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Pierre-Alain GUILLO
Enseignant Chercheur
Bureau 137
pierre-alain.guillo@univ-rennes1.fr
2
F ractions
!
La fraction " existe à condition que 𝑎 et 𝑏 existent et que 𝑏 soit non nul 𝑏 ≠ 0.
On peut simplifier une fraction lorsqu’un même nombre est en facteur au numérateur et au
dénominateur.
𝒂𝒄 𝒂
=
𝒃𝒄 𝒃
Par exemple.
27 9 × 3 9
= =
15 5 × 3 5
Pour additionner ou soustraire des fractions, on commence par les réduire au même
dénominateur.
Par exemple.
1 2 1×𝟑 2×𝟐 3 4 7
+ = + = + =
𝟐 𝟑 2×𝟑 3×𝟐 6 6 6
1 1 2+1 3
+ = =
10 20 20 20
𝒂 𝒄 𝒂𝒄 𝒄 𝒂𝒄
× = 𝒂 × =
𝒃 𝒅 𝒃𝒅 𝒅 𝒅
𝒂
𝟏 𝒅 𝒃 = 𝒂 × 𝒅 = 𝒂𝒅
𝒄 = 𝒄 𝒃 𝒄 𝒃𝒄
𝒄
𝒅 𝒅
Par exemple.
9 15 9 × 15 3 × 3 × 5 × 3 9
× = = =
5 6 5×6 5×3×2 2
1
10 = 1 × 20 = 20 = 2 = 2
1 10 1 10 1
20
L OIS DES INDICES
3
Loi 1.
𝒂𝒎 𝒂𝒏 = 𝒂𝒎<𝒏
Par exemple.
𝑎= 𝑎> = 𝑎=<> = 𝑎?
𝑥 A= 𝑥 ? = 𝑥 A=<? = 𝑥 >
C C C C = C >
𝑝= 𝑝D = 𝑝=<D = 𝑝D<D = 𝑝D
Loi 2.
𝒂𝒎
= 𝒂𝒎A𝒏
𝒂𝒏
Par exemple.
𝑥?
= 𝑥>
𝑥=
C C
𝑝D 𝑝D C C D >
= C = 𝑝D A C = 𝑝D A D = 𝑝A D
𝑝 𝑝
𝑎> 𝑏=
>
= 𝑎>AC 𝑏=A> = 𝑎= 𝑏AC
𝑎𝑏
Loi 3.
4
(𝒂𝒎 )𝒏 = 𝒂𝒎𝒏
Par exemple.
(𝑥 = )> = 𝑥 I
Loi 4.
𝟏
𝒂𝒎 = 𝒎√𝒂
Par exemple.
C
4= = √4 = 2
C
𝑥 = = √𝑥
C L
125> = √125 = 5
Loi 5.
𝟏 A𝒎
𝟏
= 𝒂 =
𝒂𝒎 𝒂𝒎
Une puissance négative devient une puissance positive sous la barre de fraction.
Par exemple.
1
𝑥 A= =
𝑥=
1 1
2A> = =
2> 8
1
(𝑥 + 𝑦)AC =
𝑥+𝑦
Loi 6.
5
𝒎 𝒎
𝒏
𝒂 𝒏 = √𝒂𝒎 = N 𝒏√𝒂O
Une puissance qui est une fraction est la racine d’une puissance ou la puissance d’une
racine.
Par exemple.
> C >
16D = P16D Q = 2> = 8
Loi 7.
𝒂𝟎 = 𝟏
Par exemple.
𝑥S = 1
2S = 1
(𝑎 + 𝑏 )S = 1
F ONCTIONS DE RÉFÉRENCE EN ÉCONOMIE
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Les fonctions de références sont les fonctions affines, les trinômes, les fonctions puissances,
le logarithme népérien et l’exponentielle. Elles sont souvent utilisées pour résoudre des
équations associées à des problèmes d’optimisation en Économie.
1. Équation de droites
Trouver l’équation de la droite (𝐴𝐵) qui passe par le point 𝐴 de coordonnées 𝐴(−3 ; 10) et
le point 𝐵 de coordonnées 𝐵(1 ; 4).
Pour cela, nous devons connaître la formule et comprendre la notion de pente d’une droite.
La façon la plus simple de répondre à la question est d’utiliser la formule …
7
𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃
𝑦= − 𝑦C 𝟒 − 𝟏𝟎 6 3
𝑎= = =− =−
𝑥= − 𝑥C 𝟏 − (−𝟑) 4 2
>
La pente 𝑎 = − = signifie que si l’on progresse d’une unité le long de l’axe des abscisses, on
descend de 1,5 unité le long de l’axe des ordonnées.
3𝑥
𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 ou 𝑦 = − +𝑏
2
3 × (−3) 9 9 20 − 9 11
10 = − + 𝑏 ⇔ 10 = + 𝑏 ⇔ 𝑏 = 10 − = =
2 2 2 2 2
L’équation de la droite qui passe par le point 𝐴 de coordonnées 𝐴(−3 ; 10) et le point 𝐵 de
8
coordonnées 𝐵(1 ; 4) est …
3𝑥 11
𝑦=− +
2 2
… ou encore
3𝑥 + 2𝑦 − 11 = 0
À retenir.
Une autre solution consiste à résoudre un système de deux équations à deux inconnues …
10 = −3𝑎 + 𝑏
(𝑆) = a10 = −3𝑎 + 𝑏 ⇔ b
4=𝑎+𝑏 6 = −4𝑎 𝐿= ← 𝐿= − 𝐿C
10 = −3𝑎 + 𝑏
(𝑆) ⇔ e 6 3
𝑎=− =−
4 2
L’équation de la droite qui passe par les points 𝐴 et 𝐵 de coordonnées 𝐴(−3 ; 10) et
𝐵(1 ; 4), est …
3𝑥 11
𝑦=− +
2 2
2. Les trinômes du second degré
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Un trinôme du second degré est une fonction 𝑇 qui peut être définie sur ℝ par :
𝑻(𝒙) = 𝒂𝒙𝟐 + 𝒃𝒙 + 𝒄
Lorsque 𝑎 est nul, on obtient une fonction affine. Lorsque 𝑎 et 𝑏 sont nuls, on obtient une
constante.
Tout trinôme du second degré 𝑎𝑥 = + 𝑏𝑥 + 𝑐 peut s’écrire sous forme canonique (forme de
droite) :
𝑎𝑥 = + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑎(𝑥 − 𝛼 )= + 𝛽
" ∆
On a toujours 𝛼 = − =! et 𝛽 = − D! où ∆= 𝑏= − 4𝑎𝑐 est le discriminant du trinôme.
11
Par exemple.
𝑥 = + 2𝑥 + 3 = (𝑥 + 1)= + 2
𝑎𝑥 = + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑎(𝑥 − 𝛼 )= + 𝛽
𝑏 2
𝛼=− =− = −1
2𝑎 2×1
𝑏= − 4𝑎𝑐 2= − 4 × 1 × 3 8
𝛽=− =− = =2
4𝑎 4 4
À retenir.
−𝑏 − √∆ −𝑏 + √∆
𝑥C = et 𝑥= =
2𝑎 2𝑎
Par exemple.
Résoudre l’équation 2𝑥 = + 4𝑥 − 6 = 0.
On commence par écrire :
12
𝑎 = 2; 𝑏 = 4; 𝑐 = −6
∆= 𝑏= − 4𝑎𝑐 = 4= − 4 × 2 × (−6) = 16 + 48 = 64 = 8=
−𝑏 − √∆ −4 − 8 −𝑏 + √∆ −4 + 8
𝑥C = = = −3 et 𝑥= = = =1
2𝑎 2×2 2𝑎 2×2
𝑥C = −3 et 𝑥= = 1
Factoriser le trinôme 2𝑥 = + 4𝑥 − 6.
𝑥C = −3 et 𝑥= = 1
Selon que le trinôme possède, 0, 1 ou 2 racines, la parabole qu’il représente coupe ou non
l’axe des abscisses. Il y a 6 tracés possibles pour la parabole d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 = + 𝑏𝑥 + 𝑐
suivant le signe de 𝑎 et de celui du discriminant ∆= 𝑏= − 4𝑎𝑐.
À retenir.
. Si ∆ > 0, le trinôme admet deux racines distinctes notées 𝑥C et 𝑥= avec 𝑥C < 𝑥=.
"
. Si ∆ = 0, le trinôme 𝑇 s’annule pour 𝛼 = − =! et, ailleurs, il est du signe de 𝑎.
Par exemple.
𝑥C = −3 et 𝑥= = 1
Il est du signe de 𝑎 = 2 > 0 à l’extérieur de ses racines, donc sur ]−∞; −3] ∪ [1; +∞[.
Il est du signe de −𝑎 = −2 < 0 à l’intérieur des racines, donc sur [−3; 1].
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3. Les fonctions puissances
x
Représentation graphique de 𝑥 y = √𝑥
1
𝑞: 𝑥 ⟼
𝑥v
1
= 𝑥 Av
𝑥v
C
Représentation graphique de € • avec 𝑛 pair et impair
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D ÉRIVATION
La dérivation est un sujet important. Non pas parce que c’est dur mais parce que vous la
trouverez dans les examens, en mathématiques, en statistique et en économie.
𝒅 𝒏
(𝒙 ) = 𝒏𝒙𝒏A𝟏
𝒅𝒙
Par exemple.
Dériver …
𝑦 = 𝑥=
où 𝑛 = 𝟐, …
𝑑 v 𝑑
(𝑥 ) = 𝑛𝑥 vAC ⇒ (𝑥 𝟐 ) = 𝟐𝑥 𝟐AC = 2𝑥
𝑑𝑥 𝑑𝑥
Par exemple.
Dériver …
𝑦 = 3𝑥 D
où 𝑛 = 4, …
𝑑 v 𝑑 𝑑 D
(𝑥 ) = 𝑛𝑥 vAC ⇒ (3𝑥 D ) = 3 × (𝑥 ) = 3 × (4𝑥 DAC ) = 3 × 4𝑥 > = 12𝑥 >
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
Remarque. S’il existe un nombre devant la fonction, vous multipliez la dérivée par ce même
nombre.
19
À retenir.
„…
1. L’expression „€ signifie la dérivée de 𝑦 par rapport à la variable 𝑥.
Par exemple.
Dériver …
𝑦 = 6𝑥 = + 4𝑥 + 1 = 6𝑥 = + 4𝑥C + 𝑥 S
𝑑 v 𝑑 𝑑 𝑑 𝑑
(𝑥 ) = 𝑛𝑥 vAC ⇒ (6𝑥 = + 4𝑥 + 1) = 6 (𝑥 = ) + 4 (𝑥 ) + (𝑥 S ) = 12𝑥 + 4
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑑 =
𝑦 = 𝑥 = ⇒ (𝑥 ) = 2𝑥 =AC = 2𝑥
𝑑𝑥
Au point 𝑥 = 1,
𝑑𝑦 𝑑𝑦
= 2𝑥 ⇒ =2×1=2
𝑑𝑥 𝑑𝑥
Au point 𝑥 = −2,
𝑑𝑦 𝑑𝑦
= 2𝑥 ⇒ = 2 × (−2) = −4
𝑑𝑥 𝑑𝑥
À retenir.
On utilise la dérivation pour trouver le gradient d’une courbe qui est équivalent du gradient
(pente) d’une tangente en un point donné (une tangente est une droite qui touche le graphe
de la fonction sans la traverser).
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3. ... qui vous renseignera sur le taux de croissance de la fonction
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Le gradient est très utile puisqu’il vous donnera (une approximation du) le taux de
croissance de la courbe en ce point.
Reprenons la fonction …
𝑑 =
𝑦 = 𝑥 = ⇒ (𝑥 ) = 2𝑥
𝑑𝑥
4−1 3
𝑎= = =3
2−1 1
1,21 − 1 0,21
𝑎= = = 2,1
1,1 − 1 0,1
𝑓 Š (1) = 2 × 1 = 2
23
À retenir.
𝒚 = 𝒇Š (𝒂)(𝒙 − 𝒂) + 𝒇(𝒂)
Par exemple.
On commence par écrire 𝑦 sous une forme que l’on peut dériver facilement.
𝑦 = (4 − 𝑥 )(𝑥 + 2) = 4𝑥 + 8 − 𝑥 = − 2𝑥 = 8 + 2𝑥 − 𝑥 =
Puis on dérive …
𝑑𝑦
𝑦 = 8 + 2𝑥 − 𝑥 = ⇒ = −2𝑥 + 2
𝑑𝑥
En 𝑥 = 2,
𝑑𝑦 𝑑𝑦
= −2𝑥 + 2 ⇒ = −2 × 2 + 2 = −4 + 2 = −2
𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑦 = 𝑓 Š (𝑎)(𝑥 − 𝑎) + 𝑓(𝑎)
Ainsi, en 𝑥 = 2,
𝑦 = −2𝑥 + 12
On peut également procéder de la sorte …
24
𝒚 = 𝒂𝒙 + 𝒃 ⇒ 𝑦 = −2𝑥 + 𝑏
8 = −2 × 2 + 𝑏 ⇔ 𝑏 = 8 + 4 = 12
𝑦 = −2𝑥 + 12
Ou encore …
𝒚 − 𝒚𝒊 = 𝒂(𝒙 − 𝒙𝒊 ) ⇒ 𝑦 − 𝑦• = −2(𝑥 − 𝑥• )
𝑦 − 8 = −2(𝑥 − 2) ou 𝑦 = −2𝑥 + 12
5. Trouver les points stationnaires
25
La dérivation permet de trouver le gradient d’une courbe en un point. Donc nous pouvons
également utiliser la dérivation pour trouver les points stationnaires, ceux pour lesquels le
gradient devient nul…
Par exemple.
𝑑𝑦
𝑦 = 2𝑥 > − 3𝑥 = − 12𝑥 + 5 ⇒ = 6𝑥 = − 6𝑥 − 12
𝑑𝑥
6𝑥 = − 6𝑥 − 12 = 0
… soit encore :
𝑥 = − 𝑥 − 2 = 0 ⇔ (𝑥 − 2)(𝑥 + 1) = 0
Un produit de facteurs est nul ssi l’un au moins des facteurs est égal à 0.
𝑥 = −1 ou 𝑥 = 2
En substituant les valeurs de 𝑥 dans la fonction, on trouve les ordonnées de ces points.
𝑥 = −1 et 𝑦 = 12
𝑦 = 2𝑥 > − 3𝑥 = − 12𝑥 + 5 ⇒ b
𝑥 = 2 et 𝑦 = −15
Dériver une fonction deux fois permet de déterminer la nature d’un point stationnaire (un
maximum ou un minimum).
„… „y …
En dérivant une fois on a „€ . En dérivant encore une fois on trouve „€ y . Et pour une fonction
„… „y …
𝑓, la dérivée „€ peut s’écrire 𝑓’(𝑥) et la dérivée seconde „€ y , 𝑓’’(𝑥).
À retenir.
„y …
Si „€ y < 0, la dérivée est décroissante. La fonction est concave. Le point stationnaire est un
maximum.
„y …
Si „€ y > 0, la dérivée est croissante. La fonction est convexe. Le point stationnaire est un
minimum.
„y …
Si „€ y = 0, on ne peut conclure quant à la nature de la valeur extrême.
Par exemple.
𝑦 = 2𝑥 > − 3𝑥 = − 12𝑥 + 5
On a trouvé :
𝑑𝑦
= 6𝑥 = − 6𝑥 − 12
𝑑𝑥
𝑑= 𝑦
= 12𝑥 − 6
𝑑𝑥 =
Puis on colle l’abscisse du point stationnaire dans cette expression pour étudier facilement
son signe…
Si 𝑥 = −1,
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𝑑=𝑦
= 12 × (−1) − 6 = −12 − 6 = −18 < 0
𝑑𝑥 =
Si 𝑥 = 2,
𝑑=𝑦
= 12 × 2 − 6 = 24 − 6 = 18 > 0
𝑑𝑥 =
1
12𝑥 − 6 ≥ 0 ⇔ 𝑥 ≥
2
C C
La dérivée seconde est positive sur ‘− = ; +∞‘. La fonction est convexe sur ‘− = ; +∞‘.
C
Or 2 ∈ ‘− = ; +∞‘. Aussi, en 𝑥 = 2, la fonction 𝑓 est convexe. Elle atteint son minimum au
point 𝐵(2 ; −15).
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1
12𝑥 − 6 ≤ 0 ⇔ 𝑥 ≤
2
C C
La dérivée seconde est positive sur “−∞; − =“. La fonction est concave sur “−∞; − =“.
C
Or −1 ∈ “−∞; − =“. Aussi, en 𝑥 = −1, la fonction 𝑓 est concave. Elle atteint son minimum
au point 𝐴(−1 ; 12).
À retenir.
„…
1. Trouver les points stationnaires en résolvant „€ = 0.
2. Dériver une nouvelle fois pour décider si le point stationnaire est un maximum ou un
minimum.
„y …
3. Si „€ y < 0, il s’agit d’un maximum.
„y …
4. Si „€ y > 0, il s’agit d’un minimum !
On peut utiliser la dérivation pour voir si une fonction est croissante ou décroissante et avec
quelle vitesse …
Une fonction est croissante lorsque le gradient est positif ou encore 𝑦 devient grand lorsque
𝑥 devient grand !
Une fonction est décroissante lorsque le gradient est négatif ou encore 𝑦 devient petit
lorsque 𝑥 devient grand !
Plus grand est le gradient, plus vite 𝑦 change avec 𝑥. Prenez 𝑦 = 𝑥 = . Au début, un grand
changement dans 𝑥 signifie un petit changement pour 𝑦 puis plus loin, un petit changement
dans 𝑥 signifie un grand changement pour 𝑦 !
Par exemple.
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La trajectoire d’une balle lancée en l’air est décrite par l’équation 𝑦 = 10𝑥 − 5𝑥 = ou 𝑦 est la
hauteur de la balle au-dessus du sol et 𝑥 la distance horizontale depuis le point de départ.
Trouvez où la hauteur de la balle est croissante et où elle est décroissante.
𝑑𝑦
𝑦 = 10𝑥 − 5𝑥 = ⇒ = 10 − 10𝑥
𝑑𝑥
Remarque.
𝑑𝑦
= 10 − 10𝑥
𝑑𝑥
10 − 10𝑥 = 0 ⇔ 𝑥 = 1
𝑑𝑦 𝑑= 𝑦
= 10 − 10𝑥 ⇒ = = −10
𝑑𝑥 𝑑𝑥
La dérivée seconde est négative. La fonction est concave. Le point stationnaire est un
maximum. La balle atteint la hauteur maximal de 10 × 1 − 5 × 1= = 10 − 5 = 5𝑚.