Herodote Morceaux Choisis

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MORCE AjUX
CHOISI
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HEI10DOTE
MORCEAUX CH01SIS
A LA MEME LIBRAIRI E
Herodote : J\llorceaux choisis,· traduc tion juxta -

lin ea irc. l.l n \'O l. in -16. hro rhc .
HERODOTE
~iORCEAUX CHOISIS
PUBLIES ET ANNOTES PAR
ED. TOURNIER
Maltre de Conlereoces a l'Ecole normale superieurt
Rev us et corrigcs nvec la co ll abora lion de

A -•M, D ESRO U SS EAUX
Direcleur adjoinl i r.Ecole de, H,utes -Etudes .
LIBRAIRIE HACHETTE
i9, IIOULEVARD SAI N C·GEH1'1AIN, P t.RIS,
PREFACE
S'il est un .autour qui comporte une publicstion

psrtiello du genro de celle-ci ot qu'il y ait avan-
tage aintroduire sous cctte formo dans Ies classes,
c'est assurement celui-la memo auqnel est em-
pruntee la maticre du prescnt recueil. Herodote
abonde en recits anecdotiques, en contes, en di-
gressions de toute sorte, qui forment autant d,'epi-
sodes dans !'unite de son omvre, et qui s'en deta-
chent aisement. Avec des elemente pareils, il n' etait
pas difficile de compoeer 1.me c!'...restomathie grec-
que d'nn interet eL d' un cb9:rme incomparables :
c'est Herodote que l'on vantc en ajoutant qu'on
pense y avoir reussi.
Dans la choix des morceaux, on a eu pour objet
de recuoillir ce qu'a de plus agreable, de plus
amusant, aussi bien qua de plus beau, ce maître
saus egal en !'art de raconter, et pour regie,
d'exclure tout ce qui, a un degre quclconque ,
pourrait etre nuisible. Personno ne trouvera mau-
vais qu'on ait ecarte des yeux de la jeunesse une
vengeance aussi abominable que cella d' Astyage,
faisant manger a un pere le corps de son fils
(livre I, eh. 119), ou retranche d'un discours de
Darius la plus cynique apologi0 du mensonge
(livre III, eh. 72). Ailloius on a pu s-e montrer
scrupuleux jusqu'a. l'exces: onest certain de n'avoir
encouru nullo part le reprocha r,ontraire.
PREF!CK.
Pour la co nsti tuti on du texle comme pour l'in•

terprc ta lion, on a consulte surtout les recento
travau.1 de M. Stein, son edition critique, ou !ce
lni,ons cles rna nuscrits ont elo p ou r la premiere
foi11 rclovces avcc exactitude, et Ies manusc rits
memes, classes el apprccies commo ii convient ;
puis, son edition explicative (avet notes alle-
mandos), l'unc des moillcures do la collection
Hau pt el Sauppe, qui en comptc d'e.xcellenles .
C'est a. toutes Ies pages qu'on a du mcttre a profit
ces dcux publications, el qu 'i l cut 6t6 justo, par
conscq uent, de Ies citer, si un usagc, aujourd'hui
general en tout pay s, ne disp ensai I de celte obli -
gatio n quelque peu genante les auteurs d'e ditions
tlestinees specialement aux classes .
. En ce qui concerne l'orthogra phe seiilement, on
a tl u ue pui ser a ccs deux sources qu'a vec discre-
tion . M. Stein, donl la recension inaugure un
texte nouveau, a pu juger utile de se conformer
prp,squc partoul, memo en matiere d'orthographe,
a la leţon des manuscrits, au risque de parattre
en contradiclion perpctuelle avec lui-mOm e, ct de
heurter de front los reglcs ({lli passont pour etre
le plus soli dement ctahlies. En profi tan t do plu-
sicurs de ses observations, el sans se croire tonu
de trancher, par un choix qui serait souvenl arbi-
lraire, toutes Ies quostions q u'il eludo ca prcLan-
dan t Ies resoudre, on a tâchc do faire une plus
juste part a 1'11nalogie, et tenu plus compta des
risquos d 'Rltcr111ion qu'un dialcclt> mal defini,
memo pour los anciens, ne pouvait manquer de
l'airo couri r au texte d'Herodo te. En cela on s'est
PREFACE. ,u
rapprocM de la methodo sui vie par M. Guillaume

Dindorf, ct de celle d'un autro editeur plus recent,
â qui ce recueil doit beaucoup : on veut par Ier de
M. Dietsch, dont l'edition, qui fait partie de la
-:ietite collection Teubner, mtlriterait peut-~tre
cncore d'~tre recommandeo commo la meilleure,
s'il l'avai I tenue au couranl des derniers progres
du tex to.
L'originalite de ce petit travail cons;l!te princi-
palem ent dans un certain nombre de corrections
nouvelles, qu'on csRayera de justifier, pour ceux
quo cos questions interessent, dane le dixicme
fascicule (livraisons 9 et 10} de la Bibliotheque de
rEcole pratique des Hau.tes Etudes (Exercices
aritiques de la Confcrence de Philologie grecque) 1 •
u-aumiti changements, sur la naturo et la portee
dosquels personno ne se meprendra, ne sont que
des expediente dont l'objet est simplement, soit
do marquer avec plus de nettete le commence-
ment ou la. fin d'un episode, Hoit d'elaguer cer.:
taine developpements, certains details peu en rap-
port ou avec la destination du recueil, ou avec le
cadre etroit de chaque morcea11, compar·e a l'en-
semble d'ou ii est tire; soit, enfin, de faire dispa-
raitre d'un texte generalement coulant telle pbrase
de grecite suspecte, tello obscurite que tous Ies
elforts dea philologues n'ont point reussi a eclair-
cir. A tous ces 6gards, ii a paru qu'un recuoil de
ce genre devait avoir certains privil~ges auxquels
ne saurait pretendre une edition compl~te.
I. On a d'ailleurs mentionne, en note, celles de ces cor-
roclions qui s'eloignent le plus du texte qes manuscri1',
vm PREFACE.
On remarquera que ies morcea.ux sonl do lon-
gueur trcs inegale. II ou est d'assez etendus pom
1mffire a l'explication durant un trimestre ou plus:
telle est, par exemple, l'Histoire de Cresus, qu'on
trouvera ici tout entiere. Ces morceaux de longue
haleine sont destines specialement a la classe de
Troisi~me ou l'explication d'Herodoto doit trouver
place, aux termes du plus recent Programme.
aussi bien que dans celle de Quatricmc. Peut-8tre
y aurait-il lieu de reserver aussi pour la m8me
dastie, commo appartenant a un genre plus sev ere
quo le reste el fail cs pour plaire a des csprits piua
avances, Ies admirahles pagcs ou sont racontes
Ies principaux evenements dos guerres mediqucs.
En tMe du recueil est un Tahleau des princi-
pales flexiona propres au dialecte d'Herodote. On
n'a pas jug6 necessaire d'y reproduire Ies notions
generales sur le dialecte Ionien qui se trouvent
dans toutes Ies grammaires, pas plus que l'on n 'a
cru devoir, dans Ies notes, indiquer l'equ ivalent
attique des formes qui sont expliqu ees dans Ies
dictionnaires. De mâme, l' adjonction ri ui a ele faite
au Dictionnaire grec-frant;ais de M. Alexandre,
du Vocabi.laire grec-/ran9ais des nums propres
~e M. Pillon (Pari s, llacl1etle, 1873) a permis de
,eduire a un petit uombre cos indications histo-
riques et geographiquos dont ou a quelquefois
ahuse, dans Ies editions a l'usage des classes, jus-
qu'ci ne laisser, pour ainsi dire, aucune place au:
uotes explieative11.
PRBFACE
DE LA DEUXIEME EDITION
Chacun des sept tirages de ce petit line, 11i

l'on en excepta le dcuxicmc, ne differait guere du
precedent que par quclques corrections de forme
ou un petit nombre de conjectures que l'on avait
cru bon d'introduire dans le texte.
On a pense que les derniers travaux sur le texte
d'Herodote donnaient lieu a un remaniement plus
complet. C'est donc hien une deurieme edition
que l'on offre au public.
M. Cobet a en effet montre que le manuscrit
de Rome (Vaticanus 123), appele R par Stein,
devait avoir dans la constitution du atexte d'He-
rodote plus d'importance que ne lui en avait attri-
hue le savant editeur. II se fiait pour le reste a
l'appareil critique de Stein. D'autre part M. Gom-
perz, etudian t de son c~te la question, a releva
des lacuniis dans l'apparcil critique m~me et
explique que plusieurs manuscrits de la famille
de R devaient avoir un r6lc important dans la
constitution du texte . On a donc profite des tra-
vaux de ccs deux illustres savauts, et l'on a sou-
vent abandonne le texte adopte par Stcin pom
admettre des le~ons meilleures fournies par le
Romanus ou Ies manuscrits parents.
On n'o. pas ete dans cette voie aussi loiu qu'on
1 PREFACE.
le desirerait peut-etre. 11 sem n6cessaire en effet,

e.vant de changer la base du texte, d' etudier la
valeur relati vo des manuscrits de la famille · ne-
gligee par Stein 1 , Jusque-la, on ne peul guere
que meltre a profit sur des points de detail Ies
travaux de M. Cobet el de M. Gomperz,
D'autres philologucs se sont encore occupe::!
d'Herodotc dana ces derniers temps. Par exemple,
Stein est reveuu a plu sienrs reprises sur cet
auteur ct dans l'edition avec choix de variantes
qu'il a donnee en 188"' (Berlin, Weidmann) , ii a
apporte au texte diverses modifications dont
quelqneR-une8 sont excellentes el nous ont paru
devoir ~tre adoptecs, On a egalemcnt i.titroduit
dans le texte ce qu' on a cru voir de plus certain
dans Ies corrections proposees soit par d 'auciens
pbilologu es , Rei ske, Schwcighreuser, Valcke-
naor, etc., soit plus recemmeut par MM. Cobet,
Uomperz, Naber, van Herwerden, Ed. Schccr (a
qui l'on n'a pas, ce semble, assez rendu justice
en Allcmague), el d'autres ancore.
Eulin on a cherch e ii. remedier aux alterations
du tex le par · des corrcctions nouvelles, dont la
pluparl ont ete propos~es a la Conference de phi-
lologie grecque de l'Ecole des Hautes Etudes et
sont l'ohjet d'un article puhJie dans la Revue de
Philologie (1. X, 1886, p. '69 et suiv. ).
Le commentaire, pour lequel on a consulte de
nouveau avec grand fruit l'edition explicative
donnee par Stein, a subi de nomhreuses modi-
J. C'esl ce que nous essayerons de faire pr..>chainement
dan s un lravail special. A. M. D.
PR.&FACE. I]
fications determinees soit par les chrngementM

apportes au texte, soit par le desir de donncr cies
difficulttls une explication plus eucte ou plus
elaire. La recomposilion enti~re du livre a permis
de retrancher quelques passages rendus ohscurs
par des 11.lttlrations ou qui ont paru offrir trop peu
d'inltlr8t pour les eleves.
L'orthc:graphe n'a pas tlttl heaucoup modifiee.
A ce point de vue, on a cru dovoir se rapprocher,
comme dans Ies tirages precedente, de Guillaume
Dindorf et de Dietsch, dont l'Mition vient d'etrc
inise au courant par M. Kallenberg. Cependaot
on a tenu compte des ohservations de M . Cohet,
juge competent sur celte question comme sur tout
ce qui regarde la lan~ue _grecque, des assertions
d'anciens grammairieus el des recnerches epigra-
phiqucs, celles par exemple de M. van Herwerden.
On trouvera, apr~s le Tableau qui fait suite â
l'lntroduction , la liste des quelques mots pour
lesquels nous avons adopte une orthographe di fle--
re nte de l'orthographe vulgaire,
Le cbapitre de la Litterature grecqu.e d'Alexis
Pierron, reproâuit dans Ies tirages precedents,
n'ctait plus d'accord avec ies recents travaux; on
l'a remplace par une Introduction nouvelle. Celle-
ci n'a d'autre pretention que de resumer pour Ies
el~vcs ce qu'il est possible de savoir de la vie
d'Herodote, en leur donnant quelques dates, et
aussi do leur faire connaître le plan entier . <le
l'reuvrc dont ils trouvcnt ici des extraits. La partie
hiographique est, en somme, un reaume _de la
romarquable Introduction mise par Stein en
X:ll PR€FACE.
t~te de sa cinqui cme edition ~plicative (1883) ,

Nous devans en terminant remercier M. Henri
Lebegue, ancien eleve del'Ecole des HautesEtudes.
11 avait fait A propos du dernier tiragc des obser-
ntions que nous avons mises â. profit. _
M. Alfred Jacob, maitre de conferences â. l 'Ecule
des Hautes Etudes, a bien voulu de son cMe nous
11.dresser quelqnes remarques dont nous avons tire
parti.
Enfin nous sommes heureux d'avoir l'occasion
d'adresser une fois de plus a notre mattre,
M. Tournier, l' expression de notre gratitude. En
nous chargeant de reprendre son travail, ii a mis
â. notre disposition de precieuses notes tant tmr le
texta que sur le commentaire, et ses conseils nous
ont ete pl118 d'une fois utiles.
M. D ESROUSSEAlJX.
AVIS
RBLATIF A LA. TROISifi:MB itDITION.
On a revu entierament et corrige en plus d'un

endroit le texte et le commentaire de ce petit livre;
on a mis a profit Ies quelques travaux relatifs a
Herodote parus depuis la fin de 1886, et notam-
ment 1'6dition de M. Alfred Holder (Leipzig,
Freytag). On a modifie et complete les Notes criti-
ques, ou i' on a consigne toutes Ies differences
importantes entre le texte de 111. grande edition
critique de Stein (1869) et le text e adopte dans le
present recueil.
A. M. D.
NOTES CRITIQUES
·SUR LE TEXTE [Jt; CES MOI\CEAUX CHOISIS
Or. t.rouvera dans celle liste Ies ditTcrenccs qm separent le

tel.le adopte par nous de celui de Stein dans son ed itioo de 18UO
(Berlin, Weid,uann), exceptioo faite naturellcmcot pour celles
qui ne porlent que sur l'orthographe ou sur la ponctuation lâ
moins que le sens ne soit change ) ainsi 'que pour Ies mod1bca-
tions ou suppressions sans ioteret philologique, moliveea par la
dcstination du recueil.
Le si~r.e <>
indique Ies mols lJOUte., le signe (] Ies moLs rc-
lranches.
Les manuscrils soul dcsignes par Ies m~mes lettrcs que d,rn
l'edition Stein. Les le~ns du manuscr it r (Urbiria$ 88) sont
donnees d'aprcs une col\ation nouvelle de A. M. Desrousseaux.
Les conjectures sont suivies du nom de leur auteur; dans Ic
cas ou plusieurs philologues onl propose une meme correction,
or, a tâche , aulanl quc possible, el ,auf erreur, de donner )eur,
noms suivant l'ordre chronologique de publication.
On • dislin ;;ue par la lettre T Ies conjectures qui ont pour
auteur li . Tourn icr ' ,, par Ies letlre! A. M. D. ulles qui appar-
tien nenl Îl son collaborateur.
(1, 2,) Page t. npol'tv,cx a:p, . Rr. - P. 2. cx1tt1h,0ev-rcx M .

Mss. - 'l<at-rt py<foea6cx,. CoesT nec P.
(':!7 ) P. 5. ~11a ,wi:ct, Oi ·,;Î OOXtEI, (iii1•cOa.d lino~--· ).a;/lgl\
1. Elles sonl tire•• soit des Exorcicea or,1iqu .. (Bibi . d• fl?cok

des Hauloll litt1 dea, fasr. . X), soit de la H""'" <k Philolog;, (uaees
el X), soit eoOa d• nolcs inedit es.
SUR LE TEXTE HE! CES !IORCEAUX CHOISIS. ~
,;pacrec.u Auoo ,,-. Go!IPERZ - - E'Jt1 T'i°> AOY'f'· T. - mij oµtvo

rca~ crc«:r0cxt. T., H. -VAN lbawunu,,
(l,'ill) Xp6vov c,e imys·,01-1 i·,o•, . Cil.
(30) P. 7. x«\ TtA'1vT\, [tiHxtv ni, '"lsl • T. Stern l"'traocllf
ieulement âvtxt·,. - (6•"'PlT\s rî,ruv]. t.oiPERZ.
(31 ) P. 8. E!Ttcxt no).).,i <E xa\ ăl6 ,cx . llrnoLo, .Goll!PEJIZ. -
P. 9. avyxAT)t6µtvo, ile •~ WP") · li . " ' II ERWEIIDEN.
(32) P. 11 . 1tiiv EGT l 1XvOpw1tw a,,µq, op,i. T. - 'JtAOVl:Em
( u.l:v> µiya. VALCIENAF.R, d'aprc! Stoucc ( Florii., CV , 63).
(34) w,
o1xo,, â,6,, (au lieu de J, t1xi:iaat. o<.). T. - IIU·
rfxa 6~ o\. KnDEGER. - P. 1'l. h6vT10t 6l: ""'' il6p,na. li . TA~
IIERWERDD .
(35) ou xaOapo, xecpa, io,v , <lip~t µev . ... Pl!.-d . - P. 13.
•~ n ... q,ovtvaa,. Cu . Cucu u (Voir Revue de Philoloqie.
t . 1, p. 50) . - avµq,op~v os TCXVTT\> · PRrd.
136) vo, xp~µa q,aivtt0t: µiy cx !nonyme cite par Sclnveig-
hreaser .
(37) P. 15. ,uoo,nµfm, viiv oi-, .... Nii·, ol: TEO t<rt. T.
(38) E'Jtl Ta Ttcxpa).aµ6av6µt6a . T. - I'. 16. [ot<q,6apµ €vo,
~" ăxo~v] . RE1z, GoMPERZ.
(39) r. 16. ăna AEAT)6E a, TO ovupov, TO âe ou µav~ci-
\1!1,<;, T.
(41) P. 17. x).&11tt, (xaxoiipyo,J. T. , Eo. Sc11EER, COBET.
(43) P. 18 .•, TOV "0).uµnov [to opo,) . COBET.
(44) <OV OlV<O, q,6vov ixa6Y]p!. T. - P. 19. [tov autov <Oii•
fOV ovoµaCwv &16vţ. N.uu.
(45) P. ~ - 111ovw, oa ( 'fOU ul.O) nill ,. .. &,ipaivto,. K1.UEGER,
(4'/) P. 21 . 'Bvmlaµ,vo, ol: (,ota1 Avooia,J ,alla. T.
i48) P. 2'..!. 1tpoatllit0tTO TE " "' :tpou.vxno .•. TO rv 6t).q,otu1 ,
S tt ol tt!UpY)xU , T. - P . 23 . imvo·~ ua, -ril ~YE :iµ.~x«vo_v ...
tmq,pi:ia0ta80t1 · XlAWV'IV. T.
(53) P. 'j,i , ,r
TIVI& atpctTOV iivllpwv 1>poa61't)fOtl a vµµct)'.OV .
H. EsTIES~E .
(54) P. 2~1. xta-r' iivopct llvo atnijpa, [hct<nov) 1pvaoii. 'I'.
(56) P. 26. ouoa -rou; Et OlUTOÎi. Coen .
(71) xa\-ro xaptOl [ovvoµOl iv A11&Gt•1 rxwv). T. - oux oua
l61).ova, (01H' oua exoua,). T.
(75) P . 27 . it 01p,atEpY), î(ttpo, [piovto:) ,oii utptatoii. T. -
P. 28. -ro a-rp01tOTtlOOV lovoviun, llOlfGf V,(6'f0.U ).ci6oi. T. -(u\)
ro «pxatov. T. .
('J6) -rofno µLv OUOt t<poaÎIU.011 , GO PERZ avec Rev.
IVI 1'0TES CRITIQUES
_ (I, 17) P. 30. oux i,mpâto iT<0tvsl.6s\v. Go11PERZ. - !ia( !>f)
'lV C1.V'tOU (!Lvn,a,. T.' H. Hff HERWEOOEN,
(78) P. M . i, (twv H"IY'/Jtlwv) T!l.Eµ"laaloi v. Eo. ScnrEn ,
H. vur IIEnWERDEff. ~ P. 32. -rwv ~O"I Ttep\ :E,ipiit,. T.
(79) ciu,,iyy,l.o; Kpo<<r'!) iA'l)AV6!!, COBET. - c:;, ot hctv-rlw,
sa)'.! -r?t 1tp,iyµ0t'l'0t Y\ .;,, .... T.
(80) P. 33. aTOAY)V ia-rctlµlvou;, ScR.EFER. - 111:pohctte -ni,
/f.),)."I' a'tpClT<i\, , T. - t!i, waqipov-ro , Kno P. GER.
(81) p, M. ol 11iv y?tp Ttpoupo, . T., STElN ,
(82) -roia, ol: xct\ ciiitola, [-roia, :E1t0tpt,ij,~cn) . Co•ET. -
mp\ xwpov xcxl.,6µavov 0uplcx,. T. - P. 36. 1tph (ă:v)
0uplci; 0tvciat.sawv1e1,. Co ■ ET, d'apres Rrd et la deuxieme main
de A.
(83) To,ov'twv IJ,j. K11UEGER.
(84) P. 37. owpot 6,.Sam ( µq<Xl.ot) , Sun,. - [xotTCl 'tOVTOj
rii, cxxpo1t6l.,o,. T. - P. 38. xot\ xott' «u-rov !>,),o, Ilapalwv
[otve' tcmov]. A. M. D.
(85) Kpoiao; µIv µ.v c\pia>v , T.
(86/ P. 39. xotT0t1totVaotv-rcx [-r'lv la1utoii] 1uyci),'l)v &px,iv. T.
- Avowv 1tpt.s-rwv 1totWCl; , T. - P. 41. ~dactV'tll 't'Y\V (otuniv)
Tla~v. T.
(8'7) P. 4'.l. <Tt16t.sacia6ot1 'tOV 'A1t6),),wvot [imxct).eoµtvov) ...
pvacx:aOcx, ETttXClAEOµevov h 'tOV 1tCXpEOV'tO; xotxoii. Tov µ!:v (01))
OotxpvovTCX , T. - 'totVTCX ocx,µov, XOU, NABER avec Rr.
(90) P. 44. otvotpnJµevou at otvopo; ~cmHo,. Doaab. -
P. 45. 6 no! tou-ro E1t1)yopEEtv 1t0tpcx,ti.o,-ro. T.
(91 ) P. 47. _ovx olo, u iyev,-ro. CoBtT avec Rw . - 1totpcx·
ycxy,iv Mo,pct;. T. - ~vvano XotL e„cxp,acx-râ ol. arss. - oau-
tepct OE tOVTWV ( xot\) XCllO!J.EV'!) , T. - !',!YCIA'l)V otp)'.Y)V [otvtov]
xcxtotAvaE<v, CoBET nec Rrd. - -ro ol: xct\ to u).wtcx!ov )'.p'IJ·
'""IP•ctCoµtv'!) tir., [,ii d1ts Aoti'I); mp\ ¾µ,6vov). T.
(94) P. 48. Tup<r1JVt"IV IX1t0tXtcr6cx,. DoBREE , - P. 49. r,v<x
OY) µY) (lm)C"ITEOlEV a,tlot. T. - P. 50. llaot aqi, .;jv Y.P'/J<r,ix
[l1tt1tAOCX], KRDKGER. - [ovoµ.cta6iivCl1} Tvp<rt)vov,. HEROLD;
GoltrEnl, STE1~.
(97) P. 53. i~ ,aoaav a~la, ,byov 1ttp\ Tv x11T"l)xOvTwv, ),i•
yo,n; (t!i; ~• iyw oaxiw ... qil),o,)· A. M. D.
(98) p, 5i. ( to 01)) TO µlv X8V 'tl , A. M. D. - P. 55 . oun•
·tWv 1tE~•,;1 <tWv xVxAwv. ST1111 .
(109) P. 58. oiio' ,; ivn!Uno 'Aa-rucir'IJ,, A. M. D. - P. 59.
110),),wv Ol') !~vtxtv (ou qiowlaw fllV ]. T,
(111) r. 60 Tarvu iixovocx: d /3ou1<6)0, [110t, ] (X VO(AClti..S, . T.
SUR LE TEXTE DE CES MORCEAUX CHOISIS. X VII
'•~ oixoµ,vov (-roii ~ovxo).ov). T. - 6n (au lieu de li ort) ov,.
lw6w, a ";\pmxyo, fJ,Ett1teµ..j,<XTO (l e~on de d ) a •jrik , . Erpe-rn
11potep·~ o -n .. . µ,-rcx1teµ'4,cxtto. T. d'apres Gnottovms. - P. 61 .
ro µ.'l)TE !li,tv ~6eAov. T. - 1tOAACl (o') IXTCEIA~acx,, A. M. D.-
P. 62. xpvatj"> TE xcx\ EÎµcxa, ('tornv-ro,0-1) xexoaµ.Y}µevav. T.
(I, 112) P. 63. au O! ~OE 1tol„aov · E[ OYj 1tfoa y• (sic B.r81Jd)
iivayx„ o:p6T)V0tl hxdµ,vov, TETOXCX yi,p xcx\ eyw,TE'tOXCX /le
tsOno,, -roii-ro µh .... Ponctuation modifice. A. M. D.
( 1B) P. 64. xcx\ ou (ll11) -~v OExcxe,..,,. Rnvd. - ie'.-r, E~YJ
h tji XW!'l) TCXV~. T--:--rou, µev olx1c, . T.- (o!) o!xocoµ.em.
A. M. D. - P. 65. -rov-rwv -rwv 1tcx1owv. BnKEn. - exe),Eva
CX\J'tOV 'tO\I' ctHov, [1tcxiocx,] OICXACXl'lE!v, m!foµ.evwv OE (-rwv
ncxiilwv ,l Kiipo,;) ... 1tEpirnE (avec Rrd) µcxanylwv. T. -
ll1t01XT!~•-ro o,wv UTCO K. ~ .. ,,a., Af)'WV OY}·•" T. - 1tpo, -roii
~OVXOAOV uv 'Ao-TUayao, 1tOIIOO<;, A, M. D. -&µ01 cty(cxy) oµEvo,
-rov 1tcx!li:x. A. M. IJ.
(115) P. li6 . i; o ie'.AcxllE -rov µ1a66v. T.
(116) +i u1t6xp1a,, n,vOep,w-rspYJ, Ponrus, BnEoow. - P. 67
O ~ovxO).oi;, µo\lvo~ µovvbOEv -rciOe ciVtOv ttpE'tO, Pouctuation
modifiee . - -rola, llopu:p6po,a1 ( ii,cx)bµ.llave<v cxu-rbv. NABER.
(117) P. 68. ),6yov ~o„ XY) EA<X0-0-W , T.
(120) TO ivv1m6v ol -r6n' iixp ,vav. T. - E<r'tl T! ,l 1tCX<<; [x01\
,,.,pita-r,]. A. M. D. - P. 09. ETEAiwae · xcx\ yi,p llopv:p6pov,
ltOl'l)O-cx,. A. M. D. - [ou yi,p ETI TO OEVTEpov ăpt,,). T.. -
TtAew, ( fon 6u) i, iia6tve, <p;(ETCXI, NABER, Ce supplemeDl
n'e:;t propose que dubilalivement, mais ii a l'avautage de
donner le sens exige par la logique. - P. 70. 6µw, yE µev-ro,
ELn. - xcx\ otv-roîa, ( yi,p) ~µ.,, . T. - aio 'tl xot\ '<11' ai\t
<XPXT\'· Cossr avec Rrd.
(152) P. 72. ov 1ttµ.µcxa1, ovx\ ov).~a,. VALCKEN.lKR, - J> 23.
xcx-ri, µlhot. ED. Sc,m:n.
(133) P. 74. [-ri, /i' iiv ''l\:POV'tt,, .. · imll101ytv..Saxova1), li
VAN IIEnwKnDEtt,
(134) P. 75. xcx-ri, ),6yov (-r,p Aeyoµ.&v'fll· Sm"·
(137) P. 76. iJ-"10& au1ov TO• ~cxa,,ia f 'JOEVCX [qiovavuv .. .
ln\ µ,~ 01\'ti~) ctV'l)XE<rTOV 1ta80~ i€p/itiv. T.
(138) 1to1im ovx aai'YJ, T.
(104) P. 77. [xot\ xcx,a11'l( TtA~acxvn, miv ro 1tl,o!o• 'tou•
to). T.
(20♦) P. 79. Toii ~v 0Y) 1tElliov tOU'tOU (HEnoLD) [-roii µ,y01·
,ou] r.oMPsnz. - ¾ yevao-1,, T<Î> oouuv. Premiere main de P.
pro batilemen t par conjecturc.
NOTES CRITIQUES
;J, 205 ) o-vvtlo-:i o\lx a \ltl)V µ.- µvwµt vov . Coan avee Rrd,
- h, n,olwv ,wv 01anop8µtvaovtwv . T.
(~06) P. 81. ăi>->-ix navta µâHov, lecon de , et du corrtl(.-
t.eur de r. - au 01\ ,! µtyci >-w,. T,, SmN.
(207) P. 82. npoupov îOI [6«) .. . î O /iv âptw. Aldine. -
11a671µa1·a (,01) EOVTGl- Scn.l!FKR el R (diserte) . - al µh cx8civa·
îOs <auto,) ooxitt, elvc,1, NABER. - p. 83. r10'I) Jv iyw pwµr,v
lxw- CoBET avcc Rrd, . - ăaov <iiv) E! li,all01, i, î1\V ixdvwv
[ v1xwv Maaa01yfo,,] foo10 ftvyova, . CoB&T , - ,oiito , itii
civ't16710-w exEivw. DoaR>:B. - P. 84. ix1tvo1 intt~iwa, . Sn:tN. -
xa\ XOIXWV µtya).wv cina6it,. T. - 1tpo, Iii: xa\ xpl)tiipa;
[CCfltOEW,] oi'vov. A. M. D. - tpl,j,ovtal [n] 1tpo, au-rci · xa'<
~µiv. Aldine, Cosn .
(209) P. 8ti . t o µi; ov ·.<tlV'Ov in16ou>-tvm, Coen . µi; O\I esl
recommande auasi par Dobree, Krueger, Stein. - 0.8111, hEi av
1101. T,
(211) P. 88.. îOii xct6cipoii [atpo:toii] . KRDl!iG&a.
('.!12) p , 89. ,oiinap auto\ iµ1t1µ1t>-ciµ&·101. Co111T. - XOlîlOV·
to, [,oii orvou) i., to 0-Wl'Gl, T. - El ol: l''l l t01iita au ftOll)·
0-11,, lecon de CPdr). D1NDORr, D1ETsc11.
(215) 01,µ0Lto, xop4w. CouT : de mcme p. 9t.
(li, 2) P. 92. lu\ Iii: 111'0Lµµ71nxo,. CoB&T nec Rrd. - joi

yrvol,no ttpwto, ăiv6pwnwv] . CoBBT.
(68) P. 94. [xaLtct ).i,yov toii a111110Lto'1 , Go■ PERII.
(69) P. 95. taLp,x,vaavtt; 6cintova,. Conu avec PRnd.
(70) im/xv VW'tOV uo, othap 6~- H. UN HERWERDE,. -
i1t01x0Va0L; li& ('<ii, fW>ii;). CoBET , - o 8'flPEliîlJP· CoBET
nfc llrd.
(7:) P. 96. ala\ µtv,o, H\ °'nw,. T. - 6,1 ov µ&T/AAAaa•
aoua, (a\ .:,p,u]. T., 11. UN HERWERD&N.
(83) P. 9\l . i.v BouToî 1to>., [ia,i] . T.
(86) P. 100. T« Iii, irxiaLvTt, tcip1101x01. Gonsn1. - P. 101
TWV lînwv Ovµ<'fl!llXîWY, ABC.
(108) p, 105. (TciiV Ta; ):'.Wpct, XOl't!a'tpt,j,cxto] . \VESSELl~G
CoaET, GoMPBRI - - P. 104. ix ippta'tWV ocpvoµrnx . G. D1N-
90a,.
(109) XOl'tl't1'~6'1) Al'yun,o,. ABC. - P. 105. XOl'tCI ).oyov [nir
,1e01yµsv,g ClîtOfOpjj,J Tt•to1. KaoBGBR, G OMPERI ,
(114) P. 106: ovHa6ovTt, ăiyciyt-re nap ' i.µ.t. T,
(Uâ) p. 107. TOV n>.oov ii"'fl'(l)(7GlTO [oxoOn 11>.io1l, t .
_li\r,c oi .,.1 ).oyov ~ovo,. Coan avec PRrd.
SUR LE TEXTE DE CES 110RCEAUX CHOISIS. x1x
. (li, t 18) P. 108. Ilpbl;tv, d Alyv,mo, [~a;a,hvc). Cc, llL T

- P. 100. oGtw a11 ,uauvaa;vn, [t,;i >.or t,;i 1tpwt). T.
(120) ,mavv1vm (/iv) il!o~•ovto. H. vu IJERWIRDKH. -
KGlpGlcntlUIICovto, llxb), ... TOÎIJI ,b6pw1to,a, 'ltOl'l)O-OV0-1. COIET
- P. t10 . xa;'t [a;!) tt1'-"'Pla;1 Ka;pm tr.iiv 6tr.iiv. A. 11 . D.
(HI) ,ta;pa;:,:pY)<JCX!'-lVOV to
l'-CXXll'-OV A!yu1tti111v . ABIIBSCR,
H. V.H IIERWERUEH , - P. tH . tota, iv:xvtlo,a, ... a;vtola,. La-
rune nolee par STEJ~. - yvµvr.iiv [61t>.blvj. Sui•• - ,lywv ( 4e'
!,a ypc,µµa;a tCIO[. p. Bu1rroL.
(t.&8) P. 1 li . tp11rx0-1a; &p16µov (ta Ka•1u ) , ff&VtGlA<r
0-tblv .••. A. li. D. - P. H:5. a;: t e ymp ot€eoao,. STEJ~.
(173) P. 116. inar,vova,, ( i1ttmv Ot J(p'l)<rblna;,, b>.vo11a1) .
R,v.
(174) P. H 7. ă:),tJ6tw, 6twv iovtwv . R,v.
(175) 1tOAAOV 'ltCIVtGl\ ~1ttpllo<U6µtvo, . ACPr. - P. H8. (to
a, IQpo, avwOtXGl 'lt"l)J(i•v). n, . - lhoµiv'), [TTl, fflYYJ,]
r,a;anvc,~a;1. T. - lv6V!'-IOV 'ltOtl)a«µtvov, V1LCKEHABR.
(lll, U) P. 110. 'ltCIVtll «vn66wv . Doents. - P. 120. to~

1t0tilla; &:yivt61uvov i,r\ 6Clva;tov . ScH.1:r&a. - l:,:ovt« n ovliav.
11 l'-'11 Gaix ,m„xo,, (xa;\) 1<pOO-GllttoVtGl 't"T)V atpGltl'I\V 1tGlpl!VGll , T.
- lFGll'-1'-'llVl'tOV n [tov 'A11-ciaw,J. A. M. D. - P. 121. ,.;.(
IXAAb)V 'ltllv6civatGll hl11-YJO-Gls• Ponclualion modifiee. - w, [oe)
Hytta;,. T. nec Rw. ·
(15) P. 122. tOV '"" O'l\ ltOtÎaOt 1\ipov ol fU'tlOVtt,. ABCd.
(20) ivm,clµ.tvo, tu« Hym xpljv. Rrn,. - toiitov [<ie1oiia1)
~Gla1,ev11v. GoYPEIIZ, Co■ET avec Rsv.
(21 ) P. 123. nxwa, [t«] tb~a;. Gonsu nec R~ .
(22) P.124. ·tov xaaµov a;vtw, . ,, sans doute par conj ccture .
- Pll>l'GlAIWtCflGll tOV'tUlV [na aa;,] . Goxn111. - Ol't!!a6o« µ.h
OtV'tOY ixptov. Co■ ET . - o-jah t~YJ 6w1111-ciCm. GoNPERZ a•ec Rr~.
- tO<JOtÎi'tOt a~ia;, Cwm avvaia6a;1. GoYPEU. - P. 125. E,
,rxoal n xa;\ hait6v. Rs11.
(2 5) wc ~xovat 'tWV 'I)'.611o~aywv. Coan, GouERI nec R6v.
- 0tv-roii tGlV~ 'tCX~OlC · CoBKT avec Riw. - imln oe lllOptvo-
11cvo,. Co■ET nec Rn.
(27) P.1'26. EÎ!LGltCI n t~op,ov. ConET ne.: Rr811, - P. 127.
11mxo11-tv..,v aa. Coan avec Rr.
(28; Îttay1tv ixi,wt tov "A1t1Y . •• 1ans doutc par coojecture.
(!li) P. 128.
Scn.ve.
•~c
- itlt'l)<aa;v [&:~ovns). Coarr.
iuv A.lyu1tdwv. Rr. - 'li t1rm1 '"" a~
XX NOTES CRITIQUES
IJT, :18) h•e~otaeou [u•evwv] voµouc, COBET. - P.129. v6µov
mv-rwv flcca,Hot [q,~aotc) dvcu. Coan.
(39) P. 130. OX"lj yixp tavam. CoB&T. - 1tClV'tot o\ ixwpu
(avwxiwd- H. VAN HERWIIRDE~ .
(40) TO oi<·«> 1tpoa1t-rotim. COJIT.
(,U) P. 131 . lpyov os [;v) Ehooo\pou. Coan.
(42) P. 133. o!ot xot'toc).e).oc6~xu . ABC.
(50) P. 134. ll1othyoµiv u ovn 1tpoall11l.1yno. R111. -
ta!pt6vµwc (Rrsv) E)'.WV. ABICHT,
(51) I'. 135. ă.mAotUVOµ&v oc &' !iv ~ .. E1t' hep'l}v [-rwv hot!•
pwv). r.
(52) P. 136. ic -rov [aeJ ~x,a-rcc ixpijv. Coen. - iv iwuToîa,
yiyove. ELTz, Go11PERZ. - [ila otU'tOC aq>!ot i~epyocaciµ'l}v).
'iOllPERZ. - oxo,6v n Ea'tt ic TOVC 'tOXtO(C, Rr.
(53) o ['t!] Ilepiotvopoc 1totp·16~xE!. CoBBT. - P.137. tv yixp
671 T ..-wv 1talowv ( v6ov) oux ivolpot- HrnscmG. -
oJos {moxpla,oc -/i~iwa!, Mss. - u1toxp1voµivoc !'!''IJ· CoBBT
avec P. - 1tapfov-r01 -rov 11:01-dpcc-1'. - h11ivov ll& [ixO,eueJ.
CoBET.
(68) P. 138. ~ll! auµliotAAoµevoc. Rravd.
(69) P. 139. 'twv auyxcc-ro,x'l}µivwv yuvot,xwv. MentER, CoBET.
- xivlluvov choclioc).iaOot,. CoeET, - ~• µl:v q,ot<VY)'tat e'xwv
(w'tCl]. ConBT. - d ycip. Rrsv. - 't\/YXCXV!I, ABdsv. - P. 140.
~q,aaae 'tex w-rcc. PRr.
(71) ~- 141. xoc\ t><q,ccvhiv oh01c aawu'tov. A. M. D. -P. 142.
oJx lxnoc q,6ixc eµt CoBBT,
(72) d µ71 lllwv, &n· 01XOUWV, Rr. - P.143. EOVTWV 'tOIWVQ!,
Rrai. - ll1cclle1xvva6w lv6ccv'tcc iwv 1toHµ10c . Rrsv.
(73) ~ d (re) µ71 o!ol n iabµ,6cc. T. - P. 144. &.n' ~ loVToc.,
l1t\ Tov µGiyov. PALx, D1NDORF, D1nscu, Go11HJ1Z ,-T01vTcc 01,vcov.
Rrw .
(74) iovTcc iv 11rv'll µiyla't'I) [-rov IlpY)~cxa1teot) iv mpa'l)at, T.,
ll,nN HnWBllDU • ..'... u1t1ax~evµivo1 [Tixj 1tClV'tCC- DouRtE,' N.lDER,
-· !mollnoµcvou OE wv IlpY)~cia1teoc- Rrn.
(75) P. 1'5. 'tWV µlv ex,ivot. Knc~GIIR, - 'tOV µcxyov at
~11a1l.tv11v. T. - al µ71 0(VO(l('t"1aOtC('tO ... n,ao ,cc'tO, CoBBT,
(76) P. 146. xihvovuc u1tsp6cil.•ea8011. Cour avec P.
(77) i1t1a't1XV'tWV oi , Coiu.
(78) P. US, Accpaloc ak m66µevoc - T.
(79) P. 149. e'6eov l~w. Rrav. - 11-cc6ovnc 't6 (u> y1yov6c.
W1!88ELINO avec un cod. Cantabrigienai,. - n,1to~ iiv ouai~ai
lf'4YO•I• H. V~ Unwrn.11u. - lco11-rouc (o\ 1tciyo1} rxo111J\,_T,
SUR LE TEXTE DE CE:; MORCEAUX CHOISIS. xx1
(III, 80) P. 150. XPTiP.CI xcxniprn1µl.w1 . II. EsTIKNNB, - ~

tCl1J't'l)V 'l'T)V cxpx~•- llrsv, SroBtK. - ă.v/ipoc (ys] Ţ1Jpocvvov, CoBl!T
avec Rr, - liulflo).ci, y, <Xp1<1ŢO,, T, - cxvocpµ.oGŢOŢO(ŢOV ae
<Ţoos> 1tavTwv. A. M. n.
(81) P. 151. xocÎ'l'OI -rupocvvou. Rrn,. - ovu ol/la xoc).o~. At•
dine.
(82) P. 152. 1tav'l'wv ŢWV Hyw. Mss. - P. 153. O't)Ao! xoc\
, ,hw . GOIIPEBZ, - 1tocpct ll~µou Tj o>.,yocpxiri,, Rr, SrontB,
(119) P. 155. ~11texplvocŢO 'fCXOE. ABC. - cxv~p µav <XV µo,
i>.Ao,. Conzr avec Rr .
(129) P. 156. iv ă.ypri 6rip!wv. ConEr avec Rr. - To xcnov
µ.i{ov EpyciCono. Coezr .'
(130) P. 157. XOC'l'E~ClV'I) M. PRrs. - P. 158. e, TOV xpuaoii
~V 6~'lt'l)V, Po11soN. - (o] otxlnic, T.
(131) [xoc\ axwv ovlih) 'l'WV, .. , li . VAN IIERWERDBN ,
(134) P. 160. auµ~ips, TOCU'l'OC 1tode1v. STE1• d'apres un cod.
Cantab,·igitmsis. - 0 li' cxµsl!iE'l' ((l. c. - i, 'l'~V hip·~v [i\1tE1-
pov] . ConET. - P. 161. aµs,vov e!voc, âµa. 'l'OV'l'<p• i'i•e&11. -
Î><Cla'l'CI CIV'l'WV eecxyye>.Eoua,. p. .
(135) P. i62. [ec 'l'TJV llwpe~v Toîir, 011le).~eoîa1). GOIIPERI.
(136) 1tcxpocaxwocaciµevo1. Rr. - ic o 'l'ct 1to).).« cxvrijc ( xa.\
xoc).a> XCII ovop.OCa'l'Cl. T. - P. 163. ix P'la'l'WV't), rii, EC dY)p.O·
x~lieoc. T. Celte corrcction n'esl pas definitive, mais a l'avan.-
tage de donner un sens i ce passage dtere, incomprehensibl~
dans I' etat actu el.
(137) 01v'l'lx1t'l'OV'l'O 'l'E xoc\ Toîa, a'ltv-rci).01a1. Rr el corr. de P.
(1.39) P. 164. or µtv 'ltOC'<' iµ1topi't)V, oî lil: a'l'pocnvoµevo,.
Rrs. - P. 165. ).ocGwv x).ocv!llot ,rupp~v ')((I\ 1tE~ Goc).oµevoc-
H. UN lbRWERDEII , - 1tCXV'l'WC ('1'01]. DIKTSCH,
(140) 'E>.A~vwv [eJepy!\nic] , STEH'I'. - 'l'TJV cxpx·~v axw , COBEI,
- P. 166. t'a'I) yi r.cip1c xot\ d. H. Vil l!ERWERDEN (fir om .
&µolwc wc) , - cxvocawaciµevoc µo, [llo,) 'l'T)V 1t0C'l'pl/iot, BEXHR ,
CoBET, avec ,v.
(142) P. 167. M011civlip1oc Mot1ocvlipiou. PRr. - P.168. xe>t
CJN\o, 'l'TJ" hev6epi't)v, li. ••N IIERWKRDBN avec R,·.
(143) l<CITOCa-r~aE'l'OCI {oii y«p ll~ ... i>.11J81po,) ou~• i!n (le~n
de ,) ... xoc'l'to't)ae. Go11PE11z.
(i.50) P, 169. 1tpoeeoc,pl.e-ro, Nnu.
(152) P. 170. (xoc\ To,h-o,a,. Rr etco1Tection marginale de P
(peut~tre all.Sli la premiere IJlAinl
UD l'COTES CIUTIQUB~
(Ill, HI•) P. t7t. 1tpoail6wv âotpe/cp, Aldine, CO!!ET.
(1 55) P. 172. ~v µ~ -r, -rwv awv ivot~'"l - Co■s T (S tein avait
propose TWV CJWV TI i.vaa~O"'))- - taa, ;.faov60t- PRr111. -
P. 175. a10tl11ttilv (ABC) et'xoa, ~µlpcx, (xcx\] a1mnv. An1cur ,
CoHT. - xcx', (-rix,) K1aa,0t, nvlcx, . Co■ET. - P. 174. [,ix cEl
irod«v] . ConET.
(156) ln\ 1:0'- ,ci).cx,, ( noHix) i1t1a-rp!q>oµ&vo, . li . TU llaR-
WERDEN, - t.cxpelr.p a, (xo:\ -cf. a-c pcxn~] xcx\ Il,p""11a1. T.
(157) -rwv lv Iltp""1)a• c'lox,µw-catwv . T. - iat.p')µÎvov
( xcx\) µaa-c,~i U , T., STEr~.
(158) P. t70. -cei, n K,aaicx, xcx\ -nx, B.,,>.tacx, xcx,eoµi-
v0t,. /Ir. - ovtG< µev t'q,,vyov. Rrsv.
(160) {ovn (ABCd ou/la) 'îWV aaupov y,v0µ1v111v ,) ou/le (lec;on
de ABCd) -rwv np61:1pov . T.
(IV, 04) P. 177. (lvdnovT<XI

xcx\ Gl!Ttp<XTt7lV ( TtOL&\ICJI .:ia,) . T.
a,
fo Coim]. NmtR. - P.178.
(95) -xp~µcxt<X XT~O"CXCJ6cx, av-xvci. PRr•. - ou -ccji ocaO!V<·

a-ref·«!'· CJOflCJ'\"~ [Ilu6cxy6p')) · N,eEn. -i~oua1 [-rix) navtcx âycxM .
KnusGI R.
(127) P. 180. al Ila ll,r TtC<Y't"''· sm~.
(128) P.181. cxlpi;oµevo,a, , .. • cxlp.oµivouc. Coen .
(129) to Ol -roîa, CHpO"')O"I,• - ipiw. TtOA_lcix11; [oe]... !ll6vn,
,!lio, (lcc;on de PRr) · oiha ya.p ovov .. . li,ix -rct <Jiux.cx„ Snu. ,
sauf qu'il ecrit !llovn, -ro ,Uio, avec ABCd.
(151) P. 182. &n· ~ MvTOt. GOIIPERZ.
(132) P. 183. 61to tWVO! "CWVTO~EVµa~wv {~c,).).6µivo,) . Coe ET.
(134) -rix llwpOt (-rix] naovtOt. KRUEGS!l. - P. 184. opew oa
0tu-rav, iµn0t!Cov-rcx, . T.
· (1 35) P. 185. xcxdl,nt cxv-roii T<XV'M), ABCd. - toiitov t ov
-xp6vov pvaoi0tto , KauEGER. - 01'.hw µtv
li~. P (Rr olÎtw t w
µev ll~). - P. 186. &xouon,, lit. CoHET avec Rr,.
(1!J6) P.187 , i, o /iv nalawa,. T. - oih c yixp OtVto!. BEun.
(V , 12) P. 189. h t ri, Evpw1t')C l, '")V 'Aal-r1v, Prai,,

(13) P. 190, ii ym 0tuniv hi).,u,. Rrn. - or fl-tv 6~ cxutor
h0t<JTO( n,yov. ABC (• <X~Tcx). - ,r.,,acxv 0tu-r661 ex! yu vcxlxac,
Pr . - xcx\ ino, e.-ro ( tix ino,l no ). T.
(14) ypaq,11 ypciµµcxta 1tpo, llhya60tCov. Prn. - P. Uit.
•ex\ [til) tixvc, n xc,\ yuv~Txa,. Pr .
(16) iim,111 ri,i >.(µvii, r . - l(()t\ eup')C 11111'J01pp01xnic, R&181.L
De miime plus loin 11C11~app 01mv.
sua LE TEXTE DE css MORCEAUX CHOISIS. lllD
(V, 29) P. 02 . .:.ae ol Ilcip101. r. - ilvap,, mp1~01. Prd.-

10povnc tOIOVTOVC• STEll'I. - .:,~ xn11111<101V '\'<X)'.10''\'0I, li. VA"
l!En WERDBft, - p . 193. [,ove np\v at<1a1ciCovt01;) . G OIIPEft Z.
(49) P. 1!15. i'.xov,<11 K011t1tCloox:111 <oilla). H. v,~ II ERWERDEN.
(91 } P. 198. •'/' !wutwv ii- y!vo,to. r,v. - ,m6Clp):EELV
1,0,µov. H. VAN JIERWERDl~. - µCl6bvuc [âtj tov,wv. B
[deurieme mtin) Pr,v. - I'. 199. <l''!)tCl ciµCl vµ. ,v axtoµtvo,.
Ecn (r•v donnen\ auasi cix16µ1vo1 scul).
(92, Cl) P. 200. cio,x~npov ovlltv i,m. Prav . - (1t01pa <1-l'la,
ixv,oi<11] . T. - iluv6"tCl'l'<t toiito - Pr. - ,I 1it " 'ho\ lµ1t11•
po,. Cr. ·
(~, ~) n.a1&oall'I
iwv. Pr.
a, u\ ~yovto - T. - P. 201. h Ili,p'IJ ,
(92, r) P. 'l03. xpovov iyy,voµtvov, i:oo~•- ST&IN,

(92, a) a,,aOlaet a, l'-'I\ O'fl <ouxh,) µt,ClllO~YJ- A. ir. D. - le
C'l\niaiv cimxo !CltO- Pr (ci1tlxo1vto). -iae).8oiid, lli. CoBET avec
Prn e\ B (deu.1ieme main).
(92, ,) P. 204 . «VT)p ă y&V&TO , Prn. - noHii> a·
Bu.na, Co111T.
,n 1tA&UVCL,.
(92, 1)) >O'!) ay_w, . Pr.

(93) P. 207. 1t1p\ 116)." 'EH'IJvl301 ..Pr.
(VI, 6) H\ Kn,u; . [n) x01\ Alyvnt10,. Coau nec ABCd .

(7) '!.,,,.,,, iatpcinuo ·,. AC B (premiere main) . - P. 208,
µr,Mvlll avHayci.. PRrsv . - or Afollo• VE jJ-OV'fCII- Rr•v p (en
marge), B (deuxieme main).
(O) P. 209. i'.fuyov ic M'l)llovc. Colll"r .
(10) P. 210. a).,yov tClÎit01- PRr.
(11) P. l?H. 'AH' iµoi '\'I nl6,a6t, ColET. - 1t0Hov eAOl<1"
<1wata601, B {deU.lieme main) Pvr (• naaa-.. a-8111, R eACl~
awa8111) 0
(12) P. 212. T!v01 OClljJ-O>WV <voµov ) 1t11p016«VTIC• A. M. D.;

dans la phrue qui sui-\, ponctnation modifiee. - 'fllluTo toii'fo
1t1la1080n, PRr111.
(13) ,01iit" y,vb...-,ai . B (deuxieme main) Rrn el cod. c.,._
t4/wigien,i4. - uii Eul.oa«;.vTo, i3hoYTo Toiic >-byov,,
&pfoY'tlC,.' b 'f .... 'lw,wv . Colin. - P. 2t:5. iµ01 a, (Hn•
,01,sno] "'I''· T. - ă3vvuo, ... PJtr,. - ,;:, '\'I hnncif.l,IYOl.
t>/fl'n. - ăpne.,Jvovc , Rrn . - iahevn (ol l:aµ ,0,1 . PRr•.
(t5} P. jU. <o!') 11ap1!xovTo iu• (rcip). G..1&1 uec PRrs.
- ow lau,ai!,uv y1vco6ai, . Plir.
(16) l•,u\ ~l ia-ifl01l.av. 8.r.
NOTES CRITIQUES
(VI, 17) P. 215. o~·m 11-iv w,. PR1·d .
(86) P. 216. n,p\ ncxpcx6~•'l,- Rrni, el de mcme troia foi s
1111rore.
/86, y) P. 218. O'\liJ.fOPTJ' no11,:,1u,o, . PRr.
\109) P. 219. a,pcx·nlj tj Mi\owv [avl-'~a)).m). SmN, -
fWV oa, (iv O!) 1(0(\ M,).nalltw. l'iABRR, - P. 220. OEOE)'.TO(I,
RE1SKE avec B (deuxierne main). - ,w v 1-'h u).,vov-rwv <rv!-'·
6cx'l.r!v, -rwv o€ ov. IluEnow, K"oEGER, DIETSCB, CoeBT . - 'tMX
ttxp(l~" 1-''Y<XA"l)v. T.; correctioo qui ni: va pas eana quelque
doute, mais qui ameliora seosiblcmenl la phrue. - P. 221 . 71•
oî <,TJv) 'twv. RErsKE.
(111 ) al ( lihcx) fUA(ll,, CoeET.
(-112) P. '222. clptovn, ail'tov, ( i 6mx(> A)./you,. Rr. -
ia8ij't(l [ni MYJO<l<TJV clpfovn, (1<a\ tov; ii,api:r, tCXVîlJV Eati"I}•
!,I.EVO\/,]. NAB ER.
(11 3) P. '.!23. in, 'tTJV 8a).cxaaav . PRr.
(115) E1îE1<ptx't'l)a1Xv tpomp ,O<OV't'!)• ABC. - P. 224. Alt/,, M
,a,.
ăo xt iv 'AO·r,vcx!o T.
(116) til; nollw, lÎ)'.OV [-rax<a'ta). VALCIE~HP, MKHLE" , Nuia,
Conn .
(125) P. 226. 1<086p~ou, (n). Sr11N. -· 11h,aaflt',o, xFv·
aov . PR1·.
(126) el ll,-.iuwvo; '(i)pavvo,. Sca.EFER avec Ir m. Ca11tabri-
gi e11si,.
( I 28) P. 229. i.v ~ auvoa'tOÎ, CoBBT avec Rrv.
(129) P. 230. l((l\ (-rov;) ~,xvwviov; 1t(XVT(l,, Aldine. -
xpa'tEWV !lOAAOV, T. - m8oµzvou a,
'tOV CXYA~TIW, T., COBIT,
(130 ) P. 251 . ,oii-ro voµ.i{t'tcx,. SHJN.
(VII, 44) P. 2a5 ev i\GvS.on1,I lofo6a,. KnoEon .
(56) P. 236. x(l\ [i.v) inT« tVfpOv')a, . A. &I. D., d'apres Suidu.
(Hit) P. 237 . ( µ.~to yg) µ.TJ i6,n; cxp6µ.w• . T.
(102 ) im6 n oot1·~,- li. VAN HEnW ER DEN.
(103) P. 238 . ncxp' EV(l sxcxa,ov . VALCIENAER. - P. 230. /iv
lawOivrcx;. PÂB. - Oipa~a, ( µ.o,)vov, ) µ.o vvo ,a,. NABER, Srr.1N.
(104) i. a-ropyw; ixeivov~, cx0t6;. SanR sigue de la cune. Mss. -
ltll'tTJP O! (o> ao,- BBUER. - P. 240. âxcxa,6; faa,. VucKEHEII.
(1 54) P. 241. O'\ll-'fOp·~ xpcoµ.ivwv J\ax,;; cx,1-'o•iw, cxAtYJ, n
1t0Hax,, O'\IAAIYO!LtV"l}d-.im\j -~uyµ.cx ... RAGO" el A. 11. D. -
no,v'lv nla&<• · Rr111 ~la«•
SUR LE TEXTE DE CES MORCE.\UX CHOISIS. im
(îll, 136) P. 2-l2. ov6' ltcxacxv ~,6eoµevo, . T.

(t58) P. llU . r-iiv ('tl) xcx\ vawp . li. EmBNN& -
'.13~) ~ y, iµo\ ,t1lvu011, Scn.un•• - P. 245. ovx iiv lkµt1p-
ccivo1 ["rci)..,6ltl· T.
(157) P. 2'6. Acxx,ocx,µ6v1oi "re xot\ 'A6..,votlo, >tot\ ol toutw•
irvµµc&)'.01, Rr• (11 om. u). - tix yixp !71<0V'tCl, T., STBIN. - 'to•
~'i>ov a'l'pc&tov [h 'f-iic 'Aa!..,,] . CosEr. - owciµwc ycfp. llsKKER.
-- (&V) -j\X"C [fJ-&)'«Al'IC]· VALCUNU:R,
(158) P. 247. ~).6,tt ~o-~8iovte,. 'li. v.u H&RWERDEN
(159) P . 248. av oî 11'1 ~o..,etm. Rrav.
(160) I' 249. i-ruatpcxµµ.ivov,. V.U.CIENARIL - ou ~ i!'.11,u;cx;.
Rrav, Sroets.
(161) P. 250. i:., a,
tipxcx,6ntov µev y&voc. T.
atpcx-orri\acx1 cxim\c y).lx,cx.. T. -
(16~) P. 251. 'l'OUC µh ăpxovtc&C, Rrsv.

(207) P. 252. 11ep1a11epxOivtwv. VucKENAER .
(208) ch6ao1 d &la1. Aldine, Par. 1055. - P. 253. ix).oyl'I),
t• hvpl'jat. V.UCUNU&.
(209) ).ayovtcx '<'ji1tep. WsssEUNG. - P. 25-l. 1tpoc ~cxaih,civ
n [xcx\ xcxnlaniv) 1t6).1v. T.
(210) 11cxp-ii1u -/iµipcxc. Coan nec Rrn.- oux ix1tt11cxvovto. T.
(i13) P. 256. ['l'wv 'A11,1x-rv6w,>Y ~ riiv Ilu}cxv avHeyo•
fl-&Vwv). R1t1su.
(it5) P. 257 . 1<Clttpycfaea6cx,. ACP.
(218) ouoiv a, •. AB. - fl-'l [ol ~wxiec) lwa, hc&ltlOCllµov,01
Nun.
(220) P. i58. HyttCll ot (xcx\) ,;,,. BEUBR , - P. 259. îCXU"!J
(oe) xcx!. T. - ixvciatc&'tOV foea6cx, . Conr avec Rr. - 1XltO-
AE!a6c&1. ABC.
(221) P. 260. toiitov (tov> ,r-rtcxvtcx, BEKIUUI.
(~5) ('"IV) -rtpoaooov. STEJ~. - P. 261. toii td;,:,oc (dwc)
lqiv).aaa!tO, or ol; [ocv ix tix; -rtpodpcxc ~11ipcx,] -rtpo,Mvnc. T.
(225) P. 262. µcxx6µ,vo1 61tap toii V&>tpoii. M1!8.
(2i6) toaoiito (to) -rtA-iiOoc. Vucrn,ua.
(228) P. i64. [,~w ~ to TOV µcxmoc in(ypc&fJ-fJ-0.]. KROIQI&,
(VIII, 5i) P. 265. i;,&..-11 ~~ ne noooc, GOIIPIUII. .

(53) P. 266. l1,111poa81 ,-v nic cixpo-rt6l,oc, Rrw. - ul-rtcp
~ltOllP~fl-VO'J iov-roc -roii xwpov. Rrw. - mvd,6'1)ll0T(I.( t1
~611vo.to1 [in\ t~Y dt11p6110).1v]. Coan.
(6~) P. 1!68, rij 4~µ...,tp,. /Ir. - -ro µm1pa,w8iv. T.
(1t) P. flii. ol,«1111,011 KA'lfl&CC laa,op,ono. n,,,,.
D"fl NOTES CRITIQUES.
(VIII, 7i) 6«111oc_ppwaiov-c~ ><ail ~o,;6~aocvnc. R. n11 Hn•
WERDE!I .
(7.&) P. j71. <În ( ,ov) w1p\ -roii ff(l[\l-coc {:\o,; opbµov. Co1n
(Eustatbe <În ,itp\ ... 'COV apoµov).
(76) P. 272 . îT)V [lll'vttci).rn1vJ µmitu. CoaKT . - P. 273
«1t10t8ctaa.~. Rrn .
(79) P. 'l7'. ,v . . , mi> an'!' ><Cl<P - Go11Pn1.
(80) P. j75. te iµio ( ,io,tuµ,vex ) "tel 1to,,v1uv,x. NABBR. -
(..:ic ov ffOttvv-.wv Twv ~ocpMpwv -.exii"tex). T.
(St) -rexii-rCI <i:ic {:\p,ai ol, 1tCXv"tex "tel eov.ex) n..y,. A. -M. D.
-.o:
, _(83) P. _276 . , ).1y6µ1vex ~v -c<iiv Ţ,;v(';'v p~µ~-rex. M~s. -
,;wc n (o,;) o,sq,ex,v,. WsssEJ.(!'1&. - "IV 1texv"tex (-,ex) >tpsaaw.
Doaalis, GO' f lRZ, No,n. - llaex [aT!] iv ătv0pw1to1J. G o WPERZ .
- 1texpex,vfoex; o~. APRrd.
(84) P. j77 . "En ,;vatc [i1t\ ,,;pvµv"f)Vj ătvsxpovov-.o . T. -
'Aµml,,,
L. Vuu .
a, (lL:&AAY)~lUC) - ConT. - ,rpvµVY)V ătwt.xpov,nae,.
(86) P. j78. (>t01\) ><CITO: ,cxe,v. STEIN. - ~ac:v[y, xex\

iyevov,o]. T. - 6\'\~a•a6ex, ~exa,Hex . Aldine (6,~a ,aOaa).
(88) P. 279. ciywv,~tTCXI <>1> >tex\ vfex. Nusa.
(92) P. 282. Texiia µev V\JV ( tj) VYj L R EISKE .
(94) P. 284. ofo1 [t!] !t!V. Co~ET-
(95) P. 285. ic 'tT}V IVvnci).,,exv "[vi\aov). Cosa,
(96) wan ci1to1t1,r).'ija8ex,. ABICIIT .
(IX, 16) P. 286. x).18i\•ex,. Re1su . - P. ~87. ,exv,cx n <iµ01o

Rr•. - -.oii 'Opxoµ,vlov. Rr. - 1tpoc <XAAO\JC . VHCKSUîR.
(78) P. 288. A!yOVYjTtWV (ewv) ,o: ,rpwtct. Cou:r. - , oia,
f"Y\v &µotYJv CX1to O~ Oo V;. T. -- -rc:tqu!ip-ricnxt. M9S.
(1\1) P. 28\1. tCIVtO: ap i axs,ex, . l.h iun_
INTRODUGTION
Nous n'avons que fort peu de i-enseignemenlB

sur la vie d'Herodote. Les erudits d.e l'antiquite
n'en avaient guere plus que nous. 11 est eertain
qu'il dut naître au temps des guerres mediques
el qu'il vivait encore au commencement de la
guerre du Peloponnese. A cette epoque, suivant
une tradition qui n 'est sans doute pas tres eloignee
de la verite, il aura:t eu cinquanle ans environ.
11 serait donc ne entre '490 el '480, un-e quinza.ine
d'annees avant Thucydide .
li nous apprend lui -memo qu 'ii 1.\tait d'Halicar-
nas~ e, ville carienn e, de h onne heure colonisee
pu les Dorien s, ol se donne en effet comme un
Dorien, Pourtant, non seulement ii acrit en ionien,
mais ii a tout a fait la physionomie d'un Ionien,
cu-rieID, obl!!ervateur , d'esprit souple, babile a
comprendre et a exposer ce qu'il a vu. C'est
qu'Halicarnasse avail re~u I'in !1uence des Ioniens ,
la langue qu'on y parlai t etait, comme en temoi-
gnent des inscriptions recemment deeouvertes,
fortement emp1einte d'ionisme; îl est a croire que
Ies mceurs et les usages avaient lo mâme caractere
xx vnr INTRODUCTION
Au V" si~cle, la cite etait gouvernee par une dy-
naatie de t_yrans , vassaux du roi de Perse, La
souvera.ine, au moment ou naquit Herodote, etait
cette Artemise qui combattit Ies Grees A Salamine
et s'immortalisa par sa conduite a la fois habile et
heroique.
La famille du fameux historien etait illustre.
Son pere s'appelait Lyxes, sa mere Dryo. Le poete
Panyassis (ou Panyasis), celebre dans l'antiquite
pour avoir renouvele la poesie epique, etai t un de
ses proches parents. II prit probablement une
grande part a l'education du jcune homme, l'ini-
tia a la lecture des poctes et lui inspira l'ardeur
de tout connaître qui devait l'entraîner a voyager
pour voir a peu pres entiercment le monde connu
alors. Sujet du Grand Roi, ii lui fut possible de
visiter, sans ~tre inquiete, toutes Ies parties du
vaste empire pcrse, en suivant generalement Ies
routes commodes el sures etablies par Darius el
ses successeurs. 11 parcourut la Medie, la Peree,
l'Assyrie. II visita en&uite l'Egypte et remonta le
Nil jusqu'a Elephantine. P eut-etre meditait-i I
deja un grand ouvrage, maia ii est peu vraisem-
blable qu'il cut deja coni;u le plan qu'il a plus
tard adopte.
Probablement ii fit ces voyages dans sa jeu-
nesse. De retour A Halicarnasse, il joua un rMe
actif dans Ies agitations politiques de la cite et
fut un des adversaires de la tyrannie. On s'ex pli-
que ain8i l'enthousiasme qu'il temoigne en maint
INtRODUCTION. XXIX
endro1t pour la liberte : ii avait combattu et souf-

fort pour elle. Lygdamis, petit-fils et second suc-
cesseur d'Artemiso, etait un despote omhrageux
el violent. Il semble qu'une lutte sanglante ait eu
lieu. Panyassis y trouva la mort. Herodotc dut
s'enfuir a Samos (vers 45Y,J. C'est de la sans
doute qu'il s'embarqua pour aller visiter, d'une
part, Cyrene, de l'autre, la regi o □ du Pont-Euxin.
C'est la aussi qu'il prepara Ies moyens de
delivrer sos compatriotes du joug de Lygdamis.
Un peu apres la bataille de l'Eurymedon, qui
aneanlit l'influence perse sur les c~tes d' Asie
Mineure, Herodote, en compagnie d'autres fugi-
tifa, put rentrer dans sa patrie el en chasser
I' oppresseur. Par suite de quelles circonstances
se resigna-t-il a la quitter de nouveau? C'est ce
que l'on ne sait pas avec cortitude. Le fait est
qu'il se joignit, vers l'annee 444, aux Atheniens
qui allaient fonder Thuries, sur l'emplacement
de l'ancienne Sybaris, dans la Grande Grece.
G'est a Thuries qu'il mourut, probahlement vers
42:i, plusieurs annees, par consequent, apres le
commencement de la guerre du Peloponnese . On
montrait sur la place publique de celte ville son
Lombeau, ou fut gravee plus tard une inscriptio
en son honneur. Aussi est-ii designe plus d'une
foii corn rne Tburien par Ies auteura.
Le sejour d'Her~ote a Thuries le mit it m~me
de parcourir la Grande Grece. On s'aperyoit faci-
lement qu'il n'etait guere de lieu cel?ibre, cite,
m tNTRODUCTI01'.
temple ou champ de hataille, qu'il n'y eut visite .

11 avait aussi vu la Grece propre, !Ies et conti-
nent, probablcment dans Ies t1ejourt1 qu'il fit a
Athenes.
Athcn_es est en etfot 11a veritable patrie intellee-
tuelle. 11 a plusieurs fois occasion de montrer sa
symp&thie pour les Atheniens. La conception de
son reuvre porte le cachet de l'atticisine. II etail
J'ami de Pericles el aussi de Sophocle, qui lu ,
adressa une elegie. Certain.e ment Athenes exer<;a
sur lni une grande influence. .
Des temoignages anciens nous apprennent que
Ies Grecs avaient entendu Herodote, sans doute a
plu~ieurs reprises et en dil·ers lieux, lire publi-
quement des morceaux de son ciuvrage. Les Athe-
oicns lui avaient meme vote une recompense de
dix talcnts (plus de cinquante mille francs de
notrc monnaic). Quant a la fameuse histoire d'une
lecture foite a Olympie, qui aurait inspire a
Thucydide enfant l'amour de la gloire el la pas-
sion de l'histoire, elle repose sur une tradition
bien douteuse. En tout cas, de son vivant, Hero-
dote n'a pu fairc connaHre a scs contemporaine
son reuv„o entiere. Plus d'un indice montre qu'il
ne lui fut pas donne d'y mettre la derniere main,
bien qu'il l'ait peu t-etre conduite au terme qu'il
s'etait fixe. Rien ne prouve qu'il ait touche a son
ouvrage a partir de '128, il y a quelques raisone
de cruire qu'il avait cesse de le revoir en '624. li
fnut alors supposor de deux choses l'une : ou qu'il
INTRODUCTION. Xll!
regardait aon li·u e comme parfaitement acheve,

hypoth~ae qui ne sembie pas resister a un examen
attentif du livre, ou que la mort l'arrOta dans
son travail de rMaction definitive, ce qui pardit
plus probable.
Qu'est-ce donc que cet ouvrage? L'auteur lui-
m~me le nommtl (( la~~pi'I},; &:d~i;,,;, expose du re-
sultat de Ms informations ». II veut apprendre a
tous ce qu'il a pu savoir des contrces connues de
son temps, de leur configuratiou, de leurs pro-
d.uctions, des hommes qui ies ont habitces ou les
habitent au moment ou ii acrit.
De ce genre de livreR, ii trouvait. des exernples
avant lui. Les premiera prosaleurs dont Ies plu s
anciens remontant au milieu du v1• sie.cl011.v. J.-C .,
avaient rech crche Ies originec; des villes qu'ils
habitaient et raconte, dans des chroniques seches
el sans critique, appeiees nia.. ,, Ies circonstances
de leur fondation et Ies deRtinees de !curs fonda-
teurs. Cadmos de Milet, Charon de Lampsaque,
sont ceux dont Ies noms sont Ies plus connus.
D'autres avaient decrit ce qu'ils avaienL vu da n,
leurs voyages a travers le rnonde (rrepiooo, rii,), ou
bien avaient dresse la genealogie des peuples helle-
niques, remontant jusqu aux divinites d'ou tonte
familie illustre voulait descendre (yEvEO'.AoyiO'.,) . Le
plus farneux de ces ecrivains est Hecatee de Milet ,
a qui Herodote fit plus d'un ern prunt.
Cependant ce n'est pas sans raison tŢu'Heru
dote a ele uomme cc Je pere de l'h1sto1re -,,_ ~
XXX II INTRODUC1'I0!'1 .
preauer en effet il a reuni tous les elementa ·qui
si, trouvaient epars dans Ies ceuvres de ses dev&n-
ciers, et surtout il les a groupes autour d'un
centre determin,e dans un cadre Lien defini. 11 a
fait ceuvre d'art. K·t!aet 1tipiooo, ril,, ytvia).oyio",
son ouvrage est tout cela ă. la fo1s : 1 ~~i
plus et mieux que cela. Tous les renseignements
recueillis par l'historien sont disposes suivant un
plan, rattaches ă. •m lien commun, domines par
une idee generale.
Lo lien comraun est la lutte des Grecs contre
Ies Barbares, qui se termine par Ies guerres me-
diques et la victoi re definitive des Hellenes sur
I' Asie. Les preliminaires du drame occupent les
premiers livres. Herodote ne s'attarde pas a de-
meler Ies causes inccrtaines dA l'hostilite entrr
les Barbares et Ies Hellenes. Le premier Asiatique
qui ait attaque Ies Grecs est Cresus de Lydie .
L'ecrivain recherche la genealogie de Cresus ,
comment s'etait fondee sa puissance, comment
elle s'ecroula. Les L ydiens sont asservis par Cy-
ru'!', el Ies Perses. Qu'cst-ce que ces Pţrses? 11s
ont enleve l'empire aux Medes. Herodote nous
montre la formation el la chute de l'empire mede.
Oyrus, ayant soumis la Lydie, se trouve en contact
avec Ies Bellenes d' Asie Mineure: il detruit la.
puissance assyrienno et meurt dans une expedition
contro Ies Massagetee, lais11ant a son fils Cambyse
UD n ste royaume. Le recit suit donc l'hietoire de
J•~ccrouiBement de i'empiro perse. A mesurij qu'Wl
INTRCIDUCTlO~. Xl.Xlll
peuple no11veau ou un personnage inconnu se

rencontre, l'hi11torien raconte ses origines. Ainsi
des digressions infinies en variete 1:se rattachent
h,s unes aux autres sans aneantir !'unite de l' ou-
vrage. L'auteur n'oublie pas son theme principal
et y ramene l'attention de ternps a autre.
Camhyse, successeur di, Cyrus, entreprend une
expedition conlre l'.Egypte . La description de
l'Egypte, de la nature de son sol; d'3 ses monu-
ments, de ses cultes, de ses h&bitants, occupe
tout le second livre. Au troisieme livre, conquMe
de l'Egypte par Camhyse et mort de cc roi . Un
roage, le faux Smerdis, lui suc cede grâce n un
subterfuge. Il est tue lorsque sa ruse est dccou-
verte. L'empire appa rtient a l'Achemenide Darius.
A ce recit se rattache celui de la grandeur el
de la decadence de Polycrate, tyran de Samos.
Darius met l'ordre dans tout le royaume, le di vise
en satrapies et organise fortement son pouvoir.
Au quatril'lme livre, Darius songe a. faire aussi
des conquâtes. li ton te de soumettre Ies ScJ.\.!:!!!B,:
tableau de la SC.Îh' L'eipedition ne reussit
pas. Darius so tourne deja vers !'Europe et m~ '
1c'~ cn T h rac~ .. Les circonstances l'amcnont a
i t-îcr r duire la Libye. C'ost pour Ilerodote occa- r
si on do decrire Ies cOte11 de 1' Afrique, Cyrene et
son hi11toire.
· Le cinquil!me et le sixieme livre contiennon
le com menccmeu t des grandos luues enlî O Grocs
at ~eraes, Le premier choc a lieu en Alie, La
f!llll ODOTlli, 2
nxn rNTROllUCTION.
defection de !'fonie ami'.me t·expedition de Datis et
d' Arlapberne ciu1 vieut echouer a Marathon de-
"ant le couragc dos Athenien!l.
Le denoucmoo.t s'approchc et,. dans les dernierti
livres! l'action se deroulc moinl! lcntcment; les
digressions sont moins nombreuses ot plus
i:uurtcs. Tous Ies acteurs nous sont connus: Ies
peuple11 divers dont nous ont parle les premier.,
lines sont reuriis dans la maiu de Xerxes et fon,
<lent sur Ia Grilco; l'heroisme de Leonidas aUJ
Thermopyles ne peut Ies arreto r ; la bataille de
l'Art6mision est sa.ns resultat. Mais Sal amine
a n eantit la tlotte des Perses, Platecs dctruit leur
a rmec do terro. La Grece est sauvee , grâce surtout
8.UI Ath eniens: Ies Grecs d'Asic sonl d elivr es du
joug. Los peupl e:,i hcWm cs qui avaient f'avoris e
l'invasion perse sont ch ,i ties . La tie termine le livre.
Cette analyse peut snffire a montrcr taule la
grandeur de cc plan. On assiste a la naissance et
a l'agrandissemont du <lespotisme perse avant de
le vo ir arrete par une petite nat1on , pauvre, rnai s
libro et valeureuse . C'est une hi stoire universellc,
ou de temps a~autre se rencontront quelques la-
cunes: ainsi Herodote no1.1s rcnsci gne fort incom-
pletoment en ce qui concerne l 'Assyrie; mais ii
en a conscience et nous renvoic sur ce ·s uj et a de8
,oyo, 'Aaavp,o,, qui dcvaient ~tre, semble-t-il, un e
partie de 110n ouvrage plutM qu'une reuvre ii part,
et qu' cn tout cas nous ne po sscdons point.
~n e~ri vs,nt, Horodoto ne veut pas se uh1 rnent
INTRODUCTION. un
satisfaire la ,: uriosite. II se propose de sauver de ·
l'oubl1 les actions l:es hommes, pour rru'elles gar-
dent une gloire mcritce el servent en rn6me lcmps
d'exempte aw: generations nouvelles . li cerit
donc cn moraliste . Cela est tout a ·~ait conforme â
l'esprit religieux qui se montre dans tout son
ouvrage.
En cffet uoe idee genernle domi oe toutcs ce·s his •
toires qui se rattachent Ies unes aux autres : ii
l'unite de plan s'ajoute_ l'unite d'offot. Tous cc~
empiroR qui s'elr.vent ot s'ecroulent succossive-
ment, roua ccs hommcs qui etonn en t le rnonde
d'abo ,d par leur prodigieuss fortuoo r.! plus encore
par !cu r chute lamentabl o, ont merite leur sort.
Us expient Ies fautes qu'e ux-mt'lrnes ou leurs an-
c~trcs ont oommises eovers la divinito. Herodote
croit en effet qu·uoo puissance souvoraine qu'il
appelle Oeo, ou OtTov, oa:!µws 0:1 0a:1µ6v1ov, puni~ tou-
jours tOt ou tard Ies hommes qui depassent !ef!
limites fixees a l'hmnanite. Le crime, l'i isoleuco,
la va nite ou mt'lme I' excessive prosperi te e1'citenl
la col ere ou la jalousio di vine. La coudi tion de
l'homme est sujctte a de brusques cliaogements:
le boobeur continu doit s'expier par l'advorsite.
Tout au plus la catastrophe neut-olle t'ltre roculee
d'une ou deux generntioos 1
l. Une analyso etenr.lue de l'ouvrage d'Herodote au poinl

de vne des idees rcligic11.11es se trouve da.ns le liirre de
li. Kd. Tournier, Nemesu 6l la Jalou'li4 du D ~ (Pari s ,
d,cz llad, cllci
INTRODUCTIOIC.
Ce n'cst pas qu'R~rodote partage tou!el! lea su-
pe ratition s du vulgairo. Sans doute il aj oute foi
aux or11cles , mais non pas A tous. Il croit au di-
vin, mais quant aux dicux du polythei11me grec,
il ne repugnerait pas a admcttre que ce no sont
souvent quo de s noms donnos par les po?ites a la
di vini te. I.i aime a expliquer par des causeg na-
tu relles Jos phenomenes qui frappai cn t Ies esprit11
&uperstitienx et raille discrotement Ies gena qui
allriLuent ii. l'osi don Ies tremblemonls de terre.
II lui arrive de narrer das prodiges, mais c'est
sur la foi d'autrui et il a soin d'11,ertir ' qu'il ne
croit pas tout ce qu'il raconte. 11 en est de m~me
pour les faits qu'il a ou"i dire. II ne s'cn porte
point garant. S'il les relate, ce n'est pas faute de
critiquc : on ne trouvc ccrtes point chez lui les
discussions penetrantes et Ies raisonnements set-
res de Thucydidc, ri ui veut reduire tous Ies te-
moignages a leur juste valeur. Mais ii sait distin-
guer a l'occasion Ic nai rlu faux: entre deux re-
eils, il penche toujours a choisir le moins legen -
daire. Seulement ii avait compris, avee sa nature
souple el son intelligence ouverte, q,.10 le fam: n'est
pas toujours ce qu'il y a de moins interesaant
dans l'histoire des nations . .
C'est une idee presque moderne et qui n'a guerc
repria faveur qq'en notre siecle, de voit dans les
contes, dans Ies legendes, une source de r11nsei-
gnements soit sur l'histoire, soit surtout sur le
caractere, le tour d'esprit et Ies mreun ci~s p cu-
INTROOUC1'JON. llIVJI
ples . Tout saioir ot tout accepter, a condition

de laisser a chaquo chose sa valeur propre, c'est
nne methode qui nous 1eduit. Elle etait naturelle
a Herodote. De la sa tolerance et son impartialite.
En vo yageur qui a beaueoup vu, il declare que
ehaque peuple a ses usagee, et que tous Ies usa-
ges sont respectahles. li etend eette toleranco a
la religion. De mt'\me, qu oiq u'i l soit evidemm ent
partisan des Grecs contre Ies Perses et que parmi
Ies Grecs ancore ii ait ses preferences, ii sait a
l'occasion rendre juetice meme a .des barbares et
louer mllme un ennemi. 11 echappe au parti-pris
et a l'intoleran ce non par le scepticieme, maie par
la faculte de eeutir, do comprendre toutes choses .
Aussi 1.1011 Lemoignage est-ii tout a fait digne de
foi. Ce qu'il a vu est certain. Or ii distingue tou-
jours a vec ~oin co qu 'i I sait par lui-mllme de ce
qu'il ne connaît que par le temoignage d'autrui.
C'etit eneore une ma niere de fairc de la eritique
historique. On a souvent, et deja dans l'antiquite ,
inis sa veracite en doute. Les merveilles qu'il ra-
contait avaicnt trou ve des incredulos. Les decou-
vertos arcbeologiques ot epigraphiques de ce siecle
et surtout de cos derniers temps ont montre la
faussetc de tels soup~ons. Quantl Herodote se
donn~ comme temoin d'un fait, ii est d'une exacti,
tude scrupuleuse. li peut se faire seulement qu'il
interpre lo mn l ce qu 'iJ avu ou qu'il n'ait pasbien
vu. Lorsqu 'i I par le d'apreR le rapporl <l'un autre,
son temoi g11age n'a naturellement de valeur que
INTRODlJCTION
s'il a eu affaire a def! guides văridiques. Le rnen-
11onge ou l'erreur d'au't ru1 n'infirme on rien sa
bonne foi. M~me au point de vue de la science,
Herodote est une source prtkieuse de renseign~l
ments. Ainsi Thucydide qui, faisant allusion a so n
devancier, parle d'historiens qui n'onl d'aulre but
que de flalter l'oreille, doit Mre taxe d'injustice.
On a pu voir que pou r le fond le livre d'Hero-
dote est rcellement une reuvre d'art. On en peut
dire autant de la forme. U ne faudrait pas prendre
trop a la lellrc ce qu'on rep~te souvent sur l'insou-
ciance d'Herodote pour le style, sur sa negligence
et son laisser-aller. Sans doute ii n'a pas re~u,
comme ·l'hucydide, Ies le~ons de la rhetorique
naissante: il n'a pas ete initio &UI pro,edes des
sophistes. Est-ce a dirc pour cela qu'i! fut insou-
cieux du style? 11 est telle de ses narrations, celle
des combate aux Thermopyles per exemple , qu'il
suffit de lire pour avoir ~ sentiment contraire .
L'artifice esl absent, mais no-n ]'art. Herodote esl
avant tout un ndmirable conteur el son ·style a la
simplicite conliuue, !'abandon apparent de la con-
versation. La digrcssion, qui semble un procede
nalurel ă. son asprit el qui joue un r~le si impor-
tant dans le plan general de eon ouvrage, se rs -
trouve a chaque pas cn plus petites propo rtion s :
elle s'introduil dans Ies phrases m6mes sous form e
de parenlhese. Gn dos cha.rmes d'Herodote est
justement eette liberte d'alluree qu'on ne retrouve
guere crue dans Ies dialoiroes de Platon. C'est a1m;i
TNTROD UC flON . XXX I X
• grande faiblcs11e. Quelquefois la digression f~t

pcrdro de vue l'objet principal d'un recit ou la pa·
re.athese rompl completemenl le fii de la phrase.
De periodes regulicrement construites, on n'en
rencontre guere chez lui, sauf en certai ns passagcs
des discoure qu'il mel dans la bouche de sas per-
sonnages, lorsque la pensec s'eleve el que l'orateur
veut condenscr un argument sous la forme d'une
maxime frappante. En gene ral , Ies propositions se
succedeut las unes aux autres flUÎvant l'ordre ou
Ies pensees s'eveillcnt naturellern ent dans l'esprit,
et parfois se ·rattachcn l par un lien pl11t6t logique
que grammati cnl.
Le recit a l'n llure calme et U D peu lente , la
forme libre, le ton constamment simple et tran-
quille, l'aisance d'un conte purle . Mais quel con-
teur unirait â la noblcsse de la pensec ce lte grâce
sans affectation, ce charm e co ntinu, cc langage
qui cOtoi e a chaque instant la poesie dos aedes et
fait du livre d'Ilorodote, bi en qu'il ait ete· d'abord
ecrit, un chef-d'amvrc de la « litterature orale ",
quelque chose eomme !'epopee transposee d'un ton ?
On ne peut en effe t lire Herodo te sans se reporter
involontairern enl par la pensee BUI poernes epi-
y:ues. Il a d'ailleurs, on l'a souvcnt remarque,
plus d'un rapport avec Homere. Le 1mjet d'abord,
la lutto de I' Asie et de !'Europe, se rapproche de
celui de I' lliade. La ml.lliere de grouper Ies faits ,
an remontil.Jlt lllll' origincs par des dig rcssio ns , Re
relrouverait dans l'OdyssL'e. La languo aus&,
XL INTROlJUCTIO., .
l'ionien m(i]e ('li, ~ondA>1 ) , rappelle celle L!es
poemes homeriques, meme lorsqu'il n'y a pas
râminiscencc votiluc de l'ecrivain.En fin la co ncep-
tion a quelque chose de poâtique, et c'est 81.Ill doute
pourquoi, lorsque ies critiques ancicns diviserent
l'ouvrage en neuf liHes, ils donncrent a chacun
le nom d'un1; Muse.
Amei tout Re ticnt dans cc premier chef-d'oouvre
de l'histoire : la forme ct le fond, le plan et l'exâ-
cution ont Ies memes caractercs. Recits mythi-
ques, legendes populaires, descriptions geogra-
phiques,· narrations vraies ou fictives, anecdotes
piquantes, cpisod es dramatiques, tout s'y trouve
et tout y eat attachant. La variete de tant d'elt'-
ment1.11 qui n'onl de commun qu'un egal intoret,
e. ele certainement une cause du succes do ce livre.
11 a effa.ce prcsque jusqu'au nom meme de ce qui
l'avait precede. Herodote a paru le crâateur de la
prose grecque; el dans l'antiquite comme aujour-
d'hui, t&ndis que le savant y puisait de precieux
documents, le lettre y a cherehe el goule la jouis-
sance qu43 procure la perfoction dans toue iee
genres,
Â, M. DBSROUSBEACX.
TABLEAC OES l'RINCIPALES FLEXIONS ETflANGERES \ O DIALECTE ATTIQUE -r:,
QOI SE RENCO!ITRENT CHEZ IIEI\OOOTE.
5
c-:,
fi. B. - t• C,, tabl eau ne di, pense pu Ies elhes de lire pr ealablement, ni de consult.er a l'occ.ision, la partle ,1,, :;
1 t- ur gn mm:u rc '1'~cque ou il e1t qoertion du dialecte Ionien. - ~• Les mots donnes en e1empl e ne se trou.vent pu ►
,ou, d• ns J'ou'fl'nge d'!Urodou, : beaucoup n'o nt et c choiais ~ue parce qu'ils aont employe1 generalement comme pa- ~
r:,,
rad 1gmes dans Ies ;;ra mmaires. - l• 11 est a croire qu'un tert.Din nombre des formes mentiona.6es ne proviec.aant,
Jans Ies manuscrits J'llerodote, que de fautea de oopie ou de re,titutions haaal'dees . ......,
!IO
t!;
B8ROOOT8 DIT ltJ Lll:U .bt::
o
2
r:,,
1- Declinu.11 ..... .. ... . K1~<XA1'-"V, '"~"'•~cn; 11id911; v111vl11c, K1ip<X>.wv, x1,11>.11tc; 11!-A,c; ,uv~ t'O,
v!71~lac.o. "''Cl~&ou . ;:
►
2- Dklin11 S11 n . Aoyoun. Aoyo,,;. 2
:I"
5" Declinaison Ttll(•oc;, 'tdl(fi, nll(S<X, Tdl(ou;, n!J(11, n1'l'l- ►
CT0,t0,;, n:b,,, "n",, "o).f„v, 1t6>.,a,, Ilb>..,.,,, 11:6>.11, n:oh:c, 1t0AIIMV, 1'0A!a1, =
1t0Al(X( ou 1t0A«;. n:oh,,. r::,
B<X«11)h1,;, f'lma,,$, f'1111<1,,4l(. B<Xa,Hwc;, ,cx,n>.,!, ~<Xa,,~, (oa ~<X<n- s:
).d,;).
IliU1t1oc, n:d.h,'i, n:,Hxuc, 11:1,axi,.,v, II,>.ht'-"C, n:t,bat, ,u>.ht~, n:,,hroov, ►
~
u>.bt<XC• n:t>.i,m;. :::!
1~«,; Oll !~c- 'l,6ti,;. oCI
1Clp10,;, -.dp,'i, xipl<X, ltlpiwv ; r/ip<XOC, K!p,.,,, -.!pot, xip11, Xtfl~V; Y'IP""9
r/ipcx'i- Y"1P~-
N110c;, vtb,;, V'f\l. vicx, vh,;, vtwv, V'I)'"' Ncx'J;, etc.
""
:-:
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TAIIU::A U DES PIIINCJPALES r'LEllONS ETRANGBRES AD DIALECTE ATTIQl:1'; ~
QUI SE RENCONTRENT CHEZ BEIIODOTE .
RtRO OO T E DlT : &.D Ll&U UE :
,\ djecli I', • •. • .... • • • • • , · 'Ai„ato,, ci).-,,~i'i, cx).'P)8l«, cx).116i•, (ne11- 'Al.116ovc, e1c.
tre ci:.,,efo), ă:~116lw, , &.:.116 fo; (nell· "CI
::,
tre cx).118bx). 2
'Hafo. ' Hoeîcx. t:'>
floH6c, -r.oU6v, 1toU6v . Comparatif : Ilol.uc, ,<o).,l, 1tOAUV. Coaipantif: 1tU0>v
ou mienx 1tl.1lwv, 1tA1tov OG mieux
.,..:;
,rllw, (neutre 1tHov ou 1tAtOv), 1tA1u-
voc, ,r).fov1 , ,-;).fov« ou 1tHw ou cl.iov, etc. ""'""
(J>
1th::i,0t, c l.tOvic ou ,rl.iovc, 1tl.t6v1o>v "'l

on ,cl.tVvMv , r.J. loat , 1tl10va:c.
"",,.
t""
Noms ac nombre . ....... . Avwv, avo ta,; daaip•, ; avwa1,11x ou âvotv, auotv ; 'ttaa«pac ; a~ancx. o
5-.lo XIXI ah« . 2
Pronoms . .. • .• .... . ... 'Eido ou i,11-io e~ iiav,, ,.fo ou ,a,o el 'E i,,oO et i,,ou ; o-oO el aovţ o-o i el~i,,wv, ao, ; rr.
cxvToii, ! el cxuT6, ; t»
<nu , ao, et 'tOt ; au, f.Lt.., ; ,u.1.fwv, oii et '"I
:::,
~µtlXC; Îlµt1o>v, vi,,tcxc; O'lflWV et ~1-'«C; v11-wv 1 ÎIJJ-lic ; " ' "' et «vT&.v , >
aftwv, aq,ia , et •••• .,,,«c et aq,111c; aq,la,, et ~ut;otc, aq,lic et cxUTo.Sc, ~
i:,
.,,t« et a~•«· !cxvT« et cxuT«. Cl'.7
To,a/4,, n;ia,a,; n0,'<i'lt,-:6-v, do,a,; Totaa,, 'tCXla4e; ~,, o,, 'tiv,, 'ttvotv, Tla, ; :z,
"tCV , 'tl~ , 'tlWV 1 't€0UJt . ;ttv~c;, -i-;v,,Tnvwv, ;un. " .. ""(7l
Toll, -~,, '<'!',. 't~. JO•, n,v, ,To, Tll, Ou,, "IC,.'!',•"?, ov, 11v, li, ex, wv, 11',
Twv, -rotc, Tex,,, ~vc, ~.ic, TIX, ~t,, ovţ, ci,, ~- 1
"Onv, on<t>, on~•• ddo,a,, 8.aa« - Ou-r,vo,, ~-r,n, wvTwwv, o,cn-,o- t, lh~vac.
V crbc !Ubstantif. , .•.. . . . . Et,, ,li,,iv, r.. , iw, . "Ecx, r«n . El, tal-'iv, Jo, .:Sv. •H 1 ;n.
Conju g. active en genera l. 'E).,).,h«cx. f>,,,.Sxu. https://biblioteca-digitala.ro 'E).~1'51t&1'W 0 11 h .t).,.S,t·rh €A.).J,ut.
pa,<-'i ,ve el rnoyenoe 1\..-Jaci,, lu1.o, il.Vio, ).v6io>, il.Vacxo .
(;IIIIJllg. hvu (ou ).v,:i), luou,iluou , •u6w, i).v""'·
en ghl~rai. Avolcno, lucro:!<1-ro, Auo,V'fO, luO'o:•~•-
Gonjagaison propre au1 ,·er- 4>,Hw, flAUI(, ,nit, ,,u~. ♦,:.;;,, flÂd,, fllt,, ,,)., .
bes contracte!. [:..<Ctia,, 'l<ll<IV\1tM>( 1 itt01.6vv. Ilo,o!lai, 'RO<OU!-LIVO(, «-rt~lovv.
A~uo,~r•• · A;Tull ~yoll.
'Op!.., (i.mparfl.il :Pwv), f()<fflt, 'Opw (imparfait l~p11>v), fO<Tlio, tolf'-"'
w).-
!W"• (venant de c\P.ii"', 101T<1..,, -rel11,,i.., ).
Ilc.,-{i,rol'•"• o:t-n11••l'""'(-
X p!rio11.
'Ea,xal.iv.
Ilupiia01-L<1<, o:h,o:ao:1-L••o,.
Xpi;..eo:,.
'Ea,xo:!ov (venant de ,a,xo:lor).
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'11 ylcno:,, cxdam> . "HT11~<X1, ·bn,Vfll (oa xhT'l)v"tG, lxi.- c:::

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Yerbca qui on1. une consonne T16mf<1T<1<, xat11r:pa<po:"tG, ~n«-xcno, T,60:1-LI-Lfvo, atil, xo:nrrp:.:;,.1,1.8vG,,~ao:v, ij
annt la terminai!!On "'· nlxc:m,, ""X"'FlBan,. TIT01yµtvo, TJO-o:;' ,, CllftYidvo, 710-0:v, c,i
x•xwp1a11-iv01 1111,. i,.
llutav, ,n,v. Tiv6o!l, ,nov . :!
Bo:,l"', ~<1Ut4 ~al fof'-1!• · Ko1'1Cu1-L•80:. Bo:,w, ~o:Âri, ~"').0~11-ev. Kol'10·1µ.d11 0
(ful. moy. de xoµ :<w) . :;;
Verbe,; en 1-L•· • • · · · · • · • • • · T16al, n8llcr1, hl610:, 880\'tO, •Tl611a1, ;•6lata,, hloqv, 6al'to,
'lat4, ratll- l<rt'tja•, ,crrr,.
4,Bot(, 5,4ot, a,aooa,. i114w(, aia...a,, a,36 . . a,.
4rntvOa,. AtTxvvctat,
"I«, r.,, )!twa,. "l;1cn, lji, lwa,.
T ,6lci-..:u ) ia«>.VV<Ito, X<XTECXT<X<, ixt<XTO- T ,6svŢ(ll, ,a.1„vvv,:o :a6Y1'/Ţlll, lu,~...
EU..,, O-T!b>, ~lw. ttw, atii,, ~"' -
omis , me me quana ii t1en1. la pla ce du. rerlouiuemr nt.
"
ll EUA BQt:I:: . - L'aCi'Dleru tempore l ~l tres !-Onv,.ot
!VIS
1
iOR L 011TBOORAP!dE DR CES IIORCB4UJ'. CROISIS.
On I actople pour quelques mol.!! , aana ce Recueil, u ne

orlhographe mi eu1 aulori~e par le tcmoignage des inscription s
ou des grammairiell.l que l'orlhogn pbe generalem,ml adoplee,.
Comme celle man,ere d'ccrire n· esl pas toujonrs signalee dano
a
Ies dictionnaires el Ies grammairu, ou l'en titre d"exception ,
nous la notons daru celle cour le li.!te .
On a ~crit : au lieu de :
6v~a,m,, ăr.oep,;.,nmv , 6v~axt1v, m.~p~su,v.
olxdpELv, olxu!p11v,
n,a..,, a'.t1ta0l (de t!v&<v), ticrw, l-turai.
(d 'ou le nom propre Talalllva~o,.)
µt! t w, µc,x,6 ,, fL t(b>, fLIXW,.
'lt"0lv611µ1, 1tatV51jµ&(.
T, hµ ~aa lc,, Tt,µ1jCJOU.,.
•uuiaio,, .l.,aom.
Conformement aux reglcs du dialect e ionien, on • krit ?ero
et non foo; .
On a accenlue l'arlicle employe com n e pror..om, soit seul (de
monslralif), soit dans o µh ... , li oi ..•
MORCEAUX CHOISIS
D'HERODOTE
I
ARION SAU Vi: PA !\ UN DAUPH!N
(Lme I, chapiti'e 2• .)
•,
'l'CN &p (ovo: I l.ayou<n' 't'O V ~on~v TGU x.povov I

810:-.plb ovn 1-..x.p~ Iltp1ocv3p I, i,n&vi-c-i\110:1 'ltAW0-0(1
i~ 'h'ocA(l)V TE )I.O(t ILll.tÂC't)v, epyam.ci-c-avâv ~l x.p+.-
!J-OC't'OC ~tyocl.o: OeA·~ao-.1 on(aw i~ Kopw6ov otmll.i-
0-60-.1. 'o pp.iio-6:t.1. p.îv 'IV'I ix. Tocpo:vTo;' 'lrL<rnvov,cx.
~Eou~ocp.oî<l'L p.iHov Y) Kop1v6(01a1, p.1a6waa. t100(L
1tAOÎO'I ocv~pwv KO(lr"6(wv · TO•~- ~I. '-iv TIÎ> mAocp't 0
!'.'."\bOVA!UU'I T ;J'I i\. pfovo: ell.~OCA6·;-:-,x; i' I. m -r« x.pf,-
fA«'t'OC • TO'II 3~, <N'll&'l"I'« TOiho, ).(aaaa&t1, x_ p·n['-:t.ilX
f',Ev -,,;po'(iv-roc 0-1)1, ~vx_YJV ~t 1totpoc1T!Op.!vov ' . o:-
Kwv. o~ nai6t1v oc,.rrov 't'OU't'OLO-L , ixn.?t ll.lA!U&W
I. Tov 'Ap!o,a., Arioo : riM i un aoriste, l'inlinitif
poete et muaÎClen celebre . prcsent i un imparfait .
2. To, 1tollov ~oo xp6...ov, !!. Touc U, mais eu1 . mai.o
par altraction pour -ro 1to ).).li, ceu1 -ci.
(attique 1<0).u) ~oii i(p6vov . 6. T,j, 1tt>-ciytl', la bante
_ 3. lIEptcivapw. Periandre : mer.
lyr.m de Corinthe. 7. Wvx-ii• ol: 1t«pcwn61L,-
•· ' Opµâa8c.u, Dans toute vov, maia demandant la Tie.
cel Le narration, Ies infinitifs, 8. Ovxwv 1 ici , equinui a
qul depend,ent tou~ de , iyova,, peu prea au lalw tl6C 11,m ...
eorrespondenl, l'mliuitif ao-
2 IIISTOH\E D'AR101'.
~
niu; n~plltJ,~OC' ,~ ~\)~?". ~ILOC)'_~ii~a.( ,!L \V I/
w, iv
-r~q:rn•; !'I '((l -rux:f, 't} EX.7.-r1S<X'I E; 't'll'I Oa.~OC,(f(f(X\I
1"1)\/ -tixţ_(aT't}v 5 • 'A7t'EIA't}0ivToc• St -rov 'Apfova E,
oc1to2(T)v 7t'CX.pct1-r-~aao-Ooc1, E7t'El◊'1J aip1 oi'.hw ◊ox.iol 6,
7tEOLlafr~ OCUTO'I EV T'Y) <rX.E 1J'Y) 7t'(X,O"'tj. 0-'t'C('l't'IX, iv TOL!ll
l◊~AIOl(H T oc.raoc,.' OCE(ad; ◊E. '\17t'EOEX.ETO !W\Yţ()l
1..ocTtpyfotaOCt.;. Kocl TOÎ'rl EGEA0E1:v y&.p 3ov~v Ei
p.i'AAOIE'I ocx.ouaE1100Cl TOU cipfoTOU civOpw7t'wV IX.OlSou,
ocvoc:x_wp-ri<ra.l EX. 't''fl; "PUfl-'l'tJ' i; {tEO"'tJV vfo.. Tov 3.
EV0 .JV't'C( n ;,;i,;ocv T'IJV <,,(.EU~'/ x.ai A<X~ov·rn ~'I X.I•
1
iHp-r,v, 0-'!'!1.V't'?: €V 't'Ot<fl l~wAiolO-L S1E~EA0Et'l 9 vop.ov

TO'I ăp01ov 10 • TEAWTwVTo; ~e.
ToG vop.o•J pi:'-/ioc( fi-'"
i~ 't"IJV OiAM11ocv 1.w•;Tav, w~
.1,_E ", c;,~v "fi ax.Eu~
TCrtm:,. Kdi -ro•~~ fl-E.'1 IX.TCoi'Âwm i, K6pl'l0ov, TO'I
Se. ih).ipNa. Hyo•Jal VTCOA7.ţ;r:>v,:oc i~mI;,.'l.l hl TIXi-
'
t.Av'tov ... 11.v: comme t... v-
f,,Jt1t
formant unc w te d eetrad e
.
-rnv. ou s'asseyaient Ies matclots
2. 'O, iiv 'tct<pY), ,.. W)'.'1, non occupes ii la manreuvrc.
sfin d'etre enseveli , s'il "OU- &. To,a, eael.Oelv ycxp. La
lait ctre enscveli . phrase correspon.J a celle-ci :
5. TY\v .a„ iai:i,v , au plus xa:\ tou, (E6EA6Elv y/,p ml-
t6t, sur-le-chnmp. i:oîa, ~~o v-r,v ,L .. ) ava:xw pii-
4. 'Am,h10evi:a: : de """ " a cxt. Les deux pronoms tou;
AE M, compose de ci1t6 el ele et o:•.h ot,n , dCsi g-nant Ies mC-
,t.!,.i. Joigu ez : ă.1tE<Al)6sv,:::, mcs persoirnes . ont ele cou-
1, a1toph1v. fondu s dans la constrnction .
5. Ao,.io ,: a l'oplatif, corn- - l\ cmarquer qu'llerodote
mc exprima ni sou s forme iu- empl oic l'arl1cl c wmm c \'ronom
direc te !'idee d'Arion. de monstrntif q, rr.s xa: , aussi
6. 'Ev "1 crxs·,;; "°'"'1 : Lien qu e c!evanl JLE> ou oi.
da ns son ap1ia reil complet, ' en 9 . A«~ e).tteh. avoir recit e
grand costum e. Le costume de ch an te d'u n i>0 u1 â l'autrc.
ceremonie, pour Ies chanteurs , ·10. N6110·. ,o,ă pO rn , , le
uarait avoir consiste principa - r,o n:e (o u h n n □ e) orth ien ,
le me nt da ns u~e lo ogu e robe chant en l'honn eur d'Apollon.
,l er.urpre . 11 . 'O; fix e : proprement
. 'l'oioL Uwl!o1a1, le dem1· c oomme ii eta.it, sa ns descm-
cerclc a l'nrriere rlu VM!ISOS tl , na re,· ».
IIISTOII\E D' AlUOIY.
v«pov. /"A1tobrx:v"t'OC Si ocuTov x_wpim i.~ l\.6cw6ov

rruv ri,/ ax.eu~, x.ocl OC7tllC.OfJ-EVOV IX7'Y)yfor0o:.: 1tflv Ţ()
YE,ovo,. TIEpCocvOpov Ol &,;i:, ocm<rTL'Y)s 'Apfovet. ~EV
iv fUACt.X.~ fx_ELv ouOOCfJ-ii fJ-E"t'tEVTOC 1 , ·:t.·1ocx.w; 31
fx_nv I T<tlV 1top8fJ-EWV · <:,, Oe &poc 7tOCpEtV()'l oc•'.i-ro·~- ',
X.A7)0E'l"t'OC,' laropirnO~.L d "t'1 Âiyaw1 5 7-Epi 'Apfova,.
<l>OCfJ-EVWV SE ix.i(vwv w; !ÎY) TE aw~ mpl 'Iw.Ât'Y)V
x.oci ff-LV ti 7-p"t}a<rov"t'oc Âl7-0lEV i.v Tcipocv"t'1, i.mqi::1.-
·,'fivoc( aqi1 TOV 'Apfovo:., wamp lzwv i.~m"1}3'Y)tJE 7 •
)(.0:.L "t'Ou; 9 i.x.7:Âo:.yiv-ro:.; oux. lzuv ;,..l EAE'(;(.01'-E'IO'J,
ioviEa80:.1. T:t.ii-rix p.iv vuv Ko~(vO:o( 1
n x.o:.l Afobto1
Aiyouat, x.o:.l 'Ap(ovo, t<r"t'L ocvci8'Y)fJ-O:. zcihrnv ou
f'-'î« â,., TIXLV'X(l<t>, i.1d 3EAfîvo, E7tE<ilV cxv8pc1m'l,.
li
COMMENCEM ENT DE L' HISTOIRE DE CRES'US.
(Livre I, chapitres 26-50; 53-56.)
TEAE'JTI),;o:.•1-:-0, 'A A'YXTTEW u E~E~E~'X.'t"l -.;·~v f,:x.at-

;;:-:('Y)v Kpoîao; o 'AAui±-r•mu, E'fE<v'I i.,:,v -/iÂtx.1-r,v
1. OuB<X!J.~ "'m€'1,,x : iittc- saient, s'ils ava1ent quelque
ralement • ne l•issant pa!>cr chosc a rlire.
p,ir. aucunc issuc • . 6. Ilip \ 'h :x) ir;, , moi ns
2. ~VCl)(.1~1 ,;.. . Exs:l-v, avoir preci• 'T'ie iv 'ha•• 'l Les ma •
soin de, c.-a-d., ici, se mctt rc rin ' ne veulent µas affirm cr
en qu cte de, fairc rechercher . qu'Arion soit enoor,. au lieu
3. 1ll; ... 1tapEÎ'/CU aV10V,;, m,'·me ou ·ils l'onl rencontre.
,le• qu'ils furent prescnts (ii 7. "Ut11tEp .:,.,,,., E~Effl10l'j'1l,
Corint.he). Dan• le style indi- accoutrc commc ii l'titait, d~n,
rect, on trouvc a l'infinitif l'etal ot'1 ii etail au moment
meme Ies ve.rbei des proposi- ou ii s'elait jele dans la mr r-
Lions subordonnees . 8. K,x\ -ro·,; : comme >.ci\
4. Kk116t.-r,x,, ayant ele tO •Jsov; . Cf. p. 2, ll . 8.
mantie. (aa palais du roi). 9. 'A).ucins1,1, Alyatte : ro,
5. Er TI Xho11v, s'ils tfi- de 1,ydie.
81STOIRE DE CRESUS.
1ti'l'TE ll.OCt TPl"tlll.0\ITOC' o; ~~ 'E),J-fivwv -rrpd'i-ro1a1

{m¾~ ~ 'Eq>Mto1cr1, fJ.E'îOC I DE iv ii.ipt'i 1:1.i.B
!iT0\111 1 'Iwvwv n ll.OCt Ato"Hwv, ocÂÂOllîl OCAAocr;
ocmoc, E7nq>ipc.,iv. 'n, ~E ocpoc o! i.v TŢi 'Aat~ UEA-
"\ , , , ' \ 5 '
A"1)VE, X.OCTMTpocqioc-ro E; qiopou a.;i;ocywy-r,v ' TO
4
i.v8Etinv E"rrEVOEE vioc, -rro1"1)'10Cfl.Evo, imx_c1pi~
TOL!iL V"1)t;LW~!iL 8 • 'Eov-rwv Di ol 7tXY-rWV 1.TOlfllWV
i., "n')V vocu-rr·ny("1Jv, oî i-i-ev B((I.VTOC ).iyoua1 -rov
llpL"1JVtCI. 8 ~-rr1x.611.c'IO'I ;_, Iocp~1~ ', ot ~EI TI!TTCl.ll.0\1
-rov MuTLA"1JVOCîov, Etpoii.ivo•J 9 K pofoo•J Et TI EL"1J
VEw·npov IO mpl T~\I ):).).iaoc, Et-rrov;roc TOC0E ll.OC'îOC-
;";CI.U!iCI.L "n')v vocu;,;"1Jy1"1)v · « Tn ~oca1ÂEu, v"1)aitZi-roc1 11
î,mov II cruvwvfovTOCI fJ.UptYIV 1 ;_, IocpD1, TE X.CI.I i-rrl
O-E i.v v6rrune dans beauconp de dans la li gne suivaul c.
F'trases d"Hcrodote. 7. ~eipâ,,, accusatif piurie,
2. 'Exci,;-ro«n, chaque peu- de ~eip5«,, Sardcs, par con-
ple. traction pour ~eipii,a,, forme
3. 'Q ; .. o\ iv ,·~ ',\,;{T) "E,- inusitec.
),IJV!; xa:EO-Tpci<pcxîO e, 'q,6pov 8. Oî µ/., . .. of M, Ies uns . ..
a.naywy~v 1 au moment ou Ies Ies aulres. Voyez l"Avi1 sur
Grccs d'As1c se lrouva-ient 115- r 01·1/wgraphe.
Jujcttis ( Y.ClîcO-îe<X'{lcttp · corn~ 9. Et eOfl.EVOV (inf. ! :efo6a,,.
cuc x.xn 1rrp:xµµ.evot 1act•,) a
T" ayanl inlerroge, parti cipe aor.
{lui) payc, tribut . 2 souvenl employe par He.ro--
4. ro Ev6t'J'tE\I : cxpres!oiion dote .
adverbi ale . 10. New-repov , de· pt11s nou-
5. Toîat v11t11W t ~(H, Il 3' a- veau (que ce qui etai l <lcjâ
git des Grccs e_labl is
<lans Ies connu), de nouveau.
llcs de la mer Egec. 11. N',io-,fu,:11, paralt assi-
O. B:avtOt .. îOV flpr11vfo , mile ici aut noms de peuples,
Biu de Priene (viile ionienne lesquels, en lan I que nom,
do r Asie llincure, situee au- propres, ne sont pas oeces-
pres du promontoire Myca le) s., iremenl accompagne,: ,I~
lita.it .un des Sept Sages, au i·arlicl e.-
oomhre desquels on metlait 12. "In-rcov , cnval cn e.
nussi que:qu,!f,;is le tyran de i5 . 'Ev vbw lx_o·,n,, p1 ,-
Hl~fOIRE DB CR~US.
1
1Î)1i;(oa.v-va. ).iyuv ix.!ivov «A'l')6ioc, !i7'!iv · « A\
roc~ _"'t'OU't'O 6,at 7'01T)IJ!:OCV i1d '100'1 'l'l')IJL(.'.l'r~(n 1 ,
u8!îv l-i.t AuOwv 7t'a.îrioc~ 3 O'UV f7t'7t'O\IJL » Tov SE
\17\'0AOC~OV't'OC ipivcu • re Tn ~otlJIAEU, 1'po6ufLw; fLOL
lj)OCLVEOCI eue;occr8oc1 'IY10'IW't'OC; l7rnEUOfLÎ:VOU~ ÂOC~EÎ'I 1~
• 't)7t'ELPCf>, atx.6-w. i).,.((wv '· vY1 tw,oc~ ◊E ·d ◊oll.fo~
'"" '"11, E7t'U't'E"
'l.1\1\0 ~ f_l 't'OC • E1'Ul:l0
' , r TOC' ' \/',<' TO O'E fLEA/\O'l't'OC
' "" ~' '-•
11ipfo1 VOCU1n')r€ecr8oc1 v€oc~, AOC~E'r'I «pi118oc1 5- .,G~a-~~
iv Ooc).occr~ , 'lvoc inrlp 't'W'I iv ry 'f)m{ptp OLll.'11fLEVwv
EAAT)VWV 't'ELIJW'l't'OC€7 IJE, Tau; (1\) ◊OUAW'îOC~ ix_u; 8 ; ))
Kocp't'oc 't'E Y>cr.0:7JvocL Kpoîcrov !7'1 't'ij> AO'(Cf> M.( at
l n .,;, ..~~~ , ~ " , 9 11, , -11
11'pocripuew; yocp oo/:,OCL I\E'(E\V , 1'11JO!'-'VOV 1.0CUIJOCO'\JOCl
't'"fl~ 'lotur.111 !11~. Kocl au't'w 't'OÎOI TO!.~ VT)crau, OtJ1.'11-
f,livo1cr1 "Iwcr1 e;E1v!11v cruve%x.oc-ro 10 •
Xp6vou OE imysvofLE'IOu 11 , x.oct X.OC't'Ecr't'poc!'-!'-ivwv
Jetant de : cxpression trei 6 T l âox€«c <V,).o ~- •.
usitee. etpiirr6C<,, II faut sous--entendre
I. 'E).,-c/c,av,a, Ici • ayant no,,ic,ac,0C<1 devanl /x).).o: • que
~resume, pre,umant. • crois-tu qu'ils aienl fait d'au-
2. Al yilp ,ov,o 6eo\ no,~- tre que ... de souhaiter. » On
cruixv !1t\ vlo·J '1'fJtî~W~<n 1 lrouve une ellipse aoalogue
?Uissent Ies dieux mettrc 'cec1 dans la locut1on latine qrtid
en tete aux insulaires, lcur aliud q11am.
·11•pirer ce ttc pcn,cc. Ilero- 7. T c'rrwv"" · Voyez l' ,l vis
iote dit aillc urs <1ue Ies 1.y- sur l'Orthographe .
iiens combattaicnt aclic val. - 8. AovA wM; rx .. , : peri-
C'est ici le seul exemple, dan s plirase trcs usitcc dans · la-
llerodote, de ls forme epi r1u e quelle €'.:i:oev jouc le role d'un
txt'your t.L veritable verbe auxiliaire. Lr
,) . .t\vllwv naloC<,, Ies en- sens esl a peu pres le meme
nuls des Lydien s, c.-â-d. Ies que s'il y avait oeoouA<ux -, ;
l yd iens mem es. 9. t. b~C< < Hye,v. S0115-cn-
4. Otxâra: (). r;t:,u•,, prCsu- tendu tJ- <v ou o:•j~6v. Pour la
Dant des choses vraiscmbla- construction, voy . p. 2, n. 8.
nles, raisoonanl arer. juslcsse IO. Suvl'l)v ,,.,,v,e-,\x11w, ii
(en cela ). noua de, relations d'hospita-
5. 'Ene:n· -rci 1 urra, (ium lite, ii se lia d'amitie avee„
J)tinn t1n. 11.Xobvov ... h nye -..,oµ.!'J ov
li HISTOIRE DE cusv:,.
ax. ..~/.i--; ~(l.'#'TW'Y 't'WV iv-:o:; • ÂAUO~ ~O"rOlfLOU OtX.Yip.e-
"wv, C('IHX.Vio'ITCX.L i~ Ia.p3L~ )ocx.1-'.oc~oucrcx.~ 7tAOV'î<Jl
iAAO\ va ot mivn, ix. "t"ii~ 'EHocoo; OO!f>L11't'O'.l I oî}
TOU"l'OV 'tOV zp6vov huyzocvov EO'l:t'E;, w; EY.O'.cr--;o;
1
oci.m7iv ixmx.vfoL-ro , x.1t. ' U ?:i I6~uii~~ ~ •AO·r,·
vcx.fo,' 6s 'A0'f)vl7.(0VH ·16 p.av; i!.e-ARlw.rrî"iMrn cror.i;
' ~'
OC7tEO"fl(J,' "
tlGE ETEOC s;,'
oucx., x.oc-r1t.\ oewpL·ni;
, 1rpoipor.,;-w
' 3(
EY.7tAWGO'.s, rvor. O'Y') p.+, ·mor. 't'WV 116p.wv ~vor.y:,.x118?1

AUGO'.L 't'WV EOe-ro. Â'J't'Ol yocp 0'Ji!. olo ( To ~110'.V o:u,o
7t0L'Yjl1(J.L 'A011voctOL. opx(oLGL yc,:p p.eyi}oLGL )(,(J.'t'EL-
x.ov-ro ~i or. E. Ej., "/_f'tJ<l'ecrOcx.1 v6p.0Vi1, -ro•~, &.v a-ip1
I6Atu'I cu. A.v-rwv ~'Yl t;jv 't'O'J't'tuv x.cx.l ·6\, Oewpt'Yl~
ixS'Ylp.îl,;cx., o Io 'I ttww1 4 i~ Atyv„-rov ~7'LX.E-ro
s-~
7'0Cpoc ~Afl-0!/J'LV, x.or.l x.«l i~ Ilip~L; mx.p!X Kpoî11ov.
I A7'LX.Of1,EVO, oe i~m(~E't'O iv 't'01<l'L ~OC<l'LA'Y)\OL<l'L U7t0
'!'OU Kpo(crou · (LE':'()'.oe, 7Jf1-EP1! -rpfr0 !A ·tn:ip'1l, i!.E·
A~uaocv-ro, Kpo(a-ou, -rov I6Awvor. Oep:x.7'ov-rE~ 7'Ep1-
f'roprement; • Du lemps etanl passc. Proprr.mcul : • 11s ar-

vcuu se joinrlre au ternps deja rivcrcul, chacun de son c6le ,
ecoule, o c.-ă-d. , avcc Ic tcmps, comme ils arrivoi ent. • En
plus larr!. d'nutrcs lermcs : a Jc ne <lirai
L "A).).o, H ol 1tcxvte, h ricn des circonslanccs, du
<11, 'E).).:i.lo; o-o;,,rmx( (• el tcmps, du molif de l'arrivee
d'autres. a savoir toul ce que de chacu n d'eux •. ·
la Grece pou vait foumir de 3. Ifo,ix Oiwpi·~, 1tpo'!'aa.v ,
soµhistcs, de bcaux-esprits de donnan l pour pretexte la cu-
profession , ) est oppose it >«x\ riosite , Ic ct esir de voir, mel-
ori XCll :Eo).w,, . • elen outre, tanl en arant Ic motif de v1Jir
el aussi, Solon • . le monde.
2 co~ !xcta'to, aV'tWV ă1t 4. A.j,;;,, ... <ov-rwv xci\ 'tîJ,
.x,eo•<? se rattacbe ctroite- 8ewplYJ,· .. erv,xev. La curie>-
rnenl ii a.mxv!ov,ci, qui est site. donnec comme le scul
au present hutorique; de li motif du voyage, n'etait <1onc
l'emploi de l'oJ?tatif. ~ui mar- qu'un des rnol ii's, el le moias
crue noe repetilion rlans le Impor ta nt.
~~ PllSTOII\E DE CRESUS . ţ,;.. 7
•'
''A..- 'l !'~' ~ ,
X.(7.'f~ T0 1J~ v-riO'~UfOU~ , X.IX E7n,OHY.VUO'Ol,V 7t'CCV't~
,ov-roc fLl)'IXAOC n x.oc1 0Ab1oc. 8EY)0'1Xf.1-tvov ~E fLLV w
irocv-roc x.cd ax.t~OCf.1-lVOv iJ1~ ol ;,.oc-ro-. x.1.tfOV -~11\
ttpETO b i.poîao~ -roc~E · << Etî'::,. 'A0Y)voci,, 1-ocp'
·1p.ioc; Y~P 7tEpl afo s '>-6yof"oc~ îX.T~ AAo; X.oct
,roip(Yl; x.oci 'itAoc11·n;, t0; cp1Aoaoqitiw'I 4 yriv OAA'Y}V
{ i;,).ri).u0oc~ 6 • 11uv J11 bmpti,;0.,._1 8 f.1-E tp.tpo 6i
at ,l TL'IOC ~a'Y) .:'Y.VTWV tiSE~ OAbtwW.TO'I. ))
lh(?:wv u ~&:v6pw1twv oAbtW't'C'.'t'O; oc·-;:;-,- oc------
pw-roc' loAwv SE., ouStv i'.mo6wmuaoc~ 7 ' C( oc Tij>
tOll't'I X,?YlO'OCfH'IO~ ', '>-iyu. (( Tn ~OCO'LAEu, TEAAOV
1
'A&ri·1ocîov. )) Ar.0'1wf.1-0Caoc~ SE. K orao_:;_ . E.X;6ev
dpt-ro ema-rptqiiw~ ». « Ko(-~ - g'Y} xp(11Et~ TiAAOV
,tvoc1 0Ab1w-roc-ro11 11 ; » ·o SE. Ei1.t - TiX)..ep -.ou-ro l,
p.Ev 11 't""'fl~ 1t6lLo~ Ei 1:xa,Jrn,~ 1tocî8E~~ ;f'jxv Y„i:x.Aot '"t't
t. K,nix ~ou, 0lJcr(Xvpo·.,,. non de ,µ,po, seul : autre•

dans Ies tresors; ou , eomme mcnt ii faudrait ,oii ir.e,pe-
oous dirions plutât , • dans a0(Xt.
Ies lieux ou et.aienl deposes 7. O,laev vr.06w1tEVcr(X, ,11p-
Ies lresors, • car tel est le rosc l' ellipse d'un mol commc
S<, llS propre du mol 0l]crd,,- 'J1to6W1t;vµ,~. .
prJ~ . 8. T~ eovt~ f.p-r,a~µ~vr., ; ,
'2 . --o, ol -.<!l t O'. x-xtp()v ;v. •)·unt dit (/>rol'rcmen l • ayant
Proprcll)cn t : a Dans la mesure use de • ) a vcritc .
ou cel• etait â sa convenance, !). 'E1ttrrtpe~iwi;, intentc.
~ son aise. D acriter, inslanter, avcc vira~
1. ~fo depend de M< (10• cite.
q,i-r, ; ·,,:,\ r.).<XVlJ C, genitirs regi , 1U. 'OM11.:n(X1ov . Ici comn, c
par r.tpi. plus haut • le plus heureux 1
4. <f>,).ocro;,!o,v, cherchanl A proprcrucn l parler, le supcr-
ă t'instruire , dans ton desir latif grec est touj ours relatif.
d'npprenrlre. 11 . ToO,o µav, d'une part.
5. 'Em,~}.-,Qcr:,, os par- Propremcnt : • (Je veis dire)
!Xl_Uru, traverse (ct non pu, aa
cec1 d·•borti .. , 'I'Qtito (voir
ICI, • e! alle vers I ). det:1 ligncs plus bu) doil
6. 'F,1mpfo6cx1 depend de âtre exphq'18 d'une manierti
la locution r!LEP<>C imi).8e, et an:dolrue.
BIS! llE DE CRESUS.
K.1Xr«6o!, x.oc( mpL E 3c &:i.otGL -rix.vor. tx.r!VOf.LlVOC 1

coc! n~'l"t'or: 1>or.por.f.LEL or.VToc 1 , -rou-.o 3, m ~iov il
~X.OYTL, w; T« ne1.p' • fLLV 5, 't"EAWTl) 't"OU ~(ov AClfL-
irpo-rci-ni tn,yiv!TO )'EYOf.LiV"I)~ y11p 'A.6"1)V«lOLGl
!J.IX-)'._"fl; npo; -rou; IXGTV')'!l't"OYOC; 4 EV EAWGÎYL 1 ~O"fl-
8-,iaoc; x.or.i -rpo'"lY 7tOL'r)Got, --:wv r-OAEfLLWV, iini8ocvi
x.iAALaTor., x.ocl fLLV , A~voc!OL a"flfLOa(~ n Woctocv
ocu-rou ~ap' f'!;!(jE, x.oc! E't'lf)- î)(jOCY fLEyi).w~. ))
'n; Se -.« l(.0(.Ţ(X. 't'OV Tfnov r.poETpituo o IoAwv
Tov Kpo!11ov !Î1,or.1 1>0Hoc n x.ocl ă).~1cx. 1 , inupw'Tot'
-r(vcx. 8ivnpov fLE'î' EX.EtYOV rS01. I Sox.iwv 1tocyx_1.;
8wnp'r)LOC ywv ofoEa8cx.1. ·o Se ,hE. {( K).fo~lv 't'E
K.cx.l Bhwvcx.. Tou-.01111 y11p foucr1 yivo~ 'ApyEio1a1
~le, 'TE iipx.iwv u,r'i}v t 1(.0(t 11'po~ 'TOUTCfl pwp."fl aw-
t. Elo, ... t!XVI)( hysvOIJ.!'IIX' 5: Avwv -ni1tep, a la place
il vil naîlre des enfanls. La m~me ou .. . L"i'dce de • mcme,
simullaneile des deux aclions est exprimee doublerncnt , au
de naitre el de voir, est mar- rnoyen de IXVtoO d'abord, pui,
qutio en franc;ai! par l'emploi
de l'infinitif preseul • naltre ••
de "•P·
6. Construise1 : 'Q, ok &l::6-
eu grec, par l'emploi du meme '"'' 1tpo!Tpe,j,<:<to ,ov Kpoîao ,
lemps pour Ies deux verbes, EÎ1t1XI ,ix XIXtix ,o,, Teno,
EloE el ixy!v61J."IX, !"un el 1tona tE xiX\ oî.lh'1., iorsque
l'autre a l'aoriste. Solon eu l provoquc Cresus .
2. K:x\ 1tGtvt<X 1tCX?Cl!J.Etv:xv- reconnaitre que la vie u,
tlX, el (il Ies vi() lous rester Tellos ( litltir. : • Les choses
auprcs de leurs pareuls, â concernan l Tellos •) avail ele
leur, parents , demeurer en une suite de prosperitc!.
ţ,ie. 7. 'Em,pw,a : le sujet csl
3. Tao ~io·J tU ~xo~·n , (~~ ouTo, (ou & Kpo:cro;} sous-
tit.1tap'~!J.ÎY (SOU!-Clll . in!j. entendu.
Eulende1 : • Bien parlagJ du 8. TlvlX a.-.hspov IJ.!T ,x,t-
oole de la forlune, a consi- vov 1'1lo,. Litteral emcn l : • Qui
derer la rie frugale que l'on ii auit vu occupaul le second
mene c.bez nous (ă Athenes),. rang (quanl au bonheur\ ~pre,
4. T~, cx awysiwvcx,. II Tellos, par rapJ;><>rl i, Te lus. •
, ·agil ·'l"aisemblablemenl dea O. 'f1t11v (equivalent de
MCgal'i t:.: o:j trlw.t•l seri ici a di,hnJrJ"'
111STOIRE DB CRESUS 9
r,.cx.-ro, TO \'r)8E. iit8°AOfOp01 l n ă:'p.qio·np o 1 bf.1.0IW,

~o-ex", x.a.l 3~ x.a.t Aiyt--ra.t O!t O AOyo;· io!Ja--n~
/;~~ T!) · u p11 TOLO'\ 'ApydolO'L 1, iSu 'l>CX.VTW~ 't"Y)V
1
U.1)-i'~ OCUTWV tiuyi"i X.Of.1.Lo-&iivocL t; TO lpov ' ol
~E O'fL ~6,~ tx. -roti iiypou ou 1>ocpayivovTO iv wp11 ·
GU)'X.A1)LOf.l.'VOL Se. T'~ wp"!}' ol '0'1)\/LCX.L tmoSuvn~
o:uTol u1>0 't"Y)V ~auy).11v tlhov rriv OCf.1.0C~ocv, fa!
'i'Y)~ OCf.1.0C~ll, Si O'fL wx_ EETQ '1l f.1.1lTiip I O',ocSfou~ Se
itt'f'ra x.cx.l -naatpcix.ovToc S1ocX.Of.1.Îacx.v-n~ oc1>ix.ov-ro
i, TO lpov. Tcx.UTOC Si O'(j)L ltOlî)O'CX.O'L x.ocl O(f>O!°i:O'L U'l>O
'i'Yl, 1>cx.v11yup10; 'nAEV't"Yl -roti ~iou ă:p(,;":'YI imyivETO ,
S1iSE~i TE E\/ 't'OU't'Ql(H. o 6Eo~ I w~ .ip.mov EL'1)
ocv8pw1>EpLO''t'OCV't'E~ tp.ocx.ocp1~ov 't'WV VE1)I/\EW\/ 't"Y)\/
pwp.11v, ocl Se. 'Apy{iOCL 't"Y)V p.11-ripoc CX.VTWV, otwv 1
TEJ<.\/W\/ ix.up11aE. ){ Se. f.1.'7l't"1lp mp1x_o:p~~ &OUO'O: Tt";l
TE lpy<p x.cx.l T!) !pYlf'-"!}, O'TOCO'OC «.v-rfov TOU iiyoclp.o: -
Ies dons de la Nature et de 5. To !p6v, Ie temple ; na-

la For lune des avantages qui lurcllemcnt celui ele Hera,
sont le pri.x de l'e!forl el du le<1ucl n'ctnil pas ii Argos
merite. Les premiera sonl ns- mcme, mais a Mycenes.
similes , en quclque sorte, â la 4. :Evyx),lJtO~.EVO t ,-ii wplJ,
base sur !aquelle s'elevenl Ies presses par le temps (propre-
, utres. ment: • enfermes par l'heure ,,
1. 'AEOl-ocpopo ,, vainqueurs forces de prendre un parti
dan, Ies jeu1, alhle tes cou- dans Ies limiles de temps
rounes. On sait quelle i mpor- donnees) .
lance lt, Grccs altnchaien l aux 5. 'Ev tov,o,a,, en eux, ear
victoire1 s emportees drns Ies leur exemple, par la maniere
jcux gl.mniques. dont ii agit cnvers eux.
2. ·q "Hp"(l
a,a,. Ccs deui
,o,a, 'Apy•!-
dalifs dependent
6. 'O 6.6;, Dieu, le dicu
supreme.
egalement de e-. uulJ, â p,-ij, . 'l. 111/i).),ov fait pleonasme.
Le mol a mol serai, : c Comme 8. O ,wv tienl lien ici de
une fete elail aux Argiens en oTt ,o,ovu,v, qui, d 'ai ll cun,
l"hanneur d~ 11.;,. (ou Juno1u •· serait rnoim expressif.
10 lllSTOIRE DE -i:Resus.
-ro~ \ !V):'._ no KAE0~1 -n lC.:d Be-n,m, TOÎG.

l.wv-rr,~ 'tix.vr;,<n, ot p.w htp."f)O'OCV p.ty<i).w~, 't·(Jv
8!0'tl 80UVO(\ 't() ocv8pwn<p 'nl"J.fiV ipL(r'îQ'I I f.cr-';\,
Mt'tel TCX 1J"t""f)V St 'î"Y}V !U"f._Y'1V w:; rnu11iv 't! x.oci
!llW)'.'Yllhiaocv, ~.(.(Tocx.01p.'1)8iv-re, iv et.uTi;'l -rQ lpQ o!
vn·,viet.1 oux.e.-r1 :t.VEl1"t'"Y)O'OC.V, OCAA' EV TiAE'( 't'OUT!Jl
V s O ~ , '
Vif.OVTO ' ApyEîo t OE Gţl!WV HX.OVCl.s 'it01·r,,;:i:p.e·101
hiOtt1Ct.V l~ ă!Atpou~ , w; ocvSpwv ctp1aTwV yrn,-
u.i.vwv. l) IoÂwv u.h s~tvScup.ovi"f):; Stl.J't'EOY,IOC
lvtii,E 'tOU'tO\(H, K.pora-o~ Se •mtpx.Od~ EÎm. :, 'n
~!°t'tlE 'A8"f)VOCLE, +i Si: r,p.nipr, !uS(.(tp.ovi'1) 1 OU'tW
-roi OC7tippm'tet.l i~ 'tO /J-'11Siv \ w,;n o•iSE tS1w'tiwv
ocvSp.;;v oo.~iou~ +ip.ioc~ l1to1'1)1!(.(; 8 ; » 'o SE Elm ·
« Ţn Kp.ora-t, ima'tip.tvov' /J-E 'to 8tîov 7tocv tov
qi8ov!pov 8 n x.et.l 'tet.pocx_<.,S!~' t1mpw't~~ oo.v8pw-
wri(wv "Pllj'fl,11-'tW'tl 1t'tp1. 'Ev yexp T<jl p.ocxpQ :f.POV(p Io
1. Tov ixyci).µ.cno,, la sllltuc tu ne m'as pi,s mt~me m1s au

de la deesse. nivev.u de . ..
2. Tv):'.•iv l,p„rta, , le plus 7. 'Ema~citJ,Evov, pensanl,
avnnlagetu a obteuir . croyant : plutâl que « sa-
3. "Ecrzov,:o a ici le sens chanl •• (acce pl ion moins fre-
pa1sif et s,guific lilleralemeu l quenlc ches llcrodotel.
• ils fu rent pris • . 8. To a,tov 1tCXV /o~ f6ova-
4. TO ~elV! A8l)vcxlt, ~ oi pov , que la divinite n'esl que
~tJ,!TEPll ,vocx1µ.ov i1J . Construi- Jalous,e. l.cs Grecs croyai ent
ae1 : ~ U. Y'1µe-ripyt eV◊cuµo ~ que la diviuite ne permcl pa.!
"'ll, ,1, (ElV! 'AO·r1vcxt,. Il est ii la prosperite huma.in c de
J 'un usagc frc.-1uent de re.ic ter dcpasscr u11 ccrtoin nh·ea u, et
ainsi ol , corume d'aulrcs p11r- ils ussimilaicu t ala jalousi c, Oli
1icules ou coujonction! : i•cip, meme ii l'envie. Ic sentiment
ix).).ci, etc ., apres Ies vocalils prov~ue chcz Ies dicux par la
ou Ies formule.s de scrmcnl. vue d un bonh eu r exccss1f.
5. To 1'-JJOtv, le neant. 9. Tcxpc,xwl, ;, se plaisu n\
6. OJ8~. . . ixt,ov, ~tJ,icx, &\ll bonleversementa.
iMl'l<JCX., la ne nous as pas to. 'Ev .. . T<Îl µc:xpij, ):'.pOvcp.
ml:mr attribue la valeur de ... daoa la euile des t.emps.
HISTOIRE DE CRESUS. 11
7COAM fLE\I EO'îL i3EîV 't'Ol !'-'11 ·n , Wi>.u, r:on~ OE

x.ocl r;oc!hîv. OuTw tiJV ' Kpo!crE, r:li.v iaTL a.v-
ijpwmp avp.qiopN. 'Ep.ol 3, au x.ocl T.AO\Y:'EELV fLEV
11-iyoc qioc(vEoct Y.ocl ~oc,;1>.Eu, r:onw11 eivoct a.v0pu',,.
itw\l • eMrvo Se, Ta etpEo fLE , :i·~ -,,.w GE iyw iiy~
1
itplv TEAEu"t"1)'11XVTIX x.oc>.w, TOV octwvoc 1 7ru0wp.,:1.

8
Ix.o7'im yCLp X.P"tl r;ocno, X.P'1lfl-lXTO, -.11v -rEAWT"tlv x.i:i

:ir;o%'1ETIXL. 7'0AAOÎlîL Ot tmOOE~IX- 5 OAbOV b 0eo~
:.popp(,ou, ocviTpE~E. » Tocu-roc ).€yt,,v -rcŢ> Kpo (crep
O•~ e )(.(J)~ l QlJŢE ex_ocp(~ETO , Q•~TE AOYOIJ fl,1\1 7'0L'1)<1CX.-
f1-EVO, OUOEVO~ O:'lf07'tp.m-;ocL 1 , Y.ocpToc ~Q~(X- a.p.oc6ioc

T l) \ \ ' "\ \
Et\llXL, o,, TOC 7'1XpEOV't'IX ocyocu'l.
<'I \ I '
)l,E't'Et, , 't"Y)V TE11EIJ't"1)\I
itlX\ITO, X.P'tl!J-IXTO, bpiiv EX.fAEUE.
METC! OEIo>.wv'l. oix_oiuvov -i>.ocbe ix. 6Eoti vip.E111,
f1-EYOCA'1) Kpoî,;ov a, w, oiY.o,, 0LOTL 10 E\/OfLL<1E E.WIJ't'Q\I
EÎVoct a.v0pu'.,7'W\I 117'CX.\ITW\I OA~LWTIX't'O\I. Au-r(x.oc o-ri
o,I EUOO\l't"t E'l;E(1't"1) ovHpo,•, o:; Ot 't"Y)V IX·J\'1') 0EtlX\I
rl~ ' I " ,, ( ' '"\
fqiocwE TWV fl.EA>.ov-rwv yEvfoOoct x.ocx.wv X.OC't"Cl -rov

itOCtOoc 11 • TH<11X\I ol
't'W Kpofo<p O•JO 7'0'.(0E,, 't'WV
1. rra, ea-t, a,6pwm" a~µ - 6. Ou ne fait qu·annoncer

~•P~, tout est hnsarct pour la negalion complexe, qui vient
l'hommc, l'hommc a e pcut ensuite, oV-r!. .
compler sur ricn. 7. Kw,. de quelque fa<;on
2. 1Exe.tvo .. . 't0 Et'pe.O µE, que ce mt, d'aucune fa<;on.
• la chosc au sujcl de laq uell e 8. 'A!îo!îeµn t tGll a pour
tu m'llll inlcrroge • , ticul ici sujet oKpolao; sous-entendu .
la place de ă).6w, ,ha,. 9. "Elaoe EX 8EOil ,eµea ,,
3. f!P 1• : pour nph /k 1••ra•YJ Kpoîaov, Cresus fut
4. T!A!V î710'!l(S ta.. .... to, en butte a un grand ressenti-
a:w,11, que tn u fini ta vie, ment de la pa.rt de la divinite
ljlle tu es mort. (au courroux des dieux) .
5. 'r1to~lta- (ionien pour to . 6.dm : comrne ott.
b1to~~~). ayant fait entre-. 11 . Kort« to, 1tai~a: it pe11
voit, esperer. pres cornme Tt<C> \ tn• 1torlocx..
12 HISTOillE DE CRBSUS.
~IJT&p0~ f'-l"I OLl(j)ootpTO I I Y,T ' I ')'otp

• ' 'I, ' \ 'I>\
07) lt~O; ' I 1 ),>
1 <J C
ntpo~ 'tiĂl'I 'Y)Â(x.w'I fl-OlX.p<îi -r~ 1>0C'IW. 1tpwro~ ·

OV'IOfLOl ~i ol ?i'I "ATU;. Tou-rov S.Ji t1'1 TOV "AT\J'I
IT"Ylf.1.0C('IH Tij°) Kpo(,;1)Afo (.I.LV
xlx.f.1.~ (jLa'l)PÎ~ ~A7)8inoc. ''o SE, i,n(TE E~T))'tp8-r1
x.ocl E<,)IJ't"iji Âoyov Es(t)i!.E 3 , x.oc-rocppw◊Y)O'Gt, TO'I ăn1pov
iyi-rotL [J-IV Tij> 'l>OCLat )'v'l/1.ÎX.!1., iwOo-roc OE cr-rp11.-
TT1yim iJ.L'I 't'W'I AuOw'I OU0!1.f.1.~ E'n E'l>L TOLOUTO
- '?: ' 4 ' , ~'
n-p-nyp-ct l<,E7t'E(.l.7t'E ' OCltO'ITL/1. Oe )1./1.L' oopl'I.TOC
~ ,
X.OCL' TOC'
TOLocu-roc 1>ocv-roc TOÎO'L x_pfovTOCL i, 1>0>-ep-O'I ii'18pw-
n-oL, ix. 't"W'I ocvSpuo'IW'I ix.x.011-fooc, i; -ro•; , Ooc>.oc-
fJ.OU, I crwi'IT)O'E, fJ.'11 -r( ol. )l.ptp.oc:mo'I -r<j> 'l>OCLSl
ip.1>i~. "Ex.o'ITO, 3€ ol EV X,Epcrl TOU mi1Sa; TOV
yocp.o'I , ' OC'l>IJt.ViETOCL i, TOC, l:ocp?h, OC'l"~P (jl)fJ.cpOp~
ix. OfJ.E'IO, I x.ocl ou x.ocOocpo, X. Eîpoc, EW'I , <l>pv~ p.h
ytvt~, yivw; OE TOU ~OCQ'LAT)Îo•J. nocpt>.Ow'I OE. 01ho,
l~ TOC Kpo(a-ou otJt.(oc, X.OCT<X vop.ou, -rov; k1x.w-
pfou, x.11.811.pa-fou EOino imx.up'ii,;oc1 , Kpoîcro; Si
.
t. âdip6Clpto, etail infirme. 6. O\ est un e xemple de c,
2. Kwq-6,. Ici • sourd de datif qu'on regardc quelque-
uaissance ,, (et, comme te l. fois a tort comme expletif c t
sourd-muet). qui marque l'intcrct que prend
une pcr&0nae ă la chose dont
1
3. Bwu't~' ).byov &Owxe,
se ful rendu compte (de cela), ii s'agit. De meme en fran-
eul r.cllcchi (la-dessus). 9ais : • Prends-moi le bon
4. o,loaµ.ji .. ... iH1tEµ.1te. parti. •
Voyez page 3 , note 1 . 7. ' Exovto, U. o! (Toir note
;:, . 0al-&µ.ov, paraît desi- 6) EV x•po\ tOV ,ra,/lo, -ro v
gner ici, comme dans plu- y&•.•ov, comm e son fils etail
sienrs endroits d ll ome re , Ies occu pe de son mar.iage, en
parties de la maison doat on train de se mar icr se mariait.
,e servait comrnc de lieu1 de 8 . :Evµ. ifO PY) i :._ 6µ. Evo, , cian s
~cpât, Ies chambres inha- le malhe ur , sous le coup d 'u n
llitees qui l'a isaicnt l'of!ioo malheur : comme coupab l,
d'ermolres. d ',m menrtre in volont.aire .
1
11-w tx.i&ripc 'Emi't'E 31. 't'rl 'IO!Ll~OtLEVIX. E1toi·l)110,
tiru-i6:i.'IETO ox.66,v n x.ct.l -ri, d'Y), ).i.ywv 't'i:t.3, ·
1
O: ' 0 'v0pW1CE, 't'{; 'îl iw~ X.ctl X.00E'I TIJ, <l>puy('Y),
~i'.W'I i1tfo't'tO, &p.ot iyivEO, 't'L'lct "t'E ocv3pwv 'Yl ywa.1-
Jtwv qionuaa.,; » ·o 31. IX(-(-ELbE't'O · " .. n ~ctl1LAElÎ ,
ror-~tEW fLE'I 't'OlÎ Mi3u:. El!LI '7tctî,, avop.i~op.ctL 3E
"A 3plla't'o., qioviuaoc; 31. oc3EA<piov ip.Ewu„oti aix.wv
mipu/LI, E~lA'Y)Actp.ivo; 't'f ll'7t0 't'OlÎ r:oc,po, xod ;<n'E·
pYJf',li'lo; 1tciv't'wv. » Kpoîao, 3i p.tv ' :i.p.dbt"t'O ,o~•
1
-r(SE I. « A.v~pwv 't'E <ptAw'I TUyx_ocm, fx.yovo ; iwv
x.ct! fAY)Au6a., ,. <ptAou,, ivOct ocp.'Y))'._ctV-fll1EL, x.p+i-
p.ct't'O, ov~tvo, p.ivwv lv 'tlf-'-E't'EOOU •. Iup.qiopriv 1 31.
't'ctU'î"tj'I wp.ouqio-ror.-ror. <pipwv X.Epâa.vfo, '7tAEîcr't'O'I •. D
·o p.tv a'1j 3ictl't'OC'I EÎX,E' iv Kpoicrou. 'Ev Se 't'iji
OCV't'iji X.POV(p 't'OU't'(p f'I 't'iji Mu-ri<p 'o).up.1t1p uo~
X.P'ÎitLOC 8 <pctl'IE't'ctl fl,iyor. . opp.wp.rn;; 31. ov-ro, EX. 't'OlÎ
oupe0, 't'OU't'OU 't'OC 't'WV Muawv Epta t 01cti:p
W / \ - - ~ 6EtpEO'l(.f
Jf, 10
,
t \ ', J t J / I
i;r,).).ocx.t, ~E ol Muaot E'7t or.u't'ov E EA0ovn; 1to1uax.ov
I
1. 1 E1t<iu : comme fod . tique, ii fa11drait nece881ire

Quand un inconnu demandait ment 't'ri• avµ ipop,\v .
I etre _purific d'un meurtre, on · G. •a~ xouipo-rcx-rcx ipe pwv
ue s'tnfonnait de son nom '"po:i:vle1; 1tAtla-rov, tu ga-
4u'aprcs la ceremonie. gueras le plus passiLle a sup-
'.l. Kb6tv fTI, <l>pYyl11,, do J)'lrter le plus le~erement (ou
quelle partie de la Phr,rgie. pa tiemment) pos.!!tble; le micu1
3. To,ai&,: comme Tola&t. pour Loi est d'avoir le plus de
, . 'E, ~µnipo•, equinut palience po611 ible
ci i i v ~µli'l, ou i, l) µ nlp'!) 7. ~/cx,-rcxv t!xe : periphrase
(s.-ent. orx<f.), c chei nous • • ilqui,~l~?le a_o,,t.itp. ,
&Oit qu 'il fa ,lle voit duia ~1u •
ttpw un neutre, BOit qu'oo
o,
8. 1 xp,,µ:x : comrue \J;,
!l . 'Epy«, lerre, cultivces,
doive supposer l' ell ipae d'un chaJllp,.
nom muculin tel que 11,o, t O. <1,cxf611ptn1, On aait
lpn,oY. que ccs imparfaiu en -cno,
IS. llvHOPf\V , En praşe li- onl la nleur de freqaeotatif's
IIISTOIII.B DE CMSUS.
fU" lt«MY ou~ev I, foa.rry_ov OE. 1rp~ otUTOU. Ti).a,
81 OC1nlC.0!L'Y01 'l\"CX.poc 'îOV Kpoîaov 'îW'I Muawv ă.y
y,).01 n.,yov -.«OE' O: ·o ~CX.IJIAEU, uâ:; x_p-np.ct p.i-
ytcr't"OV OC'iff(X.Y'l'I i,p.îv I.Y -r'fi ;:_wr,i, â; 'îOC epy~
Otcx.qi8dpEL ToG-rov '1t'po8up-,op-ivoL n.,îY ou 0U'IZ-
V-E8cx.. NGv' ti,v 'l\"poao,6v-,6i IJEU '\"().. m:t3cx. x.cx.l AO-
yiocx.; Vl'V)V(cx.; x.cx.i ltWot<; l1UfA-'1t''fL1f1U "YlfJ-ÎV 1 , wi; ~
fJ-LV i~fAwp-Ev ix. TYJ; )'._Wp"l;. )) Oî fi-lV o~
'îOV'îW\I
F.OEOV'\"O \ Kpoîao<; O! !'-Y'l'lfLOV&VWV '\"OU cm(pou 'î<X
l?t'ECX. n.eyi aqit -rixOE · « Ilcx.100<; p-s.v '1t'ip, m F.fi-OV
fi-~ fi-V'l'la6-ii'\"E t'\"I 6 • OU yocp <XV UfJ-lV O-Ufi-7tEfJ-~CX.1p-t 5 •
VEoycx.p-6:; n yixp !IJ'îl l'.CX.t 'îCX.V'î(X. e ol vvv fJ-EAH .
Auowv fi-EV'îOI ).oyiooci; x.«t 'îO l'.UV'l')yfo1ov 7 7t0CV
11Ufi-7ttp.~w, l'.OCt 0LCX.X.EAEVl10fJ-OC\ 'îOÎIJL tova1 ELVOC\
w; 1tpo6up-o-ri-ro1,;1 0-UVE~EAEÎV up.îv 'îO6'l)piov El'. n.i;
x_wp'l'):;. ]) Tocu-roc 8 ocp.et~OC'îO. ' A7-0f.PEOfi-EVWV Oe
't"OU'îo1a1 -rwv Muawv, i1tEaip)'._ E'\"CX.\ I; -rov Kpo (crou
1-ocî; OCX.'l)l'.OWi; ·f(;°)'/ t F.OEOV'ro ol Mucro(. Ou qiocp.ivou I O
i>e 'îOU Kpo(aou 'îOV YE 7-0CÎ0'.1. ,;qi1 aup-1tip.~t1V, Ai-
1. Ilo,forxo, ..• xcixci. ou• 5 . O..l y«p ii, Vfl,IV <>Vfl,•

iii,, s.-enl. ccutli, : • ne lui 1t!µtci,µ,, car je ne 811Urais
faisai enl aucun mal • · le la1sser parlir aver. vous.
2. I:v µ1ti µ,ţ, ci, ~µîv , d'en- 6. Tctii-rci : iuavoir 6 y<iµ.o , ,
voyer avec nous, de nous per- ou• ta< toO y<iµ ov.
metlre d ·emmener avec nou~. 7. Kv vY)yi,no, . equipage de
5. ToutWV EotOvtO . Avec chasse.
oioµ a,, pri.s dans le sens de e. T civm sullit , sans part i-
• demand er, • le nom de la cu le, pour !ier celte phrue a
cl ,ose se 111et 'luelquefoi s au la precedente.
genitif, aussi b1eo que celui ~- Tw_v t ienl ic) la ~lace de
de le persoane. . 't"QlV'tOC. 1'W" = 'tClV'tCX W't •
4. M~ µ•ll <>6~n fo, ne . . tO. Ov· q,ct µevov, refusa nt .
failes plus mention de, oe oii q>Y)tJ.< est par toul l'eq ui va-
11arlez plus de . ient du laţi n ""go .
HISTOrnE DE cnEsus.
Yfl 1tpo, rx.u-rov b 'ffl')Vt'l)t; 'C'IX~E • I( ·o 1tci:np' -ro:
l(.CtAi1au 7tpO't'Epov xo-n ;ud YEVVIXIO'C'IX'C'O: 'tl/J,L\I ¼ 1,
r, 'C'E 1t0Ai1.1.ou, Y.otl Et; iypoc, lţ)Ol'C'!O\l'C'O:t; Eu8ox.1-
11.im, VUY s~ .x1.t'Po-:-ipw•1• tJ-' 'C'OUTW\I OC7tOY.A'l)tlj0:t;

l'.x.u,' , ou-n TIVcx. ~u).('l)v i,c.ot 1to:p10wv' o("'t'E iOu-
f-1,L'lJV. Nuv Of 'C'€Qtlj'L iJ,E l..P~ OfLiJ,MI. Et; 't'E ocyop-~v
x.o:l l~ ocyopTI, qio1T€0\ITIX q>O-.t\lE0'00:1; x.oîo,; u.€.v Tlt;
"t'OÎl11 7t0Al1)'C"l}/jl So~w EÎ\IIXI, xofo,; ~i Tlt; 'C'T} \IEO-
yocf¼' yvv1X1x.i; x.o(ep ◊f EX.EtV'f) ◊O~EI ocv~pt ~\101•
~.im; l1il ~" au 1n i,c.in; 6 livoc1 l1tl ~v 0-rip'llv, 71
).oy; i,c.01 OCf.1.Et\lW EO''t'l TOCUTOC ou-rw
7'0lfUiJ,fvoc '. » 'A.f.1.E,gno:1 Kpoîo-o, -rwriOE · « •n
7'1XÎ, OVTf ~EIA('l)V OV'C'f ino o•~◊e.v 1ă.x.o:p11tocp18wv
'C'OI 7t01EW 'C'O:ti'C'oc, OCAA:Y. f.1.01 ot1, OVEtpo•; EV T(fl
U'ltV(p l1t10'-riiaoc itp'll ISE ri">.1yox.pov1ov EGViOou' U'ltO
ycx.p octx.f.l.TI, O'l◊'l')pE'llt; ho).fo;Oo:1 . npo; 8 ~ .. ~V
ot1v 'C'OCU'C"l)\I TO\/ 'C'E YOCf.1.0\1 TO L9 TOU":"0\1 fomuaoc )(()(\
!.7tl T!X. 1tocpoc).oci,c.~ocvoi,c.&x. !O oux. OC7t07tEf.1.7tW, ipu-
1. T ix x<il.A,<r'ta ... xa\ yev- tctV-ra oV-r·w 1tottfe:m}a: t : qu'iJ
vatbta't'Cl T\µ.!'il ;v, ce qui fai - vaut mieux pour moi que ce!
sait mes plus bell es ct mcs choses soient re!dccs ainsi.
p1us noblcs occupations. T ix 7. Ovte ... oJ~lv. Ces deui
est la forme ionienn e Ju pro- ncgations, lorsqu'ell cs se sui-
nom relatif ii.. vent dans ce l ordre. ne se de-
~- 'An axlc1io-a, e-xe1,.Voycz truis~nl ,P<>int.
poge 5, note 8. 8. llpo;, en consideration
3. 1\101 1t-~p,5wv, ayant vu de : par suite < a ţ8USC de I
chez moi, dccouv ert cn moi. 9. To ,: comme o-a,.
4. Tfo,0-1.. oµ.µao-,, de quels 10. 'En\ ,it mxpcx,aµ~o:vi>-
ycux, de quel front. µe6a, comr11e in\ (,o:~rn en\)
5. Mh,, (altique µl8r,), uu- 'COI (ionica pour li) n:tpo:).c,µ.•
peratif aoriste second de µe8- 6cxv6µe8o:. Propremcot : , Ies
i-r.µ,. choses pour lesqucllc• nou,
6. ·o . . w, µo, o:µtlvw ia-r\ sommes adjoints •• l'Pxpt\di.
tcx\lTcx oVth> nott.V ...e.vcx CCJui - tion pour laqucllc on rechercM
,aut 3 6'.(ri1i: l10 t !l.t1t.tvb'J t CM'l notre co11eo11rs.
ITTSTOIRE DE Cl\ltSUS.
Allll,'Yj'I ly_c.iw ar >e.w, 1 -~uvo:(p:tJV i,d 'tY)' EfLYi, 'ic

~O"Yl, 1 ~Lixx.'Hto-:1. Et; yocp p.01 p.otiva, Turx.ocw;
t~v ~11.1, • TOV yocp ~r, i'.T!pov OU)(. dv(.(( fLO L Âoy(-
~O(LCtL 1 • )) 'Ap.db!TOCL b VE"Y)V ("fl , TOLcrio,' «: Iuy•
yvwp."11 fL!V tiJ mhtp To1, ioovT1 ye' ăt1v Ta1ocmv,
~!pl ipl (j)UÂ/1.X'Y)'I lx_m 1• AAÂoc ÂEA"YJ0i ~ TO ornpov
TO ~E ou p.11.v8crm; 8 ' lp.i TOI OtY./1.IOV fon q>pri~m.
~ ' TOI TO ămpov 1 u1to 11.ix_p.'rl, cr10"Y1pi"Y1, q>riv11.1 Ef'-1
T<-A!trt""rlcrrn1 · va, Ot X.01/1.1 p.iv !L(;L )'._ eîpe,, X.Ot"Y) Ol
11.L1,_fL'Yl crLO"YJpi"Yl, 'ti)V ll'U q>ObEE/1.1; !Î p.1:v yocp U7t0
OOOV't'O' TOI !Î'lîE 't'!AEU'rt}(;!IV fL! 'fi &_)),ou T!U O't'L
TOVT<p oîx.e8, x_p'rlv 9 OYi rre 'lt'01iuv -roc 'lt'Otiet,· vtiv oe 10
U'lt'O 11.L1,_fLTJ<;. 'E1-Et't'E tiJV ou 1tpo, &voprx, "YJfJ-LV y(ve-
TOCI -ii fL(.(.X."YJ, 'p.i-re, p.e . » 'AfLEtbe-r11.1 Kpoi:cro, · « To
7'/1.Î: , Ecr't'I tji II fL! v1x.ţ, yvwp."Yl" !X.7-0!pllt'IW'I mpl
-roti iwrrvfou · w, tiJV V!'IIX."flfLEVO' \17'0 rrfo fLETOt.-
yLvwcrx.w, fLETt"Y)p.t TE cre LE'l/1.1 i,-l tij'I &yp"Ylv. ))
t . Er ,u.,,,
11 fort~, rap- se 7. To ăveipov. Ici, le fan-
prochc ici. comme ii arri ve l<'lme vu en SOi,ife, l'apparition
suu \'eul, dl· la ~ignification de 8. Olxe. L equivalent de
r~cx, 6xw,. cet indicatif, en latin eomme
2. 'E-rt\ ni,
ma vie durant.
•µ~, ..... Coll,, en fran<;ais, serait un sul>-
jonctif.
3. Oi3x EÎvo:i µo , ).oy1Coµo:,. Q. Xp~v (sans /iv), ii aurait
Entendez: • Je ne Ic compte fallu. - Comparez un eruµ loi
pas au nombre de mes en- analogue du latin oportebat .
fa nts , je ne le considere pas
comme etant un fil s pour
10. Nvv o, s'-cm ploie fr1>
quemment pour marquer Ie
moi » . passage d'une hypothcse a ,~
4. 'labv·n yt , puisque tu as realitc. ki on pourrait tradui-
vu, alors que te as vu. re: a Mais le fai t est que .... •
5 .. 11.ot sµE :pv).O:Y.'CV SZE<'I,
de vcillcr sur moi : htterale-
11. "E'", ri; eomme
quelque fa~on, en quelque
nn, de
ment • autour de moi •· sorte : loculion analogue ii
6. To oe oil µo:v6av«,, cc fo·m 6-r, (= h,o~,), quel
'IUe lu ne comµrends pas. qucfui :- .
HISfOIRE 0ll CRtsus. 17
El:;co:,:; aE "t'OUÎ'\"Ot. O Kpoîaa, fLE":0t.r.ip:r.n0t.1 TOV <ltpuvai
.A.3p"l)a-.Ov, :X7t\ Y.') fLE'llfl oi
oL 'Aiyu"t'iOt . « "Aop'l'l'1T!,
iyw GE IJ\JfL(j)Op?i 7H7t'A'l'lj' fLl"o" ocx_ocp1 1 , 'NI" 't'OL 0\./ll
bmo(~w, ix.ocOr,p0t. x.cd otx.fo11n ll'lt'OOE~OCfLtVo, tx_w,
r.ocpiy_wv d.aocv 0'./.7t'OC\1'1)',I 1 • '/U'I <iJV (oipECĂEI; ,ocp
EfLEU r.po'lt'OL1)/j0t.VT0, x_p'll<r't'Cl i, $ t;E x_p'YlaToî,;{ I'-'
OCfLE~E,;Orx1) (j)UAOt.ltlX 7t'IXL0o, <rE TOU EfLOU z.p'Ylt~w'
yEvfo6oc1 i, 0Cj'p'1J'I âpfLWfLEWJ, f-'-'Yl 'îl'IE(; lt0t.T' âo ov
x.iw'lt'E' i;.t g O'Y)A't)'îL ipocviwa1 vp.rv. rrpo, aE -rauT<ii
x.ocl ai TOL "J.pEwV ia·n livoct tvOoc OC1t'OAIXfl-1t'PU'IEEIXL.
"t'O'i'crL tp,OL(JL ' 7t':t.Tpw°Lov TE yip TOÎ EC1TL 7 x.ocl r.pocr-
ht PWfL'YJ vr.ocpx. EL 8 • lJ 'Ap.EÎbETOCL O v AOp'Y)cr't"Q~.
(( Tn ~MLAEU, iiHw;' p.e.v Ej'Wj'E &v O'J)I. ·ii•ioc i,
h6).ov tt TOLOVOE · OV't'E yocp crup.qiop?, -:-Ot'Y)OE ltEX,p'Yl-
fLEVO'I II oJ.x.o, i<1-r1 t., ap.'Y)ALil.oc, Ei 1t'f'Y)crcrav-r0t., 11
tivoc1, o•jTE TO ~OUAE'16oc1 ,;ocp0t. u, 1t'OAA0C)'._ŢI TE ocv
b-z.ov EfJ-EW\J't'O\/ u. Nuv Oi 11 , ht-Et't'E lj'~ '11t'EU0EL' lC.Ot.l
i. 'Axcxp, : datif ionien de tendez : • C'esl un gout, une

l'adjectif ăxap,,. habitude hercditaire dans ta
2. Ilapexwv 1tii<r<XV O<X1tâ- famili e. •
•.,,, , subvenant i, toutes les 8. 'î'.'1tcxpxa,. Voy . p. 8, n. () _
depenses. 9. • Anw,, dans toutes au-
5. 'E,, cnvers, i, l' egard de. lres circonstances.
4. Xp.,,,~,., , ionien pour 10. "AaO,o, implique !'idee
XPY}~ul, d 'un concours, J'une lutte pu-
;:,. 'E1t( avec le datif ne blique rl'adressc ou de couragc.
marque pas ici le but , mais 11. KexpYJfLtvo, est pris ici
la conscquence. Le sens n'esl dans le sens general et vague
dane pas • ne parai•sent ponr qu'a souvent le verbe latin ut i.
vous faire du mal, • mais bien 12. m,
1tp~<raov T<Xs, heu-
• paraissanl, ne vous fassent roux .
du mal. • 15. Ilixp a : potu r.apaatt.
6. 'A1tOA<XfL1tpuvhcx, : fu- 14. Oo>-AC<:(YJ " ii:, :<r,o·,
tur. En fran<;ais et en latin, on l µ.twuTov , et pour miile r11-
11ettrait le subjoncti f preseBl. 10ns je me sera.is abslenu.
7. (I .:xtp tilt'ov . . 'to, E.an. 811- t5. N;,, iii.. Voy. ~- !6,n. 10.
HIS1'C/IRE DE CRESUS.
~d T'C\ 1,otp1~tcrOoc1 (oipt(Aw yix.p O'E . 1Xf.1.llbEu0CI\

l..PY1a-rotcr1), 1to1fov il11.t ETOtf.1.o, -rocu-ror., 1t;(r3a. n
crov ' TO'I 010CX.lA!VlOCI ipuAIX.O'O'El'I, IX7t'llfJ.0Vot TOV ipv-
Act'1'10'1TO, ll'.'IEX.E'l 1 11'pocr36x.or. 't"OI (X7';')'/0t;rncruv. J)
To10VTOll1I i1t&LT! ov-roc; C:Cf.1.EL~OCTO Kp orcrov, ·r,"(,;or.v
f',ET!l -rocti't"cx. E~'rl p't"UfJ.EVOt Aoyix.,;1 n vE11v!~cr1 x.or.t
I • I i.'\ \ , I ~ ,.,, I \
l(IJ/1(. A7tlX.Of.1.E'101 /IE E; TOV 0AUiJ.7t0'1 El.,1)T!0'1 't'O
071p(ov' Eupovn:;
• , ,, • fl
s~
x.ocl mptO'T:X:'ITE:; oc•~'t'O X.VX.A(/
~ , . i:- • ~,, e
t(N)x.ovT11.,ov . Ewci. 011 o 1,uvo;, ovro:; 071 u x.O'. ci.p-
0El, -rov ip6·1ov~, x.et.AEOf.1.EVo:; OE "AOp71,;To,', C(Y.OV":'i-
(wv 't'OV V'I TOV /LE'I OCf.1.«pT11'1U, 't"\JY/.X'IU TOV ~e
Kpofoou mi.106;. •o fl-Ev ~~ ~>.-r,OEl:; 111 oclx.fl·TI
,,.. , "\
EC,i1t11.1)l!E TOIJ~ O'li.tpou
, , ' ljl'Y' IIL7J'I ' ) E
T1)'1 "6 Et '!,,
OE Tt; ocy-
'
ya>.iwv -ri;l Kpoirr 60tvJ:r<p ":'Ou 1t0t10o,
I
111JV't'E;oc~ocy11.Evo; '. p.oc

-
~"?"
C
.... "\ ,
T; w~1v,o,-oyu-ro, 0T1
j~ ~ I ,,
f-l\'I OC7-:EX't'HVE 't"OV 0C'JTO:; . ipovov EX.et./}n pE. IlEpt11-

f.1.EX.TEWV 0€ 111 O'Uf-1-lj)OpŢI, omwc; fX:X:AEE f.l.E'I Mx
7
itoc6ocp,;1o'i a fLOCp't'UpOfJ-EVO:; 't'~ U7t0 TOV ~l(vou 7tE7tOV•
'.Tav <pv).<xO'O'OVTO, d,ixev, m~me racme quc 5,op<iaxw

quod ad cuslodem atti11el , ou ll1llpT}axc.1 , fuir . On rom-
autanl qu'il sc l'a nu pouvoir prendra tout a l'h eure quel
de son ~ard ic11. P.st le dessein d'llerodole cn
'.l. I, n ).w ,!uit etre rattach e rappelant quc le garrlien du
a1t!p,a'ta\lTE~- fils de Cresus avait nom l'Ine-
3. ·o XctOccp'Ji,, TOV ip6vov : vilablc.
conslruction parfait.emenl re- 5. To ·) Ovdpov ~~ lf'lµYi" ·
gui iere, allenciu que l'oo pc11L Voyez page 16. note 7.
dire xcx6aipE tv <pO"o~, n11 :.:~i 6. ll'lci.U6v n , aliqua„k,
bien que xcc6:xipm ăva_pcc.
4. K:x>.el,µ svo;
""<· Le nnm propre • Aapl)·
a,
Allpl)-
magi~ .
7. Âllvw,, pathetiqueme.11.
8. KccO<ipa,ov, qui presi tle
;:o; porait provem r de la 011 , pttr ificalions, purificat6Ur•
UISTOlllE DE CRESUS. 19
~ ,h1, Î>c.11.ÂU 3e inLGTU)V 't'l x.oci i-i-111pY110V I' Ţ()V

fUV in(<rnov 1 x.11)..iwv, 3Lo-rt 3'ii, oix.fo1<n 1'.mo3E~a.-
fLE'IO~ TOV ~tLVOV, ~OVÎIX. TOU mu3o~ i).ocv8ocvE ~0-
11)(.(l)V, -rov ~E i-ra.LpY11av , c:i~ qiu).a.x.ix auii.niii.~ix~
a.u-rov tUpYIX.OL s ?COAEfLLWUTOV. nixp"tlaotv OE fLETil
't"OUTO ol Au3ot ~ipovn~ 'TO'I V!X.pov' 01rn18E ~E Ef-
7.E't"O ol~ qiov,u, . l:Tct.~ ~E O'~'t"Q~ npo 't"OU VEx.pou nocp-
EO(~ou iwUTov Kpo(a, npon(vwv -r11~ x_apo:; 1
imK(X."t'~.a~lll~O\L fLL'I x.,).,uwv -r<j) vEx.pij"l, liywv 't"Y)v
, ' .. '
TE 7: ?r:,-:ip·ll'I Ewu-rou a\JfL~Op7)v' )(.(% w; m
i ( , ' EX.ELV~
, , '
1
't"OV Jl.,:x.(}hpixv"t'ot i7t'o),(uAEX.tiJ~ ,!11 , ou3i ol EL7) ~u:.-
1np.ov I. Kpoîao~ 3E. 't"OU't"W\/ ocx.oucroc~ 7 TO\/ TE WAop11-
ll''t"O\/ x.oc-roti<.Ttpu, x.oc(mp i«l,•; ev x.ocx.0 olx.11l TO-
' I "\ ,. , t IC' W Ţ
aQUT!f> , )(.(XL AE.yu 7tpv, IXU't"O'I. « Ex_w, w c;,EîVE ,
7-!Xpoc 'JEU 7t'Îi.'50t\/ 't"~V ~LX.l)V, im13~ aewUTOU X.IXTIX -
~LX.<X~EI~ 8ocv1XTQV. El, ~f ou au f,1-0\ -rouSE -roti
X.IXX.OU 1d-r10~, fi f'-~ oaov a ocb.wv i~ipytiaoco I iin?t
0ew'I x.ou' Tt;, o;
fLOL X.IXL 7tClAIXL 7tpOEa-rJfLIXIVE 't'l1
fLEAAov,oc foia0ocL. » Kpoiao~ [Liv vu·1 leoc~E , w,
'. . 'E,dcrn6v n ,c(l\ hC11- aibiq~ vttam 7am tiott e1,c

P1ÎlOV, !•-e~l. ~i;'. vitalem. Oulit tient ici la plac,
ou,
en l. t.,. .
'l. To, fi-" !'lt<aT(OV : sous-
3. ·a~ ... ,tp"Îxo,. ·o~ cor-
de xa\ le premier membre
de la phrase etanl positif.
· 7. To~-rw"Y ăxovaCl~ , ayant
respond ii ~,6n du premier enleadu ces paroles. La re-
membre de phrase : • se fon- marque faile plus haut au
dant sur ce que.... , •ujet de liio u. .. , (page 14,
4. 'E1t' ix!l,..,. Entendez : n~-te ~ ) , s'applique pareill e-
• A la suite el 'en sus de ce menl a Clxovw .
premier malheur. • 8. El P.'I oaov, si ce n'est
li.'A1t0Ac.>A!XW~ perdi- .r..,, dans la mesure·seul <:menl ou.
tI·. Jittt,a-nit rendu malheu- "Oaov est restricli f.
reux. 9. Kov, vraisemblabl emen! ,
6 {)v~{ O\ !<YJ a «.\an,\IIV ! sans rloute, ii !aut le croire.
HISTOIRE DE CBESUS .
o\xo~ '>')V' 'C'OV lwu-roii 'lt'OCÎOOC. u Adp'Y)cr-ro~ oeb rO:>"

i(!w 'C'Oi.i M(ou.i, OU't'O; o~
b qion•~~ p.iv 'C'OU lwu-rou
OCOEAq>,ci.i YEV<lfI-!VO;, qiovEu~ OE 't'OU ulou 't'OU x.ocG-,ii-
pocv-ro~, E'lt'EtTE -riaux ('>') 1 't'WV ocv8pw7t'wv' iyivno
i.tpl 't'O a-îif'-OC ,- auyytVW(l'J(.Ofl-EVO~ ocv8pw7t'<uV EÎVOCL
'C'<Tw OCUTO~ ~~!! ~ixpulîUfI-qJOpwTOCTO; t E'lt'LX.OCTOCO-p-
(u T<Ţl 't'Uf'-g(p EWUTOV . ·
-
K potao; <!-, ' ' I!-' • s • ' li '
OE Em ouo neix ev 1t,v•1e't 11-eyoc">.ep x.c>,:-:--
- ' ~·
'Y)<1TO 't'OU... 'lt'OCLOO; EO"'t'ep·r,11-:
, ,
·:r, ;. ~-1-rO'.' OE 'Y) ' A<1't'1JO(.-
~\ ( /
YEO; 't'OU KuocUpEw YIY'l'-OV('Y) X.OC't'OC~pE8eîaoc u;;il

Kuoou 't'OU K-xu. b•JO"€W xoct 't'OC 't'WV Tiso,;€wv 1
'lt'P"l'l'
5
YP.~TOC ocu~OC\10~.E.VO(. 7t'E'l8EO; 11-E'I KpoîG0'/ li.1-i!'OC.VO-€,
!', IEO'
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Y)O"E Oe ~' •
e; <f>pOVT ('°oot EL" x.w~ OUVOCLTO
<!-' • '
' 'lt'pLV !'-!-
yoc">.ou; yevfo~otL 't'O'J; TI€pr,,x; I X.'.Y.'t'C(,AO(.~E.Iv OC 1JTW'I
q; , 7 I I!- , ' T \ ~ •
:x.v-,ocvo11-cv·11·1 't"Y)V ouvo:11-w. ME't'O: wv T'f1V oLClVOto:v
8
'C'O:UT'Y)V ocuT(x.o: OC'lt'E'lt'&Lpi't'O -rwv [J-O:VT'Y)iwv 't'wv T!
• ~ '\ '\
!V E11 l\'Y)IH X.OCL' TOV- !V ,
Amu~p' 8 " ' ,I, • ''\
1 OLO:'lt'Ef-L't'::t; :u, ., ou~
1. 'E,cein ~'71J';(l'I\ Twv 0tv- µsv :x, l'accro1ssemenl de la for-

&pw1twv eytvm1 1t!pt TO in)!LIX, tu ne, de la puissance.
IJU&nd Ies hommes eurenl n. 'Evli'l'l\aE. .. e; f povt1ca
!qisse le lieu de sepulture en ,I' '(111~ O,.j'IC(LTO, lui inspira
paix, c.-il.--d. fnrenl partis. celt.: pensee qu'il pourrait
2. Twv ixuTo; Y)OEE 1lixpv- pelll-~tre nitteralemenl : • si
av1,fopw't<X'to;, le ' piu, mal- pnr hasard ii pouvait >). 'E,,..
heureux de lous Ies hommcs l6'1\a:x, comme le simple all'I)·
IJU'il connilt. Twv est mis par ac;, a la signifiration acti,·e.
attraction pour TOVTwv Tou; 7. Kat<Xlo:gtlv . .. ctJ~:xvo·
= TOV'tWV ov;. "H,3u est la IL''Yi' , arr~ter dans son accr<'Î&-
3• peraonne du singulier de sement.
l'imparfait de o?oix. 8 . Mtta. ... . tv,v oufvoi ixv
3. 'En\ ovo lu«, deux an- tctVt'l)v 1 «.l'thu:i ... , ii n'eut pa s
eres dur ant. plns tot fait celle reflwon
4 E:i t ; ,ato. Nous diriona , que .. ,
psr une autre metapb ore : li. Toii , v A, ~~'I\, celui de
I R&St.ait plonge •• Libye, celui d1 Jupiter Am•
i. Te 1q1~y11,«T«, .. «.lla•o• mon ,
HISTOIRE .uE CR&SOS 21
&n~, 'tOu; f-U\I i, MAfOU<; iivoct 1 , 't"O'J<; 8E ii; ''.A.{;o:.;

„
TOC<; 4'wx.iw'll 1 't"OU<; i>E i, Âwi>W'IIY\\I. oî oi 't"IVE,·
1
i1rip:1.0'll't"O 1î1Xpoc 'TE Ap.ftOCpEW\I X.IXt mt.pa. TporyJ,-
VtO\I 4 , oî i>E -.-ni; MtAY\crLY\, ii; Bpocyx_ C8oc; 5 • Tocihc,.
p.iv vuv -roc 'EH·11v1x.o: p.ocvriitoc i; -roc â.1"i1np.~t
fl,IX'l't"Eucrop.evo, Kporcro, · ALblÎY\i; i>E 1rocpl "Ap.p.wv:x.
x1rfo-.uAE Ct.AAOU<; )'._pYicrop.ivou,. Âtimp.,te i>E ,m-
rl 8' (
pwp.Evoi; 'îW\I fJ-IX'ITT)LW\I o 'îL f povEOLE",I , w;' EL
, - I f
1
'j)po-,,fonoc 't"'l)",I â.)..-ri0ELIX\I Eupe0ei:11, EmtpY\'îlX1 crfEIX,
~EI.Î-repoc 1 1rip.1îwv, EL imx_ upfot 9 E'lît Ilipcroci; cr't"piX•
nuecr0oc1. 'EvnLAocp.evo, OE Toc8E 10 â.1"imf.1.'lîE i,
't"'l)",1 OtOC'lîUpo:.v 'îW'I X.PY\(j't"Yip{wv, oc1,' 'll, (X\/ "Y!p.ip"tl,
âp11-·110iwcrL EX. l:ocp8{wv, OC7t'O 'îlX1J'î"t]; ·np.epo),,oyiov:-
TIXt; 't"O\I AOL'lîO\I x_povov II EX.IX't"Ocrtj ·np.ip:i zpiicr0ocL
TOfoL x_p"tlcrTTJpfoLcrL , E'lîupw-rfonocc; o 't"t 'lîotiwv
ruyx_rivot o Aui>wv ~wnAti'.,, Kporao, b 'AAu(i-r·nw•
1. 'leve«, infinilif marquant 6. Il&1pwµ.tvo; TWV IJ-CXV•
le but : • pour aller • . niiwv 8 -r, q,povfo1ev, ,•onlont
2. ., AClo:;; -rele; cf>wxiw"'. Ltt. eprouver ce que sa,·aient Ies
ville d' Abre, en Phocide, ren- oracles , quelle etait leur
ferma it un celebre templ e scien~e ou lc?r ~lairvoyance ..
d'Apollon. 7. O;... c1tE!p'~T'cx,. Aprcs
3. Ol' oe ""', un certuin un verbe au passe, ·:; n'est pas
noml>,·e , certains d'eDtre eux . rare q11e le subjonctif, em-
~- TI~pri TE, 'Aµ.q,, ~ pewv ploye po11r marquer une idee
,.c« 1tcxpcx Tpoq,wv,ov. L ornclc cl'i11te11lio11, se renconlre ,
cl'Amphiaraos e tait situe prcs comme ici, â cote de l'optatif',
de Thebes; l'oracle de Tro- 8. ~!vupcx est pris adver
phoDios, dans UD antre voisin bialement .
de Lebadee, auire viile de 9. Ei smx_<tpfo,, s'il devn~
Bcotie . entreprendre.
5. Dpcxrxiocx,, Ies BraDchi- 10. Tri8t , cc ~ui suit .
des, ou dcscendanls de Bran- 11 .'H/J.Epo>.oyeo 'îcx; Tov >.o·
chos : familie sacerdotale at- 'ltOV )(povov, supputant jour
tacbee au sanctuaire de Didy- par jour le temps qui sui vrait,
mes (aupres de Milet), ou comptant Ies joun qui ,ui,
,\p,illon avait UD oracle. vraient.
U.E:RODOTE,
!82 RISTOIRI DE CRBsr.~
i'1'1Cl. a· &v fl(.CX.O''t'CX. 'îWV X.P1lf1't'1lpfo,v 0ia,-.(,r~
1
crvyypcx.to:11-ivou, ocvcx.ipipm 1tl1.p l(1JV't"OV. --o ŢI fLE'I
'1 1
JV '!IX A')\'lt!>: 't"(7iV ):p'7'10'"nlpiwv i6fon10't, ou Aiyi-
Ţ(X\ r.po; ouocx.11-wv · iv ~f, ~EA!pOÎO'I, w; iirii">-0ov

-rix_ 10',ct. 1 ic; -ro 11-iyocpov ol J\vDol x_p'7'10"0!'-EVOI T<,
8uŢi x.cll i1tupw't'!OV 'îO ivn-rcx.Ap.ivov ', -ri nv6('7'1 E'I
t~'1-fl-ET?½l TO\/½) "Hyn "t'clOe ·
Ol/la o' 3 ,yr;, <J,aµ.11av 1:' ă:p,6µov xa\ µhpa • 6<Xl-aaaT\,,
xa:\ )(wq:ioV avv !11µ: xa:\ oV q:iwveOv-ror; O:xo\Jw.
'Ooµ.~ µ.' ·~ q>pEv<X; ;Aoe ><p<Xta,plvaw XEAtilvT\,
!.<J,oµ.€vT\, ev xah<j, ,;µ• ăpveio«1< xp€eaa,v 5 ,
~ X<Xho; µev v1t€0-.pwt<X<, xahov o' ln1eat<X< •.
Tcx.G-rcx. ol Avooi 0rnmo-:it;"tJc; -r·iîc; nv6i1Ji; crvyyp~

txii-!VOI otzov,o ot'lt\0\/'t"Ec; ic; 't'~, 1ci.po1c;, 'n, OE x.a.i
<:i°A,-01 ol i.Epmeii-cp0iv-r.c; ! 1tcx.p-7i-1a.v ~ipov't'E(; "t'OV,
f..P'7'1'1f.l.O'~,, iv8cx.ii-rcx. b Kpoîcro, Ex.cx.o--rcx. dt-.cx.rn,;o-wv
t7t'<.upt,. T<o'I crvyypctffci.-rwv. Tiiiv p.ev ~~ ouOEv
i.po,;(no ii-iv· 0 8 O! wc; TO ix. ~EA'flW\I -i\x.OUO'! cx.u-
't'lY.CX. 1.po<1EOE~CX.T0 1 'n x.cd ;,; po r,iv;_<T'l 16 vop.icrcx., f-LOV·
I. 'O, ... ,a;:,at<X, aussilot i,J.l.o,) o! mp,neµq,Oevn~. Ies
que. autres envoycs. On repete sou-
2. To eV<EtaAµ!vav, s.-ent. ven t l'article devant 1e quali-
Jpt1)"C"t}tJ.Cl. ficalif qui suit a! itno, 011 un
3. A(i) parait indiquer que nom de nombre (ci e!~. o! ~•;o).
la eilalion n'esl pas complete. 8. "O reprcsente le m&ne
4. Mh pa, Ies dimensions. pcrsonnage que Ic mot im-
5. "Ap-(a) ... Y.pleaaiv, avec 1nedialcfnenl precedent, µ.iv.
des cha1rs , de la vianrle. Celle espcce de pleonasme se
l{deaa, est une fonne lrcs ren contre asse, frequcmmcnt
rue, equiv.1lente â xpsaa,. chez llerodote.
6. Xa ).x0-., O' l1tl!a'tcu, el 9. 11poaeM(ato, ii accu eil-
·~ui) est revHue (entourec) lit. approuv.1 (l'oracle), 011 re
J airain. Les Grecs evitent de connut la verile. Ce mol 1'op-
repcler le relatif au commen- poi;e direct.ement â ce 41ui a ele
eemcnl de deux phrases consc- dit plus hautdes aulres oracles:
eut ives. T c;1-, ... oUi5€" 1tpoaLEt6 µtv.
1. 'OUa, ( crase ponr ql 10. rlpacreuxe:,o , ii adoroit !le
IUSTOIRE DB CR8SUS.
~ov dvoc1 ~VTT) IOV' -rr., iv ~i).cpoîO't 1 & Tt' ol i~w-

, \ I St, ( I ( \ ~\ ~ I
p'YlX.Ef '>0t C(UTO~ f7t0 'Y)O'&. E1tt ";!. ya.p O'Y) 01!.-
;t"EfL~l -;;-o:pcc. -.cc. X.P'Yl1JTT1p10t -ro,;; Owitp61tou~, cpu).ci.g
~o:; '\""(}V x.upi-t1v ŢWV îlfLEPEW\I EfL'YJ)'._<XV"t)O'IX.ŢQ -.ad.oi. ,
m1v o·11Go:~ '>IX. 'TYlY!. • a:p.'YJx_ci:vov
, I ' ' , 't:°
i.c,tupELV-
n X.<X. l rn1~
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ippi,;o:crOci:1. /. EAWV'Y}V )(.(X.\ iipvo: JI.C(.'t"(X.)(.Q~C(; op.ou 1
·nyc
oc•'.iTo, iv Atb'Y)'>L x_o:hiti>, x_ri..).x.tov t1t!!hip.o: t1t181. i; .
Toc p.h 6~ f)(. ~EA'j)WV1
o·~Ţ(() '><t> Kpo(cr<p izp"tl0'0·11 •
6
)(.C(ŢOC ◊E ~V Ap.qnocpew '\"OU p.ct.v'r'Y}lou u1t6x.ptO'lV

7
O\JX. i 1_w e\n-ELV O TI TOLIJI Au60L<îl /:):_p'YJ11!. 7t01"1)GO:<îl

rci.p,l 'TO' !pov' 8 '\"ct.\ vop.1-,op.1.va:
"/' ( ' t
ou ya:p \ T
tuv IG '~ •
o•;ni;
'\"OU'\"O ).iyi.-rou) lino yi Y} QŢL x.o:l ·'\"OUTOV tl iv&-
1-'-l<î! [J-0:VTT)\OV !X.~EU◊E, iY.'t'Y)O'OIX.L.
M!.TCC. ~E '\"C(U'rO: OuO'l"(l<îL p.1.yri..A~O'I -rov iv ~EA-
ipofot 0Eov 11 !Ai1Jx.no 7tO ),).ri., 'TE Y.o:l 1uyoc'>-01tprnfo:
ct icu) : comme ii la vue d'un renl Ies· reponses de I' oracle

prodige, d'une ma.nifestation de Dclphes. •
de la divinite. 7. h.aTa, au aujet de .
1. Mct,-niwv, 1a11ctuaire (ve- 8. TTep'i -to !pov : soil am
ritablement) prophetique, ora- alentours du temple, soit dans
de (digue de ce nom) . le temple meme, ou, plus
2, "Q TI, quippe quod. exnc_Lcment, dan s Ies diverse,
3. A,ho,, il lui scul, scul
rnns temoins'
4. 'E,mo~aa~ Ttt ~yt ...
r'~- Ou
arti es qui cn co mposaien t
',mceinle. .
ne serl qu'â. annonc,·r
(mq,p~acxa6°';1. , Construisez : o•,ol.
•m•OY)acx, Tex •~•vp,,, TE ""\ 10.'Ov, comme on sait, H'a-
,mq,pa,rcxa~a, ~y• ă11~·,(a•10, pres ce qui • ele dit. Vo)'CZ
(e!va1), •~n nl 1ma_g111t\ des page 22: 6" µ i v wv Ttt >.0 1rcit
e\1_0ses q11'd croynil 1mpossiblc tWv :tP'flO''t~plwv E6Ea-rt taE,
d mvenlcr el de .t evincr. ou Hy,,cxi repa; ouoaµw •.
5. 'H-1, s : de elj,w. H. Kcx, T00To '1 , Amphiaraus
6. Tl1 ... Ex 6 LJ.!f1Wv oV-cw ... aussi (el non pas seul emr.111
i·(p~crO'l . Lillcralement: • Les Apollon ).
rcponses partics de Delpl, es 12 . To, iv 6,).;, oîo-1 6cb,, le
Curent re11dues ainsi. • Eo d iP.u de Delphes, le clicu clo111
<J'a~trcs term e, : • J'ell as fu- le saocluaire est a Dclpbes.
HISTOIRE DE CR&SUS.
OCVIXM}fl.lXTIX l, n ~EAcpou, OC'lt'E7'Efl.7'E X.IXL mxo,

'AfJ.cpLapEwV. TOÎO'L ~€ &:ym /.LEAAOUO'\ TIXUTIX ~IX
Swpoc €VETEAAETO O Kpoîao, e1mpwTav TOC X.P"1JO''TT)-
p1oc Ei o-Tp1XT!U'Y)'t'1X1 i„t Ilipmx, Kporao~ 1 , x.oct El
"n'IIX a,p<X.TOV ocv~pwv 1'poa6fo1TO cpO..ov. ~E ·n,
OC7'\X.Of1.EVO\ ;,, 't'OC I OC7'E1'Ef1.(j)!hiO'OCV ol AuSot ocvESa-
lJOCV 't'OC ocva.&iif',or.'t'oc, (t_pfovTO TOÎO'I X.P"1JO''t'"1JPIOLO'\
HyovTE~. (( Kpoiao, â Auowv TE x.or.t &.nwv ifMwv
~or.O'\ AE 1J, , VOfJ.LO'OC, 't'otS! 11-0CV'TT)IOC eÎVIX\ fl.OUVOC !'I
ocv0pw1'010'\' Ufl.ÎV ' 't'E OC~\IX 4 Swpor. EOWX.E TWV
i~wp"llfl.iltTwv, x.or.t vuv UfJ.fa, im1pw't'Gj: Et O"t'poc-
TEU'Y)TOCL E7'L nipaor., x.or.t d w,oc O''t'pOC't'OV ocv~pwv
1tpoa8E'Y)'t'IXI O'Ufl.fl.OCX.OV. » Oî fi.EV TOCU't'OC f7'ELpw-
nov' 't'WV Se fJ.OCV't"Y)(wv OCfJ.(j)O't'Epwv i, TWUTQ oc!
yvwfl.OCL O"UviSpor.fLOV, 1'po).iyouaoc1 Kpofoep, 'Y)V o-Tpoc-
TEU'Y)TOCL f.'7'L nipaoc,, fLEYOCA'Y)V ocpx_+.v fi.LV X.OCTOCAU-
O'U'/1 • TOU, Se 'EAAT]VWV OUVIXTW'TOC't'Ou, O'U'IE~ou-
AEUO'I o! i~wpovTIX e ipO..ou, 1'poa0fo0oc1.
'Emin IH ocn'IEl)'._0E'ITOC TOC 0Eo~p6mor. E1'U6E't'O b
1. E; atpottev1Jtot1. .. Kpoî- (teto• f',otVn\ta s!vat fJ,OOvot)
ao,, si Cresus aoit enlrepren- suffll'aient â le montrer, est
dre une guerre. Cel emploi du adresse conjointement, par
subjonctif n'a rien que de par- une sorle de fiction, â Apollon
(ftilement regulier . Quant a et a Amphiaraos.
i ·optatif du membre de ph rase 4."At1a.Entende1: cQuisont
smvant, 1tpoa6io~-r0 (comme une juste retribntion de ... •
itooaOstto ou 1tp6a60«0), ii 5. Meye,).,,, o:px~v fJ.tV XO(•
n' est pas moins correct, comme tot).vam, qu'il .ietruirait un
dependant de l'imparfait iv• grand empire. La Pythie avait
îEAAEîO , repondu, suivant Aristote, par
2. 'E, ,a= ;, tor<ltot (xp11- l'hexametre sui,·anl : Kpolao,
r,niptot) i, T<X (ion. pour &). • A).vv o,01~a,
f',t ~IXA'l)V âpx~,·
Voye1 page 15, note 1~. · XtX-rci).VcrH , ·
3. 'îf',îv. Ce d~urs, 6. 'Etwpovtot, aprea a•oir
oomme le, mou orecedents decou•ert (qui ii• tltaient i.
HISTOIRE lJE CR!SOS. t!I
Kpoîcro,' ump11cr6Y) 't'E TOLl'J\ X.PYilî'nlpfo1cr1' mi.yx.~

T~ 0..,r(crcx., X.0:TO:AUcrm T'1)V Kupou ~O:crlAY)(Y)V I
rrifJ-ljioc, o:6T1, ei; TiuO<i, âEAcpou, ◊wpino:1, 1r1J66f1,E-
vo; OCUTWV TO 1tA-ii60;, Y.0:T ocv◊po: 1 ◊UO cr-rocT-iipin
1
x_pucrou. âEAcpol ◊e. ocv-rl 't"OU't"WV ăoocro:v Kpofoep x.ocl

Au~oîcr1 1rpOfJ-OCV'T"f){Y)v x.o:l OC't"EAELO:V x.a.l 1rpotop{Y)V 1
x.ocl E~ELVO:I -rij> ~OIJAOfJ-EV(p o:u-rwv yfocr60:1 ât}cpov,
e; TOV o:iEl x.p6vov 5 • âwpY)crOCfLt\"Ot; OE 't"OUt; âEA<j)O~t;
â Kpaîcro, ex_pY1cr'n)p10C~E't"O 't"O -rp!·,'lV . E'lrEÎ't"E y11.p 3~
rro:pi).o:~E -roti fLO:VTIJfou oc).116uo:v', evtcpopit-ro o:u•
TO\Î. 'E1rupw-ro: oe. 't"OC◊E X,pY1crTIJp1a.~6tJ-EVOt;' El o!
rroiux_p6v10, fo-ro:1 1 YJ i-c-ouvo:px_ tY). 'H OE l1u0(Y) ol
'I.Pif. 't"OCOE .
'A)->.' 4 ihav ~µiovo, ~a,nhu, M,\oo,a, ylvYJŢ01,,
1.a\ ~ou 7 I Auol: 1toli016pl:, 1tol-u,J,,\q,,001 1t01p' "Epµo,
'l'auy,<V 8 1'-TJOE µhuv, µ,,o ' 01:oela801, XOIXO( ,!va<.
Tou-ro1cr1 ii0oum -roîa1 Emcr1 • o KpotrTo, 1roii6v

1. K01~' /îvop01, par tete; 5. "Ea1a,. Dans ce genre
proprement • par homme , : de phrases, ou le fran~ai,
2. CTpoµav~ <YJV xa\ h€- exige le cooditionnel, Ie,
AE<01v 1«x\ 1tpoelip<YJV. La 1tpo- Grecs emploie11t 51Juvent J'in-
µa·,~ •lJ consistait dans le dicatif du fu tur .
droil ele consulter l'oracle, 6. 'AH(ci) . Voyez page 2'l,
sans att.endre le tirage au sort note 5.
'{UÎ fixoit Ies ra ngs d"introduc- 7. Ka\ -rou : correlatif or-
llon ; 1'h€,e:a, rlans l'exemp- dinaire de lh~ dans la poesie
tion de loute taxe pour le! epique. On peut in:erpreter :
Lydiens en sej our a Delphes : • Alors all881 ~, ou • en meme
ta 1tpoeop iYJ, dans la prcseance temps, a ce moment mem~ •.
lux jeux publics. 8. <l>euy!cv : infinit;f equi-
3. 'E~ Tâv cx~e:'t xp6vov, a valant pour le sens aun impfi.
perpetuite. ratif.
4, CT apl).a6E ŢOV µav~ iov !J. T c,uTo <C>, e,6oii a, ,ota,
,i),r,8wxv, i I avait re.;u de l'o- E1tEat, pour : EAOoOa, -,;oV'to,a
racl e une • erite , une repoose Tola, s1tea,. Herodote, qui lie
vn.ie . aouvent dem phras~s p,ir o~-
\16 IIISTOIRE DE CRESOS.
111
f'IN DE L'Hl8TOIRE DE CRESUS,
(Liv. I, eh. 71 et 75-!l l .)
KpoY<ro~ OE E7to1frro a-rpoc~('Y)v t, Kocmtoc◊o-

, S ''\ ( , - , • I
%.LYJV , EA7- acx.. X.otT1Xtp'1)11HV Ku pov Tt X.IXL T'Y)V
nEpcriwv OUVotfJ.LV: TiotpMx.EUoc~ofJ-ivou OE Kpofoou
7-:pocTEUEaOcx.t fr;l nip1cx.., TWV -:L. Auowv , VOfJ.L(o-
fJ.EVO~ 4 x.cx.t I i.po!f6E EIVOCL ,;oipo,' ~7t0 I OE TOCUT'Y)~ -r·r,,
yvwfl-'1)~ x.od 'îO X.IXf'îCX. 7 ' dvvEgOUAEU <H KpoicrOC11X.EU,:X.~EOCL, OÎ 11X\Yt'L-
VIX• fUY ocv~up(o«~, 11X\Yt'LV'1)V OE '")V OCAA'r)V iaO'r,-roc
tpopfooo1, <11'îEOV'îCX.L OE ovx. oacx. i0€Aoua1 J X, wpr,v
lx_OV'n~ 't'P'flX,&CX.V. Ilpo. OE 1 oux. OIV<,) O\IX;t_pio'ITCX.L,
toi'.;, cu l'absence d'une autre emploienl le participe preoent
particule, iume a placer alors en gnise de participe impar-
.:a detenninatif en t~te. fait.
1. IloHbv n , a peu pres 5. Ka 1, m&ne, deja.
i.:omme noUbv ou no).).w seul. 6. 'A nb, depuis el par
On trouve aus.i , emplo'ye de suite de .
mCme, 1to)J,W ·n - 7. K0<\ ro ><apra (~quiva-
2. Mci,,a.;a ir.avtwv, piui
0
a
lcnt ·xa\ xa.pr0<, sa ns article ,
que d aucune aulre reponse. qu'on trouve ailleurs), meme
3. Kam,aooxil]v, Ln Cappa- grandemenl, c'est-il-d1re , jus-
.f oce etait situee au N.-E. de qu'a un haul degre. 11 fout
la Phrygie, qui faisait partie SOU>-enlendre apres celto locu-
des Etats de Cresus. lion voµ ,C6µ!v oc .
4. Noµ,{bµ 1•101 : Ies Grccs 8 TT po, 51, el en ou lr,,.
in~ u3pomu·d~va1 1 ou au~-1 ~e lzooot -i-pwym• ,

1
Q\JX. ~no ă.yix.Sov o,'.i3iv. TOUTO f.1-EV 2 811, !( 1/\X.~-

/ t r .., ( 5 I •
cru, > TL mp!IX.<; IX.it"CX\p"fl'1W.I 1 TO\(T j'! f'-"tl E'1tl
fJ-rlOE'I ; TO\JTO 0! 1 "f)I/ 1/\Y."f)Vţl,, fJ-0:.0E . OGO'.. IX.j'(f- O'(%
~, , ·- 'L'' " n- ,n 1 " •
OCit"O~IX.AfU<; ." f'EIJ(jciwvot Y~P TWI/ 7lfJ-ETipwv xycx~w'I

'?:°
7tEp1E<-,O'ITO'..t, ,,., '
OVO! 0'..7twqTOL',,~qOI/TIX.I, 'E yw' fJ-E', I s 1/UV
Owrin E;(W x:ipw, oi oux. hi 1/00'1 7t0t!O\J'1t 1 lltip-
crţicrt crTpO'..TEUE'100:.t in-1 Au3ov,. » TOCUT(t. ).iywv O'JJ(
i;mOa Tov 1\-poîcrov.
·n~ DE !Î.1tilW'C"O ird TOI/ ~ AA\J'I it"OTcxp.av OKpor-
cro;, TO lv8.auTţv 8, w<; fJ-fY iyti> ).iyw, X.otTOC TOC<;
EOU'10'..<; yaqiupot<; Stag(gME TOI/ CfTfO'..TO'I, w,
3€ o
7tOAAa<; Aoyo, 'EAA"l)'IWl/9, 00'..A"Y)<; •• ol â MtA'l}JtO<;
StEg(gott;E. 'A1topfono<; yocp Kpofoou ox.w,
ot S1cx-
%crE't"O'..\ TOI/ T,OTO'..fJ-OV o crTpotTo, (oi, ya.p 311 Et'l:Xt
x.w TOUTO'I "C"O'I x_povov II TOC<; yaipupcx, TotUTO(.') 1 ).iye-
TIX.t TtO'..fEO'ITO'.. TOI/ 0:tA"Y)'I El/ Tii> <îTflX.TOit"iS '!;Ol"Y)-
'10'..t 0:. 1JTijl TOI/ 7t"Oi'.:t:J,OV E~ (Y.~t(T-rEp"Yl<; ,:upo<; TOU
np:r..ou li X.IX.I ix l>o ~t„i\<; p'iuv 1 '!;Ot"Y)<îlX.\ );€ wSa !S •
I . Tpwy::v : coinme :!7'te i}. ·o~... ~ nono, ,6r o,

tpWyew. 'En~vwv, suivant la lradi-
'l. Tou~o µ(v. Voyei page i, tion la plus repandue chez Ies
note 11. Grecs.
:5 . Toicrl ys, qu,ppe qu,bus . 10. 0atHi,, Thales : un de,
4. M~ l,,-n µY)oev . La ne- sept Sages de la Groce.
~• tion simple (1&-iil ne detruil 11 . Tov,ov ~ov zpovov equ,
pas l'efîel de la negation com- vaut. ici a ,6~t. ·
µl~xp (µYJ otv) qui vienl en- 12. 'E~ cxp,crnp~ ; xupo, ...
su1te. T()V ,npo«ov , a
main gauch e
5. Mii6•. comprends. rle l'armee.
6. ',EY~ ~{v. ~ t a moi. 13. '06t, comme il suit
7. Em voov 1to10ov,n. Yoy . ~·est l'adTerbe corr&pondan t
page 5, note 2. a OOE, de ~ere que ov,w,
8. To ev6st-uv, apru eela. corre.~pond a ou'toc .
28 118TOIRE DE CRESUS.
XVW~E\/ "11)U IJ't"pti.'t"<mi00 J OCf~OCf.1-EVOV Ou.,',pux.oc ~ixOfo:1

1
")pucrcmv t 1 &.yov't"OC f'-'11\/0EtOe'.ct. 1 , ăx.w~ IX.\/ 't"O cr,p1-

-:-61noov LO\/OUf'-EVO,s X.IX:rix VW't"OU ).ci{îot'' 't"OC~ X.OC't"('.1
'n')V Otwpux_oc EX.'t"p1X.1t0f.1-EVOs EX. 't"W\/ 11.px_1X.{wv poi.-
'Jpwv, )I.C(,L IX~'t"t, 5 mt.pOCf.1-U{:;Of.1-EVO~ 't"O cr't"p(nomOO\/
l, 't"IX. ocpzocrcx fo{:;ocno1. Wu't"E 6, E1tEin x.oct auz icr0'1\
-:-ci.z. 1cr't"cx â 1tO't"1Xf.1-0s 7 , OCf'-(j)O't"i.p~ Otoc{:;oc't"o, tyi.vE't"o.
Oî oe x.cxl 't"o 1tocpci.1to:.v 8 li.youeit 't"o ocpz cxrov pi.o0pov
IXit"O~'rlpcxvO-iivoct. 'A),Aa. 't"OU't"O f'-E-\/ ouoe. 1tpocriEf',OCI 9 '
x.w~ yixp cmicrw 1toprnOfLEVOI OIE{:;'1)'10CV OCU't"OV to;
Kporcro, oe: E1tEt't"E 01oc{:;~, (j\JV -rijl cr't"pct.'t"ijl OCit"(x.no
·di~ Koc1t1tcxoox.i"11~ l~ 't"'Y)V nnpi'rlv x.ocAEOf.1-!V'rlV 11
t. 'Opuaa11v. Nous avona l'admel! meme pas, bieo loi r,

dejâ signa!e I' emploi de l'infi- d'eo examiner le plus ou moin•
nitif el du participe presenls de verile.
avec le sens de l'imparfail. 10. Kw, yilp ... ihl6YJcrctv ctu·
i •A yov,a p-YJvoe,afo, la -rbv; car, s'il en e.st ainsi,
menanl (tra~anl) en forme de comment oot-ils fait pour tra-
croissa nl. verser le fleuve ( ll.€6Y}c-ctv,
5. 'lcvouµ.evo,, etant infle- de ihUlYJv, el noo de ihi6-~act,
chi, dirigc suivanl une courhe. CJ.UÎ aurait la signification ac-
4. KcttCl VWtOV ,a6o,, le tive de : faire traverser)? ll e-
neuve prit a dos. rodo le s'apl'uie sur ce fait,
5. A~'ttt;, 1·ursus , puis. que Ies Lyd1ell8 devaienl plm
6, "Oa,e, de sorte que, de l'Brd repasser le fl euvc Ilal ys.
la sorle. Si , a ce momen t, le fl cuve
7. 'E1t EttE Xctt ecrxicr8Y} ta- n'avnit plus ev\ divise en dcux
;(• <rTct o 1totctµ.6,, des que le bras, ils auraient ele. arretes,
:Jeuve se ful partage. Ka i lors de leur retraite, par la
(qui equivaut ici au lalm adeo) merne difficulle qui avait foit
etahlit unc graJation de la obstacle, un instant, a leur
ph rase precedente, ou ii est passage en Cappadocc.
question simplcmenl de l'en- 11. T'ii, Kct1t1tctOOXÎYJ, ... i,
lreprise, a celle-ci, ou l'on en niv fhepÎYJV xahoµ.ivY}v, dan1
voit la roalisation . la :region Je la Cappndoce
8. K01\ ţi) mxpa1t<XV, meme qu 'on appelle Pterie : d en5 la
completement region appelee Pterie, eo Cap-
9. Ov6t.., "poaltµ.qt,. jo ne padoce .
HISTOIRB DR CRESUS. 29
(-ii 3e II·np(YJ icr,rt ~- x.wp'Yl, 't'OC!J'TT)<; 'tO i<T'J'..UPOTOC·

't'OV, Y.OC't'ot 1 l:1VW7t'Y)V 7t0AIV 't"Y)V iv EvE;Eiv<f) 7t0V't'<fl'
11-ocALO"t'IX. x.11' ,mp.iv'Yl), iv8ocu-ra fo-rpoc-romoevno,
qi8e(pwv . -rwv }:up(wv -rou, X.A'1lpo1J, •. Kocl e!le fJ-EV
-rwv Il-reotwv -r-~v 7tOAIV x.ocl 'Y)VOooc1toO(,;a-ro, e[le
3e -roti; -rr~pLOL1/.tOoc<; OCU't"Y}<; 7tlX.Ci<X.<; , l:upiou; n OV◊EV
1
i6v-rct., ct.i-rioui; l)'.'IIX.cr't'IX.'t'OU<; i1tOt"()O'E. Kupo, OE ,

ayelpct.<; 't'OV EWU't'OU cr-rpoc-rov )(.(X.( 7t<X.pocAct.~wv 't'OU<;
fJ-E't'ocE;u otx.fov-roci; 7t'OCV't'ct.<;, 'Y)V't'IOU't'O Kpoicrc,>. rrpiv
~E it;elauvm bpfJ-"YJO'OCI g 't'OV a-rpoc-rov 7t'EfJ-~OC- l!.'1)-
pux.oci; ii; -roui; wlwvoc, i1mpho mpeoci; oc-;.o Kpofoou
OC7t'IO''t'IX.VQ'.I I. vlwvei; p.iv vuv ovx. imi8ov-ro· Kupoi;
◊€ wi; IX,7ttX.E't'O x.ocl ii.vncr-rpoc-ro1te~eucrct.'t'O K.pofo<,>,
iv0ct.u't'OC EV tj Il-rept1J X. wp11 im1pwv-ro X.OC't'ot 't'O
tcrx.upov OCA.A YIAWV'. MOC;('Yl, 3E. x.ocp·np"YJ<; yevop.EVî')<;
x.od 7UO'OV't'W'I ii.p.ipo-ripwv 7t'OAA.lllV 1 , TEA.oi;' ou&he-
pot VIX.'Y)O'OCV't'!<; 31EO"t"Y)G0l'I 'IU)(.'t'Q~ E'!.eA8ouG'Y)i;.
1. K:xs~. a la hauteurcle, let1 domaines , Ies champs.
dans le voisinage de, vers . 5. 'E~tAav,Etv elll un infi-
2. 'Ev Eu~dvw 1t0VîW• Si- nitif qm marque le but et de-
oope etait si luee sur. une pend de 6p p.~aa,.
presqu'île qui s'avan~il dans 6. 'Amai:,r,,:u iomen pour
le Pont-Euxin, appsle aujour- «~UJ"tClVCl1..
d'hui mer Noire; de la I'em- 7. 'Ermpli>no xa.ix to
ploi de la preposilion iv. On <<T',(VPOV <XAA~AWV, ils eprou-
pouvait dire en elîel que Si- va,eot mutuellement leur forte
nope etail bâtie au milieu de dans UD combat. Ka,a îO
la mel'. '".i(Upov . chez llerodole, pa-
5. MctAta-tci ":ll , environ ra1t signifier c de vive force , ,
(proprement « plulttt qu'au- plutot que • vigoureuse-
pres de toute autre viole •) · ment ».
K 11 ne fail '{U'iruister sur 1'1- -8. 'A[J-q>Oîtpblv 1tOAAli>v :
dce faP.prox1mat ioo conten11e c'est-ă-d1re 1t0Hli>v Auowv
dans fl,aA<a-ta. xcx\ ,ronw, Iltpaawv.
,. Tou, XA'r)pou,. Proi;>re- 9. Te,o, eat pr~ adverbia-
me11l • Ies lots de terre • ; \eme.it.
;\(l UISTOIRE DII CRESUS.
Kocl \"OC !U"

'cr"t'p0C"!'07'E~OC OCMO"t'i:poc OU"!'W' iirw•
v(G;t:,o. Kpoicro; 01: fl-•11-<Jl0dc; X.OC"!'Q(. "!'O 7'A';i0oc; "!'C
lwu"!'oii cr"t'pOC"t'E.u11.oc' (·},v ya.p o! o GUfl-~.l'.Awv s ,;'rpix.-
To; 7t"OAAO'I EAC/.O'G'W\/ !r, o Kupou), "!'OU"!'O f1-EfJ-ql6dc; ,
wc; "t"'Q u,;·n poci7:1 oux. {;mpă."t'O e-rrOC'IEA0EîV o Kupo,,
•oc-rr·nlocu,n ic; -ra; tocpotc; , EV voii> €z.wv 4 mitpocx.ocAfooc;
fl-i.'1 Atyu;r"!'io•Jc; x.oc"!'a "!'O ăpx.tov' ( i1tOL'Y)O'OCTO y11.p
11.cx.l 7t"po ; "A ;.Lcl..G'L\/ ~'l.GtAEU0'11"0C Atyu1tTQU G'Jf-'-fl-cl..•
f. (·11v 7t"ponpov ·t\1np \'t'po; AocX.EOOCLf-'-0\/toU;), fii:"!'OC-
-;-;q.1.tcx.11-f'IOc; OE ;,,oct Biz~uAwvfou; (x.ocl e yocp 1'poc;
'70\J"!'OUc; oc•~"!'ij} mmoi·11"!'0 G1Jf1-l1·cl..X tY) , hupivvrnE oi
"!'O\/ x_povov "!'OUTO'I "!'(ll'I Biz~uAW\/tW'I Aoc~uv·11·ro;J,
E.,";(:J_yyEC). o:. ; Oe: X.c/.. t Aoc-x.EOOCtf1-0'110t(H 1-ocpi.îvcit ic; x_po•
vov pi1"t'OV) oc),foc1..; "!'E o·n "!'0\J"!'OUc; X.IX. l "1'1)'1 €WUTOU
0
cruni~occ; u"t'pOC"t't·()v, "t'O'I )'._HfJ-WVOC mitpdc;, OCfl-0: "!'~

fo.pt 7 cnpoctEum i-id touc; nipaocc;. Kocl O f-'-E'I "l'ixU"l'O'.
tppoviwv , w;. eir.Lx.ETO ic; "!'occ; IocpOtc;, E7'EfJ-7h x.f,pu•
\ \ I 8 , , ,
x.occ; X.OC"!'IZ "t'OC, O'Ufl-fJ-OC/. L?'.c; ,cpOopEO'l"t'OC, Ec; 7'EfJ-7'"r0'1
fl-'Îj'IOC cruniy.crOo:.t ic; lcxpOt;. TO'/ OE 7'0Cptov-roc x.ocl
l.l.OCXEGOCf.LE'IO<i O"'!'pOC"!'OV IlÎOO"Y}in,1
ocroc; ·nv ocu-roi:i
~ELV~x.oc; a, 7'(1.'l"!'OC OC7'Elc; 0LE Q')(.,E00CcrE , o:•00Cf1-0C !A7'L·
1. OV'tw , commc On vicnt 5. Ka,,/ţ TO 6p,uov , en rai -
de le voi,r : en d'aulres termes. son df\.J' alliahce juree.
C SllllŞ _
r esuita\ ) , 6. Ka/, aussi : ce mol ne
2. M!µ q,6!<1 ><a,i. ,o1t),'ii- doit pas ~tre rattache A ycip.
ao, '<O !,.iv.oii <rtpanvu.a , 7. "Aµo: •'!' i!ap,, avec Io
mecontent de son armee quant printemps, des
le printcmps
au nombre, jugean l son arniCe 8. r,a,ă ,ii, a\nJ.µax(a; ,
1roy peu nomureuse. chei Ies allies, prop.-ement
.). ~vµoai„wv' q ui avait • Ies ălliances , . KaTci parai!
combattu. employe ici comme dans 1t•·
4. 'Ev v6'!' ifxwv, ayant dans p1iiyov xa,Cl TOU' 8l)cravpov,,
J'esprit, proj etant. Voyez p. 4, Voit' __ page ţ. noţe t.
13. ~ IJ. ~o,,.,,
'l}V enm,(i l&vt1lO(
lllSTOIRE DE CRESUS .
'7 0(.; f-1-Yl X.O'î! ixpO(. ocyu)'IIGOCf'-!'10!; ovrw 7':~fl0(.7t'AY)-
cr(w; I Ki:ipo; EAOC<11l ir:l l:ocp31, .
T:xuT/1. lr:1">.tyo11-iv , <1>,;mp )(.O(.t ~'I, ioo~e
TEp-:t<; el'IOCL. Au-,;(x.oc Oe. E7t'f!1.7':f 8eor:por:ov; i<; TEAE-
11·11/j(jf(J)',/ •. 'A mx.011-ivo LIH OE. TQt(j\ 8eor:po7t'OIG\ l'. (l.l
4
11-cx8oulîL 1t'po, TEAEfJ-"flllGEWY TO 8iAEL G1'1f'-/1.L'lf\'1 TO
TE?CX.<;, o,~y. l~eyivno Kpofotp OC7':/1."()"ftA/1.L. 7t'ptv yocp
;; o;;(,;w aipfa, OCV/1.Ţ.AWGOC\ ;_, TOC~ :!:ocpOL<;, '1)AW o
Kpotao;. TeAEf'-"flll/jEf<; f'-l!'ITO\ 8 TOC◊! i'. yvwcr11.v i a-rp11.•
-:ov ocno8poov 7t'pocr◊Olt\f'-0'1 dvocL Kpo(,;<p fal 't"r)V
f.lop11v 8 ' ocmx.011-evov ~E TOUTOV X.OC'î!MTPE~E118oc1 TO\/<;
€;;1 X. wpiov;, Aiyov·n<; ăip1v tÎv11.1 y-îî, mx.î3oc 1, t,rn-ov
31. r;oAEfLOV TE x.11.l E1t'"r)Av611.. TeAlfL1Jl111EE<; 11-iv v•Jv
fCJUivaut a 00-0V ~V ~!tV ll<OV uns doulc Ies habitauta de
,o·,wv ~ov ~p ,noll et rc•- celle derniere que designe
lreint la significalion de cc qu i ll erodole. lls passaien t pour
precede aux sculs mercenaires ~lre, de pere en fils , devins
de 1'11.rID ee de CrcsW1. C'esl el exeget~ (ou explicateur,
ainsi que l'on dit ~ non~ -oi, ele presages, interpretes de.s
y-~, · pour ~o no).u -oi, ri,, la volonles divines) .
grande pnrlie. la plus grande 4. 0n., <7YJJJ-O<ÎV!LV, lendait
purtie de la tem,. a foi re enlelldre, voulait dire ,
l. OV"t'w 1tctpcntĂ't'ja(w;. tam signifiait. EHî.t, est au present,
illl/110 Ma,-te, avec des chances parce que la pensee du narra-
isi Cgale1. teur ,e reporle au moment ou
'2. Me'ttiv"t!~ . . . vEµ,e:a6cu, re• la question ful posee.
noni;ant a brouter . 5. Mlv,o,, mais, or
3. 'E, T,l.eµY)o-alwv (on dit 6. TTpoaob,uµ o, dvcu Kpo i-
aussi TtAµY)aalw, ), dans le "'!' e,i:\ -oi• X"'PYl•• Mre su; to
>JTI des Tciemessiens, che, pom_t de marcher contre (eni)
lcs· felemessicns . II J avait plu- Ies Etals de Cresus.
•icurs villei du nom de î ele- 7. "Of" dvcu r'll~ ffalo a,
messe, une en Pisidie, une ea qu e Serpent ligniliiiit Enfa u
Carie, une ea Lyci.4. Cc son t 4-elalerff.
HISTOIRE DE CRESUS.
'tOCU'tlX. wix.p{v1X\/TO Kpola 1)01) l)AWX.OTL , ou◊i'I

1
)I.W !tOO't'!i; TW\/ 1)01) 7'!pl l:ocpOLi; TE X.oct OCUTCJ'I
Kpo,aov.
Ki.ipoi; OE /1.UT{)I.IX OC7"EAOCU\/OVTO; Kpofoo •J 1 fE"t 6.
niv flX)'._1JV T~v yevop.iv'r)V lv -:-?J IIT~p(~, flXOv w,
ocm).ocaoci; p.i).).01 Kporaoi; ◊LIXCJX.EOOC\/ 5 TO\/ a'tp1XTO'I 1
~OUAEUO(iEvoi; EvpLCJX.E -rrp'iiyfoc 4 ol EivocL lAocuvm wi;
◊uvocvra ·dx. LCJTOC a l7't "t'O:i; l:ocpOLi; ' 1'ptv .;, TO OE\J-
·npov 8 O:AL/'j%'/IXL TW'I Au◊w'I TT)'I ◊V'IIXtJ-L'I. 'ni; i E
al TIXUTIX foo~E, x.ocl 7 i-rro(u X.IXTOC TOCx_oi; · i).occroci;
yocp Tov aTpoc,ov li; ,~v Au0(1Jv ocuTocyyo).ai; 1:(-palaep
EA1)Au8EE 8 • 'Ev8ocuTIX Kpaîaoi; li; CX.7'apî-r1v 7'0AA~v
cx.myfivoi; , U)i; ol ăvocvTlw; lax_ E ,oc
"P'YlYP.X,IX
:A wi; IXUTOi; il.OC"t'E◊Oil.E E g ' op.w; ,oui; Au ~aui; E~YiYE to
ăi; ti-iix.·nv. Ti-Iv ◊E "t'OU'îO'I "t'O'I x_povav l8vo; ou◊EV E'I
'tŢI 'Acr(~ OUTE cx.vOp'r)LOTEpov OUTE OCAX.LP.WTEpov TOU
~'
,\UOLOU. 'H ~\ I 1'
OE !L°'X.'rl '1(j)EW'I Yl\/
,
°'"
' ' (Ft7'7'W'I tl , ~oopoc"t'IX
' ,
t. Twv ~0:1 , Ies evenements 1. Ka i , auss,, de plus (c'est-

qu1 uaient heu des ce mo- a-dire ici • non content d 'en
ment. avoir la pensee o).
2. A\l·dxct Cl1tEActVvov'to~ 8. A,hciyyi).o, Keola'!' ek,i -
Kpolaou , au moment meme ).,l6EE, 1 ii etait arme (ou • ii
ou Cresus partait. arrivait • ) s'amion\;"nt lui-
8. 11,aaXEOiiV : futur for- a mtlme a Cresus, av ant qu'au-
tne dite attique de o,aaxEOIXv- cune aul re personne et) t pu
'll.lµt. informer ce roi de sa venue . •
4. Hpr, Y!L<X, une chose a 9. ' E vavŢ lw, fo-x•·· ·· l) ~, ;
fai re, une chose utile, or:V'tO~ xa'te: 06xEt , prirent Wle
5.·a, OUVO(<ŢO Ţ(Xx<~<X,le
plus vite possible. La locution
tournure contraire Îl celle ou
ii s'attendait.
plus frcquente i:., ŢCl'Xl~O( 10.'E~'ii'Y•• conduisait, (coli•
n·csL au'une forme abregee de duisit) hors Ies murs.
celle-;:i. H . 'A1t' Ymtwv , a chevll"
f. To &-ni pov , pour la se- proprement : • d11 dl!IIIU&
conde l'ois. de no,n eau. ehev&\U.. D
HISTOIRE Dl!: CI\ ESUS.
,~ lqitp!O\I 1-'-EYOCAIX., X.17.L IX.UTOL 1 ~<1(1.\1 l1rneuea6«1

ciy«8oi. 'Ei; Ţ() 1nofov OE aiJ\IEA6611,w11 1 TOtÎ't'O Ţ()
~pci 't'OtÎ IX.<1TEO<; fo-rt 't'OtÎ };1X.pOt"l')\IOtÎ I, foy 1-l''j'IX. TE
X.IX.L t,).011, iv61t.ti't'IX. o Ktipoi;, wi; EtOE ŢQl/~ AuOou;
ii; fl-OCX,"1)\1 't'IX.crcrop.ivoui;, X.IX.'t'IX.ppwa'Y)crlX.i; 't"J)\I r7t'7t'O\I,
E7t'Ot"Y)<1E , 'Ap7t'ct.you tmo8Ef1-E\IOU OC\IOpoi; M-iiootJ,
't'O\O\laE · 0<11X.\ 't'~ cr-rp1X.-ri;> 't'~ iwu't'OtÎ EY7t'or:o (l'\ŢO
q,6pot -re x.1X.t crx.wo<p6pot ;,.oci-i--riAot, ;t'IX.tJ"t'IX.; 7t'OC<11X.i;
nc<ia.i; x.a.i OC7t'EAV' 't'O'. &.x_8EIX., &.11opa.i; E7t'' IX.U't';:,
ocvi~"Y)(îE L7t'7t'OCOIX. '1't'OA'f)\I Ecr't'IX.Ap.ivoui;, <1Y..EUOC(n<; OE.
:Z'~ 't'OU~ 7t'pO!'t'IX.ţE -r·7ii; &.n-rii; cr-rpocwîii; 7t'POLEVIX.\ & ,;poi;
-~v Kpo(crou fa,;ov, 'î'fJ OE x.oci-i-·h A<p a7t'Ecr8a.t 't'OV
1n(ov <1TOIX.'
I
t'O'I EY..EAEUE, omcr8E ~E 't'OtÎ m(oti i;:;i-

1
't"IX.~E 't"J)\I 7'fi.GIX.V tmtO\I. 'ni; 3i ol 7t'OCV't'Ei; OtE't'f-
't'OCX,IX.'t'O, 7t'1X.p1X.CVE<1E 't'WV f'-E.'1 IXAAwv 7 AuOwv !-'-1)
<pEtooi-i-ivoui; x.nCvuv 7t'OCV't'IX. 't'OV E!-'-7t'00W\/ y11101-1-e-
vov 1 , Kpoîcrov OE ocu-rov 1-'-'1) X.'t'Etvuv, i-i-·flOE !nv crt.1A•
AOlfl-~IX.voi-i-Evo, oci-i-u\l"l)'t'IX.\.
'ni; OE X.l)'.t' aiJV'Y)WJ.V ii; 't"J)V !-'-<l."f.."YJV, ev81X.U't'IX. IU
wi; c:'icr<ppov-ro -rocx_tcr't'OC 't'W\I X.IX.f1-'Y)AWV o! l'.,.;:;oi x.oci
EÎ6ov IX.U't'CJ.<;, rmCcrw ocvfoTpE<pOV, ~ti<p81X.pT6 't'E 't'~
1. A,ho 1, eux-m~mcs (pour 5. llpoi'lvcx, : infinitil de but.
oe pi us par Ier des chevaux ni 6. T~ ... xcxµÎj)tp, la troupe
des lances). des chameaux, par analogie
'2 . ~uve).66v,wv : sous-ent. avec ~ t'rc1to~ la cava leri e.
1
Auowv X'.l.i flEpa-lwv . 7. ''AHwv, aulres que le

3. Toii cxa-,eo, . . . ,oii ~cxp- personnage qui va etre non une
i,Y}voO , la viile de Sardes. dans le membre de yhrase op-
Ecxp~•YJ•oO est adjectif. pose, aulres quc Cresus
4. 'A1te).wv : pour ix'fe).wv. 8. Ile.iv"ta 't0v Jµ1tot; &,. . y, ..
II est de regie, dans e dia- v6µ!\IO\I, quiconq11r 5e rc ucon-
lecte ionien, qu c l' aspira ti on trerait sur leur paasage.
dune voyelle n',i110ue pas sur 9 . Kc.<i . Voir p. 3!.1,note 7·
la eo1.•onne precedente . t@. 'BvOcxO·,o: , alo,·s.
UISTOIRE DE GRESUS.
Kpofo<f) Yi D-d, . 0v p.iv't'OL or )'E Au3ot 't"O iv{hihE~

Îlu).ol ~IT!X.\11, 1J..n' w<; lp.oc8ov 1 't'O )'L\/Oll.t\lOV, rJ..7t'O-
Oopovn; X;t"O 'tWV r,rnwv 7tE~Ot 't'OÎ!11 Ilipa-ricrt ,;uv-
i~OI.AAO\I . Xpovep Oe 7WJO\l't'WV ocp.q:io-;ipwv 7t0AA(7JV
hpoc7tOV't'O ol AuOal, X.!X.TEIA"Y)0inE~ OE E<; 't'O ·ntx_o;
e-:roA100x.iov-ro
I
u1to -rwv TIEoaiwv
I
.
Toîa1 fEV O'fl x.ocn<rTTJil.H • 1t0Atopx.i"Y1, Kpo r-ro:;
~€ 60;1.iwv ol x_povov E7tt 11-ocx.pov foeaOocL "t"t)V 10ALop-
x.i-riv i'.7tEf7':E EX. TOU nix_Eo; &.Ho•-1:; ocyyiAou; i;
'tCI.<; GUff!X.)'._ ioc.,. Ol 11,EV yocp 1tponpoL OtE7tEf,l:t0V't'O
i:; 7tE[L7t":"0"1 p.·7ivoc. -rrpoEpionE<; <runiyE,r0oc.t E<; ~cip-
6t:; , -ro•1,ou:; OE i~imp.-rrE T'Y)V -rocx_ i<rT"f)v ÎliEcrOoc.1
~o-(}8ii1·1• w:; :tOALopx.eop.ivo•J Kpoi<rou. 'E:; n O'fl tilv
't'7.:; &.noc; Emp.m <JU[Lfl-OC)'._ ia., x.oc.t 0'1) ~/Xt 5 i, ACI.·
X.E◊OCLfJ,OVOC.. TofoL Oe e ;,.oct O(,'~'t'OÎ<rL X.0t't'' O(,U't'OV 't'OU-
't'OV ''t"OV x_ppvov <JUVE7'E7M"WX.H Ept:; EOU<rOC 7 -rrpo:;
' I I 1' , - '
1 8
Apydou; mpl x_wpov X.OCAEO[LEVO'I 0upfo.;. TC/.<; yocp
0upfo.:; 't'CI.U't'OI.<;, iou1T01.<; 't'"fl; i\.pyo).iÎlo; p.o(p-rir/ ,
-i.1to-roc.p.op-EVOI fox_ov 10, ol AOC.XEOOCtp.ov•.ot. Bo-rifh1-
I. 00 µ€.no , o, y, A.vilo\ 5. Ko:t ll~ xo:/, el aussi.
rO 0Et).o\ ~O'Cl\l, nean-
E\l&!O't!\I 6. Tota, U designe Ies La-
moins Ies Lydiens (pour parler cedcmonien,, dont !'id ee est
d'cux maintennnl, el non plus impliqu ee dans Ao:xell<1lµovo: ,
des chevuux : de IA y,) ne fai - el s'oppose 8 f0\(1l µav (Ies
blirenl pas a la suite de cela Lydiens).
(tinrenl bon . en depit de ce 7. ~vvt1te1t"t'Wx!e Epti; Eoo-
con lrcfemps). ao: , ii se trouvait qu'un e qu&-
~. 'O; e'. µo:Oov, des qu'ils relle existail.
eurent YU. · 8 . Ihp\ xwpo,, au suj~t
5 . Ko:na-ni><•• : ionien pour ci 'une place.
x<16Eanpm, xo:Oe,an\x«. 9. MolpY),, domaine , terri•
4. Con1truisez ! lH1<eµ1te toire.
51,ai!a, ~or,O!m '"i' so:x!- 10. 'A'T<O~ClµO_JUV,01 i<r,(OV ,
n-11'1, ii Ies envoyait demauder 'A1t~ur6~r.o< tlxov equinu-
rl e porter aecour, au µlw; .,.jtc. d.nit o,n·( tl!-'ll'W'IV ( voii,
HiS'l'OIRE DE CR ESUS.
aciv,wv 8e '.ApyaCwv tj aq,nipr1 'X7tO't'Of.fJ,VC!1-fo:~,

,v6or.ii-roc auvtbl')miv, i; ).oyou, O\JV!Atlovn,, ~a-ie'
-r~\'Y)l<.Ocrfou~ ix.oc,ipwv p.ocx_fooca01u, ox.o,ipo1 3' ,xv
r.tp11 ivw'l't'OCI, 't'Olhwv tÎVoc1 't'O\I x_&po>J, 't'O OE 1-).'Y)-
60, ,ou cr-..?oc,ou cx1toc).).,fod'Ea8oc1 lx.<htpov i, T"f:'I
SW\J't'OU p:ri3l 1tocpocfi.ivt'i.\l ocywv1,op.s.vwv t, 't'W'IOE
t'ivtx.Ev , \'.voc p.·t mt.ptOV't'wV ,wv cr,poc-ro1-iO(uv,
bpfov't'E, ol l,tpo1 3 Ecrcrou(livou, 't'Ou, cript't'ipou, imx.•
f'·IJ'IOIE'I . Iuv0ap.E\IOI 't'OCUTOC cx1-oc).\ ,:fo,;o'ITO, ).oyi~
8E; IH. EY.OC't'Ep(uV u-:to ).uq,0iv't'E, cruviboc AO\I . .Mocx_o-
p.ivwv .oi irq,tw'I x.ocl y1vop.ivruv tcr07'0CAtWV, U7HA~(-
;t0'1't'O e~ ~vopwv !~ocx.ocr(wv -rper,, 'Apye[wv p.h
AAX.'l)Vwp TE x.:x.i Xpop.fo,, Aocx.EOoc1p.o·,iwv OE
'o0puoc3l')c . t'.i1tD.Hq,0·11crocv 31. OU't'OI \I\JHO, E'l';-
e.).Ooucr·,,~ •. oi. p.Ev i~ ~\JO -t<7iv 'Apydwv w~ VEV\J<.l')-
>'.O't'E; E0EO\I eţ 't'O Ăpyo, 1 0 ~E 't'WV A:X.X.E~c1.1p.ov·(wv
·oepu1XYJ,,_ (j)(.\JAEIJ(jix., -tou; ApytfoJ'I 'IEXpou, x.ocl
1tpocr<pop·rvrix., 't'?'. 07'A'1. 7'po; 't'O !wutou ·1't'p0CT07'l-
~ov, iv -r~ -rci.~1 "Eix_e. !wu-rov 1 . 'Hp.ip~ 3w,ip~ ~e.
rrocp-riaocv 7.'\J'l0ocvop.e.vo1 ocp.<po·npo1 '. Tiw, p.e.v 1 311
p_age 5, _note 8). "Cr,i(ov, ao- 4. NvXŢO, em:>.6ovc, ~-, grâ-

r1,te qm a le sens d uit plus- cc a l'arrivee de la nuit.
que-parfoil, marque im degrc 5. 'E_, ry Ţ(X~ l ElxE ~w,.n6v,
de plu~ diihs le p'asse : • ils se lena1l a son poste ( rega-
s'elai cnl troiives dans la si- linail son poste el y restait) .
tualion de gens qui avaienl 6. llcxp'rJcrcxv ,ruvO,xv bµtvo ,
enlevc ». cxµcpoŢEpo,, Ies hommes ilcs
1 'E-,Oavi:cx ITTJvi~ 11 criiv . dr.ux armees etaient la (sur le
wcr~E, da11s cel et.al de choses champ de bataille) se rensei-
i1s cohvinrenl de. enan\, venaienl a·ux informa-
2. 'Ay<llv,~oµl, w,, llindis tions .
qu_'ils comhallraienl. 7. Tew ~ (itv , d'abord, pro-
3. 01 Înpoi, leB anE nn Ies prement « _jusqu'au moment
"Jlres. qui ,·a cir,' 1nd ique >).
HISTOIRE DE CRE8U8.
I
~.-froi lx.OC't'EpOL Eq,rx.aCt.v 'Hx.OCv, Aiyov~t; ot p.Ev W,
i(.,u"t"w'I 7tA!un~ 7tEPL')'E"(OYoccn 1 , oî 3e. "t"ouc; f'-E'I ix1to-
<fiOC(YOY't'!c; mcpEuyoTocc;S, -rov De. crcpi-t-1.pov 1tocpxp.1.(-
'IOC'l"t"OC x.ocl '1X.UAEUO"OC'l"t"OC -rouc; E.X.cl'IW'I 'IEx.pouc;. Ti).o~
3e. ix. "t"'Y)c; lp13oc;' O"Uf'-7t!'10'1't'Ec; Ef'-"- X. O'l"t"O · 7tE<70'IT(uv
oe x.ocl 0Cf'-9)0Tipwv 7t0AAW'l 1 E'ILX.(u'I Ara.EOOCLfLOVtOI.
'Apy1.to1 f'-!"I "IJ'I OC7t0 "t"OU"t"OU TOU )'.,PO'IOU X.OC"t"OC)(.Elp<X-
f'-E'IOL "t"&c; Y.Ecpoc">-&c;, np6npoY imi'IOC"(M<; 8 x.of'-fovnc;,
i7tot+i11ocno YOfLO'I n xocl xoc"t"ii.prri1 /J-'Yl 7tp6npov
Opitm Y-Of'-'1l'I Ă.pydwv f'-·03evoc, f'-'110e. -r&c; yuvocr-
x.~ 'l'Cfll x_pull"ocpop+icmv, -rrplY &v 0upioc, ocvocGw-
r,wv-.oc1. Aocx.1.~0CLfLOY101 Oe. "t"IX iwx.v-.(oc ,ou,wv 7
i'.0E'l"t"O 'IOfLO'I. ou yocp _xop.fov"t"tc; 1tpo TOU"t"Ou, cimo
-rO•J"t"OU X.Of'-ii'I 8 • To'I 3e fvoc ).iyoua1 TO'I mpt-
).ucp0iv"t"ot 9 -:wv "t"pL1lX.oaiwY, '00puOC01)v, ((ta;:.u-
'IOf'-E'IO'I oc1tO'IOa"t"im ăc; Jr.xp"t"1)'1 "t"wv ol cru).).ox_1•
't'EW'I Ot1.cp8ocpf'-E'IW'I, OCU"t"OU ,o fLLV I! €'I 't'~<7L 0upe-riGL
M.Tocx_p+icroca8oc1 lwU'TO'I.
TOLOU"t"W'I 0'1) TOÎ'11 !7totp"1'1Tj~O"L €'1EO""t"EW"t"WV
1 Av,01 est le SUJet de Vl- 6. 'E1texv,xyxt,, obligatoire-

a
•iiv el equivaut iwv,O\k ment : c'est-a-dire sans doute
2. (O; kwv'tWv nlEO\le, n:i- en vcrtu d'une Joi.
p,yey6vcta,, qu'ils avaienl perdu 7. Ta Evixv-ria -roU-rwv, en
moi ns d 'homrnes que I' ennern i. sens contra irc des Argiens (de
3. IlEfEvyb,,x,: le participe ce qu'avaient fait Ies Argiens).
et non I infinitif, parce aue la T/x e,,xv.,,x est prii adverbia-
signification de ClTtO'!'<X•vov·c,, lernent.
est • monlrant •. 8. Koµliv depend de l6,v.o
4. 'Ex ni, i!p100,, a la suit e vbµo, ~•:en.tendu . ,
et par suite de ce deba t. 9. Tov oe ""·..
'tOV 1tEp<·
5. Ilea6v.wv ... x,x\ aµ'!'o- AE<'!'6ev.,x, le seul survivant.
.,pwv 1tonw,. Voyez pagc 2!J , (Voyez page 22, note 7.)
note 8. K,x\ ciµip6npo,, che2 10. Av,oii, sur place.
llerodote, est presque la rneme H. M1v ne sert qu·a rappe ler
choee que ciµ.'!)onpn, ••mi . '06ov<icn, . .
HISTOIRE DE CR&sus.
ffPVV;L:l.'rlllV "r)ll.E ol:ocp~L1)\/0t; x.7ip~ 0!0/J-EYOt; Kpo1a

~Q116foy T>OALOpll.EO/J-ÎY<f) . Oî ~E 8/Lw;, E7tEl":E E1tV-
l\oY-ro -rou li. ripull.ot;, op/J-ÎOC'îo 1 ~0116fov. Koc( aqn
Yi3-ri n-ocpEcrll.EUOCO"fLÎVOLO"L, li.oct VEwv iouaiwv h-0(11-wv .
~ A0E OCAA'f) ocyyEAL1), wt; "t}AWll.OL 'îO 't"!Î)'._Ot;'t"W'I Au~wv
ll.OCL EX.OL'îO Kpo-Ccro, ~W"(p"Y)0Elt;. Ou-rw ~"i) OU't'OL fLE\I
O"UfL(j)Op"iJv n"OL'fllîifLEVOL fLEYOCA·f)v 1 in-imtuv-ro.
IocpOLEt; OE -i\Awaocv wSE. E'T>ELO"i) 'îEOO"EPEO"itOCL-
3Ell.lXTT) iyivE-ro "tlfLEP'fl 1>0A1opll.EOfLEV<fl Kpofo~ •,
Kupo~ 't""Q a-rpoc-r1?i ry iwu-rou, 0LOC7>EfL~OC- ln-1ti.oc,,
1tp0Ei;n -rij> n-pw-rci> emb'X.V't"L 'îOU 't"E1xrn, Owpoc ~wam
~e.
[LEyi°Ax. ME-roc -rwro m1p'flO-OCfLEV"Yl'i -rri, o-Tpoc-r17Î,,
wt; ou n-pOEX wpEE ' evOocu,::i:' TWV OCAAWV n-mocu11-i.-
\lWV' ocv11p Mocpoo~ E7mpi-ro r.po~OCl'IWV 4 ' 't"<J) OV\IOfL(X
~V 'rpwiO'f)t;' 'î7Î'i ix.pon-OALOt; ry g ouSd, E't"E'îOCl!.'îO
(j)UAOCll.Ot; • ou yocp Y)V Sw1ov 6 Y..OCTOC 'îOUTO fLY1 Hij>
X.O't"E. 'A1>0't'1lfLO'i 'îE yoco EO"'t"L 'î::l'.U'î'f) "1i OCX.OOn"OAL<,
ll.OCt &.11-ax.o,. 'o tiJV 01) \po1iO"'f); ou~o- o Mocpoo~,
l~til'I ry r.ponpOCLŢI 't"WV 'îLVOC Auowv X.OC'îOC 'îOUTO
ni, ocx.pon-oALO, ll.OC'îOCbOC'l'îOC ir.l X.UVE"'f)'l 1 &.vw6Ev
t. 'Op!'-•<no : comme iZie- 4. 'E1te.tpâto npoa âcxivc11v.

!l,>'to. Ce p!IJS-<!Ue-parfait, de s'effor~ait de monter. Herodote
mcme que, un peu piu.. bas, con!lruit assez souvent le Terbe
in/.r.,xuv'to, peut se trad uire nELpiia8,x, avec un participe.
par un imparfait. ă. TT}, ixx~o1t6l-,o, 't?) ... ,
2. :Evµipop~v no<T\<><Xµ"o' par un ~te de la citadelle
µ,y,il- T\v, tenant cela pour un ou ... comme (p. 40) 't6v, un
grand malheur, tres affiiges. homme que ... el (p. 61) ,6,
3. ·~n«o~ n,;aepeax,x ,oe- une chose ,1ue 0 ••
LIX'tT) ,yi.vno ~µi.pT) no:l.,op- 6. Ov yap ¾• lim6v, car ii
><E01Llv1p Kpola1p : hclleni!me ne paraissait pas it craindre ,
• remar~er. J,e sens est : c11r on ne craignait pas.
,Lorsqu'1l y eu1 quatorze joun 7. 'E1t\ xuviT\v, pour allcr
que Cresll8 otniL assiege .• chercher un casque .
ltiSTOIRE DE CR&5bs.
lt.CX.'r0C)!.U>.La6(imx.v xcx.l «VEAOfl.EVOV, iippoca0-ri xod E<;
O•J[J.OV i~oc>.no. To·n 1 3i ~'Y) CX.VTO~ n IX.VCX.~E~'Y)lm
>1.oct xcx.-r' cx.v-rov 1 ,i).).01 Ihpaiwv s • n·.-1oa~oc11-rwv 3;,
crux_vwv, outw ~'Y) }:ocp~tE, TE 'r)AWl!.iacx.v x.«i 7"li.V
,o ă.a-ru E1"op6iE-ro.
Kcx.-r' CX.VTOV 3E Kpo'icrov • -roc3E EYLVETO. YHv o!
i.cx.î,, TOU xcx.l 1"po-rEpov E1"EfJ.V.;ja&t)v' ..~ fLEV OCAACX.
E1tiE'1d1,S, ocipwvoi; ~L 'Ev ry til\l 1"CX.pEA&oucr'Q EVEITTOI
o Kpoîao, to -rtav e, ilr.vtov 8 E7tE7"0t"f)>I.EE, OCAACX. n
imippcx.~OfLEVO,, Y.cx.l 3'Y) xcx.l i, âcAipov, mpt CX.\JTOU
i1tmo11.ipu i'.,PY)'10f.1-EVOU,. 'H 31 nu6(-ri oi EÎ7'E TIX.~E .
/\vila ylvo,, 1toAAwv ~aa,,Eu, !J.EY<X v~m• Kpoto-,.
µ.~ ~oUAEu 1toAVevxTov Biv tivcX OW1.1-a-r' !XxoVetv
1ta,ao, f6Eyyoµtvov, To 1 u•
ao, 1tOAU AWIOV <Xµf\,
lµµtva, 9 • av5~at, yixp ev ~µ.an 1tpw-rov â:v6X~ .
A).1a>1.011-ivou ~E -rou -rE!x_ EO,, (-r\tE ycltp -rwv ·ni;

11apaiwv &:noyvwcrcx.ţ Kpotdov w, IX.'7;0)!.T!VEWV IO, )
Kpoîcro, fLE\I fLLV opiwv E7nov-rcx. U1t0 tl 'rY)<, mxpwu•
/IT)<, cr\Jfl.q)Op'ii, 7t'CX.p1lfJ.EA'Y)l<.EE, ov3i -r( ol ~LEq:>cpE"
!tAY)YEVTL 1X.1to6cx.vEÎ\I · o 3E 7tcx.î, ou-roi; o ocipCi>vo,, w,
1. '1'6-rt, dans le teinps dont 7. T6, cela, ce moment.

ii a·agit, au jour de la prise de 8. fi.€_. Les poetes se serve11t
Sitrdes. sou-.ent de U pour coordonher
2. Ka-r' av-r6v, sur Se! lra- des phrases donl l'encl,aln e-
ces. ~•r le mM1e chemin. ment logique pourraiţ elrc
3. 'Ano , Ihpafoiv : sous- marquc au moyen de yixp .
ent. â:val;d!ft,1«aav. 9. 'Aµf\, aµµ""'' , abes~e.
4. Ka-r' avi:ov ... Kpotâov, 1 o. ·o, <XTtOXUVEWV, pour le
concernant Cresus lui-niAme. tuer, avec l'intention de le
de Cresus lui-m'@me. tuer.
5. 'Eitmx~,, )io'u'rvti 11'e 11. ''fri6, par un effel de.
bonnes qualitt!s, buin 'doue. 12. Ovo! d ol a,lftp€-. et ii
6. 'E, au-r6v, i son sujet. ne lui i:mpo,tait nullement, ei
~n sa fevew- pe,u, lui ii lui etait i"411ferenl.
HlSTOIRE DE CR&SUS. 39
El~E imO'l',OC 't'O'I IIipa-riv' U'ltO oiou; 't"E x.ocl x.ocx.ou

lpp'1l~E ljlWV't)'I , eîm oi· « •n 'v6pwm 1 , p:r, X.'t'EÎVE
Kpo'i IJOV. » Ou-ro~ p.ev ~'11 't"OU't"O 1tpw-rov iqi6iy~oc-ro,
!'-e't"?'.. OE 't"OU't"O Y)0'1) iqiwvEE 't"OV 'ltlX.'l't"OC z.p6vov
-:--n, ~ori; .
Ol ~€ Ili pcrocl d, n 0'1) Iipot; foxov x.cd OCU't"OV
Kporcrov i'wyp'l'l,;cr.v, (Zp~ocvTcr. tncr. ncrcripecrx.O'.L◊Ex.?: ·
x.cr.l ncr<îepMx.cr.(oix.oc ·hp.ipct., 'rrOALOpX.'1)6av-rcr., x.oc ri
't"O x.pri,;nipt6v n X.Ot't"0t7t0tUtrl)(.V't"OC p.eyocA'l')'I lî..px_·iiv.
Acr.~6vw; os ocu-rov ol IIipcrO'.L Yiycr.yov 1tcr.p~ Kupov .
•o os, cruvv+i11cr., 1tup'flv f'-EYIX.A'l)V, ocve/5({:;ocaE i1t'
oc•'.i't"'t)v -rav Kpo'i'cr6v n iv 7tEO~m OEOEp.ivov ;,.ocl ~l,
E7t''t"~ Auowv 1tpw-rwv t 1toc!ooc,, iv VOJ0op.Evo,e
-;ov KpotlJOV EÎ'IOCL 0eocre{:;ioc, -roî.i·OE Ef\lEX.E\I ~.'IE{:;({:;OCGE
E7t'\ 't"'t)'I 1tup-~v, ~OUAOfJ-E'IO<; EiOE'IOCL er .. ,~ fJ-L'I 0/H-
p.ovwv pu•n't"<Xt 't"OÎ.Î fJ-'11 'WO'l't'OC ;,.inocx.ocu0'r}~ocl,.
Tav f'-E'I 0'1) 7t'OliELV 8 't"OCU't'cr., 't"(Î) Of Kpofo 6 Ei'n xa\ 1tVO.\µsvo,, soit

'ivOpw1tt. · encore qu'ayant appris.
'.!. /1.vowv 1tptilTWV, de Ly-. 7.
1
P ·JaE'tO:t -rr.iO µ1) ~ti>OV'tO.
diens du premier rang, · ne xa.'tcxxcxu09jvcxl , le sauverait
haute uobleMe. Herodote cm- d'etrc briile vif. M~ s'explique,
ploie souveut le mol 1tpww1 par rid cc negative qui cs·
dans ce sens. contenuc dans . le verbe pv-
3. TasTCl : par attraction , a e.tcxt .
pour -ro\J'tov;. 8. no iern : infinitif dcpcn-
4. Ka,ay1!tv : futur dit al• dant de q,aa! sous-entendu el
tique de xa,ay!~w, forme qni equiva ut ici it l'imparfait
1onienne du verbe xaOay l~w. si usitc en grec pour designer
5. "Om!' a~.
i n~ quel- une action qui s est prolongee
cooque. durant u:i oortaio \enlpa.
HISTOIR& DE CRESUS.
aou-.ep, 't'O 't'OU IoAwvo~, wi; o! !L"I) auv 8Eij> Eip"llfLi•

vov I' 't'O fL"/lOEV:X dvou 't'WV 'WO'l't'W'I OAb\OV . 'n~ Oa
"
ocpoc fi-IV 1tpoaa'\""l}VOC\
- -
'\"OU'\"O I ' OCVE'
' ,
l!\X.OCfLEVO' '
I '\"E X.OCl
l
xvocanvci.~OCV't''.X ix. 7t'OAAYJ<; 'Y}aux_(-ni; 5 ii; -rpt;' OVOfLOC•

croc1 cc IoAwv ». Koct ,ov Kiipov Q'.x.ouaocv-.oc X.!AEÎÎ-
croc1 -.oui; l.p11-"llvioci; i1mpfoh1 -.ov Kpofoov -.(voc -.ou-
't'Ov imx.oc)..fo1't'0 1 X.IX.I 't'OV~ 6 7t'pOaEA00'l'\"OC<; emLpw-
't'OC'I. Kpofoov Oe. ,iwi; p.e.v aLy"tJv i.x_m Ei.pw-.Eop.Evov,
11-noc o~ 1 w; 'Y)w:t.yx.cx.,E't'O I EL7t'EÎV . (( Tov
7
ixv iyti.>
mfo1 -.upivvo1<1L 1tpon(ii,"flaOC ii,Eycx.).wv X.P"fllJ.chwv'
fi; Aoyou; 'e)..fkiv. )) 'ni; oi
aqa OCCJ"/}f-1-0C fippoc,E,
1dA1v i1mpw"t'EO'I 'l'OC A!yop.mx. 9 • AmocpEOV'\"W'I oe.
:X.U't'WV X.IX.I ox_AO'I 7t'OCpEx_ov-.wv, EAEYE 0"1} wi; ~)..(h
Q'.PX."11'1 to o IOAW'I etiJv 'A0"1)VOCÎO;, X.OCI 0E'/}G!XfLEVO<;
;; z,,,:x_ ,ov l.wu-rou OAbov Q'.7t'O~Aa.uplam oloc ~'VI
t. 'Ea.,6,tv .... to tOV l::6- ),w, XeT\fJ-GttWV, j 'aurais pre-
ÂW\IO,, ~c; ol tt'"fl O'Vv e,<p ,t- fere a beaucoup d 'a rgenl
PT\fJ-SVOV• Litteral e111enl • que que ... , j'aurais donne beau-
a
le mol J c• Solon vint l'rs prit coup d "argent pour que ...
de Crcsus, comme ii lui avait L'indic11lif aoriste, parce que
ci i- '.!it grâce a l'inspiration Cresus se re porte par Ia pen•
Jim di eu ; » cn d'autres ler- see au moment ou ii a pro-
mea, • que Cresus comnrif en nonce le nom de Solon. Er
ce moment combien elail vrai disant 1tci1n nipcivvotcn, ii
re que lui avait dit Solun. • pe~se ev irl cmment â Cy rus.
2. 'U, iiL „ 1tpoacn71vcu qu1 se montrera1t sans doute
't00'to; ... Vn ir pa...ge r3 , n~te 3. un peu moins cruci a l'egard
3. Ex 1toH11, 11.avt'T), , au de son captif, s'il avait reţu
1o rlir (ou a la suite) d un pro-- comme lui les leţons de 111,JJo-
fon d s1lence. ration du sage athenien.
4. 'E, ,p,,, jusqu'a trois fo,s. 9. Tix •EY6!J-E,a, ce qu'il
ă. T,va tOVtO'I emxaHo<to, disait, ce qu 'il voulait dire,
qui etait celui qu'il invoquait. de qui ii parlait.
6. Ka\ Tov, ... , el que CCUX · 10. 'Apx+,,, d'abord: l'arri•
Ci . . . vee de Solon n'est, en effel.
7. Tl.v, un homme qv,e. que le commencemeol d·un•
8. •Av . .... poHlia.,,cra !J-EY,.,_ biw>iN qui n „ conlinuer.
!llSTOIRE DE CRESUS. 41
,t,.~ 1 1 w; ·a IX.UT~) 'ltOCVW. OC7>0bEb1')X.i ol' T'{l'ltEP

ix.Eivo; Eim, ouSiv ·n f.1.0CAAOV i; iwu,ov )..iywv -n
oux. 1 i; OC7'1X.V TO ocv0pwmvov X.IX.I f.1.0CAl<TTIX. Tov,
i.or.poc crcp(cn IX.UTOLcrl OAbfou, Sox.EOVTIX.; 4 EtVIX.L Tov
f.1.EV Kpofoov TIX.VTIX. OC7'1'JYEE0"0(u, -rii, Se. 7-up'ii, ·r,~1')
0Cf.1.f.1.EV1')<; x.or.(Ecr8or.1 -roc 7-Epifox_or.Tor.. Kor.i -rov Kti pov
ocx.oucro:nor. TWV lpfL11VEWV TOC Kporcro, Etm, fLETIX.-
yvor:1. TE x.or.1 EvvwGIX.'11"1X. on x.or.1 or.uTo, ;ii;v11pw1>0,
' \ ' I fi \ ' ' ,, (}.
iwv &_)..)..ov &.v0pw7-0V, YEVOfLEVOV lwuTOV EuSor.LfLOVL~

oux. n .occrcrw, ~WOVTCl 7-Upl ?hS0(11, 7-po, n T01Yr01crl
~ ' ' , ' , I ' • "\ t' , ,
OELcror.v-ror. -r·11v ClUŢ'f1V Tl(HV I X.Cll E7'1AEC,IX.fLEVO\I ( tl~
OU~EV E\11 Ţ(l)'/ iv ocv8pw;-ro1cr1 occrcpct.A~w; ix_o, ~e•

AEUEW crbEvvuvo:1 ·t--f)V -ror.x_ (o-Ţ'f1v TO x.cx10fLEVO~ 7'tip
x.or.i x.oc-ror.b1boc'm K.poraav TE X.IX.I Tov; fLE-rlX Kpo(-
'10U. Ka.t -rou, mLpwfLEVOU, o•; 3uvoca{l!X1 h1 TOU 7-U-
p:o ; imx.po:-r-7)cror.1. 'Ev0or.tiTct.. ).iynor.1 imo AuSwv
K po".r;ov fLIX.80vTct.. Ţ-f)V Kupo·J fLE Tocyvw(l'IV, wp!X w,
1ta:,,ct.. p.ev &vSpoc crbEVVUVTCI..' TO i.up, SuvlX.f.1.EVOU~, Se
1. Ola. a71 E<'lta., (litterale- ovah y.liHov ... fi sans nega -
eient • · ayant dit quoi » : par tion s,gnifierait : pas plus ....
1uelA discours, dans quel lan- que = -~au,si, peu,- ... ~ue n.
6ase) se rapporte a ~bAWV, 4. Tou, 1ta.pa.. aq,,a, a. u,o ,a,
IUJet de <X1toq,).a.uplaa1t. ooxfov-.:a.,, ceux qui passent a
'2. Au~w ... o\ equivaut a leurs propres yeux pour ....
la.u~w. 5. T~v a.univ tia,v. la mcme
3. 'Ovalv ~, µ.&Hov i~ kwu- punition (que celle de Cresus).
~ov ).eywv 1\ o,h . b•.in que 6. ~6Evvvvta, lravaillanl n
•es parole, (Ies parole, de So- eteindre, s'effon;ant d'ete.,ndre
Ion) ne se rapporlasscnl pas (et non eteisnant) . Le presenl
plutot a lui, Crcsus, qu'a tout el l'imparfa1t de beaucoup de
le 1teure hwnain (se rappor- verbes grecs doivent iOuvent
tassent aulanl au genre hu- s'interpreter ainsi.
rnain qu ·a Cresus). Remarquei 7. .:iuvaµevou, s'accorde ovec
l'cmplui de I• n,igaLion dam le !'idee de pluralite conlenue
tlou~l>.mo membre de phrue; aa 11s -nrÎv ~cw, CA~OPOl (~ ff(ly-;-"'
42 HISTOIRE OE CRES US,
oux.i:n )(.C(ŢOCAOCbEÎ'I ', imbwcroccr0ai • Ţ(,'I 'A1tOAAWVOC,
EL .-( o! xEx_ocptcrp.e'.vov · i~ oc•'.i -rov 3 i8wp#h1, 1tocpoc-
ll"TIJVOCt )'.OCi pucroccr0oct imx.OCAEOP,EVO"I f)I. 't"OV 1'1!-?-
EOV't"O; x.ocx.ov. Tov p.e.v a"Y) 8ocx.puOV't"C( E1t'll'.OCAe'.E<10:u
't"O'I 8iov, ix.' 8e. oct8p("fl~ 't"E x.oc! V"f)VEP,L"flc; (j\JV-
~pocp.tî'I e~OC7tt'l"f)<; ve'.!EOC l'.OCt X. Etf'.WV'7. 't"E XOC't'ocp-
- IOCt X.oct''°ucroct u" OCT\ ,ocopO't"?'.'t"<Jl
p!X.y"fl' p , I p
, XOC't"OCGOE-
8
,;8'rivocî .a .-~v ,rnp"Ylv. O•'.J-r<>, ~'ii f'.aOonoc ,ov Kvpov
(;), f.l"f) â Kpoî,;oc; x.ocl 8EO(jltA~~ x.ocl OC'l"Y)p iiyoc8ac;, x.oc-
't"OCbib7,.t;OCV't"OC OCUTQ'I OC7t0 't"Y}c; 1tup'iic; Etpfo8oct .oc8e ·
(( Kpoît;E, ,ic; crE iiv8pw1tw·1 iive'.yvwcrE E7tl y'r1'I 't"Y)'I
ep.T,v <î't'pOC't'EVljOCP,E'IO'I r.oAe'.fLtO'I OC'l'l'l qiiAov l!f1.0L )I.OC•
't"OCl'.l''t""f)VOCt; » ··o 8e. eim · c, Tn ~occrtAEV, iyw 't'OCV't"OC
i:'1tp"fl~OC ry cr'f1 p.e.v Euiloctp.ovi~, -r-?J i.p.ewv't'OV il~
x.ocx.oilatp.ov(·~ · OCt't'toc; 8e. 't'OIJ't'WV iye'.ve't'O a 'EH"YJ-
-.iwv 8Eac; i1toce(pa~ ep.e. 7 crTpX,EIJElj80Ct. o,'.iaet~ Y(I.P
OV't'<>l OC'IO"f)'t'Oc; e,;·n Q(j't't, 7tOAEfLOV -:Tpo dp-riv"f)c; oct•
ptE't'OCt 8 ' !V f'·E'I yocp 't'~ O( 7tOCÎilEc; TO•~; 7tOC't'e'.pocc;
8ci1t't'Ovcrt , iv 8e. Tif o! 1toc't'e'.pE; To•~ c; 1tocîilocc;. 'AHb.
't'OCV't'OC Socip.ov( x.ov qia.ov ·nv to OU't'W yEvfo8oct . » ''o
f.1-EV 't'OCV't'OC tAEYE, Kvpoc; /le. OC J't'O'I AIJO'OCc; X.OC't'Ît;E li 't"E
1
iyr~c; lwvTOV x.oc! ~ip,!X. l!V 7tOAA~ 1tpOp."fl8(~ E(x_ e 12 ,

1. K,mx,cx~ ,,v , l'arreler 8 . O{hw &v6Y)TO (• .. O<rC1, ...
2. 'E1tl#jW aaa6cu : ionicn cx!pEET<X <, assez fou p<1ur pre-
pou r i.m8o~,rcxa0cx,. ferer.
3. Ol .... i~ :x•jwo, it lui, O. 'Ev µEV ... :il·· Ev OE ~w .. ,
Apollon, par lui , Crtlsus. d•ns l' une ... , dans )'autre . .'..
4. 'Ex : Yo;,- p. -iO, n. 3. 10. 'Ana ... XOV ,elAov ~-.
5. 'Ta o:, vocxn ),,x6p oT«T<p , mais sans doutc ii plaisai1 a... ,
qu 'il tomha unc pluie violente. c'ctait la Tolonttl de ....
6. M«06vT(X, a,Yant oom~ris 11 . K cnîa! : ionien pou r xa,-
7. 'E1t«!le(l, EJU, en mei:- 8ta,.
;i tanl, qui m'a excite. a. H. K<llml c. woU~ 1tpoj1,'I\•
HISTOIRE DE cResus. 43
1
i1ti8wii,oc(i ·n bpiwv x.ocl ocu-roc; X.oct ol mpl ix.ilvov
iovn, 7\"0C\/'t"E,. 0 0 Of., cruWOt"(l iz op.Evo,, "Y\crux_o,,
lj\/. METOC Oa, itncr-rpocqiEt, 5 TE x.ocl t~o1-w10, -rou;
□ ipcroc, r'- -rwv Au~wv iicr-ru x.Epoct"(onc>:c;, EÎr.E ·
(( ·n ~OCGllEii' xonpov )..iyuv 'lt"poc; (jE -roc 'IOEW'I -ruy-
y_ oc'lw fi cr1ya-. iv -r<t> mi:'piov·h 4 XP"fl; n Kiipoc; ae
'J.W 8ocpcrfo\/TOC ix.O,euE )..€ym â n - ~OIJAOl't"O. ''O Oe
1.U't"OV iipw-roc AEywv' '(( o ,hoc; O -rrono, âp.1Aoc; 't"I
'70:U't"OC 'lt"OAA~ rmouo·(i ipyci(noct g; )) ''O OE EÎ'lt"E .
(( TICAL\/ -,':E 't'f)v G~\/ Otocpmx(u x.ocl x.p·Ap.ix.-rix. 't"O'. (j(X
S1ocqiopiu. '» Kpoîcro, 8a ixp.Ei~E't"O. (( OvTE 'lt"OALV
TI)V iii,~v oth. X.P11!'-0C't"OC 't"C( iii,« 0LO:p1t"oc(et · ·ouoh
y«p iii,ol e'.-n 't"OIJTW\/ !'-E'l"OC •• ixn& qiipoui;i 't°'E x.ocl
iyoucr1 7 ,oc croc. » K•Jp<p Oe. ST.L!1.EAE<; 1 eyivE-rO TO'.
Kp'Oîcro, EÎT.E. fLE't"OC(jTI)(jOCi,tEVO, ~E -rou, &nou, ,
EtpETO KpotGO\/ O n O( !\/Op<f)Yi ev 't"OÎGL 'lt"O\EUi,tE-
VOLlîL 9 • "o OE El'lt"E . (( 'E1niTE i,tE 8EOl EOWlt(X\I 3ob-
AO\I -1ot, ~1x.oc1w, Et 't"L iv?piw _'7t"Atov 10 , crriii,~(vuv
Bi"l dx,. Kapnt se ratt,chc a µirnrrt) : on i,eut sous-enten-

1toAA~: .« l'avait en tr·e s grande dre µepo,. .
solli'cil'ud e », c'est-a-dirc le . 7. lpo\Ja, u xa\ /iyoua,,
lraitait avec Ies plus grands ils pillent.
ega'rds. 8. 'EmµE).€(. un sujet de
1. 'Â1teOJµcxCe: comrriP. <X?tE· reflexioh.
n,x_v µcxCi . !l. "O 'n o! evop,idT) ev tol-
2. "Hirv_xo~. silenci'ci11L a, ito,evµ tvo ,a,. Entendcz -
3. 'Emaipix~ek 1 son attcri- « Quelle r eflexion pouvan l lu i
tion s'etant reveillee. etre. ut_il e (a lui Cyrus, ol)_ h1i
4. 'Ev t<!) 1tcxp,b,.t, dans la 1nsp1ra1t la vue de ce qu, se
situatio~ 011 )e me t;ou~e. faisait. ,
5. T, ,cxv,a . .. <pycxC<tex< : 1'0. Er" evop, w 1r).fov, si
Que fait-elle l ă? Proprnm rnt : je Tois la - dedans quelque
, Qu e sont ces choses qu'cllc chose (ou plut6,t • ce que jc
fai l ? • ~ux Toi1 lă-dedans •) de piu.•
6. Ovate,.. ILlta (COffifflA que loi (qui t' ewappe).
HISTOIRE DE Cl\tsus .
croi. ni'.pcroc1 , fU!H'I EOV't'E~ u~p10'"t'OCL, E\(1L ocx_p'tlfLIX,-

't'OL ·Hv <1v au 't'OU"t'OU, mp1î3·0, 3iocp7-ct.O'OC'l't'OC~ I
x.oct X.OC"'.OCO')'_O'l't'0'.~ 1 l.PYif'-OC"t'OC fLEYOCAOC , "t'OC~E "t'OL e~
OCU"t'(OV b13o~oc yEvfoOoci 3 • o~ rlv OCUTWV 7'AEÎ!JW
X.OC"t'OCO')'_~, "t'OV"t'OV 1rpo,3 i'. x.Ea6oc(' 't'OL E7'0CVOCO'"t'"1)1T!l •
lf-EVOV. Nvv <iJV 7-0L"f)O'OV w3E, El TOI ocpfox.u "t'i)' iyw
>..i'.yw. Kocncrov 5 "t'WV 3opuţâpwv e s7-l 7-0C~O'L 't"!)!11
7'UAY)O'L fUAOCX.OU~, OL AEyâv"t'WV 1 -r.po~ -rou~
ix.qii-
po'l't'oc~, "t'OC X.PYifL!X."t'OC oc-r.oc1p!â(J.!VOL, '~)~ aipea: xv1t.y-
x.oc(w, lx_ H 3Ex.ocnu6-nvoc1 "t'iil .11 1 x.oct (f1J Tt crţi
oux. <X.7-Eyfl-.riae!X.L 6i-ri oc-r.1t.1p!op.Evo~ "t'OC x_p=fip.ocToc, Y.ocl
ix.Eivo1, cruyyvovni; JtO ,eh • -<e ~(x.oc1oc , lx.âvn~ 7- po·
Y}O'
' OUCH I • »
TOCV"t'OC ix.x.ouwv o Kvpo~ tnnp-ri3no, c:,~ ot i~n-

)1.Ef EU U'lt'O't't6ia6oc1. octvfooc~ 3s 7-0AAOC' x.ocl EV"t'H·
AOCfL!VO~ "t'OL!JL ~opuipopOLO'I TOC Kporao~ U7'E6Y)X.!X."t'O

im·nAi!Lv , ilm -r.po~ Kpoîaov "t'IX3E · e: KpoîaE, ocv -
OCp"t'7lfLlVOU (J! ocv3po, ~OC!JLA.io~ x_pr,O'"t'OC lpyoc x.ocl
, t. •Hv tilv <rQ -roV-rovc; 1tE- ao, ) H cxv-rw,, voiei ce qui

p,lllT1, lhcxp1"xcrCXYŢCX,,
si donc doit vraisemblablement t'arri-
tu Ies laisses pilier ; litterale- ·ver de leur part.
ment • s, tu Ies vois avec in- 4. I1poaohea8cx, : l'infini-
diflerence pi liant • . Le· sens tif remplace ici l'imperatif.
propre de 1«p,ilJT1, explique le 5. Kcinaov, etabhs , poste.
participe . Quant 'au temps au- 6 . Twv /Jopvcp6pwv , pris
quel est mis ce participe, voyez parmi Ies doryphores ; ou en-
page 8, note 1. core, comll)e Ţfuv /Jopvcp6pwv
2. KcxŢcxax_6YŢCX,, Si xcxŢe -rwci,, • des doryphores •.
XOYŢCX, signifie • ~dant • , 7. Atyov-rwv : imperalif.
le sens usnei de I aoriste n'est 8. Ilpo~aova, : a&avoir : -ra
pas « ayant possedtl •, mais )'.p~µ<X'tCX ,
c s'etant empanl de • · 9. Alvfocx, .. . nona, ayant
3. Conatr111se1 : Tci6E {e~\v) decern ~ beaucoup d'eloges a.
in(ao~cx y.vfo8cx, ŢOI {comme aţant fortement approuve
HISTOIRE Dl! Cf\ES US. 4;.i
[1u0t 7t'OLEUV 1 , OtL't'EO I aoaLV 'Y)V't'LVOt ~OUI- ECt.L TOI

yEvfo81XL -;r;ipatu,(X.Ct.. » '0 ae EL7U. « •n afo1.o-,0t ,
elXO'Ott; fJ-E x_ocptEOtL s fJ-IXALtîTOt 't'OV 8iov 't'WV 'EH'Y)-
vwv , -rov iyt:, i,ip."Ylaat 8Ewv p.i.°A,cr-roc, i1mpfo&oc1,
1t'EfJ-~OtV't'Ot -rixcraE 't'<X, 1riaoc,, tt E~Ot7t'et.'t'av -rou, E0
7t0LE.\i\.l't'Ot,' v6p.o, ia-r( ol. » Kupo, af. Etpno o 't'I
ol 't'OU't'O i1r·nyopfrw 7t'et.pet.1't'EOL't'O 5 1 Kpo!ao, ai
ol
E7t'OCAIAAOY"fl(JE. 7':acrocv ti)V E.WU't'OU atlXVOtlX.V X.al 't'WV
z_p'YlcrT"YJpiwv -r<X, u,rox.p(crt,' X.IX.I fJ-IXA\(J't'IX. 't'IX rf..VOC·
fnif.1-IX.'t'IX. , x.ix.t w; e1rix.tp8E.l, -r<~ p.ix.v-r-niep fo-rpo-.-rE.u-
aoc-ro i1rl nipcroc<;. Aiywv af. TClUTCl )(.C(-;EbClWE. !)(U't'L,
:tCt.pCt.vt'E.Of.1-E.V0<; 8 E7t'E.LVIXt1 ol -r<i-> 1hw TOU't'O ovuatcrCt.L
K.upo, af. YE.A!Xcroc; ei1rE . (( K.ocl -;QUTO>J TEU~EOtl
rrocp' ip.tu, Kpo!crt, x.ocl ,i.).).ou ,rix.v-ro~ -roti iv lx.ix.a-
TO"t'E 3i~ •. » •~ ~E -rix.li-roc ~x.ouac o Kpoîa-o, ,
I . -~vOlpTT)µh~v ::• ,x-,âpoi 5. ·o ·« ol tOVtO ""YJYO··

~01a1).Eo, )'.PYJa-tOI Epyc,; ""'' pl!tv 11cr;pc,;1tfo1to. On peut
:.1tecx 1tot!Et\1 atlendu qu'un
1 paraphraser : • Quel ctait ce
roi est dispose ii te bien trailer reproche (ce ~ue signifia.it ce
en actions elen paroles.Ilo,iE<v reproche) q«'tl demandait la
oe convient rccllcment qu'il pcrmission d'adresser au dieu. •
[pyc,;: l[nac,; appellerait )-iym. G. Alywv oe ,cr:0tcr; xcr:tl-
Les anciens nommaient .eu- t cuve: cxQ'tt~ 1tcxpcx~'t€bµ.e:vo~ . ii
qma (de Cwy•vvcr:,, accouplcr) finissait ce discours en sollici-
celte tournur~ qui fait depen- tant de nouvcau . Ae.ywv .. ..
dre dcu1 complements d'un xcr:i:el$cr;,ve equivaut ici a Hywv
verbe dont le sens ne convient E7tOIV!TO, ii cessail ele r•rler.
qu'a l'un des dcux. 7. 'E1tElvcr:1, infiniti aor iste
2. AtTfo : imperatif presen! 2 de h i11µ.1, ionien pour i11l·w1-
moyen irregulier de cr:he,v. 8. "Anou '""~"' ,ou · i'h
3. Xcr:p!eo« : 2• personne du hciatOH os-~. Entendez :
~iogulier de l'incficatif futur • Chaque foii! 'que tu me de-
d.e x01p1Coµc,;,. manderas w1e chose (hei•
,6. ToV, sV 1toiEVv'tcx~, ceux ato.o) , la chose, quelle qu'elle
qui le traitent bien . ce1,1 1 qGi soit, que tu pourras me de-
I'henoronl, =der , .
4li lllSTOIRE DE CR$8US.
~Efl-1-W\I TWI Au~wv t e; 6.tArpou; in-riXAeTO' ·n6.lv •

Tt1.c; TOC~ 1-şooci; fa1 TOU V'1)0U TO.V ouoov, eipwTriv Ei
ou T1 E7tottcrx_4veTot\ ' -roîcr1 p.otv'TT)(o1crt i1-ocdpoci;
Kpoîcrov GTptY.TEUtq6ott E1'1 Ilipcroti; w; l(.otTot-:t"ot\JGO\/Tot
T'l)V Kvpou Ouvotp.1v, om' 'Y); ol ocx.po0ivtot ~ TO\otUTot
yevfo0ott 4 ' Orn<.VIJVTotc; 1"0C<; -rrioocc;. TotUTOC TE i1rupw-
"t"civ, x.otl d ocx_ocp(crTO\GI vop.o; EÎvoct TOLGt 'EAA'1)Vt·
x.oîcrt 0rn1cn .
'Amx.op.ivo1cr1 Oe TO\GI Auoeî,;t xoc! ).iyou,;1 'i"OC
fV"t'e"t'otAp.ivci. 't"Ţ)V Jl•J0L'l)V AiyaTott etmî'v TOCOE · « T·nv
7t'mpwp.iv'l)v p.oţpocv ocouvoc-roc icr-rt 5 oc1roq>uyav x.ocl
0E<Ţ). Kpofoo; oe 7t'Ef'-"!;TOU yovfoi; 6 OCf',otp-rocooc i~-
ir.A'l)GE, oi;' EV Oopurpopoc; 'Hpot>tAEIOEWV' OOAtp
yuvoc1x.'1)(4l i1;1cr1t6p.evoi;' iqi6vwcre -rov OEcr1-6'TT)v Y.cd
fox_e TŢ)V ix.e(vou np.-riv ouoiv ol ,;pOG'fJX.OIJGOCV •.
Ilpo0•Jf',EOf'-EVOU Oe Ao~(ew' ox.wi; &v X.ot'i"OC ŢQ>J c; '7t0CÎ·
~ot, 10
TOU Kpofoou yivotTO TO I cx.poiwv -mi0oc; x.od
1. fHµnwv ,wv J\.vowv, en- ai nsi la Pythie. D'accord avet

•oyanl des Lydiens. Voy. p. H, la femme de Candaule, ii avait
note 6. assassine ce prin ce el s'cla it
2. E! oV ·n En cuaxVvETa t ) ernparc de sa couronne. Avec
si Ic djeu- n'eprouve pas quel- lui la dynasti c des Mermn udes
que honlc. monta sur Ic lrone de Lyd ic.
3 . 'AxpoO.V<cx, premices du occ1,1pe J·usque- la par cel:e de,
bulin (part naturellement r c- ll eracli es.
servce au roi. quand cl ic ne 7. oh).'!' yvvcx,;<",ilw lmcrno·
l'etait pas aux d,eux). µevo,;, ap nl acccc\6, s'etant
4. revfo6cx, ... Pour l'cxpli- associc a la trahiSlln d'une
cotjon de cet infinitif, voyez femme.
pa~e ?•,??le 3,- , 8. Ovo,v oi npoa-ip,ovacx,,
;:>. Aov\lct't'o: ea·u : comme a laquelle ii n ava it aucun
&6Vva-c6v la-r~. litre.
6. D eµn,ov yovi o, , cin- 9. Ao'.i•w. Loxias (surnom
quieme nscendanl (Cresus lui- d'A polion).
meme oompris), c.-a-d . tr, .... 10. Kcx,ix ,ov, 1rcxllicx,;, au
e"ieul. C' ost Gygcs que d&ignc lemps des descendants,
HISTOIR& DE CR.€SUS
fL~ x.o.,' 1Xu-rov Kpo foov, oux alo; n iyiveTo ;t1Xp1Xy11•

yEîv Mo(?IX; 1 • ~O,;ov OE iviowx.1Xv IXVTIXL, -rivulîlX'îO
1.1X! ix_1Xp(,;~:,6 ol 1 · -rpt1X ycx.p t,EIX • E'it'IXVEbXAETO
TI)\/ Iapo {(t)\/ &.°AwaLV, X.IXl 'îOU't'O E7t'\lî't'<Xt;Ow Kpoîcro,
ui; Ccrnpov 't'OÎGL ['t'E(H 't'OYTWH c\:)..ov,' -r·ri, mr-pw-
fl-E'l"t); 1 • ~aunp1X Oe 't'OIJ't'WV e il.(/.t X.Cltof!.E'l(p (J.U't'<ÎJ
i-:n,px.ecre . Ka.-rcx. 7 O!. 't'O fl-XV'î"f}to'I 't'O rv6p.evov O'Jil.
bpOw; Kpoîcro, p.ifl-(j)E't'IXt · 1tpo·fly6pwa yci.p ol Ao-
~i-ri,, Y'j\/ cr-rplX't'EIJY)'t'IXL i1tl nipa1X,, p.ayci.)..-riv ocp:x:nv
il.Cl.'t'CI.AIJ,mv . Tov OE ;t ?Os 't'IXU'îlX 8 :X.PYi'I, E6 fLEAAO\/W.
~OUAEUEG01XL i, E1tupfo81XL r.ip.~IX'l'îCI. IO i'.Onp1X -r·nv
lwUTOU !A -:-nv Kupou °Aiyot ocpx:hv. Ou cruU11bwv O!.
'îO o"t)Oe:v o,; 3' .E„IX\/UOOIJ.E\/Os tW J't'CiV IXL't'tO\/ OCitQID(J.t•
\ I I
1
T
\/f.'t'(tJ 11 • To lle. xa.l 'îO nAEU,OCÎO'I J.P"tl11't'"t)pta.,op.iv<p
El7t'E O , OU◊!. 't'OU't'O cruvEAIXbE. THv ycx.p 3·n o Kupo,
o·~-.:-o, -iip.iovo; 15 • ix ycx.p Ouw11 oux. b!J-oaOviwv iya-
1. Ilcxpcxycxy,tv Moipcxc;, de 6. A•unpcx o~îO\JTOIV, apr-es
faire prendre le change aux cela, en second lieu.
deesses de la Destinee. 7. KcxTcx, relativement.
2. 'HvuacxTO xcx\ ir;cxplacxTo 8. Ilpoc Tcxihc{, lii-<lessu1.
o\, ii l'a obtcnu el I en a fa it en recevant celte reponse.
proliler. fl. E~ µ€Ho•,n ~ovAEv ·
5. T p1cx . ., i!TECX, lroi! an- Ecr6cx,, s'il voulait prendre un
nees durant : de trois an nees , sage parli , bien s' eclairer avant
par conscquent. cl'agir.
4 . Toiho... wc; . .. &).ove;: me- 10. 'E1u ,pfo6cx, 1tlµ,t,cxvTcx ,
lnnge singu~ ier ~e de~x tour- avoir envoy~ demander (â 1•~
nures : 'tOV'tO E1ua'taa6w . .. racle).
On . .. ~Aw et ~\J'tw l-matci- 1·t. 'Eri,v-rOv cxl·rtov CX-1too w·
a6w •.. wc; .. . &).o·,c;. VETW- Entendcz : • S'il veut
5. . "Y<rTepov TOlcn t,w, accuser quelqu 'un, <ju'il s·._,.
tOUTO<<r<,-. riJc; 1t1,1tpwµtv'I)<;, cuse lui-meme (litteralement :
Litteralement : a Plus lard de • se denonce colllllle coupa-
cc nombre d'annees qu'il n'e- ble) ,.
tait regie par le Dest,u ,• trois i 'l. El.,,;, : !IOUI - entend 11
rnnees plus lard que n'ellt Ao,1-r,c.
soulu lo DMtin . 15. 'Hµ.lovoc, mulel (pro-
48 INVEl'ITION DES JEUI
yovu, /1-'Yl'l'po; ocp.eivovo;, n-c,:rpo; SE u.ro8wn-ipou·

'h p.!v yxp ~V M·f)OL~ X.OCt 'AaTUxyeo, 6uyii't'"7)p 't'OU
M-fi3wv ~ocatÂfo,, & 3;_ Tiip,;-r,; 't'! :;.,v x.oct xpzop.!vo~
u;r;' EX.€LV0t'1t t. )UY. i. i'np6! EV 't'Ot(H 0'.7tOCGt. 8e-
f;r;o(v~ 't'~ EWU'HIU u'JVOtX.H s. )) TtY.U't'OC p.Ev -ri nu6i'Y)
lm€X.p(vno 't'Ot'11 Au8orcrt ' oî 8e OCV'Y)V€tX.XV i; Iiipot,
1(.1)'.t oc;r;+iyyuÂocv K.pOLG<Jl. ·o 0€ houcroc~ cruviyvw
ttuu't'ou dvoc1 ti)v ~,-,.<Xp't'ocSO'.. x.oct ou 't'Oii 6eou.
IV
INVENTION DES JEUX.
(Li'I'. I, ehap. !14.1
!l>occrt A.uSot 't'o:, ;r;octyv!oc, 't'OC, viiv aqi(at ·n x.cd

"EH·fl ut x.ocncr't'«.'.icroc, • tw1Yrwv i~eup'Ylp.oc 5 yevicr6oc1,
&p.oc bE 't"OC!J't'OC~ n E~€Upe6Y)VOCI 7t'tY.poc crqifot Âiyou(H
x.oct Tupu'Y)'IL'Y)V OC7t'Otx.icr6oct, w8e mpt ocu-rwv 8 Âiyov-
prement • demi-âne •) : on 2. Tola, âmx,n, par tout,

pcut dire, en effet, que le en tout, li tuus e~ards.
mulet est demi-dne el rlemi- 3. ile.cr1totv~ ~wv't'oO a•Jv-
cheval, comme provenant d'a- o/xee, ii avait j,our epouse sa
nimaux ele ces deux especes. •ouverainc, ii ctait sujet de sa
- L'omission de l'article o, femme,
q_ui peut etre expliquee de plu- 4. K<J.tecnewa<J., (accusatif
Sieurs manieres. est, en tou t feminin piuriei de ><<J.t&atew,;,
=• A remarquer. participe du parfait sans x de
1. 'Ap~6!J.evo, ·'.,1t' ixdvoun, xo:·da't'a:µ cxt , 1onien pour xo:O·
soumis a leur domination, latCJ.fJ.CJ.<), en usage chez ...
propremeut • sujet sous eux •. 5. 'E~eu pY) !J.Cl. , une inveo-
A celle epoque, cn cffct, Ies tion. L'cmploi du sin~ulier
perses etaient sujets des l\lo- s'explique parce que, d aprii6
des. II etait reser,e a Cyrus ce recit, tous Ies jcux ont ete
de changer du teul au tout la trouves Cil meme temps.
situalion I er.iproque des deux O. Iltp\ ,x,l~w v, au sujet de
pcuples. HI choteB.
INVENTION DES JEUX. 4\1
re;. 'E'lf:l ATU~ 't'Ou MocvEw ~Cl.<HAfo; i;L-roOE(7)v

lcrz_up"f)v ocvoc '")V AuOl'Y)V 7':icrocv yevfoO-x1. K,d 't'O\JS
Au~ou~ 't'EW~ !'-€V I 01ocyuv Al'T':rt.pfov--:CI.;'' 11-noc OE'
w~ ou 7':0CUEcr0rt.L', ~X-E/1. o(~Y)cr0rt.L, &.nov Se &.no
€1':L!'-'Yl)'._rt.voc,;011.1 11.u-rwv. 'Ef;wp&îiv11.1 D"f) C::Jv TO't'E x.11.l
-rwv x.u(5wv )(.,X.t 't'WV <X.cr't'pocyoc1wv x.ocl 't'"f}~ crqioc(p'YI~
X./1.1' 't'WV
~ OC/\/\WV
•"\ "\ ,
'i':C(.Q"EWV , 't'O\C E,OE/1.
7':11.LY'ltEWV .~ 4 7f: "\/\'YI )'I
1
5
'i':EQ"t;WV. 't'OU't'WV yocp <iJv 't'Y)V E~EupEcrL'I oux. oiX.'Y)IEUV·
TO'.L Au~o(. TTOLEm DE wOE 7':po~ 't'OV 1111-ov i~wp6v-
TO'.~ 5 • T"f)V !'-€V hip'Ylv 't'tll'I 11!'-EPEWV 1 7':11.(~EL'I i.ifoocv,
"
LV/1. O'~ Y\ ) fl-'YII E'• i':L<,'
°!'
Y)'t'E, OlEV 8 <îL't' \ rt., T'tl'I
\ ~' ! '
OE '
e't'Ep'Y)V O"LTEE·
cr0cu 7':/1.UO!LEVOU; 't'WV 7':11.LyYLEWV. TotOU't'Cp Tpoi.ep
01:xym ii.' hm. Duwv ofov't'CI. dx.ocr1 °. 'Em(n Oe
OU)(. OCVLEVC(I TO x.ocx.ov' <X.AA' K't'I ii.l !1-0CAAOV tO ~LOC·
~Ecr0c,:1' OU't'W O"f) 't'OV ~C(Q"L AECI. OCU't'<ll'I oua 11-o(pc,:~
OLEAOVT/1. Auowv r.ocnwv tt X.A'Y)pwcrc,:1, T"f)V !'-!V E'lf:l
i. Tfo,, µ.ev. Voye• page 55, 1to,€e.tv 8Y CC Ic sens d'un im-

note 7. parfait, voyez page 1, note 4
2. âtC<îEtv \mo:pfov-ro:,, vi- 7. T11v ... hep ·~v îWV ~µ.• ·
vre eu pat,enlanl. lr.nir bon. pewv; de d,eux, i?urs l'~n.
3. 'Q, ov 1to:vEa0o:<. Voye• 8. Ivo: OYj fJ-Yi Eltl~Y)îEO tEv ... ,
pa"e 3, note 5. a savoir, afin qu'il!S ne sen tis-
4. El'oEo:, especes. De ce mol sent pas le besoin de.
deper.dent tous Ies genitifs qui 9. 'E1t ' SîEO: O\JfoV Ilfov.a.
precedent : ,;;,v ><v~wv .. . 1to:,- E<><oa,. dix-huit annees durant.
Y'HE:wv . 10. "Ett i1t\ µ./i).).ov, jus-
5. I'ixp Jv, car la verile est qu·a un plus haut point, en-
que ... , car ii faut pourtanl core davantage. On trouTe
faire celte re,;erve , que . .. flus soment, dans ce sens ,
6. IIo,im li! ti>lie 1tpo, -rov e1t\ 1t,fov , fo\ µ.ElCov .
>.,p-ov e~!"p6v-ro:,. el q1, ~, une 11. A'5o µ.oipo:, IJ,el-ov-ro: /1.\J•
fo1S qu"ils eurenl inve11te ces liwv 1tC<v~wv, ayant fait deu1
je,u, ils s'y prenaient corume ii parts de t ous Ies Lvdiens . A,o: ,-
a
suit l'ei{ard de la faim (pour p_fov est pris ici dans l'ac~ep-
tromper Ta faim). Pour co qui lton, non de •partager,,ma11 de
~arde l'emploi du present • faire au moyen d'un v .i rlii ~C. 11
INVIN.lON DES JBUt.
/L~'lf' TI)'I Si. i1d i~631p ix. -r-i;' X. wp'1); , x.ocl im l

!J,E'I 't1) p.ivuv OCU't'OU 3 AO'..yx_ocvoucr:i' 'f;WV p.otpiw ';
lwu-rov 't'O~ ~OCO'tAEOC itpo,;d.crcrm , inl ~! rfi ,h-
OCAAoccr11op.iv~ -rov lwu-rou mxr3oc, 't'<fl ouvot'-C>' EivocL
Tupt1'1)\/0\/. Aocx_ov-roc; 3/. OCU't'W\/ -rou; hipo\J; 5 i~tE\/0'..L
ix. "t"f!; x_<:~p~~ X.OC't'OC{5'Y}\/0Ct I €. ; Ip.up\/'1)\/ x.ocl fl-'11)'._0C-
v·h(T'\cr8!xt 'ltAoîoc, i; 't'2t. icr0Ef-Livou; 't'OC mXV't'OC ocroc
T l. > "\ , \ (l_ , T , ...
C'(tl'. ·liv zp11cr't'cx., OCitOitJ\WEiv x.oc't'oc 1-'Lou 't'E x.oct y·n;
r ·,i't"',lefL\/ ' i; og e8mi itQAAţJ. itocpocp.u~ocp.ivou~ a.m-
8
ll.Eo-a(t.L i~ 'Ofi,{5p1.x.o·~; 10 ' i'.v0oc cr,pEOC~ E\/t~pu,;occr0oct

M)At; 11 Y.O'..L otx.fov -:o p.ix_p1 't'OU3c tt . A.V't'l Se
Au3wv p.novop.occr0'Y}vxt 13 ocu't'o•~~ iitl 't'Oti ~occrtAfo,
,oii itOCLSo;u' o; u<pE(t., d..v-rryocyE u' inl 't'OU't'OU 11
TT)v Eitwvup.(11v 7tOLEUfJ.EVOu~ 17 , Tupcr-l)vou;.
I. 'E1t\ µo v~ , pour le MP.- I\! . To fJ,S"lP' TOUOE,jusqu 'l
jour, pour rester \en Lydic) . prescnl (T6 tenant lieu de "to,
2. 1 E1t\ ... 1tpoa't0taasw, acl- ,:povov) .
ioindrc comme prepose a. 13. MeTovoµcx<rO ~•,ct, ... Tvp·
3. ÂuTou est adverbe : en O'î)VOV,, avoir ele appcles, par
place, sur place. un changemcnl de nom, Tyr-
4. Acxyxcx•1ova~, qne le rheniens .
sort npf1ela1t a.. . 14. 'E1t, Tov 13cxat>-eoc To,
5. Acxx6~Tcx, ... '°"' h€pov~,
une mollte se trouvnnt d'es1-
1two6,, du norh du fils du roi.
Pou r celte acception de c1ti,
g,ee par le so,-t pour ... comparez c1twvv µo, (qni em-
6. KcxTcxg~vcx,. Proprcmcnt prunte 011 !'rele son ho111 â... ),
,, ell"C rlescendu ., exprcssion Qtiant a I ordrc dans lequcl
.:onsacrec pour dire • se rap- se sujvent Ies rleux ~cnitifs, ii
prochr.r du rivnll'c •. est habituel it llerortotc.
7, Uiov, subs,stancc. 15.'AvT) ycxye , avait emme11 i
8. KcxTix, .. CTiTî)O'tv, a la rc- vers la hautc mer (i,ar mer)
cherr.he, pour chercher. Vcir un peu plus haut la note (j
9. 'E, o,, jus;iu'~ ,ce, que. 16. 'E1tl TOvTov, l'emploi de
ColllJ)arez e~ ov, cxq, ov , de- cc dcmonstratif, destine Arap-
ouis 'fUe ; iv ti>, tandis quC. peled1tt ... "to O 1tcx,1J6,, est jus-
. 10. 'Oµll p,,;ov,, Ies Om- tific par la p1-esence ae la pelti c
hriens. in cidente : &, <r V! ~ o:vT)ycxv,
{ 1. [1,1).,c : pour 1to}.«•C· 17. TYJv e1twvvµ. l'l)v 1tn,w
riHiTOIRB DE D&iocas. 51
V
RI!JTOIRE DE DEJOCE S.
(Liv. I, eh. 96-100.)
A.Vllp F.'1 't"OÎO"t MY!Sovn iyivE-.o crocpo(; 1 ' T<fl ou,

VOfl-OC l)V âY)IOX.Yi~, m:t."i, a€ ~V <l>pocopTEW. Ou-roi; o
, ' (; ' ,~ I K
â'-')IOX.Y)<; ep~ljlJEts -rupocvv (~ooi; E"ITOtEE
' '
TOt'.XOE • OCTOt-
X.Yif1-EVWV TWV M"f!OWV X.OCTO'. X.Wfl-OC,: , ev T~ EW\JTOU
iwv. x.od 1tp6npov OOX.tf1-0<;, x.ocl s fl-OCÂÂov TI e x.oci
-rrpo0uf1-6Tepov 01x.oc10,;uvY)v i.m8if1-Evoi; Y!'îl'.EE' · x.oc i
TOCUTOC f1-EV't"OI. ioucr"Y)c; OCVOf1-(Y1i; "ITOAAY)<; O'.VO'. -;.ă. crocv
T"~v MYIStl'.~V i:r:o(ee , imcrTOCf1-EVoi; ' OTt -rQ 01x.oc(<,J
TO OCOtX.0'1 -;.oÂif1-IOV F.aTI. O( o'
ix. TY)c; OCUT"f)<; lf,W-
fL'll, 19 M-yjOot, âpfovni; OCUTOU -.:ovi; Tpo-i.oui;, 01x.oc-
'
O""'liV <
fi-IV EW\JTWV - . ! ,
oc,peOVTO . •o o€~• o-ri
~ I
, OIOC li fLVWf1-EVO~
? ,
ă.px_~v, l8ui; TE x.oc( OtX.OCIO<; l)V. no1iwv TE 't"OCUTOC

E"ITOCIVO'I eîx. E oux. o).(yov -i.poc; TWV 7'0At'l1Tiwv, OlftW
v.svov,, faisant leur empnml 4. 'Ewv , participe present

rle nom, empruntant leur nom. n ec le sens de l'imrarl'ait.
1. I:o q,6, ne signifie pas 5. Kcr: /, meme.
• sage • dans le sc.µs de 6. Mii.Al-6v " · Voyez p. 18,
• vertueux •• id ee qui se r e nd note 6.
en grec par le mol awq,poiv, 7. 'E,u6tµevo, ,i01tee, pra-
mais, selon Ies cas, hahil e , tiquait_s) etan\ applique, s'a r-
ingenieu1, savant. ,pliqua,t a prattquor.
'2. To,cillt, ce qu'on va voir . 8. Kcr:\ .. µev.o,, comme Y,o:i•
En general , ,o,6allt annonce to~ .
ce qui suit, ,o,oO,o, rappelle 9. 'Ema,~µevo,, sachanl ,
ce qui precede . li faut cn dire al urs qu 'il savait, quoiqu o il
autanl de OOE el de ou,o;. sut.
3. Kcr:,ix xwµat,, par bou r- 1O. 'Ex TY) ( a..l1, xw11:r1, :
gades (que ne ratţachait Ies R peu prcs oomrn c !:V -r'!i
at..lT ·ij
011es au l autres aucun lien xeiJµ11 , I
\K) lllll{l! CJ, 11 . Ol,x, ea tant quu.
52 HJSTOIRE DE o&Jocts.
wcr·n mw6ocvOfL!VOl ol _!V 't"'f,'1 L (XAAy;l<îL X.Wi,ty;!Ol Ji,

1
L\"!LOX.Y), ih1 I ii:-1~p fLO\Îvo, X.OC't'OC TO op0ov OLl'.OC~wv,
itpo·npov 'ltEPL'lt('lt't'O\/T!<; ci:~tll,OL<îL yvw(L1l<îl 5, 't'O't'E,
i'ltEL't'E -i\x.ovcrocv' OC<îfL!\/OL E<pO\'t'EO\/ 'ltocpoc 't'O\/ M)LO-
><.Ect. x.ocl ct.U't'OI OLX.OC<îOfLEVOL '' 't'tAO, ~E. ouO_Evl ii."Htp
im-rpOC'ltO\/'t'O I. IlAEiivo, Oe octd YLVOfLE\/OV 't'O\Î im-
ipOL't'EO\/'t'O, ', olct. 'ltlJV00CVOfLEVW\I 7 TOC, o(x.oc, cmo-
goc(vm Xct.'t'OC 't'O EO\I 8, yvou, O, AY)LOX.Y), i~ lwlJ't'O\I
- ' , t • ,.,. • "fi "\ • l1 10
i'Cct.\l CX.\lct.X.ELfLE\10\1 , OV't'E X.OCT 1.,ELV E't'L Y)VEAE E\IVCX.'ltep
11
"PO't'epov 'ltpOX.ct.'t'l~W\I E~LX.CX.~E, ou't'' l<pYJ 01x.av E't'l.
ou yocp o( AV<îl't'EAEEL\I „ 't'W\/ !wv't'O\Î E~YJfL!AY)X.O't'~
TOÎ<îl 'ltEACX.,n 6L' -ii(Lip-ri, .. ~,. z.x(EL\I. 'Eo '.i'l"Y), (~)V ocp·
1
1. Er'tl, On emploie ordinai- 7. Ofa: m,v0a:voµ.!vwv, •~

r11ment, dans le style indirect, tendn ~ue l'on entendail dire
i"oplatifpresent au lieude l'im- Twv Gll'l8pw1twv est SOUS-Cll ·
parfail, amoins qu'on ne veuille lendu. L'infinitif s'emploie
se porter garant de la verile avec m,v8civop.a:, au lien du
des parole• que l'on rapporte . participe, lorsqu'i l s'agil d' in-
i . Ka:tix to op86v, recte. formahons dont on n'affirme
3. rvwµ.l)<n, senlences, ar- pas la certilude.
rets. 8. 'ATCoGcxivEtV Xct'tix "Co F..6v,
4. Ll. ,xc,:aoµ. evo, , pour se aYoir une issue conforme a Ir.
faire ju~er. II s"agit evidem- a
verile, la justice.
menl ici d'un jugemenl arbi- 9. 'E; lwv'tOv 'TCCÎv Ctva:xtd•
;ral; autrement, ii n'aurait µ..vov, qne l"on faisait tout
pa5 ele loisible 8UI parlies de reposer sur lui, qu'on lui con-
ehoii;ir ainsi lcur juge. fi1Ut toul. On sait que le verbe
5. 'E1tt'tpCX.1tov-ro , remel- y,yvwaxw se construii avec le
taienl la decision de leurs particife.
querelles, Ce n'est pas ici m{ 10. Ev6a:1tep, au meme en-
aorute second moyen , mais bien droit oit. L'idee de « meme •
1111 imparfail : Herodote dit reside dans 7ttp.
tpci1ts1v ~ur tpl1teiv. 11. Ji,x&v : futur dit attique
6. Too <1t<fo,-rfovto, est au de C: ,xci~w.
oeutre, el equivaut a 't'WV 12. Ov .. , ol All.l'ttAfov ·
!1tt.q>Ot'fe6"TW", Ies nou,-eaux litofe : il lui etait nuisible.
•enns, cen1 qui arrivaient du 13.Toîa11t&Aa:~, ăautrui: e1,
dehor, (pour l'aire juger leun pression consacree _par I'usage.
llf<)Cf!). 14.A,'+1µ.tp·%1eJourcluram.
1118T01RE DE DgJOCES.
~!Xiii~ l!.OCl or.vop.L"tl~ fn 'TC'OAA<j> p.anov ocvoc -roc~ X.W·

p.ocd11-ponpov "Y)V, a1.IVEAE)'._8"1)crCX.v ol M-rioo, i~ 't"WITTO
l!.OCL io!oocrcx.v !îq)Lal I ).oyov 1-Epl 't"WV X.CX.'t""1)X.OV't"WV'
"Eyov·n; ( w~
\ ' <
o E•1w
~, ' ~ '
oox.Ew, p.cx."1cr-rcx.
, ... s EAE
""' ov o{
1
't"OU â"1)10l!.EW tpO..o,). (( Ou yocp' o~ -rpomii -r<j> TC'CX.p-
EO'l't"I X.PEO!J-E'IOl I ouvcx.-ro! EL!J-EV obi.im ~V x_wp"t)v,
qiipE cr'N}crwp.Ev• "tlp.iwv cx.u-rwv ~~cr,)..icx. 1 • l!.cx.l ou-rw
-i\ 't"E x_ci',p"tl €\JVO!J-"Y)aE'ţOCI l!.OCl cx.u-rol 'TC'po; Epycx. -rpE~0-
fi-• 0ex., OUOE • ,i., UTC'
' , '
cx.vop. ' ' ,
"1); cx.vcx.cr-.cx.-.o, • ,
E!îOtJ-E ooc •. ))
Tocu-.oc )(,~. )..iyov-rE~ 1-i(Ooucr, EwU't"O'J~ ~CX,ljlA!UE-
,;Ooc, 10 • Au 't"ll!.~ OE 1.po~OCAA011-i'.vwv tt ov-rwoc !î'NJ!îO"l-
,oc, u ~OC!îlAfOC , o â"t)IOX."1), "1)'1 'TC'OAAO~n U'l.0 1.ocv-.0~
CJ.vOpr_;~ l!.CX.l 1-po~xAAOV-EVO~ x.ocl octvEOtJ-EVO,, i~ o11
't"OU't"O'I X.CX.'t"OCLViou,n Bcx.cr,°Aicx. !î(PL!îL cÎvcx.1. ·o ~-
1. l:,p!,n, prooom rcftechi , · 7_ 'Hµ.ewv a,hw• flota1Ho:,

remplace, comme souveot, le un roi de nous-memes, un roi
pronorn reciproque .in+,,01;. qui n~.is ,g~uve~ne. , ,
2. 'EIHooaav a ,p(a, Myo, 8. T1t avoµ.il) ; <XV<XUŢ <no,
~•p \ Ţfuy xanp,ovŢ WV , ils se sa6µ.e8a , nous serons fori:418
rendaient cornpte Ies uns aux par l'anarchie de nous exil61'.
aulres de la situation prcsente, 9. I(-6, de quelque fa~on , a
ils en dcliberaient ensemble. pcu pres.
3. M&.haŢa, plus que Ies 10. Baa1l.ellea8a,, se IO\i-
autres. meltre a J'autorite d'un "'' •
4. r&.p. Celte pl erniere Tivre en monarchie.
ph l'ase depend en reali~I de la 11. Upo6aHop.ivwv, sous-
seconde (,pe p• an\awµ.ev,\, dont entendu av,wv : • comrne ils
ell e renterme l' explicati,m . se · posaient la question •·
5; Tp61tcp Ţii> . 1taptovn f2 . :E,+,aovŢa, . VoJ. p. 25,
xpeo µ.tvo1, en pers,stant dans note 5.
notre presente maniero de 13. Ilono, equivaut pour
vivre. le sens a1tol.v pris adverQiale-
6. 4'ept aŢ+,awµ.tv . Celle ment et doit etre rapproche
construclton d'un imperatif a de ·npolla).).,\µ.,vo, et otlvab•
la seconde personne avec un µ.tvo; .
subjonctif est d'un usage lr~s 14. 'Ei â. Voyez p&l(e :-itl
· frequent an grec. note 9.
li>'. RODOTE.
54 · !IISTOIRE DE DEJOCES.
ix.f>..1.ui <XuTOu; oix.(<X n lwV't't7> ii~1('( ri\; !,or.-T•~
1
>'l'/ (YJ :; otx.o~op:Y1rr<X1 x.cd x.p<X-ruv<X1 <Xu'tov 3opul!)O-
po1at. Ilo1iua1 ~~ 't'<XU't"OC ol ~-;;ao1' oix.oaop.ioua( 't"E
yocp <XUT<j) oix.(ot p.eyciAot TE x.<X! irrzypoc, fv<X <X\J'îo;
tqipotrr1. -r-~; x.wpYJ<;', x.11.1 oopuqiopou:; ocv-r emTpi-
1-ourr1 ix. '7.Cl'ITW'I M'Y)awv )(.O(ŢO(Ai~M6ou. ~o OE I w<;
fox. 1. 'î"Y)'I iipx.~v, -rou<; M'l)Oou; 't)'l!X)'l'./1.(jl. EV 7-0Alap.oc
1-01'Y)mxrr8oc1, x.<X1 _'îOtÎ'îO mp1rr-riAAOVT<X<; -rwv &_).).wv
focrov imp.iAirr6ot1 3 • ne16op.ivwv aE X.Of.I 'l'otU'îot 'îWV
M·now·1, oix.ooop.fo 4 'îdx.1.oc p.1.yci).i:1. 't"E x.ocl x.ocpnpoc
'l'O(UT<X Te( vtiv ;, ybci-r<Xvoc • X.EX.AYJ't"otL, Enpov I hipep
l!.'.JX.A(p ev1.rr-ru0'îOC. l\lEp.llX,ClV'f)'!"O( I OE cu-rw TOU'tO
-ro nrx.o:; &rrT1. o ET1.po<; 't'Oti ~ .. ipou x.ux.).o, 'îofoL
1-pop.<XX,EW(jl fLOUVOlcrC Elî't'I l.l~l)AO't'l.po:; l ' 't'O 't'O a~
p.iv x.ou 't't I x.ocl -ro x.wpfov rr•Jp.p.ocJ_fo x.o-;\.wv~:; e1\iv 1
1 . • A~,0( ..-ii, fjO(tHAYJtl) ~, lignes plus ha.s, dans sept en-

digne .de son l~lre ii,e roi . ceinte• concentriques .
2. IvO( ... -rri, x_wpYJ , , dans 7. ·o E-rEpo, 'tOU hlpov
la purtie du pays ou ... l<VY.).o, TOÎ'1t ,tpOiJ-Ol): Efua t
5. KOlt -toO-to mp,a-ril.Aov· µo U...,o,al Ea'tt U\fri).6'ttpo;. En,..
ict<; 't<Î>Y C(AAwv Ea<rov E1n- lendez : • Une encemte ne
f1-SAE<160lt- Entende, : • El a d epasse en hauteur l'enceinte
fni re passer ce lravail devanl plus large qui J'embrasse que
loule auire occupation. • ile ln lrnuteur des forlifica-
4. Olxoooµfo, ii bâtit, ii tions. • Ln parlie superi cu re
foit bâti r. ctes murs d enceinte (ii J'c x-
5. 'Ayllci-rava, Ecbalane (au- ce ption du mur extcr ieu r )
iourd'hui Hamadan). etait , nalmellemept, seul e
6. "Enp ov (s .-ent. xvx).ov) : fortifi ce, eomme ayant scule
i l'accusalif, parce que ce vue sor l'ennemi.
membre de phrasa e:~olica tif 8 To µ Iv xov -r,, pour nuc
n'est qu'une apinsillon a certaine partie sans doul e, en
ni-;,:Ecx (Ies rempuls, la for- quelque chose appu remment.
teresse, nommee plus bas, au 9 . 'Ewv, mis par altradion
,ingulier. -to -ttî-;,:o,). Celte au meme genre que le mol
for lerai;se consisl.ai t , en effet , precedent xo).wvb,, tie nt la
r.om me on va le -.oir que lq ues place du neutre Uv
HISTOIRE DE D&JOCES. 55
~•,an TOLOUTO !Îvo:1 1 , TO ~6 xocl- j-1,i AAO'I -r1 iimni-

O!u~ 1 • Kux.Awv o' EOVTWV 't"<7>V auvoc-rr X'ITWV l1tT<X ,
ev ~.;, -r nlivTO(,Î<iJ • TOC ~oca1A"l)\OC ivtan ll.O:L ol
e-f)ao:upo( · TO OE. OCUTWV p.ey1cr't"QV fon HÎ)'._0 <;'
X.OC't'IX. -rov 'A0"f)vlw'I x.ux.Aov p.11.ALa-roc x'l'l -:o 1-1-i-
yoc0o~. Tou p.E.V a~ iîpWTOV )(,U)(,AOV ol iîpoµ.o:x_ Eii>vi,
.ten Awx.ot, 't"".lU oe. 3w-ripou p.iAocn, , Tp iTou OE.
x.>Jx.Aov <pOLVLM01, Tna.pTou OE x.vocvto1 1 rrip.7tTou
dE. crocvoocpocx.1vo1 . O·~TW 't"lll_V "lîEVTE -r<(>v )(.U)(,AW'I
ol iî pop.ocx_Ewvt, -i,v01af"EVOI !\al <po:pp.ocxo1a1 Ouo
OE ol TEAWTo:îo( tl111 o 1.1.E.v ll.OCTo:pyuptup.t'IOu<;, o
◊ E. X.O:TOCX.EX,pucrwp.ivov~ lx_wv TO';; 7tpop.o:x_ twvo:, .
TocuTOC f1-E.V a.;, o â"f)LOX."fl, EWVT<j') TE in(;ţ_EE x.o:_l
1npl 't'IX.- EWU't"OU olx.(oc, TO'I ~E. &nov O·?ip..ov 1tepL~
!lt.EAWE 't"O TEÎ)'._0, 1 oixim . Q\)l.000f1.'Y10ivTWV Oe
1d.v-rwv, lt.OO"fl-0'1 & TOV~E d"f)LOX."fl, 7tpw-r6, f.O"'t'I o
x.1.1.-ro:cn·f}cra.p.tvo,, f-'-"llT• fo1ivoc1 nocpot ~occr1Ae'.o: f-1"11•
t.'fa (,o
8~ ,o
nl xo,) ... :,::w· 5. Tw nh\J<Cl<w , la der -
P'° " av µµax!Et .' . Wl'jTE 'tOtoO- mbre, c1e!l-il-<iire \a plus pe-·
tO E!vcx. ~, el cette forteressc, tite, ou celle qui occupait le
le terrain contrioue ear lui- centre.
meme, s'est prete de Im-memo . 4. To 0€ ClV1WV v-ly,a,ov ..
a la rendrc tcllc. En c ffet, nlxo;. Le pronom otv,wv
cc terram elani 11ne co llino, ii reprcsenle TWV xvx,wv, ex-
n·y avait pas hesoin, pour que pression synooyme , ici, de
chaq ue mur dominât le mur -rfuv 'fE~xfw ~.
qu i l'embrasi;ai t, de lui don~ 5. nap,~ ... ,o ,!l'xo ; , au-
ner unc haulcur plus grande . tour de la Cortercsse.
2. Ta oe )(.(l\ 11 at).6, -n 6. K6 aµov, etiquctte , ce-
t1'E"<:JoEv67), (le suj et est ,o a~ remonial. - L'omis!!ion de
representanl en core ,o<fr,(o,) . l'articl e devant un nom sui•i
Litteralement : Mais , rour W le
partie ftUssi, elle rut fa~onnee
de o6e, est ••se• fr ~9 uente
c.bez llerodole. Ell e senit, ici,
davan t.c.gc (11iiH6v «}, en d'au- L?u t a fait co_nforme A l'usage,
tres lermes, perfeetio11n ee : 91 0'1 1nterprela.J t C voici lf
• mais !'a ri aiouu it la nalure. • ccr6moni1.I quc ... ,
l6 JIISTOIRE DE D&J()l!ES
3iwx., ~L· ocyyf>-wv OE 'l>OCV't"OC x_piia6oc, 1 , b?ci.crOocl

't"E • ~O(.O'IAEOC tmo fL'YiOEVO~. TOCU't"OC 8t 7>tp! lwu't"OV
E.ll'EfLVUVE s 't"WVOE EÎVEl!.EV' ox.w~ &v f'-"1l bpiov't"E~ ol
b[J.'Y! ALil.E~, iov-.E~ (jl.JV't"poqio( 't"E ix.Eivep x.oct otx.('Y)~
ou qi).ocupo't"i'.p'YI~ ou Os €~ ocv~pocyoc6t'Y)V' AE\7>0!1-EVOl,
AU'l>EOIOC't"O x.ocl imgOUAEUOWI, oc).).' E't"Epoîo~ I O'(j>L
oox.fo, EÎVOCl 11--ri opfou(n . 'Emi't"E OE 't"OCU't"/1. 0LEX.0-
0'!1-'Yil7E, x.oct ei<.pOC't"UVE EwU't"OV tj 't"Upocvvi~L 6 , i;v -ro
8
~lil.OCLOV (j>UAOCO'awv X,OCAE'l>O~ 7 • Koct 't"OC~ 't"E ofaoc~
)'pOCq>OV't"E~ EO'W 7>0Cp ' €X.EÎVOV €0'-rri'.11-m,;x.ov, X.O:t
ix.Eîvo~ Otocx.pivwv 't"OC~ foq>Epoii-i'.voc~ ix.1>1'.11-max.i '.
Tocu-roc [LEV X.OC't"OC 1• 't"OC~ o(x.oc~ €'l>O(EE , 't"OCOE OE &noc
€X.EX.O<r[Li'.OC't"O II ot' · El 't"LVOC 1>uv6ocvOL't"O ugp(~O\' 't"OC,
-
't"OU' •
t"OV ox.w~ , ,I.
!1-E't"OC'l>E!1-'f0CL't"O n , X.OC't" ' OC<,L'
'i; ,
Y)V !'' X.OC<r'
,
t"OU
OC~lX.'Y!fLOC't"O; io1x.oc(Eu, x.oc( •01 n x.oc-roclj)(.01>0( 't"E x.cd
X.OC't""t)X.OOL ~ITOC'I IXVOC '7>,Xf'jf1'/ 't"-r)V zwp'Y)v -rii~ i;px_E.
1. Ilci,,ix xp&o-6ix, l•.-ent. 1. To li(xawv '!'UACXO-<rWV

ixvt<î>\' trailer toutes affaires xa>-•1t6,, severe tont en 1'$-
avec ui . L"accusatif singulier tant juste comme auparavanl.
de 1t&, , sujel de xp&o-6ix,, P.. a,xa,, causes, dffaires .
n ·est pas exprime ici, mais sous- 9 . l'pciq,ov;E<; .. .• ~a1tE1J-1tE:-
entendu, comme ii !'est ordi- <TXO\I . .. Ot ctxpt'IWV .. e.x1tEµ1te:-
nairemen t dans Ies phrases de o-xe equivaUt 8 Î!yp<X'!'OV, EÎtO
ce genre. Ea1tEµ1tEaxov .. , Ot!xp,vtv, !?'to
2. Te correspond a µiit• de EX1tfJL1tEO";<E.
la ligne prccede11te. 10. Kixtci, au sujet de.
3. :Eo-eµvvv• eq1.,iv~ut ,a pen 11 . 'Exexocrµla,o pour ix.•
pres 8 creµwv6µevo, E1t0tEE. x6o-µ'l)vto. li est fort rar,
4. 'E, avopixyix6l-t1v, a l'e- qu'un sujet au piuriei neutre
~ard du merite, en merite. soil, comme ici, suivi d'um
5. 'Eupolo,, un etre d'une verbe au piuriei.
nature diffcrente de la leur. 12. "Oxw, fL!t<X1tEfL'l'a m,
fi . 'ExocxTVve ~Wvtov '"I aprcs avoir en•oye cherwet
tvpavvili, ; ii se fut rendu assez (fait arreler). L'optatif marqao
lort pour la tyrannie, ii ae fut la repelilion.
'llil en etat de l'e'lercer . 13. O!. i lui .
!lN~ANGE DR CIRUS.
VJ
ENP'ANCE DE CYRUS.
(Liv. I, chap. 108-117; 120-121.)
ME.'t"!7t"EfL4IOC't"O ix. Ile.pcriwv o A.u'îuocy-11~ 1

't"W'I n:--
8uyoc't"ipoc €7t"i't"E.Y.OC ioucrocv 1 , OC7t"LX.Of1-EV'Y}V a~
iq>uAet,crcr,
~ouÂOfLE.voi; 't"O ye.vofLEvov i~ ocu't"'iii; ~Locqi6e.rpoc1 • 'ăm
po7t"OAOL yocp €1TYlfLOCWOV' O't"L fLEÂAOL' o 'riii; 6uyoc••
't"poi; OCU't"OU yovo~ ~oc,n Ae.u,;m OCV't"L ix.e.lvou 8 • Tocu-ror:
~-~ 61v q>•JÂoccrcrâp.e.voi; o 'AcrTUxy'Yli;, wi; iy€vno o
0
Kupoi;, X.:XAE<77..i; Ap;cocyov, &v~poc OL;t.'Y!LOV 6 x.or: l
mcr't"o-roc-:-âv ·n M'Y!◊wv x.ocl _7t"xv-rwv €7t"i-rpo7t"OV 't"W'I
lwu-rou, tAe.yi ol 't"OLIX~E.. (( ., Ap7t"ocye., 7t'P"YÎYfLOC 'ţ()
&v -roi 7t"po,;0iw 7 , fJ•'Yl◊OCfLw, 7t"ocpocx_'p'Yiu~, fl.'Yl~E EfLE
-re. 7t"OCpocbOCA~ x.ocl &noui; D-6p.e.vo; E~ u1nip'YI, ero'.
8
OCu't"iii mpm€~i;•. Acxbe. ·'t"OV M.ocvMv·11 ['t"EY.E. 7t"Cl(Î~OC.
1. 'O 'AcrTIJciy,;;, Astyage , · 7. To ii.v ,o, 11pocrOtw (su):>- '

roi des Medes : sa f,llc Ma11- ionctif aoriste 2 de 1tpocr,/-
dane ••• it cpousc le Pe rse 8YJ!J.<), (la Lâche) qu e je t'au-
Cambyse. rai assignee, ce quc je t'aura:
2. 'E1tl'tEY.cx. ~oOcrav, comme prescrii, te prescrirai.
elle etait sur le point de de- 8. ",\).).0v ; !AOfJ.Evo,, Cil
venir mere. me preferant d'autres per-
3. 'Ove1po1t6Ao1 yi.p ecr~- sonnes ( e n prefera ni a Le•
fJ.CXLVov' car des interpretes de devoirs envers moi la recov·
songes predisaient (d'aprcs piu„ naissance de Camhyse et de
sie urs visions mena~antes 4ui Mand~ne)., , , _
a
etaient apparues Astyage). !J. E~ 'J <HE p'f}; ero\ cxv,w
4. MO.,o,. Voyez plus haut. 1tEpc1tecrt}; , l.iLLeral emenl: • Tu
p. 52, n. 1. ne te heurtes plus lard contre:
5. 'Exdvov represente la Loi-meme . • Expression pro-
m~me peNOnne que cx,hov , a verbiale, qui revient ii dire
sa voir Astyagc. • pcrir par sa faute , succom-
6 . • A,op01 olx,\10v, son pa- ber aux suite, de ses 11ropre,
r enl. actiong 11.
Ei,FANCE DE C\t\US.
q>ipw\l SA i, <fEWUTOtÎ I ocm:ix.TmO\I • fETIX OE 6oou,o·,

Tf07t'(p oTE ocuTa, ~ou">-ecu. » ·o oA i1-uibn~, •
« yn ~occrtAEti, ovTE ocHoTi i(.(O mxpEt'OE, ii ... opi
't"ij>i)E • ocx_ocpt OU0fV, ipuÂotcrcrop.E6oc _ OE• i, (jf. i(.0Ct i.,
TO\I p.ETE7t'EL'HV x_povo\l fJ-TiOEV E~OCfLOCpnîv ' IX n' 4,
EL TOI qii">-ov • -rou-ro ou-ro> yivEcr6oc1 •, x_p-n 3'1) TO YE
E(l.O\I 7 U7t'Y)pniEcr0otL i1r1-r·11oiw, 8. >) ToVTOl<H <X(J,EI·
tip.E\IO, o :Ap1tocyo,, fu, ol 1tocpeo6&ri T; n-ocl/)foy
,r.uocrfL'YlfJ-ivov -r~v E7tt 6oc\lOC'T(p 9 , Yi1E i(.Âotiw·1 i, TCi.
olx.(oc. 1tocpEA0wv 0E i'.cppot~E T{l lwu-rou yuvoc1x.i TOV
7t'OC\IU ~,;-ruiyEo~ p'Yl6EVTot Myov te. .H OE n-pa,
OCU'TO\I AiyEL. (( Nu\l .;,.., Ti crot E\I \IO(fl f(jTt 7t'OlEEI\I j ))
~a
·o iip.Eibnoc1 • « ouo' El 11 E\IETinno i\.O'TUoc-
YT1, ou/) ' n El 1tocpottpp0\1'~1jEL n i(.O(L /LOC'ilEETot\ i(.(X-
X.LOV 'Yl vu\l ri.ocivnoc1 ; ov 15 ol i'.ywyE ~po,;6'l)crOfLOC1
t . 'E; a,wvrov, !!OU!!-ent. sous--entendrc 01tYjpttYjµa, le

o!xov : chei toi. verbe !in,;pe, laa Oa, elăhl au
2. 'Avop\ ,wk Pour lµol: passif.
pcriphraoe frequente, surtoul 8. 'EnrtY)lil.. ,. avec de-
cliez Ies lragiques. Au sujet voucment.
de l'omission rlc l'arlicle, TOJ. 9. Kexo7µY)µlvov '"JV E1t t
page 55. nole 6. flavat<p (s.-eot. x6aµY)a,, ou
3. l!. t tienl ici la place de ,,..ro,~•,). Propremeot :c llaLille
n, qui serail un correlati( pour la mort, hahille du vc-·
tout a fail rcgulier de µ~n. lement dans lequel ii dcvail
4. 'An(a) paraîl amene ici mourir. •
par Ies proposilions negati,-es 10. Tov ... pY\6Ev-ra Myov, Ies
qui precedent. · poroles.
5. Er 'tOl q'.)0.0v ~sous--ent . 11 . Ovo' el. El a ici le sens
,a,,), sil te plait. de ftn11I domu! que el l'ex-
6. ToV·ro oU·nl) yh1Ea6cH, pression signifie : • Non, pas
qu'il en soit ainsi. Un !ICUi meme elani donnc quc •.
demonslralif suffirait pour le c'cst-3. -<lirc : a non , quano
sens, mais Ies excmples d'une mcme , bieu que. •
pareilie redondance 80D1 ex- 12. Ovo((), ici lltgue.
trememenl nombrcux. 13 00 pourrait li la ri gucur
1 To n fo6v. Oo JlCUl manqucr ici ; Ic ov&t du CO ln•
El'H<' ANG& DE G\kUS. 59
tii ;'III~~ t ov SE ,, lj)O'IOV 'l"OlOi:i-rov I &inipiviiaw I

-r;o).).(1/'I ll ,l'IEX-EV, UL o·n OCU't'«j) !)-OL (j1J,yye'll); EO-'t"I
- \ 1 , 1 3 ' ,
b mxî~, x.ocl &n A.~yll; 11-tv ian yipwv x.ocl

OCTl"OCL; {paavo; yovou ', ei ~f i8,~·Aae\t TQIYVOU TE-
AEUT1)(l0CVTO;, i~ TT)'I 8uyoc-tipix Tocu·pw OC'IIX~'Î<ÎVQf.L ri
-rup1XY'll; g' -ri\, 'IU'I TQV u(ov ll,'\"~lVU OL' ip.eu I ocno TI
~ e ).e(T;EŢIX\ ·, Q ivQeii'rev ir,
X.LVMV(J)'/ Q p.iyLaTO~;
1
'A).).,x 'tOU p.e.v ocaqioc).fo~ âvex..v EfJ-O.l aeî 'tQUTOV
TEAEUTiV 1'0'1 ml(Î°aO'., ae! fJ,f.V1'0L T41V TLVOC 'A.g,-ui-
yl!Q~ g cxvToii ipovi'.ix y~vfo8ou, x.(Xl µ.71 TWV E!LWY. »
TociiTOC ,Im I ll,IXI OCVT,X.IX ocyye).ov l-r;ef'-m fT;I Tc7iv
~01.1x.6).wv 't"WV Ă.<rruocyeo; TOV !O '1)7-,a'l'IXTO vop.i,
n f7,l't'l)a~oTIX.TOC~ 11 vi[iov't"IX II xxi oupeix Ollptw6i-
crTIXTIX, 't"~ OUVOfl.lX ~'I Ml-rp11.~ocni.. 'Eml <il'I Cl
mencement de ,a phl'ase suf- fille. , Le verbe e6el.11v, ehez

fit a marquer l'idee de nega- llerodote, joue P.arfois le roit.
Lioo. Mais I• rcpetition a quel- d'un simple au11liaire.
que chose de plus pathctique. 6, "A),l.o "<I;,, 11011ne. Prn-
1. Ilpoa6~aof'-a1 "<ll yvi.\i'-1'.l, premenl : Y a-I-ii auire cho,e
j'accederai au dcsir , 'j'execut'e.- . sinon que ...
rai l<lS volon tes. 7. Tov .. . ciafQ!Afo,, la su -
2. 'E~ <pOvov -ro~oV'to•, , en rele.
ce qui regarde un tel menr- 8. 'El'-o\ 6el, j'ai hesoin . .
tre, dans un tel meurtre. 9. Construise• : T,·101 ,w,
3 . Av-rw 1-'-o,, ii moi-mcme 'Aaniayco, , un des . gen,
(el 110ll seulement Îl Astyage). d'Astyage .
4. "Ep a evoi; ybvou. t::es "'Uots 10. 'E1t\ ... TO 'I: comme s,;\
a
servent r eslrcindre J.a signi - -roiiwv ,6v (ou 5v).
fication rl e l'arljectif lioia,,, gui 11. 'Em,lJoeo-ra-ra,,le mieu1
est construit avec le ~emlif . appropriees (a la chose do11 l ii
eo1~Q1e ,m~rq~ant, pr1 vat10? . s'agiss,ut ). L'an tepcnulti emc
~- Et oe e0i};riae1, tOV'tOV est br~ve, commc s-i le posilif
«l.tu~aana, , i, niv 6uya- elail im~ouo,, et non la
; epa -ravTI}~ Qf,'1'!'6~va, ¾-n,- ~O•lll; ionienne eq tiivalenlc ,
paw1,. Litleralement , q f;\ E'!tl")OfO,.
que •i lq tyranaie s'avise de t'.l . N e11-0VT0<, fa isanl paic.-.
revenir, ~prţ şa mort, cettea ; ses tni11peaux . ··
11:NHNCE lJE GYRD::..
~OUX.QA(J~ a-rrou~~ -rron~ I X.OCAE.Op.e.voi; ă.-rr(x.no,

EAE.j'E o "Ap1tocyoi; 't"OCOE.. {( KEAWEI (jf ~a-ruocy"Yl,
-ro -rroc1ofov -rou-ro 1ocbov-roc 6e.rvoc1 ii;' -ro ip"Ylp.6-
-coc-ro'I s 't"WV oupi.wv' ox.wi; ocv -rci:x. \(i't"C/. 01occp6ocpe.t"1) .
Kocl 't"OCOE 't"1,1 ix.i.1e.uae. 4 e.t-rre.îv, "YIV p."11 oc1tox.n(v~i;
ocu-ro, ocXAoc -re.<:-> -rp61t<:-> 1te.pmo1Y1~i;, o1i.6p<:-> -riji
X.OCX.t<f'î</-) <re. 01ocx_p·hae.a6oc1 I. i-rropav OE ex.x.e.(p.e.vov
TE't"ocyp.oct iyw 6 • >)
Tocu-roc ocx.oucroci;, o ~oux.61oi; OCVOCAOCbwv 'îO 7tOCL-
oiov ·iî1e. 't""f)V OCU'î"r)V o;dcrw 000'1 Ţ' x.ocl ocmx.vinoct
i:; 't""1)V foocu1w. T<j> o' &poc 8 x.ocl ocv-r<j> Y/ yuv"1),
f"lrt't"E~ ioucroc 7tCt.GOCV "rlp.ipm t' 'îOTE x.wi; X.OC'î<X
aoc(p.ovoc IO 'îtx.TE.t ot1.op.ivou tl ii; ' 7t0AIV. THcrocv OE.
EV cppov,,;(Ot ocp.cpo·npot OCAA"Y)AWV -rrip1, O p.J.v TOL
ţ-.,
,ax.ou -r·11,; yuvoc1x.oi; 12 C1.ppwoe.wv,
f - \ t t ~\
"1) oe. yuv"Y), o-rt •
1' ' (I
oux. lw6w:; o~ A p-rrCJ.yo; ii,nmip.~OC'îO ocu-rii:; 'TO\

14
1. :E1touli') 1tOAAY) (eu grande el qui (depuis quelque temps)

nâte) depen'ct de ,i,t!,mo. passait chaque journec dans
2. Eleivcu k .. , allcr le · celte allente.
placer dans. 10. Ifo-.ix lio:lµovot, par une
5. To •pYJµ6w,-.ov, la par- rencontrc providentielle.
tie 11 1>lus descrte. 11. ot„oµlvou: sup1;ilc'Pz (XV-
4. 'E,dXeuae, sous-entendu -rov, •,rendant qu'il eta1t parti ,
fJ.€- Le presen! de ofxea60t1 , comme
5. :Ee litot)'.p,\ata6on. te usu- celui de i\xe,v, a la valeur
rum. es&e. d'un parfait.
6. Tfoxyµott ~y,;, , j 'ai l'or- 12. Tov -.6xov (genitif de
dre de. cause) •71~ yvvot1xo, ,xppwlilwv ,
7. "II« -ri)v otvniv 01tiaw eprouvant de la crainte au
oMv, : cbrvussa chemin par sujet de J"enfantemenl de s.
la meme route (par la route femmc .
qu 'ii avait sui vie pour Tenir) ... 15. 'O·n. . . µen1tiµ,j, ,no ,
8. • ~"'• il parait ~ue . depend de ,xppwoiouaot so=
9. 'E1tin~ Eovaot 1târrotv entendn.
~f'ipYJv . gntendez : Qui etait 1l I J~); ; ,1..16tll~, bic.n qu'il
sur le point de devenir mere, n' en dH µa., l'habitude.
~NF'A:\CE- [IE crnus.
&vopor. . 'Emin OE OC'lt'O'IOcrTI)croc, mEcr-r,i ) clor. E~
iiiATl'ŢQU i.ooucroc 1 , Y} yuv"Y) dp1.·rn 1t'po-rip-ri 0 ŢI l f!-1'1
1
oihw 1:poMf'-w' •Apmx.yo; f!-1.'t'OC'lt'if'-~ocno. •o OE

i.l,n. (( '"n yuvcu' EÎOov 't'!. ii; Tl'OAl'I nO<hv x.or.l
YJX.ou,;-oc -ro f'-'Yl't'E i.Oi."(v YJ61.).ov• f'-'Yl't'!. X.QŢE y1.vfo60u
ii; ~!.cr'lt'O't'OC' -rou, Ylf'-E-ripou, g. Olx.oi; f'-E'I mit;
'A.pmxyou x.).ocu611-<T> X.OC't'!.L)'._E't'O · ly(i) OE EX.Tl'Aotydi;
ri1oc fow. 'ni; OE d;t_tcrŢor. 4 fo-yj).6ov, opiw 1t"or.1ofov
7tpOX.Elf'-E'IO'l 1 occr'lt'otîpov 't'!. x.or.l x.por.uyor.vwp.1.vov8, X.I.•
x.ocr!-',--ril'-ivov ;t_pucr<ii 't'E x.or.l fo6-yjŢt Tl'OtX.IA"(l. "ApTl'or.-
yo, OE, wi; doi f'-E, EX.i">-1.UE Ţ"Y)'I -ror.x. (cr-niv. lî.vor.-
AlX.bQ'IŢ,X 't'O ;ror.tofov orx.~cr6or.t q>ipovTor. x.or.l 01.i:'IO'..l
!'.v0or. 0'tlptwOfo,or.-rov I.L-r} !O ŢW'/ oupiwv, (j)O'..t; AGŢuci
y1.or. Ei'lor.t "'rO'I w.uTor. tm6Ef1-l.'10\/ .fl-01, 11'0 AAO'.. ~' OC7tEt-
).-,icroci; Ei. f'-'YI crq>1.oc lt'Ot'Y}crOCtf1-L Kcd ly(i) ocvoc).ocb(i)v
fq>Epov, OOX.EW'I 't'W'I 't'L'IOt; OLX.E't'a<,J'l 11 !.lvoct. ou yocp
OC'I X.O't'!. X.OC't"EOfJ~or. av01.v YE ~ .... 'E0Xf1-b!OV Os opfo>V
1. Oia •~ ix!>-mov tliovaa, moins pour faire enlendre ie

comme le revoyant inopine- piu!.
ment (ou plus tot qu'elle n·a- 5. 'E, li,a1tb-ra, -rov, ~µE-
vait espere). . -repov,, concernaril nos maîtrcs,
2. EtpE'tO 1tpo-ree'I) , elle a nos mai tres .
I' inter rog ea la premiere (sans 6. 'O, ... -rci.x1a-ra, des qu c.
altendre ses questions, ni son- 7. IIpoxElµEvov, etendu la.
ger mcmc a l'informer de ce 8. Kpavyavwµ"ov, criant.
qui s·etait pas.se a la maison Ce verbe ne se rcnconlr e
pcndnnl son absence ). qu'ici.
3. "O n, pour quel motif, 9. T-/jv -rax•a't'IJV, au plu s
equivaul lt li,' o -r,. Comparcz vile.
-r1 signifiant pourquoi , o-r, , 10. "EvOa O'l)p1wlifo-ra-ro,
parce que. ••'li•dans la pRrtie que le
4. Ta µ~-r• :o.rv 11 0.>-ov, bete! feroces hantaienl le plus :
une chose que je ne !IOuhai- e~pece de locution lres fami-
tais ui voir.. On a ici un liere a Herodote.
exemple de la figure appe!kl H . Construise&: T,,ltc 'fiii
Iitote , qui consiste a d1re le ol1t1'tfw v.
BNF ANCE DE Cftti8.
'/..P'Jll'0 ·n x.~l iî11-oun TOt0in'Otl1t I X.EX.01111-'YlfJ-e\lov,
1tpo, ~f x.a.t 1 XA~u611-ov X.17.."t"El1"t'EW,IX l11-tpa.via. lv
'Ap1Hyo J 1 ; Ketl 1tp6x.a.n' 3~ )(.IX't.' o~ov m.iv/)ocvo-
1
p.:H tbv 1.-:t.v-foc }6yov g 0Epcx:1tOVToţ, &, EfU 'ltpo-

iHfl'7twv E~tu 1t6Alo, Mx_Hpt-re 10 ~piipo, 6, w, ~pa.
Mocv~ocvt,, ·h EL'Y) noi.t, -rnţ AJîTuiyrn~ fhy~Tp0;
Y.Cf.l Koc11-~u!1UiJ TOU Kupo•J T l x.oc( fLLV •A.cr't'1.l°'y'YI, EV·
TfAAE't'IX t 0(7"Q)(."C'E!Vâ.t '. Ndv "C'E o3e laT( 8• " ~Ai.LOC ~!
Td.uToc !ÂEYE o ~o,J;,.6).o~ x.cx.l lx.x.&A 1; ~ ~ , inE3e tli.-;iue.
'H ilE, w, eIBe TO '7t1Xt3 i0•1 f-1,iy-x 't'I; X.IX\ eutt3E~ EOV,
6&'.x.puai1.i!O'. xcx.l AO'.~Of-1.1:V'Y) TtllV youv-:t.TW'I TOU &.v~po,
iz.p'Ylt~E fL'Yl~EfLt~ Te.y_v',:, 9 lx.0etvci( fJ-1'1. ·o 3e ouz
tcp-ii 10 ot611n etvli.l <i.nw, Cf.tJT(I. nodm 11 • lmcpon-ri-
crm Y(I.P )(,(I.TIXll'X.0'7tO~ l~ 'Apmxyou 11 l1roio11,!vou,'
Ol7tOAfor0cx.( TE
1
X.OCli.V,TC( \ Y)'I fl-Yl lî~EIX 'ltotY),;ry. ·n,
1. To ,ovT0'.'11: ce niot n'est 7. Toti Kvpov, fils de Cyrus.

pus dans Ies manuscrits. La recente decouverte d'unc
2. Ilpo, a,
xa. i, ~t cn outre.
5. 'E, 'Ap'it<<,> est sous-enten'd'u. qne le e~re de cîi Cambyse s'ap-
:t. Kix', 1tpâxc,TE: expression pelait liien Cyrus et noh Tei, pce
qui se tfouv~ allleu;s ehcore comme on l'a,ait cru.
chez Herodote, avec le sens de !l. "Oo, la,;/, le voici.
c et ~ussitot o. 9. tl~a,;.,.,tTfM, d'au cune
:;, Tov 1"CXVT/X ),6yov, toutc fa,;on, uullenien,t. '
l'histoire . H).OJx ~~ii- Non point • nr
6. "O; eµ, 1r_po1r€µ1rwv ... dit pas • , mai! bien • nia , .
evsxs(p,o, Ta ~psq,o,. Enten- 11egaviţ.
dbz : o, eµ, 11poir.sµii:s ... xa.\ 11. • Anw~ a.~Tir. 1ro,irn,
ivsxs ip,a,.. . Comparez a la de fair~ autremer\i le! choses;
page 56 : rpiiq,ovn, eaitiµ- ou simjlli!liieht • de faire au-
Gta.xpl•nov Exn:fµ-
Tt€0'"XOV• .. treme.n t •. Compare1 page 58 ,
ff Ea-<E. Le serv,teur en ques- note li.
uon • fait la reconduite au ·12. •m 'Apniiyou, ae ch'eJ
bou vier, el ne lui a remis Harpa~ .
l'enfant q~1•au moment de 11e -13. Anol.l!~«! Tit xclxîa-ra.,
,cparer _de lu1. et qu'il ~crirait de la fa,;on la
ENFANCE DE CYRUS . G3
~€ oux. i'1m8e ocpoc "t"OV &vopoc, l>Eunpot 'Xiyet ll yuv·~

't"CX.OE" (( 'Eml -ro (vuv ou iuvocp-oc( ae m(Om p-+i
lx.0EîVOCt, cr,; s~ I tiJOE 7'01"1)GOV. ei o~ t 1tiaix ye
ocvcx.y:-."1) ăip0-riv <XL l.x.x.e(p-evov3, "t"E'rOX.(X. y.xp 4 l'.or.l l ylil ,
't"E"t"OY.:t. OE. n0veo,; g > "t"OU"t"O (l-f'I ipipwv 1tpoOe,; 1 "t"OV
Of -rii,; Aa"t"1.d.yeo:; 0uyet.Tpo,; 1'Ct.\0Ct. w; l~ +,p-fo.>v
EOV"t"OC TpiipwfLEV. Kocl 01J"C'W OU"t"E l11J OCAwcrecu IX.Ot•
x.iwv -ro•;,; ~rnn-o-;oc, 6 1 O'J"t"E 'YlfLÎV z.ocx.w,; ~.{;ouAe•J-
fLEVOC fo-roct · o -; e y.xp n0velil<; ~ocatA"Y)i'l)t; -ror.ip'ii,;
,I. ,
x.up"1)11EL XOCL . ul 1tEpuwv
, I ' t
OIJX. t "'\ /
C1.7t'OAH\ "C'"'l)V 'f'J'f:r,v .»
, v't' : A ,-, • , , 7 ,
Kor.p-ret. 'TE WO<,E "t'(p t,l)UXOA~l 'ii'po,; "t"OC 1t'OCpeov-.oc . EU
Aiym +i yuv't), x.ocl ocu-.(x.oc b,o(ee "C'Ct.U't"Ct.. Tov fLEV
lipepe 0ix11et."t"(l)awv 11:ocîooc , -roih ov p.Ev mx.poco1ooi ~
EWU"t"OU yuvoctxl, "C'OV Oa EWIJ"C'OU l.onoc vex.pov Aot{;lil\l
l!hix.e I.,; -ro ~yyo,; 8 l.v -r<';> lqnpe -rov !'t'Epov · x.OIJ[L'Yl-
aoc,; o~ -r<jl X.Oll'fL<t> 7t0CV"t"l "C'OU E.'t'Epou 7tOCtOo,;, ipipwv
I.,; "C'O l.p"Ylp-O"C'Ct."C'OV 't'WV oupiwv -rt&eî 9 • 'n,; 0€ "t'p('T"Y)
-îip-tp"YI -r<';> 11:a.tO(ep EX.X.ElfJ.Ell<t> 1.yk:-ro 10 , .;\te I.,; 7tOAtv
plus miserable : cx1ho; est 5. TE8vEO~ : sous-cntenctu
sous--entendu . thvov .
1. M peut se traduire ici 6. 'AAWacext ci Ondw" t o\l~
pnr • eh bien I D ~eo-1tb'ta,, seras co11Tnincu d'(:_
2. El ll~, du moment que tre en tort •i~â-Yis de te>
vraiment, puis~ue . · rnaitres,
3. 'E,.xdp.Evov cqui·.aut a 7. Ilpo; Tir. 1tapEOVTOt, en
ÎXnOe1p.€vo·1. ll r rodote et Ies considcration des circonslan-
A!tiques emploienl xdp.cx1 r~s presenlcs, e ta nl donncc,
-xim me parfait passif de T<- Ies circo nstances, dan s Ies cir-
S·r,p. 1. Qua11t ă l"om ission de cons lanccs oi, ils se lro u vaionL
y.iv, la propos ilion que la R. "Ayyo,, a vase, v1us--
fr· mme nu bouvi er va faire il sea u • , designe ici le hcrccao
sun mnri, suf1i l pcut-etre ă en de boi, en form e il'auge .
r,•ndre compte. 9. T,Otl (form e de n8twl
4. l'ap est des tin e a ei- eq1frraut • ,i8J)a ,.
pliquer cc qui , uit, non ce qui ţ O. ·a,
Ol ,ra;ia{'l' EXX!lfl-t'IU>
prCcCde . hlv~o . Voi r page !J7, note 3" .
()/1 E~FANCE DB GYI\US.
~
o ~oux.6lo;, TWV TIVOC 1t"pObOGJ!.WV <pUAOCl!.OV ocu-rou

X.OCTOCAl7t"W\/ · n.6tilv 3E ă; '!OU Apmx.you, ,x:rro~ux.vu-
\/OCI lcp-ri E1'?î-')l.o~ ,Ivoc1 TOU mxi3fou TOV vix.uv.
11€11.~oc~ 3E b Âp7t"ocyo~ 't'W'I EW\rîOU aopucp6pw11 TOD~
7-IGTOTiTO'J~ aîai n 3,,x TOUTW'I I x.oct rnocta TOU
~oux.6lou -:o 1t"oc13fov Koci TO p.ev hi0•x:rr-ro, -rov
3E ucrnpov TOUTWV' Kupov ovop.occr0ivTOC 1-ocpoc}oc-
boucroc ETpE<pE Yi yuv'i} TOU ~OUX.OAOU' OVVOfJ.OC &:no
~.ou TI x.ocl ou Kupov O.p.iv·11.
Kocl OTE }'ii ~v oax.ociT"fJ~ b 1-oc1~, 1-p"Ylyp.oc ă~ ocu-
Tov TOLO\/aE yavop.avov ă~icp-rivi fJ.1'11. "En re: Y) iv T"Q
X.WfJ.~ TOC~ ăv tji ~crocv x.ixl 4 cd ~oux.ol!oc. 1 ocu-roc1,
l7t"OCl'E 3E p.n-' IXAAWV î)AIX.W\I ăv o3<j). Kocl o! 7t"OCÎ~E;
i.ocl,ovn~ atÂov-ro !wuTw'I ~occr1lioc a1voc1 1 TOUTOV 3'i}
TOV TOU ~OUX.OAOU ă1t"(X.AY)cr1v 7t"OCî3oc. ·o OE OCUTW\I
3LE-r0C~E TOU~ f'-E\/ otx.(oc o! otx.oaop.fov' TOU~ 3E 00·
P'J<popou, aivoc1, TO\/ oi
X.OU TIVOC 7 OCUTWV ocp0oclp.ov
~OCGLAEO~· aivoc1, T<J) oi
TIVI TIX, ocyyal(oc~ cpipm
l3(oou yipoc, 9 , w, !X.XGT 5Acixo" etVtoV ('toV 1tac.-

1 6. L' atldition de dvo« daus
i
o(ov ) comme gardien de lui, Ies phrases de ce genre, assez
pour e garder. . contraire a l"usage allique, est
'.!. E!os... o,ix TOVTWV ' vil frequent chez llerodote .
par Icurs ycux. 7. Tov U XOV tlV(X, tel DU·
3. "Yatepov tovtwv, poste- tre peul-€tre.
ricuremeat a ces choscs. cn- l':. 'Oq,O«,µov ~«aiHo,
suite. nom donne l'"r metaphorc a
4. T11 -.. xai : ~ peu prcs certnins insµcctcurs ou s11r-
wmme ~~1tF. p, Ia meme oll. veillants 9.ui adressuicnt leurs
5. Bo~,.o,ia, paraît desi- rapports dircctemcnt au Grand
rner ici l'etnblissr.ment occupe Roi.
,,t dirigt\ par Ic ~ovxo,o, qui 9. rip«i,. comme dignite,
nait sauvt\ la vie a Cyrus, so comme fonr.hori .
Mfl!Crie . tO. 'O, haa-t '-". a eh, cun
B~F~NCE DE CYROS
31) "l"OU'TWY "l"WV 7t'OC(Owv m.ip.7t'a.(,wY, lWY Ap-np.~ii-
pEOi; 7t'OCîi;, ocvopoi; O"ox.1p.ou EV MY)OOL<n, (ou ycz.p 0'1)
l7t'O t"Y)GE "1"0 7tp0<1"1"0C)'.8iv EX. 1 "l"OU Kupou,) EX.&A!UE
OCU"l"OV 1 "l"OV<; oc'Houi; OIOCAOCb!îvS, mOO[LtVWV 4 ~E,
"l"OV 'it()(.\OOC "l"p-rix_iwi; x.ocp"l"OC mpimE p.oc<1"1"1yiwv.
·o O! b:Ei"l"E p.nE(0·f) "1"0Cf._1<1"l"OC1 , wi; '(E 0-r, OCVOC~IOC
lwU"l"OU 7t()(.0wv I, p.a.AAov "l"I 1 7t'EPL"Yl[LEX."l"EE • X.OC"l"-
EA0wv OE li; 7t'OALV 7tpoi; '.t"OV 7t'OC"l"Epoc, OC7t'OLX."l"t(E-r0
orwv 8 tl'itO Kupou • .;\V't"f)GE' ).iywv 0-r, ou Kupou IO
( ou yocp x.w ~V 't"OU't"O ŢQ\JVO p.oc) ' OCAAct 1tpoi;
't'ou ~oux.6Aou -rw A.cr"l"uocyEo, 1tocto6, 11 • ·o ok
'A.p-rEp.bocp-ri; oprii n' wi; Eix. En' newv 1tocp~ Ţ()'I
'A.a-ruocy.oc, x.ocl &p.oc ocyocy6p.Evoi; ŢQV 7t'OCÎ◊OC, ocvocpata
7tp'1lyp.oc-roc lqm 7t'E'itOV0ivoct, ).i.ywv • « yn ~(X,(HÂEu,
tl'itO 't"OU aou ◊OUAOU ; ~oux.6Aou ◊E 7t'OCL0o;, wOE
mp1ubptap.E0oc , 1> OEL~vvi; TOU 7t'OCL◊oi; -rovi; wp.oui; .
de son oote, a chacun pour sa 7. Manov 'tl, aliqua11tr

part. magu.
1. 'Ex supplee sou-.ent v1to 8. Ol'wv : voy. p. 9, note 8.
•pres un verbe passif. 9. 'T1to Kvpou, du fait de
2. 'E .. !hu• : s.-ent 6 Ko- Cyrus, de la part de Cyrus.
po,. li y a anacoluthe. En 1O. Aeywv O'rj o,j K vpou
effet, pour que la ehrase fu.t d'ailleurs sa ns Prononcer le
reguli cre, ii fa_?dratt qu'ell,e mol Kvpou , săns nomm er
oommen~at par , .vrt. .. . cn,µmx,- Cyrus : S~ =&cilicet.
~ov'to., eov'tcx, de telle fa~on • 11 . Ilcx,60,, mot auque l se
que cx,j'tov devin! inutile. rapporte l'article Tov , doit
3. t.,cx:l-o.llelv, apprehender et.re rattache immediate ment
au corps, arreter. a 1tpo.,, qui tient ici la place
6. II,6oµevwv : suppleez cx,j- de v1to,
~wv . 12. 'Opy'f), par cole re, dant
5. 'E1tt<'<• iu:n•8"l (aoriste un mou veruent de cole re, da n.,
passif <te µtTÎ'!)µ<, µ,8l-r1µ1} sa colere.
~cix«J>tcx,des qu'd fut relâche. 13. 'Q, tÎ:,(t, comme ii e1"it,
6. -~ y, ... 1tcx6wv, 9uippe c'est-3-rlire, !'lnnc ry;u•mt.>a rcr .
qui pularit •e pa..•um eu, . ~ur-lc-d,aml' .
66 ENFANCE DE CYROS.
a.x.ouoa., OE x.ocl t~til'I 'A.crwiyri,, 00.wv 't'lf'l.llp~aoc 1

,<j> r.a.10! 't'lfL'YÎ, -rii~ 'A.p-rEfLbit.pEo, itvEit!v 1 , fLl't't-
1tif.1-m-ro TOY n ~OUX.OAO'I x.a.t 't'O'I r.a.îooc. 'Em(-i-1
~E 'lt'OCp'i;crocv IX.fL(j)O't'Epo1 1 ~).â~oc, 1"po, 't'O'I Kupov O
Aawa.y-f)~ rqni · « i v ~'Y) Etil'I -rouoE -i-01ouTo\i iov't'O,
7t'OCL~ ETOAfL"f)GOCt; 't'OY TOUOE 'lt'OCIOOC tO'ITO, 'lt'fl<"'t'OIJ'
'lt'ocp' if.1-ot ocE1x.!C~ -ro•.Y;l~E r.Ep1,rn-c1v; » 'o oi
1XfLEC-
gE-ro wOE • (( 'o Ot<r'/'l'OTOC, iy<l> TOCUTOC TOUTOV !7t'O(-
'f)ll'OC GU'I o(x~ . Ol yip fLE 3 ix. T'fit; XWf.1-'YJ,~ '7t'OCÎ0Et;,
't'W'I xocl oOE ~'I I 'lt'OCL~O'ITEt; crqiiwv OCUTW'I g ia-c+,-
ll'OC'ITO ~occr1}.fa · ioox.wv ya.p crqi1 EÎvoc1 i, -rou-i-o
e'lt'tTI}OEo-roc-ro,. Ol 11-€.v vw i.Ho1 7t'OCiOEt; -ra. i,.;1-
-rocaaop.Evoc E'ltE't'0,EO'I, 0\/TOt; OE IX.'l'Y)XOU(jTEE. TE x.ocl
}.6yov EÎX,! ou~i.voc. I Et; o7 UOCbE TO'I 11-1cr86v 1 • Et
,
W'I O'~'Y) TOUO!
-~ E<V!l!.EV
<' l'.!: , TEU
~<,,IOt; • lC.OClC.OU
- UfL1
' "~ 9
1 OOE 't'OI
7t'IXPELfLL. » Ta.ti-i-oc }.lyov-ro; -roti 7t'OC10ot;, -rov

'A.a--rua.yEoc EIJ"fllE ocviyvwa1; ocu-roti 10 , xoc( ol o n
zocpocx't"Y)p 't'OU '7t'pocrw7t'OU '1t'p0t1qiiptaOoc1 ioox.EE -i;
iw1JTov II xocl Y/ i'.n.6x.p1111, i),Eu8cp1w-rip'Yl n EÎvoc1, o
1. 'l'<fL'!, 't7\, 'Apnµ6apt9, 8. •Ei,11;. ~ov fl.lCr6bv, ii a

Elve"i<tv, pour faire honneur 8. r~u sa recompense (ironigue-
Artembares, par consideralion menl au lieu de : sa punition )
pour Artembares. O. To, , i. toi, devant toi, ;
2. llpw~ov, au premier rang. ta disposition.
des premiers. , l,O. Tov '('-a.va.rea '<T11"
5. Me doit Hre rattach c a '""~""'"' a•;oroO ,Astyage com-
la--r~acx~-ro, meoi;a de le reconnaitre .
•· 'Ex ~~, ><Wfl.'/Js· Voyez 1l . flpoaip€pea0cu .. . 1, kw"
page 51, note 10- ,6,, rcssernhler a lui-m~me,
5. :Eiplwv a,hwv. Voye, rcsscmbler au s1cn.
page 55, note 7. 12 . 'El.EvO,p,wtipYJ, piu,
6. A6yov Ef:(E ovo!va, n 'eu conforme au langage d'un
lt'. nai l aucun compte. homme libre, d'un enfanl
7. 'E, 8. Voyec page liO. bien ne (qu'o11 n'aunlt p11 s·r
allendro).
SNUNCE \)g Cl'ROS. 8'f
n x_p6vo~ ·di; ix8i(H~ -r-?1 Y)AU~,~ 't'OU 'lt(XLSo~ i36xu

au!'-~(vm. 'Ex1-).ixyel~ 3e. TO~Ol(H i1-l X/6vov 1
ocqi8oyyo; ~" . !'-6y,~ ~E a'Y) XOTE ' .,x.vm1y_8el; eI1-e,
Of>..wv !lt7'E!'-o/1Xt Tov ApTEtL~IXpeoc., tvoc. TOV ~oux6).ov
fLOlÎVOV ).ocCchv ~O(.(j()'.'/t~ 4 ' (( ApTEtL~otpE(, 1 iyw
't'IXU't'IX 7'0t'Y)(jW !tl!1't'E • c:€. XIXL 't'OV 7-IXÎ◊!Y. 't'O'I crov
f'-'ll◊fV E1'tf1-EfL(jlE(j0Qct 6 • )) Tov fLE'I ~Y) 'ApTEtL~i peoc
7-Ef1,7'Et 1 , TOV Sl: KGpov ~yov fow 8 ol Otpix1-ov·m;
XEAEU(jlX'ITO~ , oG 'AaTIJ«yeo;. 'E1-el 3î umAf'>..EL7-'t'O
o ~oux6'>-o~, fl,Oi:Î'IO(, r1-o·,v60ev 8 T:1.Se IXU't'OV eipe-ro b
Acr-ru:1.y-(J(,, x.o0 Ev ).ci.bot 't'OV 1-ocîaoc Y.IXt -rii; EL'/1 o
mx.pixo ou;.
~ , ·o OE ~\ E, C:. .. EWU't'OU TE Eq?'/1 yeyovE'IOCt f0 Y.OCt\
C - V ,
't'Y)'I 't'EXOtÎcritv ixutov frt EÎ'IIXt mx.p) fo>U't'½> . AG't'UOC•

Y'll~ di 1-w1 oux E0 ~ou).eu tcr0oct II iq,'11 im0up.fov-roc i~
'X' 'IOC'' (Y.OC(, fLE "(1-"0C~
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) ·,
,1.yu>'I
TOClÎ't'IXn Ecr'Y)fl,IX tve -roîat 3opuq,6potcrt ◊tlXAIX [Lbci.vEtv
OCU't'OV. 0 Se. ~Y0fl.E'IO(, E~ 't'~(, ,.bci.yxoc(, u' oihw 15 ◊Y)
0
1. 'E11\ xp6vov, pendaot un 9 . Mo\ivo~ µ.ov v60ev, seul ă

ternps, pow· un temps. ~eul.
2. Kon , i la fin . 10. reyovlvoc, : s.-ent. ,o,
3. 'Avsv«xOsi~ , elani re- 1tcxîlllt .
ven u a lui. 11. Ovx EV ~OVAEvea0o,1
4. Baaotvt<TT), ii interrugP,âl e11Lendre bi en mal ses inte rc Ls'.
(en · empl oyant' au besoin la Un tel emfloi du tour nega Lif
lorture) . c_onstitue I une des especes tle
5. Tot\ita 110,~ow (= ov-rw htoLe Ies plus fa:n ili eres aux
1tpci~w ) wat!, j'agirai de -tell c Gcccs.
sortc que.
6. M11otv e-m µlµq,eallo,1 , n·a-
e,
i 2. 'Em6vr.lov-rot ,hciyxot~
µ.EyCX~o:~ CX~tx•JE,goOcu., ·lui q,,i
voir aucun reprochc a faire, voula1t se fa1r'e contramdre par
n'avoir pas sujel_ de se plainclre_. Ies grands moycns.
7. IHµo:!t, 1) renvoie, iJ 13. "Aµot ... Hywv -roc!i'ta,
congedie. toul en disant ces paroles.
8. ' Hyov fow . Entendez : 14. 'Avciyxo,, , torl ures.
• !lmmenaient dans Ies app,,r- t 5. O iltw, dans r.ett.e situ..,_
1<>.ments int.erieu~s • tio n, ainsi contraint.
E\W,\Nr,F. DE CYRUS
l:qioc.\lE 't"O\I EO\l't"OC Aoyov 1 1 !Xf>X.O!J.!\101; ~e 1

IX.1t ix.px_'1ii;
~tE~1!tE tj i):ri8EC-~ x_ptOfE\IO, 1 • x.cd x.ot-ri{5ocm •
ii; AtTOCI; 'îE x.oct cruyyvwf"Y)\I lwu-r<j> X.EAtUW\I E)'._EL\I
IX.\J't"O\I. '.Aa--ruocy"YJi; ~€ 't"OV /J.€\1 ~O\JX.OAO\J 'î"r}\I IX.A"ţj-
8Etoc\l EX.(jl1)\IIX.\l't"O; Aoyo\l "Y)~"Y} ' i.~ EAOCO"O"W ir.otEE'îO 5 I
'A.pr.ocyep ~€ X.IX.I fEyocAwi; E/J.El"(jlnO a.
Kupou ~€ r.ipt 7 ~O\JAEUW\I EX.OCAEE -roui; IX.U't"0\11;
-rw\l f<iyw\l oi -ro e\lumtO\I ol -ron 8 fapwoc",
'
OCr.tX.OfE\IOU,, st-
OE, EtpE't"O
• ~
- • EX.pt\lOCV
• ' O,' "':"r)\I
I •,1. • O',
O'j't\l
~e x.oc-ror. -rocu-ror. EÎr.oc\l, Aiyo..,ni; w, ~oca-1ÂEva-oct
10
X.PTi" 11 'rO\I r.ocî~oc I Et ir.i(wa-i x.oct fJ-'Yl ix.r.i81X.\IE

1tp6-rEpo". •'o ~k IX./J.EL{5E-.oct ocu-rov, -rota-1~E 11 • « UEa--rt
'îE o mx.î;
13
x.oc( /J.W i1r' 1Xypoti 14 ~tlX.t't"WfE\10\1 ol l.x.
-r'ri, .X.W/J."Y}I; r.ocî~Ei; ElfT"tiO"IX\ITO ~IX.O"LAEIX. . •o~€ 'rrOC\ITot
1. Tov ebnct ).byov, la •e- 6. Kctt 1,LE')'C<Alll, eµeµipe-ro •

rite. .&nlendez : (Ov µbvov eµeµ•
2. T-ii ăt).~6,l"l xpebµevo~, fE"<0 , ix Al.ci) i<ct t µEyci).w,
usanl de veracite; obse!"l'ant la eµ!µipe-ro .
verile, sincerement. 7. Kueov oe dp, : comme
5. Kct-rlllcme. Voyez p. 45, 1tEpt ol: Kupov.
note 6. Ici, ce verbe est con- 8. T6-r,, dans le temps que
struit ala fois avec un accusaltf l'on sait, a l'epoque indiquee
precede de i., (xct-rellcttvE e, ··- prt\cedemment: acccplion lres
-rci,, ii aboutissail ades prieres, frequente de ce mol.
finissait par des prieres), el 9. T71. ll erodote emploic
avec un participe (xc,-r!6cttvE souvent' ainsi le relalif pronom
xEAEublv), ii fimssail par de- a la place de l'interrogalif.
mander. 1 O. Kct-ri< -rctv-rci [pour -rix
4. 'H611 , des lors. c,u-rci), de la meme maniere
5. Tov ... ~ovxb).ov ... M- (que prt\cedem ment).
yov ... ~OY) x~ b ,<Xcrau• ;~o ,E- 11 . Xp71v, ii aurait fal)u.
a-ro, s'occupail' des lors un peu 12. To,a(oe : comme -rola6e.
(1t~, d'une certaine fa~n, JUS- 13. "Ea-r, ... ~ 1tctl,, l'enfant
qu l un certain poinl) moins est vivant .
du bou.-ier (que d'Harpage), 14. 'ETC' ăt y pov : tres fffl-
avait moina de rancune contre quenl dans le sens de i:s
lui &.v o<!i.
ENFANCE DE CYl\U8. 6!.l
I 1
oaoc~!p o! OCA"Y)6i"i ).oy<,> ~IX.ulAE!; E't"!A!WO'!, · x.ocl
yd(p 3opu<popou~ ~OL"r)O'IX.;' x.ocl Oupwpou~ X.IX.I ocyyE-
' ,
/\L"Y)<pOpou~ X.IX.I' 't'IX.\ "\11.0mlX.\ ~OCV'
,
t'IX. <!-OIIX.'t'OC<.,IX.~
, t;' g T
_ -r:px_t.
8
Kocl vvv E~ H U!J,iV 't'OCV't'OC <plX.tVE't'ct.L <pipm ; »
7
Ei~ix.v o! !)-iiyo1 · cc Et !)-EV ·1npfra't'Î 't'E x.ix.1 EblX.O't•
AEUO'~ o mxr~ !J-7l ix. ~povo(-ri, 't'LVO, 8 , 6ocpati 't'E
"t"OU"t'OU El'.VEX.EV 9 X.IX.L 6U!J-OV E"J} ocyix.6ov !O. Ilix.pcit
(;!J-LX.flX. yix.p X.IX.I 't'WV 11.oy1wv "Y)!J,LV EVLIX.. x.Ex_wp"Y)X.Etf ,
\ \ I - "\ I f -.. '1 I
11
>tlX.t 't'IX YE _'t'WV O'mpoc't'wV €;(0!)-EVIX. 't'EAEW~ EO''t'I
O't'E €~ oci;6lve.; EPX. E't'IX.L • )) A.!J-EibE't'IX.L o AO''t'UOC--
15 14
t. IL:iv't'ct 5acntEp, omn,a 9. Tmhov EÎvExEv, du cote

qw»cumque, si (e n'est que de cel enfant , en ce qui re--
1tEp exprime une idee de plus , garcie cel enfant.
cell e d'identitc : • toutes Ies 10. 0v11-ov exe cxycx66v, aie
memes choses que. • bon courage.
2. O! ci,'letr ).by1p J,cxcr\- 11. Ilcxpa cr11-1xpa yizp xcx\
,h,, ceux qu'on nomme ro,s Twv Aoylwv ~11-îv i!'vtcx xEy_d,-
avec verite, 1es vrnis rois. PYJXE, en effet la realisahon
3. 'En.,€w,a. Proprement meme de nos propheties n'a
' a consomme • : a fait com- tenu quelquefois qu' a des cir-
pletement. constances insigmfian tes ; en
4. IIo,,\crcx,;, ayant cree, d'autres lermes, • quelquefois
nomme. la realisation de nos prophe-
5. Kcx\ 't!X Ao,1te! 1tt%V-tet ties memes n'a consiste qu'en
lh cxTCX~cx,; , • el ayant dispose faits sans importance "· Le
loutes Ies aulres choses •, mol de ,6y,cx designe ici Ies
ayant pourTu a tous Ies autres propheties en general.
o\'ficcs. 12. Tei YE TWV OVttpCX'tWV
6. 'E,; Ti . .. 'f'Epm, a quoi sx611-Evcx, qunnt â celle! qui
lendre, â quelle conclusion t,ennent au:i; songes, qm con-
aboutir. cernenl Ies songes.
7. IIep!EcrTt TE correspond â 13. "EcrTt OTE • ii f a des
fon TE, qui se trouve â la page ras ou •, equivalenl trcs usite
precedente au commcncement J c ivioTE, quelquef~is.
du discours d'Astyage. 14. Tt,i w,;... !,; cxcrOeve,
8. M~ ex 1tpovolric; Ttv 6,, spxew,, ahoutissent complete-
.non de propos delibere, sans mcnt â (trouvent leur realisa-
<JU'il ! ait eu calm i (c'cst- tion complete dans) qu elg uc
•-dire p,r l'effet d"un pur rl,os;, de miserahle, d'insigni-
hnsnrd ). li""t la moin<lre cl,ose sufli\
ÎO BNtANCR DB CYl\US.
y-11; tora(~E · (( Kilt! a.&ror;, ci) p.&:yot, TCi.~ ?rAE!

-rTo, -y-,owfL'YI" E\p-l 1 , ~oca1).for; -bvop.cr.dJ€no, TOii
r;oc1~or; i~-fixm' TE TO" ăvttpov ,ud (lOt -ro-,, -r;oci~cr.
rouTov dvoc1 ~mo-,, tTL ou~iv. ~Or1.wr; YE p.ivTot
crv(lbOVAEvcroc-ri p.oL; E& mp1crx.E~<X(J.Evo1, TOC fJ-lAAsiL
occrqiocî.fo-toc-roc EÎVOCL otx.<p ':°E T~ EfL{~ x.o:.l UfLÎV. ))
EÎmiv -r;por; 't"IXUU ol ii-ocyot. (( '!1 ~OCl!IAEU, x.ocl
1x:'u-roîcri yocp S 'Ylf'-Î\I mpt -r;oHou 4 EIJ"T\ x.a.'ropOouaOocL
ocpx}iv 'M)v i;-fiv. KE!vw, 1 p.îv yixp ixno-tp,ov-ra.1 ir;
,ov -r;cr.r~oc -rou-:-0•1 mpt1oucroc • l6v-ra. Uipd"Y)v, xatl
'Ylp.Eî; EO\ITE, M·7ihot ~OVAOUfLEOoc n x.ocl )..6yov
OU~E~o; yivop.E8oc -r;po, TTEpafov 1 , i6-,,-rEr; ~EÎ\IOL .
~fo ~• lvEl1TE'w-for; ~occrt"Xfo,, i6-,,-ror; -r;oÂt1]TEw, x.ocl
ocpx_op.Ev TO p.ipo,. X.OCt TLfLIX, -r;po, crfo fLEy&:).ocr;
fx_op.Ev. O~Tw Ziv mt.v-rw; 'YlfLÎV i!fo TE x.oc! -rii<
cri}; ocpx_-7i, npoo-r;-rfov Ecr-r(. Ka.! 'N\I Ei lj)Oţ;Epo-,, TL
ivwpwp.Ev, -r;/iv ii-,, O-OL 1rpbEq>p~Of1,l\l. Nu" 3t,
OC'ltOITTl."Y)~OC'ITO; TOU ivvmfov ir; 91.u).ov, Ct.vto( TE
Oocp!îfof'-1'1 x.ocl crot lnpa. 't"OLOCUTCt. 9 7'0Cpa.XEiw6-
pour Ies ri\aliser 'lotaleinenl et 6. 'Ei . TOV mxtaa -roii,ov
at\finitivemen't. rtEpttilliaa , passHnt chez cel
i. Tilu'1l it).elaTO( YVW!'-'t)V enfanl , aux maim de cel en-
t;11,, mon opinion est le ptu·s fa nt.
fortement prononcee en ce 7. npo, II,po:ewv parait
,ens. p·e nche en ce sens. rl evoir elre rattache a la fois
2. 'E~~,mv, Hre parvenu a a aov,ou11,0a (voyez pa~e 65,
terme, ~lre accompli ( ~,mv note 11 ) ·et a AO'(OV Q•JOSVo;
ayant le sens d'un parfnit). ytvo11•6°' (nous ressims tont a
3. r«p, en ·e ffet , comme tu fait d'elre consider&).
le dis. 8 . "Apzo11ev to µ/pa, , nom
4. Ilipi 1tbHov, d'un grand avollli notre pa.rt (legitime )
interet. d'anlorite.
5. KEivw~, de l'autre fa i;on, 9. "E-repa -ro,av-ra, d'autr r.s
dans l 'hypothese <fOe l'enfo.nt ch0ses pareilles, nne chol-0
doit regn er. pmiille (d 'en faire autant).
MIBURS DES P&Rl\&,I\. 71
;-4-e8oc • 't'OV ~t mx.î~Cl'. 't'OÎYrOV eţ Of6d~ Cl:'lt'O-

!'CefLlf<ll I i, IIip110t'.r; "E x.ocl 't'Ou,-yawoc(J.ivov,. »
'Ax.oua()(., 't'OlU't'Ot'. o A.a't'1Ja.yY), ixocp'f) 't'! x.ocl X.Ot'.A.foot.,
't'OV Kupov 0.Eyi ot 't'OC~e ' « •n 'JţO:Î, 11E. ,~P E'(6.l
3t' 01fLV ove(pov ou 't'EA.EY)V 1 'Y)~tx.tov&, ry GlWV't'OU
~e. fLOLp'("1' 'lt'Epte1,, vuv tilv t81 )'_Ot'.Lpwv• l; nipaor.,,
, ~• • , " s , ,I. 'E-.AVWV
n, ~• • -
7ţ0fL'lt'OU, OE eyw Ot'.(J.O'. 'lt'EfJ.'fW. OE Ex.El
, , , , , , , 1 M
l>Ot'.'t'EpOt'. 't'E X.Ot'.L fLY!'t'EpCX. tupY)riH, OU X.OC't'Ot'. 1-rp«-
31X.'M'1V -re -rov ~oux.6).ov x.Ot'.l 'M)v yvvca:ix.cx Ot'.u-rou. »
TOt'.U't'O( d'lt'Ot'.~ o 'Aa-rvocyY), iii:7-0'lt'lfL'lt'U 't'OV Ktipov .
VII
M<EURS DES PERSES.
!Li-Y. l. eh. 151-158.)
nipacx, oîooc. VOfA-01111 -roio1a,aE I X.PEOfLEVOu, '

ocyix.A.fLOt'.'t'Ot'. p.e.v X.Ot'.I VY)OU, X.Ot'.1 ~WfLOU, oux. iv VOtJ-<t>
l>OIEUfLiVov,' t3putcr00t'.1, OCA.A.~ ii.O(.\ -ro!cr1 7-0IEUcrL IO
fLwpt'1)V tmipipou111, w, fLE.V u lfLol 3ox.fov 1 ' , o-r1
oux. ocv0pwr:oipvioc, ÎVOfL1<70(V 1 " · 't'OU, 0wur; X.Ot'.'t'IX.mp
1. 'A1tb1t•11,j,01, , envoie-le 8. To,o,r,,ot: comme w,-
loin de toi. otaa ,.
2. 00 n)J"lv, impttrfaite (en 9. Ovx h vbµ w 1t0l(VUE•
ce sens qu'elle ne devait pas vov, , n'avo1r pas coutume .' Le
avoir son accomplissemenl) : verbe est au part, ripe comm e
par suite, vaine, lromp,euse. dependanl de olccx , puis la
5. ~t yo.p lvw ... ~5(11EOv, tournure change .
att end u que j'ai ele coupabl.i ·I o. no,eiia, : SIJUS--Cnlendu
envers 101. ă:yci). µtx-ra... xcx't ~l')o1Jc: x:.t\
4. Molp11, destinee. ~"'f'OU , .
5. X01,pwv, tient lieu ici de . 11. Ml.,, reslrictif : un peu
la formule d'adie u -xrxtp,. plus fort que ys . ·
6. "A11cx, , avec toi. . 12. 6-oxfov ; plus frequent
7. Kcx,a, Îl la f&~on ·de, ,pe lloxls, dans celte locntion.
comme. du meme genre quc . a
13. 'Evoµ,a01v : l'aorislc
72 HCEIDfS OES PERSES.
a!
ol "'EAA'1)VE~ iiv11.1. Oî I VOfL(~ouat 4ll fLEV Em
't"Ot. U\jrY)AO"rOC."rOC -rwv oupiwv IXVOC.~(vov·TE~ 6ua(oc;
ip3m, -rov X.UX.AOV minoc. '!"OU oupoc.vou â(oc. X.OC.AEOV-
't"E~. 0uou1n aE l)AL<J) 't"E x.oc.l aEA't)V~ x.ocl ni X.OC.I
1>up! x.oc.l caoc.'t"L li.Cd IXVEfL01t7L. TOU't"OL(ît fLEV a"YI
6uouat fLOUVOl(TL ixpx_?Î8Ev, lm11-sfLOC!NiX.oc(H aE x.oc.l
ry Oupoc.v(~ 1 6um, 1-oc.pci. n A.aaup(wv 11-oc.86vn~
)1.0(,L Apoc.g{wv • X.OC.AEOUGL aE Ă,rauptot 't""Y)V Ă.ippo
~t"r'Y)V MuAt"r't"OC.' Ă.pocgtOL ai AALAOt.'t', nipaoc.t ae
M(-rpoc.v 5 • 0ucr('1)' ~E 't"OÎITT Ilip0"1i1n ,np! I -rou; ELp'1l-
fLEVOU~ 8Eou~ .,\3. )(.O(,'t"Ea't"1)X.~. Oi:-rE ~WfLO•~~ 7'01EUV-
"r0:L OV't"E 1-up ocvocx.oc.foua_t8 fLEAAOVTE; 6uuv • ou
0-1-ova~ x_pfov-roc.t I oux.l OC.UA<j> 1 ou 7>'ifLfLOC.11L, oux.l
ou11ia1 . Twv 7 aE w; !x.oca-rip 8um 8€1~ 8 , i; x_wpov
x.oc.8oc.pov ocyoc ytiJv -ro x.-riivo~ X.OC.AEEI 't"OV 8Eov , EGTE-
iplXVhlf'-EVO(; 't'OV 't"t'tlp'1lv 11-upcr(v~ fLOCAtO"'t"OC.. 'EwUT<j)
[LEV a1) -r<j> 8uov't't I ta(~ fA,OUV(p 18 ou ol iyy(vnrxl
parce que l'ecrinin se re-- 5. II.pi, envers, a l'egard

porte au lemps ou furent in- de (offert a). .
stituees leurs ccremonies reli- 6. 'Avocxoc/oua,, ils n'allu-
g1euses. ment (sur l'autcl ).
1. Of li€, mais eux, ils .. .. 7. 1'wv. Entendez : ,wv
Voir , d'ailleurs, la note 1 de 8ewv.
ia page suivante. 8. 'O, h<ia.w 8uuv 80,'!). 11
2. Ovpocv<'I : surnom d'A- faut sous-entendre if.v apres' w,,
phrodite ou V~nus, consideree et -r,,
a cote de 8i).'l : • A
comme la mere du Cicl el de mesure 4ue l'on veut sacrifier
la Tcrre. a chacun, quel que soit celui
3. Mi,pocv. L'Aphrodite perse â qui l'on veut sacrifier. ,
puraît s'etre appelee 'Avoch.,. 9. 'Ewu'tfu . . . -tW 8Vov·n ...
M i,poc rappelle plutot le nom µovvw, eourlui-m~me, a sa-
du dieu du Soiei!, llitl,ra. li voir celui qui offre le sacrifice,
fau! croire qu 'llcrodote a con- saru plus.
fondu Ies noms de ces deu:r 10. '1611) µovvw , pour tui
dino.ites. seul en particulier, en se SC·
4. fi , a,T\ rile du 9'ltW'ifice. paranl des 1ulrM hommc!.
l<EURS DES PERSES.
ii:.pacrfJcu ii:.ycx.8cr., o 8E I TOÎO'I 7-0CO'I nip~O'I x.cx:nu-

f.!TCX.I EU y(vE0'8CX.1 X.CX.t T<j) ~CX.O'LA.i°L. lv ycr.p a~
TOÎO'L
' CX.7'CX.O'I IlEp~O'I X.CX.L CX.UTO~
tf , I t I
'(IVETCX.I I • 'E7'!/JCV
I ' OE~' OIOC-
~
!'-10''!'1JACX.<; x.oc-rcr. 1-1-fAEcx. -.o lp-fi1ov ElfYJ~ Ta. x.pfa,

Îm07':cfooc.~ 7':0t"f)V w~iinoc.AwTIXT"t)V s, e'l':t TOCUŢ"t)~
•l>
W"t)X.E ' T
W'i
J ,
7':!X.VTOC.. TOC\ x.pEOC..
,
d IOC6'Ev-rac; OE
~• I OCUTOU'
• -
fL<X')'Oc; ocv~p m:t.pEO'TEW<; e'l':OC.d~!I 8rnyovt1)V, of'Y)'I

a~ ex.dvo1 AE')'OUO'I EÎ'IOC.I 'î"~V !7'0COIS'Y)'I 7 ' OCV!U ycr.p
a~ 1-1-iiyau ou mp1 '10!'-0<; foTl ' 8uO'tOC~ 1':0LEE0'8ot1 •
9
'Emrrx_wv SE ă).(yov x_povov OC7'01j)Epnoc.L O 6uO'OC~ TIX

l<.pfo. x.ocl x.p«TOC.L O TI IO flV °Aoya~ oc.lpfo 11 • 'Hp.i-
p'YlV Se OC'!':CX.O'EWV 11-IXAIO'TOC ăx.EtV'1')V -r111-av vo1-1-(~0UO'I,
n,i 11 EX.OCO'TO<; iyive-ro. 'Ev -rocu't""0 SE 7':AEw Socî,et.
I. "O M. : la ou l'on allen- Ies Mages accompa~naienl Ies
drait simplement M.. Celle ceremonies du sacntice).> L'as-
foi;on de parler est tres fami- similation, a ce qu'il parait,
liere i llerodote. n'esl pas toul a fait exacte :
2. 'Ev . .. y,ve~,11, est com- mais Ies Perscs parlaient ainsi
pris dans: en disant • tous Ies pour se fai_re comprendre de,
Perses •, ii se comprend lui- Grecs.
meme dall!l le nombre . li. Ov aq,, voµo; ,~,. ce
3.
1
l1to1tciacxi; 1to{·~v w~ n'esl eoint l'usage chez eux.
a:1taAw~oiT11v. Entendez: Apres 9. 0valcti; 1toLEEa6cu: abso-
avoir jonchc, la terre d' un lument comme &,.,..
lit de l'herbe la ' plus tendre to. Xp&~ot• â n ... , ii en fai t
lou la plus fraîche) qu'il est l'usaue que ... Xp&a6ot1 T,·11 TL
poesible. ;i~ni%e • faire quelque chose
4 . "E&11u, Aoriste dit d'ha- d 'une chosc, en faire un cer-
bitude. tain usage •·
5. 'Ov, cela fait, ensuite . t 1. ·o n I-'" Abyo, 'Xlpfo
6. A,a&evro, IJE, puis quand (! .....inl. -.i:pcîa&m). Celte locu-
ii Ies a disposees. tion revient sou~enl chez ll e-
7. Oi'11v o~ exr;lvo, Hyovcn rodole, lantât dans le sens de
t!vm tTI• emxo,o~v, • (le mol: ratio &uadet, tanWl, cumm~
theogonie est jutte), a en ju- ici, avec l'acception , vraisem-
ger du moiru par la nature blablemP.nt dermle de la pre-
que Ies Pel'!leS disent i\tre ceden te, fe,·t animtu , placei,
celle de celte I rtoto,a~ (en luh,l .
d'111tre• terme.a , le chanl dont 12. T~ : rlatif <ie lem ps.
ltHEURS IJES PERSE!>
't'W\I oc).).w11 I ~LX.OCLEUO"L 7'fOT(0Ecr0oc1 . lv tj I ol

Eu~oc(fLoYE_' OCU't'wll ~ou11 x.ocl f=ov x.ocl x.ocp.'r}Aov
x.ocl 0110·1 7'po·n8ioc"t'oc1' ă).ou,; 07'-rou,; i11 x.ocp.111010-1 ,
ol ~E ·miv'r}-re,; ocuTwv -roc AE7t"''t'OC Ttov "Pagoc't"wV •
i.p'.l't'10fo.u1. }:(•t"QLt;I aE o).(yo1111 x_piov't'OCL, iim-
<pOpYifJ-OCO"L 1 ;ţi 1,0).).01111' OLll<t) De x.xp-roc 1'poo-x.ioc•
't'OCL 7 ' p.e8uo-x.op.e1101 3e Ew8oco-1 ~OUAEUE0"0ocL 't'OC
a-rrou3oc1fo-roc-roc 't'WII 1,p'rlyp.oc-rw--1 • -ro 3' &v &3·0 8
aqn ~01:1lwop.i11010-1, -rou-ro tj vo--repoci11 \IYiq>Ou,n
i.po-r18er' o o--riyocpx_o,; El/ 't'OU IO OC\I EO\l't'E,; ~auleu-
W'l't'OCI. Kocl .;\v fJ-f.11 &a11 X.OCI IIY)(jl0U(11 l i ' x.pio11,oc1
ocu-r<j>, .;\11 3E ~'Yl &811, lkmeicr1.
'E11-ruyx_oc11011n,; a' ocHY)AOLO"I El/ 't'1)0"1 03010-1, -r<j>3E
OC\I 't'L,; 31ocyva('r} et op.010( 0 Eio-1 ol O"UV't'Uyx.oc11011-re,; ·
OC\l't'I yocp 't'OU 1,poo-ocyopeum o:HY)lou,; (jlLAiouO"L
~
't'OLO"L O"'t'Of.1,ot0"1 · '1}11 oe 111' aunpo,;
'' jJ 1
- f ,. ~\
U7t'Ooeao-npo;
C
o).(y<J), -roc,; mxpuoc,; <pLAE.O'l't'OCL , ·r,11 ~E 7'0AAij> ~

14
1. Tliiv <iUwv : comme l/i phrase prec&lenl , par le mot

h ~a, «AAlJat. ai-to,a,.
'.I. T~ est' relatif. 7. Upoax!a,a, comrue
3. Eua«lv-ov.t , fortunes, 1tpOaXEIV'tCll•
riches. 8. "Aa'IJ : de &v tci·1t,,.
4. Dpo, .ei«'tlXI : comme 9. UpoîtO!i : C{)mlD C 1tpo•
1tpO'ti0E.V't'CU , îl81Ja1 .
5. Ta AO,t't(l ~(dV 1tpollcx-rwv, 10. 'Ev ŢOV, celui dllD8 la
c Ies petites especes de be- maiBOn duquel, chez qui. Voy .
!ail ~, tient lieu ici d'une page 62, note 3. Sur l'usage
dcsignaţion plus precise au en guestion, 0D eeut comgarer
singulicr el .ans article, par Tacite, Gennan,e, eh. 2 •.
exem~l c, ă,·, x«\ «!t«· . 11 Ka\ v,\cpova, , en rore
6. Em-,o p~µaa,, les frian- lor!<Ju'ils sont a jeun:
clisea, Ies plots de dcsscrt, t 2. "0µ0101 , egaux, dn
qu'on apporte en sus el a la mcme rang.
suite des autrcs : par opp<»i- 13. Oanpot : comme d !n•
tion aux mcts esscnticls desi- po,.
gnes, dans le membre dP U. Tex,
1t«pt1cltt cp,l ,o,no:,,
l!EURS DES PERSI$. 75
OVt'!(>O~ ixyivvfo·npor,, n-pocr7t't7t'TiuY ?tp!Mx.wlit TOV
hapov./
T111-wcrt ~e. ix. 7t'OC\/TW\/ 1 -rou; i'(/_t('jT/1. E.WUTW'I
oix.fov-roc; p.noc YE tWUTOU; I, OEI.Ynpoc 3 Oe. TOU~
OE~pou~ 1 ~,,!j...?~...~ocT~ M!ov: .7t'po~ot(vo~-r~i; 6
Tl(LWIJI' 't)'Jt\!7Tot ~jt-°oui; W>UTID\/ EX.OC('j't'IXTW 0Ll<.'1)-

/J-E'IOU4 E\/ 't'LtJ-~ ocyoYTOCl •, vop.l(ov-rai; lwu-roui; dvo:,
!X.'10pw7t'W\/ /J-OCl<.pij} TCi. 7t'C1.'IT<X. T o:p(a-roui;, TblJ~ OE.
&noui; X.<X.T~ }6yov -riii; ocpa-.iii; OC\/TEXE·aO<X.t, TOU;
oe. 1.x.or.~,~;:w olx.fov-c-<X.i; OC7t'O E.l:UUTW\I x.ocit"(c;'tou~
EÎYOCt. ~ tlfcl' OE. 'IO(J-OCt<X. TIEptroct ~pocriE'l'l'OCL rY..V-
OpiiiY tJ-OCA tcrTOC 8 • ;,.oct yocp a~'TT)\I Ml)OtX.'Y)\/ foO-~T/1.
vo11-(crocvni; 1 T'lJ<; 1.wUTwv dvoct x.oc})..lw ţopfoucrt,
x.od ei; TOui; 7t'OAE!J.O'J<; TOLI; AtyU'lt'TLOU<; Owe't)x.oci;.
CT<X.t◊EUQU(jL oe. -roui; 7t'/1.ÎO<X.i;, 0:7'0 7t'E\/T<X.ETEOi;
18
11
ci.p~CY.tJ-EVOL 11-ixpt EtXl)lîO'.E'HOi;, Tpt<X. f.1,0UVOC , \mmJEl'I
x.oct TO~EUEtY x.O'.l OCAl)0i,Ecrf.loct. llptv oe
Yi 7t'EVW.iTlJ;
yivl)TOCt, ovx oc1rni.vinoc1 e,
ă~w "ii°> 7t'1XTpt, ocn(i
1:ocpoc --r-?ii;t yuvoct~l o(octT/1.\1 EX Et n. Tou~E Oe Etveli.E~
comme Ta , o,'n~">- wv T<apt,a, 6. 'Ev 'tlflYJ /tyov"ta1, ils ont

riaHova,. en honneur. ·
1. 'Ex minwv, entre tous 7. Ta 'TC<XVTO(, â tous egards ,
Ies peupl cs , plus qu'aucuo 8. 'Avopw ... fl<XAla-ra, plus
autre peuple . qli'aucun auire peu~le.
\L Mm, Y• iwvTo-1, ,ioil 9 . Nbµlaixv're,. L cmploi de
a
~tre r.ittaeh e T<µwa,. l'aor. est analogue â celui que
3. tl.e un pa , secondement. signale la note 13 de la p. 7 t.
ensuite. 10. UtvTafreo, : ·sous-ent.
4. KaTa ).oyov, a propor- livTO, -rbv 'TCO(IOOl-
tion de leur prorim,te, en 11. Tplo. µoiiv6: depend en-
raison inverse de leur eloi'gn'e- core de 'lta11ltvov <n, cohi!truit
ment . ici avec deux accU8atifs comme
:\ . Upolla lvovu,, en avan- le litin docere.
cant, en s' eloignant de piu,;'"' f 2. âla,-rc,v t)'.tl comm e
plu s, o,ouT&-ra1.
711 ll<EURS DES PERSES.
't"OU't"O OU"t'W 7'COliE't"0U 1 , tvoc, 'Y)V ocrco&a.v~ -rpEfOfLEVO~ 1

fA-"tlaEfLIOCV OCO'"t)V -r<j> 7'COC't'pl rcpocr~:XA~.
Aiviw tJ-iV VU'I -rovaE 't"OV VOtJ-OV, OCIVEW 3E )(.C(.(
-rovaE 1 't"O f'-'Tl tJ-1-i\; och("t), t EÎVEX.EV /J-"tlaE C(.U't"OV 't"O\I
~OCO"IAEOC /J-"tlaivoc s OCV-r)l<.EQ"'t"OV rca.60, tpam 4 • IXAAIX
Aoy1crOCtJ-EVO, 'Y)\I Eupfox.ţ;' rcAiw 't"E x.oct tJ-E~W 't'IX oca1-
l<.'1ltJ-OC't"C(. EOV't"C(. I 't"WV ~ouprw.a.-rwv , ()IJ"t'W 1 't'ij> _6u11-iji
x_poc't'otl 8 •
A.7'COX.'t"EÎVC(.I a1: ou8ivot x.w ).iyoucr1 ''t'O\I lwu-rou
rcot-ripot ouaE f'-"tl't'ipot, OCAAIX 0)(.()Q"C(. -na"tl 't'OIC(.U't"C(.
iyivE't'O ' 7'COCO"C(.V ocvocyX."t)V I qiotcrl OCVC(.~"t)'t'EOtJ-EVl1.
-rocu-rot ocv EupE6-i\vot1 urco~oA111-ot1wv 10 EOV't'OC · ou yixp
~'1) qioccr1 oix.o, EÎVotl 't'OV YE OCA"t)0iw, 't"OJl.ioc IJ7'CO 't"OU
twU't"OU 1'COC1ao, OC7'C00v-r)O"X.EIV.
dAcr,;ot ~i O"'JH 7'COIEEl'\I oux. OQ"l"t)' 't"otU't'ot o-~aE AE-
ym E~.EO"'t"I . Ai.'o-x_1cr-rov 81: otu't'OtO"I 't'O ~EV~Ecr8oc1

VEVOfA-10-'t"otl, ~EV't'Epot ~E 't"O O'j)EIÂEIV x_pfo,, 7'COAAWV
fi-EV x.ocl ocnwv EÎVEX.EV, tJ-OCAIQ"'t"C(. 8t ocvocyx.ott"t)V
ipML EÎVOCI 't"O'I O'j)EIAO't't"IX x.ot( 't'I lj,Euao, ">.iym.
1 . ToV-ro o~'tw 1to,€t-rcu. 6. ·E6vTa : le verbe est nn
Voir pagc 58, note 6 participe comme dependanl (Ic
2. M,~, ah!YJ,, un seul Eve_taX'(l-
grief. 7. diiTw, dans celle situa-
3. M„ol.va : accusat if de- tion1 a celte cond ition seule-
pendanl de i!pcluv. Rappro- meot , alors seulement.
chez Ies locutions connues 8. Te;, 8vµii> XPiiTa,, ,I agi
\:t'l. .. , 'l'tOtth, ·cr"a., xa.x6v Tt ncc colerc, laisse agir sa co-
1rotEw nva.. lere.
4. 'Av~xeinov mi8o, i!p- 9. lliiaav «vc:irxYJv : s0 11
clew, faire sabir un mal irre- ent. dva,, qu'il y a nccessit6
mcdinble a... ; en d'autres complete, nbsolue, qu'il est
lermes. , faire mourir ». de toute necessite. Compare,
5. Aoy«rc:iµ.vo, ~~ svpl- «vayxYJ (sans eaT~, ii fsut .
cnt'I} ... , si ea calculant ii 10. 'T1to·llo),1µa,wv, l'actioo
t rn uve . .. . le fa.ii. d'enfants suppost\s.
t.A NAVIGATfON SUR L'EUPIIRATE. 11
VIII
LA NAVIGATION SUR L'EUPHRATE,
LLiv . I, eh. 194.)
TCX. ,;Aot&. E.u't't '"C'(X x.ocTCt. 't'Ov 'TCO't'ctp.Ov 1 7COpEu6-

/'-E'IOC E~ 'C'Y)V Boctu'>-wvoc, iov,oc ;,.ux.'>-onpi:oc, 1dv-rix
O'X.U't'WOC, 'Emix.v l yocp EV 5 'îOÎO'L A.pf.1-E'lfoL(H 'îOÎt;L
X.OC't'U7.tp8E A.cmup(wv OtX.'Ylf.1-i:VOLO'L 'IOf.1-Î:OC, t-ri:'Y)~ 'îOC·
/J-Of.1-E'IOL 'ltOl'Y)O'W'l't'OCL' -rrEpL't'Ei°VOUGL 'îOU'îQtljL. ~l-
ip8iipoc; crny-xcr-rp(Ooc~ E~w8Ev g eO!Xipeo; -rp61tov 6 '
oun 1tpUf.1-V'YlV IX'ltOX.p(vovn~ 'l OU't'E -rrp4>p-xv cruvocyov-
n~ 8 • IXAAOC IXO''ltL◊O~ -rpo1tOV , X.UX.Aonpioc 9 'ltOt-
Y}(jCţ,V't'E~, ixme1cr1 X.OC't'OC -rov 'ltO'îOCf.1-0V ipi:pe,;6oc1 ,
10
ipop-r(wv -rrAY}crocv-rE, · f.1-0CALcr't'oc OE ~(x.ou, q:io1v1-

X.'Y)fou, li l(,(X,rjyoucrL ol'.vou .7t ).fou;. '18uvE't'(XL ◊f. \/'ltO
1. Kot'tix -ro, TCOTotµ.ov, par (l,tteralement • ecartant • ).

le Oeuve (en le descendanl). La pour.e des vaisseaux ordi-
2. 'Ercsciv, • apres que ,, naires elait large, el la proue.
~ve? le subjonctif, et non mince.
srcs, avec l'indicatif, parce 8. :E,ivcxyov-r,,, formant par
qu'il s'agil d'une action rele rapprochemenl des paroii
p.Stee. (litter. • rapprochant • J.
3. 'Ev, chez. 9. Kvxlo-rspea : sous-enl
4. To,ho«n : entendez 'tolo-, 'ttx 1tAota..
•1o~svo-, . 10. 'Amsla, ... q,epso-6cx, equt•
~- "E~w6sv, exterieure ment. vaut, par une ellipSll des piu•
Les advcrbes 9ui repondent frCqucntes' a CX1ttEîa~ ~crn
a la question rco6sv sont tres q,spso-ea,.
sou vent substitues. en grec, 11. Bhwv; q,o<v<x"t)lov,, deo
aceux de la question rcov. tonneaux de bois de palmier
6. 'Eociq,so, -rporcov, en guise On a propose de lireq,o<vDojiov.
de fond : 'tpbrcov comme Xot'tix qui se rapporlerait a
o,vov,
tp61tO\J, ~ et donner&1t le sens : • Des
7. 'Anoxpl"'o"Te~, forma.al .:•rres (ou tonnes) pleines d,.
;,or l'tlcartemen t de, parois vin de palmier , .
U NAVIGAT ION SUR L'EUPHRATE .
n ~uo 1,}.T)x.'t'pwv' x.ocl Mo iivaowv op8wv la't'u.u-

1
-rwv, x.ocl o tu" fow EAlm ŢQ 'itAY)X.":pov, o a€ E~(U

w8fo s . Ilo1frroc1 ae x.ocl ;,.ip-roc fJ-EY(X.AOC -rocu-roc 't'<X
·itAOÎ:OC x.ocl EAOC0-0-W . -roc ak fLEYIO-'t'OC OCU't'WV x.ocl
rx.
itEV't'OCX.Lu;( LA(wv ŢO(.AOCV't'WV yâp.ov EL'. 'Ev lx.cfo-rep
ae itAOL(p ovo,; ~<.t)O<; i'.vEr;'t'L' EV 6e -ro1q1 p.i(oaL
,-AEUVE,; 5 • 'Ema.v i:iv o<.;tLX.W\l't'OCL 'itA\!/OV't'E~ E~ -niv
Boc~uA~'l(ţ x.ocl aLoc8iwv't'OCL ŢQV cpâp-rov, YClfJ-tOCi;
6
p.ev 't'OU 'itAOLOU x.ocl ,~v X.OCAOCfJ-"flV '1':~<W,'I ;.it' i:iv

tx.+,puf;ocv 7 ' -rai; Se ~1cp6tipoci; lmqocf;xvn~ bd TO\/~
OVO'J<; O(.;tEAOCUVOU(H li; ,ovi; ApfJ-EVLOU<;. 'A.va.' ŢQ',I 1>0-
't'IXfLOV ya.p 61} o4x. ota.n II fo-rl 7,Awm o0SEvl -rcpâ'it<p
1. 'fE peul succeder im- recevoir jusqu•ii une cbarge

medialemenl a la prepos1tion de cin<j miile lalents. Le poia,
suivie, comme ici, de deux du talent .c.lepassait un pc u
complcments. vmgt-six kilogramrucs.
2. rD.-ip"piov designe ici ., 5. ID.euve, : suppleez iivo,
une cc,:t~i~.e e~pc,ce de_ rames; e VE \O'~ \I,
3. l~cu o u.Ev ifow eh« ,o O. Cucx6iwv<cx, , ii, oul dis--
T<AY\x.pov, ,; oe. nw wOt.,. pose de, ils onl vendu.
Les ramcs donl ii s' agil ne 7. 'A1t' '1" Ex~pv~a~ .
servant pas a faire annccr comme cx1<E><Y)p1J~cxv cilv, eh
le bateau, mais seul emerit a bien 1 alors ils vendent. 11
corriger, quand besoin etait, arrive tres souvent ·chez llc-
l'impulsion qu'il recevait co.ns- rodole que le mol J,, separe
tamment c.lu coura nt , Ies deux ainsi la preposilion de son
rameurs, places !'un â droite, verbe. Remarquez de plm
l'autre a gauche, n·avaient j•- l'aoriste, la oii le sens parai-
lllHis qu'a le diriger dans 1un lrail demauder un presenl :
de ces del1X sens : ils y par- c'est un exemple de ce qu'oo
venaient ~n cornbinanl leurs ar,pelle quelquefois aori,t~
mouvcrneptş de telle sorlc d hahitude .
que, au morn unt 01'1 l'un d'eui 8. 'Av:i, en NllJ!O[!\anl :
rapprochait sa rame du bateau, c'esl le sens p1'0pre de ce mot .
l'autre Cll ecarlâ l la sienne de comme le sens propre de xcx,d
·ra,qon a repousser l'eau. est • en des.:endant o.
4. Kcx\ mv<cxx «r,(1).{w•1 rn · 9. 07a-ns : oomme oî6" ~-
Aelv-rwv ybµ.o" txu, peuvenl puesihle.
CYRUS GHEZ LES 11.ASSAGETES.
~r.o -rix_ ta,' 'îOU T:O'<'OC/J-OU • 3toc yocp 'îet:U'îet: ><.ocl oux
fa ~VAWV T:OIEU\/'t'(Xl 'îOC T:AOLot , ocn' El'. ◊1qi6ipiiwv .
'Emocv ~f. -rou, OVO'J; EAO(.V\/OV'îE, OCT:IX.W\/ŢO(.\ cm(aw
1
EC: 'îO'~, ApiJ-EVfouc;, &.nex -tpom,> 'îij> CXU'îij> T:OIEU\/TCXL
n Aoioc .
IX
CYRUS CHEZ LES MASSA GETES,
(Liv. I, eh. 204-214.)
Toc T:po, 'YlW n )(,O(.L .;\ALO\/ OC\/OCTi'.Htv-tcx t TI\~

KocaT:('Yl, 8oclill'G'l'" m◊fov ix.◊fancu T:A'r)8o,
5
•
CXT:ELpov t,
• • ,/. 4 Ţ - T & 1t'' ~ ,
XT:0-rLV . ou (i)\/ O'Yi T:EOLOU TOIJ't'OU , ,
oux
Î.Aot"f,_(G't'"/lV' p.oi:potv p.1a-ri'.x_oucn ol Mcx11crcxyiTot1 1 i.-rr '
ou, . o Kupo; i.rr1.. E T:po6up.1Y1v a,pocTtvaoca8oc1.
1
non.ix TE yip p.w x.ocl 11-iyiloc TOC ET:oti (povTot x.otl

Î.T:C>TpV\/0\/TIX Y)\/ 1 T:pii>TOV ·!1-E\/ 'I') yt\/EGLc; 1 Tij> ◊Ol'.i'.EL"I
rrAi'.ov TI E(Votl ocv8pW'7tou, ◊EVTtpot ◊€ 'Yl EU't'U'f..tYJ 'tl
I. Tax,o, : de «ixo,, auti-es anal ogues. Disons encore
~omme !'accent le fait voir. qu'il faut voir des Lilofes dans
2. Tix npo, ~,., n x<t\ ~ l. ,ov beaucoup d'exprcssions nega-
<iva-rl).l.ov-ra, la part ie orien- tives semblaLl es a celle que
tale . nous trou vons ici chcz Hero-
3. 11,oiov ixolx,, a,, pla- dole . G'est ainsi quc ov µci).).ov
nitir-! e:r:cipit. , ,,, . siguifie trcs souvent • moins ••
4. An«pov •, o: no,ţ,1v, 11- oVx ~nov, « plus» ; o\lx ~x,-
limilee quant ala perspective , nct, • le plus • .
dont on ne voit pus la fm . 7. 'Eaxs n po0vµ 1YJv, con-
5. •Ov, eela !'°se, or . ~ut une envie. "Eaxs 1tpo0v-
6 . Ovx EAa)'.111't"YJV, non la µIY)v pe ut ctre considere com-
plus petite, eu plotot, vu l'ab- me une simple periphrasc equi-
sence de l' artiele, • non des valente a l aoriste de npo!lv-
plus petites. • A propremcnl µfofJ,o:< (voy. page 80, note 8) :
parler, ii n'y a pas en grec voila p<>urquoi il est construit
d'aulrcs supe rlatifs absolus que avec l infinitif sans articl e. Le
ceux qui sont formes au moyen sens propre de_ ax eiv alt • Cil-
des ,d vcrhes 1tcivv, xcip-rci, et . lrer en posse.ss10n de • .
80 CYil.tJS CREZ LES MASSAGETES.
X.OC't'OC 't'OUt; 7'0A6f1.0U, I y1VOfJ,EV'Y) • ax.~ y«p lOurmE
cr-rp7.'t'Eurn0oc1 Ktipo,, OCtJ.'flX.OCvov ~v ex.Eîvo 1 't'O ievo,
◊LOC<flU'(EÎV. THv ak, 't'Oti ocvapoi; oc1ro0ocvov't'o;, yuv-~
TWV MOC'îlTOCYE't'EWV ~oco-0..Eioc (Toii,upi; ol ~V ov-
VOtJ.OC). TOCU'TTIV 7rE[l.7rWV o Ktipo, Ef1.Viho, 't'ij> Aoyep
0€Awv s yuvocîx.oc 'Y)V rx.
m · Yi aE Tofl.Upti;, '!1.1.:,'EÎO"OC
oux. ocu't"f)v fl.1'1 f1.VWf1.EVOV, ix).).oc 'TT)V Moccrcrxyniwv
~OC(ilA'Y)t'Y)V, ocmt7'0CTO 'TT)V '1t'p6croaov •. Ktipo~ ak
U.E't'OC 't'Oti-ro, wi; ol aaA<J> ou 1rp0Ex_wpu , D,xcrocc; €.1rl
't'OV Ă.px~EOC E7'0LEE't'O EX. -roti Ef1.<pOCvfo; ~ E7't 't'Ol~-
Moccrcrocyi't'oci; 0-'t'pOC't"Yli'Y)V' YE<pupocc; 't'E (wy,uwv E7't
-roti 7'0"t"OCf1.0ti a1ocbOCO"\V 't'<J} cr't'pOC"t"<j> 6 , x.ocl 1rupyo1J,
E7't 7'AOtWV 't'WV a1oc1rop0p.wcr6v-rwv 't'OV 7'0T0Cf1.0V 7
otx.ooop.E0f1.EVO, . . UEz.ov't'I ai
ol 't'Oti't'OV 't'OV 7'0VOV 8
1tip.~occroc 'fi Top.upti; x.+,pux.oc EAEYE 't'OCSE . ({ Tn ~oc-
0-1'>-Eti M+,Swv 9 , 1ra.ticroc1 IO G?tEUOWV 't'Q. 0"7'EuSEL, '
1. Komx 'tOU, 1tOAeµov,, 7. Il).oiwv 'tWV li1e<1top8µ ev -

dans le cours de ses gnerres, a6"'twv 't0v 1tO'tr.xµ6v, Ies La-
dans ses guerreş . teaux qui devaient scrvir au
2. 'ExEîvo :· entendez ixd- passage du Oeu ve {indepen-
"11 "I; xwp% damment des ponts).
3. T w Aoyw 8€).w,, prâten- 8. "Exov-rt... 1rOvov: comme
dant qu''il Toulait. 1tovfov-r1. Hien de plus fre-
4. T~, 1tpbaollo •1, !'acces de quent que ce genre de peri-
sa personne. phrase. ·
5. 'E>< 'tOU eµq,c,vfo ,, ouver- 9. îQ ~e<a<Aeu M~ll,.,,. Cy·
tement . rus etait ro, des Mcdes en
6. feq,vpc,, ... {evyvvwv e1t\ tant que successeur d' Astyage,
t'J0 'JtO'tctµoO o~ci~ctat\J 'tcp qu'il av~it detronc (suivant le
,npe<-rc;, : o Jetant des ponts sur recit d'llerodote , fo,·t diffe.-
le fleuve, moyen de passnge renl de celui de Xenophon
pour son armee (afin de faire dans la Cyropet!ie).
pall5er son armee). • L'exprcs- 1O. CTc,uac,, accornpagne d'un
,ion metaphorique yeq,·\pc,, participe forme un he!lenisme
~tuî"'Vvo.~ n'a rien que de bien coo11u, dont le sens e,;t
!ort ulilc. •-=-de, .
CYRUS CIIEZ LES MASS.4.GtTES. St
1
OU ~dtp CXV et3E€-1]; E! "t"OL i, X.OCtp.av Ea"t"OCt 't'OCU't'(l[
nAEOfLevoc' · 7'0Cuac:ifLEVo; 3E. ~occriAEUE "t"WV crEwu-rov,
x.oct '1lp.EOC; OC\IE"f..EO bpiwv ocpzovToc, "t'WV7t'EP ~P"f..Op.Ev.
Ovx. ti)V i0EA1)aE1, 5 U7'00-iix.~crt rycri3E x_piia0:u,
~noc 7t'OCV"t'at [LiiHov ~ 31 1Jlj1JX. ('Y!, EÎvoct; cru a~•
10
Ei fLE)'OCAw, 1t'po0ufLEEOCL Moccr(l'ocyniwv mtp'Yl0'rivoct,

fEpE, p.ox. 0ov iuv "t"OV lx_ EL, 'wyvu, "t'OV 7t'O"t'0Cf1,0V
ocm,, (jt, 3E. 5 I '1lp.iwv a.vocx_wp'Y)crcÎ.v,wv OC7t'O "t'Qij
7t'O"t'OC/J-OU "t'ptwv '1l/J-Epiwv o3av ', a1c:ibOCLVE i, ~~
1lfL!."t'Ep'YIV 1 • El a· 'Yl/J-EOC, ~OUAEOCL ia3i~occr~IXL fLOCA-
AOV i, ~V up.nip'Y)v I a1J "t'WU"t"Q 8 "t"OU"t'O 7t'O iu, »
. TOCU"t'IX af. ocx.oucroc, o K.iipoţ cruVElt!X.AEcrE TIEpcriwv
,ou, "PWTOU,, auvocydplX, ae
"t'OU"t"Ou, i, fLEaOV Gtpt
7tponi0u TO "PlÎ)'fLOC 9 , aufLbOuAEUOfLEvo; ox.oTE?IX
7t'OLE1) ,o. Twv 3E X.OC"t"<t -wU"t'O oc! yvw11-oc1 (j>J\IE~i-
L O,l rlxp iîv tl,M,,,, car t',offr~ ~e faire. Tw'JTO est pour
tu ne pcux sarn1T. 't'O CX'J't'O .
2. TcxO,cx ,e>.eoµevcx, l'ac- 9. 'Ei; µ.foov irqa 1tpOETi8«
complisscment de ces choses . TO 1tp'ijyµcx, proposail l'affaire
l'aclievement de ce travail. a lcurs deliberations, mettail
3. 0-lx wv a8eh\,mi;, cela l'a!Taire en deliberation parnu
pose, tu ne voudras pas ? .. , eux (comme etanl un sujet sur
neanmoins tu ne voudras lequel chacun etait admis •
pas ?... enoneer son opinion : d 'ou
4. 6.~, eh bien I el~ µ t irov). - IlpoeTi8ee : im-
5. :Eu aL Voyez page 73, parfa1t de 1tpo,i8YJµ,, ou, piu,
note 1. De memc plm bas, exactemcnt, de l'inusite n;,o-
TWV OE- ·nOfw.
6 . Tp,fuv ~µepl,ov tiobv. 10. 'Oxo,epcx 1tO,E'I), sur la
Proprement : dune marche de qucstion de savoir lequel des
trois jours, d'une distance tellc deux partis (persister ou battre
qu 'il fai lle lroi8 jour~ pour la en retraile) ii devait (propre-
parcourir. ment • ii .foit D) prenăre. Cel
7. 'Ei; '"I• ~µtttp'l'J 1: s.-ent. emploi du subjonctif dans Ic,
)'TIV • interrogatious soit iudirccl t'.~
8. T.:iu,o ,oiiTO , celte meme soit direcles est lres frequ ent .
tbOIIC, la meme chose que je lonique l'objet de la qu ,· -
82 CYRUS CIIEZ LES MASSAG8TES.
ITl7t'T"Q'/ 1 XEAWO~'t'WV, i11aix,118cx.1 To1-wp(v n x.ocl

tOV a-rp:n ov O'.\J't'"Y)I; ie; 'TT)V X. wp-riv. llcx.pEwV ae xcx.t
tLE(l-q:>OfH'IO;, 't'~V . yvw1,-riv 't'CX.1Yrl')V K poîcroe; o Auoo~
l'.7tEaE(X. 'l'J't'0 EVO'.V"'ri"1)V tj ttpoimp.iv·~' yvwp.·~, AEY<,JV
,ocaE. (( Tn ~CX.(J\AEU , d1tov p.e.v )(.l)(L 1tponpov g "C'Ot ,
im( i''E ZEue; Eawxi 't'Ol' TO OCV opiw ,;<pOCAf.1-CX. e.ov
OLl'-(p -rijl crijl, XCX.'t'OC Suvcx.p.tv OC7V0Tpiljim. Ti
7
oi
fi-Ol 1tcx.&-fip.cx.-rcx., fov-rcx. ocx_ip1-rcx. 8, (1,CX.0-Ylfl-CX.'t'CX. ye-
yovE. Ei fi-EV oc0ocvcx.-roe; cx.v-roe; 3ox.iEt:; dvcx.t x.cx.t
9
cr-rpoc-rt-rie; 't'O\CX.UT'fJ, 8 ocpxm, ov3e.v &v EL"fl 7t'P'l'ÎYf1-CX.
yvw11.cx., i11.e. aot OC7tOq:>CX.IVEcr6cx.t · Ei a· iyvwxcx.:; to OTl
ocv6pw7toe; l'.CX.l cr•~ Ele; l'.CX.t hipwv 't'OtwvilE &px E\1; 11 ,
EXE\VO ;;pt"ihov l'·i6E n, we; XUXAOI; "t'WV ocv6pw1t"f)IWV
icnt -rr p-riy [l-oc't'wv 13 , 1npt<pEpOf1-Evoe; ilE ovx if{: ex.id
Lion e9t de '""oir ce qu'on rloit 9. ~6h /iv '''1
1tp~yµa,
faire. il ne saurait y avoir aucune
1. Kcx't0t ,.:,~,o... avv,~l- utilite a, ii ne saurait etre
m1t'tov , tombaient d'accord . d'aucune utilitc que.
I!. Ke,cuov'twv, se pronon- 10. "Eyvwxa, , tu connais
~ant, votant pour .. . (novi,t,). Le prt\sent ytvw-
5. M,µ q,bµev oc, qui desap- axsiv signifie proprcment
prouvait. a
• commencer connaître, ap-
. _4. l1po,mµlv~. e_st employ_e prendre it connaitre • cu-
1c1 comme parl1c1pe parf,1t gna&cere.
11assif ele 1tpo·dOr,µ, ( voir , 11. Ka\ h1pwv 'tOlwvo,
page 65, note 3) avec le 110ns apx,., cqmvaul a xa\ heîvo,
de « proposce •. J,\I ă pJEt<; ilah E·npo, 'toto {CE
5. Kcx\ 1tp6'tEpov, deja prc- (d'autrcs homnies, des homm es
cedemment. comme toi : voir page 70,
6. · E6vtcx •xcx p,'ta , quelquc note 9).
douloureuses qu'elles aient 12. l\Ici6e, comprends, sonre .
ete , comm c compensation de refl ech is .
ia doul eur qu'elles m'ont t 3. KIJ'XAo, ,:W>1 tl·,6pwrt'l')iw'.Y
taust!e. fot\ "P'lYfL<X'twv , Ies choses
7. lla6~µcx'tcx ... 11cxO~µa'ta : humaines uiurncnt dlll\B un
jeu de mots q uasi proverbial. cercle. Kvx).o~ . ici commc
8. To,av,r,, : c'est-a-dire aiiteurs , signifie au proprc
~Lcxvcl'tou . • mouvement circulaire •.
CYRUS CHEZ LES MASSAGETBS.
<:OtJ/; OC\ITOV~ eimix_ fo I. ÎJ◊Y) wv I iyti> yvwfl-YIY ly_<,}

~opt -vou 'l;'p0X.EI/J-4'IOU 3 1,p-i)yµ.oc"t"O~ "t'IX E/J-~OCALv 11'
OV'rOL El yocp e8EA'Y)<10/J-EV ia1li~ocr,6ocL' "t'O'~, 7'0AE-
f1-tOU, E~ n)V x_i.op-r,v, O◊E "t'OI EV OCU"t' • ll.ÎV◊lJVO~ lv1 7 •
EO"qlll8EL~ fi-EV ,;:poaOC'leOAAUEL~ 8 1,iiaocv n)V ocpx.+r'i .
◊'l)AOC 9 yocp ◊"f} O"t'l VLl(.WV't"E, Mocaaocya"t'OCI 0\1 "t'O
07'Lqw 11 <p~v(ov't'or.L, ocn' e1,' ocpx_ix, TOC, crix, 11 fAW".l"L.
NLxwv OE ou v1x.q:, "t'OO"OU"t'OV ăaov &v 1~ El ihocb~
E,
' ' ' ~
"t'1')V EX.ELVWVci / ~
E7'010 <pwyoucrL • "t'OlJ't'O ' OCV"t'l-
yocp t
0-iialll faelv4> , ă-vt vtx,'Y)croc, "t'Ov; ocv't'10ufl-ivou;

13
ilq:, t0,~ "t"'ij~ ocpx.-ii~ u 't'-ij, TOf1-Up10;. Xwp(, 't"E TOU

OC'l,"fiY"Ofl-EVOlJ 15 , oclqx_pov l'.ocl 0\/X. ocvoccrx_ E"t'OV Kupov
ye 11 "t'Ov Kocf1-bUO"Etu yvvc,:,od d~or.v,oc U7'0)'_wp.:;.jaoc1
"t'.:;.j; x_wp-r,, . Nuv tiJ'I fi-Ol ◊OX.tEL ◊\0Cb'.Y.'17!Z.~ t8 1tpl)-
17
1. 'Hol') Jv. Propreruent 11. 'Apxa, ~ix, aa,, Ies pr<>

, des lors cela pose • , vinces de ton cmpirc.
2. rvwµY)v exw : comme 12 "A v : sous-enlendu v. •
y,vwaxru. Voir. p. 80, note 8. ,.,;,..,,.
3. Tipoxe1 p.ivov, propose, ·13. Tov,:o yixp <Îv,:,6~aw
en deliberat100. Nous disons e1-o<V'J', car j' ad!lleHrai ceci
familierement, dans Ic meme par opposition a cola, c'est-il-
se ns : •. Sur le ţaµis. ~ dire, car je supposerai (le con-
4. Ta i:'.p.1t«AIV ½, CIi sens traire se pre.scnlant) le con-
contraire de ce que, contraire- lraire de cc que j'avais sur-
mcn t a cc 9ue. pose d 'abord_.
5. 'EO,h,ao~EV ă aoi;01ail01,: 14. 'Ap'XTI, : ici • sieişe de
peu prcs comme ealls;bl-',e601. pouvoir. creur- d11 rQyaume •
.
Voir ft,ge 59, note 5.
4' .. en cela.
6. , Jv otv'tw,
15. 'A1tl')yl')µevov I ici le
Sens Ji~if.
7. "E~, : pour EVEfJ:'<\· 16. r, est emphalique ici,
8. 'EqawOEk- • 1tpoa011toA· plutoţ que restr i~ţif.
>.ve,~. si tu 88 vaincu, tu pe.ds 17 . 'î1toxwp~a01, ni~ xwpl')t,
(tu perdras) en oulre. forme une sortc de pleonasme ,
9. â~,a : COlll!lle o~)-ov. dont le sem; est • ceder la
10. To b1tlaw : locution place, le terrain • .
•a•erbiale li peu µres equiva- 18.â,c:dlGlVTO((: s.-enl. 'f\µa,x,
1'7nte 8 bttlaw seul TOV 1<0TctubV,
CYRUS CllEZ !,ES MASSAGETES
al!kcv t':crov &.11 ix.E"[vo1 &i.,~lw1n 1 , ăv8Eti't'E\I Ot Tii~E 1

'l;Ol!U\l't'IX.~ 1mpacr8ix.1 IX.&L\IW\I mp1yE11fo6ix.L ·n~ yix.p
!"(ti> mJ\18ocvop.a.t , MIX.O'O'IX.'(i't'IX.I etcr1 1Îcyix.0wv 5_ 't'E
TIE pcrtX.W\I oc1mpot x.a.l X.IX.X.c7J\' p.ayocAW\I 4 0C'lt"IX.0ie~ ' '
TOU't'Ot(;"t c1v 't'OÎO't ocv~poccrt 't'(O'I 7-pObiX't'W\l I ocqm-
~ ,
OEW~ "\"\ \ X.IX.'t'IX.X.O'
7-0AJ\IX ' ,!.flX.\l't'IX.~ :VJ.t' O'X.EIJIX.O'
' ()(\l't'IX.~ '1t"po-
0EÎ\IIX.t E\I 't'ij) O''t'p1X.'t'O 'lt"E0<f> 't'<j> 'YJP,ETiP<t' ◊IXÎ"t'IX ,

7
1-00~ Oe x.od I x.o·l)'t"YjOIX; 01\IOIJ ocx.p'Yj't'OIJ x.oct O'l"t'ilX.

~IX.'l't'OilX, 'ltOt'YjO'OC'l't'OC~ ~e 't'IX.U't'OC, lmOAmop.ivou~ TYÎ ţ
I ' '
O''t'plX."t't'Y)~ 't'O (jlAOCUpO't'OC't'O'I, "t'Oll~ AOt'lt"Oll~ IX0't't,

iC:a.vocx_wpfov E'lt"l 1'0\1 'lt"O't'OCP,O\' . ·av y ix.p E'(ti> yvw-
p:ri~ p.~ ctp.ix.p"t'w o, X.EÎ\101 toop.EYO t ocyoc&ix. 'lt" OAA<X
"t'pitov"t'IXt 'lt"fO~ IXV't'IX · x.oct 'Ylp.tv TO ăv6ati't'E\I 10 Ad-
1,uoct II OC'lt"OOE~t~ 11 lpyw·1 (-1 EY<XAw\l. »
I\lwp.a.t p.ev IX.U"t'IX.l O'IJYfo-.ocaocv I !, ' Ku po; OE
fLE't'El~ T'/j'I 'lt"POTip·r,v yvwp.'Y}v , ~\I Kpo icrou Oe D.o-
(LE\IO~, lt'PO'Yiyopwa TO!J-Upt iC:a.va.x_wpfov w~ OCUTOU
1. 'Tmt,wcn. ' T1te~,evcx,, 7. Ilpo8Etvcx, : 1.-ent. ilo-

se retirer, a le meme sens que xEe: t.
,(c,vcxxwp h ,v qui se lrouvc a 8. Ilpo, ilE xcx!, et en outre.
la pnge suivante, el s'oppooe a 9. •Hv .. . yvwl'-'1' [J,~ "l'-"P-
wpoe).Oe\v. ŢW , si je ne suis pas de~u dam
2. Tcite, CP. que je vais mon attente.
d ire. 'IO. To ev 6EVŢEV , a part11·
3. 'Aycx6wv , bonncs cnoses, de ce moment.
jonissances, plaisirs. 11. Â E<1tEŢ(X l, presen( (,ffi -
4. Kcxxwv 1-'eyc:i).wv (s.-ent. p)oyc pour le fulur, co mme
IJ.p,nxwv) : , Les grands r.oo acx1to).).ue,, , page 85.
mnux, Ies fleau:r (comme l'a- , 12. 'A 1tooet,,: comme ă.1tb·
bus de la bonne chere et lu ilut ,,, facult~ ou pnssihi lite
Yin). > d•accGIIlplir (ă.1toll dxv u o-Ocx,).
5. 'A.1tc,6€e, , n'np nt pas a 13. :EuvtQ'Ţcxacxv, ctaienl en
soufTrir de. presence : troisi em.i oersonne
6. 'f,:,v 1t~ o 6 c:tŢWV, des bre- rl u piuriei du plus-que-parla
bis : genitif partitu. ,;ans Y ,~e avv&a'tl"IJJ.'--
CYRUS CHEZ LES MASSAGETES. 85
&,aJi,iaofJ-ivov i11:' ix.t(VYJv. ''II fJ-EV 011 i~omx_wpEE

I
x.oc-rot I \J'ltEaJ_!TO ~pw-roc. Kupoc; Ot Kpolaov ic; -roc,

x/tp:.tc; icr6dc; -.q, EWIJŢQU ~OUOt KOC/LbU~, T<JJmp
T~V ~OCCJLA'"l)l'1)V i~(oou 5, x.oct ~onilt 4 E'l't'ELAOCfJ-EVO~
u! -c-LtJ,OCV TE ocu-rov X.OCI E~ 'ltOLEEIV g ) Y,V Yj OLocboccrLc;
Yi E'ltl Mocaaocyi-rocc; !L~ op6w6i\, -rocu-rot EV't'ELAOCfJ-EV~
x.oc! ~.1to,;-rEO..oc, Tou-rouc; i, Iliipcrocc; e , ocu-.oc; ~Li•
bOCLVE TOV 'ltOTlltfOV X.OCI o a-.poc-.oc; otu-rou. 'Emh,
~E E1tEpocu.06-ti' TOV . Apoc~!OC , VIJ)(.TOc; E~EA8oua-nc;,
EÎOE O~LV, EIJOWV iv -rwv MotcraocyE-riwv n,i x_wp~,
TOLY)VOE. EOOX.EE o Kupoc; iv TÎt) IJ'i>V<j> opocv -rwv
'l"crTIX.«MEOc; 1tot(Owv TOV ,;pEabu-.oc-rov lzov'Coc E'ltl
,wv ~fJ-WV 1tTipuyotc; i!.OCt -rou-.wv tji µ.~v 't"l)V
A.CJ1'1)V' tji Oe. 't"l)V Eupw1t·11v imcrx.~ii~m I. 'ra-roc-
lrnEt OE -rcj> ApaiitJ,&Oc; 9 ' EOVTL tivopi Ax_ocL!I-''110~ IO'
1. ·o, txV'tOV a,a6Y)ao11lvov, • faire p1111er • · c'en ce qu,

comme lui devant passer ; fait qua le pa~f peut ~tre
attendu qu·iJ devait passer, construit , comwe ici , avec
disait-il. l'accusatif du nom de la chosc.
2. Ka,a : ionien pour xaaoi. 8. Ka\... imax,a~E<V, el
3. Twmp 't'T)V l!aa1AY)t"l)V ?u'il ombrageml. L'infinitif
io11lov, ie meme a qui ii re- . max,a~etv succede au parti-
meltail la royaul~ (pour le cipe i:'xov,a altendu que ce
cas ou ii trouverait la mort dernier mode eal pluto! des-
dans son expedition : c'etait criµ tif, l'autre , piu tot narratif
l'usage en Perse, voycz Hero- L'emploi de l'in fi nitif apres le
dote, VII, 2). - verbe ~piiv est d'ailleurs assez
4. Ilonei equivaut ii 1t6A- rare.
~ix, &V'tOAcx; ou a 1t0Hax,,. 9. Tw 'Apo-cx11w,, filA .tl'A"'
5. Eo 1to1fuv : sous-enl. sames . .
cxV"to". 10. 'Axa<!',EV<Ol) : par COD•
6 . 'A1to<1'tEiAai; ·'to\J-roui; Ei; sequent, appartenanl a la
lHpaa,, apres avoir renvoJe familie royale, car Cyrus lui-
chez Ies Perses (en Pcrse) meme desccndait d' Achm-
Camb1,se et Cresus. _ mene. Arsame. le pere d'Hr·
7. E1tepcrn.l6"1l· L'actif n,- slaspe, etait cousin g11MI1s.in do
P•uovv s~nifie propremenl : Cyrus.
U ~ ll ODOTI:.
GYRUS Clll!:l LES MASSAGtTES.
T ~ ,~ JJ ' •. "I
r,v 't'CJ>V .,.ex ow" A«.palo; ,;p&irotn'cx~, &eo" 'ro"r& 1)Al-
f
x.l'Yl" i; elx.011( X.OU fJ.OCAla'f(X frecx I x.Gtl ou-ro; x.cxn-

I
).0..a,.,.To EV □ Îp":)(H. ou y-ocp eîx_i )(,W '1}AIX.''Yl" i

a-rpa.-raueaOcx1. 'Em! ti)V 3'i) E~'YlyipO'Yl o Kupo~, EOl-
oou ).6yov lwtn"ij\ • .,.,pi -ni; Oo/LO;. •o~ oi ol ioox.u
f'-EYOCA'fj 4 EI-.,a., ;, O~l~, x.a.).foa.~ 'ra't'OCfflECX )(.(1.1
oc1rnÂa.btil" fJ.OUVO" 1 ,I.,.E' « "l"<J't'CXffle,, .,.otî; ao; 1
E7tLbO'JAE1JW" f.fJ.O' 't'E x.a.l T'?l EfL~ OCfX.ii E!X.Âw-x.e. w~
OE TCXU't'CX oc-rpix.iw; oioa., iyth <J'YlfJ.CXVEW. 'EfJ.EO 6eo!
X.'r)OO-.,Totl x.a.l tJ-OL mxv-;oc -rrpo3rn<.vuoua, -roc imipE-
'
pofJ.lVOC w"
•. "H~O'YJ 1' ' EV~ , -
.,.ocpo1x_ofJ.EV~ vux.-r, wowv
I \ ft~
eioov -rwv awv .,.a.,~w" Tov -rrpEab!J't'a.'t'ov lx_ov-roc

1 I ~ ,,, I , I _. \ '
mt 't'W" WfJ.WV ""t'Epuyot~ x.a.1 TOtn'WV ~ fi-IV 't"YJV
A.<Jl'Y)V, tj Of T"r)V Eupw""YIV imax.,oc~uv. o ,'.ix. ti>v
E<J't'I fl-'Yl)'._C1.V'i) oc.,.o -ni; 0~10; 't'CXU't"Y); OUOEtJ-Cor. 't'O /J-'YI
ou X.EÎVOV !7tLbOUAEUUV E.fl-0' 8 • :Iu
-ro,vuv T"r)V 't'ot-
X_Lri't"Y)V1 "'OPEUEO 07'1<JW E~ Ilipaix,, x.cx! .,.o,u ox.w~,
E.,.EOCV iych 't'OCOE 10 x.a.-rot'1't'pl~OCtJ-'V~ O.Ow, ix.d ll1J
1.. Kov 11a>-,au. Ces deux 6. Tcli iff1ftp6µav«, immi-

mots ne se"enl qu'it insister ,umtia, proprement 1rruent1a.
sur !'idee d'appro:umation deja 7. "Ha„ c:.~,
eh bien I donc.
impliquee dans f, ,;l'xoa, ... v_oy. p. 85, note 1..
l«ix, d'environ vingt ans, 8. Ovx .:iv &a'tl µ"lXIXVY
ayanl environ vingt ans. «ffo ni, ii,j,,o, -r«v't"l, ovoep.lo
2. Elx,... ~>.,x!,,, eq_uivaut 't0 µ'r) oV xdvov i1u6ovAE'JE LV
a ~>.lxo, ~v, que ri en n empe- sµo!, cela pase, ii n'y a pY
cherait de jomdre immed,a- moyen (ii n'est pas possible),
lement a l'm.finitif ai:pix'ttv• apres {ou d'apres) celte Tision.
ea6ou, comme on ferait pom· que ton fils ne con,pire pa s
ofoc; ou o!ba-tE ti"• contre moi.
3. 'Eo!oov >.oyov !wv'tci>. 9. T11_v 'tot'(•!J'nlv, au plus 'rile.
Vnlez page 12, note 3. 10. Taaa (le pays de9 Massa-
. Mtyal11, importante, di- geles), es_t op_pose a i~ \en
gne de considcrallon. _ Perse), qui am~e un peu p iu
!). II01t. a&,, 11,n de tes 6\s. loi11.
cvr.us CHEZ LES MASSAGffiS. 81
1
fLO' x.uoca,.;,aue; TOV TCIXîlix ie; O..ayx.ov • » Ki.ipo~
fL!V Oox.ewv ol âixp!!ov !7nbOUAtUUV n,,,
ŢIX.OE, -rij\
~!, o OIX(fJ-WV npO!(j)OCl'IE ~ ocu-roe; (J-!V nA,UTYIOUV
11.v-roi.i TIX1JT11 s (J-ino,, 11 OE. ~oca1).Y)(Y) otv-roi.i napL-
x_wpfo1 ie; âixpaîov 4 • A.(J-,,btTCitl 01) tiJV b 'ra-.oc-
'î1>'1), TOLa(OE a· « "n ~OCOIAEU, p, ~ e["Y) ocv11p IIipO"YI,
P
yeyovw; ' fi
oaTt~ TOI l'!;ll:>OUJ\WOt.L
't Î,8
, EL ()~~ E(i-.L, OC'TCO·
I f W ' !
AQtŢQ w, TOCX. 111-.oc. o, IX\/Tt (1-E.'1 oou).wv 7 E7,0t"Y)'10C,

> ' ' ţ. , •
'"I CV
i.J\Ewepou, ,
IlEp11ixe; ewoc1,ocv-rt /J,
oe ocp:x,eav1X1 '
vn oc""w'I·1
> •"1 "I
ocpx. m â.TCOC'ITWV. Et OE -.(, TOt O~te; IX1'"1X)'YEAAf\

7-0CÎOOC ŢQ'/ !fOV VE<o-.Epoc u ~OUAtUU'I ·mpl <rio I
iyw -.01 TCocpoco(Ow(J-t :x,pxrr6oc1 ocv-.i;, TOUTO a 'î't au
~OUAEOCt to. ))
'rcr-.oca1-"Y1, iuv TOu-.oLa, <X(J-tt~oc(J-evoe; i<.ocl 3'°'-•
i. ~V JLO' ')(Cf.TCX<Tt7ICJ<IC TOV s'oppose directement a i.ip-
1tcxîaet. te ntn-_ov, tu remettes ):'.E,v â-n:<iv-twv. C'est peut-dlre
e11tre mes riJ8.JJls ( me livres) en -.ue de mieux marquer
(jn lils, afin que je l'interroge celle anlithese que ln pre--
el le confonde. miere des deux expressions
2. T<ii al: : comme et..l-r<ii n'est pas rattachee grammati-
'/li. ' . calement a ce qui la precede,
5. A.l-rov Tet.VT"I}, la meme, en d 'autres termes que /f.p-
dans celte expedition meme. ".(•a8 cx~ n'est pas accompagne
4. II!p,xwpfo, te .:l.et.ptîov, de 'tov.
rcviendrait a Darius. Le pre- 9. N tw'l'Epct, des nouveau-
scnl a ici a peu pres ln valenr tes (en mauvaise part), novas
d'un futur : on peul rappr~ ,·ee. Pour le comparatif, voir
cher, dans ce recit meme , page 4, note 1 O.
~aaw6e,, ... 1tpoacx1tonvetc, el 10. 'Eyw To, 1tcxpcxa(/Jwµ.,
ro iv6EVTtV hl1t!T(X\ . xp/ia0ctl cxJ,:i;, TOVTO O TI av
5. To,ala, : comme -rola/le. ~ovhct1, je le remets entre
6. "Otrt1c ,;01 lmllov).Evae,, tea mains afin que (Jan est
qui conspire contre toi, ou, sous - entendu) tu fasses de
e&pable de oonspirer contre lui ce · que tu voudras (littă
101. ralement « ce que tu veux , ) .
7. 'Av-r\... /lov)....,v, d'es- Pour l'espreasion )(piicnlcx,
elaves qu'ila ~taienl. Mcj, -ro!no, voyez page 73 ,
8. "Ai>xeo-9cu ~"• !Ueov ~f.0 .·
să ctRus ciiEZ LES MASSAGbEs.
boc, TO\/ Ăpoc~E/1. Y,it i, IIipa11.~ qiuH~wv Ku~ I

't'O'I 7tl1.Î011. d11.peîov, Kupo, OE, 1tpoeA0tilv ocn-o -roo
Apoc~ew I 'Yl(J.lp'Yl, 000\1 1 , E~O(EE 4 TOC, Kpofoou Un'0-
0'f)X.11.,. METOC OE T/1.U't'/1. K.upou n x.11.l mpcrawv TOU
x.11.011.pou g ocmAOCO'IX'ITO~ on-(crw ăn-t TO'/ Apcx.~€11. ,
A€1(jl0E'ITO, OE TOU oc:x,p'YllOU, lm).0oUCl'/1. TW'I M11.cr1111.-
ynawv TPIT'Yl(J.Opl~ TOU (l'TP<X't'OU TOU, TE A€1(jl0iv-
't'l1., TIÎ~ Kupou Cl'TP/1.'t'l'r), l.qioveue OCAE~OfJ.E'IOu, x.11.l
'TT)'I 1tpOX.€1fJ-E'l'Y)'I too'ITE~ 011.ÎT<X, w, e.:x,e1pwcr11.'l't'O
't'OV~ l.'111.'ITLOU~, x.).10E'l't'E~ 1 e.011.t'IU'l't'O, n'A'Y)pw0i'ITE,
SE qiopb'ii, x.11.l Ot'IOU EUOO'I, Ol OE 1Iipcr11.1 1.m).0ov't'E~
7t0AAOV~ fJ-E'I cripewv l.qiovwcr11.v, n-oHcŢ> 3' fr1 7tAEU-
'111.~ ,l' ,
•,wyp'Y)0'/1.'1 ' '"" ' ' , T'Y),
1 X.11.1 /1.1\1\0•J, X.11.1 't'O'I
- 1-. '\ ,
t'/1.0'11\€17),
To(J.up10~ 1t11.îo11., crTp11.T'Y)yfov't'11. l\facrcr11.yeTawv, -riji
OV'IOfJ-11. ~'I l:1t11.py11.n-(O"Y),. "II OE, 1tu80fJ-E'l'Y) 't'CX. 't'E
n-ept' niv ' crTp11.Tl'Y)'I
\ '
yeyovO"C'IX x.11.1' ·T/1.' n-ept' -rov '
8
7tl1.ÎO<X, 7tEfJ-n'OU(l'/1. x.-ripux.11. ~11.poc Kupov O.eye
't"OCbE. (( An'A')'J(l"t'E 11.ÎfJ-11.'t'O~ Ku~•, fJ-'YlOE'I l.1t11.ep-
8'fi; • Tip 1eyovo-r1 "t'ij)~e n-p-riyri-om 1°, et ocri--ieeA(v<fl
1. 4>u>-oc~wv KIIP.w, afin de ce qu'elle avait d'inutile, d'im-

1urveiller dans I intereL de propre au combat, "XP'Î•ov,
Cyrw (ou, conformement ~ [comme valets d'armee, in-
l'ordre qu'il avait re~u de finnes, etc. ). •
CyrusJ, 6. K>-16evn,, s'etant mis i
~- ~pOC~EW : genitif de table (proprement c s'etant
'Apoc~"l', pris ici comme sub- couches ,).
slantif de la 1,. (et non plllf 7. K0t\ ăH-ou, X0ll ~o. ....
de la 5•) dllclinaison . entre autres, le ... .
5. 'HµEp"l, 6o6v. Voyei 8. IHµ1toua0< x,îpu1((X ita:pix
page 81, note 6. Kupo·, , par la bonche d'1111
4. 'Eitoiu, (!lettait & e1e- beraut qu'elle en-.oya a Cyrus.
c11tion. 9. K')lltv ~1t0ttp6lj,, ne soi•
5. Tot, x0t6~pov. Enlende~: aullement entle . '
, L'annee deiiura.0800 rle toot 10, Tcj, yryov/m -rq,/lt 'l<PY\Y·
CIRUS CBEZ ·LES lllASSAGETES.
11.a.p1,~ , -rotmip a.u-rol lfL"LfJ.7>AOCfLEVOL fLOC(vicr9E

OIJ't'W wir-n, X.IX.'t'LO\ITO; I l, TO O"Wfl.lX., E'l>Ct.\/Ct.1,AWEI\I 1
up.îv E'l>ECt. X.Ct.X.OC' TOLOVT<t) ~et.pp.ocit So).wcret., ~
tx.pi:t·ncret., -rra.,So, Tav lfLau, ocu' ou fLOCX.~ x.et.Tix
, , 4 ~ T T , t ,
't"O x.et.pTepov . Nuv W\I fLEU E\J ~«pet.L\IEOU0"'1), u-rro..-
ACt.bE I TO\/ AOj'O\I . oc1,o~ou; fLOL TO\/ -rret.î3et. &.m81.
ix. T"f}cr3E T"fl, x_wp"YI, oc(11fL,o,, Met.aaet.yn€wv Tp1-
,s:- TO\J~ O"Tpet.TO\J~ X.Ct.TUoptcret.,
T"1ifJ-OpwL P ' 1 E' s:, ,
. L OE fl."11I I '
~ALO\/ i-rrop.vup.( TOI TO\/ Met.O"O"Ct.j'ETEW\I 8eO"'l>OT"1)'1 9 ,
; p.€v 10 cre iy<li x.et.l 11 OC7>A"1)0"TOV lovTet. et.Îp.et.:ro;
x.opiw 11 • » Kvpo; fJ-E'I E.'l>EW\I n ou3€vet. TOU't'W\I O'.'IE\IEL-
.,_ei.vTW\I E'l>OLEE't'O AOj'O'I u, o 3e. T"fl, ~Ct.O"LAEl"1), Top.u-
pLo; 1,et.î, }:-rret.pyet.-rricr-r,,, 1,,; fLLV o TE oîvo~ OCV"flX.E
µ.a:n. Celte construction n 'est <X1tE,t; Ctno'loV, 't0v 7tcd0er:. Oe

pas moins correcte que ne pareill es ellipscs sout frequen-
aera,t ,~o• :~ yEyovpi:, 1tp'!ir- lcs dans Ies menaccs ; on di„
~.a:t1 , ou î<p yeyovot1 1tp'7Jy- rail de mcme en frarn;ais :
µ.a:n ,:wOE. a Sinon, ... ,
1. Kot-r,ovto, : s.-ent. a•j- 9. Tov. . OEa1t~i:lJV , le
toO. maître, le dieu : en effet, Ic,
2. 'E1tcxva:1tAWe~v I surna- Massagetes, au rapport d 'H~
ger. rodole (livre I , chapitre 216),
5. AoAwaa, : s.-ent. a v- n'en reconnaissaienl, ou du
tOv. moins, n'en adoraient pas
4. Mcix'rJ l(O(Ţ(X ,:o xapi:Epov, d'autre .
·ulle de vive force . !.O. •H µ.€ v : comme; µ~•,,
5. 'î1t6,a:5E, accueill& . formu le d'un emploi en qu el-
6. 'A1tollov, µ.o, îOV 1tailla que sorte perpetuei dans Ies
xme,. Ici, comme dans beau- serments.
coup de phrases analogues, ce 11. Ko:! : il peu pres comme
n'esl pas la proposition princi- xcx(mp, quoique .
pale qui exprime !'idee essen- 1'2. Kop€w : fulur de xo-
tielle. LP. ~ens est : • Rends- p€wvµ,.
moi mon fils, c i j.e le lnisscra i 15. 'E1ttw,. En pl"08e ilti-
partir , . 'll!e , ii r,audrait r.ecessairemen1
7. nE·~Cp,ao:,, postquam twv tn~wv .
\ou 911anquam) wulta,ti. 14. ' Effo,hTo >.oyov, lMai l
~ Ei 0€ µ:~ : !IOU&-en.Wld u com pL~.
00 CYRUi, CHBZ LES IASS.lGETES.
,ux! l114-6! \'voc ~V xocx.oii t ' on18!l; Kupov lk. Teii
O&afJ,WV Â.u~VIXI r-rux.! ', ~ Of. O.u8Y) ·n Ta.yy:rnt.
>tOtl -rwv "f.."PfÎ)~ lx.pa.nJO'!., Ot!pyi~!TIXI lwU't"O't,
Kix! 0'1) OUTO; p.tv Tp01t"Cf) 'TOIOUTCf) T!A!UT9(, To--
u.up1; o,, di; ol KGpo; oux fo1ixoucri, crvHi~IXO'C!
1tiaocv ·"t'Y)il lwu'rii; Mvocp.w O'UVEblXA! Kupci>, Toc1>-
T'1)V 'î~Y fLOCX,'rJV, 0'11XI I o~
~ocpbocpwv ix.v~pwv f-1,0C)'._IXI
lyavOV't'O' x.p(vw e tax_upO't'OCT'1)V yavfo8oc1, x.oct o~
xoct 7ruv8i11ofLoc1 o/h-w -roGTO ytvol'-avov 7 • IlpwToc
/J-EV yocp AEY!TIXI IXU't'Oti~ -OIIXO'TOCV't'IX~ i; ix.H-riÂou;
TO~tUUV.' fl.&TOC oe' ~; aqa TOC ~IÂIIX i~t't'!'t'O~!U't"O,
O'UfL7Hl70V't'!X; -~a1 ocÎX.fL'i.iO'L n x0t! TOla1 iyx_up1-
ofo1a1 O'UVlX,!a81X1 1 • Xpovov TE ~~ F.'7t"L te '7t"OAAOV
avv!O'TOCVIXI u p.ocx_ OfJ-ivou~ xixl ,ou~tTipou; i8i.Âuv
ipiuym • dÂo, Ol ol MIY.ITO'IXY&TQ(.l 1np1,yivovTO.
~H n OT) -~oÂÂTJ T'YÎ~ Il!pa1x-ii, O"'t'pocT1-i;~" '1•JTOG
t. "I.a. ... xa.xoO , lltlera- pendanl de _,cvv8avop.0<1 1·e-

lement ubi mali. pond Îl un infinilif latin. Pour
2. "E-n,XE, obtint (ce qu'il ce qui regarde la locution
demandait). ov-rw 'fOV'fO r•voµ,vo v' voyez
3. 'f;k .. -riix1o-ca., des que. page 58, note O.
4. Tii>v :(Etpii>v E><~«-r'l)aE, 8. To~•vetv • le sens de
11 eut la libre disposition de l'imparfait, 0-rL e-r6~&vov.
scs mains. 9. ~vvil(Ea811:, , se lenir,
5. "Oa11:1 . Entendez 1t11: • ~tre aux pr1ses.
afo>v OG1lL, omnium qulllCUm- 10. 'E1tl, durant.
que . 11. ~uv•o-cav0<<. rester au1
6. Kp!vw, 1e prononce. prises : c'est l'infinil1f du par-
7. K11:\ Ol) x11:\ m;v6iivoµ11:1 fait sar11 " de avv 'o-t'IJI'-' ou
, ,:hw 'toO-ro y!v6\J-•vov, el ii plutM de avvio-r11:µ11:1 .
resuite de mes ,uformations 12. 'H ... 1ton'I nic II,p-
qu 'ii en ful veritablement a,x'ijc o-cpcx'f1\jc , la plw
•insi, et mes renseignemenb grande partie de l'armee
Yiennent li l'l{lpui du juge- per98 : ~ 1io>.>-~ est mis pu
menl que jc v1ens d'emeltre. allraotion a la plaoe de -ro
0 11 sait que le participe de- 1'c\).&v.
l,XPERIENCE DB PSAMMET!QIJE, 91
fctlJ~ ~uip8<ifm, lC.or.i O'Y) x.or.! :;(;ir.o; Kupo, TIAlUT!f ,

~iaLAIUO'or.; TOC mxvTct l lvo; ~&OVTor. TPL1llC.OV--:'ct l-nor..
.A.alC.OV 8i 7"A'1)CJOf.(JO( or.ÎfLctTO; ~v8pwm,fou Top.up,~
1
i~C~'Y)TO iv I 't"OÎ(JL ·nOvawaL TWV Ihpaiwv TOV Ku-

pou vix.uv' cl>; o, tup!' ivlit,riix.t 0(.U't"OU 't"'Y)V ll.l(j)OCA'Y)V
i; TOV OCalC.OV . Âup.ctLVofiiv'Y) ~l Tîj> V!ll.pîj'> i~naye
Ti8, I • (( iu fLlV !fLl ~wouaocv 't"E l(.0(.1 VLJI.W(JIX.V
a, !'-°'X.~ «moÂtact~, ~ix.îoor. 't"OV ÎfLOV EÂti>V ~OA<,>,
' ._.., • ' , 4 ' ~
O'! o eyw, X.IX.Tct~Ep '1)1ULJ\'I"\Y)CJIX., IX.tfL/JtTO' x.optw.
,
))
Ti fJ,lV ~'Y) X.IX.'t"OC 't"Y)V Kvpou 't"EA!U't"'Y)V 't"OU ~fou
i.oÂÂwv ).oywv Âayop.ivwv 80, /J-OL b ~LUIX.VWTlltTO~
dp'Yl't"IX.L 1 .
X
il!XPERIENCE I,B PSAMMBTIQUE .
(Li~. li, eh. i .)
Ol A.tym101, 1;plv f'-6" 1l 'l'IX.fJ,P,'1l't"LX,OV aipawv

~ctaLÂtifoot.1, JvOfLL~OV lwu-rou; -i.pw-rou~ yivfo6ix.1
1. Tex ffGlV'tlX, en tont. ' Le li~ , ou plut6l ce second sujet

membre de phrase entier peni n'est qu·une sorte de correctif
se resoudro comme ii suit : que le lecteur est invite a
• Les ann ees qu'il passa sur substituer mentalemenl au
le lrone farenl au nombre de premier. C'est a peu pres
vingt-neuf en tout. • comme si l'historien- disait :
2. 'Ev, parmi. • Les faits qui se rar,porlent ă
3. 'Ed :l.!ye 'tcilie, eile ajou- la mort de Cyrus, es voill. ;
tait (a son action) ces paroles, ou, tont au moins , voila le
elle accompagna it son action plus croyable de tous le~ re-
de ces mo\a. cits qui courent a ce sujet . •
4. Kct't<X1t!p : ionien ponr Quant 1t efpY)Tcx{ µo, oae, ces
lct6citrtp. . mots, dans l'expl ication, 'doi-
s. T01 fl,h a~ xcx'tcx ni~ •ent ~tre rese"es pour la fin:
K_vp ov, ele. 'Q 1t<6cxv~'<Clmls • A ole rapporte par moi tel
l.).6y o,) fait appo!ition a '<«• . qu'011 vient de le voir •, ou
02 EXPEHIENCE DE PSA\IMETIQUE.
'lt:O:'-l't"W'I iv9pw1tW\I. 'En-cr. ,~e Wa(l-p.·~·n1.o~ 8a<n-

A!V!10t~ 118H:t)ai it8,-,ou ot-rwbi; yE11o(oc-.o 1tpwTo,,
d::to 't'OIYl"OU I 11op.(~ouin <l>p•îyoci; 1>po-ripoui; yc'lfo60t1
EWU't'WV, ">W\/ Oe IXAAW\/ lwu-rovi;. Wocp.p.-ii-r,x_o, as,
wi; OU)(, iOV\/OCŢO 1tU\/6oc:i,6p.E\/Oţ 1>opo11 ouOE'IOC 't'OUTOU
• ' , .,,,,_,~... ' ~ ~, ~'
OC\/wpEt\/ , f7t"l't'c;('IOC"t'lil 't'OIO\/OE. mX.IOIOC ouo noyvr,.l.
oc110pw1twv 't'W\/ im-.ux_o\/"t'W\/ O(Ow(H 1to1p.i111 "t'piqm'I
ii; -rdt 1toi1'.'ILOC. i "t'pO(j)"Yl\/ -r1·1oc -ro1"Y)·~OE, i11-rE1°Aiip.Evoi;
f':~aiva OC\/'t'IO\/ OCU't'W\/ p.YJOf(l-lOC\/ (j)W\/1)\/ ti11oc1, E\/
(. ~~\ • , , , c - 4 , ll , , ,
a EY"Q · Of EpYlfJ-"Q E1t Ewu-rwv _l(.EEt111oc1 ocu-roc, l(.OCL
't'"ţ)\/ li>p't)v E1taywim . gqi1 . ocîyoci; , 7t"A"Y)rJOC\/'t'OC Oe
I
•~
yx„ocx.-roi; "~~ ()lot'lt°pYJarJErJtJOCt
't"(1.,.MX ~ "''' ./-a. t JI.- e . T OCU"t' - OC OE ~• E', lt"O (EE'
n x.ocl E\/E't'EAA~O Wotp.(l--ri"t'l;(O, 0iAw\/ houaoc1 't'W\/ ţ
~'
7t"OCIOIW\/, , ~~ o.,
, t:X.'lt"/1.,.,_t:X."ţ_<JE\/"t'W\/ -
"t'W\/ , '
OCaYJfJ-W\/ t,t()M
X.\/U YJ-
(l-OC't'<tJ\/, -i\11"t'wot q>wv-riv p-ri~oua1 1tpW't'Yl\/ • "t'ocmp til'I
ltt:X.l iyi\/E't"O. 'ni; yocp ◊IE"t'Y)i; x_p611oi; EYEYO\/EE 't'OCU"t't:X.
't"ij} îtOlfJ-E\/1 °7t"p-r,m;Q\/'t'I T, OC\/OIYO\/'t'I "t'1)\/ 0up't)\/ X.OCt
E(JLO\/'t'I 't'OC Tt"OCIO ioc ocp.qi6-rEpot 1tpor11t 17t""t'O\/"t't:X. ~El(,Oi;
E(J)W\IEO\/, opiyov-roc -roci; x. dpoci; . Toc p.ev 01) 1>pW"t'Q(
Wf .
encore : - • C'est celui que je 3. Construisez : a,awa, e~
vicns de rapporter. • - Dans -ra 1to!µvia. 1to1µ€v, ( r:.a-r•)
celle parhe encore ele son -rpeq,e,v, ii Ies envoie dans ses
recit , Herodote adopte une a
etables, un _b erger, pour Ies
tradition notablement diffe- nourrir.
re nte de· celle que devait pri\- 4. 'E1t' ~wv-rwv, seuls.
fr.rer plus lard X.enophon dans 5. T~v ,:;pY}v , au moment
sa Cyropedie . a
convenable, l'heure (des re--
1. 'A1to -rov-rov, depuis ce pas).
temps . 6. Tă).).a. a,a.1tp>1aa,a6cn,
2. Ilbpov ou/leva. -ro,hov vaquer a
ses autres affaires,
0<vevpelv, dtlcouvrir aucun laiMer la
Ies enfants.
moyen de se procurer cela, de 7. •a, ycip li1eŢYJ, )'.pbvo,
contente r ce desir (de savoir ly,yovu -ra.0-r<l ,,;-. 1TC11µiv
,1ueJ etait le peupl• le phu 1tp>1aanv'f1, Voir page 37
ancien) . note 3 .
L8 CROCODILE.
~11.oumxc; 1)0'U)'._0<; 'Y)Y ~ 7-0LIJ,'1)',I. ~- 6E. 7t'OAAOCX.L<; I

tpOt't"EOV't'L )(.IXt E7-ttJ,EÂOf'-EV~ 7t'OAAOV . ~V 't'OlÎ't'O 't'O
i'.7t'o,, ou't'w 3'11 <Nr'p;-ffv~~~ <j> 3EG"7t'O't'1) -i\yocyE 't'<X
7t'IXtO(oc X.lAIU!70tV't'O, le; ă4itv 't"YIV EX.ELVOU. Âx.ouaocc;
~E X.IXt IXU't'O,, o lflXf',f,' fmx.o~ E7'uv0ocVE't'O ohm,
ocv0pw7-WV ~.x.6, 't't X.IXA!OUO't, 7t'uv0ocv6ii,ivoc; 3k
evptax.E <t>puyoc, X.IXAEOV't'IX<; 't'OV ct.p't'OV . Ou't'w 11UVE-
x.wp"fJO'IXV At:ru7''t'LOt, x.oct _'t'OLOU't'(p <J't'OC0f'-'YJO'IXf',eVOt
ltP'tlYf'-IX~ OU, <t>puyoc, 7-pEabU't'Epou, 1lvoc1 lwU't'W'J.
X.I
LE CROCODILE.
l Liv. li , eh. 68-70
Twv r.pox.o,3E().w-. cpuO't~ EO''t't -rot'1)3t · '!'Ou, X,Et-

fLEptw't'ix.'t'ou, ii,livoc, 't'fovepoc~ E0"0tu I ou3tv, EOV 3k
-rnpix.7-ouv x_epaocîov x.oct ALf'-Vocî6v lcr-n . Tfant f'-EV
y2lp <j><X. i, y'f) x.ocl lx.AE7t'Et, x.oct 't'O 7t'oAAov 't',ic;
YifLEp"fJ, 3toc't'ptbet iv 't'<j) t;'YJp<j), 't"YIV 3i VUX.'t'IX 'l';avocv
EV 't'tj} 7t'O't"1Xf,l<j) · 0epp.6npov ycltp 311 icm 't'O vowp
-;-iJ, 't'E oci0p('YJ, X.oct 't',ic; 3p60'0U, IliXV't'WV 3i 't'WV
YitJ,Eî, r31'-'-. 0v"f}'t'WV 't'OU't'O i~ EAIXX, (a't'OU p.iytv't'OV
yiveTOCt · 't'Ct f-C,lV y«p <j>« X. YJViwv ou 7t'OAA<j) p.i~ova
't"tY.'m, X.OtL O VEOcrcro, X.Ot't'0t Aoyov 't'OU cj>ou yfn-
't"IXL, Otu~ocv6p.Evo, 3, yCv&'t'OCI Y.OtL ic; E'!';'t'OtY.Ot(dEX.IX
7t"r1X,l«,~ lC/LL !,U~WV E't'L. ~Ex.u oe
ăcp0it.Ap.ou, tJ-EV
1. Ilo).).ax1, est en rapport

a1·ec 1toH6,. Le sens est :
I ce mol arrinit a ~s '.lrcilles. •
'2. 'E~!a, . On nent !!OU!>-
• Toutes Ies fois qu'il reve- enlendre comme , ;1jet ,ot:w
nait (et ii "l!ven,it 110uvent), ,o 6~piov,
LE CROCODILE-
uo~, o~ov-roc; ~! 14tyixMu~ x.li1 x_a:ul.163ov-roc.,.

n..waaocv 8, 14ouvov 6-rip(wv oux. lljiUITt t. o,'.i8e X.IVE!I
'M)V XIXTW yvti6ov' &n~; X.Oli TOtrt'b f'-OUVOV fhip(wv I!
""r)V IXVW yw.i6ov npomiyH -ri;i X.OCTW. #Exu 8t xcd
ovux_oc, x.ocp t tpou~ X.OCL 3ipiJ,OC l.tm3w-rov cx.ppllX.TCiV
!7t"t TOU VWTOIJ. Tuqi).ov 3s EV u8oc·n, iv 3e. ry ocl6p(~
â~u3tpx.iit'TOCTOV . "A-rE 8"i) ci)y EV u8oc-r1 3(oc1TOCV
7-0IEUf'-EVOV' TO r;-.op.6!, lv3o6tv s ipop!u nri.v P,EGTOV
~3eniwv. T~ µev 3"i) &na. 6pvea. _x.oct lh,p(oc qieuyu
!LlV ! o ~, -rpox 0-o~ tip'Y)VOCÎOV' ot EGTI l OCTE wqieA!O-,
fl-EV(p npo~ OCU'TOU . lmocv yocp l, 'n)V y'ii'I EX.~~ ix
TOU u3oc-ro~ o x.pox.63t1AO~ x.oci E7t"EITEV x_ocv~ (lw!k
yocp TOU'TO w~ en_(,ftocv 7t"OIEHV i.po~ TOV 'iqiupov).
iv60WTOC o Tpox_ 0-o, fo3uvwv l~ TO GTO!LOC OCUTOU
X.OCTOCn(m TOC~ ~3i'.noc;. o ~! wqieAeOl'-!VO~ . '1)3e-roc1
x.od ou3Av a(ve-roc, TOV -rpox_ 0-ov. Toî<11 !LE.V 871 'TWV
Atyun-r(wv lpo( ei<11 ol x.pox.63u).o,, -roî<11 ~E oC,
1
IXAA &n 7t"OAE!'-Cou, ntp1faoua1 '. Ol 3s ntp( T!
eri~oc; x.oci -r"i)v Mo(pto; ).(11-v'Y)v otx.fo'ln~ x.oci x.ixpu
'YlY'Y)VTOCt • OCVTOU~ E\VOCt lpou;. ~X. nocv-rwv 3e. lv«
lx.ocT1po1 TPEfOIJG't x.pox.o~tlAOV, ~!~t3ocyfl,ivov aîvou
1. "E'!''""• genuit ou plu- 5. "Evao6kv 6quinal iei ~
llit gign1t : c·e~t l'aoristo d'ha- Kvaov, a l'interieur.
bitucle. c :;; ~e lui pou55e pas 4. me'lva\ov : au neutre,
de laogue ,, c'est-a-dire sim- comme s opposant acnia lfP""
plement, • ii n'a pa! de lan- xa\ 811pla. Compare&, chez
gue •. Les Grecs disaient de Virgile, Triste lupus stabulis.
m~me 'l'll!I, oMvTac~, ipuetv Le sens_de tip11vr:,îo, , ici, e8l:
,uuywv«. • qm v1t en pa1x avec. »
'J. Ka\ ,oiho fLOilvov 611- 5. ~,a-,rova, . Le llljel ol
p!.,., : on peut IIOU!!-entendre ol se tire aiMemenl de ce qui
1to1fo,v. Le !'008 est : c Uni- precede.
que parmi le, animsu1 en oe 6. Km\ xap,a i\r11..t111, IOD!
voint encore . » oonniecus et tm fo rteuum\.
LE CROCODILE. 95
X. upoY18&0t, «p'""'J[Lilt'î<X ·n ).,8w0t X,UT« K«l 1

x.puaiot
i, -roc ~-roc iv8€v•n, x.oct OCfJ-1)tO€oc, 1npl -rou~ i1,c:~po-
~!ou, 7'0~oc,, x,oct CH'îLOC tX7'0'îocx.-roc 010011-ri; xocl
lp'r11C1, x.ocl 7'lpti7'ovn~ w, X.<XAAla'îOC ~wov-rcw
'OC1to8ocvov'îoc~ OE 'îOCpt X. EUGIXvn, 8i7''î0UGI iv lp~a&
%x.11cr1. Ol oi: mpl 'E).aq,oc·l'îlV"t)V 7'0AIV oixfov't'~
iocl icr8foucrL OCV't'Ot>,, ovx "fl'(EOfJ.EVOI lpou, a!voc1.
!';..ocAEOV't'IXL OE ou x.pQ>!,OOEIAOI, &:noc x.a.wJioc1. xpo-
X.OOEtÂOU~ 'oe. ~lwVE~ O>VOfJ.IXG(X.V' Eix.i~OVTE, IXU't'W\I
"C"IX ELOllX 't'O Îq'L 7VCX.p1X crq,fo1 ywop.EVOl(H x.poxooi,-
AOLGL 1 -roîcrL s.v <ri_iq1 0t!v,occr1~a1. "A.ypoc1 OE 'lfl«.tV
rronoct X.OC'îEG'î~GL s xocl 'ltiXV't'OIIXI' '1) o' ~V lv,01ye
Oox.iu OC~IW'î<X'TT) OC7'"t)'('riGLO, E;.ven, 't'OCU'TT)\I ypocq,w
'Emocv VWTO'I \JO~ ~EAEOCp ~ 4 7tep! ocyx.1G't'pov,
I
fLE-r(EI i~ p.foov 'îOV 7'0't'1Xf1.0V, IXU'îO~ OE i-,;i -rou
X,ELAEO~ 't'OU 7'0't'1Xf1.0U, lx_wv of).,q,ocx.a, ~W'T)V, 't'OlU-
TTjV 't'U7''t'EI. 'Emx,x.oucroc.; Oe. â x.pox.oOUAO, Îl't'Oll
x.oc,oc 'TT}V ipwv·r,v, E.V'VU"f. wv ~e. 't'lfl vw'Tif) XIX'V0t1t1vu ·
oî OE fhoua1. 'E7'EO'.V ~i: i(E).x.ucr% i; ff,v, "PwTov
1
IX7'ivirwv 8 â 8·npevnip 7''YJA<fl X.OC't' tilv t7rAOCrrE 7 ocu-
Tou 't'Ot>, oq,0~ Afl.OU~ . 't'OU'\"0 Ot 7'01'r}act;' x.cipn
,u„i't'iw~ -rcr. ">-011rix r•-?ou't'ocL · "'~ 7t01'1)rroc, • 3e
:ou TO I r;uv 7'0VW.
1. A!6,~o: ":'.i.m:f, de pierM ou o 6l)ptvn\p (le claasseur).

hq ucfi cc (de verrc uu a"t.re 5. Me-ri•1 : 10nien pour µe6-
rubsta.nce a:ld.iogue). Ll)a1, cemme s1 la premiere
'2. Kpoxo/Jei>-o«n, lezaru.s, peM10nne etuil p,e-r,w.
5. Ko:'teo-;lia1 : pour xo:6- 6. IlpW-co~ a:1tciv"Ct,>"I, avant
<a't~a, (equivalent de xo:6· tout, tout d'ahord,
urnpuxat). 7. Ko:'t' r!iv b>-cxa• : un~
4. 6.&).•o:p 6'ii, A mis en pour xo:-rlmcxa• J,.,.
K•iSfl d'amorrn : ~ - T<t 8. ;\I 'I no<YJITO:~ : a auppo-
\!li QUELQUES USAGES DES EGYPTIE1'S
XII
QURLQUES USAGES DES EGYPTIENS,
(LiY, II , eh. 77-41(); 11&.)
Atyu?.-r{wv oî fLEV mpl 'TT)V aimpo(LivYJv Atyv-

7t",OV I OtX.EOU(H, fLV'1lfLYJV ocv6pw?.WV '1.0CV't'WV emt.-
r;x.fov-rE,; fLOCA1a-roc, AO'(t~-roc-ro{ Etat fLOCX.pc'i'> -rwv
ey<il i,; S11foupocv IX7t'LX.OfLYJV. Tpomi> 3e ~OY),; 't'Otij>3E
~1a.x_pfov-rott · avpfLot!~oucrt 1 -rpEî,; "YlfLEpot~ i?.E~"YJ~
fLYJVO; ăx.ocnov, EfLi't°OIO'I 6YJpw(J,EVOI 'TT)V uy(uotv'
vo11.(~0V't'E~ IX?.O -rwv -rpEcpov-rwv 0-1-r{wv mfoa.~ -rix~
VOUO'OU~ 't'OÎO'L ocv6pw7'0l0'1 y1vE0'6ot1. Eial fLEV't'OL
x.a.l &nw,; Aiyv7''t't01 (J,E't'IX A{~uot~ uy1YJpEG"t'ot't'OL
'lt'OCV't'WV ixv6pw7'WV, 't'WV wpiwv, EfLOl Sox.iuv 8,
etrnuv, o-r1 ou fL&'t'otAAocaaouat '. 'Ev I yixp ryo-1
fLE't'IX~OA~O'I 't'OLO'L ixv6pw?.OIO'l ot! VOUO'OI fLOCAIO'"':<X.
y(vov-ra.1 , -rwv ·n IXAAwv ?.c:tv-rwv x.oti S"tl x.a.i -rwv
wpiwv fLOCAIO''t'ot. Ă.p-rocpotyiouat SE ix. 't'WV OAUpEwV
7t"OIEUV't'e,; ocp-rov~, -rou,; EX-EÎVOI X.UAA'1)G"t't,; I ovo(J,â.-
~OVO'I. O!v 3€ ix. x.pt6iwv '1.E'I.OlYJfUVCf> Slot)'._pfov
TOCI · ou yocp acpi Eial iv ry x_wp11 IX.(J,?.tAOL. 'Ix_6uwv
ii€ -rou,; fL€V " Pi:,~ ·r,). :ov IXV'1)VOCVTE,; WfLOU~ O'l't'EOV·
ier qu'il ne l'ait pas f&it : . 5. 'Ei.u> \ 4oxhiv, i. ce que
d"ou 11ft. JC pense.
I. T'rjv <rnE tpo11iv-11v Aryv- 4. "OTL ov fl-UllH<Xa!fova,,
1t"tOV, la partie de l'tgypte parce qu"elles ne change.nt pas,
qu'on ensemencc, qu'on cui- en d'autres tennes , parce
li ve, par oppo.~ition aux ma- qu'elles n'amenent avec ell es
rai s (~a EAEll) , dont Ht\rodote aucun changem6.lll de temp&-
•e rt\serve d e parler plus loin. · r ature.
I!. llupfl-«~ouc:11 ii, te pur- li. 'Ev, :iou1 l'inftuence de.
reat. o. K„u ~cmc : - · piu~
QUELQU&S USAGES DE Ş &GYPTIENS. 91
ftU 1 m; ~e !~ f)1n1, 'nTOCpl)'._1.UfLt'IOU, 1

•
1
Opv(8wv
~.. -rou; n op-ruroc, xod -roc, '/YjC1G:l; x.ocl TOC crp.tY..poc
TW'I 0fl'IL8(wv WfLOC cr1-rfov-roc1 1.po-rocpLX,1.UC10C'ITEc; . -roc
81. ocnoc ocroc 11 opvi8wv -ii ix_8uwv r.cp( EIM"I E;(0fLE'IOC 1 ,
x_wpt, 11 ox.6cro1 1 aqn lpol oc1.0S1.3ixo:-rcu., 'tOUc; ).01-
rrou, o-wrouc; x.ocl lf8ouc; GLTfoVT~I. 'Ev ae. 'r!]GL
cruvoua(~!H -roîGL EUOOCtfLOtîl ocu-rwv, Î7.!0CV OC7'0
31.(mou yi'lw'ITOCI 1 , 7'EPLfEPEL ocv-np vix.pov i.v cropiii
~UAIVOV 7'1.7'01YlfLEVOV I fLEfLlfLYlfLEVOV ic; TOC p.CÎ.AViTIX
x.ocl ypocfîl xocl lpy •, p.iyoc8oc; ăaovn' .,_.'1'/_Uocîov
11 3(7'Y)x_uv , O!lx.vuc; OE faci.a-r<p Twv aup.7'o-riwv
),,y!\ . « 'E, TOUTOV opiwv 'rrÎVE T! x.oci Tipmo .
fo,oi.1 yocp oc1.08ocvwv TOLOUTOc;. )) Tocu-roc !Jlv i.a.p.x
TOC crup.1.6cr1oc 1.011.ua,.
IlocTp(wn OE. x_p!0fLl'/01 v6p.01a1 ocnav OUO&V:l
imx.-rwv-roc, . Iup.fipov-roc1 OE. -r63! 'EH-rivwv p.ou-
V0IGI Aocx.1.3oc111.ovfo1a1 . ol VEWTtpo1 ocu-ri;1v -roîcr1
~pt~V't'ipo1a1 au'ITUj"x_~vo'lnc; !Îx.ou111 Tiic; ooou x.oct
ix.-rpi.1.ov-roc1 x.cd imoucr, e~
eop·r,c; U7'rJ.VtG't'OCV't'OCI.
T0OE fJ-i'l'rOI OCAAOIGI ouOlltf"Ol1n <rup.fipov-roc, " «V't't
t. 'El;. ci).µ'l, Utctp•x•vµt- passif, de hoohoµct1 (alliqu c

•ov,, confil.8 dans la saumure cx1tooi„01t11,) .
(proprement « qu'ils retirent !I. 'E1r,ii, ixno oe imov ye-
eonfits de la saumure •). swv-<ct<, qw.11d ils onl lini leur
2. 'Opv!6w, ... lxoµt,ct, te- dlner. Le avµ1toa,o, (banquet
oant aux oiseaux, appartenant de buveurs) propremeut dit
l la familie des oiscaux. ne commeni;ait qu'au momenl
3. 'Ol!oao, s·accorde avec ăp ou finissait le repns.
..a., 'ii lx6ue,, mots a suppleer. 6. "Epy<p, la sculpture , le
4. 'Attooellixu<-<ctt, sont ad- modele : 11 sagit d·une statne
i111S, reconnw comme : c'est peinte .
la 5• penonne pi urieUe -du 7. "Oao,n: s,-nunpne exact
Partalt, pris ici dans Je sens M Oaov , environ.
98 QUELQUES USAGES DES EGYPTIENS
roii r.pomxyopiuuv OCAA'Y)AO~ E\I 'tŢi'î' o~olin 1>pocr-

, I I ..., ,I \ ..,.
i!.U\IEOVOI X.OC'TIE'l"t"E<; fLEi(pl -rou youwx::·o~ 'TT)\I X,Hpoc.

'Ev3E~x.ocat 1 01. x.16wvoc~ Atvfov; mpl -roc crx.i).«.x
&tJ,,-or.vw-rr;ui;, 'TOIJ<; X.OCAEOVIH x.or.).or.cr{p1i;' E'TCt 't'O\Yt'Ol'îl
ae. itp(vEor. E!f-1.0C'TO'. 1.wx.oc E7tOCVOC~A "1)30~ ipopiovcrt.
Ou p.EVTOI E<; YE 't'IX lpoc foqllipnoct Eip{VE!lt, ou3e
41.Jyx.oc-ror.6±1t't'E't'OC( crqa' ou Y"-P ocr1ov.
Kod -roc3E OCAAOC A.tyv1t-rfo1cr! tO''t'I i~EVPY!fL!VOC,
fd, 't'E x.ocl 'Îlf-1.Ep"11 ix.oca'TT) 6Ewv BTw iaTl 1 , x.ocl -r~
I
ix.occr-ro~ 'Îlf-1.ip~ YEVOf-1.EVO<; O't'EOIO'I iyx.urri1m xocl
&x.wi; 't'EAW't"Y}O'!\ X.cd ox.oîoi; 't'I<; ta't'OCL Tipoc-roc' 'TE
1tAiw lî!fll ocvEup'1l-rtt.1 ~ -ro!crt ocH011n oc1>occr1' &v-
6pw1t'OlaL. rEVOf-1.tVOV yocp 't'Eptt.-rO<; fVĂCx.O''iOUGI ypot-
ipOf-1.EVOt -rw1to~ocîvov O, x.ocl .;\v x.on ifonpov r.ocpoc-
~ , , , ' .
7t A'1JGIOV 't'OU't'f>OGx.EE't'OCt 7 'fi 't'f.X,VY!, 't'WV ~e
6EwV f-1.E't'E~E't'ipo1cr1. Kocl yocp 'Hpocx.).fo~ f-1.0C\/'t"Y}IOV
xu-r68, tcr't'I xor.! 'A~onwvoi; x.ocl '.A.!hivoc(Y)i; X.otl
'Ap't'Ef-1.100<; X.IX\ Apia; xocl âlO<;, >UX! (-ro yi fLIX-
N
1. 'E,il,ov><O<at, ils BOnt re- lui arnve » ; et mveniement ,

,·clus de ... , ils portenl. • ~uclles avcntures arriveront
2. 0EWv 0-rEv Ea·d, ln,quel A I homme ne dans tel ou tel
des die111 ii apeartier.t. de jour. ,
quel dieu c'est Ic JOUr. 4. T!petu, nrodiges, signc,
3. Tr, sxaa~o~ ~µlpYJ rs-o- prophctiques, prtisnges.
µs,o~ &~fo,a, i:pvpYJ<rEt. Ce 5. "A1t0t,n, tous ensemble.
tour laconique, qui accumule 6. 'l'w1to~c,î,ov lTo ot1toelp,î-
plusieurs questions dans un vo,) , ce qui s'ensmt, l'evcnc-
seu l membre de pl ,rasc, est ment.
4ssez frequenl en grec. lei, on 7. Ilpocn<h~<X< : equivalent
pcut mterpreter : « Dans quel exact de 1tpoaT'6!1T0<<, a est
jour ii faul qu'un homme 10it attribuee par euu. \'oir p. 6-'i,
ne pow CJU• telle CIQ telle chOOi8 note 3.
QUELQUES USAGES DES EGYPTIBNS 99
i.10'-toc ;_.., "t'tp.f, iyov"t'oc.1 7t'IX'l"t'W" "t't7,v tJ,«V"t"'1){wv)

i\'Y)'t'OU~ iv Bou-roî 7t'OÂI. Ou p.iv-;01 oct yi fJ,«V"t"Y)(OC.1 1
lî<{>I )(.0(.Ţ(X "t'WU"t'O EO''Vii•n, iinoc a,ocipopo{ Ela,.
'H ~E \'Y)'l"pllt't} )(.0(.Ţ(X '\"OCOE mp1 oiOoc<î"t'OCI. fLL~
~· Î'Y)-c-pwv E(j"t'\ 1tAEIX · oî 11-ev ,~P

11oucro1J EX.OCO''C'O~ Î'Yl-c-p6~ fo-c-1 x.oct ou 1t Âeovwv. IIocv-c-,x
X.IX'C'Elî'C'OClîl, OL OE X.Etp«Â-yj;, oî aE o36v-c-wv, oî ae

oq,0,xlp.wv Î'Y)-c-po,
TWV )(.0(.Ţ(X V'Y)Mv •, oî ·oe TWV ocq,,xviwv 5 VOUO'WV •

@p-yjvo, ae x.o:l T<Xq>«( crqiewv E\O'L lltÎOe . 't"OÎO't â.v
X7t'O)'EV'Y)'t'OC t El'. -c-wv ohdwv &v0pw1to; -rou 'C'I~ x.,xi
).6yo; ~ •, -c-o 8-yj).u yivo~ 7t'5..v -ro Ex. -rwv olie{wv
't"OU"t'WV l(.0:'C'' Jv e7t'AOCO'O:"t'O 5 'C"t}\I x.eq,cx.);~v 'lt'Y)Â!Îl '1)
x.cx.t -ro 1tpoO'w7t'ov e, X.OC7t'Etnv, EV 't'OÎO'L olxfo10'1 Â1-
~ouacx.1 tov vex.pov 1 CX.U't'CX.L ocvdt 'C"t}V 7t'OAtV a-.pwq>w-
fLEVCX.\ M't'Ov-rcx.1, 0'1.JV ~, crqi, oct 7t'po<ttlx.oucrcx.,
d.!îO'.I · E'Vipw8ev' lH ol &vopi~. 'E7t'EIXV O! 'C'CX.V't"IX
~Ot'Y)O'wG1, o~-c-w E; 'C"fl" -r«p(x_wcrw xop.i,oucr,. ·EtO'l
~e ot f.7t'' 11.U't'~ 'C'OU't'<J) X.CX.'t'Î<ll'C'CX.t 8 X.CX.L 'C'E"j,.V"f!V EXOUO't
-:0'.U"t"Y)V. 0U'C'OI, E7t'EClV crqn X.OfLIG~ vex.po~, OEt-
)(.VUCX.(n "t'O!crt X.OfLIO'CX.O't 7t'cx.poc.3e{yp.!X.-rex vex.pwv
~u)..1voc, 'C"f) ypocq>ij fLE(t.LfL'Yl/J-EVOC · Y.cx.t 't"flV fJ-EV a,rou-
1. A, ... iuxvniitx,. Enten- heatur. "Av est

sous---enlendu.
dez : • la forme des oracles, 5. Ktxt' J,,, b>-a<rtxTo :
Ies procedes employ~s par Ies lmese pour xor:ur.}a.<rtxTO (se
dieux pour transmettre leurs barbo~ille} :!iv: ,
re.ponses. • fJ. H xtx, TO 1tpo<rw1tov, ou
2. N"lBuv le ventre. m~me encorc le visage (dis-
5. 'Af11.vlb>v, mysteriellfes Lingue ici de la tete, 't"f\'1 'l.C·
(donl la nalure, all!l!!i bien que q, ~).71-;) .
le siege, ne se ln,sse pu ,le- 7. 'ETipw6"v, de. leur o6ttl.
terminer immedi1temcnt) . 8. 1 E1t' cxV'tW "tOV'tw XCl'tE!l-
· 4. Tov ne 1<11.\ ).oyoc ~' CU· Ttxt, PropremelÎ.l : • sont a.SS16
,.,,_. quidem ali,qua ratib ha- a c~tte tâcile rueme. •
100 QUELQUES USAGES DES ~GYPTIENS.
~oc10Tci'r'Y)v Twv Ta.p1x_EUcr(wv <pa.al !Îva.1 -rou oux

OO'LOV 7t'OLEVfLCX.1 TO OVYOfLCX. E7t'L TOIOUTif) 7rp"11')'fl.lX't\
ovop.ii~m 1 , ti)\/ 3€ 3EU-c-tp"fl\/ · 3rn<.\/UO'.O'I \17t'O~EEO'TE-
P"fl\/ TE T<X.U'r'YJ~ x.o:.l EvTEAEO'Ttp7lv, ti)v 31 -c-pî'r'tlv
[U'rEAEcrTOC'r'Y)Y. <l>pcfoor.vn~ 3e ,ruvllcivov-c-a.1 ,ror.p' a.v-
Tlll\/ x.a.T,: -i\v·nn ~oulo'l-.oc.( ,;qi1 crx.EU0:.cr6-yjva.1 TOY
VEX.pov. Qt p. €v ~~ EX.7t'0~(:,\/, 11-1cr6<j> OfOAO)''Y)GO'.VTE~ ',
cx.m~ncir;GOVT<X.I' ol: 3€ U7t'OAEL'itOfEVOI EV OLX.'tlfLO'.t11
w3E TOC lî7t'Ou3oc10T<X.T<X. 3 T<X.PLX. EUQU(J'I, npwT<X. f€V
0-l'.OAl<j> ,n3'tlpc,> 3,oc 'rW\/ p.u~tol't""Y)pwv iUyoucr, TOV
iyx€qi oclov, TOC p.EV <X.UTOV O!J't'W' E~OC)'O\/Tt;, TOC 3e ,
E'YJ.f.<X.VTE~ ipocwor.x.or. g. Mnoc ae, ).(0<,> Ai0101r1x.i;i
o~fi 8 -rrocpor.crx. t(J'(X.\/'t'E~ -rror.p2.'. ti)\/ A<X.7t'0Cp"fl\/ E~ ti>V
EIAO'I 7 ti)v X.OLA("f)V 7-0C(J'(X.V' EX.X.<X.0'Y)p<X.VTE~ 3e or.uti)v
xocl a,"f)01)cr<X.\/TE~ Ot\/lp q>Ol\/ll'.'f} ttp <X.UTL~ 31"f)6ioua1
f.lup.L'Yl(J.IX(J'L TETp1fJ.f'·E\/01(J'L ~E'lrELTEV ti)V \/Y}auv
O'fLupv"fl, CX.XYJPOCTOu TETPLfLfJ.!'l"fl~ Y.or.t xor.cr,"f)~ x.ocl
1.. Elv,u T&U ovx llcnov \! . M ,crOw clµa)-oy~cravTf,.

rtoteOµcxt 't0 ottvoµcx €1tl -rotoV- Proprement · • ayanl traite
'tW 1t~Tlyµ.a'tL Ov oµci,Etvl etrc ffi0JC~~nt un sal~ire. > .
oelle de quelqu' un dont JC mc :,. la crnov llawTaTa eqms
fo rais scrupul e de prononcer vaut A xcx-ra tOv (J''fCOVâcu6-ra-
ce nom, en traitant un porcii "C'OV -rpOrmv.
su.jet. li s'agil d'O~iris, qui , 4. O{h.., (oppose a info••
smvant Ies trad itions des n, ~,ipµ<Xxa), sans aulre eI-
F,eyptiens, avait ele embaume pedient.
c1c· ls. sorte. ll crodote se ferait 5. <1>,ipµ<Xxa. Entendez
scrup~le de nommer ce dieu des sui:,gfances dissolvanteA.
dans un passage ou ii est que11- 6. Alo"' A ,O ,on,xw /i~lr,
tion de cercmonies funebres, nec le trincbant d'une pierrn
ou, par consequent. revien- d'Ethiopic (pru bablcmr,11 ull
nent a tout moment des i;a- silei),
roles de mauvais augure, 7. 'Ei; t!i~ dAov. Comme
aontraires a ce que le.s Greoo Hen.ov .!iv : • ils en lcven
'+'~elaie.nt .,;.,--i.,1a fl"interie.ur de), ils vident.
QllKLQUES USAGES DES EG'iPTlENS. 101
6uf1-1'1lf1-IX.Tc.>V, '1'A'r)V Alb!XVWTOO, 7',A'1jt11XV-

'nÎil' ,i).')..c.,y
1
"C'tc; auppii7M'OUl11 o-r.fow • TixiiTIX DE. 7',01'1jGIXVTf,
:-e1.p1x_!uoua, -,,,TP, x.pu~ixvT!, -ri11-ipix~ ăbDOfl-'11-

)tQVTIX. 7',AEUVIX, Dl TOU't'WV oux. l~!l1TI T!Xpt)'._EUEIV.
'Emor.v DE. -r.ixpiA6w111 cd Eb00f1-'1JY.Ov,oc, loua(Xvn,
TOV •nx.pov X.IXTEIALl1110Ul11 ;,;fi.'I IXUTOU TO vWfl-lX ,;w-
◊o'IO~ ~ucrcrtv'Y), TEA1Xf1-wcr1 X.IXT(XTeTfl-'Ylfl-EVo1cr1, tnrn-
x_p,ov_n, Ttj'> X.Ofl-fl-1, -rtj> o·n OCVTL x.on'Y), TO'. -rroAAor. 1
x_pfovTIXI Ai.yu1tT10L 'Ev6EuTEV DE ;,;ixpixDE~IX.fl-E'IOl
p.w ol .1-poa-fix.ovTE~ 1>01Euv-roc1 5 ~u)..1vov Tu;,;ov ,i:v-
6pw-rroe1Diix, 7>01'1)111X.f1-EVOI D! foEpyvua, -.ev 'IEx.pi.l'I'
l(.!Xt X.IXTOCX.A'Y)foixvTE, o!hw 6'1)11ixup(,ou111 ăv oÎ.X.'1if1-1XTt
9'Y)X.1Xt<,> •, la-.iivn~ op6ov 1tpo~ Tr:if:x. OV. Ou-.w p.h
TO',' , TIX' 7>0/\UTEf,E(jTIXTIX
"\ "\ , 5 ,.,,
(jl(,EUIX-,OUvt '
VEX.pouc;, '
-.ou,
i>i ..~ 11-foix ~oulop.ivou~•, Ţ'r)V DE. 1>0AuTilE1cxv
cpEuyov-rix,, (jl(,fUIX.~OUGI wOE . Emor.v TOU, x.luaT'7ipix,
1-l-fiawVTIXI, TOU OC7>0 x.iopou OCAE(cp11..-roc; y1vo11-ivou ,
Ev lv l1tl·r1aixv Tou vEx.pou "t°'1lV x.01),('Ylv, p.nor. DE.
-.ocp1x_!uou111 -r_or., -rrpox.u11-ivix, -rif'-ipix~, nj DE. TElEu-
-.ix(~ 8 E~1Etcr1 EX. T'7i~ xo1l('1), Ţ'r)V X.EDp(r,v T'rl~
1. ~upp<>.1t'tOUl1, 01daw, iii 6. BouAoµ.evou,. Pour ex-
recousent. pliquer ce mot, ii faut neces-
2. Ta nonei, la plupart du sairement supposer qne l,,s
temps, ou,_pour la plupart des Egyptiens, sur le point de
nsages. Voir p. 73, n. '!O. mourir, avaient coutume d'in-
3. Ilo,tvv-rot• • Ici • se font diquer eux-memcs par quel
faire. • proce~e ils voultient etre em-
4. 011aotuplr;oua, ev oh<T) - banmes.
µ.cxT, 6l'_xcxit,,, ~ls le dePosent 7. 'En,a, TOU, XAU(JTYJO~
dans une chambre funcraire, 1t~"l.<JWY't0tL,_ apres avoÎrrem-
dws un cav!'an sepulcral. ph leurs senngues.
5. Tou, Ta 1tOAu-,HaTIXTIX 8. T~--- TIAlv'tcd-, i--..
[s--ent. axtuciCoua,) : c qu'ils entendu ~IUp,), le demitt
rmigenl (embaument) le plus jour, c·est-1-dire le 1JOÎ.IW1<,-
ptuensement . • diJ:ieme jour.
181 QUILQ(JBS ~S!GES DES llGIP1'1HS.
~x«v ~po"t'apov. "lI ~, lx_n ~ 36-,a,."-n

~ IX fl-0t &w1.l'tji 'ri)v V'1) iluv l(.(ltl "t'<X (J1f;M.r,ya
e~iru .
ltot"t'at"t'!1'r)X.OTC(. ·r«; a,
GelpX.«.; -ro Ahpo,
IC.«.TOC't'Tl>C.U, ii.a.l 8~ ).d.,;ncx.1 Toii vax.poti TO ilipp.o:
p.oiivov ita.l Te% OG"t'lOC. 'Em<XV at
't'C(.U't'OC ?'COl'ţ)GWGt,
i:r.' ti>V lilwl'<.a.v o&nt> 't'QV VEitpov, ovaiv !'t'11Cp'1lywx-
nu8ivTa; 1 • 'H ilt TPL't"rl "t'«.pCx_Eucr(; EG't'I .;\ae, "11
Tou; X.P1lfl.a.GI «a6EvMTEpou~ me1uoc4E1. Iupp.cx.i~
3,.,,81)crl:lV't'E; ~V lC.OLÂL'YJV' -rdc.p1x_euoucrt T<X, E~~op.-ri-
)(,QVŢC(. 7lfl.tpa.;, x.a.i lrmnv IX7t t1v lilwx.a.v ocrrc.,-
1
q,iptG6a.1. -•o; a· ocv 'f) C(.V't'WV Aiyurr't'IWV 'f) ~EIVWV

Ofl-OCw; 1 uno x.pox.oaa,Âou apna.o-6d, :A urr' otV't'OU
TOii rrO't'rip.oii qi0t1"'1l't'«.L "t'!6VEti>;, X.ot't'' "t}V &v TCOÂtv
~evux_&:fi, 't'OU"t'OU; g noccra. ixvocyx.'11 t<1Tl Ta.p1x_eu-
O'C(.VTot; otU't'OV .X.ott mpLa-rE{ÂC(.V"t'otc; w; X.OCAAl<î"t'O:
8ex~(U iv !p~o-1 81)x.~,n. ovilt ~a.ucrotL E~!O'Tt otV't'OU
OCAAOV ovilivl:l OU't'E 't'WV 1tpotr11X.OV't'W'I OV!'! "t'WV
(fi lAWV' IXAÂ!X fl-lV oi tpâa; a.u-rol 't'OO Na{).ou 4, OCT!
1t).fov 'fi 'Yi ocv8pw1COU vex.pov, Xupa.'lt't'IX~OVTI;
fMrr"t'0 1J'11.
Ilpo; ile. 't'Ou; x.wvwrrotc; ~qi86vou, iovTa.c; "t'OC6E
~' E<î"t'L fl-'fl.'11)'.,«'l'fl(l.t'J«.. Touc; p.ev ŢO(. ocvw 't'W'I
n.iwv 5 oix.fov't'a., ol 'lttipyo1 c:xpeAEOU<îL i, 't'Ouc; IXVO:.-
&xlvov-rEc; X.01 /J,WVTO(.I • o! yoc.p X.WVW?'C!; u~o "t'WV
1. Oulfo ln "P"IY~CX'UU- de la,elle ii a ete retin (du

~!,u,, Nns avoir r1en rait de fleu•e.
f Ins. 4. oO Nd>.ou : Ies Egyp-
i. ''Of1,o1w,, pareillement, tiens adoraient le Nil comm e
Îl'4iiltinctemeot. un dieu.
~- K«..• :j\y ClY 1t6).1' E~- 5. Tix ă.vw -r&iv l).tw~, Jo
ESctxO~ . wuTou, ... , Ies habi- partie de l 'Egyp&e ~ plus
t,ints 'oe la viile am: eovirons haut (l>lw annt dam l"iotti-
1:81iYPf8 SOtlS SB50STl\1S. 103
ia:vtfLWV oi.ix. olo(Ta ttai 1J1fOO 1tin~~l. ToYaL OE

;.ipi Tot [l.Eot obc.fouaL -rix.oa «vTl TWY ffl)py«oY &.noc
fl-EfL'llX. IXY'r)TotL • ,;ii~ &v~p ot\lTWY lfL!P(bA1)a-rpov
lx.T'Y)-ror.1, Teii -r-7i; !.L4Y TlfUp"llq t:x_8u~ ixypEuu, -r:nv oi
vux.Tot I T<XOE I otv-r<î) :x_pi-rott · iv -r~ ixvo,.mxUETOCL
x.o(-r-~, -rrE~l -rocu't"'Y)v fo-n,a1 Tu ixp.<ptbA'llaTpov, x.oc!
" • , t1 t , , \ ,
E7HtTEV EV u; u1t ocu-ro x.oc-rEUOEI. Ol OE x.wvw1tE,,
1)'1 fLEV iv lfLotT(<f> ivEtA1~ip.Evo; EUO~ ,yj o-w~6v1, 01&
'l'OUTwv oiix.vou,n • 8lo.. ~, -n.C S1x.TOou ovo, ?m-
pwnotL «p1..+.v $.
XIII
1
L EOYPTE SOUS SESOSTRIS,
(Liv. 11, eh. 108-109 .)
NoaT'iiaoc; li Ifowo--rp1; i~ TI)V A[ylJ'rrTov, T TO'/ E'rr'llj'iiYETO '' 't'OUT<fl fLE" 't'IXOE ix_p+iaoc,o •.
Tou; 't'f ol 8 ).(8ou, TOU; i1tl 't'OU't'OU TOU ~0tGIAfo,
x.op.1a6iVT0t; e;TOU 'HqiocfoT01J TO lpov I EQ\l't'ot;
fLEyoc8,I -rrtptfLTjX.Eot;, O\JTOL 1,aor.v ol lhuaot\/TE~ ',
rieur des lerres) que Ies ma- posee des peuples dont ii avail
rais. · conquis Ies P._8JS. .
1. ni, fLEV ,u,.ip-ri; ... ' n]V 5. T,xaa !XP'lacno , \'o ,r
6e. vv,mx ... , pendanl lejour ... , page 73, note 10.
durant la nuit .. .. 6. Ol (pour lui, sur sun
2. Tcxo• equivaut ii -n\vos ordre), depend de nxuacxvn~.
,+iv xe'iia... Voir page 75, 7. 'Ho .. , .. ~hvocxv~e,. li
note 101 el page 101, note 2. s'agit d'une action anlerieure a
3. OuR .. «PX'lV, pllll du celles qui sont designees par des
toul. imparfails (wpuooov' e,;o/auvi '
4. Ti;-, .. ; d!J-i).w -ro, !mJycx- de la l'emploi de ce\te ex-
y«o, la foule q_u'Îl avait ame- preasion, qui equinul a un
nce avec lui. EUe et.ait compl-qu11-parfai t.
ttM L'KGYPTE SOUS SESOSTRJS.
x.oti fft; 8,wpux_ot; -.~ vuv fouaot; iv .A.iyvimii

tsiu«.; OU'rol ocvotyxot~O(J,E'IO\ wpooaov • i1ro{wv Ţ!
oux\ ix6v-n; Atyu1r-.ov, -.o 1rpiv iouaotv l,r,rocaif.1.YJV
xcd iif.1.ot~!UOf.l.ÎVYJV 1tiiaotv' evl>tiot ŢOIJ't'W'I t. A1to
y0tp ŢOIJ't'OU -.ou "IJOVOU Aty1J1r-.o;, iouaot t 1tE010tr;
1ria1X, ocv11t1to; x.oti ocvotf.1.0C~EIJ't'O; yîyo"' · oti-.10t1
8i ŢQUŢW'I otl a,wpux. li; yiyovota\, iouaot, 7'CO Hotl
otl 1t0t'IŢOioui; -.p61rou; lX:ouaot, s. Kot-ri-.OCf.1.'IE o~
,ou3t tt'l!X.EV ...~'I x_wpYJv b ~MIAEUr; • 8ao, ·-.wv
Aiyu7t"\"tWV f.l.îl i'7r:, -.<j> 7'0'C'0tf.l.<l) ex.-.iot-ro 't'ati; 1tOAI;,
4
ix).).' OC'10tf.1.E110U;, OU't'OL, 8xwan a,7rfo1 b 7'0't'0tf.1.0r;,
a1rocv{~on!r; u3oc-.wv, 7rAotŢUŢ~
' , , ' ~Co,
,p ,a,'
ix_pio'l'To -.01at
, ' ~'
1>Wf.1.0t<11, EX. <pp!IXŢW'I otpUOf.1. O . TOU't'W'I /J.!'I 0 7)
!Î'llltEV X,QtŢ!Ţf.l."llhi Atî1J7r-.O;. Kot-.ot'l!Îf.1.0t1 3i ~V
,
x_wp71v '
A1yu7t"\" {o,a,"ot1tota1 , -.ou-.ov- n. Ej'~.,, • -.ov
E ·
1
~IXcrlÂEot, ll.A-iipov Iaov !.X.OCa-î<f> -.npocywvov 1>11>6v-.ot,
ll.otl OC7'CO ŢQIJ't'OU -rdcr; 1tpoaoaaui; 7t~ ~Q'.I 7 , em-
TOC~Qt'IŢQt IX7roipapîl" e1t,nAEEl'I xoc-. E'ltot•;-.ov . Ei oi
nvoi; -.ou X.A")pou b 7'COT1Xf.1.0, .. , 7rotpiA01't'o , ,).6wv
IX.V 7rpo; IXUŢ()V Eal)f.1.IXIVE Ţ() YEYEVYJii,ivov • o /le
ă1tEf.1.7'E -.ou; imax.E~Of.1.EVOIJr; XIXt IX'10tf.1.E"Pllt10'1Ţ0tr;
8aii> i).ocaawv b x_copo; yîyovt, ox.w; -.ou AOITCOU
1. 'Evoe,01 to,hwv , man- peu ,ales (accepti011 extreme-
~anl de (prÎ'fee d") cea cbo- menl rare).
ses, (l 1noir d' ~tre l,rn01aiµll 6. "E ).eyov, 111 me disa.ient.
et d'!tre &µ01ttvoµlvlll li s'agit des pr~lres egyptiens,
i. 'EoO!J<X, bien qu'e le soit. sur le temoignage desquels
li Il01Vnlov, '<plntov, &J(OV• repose presque toute la partie
a01,, ayant toutea aortes de di- hiswrique de ce II• liffll d'Jle-
~ ions, diriges en tous sem. rodote.
. 4. "OxwO'tE : comme 6xw,, 7. K01\ ciuto 'tOV'tOV tâi,
d/.., Cjl!e, ,tp oa o6ov, 1<01'i1<>01a601,, et
S. 0,,~Nfljl8Hll• l i ~ nw lire de ll 100 NIT611Wl.
ll1 NE EN EGYPTE. 105 ·
Y.a~ ).6yov t ~~o, : âox.fo 3i 1-1-01 ivOtu-r~v yew-

µ.a-rp('1) aupEOtîO-IX ;., ti)V 'Enocaoc i-rrocv,).Odv .
XIV
HELENE EN EGYPTE.
(LiT. II, eh. 115-116; 118-120.)
#E).ey6v fLO\ ol lpie, la-ropfov·n -rix -:.apL 'E)..iv-f)v '

ytvia6oc1 wae. 'A).i~ocv3pov iip-rrciaocv-roc .EA.tVY)V ix
}:,tocp-ni, CX7t'07t'Awm e, ti)v iwu-rou . x.oc( fLlV, w~
iyivt-ro ev -r<j> Aiyoct<p, i~wcr-ra.1 ive1-1-01 ex.gii)..\ou,n
i; Ţ() Aiy!J7t'•nov orri).a.yo~' ivOEunv a ~ (ou yixp (XV(eL
:ro: 7t'V!U!'-O(.ŢO(.) ocmx.VE!'TOC\ e, Atyu7t'"rOV x.cd Aiyu-
lM'OU e~ Ţ() VUII KocvwgtX.OV X.OCA.EOi-tEVOV cr-ro1-1-oc TOU
NELA.OU . ... Hv ae hd ni~ Y)LOVO~, TO x.oct VUII EO"TL ,
'Hpocx.).fo~ lpov, e~ ŢQ "Y)V l(.O(.ŢO(.q>uywv olx.i't""t),
O't"EUWV' ocv8pW7twv emgOCA.'1)-rOCt cr-rtyp.oc-roc lpo: ',
iwu-rov a ,aou, Teii Oe<j>, ovx. l~Ecr'Tt TOU'TQ\) &.~oca6a.1.
'o VOfLO~ OUTO~ a,a.n).fo iwv op.010; TO i-tii:(pt i1-1-eu'
oci.' ocpx_-ii,. Tou <ilv a~ A.A.E~iivapou OC7t'tcrTIXV't"IXL
Oepcimv-re, 7t'U0op.evot TOV -rrept ŢQ lpov izovTOC
1101-1-ov' lx.iT1u aE l~OfLEVOL TOU Oiou x.oc-niy6ptov TOU
A. A.!~v3pou, ~ou AOfL!VOL ~A.OCTM"UV IXUTOV, 7'iiVTIX
t. K,mx io1ov, proportion- Ip&., reT~t dea stigmatcs sacres,
ae llement l l etendue de ter- imprime sur son corps la mar-
rain consenee. que du dieu. Le.a esclave.s
2. Tit n,p\ 'ID.!vYJv eat le etaienl marques a la fa~on du
111jet de yevfo6o:,. betail.
3 . 'Onuliov: comme 6Touo0v, 5. To (.1-i)'.P• ip.eu, durant
{.,n-voo-o\N. le Lemp!! (qw 1'e1t ecoul!!) jus-
'• 'Eff6'a).•r,1~ ~1-,.!'?W q1,1'1 Jll!LN.
. 100 HEL!NE EN tGYPTE .
).61ov Î~Yl)'lOfLtvo1 w, dx_ E -rrepl 1 '"1" 'EAiv'Y)v -n

l!.od -n')V ii; MaviAEwv ocS1iti'Y)v • ltlXT'tJ 16piov oi
-rocu-roc 1 1tp6i; n -ro·~, lpiixi; itocl -rov TOu O"rOp.ot-roi;
TOUTOV cpvAocx.ov, TlÎ> OVVOfLOC Y)V 8wvti; . AX.OUIJ'IX~ ~!
TOUTWV o 0wvLi; 1tEfL7n1 T~V TOC)'., Ll!T'tJV s li; Mip.cpw
1tocpix npwTEOC 4 ocyyi>..(11v )..iyovcrocv TiDE. (( UHx.u
~Eîvoi;, yivo::; f-1-EV TEvitpQq, fpyov OE ocv61nov iv Tfi
'EHio L i~.pyotcrp.ivoi; • ~t(vov yixp -:-ou EWU'rOU
ir t ' ,.. '
EC,O!.m:t.'>'Y)O"OC<; T'tJV yvvOCLltOC, (XlJT'tJV TE TOClJT'tJV ocywv
t I W
YlX.EL ltOCt 1t0AAIX x.ipToc x.p·r,11-cx.-roc, imo ocvip.wv ii;

YYIV T'l)Vcr·~v otm-mx. 8d~ · itonpoc OY)TOC 't'OU'rOV E(-;,-
f-1-EV' otGIVEOC !lt'ltAwm, '1l ocmAwp.t8oc TOC ix_wv
YJA8E; )) AVTl1tip.m1 1tpoi; TOCU'rot o npww~::; AE-
yovTot 6 -roio, . « "Avopoc 'VOUTOV, 6cr-r1i; X.OTII ÎGTI
1bocr1oc ipyotcrp.iva ~ ~EÎVOV TOV EWV't'OU, ulJAAIXbOVTE~
.iyocy,n 1tocp' ip.e., Yvoc ,tSiw OTL ltOTE x.ocl AE~EI 7 • >>
AX.OUIJ'OC<; a~ TotU'VOC o 0wvLi; cruHocp.PaiivEI TOV
A.Ai~otvapav X.OCI TOt~ VEOC~ CX.IJ't'QU 'I.OCTLIJ')'._ El, P,ETO!
~e otU't'OV TE TQUTQV ocv+iyocyE ii; Mip.qm X.CX.t -r~v
'EAEV'Y)V TE '1.0CL TOC X.Pllf',CX.TOC, 1tpoi; ~E x.oct 8 ţOU~
ix.iToc::; . Avotx.ap.1cr8ivTWV OE 1t0CVTWV, tipw-roc 't"O\I
AAe~ocvopav o npwTEU<; TL, d·f) 'I.OCt ox.o8Ev 1tAWOL.
1. IlCl'i'tot ).6yov •~·~y•61u:- au roi qui regonit aloni eu

•01 w~ EÎX! 1rep1 .•• , racontant Egypte.
en g rand a etnil l' lii stoi re de . .. 5. Ko-repcx .. , EWfJ-!V (sub-
(lillcr . : 1 exposant chaq11e de- j onctil), faut-il que nous lais-
tail ,comment Ies choscs etaicnt sions?
· concern•n t . .. • ) . 6. Aeyo,-rcx , un messager
2. Kc:t-n1y6p<o, .. -rcxv-rcx , ils chargc de dire.
proferaieut ccs aceusations. 7. "0 n xo-rt 1< 01\ AE ~e< , ~e
:i. T 'l• -rotxicr-r11v, au plllR qn 'ii pourra bien dire (pour
Vlte , sa ,ustification) .
4. Ilp....aot. C'etn.it Io nom 8. Ilpo( IJe M (, elen outre,
HELBNE BN tGYPTE. IO'i
·o 3, ot x.lXl -ro yivo; x.ettîAt~f ,ud ni; n-«-rp;,~

,Int ŢQ ouvop.ar., )(.C(L ~"t) it·ocl 't'OV nAOOV IX'lt'1l'(YIO'otTO.
Mt-rat 8, o Ilp{l)'f&u; tlp<.'.r.oc ocu-rov o)(.oOtv 'MJV
'E).a-niv AIX~O\ . 1VAOCVWf.1.E'IOU te 't'OU :niP;iiv~ pou ev
't'~ ).or x.ocl ou Aiyov-r6; 'tijv OCA'Y]8EIOCV, -r,Aeyxov
ol ytVOfJ-EVO\ lx.i-.oc, ; e(-nye6!J-evot miv-roc ).oyov
'!'OU OC~\X.'YJf.1.0C"t"~- TiAo; oi
o-qn ).oyov 't'OV◊E ix.q,cd-
m I o Ilpwnv;, ).iywv O't'\ t « 'Eyii>, tl f.l."tl nepl
i.onou -i,yt6iJ--riv • 11--riiliv~ P;eivolv X.'t&LV61V' 00'0 L
im' ocvi11-wv 'Yl◊1l • ot~aAQ;f1-q>%1-ve;~ ~).Oov l; xwp·tJv
't'11V Ef.1."tl'I, ly<li G.v O'E U'lt'!p "\'OU uEn.,,vo; t·m,;ii-
fL1l'I , o~, J X.OCX.\O''t'6 ă6vilptov; ~EIVIWV -ruy_<liv 7 ,
lpyov IXVOO'\W"l'OC't'OV lpyctttlXO' 't'OiJ O'EWU't'OlÎ aecvou
't"YJV -rt yuvocfaoc ix.x.).i~oc; x.oci -ror. olxfor. x.epoct,roc;.
Nuv c1v, hm~-~ mpl 'ltOAAOU 'tly-tlf.1.0C.1 f.l.~ ~E-l"iOX.'t'O•
,im, yuvoctx.or. plv -rocu't"iJv x.or.t -ror. XP'Ylf.1.ot't'ot ou -roi
itpO'YJO'W 11:r.iiyeaOor.t, O\AA 1 OCU"':O(. iy<li 't''!l UEH-riv1
!: ,
c.,ewip '\ '!: . • ~ 8 ,,
q,u"oc'-w, '
e; o ocv or.u-ro; ' l'\0wv
•" I
ox.uvo;
' •
or.noc-
'
yocyfo0or.1 l0i).~ . OCU't'OV Oe ae x.or.i -rou; o-ou; au11--

,v).60u; -rp1wv 'tlf.1.&piwv 9 npoocyopauw ix. -r.;;~ il'--,i'
I. 'Excpcxiv«, foit entendre . ment ; • Jc l'uurais puni po•1t

2. Aiywv o·n. Ces deux le compte du Grec . • Voi r
mots peovent clre consider6s aussi l'Aviasurl'orthographe.
eomme sorabonda:1ts. 7. E:uvlwv TVY.W". Propre-
3. El I'-"' up\ 1toA}.oii ~y•b- ment, • ayimt recu des pre-
lJ.YlV, IIÎ je 11'avais pas toojoors sents d'hospitalite • ; en d'au-
attache le plus grand prix, la trcs termes : « ayant re,;u
plus ~rande imporlance, a... dans une maison un accueil
~- 'Ho..,, avant ce jour. hospitalier . ,
5. 'A1to°Acx11-cp8iv-r~ : ionien 8. 'E; 3. ju'!(jtt'a ce IJUf.
pour «noAY)q>6EvTIC• 9. Tpu,i. ~i,.Epewv, dall8
6. 'EyW ă.v a& 6,rf:p -roV respace de tro11 joors, na11 I
·~n'llvo, 5Til<fll!'-'1V, Lilterale- trois jours.
108 HEL&NE EN EGYPTE.
'
r-ri, ,, ixn 'fl',I 't'LVIX f1-ETOPfl-l~Ea6oc11, EÎ 3, fl-11, &·n
~o).e11-fou, 1np LE~ea8oc L • . »
'E).iv11, 11-'" TOCU'r'1)'1 &m~LV 1tocpoc IlpwT!OC O.eyov
ot lpie; yevia6_ocL · eipo11-ivou 3i fl-EIJ ei. fJ-OCTOCLO\/ M-
yov ·Hyo1J1n ol •En11ve; TCX mp! ~IA1ov yevfo8oc1 •,
1) ov, i.'ipocaocv 1tpo, TOCV't'OC TOC3E, laTop(~a1 tpOCfJ-E\/01
ei.3ivoc1 1tocp' OCUTOU MevO.ew. 'E).6eîv plv yocp fJ-ETa
'r1)V 'E).iv11; &:p1tocy'i)v i; 'r1)V TeuxpC3oc y'iiv • 'EH-ii-
vwv a-t'fOCTLY)V 7tOAA'i)V ~0116foucrocv MevfAe<p, ix-
~occrocv 3e: l; y'iiv xoc! t8pu6eîaocv 1 'r11" rrTpocTL'i)v
7tEf1-7tELV ;,, TO ~IAIOV ocyyi).ou,, (j\)\/ ~i crip1 i.ivocL
x.ocl OCUTO'I ME\/EA!WV. Tou, 3' E.7tEl'rE. foe).8eîv ;., TO
-reîx_o;, ix1tocL-.ie1v 'E).iv11v n xocl -.ix Y.P1lfl-OCTOC -.a
o! Ot)'._ EŢO X.At~oc; 'A),i;ocv3po;, TW\/ TE oc3LX'tlf1-0C-
't'W'I 3€x.oc; oci.Tim · Tou; 3e: Twxpou; ŢQ\/ OCUŢQ'I
">-oyov AE)'EI\/ ŢQ't'E x.ocl fl-E't'E7tELTE\/, x.,ocl OfJ-\/U\/TOC' x.oci
ocvw11-0Tl, fl-'il 11-e:v' lx_m 'E).iv11v fl-'1l3e: -.oc imx._oc-
AEOfJ-EVoc 7 X.P1lfl-OC-.oc, dH' EÎvoc1 ocu-.oc 1tiivToc iv
Ai.yu1t-.ep, x.ocl oux. &v 31x.oc{w; ocu-.ol 3ix.oc; îmi-
X. EL'/ ŢW\/. Ilpwnu; oAiyu1t-rto; EX. EL . Ol 3e: "EH11vE;
x.-x.-.ocye).oca6oc1 3ox.fovTe; V7t' <Xu-.wv OVT(I) 3.;, Î1to-
1. Mnopµ iCtaflcCt, c!, anger 4. T ~v T1vxpla« y9Jv , I,

de mouillage. Troade. .
2 IIeptl,ţmr8cCt , Futur du 5. ' IopvOtîa«v, une foi,
moyen pris ici daru le sens ca mpee.
passif : • Que vous ser,·z lrai- 6, III~ µtv . Mtv est simple„
les. • menl affinnatif dans celte for-
3. Entendez comme si Ies mule, assez frequente che,
mols ~" 1tEpt 'I>.1ov ytvfo8 co llerodote.
etaient preced;,, de Hyov-cs~ : . 7. 'Emxa>.t61.uva, au su-
• (en pretend ant) qu'il y a eu Jet desquelles oo Ies accusai1
~ eilement une guerre de (Jitter. : • reprochees • ),
Trole. • 8. Twv : genitif' de cause.
100
l.1opll.!OV, i; ~ i~a'O.O'I" D.ovo-1 3e TO -r&fx_o; 'w; ou;,.

E~ivno 11 'EliVYJ, ă.Hoc -rov OCUTOV loyov T<j> npo-
''P'!> t1NY8ocvoVTO 1 , oii-rw 3-l, nLO''t!UO'OCV'TE~ ol dEAAY)-
~~ OCUTO'I M!VEA!WV OC"lt'OO''ttAAOUO'I nor.poc Ilpw-rioc.
'A.mll.o,uvo, oî o Mavilaw, t; Ti'IV A.fyu-n;-rov x.oc!
ivocit">.waoc, l, -r-l,v MifLfLV, ~!itoc, -r-l,v OCA't]8atocv
,wv 1tp"l!yfJ,ocTw'I 1 1 x.ocl ~m(wv "t)VTY)O'! f,l!yoclwv
x.ocl 'EA&VY)V ii.itoc8ioc x.ocx.wv ă.1ti\oc~,. npo; oe
x.ocl
-roc !wu-rov X.P1l fLOCTOC itOCVTOC.
Tocu-roc fU" Aiyv,.-r{wv ol lpiE, llayov. 'Eyw oe
,<j'> loyep TOU"r<p ll.OC! ocu-ro; itpOO"'ţ'\8EfLOCL, 't"IXOE litL-
AEYOfLEVO, S, EL ~v ':Eliv-ri lv 'Il{ep, ă.1tooo~voc1 ocv
OCUTi'IV 't"OÎO'I dEAAY)O'L, "t)TOI !x.ov-ro, YE 'Y) ă.ix.OVTO,
I -, !: , 'l- • \ ~I ~ P-, pi T
A l\!c,ocvopou · ou yocp o-ri OU't"w YE ipp!voo11oco11ţ 11v
o IIptocfJ-o,, ouoî ol ixH01 ol itpoo-fix.ov-r,, ocu-.cjl ,
i:iO"'ţ'! -.010-1 aipE-ripo1-11 O"<ofL«O"L x.ocl -.oîo-1 -.ix.vo1a1
x.oc! n,i "lt'OAI X.LVOUVEU!L'I &v l~OUAOVTO, ox.w; 'Ali-
!:' ~ 'E-., , • . ..,.., , • ~, .., ,
c,ocvopo, 11EV~ O'UVOIX.E~ • A.III\ OUO! 11Eyoua1 TO!al
Tpwal ...;,.,, ă.l't]8ELocv litt<7TEUOV ol aEH11vE;, ~
1
fJ-f.V lyw Y"WfL1)V ă.r.oipoc(vop.oc1 8 , 't"OV ooc1p.ovfou

rcocpOCO')(.El4~0VTO; ox.w~ I 'lt0CVWAE8p(~ OC'TCOAOfL!VOL I
~OC't'OCipocvi, 't'OV't'O 't'OlO'L ă.118pw"lt'OIO'I 'ltOl"l)O'OUfJt , Ol~
1. 'Emiv6civov,;o, ils ,·eo-- 5. OJoD.lyova, ... 't>}v <XA~-

lendaient repondre. 6rn(v, bien qu'ils dissent lave-
'l. TÎ'v IXAY)6ELCxv -rwv ttp'lljy· rile (en niant 'ju'Helene ful
i,.«'tWV' a veri te des faits, Ies A Îl'0,1e). , , , ,- ,
faits tels qu'ils s'etaienl pa!!- 6. O; µ~v eyw yvwµl]V omo-
1105. P.ciwop.O(t1 d'apres l'aru que
3. Tei/le eml.eyoµevo,, fai- j'Mpr1me (comme le mieu :
•ant la rellexioa quc voici. d'ou la voii moyon,w), i. oe
•.'E).€v11 ovvo1,d:?, etl l He- que je pretends. Mi•, est rcs-
lene pvur 'e pouse. loir p . 48, a
trietif, et equivaut peu pr i:s
nete 3. a ya . -
1141 INUSION R!POUSS"'E PAR DES RATS.
-rwY i.i.eyiÂwv ii3ut'r)!J4'TtilY fJ,,yil«, ,ta, ~l fl!'-W-

pfou 'lratpa. TCÎ!V 0twV.
xv
INVASION REPOUSSEi;! PAR DES RAT8,
(LiT, II, eh. Ht.)
METIX. ~Avuaw ~cnÂiuaoc, 1 -r9v lpioc 't'OU 'llcpot i-

a-rou, T<f) o~vop.oc EÎvoc, It0wv · -rov tv ii:loy(~c;L
i.J..m, 1,ocpxx_p-YltrlX.fLEYOY -ro p.ix_,p.ov .AtyU1'"-r(wv ',
w, ou~sv ~E"Y)!JOP,EVOY IX.U!TillV s' OCAAOC TE ~'Y) &:np.«
1'"0lEUv-t·oc 4 a, IX\l't'Ou,, li.IX( acptoc~ ii:1.a).fo6oct TIX.~
ii:poupo:~, TOtOl bd TWV ,rpo..-ipwv ~OC!JLAEWV ~E~0-
-16oct âţoctpi-rou; • Ell.lX.(fT'¾) ~l)W~Ell.OC ii:poupoc". METIX.
~€ E.1'" 1 Atyu1--rov 0..0CUViLY q-.poc..-ov fLiya.v Iocva.x_«-pL-
bov ~otatAfa a.pocb(wv n x.oci '.A.aaup(wv · oux C:,v
~~ t0Elm -rou; p.«x. C(J,OU~ 't'WV A \yu1--r(wv ~o-ri0fov ·
'fOV ~, lpi«, t, ot'lt"Opt"Y)V ii:1mATifJ.ivov •, fot">-06v-rcx
t. B«cn).eOacu depend de figure bien connue, du collec-

ol lplt; P.tyov (Ies pretres me tiî -ro itcix,11-0•.
disaient) souHmleodu . Dans 4. Ilou!vs-r0< (qui pourrai\
ce morceau, eo effet, comme etre rem place ~r -ro 110 ,im)
dans le long recit ~ont ii est dcpend ae EV O<Aoyt'!)O'I E)'.!1' :
detacbe, llerodote ne foit que • n'attachail p11S d'iinJJOrlance
repeler, sans eo garantir I'exac- (e'est-a--<lire 1ci, n·hesitait pas)
titude, · ce que lui ont dit Ies a l'aire . •
!leelres eg}'fliens. 5. Atola60<1 H0<,phou, ,
2. To µa ·1.,µ0, A:yv-,,-rlwv , avoir ele (avaient ele) donnli!
la pa~ţie guerriere ~nui Ies par priTilcgc, par foveur eM-
F,gyptieru;, Ies Egyµt,ens de la ceplionnel le
oaste des guerriers. 6. 'A11t,>.1"t,._i,o, : de C11t<C•-
5. • A.n&>v represeme -r&» ).cw, co111poo;e de 01116 et de
µ c,xlf'wv qlli se t4'e. nar llllP. .:M,.,
INVASJON REPOUSSEE PAR DES RATS. I l1
f; TO (Ltyotpov 1 '!t'poi; -ri':'>yotA(LIX I oc,roaupaaOa.1 o\o:

X.tv8wiuu 7t'ot0iîv . ·oiopupofLEVOV ~· ocpoc fLLV l-rr-
t;A0!îV mov, Y.OCt ot l>6~oct, lv ~ O~t lma-rocv-roc,
't'OV (hov Oocpm.îvaw s oii; ou8av -rrdcrE't'OCI ă.x_otpt OCV't't-
oc~wv 't"OV 'Apocg(wv cr't'pOC't'OV . ocu-roi; yocp ol 'rrE!LfElV
't't!-'-wpou,. Tou-rot,n 8.;, !'-LV -rr(crwov -roîcrt lvU'rr'lfotcrt ,
mx.poc).ocgov't'oc Alyu'!t'-r(wv -ro•:ii; ~ouÂo!-'-ivoui; ol l-rre-
>T6oct1 tî't'poc-ro-rra8aucroccr(}oct EV m,ioucr(<p (-roc~ "(OCp
EL!lL oct E~OÂoc('). faacrtloct ai
ol 't'wv fL«X.'!-'-WV
iJ-EV ouaivoc ocv3pwv, x.oc.mi Âouc; ak x.oc.l x. upwvocx.-roci;
X.OCI ă:yopocfoui; ocv0pw7t'OUi;. 'Ev8ocu't'G<. IX7t'tX.O!Livouc;
't'Oîrrt lvocv-rfotcrL,... ocu't'OÎl]'L a lmx_uOiv-roci; vux.-roi;
11-uc; ixpoupocfoui; X.OCT« !LEV rpoc.yEîv e 't'O>J, rpixpnp!w-
VIX<;. ocu„w•,, x.oc„O( 8e , TO( ..6~.,,, -rrpo, ai•
-rwv
ixcrn(~wv 'TO( ăx_ocvoc, c:'.icr-r! 't"'?i U!l'îEpot(~ rpauyov't'WV
crrpiwv ru11-vt0V 1m,EÎV '!t'OÂÂoui;. Kocl vuv ovroi; o
~ocatAeui; El1Tr!lt.E lv -r lpij> nu 'Hrpocîlt'Tou ).(8woi;,
ix_wv &'!t'l "tiic; xupoi; fLUV, ).iywv 8k 3toc YP°'l'-l'-0C't'<.tJ',1
,..ti8a · « 'Ei; !!Li ·ni; bpirov au,reg-ti~ fo-rw . J> -
t. To µhccpov, le tc mp!e. semb1ent prcscnter ici une la-

'2. Twycc,µcc (pour -ro ăyal. cune asscz considern ble : le re-
µcc), la statue du dieu. cit d"un sicge ct e Peluse denii
3. 0apcnlvuv, lui inspirait trouver place eu cel endroit.
l~ confinoce que ... , l~i donnait 6. K a,ix llEV <payEiv : com-
1assuraoce qoe ... . me xa-rcxipayEh µev.
4. Al ea6ol.~!, Ies neoues, 7. Ka,ix lie 1,ent Jieu d~
lei j>O!'les de l'~pte. l<CC'tCC'\"lYElv 0€
0
5. A,hoia,. Les manuscrita 8. IJoo, M, et ele nlu s
11 2 Li LABYRINTBK D'8GYP TE
XVI
1
. LE LABYRINTHE D ZGTPTE.
(Ln. II, eh. US.)
no'Hiih f1lv 'EÂÂY)VLXWV lpywv . 1!4l rercx.AW'P

1VTOC~LY) 'îWV 7.Up0Cf1-Lawv lxcicrTY) • o 8i a'rl Âocbu-
pL·10o~ xoct TOC~ 7.UpOCfl-Laoc~ t11t"EpbCX.ÂÂE1. Tou I yocp
auwaEx.OC fl,iV Et,n oculoct x.oc-roccrnyo1, OCVTtfflJÂOI
OCÂÂ"t)ÂŢi<H, e~ fi-EV 7.po~ ~opiw, E~ aE 7.po~ VOTOV
TETPOCf1-f1-€Voct, ,;uvex«~ · TOL"f.O~ aE f~w0Ev o atu-TO~
,
crcpeoc~ 7.Ep1ipyE1. o·LX.YlP,OCTOC
, ' u~·.EVEIJ't'L 017.,-ooc,
'l'- " ,
Texi..
oi
fi-EV u7.oyoc1oc, TOC fl-ETiwpoc E7'! lxdvotcr1, TPLG"f. Q1oc
ocp1011-ov TOC 7'0CVTOC' 7t"EVTOCX.ocr(wv xoct XLÂtwv lxci-
npoc 5 • Toc fl,iV V\JV fl-E't"Ewpoc TWV otXY)fl,OC't'W'I ocu-rci
n wpwfl-EV OtE~IO'l't"~~ xoci OCUTOi &riYllJCX.fl-EVOI )..iyo-
p.ev' TO'. aE OCUTWV urcoyoc1oc )..oyo1cr1 E7tuv0ocv6p.e0oc 4 •
ol yo-.p E'rrE(j't"EWTE~ TWV Atyun--r(wv ae1x.vuvoc1 OCV't'<X
ovaocf'-W~ -r\0EAOV, q>CX.fl,EVOI %x.oc~ OCU't'00t EÎVOCL 't"WV
't'E ocpx-riv 't'OV Âocbup1v8ov TOUTOV otxoaofl,Y)(j0Cfl:EVWV
~OCcrLÂiwv x.oct TWV lpwv x.pox.oaEIAWV. Ou-rw TWV
iuv XCX.Tw -rrip1 OLX.Yl/J-<XTwv rxY.o~ mxpoc)..ocbovn~
-l. T oii est ici un pronom 3. n c.,.'tcxxoaCw.. , xcx\ x~ dc.i)v

~cmonstutif. h ,h Epot, ces deux parli eselaut
2. v••-ril'-c.ttot, chltlllbres : composees de quinze cenls
ees cham.brwi devaient, ce sem- chambres chocune, la partie du
ble, ~lre sitaees, au moins haut el ce lle du bas compre-
celles du haul. derri~re Ies · nanl cgal ement quinze centr
ll\J,," (U' X(l'tCX<J'TEJOt
' (eourg cou- chambres.
,ertes ou grandes salles) donl 4. Aoyourt i r<v,6ar,01u6-,
il -,ieat d'MN q_ucstion . je me Ies mi• fait dccl'i l'c
LE i..ABYRINl'ttli: D" E GYPţk . 1 J[l
layo11-1"1, ·rile 3i ci'llw !'-i?;ovoc ocv0pw7-Y)IW'II lpy4#'1

otirrol wpwfA,EV 1 • At n yilcp o,€.~o3o,' 3,or. -rwv o-ri-
1€.wv s x.oc, ol f).,yp.ol' 3,at -rwv oc~).,wv, lov-rE~
~\x.Llw-roc-roL 1 , Owp.oc p.upfov ~«pdx_ov-ro l~ cxvl'YI~
TE li; -ror. olx."lp.oc-ra 3u~LOU(n x.od lx. -rwv oii,'Y'-
(L<hwv li; 7,0Ca-t'<XO<Xi;., li; a-t'tyoc~ 'rE oclloc~ lx. -rwv
1,ocrr-riiliwv x.otl li; ocvlilci; llloc; lx. -rwv obtY)(LIX'rWV.
'opoip-ri 3e. '.'.IXV'rWV 'rOIYC'W'I l10tv'Y), lf.C(.'r(X7,Ep o!
~orx_o,, ot oe. -roîx_o1 -ru1,wv ly'(E'(A'JP.P.ivwv 1,lfo,,
ocvl't) 3e. l.x.cfo-n1 .1,Epfo-ruloi; l€0ou lEux.ou, ixpfLo-
ap.i"ou -ror. p.iil\a-.oc 1 • TYi~ OE ywv('Y)i; nlwrwvTo,
-roti lot~up(vOou EX,li'rO'.L 1,UpotfLl~ •naaEpocx.ov-r6p-
yu,o~, EV tj ~<î>ot. fLE'(IXAO'. tyyiy}U1,'r(X.L . b~oi;
o' li; ainnv uno yr,v nEnoC11-r1u.
1. Mi~ovcx civ8pwmitwv lp- 5 . f1otx~AW'f0l't0L, tres va-
ywv aVTol ti>p~>µEv , nous nvons ries, tres compliques, form ant
rn de nos yeux qu'elles etaient une quantite de marches el de
sup,!rieures a des rouvres hu- contre-marches .
maines, gue c'etait un travail, 6. Ilcxa,clocx, . galeries, cor·
pour ains1 dire, surhumain. r:dors. servant sans doute i,
2. A\. . . li,Holio, . l'action separer chaque a.u).Y) avec "'
rcpetee de traveffler Ies appar- nfy'I) attenante de I' GNAY) el
tement!I. de la ady'I) voisines, en d'ao-·
3. ~nyi w,- pa rai! re}'r~ tres termes, chaque palais da
~nter 1c1 Ies grou~s d'o,x'll- palais voisin .
µcx'tcx ranges âerri ere chaque 7. Tlsp,a'tl.l)o, ).i6ov A!v-
~J)..~, en <l'autres termes , lcs x ov , entour6 de colonnes de
apparlements de chacun des marbre blanc (ou pluWt, ici,
douze palais , dont la rcunion d'un e pierre calcaire as!lez
:ormait le Lo.byrinthe . semblabl e au murbre blan c) .
4. 'filryµo l, ambage., via- 8. T Cl µcx At O'î CX, le plus (c'est-
• 11 111 . L'ensemble de !'edifice a-dire ici , le mieux, le plut
etait di!!p(l!MI de telle fa~on en ctement) qu'il est po5Sibl e.
qu'il devenail tr~s difficlle , De ioome p. 97 , I. !J.
~ne foii qu'on y etait eatre, 9. Zi;,cx : simplement • dtl,
ie s'orienter et de retrmner figure,, • . r.omparez Cwrp ■ c,o,,
,on chemin. f lJ L: 1111 \'
114 AIIASIS, ROI D'iGYPTE
XVII
1
AIIASIS, ROI D EGYPT!i,
(Liv. 11, eh. 172-175; 177 .)
':\,;p!tw I x.oc-rocpoc1p'1lfL!V01J i~aO.tu~ A[LIX0-1~,

'IO[LOU f-LEV l:oct't"EW' EV, ix. -rni; ~, -r)V 7'0AIO;, ou..
vo11-rx. ot fo·n };1oucp . Toc ft-E'i 31) 7'pwt'IX X.0C.TWVOV't'Q
TOV Af-LOCO"l'i Atyu7''t'\O\ x.ocl E'I ouO![Ll'i;Î ft-O(p~
f'-'îlX.A~ -riyo'I , &n 01) a'YlfJ.O't"ri'I -TO "Pl'I EO'ITOC x.ocl
olx.('rJ, oux. imcpocvfoi; . [LE't"IX. o,,
<îocp(~ ((.V't'Oui; o
"A.[Lotâ1i;, ovx. OC)"IW[LOauv-ri 1 "Po,:r-11yrx.yE't'O. TH.,, ot
ocUot 't'E o:ycd)ilc.' (Lup(oc, E'I o,
x.oci 8 7'000CVl7''t'"tlp
x_puaioi;, ;_.,, Tii°> ocv-c-6,; ·n o A(LOCO'I<; x.ocl ol OIXL't'lJ-
U.OVE,; ol 7'0CV't'!i; 't'Oui; 7'00oci; lx.1fo't'O't'! ivocmv(~ono.
Tomv x.oc-r' ti>v x.6~ixi; • ocyoc).fl-,1.. oix![Lovoi; i~ ix.v't'Ou
l7'0LY)GOCTO' x.ocl YopuO'E -riii; 7'0Atai; ..ox.ou -riv lm't'Y)-
3EO't'IX.'t'OV' · ol a, At~'t'\O\ ({)Q\'t'EOV't"Ei; 1'poi; 't'W-
yocAft-lX foi~OV't'O (L!"(IX.Awi;. MocOwv ae o A(LOCO"I<; 't'O
ex. 't'wv &.a't'wv -,.01!UfL!Vov, O'Urx.oc°Afoix, AtF-rfoui;,
i~E'!)'rJV! ~ ix. TOV 7'0~0CVL7'-riipoi; 't',;,1 0CA[LIX yiyo-
t 'A npitw, Apr1es (roi d'E- durt!ltl inconsider~. une s~

upte) : ADla!lis, apres l'avoir vfrite maladroite. ,
lameu et fail prisonnier, l'a- 4. 'AyctM , ob~ets precieux .
rait abandonne a la. fureur dea 5. 'Ev 6c ,.~,, el dan, le
~ypliens, el ceux-ci l'avaienl nombre, et auss1.
elraogle. 6. Kct·r' J, xo,j,ct, : comm•
2. Noµo!i... E,d-ttw, du xc,-rc,xoJ,c,' tilv. .
nome (ou de la province) de 7. T~, noi,o, oxou ;, em•
Sais. Sais ~tait une viile du 'tllato"tctTOV, dans l'endroil de
Delta, 1ur le bras Canopique la TÎlle qui convena1t le mieus
~u Nil. (qui elail le mieu1 fait pour
l . ~Y-,blµoailv,;i. Ici « une recevoir nne slalu<i).
U!SIS, ROl D'EGYPTE. un
~YOtL, ~ 'VOY 7opO't'lflOY i,uv -rou,
A.\rim-rfo~ ÎY!fUm
'n l(.Od ,ro3ci, tvotft'l(t,a61xi, ffl& a,
f-«,!)'OCAw,
ai~!a6ot\, ..H~Y) ti)y ,,,, )J.ywv I bp.o(w; a.u-ro, TlÎl
n-08otY\1M"Ylp\ 7t'g,;pYl"(&YOC\ . ,l y&p ,;po·upov &ÎVa:1
O'IJf-«,O'T"Yl;, ăt).).' tv T<t) ,;a.p16v-r1 EÎYOC\ ocu-rwv ~a.crt-
).,~ · l(.O(t -r1p.ă.v n x.a.i ,;pop.'118i,a6a.1 lwu-rou
IX.O.tu, . TOIM<t> p.tv -rp6n npo<nlyciy,-ro -.ou,
A.t)'U'M'fou~ <1ian ~tl(.a.tovv oou>.!uuv ' .·
'E1,pă.TO 31 X.otT<ZaTOCa\ np71yp.a.-rwv a T01iia1 • -.o
fJAV op0f'IOV fJ,f.)'..pl OTtU 4 7; A'1)8QU<n); ot1 op-ij, 1 npo-
Sup.<!>, l1op't)aa! -.& npoaip,pop.!VIX. I ,;ptt(l'-ot-.a.' -.o
3E ot7t'O TO~ou 1 lmvi · n l(.OCi x.ar.-rÎax.W7M't TOu~
-rup.n6-rot;, x.cx.l }.v f"OCT0t16, 1 ,., x.a.l n01.1yv1Y1p.wv .
Ă.x_8,a0iv-.E, 8i TOU't'Otat ol qi().o, ocu-.ou Î'lou&it,ov
-xu-rov -rovi8, ).iyovn, · « 7 0 ~a.a\AEu, oux op8w~
•nwV't'Ou ~po&a't'Y)X.~ 9 , , , TO &.ycx.v ipllUAO'\I npoiiyw"I
IJEWU'TOY H • a, ya.p 1..PTJV tv 8po"1<,> a&fA,V(Îi 'î!fJ-VOY
1. "HaYl J,, t <pYJ )Jy..,v : Lit- fGis avee la valeur de 11-sxp,

ttralement : I puis, cela pose, seul. .
ii dit dans son discour.i. , Si 5. IlAYJ6ovaYJ~ ăyoeii~ , l'en-
Htlrodote ajoutc- >-eywv, c'est combremcntrln marcho, l'heure
que· le discou,-. d' Amasis ne se oti. le marche est plein : locu-
~omp018.it pas exclusi•ement de tion frcquenlc pou.r designer
ces paroles. Ies derni eres heures de la m•-
2. Aou,,ve .. ,· etre sujet : tintle .
eIFession coll58cree par l'u- ~- Ilp ocr,;; , ohµ.tvcx, qu, lui
~ • au ruoins lor!j(JU'f, iagi~ e~tent soum1scs.
ia,t des monarchies de 1'0-- 7. T9 .. . ă"o ~ou,011, duraut
~ient. le temps qui su 1vni ţ.
:I. K,naa~cxcn "PYlY!'-«TWV, . 8. M,hcxw~ . frivole.
2lllllltte di. regler ses occupa- li. O,h 0<16w, a t wuToO "'l"'-
\ioos, _11lan . de couduilli. !anp,cx~, 1'1 oe le dcfends par
,. Msxp, 01:&U equivaut a bioo toi-wt\me, lu qc l1ens p.1,
i,t)(p<ov, cxpressiop qui , elle- bien tes iruer~ts. .
lJle!De, 5" reoeoatre 'fUelque- 10. ' E~-ro lxycxv q>GlO>.ov 1tpo·
116 A.KASIS, ROI D'EGYPT.B.
6wx.aov-rot 3,' YlfUPYl' '1tp"ICJIJ&\\f . Ţ& ffP"!Y!J4"rOI.. Ka.l

othw Aty,nmo( -r' iv ~(ff«V'TO w, u-i;' «'13po;
u.ayix).ou iipx_ov-rou, ul OCfL'l'IOV au iv ~oua~. vuv
~i '1t01iu, ou3«fLW' fsota1).1x.ot. » ·o 3' iXfJ-d~E"t'O
't'Ol(hOI1 "'
«l>TOI>'
' ' • « T'ot TO<oOI.,i; ol alC.T"llfUVOI,
' ' ' '
E'1tcat'I
p.iv 3iwv-rou x_piia601.1, ă'l-rotvuoua,, i1.iiltv 3! x_p+.-
awv-ra.1, b.AIJOl>O'L. El y«p 3.;, ŢQV '1t0CV"t'ot x_povov
ivn-roti-c,ivot eh), b.p01.ya('t) ocv, ~ffa a; "t'O 3fov'
oux. ii.v lx_o1cv otUToîa, x_piiaflor.1, Ou-rw 3E x.ocl ocv•
6pw1-ou X.0t"t'IX<f"t'0t<fl' I • at ă6i).o, X.0t"t'ICJ'li'01>3oca6a.,
or.ttl f-C,'tl3, !; ~or.,yv('t)'I TO fLipo; s i.wu-rov ocv1ivoc1,
).oc6o, OC\I .;j~o, i-c,01.vd; ~ ci ya 4 OC'ltO'ltA't)X.TO; "(EVO•
fLEV~ . Toc i.yw lmaTIXfL'VO; i-c,ipo; EX.otTIP<t> VtfL<u. N
TotUTot fJlv "t'OU~ ip().ou; oci-c,a,1}oc-ro a.
A&"(E"t'OtL 3t â Af1-0ta1;, x.01.l OTI ~\I t31wT"I);, W<;
'{)LAO'ltOT"I); Yi'I x.or., ip1).oax.wi-c,i-c,wv l!.(X.1 ou3oci-c,w~ X.ot't'•
e<f'1.01>ll«11f'-i'.vo; ocv+.p . cix.w~ 3€ !'-LV âm AE1'1t01 'ltl•
VQ\l't'(Y. "t'E )(.,XL IU'lt0f.6!0V't'Qt 't'I): EJ.L-.-f.,3cot I X.Afa"t'EO'X.e
iv mpuwv. m 3' OCV ii-LV <p1XfJ-&VOI lx_m "t'Ol a<pi·npC/4

X.P1lf'-0t't'Ot ocp'laoi-c,avov iiyaax.ov EJ.1 !'-0t'l"t'1)1QV I ·ox.ou
ix..X.C''t'OLO'L Et"1) 1" nonoc' fLE\I ~'ii x.ocl Y)Al'1X.t"t'O U7t0
"î"', aewutov, en ravalanl a suffirait pour le sem) eal. u ne

ccriDt ta dignite. formule f1om erique .
. 'E, to lifov, au moment 5. 'A!îe,,j,a,o eat construi l.
01i-il le faudrait (ou ii y au- ici el ai leurs, avec un douhle
rait lieu d'en faire usage). accusatif.
2. Ka-rcia,aa,,, ctnt, ma- 6. ·o„ou haato,a, E11), li
niere d'~tre, natu re. cundilion. ou cbacun en avait UD i S&
5. To µ!po,, pour la partie rortee, chacun allant s'adresser
qui lui eat due, c'est,...-diJe a l'oracle qui etail le plw,
ici, do ns la mesnre qut con - proche.
vi cnt. 7. Iloncx · a pe14 prea com-
4. •H 6 ya (la ou ~ seul me woU.Cl,u,.
.llllASIS, Ml D'EGYPTE . 1.'1 7
-
'6'Cd'\I
,. ... 7r011.11.0C
fJ.<X.V'")wn, "'"'' ,.,
'JE X.otl, OC1"1,lj)EUrE,
. , 'E' -.C:L', t'c
a, x.a.l !~or.a0.EUO'E' l,;o('l')(jl 't'OL!X~E . Q(jQL wv OCUTOll
't'WV Otwv cx.,;0.uaa.v p.~ ~wpa. !lVOCL 1 , 't'~•.rrwv p.~
"C'WV lpwv OU"C'E l7t'EfJ.ÎAE-.O eun t, lmr,-u~v ioloou
ouoev I OUOE tpEa-riwv lauE w, ou oavo, i.oucr1 ii.C:fo·1GL
tEUoior. "t'E ii,a.v"t"Y)Lot tx.'")p.Îvo1.1L · acroL oi
ii,,·, X.O'.'t'•
iOY)aotv ipwpoc aivou 1 , "t'OUTwv oe. w, u}110iw, OE<0"
lo\lTW\I x.or.l octEUoior. p.or.v~Lot mxpax_op.ivwv 't'ot p.i-
AL(J"t'ot I l7t'Ef1-EAE't'O.
Kocl "t'OU"t'O p.e.v' lv l:oci:_ -ri;i ~O'Y)voti~ 7t'POmJAXIOC
" , l 5 , i; , .., .., , , e ,
uwp.occna. OOC Ec.,E7t'OL't)O'E I T,01\AOV 7.0CV't'OC' U7tEp-
bOCAAop.avo, ·,<ii TE utE~ x.ocl 't'<ÎJ p.ayocea·, , ocrwv TE
TO p.iyoc.Oo, ).i0wv ' fo't'l x.ocl ox.oi<uv "t'iwv , "t'OuTo
oe. X.OAoacrou; p.ayoc).ou, x.ocl ocvilpoaip1yyoc, mp1p.'1}-
X.Eoc, ocviO'YJX.E, ).{Oou~ TE OCAAO~ t, lmax.EU~V u1-ap-
~1Jior.~ "t'O p.iyor.Oo~ lx.op.1aE. 'HyocyE'l:'Q Oe: "t'Ql~'t'WV
,ou~ p.ev ax. 't'W\' X.OCTot MÎ!LIJ)W louaiwv A180Toii,Li<.t>v,
,ou, OE imapp.Eyct8Eoc, l~ 'EAEtpotvTt'/'11~ T.OALo; 7t'AOov
x.a.l ELx.OcrL "Îlp.Epiwv CX.7t'E;(OU(J't)~ OC'7"0 }:'.i'(o,. To Oe
OUl!. .;\x.La't'ot otu't'wV 9 OCAAot U.:t.ALaTot OwfJ,Gt~W fo-r-1
1. 'Artl):,cc1.·1 JJ.'i q,fupcx al- oeul : helleoisme liien cormu.

, cx, . l'a,·aient absous de l'im- 6. ILiv~cx;, lous (Ies con-
put.ntion d'âtre voleur. structeul'1! de PropylecsJ.
~- Kcx,eO'l)<1CXV q,fupcx elvcx,, 7. "Oawv. . . ).{8wv fo~1
av aient declare coupalile ,le (gcniljf de maticre). si /'or,
,oi. Kcx,eo'l)acxv (proprement cons1 i.lere de quclle i;ro,se ur
c ava.icrll allache • ) s'oppose son l Ies pierres J oni 11s sont
di rectcment li iinD.vacx,. fo rm.SS . .
5. Tct µ.ci).1a1 c1., plus que 8. ..Oxolwv -rEwv : COfflIJlfl
d'aucun auire. enrcme;nent. 01toiwv -rivWv . CP ,1ui rev ient
4. Tov'fo µ.h Voyez la note Îl dire, ou peu fcn r.ut, CO lll ·
! I cit la page 7. mc &1to1wv !leul.
5 . & .. ,µ.cia,cr oîcx. A pcu pres 9. A,hfuv est au neutre
tttrnma 6rulLciata. ou. 6a.vucia1.a. • De ~0111 eala. »
!l~ HODO TE. C,
'11 8 AMA8IS, ROI IYBGYPTB.
'TO~!· ofx11/J,« p.owoALtX)I/ iX.OfA,LCl'I t~ "E~YTLV'1)~

~OAL~, ,,.od 'l"OV't'O tx.op.L,0'1 1-U" l,.' ETlot Tp'ot 1 ,
~1ax_0.10\ ~, ol '"PO(flT!Tct)'._otTO iivopt, ătywy,i,.
Tii, 3, IM'iy-,i, 't'otl)Ţ'Jl~ TO p.cv p:iix.o, l~w8i'I la~
€li; TI x.otl ,rx.o,n '"'YlX. EE<;' ,upo, o,
T&aaipiax.rx (.
~fXot, u4,o, 3f OXTW. TIXUTOt. p.e.v T« p.iTpot E~w8tv
TYi, <r'l"Îj'Yl, 'riji; p.ouvo).(8ou l'1Ti, ot-r«p law6iv 'l"Q
1~:~x.o, OX.'t'WX.Cd~EXot 7-f'JX. iwv x.ixl „uy6voi;, TO âe
eupo, âuwOtXIX ~x. iw'I, TO 8€ u~oi; 1.iv-ri 1""flX. iwv
foTC. ÂU'l"Y) 't'OU lpou XllTIXL „otpot -nJV foo8ov. "Eaw
yocp fLLV ti; TO !pol/ ipot<n T&vâi tÎVEX.tV oux. foE.AX.l>-
(flXL • TOV .ipx_ LTIX.TOVot otu'rij,, D.x.op.iv-ri,, IXVot(f'\"f•
~ct~otL olct'n I x_p6vou lyyEj'OVOTO, ,.onou x.oti .ix_86-
r-i-tvov -rij) lpy'l}, -rcv OE ''Ap.ot(m tv&up.1ov „o,"l)aoc-
fJ-E'IOV oux. iii.v i-:1 "POtJWTipw nx.vtJIXL. "Ho"I) oii s
TLVt(, Aiyou,n W~ iv0pw7'.0, 0Ltljl81Xp"ll tm' otu-nj, ŢW\;
n1; otu"C"'t)V fLOl,A&UOV-r<i,IV ' X.IX! OC'!;O 'l"OIJ't'OU oux
foEAX.UtJfJ-i\VIXL.
':E-,;' 'A.p.cta~o- OE ~OCO'LAÎO, ).iytTClL At~-
!'-0CAL<r't'OC o~ TOTE ' EUOcup.ov.:;\aou xocl Tot I ă:,,.o 't"OU
-rro-.ocp.ou 'tj\ x_wp~ yw61uvoc xrxl '\"oc â:.,.o -ni, x.wp"ll, .
TOÎtJL ocvOpw-rrotaL, x.ocl 7.0AL~ lv IXU'tj\ yivfoOrx, 'l"<X(,
i-rrocr;rxi;. Ţ()'l"f OttJp.up(rx, Toc; OLlt.!O/J-ivoc,. Nop.0'1
~E Atyu,;Tfo1a1 'l"OvOE "A/J-tx.r;(; fon o X.O:îotlJT'1}tJot<;,
oc1.ooux.vuvoc1 lnoi; ~x.oca-rou -r4i "o/J-clpz.~' 1-ocv'l"cx
I. 'E"' tn« Tpla., tro,s an- 4. Ton ne llllrt qu'a rap-
r,ees durant . r,iler la locution de tempo , n'
2. O!«n : a p,iu pree com- J\11cxa,o; 13a.a,>.lo,
12.1tcin, quippe. 5. K(l\ -r& ... , et en ce qui
5. wlia't) a!, mm mainte- regaroe Ies biens.
w.~ , (pour passer a aulre 6. Ta; o:,tcxa(l,, en tout.
cliose}, mais d'aut, e part. 7. T'f> vo11-cxpxl), au DQtnnr•
LBS GI\ANDES DOULIWRS SONT IIUETTES. I 1\1
nYO: ALY"'""'W" 081Y ~\OO'Tell I f.l.~ 3t 71:0IEUYTO'.

-rotlÎTOC f.l.'Yl~l a:iroqioc(YOYTot 6\X.Cl{'"f}Y ~O'"f}Y I i0u,w18xt
~OCY<X.T<f>. l:o).wv Se: b 'A.6-r)vocîo; ).oc~wY ,~ A.tyu-
JM"OU TOu-rov TO"!' Yo,..ov 'A 6'1}va.fo1<n i'1i-ro .
XVIII
LES ORANDES OOULEURS SONT MtlETTES.
(Li•. III, eh. 14-15.)
'Hi.i.ip~ aex.<X.'t1) a,71:' "1}c;' 71:0CpD.oc~E TO Tlî:x_oi; TO

lv M&fLf' 1 Kocf-1-~U<Tl)c;, ;,.x-rfoor., le; -ro 71:po<ia-ruov
-rov ~oca1).ioc 't"WV Atyu1H,WV lfCt.fJ-fL'rl'll't"OY 1 ~ocat-
AIV!JOCY't"OC fl-"Yl"IXc; '!~, TOUTO'I x.oc-rfooci; cru"/ ci).).01a1
A.tyV'7M"fol(H S1me1p,i't"o or.uToi:i T"Yl~ ~U;("Yl, -iro1iw'I
-ro1«6t • <î't'tO.oc, ocu..-ou '"l" 8uyoc-ripoc la8"Y)-r1 i3ou-
A"I){~ l~i'!rEfJ-7'€ l11:' u3wp l-,_ouar$.Y u8p-ii1ov' (JUY-
imfJ-71:E 3e x.a.l ocHoc, -irotp9ivou; a.-m>).i~a.i; IXY~pii>v
TIÎ>Y 71:f>W't"WV '' 011.o!wi; foTIXAfJ-!Y<X.<; ry 't"OU ~oca1).ao;
·o, ~E ~of, 8 n x.ocl x.).ocu9f1-<î°> 71:iXp'Yltaa.v otl -irocp8&Yo1
71:!Xpo: Toui; 71:<X.Tipoc,' o! fJ-f'I OCAAOI 71:'X.'ITEc; IXVTl~OW'I
't'E x.oct IXY-rix.).a.1ov bpiovnc; TO: -rfavoc X.EX.OC)(.(ol'-'"oc ,
o3e: lf«fJ-f-1-'Yl"l't"O<; -irpo'î~w" x.oct 11-oc9c\w • EX~! 4, 'î'"YJ'I

que, a J'admmistratenr de sou 3. To Hlxo, 'tO EV Meµq,,,
nome. la citadelle de Memphis.
I. M..,oa ă1toq,a!vov-ra a,- 4. ,A..,~ofuv -;{;)v 1tpfalTtat'I,
><a,..,, ~OY)V ~t n'etablissant sou-nt. &vya'tfpa, e~u~a,.
pas gu'il avalt des moyem rlc 5. Bo~, ncc des cris, en
;ubs1stance legitimes. poussaot 'de! cris.
~- ,A,~· •~~, cor:nrn~ .~"io 6. nporllwv 11a.\ µaOwv,
<CL""i' ev "9. Comparez a4) 01.1 , alant vu de loin venir sa tllle
ex qt,U>· e l'ayant reconnue. .
!20 LES GI\ANDES DOULEURS SONT MUETTl6..
yiv . notpil6ouaiwv 8i 't'WV u3poqiopwv 3&U'tEp7.
o! TOV 'lt'otî?lot E'lt'EfJ,'lt! fJ-ET' IXAAWV Atr-"'M'(wv ~Lcr-
'X.'"' { W'I 't"Y)V
\ , \
otlJ't"Y)V '"I
'f)AIX. ( l '
'fi'/ t"f.OV't'WV, •
't'OU~ '
't'! OC•; -
ţ_ivoc; x.ci.l<t> ~E3EfJ,EIIOI.'; xocl TOC O"'t'OfJ,OC't'OC lyux_1n-
ALVw(Livou;. uByov't'O 3e. 'lt'OW'Y)V 't'Efoovn; Mu't'1A-r,-
voc,wv' I
't'OÎ(JI .v l ,
MEii,ip1 ' "I
OC7t'OI\OfLEVOL(JI ,
auv, -
~ v11· '
fI
5
-:-otu't'OC yocp t&,x.otlîOCV ol ~0tCHA1)10L ~llf.Ct(J't'OCL U'lt'~ P
:i.v~po; lxcfo't'OIJ 3€xoc Atyu,n(wv 't'W\/ 1tpw't'<•J'I
CCl't'0t7t'OAAum}ot1. ·o 3t l~w\/ -:.otpE~IOV't'ot; x.ocl 11-oc8wv
0
TO\/ 'lt'0tÎaot IXjlV!O/HYOV l-:.l 8ocvot't'OV ' 't'WV IXAAW'l

A.tyum(wv ŢWV 1np1x.ot't"Y)ii,ivwv otuTO\/ XA0tlOV't'W'I
l!,()(t 8Hvoc 'lt'OIEU'/ŢWV 1, 't'WIJTO E'lt'OL'f)(JE 't'O' X.ott E7t't
,'?) 0uyot't'pL IlotpEl06vŢW\/ ~E x.otl 't'OUŢWV, auv-
'1)\/!LX.E c:'i(J't'E ŢCÎ)\/ aup.7t'O't'!W'I ol ocv&p0t &:'7t"Y,ALX.!-
~·npov, lx.1tE'ltŢWl(.QŢl)t ix. 't'WV tov't'WV' E"f.OV't'ri. 't'E
OUuE'I, EL fJ,'tl oaot 'lt'ŢW"f.O;, 1tpOO'otl't'EO'/Ţot 't"Y)V O"'t'pot-
'~ ' , ' (f ' , '
TL'Y)V 1totp1ivot1 'l'otU.fJ,'1JVl't'O'I 7 n x.,.d ŢOu~ âv 't'Î!l

7t'pOotO'TEI<?) X.ot't"Ylp.ivou; Aty•J7t''t'IW'I . ·o ~E 'l'otp.-
l'•'Yl\/l't'O~ w; El3E, IX'IOCX. AOC1Jlî()(~ fJ,ljot X.otl X.otA€0"0'.s
• r:
'
0'10fJ,0tO'ŢI
'
't'O'I
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E't'O'.Lp011
• -
t7t' "Il\"()<.,0tŢQ
l
't"Y)V
I
X.Etpotl\'t)'I
"I •
.
'Haotv 3' ilpot otu't'OU (fl'JAotx.01, o't "t'O 7t'Ol!UfJ.&VOV 'lt'«V
1. Mvn>:,iv cxiwv , gcn,tif , 4. •Ay,~e~µa~v ( cornmc
~artitir, depend•nl de 'tOC(H a.y6µ.e:v0'!1} 1!.1H 6a...,CXt"Ov , COO-
cx1tol.oj1,lvoun. dui l a la mort, au supplice .
2. T~ v'l)t, Un vni,seau m~- 5. A~1vCl notEVv~wv , faisan t
t.ileneen' envoye par Cambyse de violentes rlemonsl cation.
• Mempnis, pour parlementer, (de doul cur).
vai I ete dctrui l par Ies EgyJ>- li. To ( compl ement de
icns, qui en av0<ent massacre ;1co!'l)a! !,(}Us-ent. ) est rel11, r
equipage. 7. Ilpoa:." fov i:cx rri• ,;o;;~-
3. Ol ~cxa,>.~10, o<Y. cxcno.l, ,,~• ncxp ,&.cx, 1Jl'cxµµ ·fiv <rov .
es jugcs roy•ut : nom dorrn e pendant qu'il demandai t l'&u -
en l'erse l une sorle de cour m6ne au x sol d,ts (que le bu -
supreme . lin fait a Memohis devait _:1\'0ir
LES GRANDES DOULiruilS SONT liUETTES. til
i( ilu(vou i,.' âx.icr-r-,;i i~o3,,>' K.OCfL~Ua'(l ÎallfJ,«LVOV.
I
8w p.i,,-oc, ~e o Kocp.buC"Y), Tft. 'ltO\IUfLEVIX, r:ip.•}oci;

ocyyeAOV etpwu IXVTOV' 1€.ywv -rix3,. C 4&1rn0T"()(
(JE Kocp.bua-ri~, 1I'OCfL[J.'rlV\TE,_ ,tpw-rcţ 3\0Tt 3TJ TT)V
fEV 6uyocT€.poc opiwv X.Ell.O.X.<s>fEV"()V x.oci TOV '7.0CI3oc fa!
Mvoc-rov (JT!(zor;oc ovn ocvibwaoci; OUTE OC.'7.Ell.AOCUcrOC,,
TOV Oe n-rwzov, ouoh, croi 1L"poa-iix.ov-roc, <li, IX.AAWV
f1'
7tuV!/XVETIXt ' '
!TLf"()croc, S
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TIX\JTOC ,
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pww., o ~' OC.fEtbETO TOtcr(3, • « ..n 'l>IXÎ Kupou, TIX
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3e TOU hoc(pou 71"iv6oi; IX.~\OV ~\I oocx.puwv, o, b

7L"OAAWV TE Y.OCL EV~OCL[J.OVW\1 1 EX.71"1t16'V ii; 71"TW)'._"(),"()'
OC7L"Î)</';/X\ l71"t y-ripa.o, ovo<j>.. )) Kocl TctUTOC Ol(
1171"EVE.tz6€.v-roc u7t"o TOVTOu ,i 3ox.im mpt ,tp'iia6oc\,
i.:t, ).iynoct' l/71"' A.tyu71"Tlwv, 3ctx.puuv [J.fV Kpoîaov
( innux_ Ec yâ.p l'.oci ow.o; tmirnOfLEVO, Kocp.bu~
l71"' A1yu11"TOV), 3ocxpum Oe TIEp6~wv TOU, nocpEO\I•
-roc,, (XUT<f} TE KocfLbUa'(J fo,16,îv oÎX't'OV -rwoc, xocl
oc1~'t'lioc X.EAEUEtv • 't'OV 't'E ol noci~oc lx. -rwv OC71"0AAu-
[Livwv 9 IJ<j>~EL\I li.IX.I oci.rrov ix. TOU 11"p01Xt1't'tfou otVOC•
(Jn)(J/XY't'OC, ocym 71"0Cp 1 lwu-rov. Tov fUV 3TJ m&l~r.t
unricbis) Yint a pa.ser devant 0O(<JL0vwv, du tein d'une gnn •

Psammenit. de prosperite.
1. 'E~ hdvov, par lui . 6. 'E1t\ '(~p0to, ovo.;, locu-
2. 'Ere' hctcrti'I e~ollw, qull- tion homer,que devenue, en
que p;a,te,·eunte P,ompa. , , quelque sorte, proverbiale.
3. 0,. .. TCVV6txV!'tlXl E'tl· 7- 'O, l.eye"" e'!llivaut,
11-'1""''' tu ns honore de la fa- par une anacoluthe frequente
,;on qu'il entend dire. chez Herodote, a l.ty,T0t< seul.
4. Mtc.... .. \li ,io-ta <XVCl· 8. Ke).eve,v . SUJet sous-ent.
llACd<tv, majora qualfl ul 01,h6v ou Tos MJLl¾tn)v.
pOorarem . 9. 'Ex Twv <rJtOAAVJLiV<»> ,
5. 'E" 1to».lllv n >«1\ eJ. do nombre ,le ceull Q"lle 1'011
11!2 LBS ETJIIOPIENS MAGR0B181.'1S.
tupov ol f.1,!T\O'IITl~ OV>C.lT\ 'lt'tpu6v't'(t. , 11.n«

'lt'p'To'II'
x.et't'otx.01-€v-rot, otu't'ov ~e
'FotfA,!L"lVl'rov ocv0taT710'ot.VT~
riyov ,.-ocpoc K01.11-guatot · ivO« -rou Aotnou 31cx1-roc~
ey_ wv I ou~ev ~iot1ov.
XIX
LES ETHIOPIENS MACROBIENS.
(Liv. 111, eh. 20-23: 25.)
'Em(n -r<j) Kcx11-buo-:i âx. T'ii~ 'E).eq>cx.v-r,vîl~ CX.7't•

X.OV't'O ol 'Ix_0uoq>ocyot s, EmfJ.7-! CX.UTOV~ â~ TO\.I~ Ai-
9fo,.-xi;, E'll't'ElAOC!J-lVO; -n TOC ).iym X.P~", x.ot! awpot
qiipov-roci; 1-opq>upe6v 't'E El(J.ix li.ad x_puO'!O'II cr-rpe1t"TO'I
7'Eptcxux. E'lllOV x.ot! ~CA tot X.OlL 14upou dt).ocg1xa't'pov ll.(XL
qiomx."Y)fou oivou ll.ocaov. Ol 3l At0fom~ OV't'Ol, ei;
-.ovi; &._,.-im(J.1t"E o KotfA,gU(J'1)<;, ).iyonott eivott (J.iy,-
cr-rot x.ot! X.OCAAlO'TOl ocv0pw7'WV 7t"OCVTW'II. N611-011n a1.
x.ott OCAAOlO"l x_poccr0ott otv-roui; lj)IM"l X.EX. wptO"~'IIOt(l"I
TWV ă.Hwv cx.v0pw7'W'I ', x.ot! 3~ X.Oli X.iX.'t'OC TI)"/
~otO"lA"Y)t"Y)'II TOlijlaE . TO'I OC'\I TW'I -i.O"'t'w'II x.p(vwcrt fLE•
ytO"'t'OV 't'E EÎ'llotl x.cx! X.otTOC ŢC) fl-iycx0oi; rx. m TI)V
:.cryyv, TOUTO'I ~OllîlAEUE\'11 I. 'Ei; 't'OU't'OU<; a~ tiJ'I TOV<;
ivapoti; wi; ocn,x.ov-ro ol '118uoq>ocyo1, ~,36v·ni; TOC
mcltail ! mort, que l'on con- un„ ceo1 det hommes de ceH
dnisait au supplice. peupladc qui suaient la lnn-
1 . Ilpw·rnv, le eremier. gue ethiop1enne.
2. "Exwv eqwnut ici i 4. Tt.·, IXAAWV iiv8pw,rwv.
~ciax_wv, comme ailleuri drms (de celles} des autres hommes.
llerodote. 5. Tov iiv ... , TOV't'OV f3ct<>L·
3 . 'lxOvoipciyot: proprement AEVELV developpe To«pot : cel~
, mangeurs de poi.'ll!On& •· Cam- Joi, (~ savoir) qne celui - 1 ă
bî!e avait fai-t venir d"li:16phan- r~.
LES 8THIOPI.ENS MACROBIE.NS.
~ 'ttp ~aLAE~ 0tV"rWV n,yov -t«3a · « BuL),&t.ţ

oIlapG&wv K.0t14buO"Y};, ~OVAOfUVO~ tO.o; x.oti ~Eh~
TOL )'lVt~L 1 Ylf,U0t~ 'tl OL7"&,;lfL~& i; Aoyov, T04
i).81?-1 • x.1Â!u11tv, ul 3wpct Tocu-roc -roL ot~oî -roi:a1
)(.0(.1 01.~ ~ALa-toc '1\o!-rocL x_p,6!L'"o,. » ·o oE A.l-
8folji, tLOC8ti>v I on )(.(1.TO'T.TIXL -iix.oL&V, AE)'EL -rrpo;
IX.UTOU~ 't1)L(l~t. « Oin-, o IlEpaiwv ~otaLÂ!u, owpac
uii,ioc; fa&ILo/' tpipov-rix~ 1'f0TlfLWV 7"0AAOU 3 iii,ol
~avo; )'!Vt<rt)ocL, ou-n utLiî, ).iyt-t& ocÂ·l)8iix. (.;\x.,-n
yocp )(.CJtŢQ'MOCL Ti;; EfLYi, ocpx_'l\;), o,j-;-i El<.Eîvo, ocv·hp
iaTL O(X.OCLO;. ,t yocp ~V o(x.octo~, ou-.' iv i1n8uii,"/)uE
X/>pYi, &.n.Yi~ 'YÎ Tii~ ECl)l)ŢOU, OUT ocv i~ OovÂocruv-riv
1
ocv6pw1'0V, ;y,' ~· wv fL"l)OEV '1)0tX.'1)'t'01.L. Nuv OE

IX.VT<t> TO~OV TOO& OLMv-r,, TCX.~1 E'!.EOC ).iyt-r! ·
(( Bo:crtÂ&v, o A.ifh6"wv crvfLbOVA&UEL 't'<fl IlEpcriwv
(( ~Ci.atAi"L , imocv OUTW !U'-E't'Ew; t>..x.wcrt TO~OC nip-
(( (j0(,L 80VTOC fLEyoc6!'i Toaocu-roc, TOTE E'!. ' A. t8fo;w,
t< -rou; fLotX.pobfov~ 0--rpix.-rEu!af}ix.1 · fLEX.P' o,
-rou-rou
(( O,oîaL &tO!VlltL X. ocptv' oî O\JX. i,-i voov -rpoc1t'O'JO"t g
8
« A_ lOto,;wv l'COCtcri y'l\v OCAA"l)V 'lt'pocrx.-.aaOoct tj
cc lwu-.wv. » Tocu-roc OE ,faoc; x.oci &.v,i, -ro -ro~ov
mxpiowx.ţ "t"OÎO"L '1\x.ovcrt . A.ocb<.i>v OE 't'O Elfi.Ci TO
,;opcpupEov , Etpw-ro-. O ·n Et-ri x._i:d ox.w~ m,;01·/lfLEVOV .
I. ' E, Myo.v, t_o, !A6tb , servitude , el (I ne s'efforce-

d'enlrer en confcrenccavec toi. rait pas de faire tomher dans
'2. MaOw~, ayant compris. la servitode: ·
3. IlponJJ,wv noHoO, parce 5. OJx in\ v6ov ~pa1tova1,
qu'il prt\lere a une fort.e som- ne mettenl pas en tete, n'iu-
me, c.-e--0. paree qu'il mel 1t · spirent f.as la pensec .
un baut prix. 6. A,&,61twv n 1>: 1al, am e,...
4. Oih · ih l, liov AOM'IJ~ ... fanls rle9 Ethiopiens, uux li:lloo-
y,; , et ii n'induirut pas c11 1>iens.
t24 LES ETII.IOPIENS MACROBlENS.
Eirc~•nuv 3, -twv 'Ix.,&Joq,iiywv 't"1)\/ ocAY)6ue>:v rup\

rii~ rcopq,up11; ite>:t -ni; [,«q,Yl~, ~oAapou; fL"' -rooc
ocv6pw7'0U~ E(f)"'l aiv<u, OOAapix oe <t.U'rW\/ 'tlX EÎ!'-Cl'.'t'<t..
âEU'npoc 0€ 't'O\/ xpuaov .tpw-roc 't'O\/ (M'PE7"t'OV 't'OY
rcmocuzivLOV I x.ocl 't'OC 4'EALCX. 'E~-riyao(J-ivwv OE 't'WV
'Ix_6uoq,ocywv 't'OY x.011ii-ov OCU't'WV I' yaAocart.~ b
~:x.1n AEv~ x.ocl voii-fooc~ dvoc( aq,Eoc 7'EOoc~, EÎ7'E w;
rcocp' lwu-roîat ti!n s pwp.a.AEw't'!pa.L 't'OU't'wv. Tphov
~E Etpw-roc 't'O p.upov · EL7'0CV't'WV 0€ rii~ 1'COLY)tILO~ 7'Ept
x.ocl OCAEl4IIO~' 't'OV Cl.U't'OV Aoyov 't'OV' x.ocl mpl 't'OU
âp.oc-ro~ EÎ7'E. 'o; 0€ e~
't'Q\/ oivov OC7'LX.E't'O x.ocl E7ru-
O.-ro otU't'OU T'l)\/ 7'0t"1)(JW, ump-ria6d; 't''ll 7'W/J-Cl.'t'I,
o o
imtpa-ro TI 't'E (JLTEE't'<t.L ~OCtILAEU~ x.ocl xpovov bx.o-
aov p.ocx.po-rOC't'O\/ I OC\/'l)p Ilip,;--ri; (wu. ot OE (JL't'EEa60CL
p.ev OCUTO\/ iip-rov tÎ7'ot\/, ii~·,ry-riaiip.avoL 't'WV ""P°''
't'l)\/ (f)UtII\/ 1 , oyowX.O\/"t'OC 0€ e't'EOC ,011; 7'A'Y}pwp.oc
ivopl p.<t.x.po-rOC't'OV 7rpox.e'.Ea6oc1. Ilpo~ 't'OCU'C'OC o At-
0t04' o•'.iO€v Ef.'Yl 6wup.ci.~m ,,, tIL't'Eop.Evo1 X.07rpov ',
e't'EOC oA(yoc ~WQU(Jt. ouOe ycxp &v ":'OtIOCU't'Cl'. mpi~
,wm ovvocaOoc1, Et p.'Yl T<j> 7'Wf',OC't'I ocviipEpov, q,poc•
~(JJ\/ 't'Ot(H 'Ix. 6uoq,ocyo1at 'TO\/ oivov. 't'OU'C'O "(C>'.p
lwu't'Oll~ urca IlEpaiwv laaoua6oc1. AV't'upop.i·fw•1 ~l;
't"O\/ ~a.(JLAioc 't'W\/ 'Ix. 6uoq,ocvwv -ni; ~6-ri; x.ocl ~L«(•
t. Tov xp11aov elpwŢCl Ţ()V a ŢOV OLVŢOV. Comp~rez le latin

~p•1tŢOV ~ŢOV ~•P•Clll')(iv,ov : idem qui.
SOU!Hllll . o n EIJJ, 5. Xpovov t,-..baov µo:xp6-
2. Tov xoaµov a,hwv, la to:Tov. quel temps le plus lon11.
maniere de s'en parer, la fa- combien de tempe au plm.
oon de Ies porter . 6. 4>1la,v, origine, mode de
3. Eter, : solli-ilntendu doa, produci ion.
XPV~!QLL. 7. I( .\rcpov, du fumier i
, . Tov e1t relatif el repond came de I' engrais don I on se
LES ETHI0PIEl'iS MACR0BIENS. l :!'j
ni; ~ip1 1 h•f.Ot fUV i.~ dx.oa( Ţf x.al tx.«-rov -rou;

,roUou~ lltUTWV cbnx.vi!a8ot1, Îm!p~AAUV 3, 'rlVC'L,
x.«t -r«v-rot, ac'M)a,v ~. !Iv«1 x.pa« i11&oc. l(.C'LL mifA-IX
yti°A.C'L.
A.7t"llt"("(ILA.ffllltV ~g 'rlltU'rOC 'rOU'rWV I OCUT!X.OC O
KocţJ~U(J"/)~ op~ 7t"OL1)alX.!'-EVO, I E(M"pocnUE'rO hd
TOU, A.i.8fo7t"oc:; I oun 7t"OCpOC(Jl(.EU1)V a(-rou OU~E!'-IOC'I
7t"Gtpix.yyE(A.oc~•, OUTE °A.oyov Ewu,<"j> 3ou, s QŢL E~ Ţ(X
fo-x.oc't"OC y-îi:; !fLEAAE cnpot-rEuEa8ot1. o{a 4 3E E!L!'-iltV'1)'
-r, i<l.,v x.«l ou ·<ppEv'1!p~, w~ -iix.ouaE -rwv 'rx_&i.io-
ttiywv I EG't"pocnuno, 'EAA'1)VWV fLEV nu, 1tocpeoV't"llt~
12:&-rou "TIZ.~ -roc~ot, u7t"OfL'"m •, -rov 3e m~ov 7t~rnx
OCfLOC ocy6fLEVO~. 'E'7t"d't"E 3E '1t"Opw6iuvo~ iyivno E\1
e1i~~(JL I OC'7t"ixpm 'TTJU a-rpot't"OU w~ '7t"E'l't"E !'-UPLIX.~IX~,
x.ocl 't"OUTOLGL fLEV EVE't"EAA!'t"O 'A.!'-fLwvfou, i~otv3poc-
7t"o31a1X.fLEVOO~ -ro X.P'l'lG't"YlpLO'II -ro -roii .:\10, 1 ip.1t"p1!aoc1,
lltUŢ()~ 3e Ţ()V A.OL'lfOV ocywv a-rpoc-rov -ii1E E'7t"t "t"O•~~
At8(o-,;ot~. Ilp!v 3e 't""ÎÎ~ o3ou "TO 1t€!'-'1t"<;-O'I p.ipo; ~LE·
',:n1,.u
. . 8'EVOCI 'Ml" \ a-rpoc't"L')')V,
' ·OCV', t"LX.IX
, 7t0CVŢIX.
, ' \ "TO'' .
ocv-rov,
El)'._OV (JIT &IV •"J__'!iJ,EVOC E'7t"EAEA0m"EE 1 !'-l't"OC ~·
1 ( • • 7 • "\ -., , '
OE "Tot'
(11't"(IY. x.cx! -rdt imo~uy,o: i.7t"€AmE ll.OC't"!a816fA,!Vot. Ei
f"iv WV 1146<i.lv 't"(l(V.OC 8 O K.oc!'-~u,ni, !)"'WO&(Li!,EE 9
serl pour faire pousser le fro- 11-ivuv, ayau l designe pour
menl. rester la.
1 'OpyT)v no 111a<iiu,o, e- 6, Toil t.,b, . li s'agit de
quinut a bpy11rt1Ek. Zeus ou J,upit~r ,A mman.
-~- Ilcipayy,n~. ayant pres- 7. l:tŢIW• E:(0 1'-EYCl , appar-
cnt. tenant aux vivres, c'est--a-dire
3. AbJo• .._,u~w oov,, s'e-- en vivre~. de vivres .
tant ron n comple , ayant re- 8. M:i6wv SO:VŢCl , ayanl vu
Rechi. cela.
~- O!"'• en t.lfl qu~, co~e. !l. 'E pwa,µ <izu, cta il re•
::1. AuircO T«UTTi ~cxE :te v1to~ •enu sur sa resolulion .
MEURTRE Dll B(EIJF APIS.
JtOtt oc'lriiy1 imfow T0'-1 fff>«~, t?rl 1 -tji OCflX.Ti&tV

YEVOfM":1 &.[J.iap-r~, ~v &v ~p ~o~ · M 3i
ou~i"ll Aoyov '7',0tlU!'-EVO; 1 .;\u «i.&l i; TO -r.poinu.
Ol ~, O''Tpoc-r,w-rtu , lw; /J,ÎV TI 1I:x_ov b. -rii; yii,
).ocp.bocvm' ,tOIYiq>OCyfov-rt; i,e~wov • !'7',ll ~e i, 't"Y)'I
a
~ocp.p.ov (1.7',)I.QVŢQ' mov lpyov O(\JTWV TW&~ ipyoc-
O'otVTO • EX, aEx.ocSo~ yocp tW.t. crcpiwv 0t0T<7JV OC'll'O-
)(.ÂYipWO'(t.V"t'E<; x.ocTicpocyov. nu66p.1vo, ~E TotiJTrJ. o
Kocp.g.AYI<;, ~daot<; 't"Y)v !XAAY)loqiocy!Yi", ex.ml, 1 Tov
i.-r;' AH1€0'7t'ot, O'TOAOV cm(o-w E7tOpEu!TO. x.a.l cx.m-
K.'l!!"t"O!.I i~ 8'1iba.<; r.ono,j, oc11"olfo0t, 't'OiJ O""rpet-cou.
XX
MEl:JRTRE DU 8.:EUF . APIS.
(Liv III , eh. j7-211; 38 .)
Amyp.ivou K.1'.fJ-bu,nw t~ Mip.cptv lcpciV'YI Ai.yu-

1M"lota1 O YA'll't<; 1 • E'J!l(flO(VEQ<; ae TOU't'OU yivop.ivou
O(U't'LX.O( ol Atyvwnot EÎf',O('t'a. "t'E lcpopiov 6 "t"«
)(.OC}A(O"TO( )(.O([ ~O'O(V iv 6otAC"t)O't. '136.Jv 3e 't'otUT(t. TOU<;
A. tytmTLOU<; 'll'OIEUV't'OC, o K~fLbUO'"t)<;' -r;oc•o..u acpioc~
1. 'En,, a cOtc de, avcc ; marque des signes qu'Herodote

iei : 4 apres . malgre -•· indique plus bas. lls voyaienl
2. OilUva l.oyov ffOLEVfl.EV O(, alors dans cet animal une
· ans reftechir aucunement. nouvellc incarnation du dieu
3. 'Anek, oynnl renonce i. Osiri, , el le de1ig11aient ~
" · 'Eq,avll .. . d TAm,. Les le titre, ou nom de diKmte,
~ptiens disaient qn' .t.pi, etait d 'Am,.
lJIP•ru . quand on avail decou- 5. 'E,&paov, se mireni â
,·ert dans leu.r p&Jll an breuf porter.
lfEURTRI! DU B(EUF APl8. ti1
l&Ot~~ t<J>UTOO HXAit; ~fl"l~IXVTO; X. otp1,6ffl.ivoc '

wfi-rat 1ro1fov, ixi).u ~ lmTPoMu; ni~ M&fLtp10;,
«.11mC.OfA,AYWV ~& i; 04'LY dptTO 8 TL , ,vpo-npov fL"
1
io~ OtUTOU tv M&fLtp I ' h·o(&IN TOIWt'O OUOEV

A.tyv~101, TOT! ~E, L,vii IXUTO; 1t"otpEt7) Ttj~ a-rpot-
n'rj~ n).ii6o; ·n oc,vo_goc).wv. Oi os
lqipot~ov w;
aqi1
ijEo; EÎYI ipotvd; ~Ldt x_p6vou no noo 3 iw8<1; lm-
q>ocivurtlot1 1 x.otl w; , i:inocv q:,ocv-fi I TOTE 7'1X.V't'Es
A.ty1m--no1 >ux_ocp71xo·n; op-roc~om. Toti:i-rot ocxoua0t;
/i K0tp.bva.,,~ lqi71 4'!UO!ae0t, aipaix,' XIX i w~ 4'EU00-
11-ivou~ 8otvoc-r l,.,,11-fou. A7t"Oi<.TE(vot; OE TOU'îO'.J,
~ , , , , 1 "\ • w,f. , ~' I
ow·npoc TOU~ tpEoc~ ~x.ot,-EE E, o't'w. Atyov-rwv OE XotT/X
":O'. O'.U't"O'.' TWV lpiwv, ou A'Y)am !tp"Yl IXUTOV Ei 8Eo<;
n, )'_Etpo.;,671~ 1x:1ny11-ivo, d·11 AL"(U7t"TIOtat. TocrocuTO'
oi: Etmx., l1t"iym1 g lxfAEUE TO'I ~'lt"W -rou; lpiot,. QÎ
iuv 071 i,uni1aotv. "Ex,11 oe o fA-Oax_o, 01JTO' oYA:1n;
X.Cl.AE011-E'IO, IJIJ[L ~IOC TOt'Y.aE · l.wv l'·noc,, E7t"L 11-i:v Tc';i
f'-•'rW1'(tl ).,uxov TL Tjl,"(WVOV. I in, ~, TOU YWTOU
OtLlTQ'I ,txoca11-ivov, ~ 3t T-fl oup~ -roc; -rp(x_oc; r)\-
,.).6«;, im-o ~E T"fl y).wa~ xocv8ocpov 1 • ·n,
oi: "flyocyov
TOV YA'lt"W ol !pic~, o Koc11-gua.,,~, oh Eti>V U7t"O/J-0Cp-
yo-ripo,, rmotalX.tJ-EVO; 'îO lyx_ e1p(OWY, 8i).wv 'îU4'C:ll
T"YJV 1 otO"Tipoc -rou A.'lt"to, 7t"«iu -rov 1.L7lp6v • yeAoca/X<;
t 'Ewv~o•j xi:xxw, 1tp~~i:xv- ,. K«Tix T0t avui, de Io
~oc xdeµ6.!uvi:x. Enlendez : mcme fa~n .
c en reJouissance de sa mal- 5. 'Emiym equivaula /iym
hcureuae expcdition en Ethio- 1tiXp' lwu'tov .
p1e. • (Voy-ez le moreeau pro- 6. Arvxov tpcywvov el le,
cedeul. ) accUBatifs qui suivent l!Ont
'2. ·o '" : comrne 5,6-n, aul&nt d·APJ>Ul'lilions i, a-t} -
pou.rquoi. µ ~ ,i:x.
3. a,â 'l'P~""" ,;e>.>... o, a 7. Kciv6i:xpov : sous-entewia
lo ngs mlervallcs. ,i„i:xc,iu•ov.
(18 MEVRTRE DU BIEUF APIS.
3! d1n npo, Tou, lpfa.; · « •n ~1totl iwp«lo!l ',

TW)În'Ol 8eol y(vov-r«l ' lvOtlfA,OC 't'I ltl1l G11px.w3u;
11.ocl {'lt'0tfov·n, 1 a1S7lp(wv; wA~10; !LIV Aiyin.-rCwv
01h6; , o 0,6; · hlip To1 u1.1-d; y, ou x_1.dpon,,
1
1
yilw-r0t l11.~ lh,a,aOi . » Tocij-r« !Î'lt'Ot; lvi-r!Clot"ro
4
'rOlll'l TOCU't'ot 'lt'pYlll'GOVGI 't'OU, I'-"'
lpfa, OC'lt'01'-0tG"t'l-
ywcrot1, Alyin.-.Cwv ~t -.wv ocHwv 'TOII ocv ).«~wcr1
ăp-rii,ov-.« lt't"t(vuv. 'H op-ril !J-E.V ~'11 ~,,).0.v-.o At-
yv'lt'TL01a1 1 ol ~, lpii, aS,x.otl!VV't"O, O ~! 'A,.,,
'lt'E'lt'A7ljl'-ivo; 't"OV !J-Yi pov E(!)Otvt lv 't"i{> lptj> X.ot't"Ot-
lC.ELfLEV'l; • -.ov, T!A&V'TY}crocv't'oc tx. -roii -.pw11-«-.o, ,
l6octocv ol lpi,; l.li8p~ Kocp.gua,w.
~ 'Y) AOC 3, . p.o( lGT\ 0-.\ lfA,«V7l l"rocl.w; b
K0tp.gucr"Y), • ou yix.o OC\I loola( TE x.a.l IIOfLOtfo\GI I
faex_dp"1lcra• x.om,._ri).ocv. Ei ytip T\, 'lt'po&i,i' 'lt'oca,
&tv6pw'lt'Ql(J\ bc.l.i~0ta6oc1 VOfLOV;. -rou; ltC!ÂÂ,GTOv,
ix. 't'W\I 'lt'OC\ITWII VOfLWV, 3,aurx.,~ocravo, ocv l).o(a.'t'O
lx.1111-.01 -rou; lwV't'wv · OUTW v01.1-1Covcr1 'lt"ol.).611 -.1 1
x.OtAALG't"OV' -.ou, l WIJTW\I vop.ov; lx.a.cr-.01 ,lvoc,. Oux
tiJV otx.6; lGTI ii.nov Y' ~ ~OtlllOfLEl/01/ ~v~poc yilc»TOC
Te 't"Ol(WTQ'. -r'6,!l'6111. ·~ ~. OV't"W V!YOf(x.OtG l 1t
1. . K«poc~oc / ~ui vaut ici a ce.r (111lrement) ii n'e111 pa-

!-,6p•o1to1. tente. Ellipse frequentc.
'l '&toctovrt~- Ici • aen la nl , 7. llpeO•l'll, offrait(le cboiI) .
ll'ns,bles i. •· 8. N611,ou,: meme sens q,uc
3 O~ xoclpovn~, Junul im- vbfJ,OCIOC, li 11e s'agit r•• ici de!
pw,e. lois propremonl ditcs , de la
4. Toi•1 aut« 1qn\c:rooua1, legialalion.
IW: g61!s pr ~poses I cel of- 9. Ilo AAOV t1 : a peu prP.5
fiw, au• bommes charges cornme 1to>-Hv seul ou 1t0U w
d'1m lcuter ,cs arreta. 10. N<VOfJ,il«l<JL eal au pai--
. 5. No!', a !o ,a, , wages natio- fait, parte qu 'il s'agit. du ne
Wd, , . , Cl'Oy&.nee enracinee el fortifieo
6, ~ y&p i~.,, <'ltl')!~ 'lffl pur l'habit11d<'
L'ANNEAU DE POLYLliA'J'Js.
11iv·n; ocv6pw7'0t, 'lt"OHoîa( Tt 1 x.etl &noiaL TIX.fLTI•

ptoLaL 1tiipis-rt ~0tOfLwa0ta6otL, lv 3, 3'11 x.0t! 1 -r~3i.
&ocpEîo; l'rrl ni; lwu-rou ocpx.'ii;' XOtA!110t' 'J:.1.).iivwv
TO\/~ 7tap:covwi; ., Etpn·o t7'L XOa<p <XV X.fl"I/J.11-TL
~OUAOfotTO TOu; 'lt"OCTi~IX~ ocno0v~al!.OVTIX;' X.OCTOC•
,
a:TwrOoc, • o? 3t\ ln ' . out EVL' aqiocaixv
,. "
Ep3ELV ocv Tou-ro.
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~\ I - "\ , '1 ~~ I
&ixpaîo; OE f-1-E't"OC TIXUTOC, X.OCAEaoc, vowv Tov; xoc-
AEOf-1-ivou, KocAAOCTl!X<; ) oî Tou; yoviixi; XIXTEa6fou,n)
1Jpno, 7'0CpaovTwv Tt7iv 'EHYJvwv xocl 81' lpf-1-TIVEO<;
fCX.v0ocvov-rwv Td: AEYOf-1-EVOC , enl TtVI X.PYlf-l-OCTI
8a~ocfo:.T 1 <XV TEAE\JTWVTOCi; 1 TOU<; 'lt"OCTipoci; X!XTOCX.OCIEtV
mip!' oî ~!. IX.f-1-~W()"IXV"Ei; 1 f-1-EYIY- EU(fl"/lf-1-EW, f-1-11/ EX.E-
AWOV 1 • oC-rw p.iv 1/UV TCX.UT!X VEVOf-1-tlJTOCL, xcx.l opOw,
fl-01 ~OX.EEL Il(v))ocpo; '7,0l'~O"at 8 VOf-'-OV '7,0CVTWV ~IX()"I•
lioc , Îvoc1.
XXI
L'ANNEAU DE POLYCRAT E.
(Liv. III , eh . 39-43.)
'Ev x.pov TOU Ilolux.pi:no; TOC "P"IY!J.CX.'t"'.X

•t I T jQ ţJ , ' , I ,
lt1J',ETO X.OCI TJV l-'EOWf-1-EVOC IXI//X TE TT)V IW'll"l)V
t . Te correepond. eomme. ii 5. Te">-,vTwvTa:c. L'observa-
arrive f.requtminent , au ~i qui ~ion qm precede s'applique
mit. egalement a ce mol.
~. 'Ev /Jk OYJ Y.otl, et en , 6. '.i\µll.Sa01.ne, : comme
outre, el aussi. cxva:Oo11acxv'tEi;.
3. Tou, 1ta.pEOVŢOI.,, ceux 7. E•.Jf"l)µfov li.IV hi">-wpv.
qui se trouvaieol i sa pcrtce, Enlendcz : c Le priaient de
tlans son en!Durage ou son ,·abstenir de p&"<l!es aussi
•oisin,e. · scanrlaleuscs. •
4. ~1to6v~<n<OVŢOl.s eqUÎ• 8. 'Op6w, ... 1to,9}aa.1, ovoir
n ul i, un pârfo.it , ct •ignifie dit nec verite dan, un de ies
« mortl • . non • mour~t.e B ._ (J<>Î!m e6 (auj11urd"hui perdui ,
tSO l,'ANNEAU DE POLYCRATE .
il.Gd '"l" liU1)Y 'EUoc8oc • ăx.r, rocp tfMam G'Tpt1.-

nua~Of.\' 'lr<XV't'Of. ol ăx_wpu 1 • VEJ(.'t'1)'t'O 3e m'l't"l'J-
)(.()'tţ'!pou; 't'I! h.a:rov X.Of.l X. LA.fou<; 't'O~(l't'Of.<;. lftpE
3e x.ocl ~)'E 1riv't'Of.<;, 3LOCJ(.p(vwv ouSivoc 1 • 't'<j) yocp
ipO.<p l<p'tl x_ocpLEîG60f.L (J,OC~).ov '1ro3,3ou<; 't'OC n.ocgE
~ ocpx_'Ylv (J,'l'ISe: A.Of.~WY 3 • l:ux_voc<; (J,€'1 a'Y} 't'WY v+,ac,;,'f
ixp0f.,l)T'jl(.EE, ,ro).,).,oc 8e J(.Cl.t "t'YI<; "f)'lrE(pou OCG't'ECI.. Koc\
' li., j. ~\!' " ' ' ''\ ' .. '
w<; ''t'OV AlCI.GLV E!J't'!JX,EWY fJ-EYCI.AW<; .u~OJ'UJ(.pCX.Til~
' '"\ , 6 \ ' "\ '\ , l - ' T '
OU)(. EAOf.V YE 1 CX.AACX. O 't'O>>'t' 1)V t'lrLf.LE' E , IJOAA{p
1.1,\ ) , '\ '\ -
3t ln ,r)..ativo<; oi Eti't'IJ)'._ L'Yl<; ywo(J,iv·I)<;, yp«toc; l~

~L~A.Lov' -rocSE E'lr!G't'l!Lla E<; l:ocp.ov (( VAfJ,<XliL<; Ilo·
)..ux.poc't"a'' w3t At'{EL. 'HSu !A,!V -,;uv6civEG6!XL &.v~pCI.
ipO.ov J(.Od ţavov t6 -,;p'Y)!rlrOV't'Of. 1 , ip.ol ,n
cxl• aocl
f-'-Eyit.AOf.L EU't'U)'._t!XL OU)(. ocpfoJ(.OIJGL, 't'O 6aîov E-;rL-
G't'et.fJ.EV<pw~ fo·n qi6oVEpov •. Ket.i J(.W<; ~OUAOp.ct.t tet.t
CXU't'O<; X.'Jf.l fwv 7 &v J(.'Y)◊Wfl,et.L ..~ -EV 't'L I EU't'Ui'.,EEl'I
... , '~ , 1JJ.;, , \ "
't'wv 1rp'Ylyf-',cx't':0v , 't'O oE Tt 1rporr cx1ew, J(.et.L ou't'w
3,ocqiiprn, -r~v octc.">•1oc lvC1.A}I%~ -;-;o+,,;c;wv , :ri Ev-
9 10 11
'
-rux,uw , ,
't'Ot 'l>OC\l't'(X.
o·VOiVIX
,:., yct.p
,' x.w ", rvl,\.WJ..r\Vl
AO)'<f> Otc) ci
1. ITavT<X o! ix,;,P••· tout [,n, q,6ovep6,. Voyez page 10,

lui reussissait. notes 7 el 8 .
'.!. "Eq,epe ... xa\ ~Y• mxv• 7. T fi.PI: commo tOV'tou, "tii>".
ca,, ~t <txp,vwv o-lo€va, ii pil- 8. To fJ,iV 'tt, dans une cer-
latl !.oul.li& nations (en tout taine partie.
pays) indi slinctement. · 9. 'Evan.ae. Entcndez :
5. "H "PX'J.V jLYjO! i.:,.6,;,, Tantot bien , lant,ît nial.
.\ituiv4ul n Y\ x,x\ «pfiv . 10. TI~~aawv est ttU nommu·
,n ).:16wv, que_ -s'il n a - L1f, comme s•: rapportant h
vail pu comrnence par le a-l-ro~ : l'accusttlif que sernble
prendre . ,· •ppeler 'tfuv iiv x~awµa, n'ar-
4. B,ll:>.lov dMigne ici un nvo pas, eans qu'il resulle
petit rouleau de papyrus. toutefoie de catte elliµsc au „
!'\. m 1tpii~aon«, fdicem cune ohlcurite.
11. "H ~iva»l l VeDflnl
6. To Oefov l1ttcrt1%jJAVffl il>, a,res l'lov>..o11-«tl i µa»,,, ţ.
L'ANNEAU JJE J>OLYCI-IATE . Ul
&,.o0cro:<;, âcr·n.; 1 E<; 'l"li,o.; 1 o~ :r.o::r.w<; i:,s,,sun;crs

7tpbppt1;-o~, EU,O';(EW'I -c~ mfno:. ~u ti.>'I vuv ElJ,O<. 1m-
86p.tvo, noi"t)O'O'i ,rpo,g T~ EV't vx_ (oc; TO\OC3t" <ppov •
~fooc; TO &.v Eup~, t6v I TOI nÂda-rov ~~iv, x.oct
l ' • f'\ \ ,f, \ ''\ ,
,lt' av' 1X.1t"o11.op.tv
• '\ ,
fLOC11.La-r0t 'r"t)V 'fvx;_11v oc11.rnGu,,
'COV"CO OC'lt'OglX.AE oi'.rrw, ăx.w; fL'YJY.l't'\ .;\~u t; ocv6pw-
4
l\'OU,JHv n 11-'il EVIX.AAOC~ ~a'Y) Tw-7.0 TO\YrOVg cd
E\JTUX, LIX.1 't'OL TY)'11,...:•0C&~m "P0'17't7tTW(jt, -reon T<j)
i~ EfkEU ~ v<j> ocx.io 8 • » Tocu-roc im).a~OCfLEvo,·•
o Ilo°Avx.P,ini;;., x.ocl 'IO<f> ).oc~v &, ol e& l'.me-rlOa-ro
•A(J.IX.Gls , 01.'-cY.:.. M 1-<-41 • "
€0' 1.,'1)TO E7"
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(fl IX.'/ (J.IX.11.\0-IX. T'Y)V 'fV'f_"t)'I
~m/ld.,, cb,OAO(J.IY<f) TW'I x.ur'1)ALW'I , a1(1JfL!'IO; 3,
eup1crx.E TO~E • 11v ol aqip'Ylyl; '")V lipopu x_pvo-68,-ro,''
11p.ocpiyaov 8 p.rv ).C0ov foucre1:, lpyov ~, eeo3wpov
'l'Ou T'Y)AEX.Afo; Ie1:p.(ov . 'R'lt't! <1v -.ocuT'Y)v ol !~6x.u
ircoget.ÂEîv, e-l';OtEE TOlOC~E · mvnix.ovTEpov '7tA"tlpw-"
a-x, ocY3pwv foig'Y) t, IX.U't"r)V, (J.!T~ OE OCVOC"('X'(ilt'I
lit.iAM i; -.o
1t'EAoc1 o, · w; 3E ocno
..-îi; v+ioov lx.oc,
l"(l'IETO' ?repu).6µ.1v9, 't"r)V acpp-riyî~IX '!.Cl.VTWV optov-
t. 'b, 't!Ao,, a la lin. nouveau contre cet exces de
2. Ilpb(, contre, pour re- µrosperite) le remede <JU0 Je
inedier ll. te propose. '!'1toxe1µ.lvw, pour
3. Construisez : To iiv ill- lfe rodote comme pour )es At-
P')(, q,povT<Uot( , 1.bv... . Ltl tiqutl!!, tient lie n de t1to"r&6E1-
chose que tu reconnaltras, en l'-!v(1), et ă"Kio n'est qu'une
y pensant, avoir le plus de lonne i!>nienn c <le axfou.
prix ii tcs yeux. 7· 'EntAStCXfLEWJ (t d ayant
4. 'E,11:n<it d0tt ~tre rat- lift.•. Rerodote n'emploie pu
tAcht\ A ~a• 11 CÎ t1'1)a<, alterne- ;·,:q·~p,Jw ".,, dans le sem
1ivement av8( les'malheurs. Je q hre •·
5. T~nO (-rO ănO} roU-tov„ 8. Xpvaolln<>; , enrh/i,s,·•
1pl'e$ ::ela. ~ la suite de ce (propr~nent < empM90llllli •l
sacrifice . ,1.ns I or.
6. Tph-,,'f' ~.;, i~ ti,.•O i>no• :l. E!J-<1peiy>.w e,H •d,iectil
Y.Ml1i•.:. axfo." emploi c (de ici ei -me.ire cl111Z ffero,l.&la .
L'ANNEAU DE POLYCRATE.
TWY Twv crui-c--r;Mwv pfrcn1 l~ TO ,;f>..ocyo~. Toiho

81 1;01-iiaor.; i:1.i-r;AwE, ocmX.OfJ.&VO~ 8t ţ; Tot oix._(-~
lîU(J.lflOpŢ1 f)'._p«TO 1 '
n€tJ.7rry ae
1'
71 0 -, O ~{A'! ,·J< ,f,0Pvl
1l îx.ry ~!J.EPTJ OC7r0 TOIJ"t'WV TCl3E ol
, , I). • , , , ... ' ... p, • ll.' ,
cruv'Y)VEIX.E yevEauocL · OCV1JP or.,.11u; ,.oc-owv tx_vuv (J.E-
yocv TE x.oct x.oc}ov 'tl~fou i-c-n1 IIo}ux,iciTfi o~pov
00871vott. ,pipwv o~ l1.t ·de.~ ~ a:l 2 Ilo}ux.pctTE"t
EfYI l8iAm EA8erv t; oftv I x.wp'Y)1~o~ 3 a€ o! TOU·
-rou, lAEyE 01aou; TOV ~x.fhlv. (( ·o ~OC(HAEU, lyw
,'t'OV~E l}wv ovx. tatx.oc(waoc cpipm i:; ocyop~v' X.ottmp
ăwv OC7>0)'._ELpObto't'O;, ocH.ci tJ.01 l86x.EE GEU 'TE EÎvotL
<iţ10; i'./1.L . -~~ ,;'ij~ ocpx;i'w GOL 3-ii (J.tv tpipwv a,-
Sw11-1. )) "o oi, YjaOtl; TOÎGL E7HGL , OCf'-l(bnott 't'Ol-
crtOE' (( Kctp't'ot TE EU l1.0('1}GOC; x.oci: x.cipt; aL7t'AO'Y/
TWV 't'E }6ywv i!.OCL -roti ~wpou · x.oc( GE l1.t aEÎ7'V~
X.Cf./\EOfLEV. )) o fLEV O'Y) OCAtEU:;' f-1-EYI)(. 7t'OlEUfLEVO:;
"\ I t \ ~\ ( "\ , , I '
:-et.ti-roc, 'Î\tE l:; 't'IX olx.(et., TOV OE lx_8uv TGtfLVO\'rE:; ol

0Epct7t'OV't'E:; eupiax.oucrt lv 't""~ V'1}0Ut OCV"t'OU lvtou,;ocv
-;--nv Tio}ux.pi-rEo:; crqip'Ylyr8oc. 'o:; Oe. EÎ~6v TE x.oc,
l'Aocbov -rax. WC'OC ' i<pepov xex.a.p'1}X.O't'E:; 7-0CpO'. 't'OV
no AUY.pi't'Ellt , oLOOV't"E:; 8€ ol '")V aipp·llyî8oc neyov
O't'Elp TP07t'<fl tupifJ-r,. Tov IH. w~ {G7JA8E s 6aov elvoct
-ro 1>p'iiy11-oc , ypci(jlH i; ~1b}fov • 7t'OCV't'a. "t'ot ,ro1-n-
1. :Ev11-q,opiJ sxpii~o equi- 3. Xwp~aO(v-ro,.... ol, lu
•aut i. avµ~op~v e-rroctETo, ayanl reuss1, lui sysnt ele ac-
qu'on lrouve ailleurs : • II se cordc .
i'ais:ut un mhlhrur (de cetle 4. Mey0( 1<011v11no,, consi-
p e rte). tl s'aflligcait. • deran t comrne une grand e
2. 'Er.\,ii, 6•,pCl,- Littera- cbosc , !oul fip.r de..
lc lllent , , aux portes • : ici el 5. 'Eaiii.es, roq il a/10 au-
l"reljllemrnenl • RUJ: portes du biit .
p2l:us • · ou si mplement • eu 6 . B,6J.lov. V,•ir page 130
palni s , . note
LE FILS DE PERIANDRE.
trOlV'rlX !'-"" oloc x.oc-nt.AEAoc~-iix.ee ·, ypix~oc, OE ă,

A.tyunov e7t"€6-t)xE' . 'EmAE~OCfLEvo, OE o"AfLOC111, TO
~LgAfo\l TO "lt"OCpoc TOU Ilolux.pocTEO' "Y)X.O\I, !fLOC0E O'n
lXXOfLLaOCL 3 TE ocMvocTO\I Ell) ocv0pwmp oc118pw1tov lx
"t"OU p.i).).ono, yîno-0ocL 1tp-iiyp.ocTo;, xocl OTI oux
e0 TEAEUT"1JO"EL\I p.iA)m nolux.poc't"'ll; EUTJX. iwv Tex.
7t0C\ITOC, o, XOCL TOC OC7t"Og'.X.AAEL eup(O"XU, ni11.~oc, oi
oi x-iipuxoc ;., Iocp.ov, S1oclu.r;0:x.1 E(j)ll T"1)\I ~EL\lt'/)\1.
TouaE os. EÎ\/UtE\I TOCUTOC E7t"OÎEE, 'lvoc fL~, O"U\ITUX,tll~
om-ii, TE X.OCL fLEj"OCAll' Ilo).uxpocT!OC X.OCTOCAOC~OVO'"Y)~ ,
\JTO' oc).y-iiam '"I\/ ljiux_~v w, mpl ~Et\lOU ocvopo,'
XXII
LE FILS DE PERIANDRE.
( Li-.. lll, eh. 50-53.)
'EnELT! T"1)\I EWUTOU rvoclxoc MtALtJCJOC\I Iltp€ocv-

apo, 1 OC7t"txnm, O"UfL(j)Opll\l TOL"1)\10E oi OCAAl)V CJU'ligllO-
rrpo, ry j"Ej"OVUI~ 1 EVta0ocL. ·Haocv oi fa M!AtCJrN)~
Mo 7t"OCt8t~, Y)ALXtl)'I ă fJ.fV f.7t"Tocxoc!aex.oc, ă SE
OY.Twxoc!oexoc inoc yeyovw,. TouTou; O fLllTP07t":t.-
t. Til (= ix) -rto,r,aocvtci µtv pour l'bistoire des supersll -
ole< ><ottctAE),otll-/i~•E- Enlendei: tions antiques, a son comple-
Ce qu'il avait fait, et quelle ment dans un auire passage du
aventure lui ,\l<lit ensuite ar- meme livre, ou Herodote ra-
rhee. conte la fin miserable de l'<r
2. 'E-rt!6-,p<E, ii la confia, la Iycrate, assassme par Orrete&,
remit (sous-ent. it un ir.essa- gouverneur de Sardes.
ger pour la porter), ii l'en- 5. TTep!ocv5p o,, Periandre,
vovn. tyran de Corinthc. Sa femlllf.
· 3. 'E,uwf'Laot,, retirer, sau - Melissa et.il morte des sui-
ver. te( d'un coup qu'il lui avai\
4. Ce conte. interessant nonte dans UD acces de col ere.
l
LE FILS DE PERIANDllE .
-:wp llpoxAill,, Îti>V 'Em3ocupou -rupetvvo;, !,(&'f'«-

TH(J,q,iiii-Evo; 7tocp' EWU't'OV iqaAoippoVE!'t'O , w; otz~~
~v, &uyupo; lov't'-7.; ~, lwUTOU mxî8occ;. 'E7tE!'t'E ~i
aq,Eocc; OCm7ti(l-m"'CO, Eim 1'p01'E/J-1CWV ocu-rou; •. « 'A.pix.
"'w T -~ e t ( 1 , , , 1
' t(J'rE, <•J m;uoEc;, O<; UfEWV 't',')V fL"YJ't'EpOC O'..'lt"E"it't'EIVE; li
Toiho TO faoc; I:, p.Ev rcpEa~unpo, ocu-rwv EV 0'J~!Vt
AO"(<J> ir.olY)aoc·ro' · b ~, VEW't'Epoc;, 't'CÎ) o•JVOfW. ;v
;\ 'JX.Oţpwv ' 7)).yr,at lixouo-~c; oC't'w WO'":E ' O(r.tXO·
fi-EVO<; ic; "t"Y)V Kopw0ov a.TE .~ovioc tYJ fl."YJTpoc; 't'OV
I W .,. ~ '\ 'J.A „
7'0Cnp!:t. O'JTE 7tpO<rEt7H, OtOCI\E)'Ol'.EV<p 't'E ovn r.pocr ,
#'o W
3tEAiyno , llî't'opfov-rt 't'E 4 Aoyov o,'iâivoc eâ€8ou .\ Ti-

Aoc; ~€ p.tv 1rap10up.wc; lx.wv o Ilep(ocv8poc; l~EAOCUVf.l
El'. 't'WV ob,!wv. 'E~EAocaocc; ~E -rou-rov, lcr't'opu 't'OV
iţpe~unpov 't'OC 11q,1 o fl'Yl't'porcoc-rwp ~tEA(i0·f). 'o 8e
ol OCTC"/J"(Ee't'O tl,c; acpEocc; <ptAocppovwc; i8i~oc-ro , [X.F.tVOtJ
81: -rpu E7tEoc;, -ro aq,1 o IIpox.Ai'Y)c; oc7totr-riAAwv EÎ7'E,
-xn ou v6<p ).oc~wv 5, oux ip.ip.v'Y)To. TIEp(ix.v8poc; ~i
ou~EfLiOCV f1.'tli'._0CV_"r)y ~<f1;1 !ÎVoct p.-n ou '
tî't't lx.EÎVOV
•11to0fo0!Xt -rt, iAt:l,4'i"t .i !tr-ropiwY • o 8i OCVOCfJ-V'1l-
cr0dc; EhE i(.1)(1 -roti-ro. IIEpl!X.v~poc; 81:, vocp A!X.bWV.
i'.ocl f1.0CAOCX.OV tv8186v!X.L ~OlJAO(l-!VOc; ou3tv 8 ' ry 7 I,
~i).oc6dc; u7t' ocu-roti 7t1t.îc; ~(oc1-r,xv i7to1eE-ro 8 , ic; 't'OU·
1. ·o~ equivaut ici ă s k- telligemie, • no l'ayant pll!
'2. 'E, _ovâ!v\ ).6yw hco,~ - compl"lse.
,rc;•ro,ne prit en nul)e cons1- (j_ Mot1.e<xo, 1v6,ahvot, ....
deration, ne fit aucune atten- ovBtf.v, donner prise par MUCUUP,
tion a.. .. faiblesse, l1isser voir aucune
3. O<'.l~w M<r't!, a tel point faiblllOl!e.
qoe.
,i. OG-t.... n ... n. Ce• trois
?. Tt, est le cor,relatif •h
, o:.i,ovr, , qu1 smt. Entendu :
co11jo11et1om se correspondent. c Lee gens che2 qu i ... , le, ha -
5. Ov YOul AC(~WV, Propre- bitants du lien ou.... J
ment • ne I' aywt pa@ concue 8. 6/ot«e<v 1110,lno ooui-
par l'intelligence, dans SOR in- vaut a au:n-câ'fo. viv:lit '
LE FILS DE PERIANDRE. 156
ro~ 'l;l(L7"WV &yy,).ov, ocm,yopwi (L"l ~LV afarn6or.1

abc.fotaL.ţ ·o OE ox.we; OCn&AOCUVO[LEVO, 0.601 t, ct.A}.'I')
QLX.<'
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l')V, OCm)I\OU)VE'
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X.OCL\ OC'
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i't'O' 't'OCIYO)e;,
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OC7t' . . ~T,Of
ELAEOV'
't'E 't'OU Ilip1ix.vapov 't"OÎGL OEt:OC(LEVOL(fL x.ocl it:ipym
X.EAEVOl/'TOs. OC7t'EAOCVI/OfEVOs o' CI.V Y}LE in' hip'Ylv ·
oî ~E I IX.'TE Ilept!X.1/0po•J iov·m. nocrooc, X.OCL7t'E~ ou-
11-ocCvol/'T!~, Of-lW, iofaov-ro. TiAo, OE o IltpCocvopo;
d1pvy(Loc f.7t'OL'Y)crOC't'O, o, ocv 'Y) olx.fot•n t'.moai~'l')'t"OC(
1
fLLV 'fl 7tpocrotor.AE:X. 0Y,i, lp-riv ~Yi•P,L'YIV -rou-rov -rcŢ>
'A'i't'OAAWVL b(ţlELAELV, O(j"'f)I/OY) Etnoc, • Ilpo,' ti>V 3~ 1
't"OU't'O . 't'O X.'Y)pvy(Lor. OUT! -r(~ ol ~Lor.Aiyicr61u oun

olll.LOL(fL 0ElWl'00Ct .;;8EAE · npo, OE O•JOE OCu't'k tx.Eîvoe;
iotx.or.Lov m,poccr~or.L , ' ,;;upYi(LEVov 5 , ocna OLor.l(.or.p-
S:-'
• l - (,
·nptwv eV 'l:)lj\ 't"01JGL1Ell.OCI\WOEE' '\
t'O 6 .
Tnix.p't1) OE ·h[Lip11 l~wv (Lll/ o Iltp(or.vapo, OCAOU-
7
a(~,r( 't'E l(.OCt ocaL't'(~,;L av(L7t'tn-rwx.o't'or. ofx·npe ·
8
umle; Oe ..-îi, opy'7i,J. Y}lE ~11crov )(,0(.\ neyE. « ' n r.or.r,
>I.O't'Epor. 't'OV't'WV or.lpnwnpii E<r't'L I 't'OCU't'OC Ţ(/. 1/U'I
EX.WV np'Y)aaue; ', 'Yl 't'Y)\I 't'Upor.w(aor. )(.,X[ 't'OC iiyor.0oc,
,,,. VUI/ iyib lx.w, -ror.u-c:or., iov-ror. 't'ltJ nor.-rpl f.'i't'L't"Y)-
~EOV, nor.por.Aor.1.1J.:ix.vE\'11; o,, f.WI/ ip.o, 't'E 7W.îe; x.or.l
1. or OE, CUI, Ies habitants r1en de ce qu'il etait defendu
,Ie celle maison . de lui acooraer.
2. 'ip-ltv C·1µ!Y\ v , amondo 6. 'E-.<ot>-.-llfrro, se eouchnit
s acree : on appelait ainsi le! (a la fac;on des animam ) :
arnr.ndes donl le produit r6- propremcnt « se roulai:, oo
,ennit aux temples, el non â nutrait . •
' Elal. 7. :Evµ1t~,m~x6~0<, affaisse,
:'I. 'O aY\vli-li efaot,, en fixanl de~enu malade . Le fran9&is dit
somme . familierement dans un sens
.&. Ilpb,, en eonaidention anaJogue « tombe • .
do , cn raison de . · 8. "H11 ăao-ov, ih'approcha.
5. nt1plia60n <X'ltt lflT\1-'/vOV, O. T« vOv l:(WV r. ţ ·~ ,ro-e",
î.ntentlez : Tâcher d'obteair !l™8 ,1u11D 11ivis Wena,
136 LB FILS DE Pf.RIANDRE.
Kop!v6ou T'ii, Eu8oc(p.ovo; ~OCIItAEU,, ocl.m-,iv ~Co,
EÎAtu, «v•na't'OC't'lWV 't'E x.oci opyfi X.PEO(J,!'10, i, 't'OV
~X.LII't'Ot ÎX,fTi'I, F.i yiip ·n, IIU(A-'POP'YJ e'I lwlJ't'OÎlrl
yiyo11, 1, i~ 'rl, v,;o~('Yl" i, ip.E- i'x_u;, ip.o( n 0tv't"ll
yayo'IE x.ocl iy«b ocuT'ij; 't'O 7'AEU\I t (J,E't'0)'._01; EÎfLL. };11
SE., p.oc8«b11 1 or;<p cp8011€.E110oc1 x.pfoaov EO''t't 'fi OtX.'t't-
pE118oc1, OCfLOC n ox.o1ov 't'L i1r-rl i; 't'OIJ, -ro;,.€.occ; x.ocl
ic; -ro 1c; x.pfoaovet.c; -r.0ufLwlr0oct, 17.rrt0t i; -rix ol.x.{oc. »
1
Ilap{ocv3po; p.Ev 't'OU't'OtO't ixu-rov .x.oc-rEAOCf.1.blXVE ', o

~E. &no f.l.E.V o,u3h <Xf1,ELbE't"0tl 5 TO\/ 1t"OC't'Ep0t, E,P'Yl
~€. f.l.L'I lp'YJV ~'YlfLL'Yl\l oqnfAm T<ji 0.iji 1EWU't'ijl 1 t,
).6yo1w ocmX.Of.1.E'IOV. M0t8«bv af. o IlEp(ocvapo, wc;
&,;opov 't'L TO X.0tX.O'I d'Yl TOU r.0ttSoc; x.ocl <XV LX.'YlTO'/'
E~ ocp0oc).p.wv T f.1.LV OC7'07'E(J,'-E't'0tt O'TEfAocc; 71'AOÎO'I ic;
Kipx.up0tv · i1rntpoc't'EE yixp x.0tl TOCUT'Y)1; 1 • A7'0IITEl-
).oc; ~€ TOU't'O\I o IlEp10tvapo; EO'Tpat't'EUl't'O i,;i TOV
rrey6epov npox.).fa, w; ":WV n-oc p!.O'ITWV ol '-p'Ylyp.ii•
Twv 9 iâv-rix 0tt't'twT0tTov, x.oct 1.lA1. p.Ev T'Y]V 'E,;(-
~ocupo11' d).1. 3t 0t•JTO\I Ilpox.Ai0t X.OCt i~wyp'YlO'E. \
'Eml 3t 't'OÎÎ :x,povou ,;pobCXLVO'ITO; o Il1.p{~po,
n-atp'Ylb7)X.U, X.0tt 7U'IE'(L'IWQ')(.ETO EWU't'cj> oux.i-rt EiVIXt
I. 'Ev twv-roia, yiyoH, est 5. 'Aµeilla-r<X< est assez sou•
survenu entre nous deu1. Le vent construit, comme ici, avec
pronom reflechi de la troisieme deUI accusatif» .
personne rcmplace parlois celui 6. 'Ew•JTw, alui, â l'enfaot.
a e la premiere. 7. 'E~ 0f6«).µfuv , loio de sa
2. To 1tAEVV (1t,fov) . pour la vue, loin de lui. On peut corn •
plus granc!e part. pour une parer I' e1preaion â pcu pres
plus grande part que toi. equivalente ix Mofuv ou iix-
3. M<X6wv, ayant compris , 1toOWv .
1omprenant. 8. T1X·ini, : Corcyre (colo-
4. Av,ov .... X1XnAci11!Som, nie de Corintbe). .
fplror~ait de le prendre, de le . 9. llp1rrll-«'"'' , emburas, ·
g~ner, da le seduire, t\ODMI&
L.t: FILS Di PfRIANDRE. 137
3wot-ro, ~ np"tlj' p-11 't"Cl inopiiv 'fl )(.lltL 31i1mv I

i,;i(L~ot, i; 'M)V K.ip)(.up11v &nt)(.<1).u -rov Au)(.6cppov11
i11:i 't"1l'I -rup1X.vv!311 ·• iv _yo:p 011 -rcji npt~UTip<t> -rw~
'l' , , , 1M '"l"I, l , I;
,;a, OWY VOOV OtJ)(. l'K.llpOC, i:lA.Aa. 0 )(.a.'fEtpOUVt'rO UVOt'.t ~
'lw8fo·npo,
' · o OE i\U)(.Ocppwv ou3e imox.pt(HO, Y)~lw,; ,
't'OV cp•pov-ra. 'M)'I 'j'j'E°'J..fr,v . Ilip!a.v8po, Oe, ,nptE~ \/
1
)'._OfLlVo, ·-rou 'l!"Y)VCEw, OEvnpa. Q:7'aG'rEtAE E7' a.u-rov
TI'}V iit~ilcp,'1lv , iwU'TOU ~E Ouy11.~ep11. , 00)(.iwv (LIV
11-iil1a-r11. -ra.u-.~ ocv m!O aa8ix1. i\.mx.of':iv"fl, o~
"Ml, x.od liyova"t), -ro: i,ra.ywy6-ra.-r ' U7'0X.p111011-Evo,
Aux.oqipwv lcp11 ouOOC(J.O: Y)~Et'I i; KoptvOov , fo-r' ocv
i,;uv80CYYJ'r0Cl nocptO'l't"IX ŢQV 1"IX't"Ep11.. A,rixyye1).oc11-,i,
3E 't"IXV"MJ, 'flltU'rl1, -ro -rpi-rov' Ilip!11.vopo, X.'t)pux.11.
TI;EfL71:U ~OllAOfLEVO, 11.u-ro, fJ.&V i, Kipx.u,e;Xv -i:\ i m I
EX.!ÎVOV OE. i, Ko tv8ov ocmX.OfJ.EVOV 3dMzo/ yl:;Ja011.,
,--ri, -rup11.vvC3o, . 11-r/1.l'lf./1/1.V't , OE. i,rl -rou-.01a1 -roti
i,;:uoo;'I, •
, u~ f'-'V
' ~ ·'ltl'C,t,i,,, ,f ' "l"I
utpta.vopo, •
.. a-n1o.1o.no Et; '
"MJV KEp-
x.u p11.v' o3a ,;a.î, ol I i; 'M)'I Kopw8ov. M1186vn, Oe ol
K.tp)(.upixlot 't"OU-.W'I K)(.â.a-ra., !va. (J.Tl acpi IlipC11.vopo;
i, 't"'1)V -,_wp"t)v &11:Cx,rra.1, x:nCvouo-1 ŢQV 'll"Y)Vfoxov
XXIII
MASSACRE DES MAOES.
(Li•. III, di . 68-711.)
'0r«v11; ~v ll>ixpviianiw tu" 11:a.î;, yivd 3E x.«l

lP't!fLOCat OfL010; -rcji 11:pw-rc,> Uipaiwv · OIY't"Ot; o '<>rti-
d 'ltpt~•po; Tl'ilv __ 1<cxUSwv.
t. To Tplwv , eii troisieme
}ii)~ .
5. ·o ai mii; ol, el IOD fiii ,
IIASSACRE DES IIAGES.
-ni~ ~p<im>~ tmw1>-rwaE -rov ~ciyov ~ ovx. ii'1) o

Kupou Ip.ip01c; I' ocn' oamp Y'jV 1 , ryo, alJ!'-bor.Ho-
fLEVO~ 1 , OTITE o'.ix. i~tipo(-rodx TYI~ hpo1>6A10~' x.oci
o·n OUJI. l>d.AE! Ec; 04'IV 1.wu-r<î> ovoivoc 't'WV AOYL!'-WV
Iltpcrfo,v. 'Y1>a1>nucroc; oi 1-'-lV !TCOLH 't'IXOE. "Ecrz. E~
OCU't'OU Koc11J~u(j"t'jc; 6uyo::ripo:, ry OUVOfLIX ~V 11>0:1-
ouv-Y'j. -r·nv Cl;V't"r)V ~-n 't'IXl)'t"Y)V EÎx_E 't'O'n o 1-'-ocyo~, ll.lXL
-rocu,-r1 't'E cruva~EE 8 x.o:i -v-7i•n ocAA'1}crL TCOC(fY'jaL TY}crL
,ou I<-ocv-bv<îEW yuvoc1~L IlifTCWV &~ (~V O ··o-rci~')')c;
1>ocpix 't'O(,U'î"l)V ~V 6uyoc,ipoc imri6ocv,-ra TCotp' O't'E(p
ll.vOpw1>wv atx.fo1, aht fE'î<X I11-ipo10~ 't'OU Kupau
EL't'E IJ.!'t'_<X ~AAOU 'îEIJ. ''H oi ol ocv-rimv-rce ipor+c.iv')')
au y1vwcrx.m . OU't'E yocp 'îOV Kupou l:p.ip~w iofo6ocL
auoocv,:,:' OU'îE oa-r1c; !1'1) o auvo1x.iwv or.vry EiOtVOCL.
"Emv-rcc OEU't'cpoc b 'o-rocv'1)~ Aiywv . <I. Et p.·r,
tX.\J'î"(j !p.ipow 't'OV Kupou y1vwcrim;, O'U ~«' rcocp'
'A-rocra"t'j~ rcuafo OTE(p 'îOU't'</ O'IJVOLX.!U or.u'M} 'tE
ix.t(v'1} x.ocl (j1J • rcciv-rw; yixp OY} x.ou 't'Ov y, iwu-r-7ic;
'XOEA(fllO\I y1vwlîX.!1. I> AV'îlTCEfL~Et repa~ 't'OCU't'CX. ·n
1. 'O Kvpou E11epil,,. Smer- aa conjectlll'e sur !'indice que

dis, fii, de Cyrus, avait ele Yoici.
tu e par ordre de son frere 4. TTJ, ixxpo1to>.,o,, l'acro-
Camuyse. Apres la mort de ce pole de Suse (chltean des r(lis
dernier. un m~e qui s'appe- de Perse).
lail nussi ~merd1s, se fit pas- 5. "Eaxc, avait eu en ma-
ser pour le frere du roi de- ria~e. .
funt, el monta, a ce titre, aur ti. :E'Uvolxee,« hahitait avec •,
le LrOne. ce qul reYi cnl li dire ici
\l. 'A>.)! ornep ¾v , mai~ • avait pour epouse 1 . Voi,·
bicn l'bommP- qu'11 etail en page 48, note 3.
rcalite. 7. i.\t, eh bien I
:3. T>ia• cnifJ,60tA).611evo,, 8. "Ore'!' TOVT'!' : on pcj•I
conlecturant par celte voie, paraţhr61er on,, la,\, ev-
iruid6 pu oei ill<lice, fondanL -ro, cp,
MASSACRE DRS llAGIS. tM
&uyl)'.-nip · ~ Ou-rt A't'1la~ ~•J'IIXf.C.OU i; '>.6you~

e">.6,îv ovn 1n.,,v 01.IO!f.LCOCV tofo/Joc1 't'WV auyll.lX"t"O l-
I
>t 'I'] fLf.VWV yuvoctltWV ' i1n('t't yocp 't'OC_X_t(1't'IX OU"t'O; 1.':Jv-
8p1.,11ro;, o,n-i; x.o't'i fo't'1, mx.pi'>.oc;t TI)V ~oc,n>.'Y}t'YJV,
01fonupt -iip.ioc; ocn'Y}v OCA):~ "t"OC~/1.~ 1 . 1) A.X.OUOV't'I
OE 't'CX.U't'OC "t"<j) '◊TOC\/~ p.ocnov l!.OC't'EtptXL\l!'t'O TO
irp·iiyp.<X.. Tp(-r'YJV ~E ix.yycAt'Y}V fo.,,;ip.nu 7'Cotp' oc•~TI)\I
'>.iyoucrocv 't'OCU't'CX.. (( "n /Juyix't'tp, aa
O'E, YEYOVUÎIXV
e&, x(vouvov Ct.VIX~IXAfo!Jix1 ~ 't"OV !XV O ~IXTI!p U'T';O-
Mvw1 l!.EA!•.J~' EL yrxp o-~ p.+, lO"'t"1 OKupoul:f!.€po1; ',
?(.A/\ct, 't'OV l!.IX't'IXOOX.ic.J iyi:,, O~'t'OI p.w 't'O nEpaiwv
li.pi-ro; ex_OV't'IX OEÎ X,;1XÎpov't'IX Ct.7':0f.AAC((10'm & ' Ct.AAO:
OOU\ICX.I ~(X"l)V . Nuv c!iv 7';0("1)'10V 't'OC~t. ET:EOC\I p.oc/J~<;
IX ,JTOV
1
' )(.O('T'.J'7t\/Wf'-EVOV
/ ,,,
, occpixaov • ~ TOC
e IXUTOU ' WTIX.
,. '
il.CX,t
'nv p.ev <pCX.Î'l'Y)'t'IXt E"f.WV ' v6p.1(e O'EW J't'7)'1 ::Ep.ipo1 '>iii
1
K.upou O'U\I01x.€m, "Y}'I OE. p.-ri lx_wv 1 (1•~ 1 -re:;-, p.iiy~ o~

~f'-EfOL. » 'A.v't'lr.EfLmt 'lrpo; 't'IXUTCX. -ii <l>cu◊up.r,
cp7.p.EV71 XIV◊uveuam p.eyix).w~, "Y}'I 7':0IE~ 't'CX.U't'X '
l \ ~' \ 'f W8 ~ S 0
!I yixp O'Y} l'•'Yl -ruyxocvu 't'CX. W't'IX E"f.W'I , !7'CtAIXfL";ţ't'O;
I \
~E. icpx,;,;oucrCI. fo-r1t.1 , Ei'.> Etoivoc1 w<; Ct.°iG't'W/jE\ f'-IV .

Of!.W<; f'-EV'îOI 7';0\'Yjlj!IV 't'IXU't'IX . "II fLE\I 07) umOE~IX":O
TCX.U't'CX. 't'<j} 7'COC't'pl 19 x.a.-.apy<iaea6o:L Tou O! p.ocyo11
I. '&itdn ... Tax«,r<X , des 6. 'Aq,cxt1oe1 tâte : impera.

qu c .. . Li f aoriste de. cxq,aaa.., .
2. Ta~"'' ayant poste, place. 7. :EvU, eh bien I alors (sa-
3. 'Av<Xb<XAfo6cx, (metapbore che 'fUe tu es mariee a...).
irce du jeu de des~ risquer . 8. T« i1T<X i!xwv, B,Yanl en-
, 4. ,Cons,truisez : µipa,; µ~ core &u oreilles : d ou l'ar-
,an o Kupou. ticle.
5. XaleovTa ocnanaaauv, 9. 'EnD,cx11-mo,: .ionien pour
se tirer d'affaire ă son con- i1i0.'f\'IITO,,
tentement, c.-a-d. reAter im- iO. Tw nrrro , : datif com-
puni. nwdi. ' .
140 llA SSACRE DES MAGE S.
"t'OlJ"t"OU 't'OU If1-ipD 10~ Kupo~ O K0!.f1-~UGlO. &p:x, wv 1

,oc ti>'t"OC IX'lt'E't"IXf.lE E'lt'' ocl't'L~ 3-ri 't'tvl ou a11-1x.p~-
'H i1v ~11 IJ)oc13Uf1-7l ocvni, YJ Toi:i '0-r«vtw 8uyir.fflp t
lt'O:.V't"O!. imn·"fo•Jtr,:x. 't'OC u1ri~i~oc-ra "Tij> 1roc"Tpl, u;rv<,>·
f'-ivou ;,.o.pnpw~ 't'OU f'-i.you "fl(flctGGE 't'OC Jmx.. Moc-
0auaix ~E ou :x_ix"Amw, ', IX"A"A' Eu;rE't"Ew;, ai.ix. l:x_ov,(X
"t"O\/ ifvSplX <il'TOC, w~ 'Yl!J-EP"fl 't'OCX, IG't'IX lyEyovu' 7'Ep.-
fMOC !v'fl!J,"flVE T<j> 'lt'IX"t"pl.
·o ~f. 0
0t-C[V'Y)~ 'lt'ocpoc"AocgtiJV A-r7roc0(v"f)\/ X.IXl rw-
~pUYlV, IltpvEW\/ 'H 'lt'pw-rau; 3 EOVTOC~ x.ocl EWUT<tJ
lm'T"f)~to-roc-rau~ i~ 'lt'tvw-1 •, IX'lt'7ly-ricrix-ro 71:/i.v To
lt'P'YlYfJ-IX. oî 3e: xocl ocirt-al &pix 5 umo'!rTEUO\/ OUTW
't'OUTO EX, Et\/, IXVEVELXIX\/TO~ • 3e: 't'OU 'o-rcx.vEw 't"OU~
)..oyou~ E~E~IX\/TO '. XIXl lDo~i l7(fll EXOC!îTO\/ &vSp(X
llEpcriwv n-pocrE-r1X1pfo1XcrOoc1 -rau-rov OTE<;l mcr-rEvE1
f1-CX.AIGTOC . '0-rocv'r)~ fJ-EV vuv focx.ynoc1 8 'lv't'ocfpivEoc ,
0
rwgpu"fl~ DE MEycx.~u~av, A.cr7'oc0iv7); ~i '-r3cx.p\/!oc.
rEyov6-rwv 3E -rou-rwv E~, 'lt'ocpocy(vi-roc, i~ -roc Ioucr?:
~ocptîo~ o '-rcr-rcx.rnEo~ ix. Iltpcriw1 8 -i\xwv · TOU't'WI
yocp 3'Y} -nv ol â 'lt'0!.'T'Y}p U'lt'iXpX,a;. 'E'lt'EI ti>V ou-ro,
1. "Apxwv, penrlant !!On re- 5. "Apoc, a ce q1l'il paraiL

gne. O. 'Avev.CxocVTo,, leur ayanl
2. Oii xoc,rnw,, non diffi- communique (l'affaire ) , sou-
cilement (comme- elle avait mis (son projet).
paru le craindre). 7. Tov, ,6yov, EOE~CXVTO,,
3. l1pt.l,ov, , du premier ils firent bon accueil a ,wis
rang, ,des P':m\ers. , propositiom, ils adopt~rent scs
4. Ewv,w EmT"l)liEo,oc,ov, - plSIIB.
roir page '59, note 11) i, 8. 'Ecray•~cx,, fait entrer
'!tt<Ji:lV. ceus dont la fideli le dans le complot.
lui etail Ic plus solidemenl 9. 'E-. TT,po-lwv, de chez
acqui!e, IC! plU! do!voues et Ies Ies i'el"lleS, de la Per.ie (pro·
p , Ul ficialea prement rlite\ .
IASSACRE DES MAGES.
!X.itLlC.&-.O, -roî111 â~ -rwv Ilcpaiwv I t3o~! x.or.l Aor.ptiov

1tpoamupfoor.a8ocL. IuvEA86vn,; ~, OUTO\ iovnc; l1tT~
i3i~oaor.v mpicr1 'ltL<l't'\<; x.cd ).oyouc; I. 'E1mn 3l e;
~,:pdov OC'ltLl<.E't'O yvwp.'YJV ocr.oq;or.(vta6or.1 ', ueyi
crq:n TOC~t • « 'Eyt:, TOC U't"O'. i3ox.eov 11-i v IX\J't'O<; 11-ouvoc;
EitÎG-ror.a8or.1, ă-r1 TE o 11-iiyo:; et-ri o ~occr1).Euwv X.l)(.l
~11-ip~1c; O Kupou 't'E't'EAEUT"l)X.E. )(,l)(.t l)(.\J't'OU 't'OU't'OU
,rvuev .;\x.w ar.oua~ w, O'IJO''t'"hO"wV i1d 't'<j) 11-iyep
IH.vl)(.'t'Ov. 'EmÎn ~E ,ruv-hvux.E w,;-rt • x.od '.i11-il)(.c; 1
Ei~iva.L x.ocl 11-1'1 11-ouvov lii-l, 1to1im l)(.\J't'L)(.I)(, 11-01

<:,
oOX.EU ,
X.I)(.\, 11-·f)I u;npox"
, p '')
,EO'8I)(.\ • ou> yl)(.p
I •
1)(.11-Uvov I
•»
EÎ1tE 1tpo:; -.1)(.(Î't'I)(. â 'o-riv-ri,; · « 'n 'r.1)(.1 '1·a-roc-
smo,;, de; n 'Jtl)(.'t'poc; !X.yor.8oti x.or.l EX,(jlotVEELV O(X,l)(.t;
IH:WIJ't'OV ECV't'IX 't'OU 'lti)(.'t'po,; O•J~EV EGO'W . 't'1'JV 11-iv't'OL
Er.LX,e!p-r,11w 't'Ct.lJ't'1)V 11-1'1 O'~'t'W O'IJV't'OCX,IJVE ocbouAw,;,
ocn' E'ltL 't'O O"W<ppovfo-repov l)(.•~'t'"~V AOC!Lbl)(.VE t. ~Et
y~p 7tAEtivor.,; yevoii-ivou,; OU't'w 1 imx_ upim. » Aiye1
1tpo,; 't'OCU't'OC Aor.ptio,; • « UAv~ptc; o! 1tl)(.pe6vn:;,
'!'p01t E:.p-fl!LEV<p i~ 'O-ri:ivEw Ei x.p-fia„cr8e, l1ti-
t. Tola, 2~ ~wv Ilsp<riw,, mere, ~t, en general, dans Ies

rnx six Perses. vers hexametres, ou elle peut
'l. ,EOlBoaa.v acpicn 1tLa-rL.; se traduire simylcment, com-
"'' ).6yov;, delibererent cn- me si /iµswov etait un positif :
11Cmlilc ( sa.ll0vo:v Myov; ) a Car cela ne vaul rieo. ,
apres ;·etre jure mutuelle- 6. 'E1t\ -rO aw~povea'îEP O"
ment fidelite (,dai:,~). o:vniv ).cxµllix•,e . Pro\ll"ement
3. r,m'>µ11v O:nocpaivEcr6cu , • Preods--l a du cute de la fa
le moment d'expr imer a son ~on) qu'indique la prudence.
tour son aVJs. c'est-a-dirc, suis, cn l'entre-
4. Ew-iivrn« w<rn, Ies cbo- prenant, Ies conseils de la prn•
ses ,se sont ·fHSSee&. d~ telle dence. •
orlc qne ... , , est arr1ve 9ue .. 7. O(i-rw, ne demum, seu-
5. ~ yi.p 1111.mov. Fm de lement quand nous sel'Olla ulwi
rel'1!tres frt\Quente chea Ho- oomLreux.
HA5SACRR DES IIAGEa.
<JT0(.a6i' O't"I OC'l'COAtaa<:l! )(.OCX.IG'î'OC • t~ofo-Et I yocp n~

1,po~ 'tO"I !'-ocyov, tS,~ mpL~IXHO/J-EVO~ EWV'tijl x.ip•
3!oc. MOCÂIG'tlX I p.i~ vvv w,:p,0-t'tl t'l'C' vp.iwv 0(.V'fWV
~IXHOf-1,EVOI 4 7'01EHV 1"01.\Yt'IX . iTCihi 3t vp.îv Q(.VO(.-
,:pipm ic; 7'Â!UVIX<; • i3ox.u xa.l ip.o! V7'Epi6ia<:li,
~ 7'0LEWfEV a-YlfJ.!PO'I, 'Y) fo-ri UfJ.ÎV. 01"1 T , 'Y)V U7'Ep-
7'EG1) "1l vuv Ti/J-ip·fl, w~ oux. ixno~ <p6tt.c; ăp.!' X.IX'n)-
yopoc; fo't"IX\, ix.Hei. lî'j)&OC IX\Yl'O~ iyw x.ocnplw 1'po,
TOV !'-ci.yov. » Aiye1 1'poc; TIXV'tOC 'o-rocv-ri,, i7'Et311
o,pix. =•px.o!'-ivov ~ix.poîov · « 'Em(-r. 11!'-fo:c; avv-rix.-
zuvm IX.V!X'(X.IX~ELc; Y..IXI i'.impbet.X>-.cr0x1 O\JY.. if{.,, t01,
i~rJyfo ix.u-roc; lin -rpOTC mx.pt/J-EV ic; '°'
~IXaLA"flLIX
X.<Xt imx_up'llaop.iv ix.v-roî<n • <l>vÂocx.iltc; Y°'P 3-n SL E·
1
G"C'Uoaix.c; 10 otS~ X.OU X.IXt OC\l't"O~, EL fJ.1l t3wv, in'

houwv 11 • -rocc; 't"t<j) '>P07'<j> m pf,aOfJ.!'I; » A/J-li.Îb!."t!X.L
~1Xp!ta~ -.01a(3i. « '0-ret.V'f), ~ 1,oHoc ta-n "°' }oyip
fJ-EV QU)(. olri-rE a'fJAWlîlXL, tpyOii., •µe, « m'ayant de-

'2. 'Etoi<rEI, deooncera ( no- vance •• avant moi.
tre comp Iol). 9. A,hoî.r, : eotendc1 Toî.r,
3. Mci,,.r,e1, de preferencc Mciyo,.r,.
a tout . 10. A,e.r-.ew.ra,, dupo•ila,.
4. 'E,t' 0µiw, ClU"<WV ~ano- 11. 'Axo1wv, sachant par
fJ-EVOI, mellant (prenanl) l'en- 011i-dire.
lreprise sur vous, c'est-a-<iirc ii. Ilonei ean-.id,by'!'µc,
<OUS le reservant â vous seuls. oJx aici-., OY)Awaa,, t PY'!' oi,
5. 'Avoq,!pe.v i, n>-evva, ii y a bcaucoup d'entreprise5
(1t>-fo,a;) , la soumellre(en re- qui ne sont pas possihles a ex-
ferer) a d'1tulres. pliquer par des paroles, mais
6. ' îµîv depe,,d de x,ni;- qui sont possibles en fait.
yoeo, fota,. 13 . "An a a· i .rT\ Tix ),OY'l'· ..
7. "On ~ t ici surahondant , olcin, et nombreuses d'autre
ce qui n'a rien d'insolite , µar- part (cx'A:>.01) sont cellee dont la
li culierement arm'!• olaa. pOSşibilite se demontre. L'idec
MASSACllE DES IIAGB8.
AOCfJ.~pov y{va-rcu 1 • 'TfUt, 3i to-n Cj)'lAotl'.OC~ -rot~

X.OC'rEO''r!WO'OCt; . EOUO'ot~, ou3iv X,otÂmoc,; 7tO:pa">-0arv ,
Tou-ro fJ-'" 1 yocp -rip.iwv lonwv 't"OIW\13! ouSd,; OO"'t"IC
ou 7-0:p-hcru, -rilt !Uv• 11.ou 11.a:-rot1Sa611-avo,; -ri11-fa,, -re<
Si li.OU x.o:l Su11-oc(vwv, "C'OU't"O 8! lx. w otu-ro,; crx.'~~tV
1 , ..., , fS ' ,t (I ,
w.t pmErr'îot"t"Y)v -r-0 mxp1p.av cpo:,; cxp-rt ·n 'Y)x.uv EX
IlEpcriwv 11.cxt ~OVA!cr0ot( 't"L e'lt"Ot; 7-otpoc -rou 7t"CX't'p0~
0'1lf'-'lJ'10tt -riji ~CXO'LAEI. ·o,
ocv f'-t'I 'IW 't'W'I r.uAoupwv
l.x.wv n-cxp(~ e' cxu-rij> ol IXfJ-UVO\I i,; X.P0\10\1 EO'TotL 7 •
Oe; ~, &v OCv"t'Lboc(vtLv 7t!tpiţ'TIXLt 3,ex3e.i.x.v0G8m E"-
6C1.ti-rot iwv 7.0Alf'-L0~ 8 1 x.otl E7t"EL't"!\I WO'OCf'-E'IOL fow
îpyou ix_w11-a8or.. » Aiyu rwC5pv'Yl,; f'-E't'dt 't'otU't"or. ·
(( ~A.v8pa,; cpO.o,, -rip.îv lC.O'rl x.t±n1ov 7-CXpE~t\ ocvor.-
crwcrotcr80t1 ti)V ocp;(''lV' Y)' al f'-~ oloha f<10fJ.E61X
OCU'n)V OCVotAot~llv, OC7.o0cxvaîv; O't"E ya ocpx_O(LE0cx
fJ-f:" iov-ra,; Ilip<m u7.o Mi81Ju ocv3po~ f'-cx:you, xcxl
't"ou-rou 6>-TtL ouJC. lx_o·I'«>': N"w Jv 't'iOafJ.or.L 1jrricpov
que veat exprimer Darius est 5. T~ 'lt<tplfWI „,i,, dis..nt
cell~i : • li est rare qu'ane (c'est~ire pretexte consis-
entreprise glorieuse paraisse tant en ceci, que je dirni) du
po!ISlble â _l'ori~ine : mnis ii est ci\te par ou nous entrerons
rare auss1 qu une entreprISe ( â la porte a
laquelle nous
'{tti paralt I.oul d'abord po&- nous pnl9enterons ponr entrer
s,ble soit gloriewe. • au palais).
t. "Epyov ol; ovah ăcn' av- 6. Ilt,pl~ : ionien pour 1t01p·
-r,wv }.aµ:npov ;rl~•-ro:t : corn~ ,i) , de 1tap(71µ1.
s 11 y avlill. : ano -rwv (= w·1) ' 7. AvTri> ~I /iµmov E( xpo-
oe ovaev ... yive-ra, . Ce passage vov lcrra,, ii J aura avantage
du tour rclatif au tour de- P."Ur lui-m&ne dana l'avenir,
monstratif est ordinaire en ~ec. li allJ'a li.eu lui;neme de s'011
2. "Ian... ,ouaa~, ,citole reliciter un jour.
e11e. 8. .6.,aaw<Vvailw ev6aii'tll
3. Tov-to µev . \'oir rage 7, tti>v 1t0Uµ10(_ 1 montrons SW'-
note 11 . le-champ qu'il est un ennemi,
4. Tclt 11iv, en partie, d'a- traitoo»-le 1!8r-le--cluunp co
borrl. ennemi.
IM MASSACRE DES MAGES.
7tEÎ0Ea0ou A0tpi{<ţ> x0tl fL'Yl 810tAUEa60t1 ix -rou aul•

).6you TOU~E ii)..)_' Yi I iovTa.; l.,tl TO'/ p.iiyov iOiwi;. »
Ta.uTa. eî1r, rwbpu't);, ltOt! mivn; 't'OtUTOt aJVEOV.
'Ev <j> ~! 0•½01 T0tîi-ra. l.bou).euovTo, iy(ve-ro x.a.Ta
"i•J'l't'U"J_L"'l'I TIXaE. TOLO'L p.iiyo1at • iao~E ~OUAWOp.i-
iOIO'L Ilp·ri~iiITTHOt ipÎAov 1't'poo-Ofo0a.,, o-r, TE 1.m-
i.ovOtE 1t'poi; Ka.p.bUO'!W 1biipa1a., oi; ol TO'/ 7t'caa/J.
1."0~EU'70ti; OC'lt'OAWAEY.EE, X.Otl a10-r1 p.ou... oi; '(JltÎO'TOtTO
TOV Ip.ipa,o( TOU Kupo;i Oiiva.-rov OtUTO)'._ELp(~ p.tv
!X7'0Afoa.i;' ,;pai; 3' E't'L 1.6...-ra. EV ocrv~ p.Eyfo~. E'I
Ilip~1n. ToUTwv 3·~ p.,v e!nx.tv x.a.).foocv-rei; ip()..o.,.
1tpo,;~X.'t'WVTO 7':111TI 't't AIXbO'l't'E<;' x.ocl opxfovn, ~
['-!V I E~m ,;ocp' lwlJ't'ij> fL'Yla· i~ofom f'-'YlaEvl ocv-
Opw,twv -niv OC'lt'O cripiwv OC7.IXT'Y)'I ii; nip,;oc, ytyo-
vulocv' &:.,ax.nup.!.,.OL 7-IX.,.TIX ol fJ-Up(oc 3wO'tL'I 6 •
'T11:oa~x.OfLlVOU 3i TOU Ilp'Yl~IX0'7.EO<; 7t'Ol't)'1EIV TIXUTIX,
wi; OCVt7.ELO'IXV fi-LV 1 ol p.iiy91, 3tUTEpa. 1't'poaiipepov I'
ocim>l p.tv ipii1uvo1 Ilipaoci; 1,iinoci; cruyx.oc)..fov 9 u7t'o 1 0
-ro ~oca,).1J,ov 't'Eîx_o,, x.irvov a· 1.x.iA!Uov &va.b!X'ITO(
E7'L 1rupyov «yopeuO'«L wi; l/7'0 TOU Kupou Ip.ip3LO~
1. 'A'H' ½, ~inon. 6. IlavtO( ol µvpi"' owae,,.

~- Tota, µ<iyo,a,. L'usur- de lui donner en abondance
pateur Smerdis anit auprcs tout (ce ~u'il est possiblc d'ima-
ae lui son frcre, mage comme gincr, ce qu'il pourrait dc-
lui, et inventeur de la super- sirer).
cherie a laquelle ii devait le 7. 'O, ixvfoe,a<iv µ,v, ce la
trone. une fois obtenu de lui .
3. 'Ev "'' 'I)
granrl renom. '
µt ylat'I) , en
'
8 . âev-rtp"' 1tpoa€cpepov , il s
Iui faisaient de nouvelles ou-
4. A"'Mvte, , s'etant assures vartures, lui adressaieut unc
de lui, l'avant lie: oouvelle demande .
5. 'El µt, : comme ~ µ'l}v, O. I:uy,iO().fov est â I" i nâ-
formul e tre1 usitee dans lei nitif futur.
serments . iO. 'T1t6, aa pied d.i.
HASSACRR DES ~IAGES. 14 5
1
lpx_ OVUi X.IXL u-;;' ou~E\/0~ !XAAOU. TIXU't'IX 3E. oihw
i.w.-rDJ,ov-ru w~ 7t\Ci't"O't"IX't"O\J 3-,,(hv EOV't"O, IXU't'OU E'I
rHpcr:lcr1, li.IX( 1tOAAOCM~ oc1to3e~1XfJ-EVOu 1 "('Wf'-îl" w,
rceptEtî) o Kupou IfJ-ip3t~, x.ixl i.~ixpvî)CilXfJ-ivou 't"O~
t6vov IXu't"ou. '1>1Xf1-EVOU 3E x.ocl 't"IXU't"IX i-ro(11-ou elvix1
rco1iuv 't"Ou TTpîl~ocamo,, cru 1ll.1XAfoo:ne~ nipcro:~ ol
f'-'.X)'OL OCVEbiblXGIX\I OCU't"OV E7'1 rcupyov )(.IX\ ocyopeuEtV
[x.O.wov. ''O ~Es 't"wv 4 fi-EV ex.dvot 1tpoae3fov't"o ocu-
rnu, TOtJTWV fJ-E.V E.)(.ti)V he)..-î)6e-ro, ocp~<XfJ-E\/0~ 3e .
t
xrc A;(OCLfJ-EVEO~ E)'EVEî)/\O)'î)<JE 'TT)\I 7t1X't"ptî)\/ TI')\/
' , ' , '\' ' \ \
Kupou, fJ-E't'OC 3E w, i.~ 't'OU't'O\/ X.OC't'Eb"f), 'nAE\J't'EW'I

[AE)'E OGIX ocyoc6oc Kupo~ Ilipcroc~ 7'E7'0L'Î)X.Ot, 3tE~EA6ti)v
8E -rocu't"OC i.~i<p1XtvE ti)v oc)..-î)6e1ocv, qJ<XfLEVO, 1tp6-repov
!LE\/ x.pu1t't'EIV g ( ou yocp ol EÎVIXL OCGqJIXAE~ )..iym
-roc yevo11-evoc), i.v 3E -re~ rc1Xpeov't"1 &.vocyx.1Xl-riv 11-'"
X.OC't'IXAIXfJ-bOCVEtV qioctVEI\/ ~. x.ixl ~'Y) EAE'(E 't"OV ii-ev
'<upou I11-ip3w w, OCU't'O~ urc6 K1Xf1-bUl1Elu OC\/OC'(ll.lX~O -
fLEVO~ ci.,.ox.nlvm, -rov 11-&yov 3E ~ocrr11eue1v. nip-
cr:ia1 3E -;;0He1. s1t1Xp-flCiOCf1-EVO~, Et 1-'-'Yl OCVIXX.'t"'l)Goloc-ro
l
om,;w 't'"Y)\/ ocpx_-riv Î X.IX\ 't'O'J~ fLIX)'OU~ 't"ELGOLIX't"O' IX7t'l)X.E
I \ t \ 1 \ ' I ' -
l.wu-rov _i7,( X.E<DOCA'Y)\I (j>ipecr6ixt ' OC7'0 TOU 1rupyov
1. Tcx'U'tcx ... oV-cw. Voir irrcsistiule de le rcveler s'em-

poge 58, note 6. parait de lui. - Pour l'ahsence
'2 . 'Ano/Je~aµavov pour 1X1to- ae l'arlicle wv devant q><Xl'IEI',,
ae,~aµavov. on peut eomparer la locution
3. •o ot, mais lui, Prexaspe . °'""F'IJ ','aiveiv, • ii faut re-
4. Toiv. li n'est pas neces- veler. ,
saire de supposP-r ici une nl- 7. El I'~ IXVOnt.'r'l)CfOia~o o-r.i
lraction. Voir en effet pageU, aw T'Tlv ct.p°'t_'T)v . \'oir pngc 4~
note 3. note I.
5. Kpllmm equivaut ici a 8. 'E11\ xafa).~~ f~pecr6 c,-
on hpvm,. tomber la letf la premiere.
6. 'A'tayxai11v µiv xa~a•al'-· , •o,,_. est â sous-entendre c! e-
Schuv ~a(vttv, au'un hesom n.11l ces mots .
IIASSACl\8 01!:S IIIAGBS.
x.cx:rw, CT?"l~«.O""rrll<; !J-i'I VU'I i61'1 't'O'I 7tlX.'IT« J ţ)O~IW i

ocvYlp ~61up,o; o,'.J-rw htA!lJ't"l)at.
Ol OE. a7) bt-roc 't"W'I n,paiwv t <li; ,;OUA!UO'IX.'l't"O
ocirdx.CY.. e1nxupim "t"Qlljl p.iiyo1a1 x.od !J,'Yl tnnp-
glX.AA!0'6cu, -i\1cra:v eu~i!J,tvo1 -roiai 6wîa1, -rwv mp l
n Io11~ci.am1X. 7tO"Y)X6EV't"W'I
I
ei~6-rt; ouoiv. ~Ev 't"E 0'1) -r'i),
o◊<j> v-fo;i anix O'l't"E<; l.yivov-ro x.ocl 'TOC 7tEpl Tip"Y)~OC0'7tEI)(
YE)'O'IO't"CX. E1tuv6ocvov-ro". 'EvOocu-rcx. EM't"(X.V't"E<; -r-î\i;
o~ou EOÎ~Ol!CX.V l)(U't"I<; atptdl ).6yovi; •, ol p.e.v IX.p.(j)l 't"O\I
'o-rocv"Y)v• 1trxyxu X.EA!UO'l't"!<; vmpginrnOoc1. p."Yl0E
otoaov't"wv -rwv 1tp-fl)'/J-OC't"wv im-ri0ea6oc1, ol ◊e. ocv.q,i
-rov ĂIXpEtov cx.u-rix.cx. 't"E iiva:1 x.ocl -roc OEOoy!'-ive1.
7tOIE!l'I p.11oe. vmpgi neaOcx.1. 'nf.h~Ofl\\/WV r
IX.U't"WV
l.q,ci.v11 ip'tlX.WV 7 E'lt't"OC ~EUYEl1. Ouo a:tyumwv ~EUYEIX
OUJJX.O'l't"CX. x.cx.l 't"LAAOV't"IX. 't"! x.11.l ix.p.u,;aov-rcx. · i.o6v-rE,
OE 't"CX.U'T/X ol E7t't"OC 't"'t)\/ ~! ĂIX.pEfou 'ltOCV't"E<; ocrvwv
yw_,'.,p.11v x.or.l fau-riv -i\10-ocv i1tl -roc ~or.a1A'1)1or. -rtOor.pO"Yl-
11.0-rEi; -c-010-1 opv10-1. 'Emancv-rwv 8 Ot l1tl 't"OC,
itu).oci;, l.yivno ot6v -r1 ĂotpEi<f.1 Yl yvwtJ,"Yl lipipt •.
ll.OC't"IX.lliEop.E\101 yocp ol _lj)UACX.X.01 ocvOplX.i; 't"Ot><; TIEp-
L Tov 1tCÎVîlX xpbvov, tout Otan r, ~t. ccux qui partageaienl

le temps (de sa vie), jusqu·a 80n opm1on .
la fin de aa vie . ,6. Ilciyzv xEAEVov-te c; VnEp·
2. O\... ~mit Twv IlepuEwv. llixHro-6,x, , voul ant absolumPa11
Vn ir p. 141 , n. l. que l'on diffcrât.
3. "Ev n• 6~ -ni ollw [1-E<>"YJ 7. 'lpTJxw, : ionien pour \e-
nel':(O\lt Ec; ~a\ . . '.
iytvO~'tO pcixwv eperviers.
{,ruv8civ 1VTO, ils etaient au 8. 'E,tta'tci'il'twv , cum ad-
milieu le leur route, lorsqu'ils alare,1t.
apprtl" nt. 11. t._ixp•i~ ~ rvwµ~ e'l'•P•,
4. EOtao~rx" a~la,
aV'tt~ la preTIStOn etait (propremenl
).byo ·~ 1 ils deliber111ent . de • se dirigeait, se tournait •l •
nou• eau . Darill6; e.n d'autres terme, :
5 Ot ..• «li-'!'' TOV 'Orch,r,,, • Darius pr~voyait . ,
IASSACIUI DES IIAGKS.
5EWV 'lt(XU't'OU~, ><.oct ou3Ev 't'OIOU't'O \l'ltO'lt't'IIJOY-rE, i~

otu't'wv I fota6au, mx.pL,aotv 6ţ,~ 7tOfL7t'?J x_p,of'.ivou, \
uu3' i1mpw't'ot ou3d,. 'Em('t'E 3! x.ocl 1tocp-ii).6ov i~
TT}\/ otUA'Y)V' EVtJC.upirotv 't'Oîa1 :-roc, o:yyiA,ot, ia9i-
pooo1 s !uvoux_o1a1, ot mpiot; la't'OpEOV & 't'L 6D,OV't'Es
.;.\ito,iv · Y.oti IXfLOC la't'opiov't'E<; 't'OU't'oui; 't'Otcr1 1tUAOu-
oo?a1 'Y)'ltEIA!OV &'t'1 aqiioc, 1tOCO-ÎÎX.otV I kzov 't'E ~ou-
~O!J,ivou, 't'OU, i1t't'IY. l; 't'O 1tpo,;w 1tor.p1i~otL Oî 3E,
~1or.x.,).wactfLEVOL 4 x.od cr1toccrOCfLEVOL TOC iyx_Hp131ot ,
't'OU't'oui; plv 't'OU, îa)'._O'll't'or., or.u-roti 't'Of.U't'~ s auyx.iv-ri-
oua1' otU't'OI 3i l)Laocv 3p6fL<f> [, 't'OV ocv3piwvot.
Oi Î>E p.a:.yo1 '1.-ruzov OCf1-<pO·repot T'l)VIX.ottÎ't'ot iovn,
, 't'E fow 8 x.oti 't'IY. oc1to Tip·1J~ct,;1tw, yivOfLIVot iv ~ou A'(l
ix_OV't'E, 7 • 'Em! (~)V d3ov 't'O'~, Euvoux.ou, 't'E6opug·f}-
f'·IVOU<; 't'E X.ott ~owv-rot,, ocvi 't'! l3por.fLOV 'ltOCALV •
i~6-ripo1 x.o:.i' w, EfLot6ov -ro 1t'OLE'J!1-EVOV, -.po, OCAl<."f)V
i-rpi itOV't'O. ·o fLEV 31) ot\J't'W\I qi0ivu 't'OC 't'O~or. X.OC't'E-
lop.ivoi; 9, O 3! -i.po, 't"Y)V otiXJ,L'YlV !-rpoc7t'E't'O. 'Ev6or.ti-rt1
1. 'E~ O(tit&w , de leur part, tant encourages mutuelleroent.
par leur fait. 5. Au-roii -ravry , sur la
'.l . 0.!'I) 1tOfL1<1) ,!P!OfLEVOV,, place.
Prupremcnt • conduite ou es- O. Ol µciyo1 fo,r,<ov .. . io,-
corttls par Ies dieux, marchant ~ •~ ifow, ii &e trouva que Ies
sous la protection des dieux » : Magea tltaient dans cel appar-
allusion au presuge rapporte temenl.
plus h•ul. 7. 'Ev flou)5j i!zovu~ , d&-
3. Ta, o:yye Ai"', <O":ps pov- liberant sur. ' ·
"', charge• d'apporter dans 8. 'Av.iv, et ils se :eve-
sag~ destines au Mage , qui rent precipitamment de leur s
auit une raoon de plus que • si eges (dC6 sieges ouils, 1'e-
Ies autres monarques orien- taien1 assis pour tieliberer : de
U.ux I roi r HiatoirtJ c.e Di.Jo- la d 'l." )-
c~•. p. M-M) de se rendre 9. <1'6avu x,neMl'Evo, 1 se
inv~iblo. bâte de d&eroeher. T 01 -ro,a.
4. 6«11<&>.61/0'Clµ.a'IOI r 1'&- !'arc et Ies Oech es.
148 MASSA:CRE DES MAGEi.
8'1) <1uvip.1ayov ocU.Y)AOl(ft. Tiî> p.lv 81) 't-« 't'O~OC OCVOf. 0
)..oc~6v·n OC\i't'WV, i6v-rwv 't'E ocrx,ou Ţ(J)V 1.0AEflWV

ir.oct 1.po(Jl(.uv-ivwv, ~V X.Pll<1't"OC ou8,v ', /f 3' htpoi;
't"!) oclx_p.~ YifJ-UVE't'O, x.cd -rou-ro iuv' J\.(11;oc8(vl)v7'oc(u
~- 't'OV p.'Ylpov, 't'f)U't'O ~~ 'Jv--t-«ippivaoc i.c; 't'OV oqi0oc).p.6v ·
x.ocl fo-rtp+ili'll fEV 't'OU ocpOocAp.ou iir. 't'OU -rpwp.oc-roc;
â 'Iv-rocippiv'Y);, ou p.iv-ro t oc,-iOocvi yt. Twv p.EV
3·n p.ocywv oihtpoc; -rp~fOC't'l~Et TOU't'OU<;, â OE ETE•
poc;, i.m in ol TO: TO~OC ou3E.v X.P'Yl<J't'O: ey(vaTO
~ I o•'\
( ·r,v
Ţ
yocp oY)
\
oc "ocp.o; 3 arro-x_
' , '
<J)V e:; '
TOV ' ~
ocvo ~ ) , e:;
pe:wvO'. '
TOU't'O'I )(.OCTOCtpcuyct, Oi).wv O'.UTOU 1'poa0Eîvoct • TO'.;
6upocc;. Koci o! <JUVEa7'l7tTOU<JI TWV E7''t'O: 3uo, âocpEîoc;
TE X.IX.I rwbpu'Y);. r;up.7'AIX.X.EVTO; OE rwbpuew TCf>
11-iy, â âocpeîo; hwrTEw<; .;,,-6pcE otoc iv lj"X.OTe:·,,
1tpop.'1)0c6p.cvo; ~ p.·n 1tAY)~~ TOV rwbpu·r,v. 'opiwv
3i p.tv ocpyov f.7'E<JTEWTOC or<obpu·r,c; EtpaTO o TI 6 ou
zpă.TOCI ~ x.upi. ''O 3E. a(m · « npop.Y)0c6p.avo; afo,
p.Yl 7'A'l)~W. » rwipu'Yl<; 3a ixp.aibno « "no •• TO
r,iqioc; x.ocl St' ix.p.cpc.Tipwv. » âotpcîo<; 3s m06p.avoi;
tlicri n TO eyx. upi3tO'I x.ocl hux. i x.w; TOU p.ocyov
'A,,-ox.n(vocvnc; 3E. TOV<; p.ocyou<; x.ocl IX7tOTOCfJ-OVTE~
~uTwv TO:; x.tipocAo:<;, Tov; p.Ev -rpwp.ocTioc; 1.wuTwv
ocvTOU ).,{,-ou,;1 x.ocl ix.3uvoccri·r,; tfvax.Ev x.ocl cpuAocx.'1ic;
'>()<; (X,'.pv7tCAIO<;, ol 8s 1.EVTE OCU't'w\1 EX,OVTE<; TWV
7
1. ~Hv xr~a.i< ouâlv, ii

aerva1t <10 rI c n.
ne I garde.
5. Upoµ'f\6•oµtvo,;, prena111
2. Tou,o µlv. Voir pag-c ?, . 6. "O 'tt : comme a,' O ·n ,
note 1'1. pour~uoi .
3. 0 ,D,aµo,;. Voir pnge 12, , 7. O!. .. ntvtE ati,wv, cin~
ligne 1'2, avec la note. d'eutre eux. f.et emploi de
4. l lpoao,;va, ; ici • fer- f'article avec Ies noms de
aer• · noinbre est des piu. frequeola.
MASSACllE DES MAGES. 1-18
µ.a.y,wv 't"!Xt; Y.i.cpct.Aa.t; me'lV E~w, ~o'f) 't'! l'.ct.l 'ltct.-ri.y<p

'(?Wfl-E'IOt, ict.l nipcr,., -ro,~. &_)..)..o•;, E7tEll.ct.Afo'l't'O
i~·ny•OfJ-f.VOt n ,o r-p'iiyp.ct. 11.ct.l 3ull.vuovn; TO(~
Y.Ecpct.1.:i; . K:d &.p.ct. Ell.'t"Et'IO'I 'lt:X.V,ct. 't'\'IOC I 't"WV f'-X-
ywv ,ov EV r:ocr_l ywop.•vov. Ol 3e nipr;ct.t p.ct.Oov-r.,
TO n Y!j'O'IO; fa 't'WV E7tTOC ll.ct.l 't'W'I p.riytuV ,r,v
irdTT)v, iOtll.ct.(wv ll.OCl cu'.,-rol hop()(. 't'OLctu-rct. r:otfrtv 1 ,
•mct.cr:i1LE'101
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fan1vov Oli.ou ,wa.
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1 5
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n.mov iv ou~ivoc. Tct.u-r'l)v -r·~v ·hp.ip'llv 8.poc;nuoucn'
nipr;ct.t x.ow'f) p.:x.A1cr-r()(. -rwv 1lfl-•piwv, x.ocl iv oc•~ry
opniv fl-<-YIXA'l)V iiv:iyoucr\, iv -r'f) p.ocyov ouoiv()(. E~f.GT\
1
cpct.V"Y)'lct.\ €~ 't'O cpw,, iinoc )(.0tT oritou, Ewu-:-o•~-
lz. ou'îl -r-~v · 'Ylp.ip'llv 'W.U't''ll'I.
XXIV
(Sui\e du morceau rrecedeol .)
OGLIRERATION SUR LE CHOIX o'uN GOUVERNEMENT.
(Liv III, eh. 80-83.)
'Em(n ie )l.(X.Ţl(jŢ·f) o Oopubo; ll.(X.\ fli.TO, 7tf.V't"E

~p..piuiv iyive,o 5 , Eb'lUAf.•Îov-ro ol i1>ct.vxc;,ocv-rE,
't'orcn p.ocyo1cr1 1't'epl TWV '7'XV't'WV "P'rlYfl-XTtd'I, Y.ct. l
D.iz8nct.v ),6yr:it :xmGTOt f',E'I EVtO\IH ' EH·ir,wv,
1. Bcxv-te< î MX. cl, u,· un. 4. E>epcxne:Uouat 1 honore11l ,
2. "E't!pet 't'Ot cx.V,::x îtOt{U\I, fMent.
eu faire a11tant de leur c6te. , 5. Kix\ EwrO:; rc!vte. ~µe:pihw
1' 0 11· p. '70, n. !l. ,ylvt·to , et qu'on en fut se-
3. MT) .. . foy, ue Ies Hait pare p_ar pi us de cinq jours,et
ar rt'tt's. que cmq JOUr~ furPnt pat<Si,, .
11 !=:HO Jl tl'J'f,'. , 7
l:">O ŞUR LE CHOIX 'D'UN GOUVERNEMENT.
i">.iX,6'Ylaocv ~• J.,, 1 • 'O-r(iv"f)~ p.lv ex.eÂwE i~ p.foov

nip(;-\la, x.oc-roc0Et'ICU TOC r.p'Ylyp.oc-roc I' Âiywv -rexa~.
1
« Ep.o! aaxfo E'IOC p.iv 1111-iw'I p.ouvocpzov P,'YlXE'îL
yEvfo6ocL · OU'n yocp 11Su C,U't'E â.yoc6ov. Et3E,E p.h
ydcp "t"l)'I K«p.buvEtt) ubpw ir.' Oul'I im~'iiÂ6E5, 11-E't'E-
(jX."YJ"/.(J.TE Se X.(J.L 't'"f}<; TOU p.exyou i.lbp10<;. Kw~ S' <X.V
Et-11 X,p'iip.a X.OC't"YlpT1crp.ivov 11,oi.l'locpx. l'Yl, -r?i E~Eu'îL
(X\IE\J0uv<p rr;o1fov 't'OC ~OUÂE't'(J.I; X.oct yap ă,.,, 'î0V
&pLu'îO'I av3pwv 7"/X'ITW'I u't'IX'l't'(J. E<; 't'OCUT"/)V "t"l)V
ocpx.·~v h-ro, 't'WV iw0o-rwv \/Ol'lp.lX'îW\I G't"Y}um.
'EyyivE't'OCI fi-EV yocp ol i.lbp1<; urr;o 't"W\I rr;ocpE0\l't'W'I
â.yoc0wv, q:i6avo<; 3a â.px.-r,6Ev ip.<pUE't'OCL â.v0pwr.<p.
~uo S' EX. (J)\I 't'OCU'î(J. lx. El rr;ix.crocv X.OCX.0'îl')'îOC - 'îOC p.Ev
\ .. p , • 1:- ...... \
yocp •;op1 "/.EX.0pllp.E\10<; EpOEI 7'01>./\0C X.OCI' OC'
' , f.l '\ •
TOCu•JOC/\(J. 1
TOC 31. ţ6ov<p. Kocho1 &v3p0t 't'Upavvov &cp0ovov E3E1

E1voc1, ixov-rex rE' r.OC'l-roc ...-oc ă.y0tM · -ro ak umw1.v-
,iov "t'OUTOU ă, "t'O U<; 7-0Âl'Y}"t'OC<; r.iq;,ux.E. qi6ovfo yocp
'î0Î<H (Xp(,;"t'QLIH -;np1Eoucr( 'TE x.ocl (wO>J(jL 6 1 zocÎpEL
o~ "t'0Îul X.OCX.Lu"t'Olul "t'WV 0:.u"t'W\I, 31abOAIX<; YE ocp1-
cr-.o, 1 ivSixrn0oc1. Avocpp.ouT0'TIX'TOV Se 'T0~E ·d.v-
'îw\18. -~v 'TE yocpg IXU'î0V p.E-.piw<; 6wp.ex~·~,, xx.0nO'.L
o-: 1 ou x.exp-roc 0Ep1X7tEUE'TIXI • -iiv n 6Epocmu-~ "t'L<;
I. •Ov , quoi qu'il en soit. 6. <1>8oveE< .. , 1tEptEoila/ 'te
2. 'E~ µ.lcrO\I neoa11a~ Y.O'.- xe<t ~o',ova, 1 ii voit d'un roii
tGtO!îvc(t -ca npY1yµCX-ccx , de re-
1
d'envie sulis1~ter ct vivre ... , ii
mcltre Ies affaircs (le gouver- voit avec Mpluisir l'existencr
nement de la Porse el des de ...
nuli01,s sujcltes) au peuple 7. "Ap,O"to, , ii excelle L
perse toul cntier L'expression est ironique.
5. 'Er«lri).8s, elle s'cst de- 8. 'Ava~µ.oa,6,atov â€ ,bo,
chuinec contre nous . 1tCIIV'tW'I : il faut suppleer ecrti.
4. Tiona ~"\ emfo8al.a , 9. rap semploie ainsi fre-
beauuoup de choses criminelles . quemment daru; Io; phrase!
5 ' E;,:ovtci y,, ouisqu'il n. esp li ca l, res annon coo. p!ll' oii•
SUR Ll GIIOIX D'UN · GOUVERNEMENT. 151
ll.ocp-r-x., ix_6n1u &-re 61.11-,.L Toc ae a~ p-iyvnoc lpx_o•

fl,OCL i.pi.wv · VOf.1,0Cl<X. Tl X.LVEE\ 'lt'oc-rp1oc l!.OCI X.'TELV&t
hp(·rovi;. U).-ii8o~ 3E &px_ov 1 -i.pw-roc f.1,Ev ouvofl,O:
ltOC\l'ţ'WV x.ci).).1cnov lx_u, l.aovop-h1v I 3tu-rEpOC 3e
,OIJ't'W\I ";WV 6 p-ouvocpx_oi; 7-0LEEt ou3iv. -r.:H fLE.V
ipx_occ, &.px_u', umu0vvov aE ocpz~v EJ.EL , ~OVAE~-
p.oc-.oc ae 7-0CVTrl. EC, "t'O i<.OLVO\I ocvocqi i.pu. T(O.p.oct wv
' ,~
OCE<,ELV ..
yvwfl,YJV p.ni.v-r-x.; 'tlp.ioc, p.ovvo:px_i-11v -TO -r. ):r;Oo,
. EV yocp ~~-
' "t'<-j> 7-0/\A<j> " "t'O'C 7-0CV'
E\IL .
, rlX. . . »
'0-rOC\IY}C, p.ev ~~ 'rOCU";Y}\I yvwp. Y}\I foiqiepE, Meyoc-
bu,oi; ae OALyocpx_ L1) EX.EAWE €'1tl';'poc1mv' ).€.ywv ,oc3E.
« Toc fLE.V 'od.VYJC, eim ,vpocvv(3oc mxuwv •, AEAix_Ow
Y..ocp-ol -.ocu-.oc, ,~ 3' ic, -.o -i.).-ii0oc, &vwye tpipm'
,o x.pOC'<OC, 1 yvwp-YJt; 'r'(JC, i:1.p(a't"1)C, Ylfl-OCpnJM · op-().o,,
yocp ocx_pYJ(Ou ou8€.v ECJ'rl OCCJVV!'rw'repov o•'i~e u~p1a-.o-
-repov. Koc(-.01 -.vpocvvou ubpLv qieuyov-rocc, &v~pocc, ii;
~'Ylf'-OU 11.X.OA/.tlj";QU ubpLV m,;etv fo·n OU~IXfl.(tll; ocvoc-
'S)'._ !'!°O\/. â fJ,EV, ycxp· Ei 't'L 'lt'Ol!EI' ymoax.wv 'lt'OLEEI'
,ci> 3e. o·'i3E ytvwax.m . EVI. x.wi; yocp IX\/ yww,;x.01,
oi; Ou"t'' rn1Mx.0YJ oun oî3e l!.OCAOV ou3ev ol.x.·Arnv I,
wOfo 't'! €f1.7-ECJW\I 't'OC -r-p'Yl"(f'-IX.'rlX. &veu voov, "fY•
1. ID.'ij0o, ... <lpxov, le gou- mcme: le peuµle, c'est l'Elat.

vernement du peuple, le rc- 5. B<X1lwv , pour foire 8bolir.
gime populaire , la demo- O. T,x a{e) ... lxvcay, <plpm,
cratie. mnis rlans ce q_u 'il a dii pour
2. "An:« : sou!I-Cntendu -ro nous engaier a transporler ..
"'YJOo,. "AvMyt equivaut ici a d1te
3 . 'A!~t<v, elever au pou- avec le parti cipe d'un verbe
•mr. ayant Ic se ns d a exhorler • .
4. 'E" ·· · 'tb> noAAW ?"'' TCi 7. "O p.f.v, l'un, le lJran.
nc,vn , dan• le nom!ire (dans 8. Oi!« o!ae ... oh,,,,o,, n
le peupl e) nSside la chose pu- ne S&il naturellement , 11ar i n-
hlique (.tUmma rerum\ ell &- slinct.
I 52 SUR LE CHOIX o·uN GOUVERNElffiNT.
1
f'-IXPP<t> 7tO't"OCfL<j'> IX.EA.oi;; ~Ylf',<t> !J-EV vw, ot IHp-
cr·~o-L x.or.x.ov vofoua1, 0'~'101 x_picr0wv •. 'Yl!J-tîi; OE:,
ocvl>pi.iiv 't"W'I ocp(cr-rw'I €7nAE~OCV't"E<; O!J-IAiY)V.' ,ou-
TOIITI 1np18EW!J-E'I 'îO x.pi-roi;. €V yocp o~
'îOU't"OLGI
i'.. xi. oc1~-roi. ivEu6p.c0oc, OCpLcr-rw'J 8E ~v~pWv olx.O~
&.p1cr·rn. ~ouAEup.oc-roc yivecr8oc1. »
Meyi{5u,oi; !J-€V o~ 't"OCU'îY)V yvw!J-Y)'I EGEIJ)Ep!,
-rpi-ro; Oe ~ocpEîoi; oc1nSaix.vu-ro yvwf),Y!'I, Aiywv 0
« 'Ep.ol ~e. -roc 11-1:v EÎ7'E MEyi{5u,oi; ii; -ro 7> A'ii0o~
f.X,O'l'îOC • ~ox.fo op0coi; AE~OCL, 'îOC o' ii; OALyocpx/nv
oux. op~coi;. TpLw'I yocp ;tpOX.EL!J-EVW'I, Y.ocl ;tlX.'l'îW'I
'îW'I Aiyw cxpfo-rw'I SO'l't"W'I I I S-iiii-ou -;"E cxpicr-.O•J 6
x.or.l 0A1yocpx_ iY!, x.or.t ii-owipx_ ou, ;tOA.1-<j> -rov-ro
7
;cpoiz.m Aiyw . A.vOpoi; yocp E'IO, TOV cxp ia-rou
ov?lev <X!J-El'IO'I OC'I ipor.VEIY) . yvwii-~ yo:p 't"OIOCU~
f.pEOf1,EVO; E7>L'îp07tEUOL OC'I cx11-w11-·A-rwi; 'îOV 7tAY)0Eoi; ,
cr1yij>-r6 'îE OC'I ~O\JAEU!J-OC't"OC i7tl OUG!J-E'IEOC<; ,x•1opoc;
OV'îW !J-IX.AIG'îOC. 'Ev OE OA1yocpx. (~ ;tOAAOÎG, cxpn~v
i1toccrx.foucr1 ii; -ro x.owov • lx_0Eoc t~1oc lcrx_upix q11AEE<
iyyivEcr8or.1 . ocu-roi; yocp ~x.occr-roi; ~OUA.Op.Evo, x.opu-
L ~~I'-'!' , UII regime demo- 5. Kot\ ,t,xnwv ,wv ),/'.yw

crattque. CXp ia'twv Ebv-rwv, et it supposer
'l. XpcxaOwv. La troisieme que cl,acun . des trois gouvcr-
personne du piuriei de l'im- nements 'lue je vais nommer
pcralif est en -aOwv el non en soit le me11leur, dans son cs-
·aOwcrotv , chez Ies Ioniens com- pece , '(UC I' ~n ruisse lfOU VCr.
me chez Ies Attiques de la 6. 'Ap,rnov , sous-entcndu
bn11n~ epo_q,ue. .. Ebv-coc;.
5 . Opctl.,Y}v , une soc,ete, un 7. Tov ăcp ,o :ov, , ,I est le
groupe. meilleur (non-seulcmePt qui
4. 'E, .~ 1tA7160, E):OVTot. exist,e . ·m~is .~ui puis!le ~lre)_
ayant rapport a la mullitude . 8 • A pe<Y)v <mxcrxfov a, r,; w
concernant le gouverncmenl xo \v6 v, en m~me tempe qn 'ib
µopulaire. m ltivenl Ies verlu! civiques
SUR LE CHOIX D'UN GOU\'ERNEAIENT. t53
1)1XÎOc; e.lvoc1 yvwii,:icri 't'E VIX.OCV ii; rx_0e.oc /.1.EYCI.AIX

XAA'Y)AOl<11 oc,nx.vfoVTIXI, i~ wv crTicmi; iyy(voVTOC\,
!i<. 3e. TWV t;'t'IX/j\(>)V Cj)OV')~, ix. ~€ 't'OU cpovou OC7t"E~"'l'
ii; ii,0•1vixpy_ i-riv, l'.IXt iv TOUT<p 31iSe.~e.' /;,;ep EG't't
TOUTO ocp1tr't'O'I. /11)U.OU I
TE O'.& 'XOYOV't'O(;
I /~
Y.3•.JVIX't'O'
f"YI o•~ x.ocx.o't"t)-ro: 3 iyyive.cr0ix1 X.f.C'. O't"t)'t'O<; -roivuv
iyywoii,iv-rii; ii; TO'. X.OWO'.. Kz0e.oc ii,h )Ult iyyivE.'t'O:\
-:-0!,;1 x.o:x.oîrr1, cp1Aioc1 3e. lrrx.. upo:i · ol yO'..p x.ocxoi:iv-:e.:;
TO'. ltOIVIX cruyxu~ocvni; • 7t"O\E.UC1L Tou-ro 3i: 't'O\')UTO
y(vE.Tocl Ei; oa â.v 1t"p0uTOC<; ,li; TOU 3'Y)ii,ou 't'(JV<; T0\01.J-
TOU<; 7tOCUC1"fi • Elt ~e
OCU't'W'I e 0wl-'-OC~E.'t'O:I o•~-roi; 3·11
U7t"O TOU O"t)ii,ou, Owl'-oc~oii,e.voi; oe
OCV' ~V icpoc'l"/j,
f-1-0UVOCpx..oi; 8 • X.IXt iv 't'OUT<p O't)AO~ 9 x.ocl OU't'W w:;
'YI p.ouvocpx.. i-ri x.pi.-:v;Tov. 'Evt oi
fae.I r-ocv-rix cruAAIX·
gov-:x e.lT-e.îv ' 0 , x.o6e.v îlft" -~ i°Ae.u0e.p(-ri ăyivE.To,
I.IXl TE.V S6v-roi;; x.o·npoc mxpO'.. ~"tlfOU !() 0A1yocpz i·r,:;
·Î; p.ouv,ocpzou; ~Ezw 't'OL'l'J'I yvwii,-riv îlftlX<; EAE.U0c•
-ro
pc1J8€v,oci; 310'.. E'.voc civ3poc 11 't'OIOUTO mp1cr-riAAe.w",
ywpii; 't'E. TOU't'OU r-oc't'pfoui; 'IOf'-OUi; f'-"YI Aum ix..ov-:0'.:;
w · ou' yo:p
'';, ' xp.e.1vov.
.,, n
I. 'A1•:E~'), 1·es abil; c'est 6. 'Ex OE ct~îG>v, por suite.
\'aoriste dit d'habitud c , ou .au- . 7. :Av' /tJ'-' E'Pciv·,, : commc
trcmcnt, gnomique. ~\IEq)C(VY\ WV.
2. ~di:ld;E est pris imper- 8. 'Av' ... etpcxv·~ iJ,OVV!XpY.O; ,
,onnellement : appm·et. ii rs l reconnu, proclame roi .
3. K !XY.6,-~·«x I l'immorali- O. il.')AOÎ csl pris imperson-
Le : mais ici, particulicrcment, nellement : • ii est evident. ,
celte espece d'immoralite qui 10. :EvAAu.gl,•, t ~ Eţnetv de-
est_ appel~e a_la_ lign.c ~uivante pend de w<rTE sous-en lcnd u.
i'.'.X.~6't''l.:; ... .:; 't'C( x.otva. ) ,e man- 11 . "E•11X /x•,op!X : Cyrus (qni
quement aux tlevoirs civiqucs. avait affranclii Ies l'ersrs dr
4. llvpv,!,!Xvn,. Propre- lu ,lominat ion rl cs Mi·Ms).
ment • baissant el rnpprochant 12 .To ·rnwv-ro 1rsp,a-re\).e" ,
\~urs tetcs » : de concert conserver soigncuscmcul ce r,;_
o,
5. 'E, jusqu'a ce que . gime. ·
154 SUR LE CHOn O'U!I GOUVERNl!M ENT
rvwp.r.u P,EV ~Tl 't'ptt~ O'.'~TOtL 'lţ'pOtX.111.'t'O ', ol O!

·t-focrept~ 1 't"WV E'lt"t'OC cxv~pwv 1tpocre6ino TOCU~.
·n~ ae: Ecraw8'Y) T~ yvwp.~' o 'o-riiv'Y), mpcr~ cr,
crovQIJ.:l)V a.reudwv 1't0L'Y)Gi1.L, !Af~e. i; u.foav !1..U't'OLGt
't"IX.OE.' {( WAvape, lî't"OCGlW't"OCI, 3·7JA:>: 'yoce ~-~ 4 O't"I
3eî lvoc yi. TIV:>: llp.i.wv ~cta1Afo. yevfr6oct, .;\-ro,
~-"llPti> "(E Aocx_6v.oc, :A , E;tt't'pE~iV't"WV 5 't"~J fiEpcraulV
1tA'Y)6E°L~ 't'OV iiv EMîvo EA'f)'t"OC1, 'YI OCAA~ nvt p.11-
I. OCVŢi • l'(W f!V VUV U/J-ÎV Q•JX. EVOC"(WVtEUiJ-OCL •. O'~ 't"E
YGl:P cx.px m OU't"e. cx.pxy;Ooc1 i.0i.).w . E7d WY,~ 3e:
um~LGTOCfJ-11.L "C'"(), 11..px_'ll,, E1't' <j>n 7 u;,;' O'J~ EV_O~
up.iwv cx.p~op.ou, o•~n ocuTo; eyw ovn ol ,i;,;' lp.eii
'X.Ltl 8 "(IVOfl-EVOI. » Tou-rou EimitVTO; "C'OCU"C'OC w, GUVE-
):'._l'>pe.OV ol E~ l1'ti TO\J't'OLGI, ovro, iuv ~'Y) crqll O'JX.
EV"f/"(WVL~ETO, ex).).' ix. "C'OU p.foou X.OC't"7Jli't'O 9 •. Koc l
·1uv ocv"l'"1) 1l otx.€71 31ocTEAEE1 p.ouv'Y) lAe.u6ip'Yl iouaoc
nepcriwv, xocl cx.px ETOCI 't"QlîOCU't"OC OliOC IO OCV"O') iOD.e.1,
·16p.ou~ ovx. u1np~OCIVOUlîOC li 't"OU, n tpcri.wv .
t. IlpoExla~o : comme n'op~ra, poinl ma eompe-

1tpOVl<E<VtO. tition , ma candidature au1
2. O\.. . ~foirEpE,. i°U}Cl volres.
page US, note 7. 7. 'E1t\ toV'tw ... ETC c!>-ce :
"· 'Eiriru\6'] tj î"WiJ.T\, eut formule tres usitce , pour si-
•u rejeter sem avis. ' gnifier : • A celle conditiou
4. Ai'),cx yixp c~- La pro- quc • ·
position quc celle-ci est des- 8. A ~E f, succcssivement.
tinec a eipliquer n'arrivera 9. 'Ex tov iJ.foov ><cttTJ<r~o,
que plus lom. restai t assis (se tennit) a I' e-
5. 'E7!t,pE,J,av~wv. Suus- carl, hors de la li ce.
enlentlu iii"'"''': a (:'l uus) ay•nl 1o."Ap1 «cx,,oircxv~" oircx ... ,
sounus la question a... • ell e n'obeit au Roi que dans les
O. t'fµîv oVx i vo:yw•"tOµcu choses oii .. . , qu'autant quc ...
(futur de i,cxy,.,vltoµcx, ), je ne 11. O,h v1tep6cxi,ovircx , a la
prendrai poin t part au con- condition de ne pas trans-
cours oun~rt cnlre vom1 . je f!'resser.
U VIE D'~ FRERE. t55
xxv
LA vm D'UN Fli.ERE,
( Liv. III, eh. 119.)
'II ywri -roii 'Iv-ra.ippiv,o, t ipwr,ouaa. im -roc,

&vpa.,' TOU ~ixa,).io; X.AOC(Eax.E ă.v x.a.l o3upiax.no,
1t'OIEU!10C OE a.id TWUTO TOUTO TOV 411.0EÎOV 6'!1:~1!1E
ob<.-rîpa.t [LW · 'l>E[Lo/1Xs OE ocyyEAO\I lAEj'E -roc8E • '( y')
j'V\IIXI' ~IX!11AEV; TOI AIXpEîo, o,oor !\/IX TWV 6E8E-
~f\/C,)\I ob,'l)tW\I puaixa6ix, , TO\/ ~OlJAEIXI ,x. mx:vTW\I . »
îI OE ~O\JAEU!11X[LEV1) innx.p(vix-ro -roco,· « Ei LUV 811
[I.OL a,~oî ~IXO'IAEU, !vo, 'TTj\l ljiux;nv, a.lpiou.«1 El<.
lt'IX.VTW\I TO\/ OCOEA!pEOV. )) nuOâ[LEVO, oe Aa.pdo;
't"IXUTIX x.ixl OwfJ,<X.!111.; TO\/ ).âyov' '!;!f.1,lji<X.; -iiyop!UE s
« yn j'lJV<X.L, etpw-riţ a, (,<X.111 AEU, -r(va. lx_ouaix yvw-
[L1l\l' TO\/ ocvopix 't"E JI.OCt TOC -rix.vix tyx.ocT<X.AL'1t'OU!11X,
TO\/ OCOEA<pEOV âAEO mpLEÎV<X.L TOL, o; x.ixl, OCAAO•
-rp1wnpo; TOI 't"W\I '1.0CLOwv X.IXL foaov x.,x_ixp,af.1,ivo~
't"OU ocvopo; iaTL . » '11 o' IXfJ,EtbETO -ro,a,3, · « yo
~<X.alAEu, ocv~p [LE\/ OC\I [I.Ol &no, yivw;o, ,t Ooci-
!J-WV l8llo1 , x.ocl -rix.voc ă.Hix, ,t -ra.i:iT<X. oc1>oboc-
AOL[LL · 1>ix-rpo, OE x.ixt f1lTpo, oux.,-r, f'"J ~wovTw•,
7.0iA<pEo; ocv ocno; ouOevl 't'p07>Cf> yivOLTO. Tocu1:,
t'ŢI yvw11-~ x_p,ofi".,, n!~IX TociiTa. . » Ei n 0Y1
t. 'lvt01ipphw,. II av~il etc

c;mdt1IIU1 c a mort pili" D11 rius
I 2. 'E1t\ Ta.( 6vp01,. Vui )'
p. 132, note 2.
avec ses enfants et 10111 J es 3.. Ut11,i,01, ~ybpiu•, lui en•
h9rµrnes de sa famil\e, voy~,t q1re.
156 LE MEDECIN MALGRE LUI.
iSo~E Teii âocpe,'t) ei1tfr-1 1 Y) yuv7l, x.oci ol oc,rii>tt

TOlÎ't'O'\I TE 't"O'\I 1tocpcu-raE't"O ll.lXL 't"W'\I ,cociSwv 't"OV
1tpE'1b1JTOCTOV .
XXVI
LE MEDBCIN MALGRE LUI,
{Liv. III, d1. 1'.!9- 157.)
2UV""VWI.E ~OCO"LAfo. M:peiov EV iiyp~ 0Y)ptwv J

<X'Z"t'Oowa-t.onoc oc1t ' \'.1t1tou cnpocql'tivoct -rov 1to~oc. Koci
x.w; tcr:x,uoo,ipw; 3 fo-r pcicp'tl · o y_cip ol occr-rpciyoc).o~
i~EX~P'YlO"E EX 't"WV &.p8pwv . NO(J,iCwv 4 3i x.ocl 1tpon-
pov 'lt!pi EWU't"OV EX, m Atyu'lt-riwv -rou; Sox.fov-rocc; I
dvocL 1tpw-rouc; Ti)v iY)TpLidiv, 't"OU-.01111 EX,pa-ro. 01:
Se a-rpEbAOlÎV't'Ec; X.oct ~LW(J,!VOt 't"OV 7toSoc TO x.ocx.ov
fLE~OV ipyci~OVTO s. 'E"7t' E-rr't"~ p,h ~-n
Yl(J,Epocc; x.cd
["7tT~ vux.-rocc; 61to -roG "7t(l.p eov-roc; xocx.oG ~ âocpero;
ocypU?tv(~,;t EtX, E't"O, T~ 3i S·n oy36~ "YlfLEP~ 'ix_ovTi
ol cp).ocupwc; 1tocpocx.ouaocc; 't"tc; 1tp0Tepov Et"t 1 EV Iocp-
◊('îL 8 TOlÎ Kpo-rwVL'YJ't'!W â'1l(J,OX.'1)3eoc; Ti)v -rix_v·nv
, 1. Eu ... loo~, Tei> ~IXpa,,p 6. Mttov epy<X,OVTO, aggra-

mte\ v. On ne peut qu'etre du vaienl.
mcme avis , si • liien • veut dire 7. llpOTEpov i!n : 00111111 c
la mcmc chose qu ' • ingenieu- 1tponpov.
scment ». 8. 'Ev l:<ipiha, . Democede
2. "Ar ?~ 6·~piw v, la chasse. vivait aupres du tyran de Sa -
(La pcche 'etail une nlre es- mos, Polycrale ; lorsque Orre--
pe;e ,d'ixy pYJ ,) , . lcs , gouverneur <le Sardes. fit
J. I axvpoTepw, , asscz grie- pcrir Polycrate duns un gucl-
vcmcnt. apens, ii retint le medecin au-
4. No1-1.i,wv, cu111mc ii nvail pres de lui. Lorsque le meur-
coulume rlc. trier eu t JLC, a sem tour, mi!
5. ~ ,. . ·1.~0v'ta:,. µas~ l f.>UUr . 1 a mort rar ornre de DaritL< .
lE M8DECIN MALGR8 I,DI . 157
' -~ ~ . ' t
~YYEMfl T':i> Aocpwp · •o oe
li-' •
ocyrn1 fl1'1 't"'7')V : ✓. i'. r, ·
~'t"'l'l'I 7t0Cp' E!u•.rrov ix.iAEUG'E. Tov ~!. wi; i~Eupov ['I
'fOÎ:(H 'ooo(nw \
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OX.OU◊'Y}, IX-7t"1)1LEA'
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p.ivov, 1tocp-iiyov i; l'.foov 1ti~11.<; 't"E EAX.OVTOC x.od
pi.imn fo!tri[J.E'IO\I, l:-roc0€VTIX OE i; tJ.EcrO'I Etpw-r11. o
A11.pero; 't"'Y)'I 't"E"f._YYi'I O el i1t(O"Tl1.\TO. 0 ◊E O•~)(. vm -
~/ 4 , ~ , ' ( ' ' '
oex.ea;o , 1Xppwoewv fl'Yl, ewu-;ov uqrtJvXi;, TO' ,;:x.p7.- ,
7t!X'I 't'"I)<; 'EAAX.◊0<; ; 11:;;EG''C"EO'lll'-E'IO;. KOC't"ECD:X.'1 '1) OE

' I '
nii A1Xpei1p -;-ex.vx.(etv hto-Tci:[J.EVO<; •, XIX\ To•~; ix.y(J.-
yovTIX<; IXVTO'I /.Y..EAEUO"E f'·ci:cr-rtyci:, ":"E x.cd x.iv-;pix
1t(J.p!X(j)EpELV E<; ţ"Q fLEGO'I. ''o ◊!. /.v0!XU't"!X 0'1} J.iv
lx.CDCI (vet 6, qi&; iX-'t"pEl'.EW<; f'-E'I OU)'. /..ricr-r1Xcr0ext, o,ti.i-
A'l}O"()'.<; ~E. t"YlTp{Ţ> q,Aexupw<; fx.m 7 't""/J'I ":E'f..'1"1)'1. MET~
~€ i:ii; ot l1ti't"pE~E 8, 'EAA"Y}'IIX.OLO"t t7JfltXO"t z9s~iu·1~
,,
x.oct' ·11mor. flE't"tX' -;oc '10-x_upcr.
\ ' 1tporrxywv .•
I'·'" i-..ex•r1.ivm i1to(ee l'.C!.t iv x_pov1p o).(ytr> uytiex ti.\'I

. "
u;;vc«J TE,
0:7tE.~E~E, ovoexi-w: E.'t" t i.A1tL~O'l't"OC ă.pT(T.O •J'I foeo-Gix1.

Awp~e't"IX.t 0'1! !'-IV flE't"~ -TOCU-Tor. o A11.pero; m0€wv u
ses richesses furenl lranspor- d'exq>T)'IO:'' un peu p,us naul.
a
lees Suse, e l Democede avec 7. <l>)so;•;pw, [ze.v. Ici· jlOS-
elles. seder mcdiocremem. avoir une
I. T<î> Aapdcp ne sert qu'a lcgere leinture de ...
_,
!
"'tPe~er el ,expţiq~er al.
Oxovol') : 1001en, pour
8. 'E1ts'tpe,J,e , ~onfia (Ic trai-
temeni de sa maladie).
61to~ OT) ou 01toVoT) , en UQ 9. "H1t1oCX tJ.E't(.( 't« ia1.•;pa
lien •1ueleonque. 1tpacri:iywv. Apres avoir em-
3 . f"lv ~ezv·~v , l'arl (me- , loye la force (pour rcduire
dirnl), la medecine. 1a luxation) ii a recour;, ii des
lt. OVx V1t E.::t zt'tO, n'en con- lenitifs (pour calmer l'inflam-
•e~ail pas. , . , mnlion Ju picd).
.), Tex\lU~E: ·, E'Jt~G'taµE•t rJ I; , I O. Ileoewv (ortlioa,rement
qu'il U!!81l d'arlifice sachant ln • entraves, chaines qui rete--
medecine (c.-a-..d., afin de dis-- naienl Ies pi eds •> parait de--
•imuler qu 'ii la savait). 5igner :,·i une espcce d'orne-
6. 'E,.q,cx iac, : sou-ntcnd11 mcnt. Oemocede v• jouer sur
~w·;,r'J·, 1 qui sr trouve a COtt' le mot .
15B LE MEDECl:'I ,\IALliRE LUI.
y_pvai(uv 3Co ~EIJ"(E<11. o 3€ /J.l'I l7'E!p!to Et ol St7'Â·n-

!S\O'I
1
-ro x.ocx.ov E7t('t"1)~Ei; v€f'.H, 8·n 1.uv tr(IEG'.
i;.o!'Y)aL 'Hc;6di; Oe. -riŢ> l;n'i â Aocpcîoi; oc1to1tfo.m1
~-1'1 7'0CpC1.. 'îO'., EWU'îOU yuvocrx.oci;. Tiocpocyovni; ~f ol
EU\IOU)'._01 fAtyov 1tpo; -r&i; yvvoci:x.(1.i; wi; ~oca,).€'(
)U"t'Oi; Eh) 0,; -r-~v ~'JX.~V 1X1t€Swx.E. 'Y1to-ru1t-rouaoc ~e.
OCU'.t'EW'I EX.!X.')"t''Y) qita.A~ E, 'îOU x_pu,;ou TI)V 8-~)(.'Y)\I',
iowpino AYlf1-0X.'Y)~fa oihw 8'11 -rt s 8oclj,1).i'i OwpE?,,
w; -roui; CX7'07tL7t'îOV'îlXi; 0C7t() 'îW'I ţtOCAEW\I a-roc~poci;
l7-0(J-EVO, olx.i'îY)i;, -rijl ouvori-oc 'Y)V Ix.hwv , IXV!•
Hyc-ro, x.oc( ol X.P'Yl(J-IX 7'0AAov 'ît x_puaou' auv!•
~EX,!hi . -
·o ~E â'Y)(J-OX.'Y)a'Y)~ ou-roi; wOE EX. Kp6-rwvoi; ii,n-
'(1&-EVO; Tio).ux.poc-r!'i W(J-LA'Y)O'E. Ilix-rp1 mm(x_ E'îO 5 ev tj
Kpo':'ttlVI opy-11v X,1XAE7'iŢ> · 'îOU't'OV E7'E\TE oux l81JV'1.'t'O
~OEtv, OC7t0At7'ti>V orx_e-rn li; Aîytvocv. Ket't'IX(jT&.i;
~t li; 't'OCIJ't"t)V G "'Pi:,'t'(p E't'E'i U7t!p!~OCAE't'O 'îO'JI; &nou;
t'71Tpovi; , OCGXEU'Y)i; ;np EV 'îWV 8croc m~l 't'"~V 't'f.)'_'Y'Y)'I
la-rt ipyoc),n1oc . Koc! fA-111 OEU't'Ep<p hi( 't'IXAOCV't'OU
At"(l"l'Yl't'!XI O'Y)(J-Oa(~ f1-1G0ouv-rixt , -rpi-rep Oe. ETE'i
'A.&-tivocîot Elf.lX"t'O\I f'-'YEWV, Tnocp-r<p OE E't'(i Tio).u-
X.OIX't"'lli; aU<i',v "t'OCAOCV't'WV. O~'t'W fi-EV OC7tlXE't'O ei; "t'~V
~i~ov. TOT! aE !~l'Y)<10CtJ-EVOi; Aocp!îOV' 0!11.611 "t'I
t. Am)-iia,o,. Tanl qu'il 4. Xpi}µo: 7t0AAOV :' XPV·

~ta,t caplif, Democcde n'avail aov, unc grande qua1-1tite, une
porte qu'une paire de ,,;lilo:,. somme consideraLl c d'or.
~- cÎ1to-rj1tTovacx ... i, -coU 5. I:vvdxe-ro, ii i'lait enla~
lPll<rov TT\' 6i}xÎ, , paisant 1t, enchaîntl i : en d'autre,
ttam .e cofTre ou 'on metlail tcrmes ' • force de TiVTe
ror. nec. ,
:',, O0'tw ... 'tl : 1 peu prCS 6. Ka-caa-r!2, ... Ec t!XVnţ~,
c:C\rarce o'U-,r., se-uJ , etabli cl.me cette î1e.
LE M~DECIN MALGRE Ltil.
(J-iy11J"t"OV EÎx_E x.oc( O(J-O"t"flt.itE(o; ~MIAEL lyEyo-m ,

:tAY)V "t"E EVO, "t"OU E~ "ElA"l)V(I.~ CX.7t"IEVXI 7t"OCVTOC 't'?'.
ocnoc oi 1tocp·7Jv . Koc( 't'O'~, Ai.y 1J1t,fou~ i.-ri"t"pov, Ot
~occrt"Afo: 1tponpou iwv"t"O, [1-EAAOV"t"OC<; XVOC'1't.OAOmEr-
cr8oc, O't'I lJit'O "EAA")')vo, Î."fJ"t"poii l,;,;w8·f)crll'.V, 't'OIJ't'O•J~ 1
~/l'.O"tAE(I. n;ocp<X\'t'"/)0"7..[l.EVO; ippucrll'."t"O' THv Se. 11-iyt-
GTOV 1tpriyp.(I.' Â"llfl-O'l.·nS"ll~ itll'.poc ~MtAE~.
'Ev X.POV(p De. o1iy(p p.!'t'OC. Ţ(I.UTOC TXDE OCAAt:/.
rruVY)Vff/.&ycvfo0oct. 'ATOGO"'{I tj Kupou [l-EY Huyoc-
Tpi, âocpEiou DE yuvoctid fcpu cpiifJ-OC ', V-ETOC ~e. iz.pll'.-
/v evip.c"t"O 1tpocrw '. "Ocrov fJ-EV 3'11 xpovov ~-1 n.occr-
crov , '1l Se. 5 z.pu1tTQl)l)'O( X.oct oc(,;x_uvop.Ev"I) E'cppd.(E
' l:- ' E7t"U"t"E
• ' ~' ' ll,OCY.(~ ' ,f.
- ")'T)V I _, /Lo't"E1t"E[l-'j'll'.TO '
0'JUE'lt. OE EV TOV
L\·r,v.oz.Y)OEoc, t'.OCI, ol E:tESE~E. ·o OE, cpx, urfa
it'OtY)GEIV, e~opz.or fJ-IV ~ p.iv 7 ol OCVTUit'Oupy·nr,m
E'l.EtV"flV -rou-vo ";O ocv OCU't"fJ~ OE-ri8·7J, 0Erjcr„r,8oct Oe.
o•~OEvo; -rwv o,;oc ă, ocÎ.r,x_u,1-riv icr·d ~ipov-roc '., '11,; ~E
ocp(i. p.tv [l-ETOC. TOCU"t"OC iWfJ-EVO<; vy1ioc OCit'EOE~E, ev-
0ocuT/l'. s'Y) Ot31l'.x.0acroc Uit'() TOV Â'/l fJ-01/.'f)~EO<;'Yl A.-rorrcroc H
"POlîE(f>EPE Âocp.itp 1oyov TOtovS.· « Tn ~OCutAEU,

'izwv SuvOCfJ-1'1 TOO"OCIJT")')V id.T"l)O"OCI I, 0 1JTE Tt 'i0vo;
1. TouTov; ne serL qu'il pliquer, si on transporte men-

rappcler <ou~ Atyvm!ov~ !-ri- talement ~ rii su comm cnce-
Tpov,. mcnt de la phrase.
2. Msy«nov "P1ÎYIJ-Gt, une 6. 'Ev xC:txrli ~v paraîl e11ui-
chose de la pl us haule impor- valoir â ~'-' ă ,, î\ r.cxxoO, ou
tance, un trcs grand persou- ~v ><Gt'l.OV : • l.o,-squc la tu-
nage . mcur dcvint un mal reel, SL'-
3. "Eq>v q>VIJ-Gt, une tumeur r, cux . »
nm. 7. TH µEv : comme ~ µ~v.
4. 'Ev!IJ-ETO 1tp6crw, clic 8 . 'fi:; o: t<Tl('JVl)V . . . '!)Ep •,·, ,c,.
rongcait plus avant, clle eten- Proprcment : • ten<laut ii hon-
dait ses ravagc~. le P, hon lc 11x .
I>. At devieuJ.i·a faalci.u- li. u,_,,_ Propreme<>
160 LE MEDECIN MALGI\E LUI.
;cpoaX."t"Wfl.~\10~ OU"t"E alJ\l()(fl.t\l nip~aL. Olx.o~ ◊E f.11"t"t

<X.\l~pet. x.ocl \IEO\I x.o;l X.P"Ylfl-X"t"W\I fl-eyxiw\l oaa;co"t"·fl\l
<pc.<.t\lEl16oci "t"I oc;co◊UX.\11.ifl-E\IO\I, L\IOC x.ocl Ilipr,oc1 i;,.-
f1·1X.6wa1 O"t"I im' ocvapo; &px_onoct. 'E;c' OCf.1,<pOnpoc ai
,01 cruv-<pipu "t"OCi}roc 7tOIEHv, x.ocl t\loc ,;<pEW\I II€pcrc.<.t
idlj"t"WV"t"l>'.l /X\lapoc EÎVOCI "t"OV ;cpoeu"t"EW"t"OC) x.ocl 'i.vr:1.
P, "\, I ~' "\ I w ,
"t"ptOWVTOCL ';\°0/\Efl- fl-"YJOE lj)'..0/\"f)\I ocyo\l"t"E~ E7't-
p .. , ' N- '
OO'J /\EUWljt "t"Ot. uv y11.p . OC\I TI Y.()( t oc;cooEc,OCIO t
N ' ' ~ , i;
f pyo\l, e'.w; \IEO~ El~ -~AIX.L"Y)\I' ocu~c,f.1,EV<p yir.p "t"<fl

GWfl,OC"t"I GU\IOCIJ~OV"t"OCI x.ocl oc! cppivE~ S, y-r1poccrx.OV"t"l
a€ cruyy'r) pfox.oucr1 x.ocl €~ "t"OC 7rP'YlYfl.OC"t"OC 'lt"X\IT'l..
t:X,. ._i. OCU.O/\U\10\l"t"tY..t.
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,. , \ , , . ' " I , '
or,a;ci;p ocu"t"o; E'lt"t\lOEW 'lt"Ot"()GE\\I Etp·f)x.oc~ • ayw
yocp ~E~OIJAEUfl,OCI ~EIJ~OC, y€<pupoc\l EX ~craa "t"'Îj~
-r:m{?'.J'J i~ 'r'fl\l h€p"YJV E'lrl ~x.•~6oc~ cr"t"pOC"t"Eu Er,6oct,
x.ocl ">OCU"t"OC o)..iyou x_po\lou • fo,oct "t"EAEOf.1-EVOC 7 • »
Aeyu A 't"QljGOC "t"OCOE. (( "o poc 8 'IU\I, ,7rl
, N • ~ • \ 'fi
Ix.uvoc~ '
fl.EV
T()'I 7rpW"t""YI\I i LE\ICl.l EOCljQ\I' OD"t"Ol YelP, E'lt"Eel\l ljlJ
~C,IJA~, foOV"t"OCL "t"Ol IO, cru OE fi-OL €7rl 'r'fl\l 'Enxoa:
• tu es assis , , tu restes m- 5. na:v,:o: 000:1tEp, .. Em--

actif. vo€w 'JtOt~GEtV Et'prp<.exr;, tu n·as
1. Tp lllwvt~I 1tO~Ep.<p , de- ri en dit que je ne proj ette
pensent leur energie dans Ia moi-mcme de fa ire.
guerre . 6. 'Oi.lyo".I xpovov, SOIIS
2. wAv ... ot1tooito:w (de a:1to peu, avani pcu . .
ildx·1vµ.o:,), tu ferais voir lsi 7. "Erno:t 'td.Ebµevct, seront
lu voulais), tu peux faire voir . en voie d'execulion .
3. A\ q, ptv.,;, l'âme. Ies for- 8. "Opo:, vois : nous dirio11!
~es de l'âme, Ies l'acullcs . • ecoule •·
4. 'Ex otoo:x~,;, conformc- 9. T~~ 1tpwnr'.; ,l'al.io'.·d .
menl aux inslru ·Lions <ju' elle 10. Ov-rot... EO-o..., t au -ro,,
Hait r~ues de Dcmoccde . lu Ies lrou veru.
Lf: 118DECIN ULGR.8 LUl. IGI
noa.·nuia6cu 1 • 'Em6,.,i,uw y«p, ).6y -rruvOa.vofl-iv-,,,
Acr;x.a.(vcr;~ Ti fi-Ol ytvia6a.1 Otpa.1.cr;(va.~ x.cr;i 'Apydcr;,
x.otl 'An1x.o:, x.a.l Kop1vOfo.~. W EX_E L~ aE ocvopcr; im-
T"1)8EOTotTOV t ocv6pwv '7.IX.VTWV oi~a.1 TE Ex.11GTl1 -rii,
'E).).ix.60, x.a.i x.a.T"1Jy-hcra.a6oc1 , TOlÎTov ă, atu Tov
;tQOOC E~L"f)GOCTO. » AfJ-El~ETOCL âocptîo, ' « •n yuva.1 1
i-rrd TOLVUV TOI 8ox.fo ri,, 'E).).ix.oo, 'Yl(Lioc, -rrpwTCl:
iitO'rrELpocaOcr;1 ' X.OCTOCO"I.OitOU, fi-OL 60X.EEL TIEpaiwv
i.pwTOV IX.f1-ELVOV EtVOCL IXfl-lX TOlJTCf> T<j) au ).iyu,
'itEfl-~111 l, otUTOu,' oi f1-«06vTE, x.cr;i iâovTE, faa.cr-;-cr;
a.uTwv s i~cr;yyt).foua1 Yl!'-ÎV · x.cr;i [1mnv E~EmGTIX.-
, , ' ' ',I,
fi-Evo~ E-rr a.uTO'Js TPE'fop.cr;i. »
Ta.uTa. EÎ-rrE x.a.i &fi-« fao, T• x.a.i lpyov i1.oiEE •.
'EmhE yocp TIX."f._ lO"TIX Ylfl-EP"YJ E7"EA0tf1-~!' x.cr;).focr;,
TIEpaiwv ocvOpot, OOX.lfl-OUs -rrEVTEX.otLOEX.ot' €VETinETO
crqn E7"0f1-EVOu, â"1)f1-0X."1)i1E°i OIE~EA0tîv ·roc mxpa.Oa.-
AIX.GO"IIX -rii, 'Enix.oo,, ox.w, TE I fl-'Yl OtotOp11ona.t
G<pEOC, o â"YJf1-0X."1)0'1),, ocna. fi-IV mivTw, 07-tG(J) OC'rr·
IX.~OUGt. 'EvTEIAIXfl-EVOs OE TOIJ't'OLGI TotuTot, O,;unpot
X.IXAfoa., CX.UTOV â"1Jf1-0X."1)0EIX iofrTo IXUTOU Q,(,(l), i~-
'1l"("1JtîlX.f1-EVv; -rrocacr;v x.cr;i l-rr1oi~cr;, T'Y)V 'E).).ci~cr; TOÎGI
n ip~(H 07t'LaW 'tl~EI · Owpot oifi-IV T<j) 7t'otTpi x.a.!
-rofo1 OCOEA(ji<0îa1 ix.iAWE 7-IXVTot TO: fat(vc;u' im-
t . ~;, o€ µo, . .. ,npcxrnls- s-rto i« a le meme sens que l'ex-

a6cx,, mais je t 'en prie, envoie pression proverbiale ciµ' i!'1to, ,
nne armce: l'infinitif tient lieu ex µ' epyov, • aussil,i l d 1l. aussi-
de l'imperatif. lol fa 1l , .
I!. 'E1u't'l)/leotcxtov. Vo1r 5."0xw; <E. Entendez (<lpix•
p. 59, note 11. 'tE Oxw,.
3. A.V-ro~~, ... ciV-rw", Ic~ 6. 'Exdvov remplace !w ,-
Grecs, .. . de. Greca. <oii, qui serait eqwvoquc <1a l'i
4. • Aµa l-rto ~ n -.«x\ epy,,, .iette ph n s.i
U\2 LE r.iEDEGlN lllALGllE LUI.
,-).oi;; A0t~OV't"0t 1,m, ~; ocnoc ol 7'0AA«7'A'Y)tfl/ll

ocv·nSwo-m • 1Cpo, Ot i, ~ Swp0t ~hocooc I ol IIJ''11
O"IJfL{;oclito-8oc1 7t'AYJO"~ a.yoc8wv i.0tv-ro(wv, ffiV &p.ot
~
oi 7t' "\/\WO"EOV0U
' _o
. AocpfCo, P-'"
' ~'
01), OOXEE IV
, I • '
EfLOL, • '
OC7'
ovOE'IO, OOAlpoii voou tmiyyiAAETO ol -r-0tii-roc, Â'lj-
i,i.ox.Y)O"(Jc; 8t, S.fo0t, fLYl Eu~ ix.1Cupw-ro Aor.ptîo;, ou-r1
imopocf',tilV' miv-roc TOC 010op.EVOC iofano, cx.noc 't'OC
fLE'I EW\J't'OU X.0t't'tl. x_wp"fJV B lip'Yl X0t't'0tAEÎ~llV, tv0t
O'lt'io-w G<pfo: i,n).8wv 6 EX,01 ' 't°i)V fL!V't'OI o).x.ocSO'.
't'Yl" ot A0tpEio, imiyyiH.-ro 0€x.Eo-8oc1 lqm. 'Ev·m-
ACt.fLE'IO; Se x.0ti Tov-r -r0tu-roc 1 o i1or.pEio, &1-')cr-rf>-AEl
0t;J"t'OU; E'TCL 8oc1or.o-a0tv.
K0t-roc{;fiv-i;E, ~e o&ro1 i, <Jio1v(x.'Y)v x.or.i <1>01v(x.'YJ,
i, I10wvoc 'TCOA1v' 0tU't'ÎX.0t fLEV -rpriipEocc; Svo E'TCA"f)-
pwO'OC'I f, &p.oc. OE 0tu"'fio-1 x.cd y0tuAOV p.iyocv 7t'0tV"t'Otw,
:x.y0t6wv 10 • ,;0tpoco-x..u0to-ocp.E"o1 ~e
1Cr.x.noc, E'TC1wov i1
,,Xv 'Enoc~ , 1Cpoo-io-xovn, ol: ocun\, -roc 1C0tpoclb:-
Aoctro-1or. i8'Y)EU'l"t'O Y.OCt ocmypocqio~-ro, i, O T(X 'TCOAAOC
ocun\~ x.oci i'.OCAX i'.oc( ovoii,or.a-roc 8E'Y)GOC/J-E"o1 oc,--
ix.ov-ro -ri\, 'l't'or.At'Y), i, Tocpor.... -roc. 'Ev6ocu-roc Oe , ix
1. ' Ohoioo: paroit dependre 7. T o:v,oi : â savoir a,e(d-

de 1tA~ao:,. Oelv -roc 1to:po:80:,aaa,o:.
2. l::.oxls" tlquiTBnl, dans 8. Ko:\ <l>o,vtxYJ, i, ~«lt,vc,
celle loculion, a l'indicatif oo- 1t6, .. . Litteral en,ent : • Et dKII S
x!«. celte ,,artic de Io Phen icie qui
3. Et : ionien, pour ot (avec est lu viile de Sidon • ·
\'accent : 011). 9. 'E1t,~pwacx,, il s appre-
4. Oun lmopO:iJ-(OV . Litte- tcrent , ils mircnt en elttl de
l"lllemenl : Sa ns se jeler dessus naviguer ( proprement : • ils
cn aucunc fa~ n (sa ns aucun mun,rcnl d'un equ1page • ).
empressemenl)- 10. rcx<i.ov µlyav 1t<XV~oiu•,
5. Ko:-roc ):to>l)YJV, en plar.e. civ«6iiw , . un grand vai~u
6. 'O,da.., . .. "'"''Oc.l~,apN,11 ,·ond (charge) de chosea pre-.
,on ro&ow- . âev•e.s de loote espti<lll.
Lt dMCJN MALGM LI!!.
p"'lla-tWV"I)~ -ni, i, ă"l)p.Ox'T)SlCl 1 , A.pttî't'O(j)LAt~"l, -rt"iiv

TC1.pC1.v-r€vwv o ~a.a1b'.i, -roti-ro p.Ev Tel 7t"118ix.).10:
'Tt"xpD.uaE TW\I M"l)SL,ttW'I '11.WV, TOUTO ae ClUTOU,
't"OIJ, IIipaCl, lp~E w,XCl'tCI.O"i<.07t'OUs a:,j(hv EO'ITCls ·
f.'I «;> 8E OV't'Ot TCi.UTC(. f.7t'CI.Gxov, o d"l)fLOX"Y)a"I),
l, T'Y)'I Kpo-rwvoc OC7t'LXVEE't'Clt . A7t'LYfLE'IOU ~E .;j~"I)
TOIJTOU ;_, T'Y}V lwu·rnu, o 'AptGTO(j)LAia"I), ti-ucrE
TOU, IlipcrC1.;, X.CI. \ TOC 7t'Clp€).Cl{;€ ! 'tW'I 'IEW'I ocm(-
awx.i O"(j)L.
TIAWO\ITE; ~€ iv8EUTE'I ol II€paC1.L XOCI StwXOVTE~
~"l)(LOX.Y)3€Cl OC7t'LXVfoVTClL Es T'YJ'I KpOTW\ICl , EUpov•n,
3€ (1-1'1 ocyopii~O\ITCl ll.7t'TOVTO a.u-roti. Twv SE K?o-
't'W'lt"l)TEWV oî f-!lv x.ocTocppwSfovn~ -roc Tiep<nxo:
1tp'Yly(LOCTOC 5 1t'po'Livoc1 lTOLfLOL ~aocv , ot 3€ ocvToc-
ltTOVTO Tl XG( l TOÎ'1L (j"l(.U'fiX.AOLGL E1t"OCLO\I -rou, Ilepaoc;
1tpo°Laxo11-€vou~ E7HCl TIX.8E. (( "Av~pl~ Kpo-rt,JVL',jTa.1,
op&TE TOC 7t'OLEt't"E . ocvSpo:. ~MtAfo, Sp"l)7t'ET"l)V ysvo-
p.Evov €~oc1p€tGOE. Kw, Ta.u-roc ~ClGLA€'i Ao:.pEt<J> ix-
;(,f"YIGEL 7t'tprn{;pfo8Cl1 4 i xii>, ae: UfJ-Î'I TOC 7'0L€UfLEVIX.
i~EL XClAw, 5 , f,v OC7t'ÎA"l)IToE "IJfl-ECl, ; f.7t' t -:ivo: ai
"t""Y)Ga€ 1t"po-r€p"l)v GTPIX.TWGOfLEOCl 7t'OALV ; TLVCl 31.
r.pOTtp"l)\I ocvSpoc7'0~l~Ea00:.1 7t'ELp"l)<rO(LE0Cl; )) TClUTCl
t . 'EY. pY)a-TwvY)s "I' ;, '11)- p!/cp h;,:p'l'}o-e, 1tep,vllplITTlct1

\J-Ox,ioea, par un eITct de la Comment suffira-l-i l au ro,
ru mplaisuncc ~u 'il avait pour Darius d'avoir re,;u ces af-
Dcmoccde , par complaisance fronts? En d"autres tcnnes
pour llcmocMc . Le texte de Commcnt . apres avoir re,;u ces
cettc phrase est d'aill eurs fort all'ronls . se ti cndra-l--il pom
incertain. conlent, ne demoudera l-il rien
'l. I l:xptl a:lle, avail enleve. rle pi?•• ~ r~stera-~-il la 1.
5 Ta ... 1tp,in1.ata , la pu;!!- 5. "fµ.w -ra r.ot<·J µ.!Va • ~••
sanre. x0< ).w,, rol re act ion r estera-
4. Kii><; tav~a j:loun>J;i· lict- l-el le impun ic?
I.E MANTEAU DE SlL080N .
\ iyov•rn; TOui; KpOTWVL7JT0ti; oux. Jv fou8ov, et.H'
E~0ttpi8ivTE<; TE TOV â"Y)f,LOX.7]SEoc x.otl TOV yotu).ov TO\
&f,Lot -i\yovTo IX'lt"ottpeOivni; , IXl't"t,;Awov o'lt"fow ii; T7l~
Aa("Y)V.
XXVII
LE MANTEAU DE STLOSON
fLi-.. 111, eh. 139-Ut.)
METOC Se. TOCUTot I Iocf-1.0V ~ot(HAEvi; Aotpdoi; 0tlpiu,

'lt"OA(wv 7'otaiwv 7-pW't"'rlV 'EAA"Y)V tSwv X.O( t ~ocpbxpwv'
~LOC TOL7]vae TLVOC othC-r,v. K0tf,LbUGEW TOU Kupou
-rTpoc·nuop.ivou i1.' A tyu'lt"TOV ~Hot n cruz.vot ii;
,)iv Aiyu1.TOV Cl.'lt"tX.OVTO 'E).).71vwv, Qt p.1.v, w; oix.o; ,
)(.O(T 1 Ef,L'lt"Op("Y)v', ot aE GTpOCTE•J6f,LEVOL, ot ~i TLV f. <; s
x.oct ocu-riii; -riii; X.<"P"Yi, 8E"Y)Totl, TWV ~V x.o:( I•JAOGWV
o Aiocxioi;, IloAux.pocTEO<; TE lti>v ixSeA.q>Eoi; x.ocl Cf> EU-
ywv i-,,_ id.11.ou •. TouTov Tov IuAocr,7ivToc X.OCTEAocb,
EVW)'_t'Y1 Tti; TOt713E · Aocbti>v )'._AOCVt~oc ,;upp~v x.oc l
l't"EptbOCAOf,Lf.VO<; 'Ylyopoc~E EV tj Mip.qit . . '13<l,v 31.
OCU,OV AocpEîoi; ' ~opuqiopoi; TE eti>v Kocp.bUGEW x.ot l
Aoyou ov3Evoi; x.w p.eyocAou, E'lt"t8uv:r,GE -rii i; )'._AIXVL-
Soi;, x.oct ocvT7)v 1.pocrel8<l,v wvino 1 • 'o SE Iulocrwv ,
opiwv TQV AocpELO\I fJ-EYOCAwi; im8up.fov-rot -riji; X. ).ix,-
1. Tcxii .o. rli'signe le voy.a<>e 4. <l>tvywv .,, ~aµ. ov . par

d"e,ploralion raconte dans 1e suite de l'assassinat de son fr ere
morr.eau preceden t. Polycrate ' ,·oi,· i, la page 156,
2. K cxt' 1µ.nopl-r1v, pour y note 8) el des eveHernenu
raire le commerce. qui en avaienl ele la conse-
3. or M t1vr~ , certains &U - ~uence .
a. 'Ovie,o, voulait l'~el cr
MANTEAU DE S·\'LO SON.
vi8o,, 8a(~ TU)'._'~ X,p!OfL!VO<; 1 ).iyu · (( 'F:yw TCX.tn"1)V

J;<uAiw p.av ou3Evo, X.P'7lf'-IXTO;, 3(3wp.t 31. &.nw, ',
d1np ou,w 3.r yevicr8cx.1 nocv-rw,• . » Atvicroc, -rcx.(hcx.'
o A1Xpeîoi; ncx.pcx.).cx.p.bocm TO Elp.cx.. 'o fLEV i.;, Iu-
AOGW'I 'Y)n(,ncx.-ro 6 't'OU't'O ol OCT.OAWAEVCX.L St' Eu'1)0ELOC'I .
·o, Sl -rod z.povou npoboc(vov-ro, Kocp.bucr-t), 't'E
oc1ti8cx.vE x.cx.t 't'lfl p.ocy x.on cx.u-ra, E~wx.a i.v A\.
yu1tT<p 0E-r)0EVTL ,a Elp.cx. . 'Avocba:, 3E i, Tel. Ioti110
., ,E't'O i, 7 Tel. 1tpo8upoc 't'WV ~occrt\fo, oi.x.(wv, x.ocl Etp"ll
Acx.p~i0 1J EuEp)'ET"I), EÎVOCL. 'AyynAEL T!XlÎTOC 11.x.oucroc,
o1ru\oupo, 't'W ~C(.G\AEI . o 'Se 8wp.ii11oc, ).iyu 7tpoi;
12:UTOV. (( Kocl -ri, !11TI 'EH'1)vwv Tlfl iyw 1tpocx.tSfo-
Pt P ţ\,
f)-CX.I j VEWO'Tt fJ-EV TI)V 1Xp)'.."l)V EX. W, C(.VCX.t,EO·/li'.E
l \ ' t ' PI '
O
1
-;\ TL, 'YI ou3e(, X.<u m1.p' 'iip.ioc, OC\/TWV · Jx_w 3E
x_pfoi; Etmî'I ou3h ocvopai; "EAA"l)VO, • 0(.lW<; oe
C(.\J't'OV
1tocpa.yETE fow, !voc Et3i<u -r( Oi)..wv AE)'Et -rcx.uToc. "
nrxp'iiyE o 'ltUAOupo, TOV ~UAOO'WVTCX., O''t'<X.VTIX 3,
i., p.foov Etpwno'I ol âpp."llVEE<; -ri, 't'E EL.I) x.cx.t TL
7t01'1)0'0C, !uepyi't-rJ<; lj)'l'lO'L EÎvcx.t ~cx.cn).foi;. Eim wv
b Iu\ocrw'I 7t0CV't'OC 't'(l mpl 'ţ'Y)V x_).ocvi3a: YEVOfLEVCX.,
1. 0,b;i <Vn ;,:~•oµl'loC, 5. 'H1tia-rato. foi ,· page 10 .
heureuscment msp,rc. note 7.
2. "Anw,, en \'Bin, pour 6. I1tp«A'I\Au6u, t,,
~l•it
rien, gratis. passee au1 mains de .
3. E,mp o{hw ilEl ytvfo0w 7. "lttto t,, ii allait s'u -
mxv'tw,, s·iJ faut absolument 5e0ir dans .
qu'il en ·soil ainsi (que je rc·en I!. 'Ava6l6l)xt ii' ·', - ,( ~
depouille). oVo~,, ... , et
I d=aulre part,
4. Al,foac tavta. avant ae- personne. ou presquc ~el'!'OOne.
ccple l"off,.... , o'P.st YP.nu .
Hl6 LE IIANTBAU DB SYWSOI'.
x.ctl «:i; ocu-ro; Ei"Y) x.iîvo; o Oou;. 'A.!J-ELb!'t'IXL npo~

Tocii-roc âocpiîo~. (( yn YEVVIXIO't'rLTE ocv~pwv' au x,gîvo;
eI; o.~ i11-oi ouOEffotv ix_ovT( x.w OIJVOC!J-1'1 l~wxoc~ EÎ.
X.OCL cr11-1x.poc, ocn' tiJV ÎITYl ya "1) x.iipt; xcd Ei I vi.iv 1
xo0i:v ·n ii,i:yoc AIXbOlfLL Av-r' c:iv "t'OI x_purrov )(.O((
ocpyupov OC'lrAETOV oiow1-u, w; fl-71 x.o-ri "t'OI fJ-E"t'OC-
11-EA'Y)~ âocpa'(ov "t'OV 'l'a"t'occmao; eu -n-0171aocv-r1 3 • ,.
Ai:ye1 -n-po; "t'Ot:i.i"t'OC O IuAoawv . (( 'E11-ot fl-Tl"t'E x_pu-
crov, ~ ~O((jlAEi.i, fJ-'YlTE ocpyupov o(oou, ocn' OC\/Ot:ll'W-
O'OCfLE\/0; f-'-01 4 -ti)v 'n'OC"t'p(ooc IOCfLO\/' -ti)V vi.iv, OC~EAipEOU
't'Oi.i Îf-'-OU no).uxpocno; oc-n-o0ocvO\/"t'O~ i.n,' 'Opoi"t'EW,
lx_ u OOUAO; 'YlfJ-i"t'Epo~', "t'IXIJ"t'"Y)\/ fLO\ oo; OCVE\J ff
ipovou x.ocl i~ocvopoc-n-oo foto; . )) TOCU"t'OC IX.ltOUl10t:; Aoc-
pe '(o; oc-n-fo"t'EAAE a"t'pOC"t'IT)\/ "t'E xod a"t'p0t:"t'"Ylyov 'O"t'OCVEOC
ocvopco\/ "t'W\/ E'n'"t'ot' YEVOfLE\/OV, EV"t'EIAOCfJ-EVO~, Q(jW"/
loe'Y)0"Y) â IuAoawv, "t'IXi.i"t'OC ol -n-o,im im•n).fo..
„ i. Et ţ xo:\, 1
O'(J.tXp~, IXAA ti1v recou.-re pourin01 , m'ayanl [ail
, 0..,1 ys 71 xap,, ""'' sl. ... La rccou vrcr. On dit de meme
phrase n'est roint pa.rfaitcment X'tcia8ai ·n"l n.
reo-ulicre. I faut entendre : 5. 6.oii}o, ~µhepo,, un de
• Un don qui, a la verite, ctail nos sujets (voy. p.115, note 2),
peu de chose , mais duquel Mroandrios, secretaire du tyrMJ
neanmoins (<1,) j 'aurai la mede Samos Polycrate, avait ete
me reconnai.!sance que si ... • charg~ par lui de gouverner
Les Grees construisent souvenl cette île en son absence. On
xci i avec âµ.owc;, cxV-rbc;, î'aoi;, verra dans le morceau suivanl
et autres mots marquant la commenl ii resta en possession
compara ison, avec le sens de du pouvoir, quand son mnitre
• comme, ou • que ,. eut etc assassme par le gouver-
2. Nu,, aujourd' hui (que je neur de Sardes, Orretes.
s11is roi). 6. 'A,apwv 'fWV bmx : det
3. E~ mrn\<rtlV'fl, d 'avoir sept conjures, des sep l !'e.-
oblige. , qui avaient renverse Smerdis le
. 4. 'Avtlirwa«µm, 11-Ct, ayanl Mage . (Voir le morceau um.1
I.K TYR.lN IIALGRE LOL 167
XXVIII
Lii TYRAN MALGRE LUI,
(Li..-. 111. eh. 142-143.)
T'ii,; l:iip.ou lb.1iivop1oc; Moc1ocv~pCou ,lx.

t TQ
i.p:t.'t'O<;' E7-T,po.:oci'1)V mxpc,: fio).u;<.poc·no, ).oc{;wv TI')V
ocpx:riv I . -r<T> 01;<.oc10,a.,ep ă.vopwv ~OUAOf.1-E\/Cp ye-
vfo0oc1 oux. iţeyivno. 'E1mS·~ yocp o! i~'1lyyi).0'1l o
[lo).ux.piinoc; 0ocvoc-.o,; E'l':OtEE 'rOIOCOE · -;ţpww. f.1-E\I
~10<; 'E).w0epfou ~Wf.1-0.V t~pucroc-ro, X.OCL 't'Ef.1-EVO<;
1npl OCUŢ()V oup1crE 1 , p.n& Se., EX.;(.A'1)crt'1)V cruvocyEip'.X,
rdv-rwv -rwv oc<nwv, EAE~E -rocOE · « 'Ep.ol, w, LO'";'E
.<.cd Uf.1-Eîc;, cr;<.-ii7'-rpov x.cd ouvocp.1~ 7'iicroc T/ IloAu-
x.pocno,; E7'1'rE-rfOC1t'rOCI: ;(.0Ct fl-01 7'0C?EX. El vi.iv Uf.1-EWV
ipx_m. 'Eyw Se.-.& 't'<Î> -r.iAa,;' i.m7'A't}crcrw, OCU't'O<;
1<.:t.'t'& OUV!Xf.1-IV ou 'ltOl't}crw • ou·n yip f.1-01 fio).ux.pi -
't"1), 'llpEux.E 3ecr7'0~WV o:vopwv OfLOLW\I EWU't'<Ţl, oun
ino, ocr-.1,; ŢQLOCi.i-roc 7'0LEEI. IloAux.poc-nic; p.iv vuv
i~E7'A'1)<lE p.oîpocv TI'j\l Ewu,oi.i. iyw Se. i, p.foov 'TTI"
ocp;Jv ,18d,' tcroVOf.1-1'1)\I Uf.1-Î\I 7-poocyopeuw I . TocrOCOE
f'-EV";'OL 31x.oc1w yipeoc ep.ewu-r<Ţl ye\licr0oc1 , El(. fl-E\I ys
n~v Ilo).ux.pa.-reo, X.P'1lfl-(1.'t'WV E~CltfE't'OC e ·e~ 't'a.AOCV't"'.l'.
. , i, ,'E1t;TP~1tatY}V. , , ).a6wv maios de tow, au1 main• du

~~ ~ CXPXYl•· Voyez page 166, peuple.
110te 5. 5. 'îaovol-'''1' Oµiv 1tpoayo-
2. . CM1:1ir• : ionien pour pu\w, je prc,dame l'egalite dee
iii!Ha,, delimita. droits pour voW1, en d'autres
3. T«i> nf>.a, , â autrui. termcs, j e vous constitue en
4. 'E, µfoo, ni• cxpx-ii• TI · dcmocrat1e.
Osi, , IXU'llunt le ponv,nr aiu 6 . "Etcxipm1, cli.ltn.its n;ir
iii& L6 ::ffiAI'{ MALGRE LUl.
f'-01 yevi~OCI I lpoauV"t)V Of 11:po~ 'îOU'rOIO'I otlp!UfJ,/Jtl 1

1
or.u-rij) -ri f'-OL x.od -roîa1 OC7': if',!U octd' y1vo11-ivoun
't"OU ~10~ 'tOU 'EAflJ0!pfou, 't<fl ocim:i; n lpov lopuori-
iJ."tlV J!.OCL ocu-ro, TI)V EAEu6EpL"tlV Uf'-ÎV mp1-r(6"tJ11-1 I. ))
•o 11-ev o'Y) -rocu-.oc -.oîa1 ~oc11-fo1a1 i~yyiA'XE-ro, -.wv
OE TL, E~OCVOCO'TOC, Eim. « i\.n' ouo' OC~Lo, EI~ 4 O'U
YE 'Yl!LEWV ocpx_ ELV' yEyovw, n xocxw, Z.OCI €<ilV OAE·
8po; · IXAA<X 11-anov ox.w, Aoyov ow,m, 1 't'(7JV 11-ETE-
x. eip1aoc~ X.P'Ylf'-<hwv . » Tocu-.oc eim i<ilv 8 iv -roîaL
ix,;-.ofo1 oox.111-0,, T<fl ouvof'-oc ;v TEAfoocpx_o,.
Moc1ci.vop10, Se, voep AOC~<ilV w,, EL f'-ETIJO'EL TI)V
1
ipx_'Ylv' ocno; n; IXVT OCUTOU -rupocvvo~ X.OCTOCGTI;-
O'E't'OCL (o•~ yixp O'Y), w; otx.ocaL, €~01JAOV't'O EÎVOCL €AE~
' ~Epo1) ouS' E't'L iv voep EÎ)'._! f'-E't'LEVOCt OC\J'l'"1)V I ocn' w;
ivex_wp'Y)vE 7 i, TI)V ocx.po11:0ALV' . f'-E't'OC'ltef 7':0f'-EVO; EVG(
EX.aGTOV w, O'Y) Aoyov 'tWV )'.p"tlf'-OCTWV Owawv, <NVE•
),oc~i mpeoc, x.oci x.oc-ri~71oe.
faveur exceptionnelle, prelev<it pendant dn relatil -r (cui ).

pnr privilcge. 4. 'A).).' ovli' /x~w, !!,, ii
1. AlpEvp-w ( ionicn pour y a plus. c'est ~e tu n'es p8.5
.. lpoilfL1X1), JC preuds, jc re- digne, « aussi b1en o'es-tu pa~
vendique pour moi-mcme. digne • ·
2. A!Ei, successivement. 5. 'Anix fL<XAAOV oxw, ).6yo,
5. T G<V'tO, 'tE lpo•1 lopv- liwae,, J mais plutM (que de
aciµ.r1v xa\ ctJ'tO~ 't~v €AEv- deman<1er une recompense ou
6eph1s VfJ-ÎV 1tsp,-ri6"1fL' 1 at- un dcdommagement), songc ii
tendu que c'est mo, - meme rendre rompte ....
qui ai consacre so n lem- 6. 'Ew·, : se rapportc a «,,
ple, et moi encore qui vous sujel de la ~hrase precedente.
meu en liberte. Le second 7, '0, 0(Vtl(topYjaL aprC,
membre de phr•se r<t init.I- •ntre. ~tire.
RUSE DE ZOPYRI<.: 169
XXIX
RUSE DE ZOPYRE.
ILiv. lll, eh . 150-160.)
E7'l }:eif.1.0V I a-rp«-nu11-oc-ro; vocu-r1x.oo ot,_of.1.ivou ,

p -., _ , , , T
80Cl'.lUI\WVIOI OC'lt'EGT'r)GOCV, x.ocp-roc w mitpEO'X.!UOC!J[Lt•
VOI • EV oatp yiip o TE f.l.lX."(O, ~PX. E x.ocl ol E7'TCX. I
i7'ocvi.GT'r)aocv, iv TOV.<j> ~ocv-rl T<f> x_pov x.oct tj n-
pocx_~ i; -niv ,;o).,opx.i't)v 'it'OCPE(jl(.EUX~OV't'O. Koci x.w~
-rocu-roc -:;01EtivTE; i).civ8ocvo-.,. 'Emin De ix. "'OU Ef.1.fOC•
vEo~' ix.niGT'r)aocv, E7'011)aocv -ro,ovDE • -rcx.; f.l.'tJTtpocc;
i~EAOVTE;, ruvocîx.oc EX.OC!JTO; f.1.l<X.V npoE~oc,pino ',
niv EbOUAE't'O, ix. -rwv lwu-rou oix.iwv, -rcx.; De Aomcx.~
ocmfooc; auvocyoc,o'i'TE; ix.ni~l~OC',1. T~v De f.1.11.X.V
EX.OC!JTO; a,TOnOLO'i' s E~oc,pino . ocni~,~ocv ~E ocu-roc;
rvoc f.l.ll !Jf!WV 't'O'i' !JÎ't'O'i' IX.'i'OCl!Jlf.l.W!JW(JI. nu86f.1.E'i'O;
~t 't'OCU't'OC o dOCpEîO~, x.ocl auni~oc; nocaocv "n)V EWU-
't'OU ~UV<X.tJ-IV' ia't'pOC't'EUE't'O in' OCU't'O u;. E7'EAIX.aoc; ~t
inl "n)V BOCbUAW'i'OC inoA1opx.EE f pov't'l~O'i''t'Cl; ou~iv
rii; no).1opx.(1j~. 'A 'i'OCbOCIVOV"l'E; yocp inl 't'Ot1; "PO -
fi-OCX,!WVOC; TOU TEix_eo;, o! BocbuAwv,o, x.oc't'wpx_fov-ro
x.ocl x.oc't'fox.wn't'ov docpeto-., x.cd -niv a-rpoc,,~v ocu't'oti ·
x.oci 't'lt; ocu't'wv EÎ7'E 't'OUTO 't'O lno; • « T( X.IX.'t'"fl-
i. 'E1t\ l:ci11-a,-, Voir, au 5. 'E x TOO i11-q,ci~io,, ou-

suJel de celle expedition or- verlemenl.
donn ee par Darius, I• fin rlu 4. Ilpot~ci1pEETo , choisi.s.,ail
morcea.u 1.1.V11 . prealabl emenl.
'l. Ol lmci. \'oi i' p. 166, 5. l:tn,1totov . pour preparer
note e. sn nourriture J
170 . RUSE DE ZOPYRE.
crfh iv0ocu-.oc., w Ilipaet.\, ă.n' OU)(. 1 OC7.11.HIX.O'O'Ecr0E ;

":'O't'E yocp et.lpY)af:'t'E Yl!Ull.i;, !7t'EOC\I YifLLOVO\ -rix.wcri. D
Tou-ro E1m 't'W\I 't'\I; Bet.buÂwvîwv, ouS:xia i'hi~w'I
ixv îlfLio\lO\I TEX.EL\/.
'Er.-roc 3k fl-'>'lVWV x.oc.l EY\CI.U't'OU aL!Â7)Âu00ŢQi; T,O'Y),
o Aet.pE'ioi; 't'E '11<1X,OC.AAE X.CI.I '71 cr-rpet.'t'L~ r.ii.Goc. ou
Ouvoc~ fouGet. EA!Î'Y -ro·~i; Bet.buAwAoui;. Kcd-ro,
it!X.V't'et. Gocp(crp.oc-rcx x.oc.l r.iicroci; f-1-'YJX.et.voci; E'Tt'E'lt'OLY)X.EE
i; ocu-roui; !\et.pEJ:oi;. ocU' ovo' wi; rnuvoc-rn t EAEtV
GfEet.~, (XAAOttr\ n Goqiicrp.ocGt 7\"ELp'l'ltIIX.fLEvo; 3 , x.ocl
01) X.Ct.l 't'(p Kupo, E!ÂE G(j)ECI.~ ' . Ă.).).oc yo:p auvwi;
;aocv f.V <pUACI.X.~GL I ol Bet.bUAWVLOL, ovoi G<pEet.i;
OIOG't'E ;v EA{iv. 'Ev0Ct.U't'OC • Ei.X.o~ f-1-'>'l\lL Zwr.up<p
't'lf) Mayocbu~ou 't'OU't'Ou, oi; 't'W\I E7\"'t'O: a.~3pwv iyi-
n-ro -rwv -rov p.iiyov x.ocnlov-rwv , -rou-rou -roii MEyet.·
bu~ou 7\"0Ct3l Zwr.up<.p iyivno -ripet.i; TOO! · 't'W\I ol
IJL't'O(j)Oplu\l îlfLLO\IWV fJ..ICI. E't'EX.E. 'ni; ai ol f.~7)yyil0'Y)
x.ocl ur.o a.mcrTt'f)i; T CI.\J't'OI; ErnE 't'O ~picpoi;, OC7\"El7\"0CI;
,o'Ecrt ~OUAOLGL fL'113Evl <ppi~m -ro '(Eyovoi;, . ibou-
AEUETO. Koc( ol 11"poi; 't'O: 't'OU Bet.bulwvfou OY)LLCl.'t'OC I'
oi; X.Ct.'t' 1 ă.px_oci;. !<pYIGE, E1'EOCV 7t'EP Ylf..1-IOVO; ~ix.wG\,
I. 'An' ovx, et ne ..• pas. des d'une maniere formida.ble,
2. Ova' ,:,, EOVVO(ŢO ,
neaD- c'est-a-<lire, de manifre ă in-
moins (pas meme ainsi, pas timidcr l'ennemi, ii e111pccher
meme ~n s'y prennn! de celle toule attaque. •
maniere) ii ne pouvait. 6. 'Ev6ot0Tot, d8.115 ceUe si-
3. IlELplJ aaµ.svor; : sous-ent. lualion.
i,-alv <r(!>Eott; . · 7. 'T11:o amaTiY,r;, par in-
-i. T.;-, Kvpor; .li, "'!'•ot, : creduli te, dans son incredulite .
ii avait detourne Ic cours de 8. Ilpor; t(l ... p~µ.otT<X, en
1'Euphra\e el penctre dans la se rcportant aut parole, .
viile par le li t mi.o a sec. 9. KotT' ocp, &; , a l'O!'igill r .
5. Âem,>r; ;,,;x, Ev ~vb · vens le commencemettt ( .I"
,;.a, , etaient , ur lours ~ .;e,;o).
RUSE DE ZOPYRE. t7t
'!'O't'E '!'O 't'EÎ.X.01; OCAw •mr8i:u , 1tpo1; 't'IX.UTY)V 't"l')V
q>Ylfl,'YJV Zumup<p iMx.u EÎVIX.I OCAW(HfLOI; -ii Bocbul.wv .
IJ•~v yocp 8Etii I EX.EÎVOV n &Î7tEÎV x.od E.WV't'<t) 't'EX.!ÎV
n,v -iif',fovov. •n, 3€ ol i361m f1,0pa1fl,ov EÎV(X\ .;\8Y;
T~ BIX.bVA<ÎiVt OCAIITT(.E1J81X.1, 1tpoaEA8ti.>v llotpEtV
ocvti)v li.IX.I E.WV't'OU 't'O lpyov E'î't'IX.t . xocp-roc ye1.p ev
TOÎcrl IlEp(TJ)crt a.l ocycx.8oEP)'LIX.\ i, t o 1tpocrw tJ,Eya.-
0Eo, 't'lfl,WV't'IX.t 3 •
WA,AA 3uvoc-ro, Eivct.(
f-1,IV• u1tox_e1pt'YJV rrot'r)O'IX.t , c\. 3' 1 1.wi.:-rov Awb'Y)croc-
fLEVO, IX.V't'OfLOAY)crm i, OCVTOu~ e. 'Ev8cx.u-rct. f.V f.AIX.-
ipp 7COl'Y)l11XfLEVO, T EWIJTOV Awba-roct Awb'Y)V OCVY)x.E-
t \ \ , ..,. ' ,_ T \ ,
'i"t'OV ' IX.7-0't'ClfLWV yocp UOU't'O l:J TY)V ptvlX. X.oct 't'IX. W't'OC,
I \ I •
xoct TYJV ll.OfL'Y)V x.ocxw; 1tEpt>1.Etpoc, , x.oct fLIX.cr-rtywrlX.;
\ \ f -
;ie. rrctpoc âcx.ptîov . âlX.pcîO~ Oe. x.a.p-rlX. ~ocpi w,

-i\vEtx.E il>div ă.v~p,x ~Oll.tfto't'IX.'t'OV AEAWb'1JfLEVOV, EX
n 't'OU 8p6vou OCVIX.1t'Y)8'1)'î1X., ocvibwcr{ 't'E x.oci dpno
o
fi-LV oa-rt~ Et'Yl Awb'Y)'îOCfLEvo, x.oc! 't'I 7tOt'1)aocv-rcx.. o
·o 3i eI„E · « oux. lffi ou-roi; iv't)o, 0-.1 f'-Yl cru,
1. 'Eu-. ... 0Ew, par la volonl~ 4. Miv : Babilone .
de la Pmvidcnce (propremenl : 5. Ei o' est etroitemen l lie
:1 Yr,r aiiu concours, non sans a iu).<Jl, Nous dirious : II pen-
qu' elle s'en melât). sa it ne pas pouvoir lasoumettre
2. • A).).o c6ovAEVE~o, ii agi- par un autre moyen que de
tai t en lui-meme une autre ti. A,h ou, , Ies bah,umt.. de
question, cell e de savoir .. .. cette viil e, Ies Babvlonieni
:'i. 'E~ ~o ,rp6aw ILEyciO,o ~ n · 7, 'Es i>-aq,pw Tto.,r,aaIUO s
µw.,.,,,:u, snnt apprecie~ (comµ- sous-ent. !wv"tbs >-wtl!aOo:<
tent) pour I' avancement en di- 8. Ma,rnyi.\aa, : soru -e nt
g-nite. !wuTov.
RUSE DE 1.0PYRE.
-riii' fo·n OU'IIX[L\~ T0!10C\J"t'")') ii, lp.E 0"1) wOE 01oc8Eîvoc1 "'
JU6E TI~ &no-rpCwv 1 , ~ ~OC!11ÂEU, -rocih tpyoccrTIXI,
ocn' IXUTO,; iyw E!LEWUTO'I, om6v TI 'ltOIEU!LE'IO, •
0 0 1
.\.craupfou, nip~crl I X.IXTOCY!Aa'I. » 0 0 CXfl-EL~ETO ·.
(( Tn crz. E1" Al(J)Ţl)(TE cxvopwv' ipy -rij> ocicrx t(jT<t> ov-
~OfLIX -rox.oc).).111-.ov i8Eo' <pot, 0111. TO•~- n"OA1op-
X.EO·fJ·E'IOU, (j(W\Yt"O'I cxv-rix.fo-rw, 01oc8Eîvoc1. TC ~ o',
P.OCTIXIE, AEAw~-rip.ivou GEU eaacrov ol n"OAE!-'-101 n-ocpoc-
!1TI)GO'ITIXI 8 ; x.w, oux. l~in-).waoc;; -rwv ippevwv c;gwu-
Tov 010:.ip8Etpo:., j )) ·o OE EÎn-E . (( Ei p.iv 't"OI U7rEp-
ETt0to:. 7 Tot fp.EAAO'I 'lt01-r)'1EIV, oux. ocv p.E 1tEp1E!OE,.
'IUV o' in-' ip.Ew\Yt"OU ~0:.AOp.Evo, 1 fop-ri~oc. WHo-ri ciiv
tL-rJ -rt -rwv crwv ivOE-rJ(;"t), 9 , octofou.Ev
"11'1 r-- I l
Boc~ulwvoc.
'Eyw p.Ev yotp w~ lx.w 10 ocu-rop.OA-r)GW i, TO TEîy_o,,
X.IX 1 ip-ricrw n-po, IXUTOV, w, U7'0 GEU TO:OE n"E-:tovOoc.
K11..l oox.iw, mfoa., cripEot~ TO:.UTIX EZ El" OUTW , 't'EU·
i. Ovx fo, , OVTO, 5. llap""?a,. Jlero<lote cm-

""'IP ,
i ,, µ~ a~ , ,,;, .... II n"y a pas
ploie souvent le datif nvec „a-
d"homme, exeerte toi. a qu i .. .. Taye).av.
~- T~ Ean Ouvo:µ.tr; 'tOacc)Tl) - 6. flapao-rfiaov,a,, feront-
6quivaul a Or; OVvct'tGlt 'tOaoV- ils leur soumission .
tOV , loc\Jl. ion a laquelle se 7. El µev ,o,
,mepETi6Ea
rattacherait naturellemen t le (imparf~it de v11e_p,(~11µ ,), si
membre de phrase explicatif Je t ava 1s commumque.
qui suit ,oaav,11: •A savoir, me 8. 'E1t' i.µewv,oO ~a16µe-
,nettre dans un pareil etat. • vo,, nynntmis (pris) lachosesur
:'i. Ov6e "' 11'Ho,piwv, « el moi-meme, c.-ă-d. n'y eyant
aucune personne etrangcre • ' a,socic personne.
s'oppose a ClA)! ctVtO~ E1W , qui O. "H" µ"l 'tL -rWv aW" iY-
ne fait que r eproduire la mem e ,; ,~,,.-~, si nucune de~ chose,
idee sous forme nffirmative. qui depe_ndcnt ~e toi ne fai!
4. ~t1>6v 11 1101tvµevo, , dcfnut, s1 tu fais de t.on Cl\te
considerant conune un e citose ce qu'il faudra.
revoltnte , m"inUt{sllant de 10 'Q, lxw, comme je ruia.
~oir . dans I' etat ou
ta rne ,o,a.
RUSE DE ZOPYRE. t 73
~ecr8oc1 cr't'poc·n-7i~ •1
Iu ~E, ~:~' ~; ă.v 7lp.ip-ri~ 1 syw
e~
icri).6w E~ 't'O nîx_o~, oc1to 't'IXU't'-r), OEY.IX.'t'-r)V 7lp.i-
O'
I
flV3 t 't"tl; crewU't'OU cr't'pOC't'L'tl~ 't"tl~ ovow..loc
I
Ecr't'OCL
• • "\ "\ , 4 , "\ , , l: \ '
wp-r OC7t'0AAUfl,EV-r); , 't'IXU't'-r)~ X. IAIOU; 't'OC<,OV X.OC't'IX 't'OC~
~ep.1pocp.10~ X.IX.AEOfl-EVIX.~ 7t'UAOC,. fl-E't'IX OE. ocin~ OC7t'O
e~
TTJ, OEX.IX.'t'-r), E~~op.-riv &.nov~ p.01 't'IX.~OV a1crx. 1-
lfou~ X.IX't'<X 't'<X~ Nw(wv 1 X.IX.AEop.ivoc, 7t'UAoc; · oc1to
OE. 't"tl~ i~aop."ll~ a1ocAmwv Eix.01)'1 -/ip.ip1X., , '€mmv
nAou~ X.OC't'ICJOV ocylX.ywv X.IX.'t'IX 't'IX~ XIX.AOOCtwv
itlX.Aeop.ivoc, 7t'UAOC, 't'E't'pocx.1crx_ 1).fou~. 'Ex_ ov't'wv 6 OE
f'-"rl't'E ol 7tponpo1 tJ,"/lOfV Ţ171v ocp.uvEOV't'WV 1 f'-"rl't'E
OU'TOI, 7t'A'Y)V tyx_upLOtw'I · 't'OU't'O 3Uav' '€zm. METIX
~E. 'T'Y)V ebi.ocr't'-r)v 7lfl-EP'll" t6iw; 'T'Y)V p.e.v &.n'l)v cr-rpc,.-
TL'Y)'I Y.EAEUELV 7t'EPL~ 1tpocr~inm 1tpo; 't'O 't'dx_o;,
Ilipcroc, ~i fl-OL 't'IX~O'I X.IX.TIX n TO:, B•11).(oo:, X./XAEO-
p.ivoc; J(./Xt TO:~ K1crcrt/X~ 7t'UA/X~. w; yo:p iyw oox.iw,
Ef'-EO p.eyoc).o: '€pyo: OC7t'OOE~ocp.ivou t 't'OC 't'E &no: em-
-rpi~O'l'TIXI ip.ol B!X~UAWVIOI X.oct a'Yl X.IX\ 't'WV 7t'UAEW'I
t . ~...-pa...-,71, : le comman- pro v1 nce de la Baby10nie, do

dem~nl ~·~o co~ps, de tr~upes . dieu Bel ou Bal, ou Zeus Bel,
2. A1t -.,, ... '11'-•P"l,, a par- comm e dit ll cr odote, enfin du
tir du jour 01i. Comparez la pa ys des Cissieos, dont Suse
locu tion connue cxq, ' o~ , depuis etait la ca pitale.
que. 6. 'Ex6v...-wv: 5• personne du
3. 'E, otxct-n,v ;P:EP"lv; au piuriei de l'imperatif.
dixieme jour, le dix1eme JOUr. 7. M-., lle:v ~w• cxµ-nt6v~wv1
4. T71, o-twv...-ov o-...-pa;n71, uucune des choses _propres a
•~; O\JO!µia; fo...-a, wp-., CX'ltOA- rePouss&r un ennem1, nen q,u
).vµiVY) (, de celte partie de ton a
soit de nalure Ies defendre.
umee dont la perle te sera aucune arme .
mdiffereote. 8. 'Ecxv, et" plus bas xEAEv-
5. N ,vl,ov , des Ninivites. Les m : mfioitifs q11i equivalent
autres portes mentionnees par a
pour le sens des imperallf,.
Hcrodote tir~ient leur uom 9. 'A.1toote,xµi!vov : de ci-rt<>-
~e, ChaldeP11 s. hahitonts rl'une iittxvur,.t.cx, .
174 RUSE DE WPYRE.
Toc; ~oc).oc11ciypot;. TO iH i118EuTt'\I ip.o( TE x.od nip•

~ ( l i fJ,EA'l)<JU. »
ToctiTot l11TELl«p.E110; -ntE i1d TOC; 1tu).oc~, 1toH~

imaTpEljlOfJ,EVO~ 1 w~
3.;, OCA'1)8iw; OCUTOfJ,OÂO;. 'opfov-
TE~ 3s IX.'ltO TW'\I 1tupywv ol X.otTOC TOUTO TETOC)'fJ,E'\IOt •
x.oc-ri-rpcx_ov x.oc-rw, x.oci oA(yo'II -rt 5 1totpocx.l('llot'll't'E~
't"r)V hip'YlV it'UÂ"(}\I' cipwt'!O'\I TL~ 't'E Et'Y) l'.otl ihw
Sc611-tvo~ .;\x.o1. 0 3i aipt 'Yly6pwE w; ct'Yl TE z,.;,.
0
rn.ipo; x.oct otUTOfl,O Afot i~ ix.E(vou~ . .. Hyov 3'Yl ftV o!

it'U Aoupot , 't'OCU't'OC w~
'Y)X.OUO'OCV' €it'I 't'OC X.Ot'\IOC g TWV
Iloc~uAwv(wv · x.oc-rot<l"t'OC~ 31: i1t' OCUTOC xoc-rotx.-r(-
' ETO, ljlOC~ IJ'ltO âocpcfou '1tE'ltOV8EVott -rOC €'1tE'ltOV8EE
IJ'lt' i.wu-rou, 1toc8eiv 3e -rot\ÎTOC 3t0't't crui,t~OUAEU<JOCI
o! OC'ltotVt<î't'OCVott 't"r)V O'Tpot-rL'r)V, im(Tt 3.;, ou~E!~
r.6po~ iipotLV!'t'O 't"Y)~ a).wato~. « Ntiv TE, » Eljl'1l li-
ywv, « iyC:, IJf" LV, ti> Bot~u°).wv101, .;\x.w 11-iyt<l'TOV
ocyoc8ov, ăotpE(<f> 3s x.oct IIip~O't 11-iy1a-rov x.ocx.6v .
au yocp 0'1) ep.i YE w3t ÂW~'Y)O'ClfI,EVO~ l'.OC'rot7tpo!~E-
't'ott · i1tia-rocf',ott 3' otu-roti 1tocaoc~ -roc~ 3tc~63ou~ -rwv
~OUÂEUfJ,IX.'rW'\I• . )) TototU't'ot UE"(E , O! a;; Boc~ulw-
'HO\ opfov-rE~ ocv~pot 't'WV iv nipa~O'\ 3al'.Lf'-W't'OC't'WV
pivo~ TE l'.otl W'rW\I €0''t'Ef'Ylfl,EVOV l'.OCI tJ,OCO''rt~L TE l'.oti
oc!i,c,ot-rL dvocmipup11-ivov ' 1tocyxu €A'1tfootV"t'E~ ).iyu,
p.tv OCA'Y)8ioc l'.OCL aipt 1)l'.E\V O'UfI,fI,OC'f.OV, -im-rpocm -
I . TTo>.>-ix ema-rpefbµ evo; , 4. T ~, ~dp"lv mihiv, l'un

1e rclournant 50 u venl. des ba ltants de la porte.
2. Ol xcna -roO-ro -rm xyf',l- 5. Ta xom,. l'ossc,11-
,o,. le• IIO!dats po,te. de ce blee. .
oote. 6. A.l-rov 1teia"'' i:ix, a..to-
5. 'O).lyov -., , quelque oov, "'" (lovAevµ&.-ro,v , \u U•
i-.- Ies detail.s <le ses pl&Qll.
80S8 D8 ZOPYRE. t'71l
ir0cu hOLfLOl T1/JIXV TWV EOE!'t"O 11([>EWV . l~ano 1
oi
cr't'pOC't"l'Y)<; . ·o oi imt't'E OCU't'WV 't'OU't'O 1,oc.pfAo:.bE ,
E1't'OIEE 't'OC1tEp Tti> âocpEt<,> mJVE(mx.o:.'t'O. E~iX"(OCYti>V yocp
ry ~EY.oc~ 1JfEP~ 't"'t}v cr't'pOCn'Y)v Twv BocbvAwvîwv 1
i<.OCI X.'J;'. AW '10CfLEVO<; 't'O'J<; X. IALO\Js 't"OU, -i.pw't'OV<; iv-
1.'t'EtAC( ,o âocpEtOVEuO'E. Met.-
06v-rE<; of ,
1-uv o! Bet.bvAwv101 't'oîo-1 l1wn TOC EPF-
l
1't'IX.fE)'_0fLEVO'I op.01ot , •1't'/Xyx_u mp•.z.otpEE<; EOV't'E<; 1't'ot\l
fi I , ' ' -
~'Y) E't'OLfLOL ~crotv U1't"1}fE't'EW 4 • ''o 3E OLotAL-i.ti>V 1Jfl.E-

?CX.<; 't'~ crvyx.ElfLEVCX., ex.un, E-i.LAEU/J-E'IO<; TWV Bd-
g\JAWVtwv1 i~-riycx.yE x.cx.i x.cx.nqi6w,crE 't'(ll'I âcx.pEîov
O''t'potTIW't'EWV 't'O'J<; 01crx_ tAfov, 1 . 'Joav-rE<; Se x.ocl
-roii't'o -ro lpyov o! BC(bVAwv101 mivn, Zturrupov EÎx_ov
EV a't'OfJ.iXljl cx.ivfov·n ,. ·o O! OCUTI<; OICX.AL7'ti>'I 't'OC!;
crvyx.Elf.1-Evoc, 11p.ipcx., i~-riycx.yE l, To -i.poHp1'lfLEVOv
x.cx.i x.vx.Awm:t.fLEVO<; X.CX.'t'EljlOVEVO'E . TO'J<; Tc't'f'.1.X.LO")'_ 1-
~ , • ~' , - , , ~ I ~ 7
I\LO~. O:; OE x.cx.1 TOV't'O X.CX.'t'Epycx.o-To, mxv-rcx. 01') 'Y)V
E'I 't'OÎO't BocbvAw'liotO'I Z<urrvpo,, X.OCI '1't'fCX.'t'0Cf)'_1'l, 't'E
o·~TO<; O'CfH x.cx.t n1x.o<puAcx.~ • (1.mOiOEx.--:-o. IlpocrboA'Y)v
1. 'Emtpttit<a11on... -r:G,v 5. 'EmhtciµEVQ \ swv Ba:-

illh~o cr<iewv, a lui accorder 6vALovtwv, a;·:int choisi llil
ce qu 'il leur deman<lait. Au certai n nombri• de Baby lo-
sujet ou genitif îWV I voycz niens : le genitif, iei, est par-
psge 14, note 3 titif.
2. T~v cr-r:p,m~v -r:wv l3oc- 6. Tov, o,cr·1,).fou~, Ies deux
6u).1ovi1.0v, l'armce que lui miile (qui avaient tlte postcs
avaient confiee Ies Bahylo- aupres ,le la purte das Nin i-
ruens. Tiles). .
3. TI(Xţlqoµevov doit se tra- 7. ITttr.!l . .• ~v. Propre-
duire, ici, par un inflnitif , mcnt: • ii ti tait to uh. On ne
comme dependant de µ.a:66,- parlait quc de lui , ne comp-
1'!<; « ayant appru, ayant ro. • tait q_ue sur lui , ne r~i,a il
4. Il&v... ~ffl'\PlTEtlV. a 1e allenllon qu'i, lui.
&crvir dans iJuS Sl'.~ dess ins. 8. ~T<>c:Ttioy-nc ... Ya,\
176 RUSE DE ZOPIRE.
se Aocpe.Lou X.OC"t'Cl 't'0C auyx.ELf-L~VOC 7tOLEUfJ-ÎVOU rrEp,~

't'O 't'EÎ)'._ o,, iv8CXU't'(X ~'i) 'ltOCV't'OC 't'OV aoiov 6 Zw7t'V?u~
E~E<pCXIVE. O! fJ-€V yocp BocbUAWVLO! &.vcxbocvn, EITI
't'O 't'Eîx_o, TlfJ-UVOV't'O 't"f)v âcxpECou cr't'~CX't't~v 7t'poO'-
bOCAAOuO'ocv' â aE Zw7tupo, 't'OC, 't'E KLIJO't(X, )(.(Xt 't'I>'. ;
'B'Y)AÎ◊cx., )(.(XAEOfJ-EVCX., 'ltUAOC, OCVCX.7'€'t'OCO'CX., fo-~x.e. 't'O·~-
II~paoc, e, 't'O nîx_o,. Twv ◊E BCX.blJAW'ltW'I oî P.€'
doov -;a 'lt0t'Y)8Ev , OU't'OL fJ-EV lcpwyov ;,, 't'OU âta~
't'OU B"t)AOU 't'O !pov, oî ae oux. Ernov EfJ-EVOV lv 't'TI
Ew\J't'ou 't'OC~t e'.x.cxa't'o,, e, o ◊'i) x.cx.l ou"t'Ot Eµ.cx.8ov
7tpO◊E◊OfJ-EVOI I.
Bcx.b>JAwv fJ-EV vuv oi'.:"t'w 't'O OEU't'Epov cx.lpi0'Y) ' ,
Zw-rrupou ~ ouaEi, ci.ycx.8oEp)'t'Y)V IlEpO'E'O>V \t7'EpE-
bOCAE't'O -rrcx.poc âocpEt, fJ-OUVO, • 't'OU't'<p yocp 0'J◊Et, Ilepcriwv
„
~~(wO'i x.w lwO't'av aup.bcx.AEÎV . IIoHixx.t, ◊E âcx.pEîdv
AEYE't'CX.I yvwf'-'Y)'I 'n1V0t oc-rroai~cx.,;Ooc t, w, ~OUAOl't'O
iv Zw?tupov El'ICX.L ocrrcx.8fa ni, OCUX.Et7), f'-a).AQV -r:
Bcx.buAwvoc; o! Etx.oat -rrpo, ry fo uO'"ll 1tpoO'yevfoOcx.1.
'E't'Lf'-'Y)O'Eoi f'-1'1 fJ-EYIXAw, . x.cd yocp ◊wpix o! OCVO'.
7'X'I E't'O, lo(oou 't'(XU't'(X 't'OC nipO'"lla( fo't't 't'lfJ-LW-
TCX.'t':t. , x.cx.l 't"f)v Bcx.bu°).wvix o! l~wx.E ocnAicx. VEfJ-Ea6cx.1
f'-E)'._pL ni, EX.El'IOIJ ,a'Y), 1 , )(.(Xt ~noc 'ltOAAOC E'ltF.◊WX.E ,
·(o,;,·, ).a~ , gc11era lissime el gou- 3. Ovoe ~w, 1tponpov, pas
verneur (ou defenscur en chef) mcme de ceux gui avaient
ele la pl ace. vecu prccedemment : • Non
1. ' E: â OYJ XGtl OU~O l !tJ-Cl· seul cment de ses contempo-
6ov_ 1tpollelloµ.t vo, , jusqu'a ce rams, ma1s encorc el e ce.m de
qu'ils eussent appris, eu1 nussi, tom Ies tcmps ... . •
11u'ils etaieDt trahis. 4. "O·« µ·~. excepte .
'l . T o 3,vn po, Cll pE6l)- tme 5. TYJ, Ba~v,w,ci ,,\ l owx,
•vliit ele prise une premi ere ~•Hex v!µ.«r6Gtl µ.ixp, T·i,;
\oi-; par (yrns. t xd,ov (o,i,. Proprement: ,, 11
nr.r.rr.TO'I nr.s r.t.n:s. 171
XXX
All:LIOION DES GBTES,
'.Li•. IV, eh. 9'-96.)
Ovn 1 oc1.06v~crx.uv EWU,01~:; ot r i,or.1 1 vop,C~ourrc J

iin.L ·n "l"OV ~;;oHup.Evov -rror.pb. ZiAp.O~IV Oor.(p.ovx,
!iLOC mvTn-rip(So, 3 ~e. TOV mXA<p Aor.zov-ror. or.ld mp€wY
:x.v,wv OC7t'07tEfL7t0'JllL &.yycAOV 7t'or.pl -rov Zi.Ap.o~Lv ,
ivni..\op.EvOL Twv ocv lx.i.cr,on' 3iwv-ror.t. nip.nou,;L
Oe. w3e · oi: p.e.v <X.VTWV "1"11.X,6iv-re:; 5 OCX.OVTL/1. ,pi<X.
ix_ou<rL, &noi OE 31or.).or.~6v-r~~ "l"OU <X7'07n[J-7-0fJ-f'IOU
itor.poc "l"OV Zi).p.o~LV TOC<; x. {ipor.i; z.or.i -roui; ;;o3oci; ,
xvocX.LV"fl<r'l.VTei; r,J,Tov ) f'-E"l"Ewpov pm-rfoucr1 ~, -roc,
s ,
,.oyx_or.:;. • Hv p.Ev • 'l, I
u"f} • fi•
omouor.v~ ' • I
7.•1or.;;or.pe1i; -
, -ro1rr:
Oe. 0-ew~ o 6eo~ ooz.fo EÎVor.L . '(}V Oe. fL'll IX7'0-
7
qiv~, or.tTLWV"l"(Y.L r,.v"l"OV "l'OV ii.yyeAOV) <pip.Evoi [J-LV

0
iv~po: ><.O:.l.OV dvor.L · or.ht"f}<rlX[J-EVOt Se. "l"OU"l"OV,

x'AÂ,ov OC7t'0 -;-;f/J-'1\'0ua1. OuTOL ol or.u-rol 0p"f)tX.E<; x.or.i
lui donnn Ilabylone pour en aistance d'un espace de cinq
jouir dur nt :; , vie, a litre ans, de cinq ans cn cinq ans,
gratuit (BAns avoir rien a pre- tous Ies cinrţ ans.
lever on profit d"u P.oi sur le~ 4. 'E~'tEAloµ.E"IO~ îW•, av !xCX-
sommes qu'ilJ1crcevait). O"îOî! a!w·rtCl'.t, cn Ic clrnrgeant
t . OÎÎ re oit etre inter- de leurs demandes [propre-
prete comme s'il formait deux ment • ce qu'ils demandenl
mols, le second, "' corres- chaque fois • , Ies dcmande,
pondant a la m~me particule donl ii s·agit variant neces--
qui se trouve plus loin aprcs saircment selun Ies eircon-
:~VCX\ , st.111 ccs).
j, O\ rhcx, , Ies Gctes , peu- 5. TcxxOsvn,, 1Jlace,. di>--
:•lc de Thrace , Toisin ~es Sc y- pose~ pour cel:'- , ,
lhes. 6. Av:trcctpet c : de cxvcm«pw
'.5. ~~a ,;evra'n)t)\') I)~ ;'1 la 7 T nîa, OE, I eu• . al ors
178 REIJGION DES GETES-
1'poc; ~pov-riiv n x.ct.l 0C(J'rpot7"JI' 1"01!U(JI J3e I .

TO~EUOVTEc; ocvw 1-poc; TOV oupa.vov 0(.'lmAEOVtîl Teii
oii>, ou3i·,oc &.Uov 6eov vop.((ovn~ itva.t Ei fA,-h -roY
,;-pinpov ' / 'ne; SE Eyw 1-Vv6ocvo/koc1 TWV TOV 'En+r
,;7-ov-rov oilteov-rwv 'EAA'1)vwv Y.oc! IIov-rov, -rov
Zi. AP,O~IV '!OU'!OV fovw: ocv6pw~O\I Sov AEV<'.fOCt 5 EV Icip.<p,
001)AEU(j7.t ~E IIv67.yop~ T<Ţl Mv"f)tJXpxou . . iv_9EuT_E'(_
~ ·
IJE '
ocvTov' '
yevop.evov ·~ • {l
EAWvcpov X.P"flfOC'
' '1 .ţ-1
W. Y."t'"flcr tJ ex.,..-
fj\Jx.voc , Y.'!7)',0CfLEVOV SE. ,bnA6EtV Ec; TI)\I lwlJTO~i
xn 3E X.OCY.OblWV n EOV'l"W\I '!W\I 0p'r,1Y.W\I l(,7.l U7-0C·
ppovccrTipwv, 't"OV Zi.).1-1-0;1y 't"OV't"OV, . j 7t" G't"OC/J-Evov
'-' • 't"7.\I
OtOCt , 't"E ,1OCOOC'"' ltOC ,t i'l!JEOC
n' ~P. ¼'Mw
r-Cl.l:JU't"Ep 'r," ltOC't"Cl,
0p'1ltY.occ;\ ola. "EAA'r,cr( n OfLtA'1)r,a.vToc x.ocl 'EAA'1J •
VW\I ou 't"<Ţl occr6eVVi'!OC't"!Jl croptcrT'/i, ltOC't"OCt;Y.WOCcroc-
'î60C t ocv~pewvoc, ic; 't"OV , 7-0C\l~OltEUOVTOC 't"~cl\l · occrT<tl\l
Touc; .. pw-rovc; l(,(Xt E\J(,)x.fov-ra., IXVOCDtO'X.t;X.Et\l wc; OUH
OCU't"Oc; ovn o! (j1Jfl-7t"O'!/Xt OCU't"Ci'J OU't"E o! El(, TOU't"WV
a.id y,vo/J-E'IOt OC7t"o6a.vfonoct, ocn' -,\~oucrt Ec; x_wpov
TOV't"OY fvoc OCLEt mp1eonec; E~Ovcr t • 7t"OCV't"OC ii.ya.M..
'Ev !J> • ~€ E7t"OtEE 't"OC )(.O('t"OCAEX,6iv-roc Y.OCl neye TOCU"f.OC,
iv TOU't"<p x.ocTli.yoctov okt)µ.oc i1-otttTO. 'ne; 3i oi
1 . Illo ltV<H J.ot- Ces molB ,. "HOta ~a6vnpa 71 xat11

ont ele ajoules au texte. 0p~1xa,, une fa~n de vivre
2 . OJiieva /:i).).ov 0sov VOfJ-1· plus savante (nne ci vilisation
~OV'l"I~ ,rva, ., fl-~ TOV o-q,en- plus avancec) qu c ne pouvai,
pov._ L'expression . t.;, o,.;, ne etre celle de.! Thraces.
11era1t pas assez cla1re sans celle 5. 'E~ xweov TOVTOV ,,a a~l
explication, d'oil ii resuite qu'il mp,,6vts, •i;ouo-,, dans un lieu
s'agit eneore de Zalmox is. ou, immortels . ils possede-
3. 'O, .. . mivOavOfJ-Cl · .. iiou- ront.
°). EliO"IXI, anaeolnllie qn i n'est 6. 'E, ,;,, dws le lemps que,
pas sans exelD!)le ebe, llero- en meme temps que, pen,1ant
ilot c . que.
0.-1.lUUS CHEZ LES SCYTHES. 119
n-0tY't'EAiw; ilx_ i -ro OIX."Ylf'-«, b fM" --rwv 0p"YJ(XW'I

1
~<pll'I (,;(h1' )(.OC't"et.ba.~ 3t: X.CX.'t"W i; 't"O x.oc-rocyo:LOV ot-

X. Y1{1-/X. ◊ICl.t't"ll.'t"O E:;r;' inot "t"p(!X.. Oî ◊E fL'I E7'00EO'I "l't
;,.ocl i„iv0e.o\/ w; 't"E&.,EW't"/X. • 't"E.TCX.p't"<p ~E frfi E<pOCV"Y)
-roiaL 0p·hL~t, l<.!X.l ou-.w m81X.'loc a<pL iyi'lno -roc P-e.ye.
OZcx.Ap.O~L;. Tocin"oc qiota( {J-1'1 'ltOl"ÎÎu!X.I.
' , " Ţ , 2 ~
.... ,,
'E,w
~E ovn
~\
OC71"Lu"t"i.W OU't"E. W'I/ ' Jl>l!î't"WW TL AL"Y)V ' oox.e.w Of
ltOAAOLuL lnaL -i.pa·n.po11 't"O'I/ Zoclp.o~w TOU't"O'I/ ye.'lfo81X.1
11u0ocyapew. Ehe 1H iyive"t"o Tt; ZocAp.ot:1~ iiv8pw-
1rn,, d-r' Ea"t"i ~0tlf.1.W'I/ -rt, rfr~crt ou-ro; i1nzwp10~
r.oc1pi-rw 1 •
XXXI
DARIUS CIIEZ LES SCYTHES.
(Liv. IV, eh. !26-136. I
'n; Î~AAO'l/'t"OC~ -rou; mpa!X.~ ol -~x.v0oct OU)(.

J'ltif.1.t'I/O'I/ , ocn' lqieuyo'I/ El<.OCuTO't"E '' 'ltE{J-~!X.~ .iocpe.ro~
1
l1mioc 1-ocpoc -ro" Ix.u8iwv Boca1).ioc 5 '1}Hv8up11ov

P-eye. -roc3e. · « ~OCLfO'I/IE OC'/Opwv8, ·d <pe1.Jye1, oc\d,
t~e.av 't"Ot 7 't"W'l◊E. 't"OC hep<X S 71"0\!tl'I/; El p.h yocp
1 . llcx,,t>-iw, •l-,;t , ful ,mer membre de phra5e 11 •est
acheve. pas dans llerodote.
2. OV'tE J," ·ma"teVw 'tl 5. Tov ~xvOewv f3cxa,Hcx, le
••YJv. Propremenl : • Ni, cela roi ~ylhc : ii n'etail pas seul
elani (ni pourtanl), je n'y roi des Scytbes.
~.rois d'aucune fa~on plu s ~u 'il G. ilcx,µbv« -iv~pfu,, : pro-
ne faut., premenl c homme ei lrao:-di-
3. Xcx,phw, c'esi unc •1ues- naire ,.
tion qu e je laisse rle cole (ou 7. 'E(t6v <O< , ~lors qu"il t'est
plus exaclelllcnl • que je eon- permi!, qu'il te serllit pos-
~Mie »). silile.
i 'L), . . hcxa,on. (;e pro- li- T\k €,e_pa,, atţ4np.rum
t80 DARIUS CHEZ LES SGYTHES .
l'.~10;(,pEO<; OOX.SH<; EÎVCXI C1EWVT<f) 't"OLC1\ iµ.OÎ'1t

"P"Yl)'fLOCG\ 1 OCV't"l<u0-,jvcu, au OE I a-r&.i; TE X.IXt ,;ixu,;i-
p.evoi; '!tA/1.V'l'l<; p.&.x.ea6oc1 s. el. 3e auyymoax.eoc1 eivocL
!'.(rnwv 1 au OE. X.oct O\J't"(I) 4 ,;ocva&.p.evo~ 't"OU OpOfJOU
atam)~ T<j> a<j> Ol7i?IX q>ipwv y'1iv TE x.oc! vowp'
i).Oe ii; ).oyou; . » npoi; 't"IXU't"IX O Ix.u&iwv ~oca1Âeu ;
'Ioocv0upaoi; f'.).eye -r&.oe · « Ou-rw -ro ip.ev fx_ u 6 ,
O) nepcroc. iyw ouoivoc )(.(1) ci.v&pw,;wv oefooci; iqiuyov
ou-re 1tp6npov ou-re vuv ae qituyw, ouoi 't"\ vew-repov'
elp.1 'ltO\"Y)ljlX.i; vuv "Y) Y.OCL i.v etp-fiv~ tw0eoc ,;01fov.
·o 't"t 8 OE. oux. OCIJ't"LX.OC p.&.x_op.oc( 't"Ot, i.yw X.OCL 't"OU't"O
lf'l'1fJ,IXViw · 11p.rv OVTE oca-reoc ou-re 1-,j 1tEq>u-reup.ev'YJ
ia-rt, 't"WV 1tep1 oe(aocv-rei; p.-ri OCA<j> "Y) x.ocp~ 9 -roczu-
npov aup.p.iayoip.ev ocv ii; p.&.x_11v up.îv · et OE 3er
Jt"ctv-rwi; ti; -rou-ro x.oc-roc -r&.x_oi; ci.mx.viea0oc1 -ruyy_&.-
vou,;1 llfJ,LV EOV't"E<; 't"<lfOI ,;oc-rpwtOL <Pipe-re, 't"OU't"OU<;
ocveupov-rEi; aurx.im ,;upaa0E ocu-roui;, X.OCL yvf,cre-
rrOe 't"O't"E ei-re up.îv fJ,IXX,'YJGOp.e&oc mpt 't"WV -r&.qiwv
EL't"E X.IX.I ou p.ocx_11aop.E8oc. Ilpo·npov oe., 't)V p.-ri -rip.ioci;
).6yor; oclpi~ 10 , ou aup.p.el~op.iv -ro1. a.p.qit p.h p.&.z.~
toaocui:oc el.p-fia8w. oe,mo-roci; OE ip.oui; tyw t:..ioc 'C"E
1. Toicr, EfLOicr, ';PTiYl-'"cr,, mes : Faisant ta soumission.

mon emp1re. ma pu1ssance. 6. Oih-"' 'to •fLov e-xt•.
2. :Ev iJ, eh bien I alors : voici la verile a mon SUJet ,
le pronom peut etre regardc voi ci I' explication de ma con-
comme surahondant. Voy.p .75 , duite.
note 1. 7. NE<>l'<Epov, de plus nou-
5. Mcij(Ea&cx, ti.ent l.ieu ici veau, d'autrf\.
de l'i~~ra~,f- 8. ·o '<<, pourquoi.
4. Kcx , ov'<"', daru ce cas 9. Kcxp~ : de xe,p..,.
t~UlOre. 10. •av 'I-'"!'\ ~µ.!ex, ).oyo, cxl-
Afupcx •ip,~ v rii v n P'-1)· Voir , pour le 5en, ele
za, oa„o
5
. En d'autres ter- ectle locntion . p. 75, note l 1.
DARIUS CIIEZ LES SCYTIIES. 18\
1
IO!A,,~W "L'O\I ip.ov "Po,ovOY ~-OCI 'Ia-r('1)'1 TI')\I Ix.uOiw\l
~ocaO.UIX.\I !'-01J\IOU~ EL\IIX.L. iot SE OC'l"L'i fU\I Swpwv
'('YÎ~ "L't l<.IX.l u3oc-ro; awpoc 7'E!'-~W "L'OLOW't'IX. olcx. crol
i.pim.L EA0E.î'I, OCY"L'I ~e "L'OU O"L'L 3e.a7'0"L''1)~ !q>'l)GCX.,
1
tÎ'IOCL Ep.o;,' x.)..oc(m )..iyw • »
s~
·o f'-E'I x.ripu; otx_w;m ocyyEAEW\I -rotii-roc iilX.-
pt(, ol Se Ix.uOi.wv ~IX.aLAEE, houaocvn; "L''ti, ~OU•
A0'71J'l"fl," -ro ouvop.oc opy"Yi; E7"A'Y)a0"f)aocv. ~EOO~E oi
atp1 it'Aocviv p.Ev p.'1IX.E"L'L nipcroc;, aî-roc OE lx.!fo-ro·n
oclpe.01J.iv011n' im-r(OtaOoc1. Nwp.wv-re., 5 Jv aîn
ilpwp.ivou; -ro~; ti.ocpe.fou Eit'OtEU'I -roc ~E.(';QUAE.u-
p.iva. . 'I-I f!,E\I a~ r1rno; TI')\I t=ov OCLEI -rpOC7tE,lj)(,E ·r,
TW\I ~x.uOiwY, ol a, "L'W\I Iltpaiwv l7'7t0"L'OCL cpe.uyov
TF~ !aE7tL7'"L'O\I i, "L'O\I 7'E~O'I, o aE 7tE~O, OC\I im-
,
x.oupu. ~· IX.I/'O IX.L Eaocp0t<,IX.\ln~
0 l OE ' '!: '
't'"/)\1 ~17t7t0\I I U7tE-
• ,
a-rpe.cpov , "L'O\I 7tE~O\I cpo~top.E'IOL. 'E7'0LEU\l"C'O Oe

x.oc, "t'ot~ 'lux.-rcx.; 1t0tp0t7'A"fla(oc~ 1tpocr~o)..dc, ot Ix.u-
80:1. To ~i -roi'7L Ilip01la( -rt ~v crup.p.a.x_o'I x.o:l
,oîaL Ix.u0"f)GL OC\l"L'l~OO'I E7tL"L't0tf-U\IOLaL TW ti.ocotfou
11-rpa.-ro1tEO<~, Owp.lX. p.iy1a"L'O\I ipiw 1 . floAiocx.1;
1. 'lctti"lv, IIC!tia (ou ţ es la ). 4. ~ha ... !xcxctton 11\pso·

2. K).cd«v H yw, 1ubeo plo- p.evo1a1, ch_aque fois qu'ils
1·m ·e : sortc d'impreeation sou- 1raumt aux v1vres.
rcnt cmploycc comme expres- 5. N WjJ.wv~E~, obscnant,
sion de mcpris. gucttant : acceplion tres
3. ll.o'J).o,nlv·~~- Cc mol n'a rare.
pas ele employe explieitcment 6. 'Ea11~ci~11vn, • ~• Îmto~.
dans cc qui precede. ~lais oov- Sous-ent. Ec: -rOv 1t e~Ov.
).o; est Ic corrclatif exact de 7. To ok ... 6wµ ci l'ty«no,
lls111to't'1)~ (mol qui se trouve ip€.w. Expliquez_ comme s' il y
dans le mes.sage de Darius), a\"ait. tO Ot .. ~ v .. . a-= fi ~t•·
eomme en latin un:ua est ee- ;t!°'!' (,tyw,) , 6wjJ.a l'h•~ o,
l11 i de f>1 ·us . tpiw.
li t l\OD01'B. 8
! 8'J llARIUS CIU:Z LES SCYTID:S.
im \a.uVO'l":'W'/ i1,1 TO'J' nip,;a., fL!Ta.~u I Oli.ul~

ci.x.oua&Let:V O\ m7t'fJI Tc:i'>V OVWV -riii; <pwviJ,, f.TIX.(>(X.11-
c;OVTO Ţf V7'0uTpHf>OfUVOt Y..'l.t iv 8w11-a.'t't fox.ev, op8oc
7 rl JI t ,
:ir't'IX.V''rl' ŢC( (uTC( l a.-re OU't'E co<.OU'1C(V't'Ei, 1.ponpov
\ f ' f
<ţ>WV-ij, 't'Ot(t.lJ"t'"Y), 0'~'7E t36vn,; elDoi;,' o,~n yocp

ovov o•~'t'E r,11-fovov yii Y) IJ<.u81Y.~ <pipet, o•~ Dk foTt s
iv "t'-ij Ix.uOtx'(i mx.a-ri x_wp'Yl 't'O 1t'et:p1x:mx.v 0\J't'E ovo,;
Ql~TE YJfLIOV0,; ◊toc TOC ~u x_eet:. 'rbp(~ovni; wv ot
0 0 0 0
:vot e-rci.pet:acrov ~V Y1rnov TWV Il<.u8iwv.

o,
TiAo,; ◊I. ~a.per TE EV ot7'0pL~IJI ELX,E't'O •, xod o!
~mOiwv ~MtAEE, f'-IX.8onei; 't'OUTO fmp:rrov X.'Y)pux.c,:
owp!:!. Mpe(cii <pipov't'IX. opvt8i 't'E l(.C(I p.vv X.C(t ~i't'ptX·
x_ov Y.ct.t o'(ir't'O'Js 7t'EVTE g. nipact.t DE 't'O'I <pipov,a. 't'IX
Dwpo.'. e1mp<o't'EO'I TOV '100'1 't'W'I ~tDOf'.E'IW'I. â Dl.
)'J· ~· '"18 ct.1 IX.I\/'\
• Ot'E7'El1't''l./'\
r'lE'I E<p"ll '"l"I'~•~·
'Yl oov_ ' 't'O'.X. Vi'î"Y)'I
TO'. T"fl'I '
-i-:-(t.AAa.airecr8ct.t, a.v-rou,; DE ,ou,; Tiipiror.; ix.i"Aw. ,
,l G'O<ţ>OL EÎ.GI, yvwvor.t 't'O 8iAtt 't'OC D(o?IX Aiym.
Ta.v,oc o:;,.ou,:;ocvni; o[ Tiip,;or.1 ibou°Aeuov-ro. ~xpaiou
11-iv 'l'J'I Y) yvw p."I) ~'I Ix.uO,:i.; EWU't'ij'> DtDOVIXt arpiixi;
TE IXV'tOVi, ll.lXI y'r,v 't'E x.ocl uDwp, elx.«~(,J\/ T"~DE'' w,;
t. 'E1tEAet Jvb,rcWv ...

1 lJ-E"CCt~ ~ , hisloriem, par c1emple Ctesias
au milieu d'une· chargc des et Pher1c~de. , , " .
Scyt hes. 6. Ovli,v ... an -~. r1en ...
i . Eîlio< : ii faut suppleer que.
"'C'OtOOŢO\I . 7. Eixci~wv ~'la.. Proprc-
3. Ovo!: la't,, e l i1 ne vil ment : Proccdant , dans sa
mcmc pus, el ii ne peul meme conjecture ( son int eri>rcta-
VIVI~. tion) de IA mani ere s111Vante
4. 'f.v CX1topl~a, d'xe"t'o, se (par le raisonncmc·nt que
lruuva1 t sa ns rcS§Ources, si.ms ,·u ici). EhGl~w\l est au no-
viTI"es. minali(, ,,ai:_ce que Aapdov ...
5. I,e recit d'll crodote en ~ yv,.\1n1 ~• equivaut, pour
cel enrlruit rliffere aseez sen- le !lellll , a <lap,io< iy!v,,,.
5iblement de celui d'p utres IT'\<•
l)At\ltJS CIIEZ LES SC\'TII ES. 183
f-1-C; fLlV ev r-~ yivETO<:L 1/.!Zpr-6v 't(.,'I CX.U'tO'I e1.vOpwr;ep
amop.Evo;, ~OCTpcx.x_o, 3e ăv u3cx.TL , opvt; ~€ p.oc-
),LG't'CX. oh.E f-rr7t<p', ,;ou; 3s o'(cn o•); w;
T~V tWUTW'/
'7.AX:~v 7tCX.p7.3: ~r,,:ir;L '. Au-rl) p.EV~cx.peiep 17.m3i3e;,.,;o
71 'VVWl/."/)
4 L
1
, lîUVEv't„/jY.H' 3e '.ClUT'Y)
♦
T7)I 'V'IWlJ:I)
j I ,
·h rwbpuew, T<t>V cb~pw'I TWV E'lt't'IX r,vi:,; '.(t>V -;i:,v

p.iyov x.cx.TEAov1-w-, , e\xi(ono; --:it.. liwpcx. 'Aiiym •
<J.
.H '/ f'."/J' opvwe;
" li '
yevop.EVOL , , u 6 ,
r:J.'l::J. T.T'l)GVE E, TOV ,
oupcx.vbv, (jJ ni pr;!ZL, -;\ p.ue; YEV<lf.1-EVOL ;(. (Y. '.(I. -r·ti, y-ii,
~. " B, , • , ~,
Z.ClTCX.OU'fi't'E, 'I) , z-rpcx.z.01 yevop•• voL E; Tex., Atp.vct.;
ir;r;'l)~-~G'Y)TE, oux ci1.ovovTtjl1E't'l O'ltL(jW ur.o Twvli ,
'rWV TO~EU!l,OC~V • • D
. Mnilt ~f T&: ~<iipoc i'AOovTGt' ~ocpeiep' !XVTETct-
x.0·1) •D.'I ol 1;<. .J0:x.1 w, cr•Jp.~oc).fovn;, TntX.yp.ivo1cr:.
1
as TQl(jL IxvO~crL h yo, -roi, p.foov 31-i)L~E . T<U'I 3E.

w~ EXOCG"l'OL wpwv' TOV Aocyov i~(wz.ov. Tcx.pclx_Oiv-rwv
3i -rwv Ix.uOiwv x.oci ~o~ x_piop.ivwv, aiptTO b ,h-
1. 'Opvt; . .. o!x, r111t~1. La yvwµ'IJ, avail ele cxprimce (ou

comporaason est astei biza,Tc : ful e,primee) par Darius.
Ofl ne voit guere en quoi l'oi- 4. ~•JvEa'"lxEE , adve1·sa-
scau /ieut etrc rapproche du batur.
cheva , si ce n · est peut-cfre 5. 'Avcx11T·1a8e ; rubjonctif
par la vitcssc. Cc membre de regulier de l'aoriste 2 a forme
phrase parai! d'a1lleurs al- moyenne civE'ITTâµ11v .
iere . 1
6. Y'1îO -r&vOE 'tWv 'toh•J-
2. llcxpcxâ,iloiicn : so~nl. l'"~wv, • par l'action de ces
o! :E,..l6«1. Selon Darius, de fleehes . • frappes de ces
mfoie que le ral _el la gre- fl eches.
nowlle rcpresenla1ent r>iv u 7. Mmx TCX lîfupa i,86rnx,
•ex'< •:iawp, l'oiseau (pris c,imme apres l'ar,ri,·cc (l'envoi) de ces
,ymbolc du cheval) el Ies fl eche., presents.
6E[Ura1enl a~fo.~ cxuT01'.i ;, Ies 8. ~o~ ExGtO'tOl ,~)pWvJ â mr,,-
Scytlies eux-m~mes, ardlen el sure que chaqne part,e (de,
tnalien. qu'unc nouvelle partie) de leur
3 .:1apcl.p oi,uliEon'tO ~ ann Cc apereevait.
ff4 t.lARIUS CHEI LBS SCYTHKS.
pEÎO, îW'I CX.'ITmoAifJ-W'I TO'/ 8âpubov' · 1tu6oi-c,E'IO~ oi

(j'j)E/1., TO'/ AOC'(O'I 0LWX.O'ITC1.,', EÎ'itE ocp11. 1tpo, TQ!J(j7np
iw6EE X.IXt TOC OCAA/1. Aiym 3 • ({ o ,hoL ~'/OpE, '1lfJ-EW'I
7tOAAO'I x.ixTocq>povioum, x.oc( i-c,ot vuv qi11.(vETOCL rw-
bpu·11, EÎ7tC1.L m pl TW'I Ix.u6tX.W'I owpwv opOw;. ·n,
,:iv OUTW -i\0·11 OOX.EOVTWV x.ocl IXUT<i'> fJ-OL E;v., ~ov- €z
A'i',; cx.y11.6'i'), OEt, ox.w, · cx.<1q>OCAEw; -~ Y.OfJ-LD~ '1lfl-ÎV
foT/1.L 't"O O'it§Gw 6 • ll npo, TOCU't"OC rwbpur,, EÎ'itE . « T()
~:J.:GLAEU, iyw G;(EOOV 11.EV l'.OCl Aoy<p e '1)7M-;ci.i-c,'tl'
't"OU't"WV TWV rivOpi,iv 't"~'I ri.1top(r,v 7 , i°A6wv OE 11.xna,
E~EfJ-C1.6ov · âpiw OE ocuTou, EfJ-7tOCi,avToc, -Îl[J-iv. Nu'
;1v 11-0L oox.fo, E'itEOC'I 't"ci.'f..LO'T/1. '/li~ E'itEA~, ixx.ocucr/1.V·
-roc, T(I.. 7tupoc w, ăw6oci-c,Ev l!./1.t OCAAOTE 'itOLEEL'I, TW\
cr-rpC1.TLWTEWV -rou, cx.cr6E'IEO'TIX't"OU, i, -roc, T/1.ACU'itW-
pio:, B E~'X.'itOCTI)O'IX'ITOC, 9 x.ocl Tou, ivou, 'itlX'ITO(., XIX-
-rOCO'Y)0'/1.VTOC, CX.7tOCAAoccrcrEcr6ocL, 7tptv -i\ x.ocl E'itt -rov
"Icr,pov t6ucrocL }:xu6oc, A!J(jQ'ITOC, ~'I yi-pupocv, 'YI xocl
~L "Iwcrt oo~i:u TO '1) f'-EOC, otâv-rE EO'TOCL E~Epyixcroc-
cr6oct 10 • >) rwbpu'Yl, 11-E'I TIXUTIX (j\)'/EbOUA!UE. METOC

OE vu~ n lyivE-ro, x.ocl âocpEîo, ix_piiTo tj yvwi-c,~
1. Ei'pE-ro.. . 'tOV 6opv6ov , 5. To /miaw, en arriere.

interrogcait au sujet du des- 6. /1.by,~ , par la renommee.
ordrc . drmandnit la cause du 7. 'A :: op:'l)V Ici: difficulte
dcsordre . de t.rouver , d'attciodre. d'ap--
2. ~f•~,-..
o,wxov-rot,, qu'ils procher.
poursmvaicnt. 8. Tov, aa6EVE<f't(X't0V, e,
3. Ilpo, 'to,Sa1t!p ,wij•• xa\ -rix, -rc,).amwpla,, Ies mo; 11s
,ix/f.).).a ).iy!.v , ases confidenb capahl es, vu leur faiblcsse (ou
hah1tuels. l'etat de leur sante), de su1>-
4. ·o, i1v OV'tW ~O'I) 00· portcr Ies falif1UP.S .
XEOV'tWV, xot\ Cl~'t<p 11~' lx•iv: 9. 'E~ot1totn,aotv<ot;, aya.n1
comme E1tE\ ,,,. ( -rcx 7t!)1\'Y" trompe, c'est- a-dire ici, aba11-
:,.cmx) ooxfo ~a'II x«\ cxv'tcj, donne sous un faux pnlte11 e .
u.01 [yuv ~ - - rn.·u X<X < 'tl "lr,,111 ME a , TO
DARIUS CIIEZ L8S SCYtHBS.
~u-r·0 I • 't'OU~ fJ,EV ~f',1XT"1lp0u~ 't'WV ci.v3pwv X.IXl TW'I

~'I EAIXX,LO'TO~ ~7'0Â.AU(J,EVWV Aoyo~', X.IXl -rou; ovou;
'rrlX.'11'1X; X.IX't'IX~'Y)O'IX; X.IX't'EAL'rrt IXU't'OU 't'IX!J't11 s EV T<j>
<îTp1X't'01"E~<p . X.IX't'EAmt ~E -rou; 't't 0'10IJ~ X.IXl -rou;
xaOEVEIX; ni~ cr-rpocn'ii; 't'WVOE EfVEl'.t'I, YvlX ol (J,!'1
•
O' P. ,
I Ot 1-'0"t)'I ,
-:.ocpEX,W'ITIXt. Ol Ot
'!,, • o
ocvupw-:.ot , C(.(l'
• o ,
IJEVEt"t);
t/.EV EÎVEX.E'I X.IX't'EAEl'rrOV't'O, -rrpo(])OCcrto; Oe TÎiO'~E ~"1)-
).C(.O·ri', w; IXUTO; p.e.v GU'I -r<î> x.~01Xp<j> 't'OU cr-rp1X TOU '
imO·n,;EcrOoct (J,EAAOt 't'OÎO'L Ix.uO·(,O't , OU't'OL ~E TO cr-rp1X-
't'Oite~O'I -roii-rov -rov x_p6vov pu,;o(oc-ro 7 • Tocu-rcx -ro fot
u7'oAtAotp.p.ivotat u-rroOip.tvo; 1 o ~1XpEio;, xcxi 7'upo:
sx.xocuO'IX~, 'TT)'I TIXX. (a-r-t,v "1J1"tiyt-ro i,-l -rov (a-rpov.
Ol ae. OVOL EP"tlf'-WOiv-rt~ 't'OU op.O.ou OU't'W fJ,EV 01)
~p.Eac; otov-rE Ea-tat E~epy<X- cependanl, nuise aucunemcnt

<raa6a, , ou encore <J.lle Ies a la clarte de la ~hrase.
lonicns s'avisenl de fa1re une 5 Opoq,ciaw~ o, niaos OYJ·
chose qui serai! de nature a l-ail,\ (sous-ent. etv!xev). mais
nous perdre : (a savoir, de pour celte raison pretendue.
rompre le pont sur l'lster, dim! L'idee de pretexte ne rcside
la ga rde leur avail ete confiee pas dans 1tp61j>aa,~ (Herodote
par Darius). emploie le plus sou,·en l ce
1. Tn yvwµ'I) '<0C\ml : le mot dans le sens de • cause,
consei I de Gobrf cs. ' raison, molii) • , mais dans
, 2. Ka\ 't'W'I ~V EAr.ixur-coc; OYJAali,\, qui a, ici el ailleurs,
x1to'Hvµ Evwv Abyo~, et ceu:1 le sens iromque de liYJ6Ev.
de la perle desquels ii tenait 6. :Evv 'r<p xa6ap<p -rov
le moins de compte, c'est-a-dire a-rpa-rov . Pour le sens de
qu'il craignait le moins de per- celte exprcssion, voi,· p. 88,
<l.re. Compare,· r· 173, note 4. note 5.
3. Av'tOV 'r0CV't"I) , la-meme, 7. OV-rot OE... {,vao la:ro ,
en place, oit ils et'aient. qu'eux dcvaient defendre, . Cet
4. Ol oe ăv6pw1to, paraît optalif futur a le memc sem
Hre le commencemenl d'une que µel-Ao, construit avec un
proposition construite sur le infinitif et corrcspond â lm-
modele de la precedente, avec 6,\o-ta6a, µll-Ao,, qui se tronve
11n subjonrtif correspondant a dans le premier m~mbre.
rcapEl(wv-ra,; mais le tour 8. 'î,rn01µ,vo,, ayant re-
'ltlanire sans que I'an ncoluth,, . commnnde.
186 COl'FIANCE ET PROBITE.
~)..).oy 1ton<j'> 'itcrocv -rii, ipw1171, I ' OCX.OIJOV~E; ~!. ol

~l<.u8ix.L -rwv ovwv 1t&.yx_u )(.()tŢ(X X'-"P"fJ" 'Y)Âm ~ov -rou~
1
nipcroc~ EÎVIX.L 'H/J-EP"fJ~ Oe. yevop.i 1"f}~ ' yvov·n, ol 0
IJ7tOÂEL!p0Ev't'Eţ <li, 1t'pooeao/J-EVOL ELEV IJ1t'O ~cx.pefou.

X. t"i:?oc, 't'E 7'poi-rmov -roîcr1 Il<.u~cr1 xoct D.E yov ~
it0C't"1)XOV't'OC 3' oi 8e. w, 'nitOUcrOCV 't'IXU't'iX, 't'7JV_7~.z i-
cr•t„f}V 4 (j1J(j't'pot<piv·n , , !~lll)Y.011 -rou, nipcroc, teu 't'OO
'IG't'pov.
XXXII
CONFIANCE ET PROBJTE,
(Liv. IV, eh. 100.)
Aiyoucr1 Kocn"f}OOIIIOl f.Îvcu ~- Alb\J"fJ, x_wpov TE

x.«l ocvOi,w1tou, i~w 'Hpocx AEWV 6 (j'T"f) AEWII l<.OC't'OI)(."f)•
ii-ivou,, i, -rou, ima.v OC1t'1l<.wv-roc1 l<.ocl i~iAwv-roc1 -ro:
• I li '
qiop-:-LOC ' <JEIITE, OCU'' i:~
îOC' E'ltE<,
•
"fJ, 7 7tct.poc' 't"'f')V xup.oc-rw-
Y'11"' tcrbOCV'îE, i, 'îO'. ?;A.OÎOC -ivpm XOC7n'OII • -rou, a,
ba;<.wpfou, iooii-ivou, 't'OV )(.0(.7n'QV iivoc1 &7tt 't"Y)'I
l}f).G((j(jOC'I , )(.0Ct l,;u't'EV IX.V'!'! 't'WII <pop-riwv. x.pucrov
nOivocL li.oct !~ocvocx_wpfov 1tp6crw 1ho -rw11 ipop-rlw11 .
I . "I.a ci:, al] , '!'h>>'1),, pom- 4. T~, '<«'.(<CJT'1' , au piu,

1a ienl (Ies sons) de lcur voix, n le .
faisa icnl en lc n<l re leur voix, 5. 'Hp«x>.lw, : iooien pour
donn aienl de la voix . T,I' '!Ip«xl.alw, .
'!>W' li' peul etre considere ici 6. ' E!;l>.w""' ' ,ix '!)Op,!c;. i I•
comme genitif parlitif. oul debarque lc un marchan-
2. Kc.Tit 'l.WPl'I'• en pl ace, dises.
i la meme place. 7. 'En,(\i, (ion. pour i'l'•t~, :
Tex
:'i. x«-n\ xo" "' I Ies Clr- a la file) .
conolances , la siluation ou ilft 8. 'A, 'tl ~fu• '!>OP~""•, J>OUI
se trounient, la valeur des manhwdises.
DSAGES FUNf!lBRES DES THRACES. 187
Tou~ 8e. K.oc.px_"tl~Ovfo~ ix.~acv-roc.; ax.i~E~oc.1 , )1.(/.\

~V p.e.v !pll.lVY)T/1.1 rrqi1 ii.~10; o x.e\Jlîo~ TW'I qiopTCwv,
iveA6~.t'IOt ri.rcctAAti11t1ov't'tX.\, T'Jv 8E (L"ti OC~,o~, i11biv-
n~ o'7t'(aw t i; TOC '7t').ofa., Y./1.TEll.'t"ll.1, ot 3E I '7t'porrEA0ov-
n~ &_).).ov 1tpo~ WV i8Y)ll.ll.V s x_puaOV I f.~ O• it'I
1tEfowa1 1 . A.D1x.fov
0
~e.o•~~ETfoou; · ov-ri yo:p cdrrol
I '
TOU x_pucrou cx-r.na011.1 '7t'PL'I <XV aqi1' OC'7t'taw8~ -~
oc~(~ TWV qiop-r(w'I, ov-r' lx.t(vou~ TWV qiop-r(wv &1tn-
110st1 -,;poTtpov 'r) ocv-ro! TO x_pualov AIX~W(!L.
XXXIII
DSAOES FUNEBRES DE QUELQUES PEUrLADES

THRACES.
(Liv, V, eh . 4-5.)
Ol p.e.v Tpoc.uaoi x.oclt-oc 7 -.ov "(l'IOfUVov aqi1 Jt.11.l ocn-o•

y1vop.cvov '7t'OtEUGI TOd.Sc. TOV l'-EV ym>fJ.EVO'I 'lt'Ep1-
1(op.E'IOI o! 7!p0ctY}Y.OVn~ OAO!fl'-JPl)VT<XI, oa,x p.1v ~Ei
f.'lt'Ei't"E iyivE't"O OCV<X'lt'AŢ)G<XI I Y.<XX.OC, b.v-riytop.Evot TOC
xv0pw'7t'"Y)l<X miv-r<X mi.OEoc, 't"OV D' OC'lt'OYE'IOfl-E'IOV 7t<Xt•
(o-.,Ti~ 't"E l(.,XL -iiSop.E'IOI ni x.pu'7t'TOU!J\' lm).i.yo--rn~
1. 'Evg&'l-rEc; 01ttaw, etan t 6. :Ecp, pcut ~trc rottachc i

remontes. rwv 'J'OPTÎwv : • de leurs mar-
2. Ot' U , Ies autres, Ies chandises •·
Lybiens. 7. K:x Ta, eo ce qui con-
5. Ilpo c tilv e'6,i x:xv : eommc cerne, a I egard tic .
~poal6,i·«xv Jv. 8 'An1tAY}a:x, . Cc verbe
4. 'E; o, jusqu'a cc ~ue. se trouve SOU\'Clll joi11l ă X:tY.ci
5. fIELau>o-1 , ils Ies aienl el au , rnots synonymcs. avec
ootermines (~ oonclure le mu- la ,i,wification de c endurer,
~e). . ~ssuycr ".
188 UNE FAHAISIE DE DARIUS.
QG(J)V x.~x.wv i~ocmxnocx_6e(; fo·n I iv ·m i~ !U~(.U-

µovi·{I, Ol 3t x.a:ro'lt'Ep0E 1 Kp'1}aTwvoc(wv s 'lt'o,itia1
-roici.3E · EX,EL yuvocîx.oc; gx.occr-ro~ 'lt'OAAi:i~ · imocv w,
.. ,, XUTWV IX'7t'08cxv~, x.p(cr1~' y(n't'lltl f1-E,i:iÂ'1} TWl
yuvoc1x.wv x.oct cptÂwv =ou3oct tax_upoct' 'lt'Epl -rou3e,
~-n~ OCUTiwv ~<pLÂiETO p.i:iÂL(j't'ilt Î.11':o ŢQU ixv3p6~ · -n
8' ocv x.p16~ x.oct -r1p.'1l8~ •, iyx.wp.1cx.~Eîaoc i.mâ TE
iv3pw'1 x.cx.t yuvot1x.wv, (j(f>IX.~!'t'OCL i~ ŢQ'/ TIX(f>OV 7 U7t0
-.ou otx.'1},WT<XTou e.wu-rij~, acpocx_Oeîaot 3e. auv8ii-
::-rE-rot1 't'<Jl ocv3p( . oct 3e. iiAAOCI (jl)f'-({>Op~v fJ-E'(IXÂ'1)V
;";QIEUVTOCI • · ovu3o, yixp mp, 't'OU't'O p.iy,a-rov y(-
VE'rCX.I ,
XXXIV
UNE FANTAISIE DE DARIUS .
(LiY. V, eh. 12-U.)
âocpeîov auV'Y)VUX.E r.p'iiyp.oc -ro16v3E t36p.Evov lm-

0uf':7,,;,:u lv-retÂoca0cx.1 9 Mcyoc~oc~<p Tiocfovoc, D.6v-roc
1. "Oo-wv ""'"'" E~ClTIC<A- vigoureu.1:, c'esl-a-dire ici, de-

AClj'Oek eo--r,. Entendr.z comme bats passionnes.
s"il·y avail: Oawv xetxfuv it- 6. T,µ1l0'1 , a ete honoree
""l'lnci-z01l ""' a-r, so--rL (du prix), s'esl vu dccerncr le
2. Ii:Ct-rvnepOe , au--<lcssus, premier ~ang. , , ,
c'esl-a-dire plus loin de la 7. :Eq,Ct~ETCll e; TOV TClq>Ov.
mer : quand ii s'agit de la Proprement : Elle est egorgee
Thrace, c au Nord ». de telle fa~on que le sang
3. Kp1Jo--rwvCtiwv . Les Cre!l- coule dans le tomheau.
toneens habitaienl vers Ies 8. :Euµc;,op11v µeyttAY)V no,-
10urce~ de l'Ecbcdore, enlrc EiivtCt<, prennent cela romme
I' bios et le Slryrnon. un grand malheur, cn son t ex-
4. Kplo-,;, un concours . tremenient affiigces.
~- ~1touoa\ :a-xv~"'' efforts 9 .'Em 0vµ-~ o-Ct, iv-ul>.a.~01,.
UN& f'.4.NTAISIE DE DARIUS - 1811
~VOC<met.O"t'OU; 1'01'Y)O"Ct.l EX "t''Y)~ Eupw1n1; l; T'r)V AaL'l')V.

•Hv 1 myp'l'l; l'.OCt MOCVTU'I')~ , ~pe; Ilocfo~E;, OL,
Î„EL't'E AocpEi'o; a,ig-ri i; T'r)V AaL'l')V' OCUTOt WiAOVTE~
Ilet.tOVWV 'NpOCvvEum ll'.i.LX.VEOVTCt.l ei; Ir1.pa1; cip.CI.
ocyop.EVOI «aEA~E"t)V p.EyOCA-r)V 't"E XCt.t E'JetSioc.
«l>uAOC~et.v·ni; aa Aet.pEîov „pox.et.Tl~OfLEVOV i~ 't'O
~poocm-uov '' f.'7NL'1)17Ct.V TOtov8E. l:x.wocaocvni; T'r)\/
ocaEA~E"t)V wi; EÎx_ov ocptt;TOC 3, ă1-' u8wp E1-EfL1'0V ocyyoi;
E.1-t ry X.E~Ct.A~ ix_ouO"OCV X.Ct.t ix. TOU ~P~x fovoi; r1-1-ov
f.1'EAX.OUl70CV X.Ct.t Y.Aw8ouaocv ).{vov. 'ni; ~E 7t"OCpE~'1)1E
Yi yuv"t), EnlfLEAei; "<+' Aocp&L(il ăyivETO. O'J't'E y,xp
nEp<nx.a.' '1)\/
,. 0\JTE
,, Auo ,~ t::t. TI)(' 1'01EUfLEVI)(
/ ' ' 't"11,
EX. - yu-
Vl)(tXo;, OU't'E ?.po~ TWV ix. -oii; 'AO"t'1)<; 1 ouaCt.fLWV 8 .
'EmfLEAE<; aa i:Ji; ol iy_iv~-ro , TWV aopu~opwv TIVIX<;
1'EfL1'Et X.EAEuwv ~uAoc~a.1 8 -r,
X.P'1lO"EToct T<tJ t;m
1
Yi yuv'1). ot p.ev ~"I) ămO"OE ân-ov-ro. "Y} Se, em{'t'E ă_,-.

W.ETO bd 't'OV „O't"Ct.fLOV, YI PO"E. TO\/ t=ov, i pr;a.r;oc Se
X.l)(t 't'O ocyyoi; 't'OU u8oc't'O; E(J-,.A'l')O"OCfLEV'1), T'r)V :XUT'r)\/
oaov~ 1-et.pE~'1)IE, ~EpO•J(j(X TO u8wp ăi.! -r-ni; X.!~OCA'7Ji; X.Ct.t
avoir dCsire prescrirc, avo1r e u 6. Tipk -- ovil<XfL~v. ap-
!'idee, la fantaisie de prcscnre. partenant aucun a peup le .
1. ' Ih se rapporte seul e- dans Ies habitudes d'au cun
meul au premier sujct TiiypYJ,, peuple.
de sorte qu' il faut sous-enten - 7. "O 't' XP~<J'E'tCH -rW t111to.l,
dre le mcmc mol â cote de qucl usage fcra (re que ferai I )
MctV"NYJ,- ~U C~e v_aJ. Q~ ~CUI dirc_ qu C
'2. Tlpoxcxntbµ.E'IOV le; 't0 o n cqu ,vaul a 'I'"'""
XP'l a, v.
r.:pocicrtc~ov, venant siPger en Celle constructi on de xoiio Oe, ,
public icommc jugc) dans le avcc l'accusatif es t tres usi-
faubourg. tee.
J. ' O, e!xov i:ip,atct , Ic 8. '1-lpas, arrosa, c'Mt-a-dirc
111in1t qu 'i ls pouvaie.nt. ici , abreuva, fit boin •.
' . "Ex, par. 9. T T)v <XV1T)V dilov. par 11
5. 'E„ '"Ic 'Aall'I,, orig1- mPrne r ou te, en sui ,·n. nt la
naires LL.\..sie, Asit1liq11 cs. mt\rne rouk L'id&, repnil;en -
tOO ONR IANl#JSIB DE DAJUU&.
bdhou11ai. ex. TOO ~pot)'._ (iwoi; -rov {,mov x.a.i aTpiţo~or.
TOV ii.'t"p<Y.X.TOV . ewp.a.~w'I okoMt: pd~ TIX TE 'nX.O\J!!f
€x. TW\I )(.O(ŢO(O')(.Qmov )(.O(\ 'ţO(. <X\JTO<; tipo:, ocyw1 OI.VTI)V
l ' "I
eX.fAE\J! '
EWVT<f) - '
I<; •,I,
O'fl'I, ' nu~ 'toOE• TJ)'
• ll -
._V'1) 1 1W. p'1î11/t.'1 Y.ot t'
ol OCOEA<f>EOL C(\JT'I)<; o•~ x.·~ n-pc-rw O'X.CJm·nv f./_CJV":E,
Tv\J't"WV 1. ElpwTfov-ro~ OE -ro0 ~O(pELO\J on-OOiJ.7t"Yl
lL'I), l<f>lt.110('1 ol VET)VÎO'X.01 EIVctL nocfovE,; )(.O(L EX.EÎVTJV
eivotl r.rr,l wv <Y.OEAIJ)E'tl\l, ·o o'

ocp.d~EŢO TÎVE<; ol o~
nocfove; &vOpumoî etcr l x.11.l x.o(i y'r}i; olx.·l)p.ivo1, x.cxt
T( X.EÎVO\ iOiAO\ITE; fA8oav i i; l:ctp01; . ot ol oi
/:qipC(~QV w; iA801ev plv EX.EÎV<f> Owaavni; O"q>ioc:;
Ol\JTOU, 1 Ei·I) OE -~ ncx1avt·/) E7tl Tij.> I,pvp.ov1 7t0TiJ.f<t>
7tmOAlO'p.iv·/) '' o OE lTpup.<liv au n-porrw TOU 'Enm-
7tOV,O\J, EL'l)O'otV ~E Teux.pwv Twv fa Tpo(TJi; ocn-01x.01.
O~' p.ev ' tUT)1 C(\JTOC
' ' " !"I 5 • ~'
f)(.Clt(jŢO( fAf'(O'I ' o OE Etpw·w. E:
• ' •
)(.O(L 7tft.O'otl El'fjl;O(\I Ol\JT001 oct yu•1ocîx.e:; o•~Tw ep-

'f<X't"l◊E:;. ot ok x.oct TQIJŢQ i'.qio:crC(V n-paOup.w; oC-rc,,
li 4 J ...,. \ 'J' ' fi I ' I
EZ.El'I ' O(IJŢ C, •J yocp <•J\I TO\JTOV EI\IEX.E\I X.OCI E7t01EE't'O
-rd: E1to1fr-ro I . 'Ev0oc\ÎTC( ~a.peîo; ')"piq>EI r pi p.f',OC't'CJ.
r-poi; MEyci~oc,ov, ,ov iA1m iv ry 0p'l'ltX.~ cr-rpiJ.-
't"l'lyov, E\ITEAAOfJ,1'10, E~'.Y.va.in-yj1;1u i~ -i}Oiwv TI<Y.fo-
tke par le s11 uslantif ă c ii> est delail · tout ce qu 'il y avait a
in 1µiiquCe dans 1tapE(Y1te: , com - clire: ici, comme ailleurs. mh<i
me clle le scrait daru Ic simple !
0yuivau,t ta 1tparµa t ";;
~,e : de la l'accusatif. 4. 1 o v To . • . OU't W E:(€ Vi' ,
1. ~ X 01ttl"1v Exo'l't!c; 't"OV 'tW'I.
observ anl ces choscs.
Vo,r ~•g: 5~, n,ote 6,-
5. Av,ov y«p wv tovtov , ,.
•
'l . Et'11 .. , e1t\ t ~tpv11-ov, . .. -vtxe.v x ::x \ E1to t!e-ro -rCI. i-:to ti t: TO ,
1tm ol.,aµh-.,, etait un pan car eo realite c' esl en vue de
avccdesvilles, snr Ies borru du cela mc111e (c· est afin d'amener
Strvmou. celle rcpo1u.e) que justemeot
3. OT l'.IV VI! a vi:a i;XQ(M'(X tout (litter.•: ce qui se faisait)
ă, r,.-,, cux clo 11c ct isaien t en se faisait .
HABITATIONS L.\CUSTRES DE LA P80NIE. 191
~ot,, x.od mx.p' EWIYl"OV o:yocyEiv x.od ocuTo·~~)(.Cd TEY.V('I.

TE X.'.X t yuva.ix.oc, OCIJ'TW'I.
XXXV
HABITATIONS LACUSTRES DE LA PEONIE

{LiT. V, eh . 16.)
'Ix.pfo: i-;d (jŢ(t.lJpwv \l~"ljAWV E~!~wiva.' iv fLE~·0

fo-TI)x.E ry Ai(L"~' , foo8ov ix. 't"fl, ·~1tdpou GTmYJv
lzovTa. fl.L-i;Î YE<f>UP~· Tou; 8E. cr--:11.upov, TOV<; tl7t-
~/)"T€W't'IX.~ TOÎO"L tX.ptOLGL TO p.iv ii.OU cxpx.i:x:rov 5
foTI),;<Xv x.0111·~ 1toc11-c-Ec; ol 1tOAL"flT<1.L , fl.E't'ct. 4 3E vr,fl<p
X.P•Of!.EVOL l,;-r/i,;1 TOi08E • x.ol'-i~ovn; i~ o·~pc0,, -r<ji
o•~vop.oc tt;TL ~Opb11Ao,, X.17.'t'ct. "('J'l<1.LX.<1. EX.~t;T'Y)\I oy,x-
fl.EW\I Tpct<; l)"'t"(t.Upou, t17tlO"TI) lj \ s · ocyn'.XL 3e EX.IXO"TO,
1rux_v2t., yuva.rx.occ;. Otx.iouGL 6 3! TOtOUTO\I --:-po'lt"OV '
1
x.pocnwv' "f;,.(t.lTTO, ' l TW'I
€7tL - 'LX.pLw\l
, "\ P Y); 1 T.€
X.IX/\IJO'
iv -:-(i 31oc1-riiT<1.L, x.11.t Oup11, x.11.-.11.pp11.x.-r-i;~ ~Lix
TW\I tx.p(wv X.OCTW lj)EpOU(TY), E, 't"nv AL(LV'Y)\I. TOI. ~E
1. 'Et,vyµho:. Entend ez : 5. 'O yixµi wv .. . v:ucrt1') a :

Allant d' une lignc de pilotis lien! li cu de ol yixµ iovtE<-··
â un e autre (comme un pont umatixa, , que parai! appel cr
qui Joinl dc ux ri „uges, ou un le participe precedent xoµ ;-
jo11 g qui rctie111 dc ux • nimaux t'l~tE :;.
al Laches ensembl e). 6. o :xfo va,, ils se gou ver-
~- TYJ ,iµ, 11 : le lac Pr,csias nent, i!s
vi~ent..
(situe ai,x eni'i rons d' Amphi- 7. h.pixtsw• s xixato; •.. XIX ·
polis, ct lrtt verse par le Oeuve ),~ ~·fl !; , poSSCdunt chati.ln 1111 1\
Slrymoo). l,,.raq uc. Ici, c·cst un su1et ut
i. To... ClP Y.IXÎOV ' la part ie singul'ter qui succed ,· a un
pri YY' ilir e. . · ,erhe au piuriei. CW!l par~z
4 M, ca e,,t aclver~e . m,wrn page. note 5.
192 !IILET P~CIFIB&.
Y'1)?H!X 7tOCL~t« ~fouat TOU m,Do~ 111.iip-r<p, p.~ X.«"l"tl.-

X.UAL(j~ ()Hfl,!lttvo11Te;. Toîa1 ~E. !,rno1a1 x.«L T'li:G1
U7tO~uyfo1a1 ,rocpix_o•J(jt y_op't'O\I tx_8u;. 't'W\I DE. ,r).-yj86,
EG't't ŢQ(jOV"C'O WIT"C'E' O"C'IX\I 't"r)\I 8up-ri11 't"r)\I X.OC't'«ppocx.niv
rxvocx.1{v~, X.IX"C'tEî I ax_oivep 1mup{Doc x.uv71v i; "C'7)V
)_{11.v-n11, x.0d ou 7'0AAOV "C'I\IOC x_p611ov imax_wv OC\IIXa-7'~
1-1-rip!oc lx_6uwv.
XXXVI
MILET PACIFIEE .
(Liv . V, eh. 'l8-2Q.)
\
'EnL livo ymoc; oc11opwv i.vOU<n)a, ll 1\111-ri·rn; i, "C'<X

P,OCAl(j"C'!)(. (jŢ():(jt' l"X.PL ou fi-LV n&.ptoL X.1X't'"1)p"C't(j!)(.V.
"C'O'.JTou, yixp X.!X."C'OCp't'IGT-yjpoc; ix. 7'0CV't'luV 'E11-rivwv
âAOV"C'O ol MLA-r)aLOt. K.IX"C'-r)AAIX~IXV (}f. G!pEIX, t wSe o!
niiptot. ·n, OC7'tltOV"C'O OLUTWV &vDpe, ocptG't'OL t, 't"r)V
MIA"Y)'t'OV (wpwv yocp ◊-r) G!pEIX, ◊mw; otx.oq,80-
p"rlfJ,E.Vou,)' eq,oc,;ocv IXUTWV ~OUAEa8oc1 ◊IE~EA0Eîv 't"r)V
x_wpriv . not!UV"C'E; ()E. "C'IXU't'IX )(.(XL ◊tE~LOV't'E, 7'0Ct;Ct.V
T7)V MLA'rjl1l"r)V, ox.w, "C'tVOC l◊OLEV EV OCVEGT'rjX.U{Y)
-ri,i X.'-"P~ s ix.ypov e6 E~Epj'IXGfJ,E.VOV, IX.1teypocq,ovTO Tb
O'JVOfJ,IX "C'OV ()ea-i.onw TOU ixypoii. ~tE~EAOC/11XV't'E; Oe.
7tOCGIXV 't"r)V x_wpriv' )(.(XL a-i.ct.vfou; eupone; TOLOU't'Ou;''
w; X.ct.'t'E.~Tj(j(XV -:-x;_vr-:-ct. 1 i, ,o 7.';TU, <XAl"Y)V 7'01'Jll1Gt.•
t. Kix~,EI : comrue xix6,"la,. 5. 'Ev <ivta-NJXVL7i •~ "ţ_W
Sous-enl. o xpiXŢl!WV '"'' XIX. p~, dans la contree qu, !li'
).•jfl"l,- trouvait alors rlcvaste c.
2. Kix-n\),),,x~ix, ... afEix,, 4. »Itcxviov; .. 'tO'- ' ,h·ovi;, de
Ies reconcilirrent, lerminerent lels hommcs en peli nomb,·c.
leurs qn e rc ll cs1 5. ·o, ...
ŢCX):IC,"tQ, des qu c.
ARISTAGORI! A SPAI\TE. 193
p.1vo1 ii,n~E~OIV TOL"TTlU<; ii,iv TY)V 1r6A.1v v€.p.uv' TW'f

l t , t \ 1' •t' , , , ~
wpov TOU<; ocypou<; EU E<.Epyor.o,U.EVOU<;. OOXHIV )'IXP
lq,occrotv x.otl -rwv 0'tl!J,OO"iwv OV't"w ~-~ crqi Eot<; emii,E-
khou61X1 W0"7>Ep TWV O"q>E-ripwv • -.ou; ~! OCA.A.OU<;
MtA1)0"IOU<; 't"OU'l"WV !'TOC~OCV 7>EL6Eo-6oct 1 •
XXXVII
AIUSTAGORE A SPARTE.
( Liv . V, eh. 49-5t.)
Ă.mx.vii--rott o Î\.p10--rocy6p"Yl<; o M1A-ii-rou TUpotvvo,

E<; TY)V I7>ocp't""Y)v KAtoii,ivio<; EX.OVTO<; 't"Y)V ocpx_-iiv. --rii,
~"1) i, Aoyou<; -r\1E 4 , w<; AOCX.EOot1ii,6v101 )..€.youo-1, EX wv
x_rf.AX.EOV -,.(vocx.oc EV T<i°> y-iî, &:-,.ocO""Y)<; -,.ipfooo, EV-
n€.--rp.'tlT0 I X.otl 6ocAOCO"O"OC TE -,.ao-or. X.oct -,.o-rocii,o! -,.iiv•
TE<;. A.7tLY.VEO!J-EVO<; ~E E<; ).6you<; o Aptcr--rotyop"Yl,
EAEYE r.po, OCUTOV TOCOE . (( K. AEO!J,EVE<;' 0"7t"OUO"r)V p.tv
't"Y)V e11--riv p.-ri 6wp.<XO"Ţl<; T"ÎÎ<; iv6or.v"t"or. oc,;(~101;' . T« y«p
1. 'A1t!0Et<Xv Tovrov~ ... vi - avec qui ii entra en conle-

µe.-, ils designerent, pour rence.
gouvcrn cr, ccu1 . .. On pe ul 5. 'EveTiTp-1rro, etait ~rave.
dire que vi µec, equi,aut a e. :E1toVOY}• •·· TYJV ;JJ.TjV µ~
C.Ua"tE vEµt tv . Ow µ.<X G'.), "r71~tv6<XVT<X om ,~: o; .
2. Evpo, , ils avaienl trouve. Proprement : • Ne t. elonnr
3. To,hwv itTa:to:v 1tei0E- pas de mon empresscmcnt, a
aOa: ,, iii regl~rent , ils prescri- cause de ma venue ici. • Ea
virent que Ies aulres obei- effet, Cleomene pounit lrou-
raient aceux-<:i . Uerodote con - ver etraniie qu'Aristagore fih
struit quelquefois le ,erbe venu en personne. au lieu de
tt•i&oi<<X ori i ; ,oyouc ~"• deputation .
.lRJSTAGORE A SPARTE.
I
)(.O('rr,~-OVTOC fo"t"I "t"O\Ot\Î"t'Ot " 'Iwvwv 1-0CÎ~I)' c; ~')UAOll~ l
Et'/1)'.I OCV"t"' lAwOipwv ă·mooc; x.oci oc).yoc; f'-!Yl'1"t'JV
p-Ev Otu"t"ot<n -rip-îv, E"t"I oi"t"WV 1011-wv llf'-Î'I, oaci>
rcpofo,0tn 1 -rije; 'Enocooc;. Nuv tiJV 1-poc; 8ewv "t"W\/
'EAA'Y)\/tW\/ 4 puaM8E wlwv0t, EX. OOUAOM'Y)c;, ă.vOpCf.c;
pim i,,,(• · o•;-n ,~P

Of1-0tif1-0V0t, . F.u1-niw; OE llf'-Î'I "t"MOC oloc"t"E xw-
ol ~11.p~ocpo1 &).x.,f'-o( Ela1,
Uf'-Ei, n "t"OC l~ "t"OV 1-0AEp.ov ic; "t"OC f'-Ej'la"t"Ot OCV"tJX.E"t'E
:x.pE-riic; rcip1.' '1l Te 11-a:x_'Y) 1 (l.'~"t"W\/ f(i"t"I "t'Ol"t)OE' "t"O~O-:
i'.Otl oc1x.f'-~ ~p0tx_fa · ot'll>'.~upi00tc; OE '€.y_ov"t"Ec; lpzov-
't"l>'.I ic; "t"oc, f'-IX.)'._0tc; x.ocl x.up~MÎl>'.c; E7't tja1 x.Ecpoc-
A'Y;J'1L Ov-rw I E\/1-E"t"EE, )'_Elpw&iiv0tt etai. WEa"t"I Oe
X.OU' ocyoc
' 8'OC "t'OÎIH ":'Y)\/ \ 'Y)7'E1pov
"" ' ' \/'Y)'I 'IEf'-Of'-E'IOl'il
EX.E ,
ăaoc ouo, "t"OÎIH auvoc1-oca1 OCAAOl/11' OC7'0 x_puaou ocp~oc-
f'-E'1011111, ocpyupoc; itc:d y_oc).x.o, itocl ia8~, 1-01x.().'Yl itocl
un-o~uyti '.t'E Y.l>'.t ocvop±r.o~oc .. ~ Ou11-<j> ~OUAOf!-E'IO\ te
1. Ta.. :.xatjY.oY<a, Ies cir- '"~ , ,i,. i, -rov 1tb,,µov (dan1
constances, la s,tuation. Jcs choscs qn i ont rapport ă la
'.!. ,lov,ovc:, esclaves (rom- guP.rre).
mc sujets du roi de Perse). 7. Max'l, &l'memenl. ·•
3 . Mly«r-rov ... , 6aw 1tpo- 8. O{hw, tu l'OÎs â quel
i a"<a<t, Propremenl : Le piu ; poinl.
grand de taule la di slance dont !I . 'A 1to x pv aov ăp~afJ-EVOI·
vous dominez .. : a,. ii comrnencer par l'or. Ici .
4. 0,wv -rwv 'En'lvlwv, Ies - on peut, ~ la ri;rueur, e~pli
dieux de la Grece, Ies dieu1 quc ,· le dnllf, en d, sa nt que 'lfL''
communs a taule la Grece : est sous-cntendu, de tcll c fa.
leur culte servail de lien en- ţon quc le sens so it : • pout
ll'e loutes Ies n•ti ons d'origine ~ue nous comme11ciolls pat
bclleniqu e. I or •· Mais ii est plus exact
5. Tai:i,a olciu , wp l«v ia- de rlire qu c, dans ce genre dt
n, celte eul reprise est de na- phrases, cip~tiµ,-o,; est raita•
ture a rCus!i r. che grammaticalement au pre-
. 6. 'Yµ,lc: n "<CI ;, tOV 1t6- mier 110m l'enu, m~me eo di\,
hµov ic: -ra j.1-ly,ata e<v~x,n pil du sens .
&pani,; ,dp,, Construisez: ăv~ ·10. 8vfL'Î> ~ov,6µ,v01, pow
x. Ka ~ TIZ µ.!vta-ta: cip1'"1 t peu IJUe roire eamr le Ye1111l~
ARISTAGORE A SPAIITE .
OtUTOL &.v lx. OLTE . K.oc-ro1x.fo.TO'.L 3E. oc)..).:r,AwV E)'._ 6p.Ev0t I

w.; iyw q>picrw. 'Iwvwv (-UV -rwv3e ora! Av3ot, ,
Oi.X.EOVTl<; TE x_wpYJV ocyoc&Jiv X.O'.( 7tOA.VO'.p"(VpwTO'.TOl
lovn.;. » âux.vu.; 3t lAeye TO'.ihoc l.; -riî, y-ii, ti)v m-
pfo3ov ti)v lqiipE-ro iv -r<j> 1t1vocx.1 iv-rET(J-YJ(J-EVYJV. (< Av-
owv 3t », lq>YJ ).iywv so 'Ap1cr-rocyopYJ,, (( of3e lx_ov-.at
11>puyE, o! 1tpo, T~V ~w l 7t0A\J1tpog0'.ŢW't"O'.TOI TE EOV.E:;
miv-rwv TWV iyw oî3oc x.ocl 7t0AIJX.O'.p1to-roc-ro1. <l>pv-
ywv 3e lx_ov-roct Koc7t7t0'.00X.O'.L ot3e, 't"OU<; 'Yl(J-EL; Iv-
pfov.; X.O'.AEO~~EV . TOU't"01<11 3e 1tpocrovpo1 KLAIX.E~ ,
X.OC't"Y)X.OVTE<; i-rrl 6i)..occrcrocv TI)V~E, iv TI,i .;.\3e Ku1tpo;
v'l)cro, x.ie-roct · oî mvTocx.ocr1oc ~ci)..ocv-roc ~O'.crLAii: -rov
b,iTELOV qiopov 4 E1îtTEAi-ovcrt. KLA(x.wv ~E. Twv3e
1.x_ovToc1 A.pp.iv1ot oî3e, x.ocl ou-rot ione.; 7'0Av-
1tp6bocTot, 'A.pp.ev(wv 3e MotTtYj\/Ol 8, x_wp71v -r-hvoe
lx_ovn:;. "Ex_noct ◊E. Tou-rw•; YYI .;.\3e K1crcr171, iv tj
◊~ 1tocpoc 1to-rocp.ov TO\/aE Xocicr1t'f)V X.~tp.evci EcrTt 't"!l'.
~oGcrO'. TOCGTO'., lv60'. ~O'.crtA.eu.; TE p.iyO'..; ◊10'.tTocv
irotEETOCt 6 , z.O'.i TW\I x_p·fl p.ciTwv o! 671,;0'.vpol iv60'.GTi 1
elcr1 · D.ovTe, ◊E. TOCUTYJV T~\/ 7tOAtv 6ocp,;fovn:; Y1 ◊"f)
(ou simplement : que vous le 5. Mor.m1vo i. Ce que dit ici

rnuliez) : cxpressiou imilee de Arislagore suffil pou,- delei·-·
la formule homcrique ~8ih miner approximalivemenl la
6vµw. region habitee par ce peup le
t .' 'E:,:o µev o,, succedanl. peu conou.
'.!. 'lwvwv .. . ,wvlle o?lle Av- 6. 6./or.,i:or.v r.o ,hw!I : com-
oo1, aux Ioniens que voi.ci me Ota.t t Ch:a., .
succcd cu t ) Ies Lydiens quc 7. 'Ev8or.i:>i:or. est, en appa-
voici. rencc, e1pletif. lforodolc pa-
3."Eq,Y) ,iiyoo,. Voir p. tt5, rait avoir voulu. ici corumc
note t . aill curs, suivant une habitud c
{' To, i 1tt<!IOV q,opov . pour des Greca, evitcr l'a ccumul1•
leur tribul annuel. tioo <ies P.-Oll08itions relati-•e."-
1116 ARISTAGORE A SPARTK.
T~ ~Ll 7tAOU'ţ"OU ,;apt ip(,ETE 1 • AAACX. ,;api fA.8V

x_wpl)c; 1 ixp!X. 3 ou 7t0AA'Y)c; OU~I OU'TW 1 X.PllO'riîc; x.ixl
ovpwv ap.tx.pwv I x.piwv io-..-1 up.io:c; p.ocx_lX.c; IX'IIX.-
b:X.AAEa8a.1. 1tp~ TE MEO'O"l)Vfouc; lonlX.c; tao1t1X.AE0f.c;,
x.cd A.px.oc~IX.c; 'TE X.IX.L :A.pyifouc;, 'TO{Cil OU"C'E x_puaoij
ix_ op.EVOV E<f"C'L OU~EV T OU"C'E ocpyupou 1 'TWV 1tip1 X.IX.( 'TL'IIX
evocyE11tpo&u!J,C'YI f'IXX.O!J,EVOV oc1to6vriax.m · 1ta.pix_ov •
~E -rije; A.O'(l)c; 7t!XO"l)c; ixpx. m, EIJ'lt!'TEW<;' ocno Ţ(
et.!p-iiaEa0E; » ap1cr-r1X.y6p'Y1c; fJlv TIX.tha. EAE~E, KAEO·
f'.iv'Y]c; 8E ocru1bE-ro -ro1ai~E · 11 yn ~.rn M1Aricr1E,
czvot~:X.AAO!J,IXt -roi ic; -:-p(niv 1l!J,Ep'IJY \Jit"ox.p1viE-
a81X.1 9 • 1> To-rE p.lv ic; -roaou.-rov T)AIXG/J..V u · lm(n
~E -ii x.up("fl 7l!J,Ep'Tl lyivno tjc; u1to>t.pia1oc;, x.ixi
;).0ov le; -ro auyx.E((LEVOV 11 , dpno o KÂEO!J,EV'Y]c; Tov
Ă.p1a-rixy6pllv ox.6ciwv 1lfLEpiwv ,h o 81X.Acfoa·r;c; -riic;
'Iwvwv o~oc; Etl) ,;ixpa. ~IX.0'1>.ioc. '() OE A.p1a-rix.-
yop'llc;, 'rOCAAIX. lwv Q'O~oc; x.ix.l ~IIX.~:X.AAWV l~Eîvov
tu, lv 't'vUŢ<t) fo~oc>-'11 · x_pEwv II y:x.p p.w p.~ >.iyuv
TO lov, ~ouÂOfUVOV YE l:1tocp-r1+,'t'_1Xc; E~IX.)'IX)"EÎV le;
1. 'Epl~e..-., vous luttez, vous 7. Ou..-. xpvaoO ix6µtvov ...

pourre.z lulter. ovoil ,, ni r1en qui touehe i
'.! . Xwp'>'\,, la Messenie. !'or, ni or.
a
3. "Aert, ce que j 'ai appris. 8. Ilapsxov, quand ii VOU!
4. OvTw, ita, tres, fort. est possible .
5. O·'.i'pwv aµ,xpwv (d'etroits 9. Conslruisez : 'Ava6iiHo-
r.onfins) depend encore de 1ttpf µ a, i, TP<T'!l• ~~ Ep'>'\v lmoxp,-
el fait a llusion aux guerrcs des vE!aflcxl 'tOL , je remets i trois
Spartiates avec Ies Argiens et jours, pour te repondre.
:.is Arcadiens pour la posses- 10."HXaaav, progrts8i sunt.
1ion dPs bandcs de terre qui 11 . 'E, TO avyxtiµtvov. a
Ies separaient de cea peuples. l'endroit convcnu : la nego-
U. M<ixcx, ătvaMn,o-ila,. Sur ciation elail ,ecrele.
oeUe expreuion, voye1 p. 139, I~. Xp,wv, &Ion ~ •il r•,1 :
ltf>Ul3 Ca.Ila.
ARISTAGORE A SPARTE.
'Ml'Y A.O'(YI'/, ).iyu I o' til'Y' -rpuov fL'rl'YW'Y <p«, il'Y~I

'n)'Y OC'YO~O'Y. "() OE im-a.p'ltOCO'a.,; 1 't'()'Y l'lt0.0L'ltOV ).oyov
't'O'Y o ApLO'"t'a.yop'rli; <'t>pp:r)"t'O ).iym ,npt -ri)i; âoou,
,Im. (( To ~EÎ'YE MIA-r)(nE, OC7t"«AAOCGGEO ix. I'ltCX.p"t'"r)i;
~po OU'Y"t'O, '1)At01J. ouoiva. yclc.p Âoyov Evmfa ).iyw;
A~x.EO«LfLO'YfoLGL 4 , i8i).wv 0'1)EIX, OC'lto 8a.).ci11cr-Y)i;
1
"t'?LW'Y fL'YJ'YWY O~O'Y ocy-x.yEî'Y. ))
·o (J,E'Y o-ii KAEO(J,E'Y'YJ<; "t'(XUTO(. Et7t"oc., 'Y)LE ii; "t'~
oix.,a., o oe: '.A.p1a"t'a.yap'Yl, A«~ti>'Y tx.E"t'"r)P''YJ'Y, .;\1E t,
1
"t'OU KÂEop.ino, • EO'EA8ti>v OE fow OC"t'E tx.nEuwv ,
7
E.'lta.x.ovGa.1 ix.i).wi -rov KÂEOfLE'YEa., OC7t"01tip.~oc.Y.'oc.
"t'O 1toc.1ofov • 1tpoata"t'-r)X.EE yclc.p o-ii "t'ij> KÂwf'.iv{( +i
8uy«"t''YJp, "Iii ovvop.a. ~'Y ropyw. "t'OVTO oi
o! x.a.t
fLOUVO'Y Tf.X.'YO'Y l-ruyxa.vE E0\1 1 ' l-riwv OX.Tti> 7) lwioc.
't)ALX.,'Y)\I. KÂ!OfLEV"fl, ~E ).iym p.w Ex.EAEIJE "t'IX. ~ou-
AET«L, (J,'Y)OE imax. EÎ'Y TOU 1ta.1ofou E!'YtX.!'Y. 'Ev8ocuTo:
o-~ o A.p10'Ta.yap'Y)i; ocpx. ETo ix. oe:x.a. -.oc.1civ-.wv im-1-
G-x_vEap.avoi;, .;\v 9 ol i'ltLTEÂÎ~ TW'Y rnfr-.ou. 'A•1oc.-
1. Aer« : 80UHmlendu ,O âu lxe~, wv), en tant que
EOV, suppliant, grâce a sa 1ualite
2. â' c!>v : comme O' âµwc;, de supP,liant. _ ,
ou 8f,w~ seul, • neanmoins , . 7. E1tcxxouacx~. .. , cx1to-
3. T1t1xpm:iaa,.Proeremenl: "'IL,J,avTcx, de renvoyer, avani
Avant souslrait, supprtme, em- de l'entendre.
pi:clu\ de se prorl111re. 8. Tov,o oe
ol xa\ JLOii vo,
4. O.loevcx rixp 'l.6 1ov .Je1tecx ,hvov e-run:ave ,6v, c'etait
'l.eye,; Aaxeoa11<ov101a1 , car meme son seul enfant: ~~ii-ro ...
rien , dans tes diseours , ne &bv est mis ici par attrad.ion
saurait ~tre bien dit aux yeux pour cxV'f1l · .. EoVacx.
des Laeedemoniens, ne saurail 9.: Apie-ro, Ex (\~x;- 'tctAci\1-
elre du goOt d'un Lacedemo- -rwv umaxveoµevo~, YJ•··· Pro-
aien. premen t : Comrnen~ait par cii':
5. Tp,wv !LYJVWV oaov, â la talent! dans Ies promesses qu"îl
dislance d'une roule de L~• lui faisait pour le ca, ou. ....
mois . 10. Twv iou-ro. Vo ir p. H ,
6. "A-re: h:e.-reU b>V {comme note~-
lll8 HISTOIRE DES DEUl TîRANS OE CORmTRE.
VtUOV't"O, aE TOU KAEOfLE\IE.O; r.poi{:;ocm TOÎ(H X.PYlfLGY.(H

U;tEp{:;ci).).wv o Ă.p10--rotyop'1i; , i; o1 7'E.\IT'Y)X.O\ITOC n
T'Y.AIX\ITIX um◊E~EX.TO, x.c>:l TO 7'1Xl◊t0\I "f) U~CX.~OCTO .
« rH:up , ◊ 1oc<p8Epfo O'E o ~E.îvoi; , .;\v p-n ă.r.oa-roci;
r'Q,·.)) uo 't"E a-~ KAEOfLEV'fj~ -iia8d; -rou 7'0Cl◊t0U tj
-;;;oc poctvfot, Y)tE. ii; lnpov o[x.'Y)p-oc, x.c:d o 'A.p1<1't"ot-
y6p'Yl, o:.mr.ncicrcrno ":o n,
r.ocpcx.r.ocv I ix. .. ~r.i p„tl; ,
ovo€ ol e~Eyin-ro ir.l r.Aiov l·n <rll(.1-'Yivoct 5 r.epl -ri'} i;
!)'.\IQ◊OU -r'ri ; r.ocpoc ~OCO'LAEOC .
XXXVIII
HlSTOIRE DES UEUX TYRANS DE CORINTHE

(Liv. V, eh. 91-93.)
'ni; wpwv oi Aocx.E.aoctii,6v101 -rou; 'A.8-r)vocfoui;

oc•i~op-ivoui; x.ocl ovaocv.w, hoCp-oui; iov-roci; ml8ea8oct
cr<p io-1, VO(p Aoc{:;6vn i;' w, EAEu8Epov fLEV EQ\I -ro yivo;
TO A.'t"'t"IX.0\1 iaoppor.ov -r<j) lwu-rwv ix.v y1vot-ro , )(.0(.";"E -
1.611.Evov ak u-i.o -rupocvv(~o; ă.a8EvE; x.oc, -i.E18ocp:x,fov
hotp-ov, p.oc86v-rE; I -rou-rwv Ex.c:tO''t"IX, fLE.'t"E7'EfL7'0V't"O
'lmt('t)V ŢQV IlE10-10--rpoc-rou ă_,.i, ItyEfou -rou iv 'E).).r,-
crr.ov-r, 'Em (-rE ai
O'<pt 'I-i.-i.i't); XIXAE.Op.E.vo; . 'Y)X.E ,
p.mxmp-~cip-ivo1 xoc, -rwv &nwv aup.p-cix_wv ă.yyi
Aoui;• '· O.iyov O'<pl I-i.O'.p-rt'ri-roc1 't'OC◊E' « Âv~pE;
1. 'E, 3, ju•qu'i ce que . 4. _No'!' >.et66vn,, ayanl
To '""F""'IV '
\!. '
nc, pomav seu .
comme compr1~.
a. Ma6ovn, equinut i unz
3. ,En't n).i ov Et1 ar1µ.~ vo: t, repetition de l'expression sy-
d.e do,mer de plus ampl es in oonyme VO'!) >.allov~t, .
V1c,tions. 6. 'AyyO.ov,, deput,;.
HISTOIRE DES DEUI TYRANS DE GORlNTH.8. -t\J0
l!Ufl-fl-lXX 01, auyywwax.op.av IX\JTOÎ(H 7Jf.1.Î'1 ou 7'0\'Y)-

ljOC(j\ op6w; I, E7illt!~6iv-n~ yclcp l(.\~O't))-0\(H' f.l.llt'l-
rr1fo10-\ &.vopa.~ ~EL'l01J~ EOVTIX~ 7l!J.Î'I TOC f1-0CAIG't'~
x.oci ocvocOEx.oi,,ivou~ imox_up!oc, 7-IXpi~m Tot~ '.A.6.;,-
vc't.~, TOUTOU~ ix. ni~ 7'1X't"ptOO<; l~-rJAOCO"IXf.1.E'I, X.IX.i
E7'E\TE'I 7'01't)O"IX'ITE<; TOCUTO(. O'fl!J.(p oc:x,ocpfoT<f) mxpE-
Owx.ocp.Ev T"Y)'I 7'0A\'I, o,, i-r:EhE Ot' Yifl,EIX.~ EAW6E-
pw0dc; ocvix.u~E, Y!p-iocc; fl-'-'1 x.oct 't'OV ~oco-1">-ioc 1l!J.iwv
n-Epw~pfolX.c; l~E~IX.AE' o6~ocv Oe q-iu,;C(c; s C(l~~'l.'IEŢIX.\ 4 '
wO"TE ix.p-Ep-oc6.;,x.oco-1 1 p-ii°A10--ra. f.1.EV ol n-Epio1x.01
OCUŢW'I Bo1w-.oi x.oci Xl1.AX.\0EEc;, TOCX,IX. oi -rt<; x.od
&.noe; EX.!J.OC6't)O"E't'IX.\ <X:!J.IX.p~wv•. 'E-rrEtTE oe EX.Ervoc
1':0l't)IJIX.'l't'Ec; Yifl-OCp-ro1-1,Ev, 'IU'I -rrttp"YIO"Of1-E6oc O"!pEIX. &p.oc
up-îv OCX.E0f1-EVOI,. OCUTOtÎ yocp 't'OU't'01J EÎ'IEX.E'I 't'OVOE
-n 'I-rr-rrtY)V p-nmEf1-~0Cf1-E6oc x.oci up.ioc~ OC7t0 't'W'i
r:oA(wv, tvoc, x.owij> TE ">-ciytr' x.oci x.01vij> O"TOAf1-EV TOC
x.::d OC7tEIAOf1-E61X'. »
1. I:vyymI,,,..,_ofLEV o:v'tota, la note I de la page 91,.
~µ.iv oV 1ton1ao:a, Op6Wc, noms 4. Av~avs.o:,, s'agrandit.
avons conscience d 'avoir com- 5. 'ExfJ-EfJ-0:6~xo:a1, savent
mis une fante. mainlenant a quoi s'en tenir.
2. K16/h\ ).o,a,. Proprement : 6. Tcixo: al n~ xo:\ if.no, ix-
De manvais aloi. C'etail la fJ-o:6~ae'tm &fJ-o:p'tV, et d'au-
Pythie qui avait persuade tres peut~tre s'en apercevront
aux Lacedemoniens de deliVl'cr â leur tour, s'ils se soat trom-
Athl-ncs : mais on prelendait pes, s'ils n'ont pas su faire ce
qu'el le avait ele gagnee a prix qu'il faut.
d'argcnt par !'opulente familie 7. TI«p~abfJ-e60< a'l'to: .• •
des Alcmeonides. axEbfJ-tvo, : nou• tâcherons de
3. M~o:v ... 'l'vao:~, la pte- remedier a ce• choses, de re-
somption (la confiance en lui- parer l'imprudeoce commise .
meme) lui etant venue (pro- 8. Ko1vi;; ... ).by'!), plan coo-
prement c lui ayant pousse >) . ccrle eu commun.
On s'!!xpl,quera celte meta- 9. Tei xo:\ 011toil-6 µ., ~o: . qua
phore en •• reportant l f-li.,,,,. eripuimw.
200 llISTOIRE uES DEUX TYB.ANS DE COUINTHE.
Oî !.f.lV Ţ/JWŢOC n.eyov, 't"WV oi au1.1.1.1.d.x_wv Ţ()

ltA"1}6oc; oux. iv!OEx.E't"O -ro•;c; )..oyouc;. Ol !.f.EV vuv ix.)..)..01
-~crux_C"Ylv ~yov, Kop(v61oc; OE Iwx.Ai"Ylc; n.,~E -roco!·
« .. H O't} o n oupocvoc; fo-rocL fop6E -rije; y"fJc; x.oci '11
Y"11 iu-riwpoc; in.Ep -roti oupocvoti, x.oci ăv6pw1tOL VO!.f.OV
EV 6ocAOC<1~ E~0\J(1L x.oci tx_6uE~ ŢQV 1tponpov IX.V-
6pw1to1, on YE V!.f.E"tc;, Aocx.EOOCL!.f.OVLOL, t<rox.poc-
,;(occ; X.OC't"OCAUOV't"Ec; ŢIJpotvv(oocc; E~ -:ic; ?.OALc; x.oc-rocym
7t"otpocax.EUOC~!a6€, -roti ovn OC~tx.wnpov ouoiv fo·n
x.oc-r' or.v6pw1touc; OU't"E !.f.l0Cl1JOVW't"Epov 1 • Ei yocp o~
-roti-ro ye oox.iu V!.f.ÎV eivoct x_p"Y)a't"OV &a-r! I -rupocv-
VEUEcr6oc1 Toce; 7tOALc;' OCU't"OL 1>pw-ro1 -rupC('IVOV )(.C(ŢOC
a-r1)aOC!.f.EVOL ou-rw x.oci -roîa1 ix.)..Âo1a1 o(~1)a6E X.C(Tt-
a-rocvC(L · vtiv OE, C(UTOL -rupocvvwv IX.1tELpo1 iovnc; X.C(i
<pUAOCaaovnc; OELVOTC(TC( s TOtiTO iv TŢl Imxp~ !.f.'tl
yevfo6oc1' 7>0CpC(x_poccr6E ic; -rouc; au1.1.1.1.ocx_ouc;'. EL OE
o-.u-roi E'.1.1.m1po1 focn 1 , X.C(Tocmp '11!.f.Eîc;, erx_en ocv
7tEpi OCUTOti yvw1.1.occ; 0:!.f.ELVOvocc; au1.1.~C(Afo6oc1. 1)7>€p
vtiv. KopwOfo1a1 yocp ;v 'l>OALOc; X.OCTOCaTOC<rLc; TOL'Y)OE.
nv OAtyocpx_ L"Yl, x.oci OVTOL 7 BC(X.X. LOCOOCL X.OCAEOfLEVOI
e'.ve11-ov T't}V 7t0AIV, E~Eoiooaocv Of x.oci -iiyov-ro 6~
ocn'Y) Âwv B. A!.f.1JLOVL OE iov-rL 't"OUTWV TWV or.vopwv
t. M,owpovwnpov, plu s sau• lez de cela leg~rcment, vous

gu.inaire. y voyez une chosc toute sim-
2. "Oan peut ~tre considere ple, lorsqu 'il s'agil de ,os
comme surabondaul. allics .
3. <l>u).ciaaovu, ouvo,:c,w:, 5. "Ectu : ionieo pour ~,:e.
prenant Ies plus formidables 6. :Evµ6c,).ea6ct,. Propr~
precautions (Ies me,mre.s Ies meni : A mettre en commun,
plus rigoureuses) pour empe- a apporler a la masse.
cher ... . 7. Ovw,, Ies membres de
4. TTapaxpiia6e i; ,:oo~ avµ- celte oligarchie.
ti.cil(ov, . Entendes: Vous par- 8. El~•o!ooa,xv . . ""'\ ~yo,1.
HISTOIRE IJES DEUX TYRANS DR COII.INTHE. ~01
y(vmu Ouyci'"lp x_w"'>.+, • owol'-oc ~i ol ;v A.ci~1>oc.

T~vniv ( Bocx.x. toc~iwv yixp ou1>El; ~0EAE YYi(J-Cll )
ro-x_ u 'HE-rlwv o 'Ex. Ex.pii-rEo; , a+,l'-ou 11-ev ix. nhp'Yl,
iwv', IX't'!Xp 't'IX ixvfaoc0Ev 1 AIX.7t'(fh}; n X.IX.L Kocmi-
~11;1. 'Ex. 1>i ol' -rix.u't'1); ~quvix.1x.opul>' i~ ocX\'Yl,
7t'ClÎaE, iyivov-ro . 'Ea-r<X.Â'1) ti)y i; ~EA~Ov, mpt yovou.
'EatOV't'IX. ~i 0(.U't'O\/ teiw; .;, nu0('Y) 1tpoaocyopEuE1
't'Otataf 't'OtaL i7t'Et11.
'HEtLw-v, oV-rtc a, <r ii~ no>..VT\'tO" ibv-r«.
A<iGoa xuu 1 , ·d~u IJ' ă'l-oofrpoxo• 1 · i, & nsastu,
,xv/Jp<ia, µovv<ipxo,a,'' 4nc01lfal0'!<. oe Kop1v8ov ,
Tix.ti-rix. x_p'Yla8i11-rix. -r<j> 'H,:rCwvL i~ix.yyiHE-rix.( x.w,

't'Ott11 Bocx.;:1ii~~GI, -rotat 't'O fLEY 1t'po-rEpov "(EVO(J-E\/0'1
)'._p'Ylt1't'Y'lptav i; Kopw8ov' ; ... OCa"r)(J-011, ~ipov 't'E i,
,wu-ro x.ix.l -ro -rou 'HE-riwvo;, x.oc! ).iyov w~E ·
A:t-ro, EV fft-rp,;ia, to llUEl, -rt~El OE >-tosu
l'«pnpov, ,:,µ'l)O''t"l}V. ffOAAWV o'~"" yov,ata AUO'El li
to •~ iii.'l-T)'l-wv, 5C mariaicnt 5. Ku!l , va etre mere.

(propren,ent : • donnaient et 6. 'O,ooi-rpoxov. Propre-
recevaienl en mariagc •} entre ment : Un gros rocher de forme
eux. 'E, ii>-AT)}ov, est sous- ronde . Vovez la note 10.
entend~ apres fo~tol?oaav ., , 7. Mo·v·,, &nnce. le pouvoir royal etait
du deme de Petra (en Conn- devolu par voie d"election â
thie). un des Bacchi,des.
'!. Til .l:vtxa8!> , par son 8. ă,xa,wau , chiti era.
ori~ne. 9. 'E; Kbp„6ov , concernant
3. K,uvdlJ'll,, desccndant de Cori nthe. ·
Ce.n~e (Katvtu,), celebre La- 10. TI€-rp,;ia, parait faire al-
pithe. On sait que Ies Lapithes lusion au deme de Petra. cont
etaienl un peuple de Thessalie. oo a rn plus haut qu'Eet · on
4. Ol. Construisei : (Ovx) ewl originaire.
1yivovto o\ el joigne, ,.,, 1 H . IlolAwv 4' 61<0 youvo. :a
't'XVT'l'\c: 1"1lc YV"cu-x Oc luou, etil detendra Io! jirrt li
20'2 HISTOIRE DES DEUX TYIUNS DE CORlNTHE.
Taii,cx vvv f(J '? p«c,ao,, Koph6rn, , oî 1t<pl XClAT\V
ll«p>JV'l]V I olxirr, 'ltal oq,pv6i.-ra Kop,v8ov .
Toii-ro fJ-EV 8"1) TOÎ<'rL Bo:x.x_ d~-ricr1 npo·npov YEVO!'-EVOV I

;v OCTEX.fJ-Gtp-rov , 't'O't'E ◊E -ro 'Hn!wv1 yEvop,Evov w,
E'IL"U0ov-ro, O'.U't'IX.O'. x.o:l 't'O n;po-rEpov 111.1'11)X.Gt'I f.0'1 •
'11J'l!;)◊ov -r<Ţi 'He-r!wvo, . Iuviv-n, ~E x.o:t -roii-ro, eix_ov
iv "1J<1UX. '-ri 4 , efJf),ovn, 't'O'I fJ-EAAOV't'O'. 'HE't'tW'IL yivE•
crOo: 1 yovov ~10:rpOcîpo:1. 'n, ol. E't'EX.E 'Y) yuv"Y) 't'OC-
'J._t(l''t'O'., 7tEf1-1L"Ou,;1 crqiiwv o:u-rwv oix.o: i, -rov ◊'Y)p,ov 1
ev 't't~ X.O'.'t'OtX.'Y)'t'O 'Hn(wv, OC'IL"OX.'t'Evfov-ro:, -ro 1L"O'.L-
S10·1 . A'IL"tX.OfJ-EVOL 3e. OV'TOL ;_, 't'"Y)'I Ilt't'p'YI)'' x.o:l
11"0:pcAOovn, l, 't'"Y)v o:,j)..-riv 't'"Y)v 'He-riwvo, o:hcov -ro
'7rO'.\c)tQV. 'Y) ~e. Aocb◊o:, EtOuioc 't"c OU◊E'I 't'WV EÎVEX.EV
EX.EÎVOL OC7t\X.Ot0'.'t'O x.o:l Oox.foucroc (j(pEo:, <pLAO<ppocru-
8
V'Y), 't'OU 11"0'.'t'po, el'.vEX.EV o:i-riuv, <pipoucrO'. tVEX. clp1crE
ocu-rwv M. Toî,;1 ◊E ix.pix ibebou)..w,o x.o:-r' o◊av
,ov 1tpw-rov o:u-rwv AO'.bov-ro: -ro 11"0'.t◊fov 1tpocrou◊foo:1.
'Emt ~ .... ăowx.E <pipoucroc "1) AocbOO'., 't'O'I AO'.bO'l't'O'.
't'W'I ocv◊pwv OEi-ri wx_-ri 'IL"po,;cyi)..o:crE 't'O '71"0'.L◊tOV 1 ,
x.o:1 -rov, <ppo:crOiv-ro: -roii-ro , oix.-r6, -r1, fox_ EL OC'IL"OX.nî·
vx18, X.<X.'t'OLx.-r(po:, 3e. -:to:poc◊10oî -r<Ţl OE"u't'tp'-!), o ~e.
de bcaucoup d'hommes. c'est- 6 . '1>1).oq,poovvlJ( -roii 1ta·
a-<lire 6tera la vie a. beaucoup -rp O; etvexi v, par suite de leur
1'hommes. lnenveillance pour son pere.
1 . II,,piivlJv, Pirene : nom Eivexev a pour complement
d'une fontaine de Corinthe. q,1).oq,poovv'I)( ,
2. Toil-ro .. . . y,v6µ evov , cel 7. 0d'll _'<'J{'l 1tpoa,yD.a,r,
1
oracl c rendu. 't0 1to:tâlO ~, l enfant, par un
3. :EvvT}Xetv 16v , ils com- hasard providentiel, souri: a.
prirent qu' il ctai t. 8 . Ka\ -rov , ~paaO l v-ra: -rov·
• • E!xo v EV ; rr•, ,. l'll , ils SC 'tO , olx"t6 ~ 't' t~ t'll :(!t ci1to,<<t!î-
tenaieot, r cstaient s1l encieu1. ·,:u , ct lui , ayanl rema rque
5 . TI,v tfiµov , le deme , le ecla . nne ptlie l'cmpcche de
cu nton . · l:ter (l'eit fa ll l ),
ffiSTOIRE DES DEut TYRANS DE COR.INTIII!. ~O ~
t'<j> 't'plT<f>. Ou't'w a-~ OIE~'r)).61. Stele 7tCXV't'W\/ 't'W\/ oix.a

rrix.pix.~10ofLEVOv ouOEvo, ~ouÂOfLEvou 01Epyiicrix.cr6ix.1.
'.A.1eoao\/TEt; «I,.,, rmfow TÎÎ 't'EX.OU<N) 't'O 7tlX.L0LO\/ x.ix.l
0
i~EA6ov't'Et; l~w, EG't'EW't'E~ E7tl Tw\/ 6upiwv oc).).·~).w•1

IX.7tTO\/TO X.IX.'t'IX.L't'LWfLE\/OL, x.ix.l fLIXALO"TOC TOU 7t"PW't'OV
Aocbov't'o,, 8't't oux. E7t"o,-r,crE X.IX't'« T(Y. aEao,fLE\/IX, t,
o o-i/ crqn , x_povou EY,!.VOfLE\/OU, i:So~E IX0't'Ls 7t"1Xp-
1.).66v't'1X.t; 7tlX\/TOCt; 't'OU ipovou fLli't'fox. m. "E~u 1 6€ EX.
TOU 'Hniwvo, yovou K_op(v8CJ) X.IXX.OC OC\/IXbAIXGTE-C\/.
'n Aa.bOIX yoc·p 7t"IX\/TIX 't'(l..lÎ't'IX .;\;,. ouE âcrTEWO"IX -rrpo;
ocuryo-1 tjicrL 6up11cr1. OE\(j(X(j(X. 6E fL'll mpt OUX.ETL
rILE':"!XOO~Y)• x.ix.i 't'O OEUTEOO\/ I
AOCbOVTE, -ro 7t"!XIOiov
OC7t0;.'.Tf\\/WO"L, cpipovcroc Y.OCTOCX.pt;-7M'EI i, 't'O 3 ocqipoc-
O"'t'O't'IX't'O\/ ol E(j>OCL\/ETO EÎ\/IXI , e, X.U~EAY)\/ ', E7t\/ITIX.·
p.iv71 1 w,, Ei U7tOcr't'pE~OC\/'t'Et; l, ~-fi-r·()cr1v ocmx.o(ixTo ,
7tlX\ITIX lp1.uv-iicrm fLEAAOm · T<l 01) x.ocl iy(vETO.
'Ecr1.).8oucr1 OE x.ixi OL~YJfLEVOIO"I IXUTOÎO"I w,0\JX.
E<f><X.1\/ETO' EOOX.EE OC7t"IXAAcxcraEcr81X1 x.ix.l ).iym '1t"po;
-.:ou, 0C?;07t"i/J-~OC\/TIX, w, '1':rr-1":IX 7t01't)GUIX\/ TOC EX-EL\/OL
E\/E'TEIAIX\/'t"O. m /J,E\/ 01) OC7tEA6ovTEt; tAEyov 't'IXUTIX.
'HE-r(w111 OE /J-ETOC TIXUTOC o 7toci, -r,u~ocvno , x.ix( ol
Ol!Xq>uyov't'I TOU":0\/ TO\/ x.cvauvov ii.7t0 TÎÎ, X.U~EAY)C
E7t"W\/U/J,L1l\/' Ku~EAOt; owop.oc hi61) . AvOpwOinL
L 'E~ o o~, ju,qu'a ce C)· psele, qu'on prelenrlail etre
quc. celui- la .
1. "Ea,,. Nous dirion, : • li 5. 'ETC~a't~p-Evr, . Ici t! ncore,
it., il ecrii que ..• J cc mol s1gmhc • pensant , , el
3. To : comme 'tOt'i-to -.6, Ic non • sachanl•• Voyez page 10 .
lieu qu,. note 7.
4. Ku<J,fkl)v , un coffret. On 6. 1E1t<llvvµ (Y')~ , d'un noru
moulrait dans le temple d'He- emprunte (ou derive) , par em-
ra, ă l'Olympie, un coffret of- prunt de nom. L'accusalif est
fert par le, descendants d• pri s ici adverbirfoment.
204 HlSTOII\E DES DEUl. T'IRANS DE CORINTHF. .
1
~E. X.C1.t fJ-0:VT!UOp.tV 1t,auvo~ yevOfLlVO; l1tE•
x_e,p'1)crE n x.a.i fox e Kopw0ov. ·o ~E X.P'YlO"fl-0~
o~e ~v ·
"0)-!ho, OU'to, civ')p, o, eµ.ov ooµ.ov itr~CX'tCXocdvu,
Kv,j,e).o, 'Ht·doY), 1 , ~cxa,hu, XAIITOiO Kop(v8ou,
G(\)Ţ()' XCXI 1tcxtoe,, 1talowv yt p.tv 1 OVXE'tl 1taloe,.
To p-e.v ~~ X.P'YlO"'t"tlpLov 't'OtÎ't'O ~V, -rupo:vv,1foo:, ~f O

Ku~EAO; 't'OLOU't'O~ ~"1) TL, ix.v-rip ayiven · ?îOAAOV, fLEV
Ko ptvO(wv e◊lw~e ', ?îOAAOu; ◊E. X.P'YlfLOC't'WV IX.7t"EO''t'E-
?'1JO"E, ?îOAA<Ţl 3' E't'L 'ltAEtÎVIX, -rii, ~ux;ik ~Ap~ixv-ro,
~E. TOIJ't'OU E'ltl -rpL-r)X.OV'TIX E-rEIX X.IX\ 3to:1tÂ.E~IXVTO,
TO'I ~lov e6 , 3Lii3ox.o~ oi ni, -rupixvv(3o, o 'ltlXÎ~
f1eplixv3po~ ylve-ro:L. 'O -rolvuv Ilepb:v3po, x.o:-r·,
ipx_oc~' f.1.E.'i +iv "t)'ltLW't'Epo, 'TOU 7t1X't'po~, âm(n 3t
Wf.1.tA'1)0'E 3t' !t.yyuwv 0pixcrubOIJA(p -rii> MLA1)'t'OU
,upiivv1p, 'ltOAA<j> E't'l ayive-ro Ku~EAOU /J-LIXL<pOVW-
n po~. IIip.~ix, ycxp ?î!Xpoc 0pixcrubOUA0'1 x.-iipux.o: ,
brnvMve-ro O'i't'IVIX OC'i -rpo1'0V occripo:AEO"'t'O:'TO'i X.1X-
TIXO'T1)0'0Cp.evo, -rwv "P"r.)'fLOCTWV I X.OCAALO"'t'IX 'TTJV
7'0ALV em-rpO?îEUOL. 0pocaubOUAO~ 3e. 't'O'i . DJ)ov-roc
rro:poc TOU IIepLiiv3pou E~-riye E~W 'TOU (X.Q''t'EO,,
1. 'Aµ:p,U~ ,ov. Proprement: ~- rt µlv equivaut â iJ-;,,
, Bon a prendre des deux co- et peu t se tradu irc par : ce-
Les I : qu'il etait impossible pendant, mais .
d'interpreler autrement 9ue 4. 'Eoiw~•• ii chassa, ban-
dans un sens favorable, « evi- nit. ·
demmenl favorable • (avec al- 5. Ka,' cipxc,,, a !'ori-
lusion â l'ambiguitt\ ordinaire gine.
des oracles)- 6. Tpb1tov... ,wv 1tpY)yµci-
2 'He·noYJ, esl mis ici, par t wv, fai;on d ·exercer le pon•
11cence poelique, pour 'Ht'tLw · VOir , systeme J e l(OUVeme•
,ia..,,, fi1 s d'Eetion. meni, politique.
lllSTOIRK UES UEUX TYRANS DE CORINTIIB. ~
l~-.~ ~t l~ ă.poupocv l~ocpp.ivYJv &p.« 't'E StE~'r!u

't'O A'Y)LOV l1mp<u't'iwv TE x.«! ocvoc1eoS(~wv 1 't'O\I X."T)•
' 't"1)\I
01.. "1.IX. X.IX.'t'IX. ' IX.' '8 ou cx:m-,tv
' 7L'O' K optv " t' ' , X.IX.L' •X.O-
' '
AOUE 1X.iE1 ox.w~ 't'L\l(i. s rSot 't'WV OC<J't'IX."f..UWV U'7L'Epe-
ţ_ 0\l't'IX. , X.OAOUW\I Ss lpptTC't'E, E~ o 't'OU A'r)iou 't'O
X.OCAALO-'t'O\I n X.IX.t ~1X.81J't'Gt.'t'O\I Sticp8ELpE 't'pO-rr<p
't'OLOV.<p. ÂLE~EA8tilv St 't'O x.wpfov , X.IX.I t11Co8ip.Evo:
ETCO~ ovSsv ', OC'7L'O'J.EP,TCEL TO'I X.'Y)pux.a. & • Nocr't"Y)-
(1()(,\l't'O~ St 't'OlÎ X.'YJpux.o~ l~ 'TTJV K6pw8ov ~\I 1Cp68u-
p.o~ TCuv8ocvE<J8cxt TI')V tmo8'Y)X.'r)V 6 IIEpta.vSpc~ .
· o St ovSiv ol Ecp'YJ 0pCX<JVbOUAOV U'l'L'08fo81X.L, Ow-
1,'-0C~mt 't'E IX.V't'OU • 'l'L'IX.p ' o{ov P,L\I ocvSpoc OCTC0-
1tip.1jmE, W~ 1tocpa.1e)..-yjyoc 't'E X.Gt.t 't'WV fwuTO\Î <JLV<i-
µwpov, OC1t'r)yEop.EVO~ 't'OC'7L'Ep 1tpo~ 0pa.t11Jb0VAOU'
0'7L'W1CH. IIEptiX.\/Spo~ Ss (JU\ILEI~ 't'O 1COL'r)8sv , Y.a.l
vo<p <JX,WV 1 '1,~ ol u1ţE't't6E't'O 0pGt.<Jvbou).o~ 't'O u~
i'.nmpox.ou~ 't'WV OC<J't'W\I cpovEvm , lv0ocu't'IX. a.;, ?tă.
(J()(,V X.IX.X.O't"1)'t'IX. l~icplX.L\IE l~ 't'OU~ '7L'OAL'Y)'t'IX.~. "O<JIX.
y,xp Ku •.yEAO~ OCTCiALTCE • X.'t'€1VWV n X.IX.I Stwx.wv ,
0EpÎ1X.v~p6~ <JtpEIX. OCTC!'t'EAEE.
1. 'A.c'1tooi~wv, faisa.nl re- 5. On sait <j_Ue Tile- 1.JVe

•enir sur ses pas, faisa.nt rc- raconle un e hi.ilo,rc toute sem-
peler. hlable au suj el de Tarquiu le
2. Kcnir. ni••·· ii:m~.v, au Superbe et de son fils Sextus .
sujet de sa venue, sur le mo - 6. 8 1,,µ.ci~tr,.i 'tE aV'toV, et
tif de sa Tenue. qu'il voyail avcc etonnemeut
5. "Oxw, T<VCl equivaut a de la part de lui, Periandre.
âVtt'Jct, 11 tous ccux quc ... , 7. Ilpo, 0pcxavllov).ov :
Ctwnparez un emploi analogue seus-cntcndu no 1Evµ.eva.
1111 C!tin n quis . 8. N6'!' axw•, ayant com-
4 . '1'1to8E1uvo, lno, oiioiv , pru;.
san• aToir donne li rn n con- 9, 'A1tiA ,n, . avait laiw i,
-.. fa irc.
t06 IIISTOIRE o~;s DEUX TYl\.l.NS DE CORINTIIE.
Totoî:i-ro fLEV UfLÎV la-rt Yl 'Npct.vvl~ 1 , 6' Acx.x.i~cu-

fLOV101, x.cx.î. 't'OlO\Y'IWV lpywv 1 • llfLicx.~ -:ou~ ae
K.opw8(ou~ TO ·n CX.UTIX.CX. 5 8wfLCX. fiycx. eîx_ e, o·n
up.icx.~ Etoop.ev (J-E't"CX.7Hfl.7'1'0(J-EV01J~ 'I;m(Y)V, vvv TE
a.;, X.li.I p.e~ovw, 8wp.oc~OtJ,EV ).iyov-roc~ -rocihoc, fm-
!'-11.P't"UPOtJ-EM 't"E E'!nX.OCAEO(J-E'VOl up.îv 8eou, TOU~
'EXAYJv(o._u, p.71 x.oc-r1a't"ocvoc1 • 't"Upocvv(Soc, l, -rct.,
7-0Al,. Oux. ti>v I ~OCIJO'Ev8e, IX.AACl m1p-iiaeafle ~ocpct.
TO ◊tX.OClOV X.OC't"OCYOVTE~ 8 ·1~(YJV; ia-re up.îv Ko-
p1v8iou, ye ou 0'1Jvcx.wfov-roc; '. »
Iwx.Ai'Y)~ p.e.v ix.~o Kopiv8ou ~peabeuwv EAE~E
-:rioe, 'Imtt'Y), Se 11.UTOV ocp.ei~ETO 't"OU, ocu-rou, lrn•
lf,CX.Afooc, 0eou, ax.Eivep' 71 p.h. Kopw81ou, (J-OCAlO'TOC
,wocv-rwv lm~o8-iJcr.1v Ile1a1a't"pi1.'t"1Sct,, o-rctv aqH
~x.wa1 -rifLip11.1 O'.t x.up111.1 ocv1aaOcx.1 • u~· 'A.0'Y)v11.iwv.
L To,oii<o 11-ev vµlv fo«t ~ 6. n , ,p+,cr,cra,.. . ')((X'\'<Xyov-

111pavv,,, vous voyez ce qu'est "'' : a peu prcs comme 1tttp~ -
1, tyrannie . cr•cr8e .-oO ""•"Y•"· Litleral c-
2. Kot\ <O •.o vuav epywv ment ii faudrait traduire, non
( comme ')((Xt _,o otlin1 epyot pas: .• Vous ferez cffort ramc-
110,eiicrot), el votlâ ses actes. nant •, mais bien : • Vous fer ez
l\ema,·quer cet emploi du ge- effort tâchanl de ramener • •
nit!f. ,, , , en atlribuaot ă xC1Ta yov«c
.). 1 o .. . otv<n<ot , sur-l e- une acception commune au
champ , tout d'abord. present, amsi qu'a l'imparfait ,
4. 'E1t,110tp-rvpoµe80t ... i,n- d'un grand nombre de ver-
x0tl-eoµevo , -~ µ, v 8eou, ... µ~ bes .
""•'"'"' '"· Proprement: «Nous 7. l::vvot,veovT0t; : fu tur.
prcnons des temoins contre 8. •H fllh : comme -~ li-~' ,
vous , en invoquant Ies dicux , formule de sermenl
pour que yo11s n'etablissic•
,as •; nous vous adjurons, par
9. "0,otv cr<p1 'I""'"'~11-ipo.,
cd xUp~<U Clvtâtrlcu, quaud TÎe11-
!cs ,\ieux, de ne pas etablir .
5. Ovx <ilv, etc. Ph rase CO □·
draienl Ies jours ftxes (par ,..
Destin ) pour qu'ils t-ussent pq
ditionnelle a form<? inlerroga • bulle aux ve1~lions. On dit o,
:ive ( .-oyez page 81, note 3). meme, sans Wa-rr ui 't'OO : titp X)
- Tq v, pol!l'~nl. ti, 4mtv<:¼\· .
BA.TAILLE l'HVALE DE MILE1. 2117
1
•1,,_1;ir,, p.iv -.ou-.011n IX.tJ,Eitocn otoc -.ou, x_p-ri-
oy.ou, iX.TptX.EaT<X.T<X. ă:v3pwv t~EmOTIXfJ,E'IO, · o! OE
AoL1;ol ,wv 11UfJ,fJ-1XX.WV -riw, fJ,E'I eÎx_ov EV 'Ylt1UX,i~
aqiioc~ OCVTou,, lr.Eln 3E Iwx.).fo, -iix.ouirocv . faocv-ro;
EAEu0ipw,, &,.,.,,._, TL~ <X.VTW\I qiwv-riv p'll~<X., <X.!pim:.
-rou Kopw0iou 't""Y)V jlWfJ,'11'1, A<X.x.E3<X.LfLOVioLcri TE
imp.<X.p-.upovTO p.·h '7':0LEELV f'-'YJSEV VEwTEpov
1
L "'f
-rrOAIV 'EH'Y)v(O<X..
XXXIX
BATAILLE NAVALE DE MILET .
(Li•. VI, eh. o-17 .)
:?:ucnp<X.<pinE, o! cr-.pit:niyo l -.wv IIEpcriwv x.<X.l ev

7t0L"~l1<X.VTE, cr-.p<X.-.omoov '1}A<X.U'/QV E'7t"t T'r)V M(A"t)TO\I,
-:ocX),<X. '7':0ALO"fLO'.Ţ<X. 3 r.Epi EA/Xacrova, '7':0L'Y)t11XfLEVOL .
Tau oe. \10'.UŢLX.OU <l>aiVLX.E, fJ.€\1 1}G<X.V . r.po0uf"OT<X.-
-:aL •, auvecrTp<X.-..uav-.o Se. x.cd KV7tpLOL vEw.aTi x.<X.-.-
Ecr-.p<X.p.fivat x.ocl KlALX.E, X.<X.L Alyv'7t"ŢLOL. m p.e.v
S-ri ir.l 't""Y)V M0.'1)-.0\I x.<X.l -.nv ă.AA"t)\I ' lw\11'1)\I fo-.pti-
-nuav , "IwvE~ Se. '7':UV0ocvop.EvOL T<X.u-.oc E'~ffJ-7'0'1 r.po-
e,
gau).ou, 11(j)EW\I OCVŢW\I g IICX\ILW\110\1. 'A.mx'.op.ivoten
l . ToV--rotat, par ces mots, taient re,oltccs en 111 erue tenips

en ces te,·mes. contre la dominat iou perse).
\l. l\J ·;, M dE1v µ ')~EV VfW· 4. Il po6~µ b,ato1. Sa ns .lou-
tepov. l'roprement : c De ne le parce que le commerce de
rien faire de nourcau »; c'est Milei faisait au leur une re-
uu euphemisme. dou !alde concurrcncc.
3. TliHa no,-iaµa,a, Ies 5. IlpoOoVAo u; a CŢ1i 1.L1'/ ccV-
au trcs mle11 d"Ionie (<Jlll s"e- ,&,~, des hommes charges da
908 BATAlLLE NA.YALE DE lllLET
~f. 't'O\JTO\(H l~ "iOU'rO'I "iO'I x_wpav x.o: l ~OUAWOfU-

VQ\(j\ lSo~E m,ov fJ.f'I (npo:-rov fL'YlSivo: auniym
:i.v-r(~oov llip~crl' IX.AAIX. "iOC 'rELX, EO'. puEcr8oc1 Q'.l)ŢIJ~~
M\A')')O"LOU~, Ţ() ae VO'.U"ilX.OV -,.).ripouv WOAmOfLEVOUt
l'•'YlsEf-1-lOCv 't'WV VEWV , -,.).ripwcrOCV't'O'.~ SE. auniyEcr0ocL
't"·~v -rocz. (a-rr,v {~- Ai~riv, -,.pavocufLO'.X,"flGOv-roc, -ni,
M1A'l)-rou · 71 ~E AiSri fo-rl v',jcro; GfL1x.p·~ i-,.l . tji
~CAI tj MIA')')aiwv l(.EI/J,EV')'). ME-roc Os ŢQ'.U't'O'. -,.mA')')-
OWfJ-EV'YjO"I tj\cr1 vriucrl 1 7t'ocp'r)crocv al "fo,vE,, O"UV ~€
~ip1 x.~l Ato,Aiwv aî Afobav VEf.1-0VT:tL. 'E-r,foaoV"iO
OE wSE . "iO fLEV -,.po, -r·~v 'Y)W Eix_ov x.tpoc; O'.U't'Ol
MI A'h<HOI , vioc, "O'.PEX. OfLEVOI oyitwx.OV't'O'. , ELJ_ OV't'O
oe "iOU't'WV flp\'Yl'I EE~ OuwOEx.oc. 'l'r)'J(jt x.oc! Muoucr10,
"if vri vriucrl , Muoucr((lJ'I OE T'l)L01 dx_ ov-ra tn-ro:x.oci-
OEX.O'. vriu-.l, Tri(wv OE Etz.av't'O Xfo1 Ex.oc-rov V')')U(!( ·
r;po; 8e 't'OU-;"Q\(j\ 'Epu0pocîo( n EŢ(X/j(jQV ro l(.O( [
'PwX.OCIEE;, 'EpuO?o:fo1 fLEV ox.-rci> vio: ; 7t'o:pE)'_ OfJ-E'IOI ,
<l•wx.oct e'. E, Se -rpoî;. <l>w:1.0:liwv Se EL;(O'l't'O Afo6\0I
'l'r)U(jt Ebaap:hxovTC(. n AEU't'OCLOI SE. hi:icr,;ov't'O fx_ov-
't'E~ 't'O npo, i.(mip·()v x.ipoc, ~ip.101 E~·hx.ov-roc vriucri.
Ilocv-rwv Se 't'OUŢWV o (jlJfL7t'O'., i p18p.o~ tyivE'rO -rp{i;
x.ocl nEv'r"f)x.ov-roc x.oc! -rp1rix.6a\OC\ -:p1-iipEE~. Au-r:0:1
fJ-EV 'Iwvwv ~aocv , -rwv Se ~ocpbixpwv Ţ() 7t"A',j/}o;
't'WV VEOO'I ~(jO(V E~O'.l(.Q(j\O(L
Ies re presenter ( propr ement : si tml sur le promontoire My -

• de dclibcrer pour eux • ) au ca lc.
Panioaion, ce qui revient a 1. Ilan),~pwt,t.EV'l}<n ,1J '1<V'l}\I'
dir~. d'apres l'etymologic lllC· cri, c sur leurs vâisseahx mu•
me : dans la rcunion generale nis d' equipages complets , .
des loniens. Celle reuni on L' expression iran~ise corres
anii lieu dans un lemiile. de pandante : • avec lenrs vai,. ·
Posi<l nn 0 11 Neptu nc qut i,tnit ~eauI I n'est pas nussi exa(· I..
BATAlLLE NAVALE DE MILET. 20\1
'ni; St );C(l OCV't"OCL OC7>tXOCTO 1>po~ -.·r,v M1):11a!..,v

~«i o m~o; a<p1 ix.1>a., 1ta.pi)v, iv8ocina ot 11Ep-
cri.wv a·r:poc't"'Ylyo! 1>1J8op.ivo1 TO 1tA.·ii80~ TWV 'IocOwv
VEWV XOCTOCppwa'1)aOCV /J-71 OU ◊UVOCTOt yivwVTOCt 07"Ef'""
goc)..fo8a.1, xoc! oi'.i-.w OUTE 't"7)V MLA'Y!TOV olohc fwcri
S~EAEÎV /J-71 oux I iovn~ va.uxpoc-.opc~ , 1>po~ TE ~0(-
pdou xwauvEvaw,n xocxov Tt AOCgEÎV. Toci:i-.a. E1'1AE-
yop.cvo1, c;u)..)..i~ocv·n ~ ŢWV 'Iwvwv TOU~ ·rnpci.vvou~ ,
1
oî 07' 'Apta-i:ocyopcw fEV '1:0U MtA'1)'7LOU XOC'l:OCAV-
8i.v-r:E~ TWV ocpx. iwv I E<p'-'j'OV i~ M"Y)◊Ou,, huyx_ocvov
◊E TO'l:E avcr-r:poc-i:cuop.EVOL E'lt"t 't"7)V MtA'1)'1:0\I, 'l:OU'l:WV
TG>v iivapwv TOu, 7>0CpEOVTOC, auyxoc)..focx.vTE, EAE-
yov G<pl TOC~E' tl: "Avap E, "IwvE,, vuv -r:1,s op.iwv Ei
7'0\"Y)GOC, qiocv·nTc.u TOV ~oca1Aio~ oix.ov . 't"OU~ y11p
EWUTOU EY.O'..GTO , Of',EWV 7>0AL"nToc, mtp,f o0w' IX7'0-
ax_ l{wv8 OC7'0 't"OU A0t7>0U OU!J-/J-OCXIY.OU. npo"tax_o-
/J..EVOl 6 af. i1>ocyy.a.ocaa. Ta.OE 1 w, 7>€tGOVTO'..t TE
ix_ocp1 o-~~EV ◊l!X rr,v OC7>0aTocaw' ovi>i ,;q,1 OVTE TCi'.
lpi OVTE ..~ t◊lOC ip.1tmp"Y)crETOCL' ouqE ~lOCto·npov
E~'.l'J!Y\ ou~h, 1 1l 1>poTEpov .Ix_ov . Ei ◊E TOCUTOC f'.EV
1. hl~ 0~1< suivi d'un par- . que !'1<aai:o(, qui se trouve

ticipe , et dependant d'une pro- dans la phrase suivante.
pos1tion negative, parait signi- 4. To\J ~ y~p !wu'toU Excxa-ro ~
licr quclquefois, chez 11 :•rodote, t>µiwv . 1to l .1~TG1.( m,pciG \J W
utgote non. cb,oax_!Cwv Construisez: c1<G1.•
'.. . Komt•v6.!v~E( Twv ăp a-to; ycxp {Jµ.lw~ 1tttpcia6w âr.o-
xew·,. Au debut de la revolte a·zi~c., ., to•:.11; ~wutoU no ). t~-ri:.t~-
de l'Ionie, Aristagore avait ren- 5. rit,pcia6w ănoax !Cwv .
Terni tous ccs tyrans depen- Voycz rage 206 , note 6.
danls du Grand Roi, en meme 6 1 por axo µevo,, en leur
te.mps qu'il renon~ait, pour sa faisanl ces propositioo,, ces
,art, a gonTerner Milet en celte ouverturcs.
111a1i1e. 7. Ouat p,cr:c6~tpov f( ova;
I. Te( a ici le meme seoo ovaiv. Voir page t 22, note '!
BATAlLLE NAVALE DE MJLET.
ou o;o•.71aou1n, ot 3i I ncivTw~ OLoc fJ-OCX.ll~ D.e1>0"0""'.

-rix ·.• TOCOE -i\3-,, aqH ).iiyETE in-,,pEci~ovTE~', dmp
1qiiot, x.ocTE~EI , w~ foaw8ivTE~ tj fL<XX.~ i~ocvOpoc-
3
1;o~LEuv-roc1', x.oct ~~ crq>EWV T"t)V x_wp11v ocÂAOll1L

-r.ocpoc3wcrOfJ-E'I. » ot fJ-EV 0-r) lÂEyov TOCUTOC, TW'I OE
'Iwvwv ol TUOOC'l'IOI OtE7t'EfJ-7'0'1 'I\JX.TO, EX.OC<î't"O~ E~
,ou~ iwu-rou ltocyyEAAOfJ-EVO~ 1 • Ol OE ulwvE~ i~ Tou~
x.ott I OC'ltL;t.O'l't"O OCUTOCI ocl ocyyoAIOCL, ocyvwfJ,011\JV~
n OtEx_pfono 7 x.oct ov 1tpocrtEV't"O 't"'Y)V 1tpooo11(11v,
lwu-rofoL OE EX.OCO''t"OL loox.EO'I /J-OU'iOtcrt 't"OCU't"OC 't"OU~
niipcroc~ E~ocyy0.1,Ea8oc1.
Tocu-roc fJ-EV 'I\JV t8iiw, OC"1X.OfLE'IWV l; T"t)'/ M0..11-
't"OV 't"WV nEpO'E(s)V ly(vno, fLETOC OE TWV 'Iwvwv
cruÂAE"J..8Ev't"WV l; T"t)V Acio-,,v ly(vOVTO ocyopoct. Kocl
o·nX.OU O'qJL x.oct OCAAOL 'Ylyopowno •, 'EV Oe. 0-r) x.oct o 1
4,wx.octEU~ cr-rpocTllyo~ ~tovucrto, ).,iyc,,v -riOE · « E1tl
- '9, - " ( -
~
c,upou yocp OCX.fJ-11~ E:X. ETOCt llf'-IV TOC' 1t PllYf'-OCTOC,
, )/
ocv-
OpE, WIWVE, ' '1) dvoct to ilw8ipotO'l '1) OouÂOtO'l' X.oti
t . 0( âE t\quivaut simple· G. KQ t a aussi o rnarq_ue que

oe seul. Voy ~z page 75,
:neut Îl tous ces messages n'a.rr1vCrent
note 1. · pas it destinat io n.
'2 .'Em1peâto,nc. les lraitant 7. 'ApwfJ-ocr-iv71 ... &1!)'.ptov-
en ennemis, leur parlant en ,0 , fermaient l'ur'eille.
c nn emis, Ies rn ena ~anl. 8. 'Hyopowv,o: 3• pcrsonne
3. Tâmp crq,ia, xcx-ri («, les- plurielle, frcquenle cbez llo-
quelles choses leur arriveronl merio. •ie l"imparfait de ă yo
(propremenl: • prcnrlront pos- ptio!'-cx,.
sess1on d'eux, s'i111poseront 8 9. r,;p indique , com,n e
eil x o) en e lTcl. toujours, uoe phrase explica-
4. ' E E cr: vOp ~1t0âţ EO\l-cat : com- , tive; mlis ici la phrase etpli-
mc l Eo:-.,i;p '.X1to5toVv-rcxt. Le fu- cative precede la phro se ex-
tur moyen tient ici la place pliquee.
du futtir psggif. tO . Ehcx,. On peut sou-•
5. 'F:(cxyy,noiu,o, , pu- entendre
lfltl t
wan
devant rr
1, lia.111, cornmuniquanl.
IlATAILLE NAYALE DE MILET.
-rotJToLcn' wc; opYJ-i.iryo-L • vuv <Iw Uf1.E1~ 1 , -riv ~u~

~oulYJaOE 't'OCAOCL-i.wpîocc; iv3ixEo-6ocL, To mi.poc X. l)i)u.oc
fi-EV -i.ovoc; \Jfl.W Ecr't"OCL, olo('t"E Oe:_foE0-6E ump~CI.AO·
~moL 't"Ouc; ivocv't"(ou; iivocL EAEU6EpoL · EL Oe p.oc}ocx.(~
n xocl IX't"OC~(~ OLocx_p·hcrEcr6E, ouOEfJ.(ocv UfJ.Ewv 5 iz.{11
tA1r(ooc fl."11 o•~ Owcrm UfJ.EOCc; O(X.YJV ~IX<îLAE°i 't"'iic;
oc-i.ocr't"icrtoc;. Ă.H EfJ.O( n -i.(6Ecr8a Y.IXL EfJ.OL UfJ.fo:;
1
OCU't"O'j, lm-:pitoc·n · x.ocl up.iv iyti>, 6EwV 't"O( lGCI.

vEp.ov't"wV. ' u-:roliix.ofJ.IXL "Y} O\J crup.p.d~uv 't"OUc;
1tOAEf1-ÎOUc;, Yi cru1-1-1-1-foyonoc, 7t0AAO'I EAOCcrcrwcrE-
cr6ocL .. »
TocV't"OC 11.x.oucrocv't"Ec; ol ~lwvEc; bn't"pi1toucrt crcpiocc;
11.U't"O'jc; 't" ăLOVUcrÎ<p. ·o Oe: ocvxywv l.xci.,;'t"O't"E E.7d
,I ' II (I ... , I ,
upoc; 't"OCc; vEocc; , ax.wc; 't"OrnL Epcrycrt x_p'llalXL't"O
◊Lix.1tAoov ':rOLE'JfLEvoc; 8 Tf,,n v71u,;l OL' OCAAYJAwv,
x.ocl 't"O'jc; E7ng(X't"-X<; 07tAtO"ELE 1 , 't"O AOmov 't"-yjc; ·hfJ.ip·l)c;
't"OCc; viocc; lx_e.crx.E l1t' ii.yxupiwv, 1tocpEi)'._E n 't"OirrL
1
lcuaL -:t"O'IOV 0L Yif1-Ep"flc; 8. Mix_pL fl.EV vuv ·hp.epiwv
0
1. Ka, to·ho«n. el iis qi,1 - (-). "Oxw, -roîcn lpl't1jat

dem, pourrail ~lr e remplac~ t.P~<J,ClîO Ot!X1tAOOV 1t0t!V~E-
ici par la locution adverbiale vo; ... , apres s'Mre servi de,
x;cx\ -rct•jTa , o: el cela,. rameurs pom foire un ihh-
\!. 'ffJ-el, commence une for- 1t).oo;, apres avoi r exercc Ies
me de phrase que la suil c du rameurs au li,h-rr:.oo;. On •p-
discours ne continue pas. ~lait ainsi une man muvre qui
5. 'Y'fl-E«•v : comme ,up\ con •· id :1; 1 8 faire passer un
Vµ.lwv. valâs...u entre dcu, vaisseaux
4. 8EW<v 'tex
Iaa veµ.bvt'OlV, ennemis.
,i Ies dieux tiennent la l,a- 7. Ka:l -roV~ E,n6ciT-x~ Orcl i~
lance egale, sont impartiaux. am, el (apres) avoir fait .-e-
5. 'Avăyu,v !xcia'tO'tt i1tl vi!tir au, soldats leur armure
v.{pcx; T01, vlcx,, faisant avan- cumplcte (comme pour un com-
cer ci„que fois (chaque jour) bat prochein) .
Ies vaisscaux en file •ers la 8. ii.,' ~fl-EpY),, tout le jour :
turn\e a,~r- "'"' en Ies e,e...r.ant, soit m~~f
DATAlLLE l'UVALR DE ■ILET .
~« l7ui8o-.To TE x11! lr:oiwv TO >t!AEuoLuvo v,

tji i, lr:! Ti1t1rya1 I ol wlwv,~ ' oloc i1tix.8iE~ 'tov-rE~
7':0VW\I T0\0\ITWV Tnpup.iv01 n TIX.AIX17t<a>pi11ai TE
)(.~i 'r)Al'f>, EÂEţ11v 1tpo; EWUTOU~ Ti~h. Cl Tlvcx
61X.\/J-OVW'I vop.ov 1t11poc~OCVTE~ -.ex.SE IX'IIX.7':L/J-'!.AIX.-
p.ev'; OtTIVE, ;ap"-qipov'Y)<rl1'1TE~ x.11i lY.1tAW<rlX.VTE,
fy_ TOU voou OC va pi <flwx.111i"L OCAOC~O'II, 1t11pEX,O/J-EV<fl
vfa~ TpEî, , lmTpi~ocvTE; 711'-ioc~ OCVTO'J~ ix_ 011-Ev, o
6E -i.,xpoc).oc~wv YlfJ-EIX~~ ).u11-11lvnoc1 AUfJ-"f,G\ cXV'l')X.E-
a-rOl<I\ . )(.(1 l . 3.;, 1t0Hoi /J-f.V +,11-iwv l~ vouaou,
1tEm:wx.oca1, 1t0Hoi 3t l1tCao~o1 't'WUTO 't'OU't'O ml,
aEa8oc1 · "PO TE -.ou-.wv ·Twv u .Y.wv -ri11-rv ye x.piaao\
x.1'.! OTIW'I i'.no 7'0C8EîV EaT\, x.oc! n]V 11-i'A>-ouaocv
aouA'l')t'l')'I U7t'OfLEÎ'IOC\, 't)TI~ Ea'TIX.\ , 11-anov ~ Tii
1t«pEOU<r1) avvix_ aa8oc1 . 1lipEn , -.ou A01'ltou fJ-Yi
7t'Et8w11-E81X. 4 OCUTOU. D Tix.DTIX. U.E~IX.V, x.oci :J-ETIX
TIX.UTIX. OCU'Ttll.CX 7t'El0Ea01X.1 ou3a!~ -ri8tAE , ocn I ol11
aTpiX.TIYi 5, ax.'l')vci; Tt 7t"l')~OC/J-EVOI lv tj V'Y)a<p
fox.t'l'lT p'.lqiiov-ro , x.cti fo~ocivm oux. l8i'AEax.ov E~
-roc~ VEIX.~ ou3' OC'IIX7mpaa8oc1. Mix.8ovTt~ 3t TIX.V't'IX
ywo11-tv1X. lx. 't'WV ' lwvwv, ot a-rpoc't"l')yoi TWV Ioc-
f-1-tWV lv8ocu-roc 3-n r:ocp ' a.tcix.Eo~ -roi:i Iu).oawnc,~
laix.ov-ro 't'OU~ AOj'OU~.' opiov-rE, &11-oc /J-f.V louG7.V
en Ies forţanl de faire bonne 4. Il« 6o\µe6a . Ce ~erhe,
garde el de rester sur le, chez llerodote , est asse1 sou-
vaisseau1. vent construit avec le genitif.
I. T~ oe,,,\
~av <"l)o< , maia ~"()la npa~,~. comme un e
le jo11r suivant. ' armee (de terre) .
2. 'Av cmiµ',).aµ ". Vuir 6 . Tou, >.6yov,. Ces propo-
pa~e 187 , nole 8 . •itions d' tEaces, ou plutOl des
.), ·o oe." ;µea, ' comme l' erses, avaienl pour objel de
ov <f't<vai oe exeîvo, : cha11ţe provoque.r la defect ion des S•-
n.~.n t de to ur babituel. m.iens.
B•TAILLE NAVALE DE MILET. 213
IX.'t'OC~t'l'jV ffl'JH'Y)V lx. 't'C~'I 'IwVlo)V , OCfLOC 8i IIf\ tivoc.,

,X.~tJV0C.TilV 1 TOC ~occriAio; -;;p'TJ f!I.OC."rOC ump~x).fo0oc.t ,
0
EU 't'E lmtnOCfL!'IO\ w,, ,t xoc.l -;-o 7HtpEOV ';OC.U':'tX.0'1

i'.rrap~cc).otocTo, .f).).o 11(j?t 'lţ'ocpfo-roct r.tvntrr).'T)atov.
Tl po(j?±crto, c!'iv lm).Gl~O fL'VOt, l1nl-rE -rix_ 111-roc iI8ov
-rou~ ·1<a>v11, iipvtOfLÎvou, iivoct X.P'lilI't'Ou, 1 , lv x.ip-
Se, t'l':OtlUVTO s 7':aptrroriiaou -roc n lpit. -r« aipinpoc
MX.L 't'IÎ ravx . 'o 3e: AiOClt'l'I~, 7':0Cp' OTtu -rou, AO-
rou, l8i?t.OVT0' 7':11r, p.ev ~V IuAOIIWVTil' 't'OU Atâ.-
JC.Eo,, -i:upocvvo,- 3e. ltiJv IOCfLOU U'l':0 TOU MtA'ljlILOU
'âpt<t't':J'yop Hu IX'l':ltnip'rl't'O 't"Y)V <ip;('ll'I xuâ.,Hp o!
XAAOI -:-r,~ 'Iwvll), TUpotVVO\ . Ton c!'iv', l7':E( €7':E-
rrlwov ol 1>olv1xi,, ol ·1wv,, liv-rocv-,jyov xocl C<.U't'O!
,&., virx., l7':l xipoc.,.
·o,' ~i. x.rx.i iyx.ou lyivono xot! auv,fLu;yov
ocH'T)).010-1, TO lv8ein-Ev o,ix. P.;(W hpex.iw, tJuy-
ypocijloc1 oY-rm; 'rldV 'lwvwv lyivov-ro â'.v~pe, xocx.ol
~ ocyrx.Oo! lv tji V11UfLOC)'._t1} TOCln1)' lJ.n.,,).ou, yr.:p
x.oc-roc.mwv,cu . Aiy_oVToc.t Se. IOCfL\O\ iv8oc.ti-roc cb,o-
7').waoct lx. orii, -râ.~10, t, '"IV IocfLOV, 7':).Y)v e'.v8ex.oc
VEWV. TOUT<a)V ai o! Tpt'Tlpocpx_ O\ m1pifLE\IOV X.oct
lvocup.cx ;{(0'1 OCV'r)l'.OUIIT'r)O'OC'ITE' 1 TO fot a-î ?•l't"l'i)'Ol/II '
xocl II(j?L TO x.owov -rwv Ioc.p.lwv i'.8wlu SL&. Toti·rn
1. El,cu cxaovcnov d~nd rcgnrrlaient comme un go.m

~ opiov-n;, bi en que, dan.s le de .. .
precedent membre de phrase, 4. •!)., seri Îl rcnouer le fii
ce mot soit corn1truit o,ec UII de la n,rrntion , interrorupue
participe. Voir p. 85, 1101.e 8. par !a parenlhese qu i prece<le.
2. ETva, 1.f''l'""V~ : comme 5. '!Js, Wl8 fois que.
I
dvct1 ciyct6ov, , de faire leur 6. 'Av11xouat~<mvn,. Ce
devoir . nrbe est plus souvcnt accou.-
5. 'Ev xepo,r <1to<10no, i·ls pagne du gc ui tif. .
li f.:ROD O'l'R 9
BATlILLE NAVALE DE MILET.
TO 1rp-riyp.« E'I O"T'r)A~ OC\10'.ypoc(ţl'~VOC\ 7,0'.'Tp68E'I I w~

oc'l~pa.1n °'Y0t80Ia\ yivo!J,i'IO\GI, ll.O'.L lan «U'l"'ll . YI
crr-ÎîAYi '" T°?l iiyop~. '136p.i\lO\ 3t x.«l Ai~tOt -rou,
~poaix_i«, <ptvyovT«, ŢWV't"O l1tOIE\J\I TOÎGt·Icx:p.fotG\.
w~ ~E x.cd o! 'Tl'ÂlU'l&t; ŢW\I 'Iw11wv E7tOIEU\I -rix OCVTrl
Tot.U't'OC.
Tw\l al 11'0'.p«fLU'l(J.\l't'W\I lv tj \ICX:VfL0'.;(_11) mp1-
i<p6-ria1t.v TPYi:X,UToc.-roc. Xîot w, ti1ro3ux.11ufJ-Evol n
epyoc ).oc.p.1tp1X X.O'.L ovx. l6,).ox.cx:x.fov-rE,. oî 1t1t.pi(-
z.011-ro fLE\I, w1r1Hp il.CX:l 1rp6Tepo11 etpi/hi ', vioc, lx.ix.-
-rov, X.IX.t E'Tl' 1 El<.OCGT"flt; IX.VTiwv ocv3pix., TE.GGEpocx.ona
TW\I tx.O"'rW\I loy&:~oc- E7ttb01.TEUOVTIX.,, 6pfonE, ok
TO\lt; 7tOAAOUt; Ţ(J)\I 11vp.p.ocx_wv 1tpo3\00\l'r1X.t;, QIJl(.
lO\X.IX. LEVV yi11iaf)«1 't'OÎGI x.cx:x.oia1 01.IJTWV op.0101,
1
&nix fLE't' o)..(ywv crvp.~x_wv fl-E.fLOV\IWfLEVOI ~IEX.-
7tAWOvn,• i'locvp.cx.x_ EO\I, ;,, O TWV 7t0Afp.lwv D.ov-rei;
viet., avx_vix, ă.1rtbOCAOV -rwv aq,nipw\l -roc, 7tAEU\IIX.,.
xro1 p.kv ~'fi T~G\ AO\'Tl'~IH -rwv \IEWV OC'rrO'ţlEUyovaL
ii; TI}V lwv-rwv, oaota1 oe. -rw11 X(wv ix3U'loc.-ro1 ;aocv
oc! vie, u1to -rpwp.ocTwv, ov-ro1 3e. ' , w,
l~1wx.0VT0,
X.OCTCX:<pvyyocvovm 1tpo, 'r'f)\I MuX.OCAYj\l. Nfo., iJ.€\1 ~'fi
ocv-rou T!X.lJ't1) E'iîOil.EÎAocvni; X.IX.TEAmov , o! ~t n e(~
ix.op.l~ov-ro 3,ix -r·iii; 11m(pov. 'Eml Ot foibix.Âc.v ă;
TI}\I 'EqieaLYj\l x.op.L~Of',E\10 \ ol Xio1, iv6cx:u-roc ~ n.ol
'Eipfo101, oun 1rp01X.X.YjX.OO't'E<; wi; dx. E mpl -rwv
1. Il(npo61,, nec adjonc- Ies inscriptions honoriliquc, .

tioo du !lom . de leur pere. '2. Etp!6YJ : ionien pour ip
Celte tdJonction , nece818.1rc p~8'),
lorsqu'on voul eit eviter Ies 3. A,alln }.i.\o"e,. Voir pa,
confwiiot1S etail conseqllem-
1 1 re '211, note 6.
ment. toute na\urelle sur · -6 , M e,t surabondan\.
LI nEPOT. 215
X fo,v 1, tMv-n~ Tt cr-rpa-rcv ,~ '!"'/)'/ X.WP"fl" ia{;EbA"f)•

x.~-roc, -r;iyx__u crqieot, _x.oc-r~~6tocv-re~ EÎVCY.l Y.ACJ-i;«,.
E~E{5ori(hov' m1.va-r,p.l Y.ocl Kivmvov 't"O\Jt; Xfou,; .
OvtOl f.1.EV wv 't"OlOCU~(JL 1ttpli'!;l'!;'t"O'I -rux_Ţ,0-1.
~1ovua10,; 3e. 6 <l>w><.OClE\J,, . amiTE ip.oc0E 'T:WV 'Iw-vwv
-rot -r;p"Ylyp.oc-r:oc 31eqi6ocpp.ivoc, vioc,; iAti>v TpEî,; -r:t7iv
7t"OAEp.iwv ~:rrt7t"AWE i,; p.e.11 <l>w><.IXLOC'I OUX.ETl, EU etSw,;
w,; o-.v3poc-r;o31frroc1 Guv tj &.n11 'Iwvţ~1, o 3e" t0iw,;
w,; Ei)'._E+ E7t"AWE E,; <l>oLVl><.l)V, rlX.UAou,; qe• h6ocv-r:oc
X.OCTOC3u,w.,; x.ocl XP"Yif.1.0CTIX A/106>\I 7':0AAIX t7t"AW1. i,;
It><.EA(l)V' opp.o'ip.e110, 3e ev6EUTE\l 8 Ă'Y}l<1'1"1),; X.IX<'t"-
E<î't""Y)lm 'E)..)."Y111wv p.tv ov◊Evo,, Kocpx_ll3011iw11 3i
x.o:'.l Tup!îl)vwv .
.XL
LE DBPM.
'Li-.. VI, eh. 86.)
'o, ocmx6p.ivo, Aw-rux_ l8ll, e, -ro:,

'A.%voc, oc-i;-
~i-.EE TY)V -r;ocpoc!Hii.'l')v 7 , ol '.A.6l)vocfot -r;po<poc<noc,;
EtAX.0'11 1 ov ~OUAO!J.EVOl oc-r;o8ovvoc1' <p<XVTE,; Suc rrcpea.,
[i.\ÎI A.f-1 ) "-
. · 1. O~l • x• "'P Twv Xlwv, que, • ayant la sa base d'ope-
~ommenl Ies choses se pas- rations. •
saienl (oii Ies choses en etaient) 7. T~v mxpa8,\x11v, le de-
touchant cenx de Chios, ce qu1 pol. II s'agil de dix ciloyen1
leur etail arriTe. notables de l'île d'Eglne, que
2. 'E~e6o,\6rov, venaienl it Ies deux rois de Sparte, Cleo-
la rescousse. mene et Leutych1de, avaient
3. ·o al, Voir p. 73, n. 1. faits prisJoniers el confies â
4. •o, El?(E, sans desemparer. la garde dCJ1 Atheniens.
5. l'au>.nvc ait, 90US-entendu 8. llpo,pcxa,a, ehxov . Pro-
'l:OAAO\k premeat : • feisaientsesucceder
6. 'Opv-c.lv-ooc- .. ivOeOuv. sam lin le, defaites ,, forgeui eul
011 dimt, en langage techni- p,.---etedee sur prete~tes.
Stil LE DfPOT.
eov-ri:.'.i; ~OlatAiOli; 1t0lp0l8fof.l0ll X/XL ou ~lX.Cl1ouv -r<jl
kip IX\/EU "!"OU kipou OC'ltO ~ \6•)VOCl. Ou <pOCfLtVW'I <'>E
oc;tO~wcrm -rii>v 'A(h,vcx(wv D..e~i aqit Aw-rux. lS-ri~
-rcc3e. « Tn A.01)'/0lÎOI , 7tOIEE'rE 1 fl-S'I OX.O't'Efi1. ~OU·
AEcr0E Olv-;a{ . X.Ol i y3tp «7t'00t~O\/'t'E<; 7t'OtfE't'E 011\0C '
x.ocl f'-'n /X.7t'03t~O'l't"E<; -r3t lvocv-r(o;., -.ou't'lll'I. 6x.afov
, , - . , c- f M ,:., t.P IA() , O ,
fJ.E'ITOl ŢI •V ~ ::l:1.ocp~ <rtJ'IY)'IEl)'._<r,f) yevea C(I 7tEp\
1.ocpocO·Ax.·11, , ~auAOfJ-Olt u~îv d mi.1.
<< Aiya11-ev lJ fJ-Eîi; al I 1tocp1Ti\'t'Olt "fEvfof.lou lv tj
· ~ , , , ;/' vtf rt.tJ,-.,\ AA. , , , ,
AOlX.EOIX.lfJ-O'll X.ct't'Ol -rpt't"/)'I yevEY)V '"1'1 Ol'lt ep.ea
r)..ocuxov 'E1t1x.u3eai; m>:ÎOOl. Tou-rov 't"O'I civ3poc
rp.x.fih -roc 't"€ OCAA.Ol 'lt/X.\l't'OC mpt Y!X.EIV -r3t 'lrfW't'Ol , Y.OC L
O'f) x.ocl ix.x.oum, ocp1a't'Ol Slx.Olt00'1JV1), ipt '!rOC'l't"W',
01101 "t"f}'I Aocx.e3cdfJ-O'IOC 't"OU't'O'I 't'O'I x_povov OLx.EO'I .
Iuvevc1x_87ivoct 3i o! iv x_pov btvEOfJ-EV<j> 1 -rci.S,
AEYOfJ-E'I , ocvopoc MtA'Y)~\0'1 IX.'lt\Y.OfJ-E'IO'I ii; 11.i.p-
't'Y)'I ~01JAEa8oct a! lA8Eiv ă, Aoyaui; , 1._po'iax_611-evov
't'Otoc~e 5 • « EifJ-l 11-h MtA'Y)atai;, -nx.w 3E nii; a'TÎ, ,
4
« rAIXUY.E , ~OUAofJ-E'IO<; ~tX.OC\OalJV'Tj, IX.7t'OAOllÎaoct •
( ·n, yocp O"Y) ix.vat 'ltOCO'Ol'I fJ-E'I 't"'f)'I OCAA.1)'1 'EAAOCOC1. .
(( E'I 3e X.Oli ,repl ' ((1)\/t"Y)V I nii; a7ii; a1ltOCIO(;!J'11)<; 'Y)V
« ).6yoi; 7t'OAA.oi;, l/UWU't'<t) ).6yaui; iacoauv • Y .OC(
1 Ilo,1Eu eiil ici l'impe- l.ri avoir fait la propositioo

ratif: a la ligue suivantc, ces t (la demande) ,uivantc.
le p1-esent de l'indicatif. 4. 'A1t0Aavaa, , tirer parti
2. 'Ev xp bv <:> hvooµtv~, au de, mettre a profit, acontribu-
temps appropr1e, au moment tien .
convcnal>lc , c'est-3.-dirc ici, au 5. [hp\ 'lwv<Y)V, partout
I.P,mps rn arqu6 par Ies destine (proprement , • tout au tour , )
pour le er,me de Glaucm et drns l 'Ionie.
la mine ele sa maÎ!on. · 6 . 'E1111~u, ).6you,; lăi•
5. · n po i'<J ',(O ţJ.fV OV 'OO«lM, 81 !ovv , ie f, illAMI ces reflellioM.
LE DEPOT. ~ rr,·~mh m
,, &-rt tmx.!v31Mk t,rn oti&C, x.on 1 7l 'Iwv(Y1 ,' 11 oi
U IlEA.07tOVVY)aO~ 0Cc1f<XA.iwţ JQ_~, f x.oci ~IOTI
(( X.P'flfJ-t1."\"IX ou~a.i-i,oc ŢQ\j~ /Xl)'t'Q\I~ faTI âpocv tx. ov-
« TOC~. Ta.ii-roc TE i,v â7tlA.tyop.iv<p x.a.l ~OUA.EIJO-
(( f-1-EV<p rao~i p.01 TOC 7JfJ-t11EIX 7tlX.IT1)~ TIÎ~ oual'f),
(( i~o:pyupwaa.'IITCX 8ia6a.1 7totpoc aE' E0 E~E'l'l'lCfTot-
(( 11-ivep c'~, p.01 x.elp.rnx fo-roct 1totpoc aot aoot. }:u
« o-~ f-1-0l X.OCt TOC X.P'rJf-1-0CTot ~!~IXl, x.oci "\"IX.OE Tel
('. aup.~o).oc' aij)~E AIX~W'I. o, S' eh r-x.wv Totin-0'.
« OC'!tO'.l't"E~ , 't"OV"t"(p 0'.1tOSovvot1. » ·o fJ-fV O"i) 0'.7t0
MLA'f)TOIJ r,xwv ~Eîvo, TOl10CV'î0'. 1/.E~E' nocvx.o, O!
iSi~IXTO rr,v 7t0'.p1X0'r)X.'Y)'I l7tl -rij) ti.p'Ylf1•€vocî-
OE, , EA.Oovn, Se i, ).oyou, Tij) fA.ocux.<p, X.IX.t 0'.7t0-
3ux.vu·1n, Te% cr,up/~oA.ot, OC7-0CLnov TOC X.P"Ylf-l-lXTOC.
·o~· OE Otwvy
ll- ~ 'îQ O'.V't"IJ7t0i1.pwo11-tvo,
~ • ,\' • • « ow
TOIOCOE \J"\"E
« fJ-EfJ-V1JfJ.IXI TO 1rpliy[J.1X" OUTE i-i,e 1>tp1fipu ouoh

(( ei.oiva.1 I ':"01.J-T(I)'/ 't"WV vp.tt, liyne, ~OUAOfJ.OC(
(( TE 8 0'.'10CfJ-'l'lla6El, 7tOLEtl'I mxv TO 3ix.~uov . x.otl
 (la fin de
2. Taa, ,a GVl'-~,01..l , ces non-rccevoir) que t'oiei.
,ignes de reeonnaissa.ncc (pro- 5. E,ă!vo:, a pour eompl e-
bnblcmcnt, de, moitie., rl 'objets menl 10 -r<p~yp.a .
rompus en deutJ. 6. T,. Entendez : Et, d'au -
3. 'E1t\ ,,;; ••P'li-U,V'l' ).?Y : . tre part, ii n' est pas moi ns
oomme e1t\ ,ot; «P')l'-'"o,,. vrai qne ...
• a la condition Cltpnmee, A 7. 'A1t06oiivo: , Mpend de
cette conditi on n. f!o~).011-cu, qui se lro11 vc da m
4. 'Av,,moxp,,6µ. ,vo, m,~ L, phrase ortkl,den t.e.
218 LE ntPOT.
(( z.p·fiuO(J.11..1 ei; up.fo.~1 , Tocu,11.. t~V up.'rv !X~IX.b/1..AAO-

I
K p.oc1 x.upwo-uv f, ,hocp-;-ov p.-r,voc ii1-o ,ou~•. ,,
' ' I'>' M", , 7-0l!UfLl'IOI
, •.r:t.7-r:t.l\l\OCIJ·
.,., ,
.D, p.n O't, II\T)0-101 O-UfLtpopnv
ITOV'TO w,; OC7'EIIT•PTIP,EVOI -rwv X.PTI/J-IX."rW'I , rlocu•
x.o,; OE. E7-0pEuno E<; I\EAtpoui; X.PTIO-Op.Evoi; 'î<jl ,_pn-
GTIJpl<J>. 'F,1-npw-rfov,a: 31. 11..u-rov -ro x_p'Ylu'TT!ptov d
opx.<J> -ro: J..P'f) fLOCTQ'. A~ <TYl, 11..\ , 1J nuO(TI ~-re'.pz. l'f(l'.\ 4
TOIGL~E TOÎIT\ E7'E0-1-' lO ~~
l"'Ao:Vx' 'E1tntvOE t011, tO t'-E" cxJ·dxa: 1 x plto~ oU-r~ 6 ~ /r-
,f ,° px~ ."~'Î\~<X6,:<XV<XtO,
1 0 f.LVV, E'!t!<
x<X\_ XP~f.L<X:<X :T)Laa<Xa6,<X<- " • /i:...~ "'\
yt X<X• EVOpXOV f.L<VE< <XVop<X- , n t·
'An' "Opxov m:i\', fo·ttv &vwvvµo, 8 , ovo' lm 9 xcipc,, ·
ovat 1t60,, · xp<x,mo, 3t µetlpx•'"''• .lah, 1tlia<XV
""1-'-f.Lmplj,<X, OAt<rT) r•v•11v x<X\ o!,w, 'i1t<X~ta: - '-~
'Avapo, o' •vopx~v r•v.11 µ•-r½t1_a6•v. fJ.L•vwv• 0 •
J...v, U'V.
Tocu-roc 0(.)(.0\JO'OC<; O r).ocux.o~ o-uyyvwp.TIV TOV O,ov

-r.ocpocm!'.E-ro· ocu-rij> fox_ m TWV pr,Oiv-rwv. 'H lli IIu-
o,TI Etp'YI -ro 7-ELp'flO-iivoct TOU Otou x.0d -ro 1"0L'Y)O-OCI
111 1 .1\, 1
1. Nbµo,a, "tota, 'E).); 'vwv 6. Kep~,ov o1l,.. , ii est avai,-
xp~aoµ<x , i., 6µl<X,, je me tag_eux d'agir ainai .
conformerai vi1-l-vis de vous 7. "Opx~ vtXYJ<rll< , gagnu
au x lois des Grecs. Glaucos sa cause (alors qu'elle est mau-
fnil entcntlre par Iii, comme nise) au moyen d'nn ser-
le fail voir la suite, 1u'il _affir- menl.
mcra par serment n avo,r pas 8 "Opxov ml\~ ... ătvwvvµo;
re<;u le dcpat. deaigne allegoriqucment le châ-
2. Kupw,mv, pour fairesui- timent du ;iarjure, consequ en-
vre d'cffet, pour mettre aextl- ce inevitable de son crime.
rution. · 9 . "E,n: comme l1tEun, ad-
3. Evµ~op-ii v 1tottuµEvo,, su11t.
affiig es . 10. r.-.1) ... otµ• iv wv, cqui -
4. Mnl pxnou , aggreditur : vaut ici a ytvtj'i .. . ăµuvov,
(mais persequitur un peu plus • tant mimu po ur ·1a posterite,,
bas, dans la repoiue de la sa J>OSlerite est dans un e !Îtu P-
Pylhie). tion meillcure, est piu., heu-
5. To .. . <xu-rC,11, Hlr le mo- reuse (que 1'il n'avail pas tenu
ment . 1 ses sarme·nta), elt heurcusc.
BAUIIJ..E DE ltifilTBON. i19
!aov Îluv«a8ou. r).o<.ux.o~ fJ-"' 3.;,, ,i.i-rom1,i.~i.1.uvo,;

-rou, MIAYIO"fo~ ~,,..,o~, ,¼.,,;o313or 0'1)1 -roc X.PYlfJ-0'.'t"O(.
Tou ~A ,îvum b ).6-yo, 03, w. 'A.~vo:îo1, opfJ--ri~
,, .JJ,
11.iy1ovoc1 l , up.ioc;,
• , • ...,-r
t1pY1at-rot ~ , - •
1 11.otux.ou vuv o·, -rE
' ,
TI or;~o,oYOY •
ll1't"I '~' • OU'
ouo&V • t" ' la-r ' OUOlfJ-IOC
'~ , VO(A(•
'OtJ-iV'rl !ÎVGU I'AllVlC.OU' lK"l'!Î .,; 't"l •~p6pp1~0,
Î.ll. I·mip't"'rl,. Oikw «yix.8ov p.·llok 81ocvoieo-6oc1 mpi
mx.pllt8Y)l<,'rl,; ocno y, "Y} (X.~O(,l'n0'1'TWY 1 o:,;0~1~6-
\10'.I I. »
XLI
BATAILLE DE MARATHON, ·
(Li.v. Yl, eh. t09-tt7.)
Toi:111 ~&-,,11or;(wv a-rp0(,'i"l'Jyoîa1 iy,vo'l'TO 3,x_llt od

"("WfL0tl, TW\I fL'" Q\J)(, i.wv-rwv <rutJ-;Ot'.AlÎ'I (o'>-(yau,
ycxp ,Ivoc1 ') a-rpo:-r1~ -~ M113wv' 't"WY OE' tv ~f
x,ix.!' M1h1ri~,w, )(,EAeuov-rwv. ·o,
~E ~ix.o: -r,
i.y,vo'l't"O x.or;i iv(x,ix. "tl X. ,!pwv TW'I rvwp.iwv.' EV•
„
80'.U't"ix (~11 yocp E'l~ix,ix-ro, ''f111J)L~OIJ)Opa, o -r<i) )(,IJOC/J-<jl
Ar:J.x_wv 'A.~'IIX.LW\I 'll;QA!fJ-Ot'.PX.E!IV -ro 7tctAIXIO\I y,xp
1. OU"tE 'tt- .. o~C.i. v : pleo- ~w• , dont !'idee C&t contenuo
nasme •usez fr equtlnt chez Be- implicitement dan3 o.lx ,,:,,.
rodote. 0-\U, n equivaut i 'tWV •
eeu P!'~ • ouoi,, tout comme 5. '~" ~~ ·1.-:i!, et ~armi eu...1. .
~" 'tl 8 ! \/, 6. E·,uac 'l )'.«pw, ,w,
2. 'Amx,uo,n,v, quanri on î'"'fLEWv attendu qu e, Ies
le redemande . voi:r restant en nombre egal.
3. A en croire la suite du on 3erait demeurc dans le
recit d'Herodote, !'exemple de ttatu quo, en d'autrl'S ler-
Glauc°" n'empecha pas lesAtM- nle8, on u'aurait pas livre ba-
nicus cie garder le depot qui taille.
leur anii ele oonfie. 7. ·o ,c;, xvlXfL'!' ) "'X''"
, . Elv,.. : IIOWl-ent. ).1yo,- 'Athiv<1lwv 1'0M!Lc:tp)'.tt .. , cu-
BATAILLE DE IUIUTIION .
Â.6'Y}vix.lo1 b1f-6,}-tiipo" Tov ~o).i~px_ov lmmuvro Tolai

~ cnpix.'t'"1)y!iSÎa1, 'YI" 3t TOTE ~oAip.ix.px.o; Kix.H(pn.x_o~
' Ă.qnawxro,) -i.po, TOUTO'II lA8wv Ml AT\ i~r,, U.Eyc
-rci3E · « 'Ev ao! vuv, Kix.H(p.OC;(.E, io-r! .;j XIX.TIX.-
aou).wcrix.1 A811vix.,, '11 l).w8ipix., 7'011jGIX.VTC'. ~V'YJfJ.0-
cruvix. Amfo.Ga.1 i, TOV OC7'1X.'IITIX. ocv8pw7'WV ~fov I ' OLIX.
ov3e. App.o~ho, TE XIX.I 'A.p10-Toye{-rw'II . Nu'II yocp a.;, l~
ou lyivono 'A 8'Y}vix.ro1 i, x.(v3u'IIO'II "t)XOUO'I 11-ey1no._.
Koct' -Î,v p.iv YE U7'0XV~WO'I "t'OÎO'I M11801cr1, 3iaEX"t'IX.11 -
--T:Xr.Efoov,ix.1 -i.ix.pix.3E3op.ivo1 ' ~,~, '11" 3E 7'Ep1""~
, " . ,... ~ , -
Y.V"()"t'OCL t't.U't'"1) 'Y} 7'0Als I O "lj"t'E ~G"t'L 7'pw't'Y} TWV
'E).).'Y}vi3wv 7'0A(wv yevfo6oc1 w; fuv ~"ti TIX.UTOC
o[in lcr-.1 yevicnlix.t, x.cd xw, l, ai TOL TOVTwv
. OCV"f)X.EL I:wv "P'YlY!J-XTW\I -;o x.upo; E"/,_EIV, vuv lpx_op.ix.1
q>pcfowv 'Hp.iwv TWV r;-.poc"t"YJywv EOVTWV 3ixix. ~(x_or.
yivrJVTIX. , cd rwp.ix.1, "t'WV p.h XEAoUOVTWV 0'1.ifL~IX.AELV ,
TWV aE ou. 'Hv ii-iv vuv p.~MAwp.Ev, EA'Tl'OfLOC(
-.1voc ,ciprt.~LV 3 p.eycihiv , i11X.crei~ p.maoucrocv -ri
'A0·1)VCl:LWV q>pov·hp.~ 4 ~O''t'E p.'Yl3foa.1, 'l)V ae. r;up.-
g!X.AWfJ.EV "P'" TL X.IX.I aoc.8pov 'A.8'Y}vociwv fLETEf;e- r>
1
n:po1a1 iyyevfo6cu, 6sw" Toc Imx vep.oV't'wv otohk·

6
1
lui quc la fev~ (le sort) ;iv:iit 5. Tcipcx!;tv, trouhle, alar-
itCsi~ n.e pour co~1111nnder le, me. Ce. mot a pu devenir, pat
Allic111cns (po11r el re archunte corrupt10n, 'tcx( ,v , pu1s, par
l"l~111arq!ic) . A la di'ferenc e correction, a-,;cx,nv , qui est Io
des archontc, , Ies gcncraux ou le~ou des manuscrit.s.
,1rnteges, donl ii va ~tre en- ,i . 6,ua?lG'ttv .. . tl: .. . ~po-
s uite question , e.taient elua par v~µcxta, devoir ebranler le,
r assemblce du peuple . courages.
1. 'Epov ... fHov, destine.a ă 5. T,... crcx6pov, queiqne
rlurer tout le temps qu'il y aura faiblesse.
u~s hommes . 6. M•nt•"<tP"""• chez quel•
l . .:,EOEX'tCXt : forme equi- ques-uns.
,aleuu! a OEGEtX'tCXt, appa,·e.t . 7. Neµov'tWV. V.p.211,n . 4.
!V' 221
tifUv ,up\yEVfo~~\ ry crufLgOA1i, To:iho: wv 1-civTcx

t, a.t viiv TEivu I
ito:! tx crfo OCp-nlTGt:\ · 'YIV yatp crv
'("'WfL~ ry lfL°?i 7tr ~ fo-.t TOt 7tGt:TpC, TE D.w-
0ip'1l xo:! 7t0At, "PW'î'l'l TWV iv ~ 'Enci~t, 'Y)V OE
'î'l)V TWV 117t0/11'l\J~OVTW\I "n)'II cr\JfJ.~OA'l')V EA~ ;-\1'7t'o:p-
~Et -rot TW'J tych JtGt:TEAE~Gt: o:yo:6t~v TO'.. ivo:vTlo:. »
To:ii-ro: liyw.,, â ~tAT~XO')'), 1tp.o~ix.To:1 ,ov
.., .., ' , rf:: oft.~, 'Y't - .., ,
KO:I\J\t(l.()(.X.OV . Ilpocry~ofl- !V')')~ OE TOU 1-01\EfLGt:px_ou
-r-îi, "YVWfl-'l'l,, EltlXUpw,o cru11-gi).).m. METO'.. aE, ol
crTpGt:T'l'lyo! -rwv 7l -yvwfl,'l'l ă~Î'-crufl-gci).).m', w,
lx.ii/jTQu o:uTwv ly(vETO 1-pUTGt:V'Y)t'Y) T"ÎÎ; l'lfJ.Ep'l'l, s
M\ATLCX.0'() 1-ixpEOCOoaocv · o OE OEJI.Of-'-EVO; ovn )(.(O
/ cr\JfJ.gOA'Y)V l,mino, 1-p(v YE o~
Gt:UTOU 1tpuTotV')')l'Tl
lyivETo/ 'O,; o~ l, ix.EÎVOV 7tEpt-îiA8E, iv8o:tiTGt: ~~
lTciacrov-ro wp~ 0-l 'A.81)-,o:îot w,
crup.{,o:).fonE,. Toii
fL!V OE~1ou x,pi:-d("'Yl"(iE-:·o â 1-oAt(J.«p;:o, KGt:).).{11-0:1,0; ·
O y&p vop.o, TOTE ,îx_E OVT(a) 'îOÎ/11 'A.8')')vo.:io1crt, TOV
7tOAEfl.Gt:p~ov f'ţ}IV x.ape1., TO Ol~tOV. 'Hytoii-ivou ~~
TOUTOU, l~iOf.JI.OVTO w, -hpt6[!,f0VTO ~, o:l oixo: tpuAGt:L
' ~;(,OP,EVO.:L ·r·A.~itJ!t:.,, :Elill+oc'riW' oE, e.'î~lîe~VTO ,(i
E):O't'îll; 'ro EUlil1i\'.J!l"c,y' lt.EpGt:,, ff),<XTGt:LEE<;. EyEVETO
W'\l'/1,A ' j. V
1. 'E; a! .. . -rd vet, te rc,! f:l r - rang [le rang qu'un tira~e au
denl, sont ton alfaire. sort as.signa.il chaq-ae anneeaux
2. Twv ~ )'VW\J-'l t~fp< 'l\l\J-· dix tribus). Par cela meme qu'il
~aU«v, donl l'avis lend·aÎl a -indique cel ordrc de succes-
livrer bataille, etail de livrer sion , llerodote est dispense de
bAtaille. faire conoaitre Ies pastea assi-
3. ·o, haaTOV Cl'JTWV ey/- gncs aux dix slrale.ges : cha-
„TO 1tpvTClV'l)Î'I) '"I' ~\J,lp'I),, â cun J'eux devait se trouTer
mesure qu~ le commandement avec une des tribus. II y avail
eo chef pour Ia journec tom- en effet un strati,ge par tribu ,
ba it en partagc â chacan d'eu1 . bicn qu'il n' y en eilt pas neces•
4. 'O, ~o,Oµio vw. se lou leur saire me nl un "" d1 aqu e tribu
(/1
~2' BATAILLE DE MARATHON .,t.,.-_ ( ~ ~
~, 't'fHov3e ·n • ·ro ~poc-r61r,~ov i~1aouf"'IIO'# -rii°J
M113,w_p-rp~:to'T':,3<f>, TO fU" O(\JTOU I P.' 0'11 i v,TO
. l TL "\. ... , Ţ ...o ~.......
m T Lc:t; o... y«;, x.c:t,I 't'c:ttJ-T'
'
!) 1\'11 ar.ovav,~
,
~~
~ Tpoc-.6,u3ov, TO 3e ic.ipc:t~ lx.i-rapov lpfw \o " 1)8~

•o~ 3, a<p1 31,-.iTor.x.-ro' x.c:tl -.oc atiy1or. tyCvno
x.ocloc, tv8otu't'ar. w; ot'T':e(8'1)17Ct'll 1 ol A.~votto1, 3pop.<,>
itV't'O ,~ -roo; Bc:tpbocpou; "Hactv 3e aT!i3101 oux.
eliaaova; -ro p.eTor.C;:.p.1ov ocÎJTwv 4 'r\ ox.-rw. Ol 3E
nipaor.1, bpfoV't't~ ~pofM!> tmov·roc~, nor.ptax.tui~OVTO
w; lh~6p.tVO\, f'-«"''1l" n TOîa1 A.6.,,vor.Co1a1 !7,t<pt-
pov x.ocl "ocrx.u ole8p11l", bpfov-rt; otU"l'Ou~ '6ncv.
ol(you~, x.ar.l TOUTOU~ 3p6p.<j1 17':U PI"~ ~. ·ovn
t7t'7r0U \J'!rc:tp;:.ov<l"Y); a<pl OV'.1:E, T~OlUP,OCTWVg. T~a.
, l r;t,.; p
/J,!V vuv O ~ oot 01 X.OCT ,x. ,.ov,
AM o/-" , (l.....
ÂITT)VOCÎOI Oe
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lni(TE ot~OO\ ; poal'p.11 ~ c T ia1 ~or.pbipo1a1, lp.i-

x_ov-.o ot~(w~ 16you. DpWTOI p.h yocp 'Enrivwv
7t'OCVTWV 't'WV -1,p.&1; i3J!:tV eop. l; ?rOÂep.fo~ 'X.P1l·
aor.v-ro, ,;pw-ro1 3, ot~ ov-ro ia&,iT«M'1)31x.'Y)'II bpiov•
n~ · Ttcu; 3, ~" -roiai „EU'1)a1 x.or.l TO ov'IIOf'-0', TO
Mri3wv <pobo, 6 houaar.1. .
Moc;:.op.iY<»v ~, lv T~ Mocpc:t8wv1 x.pov~ âyCn-ro
1. To ~pm,uaov i~iaov· OVT! r1t1tov o<ST& ŢO~tv µ:n c,
µ .vov .. . , -ro µh ~TOO ; comme l-iov-rct,, sana noir ni cav•l erie
tou inpct-redaou H,aou,...ivov n1 arehers (de sorte qu e, ,' ils
TO µEv .• . echouaient dans ce lte • tlaque,
-i. ·o, ... ""''
~=iT01><-ro.
[uand ii, eurent fait leul'8
comrne leur pelit nombre le
fai.sait pre,iumer , ils ne pou-
faposi tiona. vaienl mauquer d ·elre com-
", . 'A,rr/&,i,av. Propremeill: pletement aneantis ). Un parti -
• fure ni IAche, • . cipe au genitif ab&ol u est ailllli
4. A (rr.r.,., !-:nlendu : Des parfois cnordonn e • <lei parti-
Alhenien1 el des l'el'N!II. . ci re, regimee 011 , uj ets d'1111
5. OOtt Yimo.., 6np:tf>'lo-T\, ver he .
" '" ' o!S-t, -rntr.vu.!i-r<0v : emnme 6. <t>Mnc-, mjet de cnin\e.
BA.TAILLE DE !rUH ~ ~" ~
1
«o).).6; • Kod 't'O ii,Ev ii,~ 't'C.v cr't'poc't'o1u6ou
tv(x.wv o ~ o. ' po1, 't'"fi Ilipcroc1 n ocu't'Ol x.oc, Y.ix.oc ,
,deA ll-(,\._ , , ·- - , " , , , ! _•
"E't'IX)'._OC't'O. f't'<X '!OU'tO !1-E'I O'I') EV\X.W\I O 0t-'ocp-
bocpo1, ;,.ocl ~YJ~IX.V't'E<; iS(wll.ov ii; -rr1v fLEcroy1X.1ocv ,
TO Se x.ip!X.i; lx.<X.'t'Epov i.vix.wv 'Aq:J.,va.îo( '!€ ;,.(X(
TTAIX't'IX.IEE<;. N \X.WV'!E<;,1 a€ TO P,€\1 '!e'lrp. 1u. EVOV TW\I
I p ,, ,,,1,J. ~r)~'-
~~p~<Xpwv ipeuy~t" EWV; 't'?\(I'\
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Ţ? fLEO'~ /.'f·/J~OC(J\
1 I
OCU't'WV O''JVOCYIX.YCV't'E<; Ţ(X Y.EpEIX.f f<DO't'Ep!X.J fLIX.'J..OV 't'Q

)(.(X.L tVL)(.W'I A.8'1')VOCtot. <l>euyoucr1 âl TOÎat n ipcr'l')crt
l M/MA , •A.l<clit, • I (j , , • '
E\7t0\l't'O X.07t'TO\l't'E, , t~· O E7tt -:-t)\I OCI\OCO'GIX.\I OC7t\-
X.OfLl7\ 7t'i:ip '!E IX.i't'EOV x.lX.l Î.mAOCfLb<X-vov-.o ,:wv
3 4
VEWV. Kcx.l i;oui;o 11-h iv TOIJ'! 7tovep /:i 7tOAE-

[I-OCPX!: <; S1ocip8E(pe't'1X.t, OCV'l)P ye\/OfLE\10<; ocyocOoi; I' OC7t0
8' l8a.vE 8 't'wv ir, pocniywv I't"l')cr0,Ew<; o 0poca1~Aew,
TOU't'O ~€ Kuviyupoi; o Etlipopiwvoi; i.v8,xuw im-
).ocii,bor.vofLEvoi; ŢW\I ocipAia,wv vaoi;, TI)V x_aîpoc OC7t'O·
1.07td; 7tEAEX.E°t 7tLnet ; i;ou't'o 6€ ocAÂot '.A.8.,,voc(wv
7t'OAAO( 't'E x.ocl ovo/J,<X.a't'oi/
' E7t't'IX 11-€11 ~'l) ,:wv vEw~ E7t'Ex.pci't''l')ITOCV ,:po7!'1fl
TOtOIJ't'W '.A.8'1)v1X.L01, -tjjcrt Se. A017tr,a1 ot t-'r.ipbocoot
I ' ' I
i~ocvocx.pouaOCfLEVO\ 1 , X.IX.l OCVIX.AIX.bovn, i.x. TIÎ<; VY'j '70'J
1. M<X:(OJJ,tVWV 5e.. .. xpovo: jusqu 'â la mer, crie a set1

iyivno 1t0Hb,, pendant quc compnguons de lui appc.rter du
l'on combattait, il se passait feu pour incendier Ies vai1-
iin long temps : le comoat fut seau.1 ennemis.
de loo,uc duree. 4. 'EmA<XJJ,6otvov-ro, s'ell •, r-
'2. 'o-. . JJ.Eaov
, . .
equ,vaul, , ţaient de saisir.
wmme la suite le fait voir, a 5. 'Av71p yeVO!,L<YO' «icxeo,
<IXTOt TO JJ,laov. apres s' ~tre condoit vaillam-
3. TIOp ... aruov . Remims- ment.
cence d'un pll-'Sage du XV• li- 6. ' Atto o' i'8a>< : 00111m e
..,e de l'lliade, ou Heeior, qui oi1rt6a-, ol .
nent da refouler I• Gnc, 7. ' ~voc"flOll~l<JJ.avo•, ayonl
i-24 ~ UillLE OE MARATllON,
iv ~ fhitov -roc i~ 'Epn p(~ ,~'I~ ir.o3oc I' mp1••

~&~AWOV l:ouv1ov' ' ~ " '
.,..ouAOfLlVOl W1 ;:.,!li,__, -;ou,
't'"r,V::t.L ' ' tL
Â.ITJl'la. ' ouc;
iÎt1nx6fLEV01 t, -ro <inu. A.h("tl 3, fox., 1 iv 'A.6't)-

va.fo1a1 l~ ~AX.fLEW'll~!W'I 1 !J-"tl)'_«V'7Î, a.u-rov, 't'CXlÎ"rO'.
l,;wo't)&,i'ICXI • ou,ou, yocp auv6,p.ivov,' 't'OÎQ'l Ilip•
~(H OC~CXI ocar.(Ocx EOU<n 'Y\8'1) f.V 'tjia1 V'1)U .
OV't'OI !Jlv sll r.iplir.lwov Iouv1ov, '.A.6r,vcxi:01 ~t, w;
- r.oawv ,îx_ov 5, tgo'Y)6w,1 t, -ro ~a-ru, xr.d lf8'1)aocv
't'E ocmx.6p.,vo1 r.piv ~ -rov, ~cxpgocpou, -i\xm' x.cxl
ia-rpcx-ror.,SEUQ'IX.'ITO' ocmy!)-EVOl f.~ llpcxXAELOU -roii
EV McxpcxOwv1, EV &.ll f.'I Kuvoaoc p-
yE'i1. Ol St ~ocpgcxpo1 't"~O'l '1'1)\J(jL t.nnpcxtwp'1)0tvn,
<l><XAYlpou (-roii-ro ycx.p ~v ir.(v<.1ov TOTE ,wv 'A.fhi-
vo:.,wv), \J?,Ep 't'OIJ'rou ocv~xtli: UQ'CX'I ,, 't'O'..' vicx, ocr.-
fa).wov or.fow t, TI)V 'A.cr('1)V.
'Ev 'Icx~ tji tv Mcxpcx8wv1 !J-OCX.~ ocr.i8ocvov
g, p, , , •t' \:: ll l ,Q , • W
't'WV t'ocp~ocpwv lC.OC't'OC Ei;.OCX.10')'.,1A1ou, X.Cir.I 't'E-rpocx.o-
crfou, ocvOpcx,, ~Or,vor.(wv Sk EX.OC't'O'I x.or.i f.VE'IY)X.Or:CX
rame en arriere (la ponpe en 4. ~vv6efLhov,, par suite

avanl) pour s'eloigner du ri- d 'une convention.
•~e. 5. 'O; noGiilv e!;i:ov, de toule
t. Tit e( 'Epetp iYJ~ 0<,op0<- Ja vitesse de leurs jamhes (lil•
" 000< desi~ne ici taule la po- teralemenl: • comme ils eta1ent
pulntion d Erelrie1 que Ies Per- du c6te des pieds •) : loeution
scs avaient rE.iu,tc en escla- d'un usnge 115SCZ frequent.
,·age, ct qu'i ls &\'nient deposee, 6. Kv,oaeipysî , le Cyno-
pour l'y rcprcndrc aP.res la sarge : gymnase eitue a I' est
guerrc, dans l'ile d '1lg1lic . d'Alhcn es et darv '" )D voisi -
2. AÎt<YJ· ·· foxe, une accu- nage , L'i111agi1 ,tion •noersl!-
iation se repeta.îl. nait cours. ti, . :·. , d'll cr odute nar,Jt tron-
3. 'A>.iq•Ewv,ll!wv : noble " ·r quclquc chos~ <le mcrveil -
el puissan~ familie d'Aţ.henea, leux ,:,,.s la coinciJ,ncc qu'i!
1u sujet de laquelle on peul m cntion11e ici.
con,mlter le moreeau qui fait 7. Kcm:.< : comme t,, en-
mik' l celui-ei . Yirori ,
HISTOIRE D'UNE FAMILLE i>AlHENUE
_, 225
~-'~ ., \ t I ~~ 7'1:)._ .JI
11.oci OU'l. E,naov f,!,•V IXf,!,!\'.l'.l'Hf uJ'I 't'00'01J't'OL, ljU'I
Y)'IUX.E S, IXU't'08l 8wp.ot y.vfo80'.L 't'OLlvSE, 'A.8'1)-
10(.!0V ocv~pa.. 'E1tC(-riAov 't'OV Koui:pix:yopEw, EV 't'ij l!'J-
a-t'lt.O'L p.a.x_op.EVO'I 't'E x.cd ocvSpcx. ywop.evov ocycx.8ov
't'WV op.p.i:l't'WV a't'Ep-ri&'iivoct, . OU't'E n-A-riyiv„o: ouSEv
't'OU awp.a.,:oi; OU't'E ~):1)8EV',O'., );;0(.1 TO AOl„OV 't'T;i; (o-rii;
~LO'.'t'EAtm oc"o TOU1'0U 't'OU x_povou !OVTCX. TvţAOV,
Aiym af. CX.UTOV mpt 1'0U „ci,8toi; l)X.OUO'IX I 1'010vae
·moc Aoyov , ocvSp« ol Sox.im' 01t).{'t'7)V OCVTll7't'T;VGl'.I
,u.iya.v, 't'OU TO yivuov 't"l')V â.11,.{Soc r-aGIXVI. O'XLOC(EtV '
,o 6E. ~ci.ap.« TOUTO iw•J,OV p.h " ~ PE~dv, -rov SE
Î.WUTOU 1tocp1XO"îlt.TT)V oc-i.ox.nîv-.1. Tocî:i't'ot !'-ev S-ri
'E,,.((Y)AOV l1tu8op.-riv ).iym.
XLII
0
Bl5TOIRE D UNE FAMILLE PARVENOE.
(Liv. VI, eh. ii!>-lM .)
Ă.hp.iwv o Meyctx.).ioi; 3
TOÎO'I tx. Icxp8{wv Au-
~oiaL n-«pcx Kpoîaou ocmX.VEOf.1.lVOlO'I. bd 't'O X.PYr
aTI;ptev TO lv '11).i:poi:O'L crup.1tp·~ x.-rwp -:-1 iy(v&TO x.od
ljU'/EAipJ.:a.vE n-po8up.wi;, x.cx.i f.1.L'I Kpofooi; "u86p.tvoi;
't'W'I Aui,wv TW~ li; 1'0C X.P'rl.11TI)pta. <pOLTEO'ITW'I iwu-.ov
l . A&yt w ... "''"''" ~,wvaa., M,yaxl-fov, ou Mtpx>.eeo,) :

j'ai oui raoont.er qu ii di- Atheoien qui devut etre Ic
18.il. chef de la familie dtll! Alc-
2. Aouuv, comme pll!S haut meonides.
~,a.u).iuv et l-tyu,, a le aera ,. Av~oia, ""P" Kpolcruv
de J'imparfail. ci.mxvtoµavo,a,, le, Lydiem
. :.. 'Ahl'-t"'v o Mtya.x>.fo, deputes par Cre!us. Voi,· 19
/forrm iumenne ~imeuw a morceau u.
WSTOlRE D'UNE FAMILLE PARVENUE.
eu '!;OL!itv p.not7'lf'!;!'t'0t', l~ IocpOt~, iim1t.6p.,vov ~s

3wpiE't'ott x.puo-cj> 't'OV &.v Suv'1]'t'IXL 'î<ÎÎ EWU't'OÎÎ O"WfJ.IX't"\
i~m(x.oto-61XL iaoc1r1X~. ·o OE 'A.hii.fov 1rpoi; TIJV
SwoE'l')V foiicrocv -row.u't"'1)v 't"OLOC3E tm't"'1]0Euaoci; r.poa-
iipcpE I. 'F.voui; x.18wvoc ii.iyocv ;(.()'.t X.OA7t'OV ~ocO•~\/ x.oc-
rlXAL'lrOfJ.E'/0<;2 't"OU Y.L0wvoi; I x.o06pvoui;~ 't"E -rov; e.upLG)I.E
Eupu't'OC't"OU<; EOVTOC<; U7r00'1]u0Cf1-EVO<; .;\ LEii; 't"OV 0'1]crct.upov
i; 't"O\/ ol X.IX't"'1]'(fov-ro, fomcrwv Oe ii; awpov t'f)-
Yf"IX't"Ot;, 1rpw't'C1. f"EV 1rocpfooc~E r.ocpoc -roci; x.v-iip.oci; 't"OU
x.puo-oti 8crov ax.<upEO\/ ol x.60opvot · fJ.E't"OC oe, 't"O\/
J<.OA7t'O\I '!rOC'ITIX 7rA'1]1TOCfJ.EVO, x.puo-oii Jl.(1.t l, -roci; ,pi-
x.oci; nji; XEipoc).'ni; OLIX7t'ocaixi; -roii t-iiyii.oc-roi; 4 x.ocl
XAAO h~w\/ li; 't"O O"TOfLIX , E~-r)tl. tl(. 'îOÎÎ 0'1]a1Xupou,
i).x.wv fLev ii.6y1i; 'îOU~ x.o06pvou~, 7tOCV't't OE nep
oi.x.wi; fLiAAO\/ 'Yl ocv0pwmp · 't"O\Î 'îO 'îE O"l'OfJ.IX i~i-
g(J(J"t'Q x.otl 'j;IX,\/Ţ()'. g &~wyx.WTo. '106v-rot oi
'îQ\/ Kpo'i-
rov yi).wi; fo·n).0., XIX.! Ot 7t0CV'î!X. 'îE El'.EÎV()'. /hooî x.od
r.po; ~ h€pw;i p.Lv Owpl!'t'll.l OIJX iAocaaoat iX.EL\IW\I
Oihw ţJ,!V l1tAOU't"110'E 71 oix.('1] OCV't"'11 p.cyHwi; ,
;(.c/_t o 'A).xp.iwv OU'îO~ ov-rw 'îc8p11r1tO'îpOip'flO-Cl;
'O).up.mocooc OC\/OCLpfr,ocL ' fJ.E'îOC OE, YE'-IE'Y,Î ow-rip~
UO''îcpo·1, KAELo-6iv'11, p.Lv 1 o ILx.uwvoi; 'î\Jpo:vvo, it-
1. Ilpo, 't'YjV oo,pt·~v ... ·ro.ci- 3. Ko6bp·1011, design e ici

OE t1<1~71ot•.Ja1X, 1tpoa!'!'EPE, une espoce •de bottes.
• A ce presen!. ii eut l'artifice 4. Too .ţ,~yµato,. Gcnitif
(idee exprimt\e par â1tmjo•v· partitif: t de, paill eltes ».
aa,, qm a, comme 1rpoaa'!'EPE, 5. Ilciv~a, loutes Ies parties
rn1cioe pour complement) d'ap- du corps, ou pluto!, de l'ajus--
p,liquer le moyen ~ue voici. • tement.
'Z . Kol.1rov ~aOuv xa~,x).1- 6. Ka\ 1tpli,, et de plus, el
1<01,1,vo, , ayanl menage Wle . en outre
vu&e poche (au moyeo de la 7. M,v ,·epriaente ici ri},
eeiA&are). o~
HIS'l'OIRE D'UNE FAMILLB PARVGNIJE. 227
~upe «:>aTE 1&"0).lcii ovop.Ct'.O''t'O't'lp'1lv 1 tviof}ou tv TOia1

•EÂAT10'1 ~ -itp6npov 'YIV. K°AuaOivit 10(.p 't'<Jl Apumu•
VU!'-OU 'tOii Mupwvo, -roii 'A.vopiw ,cve't'O(\ Ou,oc't"1)p,
tji OVVOfJ,Ol 'nV A.j'Ct'.pt8't"1) . Tcx.U't"1)V -i,0iA'1)0'E, 'EA°A'Y)VWV
imiv-rwv l~wpwv 't'OV ocp1cr't'OV 1 't'OU't'<t) j'\JVCX.ÎX.<X -itpor,-
0
0t!VOCL 0Au!'-7t(wv ti>v EOV't'(tlV , x.cx.l V\X.WV tv CX.U't'Ofol
nO pt-it'lt<f) l OKAElcrOiv'Y)i; Y.'Y)pu,l'-oc. l1to1·h<roc.'t'o , ocr-r1i;
'EAA"l}V!l)V EWU't'OV OC~\OÎ KAHcr8iveoi; ,cx.1'-;POV revt-
cr8Ct'.t , .;\xm ii; lt;'Y)xocrniv 'fl/'-Ep'Ylv 'Yi xo:t -itp6-repov li;
:!;l)'.UWVOf., wi; xupwcrov'i'oi; KAe1cr8ivioi; 't'OV ,ocl'-ov lv
lv1or.u-rij>, OC'l,O 't"iii; l~'1))(.00''rfl, ocp~cx.!'-EVOU '1lf'-Ep'Yl,,
'Ev0or.uw. 'EAA"l}VWV ocro1 CT(flLCTl TE OC.U't'OÎO'\ ;croc.v )(.O(L
lt'X't'p;J l~Wj'Y.WfLEVO\, E(flOÎ't'EOV 1.1.v'Y)cr't"iipw 't'OÎO'l
K.°Au<rOiv'Y)i; Y.Ct'.l OpOfLOV Y.OC.l T.CX.Aor.ic":'p'Ylv -itOl'/l~'ip.i-
vai; i1t' oc.u't'ij>TOO't'Cf>elx_e'. 'A1tO/.I.Ev8ri 'ITcx.Ai·fl,~AOe
IfL1v3upi3'Yl, o l7t'T.Oit.pii•uoi; lu;<Xph·'Yli;, oi; t-i;i
0
1't' AEÎCT't'OV 07) x_A10'Yii; eli; ocvrip s hiit.ETO ('Y) OE Iu;otp1i;
'YlY.p.ot(e Taii-rav ,-rov x_p6vov fLCX.AtcrTot), it.otl I1pi't"Yli; •

~OCfLMOi; AfLup1oi; -roii O'O(f)Oii AE.YOfLEVOU -itotîi;, 0UTO,
fL!V 11..~' 'IToc).(~ -n).Oov Lx. 3i -roii Y.OA7t'OU 't'Oii 'lovim;
1. 'O).v11n1wv .•• ibv"twv, ,ccx\ j. Ilou1cr<i11tso, e,t'
IXV't,j,
.i,cii,v iv cxv"tota · n8p('lt'ltlf', 'tOV'tC, a[zs, auit fait fa.irc,
aux jeux Olympiques, et lo1'9 ponr eet objet meme (eu TUe
de ce conconre ou lui-m~me ae procnrer a ses hote~ une
remporta le prix de la course occupation agreable , et , en
des chars â quatre chevaux. rn&ne t.emps, d'eprouver lenr
Le second de ces deux mem- force et leur adresse).
bres de phme oquinlait, pour ,✓,, Ele ,h~p indique ici, de
Ies Grecs, a une date precise. rn~me ciue u1111a I, ~ d'un
- Si Clisthene nait choiai ce rnperlatif latin, une superio-
moment de preferent.e a toul ri te qui n'est partagee nec
,utre, c'elail evidemment â pel'90llll8, .
e&use de la foule cowiiderable t :E,p/ni c, de Siris (Yille
qni se portait de toutes paru greeqi,e de Lueanie, peu ăloi
onx jeux Olympiques. gn ee de Srbari,\
i,8 RlSTOIRE D'UNE FAMILLE PARYENU?:.
t11-cpif1-V'1lll''t'oi; 'E1t'lll'-rp6cpou 'EmS«p.noi; · ou't'O( ~I.•

l,t 't'OU 'lov(ou x.6).r.-ou. AÎ't'WAOi; ~e ~AO! Tt,:opf.1.0U~
-:ou U1t'EpcpuvTO, n WE}AY)VOCi; L!rJ'.Ul x.0d ipuyov-ro,;
ocv8pw1t'01Jt; l, 't'rl..s lax_oc-rtrl..i; 't'f;.,; AL't'WAiSoi; )'.W?YI,,
't'Ou-rou -rou n-ropfou ocStAcpEa, Mxl'Y),. 'A.1ta !€ TIE-
Ao1t'ovvricrou <fic.t~wvoi; 5 -rou Apydwv wpocvvou 1t'(X\i;
A EWX. ri~"Yli; ', <1>tt3wvo; M • -:ou 't'ct. p.€-rpoc 1t'Otri,;ocv,o~
IlEAO~OVV"Y)Q'lOLIH X.11.t ubp(aocv-:·o; 11.er crroc S-ri 'E'H"f!-
'IWV mi'l't'(tl'l I oi;, t~ct'IOCQ''t'"f)ll'OCt; -:01~i; 'H1EÎW'I ocyw-
'I08!'t'OCt;6 ocu-roi; 't'O'I lv '0AUf1t'L:) ~ywvoc lfh)X.E , 't'OU-
't"O\J T! s'Y) 1t't1.ti; , lf.11.l Af(OCV't'O:; Aux.oupyou 'Ap:1.0-.; h
TpOC1t'!~OUV't'Ot; 1 , x.ocl A~'Y)\I lx. mx:iou 1t'OALOi; 8 Aoccpocv'Y),
E•'.iq,opiwvoi; "t'OU Sc~OCfJ.EVOU 't'E , wi; Aoyo, lv 'Apx.ocSi:i
1. M. est repete ici ' parce 4. J\rnx~oYJ,. On calcul e
que ce membre de phrase ne que ce per!Onnage a dii vivre
fait lui-m~me que reproduire plus de cent ans avanl Cli -
Ia pensee exprimee dans le sthene. - C'est le li eu de fair e
precedent. On dirait en fran- observer que, dans tout ce
c;ai• : • celui-ci donc venait de passage, le ton meme , par une
la mer Ionienne •• ou encore : ,ntcnlion evidente de I autenr,
« un, donc , venait cie la mer est celui de l'epoeee bien piu-
Ionienne •· i.ol que de l'histo1re.
2. T1t6pµov. Le bou vier 5. A€ n'a, ici, d'autre rai10n
Titormos, latteur celebre, cut d'etre que la repetition du mot
l'honneur de terrasser Milon ,law,o,.
de Crotone lui-meme, a qui 6. Tou, 'ff),e,,..v ătyw,06•
l'on attribue eea mots au SUJel Tcx;, La presidence des jeu1
de !!(ID vainqueur : "Ano, o{,- Olympi~ues ap~rtenait, en ce
~o, 'Hpcx1t)cii,- Quant aux mo- lemps-la , aux Eleens, qui en
tifs de sa retraite en Etolie, ils avaient depossede le peuplc
ne ~aissent pas Mre connm. de Pise.
,>. <1>,i6to,o,, Phidoo : fon- 7. 'Apxix, h Tpcx1tECuu,rro,,
dateur de la confederation ar- Arcadien venu de îrape,onte.
gienne. L'Argolide, puis le de la viile de Trapezonte en
Peluponncse enticr, lui durent, A.rcadie.
cie plus, l'iatroduction du phi>!i 8. 'AC-li• h llcx!ou 1t6>.10,,
wc1en sptemc rl c poirli 61 de la ville de Preo!I en A1anie
we,mres, cel~i qu 'un appellc
ormnairement systeme &iinete . lpetit J)•ys an nonl-<1ire'11 rl c
Arca~ie\.
IIISTOIRK D'UNI! FAMILLE PAJ\VEl'IUK. 229
1
U,t"t'ott, -roui; At0m(.0Vpoui; oix.{OL(7\ x.al (17t'() -rou-rov
Euvo~ol!.iov-roi; 7t'OCVT0t~ or.v8pw7'0U,;' l!.Of;t 'H).s toi; I
5
'ov6f-L0t11TO<; 'A.yotfou. oi-.01 tLEV 81) t~ otu-nî,; llE-
A07'0VV'1)110U -n">-8ov, lx. lH A.871viwv or.-:.(xov,o MEyot-
"-AE'Yli; n o 'A°A:1.11.fo,voi; -rovTou TOU 1to:.p!X. Kpoî,;ov
0r.7nl!.0[-1,!VOU1 xo:.l &.no;. '11mox.).i(871,; Twr-xv8pou,
ITAOV-.<,J Y.:d ..!8E"( 1"poqiipwv '.A8'Y)vot iw'I. 'A ·, ro 8E
'EoETOl'Yl, or.v0rnucr-t;, TOU'rO'I TOV 'f.OOVO'I Aurrix.v(71; ,
ou~o-- 8e. or.-;.' E,'.i{;a(,,, tLOU'IOc;. 'E~. ~f 0ec;crotAl'Y),
'Y)A8E TWV ::?:X.07t'0t~EW'I LHotX.Top(~'rJ. Kp0tvvwv10i;6, h
~t MOAOO'l1WV AAX.W'I.
To11ou't'OL f-'-1.'1 lyivano ol fJ-V'fl<TT'Y!fE; . 'A.mz.Of-'-E-
vw-v 8e. -.ovTwv €;-ri}v 7t'pot1p'1l!L!'Y'1J'Y Ylp.ipri-1, oKAE 1. -
rr6iv-rii; 7tpwTIX. iJ.f'Y TOC,; 7-Gt-rpot,; 'rE otUTW'Y or.VET:1J0ETO

J!.otl yi-vo,; !x.Gicr-rou· !LE'rOC ~e. , J!.ot-r€x_w-v EVtotu-rav 9 , 8,,-
mupâ:ro otu-rw-v -ni,; n ocv8p0ty0t6(71,; x.cx.l -ni,; opy'ii~
x.otl mlf.l8Eua16,; "t'! x.otl TP07'0U, X.otl !vl !xGia,lj) twv
t,; awoua('r]v J!.otl cr\JVOC7.otal, li.IX.I li; ru!LvGia1Gi 't'E E~-
ocy1viw'I oao1 'Y)l10tV 0t\J"t'WV 'IEW'r!po1, x.od, TO Î" f-'-ey1-
cr-.av, t'I 'tji (î\)'/Et1"t'Ot 1 81mupii.TO' OlîOV 1 ocp J!.ottEÎ)'._ E
x_p6vov otuT0 1;, ToiJ-rov• 7t'ocv-r0t t7'o(u I x.od &11.0-.
1
i~e(v1~E p.ty0t).01tpmiwi;.
1. To11, A,oaxoupou,, les familie des Scopadc, (~ui te-

Dioscures ou ills de Zeus (Cas- nait, ll'ec celle des Alr,u~dc,
lor et Pollux).. . lt! premier rang cn Thcssalic\
2. 'Hhto,, Eleen, d'Eli.e . 6. Ka:·dxwv ivtCl'U t c;'~, lea
5 . Avni,, ipnm: (le pays retenant durant une ann cc.
meme ou etait Olympie). 7. ~vv"nol: mot ionica
4. Kct\ «).).o,, et d'autl'1l qui equi,aul â avvoua•~-
part , et a\llM!; . 8. Toiho,, corrclatif de
5. TGn l:1<offctalwv Aunn- Sao,.
p(a-t,,
Kp11"""~v10,, Diaetoride 9. TI<ivr„ I "oii,, ii avail
de 1a viile de Crann011, de la r cconrs A tous Ic, moJe ns. ii
230 BISTOIRE D'UNF; FAM1Ll,E PARVENUE.
Ko:.l 311 X.OU p.oc).,a-i-or. 't'W'I f.1-V'l'l<fTYJpwv 71p!lrll.O'l't"O

ot 0'..7t'' 'A0·()vawv ixmyf.l,ivo,, xor.l 'TOV't"wv f.1-a,).).o-.
'J'lt"lîOX.Ad~Y)- b TE1mxv3pou )!.or.I xor.-i-' ixvapo:.yo:.8t'Y)V
ix.p(vtTO 1 , x.or.i ă-r1-i-o ixvix.oc(hv -i-ota, lv Kop(v0 Ku-
iţ.i).(311a1 t ~'I -rrpOfJ"f!X.WV. ·o, at '1) >tup('l'l lyi-n-ro
TW'I '1l!LEPEW'I ni, 't"E x.or.-i-or.x.).(a,o, 't"OU yocp.ou 5 x.ocl
l.x.ipocat0i;' 0:.UTOU KAE1a8ivto, 't"O'I x.pt'l(H l.x. 'lîOC'IT(J)''i ,
(}0aoc, ~ou, EX.OCTOV â KAE1a8ivY1, EUW"ţ_EE o:.u-rov, 'TE
,ov~ p.vY!G't"'i;por., x.cd -i-oui; l:1x.uwvfou, 7t'OC'ITQ'., . •n,
8t O'..'Jî() 3EL'lîVOU l.y(vono I, ol 1'-'l'Yj<f't"'i;pe, Ep1v eizov
ocii,ip( 'TE ii,oucr,x.~ x.cd -r4> AEYOfJ-fV<f) I.~ TO 11-foov' .
ripoi:OvG'Y), St ni, -rr6a10, x.por.-i-iwv -rro).).ov 't"OV ,
&nou;, â 'I-rr-rrox.).d3Y), l.i-.i).wcri ol 't'OV 0:.UA'Y)ti)V
ocu).•ijao:.1 l.p.ii,iAuo:.v, m9o_u.ivou ~e 'TOU OCUAY)'t"EW
employait tous Ies genres d'e- rOle considerable dan~ la cel6-

preuve. brntion des mariages.
1. ToUTWV !L<Xnov... i,pi- 4. 'Exq,<X<no,, declaration.
,.~o . Proprement : • etait pr~- 5. ' Q, ii~ o
mo CE<'lt'IOV iyl-
fere le plus de~ deuu , etait VOVîO, puis le repas fini; en
dislingue plus que l'auti-e . d'autres lermes, quand fut
2. Kv-J,e).lo,,,n . Voyez le
1
arrivc le moment du crv_p:r,6-
morceau xx1Tt11 • cr,ov. de la compotatio. Voyez
3. 'II xvpl,, ... TWV ~µtpic,,v p.07,n.5.
':'Yp; ••• x~tetxAlaw, -ro\l ycip.ou, 6. "Epw .txov ăµ ipi îE fO 'J•
le jour fix e (lilleralement a ce- "'li~ l((l( ,,;, ''YO!'-lv~, ., TO
lui des jours qui elail fix e • ) l'-foov. Entendez : Se dispu-
pour la celebr•t ion ( propre- laienl l'avantage en ce qui re-
ment • le repas •) du m1<riage. gar..d e la musiqne (le rhant) el
Dans l'antiquite grecq ue , le fes proros de sociele.
repa, , qu'accompagna,t tou- 7. h pa.Tlwv nono. îOV,
jours un sacrifice, cu !oul au &.nov,, qui l'emportait dt>
moin s une libation , prenail heaucoup sur ses concurrenll,
,ar la m,ţme un caract~re refl oH6v eqnivaut ici a nonw,
ligieu1; ii etait associe B Loutes ou, si l'ou aime mieu1, all<XpTcx.
Ies ceremomes du culte, el on (Le,, manuscrits portenl x ciT&-
peut dire qu'il ettit lui-m!me x~iv : mais le sens exige 1111
ane de ces ceremonies. li pa- mol comme •pild..,, O<t ,:,..ao.
„11 •mir ioue notamment un h·1d< . )
BISTOIRE D'UNE FAMILu; PARVENUE. 231
6px_YlaotTO. K.a.( x.w; lwl,JŢ<îi (-',i" ocpfaTw~ opx_if.TO, li

1D.ua0,v"1)~ Oe opiwv OAO\I TO 1tp'l\yp.a.' :mw1t""t-WE .
&l,:rct. ~f. lmax_v li •1~0x.AELOY1~ XPO"'-"~ i.x.iAEUai
TWIX. ,pixm(a.v foEVf~X.IX.I, foil0ou<1"1); OE ..;\; -rpoc·
~E,Y}~ 1tpw-roc p.ev l1t' a.u..;\; cpyJaa..o AIXX.WVLX.IX
r;x_Y1p.i,1oc, fLETCI. Of. ct.AA(l( 'Antx.ct. , TO ,pi.-rov oi.
T~'I x.ECplX.A"Y)\I lpd,;a., E"ltt T"ll" ,px.m(IXv 't'oiai rrxD,e<n
i.;1_E1pov6p.Y10"E . Klu,;0iv-11 , oi. ' TOC fJ-f.\l 7t'pw-roc' X.IX. t
TCi. OEU't'Epoc opx EO/J,E\IO'J ' ,hocrTuyiwv YIX!J.~pov ăv ol
fort yf'lfo0xt ' I7t'1tOX..AEL0·11v oii T"Y)\I 'TE ăpx.YIO"LV )l.(l(t
T"Y)V ocva.(OetlX\1 1 l'.IX.'.t'ELXE iwu-rov, ou ~OUAOfLEVO<;
Eil.pocy-y\va.L l, IX.U't'O\I . 'n; oi. EÎOe TOIO"L (j)(,fAEl! I
/_ELpovop.YlalX.vT<X, oux.€.1 x.a.Ti;(EtY O•JVIXfLEVo,, d1te ·
u Tn 1t1X.i: Trn;ci.vopou' oc1topx_YlO"OCO yE fJ.eV s TO\I
yocp.ov. » 'o Oe ' l1t1t"OX.AELOY}, U"l>OAIX.~W\I ilm . « Ou
rppov't't~ 'ImtOX.AEtO~. » 'A1to TOUTOU f-'-lV TOUT~
\IOfJ.i(ET(l(I ', KAEL<r0ivY}~ o~
O"LY"Yl" 1tCIY}O"IXfLEVO<;
fle~E E~ p.iaov -roco, . « ~Avope, 1tlX.LOO<; T"(J<; EfJ.Yi,
:J.\IY}O"T'ljpe,' iyw X.IX.t "ltlX\ITIX.<; up.fa, E"l>IX.LViw' )(,(l( I
mia1 up.111 , el o16vTE EL"tl, X,1Xpi(oip.Y}\I &11, /J.Yl't'' E\l(l(
UfJ.Eo)\I l~oc(pnov ix1tox.p(11wv fJ.YlTE -rou~ lomou;
OC7tO◊OX.L/J.OC~W\I • OCAA' (ou yocp o10CTf ltT-r! p.i'li; 1tipt
1. "O>-o, ,o "PYlY!l-"' depend Une phrase signifiant : a tu cs

; la fois de dp!wv, • voyant >, sans doute un excell enl dan-
P.L de ~1tt~1t't'! Vt, , regardait seur >, ou quelque chose de pa-
un dessous, c'est-a-dire d'un rei!, est a suppl eer devant ce,
air de mefiance el de meeon- mots. Mi.v eqt11\'8UI ici a µ,i v,
tentement, de mau-.aill reil , ainsi que dans plusieurs locu-
de travers >- tions w ecedemment signaJees.
2. T o: 1•h nplim1: a suoir 4. J\.nO 'tO'J to\J . . . TOV'to "o~
ta, Ao:xwv1xo: a-x11µ.et'tl<X, µlCt-ra.,, c'esi delJnis oe tsmpa
3. ~OP';fflG'<Xb 'YE µev, oai, que le proverbe Ou q,pov-r\,
maia lll d•ll!i<l t' a fa.ii pet"dre. 'l,mo,clal4ţ eat eu uaa,e.
232 BISTOIR E D'UNE FAMILLE PARVENUE.
,;ocp8ivou ~ou AEuov-roc ,;ieri x.cnix voov ,;011m•) ,

~ÎCJI I''" VfLÎWV ocmAocuvop.ivo1a1 -rou3, 't'OU yocp.ou
"i"IX.AOC'mlV ipyupfou EX.<XCJ't'Cp StupE~v 3(3wl'L -rij,;
1X.~1w<m.i; ,Yv,iuv 't"ii, l~ lfLau fiifL«1' x.oct 't'Yi, t~
oîx.ou 1ho3'1lp.("1Ji; , -rij:> 3,. 'A.hp.i wvo<; MEyocx.°H'(
e.yyuw ,;ocîSet. 't'')')V lp.~v 'Ayocp(a'î"l'IV vop.ovn 't'OÎCJ\
'.A0"1)vet.(wv. ll <l>ocp.ivou OE lyyuiiaf:h1 MEya.x.°),fo,;
ix.Ex.upw-ro 6 y-ip.o,; KAua0ivE°i.
1
A.fJ,q,l p.Ev x.p(a1oc; -rwv p.v'r)CJ't''Y)pwv -roaoc.u-roc. lyi-
VETO I x.oct OU't'W 'AAX.f'-E W'IÎioc.1 iGwcr0"1)0'0C\I OC\l'X
't")')'I •~AAcx.Ooc · 't'OU't'wv ~e auvo1x."1)cr:iv-rwv I y(vE-roc1
K.AE1a8iv"1J, n 6 't'OC<; qiu).oci; s x.oct 't"fl\l S'11p.ox.poc.'t'i"1Jv
A0"1)\IOCLOLCJI X.OC't'OCCJ't'"YJGOC<;, fx.wv 't'O OU\/OfJ-11. oc;,;oTOU
f-'-'rl't'po,;oc-ropoi; 't'OU ::?:1x.uwvfou ' O\l't'O<; 't'E s.;, y(-
VE't'(xt MEyoc.x.).i'( x.oct 'I,rnox.pci't"rl,, ix. St '11mox.pci-
no, MEyocx.AE"t)<; 't'E OCAAO<; X.IX.I Ayoc p(a't"1) ocn't) ,
oc,;o 't'Yi<; KAELCJOivEO,; '.Ayocpfon1,; E"J..OUCJIX. 't'O ouvop.oc,
~ auvo1X.'Y)CJOCCJOC 't'E Ea.v0 (7t'7t'Cp Tei> 'A.p(qipovoi; x.oct
lyx.uo,; 4 EOUCJOC do, O~IV iv 't'~ V'l't'\l'fl, l3ox.u ~€
).fov't'OC 't'fX.EÎ\I. x.ocl p.n·' o). (yoc,; 'rl;l.ipa.,; 't'LX.'t'EI IlE-
p1x.).ioc Îl Eocv0(7t'7t'lfl.
1. Ti), ,i(u.\a-w, âvaxev ni, elles n'eta.ient ~·au nombre

i1 ,µav fiµa,. En d'autres de 'l,!lalre.
t.ermes : on ~1,wacxv ,( eµev 4. Eyxuo,, pros d'etre mere.
y~µ""• • pour noir recherch e 5. Tiepn,,fo (pour celte for-
ma 6lle en mariage ». me, vo11· p~e 225 , note 3J
'l. ~uvo tx.,,a&:v-rwv, s·etant Toule la genealogie qui pre-
marit\s. cede ne tend evidemmenl qu'â
3. Tix, q,ul.ci.,. Euteudea : faire conna.itre !'origine de ce
Les dix tribus, la divisiou en celeLre contemporarn d'll e10-
dix trihus. Avant Clisililme, dolc.
flUSTESSE DE uun&s.
XLIII
TRISTBSSK DE XK.'lXB8,
. (Liv. VII. eh . 4+-47 .)
'E,;tL iyav&TO iv AfJu~<;>, -i-:&fA-riat E,p~-ri~ t8fo8a:L

Jţ!lYToc -rov a-rpocTo·,. Ka:l (-i.pot1U'lt01"1')'t"O yetp i1,l x.o-
Aw"ou !1'("1""1')0&, OC\/TOU TO(.~ 'ltpo,~iop-ri ).(8ou AEU-
x.ou. !'ltO(-riaocv âE A.~U~1)VOL f\lTUActp.ivou -i.ponpov
~C(.O'I Aio~) iv8ctuTOC w, t~no' X.OCTOflW\I i-i.l -rii~ -i-:16-
110, iO·r,itTO x.od -rov 7t'E~ov x.a:l "="~
via:,, 8"1')tup.t110~
OE lf1,•p&ti TWV \ltWV iip.1Ha:v ywop.iv-ri~ tofoOa:L.
'E1td Ot iy,vno n x.a:l iv(x.wv cllo(v1x.,, ~IOWVlOL ,
-i\a&ri 'TE T'?i ocp.0.);f, x.a:l tji a-rpotT11)- ·o,
O! wpa:
1d.vToc p.tv -rov 'EHY)rnov-rov u1':o -rwv v1wv cx1tou-
0
x.pup.p.ivov' 'ltCX.O'Q'.~ oi Tet; cxn~, x.ocl ŢC( A.~UO'r)\IWV

7H0111 i.,.fa).,a: <XY8pw1tw\l' ,v6ocu-ra: oE,p~'rl; lwuTQ\/
Ef1-0CX.0CpLa,, f-UTC( O!. "t'OUTO ioa.x.puaE. :&-la:8wv oi
fi-IV I
'A.p·ri~ocvo, o 'ltCX.Tpw,, â; TO "fWTOY yvw(-L"t)\I cx,;-
EOi~OCTQ i).au61pw, ou au(-L~ou).,uwv E,f~~' a-rpoc-
-rEu1118oc1 l1,l T'r)Y 'EHocoa:, QUTQ~ wv-rip 11 pa:aOd~
Eip~-riv OatlC.flJO'OC.VTCX. dpETO Til.Ol. o: To ~CX.O'IAEU,
w~ -i.onov CXAA't}AW'I x,j_wpla(-1,tV.X ipy:i11oco vuv
"t'E x.-xl o).(y<p r.po-npov . p.cx.x.<Xpfooc~ yocp O'EWU-
TQ'I oa:x.puu;. )) ·o oi.,,.,.« 'Ea-yj).8, yip (-LE ).oy111:i-
f.UVOY lC.CX.'t"OllC.'t'tpctt w; ~poczu; lL'I') o ~~ CXY8pw-
1. M<X.._, ... 11", I" ayanl ,u

(coinme il plwraiL), l'ayant v,i
I I!. O~ auµ&uAtuwv, en ne
conseill111t ~as, e_n dissuadant.
pleurer. Com parez on iob , dc(en tlre.
l&RXES P.\SSE L'BELLESi'lll\T.
1mo; ~'°' il 't'OU"t'<uY YE !OY't"WV 'iOGOU't'WV ou8a1; ;,~

b(.IX.TO!îTOV ho, -inp1Ea'ilX.I, .b ·o 8t ocp.a(bno )lywv·
(( ·E-rapoc TO,JTOU 7t'ocpa. I "1"'11V (611v 7t'E.7t'OV6ocp.av ol)(.'ipo-
't'Epo:. 'Ev yip o•~-w ~pocz.i'i ~'<j) ou6d, OU'iW iiv-
6pwTTO<; EW'I E.uOoc(p.wv 7t'E,PUl<.E., o~n 't'OU'iWV 0 1J't'c
Twv XAAwv, -rijl ou mxpocarianoc1 1 7t'OAAix1, xoc l
ouxl &mx~ n&vivocL ~OUAE.a6oc1 p.iHov Y} 'u',m Ai
n ya.p aup.qiopocl 1t'poir7t'(7t'TOucroci x.ocl ocl vou-101 auv-
-rocpiaaouaoc1 x.ocl ~pOCJ_ll'I EO'ITIX. S p.ct.x.pov ~ox.i.E.l'I
Elvoc1 7t'OLE.UaL TO\/ ~iav. Ou-rw OfL~V Gi-n:ro<; fL'lX &11-
p-~, loua'f), ni, (o'f)<; )(.IX.TOC<puy·~ ct.lpeTW"t'Cl.'t„l) 't'Cfl
ix.v6pto7t'<j) yiyova, o 3t 0Eo<; y AuX.•~v yauiroc, TO'I
oclwvoc qi6ovipo, iv CI.UT«'i> aupfoxETIX.L iwv•. "
XLIV
XERXES PASSE •,'HELLEMPONT.

(Liv. VII . eh. 54--56.)
TIX.UT'f)V fLEV ~\/ 11p.ip·11v 7t'OCpacr;,.woc,ov-ro i, T'Y}'I

Îhocboca1v, tj ~€ ucr,-apoc("Q (Xvip.evov -.ov .;\).1ov
l6fofjoc1 ocv(<rJ...OVTOC, 6up.1'llfLIX.T'.X TE 7t'IX.V'iO!OC E7t' L
-rwv ya<p•Jpiwv x.oc-rocy(~ov-rE, x.ocl p.upcr(v~ir1 11Top-
I. ricxpci., le long de, dans que courte qu'elle pu1s1e

le coun ,ie. elre.
'2. OVtw ... e~Oaiµ.wv, .. 't'W 4. 'O 6s O«~, . etc . Le fond
oV 1t~pctan\aE'tcu, assez hcu·- de l'i<lee expr imee dans . ce
ceux, ~ur qu'i~ ne lui vie~~e passage dil'fictle paraît Mre :
J}&S a I esprit. A,6p,01to; ,wv • el c·est unc cruaute de plus
doit elre rnttache unm ediale- de la part c\es dicux , q<1e de
menl a ov6ek. rucJ,, r • la vie des dou<:e urs
~ Kcxl IIPorxv• •ion«, quel- 1a1 la font aimer. 1
x,mxts PASSE L'HELLESPO T. 255
·, .. ~f t. .
vdvn~ '\"7)V 0~0'11, 'n; o' E71'GtVi-ra'XA& b ;.\ALO~, rniv-
3wv ex. x_pucriT)~ (!)LOCA"!)~ :S:ip~'11; ,~ T7)'11 6oc'>.ctacrocv
EU)'._!TO 7>po; 't'O'II ;.\ALO\/ f1.110!f1.10t\l ol _, ~TIJ)'._iT)v
't"OIGtlY\"'-,1'11 ytvio-Ooct, ;,\ fl.1'11 71'GtU!JU X.Gt roccr-rpi~occr6ou '
TT)'II Evpw7>T)V 7t'ponpov -ii Î71'L T!pf1.0t.lJL 't'OÎITL EX.&l'IIT)(;
yi'IIT)'t'OCL. Ev~OCfJ.!'110~ al iai~oc)., 'TT)V (!ILOCAT)'II i; 't'O'I
'EAA'f)<rnO'l't"O'I x.oct x.puata'II x.p'11-riipoc x.cx.i TitpcrtX.0'1
~t<pO~ 't'OV O:X.l'IIOCX.T)V x.oc'Houa1. Totii-roc1 ovx. fx_w o:-rpE•
x.iw~ Otocx.pîvoct OU't'E ,i s 't'Ît) n">-(Cf> 0:'IIOC'i16~t X.ot't' Y)X.E
/,~ TO 7>f>..ocyo,, ou-rE ii fJ.ETEfJ.!AT)ITi ol -rov 'EH-ria-
7t'Ov-rov fJ.GtlT't'Lywaot'll't'L x.rd OC'll't"I 't'OIJ't'WV T7)'11 6oc).oco-
'10CV idwpE!'t'O. 'n, 3E. 't'GtU't'1 ol E71'E7l'O(T)'t'O, aLE~GtL-
•~._:_Gt't'OC fi.EV w,v· t-rtp'l'l A wv Y'fupiwv T"t)t t ~
fOU TIOV't'OV O m~o~ TE x.oc! Y} L71'71'0~ C(.71'Gt(jot, X.OCT():
~e -~ 7>po~ -ro Aiyoctov Toc 1J71'o~uy1oc x.oci +i 8tpoc-
"'111'11 , 'Hyiov-ro OE 7>pw't'ot fi.EV ol p.uptot flipcrott ,
E(j't'E(!)Gt'11Wf1-E'IIOL 7'0C'll't'!~, ~E't'OC 3E. 't'OU't'OIJ~ o 0-UfJ.fl.EL-
X.'t'O~ rr't'pot't'O~ mx.v't'o(wv l6viwv, TottJ'TT)V fi.EV 't'1')V
~f'-E?"11" ouTot, tj OE 1J<tnpoc("!l 7>pwTot f'-E'II ot n
l7t7'0't'GtL x.oci ol -roc~ ).6yx.oc~ x.4.Tw TPOC71'0Vn, 4 •
EO-'t'E(!)OCVW'll't'O Ot x.ocl OU't'OL ' fLE't'OC Oe oî 't'E t71'71'0L ol
.tpot' x.oct' TO' ocpf' -OC TO' lpov,
.,Ll'-'\ ' •'lt't
' ' oe
li>• • ' ,
ocv-ro; n '=', I: T)~
-'P"'
x.oc! ol ocix.11.oqiopot x.al ol 171''•,0't'OCL ot f.1Al0t, E71'1 OE
1. "H µw 1ta\la!, xa:rcx- 4. oi ,a., Mrx11, ""'w ,pci-
n p€,j,aa6ct, . .. , qu'elle l'arre-- novu,. l.es soldau qui lenaien t
L:\ t dans la umquMe ... ILxveiv ainfti leurs lances formaient
;e construit plus sou-.ent a-.ec une troupe d'elite de miile
le parti cipe. hommes . li en est queation,
2. Tctvtct d~pend de ><11· ainsi que des aulres oorps
")><E menlionnh dan! ce lte phrue,
5. CXi ,t ,l repete tlquinul el du chu sacre, au liTre lll
ici l ,fn. . . . , ru. t>n encore a d'lf m>dot• . eh . u .
«O'tfl')'l" - •·• .;; ţ u.trum . . . ma. 5. ' F,-,,t at, ot ellllQ1te.
2:'l6 KNTRETIEN DE XERXES ET DE DEMARATE.
TOv-'!"01111 b !no; O'Tpor.To;. Kcd or.l IX\1- t~{-1/Lor.

Yl.i:~- l~ ~ 'ix1moc\lTIO\I 1 • • ~na11 ~& r,x.oooor. 1 lt(l'.t .
u~ · 3,oc;-iivor.1 ~occnAior. 7t0C\ITWV.
Eip~Yi, ~, bnl OIEbY) E; ti)v Eu~v, l&riiE-:-0
TOV a-rpuav \l'!tQ p.oca-.(yw'i Otor.ba(voVTor.. 6Ltb"7') a:
;, aTpor.-ra; ~U't'ilV i.'I El't'cCl r,p.ip~O'L itor.l El'tTCl eu-
q>po\1~<11, 0.1\IUGOC~ o•~ OE\IOC zpavo'I. 'Ev6or.vTO: °Aiye-
TOCL, Eip~ew -nO"l'l o10CbEb"l')ltOTO; TO\I 'EAA1)<17tO\l't"Ov ,
ă.'l~poc timî'I 'EAAY)(l'1't"Q\l'TLOV · « •n Ztv, T( 0"1) ixvop i \
•<t- '
HOOfLlVO; '
Iltp~ ltOCL' ouvop.oc
" '
OC\IT l 6.10; ' " 6.Y
' Eep<,YI\I e- I
!'-E\10; , ot\l(X!r."OCTOV T"1)\I 'EHoc8oc i.60.11; 7t0\"t)lîOCL ,
~1_wv· 7tOCV't"OC~ ixv6pw-rrou;; Kor.l yotp OCV&I> TOV't"(uV
E~Y)\I ~ \ ?îOtUL\I TOCV't"OC, »
XLV
BNTRETIEN DE XERXES ET DE DEMARATE.
(LiY. VII. eh . 101-105.)
ă"7'JfLOCpYITO\I
5
itoc°Afooc; o Eip~-ri; efptTO T!X.OE •
« 6.'tlfLOCPYITf., \IVV f-'-Ot a& 11M 'TI i.a-rt ,ipi!10cu TCl
0€">-w. :Iu al; "EH-riv T& ltocl t w; i.yw 'm1\16ocvop.oc1
IJ!V Tl ltor.l TW't' â'.AAw't' °EAATJ't'W\I TW't' lfLOl i; >.oyou;
?:.7tLlt\llOfLE'IWV, '7,0AIO; 0UT 1 i).ocx_ (<1TY); o!r.-' IX~ E'IE-
O'T!X.TY);. NGv ti>'I 11-01 To3t q>peiaov, 11i "EHr,VE,
t. T~, ix1m0N'tlo ,. SOIU• de celle qu 'Herodote a cru

ente11rlu y'i\v ou i',nupo,: • la devoir adopter .
ri ve opp()5ee ». -:;_ DCmarn lu, roi rl,~ Spa rl e,
2. •HaYl·•· ~kOVO"Cl serl ici refug ie en Per!C , acrnm pa-
el ailleurs lt introdu1re la men- ~t11 it Xerxes rlans ;on eij,c.Ji-
tion d'une • ersion differente tion .
~NTRETlEN DE XERXES ET DE DlMARA 'IE. 2:17
~'lfoU'fL )'._ Etpoc~ ip:ol !X\ITotELfOfl.E\/01. Ou y«pţ

~ tyw 3oxiw, ou3' Et nixvni; .. EH'l')vti; X.Gd ol ).01-
i;ol ol -rrpoi; lcr-rrip'l'li; otx.iov-rii; iiv6pw7:01 miHE)'._6!t'l')-
(10(\/, oux. oc~LOfLIXX.o( ita1 ÎfLE im6v-rix tmOfL(Cvot1,
fLYITL yi fL~ ,iov-rti; iip6fLLOL. ei).w fLiV'fOL x.ixl -ro ·

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ocu-r1i; 3e wi; OC\/TIW<JO\/TO(.( TOI l; p.cix_"1)V' x.a.l 'Y)\/ at
iH01 ·1rn..,,vii; i.ixv-r,,; 'îOC Got q,poviw<rL. Ăp161-1-av
~l -rr,p1 fL~ 1tu&~ 0001 -r1vfi; ioVT,, "C'otu-.a. 1to1im
1. To imo a,O, IOn avu. des sages, le, insl i tu ti-00! fon--
2. Xp;,?"'~'-- ; ~~o.v~ equi- dceii par elll (Solon, pa.r exem-
vaot i ttpO<; 'la0sY1V ElttW, ple) . ·
3. Al,/ 'IUl'rl, de tout temps. 5. 'E-.ai,evi;, de li-bas
4. l:o~l>ii;, 'I es inventioos (d'Eu rope).
!38 ENTRETIEN DE XERXES ET DE DEMARAl E.
b[o(-n ,\a(. ·ev 'tE yor.p 'TU)'.W(H E~Ecr-rpoc.-r,UfA,IVOI

x_0„101 , ou-roi 11-oc.x_"YJcov-roc.! -roi, .;\v :ort ila.aao'le<;
TOUTWV, .;\11 'T! x.a.! 'lrA.EU'IE; . »
Toc.u-roc. ho~aoc.c; , Eep~'YI, y,liicroc.i; E<p'YI · « ll'Y!!-(,<X-
p'Yl-r-e, olo'I i<p6iy~oc.o i'.r.o;, ii.v~poc.i; X,LA.foui; cr-rp(xm'?î
-roa-fi3t !-(,OI.X,'tl<rtcrOoc.1. "Ay t, Et1ti 1-1-01 · crv ip~, -rou-rwv
":W'I 1 i'lopwv ~OC.GIA!V<; IX.V-TO<; yt'lfoOix.1' (JIJ ti>V tO,l'r)-
,m. IX.V"Tt)(.OC. !-(,<XAOI. I 1tpoc; OC'IOpoc.c; 3,x.oc. 14a.x_ea6oc.1 ;
il.lX.t'TOI ai YE -:ov X.E(vwv ~Ol.(JIA.EOC. 1tpi1m -rrpoc; TC,
~l'ltA'r)GIO\/ OCV'Tt'TOC(JIJ!'18oc.t x.oc.-ror. VOfLOU<; -:ovi; 111-1-ni-
pou,'. Et OE: ":OIOU"TO( 'TE tovn, x.oc! !-(,Eyci6toc. -toaoi:i-
TOI ocro1 (JU ":! x.a.! oî -rrocp > EfLE ipo1Tioua1 'EAAY)VW'I
ic; loyouc; OC.UX,IE'TE 'TOGOU'T0\/1 , opoc fi-~ f',ii-niv X.Ofl-7'0, 1
o ioyoc; ou-roc; elpYlfLt\/0<; ~ . 'E-,ţ-d ipipi row 'ltOC.V'l"l
,c'jl olx.6-rt · x.wc; ocv 3uvoc(oc.-ro X. 0..101 11 x.o-.! f,C,Up101
~ X.IX.t -rrl'l'TIX.ll.l(Jf1-Up101' ÎOV'TE<; ye llEu6epo1 1,IXV'TE<;
01-1-o(wi; x.o-.l fi-~ \11, 1 Evoc; ă.px_ofLEVOI, a'Tpot'T~ TOac'jlOE
iv-r1cr'T'YJV1X.I; hn( -roi -rrlei:ivtc; ,;ocp' ivoc lx.ota'TOV •
ywof1-E0oc. '11 X, IÂLOI., EOV'TW\/ lx.i(vwv '71:E'l'TE X. 1l1ci-
Owv. 'Y-rco fUV yocp lvoi; ă.px,6fL!\/OI X.OC'TOC 'Tpo-rrov
,ov 11fdnpov, yevo(ix.-r' ocv, ~Elf1-ot!vov-rEc; -roi:i'Tov ,
t. Autl><cr: µal-cr: , t.out a 4. Matl)V ><6111to<; , vaine
l'beu re. fanfar-onnade : !'adverbe µat'l) v
'2. Kcx,·Cl vOµov .: 'to\J c; Uµa- joue ici le role d'un veritabl e
t ipov,. Xen es fait allusion, adjectif.
eu plaisantant, ii l'usage qui 5. Hcr:p' /1, ,x h ,x,nov, pou r
assignait aux rois de Sperle un {proprement c le long d'un
un e doubl e portion dans Ies seul, a c()Le ou en face d'u"
repili en commun. seul •l.
3. El .. . t o w\i to , . . . ibv n, ... 6. Il),Eiivt,; ... y,voµ ,6,x ~
:x Vx&e:'tt
'toaoV-to \l est , ici, ah- xn.,o,,nous faisons plw de
110lument la meme ~bose que miile, noll'e nombre , COD>-
d tOtO V 'to t i a-; !, nl c:tVxto\''t~ pare a11 leW' donne i,l us dt,
'l<HroOTGv . mill6.
ENTRETIEN DE XERIES ET DE DEMARATE. 230
><.cd 1îotpdr. 'n')V l'--UTW'tl qiucrw or.p.E(\lovec, , x.cxt LOLEV

ivcxyx.cx~6p.t"oL p.1x.t1TLYL le, ;r'Xtuvoc, j 'X1focrovtc, fo-.,-
·m; · 0r.\l ELfi'IOL Si: ec, TO n.uOcpO'I I oux. el\/ 1î0LEOIEV
TOUTW\I ouStTEpoc. âox.iw ~l lywyt x.oct IX'I :.crw-
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TOI lpiw , ljlJ S' emt 71vocyx.cxcroc, 'Xiym TWV ioywv
TOU(, OCA'1)0EcrTOCTOU(,, utyov TOC X.lltTI)X.tlYTOC I1îocp-
'n'1}~(!L.. Ka.(-roL, W(, lyti) -ruyz ocvw TIX \IU\I -roc St -
EC!Topy6', EX.!I\IOU(,, tx.UTO(, P,rJ.A\C!TOC i~!'l.1'1Tt/XL 1 , oi'.
fLE TlfJ.'11" TE x.a.t yiptoc or.1tt'X6p.cvo1 1îa.Tpu',1oc CX.1îOA1v
TE x.oci qiuyocSoc 1îE1î01'1}X.OCC!L, 7t0C"t'"tlp SE o 110(, imo-
St~OCfJ-E\10(, ~10\1 TE p.01 x.a.t oix.ov rSwx.t. Oux. li>\/
oix.6, icrTI ocvSpa. TOV crwcppovoc EUVOIOCV <plX.LVOfJ.E\1'1)V
~1w8iEcrOoc1, or.'Htl. crTipym p.oc'X1CM"a.\ 'Ey6' 6e.
OUTE oix.a. or.v~poccr1 U1îtcrz.op.oc1 ot6crTE !Îva.1 p.ocx_E-
1. ÎO e),Evhpo,: comme F 1'' 5. Tix V\J 'I ,ao,:

i peu pre,
ii., vQepi11•• comme ,ir. vOv (ou ,avuv) seul ,
'.!. Tou,o. Entendez: c celte dans I' etat actuel des choses .
mtrepidite , . 6, 'E~enla,,a, : deu1i cme
3. r, µev. Voir page 'lM, ~=nne ioni enne de <~•=·
note 3. HJ'TClj.J,Clt-
4. Tir. ""TTi"ov-r" llnapn~- 7. l:-rif>rm• 11-a).,a,a, y \,;.
''?"'• en ce qui couceme le,; ni.- pluB qu'a <JUOi que ce
5partiate.,. flOlt.
240 ENTRETIEN DE XERX88 ET OE DEMARATE.
,,-O,: I OV'rt ~ooîa1 1 ix.wv ·n ,I"',u 1 ov~ ' IX.V f.1-0\Nu•

1-1-oc;t_io1f.1-1. El ~t ocvocyxa:('ll tf'l'I ii 1Liyoc; Tt, â Î.;;1-
, " , r ( ~ , ,,~ , ,
,puvwv ocywv l f.1-0C;('.l f.1-Yi" OC'I 7'0l'ITW'I 'Y)Otl1TOC EV!
T01JTltJ'I TW'I ocv~pwv of 'E)):t)'IW'I EX.OC'1TO,; qn.,;1
Tp1w'I ri~10, Eivoc1. ·n,s 3E. x.ocl Aocx.ESO'.lf.l-0'110\ Y.OCTO'.
p.E.'I E'IOC f.1-0C)'._0/J-E'IOI ou~ocii,wv Eicr1 X.O'.X.(O'IE/; ocvS pwv ,
OCAtE, Ss iip1<1TOI iivopwv ocmXVTW\I. 'EAE1J8Epo1 yocp
EO\ITE,; ou 7'0C'ITX lA,u0Epot ,tcrt. lm11T1 yocp '11fH
D,crn-6-:-ri, VOf.1-0, , TOV t11"00uii,oc(vour;1 1-oUi;i i-n
ii,ocHov ii ol o-ol o-€.. no1Ev111 ywv • TOC G.v l.xeivo,
'.ZV{:Jni. OC\IW"(EI SE 't"WUTO octEl, 0\/X. l.wv <pEuym 1
ouSsv 7'A-î\0o, h0pw7'WV EX. /J,IX)'._'Yl,, &noc f'-E'IO'ITOC,;
1.v tj 't"OC~I l.mx.pocTEEl'I ii IX7'0AAU0-0oct. Io! Oe El
<pO'.tvoii,(X.1 Tet.VTOC ).iywv <pAv'Y)pfov, T&'.Hoc cr1yiv
0€).w 't"O AOl7'0'1' 'IVV TE ocvocyxoc110d, i'.).,~Ct.. rivotTO
f-U'.V't'OI X.Ct.Tet. '100'1 't'Ot.) ~-0-IAEV. ))
·o f.1-E" oŢ) -rocv't'oc &ii,,,~ocTo , :::ip~·ri; Ss 1., yiAwTix
w ,f, , \ I ' ' , ' ~
n ETPE'fE x.et.t oux. s..,.-;1'Y)cret.TO opy'Ylv ouoE[J-tet.v,
I , ,
,x).).' rr:tlw, Ct.UTO'I IX7'E µ~C(TQ.
L 'Ex,a•, ... ,tvcu, volOhUll- di!Hnl (ou: • c'est-it-dire qu 'iJ

rement : hellenisme cooou. interdit •) de fuir .
2. 'O .•. &ywv, le dehat. la 6. Kcx-rix voov -ro,, seJon
quc~tioo, l'inter~l eo jcu. ton dee1r.
3. "o~, a.îmi, com.me moi . 7. "E~pc,!,e : sous-e11t e11d11
4. I'wv . ce qui est sllr, c'e9\
qne.
5. OVx twv ~,Vru", inter--
'tetU-ra .
. 11, (}u,c fflOl')tT01T<I- OP
~u1.
=
DIUJX SPARTIATES EN PERSE 241
XLVI
DEUX SPARTIATES EN PERSE.
(Li•. VII , eh. 13'--137 .)
IUfLIJIOP~ )'..p!OfLE'IW'I I AOCX.EOOCLfLO'IIÎW'I OCAt'Y)<; T,

r. 0A°Aa.x.1c; 11uHiyofE'll'Y)<; X."11puyfoc -ro16v8E 7iO!E1J-
fLivwv, cr "rt<; ~OUAOL"rO A!Xx.t80C1fLO'\IIW'I 7ip0 -rii,
lr.xp'"r"Ylc; cho0'11~(7X.m, ~mp6î'Y)c; n o ~ 'l'Y)pt(i"rQU
x.xl Bou°A1c; o N1xo°AEw, &vi.>pEc; :I7iocp-r1-,j-r!X1, qiu(jt'
"iE yEyovo-m; EU x.od X.P"11fL!X(j\ OC'l"Y}X.0'1-r!<; ;_, -roc
r.oc7Yi!X, l9tAO'll"i!Xl U7iEOu<I!X'I 7iOl'l~'I -rifom Eip~'Yl
"':(~'I M.pEfou X.'Y)pux.wv "rW'I E'I :I·mxp'f"'!I OC7iOAOfLE~
'IW'I. oC-rw :I7i!Xp-r1·;j-roc1 -rou-rouc; wc; OC7i00!X'l!Op.i-
vouc; E<; Mrioouc; OC7ia7iEf'-~!X'I. AC'"r"Yl n 'Yl 't'OAP,Cl.
TOU"rW'I "rW'I ă:vopwv OwfLOC"rO<; ă:~(')j x.cd Ţ(t.~E 7ipoc;
TOU"r0\17t Ţ~ fr.E!X. Tioprnop.!'101 yocp ec; :IOU'î!X ă:m
X.'IEO'll't'!Xt 7i!Xp ' '-rSocpvEOC. (o OE '-rMp~'Yl, ::iv p.ev
yivo; nip<î'Yl<;' cr-rpoc'i"l1yoc; Oe ŢW'\I mxp!X00CA(X(1(1tWV
a.v6ow7iW'II "rW'II EV -rii A.O"t'Y) ·) oe; <!(j)E!X<; ~!t'l\(X 7t"OO-
1
Oi11.~'\IO<; !a:-r(!X ', ~m(,(tJ'I ~·E Erpno "rOCOE · « A.'11~ pE(
,\(XX.!OOCLfJ,0'1\0t 4 ' , ( 8~ ipcuynE ~MIA€°( (j)ÎAOL '(EVe-
1. I:1Jµ'!'OP~ xeeoµivwv ' Lacedemoniens, lorsqu'ils sa-

ctanl dans l 'af!licl1on . llero- crifiaient, que des p,·esages
rtole vienl de raconler oue Ies defavorables.
dieux, el nolamment le ),eraul 2. «l>val , eitraction, nais-
Tnlthybios, qui avait un aulei sance.
a Sparte, irrilcs d'un atlental 3. 'la·do:: de la·n&..,. ionien
commis aulrefois contre Ies pour k«&w.
herauls de Darius, attenlat qui, 4. 'Avop,, Aotxe6ot<f0Vl0<-
aux yem des Grecs , ctail un Ces mot8 110nt adr889es, nnn
veritable sacril ege, manifes-- ii Sperthia, el a Bulis seul,.
ta.ienl lenr courroux depuis mais, en leur penonne. a tou,
longtcmps. en n 'envoyant au1 Ies Laoodel!DOmens.
OEUX SPAHTIATES EX PEI\S~.
cr0oc1; op':i.--n yo: p t:.ic; i-rri,;TOCT(Xt ~/1.C,tAEUi; xv~pocţ

iyoc0oui; TlfJ-rlV, ii; ip.i TE x.ixl TO: EfLOC "PYl'ffLIX':"OC
X7\"0bAir.ovn~. Ou-rw DE ut Vfl.Eii;, Et So('fl"t"E vp.€~
I
XV"t'O\J', ~a.ai ).i;;, (3t~6~w~E yd!.p 11"poi; Ol!\ITOU ocv-
8pEi; tÎW.U .:iyoc0ol,) !X.OC'!"t"Oc; &v VfLiwv ocpx_ot y-ri,
'En±Soc; 36v-ro; ~oca1).foc;. )) npo, -.ocuTOC \17\"EY.pi-
vocv--ro -rocDE · " "rSocpvei;, ovx. i~ foo u 1(vE-:oct' 7l
<îUfJ.bOUAL'fl ·r, le; ·n[J.fo:i; --re(vour;oc. Tou fLEV yocp m-
1,
1mp'tlfLEVOs /JUfLbOU AEUE 1 --rou ~E. ?'.mtpoc; f.WV. To
fLEV yo:p Dou).o, Elv11.t i~mlcrncn 3 , e).w0E pl·r,, DE
01Jx(u l-;:HpY)e..,,~, o,~~r ' et €''7'1"L yAuxlJ 0 J-r' Ei, 11--~fl.
1
Ei yocp ocv-r-7), 7\"EtpY!vlXtO' OVY. :V.v ~oupixcn rrup.bou-

AEUOti; 71[1-l'/ mpl ocu-r'i)i; 1.1.iiyrn611t, IXAAOC x.ocl m-
AEX.!'!t. )>
T'1.U"r0C fl-E'I ·r~ipveoc ocp.dţocv-ro.., ev0Eunv St W(
OCVtb"Y)GOC\I Es l:ou,;oc, x.ocl ~OC.GIA{'( li; oţtv 1110ov, 7rpw-
.oc p.h, "rW'I ~opuipopwv X.!AEUQVŢW',I x.ocl ocvocyx.-nv
,;rpt -rrpoaipep6v-rw•1 7rpo(jl(,uviE1v ~occnlfa -rrpo,;-
;i-(7\"-rov-rocc;, o•'J~.' i'ipocaocv ft w0t6p.evOL v-r:'. OC\J'iW\I erd
X-E<pOCAl')\I 8 7\"0IY)GEIV -rocu-roc ou~ocp.ii. ou--r. yocp o-ipiaL
h vOfL eîvoct &v8pw1tov 1tpO(jl(,VV!ttv, ovn x.oc-ra
1. Jisll6tw<rl!! .•• 1tpo~ alhoo, 3. •mmta-reat. \"uir p. 239.

f OllSctes reputea par lui' vous note 6.
pnssez a ses leux pour ... 4. 'Afl-d,J,avŢO peul se con-
2. Ovx st ,aov ylvs-ra,. !IU'uire a..-ec deux aecusati r,.
Proprement : N'est pas ronde 5. Ovll' t'!)aaa;v cquivaul i
egale meni des deux ~tes , n'est o~x E'!)cxaav (11r.gave1·1mt ) xal
pas rl'aplomb, cloche. Le conseil (diam, vei) .
rlonl ii s'agil n'est pas ce qu'il 6. '06ebµtvot •J 1t' aV-rWv ln\
devra it etre, parce que celui x&'!)a•~v, quanrl bi en meme
qui Ic oonne ne peut trailer ils (Ies doryphores) ,'efforc.i-
a~ec conna.issance de ca.use raient de Ies jeler sur la t/\1e
qoe l'un de8 ci\~ de la ques- (la ~te en bas, la tele la pre•
\ 1un. miere : en latin, in r.np 11 t l.
LES ATHENIENS, SAUVEURS DE LA GR&CI!.. 24:'i
t'OCU'tOt I "t}lmv. 'n, ~f ocm11-ocx:~GIXV'rO 't'Oiho I ~EU-

n pi rf',H °Aiyou111 't'OC~l x.ocl ).oyou 't'O\OU~l tx_op.evoc 3 '
c< 'n ~otGLAfti M-~~wv, l1n11-~ocv 'Ylp.ioc; Aocx.t~ocip.o-
•1101 (('l"C'l "C'WV iv I~ocp~ ocnol.oi-uvwv X.l'Jpvx.c.tv' ,;01-
'/~'I i>u(vwv nlcrov-voc; :I, A!VOUO'L ia Of.U"C'OÎCIL 't'OCU't'OC 4
E.ip2; 1l; v'lto fLEYOtAO',)p6ouv',\;' oux. E',)11 op.010, fourOoc1
AOtll.E~OtLfJ-0',ltQL(I\ . x.e{vou, 11-ev yocp <IUY'/. fo:.1 't'OC mx.v-
't'(,)\I ocv&pwr.wv vo11-111-oc , oc-rrox.·n{vocv-c-oc; x:ripux.oc, ,
OCU't'Os ~~ ~IX iu(voLGL e,;mAY)CICIEI , TOtUTot ou -rro1·r,-
1mv' ou3& OC'l'î0t,;ox.•n(voc; ix.tlvou; OC7'0AUGEL'I Aoc.u-
~OC.LfLOV(ou; -ni; ocl't'(-r,; 1 . Ou-rw 'Y) Toc:).6u~fou IL'Yl'W;
l.:d '\'otlÎ't'Ot ,;01l')crix.v-rwv I-rroc.pnY)Tiwv 8 i1rocuGOC.'t'O -ro
7tOC.pOCu't'(X.oc ' x.oc(nep OC'ltO'IOll'n)IJIX.Y't'W'I i; I,eocp't"l'l'I
I1tip8 (u~ 'tE x.rd BouÂ10~ .
XLVII
LES ATliENIBNS 1 SAUVEURS DE LA GRECE.
(Liv. Vil, eh. 138-139. )
'H cr't'pot'n'lÂot11111 'Îl ~otG1Aio; ţiuvo11-ot fL&v EtX. E7
1. Komli -r010-r01, pour cela. 4. Alyovo-, ar otu-roto-, ,o:u-

\!. 'A1ttt10:X"1<1Cl'l'<O -rov-ro , ils -r0t esl comme une repetilion
eurent echappe, grâce â leun pure et simple de lltv,ep a
effort.s. a cette formalite. (aE) o-cp, Hyăvo-, , etc.
3. Ka, Myov 'rOIOVOt ey_6- 5 . 'A1toA,)aet v .. . 't'YI ~ ai. ~t"1~·
fl-S'IO:, et d'autres choses qui de•oir dccharger de l'impu-
avaient un rapport nalurel ta.lion qu'il o anient encouru ...
a'vec un tel discotirs, el d 'uJ- du reproclie merite par eux .
tres chooes du meme genre . 6. Kot\ ,o:0-r<X 1tOIYj<1Clvsw,
Uerodote indique par la qu'il Dff01p-rn1-riw,, sans que le,
ia.- re produit que I'essenlie l Spartiat.es aienl eu autre choiie
&t:8 paroles adressetlâ l l.erxes A Caire.
par le,, deux Spartiates. 7. O<l,0 11a ... 1!x• , portait
264 LES .ATHENIENS, S!UVEURS DE LA GRECE.
w, ,~' A&rr•«, iAotV"/U I' X.IIC.î tl TO o,

~ 7-fo~ 't"l')V
'Encioot. Iluv60LVOf-1,lVOI 3i TIXU't'Ol 1 npo ,;oHou ol
"EAA'1)Vt; oi.ix. iv bp.o"i> nciY'ţ"&; fao1tUY'ţ"O 5 ' oî p.tv
yor.p otUTWV o6v-n; YYJV 'U x.ot! u~wp Tcjl mp~ Efţ_ o-i
6ipao, w, Ot!~EV ,;ua6p.tvo1 ocx_otp1 ,;pa, 't'OU ~o:p-
bripou, ot 3t ou OOVTE; iv 3tLf-1,UL p.tycil Xot't'fo,o:-
aocv, «TE OUTE VlWV iouaiwv iv -rii 'EXAocOL ocp18p.ov
ocf;1op.a.x_wv Oix.ttî8ot1 TOV lmovTot, OUTE ~oulop.ivwv
-rwv 'iCOAAW'I OC'l't'/X.1'TEa8ot1 TOU 7'0AlfLOU, 11--riot~O'l't'WV
~E ,;po8u11-w~ . 'Ev8otu't'O'. ocvocyx.ot(~ l~ipyop.otL yvw-
fJ-'11'1 OC'iCo3i~otcr6otL l,;(ip8ovov (J-E:'1 1,po, 't'W'I 'iC AEO'IW'I
ocv8pwmtl'l 4, op.w, SE -rii Y· lp.ol ip"-L'IETIXL EÎ'lotL OCA1'j-
8t, oux. imcrx_+iaw ,; . Ei A8'1}voctoL X.ot't'0t.ppw~+iaocv-
n, -rov imO'ITot x.(vOuvov l~ilt ,;ov TI)'I cripE-riip'Ylv 1 .;\
x.oti p.'ll ăx.lmov·n,, ocnoc p.c(votnE,, looaocv aipfo.,
otV't'OU, Eip~~. X.IX't'OC TI)'I 8a.lixcracc.v ouOixp.ol OC'I lmL-
pwvTO ocv-rLoup..voL' ~ota1li"C Ei To(vuv x.ot't'ot TYJV
6oc">-otaaot'I p.1lSt!, Y)VTIOU't'O Eip~~) X.ot't'OC Y· IX'I 't''l)V
rnmpov TOI/X.OE iy(VETO' EL x.0d 7'0AAOL TELXEW'I X.L-
6wvE, 'Y)aotv tl'1lAotp.îvo1 S1oc 't'Ou 'Ia8p.ou IlElo,;ov-
v'1}afo1a1, ,;oo3o8iv-r,, &v Aauc.E3ot\iLO'ILOI i.mo -rwv
cc nom , eta.it fa.ite sous ce tera la jaloUJie de la plupart
pretexte. des homroe1. Herodote pense
1. 'E).°',l,,. : sous-entendu evidemment i diTel'II peuplet
~O((HAtV,. de la Grece, qu'il peut avoir
2. Tcxlha: celte e1pedition &es rnisolll! eour ne pu designer
:ou plul6t, _Ies pr~paratifs de plus e,xplic1tement.
cette c1ped1tion) . 5. O,h i1t,ax,iaw, je rrc
3. O\Jx i.~ Jµo(w nci~'ft, retiendrai pas, ne tairai pas.
11to «vvto. ne ,oyaient pas toUJ 6; TT\v a<psTlPYI• : 50us-
la chose du m~me reil, ne la enlenf u r:i•. . .
prcnoienl pude la m~me f~. 7. 'A v enupli>"o a:v.1'1•1µ•·
<i. 'E1tl<p6<1vov ... 1tpo, swv "0.1, n'aur!ient cssaye Ufl 'tf'i-
,.~.&vwv cxv6pw1tw,, qui exci- sister.
LES DEPUTES DE~ ti-RECS DEVANT G~LOr. . 2M
a\JfA,fA-OCX.WV oux. lx.ov-rwv, ix).).' im' ocv«yx.O(ti'),, X.CcTrl

1tOA1c;' ocAL<n'.op.ivwv u1to 't"Ou VC(U't"ll.Ou O''t"pO('t"Ou 't"OV
~:x.pba.pou, ip.ouvw0Y)O'C(V , p.ouvw0inEc; a~ &.·1 X.(>'.L
oc1to~E~OCfA,EV01 Kpyc-J. p.Eyoc).C( -i 1tt8c-J.vov yevvc-J.!wi;. •H
ror.u't"or. &v foc-J.8ov, "YJ 1tpo 'îOU' opfov·ni; &.v x.cd 'îO\Jc;
&Houi; ~EHY)vor.i; p.YlSi(ov-rc-J.i; op.o)..oyi~ IX.V ix_p-f-i.-
<fllr.V't"O .tpoc; Eip~YlV. KC(l OU'îW G:.v i-r.' IXfJ-Cf>O't"tpC( -'ii1
'EHoci; e.y!vno tmo TTip,;~,n 5 • T'lJ'I yocp WCf>EAt'flv
'î'l)V 'îW\/ -rux. iwv 't"WV ◊LOC 'îOU '1a8p.ou EA't)AOCp.ivw\/
ou, ouvor.p.or.L
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7t1Je,
EO' eor.L 't)'îLc;
" 0(\/ ,. 'fl\/,
T R .. •
t-'C(',LI\EO<; ,
~7tLX.pO!:-
'îEOV't"O<; 't"1Î<; 0(1.AOCO'O'Y)c;. Nuv Ol A0'f)VOCiou; OC\/ 't"Lc;
)..iywv crw-rijpocc; ytvfo0oct 't"1Îi; 'EHci.ooi; oux. &v
'.Xfl,C(f't'OC\/OL. OU't'OL yocp e.1d âx.6-rtpoc 't"WV -r.p-nyp.ci.-
TW\/ hpci.-r.ov-ro, -rC(u-ror. p{~uv lp.iHi' · l).op.ivoL OE
'î'l)\/ 'EnocSO( mptt\\/O(L nw0ipYlv, 'îOU't"O Ţ() 'EH't)-

\/IX.0\/ -r.fi.v -ro AOL7tov, oaov p:Yl lp.YiaLa!, or.u't"ot ou-roi
·no-O(\/ ol imye(por.V't"ei;, x.or.l ~c.tO'IA&Ct t-LST± yt 0touc;
OCVWO'OCfA,E\/OL.
XLVIII
LES DEPUTES DES GR~CS DEVA.NT GELON,
TYRAN DE SYRACUSE.
(Liv. VII, eh. {57-162 .)
'ne; ol &.yytAOL T <D'I 'Kn+ivwv IX7t1X.OCTO le; -rocc;
1. Kcmx 1t6>.,,, viile ptr awsi , par terre comme por

viile. mer, la Grece ellt ete
soumise
2. Ilpli 'toO, avant cela, aux Persei, , a la merei des
plutlit que d'en 1'enir a une Peroes.
pueille extrem.ite. · 4. TotOta /i!,j,m iiµ.,U, ,
:= . o,:;.-... av i,<' .i!-'-reo't,pot ~ rntle eause- lo devait emporter
,~n .. , eylv!'tO ~..o IHp":)<H , la ba.larice.
}lţ;JW D OTE . li
l4C LES DEPUTll S DES GREC;; DEVANT GEWN.
i\J@"tlltO?Ja0t,, 0..8ovTc; Tij> rD..wv1 Î; ).oro~ Ul'(OI

Toc8e · a: vEmf-L~OCv .;,p.ioc; Aixx.cOIXlf-LOY10( u x.ai
Ă.&i,vocîo1 ll.ocl ol TOtJTwv ®f-'-f-LOCX,OI ,.-«p0tAOCf-L~01Li-
vou; I <T! "eo, TO\/ ~ocp~otpov • TIZ ,«p emOVTot i,d
1
~v 'EH&.001. -rrocvTw, li.Ou ,.-uv8a.vea.1, OTI Ilipirn~
ocv~p fLiHu, ~eu~«; Tov 'EH'tl<mOVTOV li.a.( tn-r.i-
ywv 7t"OC\l'f<X. -rov 11ipov npotTOv 1 , e--rpa.-ni°Aot'îi)crm
i„l niv 'Enocoa., ,.-p6ax_"tlp.oc p.h ,;ou.u 11.evo, w;
;_,..• ~&-;,v0t; f>.0t1.rm I EV \IO'f) oa
EX,WV ,.-/ia0t\l 'fT]'I
'E).Hooc im' !wu-<j> 7>0L't)<T0tcr8cx1. Iv OE, ou,;ocp.10;
yotp lV i\im;' x.od f-1-0lpoc TOI ni, 'Enocoo, 01J)I.
ilocx. (a'M) p.i-r~ «fţ.OVT( î' l:L>UA("l;' ~o't)81i Tl
-rota, &A&u8,pou,n 'î"'lV 'Enoc8oc, )I.Q'.L <?U'l&Alu8ipou.
A.AY); iuv r~P Y'"OfLiV"t) t,iiaa. YJ 'El~ X. dp 1-u-
ycihi <?U\IIX.)'&TO!.I, x.cd ă.ţ16f-La.x.01 ywop.E811. TOÎ<TI
EinOU<rl. Y)\I oa11p.iwv ot p.av X0tT0t,..poo1owa1 I ot Oi
fLTl 80.W41 TljLWpim, TO oa
vy1r.r.îvov Ti., 'Enoc-
oo, ~ o). ~a
Cyov, -roiho 8 'tl~"tl mo" • yCnnu, o
fLYI "'01! d11oc -~ 'Enoc;. MY! ycxp i).,;C011;, -iiv
1lp.i0t; )l.0(.T0ta-rpif1JTIXI b nlpcr"t); fLOCn x.p0t-ri,a0t,
w; oix.l ,j\ţu mxp~ ai y,, ă.noc "PO 'fOUTOU f1>-
A0t~0tl' · ~o'Y)8iwv y«p TlfLÎV atwUTij> np.wpiu; ·
t.. llap0tl.ci11-'f01,Llvov~ : io- es bien partage du o6W de la

nian pour 1<ap0<l'l!'fC1l'1.ov~. puissauce.
'.l. Tit ... ;,nbvt« ,,,\ t~v 5. Aa ne seri ici qu'i. up•
'EAl.a.oa. Li uaral ement: • Ies peler le commencemen l de l,
choses en marehe contre la
Grece •, le d1.nger qui menace
pbme viv a,
~lliwv, etc.
6. Amo,, a cr&indre.
la Grece. 7. flpo 'tOYtOV f~Aa~a , ,
3. ~'tpcu6v, armer: ou peul- roels-toi en sorele a vanl cela,
e!.re • peuple •, comme sou- sooge a ta propre sOrettl ,.vant
renl . que UOUB ne 80JOn5 l lla•
4. Av'IGlµ.tot; .•. ei T\x&1-, tu ques
LES DEPUTES DES GRECS DBVANT G8LON . 241
rij> ~t Eu -~ou).au0ivTL -r;p'tl'(fLO<.TL T&ÂE1J't'Yl ~ -ro

hr;(-r:0:11 x_p'rlm Wiht imy(ve~et.l. >>
Oî !J-~V TO:U't'O(. ll.eyov, ril.wv 7'0AAO; ivilmTO t ;n
\ i.ywv 't'Otoc8t • « Âvapa, ~EAA'r)V!;, l.6yov _lY,.OVTE,
n'AEOVfa't"r)V I ETOAfJ-'tl'10<.'\"E ipl mJf!J-GtX,OV bd 't'()'I
~ccp~ctpov 1t0'.pet.X.O:AEOY't'!; iA0EtV . Atrrol O!, ip-e_u
n-po·nfOV Df·119iv·rnc; ~ix.p~ocp1x.ou cr't'poc-rou l!uvmcc-
toccr0,u, o·n 11.01 7tpa; Kocp)'._'tl◊Oviouc; vE!x.oc; Îruvrj-r;-ro,
E7n!îX.'Y)'f':TOVTOc; 't'E 't'O'I Awptfo; 't'OU A\10(.~'C/.\/Op(oew S
11'poc; 'Eyecr't'OC(wv ipovov ex.7Cp'fl~OCcr0ocL, v1eon(von6;
n -roc Ep-it6p 1oc IJU'l!AEU0tpouv' (oc1e' W\I I V/J,ÎV !J-E'(OC•
A0(.L wqie)-ioc1 't'E x.cx.l !7'0(.Up'tll1L!; yayov0(.cr1), OU't"E
EfLEV EYwm -r\A0nE ~o'r)GfovTt; 1 oi'Jn Tov Awp1io~
C ' ' ,~ Cf
ipovov ex:rrp·11,0/J,EVOL, TO 't'E X.OCT U/J,tO<.c; 't'0(.0l 0(.'lţ(XVTOC
I , ; I I ,
V7CO ~o: p~ocpwn VEfL!'t'IXL.. 'A ).)_o: EU yocp "nfJ.ÎV x.od

ml -ro OCfJ.HVOV X.OC't'!'î't"r) •• NGv ~- tmLOY) mp1tAY)-
lu0E o 7COAEp-o; x.oct ti.-r;îx.TO<.L ic; U!J-iocc;, o•'.JTw ~Yi
t. Ilono, ivh«-ro, Ies pres- ele, noo-seulement umI ae la

sait nec vi vacite , leur repou - Sicile occidentale, mais eocol't'
dait av ec vivacite et vio- r.eux des cotes de l' lberie et
lence . de la Libye, oii Ies Pheniciens
2. A 6yov t;(ov-re, 1tAEO- el lesCarlhaginois s'arrogeaient
vhn 1v, apporla nl une propo- le monopole.
sition oulrecuidante. 5. 'Ov represenle, non plus
5. âo,p,!o, -roO 'A va~a•5p(- certains J1'-1tbp,a (ou ports de
otw : Spartiate ~ui ctait venu commerce), mais Ies ports de
en S1cd e, afi n d y fonder une commerce en general.
co lonie . li perit da ns une ba- 6. BoY)Ofovn,, avec l'inten-
laille Ciln tre Ies Pheniciens, a tion de porter secours.
qui s'et~ienl rilu nis Ies habi- 7. To .. . xa-r' Îll'-ea,, autant
lents ?'~g·est~ . . , qu'il est en vous.
4. l no-re. t\l0\1-r'l, ... 'tex eµ- 8 . '1'1ro ~apll&po,a, vl~·
nOp~a O"V'l e:i.e:vb epo,j \l, vous of~ ,a, , e.,t sous la dominat101>
fr ant de m'uni r Îl vous pour des ll ar liares.
re ndre lilire le commerce des O. K atfoTIJ · .0W1-c n tcnrl11
ports. Ces ports p•ra issent avoi r 'ta. 1t 4?Y1YU(t'f(l.
2-'8 LES flEPUTES DES GRECS · OEVANT GELO!I,
rf),w,'O; lL-ri\lT"rt, yiyova. A.TL[A,t'r); 1 ~! r.p0< IJ/LUl)\I

wp-ii110t; Q\J)I, âp.01waol-'4-I vp.îv, ocn' ho1p.6~ lLf.l.L
~O"(J0im -i.otplX,Ofl-E'IO; ◊l'Y}l!.00-tot; TE -rpt°Ylplot~ X.OC!
~10')1-Up!o,x 07'ALTot; )1,0(.t Otcrx_1).('Y)'1 r=o'I xotl S1ax_1-
)_fo,J, T0~6-rot; xoc-! 0111X,1).fou, aipevi>O'l'Y)Tot, l'.od
~urz1).fo,x lr.rcoilpop.ou, 1 ~1).ou;. l:îTOV Tl ocmicr~
T1Î 'EXA'Y)vwv aTpot-r1~, ta"î' !iv 01oc1t"oAEfl-"tlO-wp.E·1,
i'.i1trJaixop.ot1 1totpi~m. 'E7t"t 3e AOY<f> TOl<j>i>E TOC◊E
imiax_Ofl-OCI, a1t' <,J s a-rpoc't"'rJy6; Tl xoc! llYEfl-<ilV 4 Tl7>V
'En-iivwv foop.oc1 1tpo; TOV ~ip~pov. i1t"' ~AA(~
~E AOY<f> oth' iv Q(UTO; u601p.1 ou-;-' <XV &:nou,
1tip.~ot1p.1. »
TotUTO!. IX.X.Oua~ OU't"l '1)VE<1'..(ETO o Iuor.ypo~' El7t"E
9
TE -rii>E · « YH xe p.1y' otl-'-w~m â TIEA07t"t~"ll, 'A. y(l.-
1
p.ip.vwv 7t"u&oi,uvo; Ir.(l.p-'l l'Y)Tot; TY)V YlYEfl-O'lt·()v
OC1t(l.f>«1p7\<rt1ott \17t"0 rO.wva; TE xocl Iup"flll.OGlW'I. '.A.no:
,ou-rou p.tv -roG )..ayou P,"/lXETI p.v'r)a0~; 9 , Oll.w; 'TT)V
riyep.ovL'Y}'I TO\ 7t(l.potilwaop.ev. '.A.Hot, EL (A.!'I ~OIJAEOCI
~o.,,0fov ~ 'EHocilt' fo61 ocp~OfA.EVO, V7'0 Â(l.ll.Eil(l.t-
p.ov(wv, EL o' &.p(/. p.~ ~IXotlOÎ~ ocpzea-Oot1, O"'J Oe. fL~
~o-r,6fov ' . » Ilpo, TOCU-TOC o ruw'I, E7'Elil~ wpt>:
1. 'Auµll];, affront, refus. 6.'H ><• µty'o:µ~~e«: <!'est
2. 'Imco6pbµov, paraît de- le d~but d'un vers d'llomere
signer ici des fantassins mâles (lliade, VII, 125/.
dans Ies rangs de la cavalerie, 7. 'Ayo:µlµvwv est nomme
lesquels, dans Ies cbarges, se ici, non comme ancetre des
;uspendnicnt a la criniere des Spartinles, qni ne descendni rnt
c.hevaui. pas de lui , mais corume nynm
3. 'E1t\. . . >-oyw tou;,a, ... , eierce avant eux l'l,~emonie
i'lt' w, a celle condition'. sur le Peloponneee .
.t: 'Hyrn o\•1 . Propremenl : 8. Tovtov .. . "tOV ).oyov µ,\-
t tid e . xan µvl]~; , ne dis- plns un
5. ~-h 1 po;, depute. des mot de celte proJY>sition.
.JacCdemon1et1!\. . 9. Du ti u.,; fl on6l ,,.
LES DEPUTES DES GRECS DEVANT G.ELON. ~40
tr.tcr-rpocp.p.ivou, I -.ou, ).oyou; -:-oG Iuiiypou, îOV
'nAEIYrOCÎOI/ 11cp1 'îOV~f. t~icpoun }oyov 1 • « Tn ~!LV!
I;;ocp-n'ri-roc, OVE.Cihoc X.OC'î\O'l't"OC o:v0pwr.<,) cp1Hu fa-
1-1111.·rm 1 'îOV &u11-ov • '1U fLll/'îO\ ci1to◊e~ocp.e-10, 4 Ubf i-
-1p.oc-roc av T<t> AOY<f> ou !1-E r1mcroc, cicrx.'Y)f.1.01/C( iv ·:ii
OCf'-0\b~ yevfo6oc1. --oxou I DE up.{i, ou-:w mpiix_ ecr0E
·6:, -rryq,.ov(Y),, olxo~ x.od l\J,E p.ii.'nov up.iwv ;;Ep1-
(e:110oc1, cr-rpocnn, 'ro iov-roc 7'0AACl.7tAY)'1LY), îl'(Efl-0'/C(
x.:d 1/EWV 7-0AAOV 7'A!UVWV. 'A.n&, €7tfL'îf. up.rv
o )..oyo, OU'îW npod'l'îY)' x.•x:r(cr't'Cl.'t'OC\, îlfUL<; 't'\
u1n{~OfLE.V -ro(i ocpx_ocfou Aoyou. et 't'OV f'·f'i m(ou up.1.î~
nyfo1cr0e 6 I -.o(i 3e. 1/0CU'î!X.OlÎ iyw. Ei DE up.îv ·i-,~OV-f) 't"OU
)(.C(Ţ~ 0i)..occrcrocv 1lYEfLOVEUH'I, 'îOV m~o(i 1.yw 0iAw.
Koct !r, îOU":0\11\ u11-fa., Z~EWI/ fo·n o:pimwrOoc1, Y,
, , , ~ 1 ' ,
e1::nevoc1 cr'JfLf'·X;(_WV -ro1wv E epY1p.ou,. »
i:"iAw'I tu" 3~ --rocti,oc ;;poEniVE't'O, cp0occroc, ~€. 6
'A.Orivoc(wv ocyyeAo,' 't'O'i Aocx.eDCl.\f.1.0'l((u'I civ.d~cTO
f.1.\1/ 't'Otcri3e. « Tn ~0(.11\AEV IupY)X.OcrtWV, o.ux. +,yE-
p.ovo, D!O/J-{'IY) 1) 'En&, o:iriirep.~e îlp.fa., 1rpo:; ae.,
• Eh bieo I olors, abstlens-toi • Ies ou tragt, rlont on l'a-

de nous secourir. » L'infinitif, breuve •.
comme il arrive souTent , rem- 4. 'A1ttJâ!~ci.µevo~ : de 0:;.o-
place ici l'imperatif. O~xvvua.~ .
i. 'E1ttcr-rpa.µ.µlvov,, vifs, 5. "O,av, du moment que .
eogrgi~ues. Yoir ~- 7, no~e - 9. 6. Et ... ~y€w,0E. Celle lour-
• . To, T!AEu-rmov ... }.oyav. nure r.st usitce cli ez !1 0111cre
Nous dirions • son ultima- el llfrodole pour pre,e nter
tum» . nnc proposilion sous unc for-
3. Ko:·n6·rr~... inavciy~~v. mo rns inuanlc . Comparer le
Voyez une image, a ce qu'il fran ,ais : Si ,inu, (aisio11s P
semble, analogue, page 89, 7. ~-;µµ cix c,,v TO lWVOS : le
ligne 2. La similitude dcvien- pluri el es t mis ici emphati-
drait parfaite, si •fon tradui- que=nl pour !e si nguli er.
sait ici ă'IE:loea. X(l~t6VTC( par 8.•A yy,).o,. envov~. der,'llle.
250 LBS DEPUTES DES GREC!! DEVA~T GRWN.
ll'.AAOC a-rplX."t'\-î\,. lu ~! 8x.w~ jJ-ÎY a-.-poc"t'tY)~ ~lf-C-tfm,
µ:~ -nyiop.ivo; "t'-î\, 'EA'Xoc~o~, ou 7rpo<poc(m~ ', w,
\), - • - -.,
o€ ,;"t'plX.'t'YIY'YIO'IX.I OCu"t"Y}; y" X. lot\ .
~ ~0 ,;ov I fi-EV ,
vuv
7rOC'l"t'O,; 't'OU 'EAA'Yl'IW'I cr't'pot't'OU i8ieu -iiyiecr0oct ,
iE;·npx.ee 'tlfl-1'1 't'OÎ(H A0'Y}'IIX.LOl(rL -iicrux. Î'Y}V &ym ' ,
E7rl<J't'IX.(J,EVOIO't w~ I, A1i>twv tx.ocvo,; "\"Ot !f1-EA).E
foecr0<X.t x.<X. l u1-ep ll'.fl,<pO"t'Epwv OCltOAOyto1-1-evo~· imC-n
Oe. !Y.;>;CI.O''Y},; ocmi,et.uv6p,,vo,; 8€.ix.1 "t'-î\,; \/IX.U'îtX.'l),; &p-
x. m 5. OU"\"W EX_Et "\"Ol' ova' 'Y)V o Aocx.wv E'1t-l-Q
8
"\"OL ocpzm IX.v'rij,;, -iJp.((,; E1t"t}l10/J.EV 'Hp.nip'YI yocp

Elî"\"L C(.U"t"Y} )'l f.l.'~ OCV'îWV ~OUAOf1-lV<tlV Aocx.ta1u-
fl,OVLWV. Tou"\"01111 f.1.EV tilv -iiyiicr8oc1 ~ou'Xo1-1-ivo1crt
ovx. OCV'îl'nÎvo1-1-ev ' OCAA!f> 8E. 7t<X.p'1!1î0/l.eV ovaevt vocu-
otpx. fov. MOC"t"Y}V yocp /iv W~l t 1dp<X.AOV 'En'Yl-
vwv 11"\"pC1.TOv 1tAeîa-rov 8 ttYJp.tv Ex."t"'fl/'•€vot, tt Iu-
p'Ylx.ocrfo1cr1 lo'l"t'E,; 'A.fhivocr,01 ~uy1.wp7)0'')~!'1 -ni,;
-iiyef.(.OVL'Y},;' iY..pX,ct.10"\"IX.'îOV p.tv ytvo, mxr· ,. 'lHVOl 9 )
1. "O><o,,.. . niµoj,E<, ii~ cliose a fa,re que de garder

~yeOµevo~ ---, oV 1tp oq,cxl"e,~, le si lcnc,' .
tu ne montres pas que tu 5. Entcmlez comme s'i l y
doives en l'Oye r (lu ne te mon- avait : 'E1t!l'tE oe ('toO ă.p-,,et·1
tres pas disposc Îl envoyer)... , TY}; ovvciµw,) &m:,<1'1'); a1t·
,i ee n'est a la cond ition EAO<Vvoµevo;, OEE()(I TT}; vav-r,-
d'ctre clief. Y.T}; \OVvcxµw, ) /xpy_EIV,
2. 'O; ol cr-rpom1y'ij,rcX< av- 6. Eni'I) : ionien pour •'!'•'I·
t'ij; J)·'".<""-',
mais (tu montrcs 7. 'Ooe ne sert qu'â annon-
simp emen l) que tu uesires cer le membre de piuase con-
prendre le commnndement de dilionnel El :E'iJpY}xoaiotat, etc.
ses armees, ~trc son genera- 8. CTcipaAov 'EH,\vwv a~pa·
lissime. ~ov n,tlcr~ov , plus de soldats
5. "Ocrov (au neutre) : venant des bords de la mer
eorume ocrov y_povov' tant que. (par suite, habitues a la mer
4. 'E(,\p><•• i,i,.tv ... 'ICJUXl'llV et oonnail!8Ult la navigation)
cîyH·,, noUB nous eontentions qu'aucun autre des peupl P.s
de garder le silence , nous de la Grece.
croyions n'avoir pu autn 9. IIOl!)1y_6µno1 . nous qw
COMBAT DEb THKRMOPYLES. 251
1-oGvo\ 3, t6v-n~ ou fl-ti'OCVIX.(M'Cll 'E).AY!Vwv, -r~v

tOCL ..OfLTlp0~ o intmO\O; ocv3po:. ocpun·ov t(fl'Y;GE E~
·n,ov 111nda60:.1 TCX~OCI t TE l(,(X.L S10:.x.oap:l\<roc1 ll"Tpoc-
t'O\I. 01JTW oux. 0\/U~O~ ou~h -rip.îv t ia·n 1.iym
't"OCU'rO:.. » Ap.i!~ETO rD.wv 't"OIGL~E • « ·Efr-1, A/J11-
VOCÎE, up.eî; otx.a.TE TOu; p.~v ocpx_ov-roc;' i~_Hv , TOU~
~' ' t'
OE ocpc.,op.tvou,
I ur
oux. l<,UV.
' 'E'7HI' TO,VU\I
I
ou' EV
' •
U7n!'l- I
n; Ex_w1 TO 'TCOCV E (AlTE , oux. OC\I I{) OCVOITE ' T"t,V

tf ' - '8{'\ ' ,, 8, \
,ocx. ÎG'T."t)V b1daw IX,7C(X.).).(;('1GO(J.EVO\, lC.OCL irrf>..).ov-
n, "0 'Encx.31 OTI llC. TOU ÎV\OCUTOU TO Cixp OCV't'?,
i~ocpoc(p'Y)TOCI I. B
XLIX
COMBAT DES THERMOPYLE8.
(Llv. Vil, eh . 207-it5; 217-228.)
Ol E'I 8tpp.omJA1)GI "'EHYJVE~, i1mo·~ 7CiAoc,

iyiv ETO -rii, €GbOAi;; 1 o Iltp(T"f)~, X.OCTocpp(/,ofon c,
pouvon., llOW! prevalo1r de .. , ser. Ic rcproche que tu 118 adres-
Les Atheniens frctendaient se tout a l'heurc au, L•ced/,-
etre autochthones, c'est-a-dire mooiens.
originaires du sol meme de 5. Tou, ixp;covTOL(, vos chelii,
leur patrie. des chers.
1. Ttx~<l' doit elrc rallache 4. Ovx ii.v q,8e.vo,n. Pro-
it ixp,aTOS, L'Athenien qu1 a prement, • Vous ne S11urie1
lloinere decerne cet eloge aller trop vite • : on connail
(lliade, II, 55~) est Menes- cei idiotisme .
thce . 5. 'Ex Tov EVLIXVŢOV ,o eOLF
2. Ovx omoo, ovoh ;µ.,, <lV~ E~<lp<lip·1Ţ<l,, elle a perdu
fait allusion aw: 0•15 ic,<l, aw: (en perdant mon allia.nce) Ic
~gp,ap.o.t<l, que Gel<Jn a rc- printemps de son annee . Nou s
proches plus haut au deput6 dirions en fran,;ais : La plus
spartiate . • li n'y a p115 de bclle fteur de sa couronne .
ootre part d'insolence a parlcr 6. TT1, lu6o).T},, du pa.sage,
ainoi •, tu ne peu1 nous adres- du deliltl.
2Ml COMBAT DES TIJERMOPYLES.
i~o,;).&UQYTO ntpl IX.'R'1XH11.ylii;. ToiaL !-4-lY '111V &.no1a1

ne).or.OWl')Gfo\(JI iaoll.U i).8oiiat ii; n,).onOYVY)OOV
TOV 'I~fl-0'1 ix_uv iv .f:'~!'Tl, f(J)'lt3Y); ~E, <l>wx.iwv
:--.11.l r.Aox.pwv mpta4Hpf 6ivTwv ry r'Wfl-~ TIXU~ ,
~.~ ;~ii n p.i·mv i~Y)tp(~no, 7-lf'R'ELV n .xn·i).oui; ii;
-ro:; 7fQ}10:c; ll.tAtUOVTii; aqi1 4'R'\~OY)6fov wi; EOVTWV
IX•JTW'I ă).Cywv OTpO:TO\I TOY M't)awv ,x).€~11.a60:1 1 .
To:ii-ro: ~ou).wol'-iv(J)\I aipiwv, ln,fl-nE Eip~Yl, l(.(lt-
,-ci.<r.<.Ol't'O\I l,rnfo: i3ia6ixt ox6aot Tl ELG\ X.IXL o..l~
/t'OLEOLE\I 3 • AX.Y)X.OU l>e r~·, 'tti>v E\I 0tcraoc).(Y) wi; , ~ ··
O-f€·1'f} et'Y) TO'.U~ GTpo:·n~ â'Hy'fl, l'.O'.t -roui; ~YEfl-0\10'.<;
w; [L'ljGO'.'I Ao:xE30:1t,t6vt0i 't'l l'.IXt AEw\1(~11, EW\I yivoc;
'Hpxx.Âe(3'f}i;. 'o; ~e o
1tpOa'tlÂ1Xae l,rn,ui; 1tpoi; TO
cr-rp(.(TOm3ov, i&,iiiTO n X.IXt l'.IXTwpoc 7-0C\I !U" ou 't'O
crTpocTom~ov (TOu, yocp fow nTocyt,tivou, Toii Tec-
x_eo;, 't'O _ocvop6wa«YTli; lix_ov E'# qiuAO'.l'.~, oux. olOCTE
~v zo:T1Sfo8ix1),, ă 3i' TOui; i~w it,tiv6om , Totcr1
1
\ ' (1" '"1.:'· ... w .. \
1tpo -roii TltJ.EO<; TIX 07tAIX !X.ELTO. ETUJ.OV Of TOiiTOY
TO\/ ,.povov A0txe80t1t,t6v101 8 l~w TETIX)'tJ,E\10\. Touc;
fE\I a~ <1ipo: yup:11r.t(op.ivou, TW\I ocv3pwv, TOU<; aE
TO:<; X.Ofl-Ot' X.TE\IL~op.ivou,. T0tiiT0t 3~ 8twp.ivoi; i8tu-
I. nept<rnapx6€'rtwv, elan\ m~me pour le ll€ns, paralt

irrit6, mdignes de... Celle · pro,enir simplement , ici el
relraile eOt, co effet, livro ailleurs, d'nn besoin de va-
1u1 Per11es toute la Gr~ce pro- riete.
ire, donl faisaienl ptrlie la 4. ·o aL Nous !\'ODS dăja
l'hoc,de el la J.oc,ide. liil nal e celte lournure, fre-
quenu chei llerodote . Voir
2. ~\H(cxa6cx1. Enlendez :
waH ăl. {(:xa6on. la note 1 de la page 73.
3. 'Ox6aot 1"i t1a, xa\ 6 "' 5. 'Ell-1Mrr,1, -.oyait.
no,fo,". Le pa.,sage de l'in- 6. •En,xov... AcxxeBcxq•6-
rlica tif a l'opt&tif, mode qui, ~•01. ii se trouva que IM La•
dans celte phrase. re vient ao redemoniens et&ie1tt.
COIIBAT DES THERMOPYLES.
fA>OCCE, ll.lXl TO 7'A-i\0oi; lp-ivO~E. 0 JK~891.v 3t 7'0CV'i(l(

' I t f"\ t I ,v" ) \~\f\N'\'),ll. Jf '
x-rpe.x.e.wi;, IX.7")/\a.u',IE 07'10'W X.OC't' 'Y)O'UX, l'YIV ' 01.Yt'E yocp
ni; e◊(wx.E ;17.Ao,('Y)~ TE lx.vp'Y)crE 7'0AA'iii;' ocmAOwv
n ne.ye. 1'poi; Eip~'YIV 't'OC'it'Ep 07':W'lm 7':0CVT~
'Ax.ovwv OE. Eip~'YI, OU)(. dx. e. O'Uf.1.bOCAe.cr0oc, 't'O
,, o ,r c, o,1/\~ 4., ,
EO'I, O't'I 1':IX.-OOCO'X.E\JOC-,Ol'l't'O w, OCT.O EOP,E Ot 't'E Y.C( \
ocif'ă}'g e.i; X. 't'IX 3-vvixp.w ii,).).' (ix,'.J-riŢ> '(EAOÎIX 1ct.p
iqioc(vono_'l':C1ie.1v) p.e.·ndp.toc-ro 6'Yl(J,OCf'Yi't'O'l 1 -rov
;\ ptu't'W'IO, f.O'l't'IX iv 't'4'> O''t'flX't'O'l':E◊Cp, Amxap.E'IOV
~, • ,
OE (H'I o1pw't'1X - , l:
.:.Epc,'Yli; " @.ul'vl
EX. 't;TO'. ,
TO\)Ţ(t)'/ ,
s 'e,~
E. e/\(t)'I
f'·C(0e.rv l TO 7'0tEVfLE'10'1 -rrpoi; TWV AIXx.EOIX\fLO'ILWV .
"o O!. e.he. • « WHx.oucrix, fU'I x.ixl 1"po-re.p6v • p-tu ,
EUTE wpp.wp.E'I irct 't'1)'1 'EHoc◊IX., mpl 't'WV -ocvopwv
't'OV't'W'I · OCXOVO'IX, a1. '(EAW't'OC pil6w AE'(OV't'IX 't"{l7'Ef
u,pwv ixb'llO'O(J.EVIX -rrp7l)'fLIX.'t'IX TIXU't'IX · i11.ol 1o:p 't'1JV
OCA7)0E.LIX'I OCO'X.im ocn(oc 11EU., c!i ~IXO'IAEu, ocywv· pJ-
ytcr't'ai; EO''t'L 8 , All.0\JO'O'I ~E x.ixl YV'I. Ol &vopt, OU't'Ot
ii,,.(X.IX't'IXI [LIX;('YIO'OIJ-E'IOt 'Ylp-îv 7':e.pl 't'-i\i; iaooou, x.od
't'IXU't'IX 7'1Xp1XO'X.!UOC~OV't'IXL Nap.o, yip O'<fll OU't'W W'I lz
ft;'t'(. E'lt'EO'.'I p.tAAWO'L X.l'la\JVEVU'I 't"{l tux~, 't'OTE 't'Cli;
x.Eqioc).o:, X.OO'fJ.l'J'ITOCL. 'Er.(crToccro Ot, EL -rov-rou; ye.
x.ixl -ro V'Tl:Op.ivov iv I1>0Cp't1) x.oc-r1XcrTpittix1, fo-r1
OUOE'I IXAAO l0vo, ocv6pw-rrw'I TO era, ~IXO'IAEU, u-;,;o-
f.1.EVfo X,Eîpoci; OCYTIXELfO[LE'IOV T. YVV yo:p 7':poi; ~O'(-
1. b.'11-'-tl{)'ltov. Voi,· p. 23.6 , 4. ITp6upov. Voir Ic mor-

note 3. ceau XL, de ce recueil.
2. EtpWt~ ... txaa-tcx --co\J- 5. 'A -rd,: 1n V, \'is-â-~i11 de
twv, l'inlerrog-cail. su r chacune toi. ·
de ces chores, !ni demandait 6. 'Ayb>v µ(y10.6, ia., ,
ce q_ue chacune de ces cb9se, c'est mon plus grand effort,
s~rufiait. m3 plus gr~dc nmbilion.
i ?J afu·iv . r.omnrcn<lre 7. 'AvŢcu ,r''-tvov se ra.v-
COli!BAT DES THERIIOPYLES.
AUiX.'i Tt 7t'OÂ.\V I TW'I !'I "E).).l)(H 1t'pOi;,<pEp! L Xotl

hopoc, ocpfo-rou;. )) Kip,ot TE ◊Yl .:tip~~ &.maTOC
f<pot('IETO Ţ(I'. Â.!)'OfLEV!:1. EÎ'IOCL , x.oct Sevnp1.1. i-:mpw't'OC
" j.ţ{L ~ • J' ~ ' ~ ~
O'ITL'/OC 't'p01t'O'I 't'OO'QU i'O t oO'ITt<; ry EWU't'OU O''t'pOC't'L":I
[l.c.lX,'Yl!fonocL. ··o SE d1tE · « 'n ~oca1Â.Eu , i[Lol x_poc-
cr0m W<; &vqpl ljis ucr't"!), ~ 'I !J-~ WU't(l. 'tOt ":0: '.Jî'0
ho}j î'fî lyw ),€:yw. I) To:uw ),€:ywv .9bx fauO.:
,O'/ 8ip~'IJ~ lifM ,.,.o:-h,?J-.u.
T focrspo:<; p.h o~ rso:p'ljY..€ ~µspo:<; , E1,.cll;t0'1
cx•.z,. u9s7.; &-rro~p-~uccr60: 1•• 11Ep.7t-r·n os, &)c; O~'l.
'a.1.a).J,JY.ucrO')'tO' (/.JJ. . CI. ot Eq,aLVO\l'tO ă'JCl.tOc[·n 't'C Y~o:'-
CI. O,'.)}.î.·n c~ax psbp.z.•J:;,. p.S'J Zl'J, 1tSp.~SL Z:-:: ' o:~-:oU;
M·fio ou,; 'tS ;,,o:l Ktcrcr[::u<; 6u11,wOd<;, E'l'tEt/,<l.[WI?;
rrcpEoc, ~WVO'Y),;OC'l't'~, ~y m li; O~l'I 't'Y)'I lwu-rou.
'!1; O~· El!E7t, d.,~Js., ,~ 1
E(jQ'J (j)EpOfLE'IQt c<; 't'OUi;
' • "l"I '
E11.11.·()VOC<; Ol
M~~at, lm1t-rav 1toÂ.Aa( · ~Hot 3' hna'Y)tcrocv x. '
1uycf>.w, 1"pOa't'otfo TE<;.
r:i•~x. IX7t'i.itCt.uo'1-ro', x.oc(mp
:-..-7;)..av 3' E,rniwv 1-w.ni TE(p 1x.ctt oux. '1\x.1cr-roc OCVT<Jl
~?:.t;tAE°L, QTt 7\'0Â.Aol fLEV &v8pw1tot EÎav, OAiyat Sa
~e
&vOpEi;. 'EyCv!'t'O 11 GU[LbOAYJ 01' Tl[Ltp'Yl,• . 'Emin
~;_ al Mri301 -rpllx_iw~ 7-tp1d7-ov-ro, iv8or.u-roc ou't"at
.
~\.~ ~
-.\
porte au suj et TO. Voir p 237, 2. To~oij,ro, , si peu nom-
ligne 1. breux .
1. Bcrn l).wxv ... 1tOA<v rap- 3. OVx lX1tE1tciVovto , ils ne
pclle le mol voisin ~cta<AEii, cessaicnt pas, c'est-a -dire, cel
0 n peut voir. pa,· le morceau envoi de renforl1 ne discon-
prcccdcnl, qu~ la Grece en- Linuait pas. Les manuscrils
Liere, Athcne, comprise , ac- P?rlenl ici, ci.1tEA~,,hov'to ,{v!-
eeptait alors sans diffi cult6 r,antes : cxmil.«vvov-to , «1tY1-
!'hegemon ie de Sparte . De- ).avvov) , le,;on inconcilialJle
marate co racterise ,ci cette he- avec la suite du texte.
1!:-imonie de mani ere a !hl faire 4. i.' ~l''PYl<• d11rant toul c
comprendre du roi de i'erse la journee.
COIBAT DES THERMOPYLES , ll55 J
' 1.17rE<,'
fU\I ' ~'r)IO'O.' \I, Ol OE ~· fi&p<TOI.\
, • ~ l:' '
!ll.OE„OCfLEVOL l~ ~
..-1•-fJLa(l,'1,
1
't"OtJ; ci0ocvri·.ou~ Ell.OCA~ au~ , ":WV ~PX.E 'yarip-
~YJ;, w<; 07) OUTO( j'E lwm-nw; l(.G(T1pyocaop.tvo1. 'n<;
3E X.CI.I OU":01 ll'V'llf"li)"j'O\I ":OÎal "ED.'r)CH , ov3tv 7tAlOV
i~ioov-ro -r-ii, npoc-r1.:;j, n\~ M'r)illl.'f!<;, ci).).oc 't"I>'. ocv-r& ,
'" ti:.,, , , , , \ ,, ,
X'îE E.'1 O'":E l~op<,> ":E x_wp<p fLOCX.OfLEVOt X.G(L ooupor.ca
~pocx_u-ripo1a1 X,P!OfUVOI 'Y)7tep ol "EÂA"Yl\lE;, X.CI.I 0\JX
rx.0·1n~ r.).·},ik( X.P"flO'CJ.G0oc1. Aocx.t3oclfJ.OVIOI 3E Ef.t1-
x.ov-ro ~~{w, ).oyou, &.noc n).:}IOitl!,Y' E'i,01 EV OVY.
imO'TOCfJ.E'/010'1' fJ.rixyrO~ i,~f~~tCt.fL~OI x.oct ăx.\ut
'
EVTPE' ',I.
!'UOCV TOC' VW":OC - 1
, OC EE~ ,tiwt\ , ~-o
ţpWj'EO'X.OV O"Y) EV,
o·:• ~Oe~
p±pgrxpo1 opio'IT!<; (j)EU)'.Q\IŢ _, , ~o~.1,E x.cd 7'CJ.":0Cj'<t>
' ' \'I ~ , ,, 1'\,_,,"\.1. p ,• fV!,i 5 ' ,
E7t"Y)VîOC\I, o, o CI.V X.OC'rCI.I\OCfJ.1'.ltX;,OfLl\lJH IJ'7rUJ'Ţpeq;ov
a.v✓-rfo1 ..tl~:t. 1 • -roîa1 pocpgripo1a1, fLE't'OCO"l'pE<pOfLEVOL 3i
, i,u1_.,. , /)JA • ,n .. , , _ ,
X. Tţl'.l!X.I\ :ov 1'/1:.; .i:1 (X,',1rxp1 0f'rl":OU<; ŢW V ITepO'EWV'
fa 11o-rov Oe x.01.t CJ.VTWV ŢWV }:mxpTt"Y)TEWV ivOocu··rn
o).(yo1. 'Em1 ;ţE o,' ~EV iSuvocv-ro 1orxpocACJ.bEiV ol Ilip-
rJOCL 't"YÎ~ foo3ou j 1mptofJ,EVOI X.IX.I X.OC":OC ":EAECJ. xocl
1oocv-ro(oi<; 1opoa~riAAOV":E~, OC'Tt't')Arxuvov on(11w. 'Ev
-.ocurycn •"(,111 npoao301a1 -rii, fJ.<J.)'.."11,' AEj'ETOCI poccr1-
),iG( 0'1)EU /J.l'IOV -rpl; civoc3pocf"EÎV ix. ŢQU 8povou , ~El-
1
1 . 'A 6<Xv<X-rov, : ainsi nom- 4, 'Av-riot a!v,x, : comm e

rn&; parce que ce corps ne Wcrtt !Xv'tlot d"at .
,erdut pas un des dix miile 5. OuBl:v ... 1t<Xp,xJ.,,x/leiv .•.
l,ommes dont ii se composait, n;, fabliov, s'emparer d' uu-
;uns que Ic vide ful aussitot eun point du passoge.
comLle. 6. Opocrooo,cr, '<'I ' µ<X:XlJ':
2. "Oxw, iv-rpi,ţ,et,xs -rix vw- periphrose absolum cnt ti<jui-
ro:, apres avoir toume le do~, valente ii 1tpocr60J..~cr1, qu'll e-
tournant le dos. rodote pont avoir evite d'em-
3. K,x-retJ..,xµ6,x,o~•o• , au ployer. a came du mol voi siu
moment ou l'ennelDl leii attei-- 1tpoa61Xn~t'-•
l{1UÎL 'I &,isuµe,,ev : de 6neou.ru.
'.l COHA'f DES THERMOPYLE:S.
lfCX.'1·1-« mp! tji a-rpa:~rf.. Ton f,'f.'1 oih-w '1l"(WV(O-CX.V"!(l,

ry ~· ll<JTtpcx.(~ ol ~ocpb01.po1 ou3av 1XfLILVO'I oci6)..ov .
5h € yix.p oHywv iov-rwv , Î).,;(aa:VTÎ~ aip,ix; X.OCTCX.'t'E-
't"pwp.rz-.(a6cu TE X.CX.L oux. OÎOOO-.L rat~L lTL 'f_El-
pct:; 11'1't"CX.,ipta0ou awibCX.AAOV. Ol aE UEAA'Y)VE:; X.OC't'O'.
TOC~L:; 1 't"t x.od x.cx.-rix. i6vicx. x.ix.oafY1f'-i•101 ~acx.v, x.oci
iv 1.1.ipl'i 1x.cx.cno1~•q.ypv-ro, 'ltAYl'I <llwxiwv · Q.u.;91
,,r .J.,ct.,
o,ţ,. ,',:; -ro, oupo:;
.,.
o/ ). ' t: ' , f ,A (. 1.U'l,f
X crocv ipu cx.~o-.'t'i:; 't"YJ'I '1Tpcx.1tov.
'n:; 8A ou~l'I ,up1crx.ov iAAOLO't'&pov ol Ilipcrcx.L -îi 't'Ţl
ipanpcx.(~ ăvwpwv, i7''r)ACX.U'IO'I.
A.1topfovTo:; aE ~cx.a1).fo:; O TI . XjYl(J'Y)TCX.t 1 't'<"j)
1rocptoV't'L ?rp'11)'fk«'t'L, 'EitLOCA't'Yi~ o Eupu3"Qf'-OU &vY!p
.., , , T ).O, • " , • ,IJ:;:ui>\ţ\Ţ\I\ , A
_r.l'Y)ALW:; YI l o .J'ţ .~o,,you:; w:; l'-'îor. TL 1tcx.prx r'cx.-
0-1).fo~ aox.11wv d!cria'ea.'î;"' iippor.ai 't'I 't'Y)'I iTpCX.1tC,'I
ti)~oc -rou oupio:; fipouaor.v i~ e,pf'-O'ltu).cx.:;, x.oc!
a1iip0ELpt ' · 't'Ou:; 't'CX.~ U'Trof'-lt'IOC.'l't'ot:; °EAA't)'IW'I,
"Ycr-npov ae aifocx.~ Acx.x.iaotlfJ-OVfou:; EipU)'l i:; 8E0-0-01.-
).(-t)V 1 x.cx.( ol lfllJ)'O'ITI ll'ltO TW'I Ilu).ocyopwv. &pyu-
pLO'I i1nx.71pux&-ri. XpoV<p 3, ua•ripov, X.OC't"~AOE yocr

i; A.~TLXUP"/l'I ', i7'i8cx.vt inc' '.A.&-i,voc3iw, ocvapo:;
Tp'YlX, l'IIOIJ. ·o aE 'A.&-i,voca'tl:; OU't'O:; oc1tix.-rm, p,E.V
'EmOCA't"ll'I ~1' OCAAYIY rztT'11v, e't'Lf'-'116-ri fLÎV't'O_L \17'0
. -f'v<..._ O.,v-...:...d \ i:"".,
A - •
1. Ken« t&.t" , par corps. Hu\romnem<>ns, formaient coru-

2."0 n XP~<rl\ttu, que fa1re me dcux section• permanente•
de. commenl se tirer de. de l'usemblee generale (Hv-
3. M,fl.,ev,, Maiieo : Ies A0<111) des peuples qui faisai cnt
Maliens habilaienl Ies bords part1e de la hgue amphielyo-
du golfe Maliaque , qui leur nique ('A11-q,1xtvo.e,).
dul son nom. 6. 'A ,,i:,xvp,iv : evidemmcnl
4. ~,eq,8!1pe, causa ainsi la celle des villes de ce nom qui
perle de. se lrouvait dana le pays des
5. flv:l0<ybpwv. Les Pylago- Malioos. U elait aussi Tra chi,,
i-cs d·une part, de l'au!,re les palrie du mevtrier d'Ephiahe.
COIIBAT DES THERYOPYLES. 257
'V'((,\,,u.,ţ;
i\.ct>U~l!,10'11wv ou~Ev foaov. mXATYi<; iuv ou-rw
u(rnp v ~wv (11tt8ocvt, .Eâp~'Yl, ~E , l1nl -i\pm
-..-x, \I !<JX_ITO o 'Emoch-ri, X.IX't'Epyi,m10oc1 , CI.U't'ÎX.ct.
r.t~l)'_ctp'tl, "(!'10!.1.!VO, E'1t!/J-'1n 'roa.pveoc x.ocl 't'WV
[aTpoc1; ,!! 'rSci.pv'Yl,. wpfJ-icx.'t'O SE ,i!pi )..ux_vwv
rk~oc., i~: TOU aTpocT01,i3ov. ~
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a60tL ocv-r(~oov, iv' t f ' ~v~ a-rpctTij>. 'Ev60tu't'ct
'r3a.pv'rl,, x.ctTocppwOY)act, p.'tl lwa1 A0tx.EOot1p.6no1,
1. 'Hw: t€ a~ a,iq,(lw,, x(l\ aios: que le mootre l'acoen-
of iylvono. Eotendez : Au tualion.
levcr de !'Aurore, ils furent . 2. K(l'C01 ... 'Couw, dana cett.e
l...a simult.aneite des deux fa.its partie.
211l marquee par 'C! ... xa:i. - :I. 'Avă. ti ,op(lµ.ov («viopa:·
L'a.rticle oi est ici employe µ.6v n) : ,·o ir, oour le se..s
nomme prouom demow;trstif. de ce mot. \lllS'~ 1'7, n<>M! li.
2S8 GOMBA1' DES THERlîOPYLES. t ';,I.)-') V, I
\ !(pno 'E,,.,ci).niv âno8ctT.o; !t11 o O"t'pct't'O~, ~ -
fL!'IO, ~E ci:tpixiw; ) S1i"toccra, Tou; Ilipcra., w, e~
\ p.cix_11v. Ol oi <l>wxu, w, lboc"nov-ro TOÎO'I TO~EIJ•
fLIXO'I '7,0AAO!cr( TE l(.CI.L mJl(.'IQÎ1n, orx_ov"to q,iuyov-rt;
E7tl -rou ovpto; 'iOV )'.OfVJJ.bOV ; imcrTci.fLE'IOI I «:>, !7t\ ~
, - « , ; ; , ...~ rv vl,..,(0 f.-"" I ~ ,
,;iptoc; wpii,'Y10·1)crOC'I ocpz.11'1, xcu nocpicruuocoot"t'O w~

1.n-0),EOfL!VOL Ou"t'Ql fLlV s'1) 'rO(UŢO( lq,p6vto'I , o! o~
iii,q;l 'E'Ti1ci.">--r'Yl'I xoct 'Yoipvtoc Iliptn1 .Pwx.iw~
fJ-E'I 0:J~i'loc ).oyov !7tOLEU'ITO , ot dE t x.oc-ri~om,ov '\"O
otipo, X.OC"t'OC Tci.x_o,. t.-A. ~
Trii,n 8t iv 0tpii,01ru):ria1 ioua1 'EH·hYtl)v T.pii>-
"t'O'I fLEV, o< fLXVTI'
' M!j'IO'T (11,, ~cr,owţ ' I}, E '
' Tot' I.poc' ,
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t<ppi:r:crt "t'O, V fL!I\I\OV"t'
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ocis,ot 1)01.:.'wc.,,, 11 ,
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"t'OV. 'E'Tl'l oe xotl otvTOfLOAOL ~aotv ol E~O(.)'Y!LÂet.v-

n, "t'Ol'I n, aiwv T'1)V 'Tl'!pfoSo'I. , OuTOl p.h E"rl
vuxTo; s tU ii, ·1ocv, -.phoi 3t, 9JJl!J:~poirx.61ro1 xa.-.oc-
~pocp.6vn; tir.o TWV bpwv 113'-ti<Wi'ocq,oc,voulTY), YifJ,l-
p'YI ,, 'Ev00(uTot ;_gouAtuovTO/ol "EAA1)v6,, xoc! crcp!wv
i.crx_ ,,ov-ro cd )"IW!'-Oll . ot fLEV yocp Q\)l(. lwv T'1)V "t'IX~IV
EX.Am((v I, ot ~E OCVTlTE!'IOV. M&T« 3E TOÎ>T 31ot·JC.e
,
0EVT€' I' ' • "\"\,
01 fLl'I Ol'l't'Ol/\1\0lO'O'OVTO JC.0[
l I}OIOlirll.!
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OC0'11E'l't!, ,
xoc-roc 1,6).1, EX.OlO"t'OI i-.pci,roy-ro,, oî ~E QlVTwv â.is,oc
Atwv!~,:i ii,ivm ocv-.ou T.otptcrx.wi3oc"to . Ai 1 tTOCI ~E1
lf.ocl w, otu-.6, aiptoc, OCT.&7t!!'-~E Atwvt3"1'), , fJ'1l tiT.-
OAW'liOl l x11S6tJ-!Va,· otu-r<ii 6! x.cti };1,ctpWtJT![o)'/ -rota,
:!O(rlova1 oux. rx. El'I tu~pmiw; 1 tx.),1mîv 't'·~v TC(-
1. 'Ema.&:1'-t•o1, croyant. posaie11l ă ce qtie l'on quill.AL

'l. or ~s.mai.!ilB(les Pcrses). 5. Oux ~ţm tv1tpn1,w;
li. 'Eu ,1111-ro, : sous-ent Get iofuiitif depend d'un verbe
wcni,. comme vo~lt"'•• dont le $c11 s
,. ~ .. · -•·• t1Ullftll•, 1'op- le Lire faetlament du ,•nutext u,
COIIBAT DES THEI\110 LE~i""' . n f 2:19 ,1
--"'"-t--J , i , - ~
;• ,_,,; !le
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'Y)J\WV •~
cpu-,....a.,ov·n; ' ' l
or.pX,YJV . T «~ ' ~' l(.('(I'
OE
fLOCAAOVTT)V jV<»fL'YIV 1"Ât?<i't'O~ Etp.11 ,Aiwv,~7)V, imi't'E
xfo8E't'O -rou, GUfLf,L«X,OIJ' iov-ra.~ hpo8u14ou, Ht 0\1)(.
;enov-roc, (j\)\/~\0tl(.IV3U'l!~rn1 ' )(.!AEU<ia.( aqnoc, OC7t-
a.Hocaaia8ot1, otu't'<j> al
ocmivotl ov x.dw, lx_m.
Mi'IO'l't"I ◊!otU't'OU 1 x.}io; P.:a:roc EA fm_-vo, xocl ii ~n-ocp-
·~ ( , •~ , ~ tt.½ ·, , o, 1,, )1,,H,V ~ , ,
-rll, EUOCltlf'-OV 'Y) oux. E<.'Y)M1tpETO I ix.ex_p'Ylq't'o ya.p \J'ltO
rii, nuec.,,, 't'OÎ<il lm,:p•tT1)7l<il x_paop.E'IOl<ilf'.f epl
"\ , , , , , , , ; Tl ,,. ,. '\ H.-> .,
-,u
Ti'OAEfl-OU 't'OU't'OU ot\l't'tX.OC X.(X.'t" ·cx.px_cx., eyetpop.evou, '1)
,\ xx.eaoc (14ova. ocv<ia-rot-rov foe,;0xt t.mo TW'I ~ocp-
bipwv, '1l -rov ~oca1">-.iot 11ipiwv hrn">-.ie118cu. Tocu·r<i TE
~~ im"hy6(i-E'10'1 Aewvia'Y)v, x.cx.l ~O\JAOfl-!'10'1 l!.Aio,
x.a.Toc0fo0ott p.ouvwv Im1p-r1'Y)-riwv 4 , oc-:.01tip.~cx.1 Tou,
aup. p.:ix_ou, , fl<XAAO'I :;.,s yvw~11 aw,~0iv·nx., OU't'W
t ' 11 \ t (_f, ( / I I
XX.O 'i f1-tu; 01z.ecrOot1 Tau, Ol;t_OfL vou't 0t:pTup1ov ae
p.ot )(.IX,L -roai oux. EAIX.)'._ l<iTOV TOIJ't'OU 1t1e1 yi.yove O't't
X.Citi TOV fLOCVm, o; ,t1t iţ7(~ a-rpe,mii TotU't"tl, ht e-
Yl'lT17)V ·'t'OV 'A.Jt«pv-r,voc, ).r/ot'-avov eI~u TOC ~vix.ot-
,(,'/4' ~
Oe meme un peu plus bas ov ~- K),lo, ~G<ta6fo6a, fl-O V·
« x}w, ' X""depend de ,;1t,l,, ,w, E1tClpt 1Yj tlw,. l'ropre-
qu'il est aise de sous-cntcndre ment : Mettre en reserve ( ac-
aprcs ,«hv....:,. Dans Ies cleux queri~) de la gloire pour le,
r nss•~cs ClV'UÎ> equi vaul â Spart„ te, seult.
_rnv-rw . 5. Mano, ~. plutot quo j e
1. 1E, niv ~),60 , ... apxfi,, n. 1rois, plulllt que de croire.
auquel ils elaienl venw une 1_.. phrue MhosT, a~ OIV-
fois. 'Ap~fi• est adverbe . TOU... TOV ~Cl<rLAi Cl <rflt•V
2. T ClVT'I') lit )(Clt 1., anov om0),ha601, n'est qu'11ne !"'l"Cn-
-ri\• yvw11-1Îv d11-1,
1thla-to, these apres laquclle IleroJ.ote
mai! moo oJlinion pencbe plu• reprCllJ la (onstruclion intcr-
lbl cncore dlilll le sens que rompue : aîn ~i Clno1t! µ.•4'a L de-
voici. Compar er p. 70, note 1. pt'lld de a ·i'lt 11-0.Alo, '"I'
3 . M~sov-t, li!: avTou ... , y, ,;,,;.YjV w4 ""'6, !;fi-, CI jl>liA-
d'ailleun;, s'il re11tait en place, AO> ¾\ ne !iul que ,ept!&u le
â 6811 J)08te. 11-1')).ov de la li1111e 2
160 COMBAT DES THERMOPYLES. ~
l}cv oc1to MtAIXf1.7t'O~o; 1 , -rou-rov -rov it,v~v-rix h -rij,,

- l. , -..-.. , • P ( I , ,
lpwv 't'~ 11-'""0V't'IX aipt lXOIX ntv, ipixvipo; E<l"l'I ;\tW·
0
v(o11; OC'lt07tif.1-7tWV t, !vot 11-~ a'J'lot7t0A1)'t'IX.L aipL 0 a,
oc„01t, 11.-rra 1J.Evo, cr.u't'o, fi.IV oux oc1tnm,, -rov ie
1tcr.10ix aua't'poc-rw611.e.vov , l6·1Tcr. ol 11-ouvoyivfo,
OC'itE7tEf.1-tE.. oi 11,ev VIJV GUf.1-f.1-0C Ol ot • 'lt07t'El1-'IT0[.1.EV)L
or'/._')V't'O 't'E ocmov-re., xo::l <I' E. ~ O E.W'I (O'(), e,-
crmiie; af x.ocl 0'1)bCI.LO\ x.cr.-:€11-uvcr.v f.1-0U'IOL 'Tt'O:p;.
Aocx.e.07.Lfl-OVfotGL. Tou-:wv OE 01)bCt.LOL fl-!V ociY.OV'rE,
' Ef.1-E.VOV x.ocl o•~ ~ouA6p.e.·1oi , Y.'1.'rrî/_E yixp crip1oc, AEw·
V t6'1), f'I Of.1-'1Jpwv Xoyep 7VOIE Uf.1- EVOI;,. 0e.o-::-1€e.; oi
-b..6v-rE , p.ocAtcr"l'Ct., OL oux. {ipoc,;ocv OC'Tt'OAL'Tt'O V''a, Ae.w-
v(O't)V x.oci 't'Oue; 11-n' OCU't'OU 0'.7tet.AAci.~EGfJcr.1 , OCAAO'.
Y..Cl.'t'OC/J-dvocvne; auvoc7ti8ocvov. 'E,;'t'poc't"1l1 Ee. Sl cr.u't't7>v
1\'t)f.1-0<ptAOe; iltocOpofE~
:::€c;'11, -~f i;;d 'Y)ALOu ocvoc,-e,().ocv-ro; crnv-1 i;
l1tOL'1},ulX't'O, ·Emcrz.wv x.povov , ie; ocyop1ie; )(,OU 11-J.Â~,;.;d
4
7t' A'1)8wp'1)v 't'"/)V 1tp6croOov E7'.0IEE't'O .. x.oci yo:p €'7'E-
cr't'OCA":'0 E~ 'EmlXA·TE.w OU't'W. A'Tt'O yo:p 't'OU cupe.o; 'YI
x.oc-rixboccr1e; cruv't'o11,w't'ip11 -ri E'l''t't x.1t.l ~p1t.z.u-ripoe; o
x.weo, 11:onov .;\mp 7) 7'E.pfoao, n x.ocl O(VIXb:tcrte;. or
't'! 3~ ~ocpbocpo1 ol ocp.ipi :::ip~'Ylv "P~'Ylt~ocv x.1t.l o\
v.-,~, ·1-.M
1. Me}iiµrco/;o, . Mel ampe, sait que Ies Thebams ne de-
Cl!leure devin d ·Argos. Une vaient pas larder â trahir ou-
telle origine devait sullire pour vertemcnt la cause des Grecs .
etabl ir la reputation d'un de- 4. 'E, ixyop'ij, xov µii).10-,a
vin , la faculte prophetigue d110wpT)v, vers l'heure de l' en-
passant pour etre heredit.aire. rombrement du marehe, vers
2. 'Arcorclµ.rcw, : participe l'henrc ou le marchc est plein,
imP"~fait ; v?ulait renvoyer. , c'esl---iHlirc vers Ies dernieres
., . E, oµ.flpwv AOY<!l rco,c,,,- heures de la matinee. Kov el
f&IVO,, leii eonsiderant comm e, p ~Atat :.r. , au!.5i bicn ijllf! i <;.
"ta1tcs. i titre <l'otug-es. Or, rnarqucnt ici eppro1 i1!rnlion
COMBAT DES THERMOPYLES.
~-
~f.Lt! Auuv(3-riv "EAA'Jl\/Et;, wt; 'î"f!V e1tl 6ocv°'T'P llo3ov
261
7t'0\!1.1!1-l"OI, -i\~'Y) 7t'OH - P,-OCAAOV 11 X.IJ.T' ocp,_oc, bu~+.t-'-

t {: ,'A..71..
' , ::4:.. ' , ' \ ' ,,
<JOC.V E, TO wpunp , 't'O\J °'"X,!\/Ot;. To fU" yocp EfU!1-Cl -
,ou TEI)'._ to; .Tiwt; i<puAoccr,wro, ot ~! 7t'pOE~16vTt"
li; TOC cr-n -,,67t'oeor. i ocx_o•1To · TOTE 6! cru11-11-(ayovn;
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G't'U\/W\/ " 'O.:
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g!Xpwv · ămaOE yocp ol 71ytp.6vai; TWV 'îEAEW',1 izov-

n, p.fo-r1yoc, eppir.1~0" 7'X',ln'. (X,-,,6pet. , Ct.tEl e, TO
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7tpocrw E7t0Tpuvovni;. Jl0/\1\QL 11-•" 0'1) EGE7t't7t'TO\/ Ct.U-

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TW\/ lt; TI)'I OocACt.GGCl.\/1)(.Ct.' ~tc<pOEipovTo , 1toUQ ~·

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crTXfJ-E\/01 1 't'OV f.Li'.AAonoc mpfot i'cmr0:.1.1 Ooc-,,et.TOv tx.
TW',I 7t'EpttQ',l't'W\I TO o6poi;, ocma!(x.vu-.-ro PWfJ-"llt;
Q(J0',1 dx_ov p.iytuT0',1 t; 't'O\J ~et.pgipout;, mxpet.x_pEo-
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fJ-E\/01 TE X.OCL C(ŢfO t;. oupOC't'C( fJ-EV ',\)',I T ,,m
7t"Aiocn C(VTW',I TI)',IL)(.CI.UTC( -î\6'11 eTUyx_ocvE )(.C(Ţ!'Jl' ,
Ol 6~' TOÎ!H ~i<pEul 6tEpyoc~O\/TO TOVt; nipt1C(<; . KC(i
AEw-,,(6'1)<; 't'E lv 't'O\l't'<t) 't'ij> 7t'O\/<t) 7t'l7t'TEt ixv-r,f
f W 4 \ lf ~ t I t
)'E"Of.LE\/0<; or.p\u't'Ot; , )tC(I ntpot fJ-E't' C(IJTOIJ ovo-
11-occr-rol I7t'ocp-rt·l)ŢEW',I, TW\/ eyw w; ocv◊pwv IX~(wv
r~vop:ivwv imi06fL'll" ŢI)'., ouv611-oc-rC( , tmiOop.riv ◊1
lt/1.L OC7t'OC\/'t'W" wv 't'p1'1lltOt1(w-,,. KC(i ~'11 JlEpaiwv
rr(7t''t'OIJl11 i-,,Oor.u't'C( IXAP,01 't'E 7t"OAAoi )(.C(L Q',10fJ-C( •
G't'OI, f.\/ al 3'1) iw..t Aocpelou 61.IO 7t'OCÎa!,, 'A.gpo;,,.6p.YJ '
· n xa.t 'Tmpiv0'1'),. Eip~Ew TE ~'11 6UO OC◊EAq,rni
e'l0ocii'ra. 7t'irr-roucr1 p.oc1.61-"e"o1 U7t't:p Toii vex.poj;
1. 'E1rnn&µ.,vo , : eous-ent. s. or u, mai, euJt.
ol "ID).l'lv«~. 4. 'A~~p y,vo11-.vo~ &p ,a„r; .
2. II«p«ţp!o11-i~o , , indifftl-
rentll. avec msouc1ance . I apres s·~ tre signale eutrc '.uw
par se, exploit..
COMBAT DES THEIIMOPYLES.
'rou Aewv(3tw , IlEpaiwv 't"E l!.0Cl AIX.l!.E~OtlftOV i<s>~

wGta11-o, iyCvno 7t'OAAoi;, li; o 't"OV't'OV 't"E ixpE-r?I ol
"EAA'Y)Vti; U7t'E~!( vaa.v >!.IX.I hpilj,otv't"o Tou~ ivix.vTfoui;
, ry
T!Je~xLi;.
(i' TOV't"O aE GUVE~1"t))m I 11-€.·1..r~ flU ol auv 'Emoch·~
'it-ocpEyivoV't"O. 'ni; aE 't"OIJ't"OI,, ;r,l!.E\V E'ltV80V't"O ot
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AEW\I foTT)XE E7t'! AEwv(aYJ 5 • 'Ev 't"OIJ't"W crq;;€.oci; 't"W
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E7t\Ci7t'OfJ-E'IOI X.OU 't"O !pUftOC 't"OV 't'UX. EO,; a-uyx_wa-ocv-
nc; ' Ol lie 7-EptEA80v't'Ei; 7t'OCV't"08Ev 7t'EPl(r.'OCaov.
A'.l'.lf.Eaoc114ov(wv ae. x.ocl 0E0'7t'l!W\I 't"OIOIJTW'I YE'I0-
14€.vwv, op.w, AEYE't"OCI IX\l~p 1XptG't"Oi; YEVE0'80CL l;7-ocp-
~Tl'Y)"t11:; l\n1v' i;, 't"OV 't"O◊E q>oca-l etmiv To t1toi; 1tplv
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Yj O'UP,fLEL,;.OCI crq>EOCI; 't"OIGI ·•L'l')OOI0-1, 7t'U op.EVO\/
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·,nu Twv Tp'Y)x_w(wv wi;, tm0tv ol ~ixp~ocpoL oc1t1EwcrL 6
T0t To~,up.oc't"0C, Tov ,;\).1ov_ wo 't"Ou 7t'A"fl6,oi; Twv
;·(crTwv d!1tox.p•11t't'oua1 • Toaov't"o To 7t'A'i)8oi; a.u't"iov
I. Tov~c ~t auveaTii1ue, ce -i . Kadxwaav ... ~tino...-,,.

rombat dura. Proprement : Ensevelirenl som
2. 'Ev ~ eabow. Entenaez: leul"8 lrails.
Sur le chcinin pai- ou l'on pe- 5. •E~ ivavT('/1( Î'1tt<MWJJ.!V01.,
netre dans le defile. ayant chug~ ,le fron t.
J. 'En\ Aua1vla'll. en l'bon- , 6. 'Amiroo-1 : iimien polll'
oeur de Loonidas. mc»tWa- t.
COKBAT DES THERMOPYLES. 2M
EIVOC I · 'ro\l 3E oi.ix. Îx.1;)..ocyi v-roc TOU'rOIO'I !mtlv, b

OCAoy(~ 1;011ui-c,,vo11 1 ŢQ MY)~W\I 7tA'i)6o~, w~ 7t0CIITO(
lî'f l ocyoc80t I o Tp'llx_(v10, ~E\110~ ocyyiU01, ,t IX7t0·
>tOu;tTO'ITWII -rw11 M"f)Owv -rov 1JALOV u1;0 ax.ii) fooL--:O
1
1t po, ocÎ.lnu, '1111:0CY'l) x.oct oux. iv 't)ALW . Toci:i-roc fl·E'I

I 'li 'l.fL'!/ ~ ....,,,,y'\,._ ,, I f I
X.(H OCAAOC ŢQIOUŢOŢpOIITOC E7tEOC qioc(n ~l'Y)VEX.EOC TQ'I '
Aocx.aOOClf.1.0111~ / L~ fo0oc1 f.1.V'llf.1.0rJUV CI. . Mna 6f

_ , ,_IM , , , <1- , <1-,
,ou-ro11 et.p1a-rwa0u "'YO"TOC I Aocx.EOCl.lf.1.0YtOL oua
ocoe AtpEol, 'AA<pEO, TE x.et.l Mocpwv •Opaiqiiv,ou
1to:10e;. 0aa1-1iwv O! ,i.iOol'.Îp.Ee f.1.0CA1a-ro: -r<j) o•~VOf.1.0C
~V ~ 18up0Cf.1.~0~ A.pf.1.0CTIOEw. 0a.qi0eîO'L u<pl O:IJTOU oi.
TOCIJT(} -ri;1n p !7tEO'OV, x.oci .ŢOiui '1.00TEOOV TE AEUT"f) ·
f>ML ~ u~o Atwv(Oew ·oc1tO'rrEf.1.cp0inoc~ otx. ,cr0oc1 3 •
imyiypoc1t-roc1 ypocfl·f.l.OCTOC A!"(OV"'l'OC -rocoe •_ ....---
Mvp,cio-w nota t~IJ• t ptlJitoo- /c,,, i µ<r,<ov10
'" Il1h1tovv ci119v -x,>-,10~
Thope,.
, /.,,1, . . .,. Vv,. '"~~ 1
To:i:i-roc f.1.E.V 0'l) TO'ial 7tOCO'I €1tneypom-roc1, ŢQ\(JI Oe
111:et.p-rL·hry(n to{~ ·
•Q ~!iv ', ăt yyln•w• Acxx!OC:U!J-OVlo,, lh, "<'(la,
ltSÎ!J-t6cx toi, xaivwv /i~µcto-, ,m66!J-tvo, 1.
Mv'i;µcx Ţ6ot ,ih1voio M!y<o-Tbc, ov 'llon Mr,oo,

~nepxe,O..., ito'tctµ.O" xtai'ICX\I ii~u~Clµavo,,
1. 'Ev ăt>.o y !':l no mlµ!vo v, oi'x•aOcx1, et a ceux qui nvai enl

con,idcran l avcc indilîerencc, peri av ani 9u 'ils eus~em pu
ne se lai&;"lll pas e,mouv,oir p_ar. e,re co11ged,es par Leouul as.
2. Ilcxvtcx... cxycxOcx, nen 4. 'Ayytnm : J'i11fi11ilif pour
que de bonnes choscs. l'i m~ratif.
B. Kcx\ toţo-, 1tp6npov n· 5. nu06µivo,, par olieis-
Ullt'I\CfUt Ji.. • tatl0Ujl,1)U'V<e&<: 8&.UCQ, po11r oWir,
'.!64
'EmypifLfL«t1L f11v vuv x.ocl t1TY)A'(lt1L A.fLfLX.Mvi,

iia{ aqwx; ol t7t'LX.OGfL'tlt10CVTE,, TO ~, 1 TOu fLOCV'TLO~
, ,._. 4 < , , • I
Me.yLG'TLEW ILfWVto7), u AEw7t'pE7t'!O, EO"rL X.OC't"!X
~ELV("Y)V 1 0 emypa.~oc;.
L
o' ATIIENES
0
SIEGE DE L ACROPOLE
(Liv. VIII, eh. 51--M.)
A!ofou,:;L i'.o"Y)fOV 't"O iia-ru ot ~ci. ~~ocpoL, x.a.i -iw,.,

o)-iyo~, tupia~oucn 't"iiiv A&r,voc{wv lv T<Ţl lp<p (011-roc,',
't"O:f'.(oc, 't"E. "t"OU lpou x.ocl 7t'E\17)'t"!X~ ocv8pw;i;ou,, ul
~prt.~a.11-e.1101 'TT)\I hp67t'oA1v eup~,,c "· x.rt.r ~u).wn
~fl-UIIOV"t"O "t"Ou, !7t'\O\ITO(,, OCfOC tJ-111 \;7t'' cx.a8t\lE17),
r, , 1 , • , • "'.I , ~• I
r' IOU oux. E.X. X. wp7)t10C',"t"E~ E, Irt.AOlfL\10(' 7t'po, OE
ocv"t"OI ~OX.EOV"t"t, i~tup7)X.l\lOCL' "t"O f-LOCIITY)LO\I TO -ri
1. Kiipcx,, Ies Keres (di,i- lp'l' eov~cx,, et ils trouvenl

nites de la mort) . qu ii elail reale quclques Athe-
2. Oux h).11, n·a pu se J e- niens , en pel,il nombre , J au,
cider
3.
a, n'a pas \'OUlu.
To os : sous- cnteuJu eni-
le temple (l'Erechthcion ,
etait situe, non q,ans la vi Ic
'\"1
ypcxp.p.cx - pnryrcmenl dite, mais dans
4. l:q,wvio11;. Simonide de l'Ac.-ofv!lc).
Ceos, celclire poete lyriqu c el 7. . Y'n' &a6evei·~, ~ioY , par
degiaq uc. 0n lui allriliuc aussi suite de l'insuffisance de leurs
1.,. deu1 aulrcs epigrnmmes ressourccs, en r aisor. de leur
cit ees par !lero<lote. pauvrete .
5. h.cx~« ~e.v,..,,, en raison 8. Ilpo, ol correspond a «µex
de 1:110spitalite qui Ies u.nisuit, tJ,Îv, de la phrue prece-
a litre d'hOte. dente.
6. Kcxi ~ .. ex, /,).i}ov, a{ipl- 9. 'E~t\lp1jXlvtlLL, uoir de-
<nc.ov cn "tfuv 'AOYj'UX ._,.., i"' 'f~ couvert. le 1e111 de.
srnGE DE L'A.CROPOLK D'A THENE8. 2G:i
n,AHYl •cp1 i)'._P"')!J&, TO ~u).111011 nîzo; ocv1Hw--ro·1

foaa6cu . O(.UTO 31) 'fOU"C'O ,I11ot1 'TO ltp"l'JO~uy,-rov ltotTot
't"() f.1.0C\l't"Y)IO\I, x.otl ou --roc, 11iot,. Ol OE. Ilipaoc1 t(o-
11.EVOI l-rrl TO\/ l(.(X.'fO(.\/Tfo\l ni, (1)(.p~6).u;; ox.8011 1 ' 't"OV
A8Y)votîo1 x.oc).foua1 Ăp-ii1011 miyo11, i-rro).16px.rnv --rp6-
-rrov --ro16110E · ăx.w; O"t"U-rrmîov mpl -ro,:i, o~ir-rou, mp1-
~iv--rt; oc~uotv •, i-.6~wov i~ TO rppiyp.ot. 'Ev8ocuT()(
A.(hi'ICt.tWV ol -rroA1opx.Eop.EVOI 01'-w; 'tl!'-U\10\/'t"O' X.otimp
l; TO Errţ._otTOV X.otX.OU OC'1rl)'1'-i1101, x.otl TOU !ppiyp.ot·
TO; -rrpo8,8wx.6n,'. ouOE Aoyou, TWV Ih1a1crTpc<-
TIOiwv -rrpOO!pEpoVTW'I mpl 01'-0Aoy111; iVE3ix.ono,
1Xf.1.UV0!'-E'IOI 31 ă.Hot TE IX'ITEP,YlX,ot'lfo'ITO X.otl 0'1) x.otl
7'000'10\ITW'I TWV ~0(.0~0Cpw'I -rroo, Tot; 7rUAot' OAOl't"OO·
X. ~u; ix-rrtEO<X.\I, w~E !ip~~.,, bd x_p6vov O'U"f_'l6v 1
ii-rrop(~OI ivix_ta8ot1 ou 3uv«fLl\lOV aqi,ot, iAaîv. Xpov' 1 ,11io6ot1 u-i;o nip°1JaL.
L 'ICoiuso, l1t\ -ros ... 0160,, propremenl • en lraTersanl

allanl camper sur la colline. toule l'etendue de•• el peut
"E1tl avec l'accusatif esl tres se lr~duire_ pa; c dura~t ~.
souvenl _employe par llerodote 5. Ex -rw, 1X1tbpw, EflX'Y) ...
pour s1gr11fier c sur • avec "' ltoooi;, ii se presenta un
mouvemenl. moyen de sortir de celte si-
2. "Oxw, .. . â,ţ,rnxv, apres tuation embarrassee, de celle
avoi"r allume. L'oplatif est em- impasse. 'A1topw, au neutre,
1
ploye pour marquer la repeli- ~oivaut it ă1toţH€w~.
tion fre'{uenle de l'action. O T-r,v ev ,'i-, ~1tttP'!l· Celle
5. KiXL -roii '!'Părµ1X-roi; 1tpo· reslriclion • p'our obj et d'ex-
oalwxb,oi;, m~me apres q_ue cepter Salamine~ avec Ies re-
te rempart Ies eul lr&hlll , fu gies qui s'y lrouva.ienl, et
a
~·esH.-âire ici, fut venu leur Ies v1.iil8Caux, dont le• • mu-
man~ar, eul ele detrnil . railles de bois • enrnrmaient
4. E1t\ 1Cp6vov avx,6v. ici, alors tout ce qu' AU,enes • vai I
hd avec I accusalif signill~ de soldats.
266 SIEG8 DE L'ACROPOLE D'ATHtlNE& .
"El"'lf POa()E 61\1 -n'}; ocx.pom5ALo; 1 , ă,na(). a,

TW~
m>A&<AlV lC,Od 't"fl, â.voSou', ~ 3-~ OIJ't'E TI~ ăipuAIX(J(JE
ou-r' !XV '7\l.mcrE 14-ii X.O'îE 'H~ )(.(XŢ(X TIXUTIX OC\IIXblXIY}
cx.v8pw1tw\l, TIXU~ CX.\/Eb'Y)O'OC\I Tl'H; X.IXT0t 1 'îO lpov
,-,;, Kix.po7to, 6uyoc-rpo; i\.y).ocupou, X.IX17t!p OC7t0-
;(.p7l[J-VO\J lov-ro, -roii x_wpou. ·n, a!,raov IXVTOll, CX.\IIX~
b&11x.6-roc~ ol 'A.6Y}v1Xi:01, oî p.kv lpp(1'-reov iwu-rou,
:<.IXTOl TOU ·n(x_ EO; X.OCTW X.Olt aLeipOeCpono' oi Sl i;
-rop.iyocpov 4 x.oc-riip1uyov. Twv ~s Il!pcriwv ol dcvoc- .
bEb'l)X.OTE<; 1tp<.ÎÎTO'I p.zv hpcbrov-ro 7tpo; -roc; 1':UAIX<;,
TIXUTOC; âa OC\IOl~IXVTe; TOll<; tx.i-roc; iq>O'IE\JOV. lml ai
a:p1 7':0CVTE<; x.oc-rfo-rpwv-ro, TO lpov O'\JA'Y)(JIX\l't'E; lv-
E1'P'IJ<îlX\I 1':0C<îlX\I TI)'I hpo7t'OAL\I, Ix_wv âl mX.\ITEAiwi;
TOt, A.8-i)voci; Ei'.p~"IJ, OC7t'E7t'e[J-~E ii; Ioticroc ocyyEAOV
tmrfo: A.p-roc.b:x.v1/ cx.y1 e).fov-roc. TI)\I 7t'1Xptoiî11civ crqn
Ev1tp11~hl\l. A7t'O âl -rii; 1'E!1-~LO<; -roii X.'Y)PUl!.O<; ~!U-
-ripŢI Yl p. ipţi cruyx.oc).fooci; Î\.6"1)\/IXIW\I -rou; ipuyciâoci; s,
1. "Eµnpoa6t .. . TTJ, «xpo- tion topographique donnce ir,

1t6Aw,. en avant de !'Acropole. par l'h1slorien paralt douc n'e-
Selon Leake et Stein , celte tre pas d'unc rigoureuse exac„
ex pression doil designer le t1lude.
ccîte du nord , et non le ci\te 3. Kcx,a, vel's.
de l'~uest ou celui de J'esl, 4. 'E, ,o µ.iyocpov, dans l'cn·
comme ou pourra it elre tente coinle du temple, dans la par-
ele le croire. lie couverte de l'\pbv dont ii
2. 'On,a6e „ tGn nvl.twv a ele r,arl e p\u s haut.
v.cx\ TTJ,
ctvboou. Litteralem ent 5. :Ap,oc/;cxvqi, Artahan :
• Derriere Ies portes et l'es- c'el•il le nom du ref; cul yui
calier., Le sens de celte cx- gouvernai t J'elllpire penJ a11t
prcssion est, .elon loule •1>-- l'absence de Xerxes.
parence, • Du cote opp<>S Mais Ies Pro- en Grece , Ies exiles recher-
py Ieee, doot ii s'agil wi, recher l'appui des ennem>3 de
gQrd~i,inl l'oceideat : l'i!Mliea- leur pairie.
PR&DICTION DE DICA'I.OS. 261
lwu--r~ ~g lmlp.t,;<iu, , txiAtU! Tp61t "''il aqinip<,>'

1
lh:i_crou TIX lpet OCVIX~OCVU, i~ 't"Y)\/ ocxp07'0AI\/' tt'îE ~.,,

~V olji,v nvdt lStilV tv\J'lr'lfoU ivn,Hno 'îlXU'îOC, EL'Tc
,i.,;d iv&uf'\0\/ 1 ol tyiv e-ro '"~p1!<10t\/'îL ŢC) lpov.
LI
PREDICTION DE DICMOS .
(LiT. Vlll, eh. 65
WEqi'Yl A(xoc,o; o 0!ox.u3!o~, OCVllp A6·1)votto~

'jlVyoc, n x.a.i 7'1XpOC MY)3o,cn ).oytp.o, y!vop.!vo,
TOVTOV 'îOV ;:p6vov, btdn lx.E{pno '1l 'AfflX. "~ x_wp't;
U7t0 ,oG mtov cr,potTOU 't'OV :aap~E<.o foij,;oc Ep'Ylp.0~
'A.6'Y)vot(wv' TU"f,_ tîv 4 TO't'! lwv &p.oc ă'Y)p.!t.p'fl't'<f) 'l'<ji
,\.ocx.E~octp.ov( iv , i;'> 0ptoccrî<p 1t!S(<p 5 , i~Eîv ~E x.o-
vtop-rov x_wpfonot oc1t' 'EAtucrîvo, w, iv~pwv p.oc-
Atcr,oc )(.~ 't'p1ap.up{wv' oc1to6wp.ct~!I\/ 't'E u<p,EIX, TOV
x.ov,op-rov O'î!WV x.on !11) ocv6pW?.wV, x.otl 1tp6x.ot-ri e
qiwvr,~ ixouHv, x.o:( ol qioc(v,cr8oc, 't"Y)V qiwvl)v EÎVoc1
TO\/ p.u<r't'IX.0\/ tocx. X.0\/. Eivou ~· oc3ot.;,p.ovoc 't'W\/ lpw-v
TW\/ iv 'EAEucrrv, Y'"O!'-i\/W',I ŢQ\/ ~ 11p.ocp11-rov, ,tpi-
1. t,.,.annonce une seeonde morceau 1) se compose de pro-
CJ,Ualification des personnes dtl- positions infinitives, dependa1it
s,gnees, dans le membre de toutes dn verbe t'f)'l qui se
phrase precedent, par le mot trouve au debut. et oi, Ies in-
'!'V)'aaot~. linitifs pret<enli correspondem
2. Tp6m~ 't'<p a'!'e-rl p~•• sui- , dea imparfaiu et Ies mfini_tils
vant leurs rites nabonaw:. aorirtu A des aoristes.
3. 'E·,8vţJ,rn,, un scrupule. 5. T,jl 8p,aa/,!, Tl!OLlf: plai-
4. Tvx_eî,. Toute celle nar- ne s1tuee entre F.ieum el le
ration, comme beaucoup de deme de Thr ia .
passages d'llerodote (ainsi notre 8 . I( a, npbM't'e, et all!lllitM.
268 PREDICTION DE DICA:OS .
aOoct •n ocu1.ov o "t"L "t"O tp0Eyy6p.Evov Ehl TOiho 1 ,

OCU"t"O, 3i !bnîv · « AYlp.ip-rJ"t"• . :)\~)(. fG"t"I ox.w; ou p.iya:
't'I ~(vor; eG"t"OCl ":'" f, ~occr1Aio, a"t"pOC't'I~- Toc3i ya.p
ocpi3'1)Aot, lp'YlfLOV EOUO"Y), T'YÎ, A.nlit'YÎ,, O't'I Oiîov 1
1 1
't'0 qiOEyyop.avov, OC'7t' EAw,;îvo~ tav i, 't'LfLWPl-rJV
A.~"f)VOC\Otcr( "t"E X.OCt "t"OÎCH O'\JfLfLOC:{OICJI, Koct 'Y)V fLE.V
ye X.OC"t"OCcrX.'1)4'~ i, "t"'Y)V TIEA0'7t'OVV")')aov , x.(v3vvo, ocu"t"ij:,
n ~oca1Ae.'i x.oc! 't'YJ u"t"OOC"t"LYJ ·(tJ iv "t'"fl 71'7t'E(p<p fo,.-oc1 ,
~V 3e. E'7t't ,..&, VEOC~ ,..p~'ITTl~OCt '"C'a., E~ l:IX.AOCfLÎVt, 1."0V
YOC\J1."LX.Q'I u"t"p0C1."0'1 x.1v3vvauaEL ~IX.C HAEV, OC'7t'ObOCAEÎV.
T-~v Se. op'1."'Yl"I "C'OCU"C"Yj'I 3 ocyovcn A.O'Yivocîo1 ex.va. '7t'OCV"C'OC
E't'EIX. "\"'fi â'YlfL'1l1."pt X.OCt 't"'(i Koup~ ', X.OCt IX.U1."W'I "C'E o
~ovA6p.Evo, x.oc! ,.-wv OCAAwv 'EH'Y)vwv p.ui'. noct · x.oct
't"Y)'I (yWV'Y)V ,..-7i, OCX.OUEL, ăv 'tOCU~ 't"'(i op~ tocx. X. oc-
(ov,;t. )) Ilpo, 1."0CU"C'OC EL'7t'EÎ'I AY)fLOCp"YJ"C'O'I - (( l:(yoc 1."E
X.oct p.YlS.vi OCAA<p 1."0'I ).6yov "t"OU1."0V EL~- - 'Hv yocp
"t"Ot ec; ~occrtHoc OCVlVELX.0~ ,.-a, E7'EOC 1."0CU't'OC, OC'7t'ObOC-
l\eEL, 1."")'' ) 'I x.ecpOCl\")'
~, ~'
)V , X.OCt' crE OV'
"
t"E eyw
J ' ~
O\JV'1,)'10fLOCl
puaM0Cf.t OU't'' ocno~ ocv0pw'7t'WV ou3e. El, 6 • ·ni' iz '
~aux_o,', mpt 3e. a1."poc1."t'YÎ, ,..-7icr3E 0Eoîa1 p.eA'Y)crEt. »
Tov l'-E.V 3'111."0CU1."0C '1t'ocpoc1viuv, i.x. ~f. 1."0U x.ovto p-:-oi:i
Y,cd ,...7i, qiwv.:;j, 1 Evfo0oct ve.qio, 7 , 1."0 fLE1."«D,.,.,,>01.v
! . To cp8Eyyoµ.&vov ... toii- 5. Ovae ! l <, , J>rOpremen t :

to, • ce qui faisait enlendre tie un,u quidem, signitie la
ces sons • a le meme sens que mcme choi;e , mais a,ec plus
CIV't'r\ ~ <pWVYj, de force, que ou8Ek
2. fielov, de nature di,ine . 6. "Ex' ~avxo,, reste s1len-
3. T~v .. . &pt~v totV'n)V, la cieu"·
fete ( la procession) que lu 7. 'Ex oe tOV xov,op,,,o xa\
VOt:5. ni, f"'v~, yivi~ou v!,po ; , le
4. T71 Kovp-., : la m6me tonrbillon de pou,siere avee la
que Pero(\phone' ou Proser- voix qu i en so rt,it se change,
pine. en un c 1i 11 rlp _
BATAILLE OE SALAMINE . '269
qiipia001.1 &1t! l.ClAlltJ,ÎVOt; 1 i,d ">O G">Pil">07t"&~ov 1 ">O

TWV 'EnT)VWV. Ou-no 8k ClUTO\Jt; tJ,Cl8EîV o-n 't'O
•ctU">LX.OV TO iip~!W OC7t"OAEE<rth1 tJ,EAAOL. TClU't"'.X.
i1(x.:uo; I, 0aoxv8!ot; EA!'(!' Â"tltJ-ClPTITOU '" XCl!
x).).wv f1X~pwv X.ClT<X~OfLEVOt; 5 •
LII
BATAILLE DE SALAMINE.
(Liv. Vlll, eh._70-7'i; 7-1--76; 78-06.J
'E1m3~ 7t<Xp"Yl'('(EAAOV. OCVCl7' AWEIV' ocv-iiyov ,oct;

vfo:, ol Il1pGix1 E7't T"rJV l.<XAOCfLi:vcx, x.oci r.cxp!xpi-
0·() ,;ctv 31cx„cxx_8i.v">Et; xoc-.' Y)IJ'.J)'._("r)v . Ton fL!V vuv
1
o•~x. i~l):pY:C-1 G(j)L Yl YlfL1pYi vcxup.ctJ_(-r,v TCOL"Y)GCXG8oc1 ,
IJU~ yocp !7'!'(1VITO, of ~, 7tocpicrxwoc,ono i, T"r)V
UGnpcx (11v . Tou; Ot „EA), 7JVClt; fix_ E 3ea; TE X.OCt ocp-
po,31Yi, oux ~"1.ICl'TCl a, TO\Jt; ti.'lt"o Il!AOTCOVV"f)(rOU.
Appw3!0V a., O't"I 0: 1'1-.oi iuv
{v l.ClAClfLlVL XOCT"hp.E-
1)01' U1ttp pi, ni, Afhiva.(wv vor.up.a.x_iaiv p.ino1Ev,
'IIX"r)0iv·u, TI âv Yrj(l"~) :xn·o).cxp.qi8ivn, 1 ,ro).10px.-ii-
1. 'Ere, ~a).aµ\vo,, dans la dre un sujet signifiant • lea

dircc Lion de Salam.inc . chef• •·
2. To o--tpa,61t1Bo •1. Ici el 5. Ovx /tixp"lai at• ~ ~µ€-
aill,•t11"! : L'armee (navale), la P'l, le jour ne leur suffit pas
flullc . (n'6taf t piu~ assez lo~g) po~r .. _.
::i. Ma prupwv xa,am61u- , 6 .• Appw3sov ... o,n av·to l
vo,, inv09Lian l comroe temoins P.-" <V :Ea).01µ\v. Xa't'l)µEVOL. • ••
(ii l"appw de son dire), co:mne .1ls voyaient avec effrui qu'euI-
garants de la verile de son m,' mr., , s' il, reat•ienl a Saia-
rc::it. mine •...
-6 . lhp~rr•Hov, donnaient 7. 'A1to),aµ,p6€ vn ~ : co111me
le surnal . I faut sous-enten- a,ro l. 'l<p8ev,!(.
170 BATAILLE DE SALAmNE.
CIOI/TO", «.~&VTl~ 't"f)I/ Î(s)IJ1'W I ai.,v).IX,)(,'roV ' "l't\lV 3t

~ocpbocpwv ~ 'lU~O- \/7':0 T~I/ 'i'.t'Otpl0U01V 1/l))(.'tOt {'ltO-
ptuno bd T'r)V IlEA01'0V\l't)(101/, K0t(n1 TOC 3vvOt.TOC
r.iivn 'fA-'f-C-Yl)'.,IXl/'t)TO Oitcu, x.1X-r' -;;.,.,LfO" fJ.~ a,rbix-
">-01,v ol ~ocpbocpoL. ·n, yocp t~Ol/1'0 -tixţy:rTOC IlE-
A0'i'.t'0YV'1}lîlOI Tou, OCfA,tpl Aiwv(3't)v f.1/ 8tpfA,07ruA{1,;\
HTlAEunix.iv0t.1, avv3p11p.611Ti, b. -rwv 1t0Âiwv i,
TOI/ 'Ia6fA,OV Î~OVTO , x.oc( atp1 e:iriiv a-rpocniyo,
KA!OfA,bpO"t'O~ o A.voc.~oc.vop(OEw , AEwVtOEw OE 1
oc3EAtfEO~. l~OfA,El/01 3! ev "t'(Î> '1,;6fA-<î'> x.oc.t crvyy_w-
(j()(.1/Tl~ 't"f)I/ Il!.Lpwv(Ooc oOov •., fA,ETOC TOV't'O (O~ <l"'ji \
l'.3o~, ~ov">-,vof-C,&vo1cr1, olx.o36fA,tOv 31ct. Tou 'Icr6p-ou
't'EÎ;(O,. °A.TE ~E. iovcri~v p-up1oc~wv 7t0AMWV )UXI
it'OCV't'O, ClvOpo<; ipyoc~OfA,iVOIJ' 7)\ll't'0 5 TO i'.pyov. X.O:\
yocp ">-i001 x.oc.t 1tÂiv801 x.cd ~uÂo: x.o:l qiopp-ot ~iip.p.ou
7tA'Y)pu, foEqiopfov"t'O '' JI.IXl i).(vuov o•~o€vo: :x.povov ol
~OY)0-~'7Q'.VTE, epyoc.~OfA,ll/01. oun VIJX.TO<; OU"\"E 11p.i-
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e'YI,· Ol ~OY)8'1}(1cx.VTE' e~ "t'OV 'IaOfA,OV 7tOC.V0'Y}[J-L o'/S,
YJcroc.v 'EÂÂ'Y)vwv, AOC.l!.t30C.LfA,OVLOt "t'E x.oct '.A.pll.ocOE ;
'ltOCVTE<; x.oct 'IHtîOL )(.()(.L Kop(v0101 JI.OCI I1x.vwv101 X.IX(
'Emooc.up101 x.oct •l>AUIXG\O\ x.oc.t Tpo1~1j'I\O\ x.o:1
'Epp.1oviE~. 0°h01 fA,E'I 'Y)<10C.Y ol t11tEpocppwofo·1n, )I.()(,'\
~OY)0'1}aoc.vn, -r?, 'EHiio1 X.l'l~IJYflJOUO"TJ, TOÎISI o:.
1. lli. Vo,r page 267, 4. 'Ea,,opfov~o ( rroprc

nol.C 1. ment • eL\1enl appartes a I
2. TY)v :Ex,pwvi60l &Mv : muee , ) suffirait a marquer
celle route (a insi nommee du ce qui resuite d'ailleurs du
nom du brigand Sciron) con- membre de phrase suivanl,
duiAail rle la Grece propre daiu que chacun conLrihuait de son
I,· Pel oponne.e. travail it la defense commuo c,
:i."lh,~o, ewil menea fin, avant <l 'y concourir comra,
p ut ~tre termine (a tem pa), sul <lqt.
BATAILLh DE SALAMINR. 1!71
H).wn IIs)~c·; ~y,ctOtvt lp.EAe cu3iv. 'o).up.,rnx

~E. x.ocl KiipvHOC I 7t0Cpc1x_wx.u .;;3'1).
Ol p.h a~
iv -;-<j'.> '(cr6fJ,<t> TCIClm/) 7t0V<f> a\lViG't'OC-
GClV1, &-n -;-ov mpl 't'OG 7t'IXVTO, 71~"1 ~pOfJ,CV 3 6fov-n~
Y.ocl 11,111 VY)UGl oux. EA7t((ovTE~ fĂAIX.fL~E<nJoct •. ol 3e
lv l:a.AIXfLÎVt op.w, 't'0tU't'IX 'lţlJ''/81XVOfLl\/Ot o:ppw3rnv,
')VX. ouTw „Efl o-qi(cr( o:.1 ;Toîcrt 3etfJ,OCivovTE, w, mpl
~ TIEA07tOV\/'tjl1(p . Tiw~ p.h 3~ rJ.U't'W\/ O'.\/'~P ocv3pl
1\'1XpotaTct., <ny?i ).6yov i1totino g 6wp.oc 7-0tEUfJ-EVOt
~ . . Evpubtix3aw 8 O'.bOUAL'))\/, 't'EAO, 3e. E~Eppci.y-r/ F.~
TO p.foov. l:unoy6, TE 3~ ly(vno I X.IXL 7.0 ).).1):
niyno mpl 't'WV rJ.\/'t'wv 1 I oî fl-!V I w, l, ~\/ TIEAO-
rr0\/\/'1)110V x_pu1v ei11 OC7t'07.Awm x.oc! 'i\'tpl EX.Et\/'1)~
;m3uvtuw1 , p:11Ss 1>po x_wp11, 3op:1XAW't'OU fJ,!\/OVTOC~
11-ix_ea61X1 1 Î\6'1)vocîot ~e. x.cd Aiy1v-iiT0t1 x.ocl MEyoc-
pie, lltU't'OG fL!VO\/TrJ., oc,u.unm1oc1. 'Ev6ocG-;-oc 0tfL1-
1. '0).·,µmcx ')(0<\ Kapve,cx. aura1ent l'avanta_ge sur mer .
C'etait la celehralion de ces 5. l:,yn ">-byov rno,€no, par-
dcu1 rntc,. l'une en El ide , lait sans' bruit, mystcricuse-
l'autre /J Sparte, qui avait, ment, a l'oreill e.
precedem171ent, em~che Ies 6. Evpvl:ha~uo : Sparliai.e
Pclopon ncsiens d'acoourir en qui comman<iait la flotte grec-•
piu, grand nombre a la dcfensc que.
Jc, Tl,cm10pyles. 7. 'E~epptiy'I) est ici imper-
2. Towv-rw 1tbvw O'VVi~cx- sonnel. 11 !aut entendre : • (Lo
0''1.V, etaienl aux prises avec chosc , le mccontcntcm ent )
un tel travail, occu1ies d'un tel eclata.•
tr11nil. 8. nona iHy,-ro mp \ TWV
3. To•, 'ltep\ TOV 1tO<VTO, .. , i>:v-rfus' l><'.,il UCOUp de choseE
/Jpbµov, la oourse definitive, eta ient dites sur le meme su-
qui devnit dccider de la vic- jet, un seul et meme sujet
toire. Mctaphore emprunt~e donnait lieu a benucoup de
aux jeux. diseou1-. , a l'exprcssion de bien
,. Tl)trl V1\llf7\ ... EH<lf',,}t- des avis diflerents. La fin de
O'&cx,, qu'vls hrillernient par la pbrane est con, t.ruite oomrnc
leurs vaissea ux, que leur,i ~•is- s' il y avait ici n ,yos, et no n
scliu.x se signaleraieut, qu'il~ b.lyRo.
172 dATAILLE DE SALA!IIINE.
a'Tox.Âh1; , ~ iaaMo ry '('IWf'-ŢI &,va -rw'I IhAor.ov~

nicr(wv' h6<liv i~ip)'_!'t"ot~ EX. 't"OU (!U'IE~p!ou, l~t).Owv
OE ,;ifl,'!m l~ -::o cr-rpoc-::6-,.e~ov TO M'tl0(ll'I &•10pix
it AO(<t>' E'l"(!IA<J.fJ-E'IO~ ·dt ).i·ruv X.PEW'I l -:-<j> ouvop.r,
f',h ~'I l:tlC.l'l'IO;' oix.i't"Y); ~1 x.od -,;a.1oa.ywyi.i~ Y,'I -rw,
0EfLL!!TOX.A!O~ 1 ,;ot!Swv , Tr,v o~ ucr-npov 'l"O'JTW'I TW'I
itpllyf-liTcu'I 8Ef-lLcr-rox. ).i11; 0;,;-;t•.ioc n i1to(11aE', w,
i7ttOix.ovTo ol 0ta'7n€E; r.o ).dr,oc,, x.oct x_p"tlp.otcri
olbLOV. ·o; TOTE ,;).o(<j> IXT,LX.Op.Evo; O..iyt 1tpo,
Tllli,
t;Tpa:r-Y)you; TW'I ~ocpbocpwv 't"OCOE. (( "E7tf f-l~E fE
a-rpa.'Mlyo; o'A.&r,va.fru'I ).i0pŢI TlllV &Hwv EAAY)'1Ctl'I
1
(wrx.ocm yocp !f>PO'llW'I TOC ~occr1Ho; X.Of.I ~oulop.tvo,

1-1-cx.Hov TOC UfLE-rtp,x xa-ru-:rEpOE y1vE(rt1a.1 71 TOC Twv
'EHY)vwv 7rpYlyfocToc) <ppi,;ovTa. OTL ol ~EH71vs,
Sp71aµ.ov ~OIJAIUO'ITIXL il.il.TotppwOl)X.O't'l; 1 xa.t 'IUV
1totpix_ tL lC.OCAALaTO'I uiu:x., ăpj'.W'I IX7t0C'ITW'I l~apyot-
a1Xt10ot1, "fi'I !'-~ 7tlpLL~l)Tl 01a.OpivTa.; IXV'l"OU,.Oun
yocp IXAAY)AOL!1L OfLO!ppovfoua1 OUTE IX'ITL!1TY)!!OV"(0(.(
llf-lLV' 1rpo, &WUTOU; TE aftot, O~l(rtjl '10tUf-l0tX. fov-
't"IX, -::ou, TOC UfL!-::Epa. !f>POVEC\/Tll., x.a.l TOU, fLYl • '.)
·o fl-€'1 "(0(.U'l"OC 11!pL !17)f)-Y)'IIX, limoO_wv ii1ta.Hiia-
lJETO, TOÎ!1L OE w; 'ltLIJ't"OC iy(vtTO 't"OC iiyyt ).9€v-roc ,
't"Oti'TO µ.tv t, ~'I 'll)CTÎO:X. ti)V flT;t.~•~ l::xla.p.îvo~ ":"!
1 . Elsµ.,a,oxHo, : fo rm e , ., ient ~• oir pe rdu beaucoup
equiva lenl e a 0q«a,oxl.l sa, des leun dans la guerrc cont re
ou 0sµ.,atoxHou,. Voir pnge les P~rscs , paraissc nt s'c!r~
225, nolc 3. montres plus accommod onL<
2. 0sameo:. .. brn(71 0-e , le et avoir comrris parmi J;:s
fi t Th cspien. On peu l. croire citq·em uou vea ux qu'ils se.
que Ies Athenicns n aurni cnl voy nie nl forces de s adjoindre
pas voulu ad meltrc uu anci cn (sT.tol.x,o-Ocx,) , l'homme qui
esclave parmi leurs conci- leur e tail reeornmande par le
tovene. L~ Theaoiens, Cilii de- • vainaueur d e Salamice.
BATAILLE DE SALAldINE. 'l73
11.Ufe'l"l')V Mt Tii~ -irn-dpou 1"0AÂour; TW'I IlEpo-i wv

OCnlbCb~aocv, ToUTo ~(, fn,,31) iy(vovTo ~iaocL vU-
>tT!~, ocv-îiyov 11-~·,, -ro 0:1"' l(mtpYi~ >tip~ ltU>tAOVfLE•
vo1 , "Pa~ -rnv Ioc.Â11+1.ivoc , o:viiyov 8e. ol «fL<pi -rriv
1
Kfov Tl >tot! '")'I Kuvoo-oupe1.v t Tncr.rfLE'IOL, xocnr,_ov

n fLEX.PI Mouwx_(Yi, miner. 'îO'I 1"0p0p.ov Ţ~(j\ v·r, •J,;(.
TwvSE 3l Et'IEXEV ocv-îiyov -roc, vfac; , L'IGt. o·)i TOLljL
~EAÂ·(Jo-1 fLYiOE <puyav E~~. cin' OC1"0AGt.fJ-t0E'l'îE, EV
tj Icr.AIXfLl'II ~OÎl'I -rfow TW'I E1" 1 ApTEt1-tO"t(p ocyw
vio-11-oc-rwv 5 • 'Ec; Se. -rnv 'IY)O-îOGt. -rriv IJlunOCAElet.v ><.7.-
AEOfLEVY)'I &,.,g(ga.,ov -rwv IlEpo-iwv • TwVOE âvEXEv ,
wc;' E?nOCV y lv't)-rcr.1 'IGt.UfLcr.x. tY)' iv0ocuTOC fl,OCALO-'t"O( i~.
OLO"OfLiVWV I TWV n ocv3pwv xix! 'îW'I 'IIXU't}"( IW'I ( EV
yocp 311 1t6p<p 8 -r-îi, '11Xu11-ixx. (Y), -r-îi, 11-fAAOIJO"'t}~ fo •.
o-0ixt EXEl'îO 'ii v'i)o-o~), \.'vix TO'J, 11-e.v 7 7t!p11"0ttwo-t,
't'Qur; 3e. Otix<p0dpwo-t. 'E1to(auv 3E 1n1.~ "t'Gt.UTcr. , w;
fl,11 1"uv8ixvo(ix-ro ol evixniot. m fl,EV ~11 '\"O(UTIX -r-îi;
vux:ror; ou8e.v oc;rnx.0111:(J0EVTEt; 7t1Xpet.p,fov·rn.
Twv Se !'I I-xhfJ.îVL o-, p-xn,·rt7lv iyive.,o c:iOto-11-0,
Aoywv 'ltOAAOt; · ~OE,;et.v 3~ o •~)(.(t) o·n t7<pE<1t; 7tEpt-
1. Kvx>-ovµ.6'101 (de xux>-60- kU promontoirc Artcmis10n .

µcu, et non de xuxl-Eoµou, 4. T wv ITspo-1 wv, des Per-
qui doanerait xux>-e6µevo1 ou ses : genitif partitif.
xux>-ev µevo1) , en veloppan t, de 5. 'E1wroµevwv : futur
ma ni ere â envclopper. rnoyen employc pour le futur
2. Kuv6aovpccv, Cynosure. passif; . _ .
C'est le nom d 'un promontoire 6. Ev ... r.opw '"l i vccvµ cx·
de l'Attique , au sud de Mara- xl11, ,'i] ,
µe n0Ja11, foaa6 cc,
Lli on. Ma1s on si~nale ici une rn r le champ (litteralement
diffic~•!~e g;e~~rnp 1igue,- , • le pnssage •) ele la fu ture
3. l wv rn J\pnµ,a«o cqro· bataill e nanl e.
vrnp.ci.,wv, leurs e, ploit~ ( la 7. Tov, µi-,: a s.noir « Ies
victoi re remport.ee par eu! leurs D • tandis que ~ou; O!
~uelqu e temps aupftrnvant) Msigne Ies ennemis.
9.74 BATAILLE OE SALAMINE.
tX.UX.AOU\/ŢO 1i\a, V"t)UOl ol ~ciptel'.po1, &.n' WIY"lt'Ep

,·îi. 'Yl!J-EpY; wptvv 1 OCU't'0 1J, n-rocyii-ivou,, i~Ol!.!0'1
'-OC'îOC x,_wp"f'JV ,Ivou. IuVE(JTI)X.O't'WV 1 aE 'îWV a,potTil-
ywv, i~ Aiy(v1), ~IE~"fl A.p1CJ't'da'1), O AuCJlf.'IX.)'._OU,
ocv-rip 'A.8-,ivocîo~ !J-f.V' i~wa't'potX.IG!J-EVOt; ◊E U7t'O 'îOU
~ll!J-OU, 't'OV iyw VEVOfLIX.OC, m.N8ocv6ii-,vo, OCU't'OU 'îOV
't'p07t'OV, &p1CJ't'OV &vapor. yeviaBoct E'I A.01)v~,;1 x.ocl
~ l ,
,
ut~.(X.LOTor.Tov. •
Ou-ro, ou qi(-

lov' 1.)'._ Opo'I ~E 't'OC f.1.0CAtG'îOC. U7t'O Of. fJ,EyocOto, 'î{uV
1t'OCpto\/'t'WV X.OCX.W\/ AYJ8-tiv ix.E(vwv 7t'OtEUf.f-EVOt; i~cx.oc-
AEE't'O, 8i'.Awv ocu-r~ '1U!J-!J-Ei~oc1. Ilpoocx.'1)X.0Ee Ot OTt
IJ1t'EU~OH'i ol OC7t'O IlEA07t'OVVYJGOU ocwi.ym 'îOC~ vfa,
1t'po, 'îOV 'ICJ0p.6v. 'n; OE i~'lJ)..Oi ol 0E!J-IOTOX.AE1lc; ,
!AEYE AptCJ't'e(31), 't'oc3, · « 'lip.ioc, (f't'O((JtOC'm X.PEWV
EaTI lv TE. Wjl OCAA(jl x.rupcj> x.ocl ~-ri )(.O(t iv ~~oe s
rrepl 't'QU • 0)(.0't'Epoc; -ii[Liwv 7t'AEW ocyor.Ooc 'TT)V 7t'OC't'piO<X
lpyfoHOCI. Aiyw ~i 't'OI O't'I îaov E(f't'I 7t'OAAIX. "' x.or.l
o).(yor. )..iym mpl <X1t'07t'AOOU 't'OU iv8,unv IlEA07t'OV-
V'Y)OIOl<fl. 'Eyw yocp OCU't'07t'TI)c; 't'Ot )..iyw y,voii-evo,
O't'I \/UV' ovo' !Av OiAwcr1 Kop(v810( . 't'E X.0(1 O(U't'O<;
Evpu~d.~'Y'J,, otohe EcrO\/'t'O(I EX.7t'AWO'OCI. 1t'Ep1ex_6-
11-eO(X. )'; P IJ71'1) ,wv 7t'OAep.iwv X.UX.A~. i\.n' ECJEA0wv
'i(f>\ 't'OCU't'O( CT'Yl!J-'YJVOV. )) "o ~· OCftfL~E"t'O 't'Ota(~e .
5
« Kip,oc n )'_pYia--roc ~IOCll.tAEUEOCt x.ocl ei'.i -r\yyu)..oc,.
1. "O=!p -ri\~ ;µe p't)C i:\p<IN, certaines autres circonstances,

comm e ils nva1ent TU pendant ol surtoul dans celles-ci,, c'est-
la journce. a-<lirc, ii y a des circon•tance,
2. :EvvE<r'tl'\X6TWV, elant 8UX ou ... ,mais dans celles-ci surtcut.
prises. 4. IlEp \ To O, sur la que•-
3. "Ev T! n ,~ ,n:,~
xm ptp tion de savoir.
-.a, â~ xa\ tv <'!)OE, c dans 5. â10txd,ellec11 fait .tllu:sioo
BATAILLE DE SALAMINE- 275
Toc y«p âytil i8EOfJ-'Yl'1 t ytvfo8Q'.1, OCUTO,; Q'.uTo~;'

YE'IOf',E\10~ 'Y)ll.!,,;. "1<n11 ytip ~ ip.ic 7'01EUfJ-EVOC Te!
lîOltU/L!\IOC i.mo .1\1-rJ~W\I 3 • ".E3u y0tp) 8-n Oul!. faovn,
ffltÂO\I i,; /LIXJ.Yl\l x.oc-r(a-roca8or., ol UEÂÂ'Y)\IE~, oci>tov-
,or., 7'CltpMff)<1ota8au 4 • :Eu 3a:, 47'ttmp .;\xu,; )'._p'Y)GTI)'.
oc1,ocyyinw11, atu-ro~ aqn ocyyu">.ov. 'Hv y0tp iyw
or.u-r0t ">.ayw , o6~w 1,Âocaor.,; ">-iyw x.ocl ou 1,daw.
AÂÂ<X aqa a'rl/L'Y)\10\1 OCU'rO,; 1,otpt">.8w11 t~,; ix_u. 'Emocv
0€ <1'Ylfl-1l\l~;, 'Y)\I jLÎ'I m(8w'ITIXI, 'rOCU'rlX O~ 't"I)'.
:<.<XÂÂlaTOl. 1 'Y)'I ·8i OCU'rOIGI f'-~ 7'L<1'rOC ytv'Y)T:X.L 5,
op.010'1 'rlf'-~ &a'rotL' ou yixp ,n OLOC~p-riao\lTCH, El7Hp
7-tpux.oiu8ot notv-ror.1,08,11, w,; av ">-iyrn; . )) TOCU't"IX
w~ Yiptai ol, '7,IX'/Ţot TOC lo11-rot e n..yE 1,ocpEA8w11 â
'Ap1an(O'Y),;, qllX./LEvo,; i~ A.ty(v'Y),; 'rE .;\x.w x.ocl p.6y1,;
Ell.7'Âwaoc1 ).or.8til11 -rou,; Î1,opfl-EO\IŢOC,; · mp1i:,: M&()'.I
y0tp 7,0C\I ŢQ a-rp0tT07't◊O'I TO 'EAÂ'Y)'IIXO'I trr.o TW'I
nwv TW'I Eip~E(I) · 1,ocpixp-riEa8:x.i TE 0-U'IE~OUÂtVE w,;
ocA.~'Y)aop.i11ov,;. Kar.l o p.E-11 -r.ar.u-r<X. sfaot,; p.nMT'flll.iE,
TWV lH, ot\J't'lt; ly111ETO Âoywv ocp.qi1a~oca('Y). ol yl)'. p
1tÂtuvt,; Twv a-rpixT'Ylywv o•'n,_ imC8ov-rri TOt foocyyeA-
o~
8iv-ror.. '.,\ 7'10-'rEO'ITW'I 'rOUTW'I 'Y)ll.l TPL'rlp'Yl,; ocvopwv
aux prernieres parol es pronon- 5. •ttv ... aU'toîa, 1,1-TI '1tlaTCl
cees rar Aristide. · ylv"l)t<X< equivaut absolumenl
1. E8!0iJ-Yl• • je desirais. a ~V 11~ ml6wvTtxl : • Si la
2. AutOTl'nl, : 80W1-euteodu chose ne se fait pas croirr
tilV'tWV, d'eux, s'ile ne te croie ni
3. ·1aii. r«P .~ sµ.fo TlO«v- pas. , , • , •
1'-Ml ta: TIOl&U!La.<X VTlO M~- 6. o, Y)p,aa... a eon a
0""t.sache que la mauoouvre c~ mots ont ~t~ introduit ,
<Ies MMes orovient de moi, est d1.11e le texte po11r combler u11 r
faile ltmou iustigatioo. lacune.
4. [lap<XaTT)o<Xo6cu, leo mel- 7. Twv âl : enteodez ,,;:;-
Lre de mou L'Ote, Ies ameoet 8!: o,p_<Xî"l)ywv. (Compar cr pag,
fa.re ee que je voulais. 273, llguc 19.)
270 BA TAILLE OB SAi.AMiNE.
T"l)v(wv 1 ocu-rop.olfouo-~, rii, 11p;:e «V11p 1 Ilocvl)((•no~

o Iwa1p.ivio;, YITTlp OY) l°qllpi niv ~A"1)6uocv 1ţiaocv.
~LOC OE 't"OU't"O -ro ipyriv iviypif"tl,;ocv T11v101 ăv
MAcpOtl'.H F.~ TOV -rpC-rro1oc' iv TOfoL TOV ~ocp~:x.pov
r.HeAOU(H. Iuv ~~ <'!°iv W.UT'fl T~ v·r,l TTi ocu-rop.oh1-
crx,;r;. li; Ioch:ILÎ'IOC
r·
;~mA"Y)O~ii--~
'
TO 'l~UTIX.OV TOt(!L
"nl,"Y}ljL ;., Toci;' oyowx.ovw. xocl -:-pt"Y}X.OIJ(oci; vfo.i;.
TOÎ(H ~E "EAA"Y)O"L w; l't"LO"'t"OC 0"1') 't"OC Aeyop.evoc 'l)V
• T ·11v1wv
-:(J)v , ,,
p"Ylv,oc-ri:t. s ,-,,
, 'l't"OCoiaxw-:1...,ov-ro w;'
vi:1.u11.oc-
' '
x.+.crovni;. 'Hw; 't"!. ~"1') O•.iqismf, xocl o'i: lj\Jnoyov 6 '
--:wv imboc-riwv 'l't"Ot Y)cr::r.p.ivot, ,,pc·11y6pwe e6 l-x_ ov-roc'
p.e.v ix „:iv-rwv 0ep.tcr-roiAE"Yl<;, -roc OE imoc 'l)V -rriv-ro.
, , _ " , ~ • ,, , ,
TOC x.pe,;crw TOLO"L EljljQIH OCV't"L't"L6op.EVOC ocroc eV ocv-
0pw7tOU fUO"L x.ocl X.IX't"OCO"TOC<jL iyy(vETOCL - 7t0Cpoc1vfooc,
0"1') -rou-rwv -rx x.pfoaw oclpiEcr0oc1, x.ocl xoc-rocrcAi~oc;
T"Y)V p'r,,;LV , fobociVeLV ix.iAEUE ăi; -roci; vioci; . Kocl O\J't"Ol
!J-EV Ojj foibomov · ~vocyojLivo1cr1 ~, crqn ocuTix.a
e-::e r.fa1:0' ol ~ipbocpo1.
1. TY\viwv, Je Tenos (ll e de 6. Kcx\ oZ (article emp!oye
'" mer Egee, ,•n lre Delos el comme pronom), et cux : suJel
.\ndros). general, auquel se subslituc
'.l. 'Av~p - li manque sans plus bas un sujel parliculie,·,
duulc ici nn nom de pays, a savoir Ex 1tcivtwv 0eµtcn-o-
cu mme TT1v10,. x).iY\,, • enlre tous Themis-
3. Tov Tp(1to5cx, le trepi ed tocle. •
(offerl au temple de Delphes 7. 11poY\y6ptv• •v EXOvtct ,
par Ies Grecs, aprcs la victoirn donnait d'e:rcellcnls conscils.
~c Platţ,e el l"expulsion defi- 8. TCL .. . E1teei ~v 1tctvt:x ,a
nitive des llarba res ). xpiaaw totat Eaaoat CXv-rt-rte:
-1. 'E, tO:; ... , de manie1>e a µ<vcx, son discours eonsistait a
,ue,udrr. le uombre de ... opposer Ies bons ci Ies mauvais
5. Tix l.sy61LtVCX ••, P~!J.CXTCX molifa qui pouvaient inftue,
doi t Hre considere comme for- sur la reoolution a prcn-
mant une ~xpression unique : dre.
• Les paroles. » (Compar, ·r page 9. 'E1ttxicxw, forme ionieo
8 , nole 1 O.) ne pour E1tExttV"[o .
BATAILLK DR SAU.MINE. 1r.
Ol tJ-!V 3'11 IXAAOt ~EAAY)V!, OCV!x.povov~o )(,0(1
~X.IA.AOV TOt, v,or.,, A!A-mÎY), oi,
11.VTIP 'A..&rivoclo;,
eC:cx.vor.x_&al, I -nil tl'-~±AA!L. I•J!'-~AIX.X.!Î(J'Y), 1 'Ni~ oi
•Eo~ ud ou 3uvor.l'-i.vwv 01.~or.°>.Aoty-rivor.1 s, ou-rw 0'11
'll ă.no, A!'-nv(11 ~0'1)8fovn, auvil'-10-rov. A!.)"ETlltl
OE w, ipixcrfl.cx. crip1 yuvor.1x.o~ . i,pocv'1), ,pcx.varcrcx.v oi
01cx.x.E°Aaua0Lcr8cx.1' fuaT! x.cx., &mx.v 01.x.ouacx.1 -ro Twv
'EAAY)VWV a,por.-romoov, ovuoiaor.aor.v ~pO't'Epov TOCO!.
(( 'n oor.,µ.6v101, .fLEX.P' x.o,;ou iTI ~j)UfLV"lV Ot.Vllt-
, i.
x.pouaEa&a ; » Ktnor.' ,uv
\
01)\ A.ftrivcx.fou;• !TE-rcx.y_cx.-ro
I J I
<1>o(v1x.E, (o1Yt:OI yocp a1x_ov TO ~pă, 'E'X!ualvo, 't'i

x.cx.l i=ip"l~ x.ipcx.,), x.cx.-roc OE Aor.X.EOIX.lfl.ovfou; "tw-
1
•I E, • OUTOI 3' a1x_ov 't'O 11'po,' '\"JJV 1)W TE XIX.I 't'OV
n Etpor.1ior.. 'E8,loxocxEov fivT01 cx.u-rwv x<XToc -rix,

0EfJ.laTOXAfo, iv-:-ol«, oliyo1, ol 0!. 71'AEGva, ou. "F,x_w
fJ,f.V vuv aux_vwv OUVOfJ.IX.Tllt -rp1'1lpocpx_wv X.ot't'1JAitllt1
TWV vi.or., 'EH'1)v(3or., nov-rwv, x_p'Y)crOfJ.OCI Oe. ocv-
-roia1 ou~&V 71'AT!V t 0EOtJ-'Y)(1T0po; n 't'OU AV~pooi-
I. 'EtON0<)'.6et~. s'el.ant nau- avait recours lorsqu'on v0Lila1t

ce hon, de son nmg. se derol>er au daager, s 001
'2 . l:1.1µ1t).0<·.. io-Y)~. s'el.anl parailre preudre la fuite.
mi• a coml,attre, luttant, re- 6. KO<~Gt... 'A6lJVl110\,I' ' I
sisl.aot. la hauteur des Athcni~ns, a la
3. UV Ov-vcq.&.E'tw" rl.ncdJcx- place corrcspondante a celle
Y~'°'' • comme Ies deu1. vais- qu 'occupaient Ies Athenie ns.
seaux ne pouvaient en finir en face des Atheniens .
(parvenir li t.enniner le com- 7. "Iwve, . Les Ioniens d' As,e
6at). oombattaient, bien que ma!gre
· 4. A10<xEuuo-0<o-60<1 , Ies avoir eox, sur la Ootle perse : ltero-
uhortes au combat. dole fait allusion piuo loin i
"· npupY)• ir,0<xpava•aa •. une tentative de Themistocl11
Ainsi s appelait la manreuvre pour provoquer leur <lefection .
ljUi coaslS\ait a faire reculer 8. npo, (avec l'accu"8tif ·ou
fe ,aisseau la proue eo avani . le genitif ), du cote de.
~ ramanl â rehours : oa y O. Xp"Planµ.a., Ol cxtiw to, oV-
r( H tR CI DOTE. !I
t1M BATAILLE DE SALAIIII'IE.
f1.0tVTO~ x.otl ~).ix.ou TO!i 'Ia•rnxfou, l:otf'-(wv IXf'-q»"

-:-ipwv, Tou3& 8a tÎV!lC.lV fL1f'-V"lf'-0tl TOU't'WV f'-OlJVWV,
?Tt 8tOf'-1l!ITwp f'-€V 3,i TO!i-ro -ro lpyov :I«fA.Ou
huplivvtuat x.ot-rotaniaix-w-rwv -rcii-w Utpaiwv, «l>uAot-
1toi; ~f tutpyfrn~ ~atalA!O~ ocnyp«fTl JC.otl X. wp1J
i8wp1l&-ti 1roU~. Ol . 3' tutpytffl ~ot!JlAfoi; opo-
cr«yyotl x.otllo-w-ratl mpal!J'TC. ntpi f'-lV VU\I "t'OU't'OU~
OU"t'W EÎ)'_t, TO 3a r.):ri8oi; TWV VEWV I lv ~ l:otAotfÎV\
ix.Epoct~E't'O, ot? !U" ur.' A.8-tivadwv ~ totip8t1pOf'-EVotl,
cl'.Î 8k ur.' Ai.ymi-rfo,v ...Â"t"l y&:p "t'W'I f'-€V 'ElA'1)VWV
ff•~v xocr11- voru11-otX. rov-rwv x.ad 11.ot-;tl: -r«~w, Twv 8,
~ocp~ixpwv ov-rt nTotYl'-'"wv l-~l ov-rt <ruv VOlfl r.OlEW·
~wv ou~sv , lf1-E1At To1o!i-ro crip, auvo(a,cr&oc, ot6vr.tp
i-:tEb'1). KotL"t'Ot 'r)!JotV TotTJT"r)'I 'ti)V Yl(l.'PTl" 11-otx.p<j>
il'.fJ-EIVOVti; atu-rol tWU"t'(J)\I 7i r.poi; Eu~OL1), r.rii; Tt;
:t?O~'JfLEO!'-tvo<; xot! 3u!Loc{vwv E'.i~~71v , iMx.li TE
hoc,noi; lw•Hov &rr,iata6at ~ct!JlA.!11:.
KocT!X p.i:v ~'11 "t'01~i; oc).loui; oux. lx_w ti.r.t!V
i,pEX.E(t.l~ w~ !X.tX<r't'OI, 't'WV ~ctp~lipwv 'Y) 't'WV
' F,Ur,vwv ' , -r.ywv(~OV"t'O , X.at"t'i,_ 3t Ap't'Efl<rt7)V
d~e iyivtTO , cir.' wv ,.~~OX.LfL7la'! fiillov C-:1 r.otpo:
~ot'7tAi't 'Er.t1~71 y!Xp ic; 8opvbov r.oHov tir.Cu't'o
't'Cl ~,:r, rnHoi; r.p'11Yfl."-'t'tX' iv 't'Otr.'(p -rt;> X.ott pw 'Y'
v71iic; +. ApTEfl<r171i; i~t(~X.!'t'O ur.o \IEC<; A't"t'IX.'YJ<; .
1
1tot! '11 oux. exoucroc 31ocipu1 trv (tfr.poa6E y«p atlJ't'Y)i;
5sv n hiv.... ma îs je ne fe!'lll 'l . Twv flixpSeip..,, ~ ~&)•

aucut1 11M1re de ces ooms . si 'EH,\vw• doit ~tre raltache,
ee o'e,t de celui de .... dans l'explicatioo, i .ove ~-
t. TO ... 1tATl60, 'tfu'tl Y!tÎ>~, Aovc.
la ~lup•n d~ •••-ux (fle 3. K11\ ~, el elle. ReawqlW
la lfotte pel'le\. l'anacolotbe 1tix\ I\ ... 18ell o!.
1.U.ULLE DE SALAllli'i E '171
J,Gcv &na.1 Vt!; flÂIO'.l , Y; ~t OCU-nj; 1tpo, 't(Î)V

f'-«-AIO"TI)'. 1 h ,j yz r:t.VE !OU'îOC), l3o~i ol
,;o).i11-C(a)V
-ro!, -,.QIY)O"Ctl I TO X.OCI 'îVV'YjVEIX.E 1 1t01'1):Ji~. â1c.>x.0-
f'-'V'l'l y«p &,;o -rr,, An1;,.r,; 'ripo•J'îO'. ivibocA! 1 'n)!
,,uri civ3pwv TE Koc}uv~iwv • x.ocl OCUTOii !1tl1tAWOV-
TO' TOii KOCAUV~EWV ~()'.O'\ ).fo, âtXfLIX <n6ufLOU · ou
f.tlVTOI l-,_w ELmîv . ouu Et lx -,.povoiT), O'.UT<)'.
f1tO lT)O"E, ou·n EL GUVEXUP-rJO"E 7) TWV K!1.AUV~EWV X.OCT<)'.
rux_T)v 1tocpocm,;oi:icr0'. vr,ii,. ·n, •~1: ivibocAi TE xocl
X.O'.Tt3u_(f! , EU't"U)'._t'!) X.PTlO"OCfl-EVT) ~mA6oc lwuniv
i,oc6oc ipyiano . oTE yocp TT,' A7TLXT,' VEo, TPL'Yl-
pocp-,_ o,' w; EI6i fLIV Ef.tb/%.AAO'J(f/XV VT)t ocv~pwv ~ocp-
bipwv , VOfLCGoc, niv vi.oc niv Ap-:-1.p.10-tT), 'Yl 'EUT)-
-.(~oc Elvoc1 TI ,x ·~_TOfLOAiuv ix. Twv ~ocpba.p<uv x.ocl
IX•~To t,;1 «fl-uvm . oc-rroaTpi~oc, 1"po, &noc; hpi-
~ETo . ToiiTo p-l:v 6 T01oiiTo ocu't""~ cruv+,vux.E yEvfo6oc1,
31ocq>uyEîv T• x.ocl fJ-l'l ci-rro).fo6171, TOiiTo ~t O"JVf.b'J'i
I '
n
W'îTE T '
X.IXX.OV E• pyocaocp.EV'YJV
'
oc-rro' .TOU't"<,,-;
' '
OCU't"'Y' )V fL:X.-
,
). 1GTOC EU~Ol<.LfLY!'îOC l -rrr:t.p<)'. Ei.p~~· - AiyE" OCI yr1.p ~IX-

'îLAf!X 6'YJEUfJ.Evov fJ-0'.6 sîv 1 -r-i,v vfa lf.tblXAOiiaocv, x.,x!
~+, ,tv:,; EL7-EÎV 't"WV1t~fEOVTWV " « <1fo1tOTOC, lip~; 'A p·
-rq;.1,; i-rivw, E~ a.ywv (CETtH , ·"1i xc1. 1V !/1. ,wv 1tOAEf-1-twv
x.1 -:-~~•JO'E ; » xocl Tov ro i1mpiicrf1oc1 El OCA'YJ6i1U, icr,(
1. Ilpo, ~,,. 1to>.111-lrov 11-a- 5. •a~, de quelque Ca~on
l 1a-tix, le plus Toi•ine de., ~n- que ... , que ce BOil par basar d
nemis . ou autrem,cnt que ... .
'1 . Euv ~vm<&, fot util e . rrv-- 6 Tou~o µh . d'une pan.
cura le • alui. ~. ~vveg,, (~O' î ! . iJ arriva
3. •Hpouaix ; , Ef,a. l. , , .., qu e
poMa el donna contre, alia R Kcixov Ep ya.aOlfiV T)V, lui
donner conlre. ap ,.l fait du mal (a Xerx es\ .
4. K:1,uv6lwv, hahilllnto ri ,, \I Mixee:v , avvir .a pen;u .
&hnde (en Carie\. ' O K~l t:h._, et lu.i {XenPsl
BATAILLE DE SALAIII"&
&p-np-1aiY1, TO lpyov, ltCl'.L Tou, qiiiv1u, acx<piw, -ro

0
i-:r(IT"flp-ov T"ii, vto, 1 ima-rcxp-i.vou. · ti)v 3i 310tqi6cx-

ptiaixv Yl'lrL'îT~VTO I EIVOU '!rOAap-{YIY. Tix 't'E yxp
&.nex' w; !tpYiTOtl, cx•~tji (JV'l'1]YUX.I !<; !UTUX (Y)v l
yEvop-tvix, it«I TO Twv ix. T"ii; Kor.Aw81x.'r)1; V!o; p-Y1-
~€vix 1broaw6ivT0t lt0t"r'Y)yopov JEYfo60tL. Eip~1lY o~
e\mîv AEYETOCL 1'poi; TOC ippoc~op-ivix. (( Ol p-iv ocvOpe,
yeyovixa( p-01 yuvocîx.E; 1 ixl ~E yuv!XLX.E, . ocvOpe;. »
TocuToc 11-e.v Eip~11v ipixal EÎmtv. 'Ev Oe T(Î) 7"0v<p
't'OU't'<fl OC7"0 i-i-e.v r6ocvE o a,poc't"1lyoi; 'A piot~lYV~~ a
Aotpefou, Eip~EW f.i.JV ocOeAqiEo,, oc-:ro' OE. OCAAOI
7"0AAO( 't'E x.ixl ovop-ixa·rnl ntpaiwv x.ocl M'1)0WV
x.ocl 't'WV ocHwv au11-p-a.x_wv' OA(yoi oi
TLY!I; x.ocl
'EAAY)VWV. OCT! yocp vim !'!rl(JTIX.!-'-!YOL I 't'OÎ(JL 0tl VE!,
owp!h(povTo, x.oc! !-'-"rl iv x.upwv VOfL<fl IX'!rOAÂU!-'-EYOL 1 ,
t. T"rl" IocAocp-îv!t 01iveov. Twv ~E ~ocp~iipwv ol 7"oÂAoi
iv 'tji 6or.Aia~ OLE<p6iipY1aor.v, viuv ou><. l-rr1aTiip-ivo1.
'E7"!t OE oct 1'pw-ror.1 9 i. ipuy-riv t-rp1X7"0VT0 1 iv6ixu-rix
'.1. l „AEtlî't'OCL ~LE<p6dpov-ro . Ol yocp oma6E T!Totyp-i-
,oL i. TO 1'pOir6E tjaL 'IY}UIJI -rrocpiivocL ~upwfLEVOI
I
1. To e1ti aY)II.QV ni, v10, x_i-,iv, tournerent a bieo pour

la figure (sculptee ou peint: elle , lui reussirent.
a
e l' ava nt) qu i servait fhlre <i. 'A1t6, Entendez: cx1ti6cx-
reconuaître. qui di stinguait son vo"'.
Tai~au . 5 . Ka\ µ-i) ... cmoHllµ ,vo,
2. 'H1da'tet\l'tO , • ils pen- equivaut a XO<\ o[ µ-iJ ... .in,.\).-
snient, • marque ici uo e simfll e iuvro. - X«pwv v611-,p paraît
opinion , laquelle memc se sign ifier propremenl • la l01
trou~ait ~tre er,rone~ , par op- dr la guerre •• ou eocore • le
posit10n a aaq,ew, e1t1a-t0<11-l• j ugemen t des arme• •. lllais,
,ou,, • ayant une connais- daas l'usage, celte locution a
sance P. Y::lrle de ... , connaissant frequemmenl le sens pur el
bien . • simple de •combat•·
3. A~'t~ fJ'V'l.,,VP.lYI E!; EVTIJ- 6. AI 1tPwT0<t. SoUHlnt. vie<,
BAT~ILLB DE SALAllll"B, 281
~ ăt-,.o3i~6fL!YOL TI lC.od or.uTOL lpyov ~or.11,Ul, "'Îl°'

O,,!Ttp~a, V"t)\Jal t'uyou~a, -,;ep1im1-TOY I.
'Eyi-11T9 3a lC.CJ.l TO~! iv T<°jl 6opu~ TOlfflf) • TwY
T\Y!~ tl>OLYLlC.WY, T,WV oc! VE!, 3U(p6cipor.TO, i16ovT!,
nocp« ~or.1111,or. 3,ibocHov Tov, #lwvor.,, w,
3,' ElC.f.t-
~O\JC:: ăt-,.oloCor.TO .oc! -.,ii,, C.:., npoMnwv 1 • IuV1Jvqiu
f d rl t I I l \ t
wv ouTw wni lwvwv T! Tou, aTpoc't"'t)yoti, fL'YI O(.-,;o-
).fo6111, tl>ow{xwv T! TO\Ji; S1ocbocÂAOV't'CJ., AO(.bEî~
't"OIOV3! fL1a66v. h, TOUTW\I TIXUTO(. liyovTwV ivEbO(.AE
V'1)L A't"t'llC.'f) Ior.fLo6pYl.llC.tY) V'1)u,. "H T! ~~ A't"t't)(,·~
x.ocnOUETO , X.O(.l tn1qiipofLiV'fl Aty1v0(.ÎY) V'1JU, X.O(.TESuaE
Twv l:O(.fL06p'fl(x.wv ~v vi.O(.· &n SE tovni; ocx.ovT1-
<tTor.t ol IO(.fL06p-ii1x.Ei; TOv, imbOCTO(.<; ocno 'rii, X.OCTO(.-
~uaoclTt}., va6, ~OCAAOVTE, otnllpOC~O(.V 1 , X.O(.L E?;EbY)GOCV
n X.O(.t fox_ov ocu't'l)V. TO(.UTOC yevOfLEVOC Tl!>u; #lwvO(.,
ippUGO(.TO. w:; yocp d~i a;pEO(., Eip~'YI, ipyov fLE"{OC
lpyocaO(.fl.ivou:; hpocnno npoi; TO\J:; «1>o(v1x.or., aloc
uneplumo1uv6i; TE x.oct ?;OCVTOC:; 0tLTlbJfL!V0, 6 , x.oc(
Cff!WV EX.f.A!UG! TOC<; x.i;por.loci; ix.nOTOCfL!ÎV , !vor. fL~
OCUTOl x.or.x.ol YEVOfLEVOI TOI.I, iX.fLELVOVOC, lhocbocAAWCJI.
~OlC.w, ycip TIVOC r~o, Eip~'1l- TWV iwuTOU lpyov 't\
!X.îtO~EIX.VUfL!VOV lv 't'ŢI VOCU(L0f.X. ,~' X.OC't'lJfLEVO, uno
T<i°> oup!i: T<'j'> otnfov Ior.AOCfLLVOi; 't"O x.or.AEETO(.I Atyoc-
1-E ~, otV!nuv0ocVETO TOV ?.Oll)G0f.VT« , lC.OCI ol ypor.fLfLOC •
1. Ilep1!,m,-ro, , se heur- fond . L'ao rrste mal'que l'entree

ta ient contre . dam l'ac:Uon.
·o, 1<poMvT ,. (sous-en-
2.
tendu au-rii>v), al! mdu qu'ila
4. (!1rx \11t~p).~1<eoµiv6, u
xac\ 1<etv·rcr., a,-r,wµsvo,, com-
naient trahi, fait , efeclion. me un homme dans l'affii ctio n.
5 K etTet8udO"I), qui anil qllÎ accuse toul le monde de
f• it Qne leur navi1 e coulail a "'ll1 malheur
1111 BAUILL& Oi 8.il.l~IH.
Tl<M'otl civ,ypot,ov notTpo61v I Tov Tp11Jp0tpX, ov x. 11.1

'filv -m>AIV.
Twv 3, ~otp~p„v â; ~ Tpot,;ofdvwv x.oti
ill,,;}w6vTWV ,;po; TO 411.&lYlpOV, Ai.y,vyjTotl u,;o<JTciv-
Ta; 1 iv T. ,;op611~ lpyot ci,n3iaotvTO }oyou oca,oc .
01 f"V y«p A6-rivotto, iv -re; &opu~ lx.!pocl~ov TOC,
T! ivTl(JTotf'ivot; ltotl Til; ,,uyouaot; TWV VlWV, ol
Se A.iywyjTotl Tot; b,,;).wouaot;· Oli.<»; 3i TIVI; TOv_,
A.81)votfou; 31ot,iuyouv, flPOf'IVOI !(J&,;t?;TOV f.;
TOu; Ai11V't)T/X;. 'Ev60tu-rot auvaxupaov vtt; -;j TI 8a-
f1,1(JT0ltAÎO; 3,wx.ouaot V&ot, ul YJ Ilo}ux.phou TOU
K.ptoti, civ3po; Ai.y&V't)T&c», VY1l '"~otAOU(J(X 1,3Ca>v(~.
'n; 3a foaî3t ti)V Viat ti)V A.'TTlll.~V I> l10A!Jll.p1TO;,
1
i.yvw TO a"rlf'"tllOV i36>v ~; aTp«TYly(3o;, x.or.l ~aat,

-rov 8!fLlil'Tox.}fo: i,;tx.tpTOf1'11<7& i; -rwv AiywT1TtC1>v
TOV f'-'113,a11ov I ovu3(~c»V. Totii-rot f'-'V vuv -rii V'Yli
lf1~0tA6>V I> Ilo}ux.p,-ro; ci,;appt~l i; 0tf1.1<1TOX.Aiot •
ol 3, ~iip~otp()I TWV atl vit; -irap11y,vovTo ', fluyov-
Tt; ci-ir(x.ovTO i; IJIOCAYlfOV u-iro TOV nt,OV a-rpatTOV 1 . 'E'I
t. II01-rpo6,v, en indiquant Sparte, i l'in1tigation des Alh~
le nom de son pere : le nom n1em, pusa daus l'lle d'Egine,
du pere tenait )ieu au:1 an- afin de eh6tier Ies auleun pre-
ciens de nolre nom de fa- sum& de celle defeclion . Crios,
milie. le pere de l'EginHe donl ii
~- 'Y'1toa-tciv-u,, ayant op- 1'agtl ici, avait ele, a
celle
pose de la re1ialance (i leur occuion , emmeml pruonnier
tuite) , leur ayant barri le par Cleomene, nec neuf de
pwage. se, compatriotes, et remis en
3. 'E, -rwv A;·'(lv"l)detv 'tOV d~pt\t e■tre Ies main• des Ath&-
11-11a,a11-6v , relat1vemeal au nieDI,
medisme prelendu de, Egi- 4. IIap,ey!vov~o , anient
11elea. Lors de I' e:1pMition de e_cliap~ l la deatruction , •nb-
Darim, le, Eginetes lui naient 1IstaIeat.
" donne la lerre et I' ean >. :I. 'A.1tlxo'ft0 ••• ~ -ruv 1t1C'ov
Presque auMit.61, le roi de a-ipllff~. viuen& se meltnl i
BUA.ILLB DB SA.LAIIII\A.
ISi ~ YlltUf1-lltX,lţ! TOC~ .;jll.ouaocv 'E).).:,ivwv &piau

A.lyw~nu, inl ae I '.A.8-riv11tlo1, &v3pwv 3, lloAull.plTOC
Ta b Aiy1viini~ ll.ClL Ă.&-,ivatlOI Euf-'-'V11C T& O Avoc-
J'Vp«aLo~• ll.atl Af.1.m,,,, IlClA.A.Y]YaU;, a, )(.ClL I Ap-rl-
l''a,'1)\1 ăna3,w~a. Ei p.iv \I\J\I ,,,.ate, OTI iv Tel~
trAWOI . ApTlf.1.la,'1), 00)(. OC\I imtuaotTO -,.ponpov ~
.-1).i f.1.LV ~ l!.od ctuTo; .,\).w. Tola, yixp Ă.&-,ivoc(w,·
-rpn1pipx_o1a1 nctptll.!ll.tAWG'TO 4 I npo; 3, li.IX\ I 1b8).ov
lu1TO fA,UpLotl 3potX,f.1.11L I ac ocv. f.1.1\1 Cw1)1 i'l.~ .
3uvov ycxp TI i,n;oLti.iVTO 1 yuv11tlll.0t &'!ol TOC; 'i\&,;ivocc
a-rpot't'lU!a6oc1. Â.UT'1) f.1.!V a'1l, w; npoT!pov E(p'1)-mL,
3111<puyt, ~aotv 3, lC.ct! ol OCAAOL Twv oct vi,; mp11-
y,yovmtv iv Tq> INAYIP'f>·
'.A.3,CfA,11VTOV 3a 't'Q\I Kop,v61ov a-rpotniyov ).iyou«n
Â.&-,ivoc!o1 ClU't'(ll.oc l!.otT' «px_ix~, w; GW&f.1.Layov «.l
vi,;, {ll.nA«y&VT0t n l!.otl 1nnp3daClV't'Cl, T« lGTfot
h1p<XfLlVOV orx_,a6111 <p&uyov't'ct, iaoV't'ct; 3i TOU~
Kop1v8fou; T1)V aTpotniyC3cx <ptuyouaotv wacxu-rwc
orx_,a&cx,. ·n, a, ixpca: tpEvyovTClC yCna6ot1 ni,
IctAClfLIVLY];• ll.ClTIX lpov 'A.&-,ivcxhi, l:ll.1pi3o,. 1
1ttpt1"i1"-raw a<p1 X.EA"l'}'t'ct 6Eiţi 1"0fLtj ", -rov o·~·n
\'abri (sow la protection) de 5. Ilpo, 3e xcxl, et ea ..atre.
l'annee de terra ( qui etail 6. "O; /h. Entendea: ŢQVŢw
rangee le long du riva!le) . o, ci-,. .
t. 'E1t\ ai, el apres eUI, el 7. At<vov ... u i1tol!llno, 1ls
ensoile. wnaideraienl eomme una chose
2 . 'A ,cryvpcia,o,, du deme. indigna, iii s'indiguaienl .
nomme 'A,cxyvpoil;. 8. Tii, llcxl.cx1,1,i'l'fl, : sou•-
3. ·o, xcx( : i peu prea enlendu :,:..Sp'fl,.
comme 6a1t•P• • le mAme . 9. KcxTCl lpov 'A9'1)SCX<'fl,
qui . • I:x,pcioo,, a la hanteur d'un
,I. Ilcxp1xaxil.1vcrro, des in- temple d'Alhena (ou llinervel
llructions a cet etTel naient Sciras.
tlte donn41es. 10 TI101tt!1tn.- ~ .. , ... e.i-.
IIATAILLE lJE SALAMINB.
1"EfJ-~0tV't'0t f0tVY)VOCI o,i3ivoc , oon 't'L -nilv IX?;O T'ii,

aTpatTLY):; et36cn • 1"poaq,ip,(Sf)oc1 TOi(fL Kop1v&:01cn 1 •
l'fi3t 3t a1.lfJ-~IX.AAOVT0t1 tlvotL -&dov TO ,;p-îiyp.0t • w,
-:--ocp iyx_oti yivia/)1u TWV Vtii>v, 't'OU, IX?;O 't'OU XEA:l)TO,
liyuv 't'IX.~E. (( X~ElfJ-0tVTE, au fLE" OC1"C<1Tpi~oc- 't'IX;
vioc, i, qwy~v wpf"Yl'î0tl X.OC't'ot1"po~ou, '1.0IJ, ~E"U."Y)-
VIX.<; · ot 3t xr.ti 311 1 v1i1.w1n, olfov ix.uTo! Y!pii>vTo im•
x.pix.'t"ÎÎalU 't'WV ix_&pwv. )) Totti't'OC I AE)"OV't'WV ocmaTiuv
yocp 't'OV A.3EtfLXVTOV, otUTL, 't'OC6E ).iym, otU't'OL w,
otoL t!tv ocyOfLEVOL OfLYIPOL OC'lt"08v~ax.m.' -îiv f'-11
VLltWVTE:; q>ot(vwVTOCL ol qEAAr,vE,. Ou't'w ~~ oc,;o-
aTpi~IX.V't'OC ~V Vf.(I. 11.UTOV ·n ltlX.t Tou:; inou:; in'
i~Ep1ix..,-l'-ivo1a1 5 lA6Eîv i, To aTpix.Tom3ov 8. To•;Tou:;
f'-E.V TOLIX.UT"f) q>(ht:; EX. u U?;Q A8"f)VIX.IWV ', ou f'-EV't'OI
oc->:o i )'E Kopi•,/)LQL Of1-0Aoyfoua1, ocn.'
i;,, ,;pwTOt(H
,Jr~ E. 7-~ :X.\JTOIJ~ -:-ti" VOCUfLXIL"Yl( VOfJ-Î(ouaL yEvia/):u,
nop.r.·r,. quc la Pro„deuce leur yap 'tGt\l'tlX J.qb,,wv ~O• 'Ail,1-

fit ren'ronlrer. • 1'-IXV'tOV) et\J-n, ,cioe HJ«v.
1. OV-re: n "C'ctlv !X1rO -rije; 4. 'Ot; <XJTo't olo, tlE" ă:yb
a-rp ~nr1, Ern~c, i-pCJ'1f Epecr6cu ~E•,o~ â p:J'\pOt ci1to6v~axetv,
~oc<r, t op ,·,Oiow· ,, et (qui) en- r1u'ils eta,ent pr~ts a se' laisser
lra e n comm11ni ca tion a\'eC Ies emmener comme otages et i
Corinthi ens, avanl qu c ccu x-ci mcmir . Ofo, ·dva,, ~tre pr~I
pus~e111 nvoir aucunc nouvelle a, etrc en di., position de ... , est
de l' armcc. . â disti11g11er rle. oUiv -rE !Îvcu,
2. h.a't B~ : comme ~Or.. Nre capa bl e, etre en position
3. Ta ~~"' est mis au com- de ....
mcncement dP. Io plirase, afin 5. 'En' •~•py,xa~i,o,a,,
de la rattnchcr â la precedente. quand tont etait fini , trop
Si ll erocl ote avait JUge ă pro- lard.
pos d'employc r pou r cel obj et 6. 'E>.e,,, l, 'to a-tpa,6n•-
une partioolc, par exemple ilo,. Ici :,avoi,· rejoint, la Oo~te.
xal, sa phrase se filt ram enee 7. Tov~ou, ••• "to,avn, ipet~I(
plu s fa cil cmcnl â cc c1ue nous •x•• tl7to 'A611va!o:,, Toili CI
IJ1pelo11s 1.1n e cu 11slr ucl1on rCgu- qui est dit a leur mjet par !es
Ju~re , comme h a.\ (O.r.~al"iEt·J Ath imi Pn~
U.TULU lJE SA.LA.~lffll!.
11.a.p-rupfo 3i G'fL x.od -ri &.n"11 'EU~. 'ApLG''t'tt07)~ o,

b A~LfL«x_ou, ă.v~p 'A.87)va.lo~, TOU ia.l o).iy TOIJT't) Tq> 7Hpl Ia.Aa.fL!Va. yevo-
p.ivct>· Tă.3, Î,;o(u. ,;a.pOlAOl~tilV ,;oUou~ 'îW'I lmAL-
-riwv . oî ,;a.pa.T&TOC)'..iltTO 1ta.pdt TI)'I iix.-r-~v 'TT}~ .Ia.-
la.fl-1'1''1)~ x_wp"1l~, yivo~ fovn~ 'A8"Y)'liltÎOL , ;_~ TI)V
q,U'î'îGlAUOt\l CX.'i;i~YIG'E ocywv . Ot TOtJ, nepaa.~ 'îOU~ €V
ry '17)G'î3L Ta.U'i11 x.a.TEfOVEUG'Ot'I mxv-roc~.
•o~ o, YJ ·va.ufLa.)'..("1l 3u:).iAuTo , x.a.n1puaocvt e~ i,
TI)'I l:a.Aa.fJ,ÎVOf. ol "EAA7)'1E, 'îW'I va.u-r,yiwv oaor. -rocury
!'t'Urx.ocve l-n EOVTOf., f'îOÎfJ,OL Y)GOf.'1 E~ iAAY)'l 'IOf.UfJ.Of.-
x. (Y)'/ 1 ă).,;Î~O'IT!~ tj•H ,;tpLEOIJ~(Jt '17)UG( l-.1 '/..PYI-
G'ta8a.L ~a.aLAfa. Twv Oe. va.uY1y(wv ,;oU,x i.m:o-
lor.~v ă.v,1-'-o, ~iqiupoi; iqiept -rii, ATTLX.'ll ~ i,;l TI)'I
-i,16v« TI)'I x.a.l101-LivY1v KwAL«3oc 1 , W(t't'E ix,;om,;lr\-
a8a.1 -rov x_p71<rfJ,O'I Tov n ă.Uov mxvTa. Tov mpl T'l} i;.
YiltU!'-lllX ,"11~ TOf.UT7)~ etp'llp.ivov Bocx.tOL x.a.l Mouaoc(<p s'
,., X.Ol l X.OC'rOf.I Tilt' ViltUY)j'La.
X.Ot I 0'1) ,
TiltI Ta.U't1)
' •!:' IEL)'..8'EV'îOC
E<,E'
TO etp71fJ,EVO'I' 7t0AAOÎGL i-rE<rL 1,poTepov To6-rwv EV
XP"1l<rfJ,<ÎJ AutrLG"îpOCT(p 'A0"1)v0l( r
-ro lle).-fi8ee ,;ocv-ra.~ ,ou~ "EUr,vor.~ •
K ... >.uiacc al. T"•«t,.., ,pnfJ-Oia, ~pvtoua, .
Toii-ro ,3, ii-Lene OC'i;EAOC<ra.v-ro, ~Of.<rLAf.O~ foea8a.L
t. '0).lyq, ,, 1tplntpo• ,oi>- par Bacis el par Kusee : devin,

-rw•, un peu avant ce que celebres. Herodote a rapporte
j"ecri1 eo ce moment, ii y a piu~ haut une pnldiction de
peu de temii", tout a l'heure . Bac1s.
2. K..,>-,ali« : ii vingt stades 4. 'A1to1tt1t>.i}ml0u ,ov XPTr
au aud de Phal ere. afJ-OV ,b,,:t !).).ov 1tll'J'tC1 •. .
5. Ba,1<a, -.«\ Moua «l.., , ""' a.;, ,a\. . . TO alp"l~!-.o,.
• l.BRX~ lUGB PAR UN i'iRs&.
LIII
XBRXBS IUOB Pil UN PBRH .
(LiT. IX, da. Ul.)
lff1Xyivo; o ~puv<,>vo;, oc"7lP 8li~<do;, m.itp~-

axtuotaocr-c-ivo; iuya.).w; ix.a.AH hd ~,CvLot I QtU't"0',1 TI
M1Xp86v,o'.I X.IX.I 1U'.l'"IX.0V't"IX Oipcriwv -rou; ioyL~W-
TIX't"OO;, X.A'r)6!V't"!; 3i OO't'OL U~OV't"O t . T Hv 3e TO' u-
' I \ 1' • rf -
~vov 7r.OLEUfLE'.IOV iv 81),~o-1. Ta.8i 3, '113-ri -roc i~i-

AOL~IX '1)X.OOOV @ipaocv3poo, ocv8po; fL&V '0p)'._0fLEVLOO ,
).oyC!'-00 3î i; 't"IX ~p&rot l iv 'Opx_oi,c,ivcj'). "Ef11 3e â
eipa1Xv3po; x.A-ri6~vlXL x.Cl! IXUTO; u,;o AfflXyCvoo i1.I
TO 3a~ov -rou-ro, x.).-ri6ii"IXL lU x.lXI 8TJ,1X,wv iiv3poc,
,rivT11Jt.O'.l't"IX, xlXC <71)1<,>V ou X. wpl; ix.ot-r&pou; x. AL6iivocL,
a.noc Iltp0'7l\l T! X.IX.I 8TJ~IX\O\I iv x.l.C~ ix.ci~. ·o,
~î 1ho 3!,~0U ~O'IXV '' ~LIX'lnVOVT(l)V I TOV IIipO"rlv
TO\/ OfL?X.AL\IOV, 'En<i3ot YAWO'(JIXV livTot, ii.paa61XL
IXV't"OV 01-031X?;O; ia-rL, IXUTO; 3, imox.pCv1Xa61XL w;
EL'r) 'Opx_OfLtvLO;. Tov 3î ai.mtv · u 'Emi vuv OfLOTpa.-
~E~o, Tl · fLOL X.or.I OfLO~ov3o; iyivao, fLV'WlfJ-OO'WIX
TOI yvwr-c--ri; ~; ir-c-~; 1 X.IXTIXAL'lo&atau 6il.w, ÎVIX lC.IXI
.lnacoluthe : la phrue eal 2. Eî"oVTo, 1111 reodaieol 4
comfl'UÎte d'abord comm~ si l'io,-itatioo. ·
Herodote ne Toulail parler que 3. 'E, TCX ttp&m,. Propre•
de I' oracle de Lyaistrate, puia meot : Juqu au piue ba■t
la touroure chaoge el cel ora- degn\ .
cle, desig~ an debut par Tliv
xp11aµ.ov , l'eat eosuite par le
i. ·o, & -
le repu fini.
a,i-v ~acn,
neutre TO ,lp'lµ. evov . 5. 410MIVOVTIIIV, - 0D
t. 'Ex.u !,t\ taiv"x : sim- buYail.
plemeal, • iovitaill\ un repas • 6. Mv'l"oavvai... pu\11-11,
lllUS IUG8 PAR Ul'I PERS!. :!87
r;pou3~ a.&ro, -i;apl O'IWU'rOii ~OUAIU!o-601.1 lx_~, -i«

G'U!'-C!)lpov-ror.. 'opiţi; TOtit'Ou, -roui; 31uvu!'-ivc,ui; n,p-
<roci; x.or.l TOV o--rpoc-rov TOV iA(?rOfLEV i-,;! -r<j'> 7;0Tlll.fL<j> 1
o..,por.-ro-i;a3,u6fLIVO'tl j TOUTW'tl '!;IXVTWV o~aor.1, QA(you
,nvoi; x_pOVOU 3uA60YTO,, OA(youi; TIV«<; TOU<; 1;1p1ya•
40/J-ivoui;. )t Tor.ii-roc TE &fLor. ŢQV IIi~v A&ym xa.1
f!TLÎvor.1 '!;OA.AOL 'ro>V 3or.xpuwv 1 • AuTOi; 3, 6wfL11<f0t~
't'OV Aoyov ,t-i;,tv -i;poi; or.u-rov· « Oux ti>v Mor.p3ov14>
1
n -ror.ii-ror. X.P""" e<ITI ).iyuv xor.l TOÎO'I fLIT exat'tlov iv
0CLV1) ioiio-1 mpo-,wv j » To'tl 3t fLITlX -ror.ii-ror. ,t1r1iv.
« E!iv,, o TI 3,î y1v1o-60t1 ex -roii 6,oii ~fL-rix.or.vov
in-o-rpi~or.L âv6pw-i;c;· ou3e yatp mn« AIYOUO'I i&iAeL
1n (61a6oc1 ou3,Ci;. Tor.ii-ror. 3t Ilapo-awv O"Ux_vol i-,;1-
a-rocfLtvo1 l-,;OfL!&or. &;.,,or.yxor.(11 evch3afLÎVOI. 'Ex_6(11'n)
3i o3uv"YI {O'T! 'ro>V e'tl &:v&p<d'lrOICJI or.uni, 'IIOAA«
ippoviov-ror. s fLYi3avoi; xpor.-rfov. »
Tor.ii-ror. I"" -roii 'opx.o/LavCou 8apacxv3pou YjXOuov,
x.a.! TOC3a -i;poi; TOUT01'11, wi; OCUTO<; or.u-r(xoc Aayo1
,;pa,
-rocii-ror. &Uoui; -i;pOT'iOV 11 y,vio-60t1 ăv IIAOC•
- T"l)V' fJ,«X,'
TOC I ~<fi , Yl'tl.
tftc <µi)c, 11D IOU'Hair {UDd 1tpu1ttv laisaer khapper beau-

marque, un t,!moignap) de eoup de larme. (litteralement
ma perspieacite. • beaucoup de - larmes •l -
I . 'EKL 1W 1101ClJ1'ÎI• IUi 111 3. nonm q>povio ffCl . Litte-
llard! du Heuve (1'.uope). ralement : • Qaud on tom-
i. M111!vcx, .... na. ,&ov a.. prend beaueouo 4e choses
IIODEIUTION DR P!DS.ll\lAS.
LIV
IIODBRATION DE PAUSANIAS
(Li•. II, eb. 78-79. )
'Ev n>.or.-rat,'f]<n iv -rcj> a-rp«-ro-i.i3'fl -rwv A.iy1v11-riw v

Y)V A~f-'-1'W'I Ilu8iw 1 , Airv"Y)TEWV ichv Tot -i.pw-rct. ' .
~ iivoa,w-ra:rov !"f..W'I >.oyov Î!TO -i.po; Ilor.u'î1'Xvh1v,
5
111'1X.0fLlVO<; g, rnou3ij D.iyi' -rei.3i- « ·n 7t'C1.l

K.A!Of-1-;po-rou, lpyov ipyor.a-ror.( TO~ tnHpq,ue; fLiyor.86;
TI x.or.l X.OCAAO<;, x.or.{ TOI 8io; -i.a.pigwx.e pucr&.f-1-EVQV
'M)'I 'Enoc3a. 11.">.fo; X.atTa.8fo8a., f-1-Ej'~(jTQV 'EXk~vwv
TWV 'Ylf-'-•"'~ raf-'-i" . Iu 8e x.111 -ra: ).o,-i.ot -r& i„1 Tou-
To,11, 'lt'OIT)O"OV, ox.w.; >.oyo.; Tt ae lx.~ l-r, f-'-l~wv 1 , x.ct.l
TI<; VO"Ttpov ipuAOC!JG'r)Tatl TW'I ~or.p;«pwv f-'-"rl u-i.cipx. m
lpyor. ii-rcia8«).« 'lt'O\EWV k TOU<; ~EH"Y)VIX<; . Aew-
v(~tw ya:p 11-i.081XV6v-ro.; iv 0!pfL01'UA~at, Mixp36v ,6;
T! 11.atl aip~ll<; 111'0T11fLOVT!<; 'M)'I X.Elj>IXA-r)'I ocvecr-ror.u-
pwaatv . Tolat T"rl" bf-1-0t"Y)v oc~o3,3ou; lmxtvov l~u,•
7t'flWTl1 f-U" U'lt'O miv-rwv I-i.ixp-rt"Y)TEWV, IX0Tt<; 8e xor.l
'lt'po.; TWV &nwv 'EH11vwv. Motp36v,ov yoc~ i~or.crxo-
).o,;foar., TlTlflWP'Y)!JIXI i; -i.ci-rpwv TOV aov 7 A!w-
t. [!v8iw , fils .~e P_ythe~. 6 . "E1tcx.-o, i~u, e.t su1v1

2. A,y,-Y)tl wv """ tex 1tpw• de Un6, comme reven::.nt au
,ex. homme qui tenait le pre- meme, pour le sens, que E1tCJI•
mrnr rang par,ni ies Eginetes. vt6,\at cxt. ·
3. "E)!w• , oyov, ayant une , 1. Ţ•nµwp:'lacx, •; mhpw,
propositwn (i faire). !ov_aov _, _lu t es venge, c'est-
4. :E.tovoij ifhy• , ii lui a-d1re 1c1, tu te seras venge
d.iaait nee -rivacite. • (comparez Sophocle, Philoc-
5. Aoyo~ ... îi« µ.iCwv, llD8 tete, v. 76) de lui, en ce qui
rr.nornmee encore plus grande. rejl'<lrde ton oncla.
•oo&RATION DE PAUSANIAS. 28t
-(3l)V. > •o fJ.E.V 60X.EWV x_cx.p(,Ea6cx.1 EAEYI -r<i3_t, 0

~· (X.VHfLE,~E't'O 't'01aca, « yn ~!ÎVE Atpv-ri-TIX, 't'O fJ.EV
0
l\NOEEW 't'E X.Ol.\ 1rpoopiiv l ocyatfLOI.( aay ·, ')"'Wf'-ll; fLEV•

'TTJI 7//Mtp't'l)x.at; x_plla-rij;. 'E~1u(pat; yocp fL! u~ou
:i.cx.l 't' Y)V 'mX't'p1!V x.cx.l 't'O lpyov' E'; 'ţ"() p.r.aev X.CX."t"-
EbCX.AE~• ,.cx.pocLV!WV vutp~ AYfLCX.LvEa6ou, x.oc.i "Y)V 't'OClÎ"t"<X
~OIEw, <p0t, ă.11.mov fLE (X.X.OUGM6cx.1. Toc 1'pirm
p.'i.Uov ~ocpbripo1a1 -:.01im -i\-;.ep "EAA'Y1a1 · x.cx.1
!X.EtVOIGL 6€ im<p6ovEOfLEV '. 'Eyti> a· ~V 't'OU't'OlJ ,r-
YEXEV g fL"ll't'E Atywn't1)<H IX~OlfLI fL"ll"t"E 't"O!aL 't'CX.U't'«
ocpfoxE't'CX.L. (X.7'0X.P~ ~i fLOL I7'CX.p't'1"fl't1)GI (X.peaX.OfLE-
vov OGICX. fLEV 7'01EELV, O•'HCX. ~e x.cx.l ).iye1v. AEwvia~
~E, T fLE xeleue1~ 't"lfLwp~acx.1, <p'Ylp.l fLey1Hw~ 't'E't'L·
f.1-wp·iicr8cx.1, ~yx_-ija( 't'E Tf)aL 't'WV~E I (X.VCX.pt6fL"l}'t'OIGI
n-:-(11,mcx.1 cx.•~"t"o; 't'E x.cx.i ol ă,)..)..01 ol iv 0EpfLo-;.u-
).~a1 TEAEU,'f)acx.v·rn;. I~ fLEV't'OL l-r1 lx_wv ).6yo'I
T01ovaa fL'Yl't'E -;.poai).6·~~ lfLOLj'I fL1l'r! crufLbOUA!u~;,
x_riptv 't'E ta61 Eti>v 1bcx.611;. >
t. To ... ivvo!uv -ri xe1, -raii-rot : • El ( ol) meme a eu,

,,;poop&v, ie zMe el la aolli- oous refusons le droil de le,
citnrle commettre, el oow nous re-
'.!. •Ar0tt10tl atu, j'a<lmire, •ollons quand eux-memee lei
Je loue en toi. comm Pllenl. ,
:;. 'E, 'tO fl-Y)O€V X0t'tE60tAt,, I. ToV'tOu tr\ltxEv, a caose
tu m"as ravale ensuilejusqu'au de cela, puisqu'il en est ainsi
oeant. ai leur approbntion ticnt acela.
4. Kot\ ix,lvo,a, a,
imipOo-
Yfoµ.ev. Sou.&-enl. TG 11:o,h1v
t . T wlioe, de ces bommo;a,
des Peraes.
FIN
TABLE DF,S MATU!RES
Pagrs
- rR.itl'ACIde la premiere edilic.o . . ,-
P11E"FACE de la seconde 4'dilion . . . a
Av1s relatif a la lroiaieruc editioo.. :m1
NoTEs cnmou1s sur le terte de r,es morceaux choisis. . xiv
NoTJCE SUR BERODOTE. • • • . • • • ,• .- • • • • • • rrm
TA.BLEA udes principales flexion s e trange res au dialecte
atlique qui se renconlreot chez He rod ole. . . . . . XLI
lYJB aur l'orlhographe adopte• dans ce Recueil. • 1'.Lf\'
MOIICEAUX CIIOISIS.
I. + Arion sa uve par un dauph in . . ·' f

li . 4- Com 1pc nce me nt de l'H1_sto1re de Cres us. '3"
III Pin de l"llistoire de Cresus. 26
I\ . lovenl1on des jeux .. - "
V Histoire de Dejoces. &1
VI. Enfance de Cyrus . . f,7
VII. f ,1Jreurs des Perses . . Q_pl
Ylll La navigation sur l'Enphrate. 77
IX C~-rns chez Ies Massage tes .
X. ţ- Ex pcrie nce de Psammelique. 91 f
.\ I. l.t• cr11codile. . . . . . . . . • 93
..,XII. (J11elques usages des Egy ptiens . 9
"11. ~ ·E>!) pte sous Sesostris . . . . • ()3
\I\". llelene en Egypte . . . . . • • 1
.\ \". Io vas ion rcpo„ssee pa r des rals . • I 10
XVI. Le lahyrinlhe d'l:'.irypte . . . . • • 112
\ VII. Amasi•, roi d'Egy pte . . . . . • • • • , @'·
X\'lll Les g ran des do11l e11rs sonl muettea. , • , I I~
XIX. Les Eth1opi1•11s macrobiens. • • • • • • • 122
n.
LU.
Me11rtrP du l,u,11 f Apis.
J. L'aoneau de Polvcrale.
• •
.. 126
• @/
192 TABLE DES IIATllţRES.
Pa .
XXII. 1-,.Le. Ole de Periandre . . . . . • •• . •• 1W
XXIII. Massacre des Mages. • . . . • , 137
XXIV D61iberation sur le choix d'un gouvem e rnPol. 149
xxv. La vie d'un frere. . . . 155 ·
XXVI. Le medecin malgre lui .. 156
XXVII. Le manleau de Syloson. lolt
XXVIII. Le tyran malgrJ lui. 167
XXIX. Ruse de Zopyre . . . • . • • . • . • . 169
XXX. , eligion des Gctes. . • • • • • . • • . (ill/
XXXI. ' Darius chez Ies Scithes . • • . • • • • . 17~
XXXII. Confia nce el probile. . . . . . . . • . . 186
XXXIII. Usages funcbres de quelques peupl ades lhra-
ces . . . · . . . . . . 187
XXXIV. Une fantaisie de Darius . . , . • . 188
XXXV. Habilations lacustres de la Peonie . . 191
XXXVI. Milet pacifiee . . • . . . . . . . . 192
XXXVII. Aristagore ii Sparte • . . . . . . . 193
XXXVIII. Hisl.oire des deux lyrans de Corinthe. 198
XXXIX . Bataille navale de Milet. 207
XL. -~Le dep6t. . . . . ..... . 21&1
XLI. ,('Bataille de Maralhon. . . . • . • 2T91,
XLII. Histuire d'nne fa milie parve nue •• 22&
XI.li I. Trisles,e de Xerx />.s . . . . . . 233
XLIV. ., Xerxes passe l'Hell es pont. . . . .
XLV. Enlretien de Xerxes et de Demarate.
@1
2:36
XI.VI. Deux Spartiates en Pe rse. . . . . . 241
XLVII. Les Ath eni ens, sauveurs de la Grece , 24~
XLVIII. Les deputes d es Grece devant Gelon, Lyran
de Syracuse. . . . . . . . • ~4b
XLIX. ,< Combat des Thermoi::;!es . . . . ,bi
L. Si ege de l'Acropo le d'Alhenes, • 'J.ti!,
LI. Prediclion de Dicroos. . . • 267
LII . Bataille de Sa lamine . . • . ~(,V
LIII. Xerxes j11 i;:e par un Perse. 'l86 t
uv. Moderat iou de Pan sa nias. • • •- 288
fo'JN UK LA T AUl 8 f1KS MATIERP:Ji
Imp. de Vaugirarcl, 152, ru e de Ynugirnrd, Pari s. - XX-539 1

Herodote Morceaux Choisis

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11 i'.

Herodote : J\llorceaux choisis,· traduc tion juxta -

Rev us et corrigcs nvec la co ll abora lion de

S'il est un .autour qui comporte une publicstion

Pour la co nsti tuti on du texle comme pour l'in•

rapprocM de la methodo sui vie par M. Guillaume

Chacun des sept tirages de ce petit line, 11i

le desirerait peut-etre. 11 sem n6cessaire en effet,

fications determinees soit par les chrngementM

t~te de sa cinqui cme edition ~plicative (1883) ,

On a revu entierament et corrige en plus d'un

Or. t.rouvera dans celle liste Ies ditTcrenccs qm separent le

(1, 2,) Page t. npol'tv,cx a:p, . Rr. - P. 2. cx1tt1h,0ev-rcx M .

1. Elles sonl tire•• soit des Exorcicea or,1iqu .. (Bibi . d• fl?cok

,;pacrec.u Auoo ,,-. Go!IPERZ - - E'Jt1 T'i°> AOY'f'· T. - mij oµtvo

(li, 2) P. 92. lu\ Iii: 111'0Lµµ71nxo,. CoB&T nec Rrd. - joi

. (li, t 18) P. 108. Ilpbl;tv, d Alyv,mo, [~a;a,hvc). Cc, llL T

(lll, U) P. 110. 'ltCIVtll «vn66wv . Doents. - P. 120. to~

(III, 80) P. 150. XPTiP.CI xcxniprn1µl.w1 . II. EsTIKNNB, - ~

(IV, 04) P. 177. (lvdnovT<XI

(95) -xp~µcxt<X XT~O"CXCJ6cx, av-xvci. PRr•. - ou -ccji ocaO!V<·

(V , 12) P. 189. h t ri, Evpw1t')C l, '")V 'Aal-r1v, Prai,,

(V, 29) P. 02 . .:.ae ol Ilcip101. r. - ilvap,, mp1~01. Prd.-

(92, r) P. 'l03. xpovov iyy,voµtvov, i:oo~•- ST&IN,

(92, 1)) >O'!) ay_w, . Pr.

(VI, 6) H\ Kn,u; . [n) x01\ Alyvnt10,. Coau nec ABCd .

(12) P. 212. T!v01 OClljJ-O>WV <voµov ) 1t11p016«VTIC• A. M. D.;

(VII, 44) P. 2a5 ev i\GvS<p (µery). Rm, lwo1t1. - i.ninr

(îll, 136) P. 2-l2. ov6' ltcxacxv ~,6eoµevo, . T.

(16~) P. 251. 'l'OUC µh ăpxovtc&C, Rrsv.

(VIII, 5i) P. 265. i;,&..-11 ~~ ne noooc, GOIIPIUII. .

(86) P. j78. (>t01\) ><CITO: ,cxe,v. STEIN. - ~ac:v[y, xex\

(IX, 16) P. 286. x).18i\•ex,. Re1su . - P. ~87. ,exv,cx n <iµ01o

Nous n'avons que fort peu de i-enseignemenlB

endro1t pour la liberte : ii avait combattu et souf-

temple ou champ de hataille, qu'il n'y eut visite .

regardait aon li·u e comme parfaitement acheve,

peuple no11veau ou un personnage inconnu se

l. Une analyso etenr.lue de l'ouvrage d'Herodote au poinl

ples . Tout saioir ot tout accepter, a condition

• grande faiblcs11e. Quelquefois la digression f~t

1th::i,0t, c l.tOvic ou ,rl.iovc, 1tl.t6v1o>v "'l

'11 ylcno:,, cxdam> . "HT11~<X1, ·bn,Vfll (oa xhT'l)v"tG, lxi.- c:::

On I actople pour quelques mol.!! , aana ce Recueil, u ne

'l'CN &p (ovo: I l.ayou<n' 't'O V ~on~v TGU x.povov I

iHp-r,v, 0-'!'!1.V't'?: €V 't'Ot<fl l~wAiolO-L S1E~EA0Et'l 9 vop.ov

v«pov. /"A1tobrx:v"t'OC Si ocuTov x_wpim i.~ l\.6cw6ov

TEAE'JTI),;o:.•1-:-0, 'A A'YXTTEW u E~E~E~'X.'t"l -.;·~v f,:x.at-

1ti'l'TE ll.OCt TPl"tlll.0\ITOC' o; ~~ 'E),J-fivwv -rrpd'i-ro1a1

EY.7tAWGO'.s, rvor. O'Y') p.+, ·mor. 't'WV 116p.wv ~vor.y:,.x118?1

f'roprement; • Du lemps etanl passc. Proprr.mcul : • 11s ar-

t. K,nix ~ou, 0lJcr(Xvpo·.,,. non de ,µ,po, seul : autre•

K.1Xr«6o!, x.oc( mpL E 3c &:i.otGL -rix.vor. tx.r!VOf.LlVOC 1

r,.cx.-ro, TO \'r)8E. iit8°AOfOp01 l n ă:'p.qio·np o 1 bf.1.0IW,

Ies dons de la Nature et de 5. To !p6v, Ie temple ; na-

-ro~ \ !V):'._ no KAE0~1 -n lC.:d Be-n,m, TOÎG.

1. Tov ixyci).µ.cno,, la sllltuc tu ne m'as pi,s mt~me m1s au

7COAM fLE\I EO'îL i3EîV 't'Ol !'-'11 ·n , Wi>.u, r:on~ OE

itplv TEAEu"t"1)'11XVTIX x.oc>.w, TOV octwvoc 1 7ru0wp.,:1.

Ix.o7'im yCLp X.P"tl r;ocno, X.P'1lfl-lXTO, -.11v -rEAWT"tlv x.i:i

f1-EVO, OUOEVO~ O:'lf07'tp.m-;ocL 1 , Y.ocpToc ~Q~(X- a.p.oc6ioc

fqiocwE TWV fl.EA>.ov-rwv yEvfoOoct x.ocx.wv X.OC't"Cl -rov

1. rra, ea-t, a,6pwm" a~µ - 6. Ou ne fait qu·annoncer