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IBTP BUNIA
BP. 51 BUNIA
AVANT-PROPOS
0. INTRODUCTION
0.1. Définition
La statique appliquée est une science qui étudie les actions des forces sur
le comportement des structures rigides en considérant ces forces comme les
données.
0.5. Prérequis
La compréhension du cours de statique appliquée exige une
connaissance suffisante de la mécanique rationnelle. Des notions ci-après seront
indispensables : la connaissance en algèbre ; la résolution d’équations à 2 ou 3
inconnues, la base de la géométrie et de la trigonométrie ; théorème de
Pythagore, le calcul du sinus et du cosinus.
De ce qui vient d’être dit, nous rappelons quelques points avec leurs
objectifs. Il est indispensable de connaître :
i. LES VECTEURS en vue de : Définir les notions de scalaire et de
vecteur ; Décrire les principales opérations réalisées sur les vecteurs,
les coordonnées cartésiennes d’un vecteur et la notion de vecteur-
position ; Définir le produit scalaire et le produit vectoriel de deux
vecteurs.
ii. LES FORCES ET VECTEURS-FORCES en vue de : Définir la notion de
force et de vecteurs-forces ; Décrire les composantes et les
coordonnées cartésiennes d’une force.
iii. LES MOMENTS ET COUPLES en vue de : Définir le moment d’une
force par rapport à un point et énoncer le théorème de Varignon ;
Développer la notion de vecteur-moment et de moment d’une
force par rapport à un axe ; Décrire et définir les notions de couple
et de vecteur-couple.
- Une interrogation
- Des travaux pratiques
- Des travaux dirigés
- Un examen
0.8. Historique
I .1. DEFINITIONS
Une structure est un corps qui sert porter des charges et qui a une
forme définie.
Ex : Un corps composé d’éléments appelés barres ; ces dernières étant des
corps dont les dimensions transversales sont négligeables par rapport à la
dimension longitudinale.
Les corps dans la nature sont astreints à s’appuyer sur d’autres par
l’effet de la pesanteur. On dit que les que les corps sont liés ou obligés à se
retrouver dans ces états. Dans cette partie nous voulons étudier ces liaisons.
D’avance l’on peut comprendre qu’un élément peut s’appuyer simplement
ou spécialement. Les formes des appuis sont en même temps les formes de
liaisons car appuyer un corps c’est le lier à un milieu qui est au repos.
I.2.1 Appui rigide ou encastrement ou appui triple.
Mur
Structure
Dans la statique des structures on considère la barre encastrée
comme si elle se termine à la paroi de mur.
Structure
Mur
Structure
Représentation
Structure Structure
Structure
RA
La liaison, ou rotule intérieure: est tout à fait similaire au rouleau dans son
action car les attaches à chaque bout sont supposées n’offrir aucune friction.
La ligne d’action de la force de support doit être dans la direction de l’attache
et à travers les deux goupilles. Une inconnue est présente ; l’intensité de la force
dans la direction de la goupille.
Résumé :
Encastrement Aucun
OBJECTIFS
Définir la notion de résultante et indiquer son rôle fondamental.
Donner les méthodes permettant de déterminer la résultante d’un système
de plusieurs forces connues.
Donner le principe de réduction d’un ensemble de forces à un
système [force + couple).
Les charges réparties sont des charges qui agissent sur une surface
ou sur une ligne (si une dimension est petite).
Dans ce point nous allons nous intéresser aux forces linéiques.
On peut avoir les charges réparties uniformément (même charge
par unité de longueur), des charges triangulaires (ou charges réparties
linéairement variables). On peut aussi avoir des charges qui varient selon des
fonctions mathématiques.
et/ou
( )
= .
P= dp
b
= a p.dx
x =
x. pdx
a
0
p
x0 =
x. pdx
a
b
pdx. a
l l
P= pdx p.x car p est constant
0 0
P p.l
∫ . 2
= 0
=2= =>
2 0 =2
0 ∫0 .
p.l
P
2
3
∫ . =
3
D’oU
2
0 =
3
La résultante est l’aire d’un triangle qui a pour base l et pour
hauteur la charge p à l’extrémité. La ligne d’action de la résultante passe au
tiers de la base à partir de la charge p.
30°
3 2 3
= 30° = 346,1 ←
= 30° = 200 ↓
( )
1,5 3,5 3
=
= 346,1 ⟶
∑ / =0
⟹ 1,5. + 5. −8 =0
1,5.300 + 5.200 − 8
= 181,25 ↑
∑ =0⟹ + − − =0
= 318,75 ↑
NB :
Exemple 1 :
∑ / =0⟹− − . = 0 ; on a donc =− ⟹ =− ↓
= ↑
Exemple 2: 50
2m D
A B
4m 6m
A B
10
A B
Exemple :
= 4000
45°
1,5 1,5
= 2000
= 1414,21 ⟵
= 1414,21 ↑
= 400 ↓
∑ =0⟹ = 1414,21 ⟶
∑ =0⟹ − + =0
= −
∑ / =0⟹ + 1,5. − 3. =0
III.1.6 Exercices
1)
P=5t
A B
3m 5m
2)
3)
4)
(2)
Une poutre continue avec rotules (articulations) n’est pas
nécessairement isostatique, elle l’est si :
-le nombre des articulations respecte la relation :
na=nr-3
Avec na= nombre d’articulations intermédiaires
= nombre de composants de réaction d’appui inconnus.
3= nombre d’équation d’équilibre.
-Ces rotules sont placées (disposées) de telle sorte que chaque élément soit
stable. En effet, une travée courante (intermédiaire) ne doit pas avoir plus de
deux articulations tandis qu’une travée de rive n’aura qu’au plus une rotule
pour une travée appuyée et deux pour une travée encastrée. Pour la
détermination des réactions d’appui, on décompose la structure en structures
simples isostatiques on détermine d’abord les réactions d’appui des poutres
entre les articulations intermédiaires (poutres suspendues) et l’on applique
ensuite les opposées de ces réactions comme charges aux extrémités des
poutres consoles reposant sur des appuis. On peut aussi exploiter le théorème
de déplacement virtuel.
1 2 3 4
2 4
1 − − 3 −
EXERCICES.
E F
27 9 27 27
30 90 30
45.5 t
W=3t/mct
VA VB VC VD
Solution
Isolons la poutre centrale de deux poutres extrêmes et calculons les réactions
de la poutre centrale.
∑ME=0 soit (45.5x9) + (3x36x18) – 36VF=0
Les plus utilisés sont les arcs à trois articulations si on fixe une
structure au plan d’appui par 2 appuis fixes, la structure est indéterminée parce
qu’il y a 4 composants de réactions inconnues. Alors la structure est
hyperstatique.
I
II
Les arcs peuvent être construits avec trois rotules, deux ou une rotule, ou
7.5
HA A B
HB
9 6 6 9
VA 30 VB
45t Solution
C ∑MA=0
∑VA=0
(45x9) + (36x21) – (30VB)=0
45 + 36 – 38.7 – VA=0
VB=38.7t
VA=42.3t
HA Usant du corps rendu libre ci-contre :
∑Mc=0 donne
(42.3x15) – (45x6) -7.5HA=0 d’oU
VA HA= 48.6t
∑H=0
HB=48.6t
Exemple 2.
27t 27t
C
12m
9m
B
HB
A
HA
15 9 9 15
VB
48
VA
∑H=0
-38.59 + HA=0
HA=38.59t
∑V=0
-VA + 27 + 27 – 24.59=0
VA= 29.41t
Les réactions pour l’arc de l’exemple ci-dessus peuvent être trouvées sans
recourir aux équations simultanées. Les axes horizontal et vertical sur base
desquels les égalités ∑H=0 et ∑V=0 sont écrites sont mises en rotation de
manière à faire passer l’axe horizontal à travers les rotules des appuis A et B.
OBJECTIFS
Les treillis sont des structures formées des barres droites dont les
extrémités sont réunies entre elles par des articulations dénommées « nœuds ».
Il existe des treillis plans et des treillis en espace parmi les treillis plans, nous nous
occuperons des treillis rigides, indéformables sous l’action de n’importe quelle
charge.
Assistant BALEZI Marcellin, Ingénieur en Génie Civil
- 30 -
barres en fer, en bois ou
en béton armé, assemblées en des points dits nœuds, de manière à former un
ensemble indéformables ; abstraction faite des déformations élastiques. C’est
une structure formée d’un groupe de membres disposés dans un ensemble de
figures dans un même plan.
portée et de la nature des fondations. Il varie de 3.5 à 9.0m. Pour les portées
des 15 à 18m, l’espacement va de 3.5 à 6m et pour des portées de 27 à 30m
un espacement de 5 à 7m est sélectionné. Il est désirable à garder
l’espacement uniforme pour l’ensemble d’une construction pour avoir des
treillis identiques. Les treillis sont posés sur des murs ou des colonnes métalliques
ou en béton armé. Pour prévenir l’expression due à la température ou la
contraction on prévoit généralement un encrage boulonné sur l’un de bords
du treillis reposant sur une plaque d’assise qui permet à son tour d’effectuer les
réglages voulus
1. Types commun des treillis pour toitures
a)
Pratt Howe
Les treillis pointus Pratt et Howe sont le plus commun des toitures symétriques la
portée maximum économique
c)
Fink French
d)
Fan fink
Pour des toitures plus pointures (40 à 50% de pente), le treillis Fink est courant. Il
est utilisé pour des portées allant jusqu’à 35m. Les considérations qui les rendent
économiques et que le plus grand nombre de membres sont en tensions tandis
que les membres en compression sont relativement courts.
e)
Bow-string
Lorsqu’une toiture curviligne est adoptée, le treillis Bow-string peut être utilisé.
Sa portée économique est de plus de 35m. Il est plus couramment utilisé pour
Tree-hinged arch
Pour une portée appréciable au-dessus de 35m, le treillis ci-dessus peut être
utilisé dans des meilleures conditions économiques.
g)
Quadrangular
Plusieurs autres sortes de treillis sont indiquées.
Le treillis à ciseaux pour des petites portées des églises. Le saw tooth pour
l’éclairage dans des larges bâtiments. Le quadrangular pour des portées
Figure
Tirant
Le type de construction en arc réduit les moments car les réactions aux appuis
tendent à causer des effets contraires à ceux créés par les forces verticales
appliquées.
IV.1Concepts fondamentaux
de force en équilibre.
1 2
Les forces T et M que nous de présenter sont des efforts internes qui sont induits
dans la poutre afin de préserver son équilibre statique.
La force T ou V, appelé effort tranchant est exprimé en kN ou encore en kgf ou
quelque fois en kg. Cet effort induit des contraintes de cisaillement dans la
poutre et la rupture survient lorsque ces contraintes excèdent la résistance en
cisaillement du matériau.
Le moment fléchissant (M) est exprimé en kN-m. Cet effort de flexion génère
des contraintes de compression et de tension dans l’axe horizontal qui
atteignent une valeur maximale aux fibres extrêmes de la poutre. La rupture
survient lorsque ces contraintes excèdent la résistance à la compression ou à
la tension du matériau.
Considérant l’effort tranchant, nous avons, pour une poutre simplement
appuyée et qui supporte une charge concentrée au centre de la portée le
comportement ci-après :
Sous l’action de la force externe P, les tranches auront tendance à glisser les
unes par rapport aux autres
- Il est négatif s’il y a une compression c.à.d. lorsqu’il se dirige vers le plan
de coupe.
Les forces sont transmises par le nœud aux barres et ces mêmes
forces sont transmises au nœud par ses barres (loi de l’action et de la relation).
Les forces agissant aux barres résultent des forces intérieures dans les barres.
Ces forces intérieures sont perpendiculaires au plan de la section c’est-à-dire
elles sont des efforts normaux. Elles créent soit la traction soit la compression.
Leurs grandeurs sont égales aux grandeurs des forces agissant sur les extrémités
de barres. −
1 2
− −
2
Un nœud d’un treillis est chargé d’une part par des forces
intérieures agissant sur lui et d’autre part par des forces transmises par des
barres.
Si la structure est en équilibre, il faut que tous les nœuds soient aussi
en équilibre c’est-à-dire que les forces agissant sur eux forment un système en
équilibre. Comme toutes les forces passent par le nœud il s’agit d’un système
des forces ayant de même point d’application. D’oU l’unique condition pour
qu’un nœud soit en équilibre est que la somme des forces intérieures et
extérieures agissant dans les barres qui concourent à ce nœud soit nulle.
Graphiquement ces forces doivent former un polygone fermé. Considérons
cinq barres a, b, c, d et e dont on connaît les forces intérieures des trois
premières qui sont respectivement 1 , 2 et 3. On nous demande de déterminer
les forces intérieures x et y qui agissent dans les barres d et e pour que ce nœud
soit en équilibre.
2
1
3
2
1
- Quand une barre est comprimée, elle pousse sur le nœud ; on placera
donc la flèche en évoquant le rapprochement du nœud. (Exemple :
barre a). Nous aurons donc autour du nœud : 2 s’écarte du nœud, 3
b. Nœud T
C’est un nœud dans lequel concourent trois barres dont deux ont
une même direction.
4 3
1 2
P1 2
3
2 8
1
7 13
5
1 4 12 9
1
3 6 11 10
2 2 2 2
1 1
3
1
2
2
= √22 + 12 = √5
= 2 = 2√5, = 1 = √5
√5 5 √5 5
2√5 √5
1 = 1. →, 1 = 1. ↑
2 √5
3 = 3 → , 3 =0
2√5
∑ =0⟹ . + =0
1 3
2
√5
∑ =0⟹ . + =0
1
5
2√5 + =0 2√5 + =0
. 1 3 . 1 3
2 5
⟹ ⟹
√5 −2√5
{5 . 1+ 1500 = 0 { 5
. 1− 3000 = 0
⟹ 3 = 3000 ⟶( )
−1500.5
1=
√5
De (2) }⟹ 1 = 3354 ↙ ( )
= −3354
Nœud B
C’est un nœud T chargé et dont la direction de la tige coïncide
avec celle de la force.
⟹ 4 = − 1, 4= 1000 ↑( )
2 =− 1, 2= 3354 ↙( )
1
2
1
4
Nœud H
√2
= . ⟵
3 = 3 ⟵ 5 5
2
3{ 5
=0 |
3 √2
{ 5 = 5. ↓
2
4 = 4 ↓
| = ↓
3 { 6 6
4 =0 6 {
6 =0
√2
∑ =0⟹− − . + =0
3 5 6
2
√2
∑ =0⟹− − . =0
4 5
2
√2
−3000 − − =0 (1)
5 6
2
√2
−1000 − . =0 (2) ⟹ = −1414
5 5
2
{ 5 = 1414 ↗( )
= +2000,15
6 = 2000,15 ⟶( )
5
2
3
6
2
Nœud G
7
6 11
11 = 6, 11 = 2000,15 ⟶
NB : Comme la poutre est symétrique, l’autre partie se déduire de la 1ère.
a) Exposé de la méthode
C’est l’équilibre d’un fragment de treillis. Au lieu d’isoler un nœud
tout seul, il est souvent intéressant d’isoler un groupe de nœuds ou une portion
du treillis et d’écrire, après avoir dessiné le schéma correspondant, les
équations d’équilibre. Ces dernières sont à nouveau ici au nombre de trois. Il
faut donc chercher à tronçonner le treillis en fragment qui ne contiendra que
trois inconnues. La coupe idéale ne sectionne que trois barres ou plus mais
avec seulement trois barres OU l’effort normal est inconnu.
Cette méthode est basée sur le fait que si le treillis est en équilibre,
chacune de ses parties doit être aussi en équilibre.
Considérons une section qui sépare le treillis en 2 parties.
- Les forces intérieures inconnues dans les barres coupées par la section.
Ce système de forces doit être en équilibre, les forces inconnues seront
donc déterminées par les équations d’équilibre.
Montants
C) Exemple
2
3
2 8
1
7 13
5
1 4 12 9
1
3 6
2 2 2 2
∑ =0⇒ . 2 − 1. 3= 0 ⇒ 3 = 2.1500
1
1
5
2 2
∑ =0 ⟹
2. − 1 − 6 =0 ⟹ − = −2. + 1
2 = 335 ↙( )
A part les treillis, l’ensemble des poutres simples, des structures à l’axe
brisé et des structures composées peut être appelé structure à âme pleine.
a
a a-a
Dans les barres de treillis, nous avons vu que tous les efforts intérieurs
étaient du même type : ″ l’effort normal″. Les barres étaient donc soit tendues,
soit comprimées. Il n’en est pas le cas pour les structures à âme pleine : On a
en général les trois sortes d’efforts : l’effort normal, l’effort tranchant et le
moment fléchissant. Dans les barres de treillis, chargées uniquement au nœud,
les efforts sont constants le long des barres et sont exprimés par des chiffres ou
nombres. Mais dans les structures à âme pleine, les efforts intérieurs (M-N-T)
varient d’une section droite à l’autre en fonction de l’abscisse de la section, ils
sont en général exprimés par des fonctions mathématiques. La représentation
graphique de chacune de ces fonctions le long de la poutre s’appelle
« diagramme ».
Ainsi, on a le :
- Diagramme de l’effort normal (DEN)
- Diagramme de l’effort tranchant (DET)
- Diagramme du moment fléchissant (DMF).
La valeur de la fonction est portée normalement à l’axe de la poutre,
dans le schéma statique de la structure, et à une échelle correcte. Il faut
hachurer le diagramme normalement à l’axe. On attribue un signe et on y
inscrit les valeurs numériques caractéristiques et enfin on dessine autant de
diagrammes différents qu’il y a des efforts intérieurs. Il ne faut jamais superposer
les diagrammes. Rappelons qu’avant d’analyser les efforts internes, il faut
toujours connaitre toutes les forces extérieures, réactions d’appui comprises.
N ⊖
N
N
⊕
1 =5 2 = 20 3 = 10
∑ =0⟹ + 1 + 2 − 3 =0
=− 1 − 2 + 3
= −5 − 20 + 10
= −15
⟹ = 15 ⟵
Pour une poutre encastrée, on commence toujours à l’extrémité
libre : = 0. Entre B et E : N=0. Au point E : =− 3 = −10 .
Entre E et D :
N=-10N⟹ = −10. En D : = −10 + 20 = 10 .
Entre D et C : N=10N⟹ = 10
Au point C : =10+5=15N
C 1 D 2 3 E
15
+ 10
+
- −10
−
1 2
1 = 20 ⟶, 2 = 10 ⟶
∑ =0
⟹ = 30 ⟵
De droite à gauche
= 10
Entre C-B : = 10
Entre B-A : = 10
= 10 alors = 10 − 30 = −20
De gauche à droite
= −20
Entre D-A : = −20
1 2
+ +
1 2
∑ =0⟹ = →
En A, N=0
Entre A et B : = . avec =0à 1
=+ . 1 = ( − 2)
= −
= . − 2 − =− 2
1 2
+ +
a) Charge concentrée
Poutre encastrée
(1)
∑ =0 => =
Si on coupe en une section, on va constater la même chose
Donc l’effort tranchant est le même à chaque section. Le
diagramme est donc une droite horizontale.
1 2 3
1 -
-
-
1+ 2
1+ 2 + 3
1 2
= −( + )
1 2
Pour une section située entre 3 et l’encastrement
= −( 1+ 2 + 3)
En C : =− 1 − 2
⟹ =− 1 − 2
=− 1 − 2
=− 1− 2 − 3
=− 1 − 2 − 3
∑ =0
⟹ =
∑ =0⟹ = .
On constante que T varie linéairement, alors T est une droite oblique.
Pour le cas présent compte tenue du signe, l’effort tranchant est négatif.
⟹ =− .
=− .
A l’extrémité libre l’effort tranchant nul.
Poutre posée sur deux appuis
.
2 +
.
- 2
= =
2
En coupant la structure à une distance x de l’appui A inférieur à la
moitié de la longueur, on a :
∑ =0⟹ + − =0
⟹ = −
= − .
2
= ( − )
2
Or < ⟹ = .( − )
= −
En B : = 2
− .
=−
2
=−
+ −
− +
+ +
endu
b) Force concentrée
Poutre encastrée
1er cas
∑ = 0 => = .
1
2
1
2
avec x=0 à 1. En 1 = − 1. 1.
De l’autre, en coupant à une section située entre C et A, le moment
est :
= − 1. ( 1 + ) + 2. avec x=0 à 2
Soit = − 1. 1 − 1. − 2. .
On a : = −( 1 + 2). = + [− 1 + 2]
= − 1. 1 −( 1 + 2) 2 = − 1( 1 + 2) − 2. 2
2
1
--
⨁
. .
=
On a déjà calculé = . et = .
= = 0; = . ; = ( + )− 1. = . +( − 1)
( / )
²
2
∑ / =0
⟹ − . =0
2
²
= .
2
Compte tenu de l’effet de ce moment, il est négatif. Il faut donc y
affecter le signe -.
²
=− .
( )
2
Effectuons une coupe à une section située à une distance x de A avec >
2
Mx
RA
∑ =0⟹ . − ² + =0
2
( ) = ( − )↺
2
Donc le moment est positif sur toute la longueur de la poutre.
Aux appuis les moments sont nuls( = = 0).
2 2
Au milieu de la poutre, = . − = . C’est le moment maximum.
2 2 8 8
P(x)
x dx
P=p(x).dx
M+dM
M
T+dT
dx
=− ( )
∑ =0⟹ + . +( + ). −( + )= 0
2 2
M+. + . + . − − =0
2 2 2
- + + . =0
2
D’oU =
( )=−
IV.3.5.1 Poutre simple posée sur deux appuis et soumise à une charge locale.
. .
= =
Entre A et C
= = . ′ = 0, alors Test constant
=∫ = . .
Entre C et B
= . − = ( − )=− . =−
=− . . + avec x=a à l
En B, x=b⟹ = . + . ( − )= . − . =0
2 +
+
2 2
+ +
²
8
Etude de signe
=0⟹ = ⟹ = ²
2 8
-x 0 l2 l
Tx + 0 -
²
Mx 8
′′ =−
IV.3.5 Poutre simple encastrée soumise à une charge triangulaire sur toute la
longueur
p
²
6
= ↑
2
²
= ↷
2
Effort tranchant
= ⟹ = .
D’oU
. ²
=−
2
C’est une fonction du second degré. Sa courbe est une parabole.
′=−
Moment fléchissant
. 3
=∫ =−
6
9√3
Les réactions sont :
= =
6 3
Effort tranchant
2
′
= − ⟹ =−
6 2 ′ < 0, ⟹ é
′′ =− , ′′ < 0; é é é
−
= =
6 3
L’effort tranchant s’annule à la section telle que :
Moment fléchissant
3 2
′
= − ⟹ = = − 2
6 6 6
Entre 0 à , le moment est croissant et de à , le moment est décroissant.
√3 √3
′′ =− => é é é .
1er cas
+
= ↓ +
= ↑
En A, M=MA ; en une section située entre A et B,
=− +
C’est une fonction du premier degré.
= ↓ = ↑ => =− =−
= = 0.
: =− .
=− ( − )= .
=− + =
é ℎ é ′ .
Moment en B.
2
=−
2
IV.3.6.1 Méthode
- Déterminer les réactions d’appuis par la méthode vue.
- Assembler tous les diagrammes de même type sur une même ligne de
référence.
IV.3.6.2 Exemple
IV.3.7.1 Généralités
IV.3.7.2 Méthode
- Déterminer les réactions d’appuis comme vue précédemment.
- Pour chaque diagramme tracer une ligne de base parallèle à l’axe de
la structure.
- Mesurer les ordonnées représentatives de différents efforts
perpendiculairement à cette ligne.
= 1,5 4 = 6
2.6
∑ =0 ⇒ . 2 − 6. =0 ⟹ = =2 ↑
6
∑ =0⟹ =2 ↓ ∑ =0⟹ =6 ←
- Barre CD
=− +
= −6 + 6 = 0
- Barre DB
=+ = −2
Efforts tranchants
- Barre AC
= =6
4
=6− = 6 − 1,5
= 6 − 1,5.4 = 0
- Barre DB
= =0
6
Moment fléchissant
- Barre CD
= 12
Entre CD : M=12-2x
= 12 − 2.6 = 0
- Barre DB :
=0
V.1. Travail
- Le travail élémentaire d’une force dont le point d’application se
déplace de est un produit scalaire de de .
= .
Ce travail est positif ou négatif selon l’angle de et et vaut :
= . .
Le signe est bien montré par la projection de la force sur le
= .
- Les unités sont :
Pour un moment : . . = ( )
= .
Donc = 0. Alors le travail virtuel total est nul sur une particule en équilibre.
Ceci est aussi vrai pour un solide en équilibre. D’oU le théorème des
déplacements virtuels : « Si un solide est en équilibre, le travail virtuel est nul
pour tout déplacement rigide ». Il s’agit de la somme algébrique des travaux
de toutes les forces et moments.
A B
RéactionRB :
Appliquons RB en B de telle façon que l’extrémité B se déplace
verticalement d’une quantité δyBc’est-à-dire dans la direction de RB. Il y a
formation d’un angle δφ et le point C subit un déplacement vertical .
′ ′
= ⟹ =
= =
=0⟹− . . + . . =0
.
⟹ =
′
′
′⊥
En donnant un petit déplacement horizontal au point C, on a la
configuration déformée virtuelle montrée en trait interrompu sur la figure ci-
haut.
B vient en B’
= =
=
=0⟹ . − . . =0
D’oU = .
ℎ (a)
(b)
ℎ.
( )
. 2
VI.1. Généralités
-Charge mobile.
Elle va conduire à 3 problèmes :
a) Les deux des charges fixes ;
b) Le changement constant de point d’application de charge qui ont les
intensités constantes. D’oU : la notion de lignes d’influence pour simplifier la
solution des problèmes.
VI.2.1. Définition
- Au point A
1 ′
= . + . + . + . +⋯ ù − 1 − 2 − 3
1 1 2 2 3 3 4 4 = , 2 = , 3 =
Donc : =∑ .
1 ( / )
1
= .∫ .
2
ℓ−
ℓ−
= 0, = , = , =0
ℓ−
ℓ−
′
′
1
′
−1
1
3
4
1 2
−1
= − 1. 1 − 1. 2 + 3. 3 + 4. 4
ℓ−
ℓ−
ℓ −x
ℓ−
ℓ
ℓ−