et de zones diverses. Créations successives,
terres et de zones diverses. Créations successives, lentes élaborations de la lentes élaborations de la
terre
terre en travail, les
en travail, les continents
continents ont ont émergé
émergé des des mers mers a des intervalles
à des intervalles de de
temps considérables que les anciens prêtres
temps considérables que les anciens prêtres de l'lnde appelaient cycles in-
de Plnde appelaient cycles in-
terdiluviens. A
terdiluviens. travers des
A travers des milliers d’années, chaque
milliers d`années, chaque continent
continent aa enfantóenfanté sa sa
flore
þÿû oetr eet sa
sa faune
faune couronnée
couronnée par
par
une
une race
race humaine
humaine de
de couleur
couleur différente.
différente.
« Le continent
a Le continent austral, englouti par
austral, englouti par
le
le dernier
dernier grand déluge,
grand déluge, fut fut lele ber-
ber-
reau de la race rouge primitive, dont les
reau de la race rouge primitive, dont les Indiens d'Amérique ne sont que Indiens d’Amérique ne sont que
les débris issus de Troglodytes
les débris issus de Troglodytes qui qui gagnèrent
gagnèrent le sommet des montagnes
le sommet des montagnes
quand
quand s’ell‘ondra
s'ell`ondra leur
leur continent.
continent. L’Afrique
L'Al`rique est
est la
la mère
mère de
de la
la race noire
race noire appe-
appe-
lée éthiopienne
lée éthiopienne par par les Grecs.L'Asie a mis au jour
les Grecs.L‘Asie a mis au la
jour la race race jaune
jaune qui qui se main-
semain-
tient
tient dansdans les Chinois.
les Chinois.
u La
« dernière
La derniére venue, venue, la race blanche,
la race blanche, est est sortie
sortie des forêts de
des forêts 1‘Europe,
de 1`Europe,
entre
entre les
les tempêtes
tempêtes de
de YAtIanLique
l'Atlantique et
et les
les sourires
sourires de
de la
la Méditerranée.
Méditerranée. Toutes
Toutes
les variétés humaines résultent des mélanges,
les variétés humaines résultent des des
mélanges, des combinaisons, combinaisons, des dégé- des dégé-
nérescences
nérescences ou
ou des
des sélections
sélections de
de cesqualre
ces`quatre grandes grandes races.
races.

Dans
Dans les cycles précédents,
les cycles précédents, la la rouge
rouge et noire ont
la noire
et la ont régné successivement
régné successivement
par de puissantes civilisations
par de puissantes
civilisations qui qui ont laissé des
ont laissé des traces
traces dansdans les les construc-
construc-
tions cyclopéennes comme dans Farchitecture du Mcxique.
tions cyclopéennes comme dans l'architecture du Mexique. Les tcmplcs
Les temples de de
Flnde
l`lnde et et de PEgypte avaient
de l`Egypte avaient sur sur ces civilisations évanouies des chiffres
ces civilisations évanouies des cliillrcs et et

I'

Î
260
260 ==
nnvm: 39mm:
nnvvn svmrrn

des traditions
des sommaires.
traditions sommaires. —
- Dans
Dans notre cycle, c'est
notre cycle, c'est lala race blanche qui
race blanche qui do-
do-
mine
mine et et sisi l'on mesure l'antiquité
l'on mesure probable de
l'antiquité probable de l'inde
l'Inde et et de l'Egypte, on
de l'Egypte, on fera
fera
remonter
remonter sa sa prépondérance
prépondérance à à sept
sept ouou huit
huit mille anss»
mille ansf»
«
«
Lenormant, dans
Lenormant, YHialoire dm
dans l`Hi.:loire peuple: d'orient,
dis peuple: d'0n'ent, dit dit que, cette division
que, cette division de de
l'humanité
l'humanité en quatre en races successives et originaires
quatre races successives et originaires était admise par
était admise par
les plus anciens
les plus prétres de
anciens prétres l’Egypte. Elles
de l'Egypte. Elles sont représentées par
sont représentées quatre
par quatre fi-
fl-
gures à types et a teintes dilIérentes dans les peintures
gures ù types et a teintes dilïérentes dans les peintures du tombeau de Sété
du tombeau de Sété
4°‘, à° 'Thèbes
þÿ : 1 à Thèbes
, La race
:: La porte le
rouge porte
race rouge le nom
nom de de Rot;
Rol; la la race asiatique au
race asiatique teint
au teint
jaune, celui d'Amou; la race africaine au
jaune, celui d'Amou; la race africaine au teint noir, celui de Halaaiou; teint noir, celui de Halasiou;
la lybico-européenneau
race lybico-européenne
la race teint blanc,
au teint blanc, aux cheveux blonds,
aux cheveux blonds. celui
celui de Ta-
de Ta-
mahou.
mahou.
La multiplicité
La multiplicité des des étres
étres quiqui furent
furent produits dans l'origine
produits dans Porigine de de l'espèce
l'espèce hu-hu-
maine et la pluralité des
maine et la pluralité des races qui était connue par
races qui était connue le sacerdoce de
par le sacerdoce de l'anti-
l'anti-
quité
quité la
la plus
plus reculée,
reculée, qui
qui se
se trouvent
trouvent en
en union
union avec
avec toute analogie
toute analogie et con-
et con-
corde avec les lois de la nature, refoulent dans
corde avec les lois de la nature, refoulent dans le néant Paftirmation que le néant l'affirmation que
toute l'humanité ait
toute Phumanité trouvé son
ait trouvé origine sur
son origine sur un point seulement
un point seulement de la pla-
de la pla-
nète.
nète.
Le nombre
Le nombre fut grand sans
fut grand sans doute d’étres humains
doute d'étres humains qui qui þÿûfirentr en
en des
e ndest temps
temps
et en des lieux divers leur apparition sur la terre,
et en des lieux divers leur apparition sur la terre, soit qu'ils aient été en- soit qu'ils aient été en-

gendrés
gendrés directement
directement des
des germes,
germes,
soit
soit qu'ils
qu'ils aient
aient procédé
procédé par par la
la voie
voie de
de
l'évolution naturelle dans l'échelle
l'évolution naturelle dans l'échelle générale des étres. générale des étres.
Comme les
Comme les hommes
hommes avaient avaient le le teint
teint de nuances différentes,
de nuances différentes, selonselon lala par-
par-
tie
tie dudu monde
monde dont dont ilsils avaient
avaient tiré tiré l’origine,pour
l'origine,pour en en simplifier
simplifier le le classement
classement
on dut
on dut les les rassembler
rassembler par groupes qu'on
par groupes qu`on nomma
nomma races, races, désignées
désignées par par les
les
quatre couleurs les
quatre couleurs plus fortement
les plus fortement accentuées
accentuées parmi parmi l'espèce homo.
l'espèce homo.
‘k
*
«U4
«I-F

Nous avons
Nous vu que
avons vu le
que le groupement cellulaire ne
groupement cellulaire peut se
ne peut
vérifier au hasard
se vérifier au hasard ;;
le hasard n'existe
le hasard n'existe pas, il survient en vertu des attractions dirigées
pas, il survient en vertu des attractions dirigées et régies et régies
par l'intelligence.
par Flntelligence.
Nous avons vu
Nous avons la force même
que la force
vu que méme de de cohésion
cohésion quiqui unit
unit lesles molécules
molécules du du
minéral devient plus
minéral devient plus tard
tard force psychique, cime, esprit
force psychique, rime, esprit
de
de vie.
vie.
L'esprit
þÿ L ' e . e de
de oie
p : -vie possède la
i z possede ia puissance
puissance génératrice
génératrice grâce
grâce à îi laquelle
laquelle il forme
il forme
les
les organes du
organes du corps corps humain,
humain, ou. ou, en d'autres
en d'autres termes, l'esprit est
termes, l'csprit est en faculté
en faculté

de créer des êtres nouveaux, de forger des organismes


de créer des etres nouveaux, de forger des organismes de la même manière de la même manière
que
que
dans
dans la
la chaîne
chaîne infinie
þÿ i nû des
n
desi eêtres
etres il
il formé
a formé
a toujours
toujours de
de nouveaux
nouveaux an- an-

neaux,
neaux,
des
des espèces nouvelles toujours plus élevées,‘ en relation
especes nouvelles toujours plus élevées, en relation avec l'élé- avec l'élé-
vation acquise
vation acquise par par l’évolution,
l'évolution, en progressant
en progressant et se perfectionnant jus-
en se
et en perfectionnant jus-
qu'a
qu'a devenir
devenir l'être
¿'颢~e humain.
humain.
L’esprit
L'esprit toujours enveloppé de
toujours enveloppé son périsprit, lorsqu'il prend la
de son périsprit, lorsqu'il prend la décision décision
de se réincarner,
de se rélncarner, de s'unir de
de s'unir nouveau à
de nouveau à la
la matière énergie, se
matière énergie, se renferme
renferme
JOURNAL D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
IOURNAL D'Ê'l'UDES PSYGHOLOGIQUES 261
261

dans
dans la la cellule globuleuse fécondée
cellule globuleuse fécondée par la cellule élément masculin, et
par la cellule élément masculin,
et il
il
attire,
attire, autour
autour de
de lui,
lui, la
la substance
substance apte
apte à
å former
former la
la matière
matière charnelle
charnelle de
de son
son

propre corps; il
propre corps; il le bâtit lui-même.
le bâtit lui-méme.
Les expériences
Les expériences fournies
fournies par longue et
une longue
par une riche série
et riche série de séances spi-
de séances spi-
rites,
rites, tenues partout
tenues partout par des entre elles inconnues.
personnes entre elles inconnues. demeurant
par des personnes demeurant
dans les
dans différentes parties
les différentes parties du monde, de
du monde, conditions sociales
de conditions sociales et de facultés
et de facultés
intellectuelles les plus variées;
intellectuelles les plus variées; les expériences
les de Russel
expériences de Russel Wallace. de W'allace. de W.W.
Crookes et
Crookes et d'autres investigeteurs infatigables
d'autres investigeteurs infatigables ont démontré àà satiété
ont démontré satiété lala

presque toute-puissance de l'esprit la substance


presque toute-puissance de l'esprit sur la substance universelle, sur la ma-
sur universelle. sur la ma-
tière cosmique comme
tière cosmique comme sur sur la ‘humaine, avec
matière humaine,
la matière lesquelles ilil fabrique
avec lesquelles fabrique
des corps et des objets et les décompose
des corps et des objets et les décompose å son gré. à son gré.
par l'hypothèse innombrables
Nous avons
Nous avons vuvu par
Phypothèse de de Darwin
Darwin que que lesles germes
germes innombrables
d'un seul type unique, nageant dans les
d'un seul type unique, nageant dans les eaux qui enveloppaient la
eaux qui enveloppaient planète
la planète
et restés épars sur toute la surface du globe lorsque les
la surface se retirèrent,
et restés épars sur toute du globe lorsque les eaux eaux se retirèrent,
s'ouvrirent moment opportun, c'est—à—dire
s'ouvrirent au moment opportun, c'est-à-dire lorsque les conditions ter-
au lorsque les conditions ter-
restres
restres le le consentirent.
consentirent. ou même le
ou même le réclamèrent
réolamèrent et et produisirent
produisirent certaines
certaines
formes d'êtres primitifs
formes d'étres primitifs qui, pour les premières
qui, pour les premières peuplèrent
peuplèrent la la terre;
terre; cesces
etres à formes grossières
êtres à formes grossières et rudimentaires,
et rudimentaires, quoique quoique exubérants de vie,
exubérants de vie. ces
ces
etres
etres qui qui n'étaient
n'étaient déjà déjà plus
plus les
les molécules
molécules embryonnaires du
embryonnaires du minéral, minéral,
poussées par
poussées loi d'évolution et de progrès, guidés
par loi rllévolution et de progrès, par l'étincelle intelligente
guidés par l'étincelle intelligente
qui þÿs'affinait
s ` a t `ûet sea perfectionnait
et nse it
perfectionnait avec elles. créer des
surent créer
elles, surent des étres toujours
etres toujours
qui avec

nouveaux et des
nouveaux et des espèces espèces nouvelles toujours
nouvelles toujours supérieures, afin
supérieures, þÿ aûque que
la
n la loi fa-
loi fa-
tale et
tale rationnelle de
et rationnelle de la perfectihilifé s'accomplisse
la perfectibilité s'accomplisse en ajoutant anneau
en ajoutant anneau sur sur
anneau à la chaîne
anneau ù la chaine sans þÿûdes sans fin des vies successives.
n vies successives.
t
*
41»
4*

il absurde de
est absurde
ll est de supposer
supposer queque l'esprit qui avait
l'esprit qui déjà parcouru
avait déjà toutes les
parcouru toutes les
phases, qui avait franchi tous les stades des règnes inférieurs,
phases, qui avait franchi tous les stades des régnes inférieurs, minéral et minéral et
végétal, qui
végétal, qui était
était enfin
þÿ e passé
nû n
passé dans
dans le
le règne
règne supérieur
supérieur animal,
animal, à
à la
la suite
suite de
de
peines,
peines, de
de souffrances
soulïrances et et d'épreuves innombrables et
d'épreuves innombrables et douloureuses,
douloureuses, par- par-
dernier grade
au dernier
venu au
venu
ait
grade ait dû y
dû rester stationnaire, attendant l'arrivée de
y rester stationnaire,
attendant l'arrivée de
parents inconnus
parents
inconnus et mystérieux pour
et mystérieux pour atteindre
atteindre enen Asie
Asie etet pas ailleurs le
pas ailleurs le
grade humain.
grade humain.
'

ll est
ll également absurde
est également absurde de de supposer
supposer que que ces parents,
ces par une
parents, par
miracu-
une miracu-

leuse injustice aient été expressément


leuse injustice aient été formés des mains mêmes
expressément formés des mains mêmes de Dieu !! de Dieu
D'ailleurs, s'ils
D`ailleurs, s'ils n'eussent
n'eussent paspas été formés de
été formés cette façon
de cette façon miraculeuse
miraculeuse d`oùd'où
seraient-ils parvenus
seraient-ils parvenus ??
Quels efforts d'imagination
Quels efforts pas été dépensés
n'ont pas
d'imagination n'ont
été dépensés pour dénaturer ce qui
pour dénaturer ce qui
est si simple, si logique
est si simple, si et si clair‘? N'est-il
logique et si clair? N'est-il pas
rationnel de penser que
pas rationnel de penser que»
l'homme
l'homme est
est apparu
apparu
sur
sur
la
la Terre
Terre par
par
l'œuvre
þÿ l ' S du
du
u vmême
méme
r e esprit qui l'anime,
esprit qui l'anime,
qui avait déjà su construire
qui avait déja construire tant
su tant de
de corps différents, dans
corps différents, dans des espèces
des espèces suc-
suc-
262
262 REVUE
anvun: SPIRITE
smnrrn
__._.Î

cessives
ccssives pour pour progresser
progresser vers vers la la perfection
perfection ?? qui avait su
qui avait se constituer
su se constituer tant tant
de phases nouvelles qui
dc phases nouvelles qui n'existaient pas
n'existaient pas auparavant,
auparavant, pour s'élever
pour s'élever vers le
vers le
perfectionnisme supreme
perfectionnisme suprême sur notre planète
sur notre planète ‘?On?0n nene comprend
comprend pas pas pourquoi
pourquoi
il n'en serait point
il n'en serait point ainsi. Puisqu'il
ainsi. est constant
Puísqu'il est constant que ce même
que ce méme esprit esprit aa susu et
et
pu
pu
créer
se créer-tant
se tant de
de phases,
phases, tant
tant de
de modalités
modalités sous
sous tant
tant de
de formes
formes et
et de
de
variés et
corps variés
corps et différents, pourquoi n'aurait-il
différents, pourquoi n'aurait-il pu ni su se
pu ni su
former cette
se former cette
unité,
-unité, ce stade humain
ce stade humain ?? La cause de
La cause l'opposition àa cette
de l'opposition cette hypothèse, dérive
hypothèse, dérive
précisément d'un
précisément d'un orgueil orgueil irrationnel et immodéró,car l`origine
irrationnel et immodéré,car l'origine de l'homme,
de l'homme,
etre privilégié et
être privilégié but de
et but de la création ne
la création doit pas
ne doit pas sese confondre
confondre avec celle du
avec celle du
cheval,
cheval, du chat ou du singe
du chat ou du singe t La véritable raison,
t La véritable parmi le fatras de fantai-
raison, parmi le fatras de fantai-
sies émises
sies émises au sujet de
au sujet l'origine de
de l'origine de l'homme
l'homme et et de Pentétement qui
de Pentetement qui veut
veut
que
que cette origine
cette se soit vérifiée
origine se soit þÿ v e r iû seulement.
seulement.
ée dans l'Asie,
dans ne saurait se
l'Asie, ne saurait se trou- trou-
ver en
ver dehors de
en dehors la répugnance,
de la répugnanoe, du
du dégoût,
dégoût, de
de l'humiliation
l'humiliation que l'homme
que l'homme
a ressenti s'étant cru fait
a ressenti s'étant cru fait al'image àPimage de Dieu, ayant
de Dieu, situé
ayant habité l'Eden situé dans
habité l’Eden dans
l'Asie et
l'Asie et d'être contraint àà se
d'etre contraint se reconnaître
reconnaitre dans
dans le
le mollusque,dans
mollusque,dans le
le héris-
héris-
son, dans Fhyène,
son, dans l`hyène, dans
dans le le crapaud
crapaud de de jadis
jadis et avec le
et avec le méme
meme mode mode de nais-
de nais-
sance
sance et et d'apparition
d'apparition sur sur la planète.
la planète. _
_

Mais il faut bien


Mais il faut bien que que bon gré
bon gré ilil se
mal gré
gré mal résigne àa envisager
se résigne envisager ce ce fait,
fait, et
et
accepte
accepte ce procédé
ce procédé ;
;
il
il ne
ne s'est
s'est déroulé
déroulé ainsi
ainsi qu'en
qu'en vertu
vertu des
des lois
lois éternelles.
éternelles.
Gomme
Gomme le le dit
dit Flammarion:
Flammarion: la la Nature
Nature ne l'a pas
ne l'a pas consulte.
consulté.
1-a-
1'**
I:

L'esprit
L'esprit conçut
conçut le plan d'édification
le plan þÿ d ' é d iû cde dea tsonion
son organisme dans
organisme dans l'espèce
l`espèce nou-
nou-

‘velle,
velle, avec
avec ses ses facultés d'attirer,
facultés d'attirer, de manipuler et
de manipuler et de disposer
de disposer la
la matière
matière ;;
il réunit autour de lui la substance appropriée
il réunit autour de lui la substance appropriée à la formation à la formation du
du corps
corps
dont
dont
il avait þÿû
il avait fixé xla
laéforme, Tagrégeant et
forme, l'agrégeant et le disposant d'une
le disposant façon conforme
d`une façon conforme àà sa sa

propre conception
propre conception ;; il ainsi origine
donna ainsi
il donna origine aa l'espèce
Pespèce nouvelle, qui for-
celle qui
nouvelle, celle for-
mait le
mait le couronnement
couronnement de de la série supérieure
la série supérieure des
des êtres.
etres.
Donc,des
Donc,des germes primitifs d'un
germes primitifs
d'un type unique qui
type unique qui avaient
avaient surnagé dans les
surnagé dans les
eaux enveloppant la
eaux enveloppant la Terre,
Terre, et et qui
qui après
aprés des transformations immenses et
des transformations immenses et
indiscontinues et des phases sans nombre, sous
indiscontinues et des phases sans nombre, sous la direction d'un moteur la direction d'un moteur
intelligent,
intelligent, avaient
avaient donné origine àà toutes
donné origine toutes les espèces qui
les espèces qui s'étaient succé-
s'étaient succé-
immédiatement pour
dées immediatement
dées peupler la
pour peupler la Terre, comme conséquence
Terre, comme
l'homme
conséquence l'homme
jaillit sur notre
jaillit sur planète. par
notre planete. parunun procédé identique qui rejette loin la
procédé identique qui rejette
loin la par-
par-
tialité, le privilège et l'injustice.
tialité, le privilège et l'injustice.
Mais raison ne
aucune raison
Mais aucune vient justifier
ne vient þÿ j u s tqueque
iû ces
e r germes
ces aient donné
germes aient l'origine
donné l'origiue
àl'étre
a l'etre humain
humain sur sur un seul
un seul point de l'immense circonférence
point de limmense circonférence terrestre, terrestre,
fùt-ce l'Asie même,
fùt-ce l'Asie méme, de préférence ita l'Europe
de préférence primitivement émergée
l'Europe primitivement émergée des des
flots l`Atlantide disparue,
de I'Atiantide
flots de de la brûlante Arrique, des
disparue, de la brûlante Afrique, des terres polaires terres polaires
glacées, de
glacées, de la sauvage Amérique,
la sauvage Amérique, de de la barbare Océanie.
la barbare Oceanie.
L'homme
L'homme est est apparu
apparu sur Terre à des époques différentes,
la Terre
sur la à des époques dans des
différentes, dans des
JOURNAL
Jounmu. nïïrrunns
þÿ n ' 1 i : ' r psvcuonoerouns
ur:xs
rsvcuonoorouns 263
263

régions diverses
régions diverses et
et avec
avec des teintes variées;
des teintes son apparition
variées; son apparition s'est vérifiée
s'est þÿ à
v é r iû
a ée
mesure que les conditions
mesure que les conditions de
de la
la planète
planète sortie
sortie du
du tourbillon
tourbillon des
des conflits
conflits et
et

des conflagrations
des þÿ que l'imagination
Fimagination
c o nû a g r a t i o n s
que représente avec
se représente
se épouvante, se
avec épouvante, se fut
fut
libérée des eaux qui l'enveloppaient;
libérée des eaux qui Penveloppaient; cette
cette apparition
apparition eut
eut lieu
lieu surtout
surtout sur
sur

hauts plateaux
les hauts plus refroidis et plus
refroidis et plus favorables
secs, plus favorables auau dévelop-
les plateaux plus plus secs, dévelop-
de la
pement de
pement la vie.
vie.
L'apparition de
L'apparition l'homme, en
de l'homme, en allant, s'est répétée
allant, s'est partout et
répétée partout et constamment
constamment
de lala même
de manière, sans
méme manière, modifications ni
sans modillcations ni variations,
variations, sauf celles que
sauf celles pro-
que pro-
clamait la loi d'adaptation, selon les conditions variées du milieu ambiant.
clamait la loi d'adaptation, selon les conditions variées du milieu ambiant.
L'homme
L'homme flt
tlt ainsi
ainsi son apparition
son dans l'Asie
apparition dans aussi bien
l'Asie aussi bien que dans l'Europe,
que dans l'Europe,
dans l'Atlantide, dans l'Afrique,
dans l'Atlantide, dans dans les terres polaires, dans 1'Amérique,
l'At`rique, dans les terres polaires, dans l'Amérique,
l’0céanie et
dans l'0céanie
dans partout ailleurs.
et partout ailleurs.
admettant que
En admettant
En le nombre des germes laissés
que le nombre des germes laissés à la retraite
a la des eaux
retraite des sur
eaux sur

l'étendue de
toute l'étendue
toute la terre
de la fut
terre fut immense, qu'ils soient
immense, qu'ils soient éclos partout produi-
éclos partout produi-
sant le nombre
sant le nombre þÿ i nû infini desn espèces
des i
especes et des
et des étres, l'homme
étres, l'homme compris,
compris, on on ne peut
ne peut
pluslogiquement
pluslogiquement et
et rationnellementaccepter,
rationnellementaccepter, s ans
sans blesser
blesser tout
tout sentiment
sentiment de de
justice
justice que
que ce
considérable ait
ce fait considérable ait eu lieu dans l'Asie seulement,
fait eu lieu dans l’Asie seulement, et et que ce
que ce
fût
fût le
le seul pays privilégié
seul pays privilégié destiné
destiné à
à servir
servir de
de berceau
berceau au
au genre humain.
genre humain. En
En
admettant l'hypothèse
admettant Yhypothèse de
de cet
cet injuste
injuste privilège,
privilège, on,
on,
devrait
devrait aussi admettre
aussi admettre
que tous
que tous
les
les autres germes déposés
autres germes déposés ailleurs, ailleurs, sans
sans faute
faute de leur part,
de leur part, ont ont
tous été condamnés à périr,
tous été condamnés à périr, ou au moins,
ou au moins, ce qui
ce
qui est plus
est inconcevable,
plus inconcevable,
ont
ont été
été contraints
contraints à
à borner
borner leur
leur germination
germination et
et leur
leur reproduction
reproduction à à un
un

nombre déterminé d'êtres déshérités


nombre déterminé d'étres déshérités rendus indignes rendus indignes d'aspirer
d'aspirer à la perfec-
à la perfec-
tion, celle
tion, celle dede leurs frères de
leurs frères de l’Asie qui recevaient
l'Asie qui recevaient ainsi
ainsi uneune grâce spéciale.
grâce spéciale.
Telle est
Telle est la la conclusion
conclusion à a laquelle
laquelle me conduit la
me conduit première considération
la première considération
qui m'a été suggérée
qui m'a été suggérée par par la
la Note
Note du
du D‘
D' Otero,
Otero, et
et que j'ai reproduite.
que j'ai reproduite. J'ai
J'ai
peut-étre insisté
peut-etre insisté trop trop longuement sur ce dernier
longuement sur ce dernier point point : la façon
: la façon dont s'est
dont s'est
vérifiée
þÿ v é r iûl'origine
é e
l'origine de
de l'homme
l'homme sur la
sur la terre
terre et
et sur
sur ce
ce que
que
dont
dont cette origine
cette origine
n'a
n'a pas eu lieu seulement en Asie
pas eu lieu seulement en Asie ;; ces deux points
ces deux points constituaient pré-
constituaient pré-
cisément la
cisément la base fondamentale de
base fondamentale de ma thèse.
ma thèse.

'

0
0
J!
-li

Dans le
Dans fond sinon
le fond sinon dans
dans les
les paroles, la
paroles, la Bible
Bible même
méme cece livre sacré des
livre sacré des
Hébreux, se
Hébreux, se trouve d'accord avec mes considérations dans plusieurs de
trouve d'accord avec mes considérations dans plusieurs de ses
ses

passages.
passages.
Lorsque
Lorsque Caïn
Caîn fut maudit après
fut maudit après avoir tué
avoir tué son
son frére Abel,ilil cria
frère Abel, au
cria au Seigneur:
Seigneur:

- Voila‘, tu
Voilà, m'a.r maudit,
tu m'as maudit, et maintenant quiconque
et maintenant
quiconque me
me rencontrera pourra
rencontrera me
pourra me
tuer!
tuer! —
- A quoi le
A quoi Seigneur répondit
le Seigneur répondit :: —
-
Quiconque occira
Quiconque
occira Caïn
Caïn sera
sera maudit
maudit
sept fois
fois sept.

`

.sept sept.
Dans
Dans la
la méme Bible on
méme Bible on lit aussi que
lit aussi que Caïn s'étant marié,
Gaïn s'étant marié, bâtit la ville
bâtit la ville de
de
Hénoc,
Hénoc, du
du nom
nom de
de son
son fils.
þÿû l s .
'w_*1'—"*‘n'!
vwpw-wy «nmp
w
U!"

2264
264 REVUE
nnvrm spmnn
smnrrn

Je me
Je me demande
demande quiqui aurait
aurait pu occire Caïn
pu occire Caïn sisi la
la race humaine avait
race humaine avait réelle-
réelle-

par Adam, en Asie, lequel généré


ment commencé
ment commencé par Adam, en Asie, avait seulement
lequel avait généré seulement deux deux
fils
þÿû :: l Caïn
s
Cain Abel?
et Abel?
et
Où Caïn aurait-iltrouvé
Où Cain aurait-il trouvé une femme s'il
une femme vraiment resté
fût vraiment
s'il fût le seul
resté le seul habi-
habi-
tant
tant dede la
la Terre
Terre excepté son père et
excepté son et mère
sa mère ?
?
père sa

D'où serait venue


D'où serait venue lala nécessité
nécessité de bâtir la
de batir la ville
ville de Hénoc, si
de Hénoc, si Caïn avait été
Caïn avait été
seul dans
seul dans lele monde,
monde, avec femme venue
sa femme
avec sa venue on on ne
ne sait d'où, et
sait d`où, et leur flls Hénoc?
leur þÿû Hénoc?
ls
Nauraient-ilspas
N'auraient-ils eu assez
pas eu
d'une simple
assez d'une maison?
simple maison?

^

Qui aurait
Qui aurait appris
appris àa Caïn
Cain l'art de batir
l'art de des villes?
batir des villes?
Ceci
Ceci prouve
prouve que
les auteurs du Livre sacré des Juifs, en
que les auteurs du Livre sacré des Juifs, en voulant rappor-
voulant rappor-
ter au Créateur
ter au Créateur lala production
production de
de tous
tous les
les étres,
etres, l’homme
l'homme compris, pour
compris, pour mon- mon-
trer toute-puissance du Seigneur,
trer la toute-puissance du Seigneur, avaient néanmoins 1'intuition sinon la
la avaient néanmoins l'intuition sinon la
connaissance
connaissance complète
complète du
du procédé
procédé réel
réel de
de l'origine
l'origine de
de l'homme;
l'homme; ils
ils savaient
savaient
que la Terre entière était peuplée et
que la Terre entière était peuplée
habitée.
et habitée.
t
t
un
au

Ma conclusion sur
Ma conclusion sur lala génération
génération de de l'homme repose-t-elle sur
l'homme repose-t-elle la vérité?
sur la vérité?
j'en
j'en ai
ai la
la certitude
certitude et
et cependant,
cependant, si
si je
je n'en
n'en possède pas
possède pas la
la preuve exacte,
preuve exacte, au
au
moins elle est vraisemblable et se trouve
moins elle est vraisemblable et se trouve en parfaite en parfaite harmonie avec la jus-
harmonie avec la jus-
tice et la
tice et logique; elle
la logique; possible, naturelle
est possible,
elle est naturelle et et en
en outre, appuyée et
outre, appuyée et soute-
soute-
nue par
nue la science.
par la science.
Ma tache
Ma tache se se bornant
bornant a à poser
poser la question, celui
la question, qui aime
celui qui à faire
aime à faire la
la lumière
lumiere
les hautes questions qui concernent l'humanité,
sur les hautes questions qui concernent l'humanité, pourra
sur avec une
pourra avec une com-
com-
pétence plus grande
pétence plus les approfondir
grande les approfondir et et les
les résoudre.
résoudre.
Il!
Ik
un
au

Si
Si ma
ma précédente conclusion,
précédente conclusion, par laquelle l'homme
par laquelle
l'homme doitdoit son origine àà
son origine

l'évolution
l'évolution incessante des germes
incessante des primitifs
germes primitifs sur toute l'étendue de la
sur toute l'étendue de terre
la terre
point seulement
et point
et seulement en Asie était
en Asie véritable, elle
était véritable, elle résoudrait aussi ma
résoudrait aussi ma seconde
seconde
considération en nous montrant la cause de la ressemblance
considération en nous montrant la cause de la ressemblance relevée par relevée le
par le
D‘ Olero les civilisations
entre les
D' Olero entre civilisations du vieux et
du vieux et du nouveau monde.
du nouveau monde.
germes primitifs, qui
primitifs, sous l'empire
Si l'on admet l'unité et l'identité
Si l'on admet l'unité et l'ídentité des germes des qui sous l'empire
de lois spéciales dont le fonctionnement
de lois spéciales dont le fonctionnement et les détails
et les détails nous
nous sontsont encore
encore
inconnus,
inconnus, se
se sont ouverts en temps propice
sont ouverts en temps propice et sous des conditions favo-
et sous des conditions favo-
rables
rables pourpour produire
produire et engendrer des
et engendrer des espèces
espèces d'êtres
d'étres aussi
aussi différents,
diiférents,
l'homme yy compris,
l'homme compris, il faut accepter
il faut accepter aussi les conséquences
aussi les conséquences de ce principe.
de ce principe.
Il faut aussi reconnaître l'identité
Il faut aussi reconnaitre l'identité des tendances,
des des passions, des
tendances, des passions, vertus
des vertus
et des‘
et vices, des
des' vices, des mérites
mérites et des défauts,
et des defauts, du savoir et
du savoir de l'ignorance,
et de l'ignorance, des des
facultés et des caractères, sinon dans tout le règne
facultés et des caractères, sinon dans tout le règne animal, au moins
animal, au moins dans dans
l'espèce
l'espèce entière.
entiere.
Cette ressemblance
Cette cette identité
et cette
ressemblance et sont réelles
identité sont réelles et prédominantes dans
et prédominantes dans
n'-I\.
Î
-
,-

a
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..

.
,
. . . -

JOURNAL
Jounmu. Iÿnrnnns
IÎETUDES PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES 265
265

l'espèce, malgré
toute l'espèce,
toute production en
sa production
malgré sa en des
des temps divers, sur
temps divers, sur des points
des points
ditîérents de la planète,
ditîérents de la en procédant
planète, en de germes distincts,
procédant de germes distincts, mais toujours
mais toujours
égaux et
et identiques, parce qu'ils proviennent d'une
égaux identiques, parce qu'ils proviennent d'une même source, d'un type
même source, d’un type
unique.
unique.
Toutefois dans
Toutefois dans les différentes fractions
les différentes fractions de de la
la même espèce engendrée
meme espèce engendrée par par
intervalles plus ou
intervalles plus moins prolongés et
ou moins prolongés dans les lieux plus ou
et dans les lieux plus moins éloignés,
ou moins éloignés,

il faut reconnaitre
il faut certaine différence
une certaine
reconnaître une plus ou
ditïérence plus ou moins accentuée, qui
moins accentuée, qui
rend moins similaire la ressemblance dans
rend moins similaire la ressemblance dans toute la race. toute la race. Cette légère
Cette légère dis-
dis-
semblance
semblance est est due
due a la loi
a la d'adaptation réclamée
loi d'adaptation réclamée par les conditions de
par les conditions de
I‘ambiantlocal
l`ambiant local où ces fractions
où ces fractions de de l'espèce naissent. vivent,
1'espèce naissent, vivent, sese développent
développent
et évoluent.
et évoluent.
La loi d'adaptation
La loi est donc
d'adaptation est celle qui
donc celle qui produit
produit dans les fractions
dans les fractions dede la
la
même espèce
méme espèce ou les divergences
race, les
ou race, légères, les
divergences légères, les nuances diverses plus
nuances diverses plus

apparentes
apparentes que réelles (plus de forme que
que réelles (plus
de forme que de substance)
de relevées
substance) relevées parle parle
D’ Otero Acevedo
D' Otero Acevedo entre
entre les civilisations, les
les civilisations, les monuments, l'architecture, le
monuments, l'architecture, le
savoir, la morale;
savoir, la morale; entre le culte des Mexicains et des Péruviens,
entre le culte des Mexicains et des avec
Péruviens, avec ceux ceux

_
de l'Egypte et
de l'Egypte et dela Chaldée, de
de la Chaldée, de la Phénicieet de
la Phénicieet la Palestine,
de la Palestine, de la Grèce
de la Grèce
et des Etrusques,
et des des Gaulois et des
Etrusques, des Gaulois et des Romains.Romains.
û
ù
U4
UU

Le D'
Le D‘ Gibier, dans L'analyse
Gibier, dans L'analyse des choses, écrit ce qui suit
écrit ce ::
des choses, qui suit
«La grande
«La majorité des
grande majorité clercs d'église,
des clercs d'église, parpar ignorance
ignorance ou ou par cupidité,
par cupidité,
criera que le jour
criera que le de YAnté-Christ est arrivé,
jour de l'Anté-Christ est arrivé, et que et toutes‘ inventions
que toutes' ces inventions
ces
des savants ne
des savants ne sontsont autre
autre chose
chose que que
des
des manifestations
manifestations de la
de Puissance
la Puissance
infernale du Prince des Ténèbres. Et tous, grands
infernale du Prince des Ténèbres. Et tous, petits pontifes,
grands et petits pontifes, s'ente-
et s'enté-
teront et
teront cacheront le
se cacheront
et se le chef
chef derrière
derrière leurs
leurs symboles incompris pour
symboles incompris pour nene

voir la vérité, la simple


pas voir la vérité, la simple et imposante
pas
et imposante vérité. Et ne la voyant,
vérité. Et ne la ils crieront
voyant, ils crieront
qu'elle
qu'elle n'est
n'est pas
pas
l...
I...
«Une nouvelle
a Une religion va
nouvelle religion s'élever. On
va s'élever. On reconnaîtra
reconnaîtra ses adeptes aà ceci
ses adeptes ils
ceci :: ils
vociféreront amvhème
ne vociféreront anafhème contre
ne contre personne. Ils ne chercheront
personne. Ils ne chercheront a cmwertir
à convertir
personne, mais ils GONVAINGRONT tout le monde. Ils enseigneront
personne, mais ils CONVAINCRONT tout le monde. Ils enseigneront que que
nous devons tout
nous devons tout soumettre ausoumettre au jugement de notre raison et
de notre raison et ne rien
rien accepter
jugement ne accepter
Ils nassigneront pas des bornes au possible
examen. Ils
sans examen.
sans n`assigneront pas des bornes au possible de connaître, et
de connaître, et
des positiviste:
des ils feront ainsi
positivistes ils feront ainsi des þÿ des progressistes. »
p r o g r e sû s t e s .
þÿ : :

J'ai reproduit
J'ai reproduit les
les paroles
paroles dudu D’
D' Gibier, sans aucunement
car sans
Gibier, car aucunement aspireraspirer ùà me me

poser
en savant,
poser en savant, j'ai j'ai tenté de démolir des choses qui
tenté de démolir des choses ne forment nullement
qui ne forment nullement
la base
la base dudu christianisme,
christianisme, mais
mais tout
tout bonnementcelle
bonnement celle catholicisme romain,
du catholicisme
du romain,
ce qui est toute autre chose,
ce qui est toute autre quoi qu'on
chose, quoi qu'on en dise.
en dise.
L'astronome Camille
L'astronome Flammarion, dans
Camille Flammarion, dans le le livre
livre Dieu
Dieu dansdans la la Nature,
Nature,
s'exprime ainsi
s'exprime ainsi : :

«Est-ce abaisser
« Est-ce
abaisser la la notion
notion dede Dieu
Dieu que de considérer l'univers comme le
que de considérer l'univers comme le
266
266 nnvun srlnim
nnvun SPIRITE

déroulement gigantesque d'une


déroulement gigantesque þÿ S uunique,
d'une œuvre unique,
v r e dont les
dont états se
les états manifestent
se manifestent

des formes
sous des
sous différentes, dont
formes ditférentes, les puissances
dont les puissances se traduisent en
se traduisent forces par-
en forces par-
ticulières distinctes? La substance primitive
ticulières distinctes? La substance les
occupe les espaces
primitive occupe bornes.
espaces sans bornes.
sans

Le plan de
Le plan de Dieu
Dieu estest que cette substance soit un jour condensée
que cette substance soit un jour condensée en mondes
en mondes

où la vie et l'intelligence
où la vie et déploieront leurs splendeurs.
l'intelligence déploieront leurs La lumière,
splendeurs. La lumière, la cha-
la cha-
leur, l'électricité, le
leur, l'électricité, le magnétisme, l'attraction, le
magnétisme, l'attraction, le mouvement
mouvement dans dans tous
tous ces
ces

mondes inconnus, traverse cette substance primordiale,


mondes inconnus, traverse cette substance comme
primordiale, comme le vent le vent
d'lonie qui faisait
d'lonie qui faisait sous
sous le règne de
le règne Pan vibrer
de Pan les harpes
vibrer les harpes suspendues
suspendues pen- pen-
dant la nuit.
dant la nuit. QuelleQuelle main tient l'archet et dirige
main tient Parchet et ce
prélude au plus
dirige ce prélude au plus magni-
magni-
fique des
des
þÿû q u e chœurs?
þÿ c h S Ce
u
Ger n'est
n'est
s ? pas
pas
à.
å la
la pensée
pensée humaine
humaine à
a chercher
chercher a
a la
la définir.
þÿ d éû nir.
Prétons une oreille attentive au lointain concert de la
Prétons une oreille attentive au lointain concert de la création. þÿ : : création. n
k
*
Il!
ll!

Cela
Cela est certain, je
est certain, serais aussi
je serais aussi et peut-être plus
et peut-étre plus fièrement
fièrement encore
encore ana-
ana-

thémaltlsé
thématzlsë par Panti-religion matérialiste, en supposant
par l'anti-religion matérialiste, en supposant que ses Pontifes
que ses Pontifes
puissent
puissent lire
lire ces quelques pages; je
ces quelques pages; je me suis
me suis engagé
engagé librement
librement sur leur
sur leur
domaine et
domaine et j'y j'y ai glané
ai glané et récolté des preuves
et récolté des à l'appui de ma thèse spi-
preuves à l'appui de ma thèse spi-
rite,
rite, au
au bénéfice
þÿ b é n éûde
de cce
e
ce néant
néant qu'on appelle Pespriacette
qu'on appelle l'esprit,cette entité
entité que
que
la
la science
science
officielle
þÿ n'a
o fû cn'a l l etrouver
i e pu
pu trouver soussous sonson scalpel anatomique.
scalpel anatomique.
vérité quelle
En vérité
En quelle est la ditïérence
est la ditïérence réelleréelle entre la doctrine
entre la matérialiste et
doctrine matérialiste et la
la
nôtre? elle consiste en ceci : Les matérialistes
nôtre? elle consiste en ceci : Les matérialistes prétendent prétendent que l'intelligence
que Fintelligence
humaine s'ane'amit
humaine s’ane’anlit au moment de
au moment de lala mort, conséquence
mort, conséquence qui qui établit son
établit son

irreaponsabílité; les spirites


irresponsabilité; les Spirites af/ïrment que
a/‘firment cette intelligence persiste,
que cette intelligence persisle, progresse
progresse
se perfectionne en
et se toute
en toute liberté
liberté et en pleine responsabilité.
et perfectionne et en pleine responsabilité.
i‘
*
*—l
þÿ 9 ¬-¢

Je sais, je
le sais,
Je le n'ai révélé
je n'ai révélé aucune
aucune vérité nouvelle
vérité ignorée; mais
ou
nouvelle ou
ignorée; je le
mais je le
crois, rechercher la
crois, rechercher vérité connue
la vérité connue etet repoussée,
repoussée, la proclamer, la
la proclamer, mettre cn
la mettre en
évidence, 1_a répandre et la défendre c'est le devoir suprême de tout
évidence, la répandre et la défendre c'est le devoir supreme de tout homme, homme,
sa pierre, si
chacun
chacun devant porter sa
devant porter pierre, si petite soit-elle, aa Péditlcation
petite soit-elle, du temple
l'édification du temple
de la
de vérité.
la vérité.
.I'ai porté
J'ai porté ma pierre àà côté
ma pierre de celles
côté de celles que d`autres avaient
que d'autres préparées; je
avaient préparées; je la
la
confie aux constructeurs de l'avenir, amis de
confie aux constructeurs de l'avenir, amis de Pbumanité. l'humanité.
Ce travail
Ce est plein
travail est plein de
de lacunes
lacunes etet je le sens,
je le son plan n'est
sens, son plan n'est pas rationnelle-
pas rationnelle-
réglé‘; j'ai déjà déclaré qu'il‘ fut simple article
ment réglé; j`ai déjà déclaré qu'il~ fut un simple article destiné à
ment un destiné à. la
la Revue
Revue
Spirile,
Spirite, devant
devant contenir
contenir deux
deux seules
seules considérations
considérations relatives
relatives a
a la
la remarque
remarque
du D‘
du Otero; mais
D' Oterog mais la matière s'est
la matière s'est accrue
accrue en allant, seule
en allant, seule cause
cause de son
de son
manque d'unité ;je ne
manque d'unité ;je ne me pas le
sens pas
me sens le courage de le refaire.
courage de le refaire.
Naples, avril 1894.
Naples, avril 1894. G. PALAZZI, Ingénieur.
G.
þÿ P A L A Z Z I , I 1 I : g é I l Î 8 l l 7 ` .
N. D. L. R. : L'origine
N. D. L. R. : de l’homme
L'origine de Fhomme va va paraître en une brochure
paraître en une brochure ;; nosnos amis
amis
feront
feront bien de la
bien de la faire connaître puisqu'elle
faire connaître puisqu'elle exprime de
exprime de belles
belles vérités,
vérités, fortes
fortes
et saines ;; ce
et saines serait la
ce serait la reconnaissance des lecteurs
reconnaissance des a l'auteur,
lecteurs a et la
l'auteur, et juste ré-
la juste ré-
compense
compense
due
due à
ù M.
M. G.
G. Palazzi.
Palazzi.
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SPIRITUALISME
SPIRITUALISME
Par A.
Par A. R.. Wallace, dans
R. Wallace, PEncyelopédie de
dans l'Eueyelopédie de Chambers,
Chambers,
V
pages 645 å. 649,
pages
645 à. art. On Spiritualism.
649, art. :: On Spiritualism. _

spiritualisme, «en anglais, et ordinairement spiritisme


Parle mot
Parle mot spiritualisme, «en anglais, et ordinairement spiritisme sur 1e
sur le

continent, on
continent, comprend toute
on comprend toute une grande série
une grande de phénomènes
série de normaux et
phénomènes normaux et

anormaux, que
anormaux, l'on attribue aux esprits, et aussi à la basée
croyance basée sur la
que 1'on attribue aux esprits, et aussi à la croyance sur la
communication
communication des vivants avec
des vivants avec les etres appelés
les étres mort.
appelés mort.
D'après 1e journal de Londres, le Spiritual Magazine,
D`après le journal de Londres, le Spiritual Magazine, qui qui fut pendant de
fut pendant de
longues années la meilleure publication
publication dc la Grande-Bretagne,
Grande-Bretagne, sur ce
V

longues années la meilleure de la ce sur

sujet, 1e spiritualisme
sujet, a le spiritualisme est une science
est une
« science basée seulement surdes
basée seulement faits qui
surdes faits qui
n'ont rien
n'ont rien à à faire avec la
faire avec spéculation ou
la spéculation ou la fantaisie ».
la fantaisie þÿ : : .

G'est une psychologie solide,


C'est une basée
basée absolument
absolument sur des faits observés
des faits observés chezchez
psychologie solide, sur
des médiums
des médiums divers. divers. '
`

_
_

Ces vérités
Ces cardinales sont
vérités cardinales établies d'une
sont établies façon impérissable
d'une façon impérissable sur l'expé-
sur l'expé-
rience et les investigations suivies
rience et les investigations suivies d'un grand d'un grand nombre d`hommes et
nombre d'hommes et de
de
femmes, jouissant
femmes, jouissant de
de toutes
toutes leurs
leurs facultés,
facultés, natifs
natifs de
de tous
tous pays
pays
et
et relevant
relevant
de toutes les
de toutes religions ;; tous
les religions tous s'accordent
s'accordent à déclarer l'existence
à déclarer l'existence d'une
d'une vie vie
d’outre-tombe.
d'outre-tombe.
Le mouvement
Le mouvement connu connu sous le nom
sous le nom dede spiritualisme
spiritualisme moderne
moderne est considéré
est considéré
comme
comme ayant ayant commencé
commencé en en 1848, une maison
dans une
1848, dans occupée par
maison occupée la famille
par la famille
Fox, à Haydesville, dans l`Etat de New-York, aux Etats-Unis, ou les
Fox, à Haydesville, dans l‘Etat de New-York, aux Etats-Unis, ou les deux
deux
demoiselles Fox,
demoiselles Marguerite et
Fox, Marguerite et Kate, âgées de
Kate, âgées de 12 et de
12 et de 9 furent les pre-
ans, furent les pre-
9 ans,

personnes reconnues comme médiums. Des bruits et des phénomènes


mières
mières personnes reconnues comme médiums. Des bruits et des phénomènes
eurent lieu,
eurent lieu, surtout
surtout en
en leur
leur présence.
présence.
Mais il
Mais ne faudrait
il ne pas en
faudrait pas en inférer
inférer que ces phénomènes aient
que ces phénomènes
aient été jusqu'a—
été jusqu'a-
lors inconnus; toute
lors inconnus; l'histoire, depuis
toute l'histoîre, l'antiquité, contient
depuis l'antiquité, contient le le récit
récit de faits
de faits
analogues.
analogues.
Tel, en
Tel, 1649, dans
en 1649, l'ancien palais
dans l'ancien palais a Woodstock, àà Tedworth
à. Woodstock, chez M.
Tedworth ;; chez Mo-
M. Mo-
mepesson, en 1661 ;; dans la famille du Rev. John Wesley,
mepesson, en 1661 dans la famille du Rev. John le chef et fonda-
Wesley, le chef et fonda-
teur des méthodistes
teur des méthodistes àà Epworth,
Epworth, en
en
1716
1716 ;
;
l'affaire
l'at1`aire de PEsprit
de qui se
l'Esprit qui se mani-
mani-
festait à Cock Lane, à Londres, dont parlent le Dr Johnson, Péveque
festait à Cook Lane, à. Londres, dont parlent le D* Johnson, Pévéque Percy Percy
et d'autres
et dautres personnages
personnages ; ; les
les manifestations
manifestations extraordinaires
extraordinaires qui
qui eurent
eurent lieu
lieu
chez M. Jobson, dans le Sunderland, en 1839, et dont le
chez M. Jobson, dans le Sunderland, en 1839, et dont le D' Clanny, D‘ Clanny, membre
membre

î
Î-

268
268 nnvun spnurn
nnvul: srmrrn
u:ÎL

de la
de la Société royale aa publié
Société royale publié le compte rendu,
le compte rendu, donnant
donnant le le témoignage
témoignage de de
cinq médecins et chirurgiens, et þÿ e nû
cinq médecins et chirurgiens, et enfln de
de nnombreux cas cités parles
nombreux cas cités auteurs:
parles auteurs:
MM. Howitt, Robert
MM. Hewitt, Robert dale Owen, D'
dale Owen, D‘ Sug.
Sug. Crowel
Crowel et
et d'autres
d'autres éminents
éminents écri» écri~
vains spiritualistes.
vains spiritualistes.
Pourtant,
Pourtant, toutes
toutes cesces manifestations n'éveillèrent pas
manifestations n'éveillérent l'attention publique
pas l'attention publique
et n’amenèrent
et n'amenèrent pas un examen systématique du
pas un examen systématique du sujet ; ce qui sujet; ce qui distingue
distingue
plus particulièrement l'année
plus particulierement l'année 1848, lesfiannales du
dans lesjannales
1848, dans du spiritualisme,
spiritualisme, c'estc'est
qu'elle était le point de départ d'un mouvement
qu`elle était le point de départ d'un mouvement qui qui s'est
s'est augmenté et
augmenté et agrandiagrandi
façon continue,
d'une façon
d`une malgré les
continue, malgré fausses représentations,
les fausses représentations, le le ridicule,
ridicule, la per-
la per-
sécution.
sécution. .
_

Les croyants se
Les croyants comptés dans
sont comptés
se sont dans toutes
toutes lesles positions sociales et
positions sociales dans
et dans
tous les pays civilisés.
tous les pays civilisés.
On trouve
On des adhérents
trouve des nombreux dans
adhérents nombreux dans l'aristocratie,
Paristocratie, chez chez les
les pauvres
pauvres et
et
les humbles, parmi
les humbles, parmi ceux
ceux qui
qui tiennent
tiennent le
le premier
premier rangrang dans
dans les
les sciences,
sciences, la la
littérature et les arts; partout
littérature et les arts; il
partout il y a des convaincus.
y a des convaincus.
Dans tousles
Dans tous les pays
pays d'Europe, d’Amérique et
d’Europe, d'Amérique et dflaustralie,
d`Australie, on on publie
publie desdes
quantités de
quantités de journaux qui
journaux qui sèment la connaissance de ces phénomènes, les
sèment la connaissance de ces phénomènes, les
enseignements etla
enseignements philosophiequi
etla philosophie découlent.
en découlent.
qui en
Le spiritualisme a modifié profondément
Le spiritualisme a þÿ m o dprofondément
iû é la manière
la manière de voir de
de voir de bien
bien des
des
membres
membres du clergé, en
du clergé, qui concerne
ce qui
en ce concerne la la nature
nature et et le but de
le but de la vie future.
la vie future.
Ces
Ces faits
faits et qualités caractéristiques,
et qualités caractéristiques, font que le spiritualisme
font que le spiritualisme modernemoderne se se
distingue ce qui l'a précédé, et lui méritent le le droit d'un examen
droit d'un
distingue de tout ce
de tout qui l'a précédé, et lui méritent examen
sérieux.
sérieux.
Lorsqu'on
Lorsqu'on a, dans le
a, dans le commencement,
commencement, vu se mouvoir
vu se mouvoir des des meubles,
meubles, et et en-
en-

tendu frapper
tendu frapper des coups,des on attribua le tout à la tricherie, à la
coups, on attribua le tout à la tricherie, à la prestidigita- prestidigita-
lion;
tion; on n'y
on n'y voulait
voulait voir
voir que des causes naturelles.
que des causes naturelles.
put trouver l'explication
Quand la
Quand famille Fox
la famille Fox nene put trouver
l'explication des des phénomènes,
phénomènes, elle elle
appela
appela des
des voisins,
voisins, sans
sans plus
plus de
de succès.
succès.
Bientôt
Bientot l'on l'on remarqua
remarqua que les sons ou mouvements étaient plus violents
que les sons ou mouvements étaient plus
violents
pendant la
pendant la présence
présence ou le voisinage
ou le immédiat
voisinage immédiat de de l'une*ou de
l’une'ou de l'autre
l'autre des pe-
des pe-
tites filles
tites þÿû l ; l on; on prit des précautions extrêmes pour se garder
e sprit des précautions extrêmes pour se garder d`une tricherie d'une tricherie
possible
possible de
de leur
leur part.
part.
On les veillait
On les veillait ;; on on tenait
tenait leurs mains et
leurs mains leurs pieds
et leurs pieds ;; on les enfermait
on les enfermait

dans des
dans des sacs sacs ;; on les faisait rester debout,
on les faisait rester debout, pieds nus, sur
pieds nus, sur des oreillers.
des tout
oreillers. tout
était inutile; les
était inutile; les coups coupssursur les
les portes, les tables surles parquets, au
portes, les tables surles parquets, au plafond, plafond,
eurent lieu,
eurent malgré tout.
lieu, malgré tout.
Ce n'était
Ce n`était la là qu'une partie des
qu'une partie phénomènes, car
des phénomènes, les bruits
car les se produisirent
bruits se produisirent
àà la demande des assistants,
la demande des assistants, ou en réponse
ou en
réponse à
à leurs
leurs observations.
observations. Alors,
Alors, on
on

eut l'idée de se servir de l'alphabet, les lettres indiquées


eut l'idée de se servir de l'alphabet, les lettres indiquées par des coups par des coups
frappés
frappés
formèrent
formèrent des
des mots
mots et
et des
des phrases.
phrases.
a w

JOURNAL
Jotmmu. D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
D'ÉTUDES Psïcnonoeiouns 269
269

C'est ainsi
G'est ainsi que apprit
que l'on
apprit que
l'on les bruits étaient faits par l‘Esprit
que les bruits étaient faits par
d'un
l'Esprit d'un
homme qui
homme qui avait été assassiné
avait été dans cette
assassiné dans maison, enterré
cette maison, dans la
enterré dans cave ;; en
la cave en
cherchant
cherchant on on trouva
trouva des ossements humains,
des ossements humains, du du charbon
charbon et de la
et de la chaux
chaux
dans la
dans cave. Une
la cave. enquête aa corroboré
Une enquete corroboré lele fait l'assassinat; d'autres
de Passassinat;
fait de d'autres té-
té-
moins sont venus déclarer qu'ils
moins sont venus déclarer avaient entendus des bruits
qu'ils avaient entendus des bruits dans cette dans cette
méme maison qu'ils
méme maison qu'ils avaient
avaient habitéeavantla famille Fox.
habitéeavant la famille Fox. _
_

Cette atîaire eut un tel retentissement


Cette affaire eut un tel retentissement que la famille
que la famille Fox Fox fut obligée de
fut obligée de
soumettre les jeunes
soumettre les jeunes filles
þÿû à
l
a l l'examen
Pexamen
e s des
des personnes
personnes
nombreuses
nombreuses qui
qui venaient
venaient

que les expériences en public ont


rendre compte
se rendre
se compte des faits ;; c'est
des faits ainsi que
c'est ainsi les expériences en public ont
commencé
commencé sous sous le contrôle des
ie contrôle des personnes déléguées en
personnes déléguées vue de
en vue cet exa-
de cet exa-
men.
men.
Ùétait
(Yélait la
la médiumité
médiumité en en public; mais bientôt,
public; mais bientôt, d'autres médiums furent
d'autres médiums furent
signalés
signalés en d'autres endroits, comme si le développement
en d'autres endroits, comme si le développement de cette puissance
de cette puissance
anormale
anormale tendait à devenir
tendait à générale.
devenir générale.
Ainsi, en 1845,
Ainsi, en 1845, Andrew Jackson Davis,
Andrew Jackson Davis, flls sans
þÿû sans instruction d'un
l s instruction d'un pauvre
pauvre
tisserant,
tisserant, lui-même
lui-méme apprenti cordonnier, après
apprenti cordonnier, après avoir
avoir été
été hypnotisé
hypnotisé eut eut
pendant des heures inconscientes,
pendant des heures inconscientes, nommées Transes, un étrange
nommées Trames, un
étrange pouvoir
pouvoir
de clairvoyance ;; ilil guérissait
de clairvoyance guérissait des maladies, faisait
des maladies, des discours
faisait des sur les
discours sur su-
les su-
jets les plus profonds, montrait un savoir et une science dont
jets les plus profonds, montrait un savoir et une science dont il ne restaitil ne restait
point de
point de trace dans son
trace dans état normal.
son état normal.
'
`

Il avait
Il avait ainsi attiré l'attention
ainsi attiré des savants
l'attention des de New-York,
savants de New-York, et et donna,
donna, sous
sous
leurs auspices, 157 conférences qu'ils
leurs auspices, 157 conférences qu`ils ont
ont publiées depuis.’
publiées depuis.-
Une autre personne,
Une autre Thomas Loke Harris, dictaien
personne, Thomas Loke Harris, quatre-vingt-quatorze
dictalen quatre-vingt-quatorze
heures,
heures, un volume de 384
un volume de 384 pages qui aa mérité d'étre comparé
pages qui
mérité d'être comparé auxaux plus
plus belles
belles
productions de Milton.
productions de Milton.
A cette
A époque, 1848-50,
cette époque, 1848-50, onon a
a vu les frères
vu les Davenport, dont
frères Davenport, les phéno-
dont les phéno-
mènes
mènes ontont été inexpliquables pour
été inexpliquables tant de personnes ;; c'est
pour tant de personnes c'est vers
vers cece mo-
mo-

ment que
ment que
le
le médium
médium Home
Home avait
avait sa première
sa première vision,
vision, à
à l'âge
Page de
de 13
13 ans
ans il
;; il
lui apparaissait
lui l'un de
apparaissait l'un de ses qu'il savait
amis qu`il
ses amis savait distant
distant de
de 300 milles et
300 milles qui lui
et qui lui
indiquait
indiquait sa mort en
sa mort lui en donnant l'heure et le jour,
on lui en donnant l'heure et le ce qui
jour, ce qui se trouva par-
se trouva par-
faitement exact.
'
`

faitement exact.

DE
DE LA
LA NATURE ET
NATURE ET ÉTENDUE
ÉTENDUE DES PHÉNOMÈNES
DES PIIÉNOMÈNES

Presque toujours
Presque toujours le médium
le médium est une personne
est une dans qui
personne qui dans sajeunesse a eu sajeunesse
a eu
des visions,
des visions, a entendu des voix et obtenu ces moyens,
par ces
a entendu des voix et obtenu par
très
moyens, très souvent,
la
souvent, la
communication
communication d'événements
d'événements ayant eu lieu au
ayant
eu lieu
loin ou
au loin ou qui
qui devaient s'effec-
devaient s'eiYec-
tuer plus
tuer tard, et
et inconnus
inconnus dudu médium
médium et et de son entourage.
de son
plus tard, entourage.
Souvent, comme pour attirer l'attention,
Souvent, comme pour attirer l'attention, on
on entendait
entendait des frappés ;;
coups frappés
des coups
quelquefois des
quelquefois voix humaines et des
des voix humaines et des sons de musique.
sons de musique.

objets qui changent


D`autres fois ce sont des objets qui changent de
fois des place, visiblement;
visiblement; d'au-
'

D'autres ce sont de place, d'au-


2'70
270 nnvun
REVUE SPIRITE
SPIRIT!

tres fois.
tres dans l`obscurité.
fois. dans l'obscurité. Des chambres et
Des chambres et même
méme des des maisons
maisons entières
entières ont
ont
été remuées. des clochettes sonnées sans
été remuées. des clochettes sonnées sans explication naturelle des fleurs
explication naturelle ;; des þÿû e u r s
des fruits
et des
et fruits ont été apportés
ont été apportés de
de loin,
loin, dans
dans des chambres
des bien closes,
chambres bien aussi
closes, aussi
des espèces
des espèces en argent
en demandées
argent demandées par des personnes présentes.
par des personnes présentes.
Un autre phénomène
Un autre curieux,
phénomène curieux, c'est
c'est la
la façon
,façon de
de faire et
faire de défaire
et de des
défaire des
nœuds.
þÿ n S u d s .
Souvent le
Souvent le médium
médium est est attaché d'une telle
attaché d'une façon qu’il
telle façon qu'il est évident qu'il
est évident qu'il
pu le faire lui-méme; lorsque
lui-même; personnes l'attachent,
n'a pas pu
n`a pas le faire d'autres
lorsque d'autres personnes l'attachent, enen
ayant soin de
ayant soin mettre les
de mettre nœuds
les þÿ nSu etdles
et les bouts des
s bouts cordes hors
des cordes de son
hors de atteinte,
son atteinte,

il n'en est
il n'en est pas moins mis instantanément
pas moins mis instantanément en liberté,
en liberté, sesliens complètement
sesliens complètement
dégagés.
dégagés.
Dans les
Dans les expériences
expériences dudu professeur
professeur Zollner.
Zollner. desdes þÿ
nœuds n S uétaient
étaient
ds formés
formés
dans
dans desdes cordes sans fin,
cordes sans d'une
d'une
þÿû n , manière
manière impossible
impossible à
21 être
étre faits
faits par
par
la
la main
main
de l'homme. Un
de Îhomme. Un phénomène fréquent est de faire jouer
phénomène fréquent est de faire jouer des instruments de
des instruments de
musique
musique sans
sans qu
qu
ils
ils soient
soient en
en contact
contact avec
avec personne.
personne.
On
On a
a entendu
entendu jouer
jouer
sur les
sur touches d'un
les touches piano fermé
d'un piano clef, et
fermé àà clef, et des
des coups frappés sur
coups frappés
des tam-
sur des tam-
bourins
bourins quiqui flottaient
þÿû o t t a i e nl'air.
dans
dans l'air.
t
L'écriture directe est un autre
L'écriture directe est un autre fait, fait, bien constaté; ce
bien constaté; ce sont des écrits
sont des écrits obtenus
obtenus
dans des
dans tiroirs fermés,
des tiroirs fermés, ou
ou bien
bien entre
entre deux
deux ardoises
ardoises bien
bien scellées.
scellées.
Quelquefois l'écriture directe contient
Quelquefois l'é'criture directe contient des des questions
réponses aà des
des réponses igno-
questions igno-
rées
rées par
parlele médium.
médium.
Des dessins
Des dessins ont ont également
également été été produits
produits avec
avec une grande rapidité,
une grande
rapidité, avec un
avec un

crayon ou avec des couleurs.


crayon ou avec des couleurs.
Un
Un médium écossais
médium obtenait ainsi
écossais obtenait des peintures
ainsi des faites avec
peintures faites beaucoup de
avec beaucoup de
talent; dans des
talent; dans des conditions impossibles d'imitation
conditions impossibles d'imitation par par Fhomme,
l`homme, on on mar-
mar-

quait avec toutes les précautions


quait avec toutes les précautions possibles, des bouts de
possibles, des bouts de carton, ceux-ci
carton, et ceux-ci
et
posés
posés sous
sous une
une table
table recouverte
recouverte d'un
d'un drap,
drap, au
au bout
bout de
de quinze secondes on
quinze secondes on
les retirait; mémes cartes étaient recouvertes
les retirait; ces memes cartes étaient recouvertes de paysages
ces de en cculeur
paysages en cculeur et
et
l'huile.
àit l"hui1e.
v
~

Lord Borthwick était


Lord Borthwick était l'un
l'un des témoins du
des témoins fait; ilil aa confirmé
du fait; confirmé le rapport lu
le rapport lu
par M. Coleman devant la Société dialectique
par M. Goleman devant la Société dialectique de de Londres
Londres en en 1869.
1869.

corps a été observée chez plusieurs


La lévitation du
La lévitation du corps a été observée chez médiums,
plusieurs médiums, mais mais
jamais mieux
jamais mieux que que chez Home,
chez Home, ainsi que le fait de l'allongement
ainsi que le fait de Pallongement du du corps du
corps du
médium,
médium, faits faits constatés
constatés par des observateurs
par des compétents; en
observateurs compétents; en même
même tempstemps
l'élévation d'une
Pélévation d'une lourde table et
lourde table son inclinaison
et son inclinaison à à un angle de
un angle 40°, les
de 40°, les
objets qui trouvaient dessus
objets qui se trouvaient dessus ne furent pas
se ne furent renversés.
pas renversés.
Lindsay déclare
Lord Lindsay
Lord déclare avoir
avoir vu vu ce même médium
ce même médium manier manier (en(en état de
état de
transe) des charbons ardents, sans soulfrir la moindre
transe) des charbons ardents, sans souiïrir la moindre brûlure; il ajouta brûlure; il ajouta
dans
dans son témoignage devant
son témoignage devant la la Société dialectique, que
Société dialectique, dans unc séance ou
que dans une séance ou
étaient neuf personnes, sept
étaient neuf personnes, ont
sept ont pu
tenir des charbons brûlants
pu tenir des charbons brûlants sans incon-
sans incon-
JOURNAL
Joumnr. n'1:'rUnxs psrcaonoexouns
D'ÉTUDES Psvcuonoexouns 271
271

vénient, deux
vénient, deux n’ont
n'ont pu supporter l'approche;
en supportcr
pu en l'approche; Lord Adare, M.
Lord Adare, M. Jencken
Jencken et
et
plusieurs autres personnes
plusieurs autres M. Home
ont vu M.
personnes ont vu Home attiser le feu
attiser le et puis
feu et plonger sa
puis plonger sa
figure au
þÿû g uaur emilieu des charbons
milieu des brûlants, comme
charbons brûlants, comme s'il s'il baignait
baignait dans
dans de
de
l'eau.
l'eau.
M‘
M* S. C. Hall,
S. C. Háll, le comte de
le comte Crowford, et
de Crowford, :d’autres ont
et [d'autres ont vu vu M. M. Home placer
Home placer
un charbon ardent sur la téte de M.
un charbon ardent sur la téte de M. S. G. Hall et puisS. G. Hall et puis ramasser les cheveux
ramasser les cheveux
blancs
blancs de de M. autour du
Hall autour
M. Hall charbon rougi,
du charbon l'y
rougi, l'y laissant ainsi plusieurs
laissant ainsi plusieurs
minutes et laissant la téte intacte; en retirant ce charbon
minutes et laissant la téte intacte; en retirant ce charbon il brûlait les ilbrûlait doigts
les doigts
d'une personne qui
d'une
personne qui voulait le
voulait le {touchen
Ltoucher. D’autres
D'autres personnes,
personnes,
d'un
d`un caractère
caractère
de haute
de honorabilité, ont
haute honorabilité, ont donné leurs témoignages
donné leurs témoignages àà dautres faits simi-
d'autres faits simi-
laires chez
laires chez lele médium
médium Home. Horne.
Plus extraordinaire et
Plus extraordinaire et plus éloigné des
plus éloigné des possibilités
possibilités humaines,
humaines, est est lele fait
fait
des mains
des mains visibles
visibles et tangibles qui
et tangibles qui remuent
remuent des objets, écrivent
des objets, écrivent des des mes-
mes-

sages et se dissolvent dans des conditions qui


sages
et se dissolvent dans des conditions rendent la fraude
qui rendent la fraude impos- impos-
sible.
sible.
Des visages et
Des visages et des figures
des þÿû g uentières
entières
res ont apparu
ont apparu dans
dans des conditions où
des conditions où leur
leur
objectivité
objectivité pu a
a pu être
être prouvée
prouvée par par la
la photographie
photographie faite
faite par
par
des
des experts
experts les les
moins suspeets.
moins suspeets.
Et encore dans
Et encore dans desdes conditions d'expériences suivies
conditions d'expériences suivies et et scientifiques.
scientifiques, on on a a

obtenu les moules de mains, de pieds


obtenu les moules de mains, de pieds et de visages
et de dans la paraffine fondue
visages dans la paraffine fondue
100 degrés
àa 100 degrés de
de chaleur.
chaleur.
Une autre série
série de phénomènes que peut classer
l'on peut psycholo-
''

Une autre de phénomènes que l'on comme psycholo-


classer comme
giques ou
giques spirituels, c'est
ou spirituels, c'est de voir les
de voir les formes spirites invisibles
formes spirites invisibles pour toute
pour toute
l'assistance, et d'entendre leurs voix; il yÎa une quantité
Passistance, et d'entendre leurs voix; il yfa une quantité d'évidences, que Œévidences, que
v

par
par
ce
ce moyen
moyen
on
on a
a eu
eu connaissance
connaissance de
de faits
faits inconnus
inconnus au moment
au moment de
de leur
leur
révélation,
révélation, ainsi que la prédiction
ainsi que là prédiction d'événements
d'événements futurs futurs qui qui ont
ont été
été reconnus
reconnus

exacts
exacts par
par
la
la suite.
suite.
Des personnes douées
Des personnes douées de puissances remarquables,
de puissances remarquables, font font de longues con-
de longues con-
férences
férences ou des discours
ou des éloquents; elles
discours éloquents; elles écrivent
écrivent des messages élaborés
des messages élaborés
lorsqu'elles sont en un état inconscient;
lorsqu'elles sont en un état inconscient; et c'est par et c'est des renseignements
par des renseignements
ainsi obtenus que
ainsi obtenus que
nous
nous avons
avons pu acquérir
pu acquérir
nos connaissances
nos connaissances de l'enseigne-
de Penseigne-
ment et de la philosophie du spiritualisme
ment et de la philosophie du spiritualisme moderne. moderne.
Caractéristique
Caractéristique des des médiums
médiums ::
classes de phénomènes
Ces classes de phénomènes nombreux
Ces nombreux et distincts, démontrent
et distincts, démontrent qu'il qu'il
existe une quantité þÿ diffé-
existe une quantité indéfiniei n d éû de modifications
denmodifications
ie et
et dede détails
détails dansdans lesles diffé-
rentes médiumnités;
rentes médiumnités; il y il plusieurs bonnes raisons
y a plusieurs bonnes raisons pour
a pour nous prouver
nous
prouver que que
le tout
le tout ne peut être
ne peut être l’œuvre
þÿ l ' S de u vla
de tricherie
lar tricherie
e et de la
et (le fraude.
la fraude.

presque tous les médiums ont servi à donner les phénomènes


D'abord presque
D'abord tous les médiums ont servi à. donner les phénomènes
dus à.à cette
dus puissance dans
cette puissance dans lesles premières
premières années années de leur enfance,
de leur enfance, avantavant
272
272 REVUE
REVUE SPIRITE
SPIRIT!!

qu'ils
qu'ils aient pu
aient apprendre les
les méthodes des prestidigitateurs
méthodes des de profes-
prestidigitateurs de profes-
pu apprendre
sion.
sion. _
_

Ensuite, chaque médium


Ensuite, chaque médium otIre particularités, un
des particularités,
otïre des individuel et
côté individuel
un côté et
personnel
personnel dans ces phénomènes
dans ces qui font que
phénomènes qui font rarement et peut-être jamais,
que rarement et peut-étre jamais,
leur répétition
leur répétition exacte
exacte ne
ne s'est
s'est produite
produite à
a l'aide
l'aide de
de deux
deux médiums.
médiums.
De plus, tous
De plus, tous ces phénomènes ont
ces phénomènes eu lieu
ont eu dans des
lieu dans des maisons particulières
maisons particulières
où le
où médium est
le médium est venu
venu sans aucune préparation;
sans aucune on a observé ces
a observé ces phéno-
phéno-
préparation; on
mènes aussi bien chez des médiums
mènes aussi bien chez des médiums non professionnels non professionnels et qui et qui ne faisaient
ne faisaient
l’argent que
'

rien pour de l'argent que chez les médiums


médiums payés. payés.
q

rien pour de chez les


Et enfin, beaucoup de médiums des plus
Et enfin, beaucoup de médiums des plus remarquables
remarquables se soumis àù
sont soumis
se sont

des conditions imposées


des conditions imposées par des gens de
par des gens science intelligents
de science intelligents observateurs
observateurs
qui ont constaté des résultats absolument
qui ont constaté des résultats absolument supérieurs supérieurs aux moyens
aux des jon-
moyens des jon-
gleurs de
gleurs de profession
profession les les plus,
plus, habiles.
habiles.
Personnes éminentes qui
Personnes éminentes qui ont examiné ont examiné la question des
la question des phénomènes.
phénomènes.
En présence
En présence de
de l'affirmation
þÿ l ' a fû r m que
a
que t la
i
la ocroyance
n
croyance
dans
dans ces
ces faits est basé
faits est basé sursur
illusion accomplie
une illusion accomplie par
une quelques imposteurs, il
par quelques imposteurs, il est bon de noter, en
est bon de noter, en

passant, quelques-unes
passant, quelques-unes des des personnes
personnes connues connues qui qui se livrées àà une
sont livrées
se sont une
étude approfondie et consciencieuse
étude approfondie et consciencieuse des manifestations. des manifestations.
Parmi
Parmi les premiers, était
les premiers, était le le D*D‘ Robert
Robert Hare Hare de de Philadelphte, chimiste
Philadelphte, chimiste
éminent particulièrement
éminent particulièrement connu par connu l'invention d'appareils
par l'invention d'appareils ingénieux. ingénieux.
Il commencé, comme
Il aa commencé, comme d'autresd'autres patients patients investigateurs,
investigateurs, avec avec cette
cette
impression qu'il pourrait arriver a exposer une
impression qu'il pourrait arriver à exposer une désillusion; mais toutes désillusion; mais toutes
ses expériences
ses expériences àà l'aide d'instruments inventés
l'aide d'instruments inventés exprès,
exprès, pour contrôler
pour contrôler
scientifiquement
scientiliquement les les faits, fourni la
ont fourni
faits, ont qu'il était
preuve qu'il
la preuve était enen présence d'une
présence d'une
grande vérité. Convaincu lui-même,
grande vérité. Convaincu lui-même, le savant chercha a faire examiner la
le savant chercha à faire examiner la
question par des officiels,
question par des þÿ o fû c mais mais devant
i e l sdevant
, leur parti -pris, leurs
leur parti -pris, leurs préjugés,préjugés, il
il se
se

borna
borna à à annoncer, a confirmer le
annoncer, a þÿ c o nû le
résultat
r mrésultat
er de ses
de travaux dans
ses travaux dans son ouvrage ::
son ouvrage

L'Examen expérimental
I/Eæamen expérimental des des manifestationsspirites.
manifestations spirites.
Le grand
Le grand Juge Edmonals, magistrat
Juge Edmonds, magistrat renommé renommé par sa méthode suivie et
par sa méthode suivie et
consciencieuse,
consciencieuse, a soumis cette
a soumis question des
cette question phénomènes spirites
des phénomènes spirites àà un exa-
un exa-
approfondi; pendant pendant une période période de plusieurs
men minutieux et
men minutieux et approfondi; une de années
plusieurs années il il
servit des
se servit
se travaux, des
des travaux, expériences d'hommes
des expériences d'hommes intelligents
intelligents et et scientifiques
þÿ s c i e n t iû q u e s
de son
entourage. Le Juge
de son entourage. Le Juge a pua
pu noter quelques
noter phénomènes, chez lui-méme,
quelques phénomènes, chez lui-même,
qui avaient développé
qui avaient développé les médiumniques;sa
facultés médiumniques
les facultés propre fille,médium
;sa propre éga-
þÿû l l e , m éga-
édium
lement,bien des fois sous l'influence
1ement,bien des lois sous l'intluence des Esprits, des Esprits, a pu
a donner des communi-
pu donner des communi-
cations et
cations et converser
converser en en langues étrangères, yy compris
langues étrangères, compris le le grec moderne
grec moderne
qu'elle ignorait
qu'elle ignorait complètement.
complètement.
Parmi les.
Parmi personnes d'un
les. personnes caractère au-dessus
d'un caractère au-dessus de
de tout et d'une
soupçon et
tout soupçon d'une
habileté reconnue, sont MM. Robert dale Owen et le D‘ Robert C/zambers,
habileté reconnue, sont MM. Robert date Owen et le D' Robert Chambers,
qui sont rendu
se sont
qui se rendu compte des phénomènes par
compte des phénomènes
le médium Kate Fowà
par le médium Kate þÿ F o S a
JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL D.É'1'U`DES PSYCHOLOGIQUES
Psïcaonoarouns
273
273

New-York.
New-York. R. Chambers, qui
R. Chambers, connaissait beaucoup
qui connaissait le médium
beaucoup le Home, aa
médium Home,
écrit un chapitre
écrit un d'introduction
chapitre d'introduction pour le livre de Home, intitulé: Incidents
pour le livre de Home, intitulé: Incidents
de ma
de vie.
ma vie.
Le
Le Dr Geo. Seælon,
D* Geo. t oété
þÿ S e S a
a convaincu et
n ,convaincu
été et converti par des phénomènes
converti par des phénomènes quiqui
eurent lieu
eurent lieu dans maison, au
sa maison,
dans sa au milieu
milieu de sa propre
de sa propre
famille.
famille.
M.
M. Cromwell
Cromwell Va:-ley, qui s`est
Varley, qui s'est fait une spécialité
fait une de l'étude
spécialité de de l'électri-
l'étude de l'électri-
cité,
cité, a
a étudié les
étudié les faits,
faits, au d'appareils électriques
moyen d'appareils
au moyen électriques inventés
inventés
par lui.
par lui.
Le D’ Loch/tari
Le D' Robinson, après
Lock/:art Robinson, après une opposition àà la
violente opposition
une violente la réalité
réalité desdes
phénomènes, qu'il considérait comme des illusions, des
phénomènes, qu`il considérait comme des illusions, des hallucinations, fut hallucinations, fut
obligé
obligé d'en reconnaître la
d'en reconnaître vérité après
la vérité après ses expériences dans
ses expériences sa propre mai-
dans sa propre
mai-
son avec le médium
son avec le médium Squire. Squire.
L-z professeur
Le Zällner, de
professeur Zöllner, de Leipzîg,
Leipzig, dans
dans son ouvrage: Physique
son ouvrage: transcen-
Physzyue transcen-
dante,
dame, a décrit les
a décrit phénomènes merveilleux
les phénomènes merveilleux qu'il qu'il aa pu constater dans les
pu constater dans les
conditions les plus
conditions les plus sévères exigées
sévères par la science,
exigées par la science, en présence des
en présence des profes-
profes-
ses collègues,
seurs ses
seurs collègues, àà laide
l'aide dudu médium
médium Slade.
Slade.
Enfln nous
þÿ E nûnousn avons M.
avons M. W. W. Crookes,
Crookes, l'un
l'un de nos premiers
de nos chimistes et
premiers chimistes et
homme de
homme science de
de science l‘Europe, qui
de l'Europe, depuis 1870,
qui depuis 1870, jusqu'à 1874. aa consacré
jusqu'à 1874. consacré un un

temps considérable
temps très considérable àl'examen approfondi
très àfexamen approfondi des phénomènes;
des il
phénomènes; il a eu le a eu le
courage de
courage publier le
de publier le résultat
résultat de ses expériences.
de ses expériences.
qu'il aa assujettis
différents, qu'il lui, et
Avec des médiums
Avec des médiums diiiérents, assujettis àà des conditions àà lui,
des conditions et
dans sa
dans sa propre maison.
propre maison. il a
il a pu constater la
pu constater la vérité des phénomènes
vérité des phénomènes que nous
que nous
avons brièvement indiqués
avons brièvement indiqués plus plus haut.
haut.
1889, en
En 1889, parlant de ses comptes rendus ses expériences,
et de ses expériences, il il dit
En en parlant de ses comptes rendus et de dit
qu'après vingt
qu'après vingt ans,
ans,‘ en les examinant a nouveau et sans parti
en les examinant à nouveau et sans pris, il
parti pris, il ne ne
trouve rien
trouve rien à changer ou
a changer ou à à rétracter
rétracter de
de ce ce qu'il a d'abord écrit
tout d'abord écrit sur ce
qu'il a tout sur ce

sujet.
sujet.
LA
LA VALEUR
VALEUR DE PHÉNOMÈNES
cas Phénomènes
na cas

Considérant, en
Considérant, conséquence, toutes
en conséquence, toutes ces expériences et
ces expériences et études
études par des
par des
hommes de science jouissant de la
hommes de science jouissant de la plus plus haute réputation,
haute les spiritualistes
réputation, les spiritualistes
en ont déduit
en ont les faits
que les
déduit que qui forment
faits qui forment lala base de leur
base de leur croyance, et de-
sont et
croyance, sont de-
meurent prouvés, au-delà de toute ombre de doute. Et pourtant,
meurent prouvés, au-dela de toute ombre de doute. Et pourtant, beaucoup beaucoup
personnes demandent quelle la signification
de
de personnes demandent quelle est est la a tla
ou
þÿ s i g n iû cou la raison
i oraison
n d’étre
d'étre de
de
tous ces
tous ces phénomènes étranges.
phénomènes étranges. -

Certes n'avons pas


nous n'avons
Certes nous d'intérêt à ce que
pas d'intérét à ce
les meubles se déplacent, que
que les meubles se déplacent, que
les corps lèvent l'air,
les corps se lèvent en l'air, que
se en nous
que nous ayons
des épreuves par le feu
ayons des épreuves par le feu ou des
ou des
écritures
écritures sur des ardoises.
sur des ardoises.

La réponse beaucoup de ces phénomènes


La est celle-ci:
réponse est pour beaucoup
celle-ci: pour personnes, ces
de personnes, phénomènes
physiques, quoique insignifiants et triviaux
physiques, quoique þÿ i n s i g n iû a n t s
et triviaux en
en apparence,
apparence,
fournissent
fournissent le
le
i8
18
274
274 SPIRITE
REVUE SPIRITE
REVUE

moyen le plus ce sujet,


moyen le plus efflcace attirer et
pour attirer
efficace pour engager l’attention
et engager l'attention sur
sur ce sujet, dede
ceux qui s'occupent de fenseignemenl
ceux qui s'occupent de l'enseignement de la science moderne.
de la science moderne.
Dès
Dès que
que ces
ces personnes constatent que ces
personnes constatent que phénomènes ont
ces phénomènes réellement
ont réellement
lieu (ce qu'elles tenaient
lieu (ce qu'elles tenaient pour impossible). elles se rendent compte
pour impossible), elles se rendent compte et et
disent là, il
disent :: la, il y a quelque
y a quelque chose de plus
chose de que de
plus que l'imposture et
de Fimposture de l'illusion
et de l'illusion ;;
bientôt elles trouvent
bientôt elles trouvent que faits forment, réalité,
que ces faits ne forment, en réalité, que
ces ne en des prélimi-
que des prélimi-
naires àà un
naires un vaste champ d'études,
vaste champ d'études, nouveau
nouveau et conséquent.
et conséquent.
Presque
Presque tous les étudiants
tous les étudiants de de science psychique sont
science psychique sont devenus spiritua-
devenus spiritua-
listes, nous pouvons
listes, nous les compter par
pouvons les compter par centaines,
centaines, dansdans tous les pays
tous les civilisés
pays civilisés ;;
ils
ils ont continué leurs examens en
ont continué leurs examens en ce sens, parce ce sens, qu'ils étaient convain-
parce qu`ils étaient convain-
cus de la réalité de phénomènes
cus de la réalité de phénomènes psychiques
psychiques les les plus simples, et,
plus simples, et, à ceux qui
à ceux qui
prétendent que ces faits sont d'un ordre peu élevé
prétendent que ces faits sont d'un ordre peu élevé et trivial,'on peut et trivial,'on peut ré-
ré-
pondre
pondre que des hommes de la plus haute
que des hommes de la plus éducation, du
haute éducation, du plus grand
plus grand savoir,
savoir,
ont été
ont attirés par
été attirés par ces
ces humbles qualités.
humbles qualités.

CE
CE QUE
QUE LA PHILOSOPHIE DU
LA PHILOSOPHIE SPIRITISIIE ENSEIGNE
DU SPIRITISIIE ENSEIGNE

Mais lorsque
Mais lorsque nous au-delà de
passons au-delà
nous passons de ces quantités de
ces quantités de phénomènes,
phénomènes, et et que
que
nous les examinons avec soin, la philosophie et les enseignements
nous les examinons avec soin, la philosophie et les enseignements qui dé- qui dé-
coulent
coulent des communications diverses
des communications diverses reçues
reçues par
des médiums sous l'in-
par des médiums sous l'in-
fluence des
þÿû u e desnceEsprits. aussi bien
Esprits. aussi bien que dans les écrits ordinaires des
que dans les écrits ordinaires des personnes personnes
qui depuis longtemps
qui depuis longtemps ont
ont accepté
accepté et
et se
se sont
sont assimilé
assimilé ces
ces enseignements,
enseignements,
nous
nous entrons dans une
entrons dans une autre phase de
autre phase de cece sujet, que personne, à
sujet, que personne, à moins moins
d'être ancré
d'étre ancré dans les préjugés
dans les préjugés et
et le
le parti-pris
parti-pris ne
ne pourra
pourra
considérer
considérer comme
comme

inutile
inutile ou vulgaire.
ou vulgaire.
L'enseignement universel de
L'enseignement universel de la philosophie du
la philosophie du spiritisme
spiritisme moderne
moderne estest
que,
que,
le
le monde
monde et
et tout
tout l'univers
l'univers n'existent que dans le but de développer
n'existent que dans le but de développer des des
êtres spirituels
êtres que la
spirituels ;; que
_
_
mort est
la mort une simple
est une simple transition
transition dede notre existence
notre existence
matérielle, au
matérielle, premier degré
au premier de la
degré de la vie des Esprits;
vie des Esprits; que notre bonheur, et
que notre bonheur, et le
le
degré de notre intellect,
degré de notre dépendra uniquement
intellect, dépendra uniquement de
de l'usage que
l'usage que nous
nous avons
avons
fait
fait de nos facultés
de nos facultés et circonstances ici-bas.
des circonstances
et des ici-bas.
Cet enseignement nous
Cet enseignement nous þÿaffirme cette vie
m e cette
a fû rque
que présente otïrira
vie présente plus de
otïrira plus de
valeur
valeur et d'intérêt, lorsque
et d'intérét, les hommes seront
lorsque les hommes seront élevés non dans
élevés non une croyance
dans une croyance
vacillante, et remplie de doute, mais dans cette conviction
vacillante, et remplie de doute, mais dans cette conviction scientifique scientifique et et
immuable,
immuable, que que notre
notre existence
existence dans
dans ce
ce monde
monde n'est
n'est réellement
réellement qu'une
qu'une des
des
étapes
étapes dede notre vie actuelle
notre vie actuelle et sans fin.
et sans þÿû n .
Cet enseignement
Get prouve que
enseignement prouve les pensées que
que les pensées émettons, et
nous émettons, les actes
et les actes
que nous
que nous accomplissons sur la terre auront certainement
que nous accomplissons sur la terre auront certainement un elïet et une un etIet et une
influence la forme, et
sur la forme,
influence sur même l'expression
et même Yexpression organique
organique de notre future
de notre per-
future per-
sonnalité.
sonnalité.
iounNAi. ufltrunns
iounnal. uïtrunns PSYCHOLOGIQUES
Psvcnonocroums 275
275
*

Un exemple des
Un exemple des enseignements
enseignements du du spiritualisme
spiritualisme modernemoderne se se trouvetdans
trouveldans
le livre: Enseignements des Esprits,
le livre: Emeigneme-ms des Esprits, parle par le médium
médium consciencieux
consciencieux spiri-
et spiri-
et
tualiste intelligent M.
tualiste intelligent M. A. þÿ O S(Slainton
A. Owen o n Muses);
(Slainton Museal; il
il dit:
dit:
¢ Tel que
c Tel l'âme a vécu
que Verne a
vécu sursur la terre, tel
la terre, elle se
tel elle se trouve dans la
trouve dans vie des
la vie Es-
des Es-
prits ;; elleelle conserve
conserve ses ses goûts, ses penchants, ses habitudes ses antipa-
et ses
prits goûts, ses penchants, ses habitudes et antipa-
thies.
thies.
« a Elle n’est point
Elle n'est changée, sauf
point changée, sauf dansdans cet cet accident d`étre libérée
accident d‘etre libérée de de son
son

corps mortel.
corps mortel.
«a L'âme
L'âme qui, qui, sur terre, aa cu
sur terre, eu desdes goûts
goûts dégradants,
dégradants, et habitudes im-
des habitudes
et des im-
pures ne change
pures ne change pas sa nature, en passant
pas :: sa nature, en
passant de la sphère
de la terrestre
sphère terrestre à la vie à la vie
céleste,
céleste, ne ne se trouvera pas
se trouvera épurée; et
pas épurée; et dede méme l'âme élevée
même l'àme élevée quiqui sut sut aimer
aimer
et pratiquer
et les vertus du
pratiquer les vertus du bon travail par bon travail le bien et le bon, ne
par le bien et le bon, ne pourra. pourra. de de
l'autre côté
l`autre côté de cette existence,
de cette devenir méchante.
existence, devenir méchante.
« Le caractère de Fame est le résultat d'un
a Le caractère de Pame est le résultat d'un développement
développement de de chaque
chaque
heure.
heure, de
de chaque
chaque jour jour de
de son
son existence.
existence.
«u Ce
Ce caractère
caractère þÿû final nnenea consiste
l
consiste pas en
pas
des qualités
en des
qualités ou ou des défauts que
des défauts que l'on
l'on
peut prendre
peut prendre laisser;
ou laisser;
ou seule, Pexpérience
seule, Pexpérience de
de chaquejouret
chaquejouriet de
de chaque
chaque
heure peut
heure développer la
peut développer caractéristique de
la caractéristique cette âme;
de cette elle fait
ame; elle fait l’essence
l'essence
même
meme de de sa nature d’une
sa nature façon intime
d'une façon intime et et indissolubte.
indissoluble.
« 11 n'est
« Il n'est pas pas plus possible de défaire ce
plus possible de défaire ce caractère
caractère ainsi formé (sauf
ainsi formé (sauf par par
une longue
une longue suite
suite d’aberrations
d'aberrations absurdes),
absurdes), qu'il qu'il n'est
n'est possible
possible de
de couper
couper un un
tissu serré et d’en laisser
tissu serré et d'en laisser les þÿûintacts. les fils intacts.
ls
« Bien plus
u Bien plus encore:
encore: l'âme fame a des habitudes
a des habitudes si si précises, qu’elles devien-
précises, qu'elles devien-
nent une partie essentielle de
nent une partie essentielle de son individualité. son individualité.
« L’Esprlt_ qui a répondu aux demandes d'un
aux demandes d'un corps sensuel devient
«
L'Esprlt_ qui a repondu corps sensuel devient
l'esclave du vice; tel Esprit
l'esclave du vice; un tel Esprit ne serait pas
un ne serait heureux
pas heureux dans un
dans milieu de
un milieu de
pureté
pureté et
et de
de raffinement, il
il
þÿ r a fû n c m aspireraitaspirerait
ent, fatalement
fatalement à
à ses
ses anciennes
anciennes fréquenta-
fréquenta-
tions; les
tions; habitudes d’autrefois,
les habitudes d'autrefois, restent restent commecomme qualité essentielle de
qualité essentielle de sonson
ame. (Page
âme. (Page 13.)
13.)
« Des lois
u Des immuables régissent
lois immuables régissent les les résultats
resultats des actes. Les
des actes. Les bonnes
bonnes actionsactions
font l'avancement
font l'avancement progressif progressif de l’Esprit; les
de l'Esprit; mauvaises actions,
les mauvaises actions, en
en le dé-
le dé-
gradant, retardent son progrès; le bonheur
gradant, retardent son progrès; le bonheur se trouve dans l'avancement se trouve dans l'avancement
graduel de
graduel de l’Esprit,
l'Esprit, vers la perfection
vers la
perfection absolue.
absolue.
¢ c Les Esprits avancés
Les Esprits trouvent leur bonheur
avancés trouvent leur bonheur en agissant en
en agissant en vuevue du du bien,
bien,
par l’Esprit
ils sont animés
ils sont animés par l'Esprit d’amour
d'amour divin.
divin.
a Ils se complaisent point dans l'oisiveté et dans leurs
« Ils ne ne se complaisent point dans l'oisiveté et nene cessent,
cessent, dans leurs
elïorts, d’augmenter leur savoir intellectuel et moral.
etïorts, d'augmenter leur savoir intellectuel et moral.
« Les passions
« Les
passions et et les nécessités disparaissent
les nécessités disparaissent avec avec le 1’4Esprit
corps; liEsprít mène
le corps; mène
alors une vie
alors une vie de pureté, de pureté, de progrès
de progres et d'amour,
et et c'est
d'amour, et c'est là. là. le ciel. Nous ne
le ciel. Nous ne
connaissons pas
connaissons pas
d’autre
d'autre enfer
enfer que
que
celui
celui qui
qui est
est nourri dans l'âme
nourri dans Fame parle parle
276
276 nnvun
nnvun spmxrn
smnrrn

passions et penchants du par les douleurs


feu des
feu des passions les penchants
et les vice ;; ce
du vice feu est
ce feu est arrivé
arrivé par les douleurs
du remords et les angoisses du malheur accompli,
du remords et les angoisses du malheur accompli, à l'aide des peines
à l'aide des peines qui qui
chargent
chargent la
la conscience
conscience au
au nom
nom des méfaits passés.
des méfaits passés.

pas et cultiver les qualités


Pour sortir
a Pour
« sortir de cet enfer,
de cet enfer, il faut retracer
il faut retracer ses ses pas et cultiver les qualités
qui portent
qui des fruits,
portent des fruits, par la pratique de
par la pratique
de lala justice,
justice, de l'amour et
de l'amour de la
et de la con-
con-

naissance de Dieu.
naissance de Dieu.
Nous pouvons
a Nous
« pouvons résumer l'ensemble des
résumer l`ensemble devoirs de
des devoirs l'homme, considéré
de l'homme, considéré
comme Etre spirituel, par
comme Etre spirituel, par ce seul mot
ce seul mot : le þÿ
: le progrès c'est la connaissance
è . v la connaissance de
p r ¢ : _ q : ~c'est
de
soi-même et
soi-même et de qui tend
tout qui
de tout tend au au développement
développement spirituel spirituel du moi cons-
du moi cons-
cient.
cient.
« Le
« devoir de
Le devoir l'homme,considéré comme
de l'homme,considéré comme étre intellectuel (ayant
être intellectuel pour lui
(ayant pour lui
le raisonnement et Pentendement). se résume dans le mot eulmre.Ges facul-
le raisonnement et Pentendement). se résume dans le mot cultureGes facul-
tés cultivées, non
tés cultivées, dans une
non dans une seule direction, mais
seule direction, mais dans dans toutes toutes leur
leur þÿramifica-
r a m iû ca-
tion, n’ont
tion, n'ont paspas un développement
un
développement pour les choses terrestres
pour les choses terrestres seulement,mais seulement,mais
en se
en se servant
servant de de celles-ci pour un
celles-ci pour progrès plus
un progrès plus grandgrand et sans fln
et sans þÿûàà ntravers
travers
l'éternité.
l'éternité.
Le devoir
x Le
< devoir de l'homme, vis-à-vis
de l'homme, vis-à-vis de
de lui-méme, comme Esprit
lui-même, comme incarné,
Esprit incarné,
dans
dans un corps
un matériel, c'est la pureté; pureté
corps matériel, c`est la pureté; en pensées, en paroles
pureté en pensées, en paroles et en
et en
actions. Donc,
actions. Donc, dans trois mots,
ces trois
dans ces progrès, culture
mots, progrès, et pureté,
culture et résument
se résument
pureté, se
le devoir de l’homme comme étre spirituel. intellectuel et corporel.
le devoir de l'homme comme étre spirituel. intellectuel et corporel. » þÿ : :

P. 157. Enseignement
P. 157. Enseignement des Esprits, par
des Esprits, par Stainton Moses ((1).
Stainton Moses 1).
Sm RussuLL WALLACB.
Sm Russuu WALLAcs.

(I) The
(1) following works
The following works [lave
have been
been consulter]
consulted inin writivg this article:
writing this Hislory of
The History
article: The of
(lie bäzpernalural, by
the Supernatural, by William Howitt (2
William Howitt vols.); Foot/atts on the Boundary
(2 vols.); Foot/alla on thc Boundary ofo/ Ano-
Ano-
ther World
ther World and The Debalal/le
and Tlte Land between
Debatat/te Land Wortd and
thi: World
between this the Neæt,
and lhe by Robert
Robert
Next, by
Dale Owen;
Dale Planchette,
Owen; Ptarwhette, or the Despair of Science and The Proof Patpabte of
or thc Despair of Science and The Proof Palpable of
Immortality, by
Immortatity, Epes Sergent;
by Epes Sergent; Report
Report on Spirituatism of
on Spiritualism of the Committee of
the Committee of the
the
London Dialectical Society; Primitive
Dialectical Society; Primitive Christianity Modem Spiritualism, by
London Christianity andand Modern Spiritualism, by
Eugene Crowell,
Eugene Crowell, M.
M. D.;
D.; Researches
Researches in
in the P/zenomena of' Spiritualism,
the P/zenomena of Spirituatism, by by William
William
Crookes, F.
Ci-ookes, F. R. S.; Miracles
R. S.; Miracles andand Modern Spiritualism, by
Modem Spiritualism, by the
tbe present writer; Trans-
present writer; Trans-
cendental Physics,
cendental Physics, by by Professeur
Professeur Zôllner
Zöllner (tram. by C.
C. C.
C. Masaey) ; Spirit Teachings,
(trans. by Massey) ; Spirit Teachings,
published by
published by M. A., Oxon.;
M. A., D. Home:
D. D.
0xon.; D. Home: his Li/e and
his Li/e and Mission, by Mme
Mission, by Dnnglas
Mme Dnnglas
Home :: and
Home and aa review
review of this work
of this won-k by Professeur W. F. Barrett and F. W.
W. H. Myers, in
by Professeur W. F. Barrett and F. H. Myers, in
the Journal
the Journal ofof the Society /or
the Society [or Psychical Rexearch, July 1889.
Psychicat Research, July 1889.

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V
V

NOTES SUR DEUX


NOTES SUR VOLUMES
DEUX VOLUMES
seau»: nes ACTES
same pas Acrns ne
ne LA SOCIÉTÉ pas
LA socnîrré nes necnancnas PSYCIIIQUES
iuscnencnizs PSYCIIIQUES

Lommss, runuizns DERNIÈREMENT


ne LONDRES,
m: PUBLIÉES nenmùnizunivr
Les volumes
Les IX et
volumes IX grande série
et X
X de
grandela
de lasérie des
des actes
actes de la Société
de la indiquée
Société indiquée
ci—dessus,
ci-dessus, contiennent
contiennent des articles intéressant
des articles intéressant dede près
près l'étude
l'étude dudu moderne
moderne
spiritualisme.
spiritualisme.
Dans le tome
Dans le IX, d'environ
tome IX, 171 pages,
d'environ 171 se trouvent
pages, se trouvent uneune étude
étude de F. W.
de F. W. A.
A.
Myerx sur les expériences de W. Stainton Moses, et un article de R.
Myers sur les expériences de W. Staimon Moses, et un article de R. Hodgson, Hodgson,
sur la
sur magie dans
la magie dans l'inde.
l`lnde. Le premier de
Le premier de ces travaux est
ces travaux est le plus important
le plus important ;;
l'auteur, très
l'auteur, très connu
connu dans
dans lele monde
monde de la psychologie,
de la psychologie, y traite longuement
y traite longuement
des phénomènes spirites,
des phénomènes observés par le regretté
spirites, observés parle Moses, professeur
regretté Moses, l'Uni-
professeur àà l'Uni-
versité
versité de Londres. et
de Londres. de ses
et de ses études sur les
études sur mémes faits.
les memes faits.
que Moses (A. Oxon) écrivit les ouvrages
On sait
On sait que Moses (A. Oxon) écrivit les suivants: Recherches
ouvrages suivants: Recherches
le spiritisme Identité des Esprits; Enseignement des Esprits
sur le spiritisme ; Identité des Esprits; Enseignement des Esprits ;; Ecriture
sur ; Ecriture
médianimique
médianimique ;; Aspects du spiritisme ;; et en
Aspects du spiritisme et en outre, un grand nombre d'ar-
outre, un grand nombre d’ar—_
ticles du méme genre qui parurent dans le
ticles du mème genre qui parurent dans le journal londonien journal londonien a Light
Light þÿn.: : . «

Comme médium écrivain,


Comme médium Moses reçut, tant de son Esprit
écrivain, Moses reçut, tant de son
Esprit guide
guide [mperator
lmperator
que
que
d'autres
d`autres Esprits élevés,
Esprits élevés, assez
assez de
de communications
communications pour remplir une ving-
pour remplir une ving-
taine de livres de notes
taine de livres de notes ;; ceci, ceci, du reste,
du n'a rien
reste, n'a rien qui qui nous étonne quand
nous étonne quand
nous voyons
nous voyons
la
la faculté
faculté médianimique
médianimique de
de Dalmazzo,
Dalmazzo, Scaramuzza
Scaramuzza et
et d'autres
d'autres
moins connus,
moins tels que Fanciullaci
connus, tels que Fanciullaci etet Serravalle-Borselli.
Serravalle-Borselli.
Le
Le tome
tome X,X, de
de 466 pages environ,
466 pages contient des
environ, contient des études
études de Balfour, Lodge
de Balfour, Lodge
et Sidgwick,
et trois hommes
Sidgwick, trois hommes de grandde grand talent ;; deux d'entre eux sont
talent deux d’entre eux sont ouverte-
ouverte-
ment spiritualistes.
ment spiritualistes.
Ce volume
Ce renferme, de
volume renferme, A. J.
de A. J. Balfour,
Balfour, savant homme politique,
et homme
savant et un dis-
politique, un dis-
sur la
cours sur
cours la relation des travaux
relation des travaux de Société de
la Société
de la recherches psychiques,
de recherches psychiques,
avec la
avec marche générale
la marche générale et quotidienne de
et quotidienne l'investigation scientifique.
de l'investigation scientifique. On
On
sait que
sait que
cette
cette Société
Société s'occupe
s'occupe sérieusement
sérieusement de
de l’étude
l'étude des
des phénomènes
phénomènes
magnétiques et
magnétiques et spirites
spirites et de tous
et de tous ceux qui sont
ceux qui sont dudu ressort de la
ressort de la science
science
psychique.
psychique.
Du professeur 0.
Du professeur 0. J. Lodge, nous
J. Lodge, nous trouvons une étude
trouvons une sur la
étude sur difficulté d'ob-
la difficulté d'ob-
tenir
tenir des
des preuves irréfutables,
preuves irréfutables,
de
de l'origine
l'origine et
et de
de la
la nature
nature de
de l'intelligence
Pintelligence
278
278 REVUE SPIRITE
REVUE SPIRITE
.

qui manifeste dans


se manifeste
qui se dans le somnambnlisme (trance),
le somnambnlisme (trance), dans l'écriture automa-
dans l'écriture automa-
tique
tique et dans d'autres
et dans d’apparenle inactivité
états d'apparente
d'autres états inactivité mentale.
mentale.
supposer qu'elle
A propos
A propos de cette étude,
de cette étude, jeje me
me permets
permets de
de supposer qu'elle aurait été plus
aurait été plus
complète et méme en quelques
complète et même en points ditïérente,
quelques points ditlérente, si t'auteur avait assisté
si l'auteur avait assisté
l'époque où
àà l'époque il l'écrivit,
où il l'écrivit, et
et comme
comme ilil le
le fit
tit dans la suite,
dans la suite, aux importantes
aux importantes
séances
séances du professeur G.
du professeur Richet. avec
C. Richet. le médium
avec le médium E. Paladino.
E. Paladino.
philosophe M.
Le philosophe
Le M. Sidgwick. professeur d'éthique
Sidgwick. professeur d'éthique àà l`Université
l'Université de Cam-
de Cam-
bridge. et l'un des premiers propagateurs du darwinisme.
bridge. et l'un des premiers propagateurs du darwinisme, a écrit dans ce a écrit dans ce
même tome X,
méme tome X, un long compte rendu
long compte
un sur le
rendu sur le recensement des hallucinations
recensement des hallucinations
déjà présenté
déjà présenté au
au Congrès
Congrès international
international de
de psychologie expérimentale, ou-
psychologie expérimentale, ou-
vert il
vert deux ans
il yy aa deux l'Université de
à l'Université
ans à de Londres.
Londres.
Ce compte rendu
Ce compte rendu occupe dans le tomeX, la bagatelle de
occupe dans le tome'X, la bagatelle de 397
397 pages
pages I
l
Les cas
Les cas etet les informations affirmatifs
les informations afílrmatifs sont sont auau nombre
nombre de de 2.272
2.272 recueillis
recueillis
par 410 collecteurs, qui
par 410 collecteurs, qui interrogèrent 17.000
interrogèrent 17.000 personnes au-dessus
personnes au-dessus de 21 ans,
de 21 ans,
dans les
dans diverses parties
les diverses parties du monde. C'est,
du monde. C'est, il me semble,
il me semble, une une source
source nou- nou-
velle et une réunion remarquable
velle et une réunion d'hallucinations
remarquable d'halluclnations de la vue, de la l'o
vue, de l'o ie, du
de îe, du
toucher, critiquées,
toucher. critiquées, confrontées.
confrontées. classées
classées systématiquement
systématiquement comm
comm dans
dans
une statistique. et
une statistique. et résuméesrésumées dans leurs significations
dans leurs diverses et
significations diverses et générales.
générales.
D'après l'enseignement,
D'après Penseignement, les
les hallucinations
hallucinations sont
sont de
de deux
deux sortes
sortes hallucina-
:: hallucina-

tions proprement dites et pseudo-hallucinations ou illusions. Les premières


tions proprement dites et pseudo-hallucinations ou illusions. Les
premières
dites aussi véridiques,
dites aussi véridiques, sont sont des images mentales
des images mentales extériorisées,
extériorisées, par consé-
par consé-
quent objectives ; les secondes sont seulement
quent objectives ; les secondes sont seulement subjectives. subjectives.
Ce
Ce compte
compte rendu rendu est est dû
dû aussi Myers, àà Podmore.
aussi aà Myers, Podmore. et et aà d'autres
d'autres collabo-
collabo-
rateurs délégués officiellement. On y traite plus particulièrement
rateurs délégués officiellement. On y traite plus particulièrement des hallu- des hallu-
cinations et
cinations et pseudo-hallucinations;
pseudo-hallucinations; leurs liens et leurs dilïérences ;; de leurs
leurs liens et leurs différences de leurs
formes, de leur développement
formes, de leur développement et et de
de leur physiologie, âges, sexe,
leur physiologie, ages, sexe, hérédité, hérédité,
nationalité
nationalité et santé par
et santé rapport
par rapport
aux
aux hallucinations
hallucinations ;; hallucinations
hallucinations indivi- indivi-
duelles et
duelles collectives ;; hallucinations
et collectives expérimentales ;-, état
hallucinations expérimentales mental et
état mental et ner-
ner-

veux par
veux
par rapport
rapport aux hallucinations; attention expectante,
aux hallucinations;
attention expectante, suggestion;
suggestion; elfets eilets
organiques accompagnant
organiques accompagnant les les hallucinations
hallucinations ; coïncidences
; coïncidences avec avec des des cas
cas de de
prémonltions, apparitions
mort, prémonltions,
mort,
locales et
apparitions locales et fantômes. fantômes.
Malgré
Malgré la
la confiance
contlance et le respect
et le que je
respect que ressens pour les
je ressens pour
les collaborateurs
collaborateurs de de
ce rapport,
ce surtout
rapport, surtout pour Sidgtvick, deux points me
pour Sidgwick, deux points me semblent douteux: 1°
semblent douteux: 1°
Toutes les
Toutes informations données
les informations données dansdans les les listes des collecteurs
listes des ont-elles été
collecteurs ont-elles été
indiquées sans équivoquesimportantes ?2°0nt-elles ?2°0nt-elles été
été interprétées dans
dans
indiquées sans équivoquesimportantes interprétées
leur vrai sens
leur vrai sens ?
?
Les récits des
Les récits des apparitions locales et des
apparitions locales et fantômes des
des fantômes morts. par
des morts, exemple,
par exemple,
sont de nature à créer des doutes
sont de nature a créer des doutes dans l'esprit. dans l'esprit.
Les spirites
Les savent que
spirites savent
l'homme ayant un
que l'homme ayant corps physique
un corps physique et et un corps
un corps

spirituel,
spirituel, il
il peut
peut y y avoir
avoir des
des fantômes
fantômes d'incarnés
d'incarnés et
et de
de de
de désincarnés
désincarnés ;; que que
la pensée
la étant, ou paraissant
pensée étant, ou étre une force
paraissant étre une force capable capable d'attirer et _de
d'attirer et _de repous-
repous-
JOURNAL
Jonnnar. rfnrvnns Psïcnonoelouns
n'1l:'rUnn:s PSYCHOLOGIQUES 279
279

ser. de coaguler
ser. de coaguler et de répandre
et de répandre le fluide,
le þÿû d epeut
u ion
on ,
peut en avoir des
en avoir images et
des images et
des tableaux
des fluidiques
tableaux þÿû véritables.
u i d i véritables.
ques
Allan Kardec
Allan Kardec quiqui est la þÿ
est la personnification
p e r s o n n iûde dec a la tlogique,
la ion
logique, et dont
et dont les théo-
les théo-
bien qu'incomplètes,
ries bien
ries qu'incomplètes, en en quelques
quelques points,
points, sontsont maintenant
maintenant vérifiées
þÿ v é r iûet
eté e s

reconnues exactes,
reconnues exactes, grace aux recherches expérimentales des plus
grâce aux recherches expérimentales des illustres
plus illustres
du monde.
savants du
savants parle
monde. parle aussi
aussi de
de ces
ces images
images mentales.
mentales. _
_

Au moment de
Au moment l'enquête statistique
de l'enquéte statistique sur les hallucinations,
sur les fadressai au
hallucinations, j'adressai au

professeur Sidgwick
professeur Sidgwick une
une douzaine
douzaine de
de documents
documents qui
qui contenaient
contenaient des
des faits
faits
recueillis
recueillis de première main;
de première main; les uns de
les uns de caractère incertain en
caractère incertain ce quîregarde
en ce quiregarde
les phénomènes
les spirites
phénomènes spirites (1). (l). Je
Je fus
fus un
un des
des collecteurs
collecteurs et
et en
en voyant
voyant que
les
que les
réponses aux questions posées
réponses aux questions les bulletins
posées sur les bulletins que
sur que m'avait envoyés
m'avait envoyés ce ce
professeur, étaient
professeur, étaient tout aussi þÿ
tout aussi affirmatives
a fû r m apourpour Phallucination
t i v ePhallucination
s que pour le
que pour
le
spiritisme. doute s'éleva moi. Les 2.272
spiritisme. un doute s'éleva en moi. Les 2.272 personnes
un en personnes qui qui donnèrent des
donnèrent des
informations afllrmatives,
informations étaient-elles
étaient-elles
þÿ a fû r m a t i v e s , toujours
toujours en
en état
état de
de voir la
voir différence
la diilférence
entre les deux sortes de phénomènes
entre les deux sortes de phénomènes ? ?
Maisje dis tout
Maisje dis tout cela incidemment, ne
cela incidemment, ne pouvant critiquer þÿ S uaussi
une œuvre aussi
pouvant critiquer une v r e
considérable ;je dois me borner à l'indiquer
considérable ;je dois me borner à Pindiquer aux spirítes. aux spirites.
Alexandrie (Italie),
Alexandrie 1895.
(Italie), 1895.
M. T.
M. T. FALCOMER.
Fancoiusn.

Traduit par
Traduit M. Descormiers,
25, rue
par M. Descormiers, 25, rue de
de Cléry.
Cléry.
Cambridge, 99 mai
Cambridge, i892.
mai 1892.
Cher
Cher monsieur,
monsieur,
Je
Je vous suis très
vous suis reconnaissant de
très reconnaissant vos bulletins
de vos de recensement,
bulletins de etc., les
recensement, etc., sont si
ces sont
les ces si
bien documentés, que
bien documentés, que je crois n'avoir à. vous adresser aucune question ultérieure.
je crois n`svoir à. vous adresser aucune ultérieure.
question

.l'ai besoin
J'ai besoin de savoir si
de savoir réponses du
les réponses
si les bulle;in A.,
du bnlle;in A., doivent âtre comprises
doivent âtre comprises comme de-
comme de-
vant contribuer
vant contribuer à. notre statistique,
à. notre ou,
statistique, ou, si
si ce
ce sont les réponses de personnes ayant observé
sont les réponses de personnes ayant observé
faits. Je
des faits.
des crois
Je crois quil
quil s'agit plutôt de
s'agit plutôt de ce
ce dernier cas,
dernier cas, àå cause
cause de la
dela prépondérance de
prépondérance de
réponses affirmutives.
réponses þÿ a fû r m a t i v e s .
Votre dévoué,
Votre dévoué, H. SIDGWICK.
H. SIDGWICK.

(l) Et
(1) Et il me répondit par la
il me lettre suivante.
répondit par la lettre suivante.

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J/ §§(
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1 -"¿" %' J /

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I

280
280 spnu-rn:
nnvun spmrrn:
nmvun:

LE MEDIUM JANEK
LE MEDIUM JANEK
ENFANT PEUPLE sonna
nu rnurnn
Elu-'AM' nu mus un
1-*onun mms (mourra spnurn
un Gnourn srmrrn A vxasovm
A vansovm

(Suite) voir
(Suite) voir la
la Revue d'avril 1895.
Revue-d'avril1895.

Cependant mon attente


Cependant mon attente fut totalement déçue.
fut totalement déçue.
La première
La séance
séance ne nous a guère réussi.
réussi. Etait-ce
Etait-ce la timidité craintive
la timidité craintive
première ne nous a guère
du
du garçon, causée par
garçon, causée par la
la présence
présence du
du D‘
D' Ochorowicz, une autorité scienti-
Ochorowicz, une autorité scienti-
fique?
þÿû q uou
ou bien
e bien
? indisposition passagère?
une indisposition
une passagère? Nous eûmes des résultats très
Nous eûmes des résultats très
faibles ; quelques coups, quelques contacts,
faibles ; quelques coups, quelques contacts, l'effort
l'etIort de
de la
la table à se soulever,
table è. se soulever,
voilà tout!
voilà tout! Il Il yy eut aussi un
eut aussi un apport,
apport, mais d'une nature
mais d'une nature très douteuse...
très douteuse...
Quand après
Quand après quelques
quelques instants,
instants, nous nous nous assîmes autour
nous assîmes autour de de lala table,
table,
chose tomba
une chose tomba légèrement
une légèrement à terre,
à terre, comme
comme une balle, ou
une balle, une pomme
ou une pomme de
de
terre; cela semblait
terre; cela semblait être tombé de
être tombé de lala poche
poche d'un assistant. Le
d'un assistant. Le médium
médium était était
tenu à droite
tenu à drofite par le D‘ Ochorowicz, à gauche
par le D' Ochorowicz,
a gauche par l'ingénieur L ..icz. Ce léger
par l'ingénieur
L ..icz. Ce léger
bruit fut peu remarqué. Dès que
bruit fut peu remarqué. Dès que nous quittàmes nous quittames la
la table après avoir
table après avoir allumé,allumé,
l'un
l'un dede nous heurtant un
nous heurtant un objet se baissa
se baissa et releva
releva petite pomme
une petite pomme de la
de la
objet et une

grosseur d'un marron. Nous tendîmes les mains vers cet apport, quand,
grosseur d'un marron. Nous tendîmes les mains vers cet apport, quand,
coup une grêle pomme pareilles
tout àà coup
tout une de
grêle de pomme tomba devant
pareilles tomba devant nous. Il
nous. Il yenyen avait
avait
trois. J'en
trois. J'en vis
vis encore
encore uneune sursur le le divan,
divan, et m’approchant àà nouveau
et m'approchant nouveau du côté
du côté
dela fenétre,
de la deux
fenétre, deux pommes roulèrent
pommes roulèrent encore. Quelqu'un déclara en
encore. Quelqu'un déclara avoir
en avoir
trouvé sur la table et sur la chaise. Le
trouvé sur la table et sur la chaise. Le médium debout auprès médium debout auprès du
du poèle,
poèle, se se
chaulïait les
chaulïait les mains, mains, ma ma femme était auprès
femme était de
auprès de lui. lui.
La seconde
La seconde séance séance ne
ne fut
fut pas plus
pas plus heureuse,
heureuse, Phonoré professeur, armé
l'honoré professeur, armé
d'une
d'une patience angélique, attendit avec
patience angélique, attendit avec persistance l'effet de la
persistance 1'eíl`et de la force psy- force psy-
chique; supposant que Janek était un médium,
chique; supposant que Janek était un médium, il essaya de þÿû xson il essaya de fixer son opi-
e r opi-
nionace sujet,
nionàce sujet, au moyen au d'instruments qu'il apporta
moyen d'instruments qu'il apporta avec lui, tels que
avec lui, tels que
Fhypnoscope,
l'hypnoscope. le
le dynamomètre,
dynamomètre, etc.
etc. Outre
Outre cela
cela le
le Drüchorowicz
D'Ochorowicz tenant
tenant
sa main
‘sa main entre entre lesles épaules
épaules de de Janek,
Janek, þÿû la t remarque
fit la remarque que que son corps au
son corps au lieu
lieu
de réchautîer sa main, absorbait au contraire
de réchaulîer sa main, absorbait au contraire son calorique. son calorique.
manifestations, pourtant,
Les manifestations,
Les pourtant, ne ne saccentuaient
s'accentuaient pas, pas, c'est peine sisi nous
c'est aà peine nous

en avions quelques bribes çà et là. Quelquefois le


en avions quelques bribes çà et là. Quelquefois le tiraillement violent d'une
tiraillement violent d’une
manche,
manche, un visage efitleuré
un visage légèrement, des
elïleuré légèrement, des coups sourds en
coups sourds en quelques parts!
quelques parts!
c’est tout ce que nous obtlnmes
c'est tout ce que nous obtînmes après une attenteaprès une attente prolongée, état
prolongée, état de choses
de choses
qui
qui me
me fut extrêmement désagréable;
fut extrèmement désagréable; j'avais j'avais l'air
Pair de ne pas reconnaître
de ne pas reconnaître la
la
vérité des manifestations médianimiques,
vérité des manifestations médianimiques, en dérangeant en en
dérangeant en vain le D' vain le D‘
Ochorowicz,
Ochorowicz, dont
dont le
le temps
temps était
était si
si précieux.
précieux.
Il faut
Il convenir que
faut convenir Pexemple des
le docteur, àà l'exemple
que le docteur,
des sceptiques intelligents,
sceptiques intelligents,
établissant un contrôle très sévère à l'égard
établissant un contrôle très sévère à du médium,
l'égard du médium, s'entretenait s'entretenait à à
iÿnruuns Psvcuonooxouns 281
'

JOURNAL
Jouauar. IYÉTUUES rsvcaonoexoums 281
î___ï

haute
haute voix avec le
voix avec le contrôleur assistant placé
contrôleur assistant placé de l'autre côté
de l'autre côté du garçon, lui
du garçon, lui
demandant s'il
demandant s'il était
était certain
certain de tenir la
de tenir la main
main du médium, de
du médium, sentir ses
de sentir ses

pieds
pieds etet ses
ses genoux, et s'il les tenait fermement, etc.
genoux, et s'il les tenait fermement, ne crois
Je ne
etc. Je pas cepen-
crois pas cepen-
dant que
dant que
cela
cela ait
ait influencé
influencé désavantageusement
désavantageusement l'état
l'état psychique
psychique du
du médium
médium
et
et le développement des
le développement des manifestations.
manifestations.
Le
Le Drochorowicz
Dfûchorowicz n'assistan'assista pas a la troisième séance.
pas a la troisième séance.
Le médium vint
Le médium vint tréstrés tard
tard sans
sans son son maître nous nous
maître ;; nous assîmes, aà quatre
nous assîmes, quatre
seulement: le jeune
seulement: le jeune sculpteur M. Wachulski,mafemme,
sculpteur M. Wachulski,ma le médium
femme, le médium et moi; et moi;
l'obscurité n'était
l`obscurité n'était pas complète
pas complète
et
et ne
ne comptant
comptant plus plus sur
sur les
les manifestations
manifestations
nous laissames les
nous laissàmes les fenêtres
fenetres à à peupeu près ouvertes; nous
près ouvertes; nous pouvions
pouvions voirvoir
mutuellement
mutuellement nos silhouettes.
nos silhouettes.
A peine assis à nos places,
A peine assis à nos places, nous
nous eûmes
eûmes le le retour
retour desdes phénomènes,
phénomènes, tels tels
qu'ils
qu'ils étaient
étaient avant
avant les
les visites
visites du
du D’
D' Ochorowicz.
Ochorowicz. La
La force
force invisible
invisible mani-
se mani-
se

festa comme
festa comme par par le passé
le passé et plus fortement
et plus fortement que que jamais.
jamais. Il Il était impossible de
était impossible de
ne se rendre
pas se
ne pas rendre a a l'évidence, surtout avec
l'évidence, surtout des contrôles
avec des meilleurs quant
contrôles meilleurs quant à à
la lumière.
la lumière.
Ma femme
Ma surtout qui,
femme surtout qui, après
après la non réussite
la non réussite de séances précédentes
de séances précédentes gar- gar-
dait quelques soupçons quant
dait quelques soupçons à l'honnêteté du médium,
quant à. l'honnéteté du médium, voulut étre voulut placée
etre placée
de lui.
côté de
àa côté Ressentant mes
lui. Ressentant désillusions, elle
mes désillusions, résolut, comme
elle résolut, comme elle me
elle me
l'avoue plus tard, surprendre la supercherie
l`avoua plus tard, surprendre la de Janek, et s'y prit
supercherie de Janek, et s'y prit sérieuse- sérieuse-
ment;
ment; elle
elle s'empara
s`empara de
de ses
ses pieds
pieds et et de ses mains,
de ses mains, ne le laissant
ne le laissant paspas bouger.
bouger.
Le contrôleur de gauche,
Le contrôleur de gauche, prévenu, þÿû prévenu, fit de même. Au bout de quelque
de tméme. Au bout de quelque temps temps
elle
elle nous dit qu"elle
nous dit qu'elle en avait assez,
en avait de ces épreuves,
assez, de ces épreuves, et qu'elle croyait
et qu'e1le com-
croyait com-
plètement; des mains mystérieuses l'avaient
plètement; des mains mystérieuses l'avaient tellement touchée, qu'elletellement touchée, qu'elle
cédait volontiers
cédait volontiers sa place, ne
sa place, ne pouvant supporter plus
pouvant supporter longtemps ces
plus longtemps ces mani-
mani-
festations.
festations.
bon présage
Ce bon
Ce présage nous encouragea. La
nous encouragea. La séance réussit parfaitement.
séance réussit parfaitement.
Le lendemain, ma femme
Le lendemain, ma femme ayant ayant rencontré le D*
rencontré le 1)‘ Ochorowicz,
Ochorowicz, lui parla,
en parla,
lui en
tout heureuse
tout heureuse de lui faire
de lui ce récit.
faire ce récit.
A la
A prochaine séance, il
la prochaine séance, il vint a vint nouveau ;je
a nouveau lui exprimai
;je lui exprimai ma ma reconnais-
reconnais-
sance de
sance de ce ce qu'il
qu'il ne s’était
ne s'était pas rebuté
rebuté par la
la non
non réussite
réussite de
de nos
nos trois
trois séan-
séan-
pas par
ces.
ces. «
« Je suis bien patient, dit-il,
Je suis bien patient, dit-il, soyez certain
soyez certain que
si je ne supposais
que si je ne supposais pas pas
que
que
Janek
Janek fût
fût un
un médium,
médium, je je ne
ne serais
serais pas
pas
venu.
venu. n::
þÿ

Cependant la
Cependant la fatalité semblait planer
fatalité semblait planer sursur les manifestations de
les manifestations de lala force
force
médiaminique
médiaminique de
de Janek.
Janek. Nous
Nous n’eûmes
n'eûmes rien
rien du
du tout
tout l
1 Le
Le médianimisme
médianimisme
du sujet
du sujet semblait éteint sans
semblait éteint sans retour.
retour.
Il
Il me vient
me vient a la pensée. en
a la pensée. en ce moment,
ce moment, qu'un certain parti
qu'un certain sceptiques
de sceptiques
parti de
prétend que la table tenue quelque temps,
prétend que la table tenue quelque temps, þÿû absolument finit absolument
n i t par se mouvoir
par se mouvoir
par la seule fatigue
de
de par la seule des muscles dans les mains étendues
fatigue des muscles dans les mains étendues au-dessus ;; en au-dessus en

tressaillaut,
tressaillaut, elles
elles mettent la table
mettent la þÿ t a len en mouvement. Avec nous,
: l emouvement. Avec nous, ce cas n`eut ce cas n'eut
pas lieu,
pas lieu, la table semblait
la table chaque fois
semblait chaque comme assujettie
fois comme assujettie au au sol.
sol.
282
282 spmrrn
nnvun srmrrn
anvun

que le D' Ochorowicz nous eût quittés,


Après que
Après le D‘ Ochorowicz nous eût quittés, nous eûmes encore
nous eùmes trois
encore trois

séances fort
séances fort prolongées, à une semaine dîntervalle, chacun sans le
prolongées, a une semaine d'intervalle, chacun sans le moin-
moin-
dre résultat.
dre résultat.

faire sinon
Que faire
Que capituler devant
sinon capituler devant la puissance de
la puissance cette force
de cette bizarre et
force bizarre et
capricieuse
capricieuse !!
Nous
Nous ñmeslimes nosnos adieux l'ex-médium, pour
adieux àà l`ex-médium, pour un temps illimité,
un temps illimité, je ne son-
je ne son-

geais plus
geais plus à
à le
le revoir.
revoir. Cependant
Cependant il
il en
en arriva
arriva autrement.
autrement.
Avant de
Avant passera l'exposé
de passera d`autres faits,je
l'exposé d'autres faits,je meme permets
permets de de poser
poser une
une
question
question àà messieurs
messieurs les les sceptiques.
sceptiques.
nous devons considérer
Si nous devons considérer le
Si médianimisme comme
le médianímisme comme une jonglerie, pour-
une jonglerie, pour-
quoi
quoi notre
notre médium
médium (admettons-le
(admettons-le trop trop intimidé
intimidé par
par
la
la présence
présence de
de person-
person-
nouvelles pour
nes nouvelles
nes oser tricher)
pour oser tricher) ne recommença-t-ilpas
ne recommença-t-il de frauder à nou
pas de frauder à nou
veau ?? Ou,
veau Ou, si certains phénomènes
si certains phénomènes n'étaient
n'étaient que que des hallucinations ou
des hallucinations ou des
des
visions, pourquoi duraient—e1les
visions, pourquoi ne duraient-elles pas
ne dans les séances dernières
pas dans les séances dernieres qui n'ont qui n'ont
rien produit? On
rien produit? objecte ordinairement
On objecte ordinairement que cela nous a paru, que
que cela nous a paru,
nous
que nous
avons mal entendu, qu'on tenait la main gauche du
avons mal entendu, qu'on tenait la main gauche du médium croyant tenir médium croyant tenir
la
la droite, Est-ce qu’en
etc. 1! Est-ce
droite, etc. spirite on
devenant spirite
qu'en devenant perdrait la
on perdrait la subtibilité
subtibilité des
des
sens ‘l...
sens T...

Au commencement
Au commencement de février, c'est-a-dire
de février, dest-à-dire trois mois après
trois mois après les séances les
les séances les
plus mal réussies, deux messieurs de la province, spirites
plus mal réussies, deux messieurs de la province, spirites passionnés, vin- passionnés, vin-
rent me
rent voir. En
me voir. entrantils me
En entrantils me demandèrent
demandèrent des des nouvelles
nouvelles de Janek, et
de Janek, si je
et si je
leur donnerais une séance avec lui. Ils le connaissaient déjà
leur donnerais une séance avec lui. Ils le connaissaient déjà par mes lettres. par mes lettres.
Ils ne voulurent
Ils ne voulurent pas pas ajouter foi au
ajouter foi récit de
au récit de ce qui avait
ce qui avait eu lieu, ni
eu lieu, ni admettre
admettre
la possibilité de s'en retourner sans voir desséances. Ils persistaient
la possibilité de s'en retourner sans voir desséances. Ils persistaient obstiné- obstiné-
ment à qu'auprès d’eux,
assurer qu'auprès
ment à assurer le
d'eux, le garçon regagnerait sa
garçon regagnerait
faculté perdue ;; il
sa faculté perdue il
s'agissait
s'agissait seulement
seulement de
de le faire venir,
le faire venir, détait le plus
c'était le facile.
plus facile.
*

Je leur
Je donnai son
leur donnai son adresse quelques heures
et quelques
adresse et heures après Pex-médium se
après l'ex-médium se
trouva
trouva dede nouveau
nouveau sous
toit.
mon toit.
sous mon
-—
-

Eh bien Janek,
Eh bien Janek, lui dis-je, sens-tu
lui dis-je, sens-tu revenir ta force?
revenir ta force?
Le
Le garçon se chauffait et souriait avec indifférence.
garçon se chauíïait et souriait avec indifférence.
Son maître
Son avec lui,
venu avec
maître venu lui, nous chuchota à l’oreille:
nous chuchota a Il n'y
l'oreille: « Il aura rien;
n'y aura
«
rien;
j’ai essayé plusieurs séances avec lui sans
j'ai essayé plusieurs séances avec lui sans réussir.réussir. » þÿ : :

Avec peu
Avec d'espoir mais
peu d'espoir mais avec beaucoup d'onction
avec beaucoup d'onction spirituelle
spirituelle nous
nous nous
nous

assîmes à une table ronde, à trois pieds. Nous étions au nombre


assîmes à une table ronde, å trois pieds. Nous étions au nombre de neuf, de neuf,
comptant le
en comptant
en
le médium
médium et ma femme,
et ma femme, la la seule
seule dede son sexe dans
son sexe notre
dans notre
cercle.
cercle.
En
En spirites exemplaires nous
spirites exemplaires nous commençâmes
comrnençàmes à à la
la clarté
clarté d'une bougie.
d`une bougie. _
_

Une demi-heure de patience fut compensée


Une demi-heure de patience fut compensée par les mouvements
par les mouvements de la
de la
table, dont les pieds
table, dont les pieds munis d'un alphabet
munis d’un alphabet ajusté
ajusté nous ordonnèrent
ordonnèrent par
nous typ-
par typ-
tologie d'éteindre la lumière. Iéteignis la bougie et la
tologie d`éteindre la lumière. J'éteignis la bougie et la plaçaiplaçai sur le bureau
le bureausur
Joumur. D'ÉTUDES
JOURNAL n'1t'rUnns PSYCHOLOGIQUES
Psvcuonoeioums 283
283

et sous la
et sous fenêtre, nous
la fenétre, avions des
nous avions des ténèbres égyptiennes; quelque
ténèbres égyptiennes; quelque chosechose nous
nous
disait pourtant,
disait pourtant, et et nous le pressentions dans l'air,
nous le pressentions dans l'air, que le phénomène que le phénomène vien-
vien-
drait;
drait; ce n'était pas
ce n'était une illusion.
pas une illusion.
médium se
Le médium
Le se mit mit àà trembler,
trembler, ce qui se
ce qui communiqua àà la
se communiqua table. Nous
la table. Nous
le sentions
le sentions en y en tenantles mains étendues; des frappements
y tenantles mains étendues; des frappements se þÿû r enten- se firent enten-
ent
dre
dre sursur le le plat
plat de
de la
la table
table comme
comme avec le
avec le bout
bout d'un
d`un crayon.
crayon.
Nous
Nous adres-
adres-
sames quelques
sùmes quelques questions touchant les
questions touchant séances et
les séances reçûmes des
et reçûmes des réponses
réponses
très justes
très justes par par la
la même
même voix;
voix; bientôt
bientôt s'y joignirent
s'y joignirent des
des coups
coups
comme
comme s'ils
s'ils
étaient rendus pièce de monnaie
étaient rendus avec une pièce de monnaie mise à plat et si fortement que
avec une mise à plat et si fortement que
la table en
la table en était violemment ébranlée;
était violemment ébranlée; les assistants les
les assistants les plus impression-
plus impression-
nahles frissonnaient sans
nahles frissonnaient sans cesse.
cesse.
Il était
Il impossible de
était impossible de soupçonner
soupçonner une
malversation ou
une malversation d'un mauvais
ou d'un mauvais
tour les personnes assises en assez grand nombre
tour les personnes assises en assez grand nombre autour d'une table ayant autour d'une table ayant
une
une aune de diamètre et
aune de diamètre qui, se
et qui, touchant
se touchant corps à
corps à corps, pouvaient avec
corps, pouvaient avec faci-
faci-
lité se contrôler mutuellement.
lité se controler mutuellement.
Pendant
Pendant ces frappements, quelqu'un
ces frappements, quelqu'un s"écrias'écria qu’onqu'on luilui touchait
touchait la la main
main
avec
avec des doigts tout
des doigts tout froids; il vérifla
froids; il þÿ v é r la la température
iû température
a des
des mains
mains de
de notre
notre
se plaigni-
entourage, elles
entourage. étaient chaudes.
elles étaient chaudes. En En même
méme temps temps les les assistants
assistants se plaigni-
rent qu'on
rent qu'on leur
leur tirait
tirait la
la barbe
barbe et
et les
les manches
manches ;
;
d'autres
d'autres qu’on
qu'on les
les coudoyait
coudoyait
au côté, qu'on
au côté, qu'on leur tapait sur
leur tapait sur l'épaule
l'épaule et
et sur
sur le
le dos,
dos, etc.
etc. .

La pendule
La pendule sonna sonna et et tout
tout à à coup les personnes assises
coup les personnes assises en en face
face du médium
du médium
sentirent
sentirent qu'un qu'un objet, objet, une planchette
une planchette très fine, se fourrait entre leurs
très fine, se fourrait entre leurs
épaules;
épaules; elle
elle tomba
tomba sur
sur la
la table.
table. C'était
G`était l'apport
l'apport d'un
d`un calendrier
calendrier appendu
appendu
au mur,
au mur, sous sous la la pendule
pendule et et àà quelques
quelques pas derrière le médium.
pas derrière le médium.
Nous voulions
Nous voulions faire faire une mais avant, nous
pause, mais avant,
une pause, nous essayames
essuyàmes d'ôter d'ôter lesles
mains de dessus la table,
mains de dessus la table, en reculant un peu en reculant un peu avec nos chaises. Presque àà
avec nos chaises. Presque
l'instant, de
l'instant, de petits
petits fracas
fracas se firentr eentendre
se þÿû entendre
nt dans la
dans table isolée
la table isolée et puis un
et puis un

tambourinementsur le plateau de la table qui


tambourinementsur le plateau de la table qui commença à se mouvoir, å sau- commença à se mouvoir, à sau-
tiller,
tiller, et et þÿenfine nû s'approcher
àà s'approcher
n de
de quiqui lele désirait.
désirait. Bientôt
Bientôt on on nousnous recom-
recom-
manda
manda par typtologie de nous
par typtologie de nous reposer. reposer.
Après
Après vingt vingt minutes
minutes de
de repos les manifestations se présentèrent
repos les manifestations se présentèrent pl_us plus
remarquables.
remarquables.
Craignant d'épuiser excessivement
Graignant d'épuiser excessivement le
le médium, nous finîmes
médium, nous la
la eséance
þÿû n î m s
séance en
en

peu de temps,
peu ayant la
de temps, ayant la promesse phénomènes plus
de phénomènes
promesse de sérieux àù la
plus sérieux séance
la séance
lendemain.
du lendemain.
du
Cette
Cette seconde séance réussit
seconde séance réussit tout d'abord, l'esprit
tout d'abord, l'esprit nous dicta son
nous dicta son nom en
nom en

frappant: c Sorvinsky
frappant: Sorvinsky þÿ»,: :il, nous pria
« il nous pria de chanter une polonaise
de chanter une dontil battait
polonaise dontil battait
la mesure
la mesure avec crayon.
son crayon.
avec son
Le chant terminé,
Le chant terminé, nous montames la
nous montames la boîte
boîte àà musique placée àà quelques
musique placée quelques
pas,
pas,
sur
sur le
le bureau
bureau ;
;
un
un chandelier
chandelier y
y
était
était aussi,
aussi, avec
avec son
son binet, qui résonna
binet, qui résonna
284
284

'

nnvux SPIRITE
REVUE SPIRITE

que la
sitôt que
sitôt la boîte
boîte à
à. musique se
musique se mit a jouer,
mit à frappant avec
jouer, frappant avec tant de force
tant de force la
la
mesure que
mesure le chandelier en fut ébranlé.
que le chandelier en fut ébranlé.
La boîte joua
La boîte un second
joua un second air. Nous entendîmes
air. Nous entendimes un bruit derrière
un bruit derrière lele bureau.
bureau.
Qu’est-ce cela pouvait être
que cela pouvait étre ?
Qu'est-ce que ?
On tira
On tira de la une
de la cymbale enfantine.
une cymbale enfantine. Un Un mélomane
mélomane invisible
invisible en tirait des
en tirait des
sons et se mit a jouer, accompagnant la musique de la boîte.
sons et se mit a jouer, accompagnant la musique de la boîte. Nous avions Nous avions
donc résonnement du
le résonnement
donc le du binet, les frappements
binet, les frappements de la cymbale
de la cymbale et le tambou-
et le tambou-
rinement surla table.
rinement surla table.
musique de
Cette musique
Cette de saltimbanque
saltimbanque fut un contretemps
fut un fâcheux pour
contretemps fàcheux pour mama

femme, ce jour-là elle souffrait d'un mal de tète et elle s’inclina


femme, ce jour-la elle souffrait d'un mal de téte et elle s'inclina sur mon sur mon
épaule. Après
épaule. Après un instant, elle
un instant, elle se redressa et
se redressa et me dit ::
me dit
——
- Sais-tu
Sais-tu bien que tu pourrais
bien que être un
tu pourrais ètre bon magnétiseur?
un bon magnétiseur?
-—
-

Que dire, demandai-je.


veux-tu dire,
Que veux-tu demandai-je.

-
G'est qu'avec
C'est qu'avec une une passe de ta main tu m'as ôté mon mal.
passe de ta main tu m'as ôté mon
mal.
Il est superflu d'ajouter que mesmes mains n'avaient pas quitté un
mains n'avaient seul
Il est þÿ s u p ed`ajouter
rû u que pas quitté un seul
moment
moment la la table,
table, ce qu'affirma
ce þÿ q u ' a fûmon
mon voisin
r mvoisin
a de droite.
de droite.
invisible manifestait
force invisible manifestait ici sa
La force
La ici faculté curative.
sa faculté curative.
Ce soir-là les phénomènes se développèrent
Ce soir-la les phénomènes se développèrent avec avec une force et
une force et une rapidité
une rapidité

accompagnements cités plus plus haut säaugmentèrent


inusitée.
inusitée. Les Les accompagnements cités haut s'augmentèrent encore encore de de
claquements des doigts si forts, si rapprochés, que
claquements des doigts si forts, si rapprochés, que quelques-uns de nous quelques-uns de nous
sentirent
sentirent le le mouvement
mouvement de de ces doigts contre
ces doigts contre leur visage; de
leur visage; de même
méme il il y eut
y eut
le frappement de plusieurs
le frappement de plusieurs monnaies à monnaies à la
la fois. Nous voulûmes saisir
fois. Nous voulûmes saisir cette cette
chose
chose qui frappait sur
qui frappait sur la
la table mais, soudainement,
table mais, soudainement, elle elle sese transportait
transportait sur sur
le plancher et circulait
le plancher et circulait autour autour de
de nous.
nous.

L'abondance
L'abondance des phénomènes était
des phénomènes était vraiment extraordinaire ce
vraiment extraordinaire ce soir-là.
soir-là. LesLes
contacts surtout
contacts étaient si
surtout étaient si sensibles,
sensibles, si
si imprévus,
imprévus, ils
ils se
se multipliaient
multipliaieut àà
tel point
tel point que les assistants épouvantés amusaient beaucoup
que les assistants épouvantés
amusaient beaucoup le le médium.
médium. Il ll
riait
riait de
de la la frayeur
frayeur de ces messieurs
de ces quoiqu'il se
messieurs quoiqu'il se plaignît lui-môme
plaignît lui-méme d'être d'etre
importuné par
importuné la pression étroite de deux mains qui
par la pression
étroite de deux mains qui lui courbaient la nuque
lui courbaient la nuque
contre la
contre table. Il
la table. Il gémissait, soupîrait
gémissait, soupirait et
et tremblait
tremblait aussi.
aussi. Nous
Nous remerçiames
remerçiames
les invisibles qui
ètres invisibles
les etres nous procuraient
qui nous procuraient tant tant dede satisfactions.
satisfactions.

par des applaudissements


Il nous
ll nous fut fut répondu
répondu par des applaudissements qui qui éclatèrent
éclatèrent en en divers
divers

points de l'appartement.
points de Fappartement.
Une paire de
Une paire mains battaient
de mains battaient si si près
pres de front que
mon front
de mon que du bout de
du bout de ses
ses

doigts elles m'accrochèrent


doigts elles m'accrochèrent la paupière.la paupière. Evidemment mes yeux
Evidemment mes furentex
yeux furentex posésposés
aux épreuves
aux
épreuves pendantpendant cette
cette soirée
soirée car
car au
au hout
bout d'un
d'un instant
instant une
une sorte
sorte de
de
voile frappa soudain
voile frappa soudain mes yeux mes ouverts, ce qui m‘arracha
yeux ouverts, ce qui m`arracha des larmes.
des larmes. -

Ma femme
Ma ressentit aussi
femme ressentit aussi des
des contacts comme ceux
contacts comme d'un châle
ceux d'un chàle aa franges;
franges;
j’eus l'impression de quelque chose de pareil
j'eus l'impression de quelque chose de pareil et le prenais pour et le prenais le frôlement
pour le frôlement
d'une barbe.
d`une barbe.
E _

JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL þÿ n 'û : ' r PSYCHOLOGIQUES
Unxs
Psvcnonooiouus
285
285

La qualité
La qualité et et la quantité des
la quantité actes de
des actes de la force invisible
la force étaient si
invisible étaient prodi-
si prodi-
gieuses qu'en admettant une malversation
gieuses qu'en admettant une malversation on devait- soupçonner on devait- soupçonner non seule-
non seule-
ment le
ment médium, mais
le médium, mais plusieurs
plusieurs des
des assistants,
assistants, une
une seule
seule personne étant
personne étant
incapable de donner tous ces phénomènes
incapable de donner tous ces phénomènes en même temps. en même temps.
Ce débordement de
Ce débordement force invisible
de force invisible se se modifiant
þÿ m o d iû peu
peu an à tpeu,
à nous senttmes
peu, nous sentimes
sous nos mains les efforts
sous nos mains les efforts de la table pourde la table soulever. Après quelques
pour se soulever. Après quelques sou-
se sou-
bresauts,
bresauts, la table s'enleva tellement qu'en
la table s’enleva tellement qu'en tendant
tendant nos mains
nos mains aussi aussi haut que
haut que
possible, à
à peine touchions—nous le plateau
possible, peine touchions-nous le plateau du bout des doigts ;; nous du bout des doigts
fûmes
nous fûmes

obligés
obligés de rester debout.
de rester debout. La table heurtant
La table légèrement la
heurtant légèrement lampe pendue
la lampe pendue auau
plafond s‘abaissa doucement vers la terre;
plafond s'abaissa doucement vers la terre; j`ét-ais assis auprès du j'étais assis auprès du médium
médium
lequel devinant l'intention
lequel devinant l'intention de de soulèvement,
soulèvement, retira ses pieds
retira ses sous sa
pieds sous chaise;
sa chaise;
je
je touchais
touchais avec avec le le mien
mien le le bout
bout de ses bottes,
de ses bottes, au moment où
au moment où la table était
la table était
àà deux aunes de hauteur,
deux aunes de hauteur, par par conséquent
à une distance
conséquent a une distance qui qui rendait impos-
rendait impos-
sible l'élévation àà l'aide
sible l'élévation l'aide desdes pieds.
pieds. En
En quittant
quittant nos
nos chaises
chaises nous
nous redres-
redres-
sâmes nos
sàmes pieds, Janek
nos pieds, Janek et moi. La
et moi. La lévitation
lévitation se se réitéra plusieurs
encore plusieurs
réitéra encore
fois, après
fois, après la
la séance
séance prit
prit fin.
þÿû n .

þÿ : :l'esprit-guide
«« Sowinoki
Sowinoki », de la séance, recommanda
,l'esprit-guide de la séance, recommanda de réunir
nous réunir
de nous
dans cinq
dans jours, promettant
cinq jours, promettant des phénomènes plus
des phénomènes plus remarquables.
remarquables. Le Le
médium, durant toute
médium, durant toute cette seance, cette séance, ne fut nullement
ne fut nullement en transe.
en transe.
Tous les
Tous les assistants
assistants étaient satisfaits; ils
étaient satisfaits; retirèrent àà une
se retirèrent
ils se heure après
une heure après
minuit.
minuit.
Varsovie,
Varsovie, le le 77 avril
avril 1895.
1895. WITOLD Gnmncxr.
W1'roLn þÿ Gû m r l c x l .

(A
(A suivre.)
suivre.)

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ÉCHOS DE PARTOUT
ECHOS DE PARTOUT
_

Souen DÈNONCIATEUR.
SONO]! niinoucxncna. Nous lisons
Nous dans les
lisons dans les Novosti
Novosti de de St-Pétersbourg,
St-Petersbourg,

-

le fait suivant, fort remarquable, reproduit


le fait suivant, fort remarquable, reproduit d'après la Parole de d'après la Parole de Kiew
Kiew ::
Vers la
Vers fin de
la þÿû de l'année écoulée,
n l'année écoulée, M. M. Christenko,
Christenko, le le brigadier
brigadier de police
de police
(Sotski) du village Palianitchintzy,
(Sotski) du village Palianitchintzy, a été trouvé assassiné. Malgré toutes les
a été trouvé assassiné. Malgré toutes les
recherches’
recherches' les plus énergiques,
les plus énergiques, on on ne réussit pas
ne réussit trouver la
pas aà trouver la moindre
moindre
trace du
trace meurtrier, et
du meurtrier, les conjectures
et les marchèrent leur
conjectures xnarchèrent leur train les uns
train ::les uns suppo-
suppo-
saient
saient un drame d'amour,
un drame d'autres concluaient
d'amour, d'autres concluaient a une à vengeance.
une vengeance.

Quatre ou
Quatre ou cinq semaines plus
cinq semaines plus tard,
tard, le défunt apparaissait
le défunt apparaissait en songe àà sa
en songe sa
fille, llui
þÿû luî nommait
l e nommait
, son assassin
son assassin un certain Gritzenko
un certain Gritzenko et indiquait
et l'en-
indiquait l'en- —
- —
-

droit l'on trouverait


droit où l'on trouverait des traces de sang dans la maison du
où des traces de sang :
: dans la maison meurtrier.
du meurtrier.

près du poéle,
près du poele, sur le sol
sur le sol nu nu servant de plancher
servant de plancher et suret Péchelle
sur Péchelle qui qui avait
avait
servi pour emporter
servi pour emporter le corps. le corps.
Ce songe fut communiqué
Ce songe fut communiqué au au Ouriadack (sous-officierde
Ouriadack (sous-officier la police
de la police rurale),
rurale).
qui procéda
qui procéda à
à une
une nouvelle
nouvelle enquête.
enquete. Toutes
Toutes les
les indications
indications furent
furent confir-
confir-
mées rigoureusement; à l'endroit désigné
mées rigoureusement; à l'endroit désigné on découvrit des traces
on découvrit des traces de sang, de sang,
sous la
sous couche de
la couche glaise dont
de glaise dont le le sol
sol avait été fraîchement
avait été d'échelle
recouvert ;l'échelle
fraichement recouvert
également tachée
était également tachée de
x

etait de sang.
sang.
"

Les explications de
Les explications Gritzenko, lors
de Gritzenko, lors de l'instruction, parurent
de l`instruclion, suspectes,
parurent suspectes,
et après vérification,
et après þÿ v e r iû c a on reconnut
ont i reconnut
on, qu’elles
qu'elles étaient complètement
étaient complètement fausses.
fausses.
La vérité ne
La vérité ne tarda
larda paspas
à
à se
se faire
faire jour:
jour: la
la veille
veille de
de l'assassinat,
Passassinat, Christenko
Christenko
avait traité la
avait traité femme du
la femme prévenu de
du prévenu publique;
fille publique;
de þÿû lle il sensuivit,
il entre la
s'ensuivit, entre la
victime et
victime Gritzenko, secondé
et Gritzenko, secondé d'un d'un de ses amis,
de ses amis, une
une rixe
rixe dontlîssue
dontl'issue fut
fut
fatale pour
fatale pour le brigadier Christenko.
le brigadier Christenko.
procès viendra
Le procès
Le viendra bientôt
bientôt devant
devant 1a la Cour
Cour d’assises.
d'asslses.
Il
it*
t:

Une mère
Uma aovann.
même þÿ quelques
Voici
Voici
x : . o v , u . n . quelques details intéressants sur le
détails intéressants le séjour
séjour en
——
-
sur en

Allemagne
Allemagne de
de M.
M. Shepard,
Shepard, le
le célèbre musicien mystique anglais.
célèbre musicien mystique anglais.
Les
Les concerts qu'il a donnés
concerts qu'il donnés àà. Berlin, Hambourg et
Berlin, à.à. Hambourg à Dresde
et à ont obtenu
Dresde ont obtenu a

un succès
un tout àà fait
succès tout fait hors ligne, dit-on.
hors ligne, dit-on.
Les auditions
Les qu'il a données
auditions qu'il données à. à. Berlin
Berlin ont organisées sous le
été organisées
ont été le patro-
patro- a sous

nage direct de M. Max Rahn, Welt, et


nage direct de M. Max Rahn, directeur
directeur de la revue
de la Unbersinnliche Welt,
revue Unbersinnliche et
secrétaire perpétuel du Sphinx
secrétaire perpétuel du «
Sphinx », la
þÿ : : la
Société
, Sociéte spiritualiste
la plus impor-
spiritualiste la plus impor- «

tante de
tante l'Allemagne.
de l'Allemagne.
JOURNAL
xouamu. n'irons-s psvcnonoerouns
n'1t'runns rsvcnonoorouns 287
287

Des organes des plus


Des organes influents dela
des plus influents presse allemande,
de la presse en publiant
allemande, en les
publiant les
sont des plus élogieux.
des plus la Gazette
Gazette de
comptes
comptes rendus
rendus dede ces concerts sont Dans la de
ces concerts élogieux. Dans
la
la Croiw, le professeur
Croiw, le Boetticher déclare
professeur Boetticher déclare que la musique de
que la musique
M. Shepard
de M. Shepard
dépasse
dépasse tout
tout ce
ce dont
dont il
il a
a jamais
jamais entendu
entendu parler.
parler.
Les articles du
Les articles Fremdenblatt et
du Fremdenbluu de la
et de Presse Libre
la Presse témoignent également
Libre témoignent également
d'une grande admiration
d'une grande admiration pour la beauté
pour la beauté et caractère mystique
le caractère
et le mystique de
de cette
cette
musique.
musique. _
_

Le roi de
Le roi Saxe aa invité
de Saxe Partiste aa donner
invite l'artiste concert dans
un concert
donner un palais, et
son palais,
dans son et
l'honneur
l'honneur a été dévolu
a été dévolu àà M.
M. Shepard, d'inaugurer le
Shepard, d'inaugurer magnifique jardin
le magnifique jardin dede
palmiers dans le palais
palmiers dans le royal tout
palais royal récemment achevé. Les membres de la
tout récemment achevé. Les membres de la
famille royale étaient présents, ainsi que le corps diplomatique
famille royale etaient présents, ainsi que le corps diplomatique et
et les nota-
les nota-
bilités. Le jardin
bilités. Le était éclairé
jardin était éclairé avec des lampes
avec des lampes orientales
orientales et
et des
des girandoles
girandoles
de couleur
de couleur suspendues parmi les
suspendues parmi palmiers donnaient
les palmiers donnaient àà la solennité un
la solennité un aspect
aspect
féerique.
féerique.
Après le
Après concert, le
le concert, couple royal
le couple royal s'approcha
s`approcha de
de l'artiste le complimenta
et le
l'artiste et complimenta
vivement.
vivement.
Au souper qui
Au souper qui termina
termina lala fete, M. Shepard
féte, M. Shepard était
était assis
assis à côté du
à côté roi, ayant
du roi, ayant
sa gauche
àà sa gauche la
la fille
þÿû du
l
dul ministre
e
ministre de
de YAngIeterre.
l'Angleterre. Comme
Gomme souvenir,
souvenir, il
il a
a reçu
reçu
du
du roi une bague antique et
roi une symbolique, ornée d'un grand rubis
rubis et de
de plu-
bague antique et symbolique, ornée d'un grand et plu-
sieurs diamants (t).
sieurs diamants (1).
t
ù
I‘
*U

Tnnrcn un
Taurus oc SPIRITUALISME.
Srxairuacisim. En Amérique,
En Amérique, les

- choses se
les choses passent grande-
se passent grande-
ment. Les partisans
ment. Les partisans de
de la
la cause
cause dans
dans le
le nouveau monde,
nouveau monde, ne se
ne contentent
se contentent

pas de vouer au Spiritisme un culte ardent; en


pas de vouer au Splritisme un culte ardent; ce moment
en ce moment ilsils sont en train
sont en train
de lui ériger
de lui un Temple.
ériger un Temple.
Voici les détails
Voici les détails que nous apportent à ce sujet
à ce les journaux
sujet les journaux améri-
améri-
que nous apportent
cains
cains ::
La construction
La construction de l'édifice
de þÿ est
P ó d iû confiée
estcconfiée
e a M. Corwin,
à M. Corwin, architecte. Les frais
architecte. Les frais
en sont évalués 2:50.000 dollars, 200.000 francs et seront couverts par
en sont évalués à50.000 dollars, 200.000

- francs et
—-
-- seront couverts le
par le
produit d'une souscription
produit d'une qui avait
souscription qui avait été
été ouverte
ouverte ad hoc, par
ad hoc, par un comité spé-
un comité spe-
cial. Le premier étage
cial. Le premier sera mis à la disposition de la Société des
étage sera mis à la disposition de la a Société
<1 des Dames
Dames
pour le secours » (Ladies'
pour le secours þÿ : : Aid Society)
(Ladies' Aid Society) etet comprendra
comprendra un un grand réfectoire,
grand réfectoire,
une cuisine, le garde-manger,
une cuisine, le un salon de toilette
garde-manger, un salon de toilette pour les dames et
pour les dames deux
et deux
pièces pour les
pièces pour les séances des commissions.
séances des commissions. Le deuxième étage
Le deuxième consistera en
étage consistera en
une salle de conférences et deux autres chambres. L'escalier
une salle de conférences et deux autres chambres. Ifescalier sera marbre
en marbre
sera en
0

(i) Dernièrement,
(1) les journaux
Dernièrement, les journaux tléclaraient que M. Shepard
déclin-aient que M. prétention de
avait cette prétention
Shepard avait cette de
n'êtro qu'un
n'être qu'un artiste
artiste de
de talent,
talent, et
et non un
non un médium
médium ;
;
a
A Berlin
Berlin et
et
à.
à. Dresde,
Dresde, on le
on le considère
considère
comme
comme un un médium,
médium, mais al Shepard
mais al Shepard récuse cette qualité
récusa cette dont il usé et
qualité dont il aa usé et mesusé,
mesusé,
que
que
lui
lui répondra-bon
répondra-t-on ‘L.
?..
288
288 nnvnn spmxrn
nnvun smnrrn

et l'entrée
et l'entrée principale sera
principale sera ornée
ornée de colonnes en
de colonnes en granit, de l'ordre
granit, de ionique,
l'ordre ionique,
surmontées d`un
surmontées arc gracieux.
d'un arc gracieux. Dans
Dans le
le plan général,
plan général, on
on a
a eu
eu soin
soin d'éviter
d'éviter
tout ce qui
tout ce
qui pourrait rappeler
pourrait rappeler l'architecture ecclésiastique.
l'architecture ecclésiastique.
Mais,demandera-t-on,avec raison,en
Mais,demandera-t-on,avec raison,en quelle citéquelle cité ce
ce fameux Temple sera-t-
fameux Temple sera-t-
il construit? Quelle
il construit? Quelle sera la ville privilégiée,
sera la ville privilégiée, destinée à devenir la Mecque
destinée à devenir la Mecque
du Spiritualisme américain
du Spiritualisme américain P? That
That is the question!
is the question!
Nous avons
Nous les yeux
sous les
avons sous deux journaux américains
yeux deux journaux américains :: lele Progressive
Progressive Thin-
Thin-
ker, de Chicago,
ker, de Chicago, et
et le
le Banner
Banner o/‘Light,
ofLight, de
de Boston.
Boston. Le
Le premier
premier déclare
déclare que le
que le
Temple sera construit à San-Francisco. dans l'état de Californie,
Temple sera construit à San-Francisco. dans l'état de Californie, alors que alors le
que le
deuxième affirme, que
deuxième affirme, l'emplacement désigné
que Pemplacement désigné est est la
la ville de Saint-Louis,
ville de Saint-Louis,
État de Missouri. Et les deux journaux reproduisent
État de Missouri. Et les deux journaux reproduisent exactement le exactement le même
même
dessin.....
dessin .....
'
`

Faut-il
Faut-il supposer qu'il yy aura
supposer qu'il
deux Temples
aura deux Temples absolument pareils, cons-
absolument pareils, cons-

truits simultanément
truits simultanément par par
le
le même
même architecte?
architecte? ou
ou bien
bien doit-on
doit-on supposer
supposer
que le Temple du
que le Temple Spiritualisme nous
du Spiritualisme nous offrira le spectacle
otïrira le spectacle d`un dédouble-
d'un c: dédouble-
«

ment i)?: : ?
IDBHI. þÿ
fi
.V
1

Il
É Q

QUELQUES
Qunrouss cmFFREs.
crurrans. —
-
Nous avons relevé,
Nous avons relevé, par
par curiosité,quelques
curiosité, quelques chiffres
chilfres
qui, nous
qui, nous le croyons, représentent
le croyons, représentent un
un certain
certain intérêt
intéret au
aupoint
point de
de vue du
vue du
développement de la doctrine spirite parmi la race angle-saxonne.
développement de la doctrine spirite parmi la race anglo-saxonne.
Le nombre
Le des conférenciers
nombre des spiritualistes,à travers
conférenciers spiritualistes,à travers les diverses provinces
les diverses provinces
des États-Unis de l'Amérique, s'élève à 205, la moitié appartient
des Etats-Unis de l'Amérique, s`élève à 205, la moitié appartient au au beau
beau
sexe.
sexe.

L'Etat de
L’Etat de Massachussets tient le
Massachussets tient le record
record enen fait de propagande
fait de spirite ;; il
propagande spirite il
héberge 78 orateurs de la cause,
héberge 78 orateurs de la et
cause, et sonson chef-lieu, Boston, en
chef-lieu, Boston, en compte plus
compte plus
qu'aucune autre
qu'aucune autre ville
ville au
au monde
monde :
: —
-
27.
27.
L Etat de New-York
Etat de New-York est est au deuxième rang,
au deuxième avec 20 apôtres.
L rang, avec 20 apôtres.
En Angleterre, les
En Angleterre, meetings spiritualîstes
les meetings spiritualistes se chiifrent aà 140.
se chitïrent 140. La capitale
La capitale
occupe la première
occupe
la place: le nombre de conférences annoncées pour
première place: le nombre de conférences annoncées les
pour les
dimanches
dimanches y est de 23. Après Londres,
y est de 23. Après Londres, vient
vient Bradford
Bradford où le nombre
où le nombre des
des
prédicateurs se monte à 14.
prédicateurs se monte à 14.
a
Q
Il
I!

SPIRITISME
Srmrrnsmn en 1m ALLEMAGNE.
Anneuxann. —
_ Nous reproduisons,
Nous reproduisons, d'après les Paychisclze
d'après les Pxychische
Studien,
Studien, les
les passages
passages
suivants
suivants des
des journaux
journaux allemands:
allemands:
« Le Consistoire
« Le Gonsistoire du Royaume de
du Royaume Saxe, publie
de Saxe, un extrait
publie un des.mémoires
extrait des.mémoires
statistiques de
statistiques de la confession évangélique-luthérienne:
la confession évangélique-luthérienne:
«a Entre
sectes, telles
autres sectes,
Entre autres telles que les séparatistes luthériens,
que les séparatistes
les métho-
luthériens, les métho-
distes,
distes, les
les baptistes,
baptistes, les
les derhystes.
derbystes. les
les frères
frères chrétiens. etc.,
chrétiens. etc.,
le
le Spzritisme
Spzritisme aa
pris du terrain, en sourdine, dans les
pris du terrain, en sourdine, dans les éphorats de Glauchau, Grimma,
éphorats de Glauchau, Grimma, Ma- Ma-
JUURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL n'ú'rUnns PSYCHOLOGIQUES
rsrcnonoorouxs
289
289

rienberg, Schneeberg,
rienberg, Schueeherg, Stollberg
Stollberg et Zwickay. nn (Leipziger
et Zwickay. Tageblatt, 10
(Leipziger Tageblatt, jan-
10 jan-
vier.)
vier.)
a
g _

I!
I U

Dans Yarchidiocèse
Dans de Muuich-Freising,
Farchidiocèse de Munich-Freising, on
on aa célébré.
célébré. le 1l janvier,
le 11 janvier, pour
pour
la première
la fois, l'apparition
première fois, l'apparition de
de la
la Sainte Vierge,
Sainte Vierge, à
ù Lourdes. (Ibid.)
Lourdes. (lbid.)
t
i
IU
I.

Manuscnrrs Hmnocs.
Mmuscmrs nmnocs. —
-
Jusqu'à
Jusqu'à
ce PAmérique était
jour, l'Amérique
ce jour, était dépendante
dépendante de
de
l’Europe, pour
l'Europe, pour ce
ce qui
qui concerne
concerne la
la recherche,
recherche, l'étude
Pétude et
et la
la traduction
traduction des
des
manuscrits théosophes
anciens manuscrits
anciens théosophes et et isotériques
isotériques desdes Indes.
Indes. Le Le New- York
Jvew- York
World, apprend que
nous apprend
World, nous cette lacune va être comblée
que cette lacune va étre comblée par par la Société amé-
la Société amé-
ricaine de la
ricaine de la Renaissance Asiatique et
Renaissance Asiatique et Sanscrite,
Sanscrite, récemment
récemment formée aa New-
formée New-
York, dans le but de poursuivre la méme tache que
York, dans le but de poursuivre la même tache la Société Asiatique
que la Société Asiatique
Royale dätngleterre.
Royale d'Angleterre.
La nouvelle
La nouvelle Société
Société a déjà acquis
a déja manuscrits, exposés
33 manuscrits,
acquis 33 son siège so-
exposés àå son siège so-
cial, 144,
cial, 144, Madison
Madison avenue
avenue ;
;
deux
deux d’entre
d'entre eux,
eux,
Harimede
Harimede et Aparatha Stho-
et Aparatha Stho-
train, sont attribués à Sri Sankyachdrya, le célébre sage
zrain, sont attribués à Sri Sankyachdrya, le célèbre indien qui apparut
sage indien qui apparut
quelque temps
quelque temps aprés après Gautama
Gautama Bouddha,
Bouddha, et
et que
que
les
les Hindous
Hindous considèrent
considèrent
comme une
comme une réincarnation
réincarnation du Bouddha.
du Bouddha.
Ges manuscrits
Ces seront traduits
manuscrits seront traduits par un savant pundit, Brahman
Brahman que l’on
par un savant pundit, que l'on
fera venir des Indes, spécialement.
fera venir des Indes, dans ce but.
spécialement. dans ce but. B. Smnow.
B. Smmow.

UNE
UNE MAISON BANTÉE
MAISON HANTÉE

Tiré du Radical
Tiré du Radical de Marseille (l;
de Marseille (4 avril i895).
avril 1895).

On télégraphie
On télégraphie de de Menton:
Menton:
Décidément
Décidément nous traversons une
nous traversons une série d’aventures assez
série d'aventures désagréables. La
assez désagréables. La
police elle-même n'y
police elle-méme n'y comprend
comprend rien.rien.
.
.
M. Cabani, entrepreneur,
M. Gabani, entrepreneur, possède
possède une une maison située sur
maison située sur la route de
la route Gas-
de Gas-
tellar, non
tellar, loin de
non loin l'église des
de l'église Pénitents noirs.
des Pénitents noirs. Depuis quelques jours.
Depuis quelques jours. il s'y
il s'y
passait des choses
passait des choses étranges. Quelques journaux
étranges. Quelques en avaient parlé, mais cela
journaux en avaient parlé, mais cela
avait tout
avait tout l'air
l'air d’une
d'une mystification. Je
Je me
þÿ m y s t iû c a t i o n .
me suis
suis rendu
rendu sur
sur les
les lieux où
lieux où l'on
l'on aa

placé des soldats, des agents, par la gendar-


placé des soldats, des la maison est surveillée
agents, la maison est surveillée par la gendar-
merie.
merie.
'
'

D'énormes pierres sont


D’énormes pierres sont lancées sur le
lancées sur le toit
toit de cette maison
de cette maison par main
une main
par une
invisible.
invisible.
On
On a beau regarder
a beau
regarder de tous côtés,
de tous côtés, onon ne ne voit rien, et
voit rien, et cependant
cependant les pierres
les pierres
tombent; mais
tombent; mais d’où viennent-elles ? Hier,
d'où viennent-elles ‘ P Hier, onon a lancé au
a lancé au nez et à
nez et la barbe
à la barbe
de la police d'énormes tisons sur la toiture, un commencement
de la police d`énormes tisons sur la toiture, un commencement d'incendie d'incendie
l9
19
narrer-r
-nur:-rf ‘nm
þÿ.l
. u

290
290 nnvun srmrrr:
navun srrann

a
a été éteint immédiatement.
été éteint On veille
immédiatement. On veille toute la nuit
toute la dans la
nuit dans maison. Il
la maison. nous
Il nous
semble surprenant
semble qu'on n'ait
surprenant qu'on n'ait pu encore saisir
pu encore
les mauvais
saisir les plaisants qui
mauvais plaisants qui
eîïraient ainsi les habitants d`un quartier.
eîïraient ainsi les habitants d'un quartier.
Espérons que
Espérons que la
la police
police découvrira
découvrira le et qu'une
truc et
le truc qu'une sérieuse punition
sérieuse punition
guérira tristes farceurs. C'est
guérira ces tristes farceurs. C`est un genre
ces un genre de poisson
de d'avril aussi ridicule
poisson d'avril aussi ridicule
que dangereux.
que (Découvrir !! !! ll Tnujours
dangereux. (Découvrir Tnujours même rengaine absurde.)
même rengaine absurde.)
t
*
la
in

On aa beaucoup
On beaucoup loué loué récemment
récemment un article de
un article de M.M. le
le D' Richet, paru
Charles Richet,
D‘ Charles paru
dans la Revue scientifique,
dans la Revue þÿ s c i e n t iû en qréponse
en ue,
réponse à M. F. Brunetière
à M. F. Brunetière qui qui proclamait
proclamait la la
banqueroute
banqueroute de
de la
la science.
science. En
En voici
voici un
un extrait
extrait plein
plein de
de fière
þÿû éloquence
è r e
éloquence ::
Pour ma
n Pour
u
part. je
ma part. je n'oserais jamais, en
n'oserais jamais, en une question þÿ
une question scientifique,
s c i e n t iûdire:
dire:que,
« On
« échouera toujours.
On échouer-a toujours. cette
» : : Cette
þÿ audace
audace me
me manque, peut-être
manque, peut-étre parce queparce que
je quelques exemples
connais quelques
je connais exemples de de ces négations anticipées
ces négations anticipées quiqui ont été singu-
ont été singu-
lièrement malheureuses.
lièrement malheureuses. —
- Prévost et
Prévost Dumas, étudiant,
et Dumas, étudiant, en
en 1821,
1821, les
les glo-
glo-
bules du
bules du sang. ont osé écrire
sang. ont osé écrire cette phrase:
cette phrase: « Linutilité de nos tentatives
L'inutilité de nos tentatives
«

«
pour
isoler la
« pour isoler la matière colorante du
matière colorante nous donne
sang nous
du sang donne presque la certitude
presque la certitude
« qu’on ne ne pourra jamais parvenir... Et cependant cette matière colo-
pourra jamais y Et cependant cette matière colo-
»
«
qu'on y parvenir... þÿ : :

rante. quelque
rante. quelque quarante
quarante ans après, aa été
ans après, été isolée, analysée, étudiée. La pré-
isolée, analysée, étudiée. La pré-
paration de l'hémoglobine cristallisée est devenue
paration de fhémoglobine cristallisée est devenue une expérience de cours, une expérience de cours.
tout aa fait
tout élémentaire. En
fait élémentaire. En 1839,
1839, M. Müller disait:
M. Mûller disait: «a LaLa vitesse des nerfs
vitesse des nerfs estest
grande qu'on
si grande
si qu'on ne pourra jamais
ne pourra jamais la mesurer». Deux
la mesurer ans après,
Deux ans Helmholtz,
après, Helmholtz,
þÿ : : .

par un procédé
par un simple, qui
procédé simple, qui est à la portée
est à la d'un étudiant en médecine
portée d'un étudiant en médecine de
de
seconde année. montrait
seconde année. montrait que cette vitesse est parfaitement mesurable.
que cette vitesse est parfaitement mesurable. —
-

Magendie, quand
Magendie, Velpeau est venu raconter à l'Institut Yhistoire d'une
quand Velpeau est venu raconter à Plnstitut l'histoire d'une opé-opé-
ration faite dans
ration faite dans le le sommeil anesthésique, aa déclaré
sommeil anesthésique, déclaré qu'il
qu'il était
était impossible
impossible
et contraire
et contraire à à la la morale (?), d'abolir
morale (?), d'abolir la la douleur
douleur des des opérations.
opérations. Pasteur
Pasteur
—-
-

lui-même, notre
lui-méme, grand Pasteur
notre grand Pasteur la la gloire
gloire de de ce siècle et
ce siècle et dede ce
ce pays, n'a-t-il
pays, n'a-t-il
été imprudent affirmant
pas été imprudent en affirmant que
pas en la
que la synthèse chimique ne pourrait jamais
synthèsechimique ne pourrait jamais
créer des substances
créer des substances douéesdouées de de propriétés polarisantes, puisque,
propriétés polarisantes, puisque, quelques quelques
années après,
années après, M. M. Jungfleisch
þÿ J u n gû e pouvait
pouvait préparer synthétiquement
i s c h préparer synthétiquement de
l'acide
de l'acide
tartrique
tartrique doué
doué du pouvoir rotatoire.
du pouvoir rotatoire. > þÿ :

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CE QUE
CE QUE L'0N DEVIENT APRÈS
L’0N DEVIENT LA MORT
APRES LA MORT
DIALOGUE
numocus

D.
D. —
- M. Horace
M. Horace Pelletier, nous
Pelletier, nous nous demandons ce
nous demandons ce que c'est que
que c'est l'autre
que l'autre
vie‘?
vie?
R.
R. —
- (Test-à-dire que
(l'est-ù-dire devenonsnous
que devenonsnous quand le
quand vieux Charon,
le vieux Charon, lele fatal nau-
fatal nau-
tonnier, transporte au-delà du Styx et dans sa barque
tonnier, transporte au-delà du Styx et dans sa barque vermoulue les ames vermoulue les ames
des décédés? je sers d'expressions classiques vous bien
des décédés? je meme sers d'expressions classiques pour pour vous bien prouver
prouver
que j'ai fait mes études.
que j'ai fait mes études.
D.
D. — Nous
Nous ne ne pouvons en douter;
douter; mais, votre voisin,
mais, votre avec lequel
voisin, avec lequel vous
vous
pouvons en
-

sembliez
sembliez tant
tant soit
soit peu en bisbille. puisque, en le rencontrant
peu en bisbille. puisque, en le rencontrant vous vous ne
ne met-
met-
tiez jamais
tiez jamais has bas votre haut de
votre haut forme, aa succombé,
de forme, hélas, et
succombé, hélas, et vous
vous en avez
en avez
l'air contrits! la
l'air contrit! la docte Faculté le
docte Faculté prétend mort
le prétend mort d'un débordement de
d'un débordement de bile, ce
bile. ce
saint homme docte,
saint homme qui est ad paires
docte, qui est ad paire.: pour
débauches de melon et
pour débauches de melon et de prunes
de prunes
d'Agen.
d'Agen. Où
Où se
se trouve
trouve l'âme
Fame de
de ce
ce dévot
dévot qui
qui vous
vous eût
eût brûlé
brûlé comme
comme sorcier,
sorcier,
le curé
le curé l'a dit, si
l'a dit, l'inquisition fût
si Plnquisition fût revenue?
revenue?
R.
R. —
-
Albo lapillo
Alba nolare diem,
lapillo nature devant un
diem, devant trépassé qui
un trépassé qui pratiquait,
pratiquait, ce n'est
ce n'est
point charitable, ni fraternel Messieurs.
point charitable, ni fraternel Messieurs.
D.
D. —-
-- Ce trépassé,
Ce trépassé, des qu'il avait
des qu'il avait communié semblait. plein
communié semblait. de noirs
plein de noirs des-
des-
seins; comme un démon il se mettait à Fœuvre,
seins; comme un démon il se mettait à þÿ l ` S uilvdoit il doit vous en souvenir
r e ,vous en souvenir et et
vous en cuire
vous en car il
cuire car n'était l'ami
il n'était l'ami de
de personne; pourtant ilil était
personne; pourtant était catholique, catholique,
amicus humam‘ generis, pour me servir charabia
amicus humani generis, pour me servir du charabia de notre desservant.
du de notre desservant. Où

donc trouve âme‘?
cette ame?
se trouve cette
donc se
R.
R. -—
-
Cette âme
Cette ame a déserté sa
a déserté sa
dépouille mortelle, Messieurs,
dépouille mortelle, Messieurs, et vous êtes
et vous étes
impatients,
impatients, ce
ce semble,
semble, et
et vous
vous abusez!
abusezl Abusua
Abusus non
non lollit
lollit usum.
mum.

D.
D. —
- Cette dépouille, selon
Cette dépouille, était abominable avant; elle
nous, était abominable avant;
selon nous, l'est après,
elle l'est aprés,
ad ueum. Mais s`il avait une ame, qu'est-elle
ad usum. Mais s'il avait une âme, devenue ? nous
qu'est-elle devenue ? nous sommes sommes

curieux d'en
curieux bien connaître!
d'en bien connaître!
prunes d'Agen,
R.
R. —
- Livrez-vous
Livrez-vous a a des débauches de
des débauches melon et
de melon et de
de prunes comme
d'Agen, comme
l'a affirmé la
l'a affirmé Faculté, et
la Faculté, et vous irez visiter
vous irez visiter mon
mon très
très regretté voisin, audace.:
regretté voisin, audaces
fortuna juvet; il vous relatera ce qu'il
juvet; relatera jugerez de
fortuna il vous ce est devenu et vous en
qu'il est devenu et vous en jugerez de
visu.
visu.

_
-;-Î
292
292 nuvun þÿ
nxvun 39mm:
s 1 : u u ' r n

D.
D. —
- Nous
Nous n'en ferons rien;
n’en ferons notre guenille
rien; notre guenille précieuse
précieuse nous nous est est chère,
chère,
Nous aimerions,
Nous aimerions, o sorcier,
ô sorcier, que l'âme
que Fame très rancunière du de cujus
très rancunière du de écri-
vous écri-
cujus vous
vit? ce
vit? ce serait miraculeux, car
serait miraculeux, elle ne
car elle ne vous portait pas
vous portait pas en en sonson þÿ cœur c S et
etunous
nous
r

croirions a votre puissance d'évocation dont on parle


croirions a votre puissance d'évocation dont on parle dans la région.
dans la région.
R.
R. —
- Odi
Odi profanum valgus.
pro/'anum vulgus. Etudiez, Etudiez, méditez
méditez et
et vous
vous serez
serez récompensés
récompensés
comme je
comme le suis. Mon ancien voisin
je le suis. Mon ancien voisin ne répondrait ne répondrait pas a invitation,
pas a mon invitation, sa
mon sa

rancune fut
rancune vie.
sa vie.
fut sa *

g
_

Heureusement
Heureusement j'ai j'ai mieux
mieux que cela; Pexcellente
que cela; Pexcellente revue revue The The Light,
Light, de de
Londres,
Londres, nous donnera complète
nous donnera satisfaction; dans
complète satisfaction; dans son son numéro
numéro du du 16 fé-
16 fé-
dernier,
vrier dernier, je
vrier lis ce qui suit
je lis ce qui suit : :

illustre physicien,
Un illustre
Un physicien, M. M. W.W. F. F. Barret, raconte dans
Barret, raconte dans ce numéro ce
ce numéro qui
ce qui
arriva à une dame de sa connaissance qui
arriva a une dame de sa connaissance qui avait perdu assez récemment
avait perdu assez
récemment son son
frère. Cette
frère. Cette dame était un
dame était excellent médium
un excellent écrivain, et
médium écrivain, et unun jour,
jour, ce frère
ce frère
qui se nomma, lui
qui se nomma, lui þÿûécrire fit écrire
t ce long paragraphe
ce long paragraphe : : « Je suis près de
Je suis près de vous et
« vous et
« j'éprouve le besoin dire ce qui m'est arrivé après mon réveil à la
«
j'éprouvc le besoin de vous dire ce
de vous qui m'est arrivé après mon réveil à la
« vie
« spirituelle. Je vis d'abord
vie spirituelle. Je vis d'abord des þÿû g u d'une des figures d'une forme
r e s forme indécise, qui indécise, qui
fi allaient
« allaient et venaient dans
et venaient dans la la chambre,
chambre, autour
autour de de monmon lit. porte était
La porte
lit. La etait
u fermée, comme elle l'est en ce
«
fermée. comme elle l'est en ce moment. Je m'aperçus que je n'étais plus
moment. Je m’aperçus que je n'étais plus
dans mon mon lit,lit, mais
mais au-dessus.

<<
`

<< dans au-dessus.


Je vis
a Je
« mon corps
vis mon et ma figure couverts
corps et ma figure couverts d'und'un drap, drap, la lumière était
la lumière était
«t faible.
« faible.
« Me
« sentant hors
Me sentant hors de de mon corps, ma première
mon corps, ma premiere idée idée fut
fut queque je pouvais yy
je pouvais
a rentrer, mais
« cette idée
rentrer, mais cette idée se dissipa se dissipa bien vite, le lien qui
bien vite, le lien qui me retenait àà lui
me retenait lui
« était rompu.
« était rompu.
u Je me
« tenais au-dessus
Je me tenais au-dessus du du plancher, regardant tout
plancher, regardant autour de
tout autour de lala chambre
chambre
u où
« où j'avais
j`avais été
été malade
malade et
et sans
sans espoir
espoir de
de guérir
guérir et
et je pus
je pus la
la parcourir
parcourir sans sans
«
¢ que mes mouvements fussent gênés.
que mes mouvements fussent genes.
pas seul dans cette chambre,
Je n'étais
a Je
« n`étais pas seul dans cette chambre, il il y avait d’autres personnes
y avait d'autres personnes
u
« avec lesquelles je suis lié d'amitié aujourd'hui, quoique
avec lesquelles je suis lié d'amitié aujourd'hui, quoique plusieurs plusieurs d’entre
d"entre
« elles me fussent
« elles me_ fussent inconnues. Je passai ensuite dans une
inconnues. Je passai ensuite dans une autre
autre pièce
piece où où se
se
trouvait ma
a trouvait
« mère ainsi que plusieurs de ses connaissances,
ma mère ainsi que plusieurs de ses connaissances, et j'essayai et jessayai
« de
« leur parler.
de leur Ma voix
parler. Ma voix était
était claire
claire et même forte,
et même forte, du moins il
du moins il me parut
me parut

« ainsi, mais
¢ personne ne faisait attention
ainsi, mais personne ne faisait attention a ce que je a ce que je disais.
disais.
a Alors, j'allai dehors
«Alors, j'allai dehors et et je sentis planer
me sentis
je me librement dans
planer librement
les cieux.
dans les cieux. n þÿ : :

Le frère raconte
même frère
Le même ensuite succinctement.
raconte ensuite succinctement, les les douces voluptés qu'il
douces voluptés qu'il
goûta dans le monde des Esprits et les merveilles dont
goûta dans le monde des Esprits et les merveilles dont il fut frappé.
il fut frappé.
C’est alors
C'est alors que
que ses yeux
ses furent véritablement ouverts; jusque-la,
yeux furent véritablement ouverts;
ils ne
jusque-là, ils ne
voyaient que
voyaient du brouillard. Il était néanmoins attiré vers la terre, non
que du brouillard. Il était néanmoins attiré vers la terre, non
malgré propre gré, vers ceux qu’il
lui et par une triste chaîne,
une triste mais de son propre gré,
de son vers ceux
qu'il
malgré lui et par chaîne, mais
avait aimés et vers les lieux
avait aimés et vers les lieux où où il
il s’était senti
s'était senti heureux.
heureux.
JOURNAL D'ÉTUDES
n'É'rUnns
þÿ J o u n u ¼ . psvcnonoerouns
þÿ 1 : s Y c H o L o G 1 Q U E s 293
293

Tout
Tout cela très séduisant,
est très
cela est séduisant, très consolant; la
très consolant; la vie spirituelle est
vie spirituelle une vie
est une vie
de joie et de félicité pure;
de joie et de félicité pure; on yy jouit
on d'une douce et inaltérable
jouit d'une douce et inaltérable liberté! liberté!
Plus de
Plus de dominateurs, plusdesclaves,
dominateurs, plus_d'esclaves, on on nene connaît
connaît queque lala plus parfaite
plus parfaite
égalité. Les Esprits
égalité. Les Esprits supérieurs
supérieurs qui qui vous commandent agissent
vous commandent agissent en frères
en frères
aînés, leur autorité
aînés, leur autorité est est douce
douce et se fait
et se fait àà peine sentir, parce
peine sentir, qu'elle ne
parce qu'elle ne

s’adresse qu'à la raison, le seul maître. le seul dominateur.


s'adresse qu'a la raison, le seul maître, le seul dominateur.
Tout cela,
Tout cela, je le répète,
je le est pour
répète, est nous charmer,
pour nous charmer, mais hélas! pour
mais hélas! atteindre
pour atteindre
cette vie bienheureuse, cette vraie vie, cette belle existence,
cette vie bienheureuse, cette vraie vie, cette belle existence, il nous faut il nous faut
par les terribles ét cruelles épreuves
passer
passer par
les terribles et cruelles épreuves de de la
la mort.
mort.
Ah! nous pouvions sans angoisses de vie
Ah! si
si nous passer
pouvions passer sans
sans douleurs
douleurs et
et sans angoisses de notre notre vie
mortelle à notre vie immortelle! C'est
mortelle à notre vie immortelle! G'est la mort qui la mort qui rend l'au-delà redou-
rend l'au-delà redou-
table et etïrayant
table et etïrayant pourpour ceux
ceux qui
qui n'ont
n'ont pas approfondi
pas approfondi ce que
c'est que
ce que c'est que lele
lendemain de la
lendemain de la mort; c’est elle
mort; c'est elle quiqui l'a enlaidie aux yeux
l'a enlaidie aux de mon
yeux de mon voisin,
voisin,
c'est elle
c'est qui lui
elle qui lui a a donné
donné une þÿûhorripilante.
une fin n
horripilante.
PELLETIER,
HORACE Pnnnirrmx,
Homtcn
Conseiller d'arrondissement,
Conseiller dhrroudissement, officierdätcadémie,
þÿ o fû d'Acad6mie,
cier
à Candé,
å Candé, par les Montils(Loir-et-Cher).
par les Montils (Loir-et-Cher).

ENCORE LES
ENCORE APPARITIONS
LES APPARITIONS

Continuons
Continuons à glaner parmi
a glaner parmi les faits intéressants
les faits intéressants ayant ayant rapport
rapport auxaux appa-
appa-
ritions
ritions ou ou à a la seconde vue.
la seconde vue.

¢c Le marquis de
Le marquis Rambouillet et
de Rambouillet et le marquis de
le marquis de Précy,
Précy, intimes amis, s'entre-
intimes amis, s'entre-
tenant un
tenant un jour ensemble
jour ensemble des
des affaires
affaires de
de l'autre
l'autre monde,
monde, se
se promirent
promirent l'unl'un àà
l'autre
l'autre que le premier qui mourrait en viendrait
que le premier qui mourrait en viendrait apporter des nouvelles à apporter des nouvelles à
son compagnon. Au
son compagnon. Au bout
bout de de trois mois, le marquis
trois mois, le marquis de Rambouillet partit
de Rambouillet partit
les Flandres où était la
pour les Flandres où était la guerre, et de Précy, arrété par
pour guerre, et de Précy, arrété par uneune grosse
grosse
fièvreè demeura
þÿû demeura
vre Paris. Six
à.à. Paris. semaines après,
Six semaines après, de de Précy convalescent, entendit
Précy convalescent, entendit
tirer les rideaux de son lit, et aperçut en même
tirer les rideaux de son lit, et aperçut en mème temps le marquis de Ram- temps le marquis de Ram-
bouillet. Il voulut lui
bouillet. Il voulut lui sauter au sauter au cou pour lui témoigner
cou pour lui témoigner la joie
la qu'il avait
joie qu'il avait de
de
son retour, mais Rambouillet lui dit que ces
son retour, mais Rambouillet lui dit que ces caresses n'étaient plus de caresses n'étaient plus de
saison;
saison; qu'ilqu'il ne venait que
ne venait que pour s'acquitter de
pour s'acquitter de la parole donnée,
la parole ayant été
donnée, ayant été
tué la
tué veille; que
la veille;
tout ce que l'on
que tout ce que l'on disait de l'autre
disait de monde était
l'autre monde certain; qu'il
était certain; qu'il
devait
devait songer a vivre d'une
songer a vivre d'une autre manière,
autre manière, et qu'il
et qu'il n'avait pas
n'avait pas
de
de temps
temps à a
perdre, parce
perdre, parce qu`il qu'il serait
serait tué
tué dans
dans la
la première
première occasion
occasion où
où il
il se trouverait.
se trouverait.
Puis.
Puis. le le fantôme disparut, laissant
fantôme disparut, laissant de Précy dans
de Précy une frayeur
dans une compré-
fort compré-
frayeur fort
hensible.
hensible. En vain ce
En vain dernier protesta-t-il
ce dernier
protesta-t-il contre
contre les
les dires
dires de
de ses
ses amis, qui
amis, qui
le prenaient pour
le prenaient visionnaire,
pour un visionnaire, jusqu'au
un jusqu'au moment où la poste
moment où la poste de Flandre
de Flandre
vint apprendre en
vint apprendre en effet,
effet, la
la mort
mort du
du marquis
marquis de
de Rambouillet.
Rambouillet. Or, les
Or, les guerres
guerres
294
294 REVUE spmrrn
REVUE srmrrn

civiles se rallumèrent
civiles se bientôt, et
rallumèrent bientôt, le marquis
et le de Précy
marquis de Précy ayant
ayant voulu
aller au
voulu aller au

combat de la porte
combat de la Saint-Antoine, bien que
porte Saint-Antoine,
bien son père
que son
et sa mère,
père et sa craignant
mère, craignant
la prophétie, tissent tout au monde
la prophétie, tissent tout au monde pour pour l'en
l'en dissuader, il
il
dissuader, y y fut
fut tué.
tué. n::
þÿ

-Î:-u

««Le maréchal de
Le maréchal Lowendahl, ayant
de Lowendahl, pénétré de
ayant pénétré force ùa la
vive force
de vive tête de
la téte de
l'armée française,
l'armée dans Berg-op-Zoom,
française, dans cette citadelle
Berg-op-Zoom, cette citadelle hollandaise fut impi-
hollandaise fut impi-
toyablement saccagée.
toyablement saccagée.
sur lequel était en bronze,
Un modeste tombeau
Un modeste tombeau sur lequel était représentée
représentée en une tète
bronze, une téte de
de
mort sculptée en pierre, fut alors détruit. Ge tombeau renfermait
mort sculplée en pierre, fut alors détruit. Ge tombeau renfermait les restes les restes
Lord Bruce,
de Lord
de mort depuis
Bruce, mort depuis quelques années auparavant,
quelques années dans un
auparavant, dans duel.
un duel.

La veille du combat il s'était endormi dans un lit dont une glace ornait
La veille du combat il s'était endormi dans un lit dont une glace ornaît
Falcôve
l`alcOve etet s'étant réveillé durant
s'étant réveillé durant lala nuit.
nuit. il il avait
avait vu une tète
vu une de mort
téte de mort etet
fait part de cette étrange chose à ses témoins, lesquels s'étonnèrent
fait part de cette étrange chose à ses témoins, lesquels s'étonnèrent d`une d'une
pareille
pareille faiblesse
faiblesse chez un homme
chez un homme de de þÿ
cœur. c SMais
Mais voici qu'un
u r .voici moment après.
qu'un moment après,
on se pressait
on se pressait autour de son cadavre, cet le réve de Lord Bruce frappa
autour de son cadavre, ‘et le réve de Lord Bruce telle-
frappa telle-
ment
ment ses amis, qu'on
ses amis, voulut
qu'on voulut en éterniscr le souvenir dans le bas-reliefde
en éterniser le souvenir dans le bas-relief de
son tombeau.
son tombeau. nþÿ : :

«x
« Byron, raconte
Byron, raconte M.M. d'Herbelot,
d'Herbelot, était superstitieux
était su perslitieux commecomme toustous les
les hommes
hommes
d`une belle intelligence,
d'une belle intelligence, mais
mais il
il se
se moquait
moquait franchement
franchement de
de la
la seconde
seconde vue.
vue.
c'est incrédulité même qu'on redevable
et c'est à son incrédulilé meme qu'on est redevable de la foi du récit sui-
et à son est de la foi du récit sui-
vant Les Orientaux
vant ::Les Orientaux nomment
nomment a fagia«fagia þÿn,: : certains
certains
, esprits
esprits quiqui donnent
donnent la
la
mort aux hommes; un jour le sultan Moctadi Bemoilla,
mort aux hommes; un jour le sultan Moctadi Bemoilla, au sortir de table, au sortir de table,
dit
dil. à une de
à une de ses femmes :: Qui
ses femmes sont ces
Qui sont gens qui
ces gens qui sunt
sont entrés
entrés ici sans permis-
ici sans permis-
sion?
sion?
^

«La femme regarda


«La femme ne vit
et ne
regarda et mais reportant
personne ;; mais
vit personne les yeux sur
reportant les yeux Moctadi,
sur Moctadi,
elle
elle s'aperçut qu'il palissait,
s'aperçut qu'il palissait, et en même temps
et en même temps il expira. il expira. »
þÿ : :

«
« Dans mes
Dans rêves,
mes reves, nous
nous dit Chardel.
dit Chardel, dans un de
dans un de ses essais de
ses essais de psychologie.
psychologie.
j'ai plusieurs
j'ai plusieursfois converse
fois sciemment avec
converse sciemment des personnes
avec des mortes. J'avais
personnes mortes. J'avuis
connu M. N... ancien oratorien,
il
connu M. N... ancien oratorien, il se noya
se et son corps fut retrouvé dans la
noya et son corps
fut retrouvé dans la
Marne.
Marne.
« Quelque temps après, je le
«
Quelque temps après, je le vis pendant mon
vis pendant sommeil, et
mon sommeil, et lui demandai
lui demandai l

s'il s'était suicidé.


s`il s`élait suicidé.
u Oui me repondit-ihÿétais vieux, ma un pénible
pénible fardeau,
a Oui me vie étaitdevenue
répondit-il,j'étais vieux, ma vie étaitdevenue un fardeau,
je m'en suis débarrassé.
je m`en suis débarrassé. Je m'e[l'orçai
Je m`e[l'orçai de
de le
le retenir
retenir pour
pour
lui
lui faire
faire d'autres
d'autres
questions.
questions. mais
mais il
il senveloppa dans un et disparut.
nuage et disparut.
s`en'eloppa dans un nuage n þÿ : :

a En 183?. lele choléra


choléra enleva
enleva un
peu après,
« En 1832. un dede mes amis: peu
mes amis: il m'apparut
apres, il m'apparut en
en

songe
songe
et
et vint
vint pour m'embrasser. Je lui serrai la main en lui
pour m'embrasser. Je lui serrai la main en lui demandant demandant
Î __ .în

JOURNAL D'ÉTUDES PSYCHOLOGIQUES


Jounmu. n'n'runns rsvcnonoerouns 29E
295

comment il
comment se trouvait
il se dans l'autre
trouvait dans monde. Il
l`autre monde. me répondit
Il me répondit :: «« mieux
mieux », et
», et
disparut dans
disparut dans un nuage comme
un nuage M.
comme M. N...N... » þÿ : :

J'avais été
a J'avais
« été lié
lié avec une demoiselle morte depuis
avec une demoiselle morte de longues
depuis de années; je
longues années; je
la voyais souvent dans mon
la voyais souvent dans mon sommeil, et quelquefois avec
sommeil, et quelquefois des circonstances
avec des circonstances

fatigantes.
fatigantes. Une nuit entre
Une nuit autres, je
entre autres, je la
la reconnus
reconnus au milieu des
au milieu étreintes
des étreintes
d'un cadavre
d'un cadavre qui qui me pressait dans ses
me pressait dans bras. Vous étes une méchante, lui
ses bras. Vous étes une méchante, lui
dis—je;
dis-je; vous
vous savez
savez que je
que je
dors
dors et
et vous
vous profitez de
de
þÿ p r oû t e z mon
mon sommeil
sommeil pour
pour me
me

tourmenter. Elle
lourmenter. disparut de
Elle disparut suite, etje
de suite, etje ne l'ai pas
ne l`ai pas revue.
revue. n n

« En 1826,
« En un jeune
1826, un jeune hommehomme de de 17 l7 ans, paraît-il, fut
ans, paraît-il, tué dans
fut tué dans un
ç
Q
un duel.
duel.
L'événement
Uévénement se se passait ù Nouvelle-Orléans. Or dans les colonies,
la Nouvelle-Orléans. Or dans les on a
passait ai la colonies, on a

coutume dit-on, d’envelopper les lits toujours très grands,


coutume dit-on, d'envelopper les lits toujours très grands, avec une tenture
avec
une tenture
en gaze
en
gaze
marli
marli claire,
claire, qui remplace
qui remplace les
les rideaux.
rideaux. Deux
Deux jours s'étaient écoulés
jours s'étaient écoulés
depuis
depuis la
la mort du jeune homme, lorsqu'une dame
mort du jeune homme, lorsqu'une dame qui le gardait, aperçutqui le gardait, aperçut
tout
tout a à coup une tète
coup une
d'homme pale
tète d'homme pale etet triste qui se
triste qui forma sous
se forma sous ses yeux,
ses yeux,

avec la consistance progressive


avec la consistance progressive d'une d'une vapeur qui sépaissit. Bientôt,
vapeur qui s`epaissit. Bientôt, les
les
traits
traits sese dessinèrent, la physionomie se
dessinèrent, la physionomie se prononça, et la
prononça, et la dame put
dame put parfaite-
parfaite-
ment reconnaître la
ment reconnaître figure
la þÿû g du du jeune
u r jeune
e défunt.
défunt.
« Quand le
Quand le spectre en quelque sorte il parvint
« spectre euteut en quelque sorte bien arrété ses
bien arrété contours, il
ses contours, parvint
jusqu'au
jusqu`au pied pied du
du lit, et
lit, et la
la gardienne
gardienne ne
ne résistant
résistant pas
pas
à
à sa
sa curiosité, étendit
curiosité, étendit
les bras
les bras en s‘écriant
en s`écriant : Mais.
: Mais, Théodore, donnez-moi donc
Théodore, donnez-moi donc la main? A la onain? A ces
ces

paroles, le spectre
paroles, le spectre recularecula du
du lit
lit vers
vers le
le mur.
mur. La
La dame
dame qui
qui s'était
s'était plusieurs
plusieurs
fois frotté les
fois frotté s‘aperçut que
yeux. s`aperçut
les yeux, la tête de l'ombre se déformait peu àà peu:
que la tète de l'ombre se déformait peu peu:
le nuage
le nuage se se dissipa, la
la figure
dissipa, þÿû g u r e elle-même
elle-méme s’embrouilla,
s'embrouilla, les
les traits
traits disparurent.
disparurent,
et tout fut
et tout achevé. »
fut achevé. þÿ : :

«
« Au xn'
Au siècle,
il yy avait
xn‘ siècle, il avait àà Estela, petite ville
Estela, petite ville de la Navarre,
de la Navarre, un un couvent
couvent
fameux, dont
lameux, dont un moine de l'ordre de
un moine de l`ordre de Cluny,Cluny, qui qui avait nom Pierre d‘Enge—
avait nom Pierre d`Enge-
bert,
bert, était
était le
le supérieur.
supérieur. Ce
Ce moine
moine était
était sur le
sur le point
point d'entrer
d'entrer au
au cloître
cloître
d'Estela,
d'Estela, quand
quand parut un édit du
parut un edit du jeune demandant, pour
jeune roi demandant, pour les besoins de
roi les besoins de
la campagne. la
la campagne, la redevance
redevance d'un homme d'armes
d'un homme d'armes par par
famille
famille noble.
noble. Avant
Avant de
de
prendre le froc, Pierre dlÿngebert voulut rendre un dernier service au
prendre le froc, Pierre d'Engebert
voulut rendre un dernier service au

prince;
prince; un
un de
de ses
ses domestiques,
domestiques, Sanche, rejoignit l'armée
Sanche, rejoignit royale. Or,
l'armée royale. Or, c'était
c'était
le moment d'une peste
le moment d'une peste au camp au du
camp du monarque
et Sanche
monarque et Sanche y
succomba.
y succomba.
a Quatre mois
«
Quatre mois étaient
étaient déjà passés,
déja passés,
continue
continue l'historien
Phistorieh auquel j'emprunte
auquel j'emprunte
ce récit, on avait dit plusieurs
ce récit, on avait dit plusieurs messes pour
messes le mort quand voici qu'une
pour le mort quand voici qu'une nuit
nuit
d'hiver,
d'hiver, lele moine d’Este1a se
moine d'Estela se croyant bien éveillé, aperçut
croyant bien éveillé, de son lit
aperçut de son
lit un
un
homme accroupi devant la braise de son réchaud,
homme accroupi devant la braise de son réchaud, et Pierre d'Eugebert et Pierre d’Eugehert
reconnut en
reconnut lui son domestique.
en lui son domestique.
« Un
« long dialogue s'établit entre
Un long dialogue s'établit entre eux,
eux, puis l'apparition disparut.
puis l'apparition disparut. » þÿ : :
296
296 nnvun spmrrn
nnvun smnrrn

Avant
Avant de prendre congé
de prendre congé de votre patience,
de votre chers lecteurs
patience, chers lecteurs et amis, per-
et amis, per-
mettez-moi de vous narrer encore un fait qui m’a été maintes
mettez-moi de vous narrer encore un fait qui m'a été maintes fois raconté fois raconté
dans’ mon
dans enfance. Une
mon enfance. Une dame assez sceptique
dame assez sceptique en ces matières
en ces d'apparitions,
matières d'apparitions,
prévisions, seconde vue
prévisions, seconde vue etc etc..., rêvait certaine nuit qu'elle était
rêvait certaine nuit qu'e1le était sur
...,
sur le point
le point
de
de se vainement en
noyer. Vainement
se noyer. en etïet, multipliait-elle ses
etïet, multipliait-elle ses efforts effectuer
pour elïectuer
efforts pour
ce. sauvetage, rien n'y fit. Ce réve de la préoccuper,
ce sauvetage, rien n'y þÿûCet .reve ne cessa de la préoccuper, et elle en
ne cessa et elle en par-
par-
lait encore
lait encore quelques
quelques jours
jours après, lorsque
aprés, lorsque la
la nouvelle
nouvelle d'une
d`une catastrophe
catastrophe aussi
aussi
cruelle quinattendue
cruelle qu`inattendue vint
vint la surprendre tout
la surprendre tout aa coup. Le frère de cette dame
coup. Le frère de cette dame
venait de périr noyé
venait de périr au cours
noyé au d'un
cours d'un voyage.
voyage.
'

Aux faits
Aux précédemment
faits précédemment racontés racontes et qui ne
et qui peuvent etre révoqués
ne peuvent être révoqués en en
doute, attendu que
doute, attendu je les ai tous
que je
les ai puisés dans une
tous puisés dans publication sérieuse et
une publication sérieuse et
autorisée, j'ai
autorisée, j'ai tenu
tenu a
a joindre
joindre ce
ce dernier
dernier dont
dont je puis
je puis d'autant
d'autant plus garantir
plus garantir
pareillement l'authenticité,
pareillement qu'il s'est
Pauthenticité, qu'il passé dans
s'est passé dans ma ma propre famille.
propre famille.
Enouxnn MICHEL.
Enouann þÿ M r cû n r . .

CONTRIBUTION
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE
A UETUDE DE LA
LA CABALE
CABALE _

LE NOMBRE
LE '17
Nonumr: '17 (ARTICLE þÿ
(urrrcnn néon‘:
mû mAUX cunmux
n cunmux
aux ne
ne CABALE)
canne)
ouvrage publié en livraisons,
Chacun
Chacun peut lire dans
peut lire dans un
un ouvrage publié en et conçu
livraisons, et dans
conçu dans un
un

indéniable esprit de
indéniable esprit parti pris
de parti pris religieux, les lignes
religieux, les lignes suivantes
suivantes ::
<
< Le nombre
Le nombre 77 est nombre
77 est sacré, parce
nombre sacré, qu'il est
parce qu'il
est le produit de
le produit de la multi-
la multi-
u
« plication de 7, nombre
plication de 7, nombre sacre, sacré, par l1, nombre sacré. Le
par ll, nombre sacré. Le nombre 7 est
nombre 7 est
« sacré, parce qu'il est le total du nom ineflable du grand architecte de
«
sacré, parce qu'il est le total du nom inetfable du grand architecte de
« l'Univers (Lucifer,
a l'Univers
(Lucifer, nom révélé seulement
nom révélé seulement dans dans lesles Triangles).
Triangles). Le nombre
Le nombre
« 11
« 11 est également nombre
est également sacré luciférien,
nombre sacré luciférien, parce
parce que,que, cabalistiquement,
cabalistiquement,
« il
« représente ,
En-Soph et les dix Sephiroth.
il représente , En-Soph et les dix Sephiroth, dont les dont les incarnations
incarnations
« maçonniques sur le Souverain
sont le Pontife de franc-maçonnerie
la franc-maçonnerie
«
maçonniques sur terre terre sont Souverain Pontife de la
« universelle, et les Patriarches composant
«
universelle, et les dix Patriarches composant le Sérénissime Grand-Gol-
dix le Sérénissime Grand-Gol-
a lège des
«
lége des maçons
maçons
émérites.
émérites. Enfin, le
le
þÿ E nû n ,
nombre
nombre 77
77 est
est trois
trois fois
fois sacré
sacré parce
parce
« qu’il est le Céleste, Apadno.
«
qu`il est le nombre de la Hiérarchie Céleste, selon le Livre Apadno. c'est
nombre de la Hiérarchie selon le Livre G'est
«« en l'honneurde
en l'honneur nombre que
ce nombre
de ce que
la
la juridiction supréme
juridiction supreme de
de la
la haute
haute maçon-
maçon-
provinces triangulaires.
«« nerie
nerie estest divisée
divisée en 77 provinces
en 77
triangulaires. nþÿ : :
A notre
A point de
notre point de vue de profane,
vue de
profane, le seul où
le seul nous puissions
où nous puissions nous placer,
nous placer,

l’auteur
l'auteur a a mis
mis là la charrue avant les
là la charrue avant les þÿ b S u bœufs; et, de plus, ses affirmations
s ; plus, ses affirmations
et,f de
fois incomplètes zincomplètes sens qu'elles
sont tout
sont la fois
tout àà la incomplètes et
et inexactes
inexactes :incomplètes en ce sens
en ce
qu'elles
ne
ne disent
disent pas pourquoi
pas pourquoi et
7
7 et l1
ll sont des nombres
sont des nombres sacrés,sacrés, car
car nous
nous supposons
supposons
que l'auteur, fervent catholique,ne ;inexactes
que l'auteur, fervent catholique,ne les croit pas
les croit pas
sacrés
sacrés par
par
nature
nature ;inexactes
en ce
en sens que
ce sens que
le
le nombre
nombre 77
77 a
a autant de titres
autant de titres à
a la
la consécration,
consécration, du du moins
moins
__l__,.í-_Î

JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL IÎÉTUDES PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES
297
297

nous prétendons
nous prétendons lele prouver, que ses
prouver, que
facteurs 77 et
ses facteurs et 11.
11. En outre, l'auteur
En outre, l'auteur
paraît croire
que
paraît croire que tous
tous ces
ces nombres
nombres tirent
tirent leurs
leurs titres.
titres. à
a un certain
un certain prestige prestige
religieux
religieux de emploi
leur emploi dans
de leur satanisme, ou
le Satanisme,
dans le ou culte de Lucifer.
culte de Lucifer.
le nombre
Or, le
Or, sinon le
7, sinon
nombre 7, ll, jouit
nombre 1l,
le nombre dans la
jouit dns religion catholique
la religion catholique
d'une faveurtrès
d'une marquée: témoin
faveur très marquée: témoin les les 7 sacrements ;; les
7 sacrements les 7 péchés capitaux;
7 péchés capitaux;
les douleurs de
les 77 douleurs Marie, etc...
de Marie, on a
etc... ;; on a même
même souvent fait
souvent fait remarquer
remarquer que que le
le
nom du
nom du dieudieu juif,
juif, puis chrétien, Jéhovah,
puis chrétien, contient aussi
Jéhovah, contient aussi 7 lettres; nous
7 lettres; nous

ajoutons :Jésus-Chriu
ajoutons zlésus-Christ en contient
en contient 11. De 11. De plus.la vérité est
plus,la vérité est que que les nombres,
les nombres,
dans l’antiquité et chez les premiers
dans Pantiquité et chez les premiers cabalistes, ont toujours cahalistes, ont toujours dû
dû leur
leur pres-
pres-
tige
tige et
et leur
leur significationsymbolique
signification symbolique soit
soit à
à. la
la singularité
singularité de
de leurs
leurs propriétés
propriétés
arithmétiques ou
arithmétiques géométriques, soit
ou géométriques, soit àa la fréquence de
la fréquence de leur emploi parla
leur emploi par la
nature dans le règne
nature dans le animal
règne animal ou ou végétal,
végétal, ou ou encore dans la mécanique
encore dans la mécanique
céleste.
céleste.
Ce n'est qu’à
Ce n'est qu'à la la suite
suite de la constatation
de la constatation de de leurs propriétés ou
leurs propriétés ou de de leur
leur
fréquence, qu'ils sont devenus
fréquence, qu'ils sont devenus des symptômes des symptômes ou
ou des
des emblèmes,
emblèmes, avec
avec les-
les-
quels ils ont
quels ils ont þÿû parfini confondre, pour
se confondre,
n i se
par
voir attribuer
pour se voir attribuer þÿ e nû
se enfin directement
directement
n
les
les vertus
vertus ou
ou la
la puissance rappelées
puissance rappelées par par les
les symboles
symboles ou
ou les
les emblèmes.
emblèmes.
Ainsi,
Ainsi, pourpour revenir
revenir au au cas présent, les
cas présent, les nombres
nombres 7 7 et et ll sont réputés
11 sont réputés
sacrés, parce
sacrés, parce qu'ils qu'ils se
se composent,
composent, le
le premier
premier de
de 3+4,
3+4, et
et le
le second
second de
de 5+6,
5+6,
et
et que ces
quatre nombres naturels successifs,3, 4, 5 et 6, ont joué
que ces quatre nombres naturels successifs,3, 4, 5 et 6, ont jadis
joué jadis un un
géométrie des triangles rectangles,
des triangles propre main
grand
grand rôle rôle dans
dans la la géométrie rectangles, sous sous la la propre main
de Pythagore,
de le
Pythagore, le vrai pèrevrai père de la cabale, puisque
de la cabale, c'est
puisque c'est par par eux que
eux ce dernier
que ce dernier
découvrit
découvrit la propriété du
la propriété du carré
carré de l‘hypothénuse. Le
de Yhypothénuse. triangle rectangle,
Le triangle rectangle, de de
3 unités de hauteur et de 4 unités de base, possède
3 unités de hauteur et de 4 unités de base, posséde en effet une hypothé- en effet une hypothé-
nuse
nuse de de 55 unités
unités de longueur, et
de longueur, et la surface produite
la surface produite par par ce pourtour
ce pourtour est est
juste
juste de de 6 6 unités.
unités.

parce qu'ils
ll peuvent
et l1
77 et peuvent aussi être
aussi étre considérés
considérés comme sacrés, parce
comme sacrés, forment,
qu'ils forment,
7, le premier nombre hexagonal, figurant
7, le premùzr nombre hexagonal, figurant une surface ou une base, etune surface ou une base, 1l, le
et ll, le

premzer nombre pyramido—hexagonal,figurant


premzer nombre pyramide-hexagonal,figurant un volume, car7+3+l
un volume, car7+3«|-1 : = 1l.
11.
Cela est facile àvéritier
Cela est facile àvéritier au moyen de billes d'enfants,
au moyen de billes d'enfants, avec lesquelles on
avec lesquelles on
former
peut former une
peut une pyramide hexagonale de deux billes de côté,
pyramide hexagonale de deux billes de côté, comme on
comme on
composait
composait jadis jadis des
des piles
piles de
de boulets
boulets de
de différentes
différentes formes
formes dans
dans nos forte-
nos forte-

resses ou dans nos arsenaux. Nous avons déjà


resses ou dans nos arsenaux. Nous avons démontré
déja démontré égalementégalement le pres-le pres-
tige
tige de
de la
la figure hexagonale
þÿû g hexagonale
ure en prouvant qu'elle avait
en prouvant qu`elle avait servi
servi à
à engendrer
engendrer
l'antique et renommée fleur de lis. (Voir les Annales de la Société acadé-
Pantique et renommée /teur de lis. (Voir les Annales de la Société acadé-
mique de
mique
de lala Loire,
Loire, année page 268.)
1891, page
année 1891, 268.) þÿ Enfin,
E nûcecen qui
,
qui aura le
aura le plus
plus con-
con-

tribué probablement à donner un caractère sacré aux nombres 7 et 11, c'est


tribué probablement à donner un caractère sacré aux nombres 7 et 11, c'est
composition de
la composition
la de la valeur v: (‘22/7),
la valeur 1=
(22/7), ou ou rapport de la circonférence avec le
rapport de la circonférence avec le
diamètre, qui
diametre, qui fait que,fait dans tout cercle dont le diamètre
que, dans tout cercle dont le diamètre se mesure par se mesure
par un
un
multiple
multiple de
de 7,
7, la
la circonférence
circonférence se
se mesure
mesure par
par
un
un multiple
multiple de
dell;ll; tel
tel par
par
298
298 anvun svmrrx
anvun serrure
nsî.

exemple, le
exemple, le cercle 21 unités
de 2l
cercle de de diamètre,
unités de qui aa 66
diamètre, qui 66 unités de circonfé-
unités de circonfé-
rence.
rence.
Tout
Tout cela, en
cela, en nous
nous donnant la
donnant raison
la raison d'être, raison purement
d'ètre, raison scienti-
purement scienti-
fique
þÿû q du
du caractère sacré
u ecaractère sacré de et de
7 et
de 7 l1, nous
de ll, trace aussi
nous trace la voie
aussi la voie pour
pour trouver
trouver
les raisons scientifiques du
les raisons þÿ s c i e n t iû caractère
duqcaractère
ues sacré ‘octroyé également au nombre 77.
sacré "octroyé également au nombre 77.
Mais
Mais ces
cesraisons sont si
raisons sont nombreuses que
si nombreuses nous ne mentionnerons
que nous ne mentionnerons que les
que les
plus originales et
plus originales les plus
et les saisissantes, exposées
plus saisissantes, exposées d`ailleurs en formules
d'ailleurs en formules dans
dans
le tableau ci-après
le tableau ci-après :
:


1° 7x11 =77
7><1l :77 = (3-l-4) =
× (54-6);
(34-4) X (5+6);

2° 7‘+7’ =
7'-|-7* =
77
77 =
= ll-I-ll‘ (A);
ll-|-l1*(A);

3° 33'
aa* —
_ 222
222 = 330
=
=330 77
77 '22‘;
22*;
= —
_-

Nous recommandons
Nous recommandons ces deux formules
ces deux formules aux méditations
aux méditations des francs-ma-
des francs-ma-
curieux et
çons curieux
çons chercheurs, att cause
et chercheurs, cause de la présence
de la présence simultanée des nombres
simultanée des nombres
77, 33 et 22, en grande
77, 33 et 22, en faveur, nous dit-on,
grande faveur, nous dit-on, dans leur institution. Quant
dans leur institution. Quant àà la
la
deuxième formule,
deuxième formule. elle
elle recevra
recevra son
son explication
explication dans
dans un
un mémoire
memoire spécial,
spécial,
portant sur un
portant sur monument celtique
un monument celtique de Bretagne française,
la Bretagne
de la cette expli-
et cette
française, et expli-
cation sera pas
ne sera
cation ne pas
moins
moins intéressante
intéressante que
que
celle
celle de
de la
la légende
légende du
du cimetière
cimetière
des 7777 saints.
des 7777 saints.

4° 1+2+3+4+5+6
1+2+3+4+5+6 77
77 8+9+l0+1l+12+13+l4:
=
8+9+l0+1l+l2+l3+l4
1‘+2‘4-3'-l-4‘+5‘+6‘
= :
1'+2'-t-3'-l-4'+5'+6*
Dans ces deux
Dans ces formules, il
deux formules, semble que
il semble les deux chitîres 7 soient destinés
que les deux chitïres 7 soient destinés
finir les
à þÿû
à les deux
n i deux
r premières séries,
premières séries, de sorte qu'il
de sorte n'y ait
qu'il n'y ait pas d'interruption
pas d'interruption
dans la suite des nombres de la numération,
dans la suite des nombres de la les nombres
numération, entre les nombres des
entre deux
des deux
premières séries et
premières séries les nombres
et les nombres dede la troisième.
la troisième.
5° 7777+77 7854,
5° 7777-|-77 =
= ou surface du cercle de
7854, ou surface du cercle de 100 unités de
100 unités de diamètre.
diamètre.
Voir, à ce sujet, notre
Voir, à ce sujet, notre travail
travail sur
sur la
la légende
légende du
du Cimetière
Cimetière des
des 7777 saints,
7777 .sainl.~z,
dans les Annales de la Société académique de la Loire,
dans les Annales de la Société académique de la de l'année 1892, page
Loire, de Yannée 1892, page
205;
205; 1893,
1893, page 112.
page 112.
Dans les cas,
tous les
Dans tous il ne faut
cas, il ne s'etonner, après
pas s’étonner,
faut pas ce que nous
après ce venons de
que nous venons de
signaler,
signaler, si
si Jésus-Christ
Jésus-Christ lui-même
lui-mème s'est
s'est servi
servi du
du nombre
nombre 77,
77, avec
avec une com-
une com-

plaisance qui ne
plaisance qui ne fait
fait rien présumer de
rien présumer de luciférien, comme on
luciférien, comme on le constate
le constate
soit dans
soit le dialogue
dans le bien connu
dialogue bien du Crucifié avec saint Pierre,
connu du Cruciilé avec saint sur le
Pierre, sur pardon
le pardon
des otfenses, soit dans le chapitre
des oiïenses, soit dans le chapitre VII V11 de
de la
la Genèse, verset 24, à propos
Genèse, verset 24, à propos du du
meurtre de Lamech.
meurtre de Lamecb.
CHAPELLE,
F. CHAPELLE,
F.
l, rue
t, rua de Badouillère,
de la.
la Badouíllère, AA St-Etienne.
St-Etienne.

(A) Uexposant
(A) L`exposa.nt i1 signifie iû le
þÿ s i g nque
que nombre ainsi
e nombre
le ainsi marqué doitétre
marqué doit
élevé au triangle,comme
étre élevé tria.ngle,comme
au

l'exposant 22 signifie qu'il doit


doit être
être élevé
élevé carré.
au carré. Le
Le nombre triangulaire
nombre triangulaire se forme
se forme par
Fexposant signifie qu'il au
par
l'addition des
l'addition naturel: aucceaaifs,en
nombres naturels
des nombres commençant par i ;ainsi 3 =l+2+3
succeseifs,en commençant par ;einsi =l-|-2+3 = 6.
l 3 6.
=
JOURNAL D'ÉTUDES
JOURNAL D'ÉTUDlS PSYCHOLOGIQUES
PSYGHOLOGIQUES 299
299

LES
LES VOIX DU TOMBEAU
VOIX DU TOMBEAU
PRINTEMPS
pmivrr-:Mvs DES MORTS
uns mon-rs

Sombres jardins
Sombres jardins des tombeauxdes
morts, tombeaux
des morts, des nécropoles.
nécropoles.
Que sur
Que sur vous le printemps
vous le printemps épande
épande ses corollesl
ses corollesl

Qu'il à pleines
verse à
Qu'il verse les roses
mains les
pleines mains roses et les lys
et les lys
Sur les
Sur cercueils épars des chers ensevelis!
les cercueils épars des chers ensevelis!

Que
Que sur vos
sur vos champs aimés
champs aimés la
la nature immortelle
nature immortelle
Fasse verdir partout
Fasse verdir frondaison nouvelle!
la frondaison
partout la nouvelle!
Que les oiseaux du ciel bâtissent
y båtissent leurs
Que les oiseaux du ciel y nids !!
leurs nids

Qu'ils chantentÿla
Qu'ils chanson des
chantentla chanson espoirs infinis!
des espoirs þÿ i nû nis!
Qu’à
Qu'à travers les cyprès s'éléve leur cantique!
travers les cyprès s'élève leur cantiquel
Du des tombeaux
charnier des
Du charnier tombeaux naît
naît un rosier
un rosier mystique,
mystique,
0 morts,
O morts, c'est
c'est le
le rosier Pimmortalité;
rosier de
de
Pimmortalité;
Vos âmes sont les fleurs u r jardin
du
Vos âmes sont les þÿû e du s
jardin enchanté,
enchanté,
Où fleurissent
Où aussi
þÿû e u r i aussi les
s s e nles
t soleils de l'espace,
soleils de l'espace,
Nous sentons leur parfum
Nous sentons leur dans
parfum dans le le printemps qui passe,
printemps qui passe,
Vous renaissez
Vous renaissez ailleurs
ailleurs :: nous
nous vous pleurons en
vous pleurons vain!
en vain!
La
La mort
mort est le printemps
est le printemps de de Yau-delà divin.
l'au-delà divin.

Paris,
Paris, avril Junum Lannocnn.
1895. Junmn
avril 1895. Lxnnocux.

UESPRIT FALEXANDBE
L'ESPRlT DUMAS FILS
D'ALEXANDBE DUMAS FILS

PENSÉ ES ET
Pensées ET APHORISMES
Avuontsnu-:s

hommes sont
Les hommes
Les sont si lâches et
si lâches si serviles
et si serviles que, si leurs tyrans leur
que, si leurs tyrans
ordon-
leur ordon-
naient de s'aimer, ils s'adoreraient.
naient de s`aimer, ils s'adoreraient.

Ce n'est
Ce la méchanceté
pas la
n'est pas qui fait
méchanceté qui fait le plus de
le plus mal, c'est
de mal, c'est la bétise.
la betise.

J'aime mieux les


J'aime mieux les méchants les imbéciles, parce qu'ils
que les imbéciles, parce
méchants que se reposent.
qu'ils se reposent.
Que les femmes
Que les posent bien
femmes posent ceci dans
bien ceci dans leur mémoire:: Celui-là
leur mémoire Celui-là seul est
seul est
digne de leur amour qui les a jugées dignes de son respect.
digne de leur amour qui les a jugées dignes de son respect.
Ceux nous aimons et
que nous aimons et que
Ceux que que nous avons perdus,
nous avons
perdus, ne
sont plus
ne sont plus où
où ils
ils
étaient, mais ils sont partout où nous sommes.
étaient, mais ils sont partout où nous sommes.
300
300 nnvun srmrrn
nnvm: srmrrn

Le sentiment que
Le sentiment l'homme a de
que l'homme a de l'éternité dans un
1'éternité dans un autre monde, lui
autre monde, vient
lui vient
de son désespoir de ne
de son désespoir de pas être
ne pas éternel dans celui-ci.
etre éternel dans celui-ci.
L'homme a été
L'homme a créé pour
été créé meme la
attiser tout, même
pour attiser tout,
douleur.
la douleur.

Toutes les femmes


Toutes les femmes tiennent à
tiennent à ce
ce qu'on les
qu'on les estime,
estime, elles beaucoup
tiennent beaucoup
elles tiennent
moins à ce qu'on les respecte.
moins à ce qu'on les respecte.

La
La seule qui m'étonne.
chose. qui
seule chose. c'est qu'on
m'étonne. c'est s'étonne
qu'on s'étonne encore
encore de quelque
de quelque
chose.
chose.
Dans un
Dans un petit garçon,
petit garçon, ilil yy a rarement la
a rarement promesse d'un
la promesse d'un homme; dans
homme; dans une
une

petite fille,
petite lille, il
il y
y a presque toujours
a presque la promesse
toujours la d'une femme.
promesse d'une femme.

En général, on
En général, on ne demande des
ne demande conseils que
des conseils que pour
pour ne
les suivre
pas les
ne pas suivre ou
ou

pour faire des reproches à celui qui vous les a


pour faire des reproches à celui qui vous les a donnés.
donnés.
De toutes
De les sottises
toutes les sottises que l'homme peut faire,
que Fhomme peut
c'est encore
faire, c'est encore le mariage que
le mariage que
je
je lui conseillerais le
lui conseillerais plus volontiers;
le plus c'est du
volontiers; c'est moins la
du moins seule qu'il
la seule qu'il ne peut
ne peut

pas
pas recommencer
recommencer tous les jours.
tous les jours.
_Il
_Il y a des et beaucoup,
gens, et beauconp, qui
y a des gens, qui ne se repentent
ne se
véritablement que de
repentent véritablement que de
leurs bonnes actions.
leurs bonnes actions.
Il
Il est plus facile
est plus facile d'être bon pour
d'etre bon pour tout le monde
tout le monde que pour quelqu'un.
que pour quelqu'un.
Les alfaires.
Les affaires. c'est l'argent des
c'est l'argent autres.
des autres.

Je n'ai
Je n'ai pas grande ne travaillent
confiance dans les gens qui ne
pas grande confiance dans les gens travaillent pas,et qui qui,en
pas,et qui,en
venant au monde
venant au monde trouvent leur vie
trouvent leur faite.
toute faite.
vie toute

Quand on
Quand on voit la vie,
voit la vie, telle que Dieu l'a faite,
telle que Dieu l'a faite, il n'y aa plus
il n'y qu‘àle
plus qu`à remercier
le remercier
d'avoir fait
d'avoir la mort.
fait la mort.
La Rochefoucauld aa dit
La Rochefoucauld dit :: « Nous
Nous avons
« tous
avons tous assez
assez de force pour
de force pour supporter
supporter
le malheur
le des autres."
malheur des autres." n Il aurait pu
Il aurait
þÿ : : ajouter
pu ajouter
:: «r
« Nous n'en
Nous n'en avons
avons peut-être
peut-etre
pas
autant pour supporter
pas autant pour leur bonheur.
supporter leur bonheur. » þÿ : :

Ne faites que des aumônes anonymesÆlles avantage qu'elles


Ne faites que des aumônesanonymes.Elles ont ce double
ont ce double avantage qu'elles
suppriment l'ingratitude
suppriment Yingratitude et
et l'abus.
l'abus.

Uhonnéteté
L'honneteté est la plus
est la grande de
plus grande les malices,
toutes les
de toutes malices, parce qu'elle est
parce qu'elle
est la
la
seule
seule que
que
les
les malins
malins ne
ne prévoient pas.
prévoient pas.

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. - - , f* ;_ _î=«;
* þÿ : 1

UASSÛCIATION MUTUELLE
L'ASSOClA'l`lON MUTUELLE DE
DE VISCKER
VISGKER (Hautes-Pyrénées)
(Hautes-Pyrénées)
Autorisée le
Autorisée le 23 octobre 1873
23 octobre 1873 etet fondée dans cette
fondée dune cette commune
commune le
le 22 novembre
novembre
de la même année.
de le même année.

N.
N. D.
D. L.
L. R.
R. (Ce mémoire
(Ce est celui
mémoire est d'un HOMME
celui d'un Hamm onon BIEN, d'un
num, d'un

-
serrure
srmirm

Écnamii qui veut


ÉCLAIRÉ qui veut le progrès de ses frères en humanité.) P. G. L.
le progrès de ses frères en humanité.) P. G. L.

«Mémoire.
Mémoire.
« Notre association
Notre association est est simplement

- autorisée. Nous
simplement autorisée. Nous avonsavons tenu tenu
àà conserver
conserver a cette association
a cette association son son caractère franchement démocratique
caractère franchement démocratique et et
'

àà l’appuyer surtout
l'appuyer surtout sur sur l'initiative privée.
l'initiative Nous nous sommes
privée. Nous nous sommes appliqués appliqués àà
une indépendance
lui assurer une
lui assurer indépendance entière,entière, et nous aurions
et nous aurions craint
craint de l'entraver
de l'entraver
en sollicitant un secours de l'Etat. C.'est pourquoi
en sollicitant un secours de l’Etat. C'est nous nous sommes
pourquoi nous nous sommes bornés bornés
a nous réclamer
à nous réclamer du droit commun.
du droit commun.

Spécialement, cette association


Spécialement, cette association n'est n'est pas une société de bienfaisance, de
pas une société de bienfaisance, de
secours mutuels,
secours coopérative,
mutuels, coopérative, de
de retraite,
retraite, de
de prévoyance,
prévoyance, etc.
etc. Ce
Ce n'est
n'est pas
pas
non plus une
non société þÿû
plus une société financière,
n a n cune i è rbanque
une banque
e, dans
dans le le sens étroit de
sens étroit de ces mots
ces mots
et cependant
et cependant elle elle est cela en
tout cela
est tout en même temps.
même temps.
'

Si je ne m'abuse,
Si je ne m'abuse, son développement
son développement naturel naturel peut faire de
peut faire de cette associa-
cette associa-
tion une synthèse assez embrasser toutes les séries des rapports
pour embrasser toutes les séries des rapports
tion une synthèse assez vaste vaste pour
humains et les harmoniser
humains et les harmoniser entre elles. entre elles.
Elle peut contenir
Elle peut contenir en en même
méme temps, temps‘, en en les fécondant, tous
les fécondant, tous les les progrès
progrès
possibles au triple point de vue politique,
possibles au triple point de vue politique, économique et social. économique et social.
Je vais essayer
Je vais essayer de de le démontrer, mais,
le démontrer, mais, au au préalable,
préalable, il il ne
ne sera peut-être
sera peut-etre

pas hors de d'indiquer brièvement la raison


pas hors de propos d'indiquer brièvement la raison d'étre de ce mode d'as-
propos d'être de ce mode d'as-
sociation
sociation et principes sur
les principes
et les lesquels il
sur lesquels s'appuie.
il s'appuie.
Si
Si les hommes ignorent
les hommes ignorent la valeur réelle
la valeur réelle desdes rapports
rapports quiqui les lient entre
les lient entre
eux et
eux et avec le de la nature; si,
reste de la nature;
avec le reste ainsi qu'il arrive fréquemment,
si, ainsi qu'il arrive fréquemment, ils
ils igno-
igno-
rent mème
rent l'existence de
meme l'existence de ces rapports; s'ils
ces rapports; s'ils ignorent
ignorent leurleur action réciproque
action réciproque
et les
et lois qui
les lois régissent et
qui régissent commandent cette
et commandent réciprocité, ils
cette réciprocité, agissent au
ils agissent au
hasard de leurs impulsions médiates et immédiates,
hasard de leurs impulsions médiates et immédiates, sans mesure, sans règle, sans mesure, sans règle,
sans frein, et
sans frein, et ils ségarent souvent.
ils s'égarent souvent.
En en
En méconnaissent la
en méconnaissant la portée
portée et et le rôle, les
le rôle, les hommes peuvent stériliser
hommes peuvent stériliser
ces rapports dans une certaine mesure;
ces rapports dans une certaine mesure; ils peuvent
ils même les tourner
peuvent même les tourner contre contre
eux-mémés
eux-memes en en les heurtant et
les heurtant en les
et en appliquant àà contresens,
les appliquant contresens, et et ils courent
ils courent
le risque
le de nuire lieu de s'entr'aider,
risque de se nuire au lieu de s'entr'aider, comme ils auraient intéret àà
se au comme ils auraient intérét
302
1'132 RIVU! SPIRITB
RIVUI SPIRIT! _

le
le faire
faire et comme ils
et comme y seraient portés
ils y seraient portés s'ils
s'ils les comprenaient bien.
les comprenaient bien. C'est ce
C`est ce
qui est arrivé jusqu'à nos jours,
qui est arrivé jusqu'a nos jours, et
et c'est le triste spectacle que nous
c'est le triste spectacle que nous donne
donne
encore le
encore le désordre
désordre social dans lequel
social dans nous vivons.
lequel nous vivons.
Rien
Rien de cela ne
de cela ne se
se produirait nous nïgnorions
produirait sisi nous n'ignorions ou si nous
ou si nous ne mécon-
ne mécon-
naissions la loi de solidarité.
naissions la loi de solidarité.
La loi solidarité umverrelle.
de solidarité universelle. Toujours agissante, toujours
Toujours agissante,
La loi de une, tou-
une, tou-
toujours

-

jours elle-méme,
jours elle-méme, la loi de
la loi solidarité est
de solidarité est la loi primordiale
la loi et universelle.
primordiale et universelle.
Elle est
Elle la loi
est la loi des
des lois. Elle commande
lois. Elle commande àà toutes les
toutes les forces, elle régit
forces, elle tous les
régit tous les
rapports, et c'est d'elle qu'émanent toutes les autres lois de la nature. ll yy aa
rapports, et c'est d'elle qu'émanent toutes les autres lois de la nature. Il
entre elles
entre et la
elles et la loi
loi de solidarité un
de solidarité rapport tellement
un rapport tellement étroit, si absolu
étroit, si absolu
qu'elles peuvent étre
qu'elles ne peuvent étre que
ne que ce qu’elles
ce sont et qu’elles ne seraient pas
qu'elles sont et qu'elles ne seraient pas sans
sans
l'action -puissante de
toute -puissante
Faction toute de la loi de
la loi solidarité universelle.
de solidarité C'est àà son
universelle. C`est action
son action

qu'est due l'harmonie de l'univers. N'est-ce


qu'est due l'harmonie de l'univers. N'est-ce pas aussi à son action constam-
pas aussi à son action constam-
ment active
ment active et toute-puissante que
et toute-puissante que nous
nous devons
devons d'être impuissants, non
d'étre impuissants, non
seulement à détruire, mais même à modifier les lois de
seulement à détruire, mais même å modifier les lois de la nature 'I la nature‘?
De tout
De temps, les
tout temps, les hommes
hommes ont constaté Faction
ont constaté l'action irrésistible
irrésistible de de la loi de
la loi de
solidarité;
solidarité; mais au lieu
mais au de chercher,
lieu de chercher, par l'examen attentif et raisonné de
par l'examen attentif et raisonné de
ses etïets tangibles,
ses etïets à remonter la source; au
tangibles, à remonter vers la source;
vers au lieu de s'appliquer
lieu de s`appliquer àà en
en
dégager
dégager l'unité
l'unité rationnelle
rationnelle et
et même
en méme
en temps la raison d'être rapport
temps la raison d'ètre par rapport à
par à
ils ont cédé
eux, ils ont cédé
eux,
auaudécouragement.
découragement.
Domînés par
Domînés la terreur, ils
par la terreur,
ils ont
ont courbé
courbé la tète, ils
la téte, n'ont osé
ils n'ont osé tourner
tourner les les
regards vers elle, et ils se sont abandonnés au
regards vers elle, et ils se sont abandonnés courant. Dans leur
au courant. Dans leur alïole-
atïole-
ment,
ment, ils
ils ont
ont fait
fait d'emblée
d'emblée une
une entité
entité invraîsemblable, imaginaire
invraisemblable, imaginaire et et fantas-
fantas-
tique qui les a troublés et égarés
tique qui les a troublés et égarés de plus
de en plus. C.'est de cette aberration
plus en plus. C'est de cette aberration
que
que
nous
nous viennent
viennent ces
ces vocables
vocables aussi
aussi prétentieux
prétentieux qu'ilsqu'ils sont puérils et
sont puérils et
vides, destinés à indiquer
vides, destinés à indiquer empiriquement cette action mystérieuse.
empiriquement cette action mystérieuse.
Falum moderne.
Fatum moderne. —
- Uantiquité
L`antiquité en
en a
a fait
fait le
le Destin
Destin aveugle (Fatum), le
aveugle (Fatum), le dieu
dieu
suprême, auteur et ordonnateur de toutes choses auquel
supreme, auteur et ordonnateur de toutes choses les dieux
auquel les dieux eux- eux-
mémés
mémes étaient soumis. Après
étaient soumis. elle,
Après elle, nous
nous n'avions
n'avions rien
rien changé à
à l'importance
changé l'importance
de rôle, et,
son rôle,
de son le gazant
et, le gazant à à peine, nous en
peine, nous avons fait
en avons fait tour
tour à tour la
à tour la destinée,
destinée,
la fatalité,
la fatalité, la
la nature
nature et et la
la force des choses,
force des choses, la
la raison
raison d'être
d'étre de
de ce
ce qu'il
qu'il est, le
est, le
sort, le hasard, la fortune, le bon-heurt et le mal-heurt,
sort, le hasard, la fortune, le bon-heurt et le mal-heurt, le Dieu tout-puis- le Dieu tout-puis-
sant, etc.
sant, Mais nous
etc. Mais nous ne ne pouvons plus nous contenter de ces appréciations
pouvons plus nous contenter de ces appréciations
superstitieuses. chîmériques et
superstitieuses. chimériques et vaines, et nousvaines, et devons obtenir
nous devons davan-
obtenir davan-
tage.
tage.
Ces puérililés ne
Ces puérilités ne peuvent plus nous
peuvent plus nuus satisfaire.
satisfaire. Dès
Dès que nous avons cons-
que nous avons cons-

-

taté notre impuissance


taté notre contre la loi de solidarité universelle,
impuissance contre la loi de solidarité universelle, dès dès que nous
que nous
avons
avons compris qu'elle nous
compris qu'elle domine sans
nous domine sans cesse
cesse et qu'elle nous
et qu`elle brisera si
nous brisera si nous
nous

ne marchons dans ses


ne marchons dans ses voies,voies, nous sommes intéressés à l'étudier,
nous sommes intéressés à l`étudier, à apprendre
à apprendre
à la
a connaître et
la connaître à en
et a dégagerles évidences
en dégagerles accessibles àà notre
évidences accessibles entendement,
notre entendement,
JOURNAL
Joumui. D'ÉTUDES Psïcuonoerouzs
n'É'runns PSYCHOLOGIQUES 303
303

alln d'y
nlln d'y conformer
conformer notre conduite et
notre conduite de profiter de
et de de sa profiter
sa puissance même pour
même pour puissance
hâter
hater notre avancement,
notre notre bien-être et éviter en même
assurer notre bien-être et éviter en même temps
avancement, assurer temps
d'être
d'ètre meurtris
meurtris par son contact.
par son contact.
c'est là qu'est la règle
C'est là qu'est la regle des des rapports sociaux, et
rapports sociaux, et c'est’
c'est enen enen découvrant
découvrant les les
termes et
termes en les
et en appliquant judicieusement
les appliquant judicieusement que l’homme peut marcher
que l'homme peut marcher sûre- sûre-
ment et rapidement dans la voie du progrès.
ment et rapidement dans la voie du progrès. pq

Si les rapports humains tendent


Si les rapports humains tendent à méconna à méconnaître ître ou ou à à violer
violer la loi de
la loi soli-
de soli-
darité, c'est le
darité, c'est le désordre
désordre et et la guerre.
la guerre.
S`ils demeurent d`accord avec elle,
S'ils demeurent d'accord avec elle, c'est
c`est l'ordre etd la
þÿ l ' o : -et la paix.
r epam.
S'ils se multiplient
S'ils se multiplient tout tout en en demeurant harmoniques avec
demeurant harmoniques cette loi,
avec cette le pro-
loi, le pro-
grès grandira en
grès grandira raison directe
en raison directe de leur nombre.
de leur nombre.
C'est en
C'est nous inspirant
en nous inspirant de de cesces données
données que nous avons recherché une
que nous avons recherche une
base assez sûre
base assez sûre pour établir solidement
pour établir solidement notrenotre édifice
þÿ e d iû et
et cassez
e
assez large dans
large dans son
son
unité
unite pour permettre à tous les rapports
pour permettre à tous les rapports de s'y
de mouvoir à l'aise
s'y mouvoir à l'aise et de s'y et de s'y
concilier en se concertant.
concilier en se concertant.
Nous avons cru
Nous avons cru la trouver dans
la trouver dans lele respect
respect du droit, pris
du droit, pris dans
dans son acception
son acception

la plus
la générale.
plus générale.
'
'

_
_

Le droit.
Le droit. —
- Nous croyons
Nous croyons ne pas nous
ne pas nous etre trompés en
étre trompés en affirmant
affirmant que que le
le
sentiment
sentiment du du droit
drm? est inhérent aà notre
est inhérent notre nature
nature et et qu'il est, en
qu'il est, en þÿû compte,
dencompte,
fin de
le garant le plus
le garant le plus puissant
puissant et le plus
et le efflcace
plus þÿ e fû cde de notre
a cnotre
e bien-êtrematériel
bien-etre matériel et et
moral. La
moral. La négation
négation du du droit, même temporaire,
droit, meme temporaire, agissantagissant au au détriment
détriment des des
uns favoriser les
pour favoriser les injustes
uns pour injustes convoitises des autres,
convoitises des n'est-elle
autres, n'est-elle pas, etlet,
pas, en ell'et,
en
ce qu'il
qu'il y y a de
de plus triste, de
de plus douloureux
douloureux et de
de plus redoutable
redoutable pour
ce a plus triste, plus et plus pour
l'homme
l'homme ? ‘?
Un des
Un caractères essentiels
des caractères essentiels du droit, c'est
du droit, d'etre indestructible
c'est d'être indestructible et, et, par
par
conséquent, de ne prescrire
conséquent, de ne
prescrire jamais. Il n'est
jamais. Il n'est pas un être
pas un être humain, humain, s'il s'il est
est
conscient,
conscient, qui qui n'ait
n'ait en
en lui
lui le
le sentiment
sentiment du
du droit
droit et
et qui
qui ne
ne se
se réclame
réclame de
de
lui.
lui.
Le devoir.
Le devoir. —
- Le droit
Le naît avant
droit naît avant sonson corrélatif
corrélatif le devoir, lequel
le devoir, lequel n'est n'est que
que
la conséquence nécessaire du libre
la conséquence nécessaire du libre exercice du droit. exercice du. droit.
que le devoir accompli
C'est ainsi que
C'est ainsi le devoir accompli est est la la consécration
consécration par le fait du droit
par le fait du droit
d’autrui, et
d'autruî, reconnu et respecté par
reconnu respecté chacun de nous et
par chacun de nous et en vertu duquel
en vertu duquel nous nous

nous sentons
nous sentons tenus tenus d'agir
d'agir de
de toutes
toutes forces
nos forces
nos pour le garantir
pour le garantir
et
et le
le défendre
défendre
contre toute agression.
contre toute agression.
C'est ainsi que
C'est ainsi notre droit se dégage
que notre droit se dégage et et s'affirme moins par
s'aftlrme moins l'action per-
par Faction per-
sonnelle de chacun de
sonnelle de chacun de nous que
nous que par
l'action d'autrui.
par Faction d'autrui.
Origine
Origine dede la humaine.
morale humaine.
la morale On
On peut donc dire que le
peut donc dire que
—-
_- le devoir
devoir de l'un
de l'un
constitue du moins met évidence le droit de l'autre
constitue ou du moins met en évidence le droit de l'autre et que
ou en et l'action de
que l'action de
deux
ces deux sentiments,
ces agissant alternativement
sentiments, agissant alternativement l'un sur l'autre,
l'un sur l'autre, détermine
détermine
le mouvement
le mouvement social, éclaire notre choix et constitue la morale humaine.
social, éclaire notre choix et constitue la morale humaine.
304
304 nnvun srmrm
REVUE srrnrrn

Cette aspiration vers


Cette aspiration vers le le droit
droit est
est àà la fois personnelle
la fois personnelle et universelle. Elle
et universelle. Elle
est de tous les temps et de tous les lieux. Le droit est éternel et son principe
est de tousles temps et de tous les lieux. Le droit est éternel et son principe
est immuable.
est immuable.
En prenant
En prenant pour pour base
base lele respect
respect du du droit, nous marchons
droit. nous marchons doncdonc bien réel-
bien réel-
lement dans
lement dans la la voie
voie tracée
tracée par la loi de solidarité universelle. Nous ne pou-
par la loi de solidarité universelle. Nous ne pou-
vons nous
vons nous égarerégarer tant que
tant nous maintiendrons le droit en harmonie avec
que nous maintiendrons le droit en harmonie avec
les prescriptions de
les prescriptions de cette loi. Nous
cette loi. sommes donc
Nous sommes fondés àa croire.
donc fondés croire. en pre-
en pre-
mier lieu,
mier lieu, que notre base est sûre et inébranlable, et, en second
que notre base est sûre et inébranlable, et, en second lieu, qu'elle lieu, qu'elle
est assez large
est assez donner lieu
pour donner
large pour lieu à les rapports
tous les
a tous rapports humains, quels qu'en
humains. quels qu'en
soient la
soient la nature, le mobile et le jeu, et qu'il
nature, le mobile et le jeu, et qu'il ne dépend
ne dépend que de nous d’en
que de nous d'en
assurer l'harmonie, en
assurer Fharmonie, assurant en
en assurant en même
méme temps notre bien-être,
temps notre bien-étre, sisi nous
nous

voulons nous appliquer à procéder judicieusement.


voulons nous appliquer à procéder judicieusement.
Notre association.
Notre association. —
- Ceci établi,
Ceci établi, passons à l'examen de l'application de
passons à l'examen de Papplication
de
ces
ces principes par
principes ce mode d'association :
par ce mode d'association :
Et d'abord,
Et halons-nous
d`abord. batons-nous de dire qu'il
de dire qu'il yy aurait
aurait folie prétendre transfor-
folie àà prétendre transfor-
mer les
mer les habitudes sociales et
habitudes sociales et l'équilibre
Péquilibre actuel
actuel des
des rapports
rapports comme on
comme on

change décor de théâtre.


''

un
change un décor de théatre.
ce qui est, ce qui est raison d'étre
Il faut tenir
Il faut compte de
tenir compte de ce qui est, tout
tout ce qui est ayant
ayant sa sa raison d'être et
et
devant servir d'échelon et
devant servir d'échelon et de point de d'appui à la modification qu'il
point d'appui à la modification qu'il précède,
précède,
et ne procéder que graduellement et
et ne peu à
à peu.
procéder que graduellement et peu peu.
C'est ainsi
C'est ainsi que, dans l'association,
que, dans nous commençons
l'association, nous commençons par par le groupement
le groupement
des intérêts
des intérêts les divergents et
moins divergents
les moins et les plus rapprochés
les plus rapprochés les les un des autres.
un des autres.
Ce groupement
Ce demeure
groupement demeure toujours toujours facultatif pour
facultatif les unités
pour les unités qui qui le compo-
le compo-
sent. Il
sent. est, par
Il est, conséquent, toujours
par conséquent, toujours
libre.
libre. Il
Il dépend
dépend exclusivement
exclusivement de la
de la
volonté Pintéressé, par
volonté de l'intéressé, sollicitée par les avantages
de sollicitée les qu’il
avantages qu'il y trouve. (Art.
y trouve. (Art. 101 àà
101
118 des statuts, 12 et 13 du rapport.)
l
1

118 des statuts, pages


pages 12 et 13 du rapport.)
En affirmant
En þÿ a fû r m sa dignité,
saa dignité,
nt l’article
Particle 110110 est destiné àà donner
est destiné donner auau socié-
socié-
taire une
taire idée de
haute idée
une haute de sa sa valeur morale et
valeur morale et àà lui faire apprécier
en faire
lui en apprécier le le
prix.
prix.
Création
Création de
de la réserve.
la réserve. —
- Par la
Par la cotisation mensuelle,
cotisation mensuelle, les à em-
sommes à
les sommes em-

pour un service analogue


prunter pour qui est indiqué page
un service 13 du rap-
prunter analogue àa celui
celui qui est indiqué page 13 du rap-
port chaque année
diminuent chaque
port diminuent d'importance.
année d'importance.
L'accumulation graduelle du capital de
Uaccumulation graduelle du capital cotisation venant
de cotisation venant à se substituer
à se substituer
peu à
à peu au capital à emprunter, il doit
à il doit arriver
arriver un moment où
où cette
cette accu-
peu peu au capital emprunter, un moment accu-

mulation
mulation suffira
þÿ s u fûà couvrir
à couvrir
ra les besoins de
les besoins de ce service et
ce service lui demeurera
et lui demeurera consa-
consa-

crée. Dès lors,


crée. Dès l'association
lors, Passociation agiraagira à cet égard
à cet égard avec
avec son capital propre et
son capital propre et
deviendra indépendante de tout préteur à
deviendra indépendante de tout préteur à cet endroit.cet endroit.
La vivification
La þÿ v i v iû cde t i o nsérie
cette
a cette
de d'intérêts ainsi
série d'intéréts assurée, on
ainsi assurée, on passe à une autre
passe a une autre
série on procède de agissant ainsi,
et on
série et procède de la la même manière. En
méme manière. En agissant il doit
ainsi, il doit forcé-
forcé-
ment arriver un moment où la viviiication
ment arriver un moment où la þÿ v i v iû ctoujours toujours croissante de toutes les
a t i o n croissante de toutes les
w...
þÿ 1 - . - « :

JOURNAL D'ÉTUDES rsvcuonoetouns


qoumvu. n'ú'rUnns PSYCHOLOGIQUES
305
305

séries
séries setrouvant assurée par
trouvant assurée un capital suíiisant,
suffisant, leur appartenant en
leur appartenant
se par un capital en

propre, tous les intérêts soient satisfaits. lls seront harmoniques


propre,
tous les intérêts soient satisfaits. lls seront entre eux.
harmoniques entre eux.
puisqu'ils
puisqu'ils sont
sont devenus
devenus solidaires
solidaires après
après examen
examen pratiquement
pratiquement en
en pleine
pleine
connaissance
connaissance de de cause
cause et en
et en vertu
vertu d'une commune toujours
action commune
d'une action toujours
libre.
libre.
Mais cette harmonie
Mais cette harmonie entreentre les intérêts ne
les intérêts peut se
ne peut se produire
produire queque par
l'har-
par l'har-
préalable entre
monie préalable
monie entre les hommes. eu
les hommes, eu égard
égard d'abord
d'abord aux lrapports appelés
aux lrapports appelés
les premiers à agir
les premiers à de concert et,
agir de concert et, par suite, à l'harmonie de l'ensemble
par suite, à l'harmonie de l'ensemble de
de
tous les rapports
tous les rapports mis mis en jeu.
en jeu.

Nous avons cherché à obtenir


Nous avons cherché à obtenir cette cette évolution
évolution morale raisonnée en
morale raisonnée en nousnous

appuyant
appuyant
les
sur les
sur avantages multiples
avantages multiples résultant
résultant de
de cette
cette entente
entente et
et sur les
sur les
devoirs qu'ils commandent. (Voir
devoirs qu`ils commandent. (Voir pages 24, 25, 26. art. 67, 72, 73,
pages 24, 25, 26. art. 67, 72, 73, 136, 137, 136, 137,
des statuts.)
138 des
138 statuts.) A
A

Eu égard aux
Eu égard progrès acquis
aux progrès acquis àà notre époque et
notre époque aux pratiques
et aux pratiques en en usage,
usage, il
il
serait facile d'augmenter
serait facile d`augmenter le le nombre
nombre des des avantages
avantages et et des devoirs corrélatifs
des devoirs corrélatifs

par l'accroissement du nombre des rapports


par l'accroissement du nombre des entre les hommes.
rapport.s entre les hommes. Mais l'en-
Mais l'en-
tente fait défaut,
tente fait qu'elle est
contrariée qu'elle
défaut, contrariée par les appétits
est par les appétits inférieurs
inférieurs et et l'aveu-
l'aveu-
glement d'un grand nombre de dirigeants dont la préoccupation
glement d'un grand nombre de dirigeants dont la préoccupation dominante dominante
est d'empêcher
est d'empécher àà tout tout prix
prix la réalisation de
la réalisation de cette mais ils
entente ;; mais
cette entente n'empê-
ils n'empé-
cheront pas la terre de tourner ni le progrès de s'accomplir
cheront pas la terre de tourner ni le progrès de s'accomplir dans le sens dans le sens le le
plus
plus propre a assurer et
propre a assurer et àà garantir l'affirmation
garantir þÿ l ' a t `û r m deaplus
de n plus
t i o en
plus en irrésistible
plus irrésistible
de la dignité humaine.
de la dignité humaine.

L'arbitrage.
L'arbi¿1-age. —
-
La pratique de
La pratique de l'arbitrage
l'arbitrage (art. 136) deviendraitassurément
(art. 136) deviendrait assurément
plus
plus efticace
eftlcace et
et plus généralement employée
plus généralement employée à
a mesure
mesure que grandirait
que grandirait lele pro-
pro-
grès intellectuel et moral de chaque milieu. Cette pratique
grès intellectuel et moral de chaque milieu. Cette pratique arriverait gra- arriverait gra-
duellement à diminuer le
duellement à diminuer le nombre des contestations
nombre des contestations judiciaires. judiciaires.
temps qu'une leçon
Les amendes de correction
Les amendes sont un moyen de correction en méme temps
sont un moyen en même qu'une leçon
destinée à amener par
destinée à amener la réflexionles
par la þÿ r éû eles
sociétaires
x i sociétaires
on à l'accomplissement
à de
l'accomplissement de leur leur
devoir
devoir et et au
au respect des droits
respect des dont ils
droits dont ont la
ils ont garde.
la garde.
Deæclusion.
L'ea:clu.sion. —-
-
La perte
La de l'estime
perte de l'estime de ses
de co-associés
ses co-associés est est le le plus
plus grand
grand
malheur qui
malheur qui puisse
puisse arriver un sociétaire
arriver àà. un sociétaire et et le
le plus grand
plus grand
châtiment
châtiment qui
qui
puisse le frapper,
puisse le frapper, châtiment terrible,
châtiment à la vérité : c'est
terrible, àla vérité : c`est son exclusion défini-
son exclusion þÿ d éû ni-
tive l'association. Aussi
de l'association.
tive de avons-nous pensé
Aussi avons-nous qu'il conviendrait
pensé qu'il conviendrait d'y d'y intro-
intro-
duire des tempéraments qui,
duire des tempéraments tout en laissant à cette
qui, tout en laissant a cette peine ce qu'elle aa de
peine ce qu'elle de
bienfaisant et
bienfaisant et de puissance coercitive,
de puissance coercitive, ne laisseraient pas
ne laisseraient irréparables les
pas irréparables les
conséquences de son application.
conséquences de son application.
La réhabilitation.
La réhabilitation. Le coupable serait
Le coupable

- serait frappé: c'est une
frappé: c'est question d'ordre
une question
d'ordre
indispensable
indispensable ;; mais il pourrait
mais il faute,
pourrait racheter sa faute, dans un temps
racheter sa dans un donné,
temps donné, par par
une conduite exemplaire
une conduite exemplaire et
et par
par
un
un stage plus
stage plus ou
ou moins
moins long pendant lequel
long pendant lequel
2o
20
306
306 srmrrn
nuvun srrarrx
auvun

il démontrerait
il démontrerait qu`ilqu'il aa compris
compris l'erreur commise et
l'erreur commise qu'il est
et qu'il est sûr
sûr désormais
désormais
n'y plus
de n'y
de plus retomber.
retomber.
Sa dans l'association.
rentrée dans
Sa rentrée Yassociation. précédéeprécédée de de lala déclaration publique de
déclaration publique de sa
sa
réhabilitation
réhabilitation par l'assemblée
par þÿ lû a s s e m
et entourée
et bentourée
lée d`un certain apparat,
d'un certain serait
apparat, serait d'un d'un
excellent exemple,
excellent exemple. et, et, comme
comme conséquence
conséquence naturelle
naturelle de
de cette réhabilitation
cette réhabilitation
aucun prétexte
aucun prétexte ne devrait
ne devrait plusplus jamais
jamais donner lieu de la part
donner lieu de la part desdes autres‘
autres
sociétaires
sociétaires à
à un
un rappel quelconque
rappel quelconque des
des faiblesses
faiblesses passées.
passées.
ll
ll est, je crois,
est, je inutile dînsister
crois, inutile d`insister sur les avantages
sur les avantages sans nombre de
sans nombre cette
de cette
application
application et rechercher ici
de rechercher
et de ici les modifications
les þÿ m o d iû c a profondes
t i o n s qui
profondes qui enen seraient
seraient
la conséquence, tant au point
la conséquence, tant au point de vue des rapports
de vue des rapports entre les familles qu'à
entre les familles qu’à
celui des rapports
celui des rapports entre
entre les
les individus.
individus. Ils
Ils sont
sont évidents
assez évidents
assez pour que
pour que
cha-
cha-
cun puisse
cun puisse les
les dégager aisément; mais
dégager aisément; mais nous pouvons dire
nous pouvons qu'il yy aurait
dire qu'il aurait làlà
des éléments
des d'ordre qui
éléments d'ordre qui nexistent
n`existent nulle nulle part aujourd’hui qu'à
part aujourd'hui l'état latent
qu’a l'état latent
et qu'ils
et seraient d'une efiicacité
qu'ils seraient d'ime eíiîcucité telle que telle ce
que ce que
nous
que nous voyons ne saurait
voyons ne saurait
nous
nous en donner une
en donner idée exacte.
une idée exacte.
I/asaociation dan:
I/asaociation dans lala commune.
comm une. —
- Telle
Telle serait
serait la
la situation
situation d'une
d`une commune
commune

associée,
associée, tels
tels seraient
seraient les
les résultats
résultats heureux
heureux de
de l’application
Fapplication du
du premier
premier
terme de cette combinaison : l'institution de l'association
terme de cette Combinaison : lïmtüution de l'auociutíon mutuelle dans la mutuelle dans la com-
com-

mune.
þÿ mû û é .

Mais pourque cette organisation


Mais pourque cette organisation donne donne sa mesure, il
sa mesure, il faut qu'elle rayonne
faut qu'elle rayonne
au dehors.
au dehors. Or,Or, une commune, si
une commune, importante et
si importante et si
si éclairée soit-elle, ne
éclairée soit-elle, ne sau-
sau-
rait utilement servir de centre à ce mouvement comme
rait utilement servir de centre à ce mouvement comme commune et, en cette commune et, en cette
qualité,
qualité, sans
sans voir émerger aussitôt
voir émerger aussitôt les appétits de
les appétits suprématie et
de suprématie et de
de domina-
domina-
tion, encore si naturels à notre
tion, encore si naturels à notre époque, époque, et aussi les infériorités contraires.
et aussi les infériorités contraires.
les rivalités,
les rivalités, les jalousies, les
les jalousies, haines, etc.
les haines, etc. (le n’est donc
Ce n'est donc pas à une seule
pas à une seule com-
com-

mune qu'il appartient de prendre cette


mune qu'il appartient de prendre cette initiative par initiative rapport aux
par rapport aux autres, autres,
mais bien
mais bien à un ensemble
à un ensemble de de communes
communes déjà déjà pourvues d’associations se con-
pourvues d'associations se con-
certant créer un
pour créer
certant pour un centre commun d’action et de contact,
centre commun d'action et de contact, en dehors de en dehors de
chacune d’elles
chacune d'elles et enet dehors de leurs attributions
en dehors de leurs attributions comme comme groupement com-
groupement com-
munal.
munal.
Mais fait ne
ce fait
Mais ce pouvant se
ne pouvant se produire aujourd'hui, puisque
produire aujourd'hui, puisque cet cet ensemble
ensemble
n'existe pas, en appeler à
n'existe pas, il faut en
il faut appeler à. une initiative d'un ordre dilïérent qui
une initiative d’un ordre dilïérent se
qui se
charge de l'organisation de ce
charge de Forganisation de service dans Pintérét des associations
ce service dans l'intérèt des associations des des
communes sociétaires, avec
communes sociétaires, l’intention bien
avec l'intention arrêtée de
bien arrétée de le remettre aux
le remettre aux asse--
asso--
ciations des
ciations des que celles—ci seraient
que celles-ci seraient capablescapables de le gérer
de le gérer elles-memes et
elles-mémés et de se
de se
passer
passer
de
de son
son intervention.
intervention. _
_

La Banque
La agricole du
Banque agricole chef-lieu.
du þÿ c h e f - l STel
-—
-
l'objet du
est l'objet
u . est
Tel du deuxième
deuxiéme terme
terme ::
La Banque agricole du chef-lieu du
« La
«
Banque agricole du chef-lieu département. n
du département. »

Dans le"
Dans le' principe, cette
principe, cette banque banque aurait surtout
aurait surtout pour mission le
pour mission soin de
le soin de
répandre
répandre et
et de
de vulgariser l'esprit d'association et d'en faciliter
vulgariser l'esprit d'association et d`en faciliter les diverses les diverses
JOURNAL n'aurons vsrcuonoemu
Joumuu. D'ÉTUDES rsvcuonoerou ns
as 307
307

applications dans
applications dans lesles communes.
communes. Elle pourrait le
Elle pourrait le faire
faire avec d'autant plus
avec d'autant plus
de facilité
de qu'elle disposerait
facilité qu`elle disposerait de de moyens d’action þÿ
moyens d'acticn suffisants, qu'elle
s u fû s aqu'elle
nts, aurait
aurait
une simple, respectueuse
ibrmule simple,
une ibrmule respectueuse de de tous
tous les droits, àà la
les droits, la portée
portée dede lala plu-
plu-
part
part des
des intelligences,
intelligences, d'une
d'une application
application facile
facile et
et avantageuse
avantageuse pour pour tous,
tous, et,
et,
condition très importante,
condition très qu'elle pourrait toujours agir
importante, qu`elle pourrait toujours agir au grand jour. Elle au grand jour. Elle
serait le
serait le conseiller
conseiller naturel
naturel tout indiqué des
tout indiqué associations nouvelles,
des associations nouvelles, leur leur
guide dans les commencements, et elle serait très
guide dans les commencements, et elle serait très souvent. mieux placée que souvent. mieux placée que
chacune d'elles pour
chacune d'ellcs pour
bien
bien apprécier
apprécier la
la situation
situation réelle
réelle de
de l'ensemble,
l`ensemble, les
les
besoins et
besoins les aspirations
et les aspirations aà satisfaire
satisfaire et les entraînements
et les entraînements à à modérer.
modérer.
La Fédération.
La Fédération. —
-
Par elle, les
Par elle, associations des
les associations communes constitueraient
des communes constitueraient
un groupement d'un ordre plus élevé. Elles seraient
un groupement d'un ordre plus élevé. Elles seraient fédérées, c'est-à-dire fédérées, dest-à-dire
libres, souveraines
libres, souveraines et et ‘indépendantes,
indépendantes, par par rapport à la
rapport à la gestion
de leurs
gestion de leurs propres
propres
intérêts, et liées seulement pour
intérêts, et liées seulement pour les besoinsles besoins du
du progrñs commun,
progrñs commun, de de la
la conserva-
conserva-
tion et
tion et de la défense
de la défense communes.
communes.

La banque relierait
La banque relierait entre elles toutes
entre elles toutes les les associations
associations des des communes.
communes.
.comme celles-ci relient
comme celles-ci relient entre eux entre les familles
eux les familles et les individus
et les individus de de lala même
méme
commune appartenant à l'association. Elle leur servirait
commune appartenant a l'association. Elle leur servirait d'intermédiaire vis- d'intermédiaire vis-
a-vis de
a-vis de la Banque de
la Banque de France
France ou ou dede toute
toute autre société þÿû
autre société financière ou
n a n cou î è insti-
re
insti-
tution de
tution placement ou
de placement ou dede crédit appelée àà leur
crédit appelée leur être utile. Elle
être utile. Elle placerait
placerait
leurs cotisations les réserves dont elles
leurs cotisations et les réserves dont elles n'auraient pas
et n'auraient le placement chez
pas le placement chez
elles, etc.
elles, etc.
A ce
A ce point de
point particulier, nous
vue particulier,
de vue nous avons déjà donné
avons déjà donné unun aperçu des
aperçu
des con-
con-

ditions de premier établissement


ditions de premier établissement de
de la banque agricole
la banque agricole du
du chef-lieu
chef-lieu dans
dans un
un

pelîl opuscule publié


petit opuscule
le
publié le 14 juillet
14 1885: a auæ
þÿ a g r z ' c u l l quejejoins
Appel aux agriculteurs»,
juillet 1885: Appel u
quejejoins
eurs::,
à ce
à ce mémoire.
mémoire. Nous
Nous ne croyons pas
ne croyons pas
utile
utile d'y
d`y
revenir
revenir ici.
ici. Nous
Nous borne-
nous borne-
nous

rons
rons indiquer
à
à sommairement quelques
indiquer sommairement considérations qui
quelques considérations qui n'ont
n`ont pu y place.
pu y place.
Le Crédit
Le Crédit de Banque du
la Banque
de la chef-lieu.
du chef-lieu. Nous avons
Nous avons vu
combien serait
vu combien
—-
--
serait
solide le Crédit de la Banque du chef-lieu et quelle
solide le Crédit de la Banque du chef-lieu et quelle serait la puissance
serait la de sa
puissance de sa
garantie; mais
garantie; cette situation
mais cette situation si claire et
si claire et si sûre ne
si sûre suffirait pas
ne suffirait pas cependant
cependant
àà lui
lui procurer le tiuméraire dont elle aurait besoin.
procurer le numéraire dont elle aurait besoin.
(A suivre.)
(A Canner,
'

suivre.) Canin-rr,
*

Propriétaire aà
Propriétaire
Visckar
Visckar (Hautes-Pyrénéen).
(Hautes-Pyrénées)_

/.Wise =" .

'

þÿ / Êû ã t f t ' `
J
"ff
þÿ è g 4-21
î a/Lîçî"
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`:'__* *' 'ï


308
308 nnvun spmrn
nnvun: SPIRITE
Î.Î_i

FRAGMENTS
FBAGMENTS DE VÉRITES OCCULTES
DE VÉBITÉS OCCULTES
(Suite)
(Suite.)
Voir
Voir la
la Revue
Revue de
de mars
mars 1895.
1895.

Le premier paragraphe
Le premier paragraphe dede la lettre de
la lettre M. Jerry ne
de M. Jerry ne demande
demande pas pas de
de
réponse. Quant au second, il suffit
réponse. Quant au second, il þÿ s u de de dire,
fû dire,
t que nous ne croyons
que nous ne
croyons pas que
pas que
l'occasion se présente jamais
l'occasion se de
de douter des faits dont parle notre correspon-
présente jamais douter des faits dont parle notre correspon-
dant;
dant; nous les acceptons tous,
nous les acceptons
tous, sans hésitation,
{car il
sans hésitation, (car est un
il est observateur
un observateur

consciencieux; mais nous


consciencieux; mais ne partageons pas
nous ne ses conclusions.
partageons
pas ses conclusions.
Le troisième paragrapheconcorde exactement
Le troisième paragraphe concorde exactement avec nos propres vues.
avec nos
propres vues.
Quant auau quatrième, voici nos observations On se
observations : On souvient sans
se souvient doute que
Quant quatrième, voici nos : sans doute que
nous n'avons jamais nié
nous n'avons jamais nié que dans certain il possible
que dans un certain sens, il est possible d'établir
un sens, est d'établir
des communications
des communications avec avec les véritables esprits
les véritables esprits de
de personnes décédées.Mais,
personnes décédées.Mais,
déclaré, qu'à l'exception de certains
nous avons déclaré, qu'à l`exception de certains cas, que
nous avons cas, nous traiterons
que nous traiterons
plus tard,
plus des écorces seules
tard, des écorces seules et nonet non pas de véritables esprits peuvent appa-
pas
de véritables esprits peuvent appa-
agir dans
4

raître
raître ou
Ou agir dans les séances.
les séances.
'

Parlant de
Parlant de l'esprit, dans notre
l'esprit, dans notre premier fragment, nous
premier fragment, avons dit
nous avons dit : :1l
ll c
¢

peut
peut être
etre visité
visité en
en esprit par
esprit par les
les hommes, mais ne peut pas descendre
hommes, mais ne peut pas descendre dans dans
notre atmosphère
notre atmosphère grossière
grossière et et nous
nous yy atteindre. Il attire,
atteindre. Il mais ne
attire, mais ne peut
peut pas
pas
attiré.
être attiré.
etre
Vous n'avons
Vous n'avons pas
pas contredit non
contredit non plus, qu'un état
plus, qu'un existait (cause
état existait probable)
(cause probable)
de la conception
de la conception du
du Summerland
Summerland [terre d'été, paradis]
[terre d'été, paradis] des
des spiritualistes
spiritualistes
dans lequel
dans les esprits
lequel les ceux qui
de ceux
esprits de qui ne plus reçoivent
sont plus
ne sont reçoivent la rétribution
la rétribution
qu'ils ont
qu`ils méritée. Get
ont méritée. état auquel
Cet état auquel les occultistes du
les occultistes du Thibet donnent le
Thibet donnent nom
le nom
de Devachan,
de Devaohzm, était ce que
était ce nous entendions en disant
que nous entendions en
disant :: «« Où
Où durant
durant lala
période temporaire
période temporaire de
de ses jouissances
dans son
ses jouissances dans son nouvel
nouvel Ego, des Ego,
des fruits
fruits de
de
ses bonnes actions,
ses bonnes etc..
actions, etc.. »
þÿ : :

Nous n'avons
Nous n'avons donc
donc pas le moins du monde, Pintention
pas le moins du monde,
l'intention dede contester
contester ce
ce
dire de notre correspondant,
dire de notre correspondant, que action magnétique il est parvenu
par une action magnétique
que par une il est parvenu
àmettre quelques-uns
àmettre quelques-uns des
des principes incorporels
principes incorporels de
de certains
certains sensitifs
sensitifs en
en

rapport (sinon, comme il le dit avec le monde des esprits,


rapport (sinon, comme il le dit avec le monde des esprits, mais au moins enmais au moins en
tous les
tous cas) avec
les cas) avec quelques entités spirituelles.
quelques entités spirituelles.
Il est certain des sensitifs
que, avec des sensitifs assez
Il est certain que, avec ceci peut
purs, ceci
assez purs, se faire;
peut se
mais
faire; mais
nous disons
nous disons que les informations ainsi
que les informations ainsi reçues
reçues ne seront jamais
ne seront jamais absolument
absolument
exactes. On doit attribuer ce résultat à plusieurs causes.
exactes. On doit attribuer ce résultat à plusieurs causes. D'abord les D'abord les prin-
prin-
cipes qui
cipes qui
connaissent
connaissent sont,
sont, dans
dans ce cas,
ce cas,
différents
différents de
de ceux
ceux qui
qui traduisent
traduisent
extérieurement les
extérieurement les choses connues, et
choses connues, dans ce
et dans ce cas, novice ne
un croyant novice ne
cas, un croyant
peut pas effectuerirréprochablement
peut pas effectuerirréprochablement lele transfert
transfert des
des impressions spirituelles
impressions spirituelles
qui connaissent, aux facultés plus physiquesqui les énoncent. En admettant
qui connaissent, aux lacultés plus physiques qui les énoncent. En admettant
JOURNAL nätrunns PSYCHOLOGIQUES
JOURNAL n'È'rUnns Psvcuonoeiovns 309
309

même
méme que le magnétiseur et
que le magnétiseur son sujet
et son sujet n'ait
n'ait aucune
aucune idéeidée préconçue
précouçue du du sujet
sujet
de leurs
de investigations, le
leurs investigations, le simple
simple transfert
transfert de ces observations
de ces observations de de l'une
1'une à à
l'autre classe de facultés. doit donner lieu à
l`autre classe de facultés. doit donner lieu à. des erreurs et à de fausses des erreurs et à de fausses
idées.
idées.
De plus, nous
De plus, nous n'allons
n'allons pas trop loin
pas trop loin en déclarant qu'il
en déclarant est de
qu'il est toute impos-
de toute impos-
sibilité que
sibilité que
les
les facultés
facultés spirituelles
spirituelles d'un
d'un croyant novice,
croyant novice, puissentpuissent donner
donner

compte rendu
un compte
un rendu exact.exact. Nos facultés physiques
Nos facultés physiques méme méme ne servent bien
nous servent
ne nous bien
que lorsqu'elles
que lorsqu'elles
ont
ont subi
subi une
une minutieuse
minutieuse préparation. Voyez, par
préparation. Voyez, par exemple, exemple,
l'impossibilité pour
l`impossibilité pour de jeunes enfants,
de jeunes enfants, de juger des
de juger des distances,
distances, etc., etc., il
etc., etc., il
est absolument
en est
en absolument de de même, lorsqu'il
méme, lorsqu'il s'agit s'agit d'un
d'un sensitif
sensitif dont
dont les
les facultés
facultés
spirituelles n'ont
spirituelles n'ont pas été exercées.
pas été exercées.
A la
A la longue,
longue, si les circonstances
si les circonstances et leur santé
et leur santé permettent qu'ils continuent
permettent qu'ils continuent
àà explorer le invisible,
explorer le monde invisible, ils peuvent
monde ils acquérir une certaine
peuvent acquérir une certaine expérience expérience
et peu
et à peu, leurs
peu à peu,
leurs observations
observations deviennent
deviennent plus plus exactes;
exactes; mais
mais de tels sen-
de tels sen-

sitifs sont très rares, et malgré toutes leurs observations,


sitifs sont très rares, et malgré toutes leurs observations, ils ont toujours ils ont toujours
laissé beaucoup à.à. désirer.
laissé beaucoup désirer. ll résulte de
Il résulte ceci, que
tout ceci,
de tout que dans le cas le plus
dans le cas le plus
favorable, vous avez une relation inexacte
favorable, vous avez une relation inexacte d'abord, puis sa d'abord, puis présentation est
sa présentation est
faite d'une manière
faite d'une défectueuse.
manière défectueuse.
ordinairement, dans quatre-vingt-dix-neufcas
Ordinairement, dans quatre-vingt-dix-neuf sur cent,
cas sur cent, le magnétiseur
le magnétiseur
et son sujet
et son sujet ont ont des idées parfaitement arrêtées sur
des idées parfaitement arrêtées sur les choses dont
les choses dont ils
ils
s'occupent, et ces idées
s'occupent, et ces idées þÿ i nû u e n
influencent toujours plus ou moins leurs
c e n t plus ou moins leurs rapports.
toujours rapports.
Ces causes d’erreur
Ces causes d'erreur sont sont sisi importantes,
importantes, qu'un qu’un sujet
sujet magnétisé
magnétisé aa deux deux foisfois
autant de
autant de chances d'erreur, qu’un
chances d'erreur, qu`un croyant
croyant qui par hypnotisme
‘qui par hypnotisme s'estj s'est] mis
mis
en rapport
en rapport avec
avec des
des entités
entités spirituelles.
spirituelles. Ainsi,
Ainsi, un
un Swedenborg,
Swedenborg, serait
serait cer-
cer-

tain
tain de voir bien
de voir bien plus juste que
plus juste le meilleur sensitif dont les facultés
que le meilleur sensitif dont les facultés
devraient être stimulées
devraient étre stimulées par un magnétiseur.
par un magnétiseur.
Outre les
Outre causes déjà
les causes citées, qui peuvent induire
déjà. citées, qui peuvent induire en erreur, il
en erreur, est de
il est de fait
fait

rapport qu'avec
que le meilleur sensitif
que le meilleur sensitif ne peut
ne ordinairement
peut ordinairement entrer en rapport
entrer en
qu'avec
une seule
une seule entité spirituelle; il
entité spirituelle; ne peut
il ne peut donc
donc déclarer
déclarer que
que
ce
ce que
que
cette
cette entité
entité
elle-mémé sent, perçoit et
elle-méme sent, perçoit et voit. Les rapportsvoit. Les ne peuvent guère
rapports ne peuvent guère s'établir s'établir
qu'avec
qu'avec
entité
une entité
une qui
qui est
est dans
dans le
le Devachan,
Devachan, ou dans
ou dans un état préparatoire
un état
préparatoire
et dans aucun de ces cas, l’entité susdite n'est capable
et dans aucun de ces cas, l'entité susdite n'est capable de généraliser; exis- de généraliser; exis-
dans un
tant dans
tant paradis créé
un paradis par ses réves,
créé par ses reves, elle estelle est incapable
incapable de donner des
de donner des
renseignements sur d'autres
renseignements sur d'autres entités.
entités.
Chaque esprit, dans
Chaque esprit, dans le le Devachan,
Devachan, aa ses réves particuliers,
ses reves particuliers, et vit dans
et vit dans un un

paradis (dest-à-dire un état moral et non pas


paradis (c'est-a-dire un état moral et non pas un endroit déterminé), qui un endroit déterminé), qui
àlui et
est àlui et oùoù il trouve touttout ce ce qu'il aime
qu'il aime et ce qu'il désire, personnes et
est il trouve et ce qu'il désire, personnes et
choses. Mais ces représentations
choses. Mais ces représentations sont
sont toutes
toutes idéales,
idéales, et
et ceux
ceux près desquels
près desquels
il croit ètre
il croit etre ont eux-mémés leurs
ont eux-memes leurs propres
propres reves,réves, dans
dans leur paradis idéal;
leur paradis idéal; il il

l
._,.F._I_

310
310 REVUE SPIRITE
nnvun srmm:

est même
est possible qu'ils
méme possible soient encore
qu'ils soient encore sur la terre,
sur la terre, où qu'ils soient
où qu'its train
en train
soient en
de subir les procès de l'annihilation.
de subir les procès de l'annihilation. _
_

Ces esprits
Ces esprits heureux
heureux ne peuvent avoir
ne peuvent aucune communication
avoir aucune communication avec avec la la
terre, dont la mélerait immanquablement
terre, dont la vue mélerait immanquablement un peu
vue un d'amertume
peu d'amertume à leur
à leur
bonheur;
bonheur; ils
ils n'ont
n'ont aucun
aucun rapport
rapport conscient
conscient avec
avec les
les esprits qui viennent
esprits qui viennent
voir ce qu'ils
voir ce font et observer ce
qu`ils font et observer ce qu'ils qu'ils pensent.
pensent. sentent et voient.
sentent et voient.
Que signifie expression en rapport? Simplement l'iden-
donc
donc
Que þÿ s i g n iû e cette
cette expression :: être
être en
rapport? Simplement l'iden-
vibration moléculaire partie
tité de vibration moléculaire entre la partie astrale du
tité de entre la astrale sensitif incarné,
du sensitif incarné, et et
la partie
la partie astrale
astrale de
de la
la personnalité
personnalité désincarnée.
désincarnée. L'esprit
L'esprit du
du sensitif
sensitif est
est
odylisé par
odylisé Témanation (Aura)
par l'érnanation (Aura) de l'esprit, qu’il
de l'esprit, soit en
qu'il soit en état dliibernation
état d'hibernation
dans la
dans la région terrestre, ou
région terrestre, ou qu'il rêve dans
qu'il reve dans lele Devachan; l'identité s'établit
Devachan; l'identité s'établit
entre les vibrations
entre les moléculaires et
vibrations moléculaires pour un
et pour un peu de temps, le
peu de temps,
le sensitif
sensitif
devient
devient la la personne disparue,
personne disparue,
il
il a son
a (écriture,
son (écriture, il
il pense
pense
et
et parle comme
parle comme
elle.
elle.
Il est
Il possible que
est possible dans ce cas,
que dans ce
le sensitif se figure
cas, le sensitif se iigure que ceux avec
que ceux avec quiqui ilil
est momentanément
est momentanément en rapport, descendent
en rapport, descendent sur sur ce monde et
ce monde communiquent
et communiquent
avec eux,
avec tandis qu'en réalité,
eux, tandis qu'en
c'est simplement leur esprit
réalité, c`est simplement leur personnel, qui
esprit personnel, qui
vibrant identiquement, est pour un temps relativement
vibrant identiquement, est pour un temps relativement court, intimement court, intimement
uni à l'autre.
uni à l'autre.
La
La plupart des communications
plupart des spirites subjectives
communications spirites subjectives sont
sont véritables,
véritables, sur-sur-

tout lorsque le sensitif est


tout lorsque le sensitif est d'une grande
d'une pureté;
grande pureté; mais
mais 1°
1° ils
ils ne
ne rendent
rendent que
que
les idées d'un seul esprit incapable de voir deçà
les idées d'un seul esprit incapable de voir en deçà deslimites de son
en deslimites de son

paradis idéal;
idéal; 2° impossible qu’un
qu'un sensitif qui n'est pas initié,
initié, rende
paradis 2° il
il est
est impossible sensitif qui n'est pas rende
exactement les observations faites durant cette amalgamation;
exactement les observations faites durant cette amalgamation; 3°
3° il est impos-
il est impos-
sible que
sible que
le
le sensitif
sensitif transfère
transfere intactes
intactes les
les impressions reçues par
impressions reçues par les les facultés
facultés
supersensuelles, aux sens
supersensuelles, aux par lesquels
sens par lesquels seuls elles peuvent
seuls elles peuvent êtreetre transmises
transmises
au monde des
au monde des vivants; 4° ces
vivants; 4° communications subiront
ces communications de nouvelles
subiront de altéra-
nouvelles altéra-
tions par
tions des
par des conceptions et
conceptions des idées
et des dans l'esprit.
existant dans
idées existant soit du
l'esprit, soit du sen-
sen-

sitif, soit du magnétiseur ou


sitif, soit du magnétiseur de les deux.
tous les deux.
ou de tous

Terry dit
M. Terry
M. dit avoir comparé les descriptions
avoir comparé les descriptions de différents médiums
de différents médiums et et
déclare qu'elles
déclare s'accordaient
qu'elles s'accordaient en général; tous décrivant des mondes plus
en général; tous décrivant des mondes plus
beaux que
beaux que le
le nôtre
nôtre et peuplés
et peuplés de formes
de formes humaines douées de
humaines douées de plus
plus dintelli-
dintelli-

gence, eté. etc.. Mais comment pouvait—il


gence, eté. etc.. Mais comment pouvait-il s'attendre
s`attendre à à autre chose ;; lui,
autre chose lui, un
un

Européen
Européen moralement
moralement pur
pur
et
et instruit, opérait des recherches
instruit, opérait des recherches avec
avec des
des sen-
sen-

sitifs,
sitifs, eux moralement purs
aussi moralement
eux aussi purs et plus ou
et plus moins instruits?
ou moins instruits?
S'il avait employé
S'il avait par exemple, une sensitive australienne,
employé par exemple, une sensitive australienne, et s'il s'était
et s'il s'était
abstenu avec soin de
abstenu avec soin de l`influencer, il aurait obtenu une’
Pinfluencer, il aurait obtenu une relation très diffé-
relation très dilïé-
rente. Quoiqu’une
rente. certaine quantité
Quoiqu'une certaine quantité de
de vérité
vérité se
se trouve
trouve dans
dans toutes
toutes les
les
communications véritables, il trouvera
communications véritables, il trouvera que dans les détails elles dillèrent
que dans les détails elles dilïèrent
——..»—.
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JOURNAL
JOURNAL D'ÉTUDES
n'E'rUn1:s PSYCHOLOGIQUES
rsircnonoeiouns 311
311

du tout
du tout au tout,
au tout, selon
selon qu'elles ont
qu'elles ont été obtenues en
été obtenues en France, Amérique ou
en Amérique
France, en ou
en
en Allemagne.
Allemagne. -

il inutile d'insister
est inutile
ll est davantage, car
d'insister davantage, nous voulons
car nous seulement expliquer
voulons seulement expliquer
que
que
tout
tout en
en ne
ne doutant
doutant pas que
pas que
les
les communications
communications dont
dont il
il s'agit
s'agit soient
soient
véritables, nous avons de bonnes raisons pour les déclarer inexactes et
véritables, nous avons de bonnes raisons pour les déclarer inexactes et peu peu
admissibles.
admissibles.
Passant maintenant au
Passant maintenant au paragraphe
paragraphe 5, disons qu'il
nous disons
5, nous est après
qu'il est tout
après tout
possible qu'une
possible entité distincte
qu'une entité distincte existe,existe, qui
qui se met
se met enen rapport
rapport avec lui. En
avec lui. En
d'autres termes
d'autres termes il est possible
il est qu'il
possible qu'il y y ait
ait un
un esprit avec lequel sa
esprit avec lequel sa naturenature
spirituelle se
spirituelle met habituellement
se met habituellement en harmonie, et
en harmonie, et dont il approprie
dont il ainsi
approprie ainsi
les idées
les idées et
et le langage, ce
le langage, qui fait
ce qui fait que
que cet esprit
semble communiquer
cet esprit semble communiquer avec avec
lui. Tout
lui. Tout cece que nous avons
que nous avons déjà dit revient à cette supposition, que
déjà dit revient à cette supposition, selon
que selon
taule probabilité
taule probabilité notre
notre explication
explication est
est juste.
juste. Mais
Mais si
si M.
M. Terry est convaincu
Terry est convaincu
que le cas est
que le cas différent, alors
est différent, alors ilil est possible (quoique
est possible (quoique ce
ce ne soit
ne guère pro-
soit guère pro-
bable) qu'il
bable) qu'il entre
entre vraiment
vraiment en rapport avec
en rapport avec un
un esprit auquel
esprit auquel il
il est
est assimilé
assimilé
pour quelque temps,
pour quelque dont il
temps, dont partage la
il partage la plupart idées _et
des idées
plupart des dont il
_et dont adopte
il adopte
l'écriture.
l'écriture.
' Méme dans
Meme dans cas,
ce cas,
ce Terry
M. aurait tort
Terry aurait
M. de croire
tort de croire que c'est sciemment que
que c'est sciemment que
cet esprit
cet communique avec
esprit communique avec lui ou qu'il
lui ou sache n'importe
qu'il sache quoi en
n'importe quoi en rapport
rapport
avec notre Le rapport une fois établi,
avec notre monde. Le rapport
monde. une fois c'est M. Terry lui-même qui
établi, c'est M. Terry lui-même qui
devient
devient cette
cette autre qui pense
personne, qui
autre personne, pense
et
et écrit
écrit comme
comme elle
elle le
le faisait
faisait lors-
lors-
qu'elle était
qu'elle était de ce monde.
de ce monde.
Quantà
Quantà la belle et
la belle intelligente figure
et intelligente d'un
þÿû g ud'unr e homme bienveillant, vue
homme bienveillant, vue aù
différentes reprises par
différentes reprises des
par des voyants
et des voyantes, il est possible
voyants et des voyantes, il est possible que
que cece
soit l'image astrale de cet esprit,lorsqu’il était vivant,et que cetteimage
soit l'image astrale de cet esprit,lorsqu'il était vivant,et que cetteimage fut fut
attirée sa sphère
dans sa spirituelle par
d'action spirituelle le synchronisme de de cet esprit
attirée dans sphère d'actlon par le synchronisme cet esprit
avec
avec le sien.
le sien.
Il tant de
ll est tant
est causes qui
de causes qui peuvent
peuvent produire
produire le le phénomène,
phénomène, que bien
que bien
d'autres explications
d'autres pourraient en
explications pourraient en être données, mais
être données, mais il être adepte
faut être
il faut adepte etet
examiner chaque
examiner chaque cas le plus grand
avec le plus
cas avec grand soin, pour pouvoir
soin, pour pouvoir l'expliquer
l'expliquer
sérieusement; en tous
sérieusement; en tous cas, cas, il
il est absolument certain
est absolument certain que la présence
que la présence et et
Faction consciente de l'esprit
l'action consciente de d'une personne bonne et bienveillante,
l'esprit d'une personne bonne et morte
bienveillante, morte
il y aa plus
il y plus d'un
d'un siècle,
siècle, n'est
n'est pas possible.
pas possible. Il
Il est
est possible
possible que les molécules
que les molécules
de la nature astrale du
de la nature astrale du voyant voyant vibrent en union parfaite
vibrent en union parfaite avec celles
avec celles de
de
'
l'esprit
l'esprit de
de cette
cette personne,
personne,
maintenant
maintenant dans
dans le
le Devachan,
Devachan, et
et qu'il
qu'il en
en résulte
résulte

(1) Allan Kardec est probablement


(l) Allan Kardec est probablement le seul chercheur
le teul initié qui
non initié
chercheur non le plus approché
qui a.a. le plus approché
de la
de vérité, et
la vérité, cela parce
et cela que
parce que
ses
ses conclusions
conclusions ont été
ont été obtenues
obtenues en généralisant de
en nom-
généralisant de nom-
breuses communications
breuses communications obtenues
obtenues parpar un grand
un
grand nombre
nombre de
de sensitifs
sensitifs soigneusement
soigneusement
choisis,
choisis, et que de cette manière,
et que de cette manière, il a éliminé une
il a grande quantité
éliminé une grande quantité ,d’erreurs.
,d'erreurs.
312
312 nnvun
REVUE 39mm:
srrnrrx

une apparente communication,


mais selon
une apparente communication, mais selon Pinstruction que nous avons
que nous avons l'instruction
reçue,
rien de
reçue, rien de plus
plus n'est possible.
n'est possible.
Si le guide
Si le guide de notre frère n'avait
de notre frère n'avait pas quitté la
pas quitté terre depuis
la terre depuis si longtemps,
si longtemps,
une autre explication plus
une autre explication plus conforme conforme à.
à. ses
ses vues,
vues,
mais
mais fort
fort impossible, serait
impossible, serait
alors possible.
alors possible.
*

L'expérience
Uexpérience racontéeracontée dansdans le deuxième paragraphe,
le deuxiéme paragraphe, peut peut s'expliquer
s'expliquer de de
deux manières. Quelque
deux manières. élevées
Quelque élevées que soient
que soient ces ces communications,
communications, elles elles
peuvent
peuvent du
du moins
moins étre
étre dues
dues à
à des
des écorces
écorces (reliquiæ)
(reliquize) de de personnes
personnes qui qui
pas assez spirituelles pour mériter un progrès
n'étaient
n'étaient pas assez spirituelles pour mériter un ultérieur.
progrès ultérieur. Dans Dans
notre premier iragment
notre premier fragment nous
nous avons
avons dit
dit:: a Tous
Tous les
les
« élémentaires ne
élémentaires sont
ne sont
« pas toujours absolument
«
pas toujours
absolument mauvais, et dans le cas d'un médium pur,
mauvais, et dans le cas d'un médium ils
pur, ils
« montrent le
« montrent le côté côté lele meilleur
meilleur et le moins
et le dégradé de
moins dégradé de leur nature. Il
leur nature. Il n'est
n'est
u pas rare
.t
pas
rare que les élémentaires aient une
que les élémentaires aient une appréciation appréciation spirituelle de
spirituelle de vertu,
vertu,
« tout
« tout en étant foncièrement
en étant vicieux dans
foncièrement vicieux dans leurs
leurs tendances.
tendances. a. »

parfaitement possible
est parfaitement
Il est
Il possible que les admirables instructions dont H. Terry
que les admirables instructions dont M. Terry
parle viennent
parle viennent d’un personnage très élevé,
d'un personnage quoique perdu,
très élevé, quoique perdu, trop intelligent
trop intelligent
pour se montrer sous son véritable aspect
pour
se montrer sous son véritable à M.
aspect à M. Terry,Terry, mais capable
mais capable de de jouer
jouer
un tout
un autre rôle
tout autre rôle dans
dans un cercle moins
un cercle moins pur.pur.
ll
ll est bien plus
est bien probable que
plus probable que l'esprit
l'esprit du médium est
du médium entré en
est entré en rapporlavec
rapportavec
une
une entité spirituelle quelconque,
entité spirituelle quelconque, dans
dans le
le Devachan,
Devachan, dont
dont les
les pensées, les
pensées, les
connaissances et les sentiments ont formé la
connaissances et les sentiments ont formé la substance, tandis que substance, tandis la
que la per-
per-
sonnalité du
sonnalité du médium
médium et et ses idées plus
ses idées plus ou moins
ou moins préconçues,
préconçues, ont
ont donné
donné la
la
forme de la communication.
forme de la communication.
Nous n’attribuons
Nous aucune importance
n'attribuons aucune importance spécialespéciale àà la la forme
forme dansdans laquelle
laquelle la la
première communication a été donnée. Il est possible que
premiére
communication a été donnée. Il est possible ceci ait
que ceci ait été la
été la
part
part du du médium
médium dans dans la communication,
la communication, lorsque lorsque pourpour un moment, il
un moment, il aa
dentifié sa nature spirituelle avec celle de l'entité
dentiílé sa nature spirituelle avec celle de l'entité spirituelle. spirituelle.
(A suivre.)
(A suivre-)
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AUX
AUX OBSÈQUES DE
oBsEQUEs J.—B. BOURGEOIS
DE J.-B. BOURGEOIS l1)
H)

D'anciens
D'anciens et fidèles partisans
et fidèles partisans dede la cause, auxquels
la cause, auxquels je je n’avais.pressé
n'avais.pressé la
la
depuis quatorze quinze ans, ayant fait appel amitié,
main
main depuis quatorze ou quinze
ou ans, ayant
fait à ma vieille
appel à. ma vieille amitié,
j'étais à
à Ville-d'Avray
j'étais Ville-d'Avray à
à l'heure
l'heure indiquée,
indiquée, 2
2 heures
heures de
de relevée, pour
relevée, pour accom-
accom~

que j’aimais
pagner les restes d'un très honnête
pagner les restes d'un très honnete homme que
homme sa franchise
pour sa
j'aimais pour franchise
et esprit; sur
son esprit;
et son sur la tombe de
la tombe de cet ancien spiritualiste
cet ancien spiritualiste se pressait
se pressait toute la
toute la
population de la ville. Un ami a parlé
population de la ville. Un ami a pour rendre hommage
parlé pour rendre à ce
hommage à ce brave brave
citoyen.
citoyen.
A notre tour
A notre tour nous avons
nous dit en
avons dit en substance les
substance les paroles suivantes :
paroles suivantes :

c
¢ Je suis
Je jadis
ici
venu ici
suis venu pour la
jadis pour dernière cérémonie
la dernière céremonie de de tous les Richard,
tous les Richard,
ces célèbres et si habiles peintres de la manufacture nationale de Sèvres
ces célèbres et si habiles peintres de la manufacture nationale de Sèvres il il ,
,

bien des
yy aa bien années. Depuis,
des années. la neige
Depuis, la neige aa blanchi
blanchi mama téte
téte et barbe, et
ma barbe.
et ma et la
la

sagesse
m'ordonnerait de laisser parler les jeunes, s'il s'agissait
sagesse m'ordonnerait de laisser parler les jeunes, s'il ne s'agissait tci d'un
ne tci d’un
croyant fidèle àà la
croyant fidèle que je
cause que
la cause je sers depuis 1855,
sers depuis 1855, et j'ai bientôt
et j'ai 69 ans;
bientôt 69 ce
ans; ce
que j'ai fait les Richard et tant d’autres, je le dois bien à
pour les Richard et tant d'autres, je le dois bien à J .-B. Bour-
que j'ai iîait pour
J .-B. Bour-
geois qui
geois qui s'est
s'est endormi rapidement,
endormi comme il
rapidement, comme le désirait;
il le le temps
désirait; le temps de de fer-
fer-
mer les yeux
mer les et cet
yeux et ancien et
cet ancien habile horticulteur
et habile se trouvait
horticulteur se les
trouvait parmi les parmi
ancêtres; son esprit si
ancetres; son esprit

tout, aa dû se
en tout,
si digne en se retrouver entouré de digne
vieux
retrouver entouré de vieux

ça été une grande


de luttes et de croyances, et
compagnons de luttes et de croyances,
compagnons et ça été une grande fete féte dans le
dans le
royaume des
royaume
des belles
belles âmes.
ames.
Vous entendu
Vous avez entendu de
avez bonnes choses
choses dites
dites par un habitant de votre cité,
de bonnes par un habitant de votre cité,
au nom
au de tous, de la compagnie
vous tous,
nom de vous de la de pompiers dont
compagnie de pompiers dont il faisait partie,
il faisait partie, du
du
Conseil municipal dont il était un membre respecté et très
Conseil municipal dont il était un membre respecté et très écouté pour ses écouté pour ses

judicieuses
judicieuses þÿ réflexions, pour
r éû e x pour son
i o n sson esprit pratique,
, esprit libéral, si
pratique, libéral, si droit, toujours
droit, toujours
ami de la justice.
ami de la justice.
'
'

J'ai
J`ai entendu parler ainsi,
entendu parler ainsi, avec une joie
avec une sentie; ce
bien sentie;
joie bien
bien vivant
mort bien
ce mort vivant
méritait àà tous
méritait les titres
tous les les expressions
titres les expressions reconnaissantes
reconnaissantes de ses concitoyens.
de ses concitoyens.
Mais
Mais ses restes corporels
ses restes
corporels sont
sont venus
venus directement
directement ici,
ici, sans
sans la présence
la présence
d'un desservant d'un culte quelconque; les personnes
d'un desservant d'un culte quelconque; les personnes religieuses qui religieuses qui n'ont
n'ont
pas
pas
voulu
voulu obéir
obéir à
ù de
de très
très respectables préjugés,
respectables préjugés, venant
en venant
en au
au cimetière,
cimetière, se
se

demandent si ce vieil ami, si sage, n’avait aucune


demandent si ee vieil ami, si sage, n'avait aucune croyance. croyance.
(1) Discours de P.-G. Leymarie, le
(1) Discours de P.-G. Leymarie, le 27
27 mars
mars i895.
1895.
---I«
--*vnc-

31-!
3l-I REVUE
REVUE SPIRITE
SPIRIT!

J.-B. Bourgeois
J.-B. Bourgeois était était un observateur par
un observateur métier; l'horticulteur
par métier; l'horticuIteur vrai,vrai, qui
qui
crée de nouvelles espèces
crée de nouvelles de plantes, qui
espèces de plantes,
voit chaque jour jaillir
qui voit chaque jour jaillir de belles de belles
fleurs, semble les
fleurs, semble les avoir inventées et
avoir inventées et cece doit
doit étre
etre la haute jouissance;
une haute
la une jouissance;
M. Bourgeois
M. Bourgeois þÿû sa fils. la mére
l s mère
, et sa femme le savent surabondamment,
et sa femme le savent surabondamment, et et cece
commerce intime
commerce intime avec avec la nature, invite
la nature, invite à à unun dialogue bienfaisant PEsprit
dialogue bienfalsant l'Esprit
incarné et l'Esprit universel qui est en
incarné et l'Esprit universel qui est en tout et partout. tout et partout.
En 1860, parut
En 1860, parut un volume qui
un volume qui intéressa
intéressa J.—B. Bourgeois; il
J.-B. Bourgeois; était intitulé
il était intitulé ::
La pluralité des mondes
La pluralité des mondes habiteîc, parhabiltfs, Camille Flammarion; comme
par Camille Flammarion; comme il avait lu
il avait lu
d'autres ouvrages philosophiques,
d'autres ouvrages philosophiques, qui qui lui avaient prouvé
lui avaient prouvé l'existence
l`existence d'un d'un
esprit infini, substance universelle et intelligente,
esprit inilni, substance universelle et intelligente, qui meut les mondes qui meut les mondes
innombrables qui
innombrables qui roulent
roulent dans dans l'espace
l'espace sans sans limites;
limites; que pour lui.
que pour lui. cece Dieu
Dieu
Esprit infini fut,
Esprit þÿ î nûfut,n est est
i et sera, et qu'il pénètre
et sera, et qu'il pénètre tout. tout.
Comme
Comme il il avait
avait la la conscience
conscience de n'être qu'une
de n'étre parcelle de
qu'une parcelle ce Dieu,
de ce Dieu, une une
âme participant de son éternité, il se connaissait,
ame participant de son éternité, il se connaissait, comme ame immortelle, comme âme immortelle,
possession d'un corps armé de cinq mouvalt, et
en possession
en d'un corps armé de cinq sens, sens, que
que son son ame
ame mouvait, et dontil
dontil se se
servait pour connaître le monde extérieur
servait pour connaitre le monde extérieur à. ses cinq sens. à ses cinq sens.
En conséquence, ilil surveillait
En conséquence, surveillait sesses actes
actes et ses paroles
et ses ce rude
paroles ;; ce rude travail-
travail-
leur qui a si bien
leur qui a si bien remplirempli sa
sa journée
journée de de 70
70 ans, ne parlait et n'agissent
ans, ne parlait et n'agissait qu'avec qu'avec
prudence
prudence et
et sagesse,
sagesse, parce
parce qu'il
qu'il se savait
se savait absolument responsable de
absolument responsable
de ses
.sea

actes.
'
`

actes.
il avait
ll avait cette
cette croyance raisonnée que l'homme
croyance raisonnée que l`homme se se fait ce qu'il est,
fait ce est, son
son qu'il
libre arbitre lui
libre arbitre lui permettant,
par son travail sur de devenir
par son travail sur lui-meme, dc devenir un
permettant, lui-mémé,
un
être intellectuel,
être intellectuel, ami du bon,
ami du beau, du
du beau,
bon, du vrai; ou
du vrai; ou bien
bien de sur
de pietiner sur piétiner
place en pratiquant
l'amour
place en pratiquant l'amour du
du moi
moi en personnel,
véritable
personnel, en véritable égoïste. égoïste.
il se
ll se savait, comme
savait, comme fils
þÿû de Dieu. solidaire
l s Dieu.
de solidaire avec
avec toutes
toutes les autres âmes;
les autres ames;
aussi,
aussi, n'avait-il
n'avalt-il pour
pour ses frères
ses freres en humanité que
en humanité des conseils paternels et
que des conseils paternels et
rationnels.
rationnels.
Avec
Avec cetcet état d'âme, qui
état d'àme, qui est
est celui
celui de son honorée
de son veuve et
honorée veuve et de fils, il
son þÿû
de son il
ls,
avait trouvé le
avait trouvé le temps temps d'étudler le ciel,
d'étudier le a l'aide de la science de C.
ciel, a l'aide de la science de C. Flamma- Fiamma-
rion, l'astronome que
rion, l'astronome vous connaissez tous, dont
que vous connaissez tous,
devez lire
vous devez
dont vous lire les
les þÿœuvres
S u v r e s

populaires pour
populaires méditer.
pour en méditer.
en
Se sachant, lui
Se sachant, lui Esprit
Esprit incarné,
incarné, un un atome
atome sur terre dont
notre terre
sur notre dont la la circon-
circon-
férence a 10.000 lieues
férence a 10.000 lieues de tour; de connaissant
tour; connaissant que la Terre n'est elle-mémé
que la Terre n'est elle-méme
qu'un point
qu'un point
invisible
invisible vu du
vu du Soleil
Soleil ; que
; que
notre
notre soleil
soleil n'est qu'un embryon
n'est qu'un embryon de de
l'espace considéré de l'étolle Syriusl
1'espace considéré de l'étoile Syriusl et que
et partout des mondes àà þÿ
que partout des mondes l'infini
l ' i nû n i
roulent dans l'immensité sans sans limites;
limites; il se voyait, comme âme incarnée
roulent dans l'immensité il se voyait, comme ame incarnée
sur la terre, avec sa petitesse comme corps,
sur la terre, avec sa petitesse comme corps, mais avec sa puissance
mais avec sa incom-
puissance incom-
mensurable, comme
mensurable, comme esprit intelligent qui
esprit intelligent qui peut mesurer les
peut mesurer mondes, fixer
les mondes, ilxer
leur vitesse, connaître
leur vitesse, leur nature et leur
connaitre leur nature et leur habitabilité.
habitabilité.
Il savait que dans l'univers infini,
Il savait que dans l'univers þÿ i nûles mondes
lesn mondes
i, a l'infini
à þÿ sontnhabités
l ' i nû
sont i
habités par
par

Ça
F m" l i‘
k

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JOURNAL nääirunns PSYGHOLOGIQUES


Jounuan IYÉTUDES PSYGHOLOGIQUEs 3l5
3l5

des âmes,
des âmes, et
et que toutes ont dû faire un dur
que toutes ont dû faire un dur apprentissage
apprentissage sur des terres
sur des terres
telles que
telles la nôtre.
que la nôtre.
Cette certitude.
Cette certitude. cette espérance souveraine
cette espérance souveraine le le rendait vigoureux comme
rendait vigoureux comme
t raisonnement ; la vie et ses épreuves constantes lui
raisonnement ; la vie et ses épreuves constantes lui paraissait le meilleur et paraissait le meilleur et
le plus
le plus salutaire
salutaire des enseignements.
des enseignements.
étaient généreuses, religieuses,
Telles chrétiennes et il il res-
Telles étaient ses croyancescroyances généreuses,
ses
religieuses, chrétiennes et res-

pectait
pectait tous
tous les
les cultes
cultes les
les croyant
croyant utiles
utiles à
à qui
qui les
les observe
observe avec
avec discernement,
discernement,
sans partivpris et esprit. bien entendu.
sans
parti-pris et en en esprit. bien entendu.
non plus; mais
pas voulu froisser les consciences,
n’a pas plus; mais il
Il n'a
Il voulu froisser les consciences, ni ni les
les siens
siens non il aa
demandé qu'un
demandé qu'un vieillard
vieillard comme
comme lui. encore vigoureux
lui. encore vigoureux de de pensées.
pensées. vous vous
dise sur cette tombe
dise sur cette tombe ce qu'il ce qu'il était,
était, avec la loyauté
avec la loyauté qui qui a caractérisé tous les
a caractérisé tous les
actes de
actes de sa vie si
sa vie active, droite
si active, droite et pure.
et pure.
Ai-je
Ai-je rempli convenablement ma
rempli convenablement ma mission?
mission? devant devant votre sympathique
votre sympathique
assistance dont
assistance dont la famille Bourgeois
la famille Bourgeois est
est honorée
honorée et
et touchée,
touchée, me suis-je
me suis-je
expliqué de manière à ètre compris
expliqué de manière à être compris de tous. Je le souhaite, et je
de tous. Je le souhaite, et prends àté-
je prends lité-
que jeje suis,
moin les
moin les grands
grands arbres arbres quiqui nous entourent, etje
nous entourent, etje disdis que comme
suis, comme
eux ces purificateurs de l’air, un simple ouvrier
eux ces purillcateurs de l'air, un simple ouvrier qui accomplit sa petite qui accomplit sa petite
. mission intellectuelle
mission intellectuelle de de bon sens.
bon sens.
Souvenez-vous
Souvenez-vous parfois parfois de l'homme de
de l’homme de bien
bien dontdont lala dépouille mortelle, la
dépouille mortelle, la
personne
personne
de
de chair
chair est
est ici.
ici. Quant
Quant à
à son
son individualité
individualité pensante,
pensante, elle
elle vit
vit éter—
éter-
nellement; elle
nellement; protégera et
elle protégera et consolera
consolera sa sa veuve, elle fortifiera son
veuve, elle þÿ f o r t lû sone fils
r a dans
þÿû ls
dans
tous ses
tous actes, elle
ses actes, elle assistera souvent aux
assistera souvent aux causeries
intimes des
causerles intimes siens, au
des siens, au

doux foyer; et les chères et bien-aimées


doux foyer; et les chères et bien-aimées petites petites þÿû lbéniront
filles béniront
les sa mémoire;
sa mémoire;
il se plaira
il se plaira à
à caresser
caresser leur
leur chevelure.
chevelure, à
à les
les savoir
savoir intelligentes
intelligentes et et bonnes.
bonnes.
Car cela est réconfortant et logique, et c'est simple
Car cela est réconfortsnt et logique, et c'est simple et c`est Pexpression et c'est Pexpression
de l'exacte vérité,
de l'exacte vérité, de de croire qu'une vie
croire qu'une vie sur
sur lala terre n'est qu'une
terre n'est étape de
qu'une étape de nos
nos
existences successives et de la vie éternelle
existences successives et de la vie éternelle de notre esprit. de notre esprit.
Aussi, ne
Aussi, disons pas
ne disons pas lele mot adieu ùà ce
mot adieu ce voyageur ami; a ce vivant répétons
voyageur ami; a ce vivant répétons
en þÿ
en chœur ce
c h ce
Su mot.
mot despérance :: Au
r d'espérance Au revoir
revoir monmon frère.
frère.

UEXTERIORISATION DE LA
UEXTERIORISATION DE SEN SlBlLlTE
LA SENSIBILITE
Etude expérimentale
Etude expérimentale et historique par
et historique par Albert
Albert de Roches.
de Rochu.

préface concise, l`auteur de cet intéressant et instructif volume,


Après une préface concise, l'auteur aborde
de cet intéressant et instructif volume, aborde
Après une
l'objectivité des effiuves perçus
Fobjectîvité des þÿ e lû uperçus
sous forme de lumière dans Vétat hypnotique.
v e s sous forme de lumière dans l'état hypnotique. L
L exté-
exté- —
-

riorisation de la sensibilité.
riorisation de la sensibilité. —
-
Uenvoûtement.
Ifenvoûtement. —
-
La poudre
La poudre de
de sympathie.
sympathie.
La
La gué-
gué-

-

rison magnétique des plaies par la transplantation.


rison magnétique des plaies par la transplantation. Les théories
Les théories

-
de
de Maxwell.
Maxwell. Puis
Puis —
--

scientiñques du plus
notes scientifiques
des
des notes du haut mérite.
plus haut mérite.
Au chapitre
Au chapitre l,l, ilil parle des effluvss
parle des þÿ e fû uque dégagent certaines
v e sdégagent
que
certaines personnes exceptionnelle-
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3166 nsvvs spmrrn
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ment
ment douées,
donées, relatées 1a mystique
par la
relatées par divine de
mystique divine de l'abbé
l'abbé Rinet; l'auréole des
Rinet; l'auréole saints; le
des saints; le
rayonnement
rayonnement
des
des doigts
doigts de
de la
la Vierge,
Vierge, de
de Moïse
Moïse et
et des
des somnambules
somnambules qui
qui voient
voient un fluide
un þÿû uide
lumineux et brillant,
lumineux et brillant, selon
selon Deleuze
Deleuze et
et Charpignon,
Charpignon, docteurs
docteurs éminents.
éminents. Puis
Puis viennent

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