Le féminisme

Les féministes luttent contre les inégalités entre les hommes

et les femmes. Par exemple, c’est grâce aux féministes que
les femmes ont eu le droit de vote. Leur combat n’est pas
terminé, car même en France, les femmes ne sont pas
toujours traitées à égalité avec les hommes. 1jour1actu
t’explique en vidéo ce qu’est le féminisme, et à quoi il sert.

C’est quoi, le féminisme ?

C’est un mouvement qui réclame l’égalité entre les femmes
et les hommes. Les féministes se battent pour que les
femmes bénéficient des mêmes droits que les hommes.
Comme on définit le féminisme comme : « un ensemble de
mouvements et d'idées philosophiques qui partagent un but
commun : définir, promouvoir et atteindre l'égalité politique,
économique, culturelle, sociale et juridique entre les femmes
et les hommes.

Le terme féminisme  :
Le terme « féminisme » est utilisé en 1872 par Alexandre
Dumas fils avec un sens péjoratif dans un pamphlet anti-
féministe, puis employé et popularisé à partir de 1882 par
Hubertine Auclert, militante féministe et suffragiste française,
qui lui donne son sens actuel. Cependant, les idées de
libération et d'émancipation des femmes prennent leurs
racines dans le siècle des Lumières et se réclament de
mouvements plus anciens ou de combats menés dans
d'autres contextes historiques.

Mais alors, les femmes et les hommes ne

sont pas égaux ?
Si, en France, ils le sont. Mais ça n’a pas toujours été le cas.
Pendant des siècles, on a considéré les femmes comme étant
moins intelligentes et plus faibles que les hommes. Elles
devaient rester à la maison et s’occuper de leur famille. Des
femmes se sont battues contre ces fausses idées : au 18e
siècle, la Française Olympe de Gouges est l’une des premières
féministes. Elle écrit un texte pour demander que les femmes
soient libres de travailler, d’avoir leur maison, de donner leur
avis… Mais rien ne change. Au début du 20e siècle, des
femmes exigent de pouvoir voter. On les appelle les
suffragettes. C’est un long combat. Et en France, il faut
attendre 1944 pour que les femmes obtiennent le droit de
vote. En 1965, les féministes font changer la loi : les femmes
mariées peuvent avoir un compte en banque, travailler…
même sans l’accord de leur mari. Aujourd’hui, en France,
femmes et hommes ont les mêmes droits. Mais il y a encore
des inégalités. Par exemple, beaucoup de femmes sont moins
payées que les hommes pour le même travail. Les féministes
continuent donc à lutter contre ces injustices.

Concept du féminisme  :
Le concept de féminisme couvre l’histoire de luttes
différentes. Le terme a été interprété de façon plus complète
et plus complexe au fur et à mesure que sa compréhension a
évolué. D’une manière générale, le féminisme peut être
considéré comme un mouvement visant à mettre fin au
sexisme, à l’exploitation et à l’oppression sexistes et à réaliser
la pleine égalité de genre en droit et en pratique.

Les antiféminismes  :
Le mot « antiféminisme » est un néologisme utilisé pour qualifier les
différentes attaques ou oppositions aux thèses ou au-x mouvement-s
féministe-s. Tout comme les féminismes, l’antiféminisme prend
différentes formes selon les lieux, les époques, le contexte. Au même
titre que le féminisme, il est donc pluriel. Et l’on ne sera pas surpris-e
d’apprendre que, de tout temps, ces deux mouvements ont « évolué
» de pair, entrant particulièrement en collision lors de moments
charnières, comme le rappelle l’historienne et militante féministe
Michèle Perrot en préface de l’ouvrage Un siècle d’antiféminisme
(1999) :
« Les deux termes de ce couple conflictuel se répondent dans une
chronologie liée à leur dynamique interne et aux événements de la
Cité. Les avancées des femmes en constituent néanmoins le principal
moteur. Aux moments forts d’un féminisme conquérant répondent
des bouffées d’antiféminisme crispé[2] ».
Les arguments nourrissant l’opposition « au féminisme » peuvent
être de nature politique, religieuse, sociologique et/ou culturelle.
Comme tout mouvement d’opposition, l’antiféminisme est une
réaction qui peut prendre des formes diverses, de la simple
déclaration verbale à un recours à la violence physique.