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Acte I, sc 1, Malade Imaginaire

de Molière

Introduction

 Edmond Rostand  : dramaturge poète français de la fin du 19e siècle,


après des études de droit à Paris il se détourne de cette carrière diplomatique à
laquelle le destinait son père car il préfère la littérature et le théâtre pour
lequel il a un goût précoce. Après plusieurs succès au théâtre il triomphe en
1897 avec sa pièce Cyrano de Bergerac qui est l'une des plus connues et
admirées du théâtre français alors qu’il n’avait que 29 ans lorsqu’il l’a écrite.
 Œuvre : Cyrano de Bergerac est une tragi-comédie de 1897, la pièce se
passe au début du 17e siècle et met en scène le poète et physicien Cyrano de
Bergerac sous les traits d'un homme au nez difforme. Cyrano compense
cependant cette leader par son panache épiques ces prouesses guerrières. il
s'agit donc d'un personnage sublime et grotesque qui n'ose avouer à sa cousine
Roxane qui l'aime.
 Texte : Acte 1, sc 3 et 4, il s'agit ici du début de la pièce de l'acte
d'exposition. tout le monde parle de Cyrano les spectateurs sont en attente car
personne ne l'a encore vu. cette scène se passe en 1640 à l'hôtel de Bourgogne
dans lequel les spectateurs attendent que la clorise de Barro joué par
Montfleury commence.
LECTURE
 Pb : comment la mise en abyme du théâtre dans le théâtre permet à
l'auteur de caractériser Cyrano en le faisant apparaitre pour le héros d'un
contre spectacle ?
 Structure : mvt 1 : l.1 à 13 : début de la représentation de Montfleury
mvt 2 : l.14 à l.33 : la voix tonitruante de Cyrano
mvt 3 : l. 33 à la fin : intervention du public

I- Début de la représentation de Montfleury

l.1: - encrage du théâtre dans le théâtre annoncé par la didascalie qui


donne les éléments caractéristiques du théâtre.
- mise en abyme car les personnages de la pièce sont eux-mêmes au
théâtre à l’hôtel de bourgogne lieu caractéristique de la farce et la
comédie au 17e s.
- il est évoqué une coutume fréquente du 17e siècle qui était que les
marquis étaient sur la scène, avec un qualificatif « posture insolente »
= propre aux 17e, car ces personnes qui était riche et vaniteuse
choisisses les places les plus chères pour être vu, la présence des
marquis sur la scène souligne d'emblée l’aisance mais montre aussi
qu’ils attendent qqchose.

l.2à4: - annonce l'arrivée imminente de Montfleury, avec des


phrases sèches mais qui constituent tout de même en
alexandrin = effet d’attente accentuée par la 2 e didascalie et
l’arrivée de M.

l.4 : - effet d’attente accentuer davantage par le terme « pari »

l.6/7 : -cette didascalie met en avant le ridicule de M avant de parler


car il est obèse et enrubanné, le spectateur que nous sommes e
est déçu puisque nous savons que Cyrano ne voulait plus de M
sur la scène

l. 9/10/11/12 : - première réplique de M, phrase avec un style complexe t


tt comme le personnage de M avec une double
subordonnée relative + CC mais la belle métaphore du
vent « Zéphyr » qui vient allégé la phrase. La proposition
principale n'arrive pas car il est interrompu par une voix. T
tout comme le personnage principal qui est Cyrano
n n’arrive pas.

II- la voix tonitruante de Cyrano

l. 14 : - Cyrano a une voix tonitruante car à cette époque le parterre était
très bruyant donc si on entend sa voix ça veut dire que elle est
forte.
- irruption d’une voix parasite
- l’Apostrophe « coquin » + tutoiement montre l’insolence de C qui
est le comble de la comédie et non de la pastorale rompt avec
l’harmonie du début de pièce car on passe dans le registre de la c
comédie = C se démarque se démarque  début d’un 2e spectacle
= le contre spectacle hors de la scène en donnant la réplique a M
est étrange.
l. 18 : - certitude il s'agit bien de Cyrano de Bergerac, mais par la d
didascalie « terrifié » = il a peur de ce qui va se passer dans
la suite car il sait que C est capable d’humilier M et de
provoquer un duel.

l.19 : - l’interjection de « coquin » s’intensifie par l’hyperbole « roi


des pitres » qui montre bien que C ne considère pas M c
comme un comédien et qu’il s’agit d’un manque respect
- s’agit d’une entrée qui ne manque pas de panache par son
humour et sa méchanceté cause de la gradation des ordres.

l. 22 : - il utilise le verbe « recalcitre »  = terme utiliser pour les


animaux = nouvelle insolence.

l.26 : : - «  plantation de bois sur vos épaules » = métaphore, cette


menace est propre a la farce.

l.24/29 : - les didascalies montre M de plus en plus affaibli, faible = cette


in interpellation violente de C perturbe vraiment M.

l.23 et 32 : l’interjection « Oh ! » dévoile un public choqué avec une


réaction toute aussi violente avec des impératifs. qui n’est pas du
coté de C car le public a payé sa place et souhaite voir la
représentation.

l.30 : il brandit sa canne et non son épée car il s’agit de son objet de
théâtre comme un marionnettiste il ctrl M, mais nous n’avons
toujours pas vu C seulement le prolongement de son personnage
par la canne.

II- intervention du public

l.34 : - la didascalie donne détail quant au contre spectacle de Cyrano qui empêche
de jouer et le pousse a appelé les marquis à l’aide.
l.45 : - C qualifie M en employant l’expression « gros homme » et compare de
façon dégradante = comique ces joues à des fesses à cause de leur rondeur
par la métaphore «  je vais être obligé de te fesses er les joues »
- polysémie de terme joues
- C s’expose a des duels et apparait intrépide, bagarreur et courageux, sur de
son épée.

l.56 : C’est toujours dans le registre de la menace violente, comparaison


animalière a nouveau = dégradation.

l.66 : un autre Cyrano apparait comme fin car il joue avec les mots. « mortadelle »
=rose précieux mais avec du gras qui est une périphrase pour désigner M.

l.68 : chiasme qui compare Thalie qui est la muse de la comédie et M montre qu’il
a une haute estime de lui et que comme tous les marquis il a une haute estime de
soi-même, il se repositionne comme un grand comédien.

l.60 à 63 : Cyrano se calme.

Conclusion

La mise en abyme du théâtre dans le théâtre permet à Edmond Rostand de


présenter Cyrano comme le véritable héros et comédiens d'un contre spectacle.
pour nous il s'agit ici de l'apparition du personnage éponyme progressif d'abord par
sa voix puis par son panache littéraire. cette scène permet de montrer toutes les
caractéristiques de Cyrano de Bergerac : la violence l'ironie les jeux de mots, le fait
qu'il manie aussi bien le fer que le verbe.

Ouverture :

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