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Corps de Mémoire OURA Achats Indirects Unilever Retouché
Corps de Mémoire OURA Achats Indirects Unilever Retouché
La fonction achat est devenue une fonction vitale pour toute entreprise
voulant se pérenniser ou se développer sur le marché. Les achats
stratégiques, basé sur des études de marché et la sélection des
fournisseurs fixe d’abord ses objectifs à atteindre pour l’entreprise
ensuite les achats opérationnels mettent en œuvre des stratégies
concrètes destinées à remplir ces objectifs. Notre établissement
d’accueil évolue dans un environnement concurrentiel dense caractérisé
par l’érosion des parts de marché et composé de plusieurs concurrents
dont le principal est la Société de NESTLE d’où le thème
<<CONTRIBUTION A LA REDUCTION DU DELAI DANS LA
PROCEDURE DES ACHATS INDIRECTS A UNILEVER >>.
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I- PROBLÉMATIQUE
1- Constat
Afin d’être efficace aux missions qui lui sont assignées par UNILEVER, le
Service Achats Indirects a besoin de matières en permanence pour pouvoir
répondre rapidement aux différentes exigences de sa mission.
Nous avons constaté, lors de notre passage du 1er Janvier au 31 décembre 2021,
que le délai moyen des approvisionnements est de 21 jours alors que l’objectif
de l’entreprise est de 15 jours ce qui crée un frein dans le bon déroulement des
activités.
2- Question de recherche:
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II- OBJECTIFS DE L’ÉTUDE
1- Objectif principal
L’objectif principal de cette étude est de réduire le délai dans la procédure des
achats indirects à UNILEVER
2- Objectifs Spécifiques
- Analyser les techniques de prévisions de la demande.
- Analyser la procédure des achats.
- Analyser la procédure de passation de la commande.
- Evaluer le niveau de formation des agents dans l’e-procurement.
- Evaluer les opérations de ruptures de stocks.
- Proposer des solutions pour réduire le délai dans la procédure des
approvisionnements
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IV- INTÉRÊTS DE L’ÉTUDE
La réduction du délai dans la procédure des achats indirects permettra à
UNILEVER de mieux satisfaire les besoins des clients.
Elle découle aussi d’une exigence académique pour les étudiants en fin de cycle
de rédiger un mémoire.
1- La recherche documentaire
Elle est faite à l'aide des ouvrages sur la gestion des achats et
approvisionnements, des mémoires d’étudiants sur les achats, les revues et
autres documents spécifiques à la gestion des achats industriels.
2- Les entretiens
Deuxième outil utilisé dans la recherche des informations, ils ont été faits sur le
terrain avec les principaux responsables chargés des approvisionnements dans
l'établissement.
Cette technique a consisté à des visites dans les différents magasins de stockage
afin de voir la nature et le système de rangement utilisé, les conditions de
conservation etc.
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VI- PLAN DE L’ÉTUDE
Notre étude s’articulera sur les points suivants : la première partie portera sur
la l’environnement du secteur d’activité, le cadre institutionnel et la procédure
des achats indirects. La seconde partie présentera l’analyse, les objectifs la
stratégie de réduction du délai et la mise en œuvre des recommandations.
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PREMIERE PARTIE : CADRE DE L’ETUDE
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CHAPITRE I : L’ENVIRONNEMENT DU SECTEUR
D’ACTIVITE
Dans ce chapitre nous présenterons le secteur d’activité en analysant l’offre et la
demande de ces produits puis le marché international des produits alimentaires.
I- GENERALITES
1- Définition et historique
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Les coûts de commercialisation peuvent être considérables et représenter une
part importante du prix final. Le système de commercialisation doit donc
s’amplifier pour assurer les services nécessaires.
Peu à peu, les besoins en énergie que réclamait, par exemple la mouture des
grains, ou la coopération nécessaire à la fabrication des gros fromages,
entrainèrent les débuts de l’industrie, qui prend en charge la succession des
transformations allant du produit brut au produit consommé, à la première
révolution industrielle.
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On constate ainsi que les ménages aux revenus plus bas consacrent une part plus
importante aux dépenses alimentaires, tandis que les revenus plus élevés
s’attachent plus à la qualité et aux critères diététiques.
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Il est largement diversifié et repose principalement sur l’industrie meunière, la
transformation du café et du cacao, des fruits et des oléagineux, de la volaille et
des conserves de poissons. Plusieurs entreprises, dont les filiales de
multinationales, se partagent ce marché très porteur.
La demande alimentaire évolue dans les limites beaucoup plus étroites que
celles des biens d’équipements, par exemple : il s’agit des besoins à peu près
constants, indépendant de la conjoncture. Cependant, plus le marché est étroit,
plus les risques sont énormes de voir se produire une saturation entrainant la
dépréciation du produit, ou bien ; si la récolte a été déficitaire, la montée du
produit raréfié, c’est-à-dire le produit devenu rare suite à l’insuffisance de la
production.
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La nécessité d’axer la production sur les besoins des consommateurs reste
souvent ignorée du fait de l’insuffisance de l’information sur la demande. Qu’il
s’agisse des quantités requises, des prix ou des critères de qualité, les ressources
continuent d’être mal affectées et les débouchés de se perdre. Les
consommateurs deviennent de plus en plus exigeants, leur problème est de
maximiser l’utilité du produit sous contrainte budgétaire ou de minimiser leurs
dépenses sous contrainte de niveau d’utilité.
2- L’offre alimentaire
Afin d’élargir et stimuler le marché, les acteurs de l’offre s’appuient sur des
données sociodémographiques. L’âge ou le genre renvoient à des produits
différenciés. Les aliments ‘santé’, enrichis en vitamines, minéraux ou autres
substances, ou appauvris en sucre et en graisse prennent de plus en plus de
place. Au final, l’acheteur n’a que l’embarras du choix, au risque de s’y perdre.
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III- LE MARCHE INTERNATIONAL DES PRODUITS
ALIMENTAIRES
Pour rester dans la course, les sociétés doivent concilier de nombreux facteurs :
l’incertitude économique, la fluctuation des marchés financiers et du marché de
la dette, la mondialisation, la menace des pays émergents, la percée
technologique, une règlementation plus sévère et l’évolution des préférences des
consommateurs. Il faut définir les besoins des collectivités à faibles revenus,
particulièrement les collectivités rurales, et préciser l’orientation et la stratégie à
donner à la recherche technologique alimentaire pour répondre à ces besoins.
Conséquemment, les entreprises se doivent d’être prêtes à s’adapter aux
changements dans leur champ d’activité.
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Il comprend en particulier un très grand nombre de petites entreprises artisanales
dont l’activité est très hétérogène et parfois difficile à distinguer de celles des
producteurs ou des distributeurs. Pour tenir tête à la concurrence, les
organisations sabrent les couts, souvent en fermant des établissements et en
réduisant les effectifs.
L’indice FAO des prix des produits alimentaires perd 2,5 pour cent en Juin 2021
après une année de hausses interrompues. Ce recul s’explique par les baisses des
prix des huiles végétales, des céréales et, plus modérément des produits laitiers,
qui a plus compensé la hausse globale des cours de la viande et du sucre. La
baisse des prix des produits laitiers est de 1 pour cent pour s’établir à 119,9 pour
cent en Juin. Le beurre enregistre une baisse plus marquée sous l’effet d’un
fléchissement rapide de la demande mondiale à l’importation et d’un léger
accroissement des stocks, en particulier en Europe. Seul le prix du sucre a
évolué à contre-courant de la tendance globale des prix des produits
alimentaires. Il a progressé de 0,9 pour cent en glissement mensuel. Il s’agit de
la troisième hausse mensuelle consécutive de l’indice, qui atteint son niveau le
plus haut depuis plusieurs années. Des incertitudes quant aux répercussions des
conditions météorologiques défavorables sur les rendements des cultures au
Brésil, le premier exportateur mondial de sucre, ont tiré les prix vers le haut.
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Aujourd’hui, le principal défi de cette industrie est de faire face à
l’accroissement de la population mondiale (5,3 milliards d’individus en 1990), à
laquelle s’ajoute 90 millions de personnes. La situation est d’autant plus
préoccupante qu’une part non négligeable de la population souffre déjà de
malnutrition ou de sous-alimentation, particulièrement dans les pays en voie de
développement.
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CHAPITRE II : CADRE INSTITUTIONNEL
I- PRÉSENTATION
1- Fiche synoptique
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2- Historique
3- UNILEVER CI
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transformateurs (avec COSMIVOIRE), elle est aussi une des principales
entreprises industrielles du pays.
- La société BLOHORN a été créée en 1932 par JOSEPH BLOHORN.
- Elle fut abandonnée pendant la Seconde Guerre mondiale, puis reprise à la
fin de la guerre par ANDRE BLOHORN (mort en 1984). Implantée
d'abord à Cocody, elle fut obligée, par son développement et
l'urbanisation d'Abidjan, de s'installer en 1973 à VRIDI.
- Son activité principale est la production d'huile de palme, de savon.
- Groupe familial, elle a été vendue au groupe Unilever en 1982.
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4- Répartition du capital Au 30 avril 2019.
Nom %
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II- VISION, MISSION et VALEUR
1- Vision
Unilever a pour vision d'être le leader mondial des entreprises durables. Nous
démontrerons comment notre modèle d'entreprise orienté vers l'avenir et orienté
vers les objectifs génère des performances supérieures, en produisant
constamment des résultats financiers dans le tiers supérieur de notre secteur.
Chaque jour, deux milliards de personnes utilisent les produits Unilever pour se
sentir bien, et profiter davantage de la vie. Nous pensons qu'en tant
qu'entreprise, nous avons une responsabilité envers nos consommateurs et les
communautés dans lesquelles nous sommes présents. Partout dans le monde,
nous investissons dans les économies locales et développons les compétences
des gens à l'intérieur et à l'extérieur d'Unilever. Et par le biais de nos activités et
de nos marques, nous menons une série de programmes visant à promouvoir
l'hygiène, la nutrition, l'autonomisation et la sensibilisation à l'environnement.
Notre objectif d'entreprise stipule que pour réussir, il faut "les plus hautes
normes de comportement d'entreprise envers tous ceux avec qui nous
travaillons, les communautés que nous touchons et l'environnement sur lequel
nous avons un impact".
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2- Valeurs
Nos valeurs définissent notre façon de faire des affaires et d'interagir avec nos
collègues, partenaires, clients et consommateurs. Nos quatre valeurs
fondamentales sont l'intégrité, la responsabilité, le respect et l'esprit pionnier.
Alors que nous nous développons sur de nouveaux marchés, recrutons de
nouveaux talents et relevons de nouveaux défis, ces valeurs guident nos
collaborateurs dans les décisions et les actions qu'ils prennent chaque jour. Faire
des affaires avec intégrité a toujours été au cœur de nos engagements en matière
de responsabilité des entreprises. L'intégrité définit notre comportement, où que
nous soyons. Elle nous guide pour faire ce qui est juste pour le succès à long
terme d'Unilever. Nous visons à avoir un impact positif par le biais de nos
marques, de nos opérations et relations commerciales, de nos contributions
volontaires et de diverses autres façons dont nous nous engageons auprès de nos
partenaires commerciaux et de la société en général. Nous nous engageons
également à améliorer en permanence la manière dont nous gérons nos impacts
et notre objectif à long terme de développer une entreprise durable.
III- PRODUITS
Unilever possède plus de 400 marques axées sur la santé et le bien-être. Nos
produits sont utilisés en toute sécurité des millions de fois par jour et nous
comprenons que les gens s'intéressent de plus en plus aux questions de santé et
d'environnement et veulent en savoir plus sur les ingrédients des produits qu'ils
utilisent. Nous fabriquons certaines des marques les plus connues au monde, et
ces marques sont utilisées par 2,5 milliards de personnes chaque jour.
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Parmi ces marques nous avons Axe, Dove, Knorr, Amora, Signal, et MonSavon.
Vous l’aurez compris, Unilever, c’est plus de quatre cents (400) marques de
produits regroupés en trois (3) catégories majeures à savoir :
1- Organisation d’UCI
1.1 La Finance
Chargée de la comptabilité, de l’audit interne et du contrôle de gestion, elle à
pour rôle de veiller à la bonne marche des opérations financières, à la
concordance des comptes avec la réalité, à l’établissement des Etats financiers, à
la gestion des relations avec les services bancaires et autres partenaires
financiers de l’entreprise, à la gestion de la trésorerie et la fiscalité de
l’entreprise.
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1.2 Le Marketing
Ce département travaille continuellement à la satisfaction clients par l’analyse
des besoins du moment, l’impulsion de changements qui les satisfont et
l’instauration d’activités de promotion des marques. En résumé, leur mission est
de faire connaitre les marques du public et de les adapter aux attentes des
consommateurs.
1.3 La vente
Chargée de travailler à atteindre les objectifs de CA définis en début d’exercice,
elle a pour rôles, la gestion de la relation clients, le développement de nouveaux
clients, l’organisation d’activités promotionnelles qui permettront de booster les
ventes.
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territoire et dans les pays couverts par Unilever CI, elle se hisse comme point
focal de l’activité de l’entreprise.
Source : l’entreprise
• Le GO TO Market
• L’Engineering
La sureté est le service d’UCI qui se charge de travailler à prévenir tous les
éventuels accidents, problèmes voire les catastrophes qui pourraient survenir sur
le site. Elle développe à cet effet, des scénarios, fait des simulations, forme le
personnel à réagir en toute sécurité face aux différents cas de figure et impose
des règles de conduites pour éviter les accidents.
Le service SHE-Q
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mesures à suivre pendant le travail aussi bien dans les bureaux que dans les
Unités de production.
Le Procurement ou Achat
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CHAPITRE III : PROCEDURE DES ACHATS INDIRECTS A
UNILEVER
Ce chapitre abordera une présentation générale de la fonction achat avec son
importance, son rôle, suivi de son évolution depuis sa naissance et enfin il
présentera le processus achat.
I. FONCTION ACHAT
C'est précisément cette dernière catégorie d'achats qui nous préoccupe et qui fera
l'objet de notre réflexion dans le cadre de ce travail.
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1- Définition
Les entreprises ne peuvent pas tout produire. Elles doivent donc se procurer des
biens et services nécessaires à son activité et a son environnement au près des
sous traitants et ou fournisseurs. La façon de se procurer ces biens ou services
joue un rôle déterminant dans la compétitivité de la firme, que ces achats aient
un lien direct avec l’activité de l’entreprise ou non.
Il s’agit de tous les achats comme ceux concernant les matières premières, les
composants (pièces et sous-ensembles) entrant dans la composition des produits
finis. Ils sont incorporés aux coûts directs de la fabrication vendue. Au niveau
industriel, fonction Achats est chargée de procurer les matières premières et
composants nécessaires à la production. Ces composants doivent être livrés dans
les délais, tout en étant conformes en qualité et en quantité au cahier des charges
(c’est à dire aux besoins) de l’entreprise. D'une manière générale, l'achat désigne
l’acte qui consiste à acquérir un service ou un produit, moyennant une
contrepartie financière (JP DURAND2). Il convient de noter que, sur le marché
industriel, l’acte d’achat ne désigne pas uniquement les achats destinés à la
production d'autres biens et services mais recouvre également tous les autres
achats de l’entreprise. En effet, les décisions prises par les acheteurs industriels
dépendent de la situation rencontrée. Ainsi distingue-t-on trois types d’achats en
milieu industriel :
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- Le rachat modifié, qui consiste à repasser les mêmes commandes, mais en
modifiant certaines caractéristiques plus ou moins importantes au niveau
du produit.
- Le dernier type d’achat correspond aux nouveaux achats qui sont plus
élaborés et qui obéissent à une stratégie et une démarche toute
particulière.
Les achats indirects, aussi intitulés achats non stratégiques ou hors production,
représentent l’ensemble des produits et services dont une entreprise a besoin
pour fonctionner mais qui n’entrent pas directement dans le cœur de sa
prestation. Au sein de cette grande famille d’achats indirects, on retrouve par
exemple : le IT, les les moyens généraux, le CAPEX (dépenses
d’investissement), les services professionnels, la maintenance…
En somme, quel que soit le type d’achat auquel fait fasse une entreprise, deux
types de grandes tâches sont effectués au sein de la fonction Achats :
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établis par l’entreprise, on donne une note à chaque fournisseur. Le fournisseur
ayant la meilleure note sera celui sélectionné par l’entreprise.
4- Importance et rôle
La fonction achat est devenue aujourd’hui stratégique car son impact sur la
performance de l’entreprise est significatif dans de nombreux domaines,
notamment sur le chiffre d’affaires et le résultat d'exploitation. On peut aisément
constater que, face au contexte économique actuel, à savoir une compétitivité
accrue des sociétés, l'intensification de la concurrence, une exigence accrue des
consommateurs en termes de qualité, les entreprises sont confrontées à la fois à
un problème de productivité, mais aussi à celui de la régulation de leurs coûts de
production pour maintenir une certaine marge bénéficiaire. Cependant, il
apparaît qu'à partir d'un certain seuil, elles ne peuvent plus réduire leurs coûts
sans courir le risque de perdre de l'argent et de briser ainsi leur équilibre. Les
achats apparaissent alors comme un gisement de réduction de coûts très
important. Finalement, on constate que si la fonction achats se positionne
comme le garant de la qualité des produits achetés, elle doit désormais
correspondre à un centre de profit et non un centre de coût.
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5- Evolution de la fonction achat
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Dans un ouvrage au titre explicite « Reverse Marketing », Leenders4 souligne la
nécessité de repenser les relations client-fournisseur vers plus de relationnel et
de proactivité : le fournisseur est considéré comme une ressource externe. Au
début des années 2000, la professionnalisation des achats s’étend du secteur
industriel au secteur tertiaire, en particulier, banque, assurance,
télécommunication… De nouveau, la crise agit comme un catalyseur de la
reconnaissance des achats. L’explosion de la bulle Internet en 2000-2001
provoque un ralentissement de l’activité économique et une crise financière.
C’est ainsi que la fonction Achats groupe est créée fin 2000 à la Société
Générale, en 2001 chez Axa et 2003 chez France Télécom. De même, la crise de
la dette publique est à l’origine de la diffusion de la fonction au sein du secteur
public. En France, la Révision Générale des Politiques Publiques de 2007
renforce le PSC5 avec comme résultante la création du Service des Achats de
l’Etat en 2009 : la fonction Achats voit enfin son rôle stratégique reconnu.
Depuis 2010, le passage de l’âge moderne à l’âge postmoderne, de la société des
objets et de la consommation, à la société de la connaissance et de l’information,
d’une économie industrielle à une économie immatérielle, d’un monde
compliqué à un monde complexe, d’une vision mécaniste du monde à une vision
organique et réticulaire. Cette révolution s’accompagne d’une recherche de sens
et de valeurs morales. C’est cette complexité liée à « l’hyper-information », «
l’ultra-connectivité », « les exigences de personnalisation de consommateurs de
plus en plus responsables », pour reprendre leurs terminologies, qui, selon eux,
impacte les missions futures de la fonction Achats, dans le sens d’une
contribution à la réinvention du business model de l’entreprise. Ces nouvelles
missions impactent les compétences des acheteurs. Les acheteurs de demain
sont, a minima, de bons spécialistes généralistes, c’est-à-dire des professionnels
experts dans leur métier avec une bonne compréhension des autres fonctions de
l’entreprise, de sa stratégie ; ils sont plus orientés business selon les propos des
acteurs-experts. Enfin, le mutant noétique6 ou l’acheteur de demain sort des
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architectures pyramidales et hiérarchiques. L’acheteur de demain est un homme,
une femme de réseau, connecté au cœur de la noosphère.
NB : Notre étude portera sur les achats indirects qui ont fait l’objets de ce
mémoire.
1- Le processus achat
L’expression du besoin est le début de tout achat. Nous achetons pour répondre
à un besoin. Un besoin est une exigence née d’un sentiment de manque de
quelques choses qui est nécessaire à un organique. L’expression du besoin au
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sein d’une entreprise est la communication d’un manque qui doit être satisfait
pour la bonne marche de l’entreprise.
Chez Unilever, les besoins sont exprimés par toutes les fonctions au sein de
l’entreprise ainsi que dans les différents pays de l’export. Les canaux
d’expressions varient en fonction des départements. Les besoins exprimés par
l’usine sont suivis d’cahier de charge qui décrit le besoin. Le marketing et la
vente sont munis d’un cahier de charge. Il existe également plusieurs besoins
exprimés qui ne se constituent pas en document.
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Le mailing consiste à envoyer des mails aux fournisseurs en exprimant notre
besoin de façon clair et sollicitons leur service afin de satisfaire notre besoin.
L’e-tender quant à lui, est un appel d’offre en ligne. L’expression du besoin
ainsi que les offres des fournisseurs se déroulent via une plateforme en ligne.
Les fournisseurs nous transmettent leurs offres financières par mail ou via la
plateforme en fonction du canal de contact. Les offres doivent être transmises
dans le délai qui leur ai communique lors de l’appel d’offre. Les fournisseurs qui
ne respectent pas ces délais sont considérés comme ne faisant plus partie de
l’appel d’offre. Les offres contiennent généralement l’offre financière, les
conditions de paiement et le volet technique sur lequel nous insistons lors de
l’appel d’offre.
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Les offres sont ensuite évaluées par le Procurement. L’évaluation consiste à
rassembler les offres de tous les fournisseurs dans un document que nous
appelons communément le BARN (Business Award Review Note).
5- Création contrat
Tous les achats ne sont pas suivis d’un contrat. Comme exemple d’achat
pouvant nécessiter un contrat, nous pouvons citer la location, les services
d’entretien et de maintenance, etc. Ils sont alors soumis à la procédure de de
gestion de contrat.
7- Création catalogue
Les achats nécessitants la mise en catalogues sont ceux qui sont effectuer plus
d’une fois. Lorsque nous avons la certitude ou un soupçon de récurrence, nous
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procédons à la mise en catalogue. Le besoin est alors soumis à la procédure de
mise en catalogue.
8- Création PO
1- VELOCITY
2- COUPA
Coupa est un logiciel qui enregistre toutes les actions de Unilever avec ces
fournisseurs. Elle illustre le procure-to-pay (P2P) car chaque besoin est
enregistré. Toutes les informations concernant ce besoin y sont mentionnées.
D’abord les PO sont créés via coupa. Après validation du PO, il est transmis au
fournisseur par un mail sur lequel il s’est enregistré. Le PO est considéré comme
l’ordre de livraison. Sans PO, aucun fournisseur n’a l’autorisation d’effectuer
une livraison. Une fois la livraison est effective, nous effectuons la réception
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dans Coupa avec le bon de livraison. Le fournisseur peut alors nous faire
parvenir sa facture. Une fois la facture réceptionnée, le paiement s’effectue en
fonction du délai de paiement du fournisseur.
Après tout achat, nous avons la possibilité de savoir quel besoin a été exprimé
par qui et quel fournisseur a satisfait ce besoin. COUPA héberge également le
Catalogue Unilever. Tous les achats mis en catalogue sont enregistrés dans
coupa. Le demandeur a la possibilité de passer commande via le catalogue en
cas de besoin.
3- TRADESHIFT
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Au terme de la première partie, nous avons présenté l’environnement du
secteur d’activité, Unilever notre structure d’accueil avec un accent particulier
sur le Procurement et son processus achat.
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DEUXIEME PARTIE : ANALYSE ET STRATEGIE
Dans cette partie nous présenterons le diagnostic, les objectifs, les stratégies et la
mise en œuvre des recommandations.
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CHAPITRE I : ANALYSE DE LA PROCEDURE DES ACHATS
INDIRECTS
Dans ce chapitre, nous décèlerons les forces et les faiblesses du système des
achats et des approvisionnements à travers le diagnostic interne puis dans le
diagnostic externe, nous montrerons les opportunités a saisir ainsi que les
menaces qui planent sur l’activité.
I- ANALYSE INTERNE
Le diagnostic interne porte sur l’entreprise et concerne les forces et les
faiblesses.
1- Les forces
Les forces sont les points forts de gestion qui existent dans le processus actuel.
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C’est un système intégré de gestion qui permet le partage des informations en
temps réel entre les services de la structure. Aussi, il permet de maîtriser la
codification et les références des articles.
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2- Les faiblesses
Les faiblesses sont les points de la gestion qui méritent une attention particulière
dans l’optique de son amélioration.
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2.4- Adéquation entre les prévisions et les réalisations
On constate une insuffisance de statistiques fiables sur les achats indirects,
provoque des ratés dans la gestion des achats. Cela est à la base des sur-achats,
des ruptures de stocks et peut entrainer des erreurs dans la détermination du
budget des achats indirects.
FORCES FAIBLESSES
Bonne organisation du travail Ruptures de stock
1- Les menaces
Les menaces sont les facteurs qui peuvent avoir des influences négatives sur
l’activité.
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1.1- La rude concurrence
Dans un contexte actuel ou les entreprises évoluent dans un marché
concurrentiel, complexe et changeant, il est important de savoir adopter les
bonnes stratégies pour se démarquer et un positionnement de choix.
2- Les opportunités
Les opportunités sont les facteurs qui peuvent avoir des influences positives sur
l’activité.
MENACES OPPORTUNITES
I- OBJECTIFS
Un objectif est un but (ou une finalité) que l’on s’est fixé(e) et se doit d’être
réalisé(e).
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1.1-Objectif de recherche
Un objectif de recherche est connu comme l'ensemble de buts qu'un chercheur
se propose d'atteindre dans un travail, un projet ou une étude.
1.2-Objectif Général
Un objectif général est celui qui se concentre sur un aspect global de l'étude. En
ce sens, c'est le but fondamental de l'enquête et où le résultat final qui est censé
être atteint avec l'œuvre est exposé.
1.3-Objectif spécifique
L'objectif spécifique est celui qui découle des aspects plus spécifiques ou précis
de la recherche, dérivant donc des objectifs généraux.
2- SMART
SMART est un acronyme utilisé pour parler des attributs qu’un objectif doit
posséder. Un objectif SMART est un objectif Spécifique, Mesurable,
Atteignable, Réaliste, Temporel (il a donc une date butoir).
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cela, vous ne pouvez pas savoir si vous avez atteint votre objectif, si les résultats
sont insuffisants ou vont au-delà de ce que vous pensiez.
3- Objectifs de l’étude
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II- STRATEGIE
1- Définition
Elle sert à assurer une bonne organisation matérielle des achats et procéder à
leur suivi administratif en vue de connaître quels sont les articles les plus
commandés.
2- Stratégie Managériale
3- Stratégie Logistique
Elle consiste de suivre les achats, maitriser les entrées et sorties des stocks et
mettre en place un tableau de bord et de performance des achats et des
fournisseurs.
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CHAPITRE III : MISE EN ŒUVRE DES PROPOSITIONS
I- PRESENTATION OPTIMALE DE LA SUPPLY CHAIN
1- Flux d’informations
Schéma 1 : Flux de l’information
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Source : Wikipédia Avril 2021
51
2- Définition du SCM en 3 points
Le SCM a pour objectif d'évaluer au plus juste les besoins, les disponibilités et
les capacités de chaque maillon de la chaîne logistique et de fabrication, afin de
mieux les synchroniser et servir les clients dans les meilleures conditions
possibles.
Le Supply Chain Management permet d'améliorer les flux et les délais tout en
maîtrisant les coûts.
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II- L’OPTIMISATION DE LA FONCTION ET DU
MANAGEMENT DES ACHATS
1- La fonction achat
Dans de nombreuses entreprises, les achats représentent plus de 60% du chiffre
d’affaires, ce qui explique l’intérêt porté à cette fonction : une réduction de
chiffre 10% sur les couts d’achats engendre un gain de 6% sur le chiffre
d’affaire. Les achats regroupent un ensemble hétérogène de domaines aussi
variés que les frais généraux, les matières premières, les composantes, la
production ou encore la sous- Traitance et les espaces publicitaires.
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fonction s’exerce sur deux horizons principaux : à long et moyen termes, pour la
définition d’une stratégie d’achat et, à court terme pour l’optimisation de la
gestion opérationnelle des achats.
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Le service achat a une responsabilité juridique car il assure la rédaction des
marchés et contrats d’approvisionnement. Une fois le cadre juridique déterminé
et les fournisseurs sélectionnés, le service achats doit s’assurer du traitement
administratif des commandes et du bon fonctionnement des
approvisionnements :
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marketing. Il s’organise en étapes successives d’analyse, de diagnostic, et de
plans d’action.
Pour suivre une telle démarche, deux types d’actions doivent être mises en
œuvre :
D’abord selon le chiffre d’affaire achat ; l’objectif est de classer les articles
selon leur importance économique (montants achetés) de façon à faire porter
l’effort en priorité sur les segments ou les économies potentielles sont les plus
importantes
Ensuite selon les spécificités des marchés fournisseurs de façon à adapter les
systèmes de gestion aux différences dans les risques encourus. Ceux-ci
concernent, d’une part la structure concurrentielle du marché (monopole,
oligopole ou franche concurrence) et, d’autre part, les caractéristiques des
technologies utilisées par les fournisseurs (durée de vie prévisionnelle, stabilité
ou non de celle-ci, variété des compétences techniques).
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3.5- Définition de la stratégie par segment
La segmentation étant faite, une stratégie d’achat consiste à définir un ensemble
d’actions pour atteindre les objectifs de la politique générale. On peut considérer
que ses moyens d’actions constituent autant de leviers sur lesquels l’acheteur
peut jouer en retenant ceux qui paraissent prioritaires en fonction de la situation.
On peut distinguer ceux qui sont relatifs aux besoins à satisfaire et : ou au
produit acheté de ceux qui concernent toutes les actions possibles sur le marché
pris globalement, ou sur les fournisseurs. Les leviers relatifs aux besoins
concernent les points suivants :
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Tout d’abord, il faut définir explicitement une liste de critères de sélection avec
le poids relatif qu’il convient de leur donner dans tel achat particulier.
1- La commande
La commande est un accord de vente entre le client et le fournisseur. Elle est
élaborée par le client et, dès qu’elle est établie et acceptée par le fournisseur, elle
devient un contrat qui fait naître des obligations.
58
Obligations du fournisseur ou
Obligations du client ou acheteur
vendeur
59
Pour passer une commande, l’entreprise peut utiliser le courrier, la télécopie, le
courriel, le site du fournisseur pour les commandes en ligne ou se déplacer dans
le magasin du fournisseur.
60
(CFA)
TOTAL 6.500.000
FCFA
TOTAL 3.200.000
FCFA
61
2- Suivi et contrôle
Le contrôle se fera aussi de façon mensuelle (chaque fin de mois) sur la base des
rapports mensuels d’activité produits par les gestionnaires des achats contenants
des informations claires, vraies et vérifiables portant sur les objectifs et par
l’action de la Direction du Supply Chain.
Le but de la classification des achats est de déterminer les achats qui feront
l’objet d’un suivi attentionné pour les approvisionnements et pour permettre un
meilleur suivi budgétaire. Ainsi, nous proposons une méthode de classification
administrative (20/80) et une méthode de classification opérationnelle (A, B, C)
du stock.
Cette classification est faite sur la base du principe selon lequel 20% des articles
achetés en nombre représentent 80% des articles achetés en valeur. Ces 20%
d’articles feront l’objet d’un suivi particulier en raison de leurs grandes valeurs
aussi pour que ces articles soient commandés de façon responsable pour
permettre une meilleure utilisation du budget.
62
2.2.2- La classification A, B, C
C’est une application du principe de PARETO aux achats. Il définit trois classes
d’articles notées « A », « B » et « C ». A chaque classe d’article, on associe
différents principes de gestion des achats présentés dans le tableau ci-dessous.
Dans notre cas, nous proposons une classification selon les achats.
CLASSES A B C
% en nombre total 10 à 20 % 30 à 40 % 40 à 50 %
d'articles
% par rapport à la 70 à 80 % 15 à 20 % 5 à 10 %
commande annuelle
63
Cette méthode de classification opérationnelle du stock permettra une meilleure
organisation du gestionnaire et un suivi amélioré du stock.
Nous avons fait le choix de cette méthode car elle est flexible et met à
contribution les gestionnaires de stocks en faisant appel à leurs jugements
pratiques.
64
Tableau 7 : Tableau de suivi des délais d’approvisionnements
Nombre total de
livraison
Nombre de
livraisons attendues
Nombre anomalies
Taux de couverture
Taux d'avarie
65
- Intérêt : La maîtrise des délais d’approvisionnements permettra à terme
de réaliser des commandes économiques et de réduire le coût de
possession du stock.
TOTAL
66
CONCLUSION GENERALE
Face à ces faiblesses, qui ont des conséquences sur le délai dans la procédure
des achats indirects, nous avons formulé des propositions stratégiques et
opérationnelles visant à y apporter des corrections. Il s’agit de la définition
d’objectifs en début d’exercice, la classification des achats, la mise en place
d’un système évolutif de collecte de données statistiques, des méthodes de
prévision, la mise en place d’un système de gestion intégré des achats et la
révision de la politique de formation et de renforcement des capacités.
Toutefois pour la bonne application de ces mesures, il serait judicieux que toute
l’entreprise à savoir la direction générale et les employés s’y impliquent afin de
garantir leur succès.
Nous n’avons pas la prétention d’affirmer que ces mesures permettront à elles
seules de résoudre tous les problèmes liés à la gestion des achats indirects. Elles
ne sont donc pas exhaustives. Aucune œuvre humaine n’étant parfaite, ce travail
ne demande qu’à être amélioré.
67
Nous espérons néanmoins qu’il sera d’utilité à UNILEVER en général et à la
Direction du Supply Chain en particulier.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES GENERAUX
MEMOIRES ET RAPPORTS
WEBOGRAPHIE
68
- www.decisions-achat.free.fr, les partenariats achats , visité le 11 Juin
2021
- www.logistiqueconseil.org/Articles/Entrepot-magasin/Stock-securite.htm,
visité le 15 juin 2021
- http://webworld.unesco.org/water/wwap/facts_figures/
besoins_fondamentaux.shtml, visité le 07 juin 2021.
ANNEXES
69
70
TABLE DES MATIERES
DEDICACE..........................................................................................................II
REMERCIEMENTS...........................................................................................III
AVANT PROPOS...............................................................................................IV
INTRODUCTION.................................................................................................1
I- PROBLÉMATIQUE………………………………………………………….2
1- Constat……………………………………………………………………..….2
2- Question de
recherche………………………………………………………...2
2.1- Question
principale………………………………………………………….2
2.2- Questions
secondaires……………………………………………………….2
II- OBJECTIFS DE L’ÉTUDE…………………………………………….…
3
1- Objectif principal.……………………………………………….………….…
3
2- Objectifs Spécifiques……………………………………………………….…
3
III- HYPOTHÈSES DE RECHERCHE………………………………….……
3
IV- INTÉRÊTS DE L’ÉTUDE………………………………………………..4
V- MÉTHODOLOGIE DE COLLECTE DES INFORMATIONS………..…
4
71
1- La recherche
documentaire………………………………………………..4
2- Les entretiens……………………………………………………………...4
3- Les observations directes………………………………………………….4
VI- PLAN DE
L’ÉTUDE……………………………………………………...5
1ÈREPARTIE : CADRE DE l’ÉTUDE................................................................6
CHAPITRE I : l’ENVIRONNEMENT DU SECTEUR D’ACTIVITE................7
I- GENERALITES…………………………………………………………..7
1- Définition et historique……………………………………………………7
2- Naissance de l’industrie
agroalimentaire………………………………….8
3- L’industrie agroalimentaire
moderne……………………………………….9
4- L’industrie agroalimentaire en Côte d’Ivoire………………………………9
II- L’OFFRE ALIMENTAIRE ET LA DEMANDE DES
CONSOMMATEURS………………………………………………………….10
1- La demande des consommateurs ……………………………………….10
2- L’offre
alimentaire……………………………………………………….11
III- LE MARCHE INTERNATIONAL DES PRODUITS
ALIMENTAIRES12
CHAPITRE II : CADRE INSTITUTIONNEL...................................................15
I- PRÉSENTATION……………………………………………………….15
1- Fiche synoptique…………………………………………………………15
2- Historique………………………………………………………………..16
3- UNILEVER CI…………………………………………………………..16
4- Répartition du capital Au 30 avril 2019…………………………………18
72
II- VISION, MISSION et VALEUR………………………………………..19
1- Vision……………………………………………………………………19
2- Valeurs…………………………………………………………………..20
III- PRODUITS……………………………………………………………...20
IV- ORGANISATION D’UNILEVER CI ET DU DEPARTEMENT SUPPLY
CHAIN…………………………………………………………………………21
1- Organisation d’UCI……………………………………………………...21
1.1 La Finance……………………………………………………………….21
1.2 Le Marketing…………………………………………………………….22
1.3 La vente………………………………………………………………….22
1.4 Les Ressources Humaines……………………………………………….22
1.5 Le département Juridique………………………………………………..22
1.6 La Supply Chain…………………………………………………………22
2 Organisation du Département Supply Chain…………………………….23
2.1 Les organes opérationnels……………………………………………….23
2.2 Les organes de support…………………………………………………..24
CHAPITRE III : PROCEDURE DES ACHATS INDIRECTS A UNILEVER 26
I- FONCTION ACHAT……………………………………………………26
1- Définition………………………………………………………………...27
2- Les achats directs………………………………………………………...27
3- Les achats indirects……………………………………………………...28
4- Importance et rôle………………………………………………………..29
5- Evolution de la fonction achat…………………………………………...30
6- La fonction procurement a UCI…………………………...……………..32
II- PRESENTATION DES ACHATS INDIRECTS A UCI………………..32
1- Le processus achat……………………………………………………….33
1.1- Définition du besoin……………………………………………………..33
73
1.2- Analyse du besoin……………………………………………………….34
1.3- Préparation de l’appel d’offre et Sourcing………………………………34
2- Visite de site ou préparation technique………………………………….35
3- Réception des offres……………………………………………………..35
4- Evaluation et validation des offres……………………………………....35
5- Création contrat………………………………………………………….36
6- Création ou déblocage fournisseur………………………………………36
7- Création catalogue……………………………………………………….36
8- Création PO……………………………………………………………...37
II- LES LOGICIELS………………………………………………………..37
1- VELOCITY……………………………………………………………...37
2- COUPA………………………………………………………………….37
3- TRADESHIFT…………………………………………………………...38
2ÈME PARTIE : ANALYSE ET STRATEGIE.................................................40
I- ANALYSE INTERNE…………………………………………………..41
1- Les forces………………………………………………………………..41
1.1- L’organisation du travail ………………………………………………..41
1.2- Les logiciels de gestion VELOCITY, COUPA et TRADESHIFT……...41
1.3- L’appartenance à un grand groupe………………………………………42
1.4- La synergie des achats…………………………………………………...42
1.5- Les formations continues………………………………………………...42
2- Les faiblesses…………………………………………………………….43
2.1- La fréquence des ruptures de stocks………………………………………43
2.2- La lourdeur des procédures de passation de commande et d’achat……….43
2.3- La formation des agents aux nouvelles techniques d’e-procurement……..43
2.4- Adéquation entre les prévisions et les réalisations………………………..44
74
II- DIAGNOSTIC EXTERNE DU PROCESSUS DES ACHATS
INDIRECTS……………………………………………………………………45
1- Les menaces……………………………………………………………..45
2- Les opportunités…………………………………………………………45
CHAPITRE II : OBJECTIFS ET STRATÉGIES...............................................47
I- OBJECTIFS……………………………………………………………...47
1- Les différentes formes d’objectifs……………………………………….47
1.1 Objectif de recherche……………………………………………………47
1.2 Objectif Général…………………………………………………………47
1.3-Objectif spécifique…………………………………………………………47
2- SMART………………………………………………………………….47
2.1 Méthode SMART : S pour spécifique……………………………………...48
2.2- Méthode SMART : M pour mesurable……………………………………48
2.3-Méthode SMART : A pour atteignable…………………………………….48
2.4-Méthode SMART : R pour relevant (ou pertinent)………………………...48
3- Objectifs de l’étude……………………………………………………...49
II- STRATEGIE…………………………………………………………….49
1- Définition………………………………………………………………...49
2- Stratégie Managériale……………………………………………………49
2.1 Base de données…………………………………………………………49
2.2 Formation et renforcement du personnel………………………………..49
3- Stratégie Logistique……………………………………………………...50
CHAPITRE III : MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS...............51
75
II- L’OPTIMISATION DE LA FONCTION ET DU MANAGEMENT DES
ACHATS……………………………………………………………………….53
1- La fonction achat………………………………………………………...53
2- La place des achats dans la stratégie…………………………………….53
3- Les missions de la fonction achats………………………………………54
3.1 Portefeuille d’achat………………………………………………………54
3.2 La gestion des achats…………………………………………………….55
3.3 Les stratégies d’achat……………………………………………………56
3.4 Segmentation stratégique………………………………………………..56
3.5 Définition de la stratégie par segment…………………………………...57
4- Gestion des fournisseurs…………………………………………………57
4.1 Sélection des fournisseurs……………………………………………….57
4.2 Processus de sélection…………………………………………………...58
4.3 Principaux critères utilisés………………………………………………58
III- LA PASSATION DE COMMANDE……………………………………59
1- La commande……………………………………………………………59
2- La planification et le suivi de la commande…………………………….60
IV- BUDGET DES RECOMMANDATIONS, SUIVI ET CONTROLE…...60
1- Budget des recommandations…………………………………………...60
2- Suivi et contrôle…………………………………………………………62
2.1- Suivi et contrôle des objectifs fixés……………………………………..62
2.2- La classification des achats……………………………………………...62
2.2.1- Classification selon la méthode 20/80…………………………………..62
2.2.2- La classification A, B, C………………………………………………...63
2.1- Mise en œuvre d’un système de collecte de données statistiques……….64
Conclusion générale............................................................................................67
Bibliographie.......................................................................................................68
76
ANNEXES..........................................................................................................69
77