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DÉVELOPPEMENT DE PANNEAUX DE
PARTICULES À BASE D’ÉCORCE D’ÉPINETTE
NOIRE ET DE PEUPLIER FAUX-TREMBLE
Thèse présentée
à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval
dans le cadre du programme de doctorat en sciences du bois
pour l’obtention du grade de Philosophiae Doctor (Ph.D.)
2008
Les écorces fraîches d’épinette noire (Picea mariana (Mill.)) et de peuplier faux-tremble
(Populus tremuloides (Michx.)) provenant d’écorceuses d’usines de transformation du bois
ont été collectées, traitées (extraites) à l’eau chaude ou non, séchées et broyées. Les
particules obtenues ont été tamisées et séparées en quatre classes de granulométrie : une
pour les couches couvrantes (0,2-1,5 mm), et trois autres (fine : 1,5-2,6 mm ; moyenne :
2,6-5,0 mm et grossière : 5,0-7,0 mm) pour les couches médianes. Ces particules d’écorce
ont été utilisées seules ou mélangées à des particules de bois obtenues d’usines de panneaux
pour fabriquer des panneaux de particules de masse volumique cible 800 kg/m3 et
contenant 50 et 100% d’écorce. Les propriétés physiques et mécaniques des panneaux
fabriqués comme le module d’élasticité (MOE), le module de rupture (MOR), la cohésion
interne (CI), la dureté Janka (DJ), le gonflement en épaisseur (GE) et la dilatation linéaire
(DL) ont été déterminées et comparées d’une part entre elles et d’autre part à celles de
panneaux témoins constitués de 100% de particules de bois.
D’après les résultats, les propriétés mécaniques des panneaux de particules diminuent avec
l’augmentation de la proportion d’écorce non extraite et extraite d’épinette noire et de
peuplier faux-tremble. Parallèlement, il y a une augmentation légère du GE et substantielle
de la DL. L’influence de la granulométrie des particules sur les panneaux a été davantage
observée au niveau de la cohésion interne. Ainsi, la cohésion interne des panneaux
contenant 50% d’écorce diminue lorsque la taille des particules d’écorce augmente. Pour
les autres propriétés, ce facteur est observé surtout dans le cas des panneaux à 100%
d’écorce.
iii
Les panneaux de particules ayant 50% d’écorce d’épinette noire ont obtenu les valeurs les
plus élevées de MOE, MOR, CI et les moins élevées de DL. Ces valeurs étaient
respectivement 12, 37, 54% moins élevées et 45% plus élevées que celles des panneaux
témoins. Les panneaux d’écorce de peuplier faux-tremble ont obtenu les valeurs de
gonflement en épaisseur les moins élevées. Tous les panneaux comportant 50% d’écorce
non extraite d’épinette noire et de peuplier faux-tremble ont respecté les exigences de la
norme ANSI A208.1-1999 pour les panneaux de particules à moyenne densité à usage
commercial (M-1) et de sous-plancher (PBU) en ce qui concerne le MOE, MOR, CI et DJ.
Le traitement (ou l’extraction) à l’eau chaude des écorces a affecté leurs propriétés physico-
chimiques en diminuant leur mouillabilité, leur acidité et la quantité de polyphénols
susceptibles de réagir avec le formaldéhyde. On a observé une détérioration des propriétés
physiques et mécaniques des panneaux de particules fabriqués avec les écorces extraites à
l’exception de la dureté.
iv
Abstract
This study aims at optimizing bark content and particle geometry in order to produce bark
particleboards that can meet the usual performances required by the standard. Specific
objectives were 1) to determine the effects of unextracted and extracted bark content, and
particle geometry (shape, size and distribution) on the physical and mechanical properties
of particleboard made from black spruce and trembling aspen bark; 2) to highlight the
effects of hot water treatment of bark on the bark particles/PF adhesive system as well as its
impact on the physical and mechanical properties of particleboard made from black spruce
and trembling aspen bark.
Fresh black spruce (Picea mariana (Mill.)) and trembling aspen (Populus tremuloides
(Michx.)) bark was collected from the debarking units of wood processing plants, treated
(extracted) with hot water or not, dried, crushed in a hammer mill and sieved in four
groups. The first group with particle size of 0.2-1.5 mm was used for the surface layer. The
three other groups called fine, medium and coarse of particle size 1.5-2.6 mm, 2.6-5.0 mm
and 5.0-7.0 mm. Wood particles were added to the bark particles to produce mixed wood
bark particleboards. Particleboards of different bark content (50 and 100%), with a target
density of 800 kg/m3 were manufactured and their mechanical and physical properties
including the modulus of elasticity (MOE), modulus of rupture (MOR), internal bond (IB),
Janka hardness (HJ), thickness swelling (TS), and linear expansion (LE) investigated and
compared to a control made of 100% wood particles.
The results showed that, while the mechanical properties of the particleboard made from
black spruce and trembling aspen bark decreased with increasing bark content, the linear
expansion (LE) increased and the thickness swelling (TS) increased slightly. The effect of
particle size was observed mostly on the internal bond (IB). In spite of the low effective
bark ratio of the coarse particles, the IB of the boards often decreased with increasing bark
particle size. For the other properties, the boards made of 100% bark seem to be more
affected by the particle geometry than those made of 50% bark.
Particleboard made from 50% black spruce bark showed the highest MOE, MOR, IB and
the lowest LE with values 12, 37, 54% lower and 45% higher than the control, respectively.
Particleboard made from trembling aspen bark showed the lowest TS. The MOE, MOR, IB
v
and HJ of boards made from 50% unextracted black spruce and trembling aspen bark met
the requirements for commercial (M-1) and underlayment (PBU) panels of the ANSI
A208.1-1999 standard.
Hot water treatment affects the physical and chemical properties of the bark by decreasing
the hydrophilic properties, the acidity and the amount of condensable polyphenols able to
react with formaldehyde. A detrimental effect was noticed on all the physical and
mechanical properties of particleboards made from extracted bark except for the Janka
hardness where no significant decrease was found.
Avant-propos
Le présent travail a été réalisé sous la direction de M. Alain Cloutier, professeur titulaire au
Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval, Directeur du centre
de recherche sur le bois (CRB) et sous la double co-direction de M. Ahmed Koubaa,
professeur chercheur à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, titulaire de la
chaire de recherche du Canada en valorisation, caractérisation et transformation du bois et
de M. Pierre Blanchet, Chercheur à FPInnovations-Division Forintek et professeur associé
au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval.
Ce document comprend cinq chapitres. Le chapitre 1 regroupe tous les éléments de la revue
de littérature. On y distingue des informations générales sur l’écorce et des éléments
bibliographiques plus spécifiques se rapportant aux panneaux de particules à base d’écorce
et son processus d’adhésion qui constituent le fondement de ce travail de recherche. Le
chapitre 2 définit le cadre conceptuel de cette étude : les objectifs à atteindre, les
hypothèses formulées et l’originalité du travail. De plus, quelques aspects de la préparation
du matériel et des précisions d’ordre méthodologiques y sont aussi abordés. Trois articles
scientifiques sont aussi inclus dans cette thèse et sont présentés aux chapitres 3, 4 et 5.
Article 1 :
Ngueho Yemele, M.C., P. Blanchet, A. Cloutier et A. Koubaa. 2007. Effects of bark content
and particle geometry on the physical and mechanical properties of particleboard made
from black spruce and trembling aspen bark. Soumis pour publication à la revue Forest
Products Journal.
Article 2 :
extracted black spruce and trembling aspen bark. Soumis pour publication à la revue
Forest Products Journal.
Article 3 :
L’auteur de cette thèse, Martin Claude Ngueho Yemele, étudiant au doctorat, est l’auteur
principal de ces articles. Il est responsable de la revue de littérature, de l’application
méthodologique, de l’obtention des résultats, des analyses statistiques et de la rédaction des
articles. Les professeurs Alain Cloutier, Ahmed Koubaa et Pierre Blanchet, respectivement
directeur et co-directeurs de la thèse ont participé à la planification du travail de recherche,
à la validation des résultats et à la révision des articles. Papa Niokhor Diouf, stagiaire
postdoctoral, a collaboré à la réalisation des essais de caractérisation chimique du matériel
utilisé et à la révision des aspects chimiques traités dans les articles 2 et 3 en consultation
avec la Professeure Tatjana Stevanovic.
Les résultats de ce travail de recherche ont également fait l’objet de présentations orales et
écrites (affiches) lors de congrès scientifiques nationaux et internationaux :
Je remercie également mes co-directeurs, les professeurs Ahmed Koubaa et Pierre Blanchet
pour le soutien, la disponibilité et l’encadrement dont j’ai bénéficiés tout au long de mes
études de doctorat.
Mes remerciements vont aussi à l’endroit de tous les autres professeurs du Département des
sciences du bois et de la forêt en l’occurrence M. Bernard Riedl, M. Yves Fortin, Mme
Tatjana Stevanovic, M. Robert Beauregard, M. Roger Hernandez, M. Michel Beaudoin et
M. Alexander Salenikovich pour leurs conseils.
Je salue aussi la contribution des entreprises Arbec Forest Products Inc., Louisiana Pacific
Canada, Division OSB Chambord et Tafisa Canada and Co. Ltd. qui ont fourni
gracieusement les écorces et les particules de bois utilisées dans ce travail de recherche.
Je tiens à remercier tous les techniciens du centre de recherche sur le bois (CRB) en
l’occurrence Serge Plamondon, David Lagueux, Yves Bédard, Daniel Bourgault, Luc
Germain, Sylvain Auger, Éric Rousseau et Nicolas Renald pour leur disponibilité, leur
assistance technique et leurs conseils.
Cameroun, au début des années 90. Ce fût pour moi une véritable école de la vie et une
incroyable ouverture sur le monde.
Je remercie mes et parents et toute ma grande famille au Cameroun. Ils n’ont cessé de
s’intéresser à mes activités académiques malgré l’éloignement physique.
J’aimerais aussi remercier tous mes amis pour leurs encouragements et conseils.
Figure 35 Effect of extracted bark content and particle size on the specific
linear expansion (BSB= black spruce bark; TAB= trembling
aspen bark. M-1, PBU: ANSI standard particleboard grades). ............. 97
Figure 36 Weight gain of wood particles, untreated and treated bark
particles during water absorption (BSB= black spruce bark;
TAB= trembling aspen bark) .............................................................. 112
Figure 37 Effect of hot water treatment of black spruce (BSB) and trembling
aspen (TAB) bark on the specific modulus of elasticity (MOEspec)
of particleboard made from black spruce and trembling aspen bark. . 116
Figure 38 Effect of hot water treatment of black spruce (BSB) and trembling
aspen (TAB) bark on the specific modulus of rupture (MORspec) of
particleboard made from black spruce and trembling aspen bark....... 117
Figure 39 Effect of hot water treatment of black spruce bark (BSB) on the
specific internal bond (IBspec) of particleboard made from black
spruce bark. ......................................................................................... 118
Figure 40 Effect of hot water treatment of black spruce bark (BSB) on the
specific thickness swelling (TSspec) of particleboard made from
black spruce bark................................................................................. 121
Figure 41 Effect of hot water treatment of trembling aspen bark (TAB)
on the specific thickness swelling (TSspec) of particleboard
made from trembling aspen bark......................................................... 122
Figure 42 Profils moyens de masse volumique des panneaux constitués
de 50% de particules de bois et de 50% de particules d’écorce
non extraite d’épinette noire de granulométrie fine (F),
moyenne (M) et grossière (G). ............................................................ 141
Figure 43 Profils moyens de masse volumique des panneaux constitués de
100% de particules d’écorce non extraite d’épinette noire de
granulométrie fine (F), moyenne (M) et grossière (G) ....................... 141
Figure 44 Profils moyens de masse volumique des panneaux constitués
de 50% de particules de bois et de 50% de particules d’écorce
extraite d’épinette noire de granulométrie fine (F), moyenne (M)
et grossière (G).................................................................................... 142
Figure 45 Profils moyens de masse volumique des panneaux constitués
de 100% de particules d’écorce extraite d’épinette noire de
granulométrie fine (F), moyenne (M) et grossière (G). ...................... 142
Figure 46 Profils moyens de masse volumique des panneaux constitués
de 50% de particules de bois et de 50% de particules d’écorce
non extraite de peuplier faux-tremble de granulométrie fine (F),
moyenne (M) et grossière (G). ............................................................ 143
Figure 47 Profils moyens de masse volumique des panneaux constitués de
100% de particules d’écorce non extraite de peuplier faux-tremble
de granulométrie fine (F), moyenne (M) et grossière (G)................... 143
xxi
L’écorce est la couche extérieure qui recouvre et protège le tronc, les branches et les racines
des arbres. Elle a des propriétés différentes de celles du bois de par sa structure anatomique
et sa composition chimique. Ainsi, l’écorce se différencie essentiellement du bois par la
présence de la subérine, une plus grande teneur en polyphénols et en extractibles ainsi
qu’un faible pourcentage de polysaccharides. Ces différences observées dans la structure
anatomique et la composition chimique des écorces ont des implications sur les propriétés
physico-mécaniques des produits dérivés.
Les usines de fabrication des panneaux agglomérés restent encore très réticentes à
l’intégration de particules ou de fibres d’écorce dans les panneaux. En effet, de nombreuses
études indiquent qu’une proportion élevée d’écorce dans les panneaux affecte négativement
certaines de leurs propriétés physiques et mécaniques (Dost 1971, Lehmann et Geimer
1974, Wisherd et Wilson 1979, Muszynski et McNatt 1984, Nemli et al. 2004b, Nemli et
Colakoglu 2005). Néanmoins, la hausse du dollar canadien et la crise du secteur de la
construction résidentielle aux Etats-Unis qui provoquent des fermetures d’usines de
première transformation, font craindre à court terme une baisse importante des
approvisionnements en copeaux pour les usines de panneaux agglomérés et de pâtes et
papiers (CIFQ 2007). Ainsi, l’industrie des panneaux serait de plus en plus intéressée à
considérer des sources de matières premières alternatives comme le bois de recyclage, les
résidus de panneaux et surtout les écorces.
Des récents travaux (Blanchet et al. 2000, Villeneuve 2004) ont démontré qu’il est possible
de fabriquer des panneaux de particules à base d’écorce d’épinette noire et de peuplier
faux-tremble conformes aux normes de performance de l’American National Standard
2
Institute (ANSI). Les panneaux de masse volumique 800 kg/m3, fabriqués à partir de liant
phénol-formaldéhyde ont obtenu les meilleures propriétés (Villeneuve 2004). Toutefois, les
spécifications pour le module de rupture (MOR) et le gonflement en épaisseur (GE) n’ont
pas souvent été atteintes. L’influence de la géométrie des particules sur les propriétés
physiques et mécaniques des panneaux d’écorce a été décelée comme l’une des causes.
Mais, aucune investigation approfondie n’a été faite pour cerner l’impact de ce phénomène.
De plus, l’influence des extractibles des écorces sur les propriétés des panneaux n’a pas
souvent été prise en compte dans ces travaux antérieurs.
Ce travail de recherche vise à améliorer les propriétés des panneaux d’écorce par
l’optimisation de la proportion et de la granulométrie (dimensions, forme et distribution)
des particules utilisées. L’étude se focalise aussi sur les interactions entre les extractibles de
l’écorce et l’adhésif afin de comprendre davantage et mieux interpréter leurs effets sur les
propriétés physiques et mécaniques des panneaux.
1
: Commission d’étude sur la gestion de la forêt publique québécoise présidée par M. Guy Coulombe, dont le
rapport a été rendu public le 14 décembre 2004.
4
du Sud de la Colombie Britannique jusqu’en Alaska sur la côte Ouest (Viereck et Johnston
1990). Sur le plan commercial, l’épinette noire, utilisée principalement pour la pâte à papier
et en construction, est l’espèce la plus importante dans l’Est du Canada (Alteyrac 2005).
Elle constitue avec le mélèze environ 43% du volume marchand global de toutes les
essences forestières du Québec (Anonyme 2003). Le peuplier faux-tremble est un feuillu
qui, avec d’autres peupliers, représente 8,3% de toutes les espèces marchandes du Québec
(Mercier 2002). Selon la même source, le peuplier faux-tremble est déjà utilisé dans
l’industrie forestière à près de 48% pour la fabrication des panneaux à lamelles orientées ou
« Oriented Strand Boards (OSB) ». L’importance des volumes transformés pour chacune de
ces deux espèces est un gage supplémentaire de la disponibilité de leur écorce.
L’écorce est composée en général de deux parties : l’écorce interne formée de tissus vivants
(liber) et l’écorce externe constituée de tissus morts (rhytidome). Comparée au bois,
l’écorce présente une évolution de la formation beaucoup plus complexe, et une structure
plus variable (Vaucher 1993). Deux tissus méristématiques (cambium et phellogène)
participent à la formation de l’écorce alors que pour le bois, seul le cambium est mis à
contribution. La structure de l’écorce varie selon l’âge comme celle du bois. Ainsi, chez
une jeune pousse, on observe des structures primaires à savoir l’épiderme, l’écorce et le
phloème primaires (Figure 1). Au cours de la croissance s’ajoutent des structures
secondaires (Figure 2) comme le phloème secondaire ou liber, le phellogène, le suber et le
phelloderme (Vaucher 1993).
La Figure 4 présente les différentes cellules du phloème secondaire de l’écorce d’un feuillu.
Le rhytidome est un tissu protecteur pour l’arbre. Il est composé de couches de cellules
mortes provenant de l’assise subéro-phellodermique. Ces cellules, après un certain temps
cessent de se diviser, se différencient et emmagasinent de la subérine dans leur paroi pour
devenir une couche isolatrice, imperméable à l’eau, et ensuite meurent.
Il est difficile de déterminer un taux de croissance annuel pour l’écorce car la formation de
cernes annuels tels que ceux présents dans le bois, y est presque inexistante. Les structures
régulières que l’on distingue parfois dans le liber proviennent de la succession périodique
du liber dur et du liber mou. Toutefois, Vaucher (1993) rapporte que le cambium de
9
certains arbres produit avec une périodicité annuelle des cellules de phloème permettant de
distinguer à l’intérieur de ces zones un liber initial et un liber final.
Les fibres de liber et les fibres scléréides sont les éléments les plus intéressants de l’écorce
du point de vue de l’utilisation dans la fabrication de la pâte et des panneaux. Toutefois, ils
n’ont pas la structure S1 + S2 + S3 que l’on observe chez les trachéides et les fibres du bois
(Nanko et Côté 1980). De plus, leur structure varie en fonction du genre et parfois selon
l’espèce. Nanko (1979) a trouvé deux types de structure de parois cellulaires dans les fibres
d’écorce d’espèces de feuillus nord américains (Figure 5).
Les fibres de type A sont les plus fréquentes. Elles ont une membrane secondaire épaisse,
lignifiée et subdivisée en deux couches S1 et S2. L’angle des microfibrilles de la couche S1
est supérieur à celui de la couche S2 (Nanko et Côté 1980).
Les fibres de type B ont des couches S1 et S2 lignifiées et une couche G (gélatineuse). Cette
couche G n’est pas lignifiée et est similaire à celle que l’on retrouve dans les fibres du bois
de tension avec une orientation des microfibrilles parallèle à l’axe longitudinal de la fibre.
Toutefois, cette structure n’est pas causée par le « bois » de tension. On la rencontre sur les
fibres du phloème secondaire adjacent au bois normal (Nanko 1979). Pour l’utilisation des
écorces dans les procédés de pâtes à papier ou de fabrication des panneaux, Nanko et Côté
(1980) ont trouvé que les espèces ayant une proportion élevée de fibres de liber avec une
structure présentant une fine membrane et une large cavité procurent de meilleures
propriétés physiques et mécaniques. En effet, ces cellules s’affaissent davantage que les
autres ce qui améliore le contact entre elles.
100 CENDRES
COMPOSITION (%)
75
SUBÉRINE
É
50 C e l l u l o s e
25
L i g n i n e
0
PER
FIB
XYLÈME PHLOÈME
RHYTIDOME
La teneur en cendres de l’écorce est supérieure à celle du bois (Koch 1985) et peut atteindre
12,3% dans le cas de l’écorce de frêne blanc (Fraxinus americana) (Choong et al. 1976).
Chang et Mitchell (1955) ont obtenu une teneur en cendres de 2% pour l’écorce de
l’épinette noire contre seulement 0,2% pour le bois de cette même espèce. On retrouve dans
l’écorce en grande quantité le calcium (Ca) et en faibles proportions les autres éléments
inorganiques comme le sodium (Na), le potassium (K), le magnésium (Mg), le zinc (Zn), le
phosphore (P), le fer (Fe), l’aluminium (Al). De légères variations peuvent être observées
entre la teneur en cendres de l’écorce interne et celle de l’écorce externe. Le Tableau 5
présente la composition inorganique de l’écorce de quelques feuillus nord-américains.
L’écorce est plus acide que le bois à cause de la forte présence de groupements acides. Volz
(1971) a comparé le pH des extraits à l’eau chaude de l’écorce et du bois de quelques
espèces européennes. Les résultats sont présentés au Tableau 6.
Les principaux composés obtenus de la caractérisation des extraits des écorces d’épinette
noire et du peuplier faux-tremble par différents chercheurs sont résumés au Tableau 7.
Steiner (1981) rapporte que les propriétés de l’écorce diffèrent en général de celles du bois
à cause de son anatomie, de sa composition chimique aromatique et de sa pauvreté en
cellulose.
Selon Vaucher (1993), les propriétés de l’écorce mises à profit lors de son exploitation
sont : le pouvoir calorifique pratiquement égal à celui du bois, les nombreux contenus
cellulaires et une proportion considérable de fibres qui la rend intéressante comme matériau
d’isolation. En revanche, les propriétés de l’écorce telles que la stabilité dimensionnelle et
la résistance à des contraintes sont moindres que celles du bois (Vaucher 1993).
La masse volumique de l’écorce est en général très variable. Fournier et Goulet (1971)
rapportent des valeurs comprises entre 240 et 780 kg/m3. Les mêmes auteurs affirment que
le principal facteur de variation de la masse volumique de l’écorce est la proportion relative
de liber et de rhytidome. Comme pour le bois, les écorces des feuillus des zones tempérées
ont en général tendance à être plus denses que celles des résineux (Fournier et Goulet
1971).
La teneur en humidité varie aussi bien dans l’écorce que dans le bois (Martin 1969). Le
pourcentage assez élevé de composés phénoliques (30 à 70%) dans l’écorce peut influencer
la répartition et la rétention de l’humidité dans ce matériau. À ce propos, Harris et Nash
(1973) ont montré qu’il était difficile de sécher l’écorce à l’air jusqu’à l’obtention d’une
teneur en humidité uniforme. Des poches d’humidité étaient bloquées à l’intérieur de
l’écorce et maintenaient sa teneur en humidité variable entre 30 et 50% lorsque les
échantillons atteignaient la constance de masse. On observe aussi une importante variation
d’humidité entre l’écorce interne et externe. De plus, l’humidité de l’écorce externe varie
peu par rapport à celle de l’écorce interne (Fournier et Goulet 1971). Litvay et McKimmy
(1975) ont démontré que la composition de l’écorce (proportion d’écorce interne et externe)
et les extractibles avaient une influence significative sur la teneur en humidité d’équilibre
de leurs particules. Lors de leurs travaux sur l’écorce du sapin de Douglas (Pseudotsuga
menziesii), l’extraction a eu pour effet d’augmenter la teneur en humidité d’équilibre des
fibres et du liège autant en adsorption qu’en désorption (Figures 7 et 8).
15
Figure 7 Isothermes d’adsorption d’humidité par les larges particules d’écorce et de bois
du sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii) (Litvay et McKimmy 1975)
L’écorce est très différente du bois du point de vue de la variabilité dimensionnelle au cours
du séchage. Par exemple, Harris et Nash (1973) affirment que l’écorce du pin radiata
rétrécie dans la direction radiale tandis que celle du sapin de Douglas s’allonge. De plus,
l’écorce de ces deux espèces montre un retrait longitudinal plus important que celui de leur
bois respectif. Ceci serait dû à la faible teneur en cellulose de l’écorce par rapport au bois
(Troughton 1996).
Comme pour le bois, le caractère anisotrope de l’écorce influence aussi ses propriétés
mécaniques. À ce titre, Lin (1973) trouve une résistance en compression de l’écorce dans le
sens des fibres seulement de l’ordre du sixième au tiers de celle du bois.
Propriété Valeur
Les fibres d’écorce sont plus courtes et moins résistantes que celles du bois. Ceci donne aux
panneaux d’écorce une résistance à la flexion et à la traction moins élevée que celle des
panneaux de particules à base de bois (Koch 1985). Néanmoins, Einspahr et al. (1984)
rapportent que la présence des fibres augmente la résistance mécanique de l’écorce au
contraire de celle des scléréides qui la diminue plutôt. Murphey et Rishel (1977) faisaient
déjà le même constat avec l’écorce très fibreuse du caryer (Carya sp.).
Comparativement au bois, l’écorce possède une grande résistance aux champignons (Harun
et Labosky 1985, Deschênes 1986). Steller et Labosky (1984) ont montré que les extraits
d’écorce comme les flavones, les stilbènes et les tannins peuvent être utilisés pour préserver
le bois des champignons et des termites.
Il existe peu d’information sur la conductivité thermique des écorces. Toutefois les calculs
faits par Fournier et Goulet (1971) indiquent que jusqu’à 20% d’humidité, la conductivité
thermique de l’écorce est nettement inférieure à celle du bois. L’écorce est donc dans ces
conditions, meilleur isolant thermique que le bois. Ainsi, selon Muszynski et McNatt
(1984), l’ajout de l’écorce dans les panneaux améliore leurs propriétés d’isolation
thermique et acoustique. La faible conductivité thermique de l’écorce est parfois perçue
comme un handicap. C’est le cas lors du transfert de chaleur pendant la fabrication des
panneaux d’écorce (Blanchet et al. 2000).
considérablement avec l'espèce. Des études ont suggéré que les tannins hydrolysables sont
présents dans le cambium et le phloème fonctionnel contrairement aux tannins condensés,
qui sont plus typiques du rhytidome (Roth 1981).
Les principaux extractibles de l’écorce sont : les alcaloïdes, les terpénoïdes, les glycosides,
les saponines, les esters, les acides gras, les stéroïdes, les graisses, les résines et les
polyphénols. Les polyphénols trouvent une large application dans des domaines variés tels
que l’agroalimentaire, le cosmétique et la pharmacologie. De nombreuses études ont
montré leur rôle important comme anti-inflammatoires, anti-allergiques, anti-virales
(Middleton 1998), de même que dans la prévention des cancers (Savouret et Quesne 2002)
et des maladies cardiovasculaires (Frankel et al. 1993). Les polyphénols possèdent aussi des
propriétés antioxydantes et sont capables de piéger les radicaux libres générés en
permanence par l’organisme ou formés en réponse à des agressions externes (cigarette,
polluants, infections…) (Middleton 1998). De plus, certains polyphénols comme les tannins
sont à la base de la fabrication de nombreuses colles naturelles (Pizzi 2006).
Les polyphénols sont des molécules synthétisées par les végétaux et possédant plusieurs
groupements phénoliques. Les extractibles polyphénoliques comprennent les composés
flavonoïdes et les composés non flavonoïdes. Les composés non flavonoïdes regroupent les
stilbènes et les acides phénoliques. Les composés flavonoïdes sont des composés
polyphénoliques de carbone. Dans cette catégorie, on distingue: les flavonols, les
flavanones et flavones, les anthocyanes, les leuco-anthocyanes et les tannins.
Les tannins présentent un intérêt majeur pour cette étude compte tenu de l’influence que la
réactivité de certains d’entre eux avec l’adhésif synthétique utilisé pourrait avoir sur les
propriétés physico-mécaniques des panneaux. Les tannins sont définis par Bath-Smith et
Swain (1962) comme étant des composés phénoliques solubles dans l’eau, ayant un poids
moléculaire compris entre 500 et 3 000, qui peuvent former des complexes avec des
alcaloïdes, de la gélatine et des protéines. Haslam (1989) note cependant, que leur poids
moléculaire peut atteindre 20 000 et que les tannins forment aussi des complexes avec
quelques polysaccharides. Griffiths (1991) définit les tannins comme des substances
macromoléculaires phénoliques, et les classe en deux catégories : tannins hydrolysables
(gallotanins et ellagitanins) et tannins condensés. Khanbabaee et van Ree (2001)
19
subdivisent les tannins selon leurs caractéristiques structurales en quatre catégories : des
gallotanins, des ellagitanins, des tannins complexes et des tannins condensés (Figure 9).
OH
HO O
OH
{} OH OH
HO HO
{}
{}
O O
OH OH
HO OH
OH OH
L’écorce est aussi utilisée pour la fabrication de produits à forte valeur ajoutée. Selon
Deschênes (1986), les produits extractibles présents dans l’écorce sont en général, les
mêmes que ceux que l’on trouve dans le bois. Toutefois, ils y sont présents en quantités
plus importantes. Les principaux produits d’extraction sont les tannins, utilisés pour le
tannage du cuir, les cires, les huiles essentielles, les résines, les gommes et divers autres
composés organiques utilisables dans l’industrie agro-alimentaire et pharmaceutique.
En plus de la fabrication des bouchons de liège, de nombreuses études sont en cours pour la
fabrication de panneaux de particules, panneaux de fibres, plaques isolantes et décoratives,
utilisant l’écorce comme substitut des particules de bois (Vaucher 1993). Le Tableau 10
indique les principales utilisations autres qu’énergétiques de l’écorce.
Dans cette thèse, l’expression « panneau d’écorce » désigne tout panneau de particules
constitué partiellement ou totalement d’écorce. Les sections qui suivent, traiteront des
panneaux d’écorce sans liant, des panneaux d’écorce avec liants synthétiques et des
22
Le terme « plastique » est généralement employé pour désigner des matières organiques
macro moléculaires capables d’être ramollies, fondues et moulues par la chaleur, la
pression ou par mélange. Toutefois, le bois qui est un composé macromoléculaire ne peut
être suffisamment ramolli pour être moulé, fondu ou dissous.
Dans le bois, la lignine et les hémicelluloses, de par leur structure chimique amorphe sont
plus thermoplastique que la cellulose (Shiraishi 2001). Goring (1963) a étudié la thermo-
plasticité de chacun des principaux constituants du bois. Il a obtenu des températures de
ramollissement se situant entre 127 et 193°C pour la lignine, 167 et 187°C pour les
hémicelluloses et au dessus de 240°C pour la cellulose. Toutefois, le bois lui-même tend
déjà à se ramollir à partir de 200°C. Goring (1963) attribue cela au fait que le bois n’est pas
un assemblage hasardeux de ses principaux constituants et que sa structure anatomique et
chimique joue un rôle important dans son processus de thermo-plastification. Il constate
aussi que l’augmentation de la teneur en humidité de la lignine et des hémicelluloses réduit
leur température de thermo-plastification. Les travaux de Chow et Pickles (1971) sur la
thermo-plasticité et la dégradation thermique du bois et de l’écorce viennent confirmer et
compléter ces résultats. Ils révèlent qu’à moins de 180°C, le ramollissement du bois,
essentiellement de nature physique plutôt que chimique, est causé par la plasticité due à la
teneur en humidité qui accélère la réduction des liaisons hydrogènes et favorise le
réarrangement des constituants chimiques sous pression. Au delà de 180°C, deux types de
réactions sont possibles : la première est la dégradation entraînant la modification chimique
des polysaccharides ou des sucres (dégradations des macromolécules, conversion des
groupements fonctionnels sensibles à la chaleur, dégradation de la cristallinité, réduction de
23
Wellons et Krahmer (1973) ont étudié les mécanismes d’auto-adhésion de l’écorce de sapin
de Douglas (Pseudotsuga menziesii) et ont conclu que pour des températures inférieures à
205°C, l’auto-adhésion dépend surtout de l’écoulement thermoplastique et de la
consolidation physique des particules de liège. Ainsi, le lien chimique associé aux
extractibles joue un rôle mineur dans le processus. Néanmoins, une extraction des cires au
benzène augmente la cohésion interne de 20% tandis qu’une extraction des composés
phénoliques solubles dans l’eau provoque plutôt une chute de cette même propriété
indiquant que ces derniers contribuent à l’adhésion.
Chow (1975) a fabriqué des panneaux d’écorce sans liant à des températures entre 280 et
300°C avec des temps de pressage identiques à ceux utilisés pour les panneaux avec liants
synthétiques. Les propriétés physiques et mécaniques de ces panneaux ont été similaires à
celles de panneaux de particules de bois d’usage extérieur fabriqués avec 4,5% de liant
phénol-formaldéhyde ou 5 à 7% de liant urée-formaldéhyde. Il a conclu qu’à ces hautes
températures, la polymérisation des extractibles et de la lignine devient le principal facteur
d’adhésion pour la formation des panneaux d’écorce. Contrairement à la thermo-
plastification, ce dernier mécanisme permet d’obtenir des panneaux d’écorce ayant une
bonne résistance mécanique et une plus grande stabilité dimensionnelle.
24
Plus récemment, les travaux de Troughton et Gaston (1997) ont conduit à la fabrication de
panneaux d’écorce d’épinette, de pin et de peuplier faux-tremble sans adhésif avec des
températures de pressage de 237 et 260°C. Les panneaux obtenus ont eu une bonne
cohésion interne et une bonne stabilité dimensionnelle. Toutefois, le module de rupture
(MOR) et le module d’élasticité (MOE) n’ont pas pu satisfaire aux exigences des normes en
vigueur.
Les travaux de Wisherd et Wilson (1979) montrent par exemple que l’augmentation de 5 à
20% de la proportion d’écorce dans les panneaux a entraîné une diminution du module de
26
Le module de rupture (MOR) et la cohésion interne (CI) sont apparus comme étant des
propriétés critiques des panneaux d’écorce. Leur diminution est souvent plus importante et
les exigences des normes pour ces propriétés difficilement satisfaites. Toutefois, pour le
MOR, Singh et al. (1996) ont obtenu des résultats assez satisfaisants avec des panneaux
d’écorce de Populus deltoides et des teneurs en liant phénolique variant de 6 à 14%.
Le gonflement en épaisseur (GE) et la dilatation linéaire (DL) sont peu affectés par
l’augmentation de la proportion d’écorce. De nombreuses études ont noté une diminution
du GE avec l’augmentation de la proportion d’écorce (Anderson et al. 1974abc, Wisherd et
Wilson 1979, Singh et al. 1996, Nemli et al. 2004b, Nemli et Colakoglu 2005). Ce résultat
intéressant de l’amélioration du GE avec l’ajout de l’écorce n’a malheureusement pas été
confirmé par les travaux de Muszynski et McNatt (1984), Blanchet et al. (2000) et
Villeneuve (2004). Concernant la DL, Wisherd et Wilson (1979) ont observé une
amélioration (diminution) avec l’ajout de 5% d’écorce de pin ponderosa (Pinus ponderosa).
Les autres études rapportent plutôt une augmentation de la DL avec l’augmentation de la
proportion d’écorce. Néanmoins, Villeneuve (2004) a obtenu des résultats de DL en
conformité avec les exigences de la norme ANSI A.208.1-1999.
Blanchet et al. (2000) ont observé une diminution linéaire du ratio de compression avec
l’augmentation de la proportion d’écorce d’épinette noire dans les couches couvrantes des
panneaux. Cela est sans doute dû à la masse volumique élevée de l’écorce de cette espèce.
La plupart de ces chercheurs ont recommandé un maximum de 25 et 35% d’écorce dans les
panneaux afin de satisfaire aux exigences des normes de performance en vigueur (Wisherd
et Wilson 1979, Muszynski et McNatt 1984, Suzuki et al. 1994).
27
Maloney 1973,
100
Rishel et al. 1980
La géométrie des particules est un paramètre majeur affectant à la fois les propriétés des
panneaux et leur procédé de fabrication (Moslemi 1974). Selon Suchsland et Woodson
(1990), c’est un facteur plus significatif dans le développement des propriétés des panneaux
28
que les propriétés mécaniques de la fibre elle-même. La géométrie des particules est en
relation étroite avec le ratio de compression et influence la masse volumique du panneau
(Brumbaugh 1960, Bhagwat 1971, Hoglund et al. 1976). Maloney (1993) ajoute que le type
de particules, leur géométrie et la combinaison de différents types de particules et/ou de
géométries affectent grandement la qualité des panneaux.
Selon Maloney (1993), les facteurs qui président généralement au choix des caractéristiques
géométriques des particules sont : la qualité finale recherchée pour les panneaux, la nature
de la matière première disponible et le coût de production des particules.
longueur de particules
Ce = [1]
épaisseur de particules
surface de particules
Ss = [2]
masse anhydre de particules
Ces deux grandeurs (Ce et Ss) sont des indicateurs de la surface de contact disponible, de la
consommation de liant et des propriétés mécaniques des panneaux. Un faible coefficient
d’élancement exige une grande quantité de liant par unité de surface de particules.
29
Ensuite, la teneur en liant surfacique Ls qui prend en compte la surface spécifique des
Dans le système international, Ls est exprimée en kilogramme de liant par mètre carré de
particules.
Peu de chercheurs ont jusqu’à présent étudié l’impact de la géométrie des particules
d’écorce sur les propriétés des panneaux. Dans leur étude réalisée sur les panneaux
d’écorce, Muszynski et McNatt (1984) ont noté que les meilleures propriétés mécaniques
sont obtenues pour les particules de dimensions comprises entre 3 et 8 mm.
30
Gertjejansen et Haygreen (1973) ont comparé les propriétés des panneaux de particules de
type gaufrette de largeur 13 mm (1/2 pouce d’épaisseur) et de type gaufre de largeur 38 mm
(1-1/2 pouce). Ils ont trouvé que la CI, la DL et le GE des panneaux de type gaufrette sont
plus élevés que ceux des panneaux de type gaufre. Ils ont expliqué ce résultat par une plus
grande uniformité de l’ébauche obtenue avec les particules de type gaufrettes. Dans cette
même étude, l’ajout de l’écorce provenant de différentes parties de l’arbre a eu des effets
différents selon la granulométrie. En général, les panneaux de particules grossières ont été
les plus influencés par l’ajout de l’écorce.
Dost (1971) a fragmenté l’écorce de séquoia (Sequoia sempervirens) et a obtenu trois types
de particules : des poussières, des fibres longues et des fibres brisées de particules
provenant du liège et du cambium. Il a remarqué au cours des essais préliminaires qu’une
teneur en poussière élevée réduisait la résistance mécanique des panneaux.
Maloney (1973), suite à une étude faite sur quatre espèces de la côte Ouest, trouve que les
panneaux d’écorce du thuya de l’Ouest (Thuja plicata) ont un MOR satisfaisant mais une
faible CI. Par contre, les trois autres espèces (sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii),
31
Blanchet (1999) a effectué une série d’essais en vue de déterminer l’effet de la distribution
du matériel fibreux dans les couches couvrantes sur les propriétés des panneaux. Des
particules d’écorce de même granulométrie (0,2 mm < particules < 2 mm) obtenues au
broyeur à marteaux Jeffrey et au raffineur à grille Pallmann ont été tour à tour mélangées
aux particules de bois et aux fibres de panneaux de fibres de densité moyenne (MDF) de
bois et utilisées dans les couches couvrantes de panneaux d’écorce. Les particules d’écorce
produites au broyeur à marteaux ont une forme géométrique sphérique. Les résultats
obtenus révèlent :
2- L’utilisation des fibres (MDF) de bois a permis une amélioration du MOR et du MOE
des panneaux fabriqués avec de l’écorce produite au raffineur à grille.
Villeneuve (2004) a observé un gonflement moyen très élevé (20%) pour l’ensemble de ses
essais. Elle justifie ce résultat par la forme sphérique des particules utilisées qui créent une
grande porosité dans les panneaux qui étaient en plus de faible épaisseur (8 mm).
Les études précédentes révèlent que les chercheurs font généralement une analogie entre le
comportement des particules d’écorce et de celles du bois. Ainsi, pour les panneaux trois
couches et afin d’optimiser le coefficient d’élancement dans chaque couche, ils ont
tendance à utiliser des particules dites fibreuses (fines et élancées) dans les couches
couvrantes et des particules grossières (épaisses et courtes) dans la couche médiane pour
améliorer les propriétés de flexion (MOE, MOR) et la cohésion interne. Concernant la
32
stabilité dimensionnelle (DL et GE), la littérature n’a révélé aucune stratégie précise de
contrôle basée sur la géométrie des particules.
Nemli et al. (2004a et 2006) ont observé une diminution du gonflement en épaisseur, de la
résistance à la pourriture et du taux d’émission de formaldéhyde des panneaux lorsque les
particules de bois utilisées ont été préalablement imprégnées d’extraits d’écorce de mimosa
et de Pinus brutia. Toutefois, les propriétés mécaniques de ces panneaux étaient inférieures
à celles de panneaux de particules non imprégnées. Des résultats semblables ont été obtenus
avec l’ajout de particules d’écorce de mimosa (Nemli et Colakoglu 2005) et du robinier
faux acacia (Robinia pseudoacacia) (Nemli et al. 2004b) dans les panneaux.
Anderson et al. (1974abc) ont fait une série d’essais sur l’effet des extractibles des écorces
de sapin baumier (Abies balsamea) et de pin ponderosa (Pinus ponderosa) dans les
panneaux. Ils ont observé que lorsqu’une faible quantité de para-formaldéhyde (2%) est
ajoutée aux particules d’écorce (Anderson et al. 1974b) ou de bois aspergé d’extractibles
33
concentrés d’écorce (Anderson et al. 1974ac), le formaldéhyde réagit avec les extractibles
phénoliques pour donner aux panneaux une meilleure résistance à l’absorption d’eau et
limiter le gonflement en épaisseur. Les panneaux ainsi fabriqués ont présenté une bonne
cohésion et une meilleure stabilité dimensionnelle.
Dans la fabrication de panneaux OSB, Plackett et Troughton (1997) ont remplacé 40% de
la résine phénol-formaldéhyde par des extractibles de l’écorce d’épinette blanche, de pin et
de sapin obtenus par extraction avec une solution de 10% d’hydroxyde de sodium. Ils ont
obtenu pour le MOR, MOE, CI et GE des résultats comparables à ceux des panneaux
classiques. De plus, ils parvenaient même à des résultats encore meilleurs avec des extraits
d’une solution 1% d’hydroxyde de sodium.
Wellons et Krahmer (1973) ont observé des effets opposés mais mineurs des cires et des
composés phénoliques contenus dans l’écorce lors de l’auto-agglomération des particules
d’écorce.
En général, les propriétés physiques et mécaniques (MOE, MOR, CI et GE) des panneaux
s’améliorent avec l’augmentation de la teneur en liant (Dost 1971). Toutefois compte tenu
34
du coût des adhésifs et des considérations d’ordre environnemental, il existe des seuils à ne
pas franchir dans leurs utilisations.
Dost (1971) a fabriqué des panneaux d’écorce avec trois teneurs en liant UF différentes
(7,6; 9,2 et 10,8%) ainsi que quatre proportions différentes d’écorce (0, 10, 20, 30%). Les
résultats montrent un effet significatif de la teneur en liant sur le MOE, le MOR, la CI et le
gonflement en épaisseur. Les meilleures propriétés sont obtenues avec des teneurs en liant
élevées (9,2 et 10,8). Toutefois, l’augmentation de la proportion d’écorce a eu tendance à
limiter l’amélioration des propriétés découlant de l’augmentation de la teneur en liant,
surtout en ce qui concerne la CI.
11 Brinkmann 1975
CC: 6; 9; 12
Villeneuve 2004
CM: 6
CC: 6; 9; 12
Villeneuve 2004
CM: 6
Blanchet et al. (2000) ont utilisé en couches couvrantes de panneaux d’écorce d’épinette
noire trois teneurs en liant UF (12, 14 et 16%) et trois proportions d’écorce (0, 50, 75%). Ils
ont obtenu les valeurs les plus élevées de MOE, MOR et CI avec 50% d’écorce et 14% de
teneur en liant dans les couches couvrantes.
Wisherd et Wilson (1979) ainsi que Villeneuve (2004) ont comparé les panneaux d’écorce
de liants UF et PF. Comme résultats, le MOE, le MOR et la CI des panneaux d’écorce
fabriqués avec le liant PF sont supérieurs aux valeurs obtenues pour les panneaux de liants
UF. En revanche, la dureté des panneaux UF est supérieure à celle des panneaux PF. Ainsi,
Wisherd et Wilson (1979) observent que l’utilisation de la colle PF améliore la cohésion
interne dans les panneaux d’aulne rouge (Alnus rubra) et surtout la dilatation linéaire et le
gonflement dans les panneaux de pin ponderosa (Pinus ponderosa). De même, dans ces
travaux, Villeneuve (2004) a obtenu les exigences de la norme ANSI A.208.1-1999 pour la
cohésion interne (CI) avec une teneur en liant PF de 6% en couche médiane.
Deppe et Hoffman (1972) ont comparé les propriétés des panneaux de colle isocyanate avec
celles des panneaux de colle PF et ont remarqué une amélioration de 20 à 30% du MOR.
Toutefois, l’utilisation des colles isocyanates dans la fabrication des panneaux reste encore
assez limitée à cause de leur coût élevé et de leur toxicité.
Maloney (1973) a fabriqué des panneaux avec des écorces de quatre espèces de résineux de
la côte Ouest américaine : le mélèze de l’Ouest, le sapin de Douglas (Pseudotsuga
menziesii), le pin ponderosa et le genévrier rouge de l’Ouest (Juniperus virginiana). Les
meilleures propriétés en flexion statique (MOE et MOR) ont été obtenues avec l’écorce
fibreuse du genévrier rouge de l’Ouest. En revanche, les panneaux d’écorce de sapin de
Douglas et du pin ponderosa ont eu une cohésion interne élevée. Inspiré par ces résultats, il
a fabriqué de nouveaux panneaux constitués de combinaisons de ces espèces : le genévrier
en surface et le sapin de Douglas au centre. Ces panneaux issus de combinaison d’espèces
37
ont obtenu des propriétés supérieures à celles des panneaux de chacune des deux espèces
d’écorce surtout en ce qui concerne le MOR tandis que la CI de ces mêmes panneaux ne
subit pas de grandes améliorations.
Lehmann et Geimer (1974) ont combiné des écorces de sapin de Douglas et de pruche de
l’Ouest (Tsuga heterophylla) pour fabriquer des panneaux. Ils ont remarqué une tendance à
l’augmentation du MOE et MOR lorsque la proportion de l’écore de la pruche dans les
panneaux augmente de 50 à 75%. Cependant, la CI a légèrement augmenté avec
l’augmentation de la proportion d’écorce de cette même espèce jusqu’à 50% et par la suite
s’est mise à décroître lorsque l’on a continué de l’augmenter à plus de 50%. Enfin, le
mélange d’espèces n’a eu qu’un très léger effet sur la stabilité dimensionnelle des
panneaux.
On rencontre deux variétés d’adhésif PF : les novolaques et les résoles. La réticulation des
novolaques est catalysée par voie acide alors que celle des résoles se fait par voie basique.
De plus, le ratio formaldéhyde/phénol (F/P) des novolaques est généralement inférieur ou
égal à un contrairement à celui des résoles qui est supérieur à un. Ces derniers sont
généralement plus réticulés que les novolaques. Seules les résines phénoliques de type
38
Selon Dunk (1999), les principales qualités exigées pour les adhésifs conventionnels
utilisés pour la fabrication des panneaux agglomérés sont : la haute réactivité ou
polymérisation rapide afin de garantir un court temps de pressage, la capacité de l’adhésif à
limiter le gonflement en épaisseur des panneaux, la meilleure utilisation de l’adhésif afin de
minimiser les coûts, les faibles émissions de formaldéhyde.
Le processus d’adhésion entre le bois et l’adhésif implique des forces de nature chimique et
physique. Solomons (1997) définit les principales forces d’adhésion qui ont cours à
l’intérieur du panneau. Ce sont surtout les forces de van der Waals, les liaisons hydrogène
et les liaisons covalentes.
1. Les forces de van der Waals sont des forces intermoléculaires faibles (8,8 à 28 kJ
mol-1) causées par la production des champs électriques temporaires négatifs et
positifs entre des molécules adjacentes.
2. Les liaisons hydrogène sont des forces d’attraction électrostatique entre les atomes
d’hydrogène et des atomes fortement électronégatifs comme l’azote, l’oxygène ou
le fluor. Ce sont des liens faibles ayant une énergie d’attraction de 4 à 38 kJ mol-1.
Dans le cas du bois, les fibres adhérent les unes aux autres grâce aux liens
hydrogène.
3. Les liaisons covalentes sont des liaisons issues de la mise en commun d’électrons
par deux atomes. Ces liaisons fortes et très stables produisent des forces
intramoléculaires ou interatomiques élevées (151 à 523 kJ mol-1). Dans le cas du
bois, les liaisons covalentes se font entre des groupements hydroxyles disponibles à
39
De nombreux travaux existent sur la réactivité de la colle PF en présence du bois, mais très
peu d’études font état des interactions entre les constituants de l’écorce et les principaux
adhésifs conventionnels. La vitesse de polymérisation de la PF dépend largement de son pH
étant donné qu’une alcalinité élevée accélère la polymérisation (Moslemi 1974).
Par contre, les travaux de Mizumachi et Morita (1975) et de He et Riedl (2004) indiquent
plutôt un retard de la réaction de polymérisation de la PF en présence du bois de certaines
espèces. Ceci témoigne d’une énergie d’activation plus élevée pendant le processus de
polymérisation du système adhésif/bois. La contradiction observée est attribuée par He et
Riedl (2004) à la complexité due à la différence de structure et de composition chimique
(pH) du bois et aux différences dans les conditions expérimentales.
40
Le champ d'action des forces d'attraction étant du même ordre de grandeur que les distances
moléculaires, le contact étroit entre l'adhésif et le substrat s'avère indispensable pour une
bonne adhésion (Sharpe et Schonhorn 1963b, Huntsberger 1967, Collett 1972, Elbez et
Bentz 1991). Dans ce contexte, la mouillabilité est intimement liée à l'adhésion, car elle
permet à un maximum de liaisons de s'établir à l'interface de contact afin de garantir une
adhésion optimale (Sharpe et Schonhorn 1963b, Allen 1967, Alner 1968, Collett 1972,
Maugis 1983, Couvrat 1990, Elbez et Bentz 1991, Maldas et Kamdem 1998, Podgorski et
al. 2000). La mouillabilité constitue donc un critère important pour l'évaluation des
propriétés d'adhésion du bois (Zhang et al. 1997, Šernek et al. 2004). Des corrélations
positives entre l’adhésion et la mouillabilité des surfaces de bois ont été rapportées dans
plusieurs travaux (Collett 1972, Elbez et Bentz 1991, Zivanovic-Trbojevic et al. 1999,
Podgorski et al. 2000, Šernek et al. 2004, De Moura et Hernández 2005 et 2006).
L’angle de contact est défini par l’équation de Young établie à partir de l’équilibre d’une
goutte de liquide à la surface d’un solide. Cette relation d’équilibre, au point de contact des
trois phases (solide, liquide et vapeur) permet de représenter (Figure 11) et de donner
l’expression mathématique de l’angle de contact θ.
41
γ SV − γ SL
cos θ = [6]
γ LV
Pour les surfaces de basses énergies, l’équation 6 suppose que le coefficient d’étalement
γ SV est nul.
Il existe un lien étroit entre la mouillabilité et l’angle de contact. Un angle de contact faible
indique une bonne mouillabilité de la surface (Garrett 1964, Parker et Taylor 1966, Collett
1972, Kalnins et Feist 1993). De telles surfaces sont dites hydrophiles. En revanche, des
angles de contact élevés sont propres aux bois hydrophobes (Boehme et Hora 1996).
L’angle de contact entre le bois et un liquide peut être influencé par la présence
d’extractibles, la structure anatomique du bois, la surface de contact et sa rugosité, la teneur
en humidité, l’humidité relative et la température (Hse 1972, Scheikl et Dunky 1998, Shupe
et al. 1998, Maldas et Kamdem 1998 et 1999, Nzokou et Kamdem 2004). Les travaux de
Nzokou et Kamdem (2004) montrent que l’extraction des extractibles lipophiles diminue
l’angle de contact et augmente la mouillabilité.
Chapitre 2 Cadre conceptuel de l’étude
2.1 Objectifs
2- Les propriétés physiques et mécaniques des panneaux d’écorce extraite sont moins
élevées que celles des panneaux d’écorce non extraite.
Enfin, la quasi totalité des travaux consultés limite leurs investigations au niveau de la mise
en évidence des potentiels liens chimiques qui ont lieu entre les extractibles et les adhésifs.
Ce travail va au-delà et discute de l’influence de ces interactions sur les propriétés
physiques et mécaniques des panneaux.
Chambord pour l’écorce du peuplier faux-tremble. Les écorces d’épinette noire (Figure 12)
étaient générées par une écorceuse à tambour et celles du peuplier faux-tremble (Figure 13)
par des écorceuses à anneaux rotatifs. Les billes d’épinette noire écorcées étaient de moins
bonne géométrie (courbures fréquentes) comparativement à celles de peuplier faux-tremble.
Au total, dix barils d’écorce ont été collectés et rapportés au centre de recherche sur le bois
de l’Université Laval.
Les écorces destinées à l’extraction ont été conservées au congélateur afin d’éviter tout
desséchement supplémentaire. Cette précaution visait à maintenir les mêmes conditions
d’échantillonnage pour toutes les quantités extraites.
Les résultats obtenus ont été de 18,0% pour le chargement de résidus d’écorce d’épinette
noire et 11,9% pour celui de peuplier faux-tremble. La proportion de bois contenu dans les
chargements a permis de déterminer le ratio effectif d’écorce dans les panneaux.
Bois Écorce
Ce pourcentage comprend aussi bien les extractibles de l’écorce que les impuretés (terre,
sable, pierres etc.) éliminées au cours de l’extraction. Le nombre total d’extractions
48
En revanche, les écorces extraites sont étalées à même le sol dans le laboratoire, sur de
larges papiers en plastique et séchée à l’air libre (Figure 18).
> 5,6 2
53
m2 x η
cos θ = [8]
t xρ2 x γ x c
Le temps de gel de la PF en présence de chacun des types de particules utilisés a été mesuré
à l’aide du Sunshine Gel Time Meter (Fisher, USA).
En négligeant les surfaces des bords et des bouts des particules de même que leur
contribution à l’adhésion, la surface spécifique SS a été déterminée en appliquant la
formule10 :
2
SS = [10]
épaisseur moyenne x masse volumique
D’après les travaux antérieurs, une teneur en liant de 3% a été retenue pour les particules
grossières (5,0-7,0 mm). La teneur en liant surfacique (LS) correspondante a été calculée et
utilisée comme référence pour déterminer la teneur en liant des autres classes de
granulométrie de la couche médiane. Pour les couches couvrantes, une teneur en liant de
12% a été utilisée conformément aux résultats obtenus par Villeneuve (2004). Pour les
panneaux d’écorce-bois, les valeurs moyennes des teneurs en liant calculées pour les
particules d’écorce et de bois ont été utilisées.
Les cires à base de paraffine sont utilisées dans les usines pour améliorer la stabilité
dimensionnelle des panneaux. Cependant, la propriété hydrophobe de ces produits étant de
courte durée, ils permettent seulement de retarder l’adsorption d’eau pendant un certain
temps (Press 1990). Dans les présents travaux de recherche, 1% et 0,5% de cire sont ajoutés
respectivement aux particules des couches couvrantes et médianes lors de l’encollage.
1000 mm, de marque Dieffenbacher, équipée du système de contrôle PressMAN mis sur
pied par l’Aberta Research Council. Ces panneaux comprennent 36 panneaux de chacune
des deux espèces d’écorce et 3 panneaux 100% bois pour le contrôle. Les étapes de
fabrication de ces panneaux sont les mêmes que celles d’un panneau de particules de bois à
savoir : la fragmentation, le séchage des particules, le tamisage, l’encollage, le feutrage ou
formation de l’ébauche, le pressage et le conditionnement.
1 3
5 1
1
2 2 2 2
4
6
1
2 2
4
5
3
Pour les articles 1 et 2 présentés aux chapitres 3 et 4, les 3 facteurs à l’étude ont été :
l’espèce (épinette noire ou peuplier faux-tremble), la proportion d’écorce dans les panneaux
(50 ou 100) et la granulométrie des particules d’écorce en couche médiane (fine : 1,5-2,6
mm ; moyenne : 2,6-5,0 mm ou grossière : 5,0-7,0 mm). Des panneaux témoins (100% de
particules de bois) fabriqués dans les mêmes conditions expérimentales que les panneaux
d’écorce servaient de référence. On a réalisé une analyse de variance (ANOVA) à treize
niveaux soit un niveau pour chaque combinaison de facteurs, plus le témoin. Les contrastes
ont permis de tester les effets des facteurs ainsi que leurs interactions. Les comparaisons
multiples obtenues avec la méthode de Scott et Knott (1974) qui compare les moyennes des
groupes disjoints ont permis d’identifier le ou les meilleurs traitements.
Pour l’article 3 présenté au chapitre 5, les facteurs choisis pour l’analyse statistique ont été :
l’état de l’écorce (non traité ou traité), le pourcentage d’écorce dans les panneaux (50 ou
100) et la granulométrie des particules d’écorce en couche médiane (fine : 1,5-2,6 mm ;
moyenne : 2,6-5,0 mm ou grossière : 5,0-7,0 mm). Une analyse distincte par espèce a été
faite pour chaque variable dépendante. Au cours l’analyse de variance (ANOVA), on s’est
intéressé principalement à l’effet du facteur état de l’écorce à travers l’analyse des effets
dits tranchés ou effets simples à l’aide de l’option « SLICE » de la procédure « LSMEANS »
de SAS. Ainsi, lorsqu’une interaction entre le facteur état de l’écorce et l’un ou les deux
autres facteurs était significative, l’option « SLICE » permettait de fixer les valeurs de ces
facteurs dans le modèle afin de générer les effets simples du facteur état de l’écorce sur les
combinaisons de leurs niveaux (Winer 1971). Cela permettait de tester s’il y a une
différence entre les états traité et non traité de l’écorce pour ces combinaisons de niveaux
59
des autres facteurs de l’interaction. Pour toute interaction significative, un graphique des
moyennes est présenté.
3.1 Résumé
L’écorce est généralement utilisée pour la production d’énergie. Toutefois, la fabrication de
panneaux de particules à base d’écorce peut permettre de valoriser davantage cette
ressource. Les usines de fabrication des panneaux sont encore très réticentes à l’ajout de
quantités d’écorce dans les panneaux de particules ou de fibres car l’intégration de
proportions élevées d’écorce dans les panneaux affecte négativement certaines de leurs
propriétés physiques et mécaniques. Des stratégies peuvent être développées afin
d’améliorer ces propriétés des panneaux à base d’écorce. L’influence de la proportion
d’écorce et de la granulométrie des particules sur les propriétés mécaniques et physiques
des panneaux de particules en l’occurrence le module d’élasticité (MOE), le module de
rupture (MOR), la cohésion interne (CI), la dureté Janka (DJ), le gonflement en épaisseur
(GE) et la dilatation linéaire (DL) ont été étudiées. Les panneaux les plus performants en
termes de propriétés ont été comparés aux panneaux témoins (100% de particules de bois).
Les résultats ont montré que les propriétés mécaniques des panneaux de particules
diminuent avec l’augmentation de la proportion d’écorce d’épinette noire et de peuplier
faux-tremble. Parallèlement et dans les mêmes conditions, on note une augmentation légère
du GE et substantielle de la DL. La cohésion interne des panneaux ayant 50% d’écorce
diminue lorsque la granulométrie des particules d’écorce augmente. Les panneaux de
particules ayant 50% d’écorce d’épinette noire ont obtenu les valeurs les plus élevées de
MOE, MOR, CI et les moins élevées de DL. Ces valeurs étaient respectivement de 12, 37,
54% inférieures et de 45% supérieures à celles des panneaux témoins. Tous les panneaux
50% d’écorce d’épinette noire et de peuplier faux-tremble ont respecté les exigences de la
norme ANSI A208.1-1999 pour les panneaux de particules à moyenne densité à usage
commercial (M-1) et de sous-plancher (PBU) pour le MOE, MOR, CI et DJ. Les panneaux
d’écorce de peuplier faux-tremble ont obtenu les valeurs de gonflement en épaisseur les
moins élevées.
61
3.2 Abstract
Bark residues are mostly used for thermal energy production. However, a better utilization
of that resource could be as raw material for particleboard manufacturing. The use of bark
in wood particleboard manufacturing is currently viewed negatively due to the fact that an
excessive bark content in the furnish produces significant adverse effects on strength
properties and dimensional stability of the boards. Strategies could be found to improve
some properties of particleboard made from bark. The effects of bark particle content and
geometry on the mechanical and physical properties of the panels including the modulus of
elasticity (MOE), modulus of rupture (MOR), internal bond (IB), Janka hardness (HJ),
thickness swelling (TS), and linear expansion (LE) were investigated. The best panels in
terms of properties were compared to a control made of 100% wood particles. The results
showed that, while the mechanical properties of the particleboard made from black spruce
and trembling aspen bark decreased with increasing bark content, LE increased and TS
increased slightly. The IB of particleboard made from 50% bark content decreased with
increasing particle size. Particleboard made from 50% black spruce bark showed the
highest MOE, MOR, IB and the lowest LE with values 12, 37, 54% lower and 45% higher
than the control, respectively. The MOE, MOR, IB and HJ of boards made from 50% black
spruce and trembling aspen bark met the requirements of the ANSI A208.1-1999 standard
for M-1 and PBU grades. Particleboard made from trembling aspen bark showed the lowest
TS.
3.3 Introduction
Large quantities of bark are produced by the forest industry and are mostly used for thermal
energy production. In the Province of Quebec, Canada, more than 3.5 million tons of
anhydrous bark was produced in 2005 (Anonymous 2007). Research projects are carried
out in order to foster the use of bark for higher value added products such as alternative raw
material for particleboard manufacturing.
In the literature, two main approaches to manufacture bark particleboard can be identified.
The first one is based on bark plasticization and extractives polymerization for the self
bonding of the bark particles (Burrows 1960, Chow and Pickles 1971, Wellons and
62
Krahmer 1973, Chow 1975, Troughton and Gaston 1997). The second one focuses more on
bark particles for their physical properties rather than their chemical properties. Synthetic
adhesives including urea-formaldehyde, phenol-formaldehyde, isocyanates and extractives
based adhesives were used to bond bark particles (Dost 1971, Deppe and Hoffman 1972,
Maloney 1973, Lehmann and Geimer 1974, Anderson et al. 1974ab, Place and Maloney
1977, Wisherd and Wilson 1979, Muszynski and McNatt 1984, Suzuki et al. 1994,
Blanchet et al. 2000, Villeneuve 2004, Nemli et al. 2004, Nemli and Colakoglu 2005).
The use of bark in wood particleboard manufacturing is currently viewed negatively due to
the fact that excessive bark content in the raw material produces significant adverse effects
on strength and dimensional properties. The possibility of manufacturing particleboards
with black spruce and trembling aspen bark and a synthetic adhesive was demonstrated by
Blanchet et al. (2000), and Villeneuve (2004). The work of Lehmann and Geimer (1974)
indicated that the modulus of elasticity (MOE), the modulus of rupture (MOR) and the
internal bond (IB) of particleboard decreased by 20 to 30% as a result of the addition of
25% Douglas-fir bark. Likewise, the linear expansion (LE) increased by almost 25%.
Wisherd and Wilson (1979) reported a decrease of 4 to 17% and 7 to 24% of the MOE and
the MOR of particleboards respectively when increasing bark content from 5 to 20%.
Muszynski and McNatt (1984) indicated that particleboards suitable for furniture
manufacturing could be made from up to 30% spruce bark content. Suzuki et al. (1994)
found 35% as the tolerable limit of bark substitution for particleboards. Xing et al. (2006)
included up to 40% bark fibres in medium density fiberboard and found its effect on the
mechanical and physical properties more detrimental for the MOE, MOR, IB, and LE than
for thickness swelling (TS) and water absorption.
Particle geometry is a prime parameter affecting both board properties and its
manufacturing process (Moslemi 1974). Suchsland and Woodson (1990) suggested that
particle geometry is of greater significance in the development of board properties than the
actual mechanical properties of the fibers themselves. It has a definite relationship with the
compression ratio, and thus it will influence the density of the composite (Brumbaugh
1960, Bhagwat 1971, Hoglund et al. 1976, Kelley 1977).
63
The type of particle, its geometry and the combination of particles of different type and
geometry have significant impacts on board quality (Maloney 1993). The variation of
particle geometry results in different fiber surface areas which have a direct impact on the
adhesive content per unit fiber surface area (kg/m2) (Moslemi 1974). Generally, the specific
surface area (m2/kg) of longer fibers is lower than that of shorter fibers of the same species
and thickness due to the higher surface of the fiber cross sections. Thus, the adhesive
content per unit fiber surface area is higher for long fibers than for short fibers at a given
adhesive content per unit oven-dry mass of particles.
Only few studies examined the effect of bark particle geometry on the properties of
particleboard. Gertjejansen and Haygreen (1973) compared properties of wafer and flake-
type particles and found that the IB, the LE and the TS were higher on waferboard made
from 13 mm wide (1/2 inch) flakes than those made from 38 mm wide (1-1/2 inch) wafers.
Blanchet (1999) found that substitution of wood particles by wood fibers in the surface
layer improved the MOE and the MOR of particleboard made from black spruce bark.
The objectives of this study were 1) to determine the effects of bark content, and particle
geometry (shape, size and distribution) on the physical and mechanical properties of
particleboard made from black spruce and trembling aspen bark; 2) to meet the usual
performance requirements for wood particleboards through optimization of bark particle
content and geometry.
oven-dry weight) were found in black spruce and trembling aspen bark, respectively. The
anhydrous density of the different bark species determined by a volumetric method is also
presented in Table 21.
After drying, the bark was crushed in a hammer mill and sieved in four groups. The first
group with particle size of 0.2-1.5 mm was used for the surface layer. The three other
groups 1.5-2.6, 2.6-5.0 and 5.0-7.0 mm were used as core layers in order to assess the effect
of bark particle size on the properties of the particleboard. Wood particles were added to
the bark particles to produce mixed wood bark particleboards. The particle size distribution
of each raw material type (bark and wood) was investigated with a CE Tyler testing sieve
shaker and results obtained on surface and core layer particles are presented in Figure 22
and Table 22, respectively.
Table 21 Anhydrous bark density and the nominal and effective bark content ratio for
each kind of raw material
Species Code Anhydrous Nominal bark Effective bark
density of bark content added content ratio in
panel (ebacr*)
(kg/m3) (%) (%)
50 32.0
Black spruce bark BSB 639 (17)
100 82.0
Trembling aspen 50 38.1
TAB 707 (67)
bark 100 88.1
*: calculation based on the oven-dry weight.
Standard deviation is in brackets.
35.0
BSB TAB W SL
30.0
Weight ratio (%)
25.0
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
> 0.20 > 0.25 > 0.60 > 0.71 > 1.00 > 1.19 > 1.40
Mesh opening (mm)
Figure 22 Size distribution of particles used in the surface layers (BSB= black spruce
bark; TAB= trembling aspen bark; W SL= industrial wood particles of surface
layer).
66
The procedure described by Dunky (1988) was adapted and used for that purpose. Particle
specific surface (SS) represents the particle surface area in square meter per oven-dry
weight of particles in kilograms. It was assumed that the particles shape is square or
67
rectangular in cross section and the thickness classes are determined by screening.
Therefore, the particle size distribution was used to calculate the mean thickness of each
particle type with the following formula:
where xi represents the median of a particle size class i and f i the corresponding weight
By assuming that particles lateral and end surfaces do not contribute significantly to the
bonding of particles, the particle specific surface was calculated as follows:
2
SS = [12]
mean thickness x density
and the adhesive content per unit surface area of particle (LS) is defined as:
Based on the literature, a L value of 3% was attributed to the coarse bark particles (5.0-7.0
mm) and the corresponding LS was calculated. This LS value was then used as reference to
determine the L value of the other particle size classes used in the core layer. Table 24
summarized the results obtained.
According to a previous study (Villeneuve 2004), an adhesive content of 12% was used in
the surface layer. For the core layer of mixed particles (bark and wood), the mean adhesive
content of the two types of particles was used. The adhesive content used in the core layer
of all particleboard types is presented in Table 25.
68
Table 25 Factorial experimental design used for each species and adhesive content of
core layer
Bark species Bark content Bark particle size Adhesive content
of core layer of the core layer L
(%) (mm) (%)
1.5-2.6 9
50 2.6-5.0 7
5.0-7.0 6
Black spruce
1.5-2.6 9
100 2.6-5.0 5
5.0-7.0 3
1.5-2.6 9
50 2.6-5.0 7
5.0-7.0 6
Trembling aspen
1.5-2.6 9
100 2.6-5.0 5
5.0-7.0 3
69
replicates resulting in a total of 36 panels (Table 25). Moreover, 3 control panels were
manufactured in the same laboratory conditions with wood particles obtained from a
particleboard mill.
The Statistical Analysis System (SAS) software 9.1 was used for statistical analyses. The
analysis of variance (ANOVA) was performed at 13 levels (12 levels of treatments and 1
level of control). Contrasts were performed to determine interactions between the factors
studied. Finally, comparisons between treatments and control were performed in order to
identify the best treatments following the method of Scott and Knott (1974).
Table 26 Results of the analysis of variance (F values) for physical and mechanical
properties of particleboard made from black spruce and trembling aspen bark
Mechanical and physical properties
Source of variation
MOEspec MORspec IBspec HJspec TSspec LEspec
Species 60.85** 26.39** 0.49 NS 33.35** 94.28** 11.18**
NS
Bark content 912.28** 730.83** 86.46** 419.08** 3.38 195.69**
Bark particle size (BPS) 23.91** 6.37** 3.12 NS 1.79 NS 24.96** 17.36**
NS NS NS
Species x bark content 8.36** 2.37 25.84** 2.67 0.02 0.13 NS
Species x BPS 1.12 NS 0.23 NS 0.73 NS 0.23 NS 14.64** 0.50 NS
Bark content x BPS 27.99** 20.86** 18.58** 2.70 NS 12.07** 22.59**
NS NS NS NS
Species x Bark content x BPS 3.18 2.45 0.12 0.28 4.47* 1.18 NS
MOE= modulus of elasticity, MOR= modulus of rupture, IB= internal bond, HJ= Janka hardness,
TS= thickness swelling, LE= linear expansion. MOEspec= MOE divided by sample density, MORspec= MOR
divided by sample density, IBspec= IB divided by sample density, HJspec= HJ divided by sample density,
TSspec= TS divided by sample density, LEspec= LE divided by sample density. NS: not significant at the 0.05
probability level. *: significant at the 0.05 probability level. **: significant at the 0.01 probability level.
71
two species were lower than the minimum requirement of the same standard (Figures 23
and 24).
5.00
Control
MOEspec (MPa m kg )
-1
3.00
M-1, PBU
2.00
1.00
0.00
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Bark content and species
Figure 23 Effect of bark content and particle size on the specific modulus of elasticity
(BSB= black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU: ANSI
standard particleboard grades).
0.035
0.030
MORspec (MPa m 3 kg-1)
Control
1.5-2.6 mm 2.6-5.0 mm 5.0-7.0 mm
0.025
0.020
M-1, PBU
0.015
0.010
0.005
0.000
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Bark content and species
Figure 24 Effect of bark content and particle size on the specific modulus of rupture
(BSB= black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU: ANSI
standard particleboard grades).
73
2.40
Control
2.00
IBspec (kPa m 3 kg-1)
1.20
0.80
M-1, PBU
0.40
0.00
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Bark content and species
Figure 25 Effect of bark content and particle size on the specific internal bond (BSB=
black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU: ANSI standard
particleboard grades).
74
In fact, the IB decreased with an increase in the slenderness (length-thickness) ratio of the
particles used in the core layer (Maloney 1973, Moslemi 1974). In addition, because of the
trend of the bark to produce more fine particles than wood during crushing, the effective
bark content ratio of particle size class 5.0-7.0 mm was lower than that of the other size
classes as well as the mean value shown in Table 22. Also, the higher length of those
particles and consequently their higher slenderness ratio act as a shortcoming for the IB of
boards made from 50% bark content. The particleboards made from 50% black spruce bark
of size 1.5-2.6 mm showed the highest IB value. However, the value of the IB obtained was
54% lower than that of the control. This result is in accordance with that reported by
Lehmann and Geimer (1974). They found a decrease of 20 to 30% on the IB following an
addition of 25% of Douglas-fir bark. Table 22 indicates that the sizes of more than 77% of
the industrial wood particles used in the core layer are below 2.60 mm and only the bark
particles of size 1.5-2.6 mm fit that optimum size range. All the boards made from mixed
bark and wood particles met the requirements of the ANSI A208.1-1999 standard for M-1
and PBU grades. In contrast, all the boards made from 100% bark content did not meet the
requirements of that standard except for those of trembling aspen bark of particle size range
5.0-7.0 mm.
6.00
Control 1.5-2.6 mm 2.6-5.0 mm 5.0-7.0 mm
5.00
2.00
1.00
0.00
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Bark content and species
Figure 26 Effect of bark content and particle size on the specific Janka hardness (BSB=
black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU: ANSI standard
particleboard grades).
bark particle size on TSspec at the 0.01 probability level. These interactions suggest that the
effect of bark particle size on the TS depends on the species and the bark content. This
result is similar to the findings of Xing et al. (2006) who indicated less detrimental effect of
bark content on the TS of the MDF panels.
0.040
1.5-2.6 mm 2.6-5.0 mm 5.0-7.0 mm
TSspec (% m3 kg-1)
0.030
0.020
Control and D-2, D-3
0.010
0.000
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Bark content and species
Figure 27 Effect of bark content and particle size on the specific thickness swelling
(BSB= black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. D-2, D-3: ANSI
standard particleboard grades).
1.00
1.5-2.6 mm 2.6-5.0 mm 5.0-7.0 mm
LEspec (x 10 -3 % m3 kg-1)
0.80
Control
0.60
M-1, PBU
0.40
0.20
0.00
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Bark content and species
Figure 28 Effect of bark content and particle size on the specific linear expansion (BSB=
black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU: ANSI standard
particleboard grades).
77
The significant impacts of the bark origin, morphology and content on most of the physical
and mechanical properties of the particleboard suggest that these properties could be further
improved by optimizing the bark crushing methods and using more specific panel-
manufacturing processes for each kind of raw material.
3.6 Conclusions
The results obtained in this study lead to the following conclusions:
1. The mechanical properties including the modulus of elasticity (MOE) and modulus
of rupture (MOR) in static bending, the internal bond (IB) and the Janka hardness
(HJ) decreased with increasing bark content. In contrast, an increase in bark content
resulted in an increase in linear expansion (LE) and a slight effect on thickness
swelling (TS).
78
2. The effect of particle size was observed mostly on IB. In spite of the low effective
bark ratio of the coarse particles, the IB of the boards often decreased with
increasing bark particle size. For the other properties, the boards made with 100%
bark seem to be more affected by particle geometry than those made with 50%.
3. Particleboards made from 50% black spruce bark showed the best MOE, MOR, IB,
HJ and LE. However, the values obtained for the MOE, MOR, IB and LE for the
50% black spruce bark particleboards were respectively 12, 37, 54% lower and 45%
higher than for the 100% wood particleboard control.
4. Particleboards made from trembling aspen bark showed low TS value which was
not significantly different from the 100% wood particleboard control.
5. All the boards made from 50% bark of black spruce and trembling aspen met the
requirements of the ANSI A208.1-1999 for commercial (M-1) and underlayment
(PBU) panels for the MOE, MOR, IB and HJ.
Chapitre 4 Physical and mechanical properties of
particleboard made from extracted black
spruce and trembling aspen bark
4.1 Résumé
L’écorce essentiellement utilisée pour la production d’énergie pourrait être davantage
valorisée dans la fabrication de panneaux de particules à base d’écorce. L’écorce est riche
en extractibles utilisables dans plusieurs domaines comme la cosmétologie, la
pharmacologie ou la production des adhésifs. Cette étude vise à analyser les effets de
l’extraction à l’eau chaude des particules d’écorce sur les propriétés mécaniques et
physiques des panneaux de particules comme le module d’élasticité (MOE), le module de
rupture (MOR), la cohésion interne (CI), la dureté Janka (DJ), le gonflement en épaisseur
(GE) et la dilatation linéaire (DL). En outre, ces propriétés sont comparées à la fois à celles
des panneaux témoins (100% particules de bois) et à celles de leurs homologues faits
d’écorce non extraites. Les résultats ont montré que les propriétés mécaniques des
panneaux de particules à base d’écorce extraite d’épinette noire et de peuplier faux-tremble
diminuent avec l’augmentation de la proportion d’écorce. Parallèlement et dans les mêmes
conditions, la DL augmente. En règle générale, des valeurs élevées de CI et basses de GE
avec des panneaux constitués de fines particules ont été obtenues. L’extraction à l’eau
chaude appliquée aux particules d’écorce a détériorée toutes les propriétés physiques et
mécaniques des panneaux de particules fabriqués à l’exception de la dureté. Cependant, le
MOE et le MOR des panneaux ayant 50% d’écorce extraite d’épinette noire et de peuplier
faux-tremble ont respecté les exigences de la norme ANSI A208.1-1999 pour les panneaux
de particules à moyenne densité à usage commercial (M-1) et de sous-plancher (PBU). En
revanche, aucun des panneaux fabriqués n’a respecté les exigences de la norme en matière
de stabilité dimensionnelle (GE et DL).
80
4.2 Abstract
Bark residues are mostly used for thermal energy production. However, a better utilization
of that resource could be as raw material for particleboard manufacturing. Bark is also a
source of numerous extractives used for several applications including pharmacology and
adhesive production. This study aims at analyzing the effect of hot water extracted bark
particle content and size on the mechanical and physical properties of bark particleboards
including the modulus of elasticity (MOE), modulus of rupture (MOR), internal bond (IB),
Janka hardness (HJ), thickness swelling (TS) and linear expansion (LE). Moreover, these
properties were compared both to a control (100% wood particles) and to particleboard
made from unextracted bark. The results showed that, while the mechanical properties of
the particleboard made from extracted black spruce and trembling aspen bark decreased
with increasing bark content, LE increased. Particleboard made of fine particles often
showed higher IB and lower TS values. Hot water extraction of the bark had a detrimental
effect on all the physical and mechanical properties of the particleboards produced except
for the Janka hardness where no significant decrease was found. The MOE and MOR of the
particleboards made from 50% black spruce and trembling aspen bark met the requirements
of the ANSI standard for commercial (M-1) and underlayment (PBU) grades. In contrast,
the dimensional properties (TS and LE) of all the boards did not fulfill the minimum
requirements of the ANSI standard.
4.3 Introduction
Large quantities of bark are produced by the forest industry and are mostly used for thermal
energy production. In the Province of Quebec, Canada, more than 3.5 million tons of
anhydrous bark was produced in 2005 (Anonymous 2007). Research projects are carried
out in order to foster the use of bark for higher value added products such as alternative raw
material for particleboard manufacturing (Blanchet 1999, Blanchet et al. 2000, Villeneuve
2004, and Ngueho Yemele et al. 2007).
as well as their effect in cancer prevention (Savouret and Quesne 2002) and cardiovascular
diseases (Frankel et al. 1993). Recent developments in tannin-based adhesives were
presented by Pizzi (2006).
The presence of extractives in the raw material impacts the particleboard in both negative
and positive ways. Moslemi (1974) reported that extractives can have adverse effects on the
setting of adhesives, thereby lowering the particle-particle bond strength. Extractives may
cause blows and severely reduce the internal bond strength. In the other hand, phenolic
extractives can react with formaldehyde and limit water absorption as well as improve
thickness swelling resistance of the board (Moslemi 1974, Anderson et al. 1974abc,
Plackett and Troughton 1997, Nemli et al. 2004ab and 2006, Nemli and Colakoglu 2005).
For instance, Nemli et al. (2004a, 2006) found a significant improvement of thickness
swelling, decay resistance and formaldehyde emission of particleboard made from wood
particles impregnated with bark extractives. However, the mechanical properties of these
boards were lower than for those made from unimpregnated particles. Similar results were
reported by Nemli et al. (2004b) and Nemli and Colakoglu (2005) with addition of black
locust and mimosa bark particles to the furnish. Anderson et al. (1974a, c) found that
paraformaldehyde added to wood sprayed with concentrated ponderosa pine and white fir
bark extract reacted with phenolic compounds present in the extract and formed a
waterproof bonding agent which improved the board water absorption resistance and
thickness swelling. Therefore, extracted bark particles may lead to high moisture absorption
82
and thickness swelling. The high content of condensed polyphenol present in bark and able
to react with formaldehyde was pointed out as the main raison of the aforementioned
improvement (Nemli et al. 2004b).
Particle geometry is a prime parameter affecting both board properties and its
manufacturing process (Moslemi 1974). Suchsland and Woodson (1990) pointed out the
high significance of particle geometry in the development of board properties. It has a
definite relationship with the compression ratio, and thus it will influence the density of the
composite (Brumbaugh 1960, Bhagwat 1971, Hoglund et al. 1976, Kelley 1977).
The type of particle, its geometry and the combination of particles of different type and
geometry have significant impacts on board quality (Maloney 1993). The variation of
particle geometry results in different fiber surface areas which have a direct impact on the
adhesive content per unit fiber surface area (kg/m2) (Moslemi 1974). Generally, the specific
surface area (m2/kg) of longer fibers is lower than that of shorter fibers of the same species
and thickness due to the higher surface of the fiber cross sections. Thus, the adhesive
content per unit fiber surface area is higher for long fibers than for short fibers at a given
adhesive content per unit oven-dry mass of particles.
83
Only few studies examined the effect of bark particle geometry on the properties of
particleboard. Gertjejansen and Haygreen (1973) compared properties of wafer and flake-
type particles and found that the IB, the LE and the TS were higher on waferboard made
from 13 mm wide (1/2 inch) flakes than those made from 38 mm wide (1-1/2 inch) wafers.
Blanchet (1999) found that the substitution of wood particles by wood fibers in the surface
layer improved the MOE and the MOR of particleboards made from black spruce bark.
Ngueho Yemele et al. (2007) found that the MOE, MOR, and IB of particleboard made
from black spruce and trembling aspen unextracted bark decreased with increasing bark
content. They also found that the IB of the boards often decreased with increasing bark
particle size.
The objectives of this study were 1) to determine the effect of extracted bark particle
content and size on the physical and mechanical properties of particleboard made from
black spruce and trembling aspen bark; 2) to compare the physical and mechanical
properties of particleboard made from extracted bark to those of unextracted bark.
Hot water extraction was performed at a large scale in order to produce extracted particles
for particleboard manufacturing. Bark was soaked in warm water at the initial temperature
of 55°C water. The mean concentration was 35 and 28 g of dried weight per litre of hot
water for black spruce and trembling aspen, respectively. The system was heated with
water vapor and the average temperature maintained at 100°C for 3 hours. The weight loss
ratio was determined gravimetrically and the results were reported as a percentage of the
84
dry raw material weight. Weight loss comprises the extracts and undesirable materials like
sand, stone, etc. A weight loss after extraction and air-drying of 16.6 and 10.8% was
obtained for black spruce and trembling aspen, respectively.
The air-dried extracted bark was crushed in a hammer mill and sieved in four groups: one
for the surface layer and three for the core layer. Wood particles were added to the bark
particles to produce mixed wood and bark particleboards. The particle size distribution of
each raw material type (extracted bark and wood) was determined with a CE Tyler testing
sieve shaker.
control panels were manufactured in the same laboratory conditions with wood particles
obtained from a particleboard mill.
The Statistical Analysis System (SAS) software 9.1 was used for statistical analyses. The
analysis of variance (ANOVA) was performed at 13 levels (12 levels of treatments and 1
level of control). Contrasts were performed to determine interactions between the factors
studied. Comparisons between treatments and control were performed in order to identify
the best treatments following the method of Scott and Knott (1974). Finally, properties of
particleboard made from extracted bark were compared to those made from unextracted
bark from a previous study (Ngueho Yemele et al. 2007).
Table 27 Factorial experimental design used for each species and adhesive content of
core layer
Species Extracted Bark particle size class Adhesive content
bark content of core layer of core layer
(%) (mm) (%)
Fine 9
50 Medium 7
Coarse 6
Black spruce
Fine 9
100 Medium 5
Coarse 3
Fine 9
50 Medium 7
Coarse 6
Trembling aspen
Fine 9
100 Medium 5
Coarse 3
87
Bark organic and inorganic extractive contents presented in Table 29 show significant
differences between the denatured ethanol solubility of unextracted and extracted bark of
both species. There was also a significant difference between the hot water solubility of
unextracted and extracted trembling aspen bark. In contrast, the hexane solubility indicated
that there was no significant effect of the hot water extraction on the lipophilic extractives
of the two species (Table 29). Nevertheless, both extracted and unextracted trembling aspen
bark exhibited higher amount of lipophilic substances than the black spruce bark.
Results on the pH value and buffering capacity of raw materials are presented in Table 30.
Because of their important role for the understanding of the adhesive curing process,
discussion is carried out on this topic in the last section.
88
35.0
30.0 BSB TAB W SL
Figure 29 Size distribution of extracted bark and wood particles used in surface layer
(BSB= extracted black spruce bark; TAB= extracted trembling aspen bark;
W SL= industrial wood particles of surface layer).
Table 28 Extracted bark particle size classes for the core layer and distributions
Particle
Fine Medium Coarse
class
Particle
size 1.50-2.60 2.60-5.00 5.00-7.00
(mm)
Mesh
opening <1.50 >1.50 >1.70 >2.38 >2.60 >2.80 >3.35 >4.00 >4.76 >5.00 >6.30
(mm)
Mass ratio (%)
BSB 15.9 57.3 26.6 14.3 33.3 27.1 20.3 5.0 65.0 34.9
TAB 15.0 55.8 29.1 9.2 28.3 30.0 23.0 8.8 60.7 39.0
WCL 18.0 16.1 30.8 12.2 9.8 5.4 7.7 -
BSB= black spruce bark TAB= trembling aspen bark W CL= industrial wood particles of core
89
Inorganic
Ash 1.8 (0.1) 1.9 (0.1) 5.1 (0.4) 5.4 (0.5)
constituents.
Standard deviation is in brackets.
*: referred to hot water extracted bark as described in the experimental section
Table 31 Results of the analysis of variance (F values) for mechanical and physical
properties of particleboard made from extracted bark of black spruce and
trembling aspen
Mechanical and physical properties
Source of variation
MOEspec MORspec IBspec HJspec TSspec LEspec
Species 24.34** 1.07 NS 106.25** 2.75 NS 618.19** 0.14 NS
Extracted bark content (EBC) 733.79** 538.06** 365.11** 269.08** 28.57** 147.11**
Bark particle size (BPS) 4.56* 2.77 NS 17.59** 1.04 NS 20.33** 1.75 NS
Species x EBC 21.34** 9.27** 91.12** 15.91** 60.29** 1.95 NS
Species x BPS 1.19 NS 0.27 NS 6.69** 1.35 NS 5.58** 4.05*
NS NS NS
EBC x BPS 6.74** 1.18 13.94** 0.26 2.57 18.00**
Species x EBC x BPS 0.24 NS 0.06 NS 7.66** 3.98* 1.36 NS 1.93 NS
MOE= modulus of elasticity, MOR= modulus of rupture, IB= internal bond, HJ= Janka hardness,
TS= thickness swelling, LE= linear expansion. MOEspec= MOE divided by sample density, MORspec= MOR
divided by sample density, IBspec= IB divided by sample density, HJspec= HJ divided by sample density,
TSspec= TS divided by sample density, LEspec= LE divided by sample density. NS: not significant at the 0.05
probability level. *: significant at the 0.05 probability level. **: significant at the 0.01 probability level.
91
5.00
Control
1.00
0.00
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Extracted bark content and species
Figure 30 Effect of extracted bark content and particle size on the specific modulus of
elasticity (BSB= black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU:
ANSI standard particleboard grades).
0.035
Control
0.030
Fine Medium Coarse
MORspec (MPa m 3 kg-1)
0.025
0.020
M-1, PBU
0.015
0.010
0.005
0.000
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Extracted bark content and species
Figure 31 Effect of extracted bark content and particle size on the specific modulus of
rupture (BSB= black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU:
ANSI standard particleboard grades).
93
2.40
Control
2.00
IBspec (kPa m 3 kg-1)
1.60
Fine Medium Coarse
1.20
0.80
M-1, PBU
0.40
0.00
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Extracted bark content and species
Figure 32 Effect of extracted bark content and particle size on the specific internal bond
(BSB= black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU: ANSI
standard particleboard grades).
7.00
Fine Medium Coarse
6.00
Control
HJspec (N m3 kg-1)
5.00
4.00
M-1, PBU
3.00
2.00
1.00
0.00
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Extracted bark content and species
Figure 33 Effect of extracted bark content and particle size on the specific Janka hardness
(BSB= black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU: ANSI
standard particleboard grades).
0.040
Fine Medium Coarse
TSspec (% m3 kg-1)
0.030
Control and
0.020
D-1, D-2
0.010
0.000
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Extracted bark content and species
Figure 34 Effect of extracted bark content and particle size on the specific thickness
swelling (BSB= black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU:
ANSI standard particleboard grades).
97
1.00
Fine Medium Coarse
LEspec (x 10 -3 % m3 kg-1)
0.80
Control
0.60
M-1, PBU
0.40
0.20
0.00
BSB 50% BSB 100% TAB 50% TAB 100%
Extracted bark content and species
Figure 35 Effect of extracted bark content and particle size on the specific linear
expansion (BSB= black spruce bark; TAB= trembling aspen bark. M-1, PBU:
ANSI standard particleboard grades).
significant decrease of the extraction process implemented was found on the HJ of the
boards (Table 32). Furthermore, an improvement of 22% was observed on the HJ value of
the particleboard made from 50% extracted trembling aspen bark.
He and Riedl (2004) reported that pH and buffering capacity are important factors
influencing PF adhesive curing. A decrease of the PF/particle system pH led to a decrease
of the adhesive functional group reactivity. Therefore, both the quality of the interactions
(PF adhesive/particles) and the mechanical properties of the boards decrease. Significant
differences were found between the average pH values of extracted and unextracted bark of
both species presented in Table 29. In addition, the values of acid and alkaline buffering
capacity increased and doubled. This suggests a positive correlation between the alkaline
buffering capacity and the mechanical properties (MOE, MOR and IB) of the
particleboards. In fact, the higher the alkaline buffering capacity, the longer the delay for
PF acidification. A decrease of the pH observed on extracted bark particles of the two
species led to the alteration of the adhesive reticulation conditions and its interaction with
bark particles.
The decrease of the mechanical properties of particleboard made from extracted (or
hydrothermally treated) bark could also be explained by the kind of interactions between
particles and PF adhesive. Previous studies have shown that the interactions between PF
adhesive and wood are of secondary nature and mainly based on hydrogen bonds (He and
Riedl 2004, Laborie and Frazier 2006). Hot water extractives are essentially polyphenols
including tannins that can react with formaldehyde, free sugars and ash. Extracted bark
particles after hot water treatment exhibit less secondary interactions than unextracted bark
due to a decrease of the functional groups (hydroxyl, carbonyl, carboxylic). These groups
involved in the hydrogen bonds were removed together with the hydrophilic compounds
during the hot water extraction process. Therefore, the mechanical properties (MOE, MOR
and IB) of the boards made from extracted bark particles should be lower than that of those
made from unextracted bark. This is confirmed by the results obtained in the current study
as presented in Table 32.
99
Table 32 also shows an increase of TS value of particleboard made from extracted bark
particles as compared to that made from unextracted bark. In fact, during the extraction
process, extractives soluble in alcohol and water are released from the rhytidome cells
(Srivastava 1964, Martin and Crist 1970). Thus, the porosity of extracted bark particles and
the whole furnish might increase and they became less resistant to water absorption and
thickness swelling.
The significant impact of bark acidity on the curing of PF adhesive suggests that the
properties of particleboard made from bark could be further improved by using an
appropriate adhesive formulation as well as more specific manufacturing parameters for
each kind of raw material.
4.6 Conclusions
In this study, the physical and mechanical properties of particleboard made from extracted
black spruce and trembling aspen bark were investigated. The effect of the hot water
extraction on these properties was evaluated. The following conclusions can be drawn:
2. The effect of particle size was observed mostly on IB and TS. Particleboard made
from fine particles often showed higher IB and lower TS values.
3. The hot water extraction applied on black spruce and trembling aspen bark had
detrimental effect on all the physical and mechanical properties of the
particleboards produced except for the Janka hardness.
4. Bark extracts are highly desired in pharmacology and for adhesive production.
Therefore, it becomes necessary to carry out studies in order to manufacture value
added products with the residues remaining after the extraction process. Although,
boards made from extracted bark showed lower physical and mechanical properties
than unextracted ones, the high hardness exhibited by extracted bark boards
suggests that some of them could be suitable for flooring products where hardness is
the main property required.
Chapitre 5 Effects of hot water treatment of black
spruce and trembling aspen bark raw
material on the physical and mechanical
properties of bark particleboard
5.1 Résumé
Une meilleure compréhension des interactions entre les constituants chimiques de l’écorce
tels que les extractibles et les adhésifs est fondamentale pour optimiser d’une part
l’adhésion entre les particules, et d’autre part les propriétés physiques et mécaniques des
panneaux à base d’écorce. Les effets du traitement à l’eau chaude sur les particules
d’écorce d’épinette noire et de peuplier faux-tremble ont été étudiés afin de mettre en
évidence leurs influences sur le système particules d’écorce/adhésif PF ainsi que leurs
conséquences sur les propriétés physiques et mécaniques des panneaux d’écorce traitée à
l’eau chaude. Les écorces ont d’abord été mises dans un baril d’eau chaude, puis portées à
ébullition (100°C) et maintenues à cette température pendant 3 heures à l’aide d’un système
de vapeur d’eau chaude. Les résultats montrent que le traitement à l’eau chaude a affecté
les propriétés physico-chimiques des écorces en diminuant leur mouillabilité, leur acidité et
la quantité de polyphénols susceptibles de réagir avec le formaldéhyde. Les propriétés
mécaniques comme le module d’élasticité (MOE), le module de rupture (MOR) et la
cohésion interne (CI) des panneaux d’écorce non traitée d’épinette noire et de peuplier
faux-tremble ont été plus élevées que celles des panneaux d’écorce traitée à l’eau chaude de
ces mêmes espèces. Par contre, le gonflement en épaisseur (GE) des panneaux d’écorce
traitée à l’eau chaude a été plus élevé que celui des panneaux d’écorce non traitée à
l’exception de celui des panneaux constitués de 100% d’écorce de peuplier faux-tremble.
102
5.2 Abstract
The understanding of the interaction between bark extractives and adhesives is fundamental
in the manufacture of bark particleboard for optimum adhesive curing and mechanical and
physical properties of the boards. The effect of hot water treatment on black spruce and
trembling aspen bark was investigated in order to highlight its impact on the bark
particles/PF adhesive system and on the physical and mechanical properties of bark
particleboard made from hot water treated bark of both species. Bark was soaked in hot
water maintained at 100°C for 3 hours. The results showed that the hot water treatment
affects the physical and chemical properties of the bark by decreasing hydrophilic
characteristic, acidity and the amount of condensable polyphenols which can react with
formaldehyde. The mechanical properties including static bending and internal bond of
particleboard made from untreated black spruce and trembling aspen bark were higher than
that of boards made from hot water treated bark of the same species. The thickness swelling
of particleboards made from hot water treated black spruce and trembling aspen bark was
higher than for those made from untreated bark. One exception occurred for particleboards
made from 100% trembling aspen bark for which no significant difference was found
between particleboards made from treated and untreated bark.
5.3 Introduction
Large quantities of bark produced in the Province of Quebec, Canada, are mostly used for
thermal energy production (Anonymous 2007). However, research efforts are made to
foster the use of bark for higher value added products such as alternative raw material for
particleboard manufacturing (Blanchet 1999, Blanchet et al. 2000, Villeneuve 2004, and
Ngueho Yemele et al. 2007ab). The use of bark in wood particleboard manufacturing is
currently viewed negatively due to significant adverse effects on strength and dimensional
properties resulting from excessive bark content in the raw material. Previous works
demonstrate a decrease in static bending including modulus of elasticity (MOE), modulus
of rupture (MOR) and internal bond (IB) with increasing bark content while linear
expansion (LE) increased (Dost 1971, Lehmann and Geimer 1974, Wisherd and Wilson
1979, Muszynski and McNatt 1984, Blanchet et al. 2000, Ngueho Yemele et al. 2007ab).
103
Phenol-formaldehyde (PF) adhesive is one of the most widely used wood adhesives. Its
curing speed depends strongly on wood pH, explaining why high alkalinity accelerates
polymerization (Moslemi 1974). He and Riedl (2004) reported that PF curing is influenced
by the interactions between the adhesive and the raw material. Significant work has been
done on the effect of wood on the curing reactions of PF adhesive (Chow 1969, Chow and
Muhai 1972, Mizumachi and Morita 1975, Pizzi et al. 1994, Lee et al. 2001, He and Riedl
2004, He and Yan 2005). However, some results are somewhat contradictory. In the
presence of wood, the activation energy of curing reactions of adhesives is lowered (Chow
1969, Pizzi et al. 1994, He and Yan 2005). When a PF resin cures on a wood surface, the
polymeric constituents of the substrates induce two effects which lower the activation
energy (Pizzi et al. 1994). The first and major cause of the reduction in activation energy is
the catalytic activation of resin self-condensation induced particularly by carbohydrates
such as crystalline and amorphous cellulose and hemicelluloses. The second and minor
cause is the formation of resin/substrate covalent bonding, particularly for lignin. On the
other hand, some results (Mizumachi and Morita 1975, He and Riedl 2004) indicated that
the curing reaction of phenolic adhesive could be delayed by some wood species, resulting
104
Cold water wood extractives from various species had little or no effect on the hardening
characteristics and the curing of urea-formaldehyde (UF) adhesive (Stefke and Dunky
2006). The addition of merbau (Intsia sp.) wood extractives caused a reduction of pH and
slightly increased the gelation rate of the phenolic resin (Tohmura 1998). Buffering
capacity and pH are important factors impacting PF adhesive curing (He and Riedl 2004).
A decrease of the PF/particle system pH led to a decrease of the adhesive functional group
reactivity.
Lee et al. (2001) reported that PF resin gel time was not correlated to flake pH and buffer
capacity of the wood species. In contrast, a better correlation was observed between total
acids and gel time than between soluble acids and gel time (Subramanian et al. 1983).
The objectives of this study were 1) to investigate the effect of hot water treatment on black
spruce and trembling aspen bark; 2) to highlight the effect of hot water treatment on the
bark particles/PF adhesive system and its consequences on the physical and mechanical
properties of particleboard made from hot water treated bark
content of the bark residues, and effective bark content of the panels were also determined
(Ngueho Yemele et al. 2007a).
lignin after hydrolysis of holocellulose with sulphuric acid was determined. The cellulose
content was determined by the Kurschner and Hoffer nitric acid method (Browning 1967).
Total extractive contents of both untreated and treated bark were determined by successive
extractions of bark flour with organic solvents (first with hexane and then with denatured
ethanol) and hot water according to Tappi standard methods T 204 cm-07 and T 207 cm-99.
Ash contents were determined according to Tappi standard method T 211 om-07.
Total acid value of particles was estimated according to the procedure described by
Subramanian et al. (1983). This method allows to determine both insoluble and water
soluble acids present in the particles. The reaction of the particles with 0.1 M sodium
acetate releases an equivalent amount of acetic acid which is related to total acidity. A 10 g
of dry bark flour is placed in 250 ml Erlenmeyer with 100 ml of 0.1 M of sodium acetate
solution under continuous stirring (250 rpm) at room temperature for 24 h. Afterward, the
mixture was filtered through a Whatman n° 4 filter paper on a Büchner funnel by vacuum.
20 ml pipetted of the filtrate was diluted to 40 ml before titration. After recording the initial
pH, a 40 ml of extract solution was titrated potentiometrically with 0.025 N NaOH solution
to reach the equivalence point. The total acid value (TAV) was obtained by the following
equation:
V x [NaOH ]
TAV (meq.mol / 100 g of bark ) = x 100 [15]
W
where V is the volume (ml) of the NaOH titration solution used for a given bark sample to
reach the equivalence point, [NaOH ] the molarity of NaOH and W the weight of raw bark
or wood (g) used for titration.
The hydrophobic/hydrophilic behavior of bark particles was determined from the contact
angle (θ) measurements with water, using a KRÜSS 2570 Processor Tensiometer (KRÜSS,
Germany) at 20°C. This method is based on measuring the change in sample mass during
adsorption of liquids (Persin et al. 2002). The contact angle between bark particles and
water was calculated using the Washburn equation (Washburn 1921), a measurement
method used to determine the absorption behavior of solids:
107
m2 x η
cos θ = [16]
t xρ2 x γ x c
where θ = contact angle between solid and liquid phases (°), m = sample weight (kg), η =
liquid viscosity (mPa s), t = time (s), ρ = liquid density (g.cm-3), γ = surface tension of
the liquid (mN.m-1), c = material constant of capillarity (cm5). Hexane was used as a
complete wetting liquid to determine the constant of capillarity of each raw material
(untreated and treated bark particle).
A liquid phenol-formaldehyde adhesive (PF) from Dynea Company Ltd was used. The
solid content of the adhesive was 55% and the pH value of the adhesive was 10.7. Gel time
measurements were made with a Sunshine Gel Time Meter (Fisher, USA). The effects of
both untreated and treated bark powder on the gel time of PF adhesive were investigated by
mixing 0.4 g of dry powdered raw bark and 5 g of liquid PF adhesive in a 15 x 150 mm test
tube heated in a 120°C glycerin solution.
108
The Statistical Analysis System (SAS) software 9.1 was used for statistical analyses. The
analysis of variance (ANOVA) and contrasts between the factors were performed at 12
levels. When an interaction between bark state and one or both of the two other factors was
significant, the values of those factors were fixed in the SAS model with the option
“SLICE” of the procedure “LSMEANS” to assess the effect of hot water treatment (bark
state) on the properties of particleboard made from black spruce and trembling aspen bark
(Winer 1971). Interaction curves of factors are provided.
and trembling aspen bark residues, respectively. It is well known that wood contains less
lignin and extractives and more cellulose than bark. The ash content of untreated black
spruce bark residues was 19.6% (Table 33). This is much higher than the 2.6% obtained by
Geng et al. (2006). Although, ash content for hardwoods and softwoods bark ranged from
about 1 to 10% (Harun and Labosky 1985), the raw bark residues collected from debarking
units often contain substantial amount of undesirable materials such as sand. In the case of
the black spruce bark used in this work, the presence of sand in the raw material
significantly increased the silica content as well as the whole ash content of the bark
residues. The ash content of untreated trembling aspen bark was 5.1% (Table 33), similar to
that reported by Fournier and Goulet (1971).
Knowledge of the raw material acidity (unextracted and extracted bark, wood) is important
for understanding the adhesive curing process. The Subramanian’s method was chosen
because the authors observed a better correlation between total acids and gel time than
between soluble acids and gel time. The reaction of insoluble or bound wood/bark
carboxylic acids (WB-COOH) with sodium acetate can be simplified as follows:
WB-COOH + CH3COONa →
← WB-COONa + CH3COOH [17]
111
Table 33 Bark organic and inorganic extractive content, total acidity and contact angle
Trembling aspen
Main groups Black spruce bark
bark
Untreated Treated Untreated Treated
- - - - - - - - - - - - (%)- - - - - - - - - - - - - -
Holocellulose* 54.8 - 66.2 -
Cellulose* 34.1 - 34.5 -
Total lignin* 31.9 - 30.7 -
Successive extractions
Fatty acids, fats,
oils, waxes,
Hexane 3.7 3.5 6.5 6.6
resins, resins
acids, sterols.
Colouring matter,
Denatured
stilbenes, 8.2 4.0 6.5 2.4
ethanol
polyphenols.
Carbohydrates,
Hot water proteins, 9.5 8.1 13.3 6.1
alkaloids, tannins.
Inorganic
Ash 19.6 13.9 5.1 5.4
extractives.
Silica 7.5 5.3 - -
The total acidity values (TAV) of treated bark are lower than that of untreated bark as
shown in Table 33. The hot water treatment extracts soluble acidic compounds from the
bark and decreases its TAV. We can also observe that all bark particles (treated and
untreated) are more acidic than wood due to their high extractive contents.
Figure 36 presents the absorption velocity of bark (untreated and treated) and wood
particles during water absorption. The values of contact angle are presented in Table 33.
Comparison of the two bark showed that the hot water treatment increased their
hydrophobicity, indicated by high contact angle values. This confirms that hot water
treatment removes -OH groups compounds such as polyphenols and free carbohydrates.
These -OH groups are responsible for better absorption characteristics. A larger number of
available -OH groups means a higher probability of interaction between the material and
water. However, the hot water treatment decreases the absorption ability of the bark.
Untreated bark adsorbs the largest amount of water. As a result, its weight increases more
than treated bark after absorption, as illustrated in Figure 36. Overall, wood absorbs the
highest amount of water. The reason for these differences is based on the structural and
morphological characteristics of bark particles.
0.8
0.7
0.6
0.5
Mass (g)
0.4
Untreated BSB
0.3
Treated BSB
0.2 Untreated TAB
Treated TAB
0.1
Wood
0
0 500 1000 1500 2000 2500
Time (s)
Figure 36 Weight gain of wood particles, untreated and treated bark particles during
water absorption (BSB= black spruce bark; TAB= trembling aspen bark)
113
Wood - - 822
BSB= black spruce bark particles; TAB= trembling aspen bark particles.
114
Table 35 Results of the analysis of variance of the contrasts with bark state (F values)
for mechanical and physical properties of particleboard made from black
spruce
Table 36 Results of the analysis of variance of the contrasts with bark state (F values)
for mechanical and physical properties of particleboard made from trembling
aspen
5.00
Untreated BSB Treated BSB
3.00
3
2.00
1.00
0.00
50 100
Bark content (%)
Figure 37 Effect of hot water treatment of black spruce (BSB) and trembling aspen
(TAB) bark on the specific modulus of elasticity (MOEspec) of particleboard
made from black spruce and trembling aspen bark.
117
0.03
Untreated BSB Treated BSB
0.02
-1
3
0.01
0.00
50 100
Bark content (%)
Figure 38 Effect of hot water treatment of black spruce (BSB) and trembling aspen
(TAB) bark on the specific modulus of rupture (MORspec) of particleboard
made from black spruce and trembling aspen bark.
118
1.20
1.00
Untreated BSB
Treated BSB
0.80
IBspec (kPa m kg )
-1
3
0.60
0.40
0.20
0.00
50% Fine 50% Medium 50% Coarse 100% Fine 100% Medium 100% Coarse
Bark content and particle size in the core layer
Figure 39 Effect of hot water treatment of black spruce bark (BSB) on the specific
internal bond (IBspec) of particleboard made from black spruce bark.
bark content decreased by 30 to 67% respectively due to the bark state except for those
made from 50% of coarse particles. IBspec values of particleboard made from treated and
untreated trembling aspen were 0.47 and 0.56 kPa m3 kg-1, respectively. This shows that a
decrease of 16% on the IBspec of all the particleboard made from trembling aspen bark and
can be attributed to bark state.
The mechanical properties of particleboard made from black spruce bark and trembling
aspen were found to be lower than that of the control (100% wood particles) (Ngueho
Yemele et al. 2007a). This could be due to the fact that the bark particles increased the
acidity of PF adhesive, which could have extended the gel time of PF adhesive and
inhibited its curing. In addition, the weaker mechanical strength of bark could also
contribute to the lower mechanical properties of particleboard with bark. The results of gel
time shown in Table 34 indicated that the bond between PF adhesive and wood particles
could be stronger than the bond between PF adhesive and bark particles, because the higher
pH is more favourable to improve the bond quality of PF adhesive. In contrast and in spite
of the low acidity of treated bark, the mechanical properties of particleboard made from
treated (extracted) bark were often lower than those of untreated ones. The reason may be
the decrease of the effective lowering of molar ratio due to the drop of reactive material,
like condensable polyphenols with formaldehyde. However, it is more likely that the
hydrophobicity of the treated bark particles was responsible for the decrease of the
mechanical properties. We observe that hot water treatment did not remove the lipophilic
extractives (Table 33). Therefore, the share of lipophilic extractives of extracted particles
increased in comparison to the other extractive groups. It seems that they had more
difficulty to be covered by the adhesive during gluing. The decrease of mechanical
properties of the particleboard made from extracted bark would be mainly due to the
weakness of the adhesive bonds in the bark particle matrix.
trembling aspen bark respectively, at the 0.01 probability level. Thus, the effect of bark
state depends on bark particle size and bark content of black spruce and trembling aspen,
respectively. Sliced contrasts presented in Table 35 show a significant difference between
the TSspec of the particleboard made from untreated and treated bark of three different size
classes (fine, medium and coarse). Likewise, Table 36 indicates a significant difference on
the TSspec of the particleboard made of 50% trembling aspen bark content. As shown in
Figure 40, an increase of 42, 28 and 100% was observed on the TS of the boards of fine,
medium and coarse particle of black spruce bark respectively, due to the hot water
extraction applied. A large increase of 67% of TS attributed to bark extractives was noticed
on the particleboard made from 50% trembling aspen bark content. On the other hand,
particleboard made from 100% bark content of the same species was found not
significantly different (Figure 41).
It was noticed that hot water treated bark particles were more hydrophobic than the
untreated. This could result in a lower diffusion of the adhesive in the particles matrix.
Also, the hot water treatment has released the extractives from bark cells and increased
their porosity. The swelling observed in the particleboard made from hot water treated bark
can be related to the following two combined effects: the decrease of the amount of PF
adhesive absorbed by treated bark as well as the increase of bark particles porosity
following hot water treatment.
121
0.040
Untreated BSB
Treated BSB
0.035
0.030
TSspec (% m kg )
-1
3
0.025
0.020
0.015
0.010
Fine Medium Coarse
Bark particle size in the core layer
Figure 40 Effect of hot water treatment of black spruce bark (BSB) on the specific
thickness swelling (TSspec) of particleboard made from black spruce bark.
122
0.022
0.020
Untreated TAB
Treated TAB
0.018
TSspec (% m kg )
-1
3
0.016
0.014
0.012
0.010
50 100
Bark content (%)
Figure 41 Effect of hot water treatment of trembling aspen bark (TAB) on the specific
thickness swelling (TSspec) of particleboard made from trembling aspen bark.
5.6 Conclusions
The results obtained in this study lead to the following conclusions:
1. The hot water treatment affects the physical and chemical properties of bark, by
decreasing the hydrophilic characteristic, the acidity and the amount of condensable
polyphenols which can react with formaldehyde. All these factors are of a great
importance on the mechanical and physical properties of the particleboards.
2. Boards made from untreated black spruce and trembling aspen bark showed higher
mechanical properties including modulus of elasticity, modulus of rupture and
internal bond than those made from treated bark of the same species.
3. The thickness swelling of boards made from treated black spruce and trembling
aspen bark was higher than that of the boards made from untreated bark except for
those made from 100% trembling aspen bark.
Conclusion générale
La gestion et la valorisation des sous produits issus de la transformation est une exigence
pour toute entreprise industrielle. L’écorce, sous produit de la transformation du bois, est
généralement utilisée pour la production d’énergie calorifique et électrique. Toutefois, son
utilisation pour la fabrication de produits à haute valeur ajoutée fait actuellement l’objet de
nombreuses études scientifiques.
Le traitement (ou l’extraction) à l’eau chaude des écorces a affecté les propriétés physico-
chimiques des écorces en diminuant leur mouillabilité, leur acidité et la quantité de
polyphénols susceptibles de réagir avec le formaldéhyde. À l’exception de la dureté, ce
traitement a entraîné une détérioration des propriétés physiques et mécaniques des
panneaux de particules fabriqués. Ainsi, les propriétés mécaniques (MOE, MOR et CI) des
panneaux d’écorce d’épinette noire et de peuplier faux-tremble traitée à l’eau chaude
étaient moins élevées que celles des panneaux d’écorce non traitée de ces mêmes espèces.
Toutefois, les panneaux ayant 50% d’écorce de peuplier faux-tremble traitée à l’eau chaude
ont présentés pratiquement les mêmes modules d’élasticité (MOE) et de rupture (MOR) que
leurs homologues d’écorce non traitée. La cohésion interne (CI) a été très significativement
affectée par le traitement à l’eau chaude avec une diminution de la CI des panneaux
d’écorce traitée allant de 16 à 67% comparativement à celle de leurs homologues d’écorce
non traitée. Le traitement à l’eau chaude n’a pas affecté de manière significative les
panneaux ayant 50% d’écorce d’épinette noire certainement à cause du faible pourcentage
effectif d’écorce dans ce type de panneaux. En outre, le gonflement en épaisseur (GE) des
panneaux d’écorce traitée à l’eau chaude a été plus élevé que celui des panneaux d’écorce
non traitée à l’exception des panneaux 100% d’écorce de peuplier faux-tremble pour
lesquels aucune différence significative n’a été observée. La dilatation linéaire (DL) des
panneaux d’écorce extraite d’épinette noire et de peuplier faux-tremble n’a pas été
significativement différente de celle des panneaux d’écorce non extraite à l’exception des
panneaux ayant 50% d’écorce de particules grossières pour lesquels une diminution de 30%
a été observée. La dureté est apparue comme étant la propriété la moins négativement
influencée par l’extraction à l’eau chaude des écorces. On a même noté dans le cas des
panneaux ayant 50% d’écorce extraite de peuplier faux-tremble, une amélioration de 22%
de cette propriété par rapport aux panneaux d’écorce non extraite.
Au terme de cette étude, il apparaît clairement à travers les résultats obtenus, que les
résidus d’écorce ont un réel potentiel pour la fabrication des panneaux de particules. Il reste
125
à associer à ces résultats sur les performances physiques et mécaniques du produit, une
étude de faisabilité économique qui permettra de dissiper les réticences des industriels de ce
secteur d’activité afin d’envisager une intégration de proportions plus élevées de particules
d’écorce dans la production des panneaux de particules.
Recommandations
Les propriétés obtenues démontrent que les panneaux d’écorce étudiés peuvent être utilisés
dans la fabrication des meubles et des armoires de cuisine, comme pièce de sous-plancher
ou comme substrat pour la lamination. Toutefois, des études devront être entreprises pour
déterminer l’aptitude à la finition de ces panneaux de même que les propriétés des produits
obtenus.
Pour les travaux futurs, les améliorations suivantes peuvent être suggérées :
La fabrication des panneaux d’écorce 100% avec un mélange d’espèce d’écorce d’épinette
noire et de peuplier faux-tremble pourra être envisagée. En effet, les résultats obtenus
montrent que les panneaux d’écorce d’épinette noire ont les propriétés en flexion (MOE et
MOR) les plus élevées et ceux d’écorce de peuplier faux-tremble une meilleure cohésion
interne. Ces résultats permettent d’envisager à l’avenir la fabrication de panneaux d’écorce
100% avec en couches couvrantes l’écorce d’épinette noire et en couche médiane celle du
peuplier faux-tremble afin d’exploiter au mieux les propriétés intrinsèques de chacun de ces
deux types d’écorce dans les propriétés des panneaux produits.
Enfin, on pourra développer des stratégies afin d’améliorer la stabilité dimensionnelle des
panneaux d’écorce en ajoutant par exemple aux particules lors de l’encollage de faibles
quantités de polymères comme le polyéthylène maléaté (MAPE) ou le polypropylène
maléaté (MAPP). Ces produits sont déjà utilisés pour améliorer la stabilité dimensionnelle
des panneaux de fibres de densité moyenne (MDF).
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1200
1000
800
600
400
200 F M G
0
0 2 4 6 8 10
Épaisseur du panneau (mm)
1200
800
600
400
F M G
200
0
0 2 4 6 8 10
Épaisseur panneau (mm)
1200
Masse volumique (kg/m 3)
1000
800
600
400
F M G
200
0
0 2 4 6 8 10
Épaisseur panneau (mm)
1200
Masse volumique (kg/m 3)
1000
800
600
400
F M G
200
0
0 2 4 6 8 10
Épaisseur du panneau (mm)
1200
Masse volumique (kg/m 3)
1000
800
600
400
F M G
200
0
0 2 4 6 8 10
Épaisseur panneau (mm)
1200
800
600
400
F M G
200
0
0 2 4 6 8 10
Épaisseur panneau (mm)
1200
Masse volumique (kg/m 3)
1000
800
600
400
F M G
200
0
0 2 4 6 8 10
Épaisseur du panneau (mm)
Tableau 37 Valeurs moyennes des propriétés physiques et mécaniques des panneaux d’écorce d’épinette noire et de peuplier faux-tremble
Plan d’expérience factoriel Propriétés physiques et mécaniques
Proportion Granulométrie
Mv MOE MOEspec MOR MORspec CI CIspec DJ DJspec GE GEspec DL DLspec
Espèce d’écorce couche médiane
(kg/m3) (MPa) (MPa m3kg-1) (MPa) (MPa m3kg-1) (kPa) (kPa m3kg-1) (N) (N m3kg-1) (%) (% m3kg-1) (%) (x10--3 % m3kg-1)
(%) (mm)
Témoin 812 3867 4,71 26,5 0,032 1724 2,02 4224 5,08 8,2 0,010 0,22 0,27
(31) (460) (0,53) (3,0) (0,003) (200) (0,19) (214) (0,22) (0,3) (0,001) (0,03) (0,03)
Epn 50 1,5-2,6 802 3198 3,99 15,7 0,020 758 0,93 3948 4,99 15,2 0,019 0,34 0,41
(16) (17) (0,08) (0,7) (0,001) (61) (0,05) (49) (0,10) (2,4) (0,003) (0,02) (0,02)
Epn 50 2,6-5,0 806 3404 4,21 16,4 0,020 608 0,77 3889 4,91 18,1 0,023 0,32 0,39
(8) (117) (0,15) (0,4) (0,000) (51) (0,06) (219) (0,22) (0,4) (0,000) (0,03) (0,03)
Epn 50 5,0-7,0 804 3378 4,18 15,7 0,019 499 0,63 4159 5,05 14,8 0,019 0,32 0,40
(29) (296) (0,24) (1,3) (0,001) (178) (0,20) (131) (0,13) (2,7) (0,004) (0,01) (0,02)
Epn 100 1,5-2,6 734 1579 2,14 7,4 0,010 227 0,30 2248 3,08 13,6 0,019 0,57 0,77
(18) (97) (0,08) (0,3) (0,000) (67) (0,08) (89) (0,08) (0,8) (0,002) (0,06) (0,10)
Epn 100 2,6-5,0 705 1327 1,87 5,4 0,008 131 0,18 2591 3,36 22,2 0,032 0,58 0,78
(27) (154) (0,15) (1,3) (0,002) (14) (0,02) (371) (0,42) (3,1) (0,005) (0,04) (0,06)
Epn 100 5,0-7,0 885 2376 2,68 9,7 0,011 383 0,43 2935 3,41 11,4 0,013 0,48 0,53
(4) (199) (0,23) (1,0) (0,001) (60) (0,06) (144) (0,12) (1,9) (0,003) (0,06) (0,09)
Pft 50 1,5-2,6 738 2519 3,41 13,0 0,018 532 0,72 3403 4,74 10,1 0,013 0,33 0,44
(7) (117) (0,14) (0,5) (0,001) (47) (0,05) (353) (0,47) (0,5) (0,001) (0,02) (0 02)
Pft 50 2,6-5,0 727 2484 3,40 12,9 0,018 518 0,68 3046 4,46 9,1 0,012 0,33 0,46
(15) (127) (0,11) (1,5) (0,002) (65) (0,08) (177) (0,15) (1,1) (0,002) (0,02) (0,02)
Pft 50 5,0-7,0 705 2323 3,29 11,1 0,016 379 0,50 3218 4,64 8,7 0,012 0,35 0,49
(10) (17) (0,01) (0,7) (0,001) (94) (0,11) (263) (0,29) (1,2) (0,002) (0,03) (0,06)
Pft 100 1,5-2,6 737 1340 1,79 5,9 0,008 344 0,45 1761 2,37 9,5 0,013 0,66 0,86
(24) (116) (0,12) (0,6) (0,001) (62) (0,06) (218) (0,29) (0,2) (0,001) (0,07) (0,13)
Pft 100 2,6-5,0 727 1355 1,86 5,0 0,007 280 0,37 1888 2,61 11,0 0,016 0,68 0,92
(7) (64) (0,07) (0,1) (0,000) (62) (0,07) (125) (0,23) (1,7) (0,002) (0,08) (0,10)
Pft 100 5,0-7,0 868 2117 2,42 9,3 0,011 548 0,66 2461 2,88 10,0 0,012 0,49 0,55
(7) (35) (0,05) (0,0) (0,000) (49) (0,03) (385) (0,40) (1,1) (0,001) (0,01) (0,02)
L’erreur type est indiquée entre parenthèses Epn : Épinette noire Pft : Peuplier faux-tremble Mv : masse volumique moyenne des panneaux
MOEspec = MOE/masse volumique de l’échantillon, MORspec = MOR/masse volumique de l’échantillon, CIspec = CI/masse volumique de l’échantillon, DJspec = DJ/masse volumique de l’échantillon,
GEspec = GE /masse volumique de l’échantillon, DLspec = DL/masse volumique de l’échantillon
151
Tableau 38 Valeurs moyennes des propriétés physiques et mécaniques des panneaux d’écorce extraite d’épinette noire et de peuplier faux-tremble
Plan d’expérience factoriel Propriétés physiques et mécaniques
Proportion
Granulométrie
d’écorce Mv MOE MOEspec MOR MORspec CI CIspec DJ DJspec GE GEspec DL DLspec
Espèce couche médiane
extraite (kg/m3) (MPa) (MPa m3kg-1) (MPa) (MPa m3kg-1) (kPa) (kPa m3kg-1) (N) (N m3kg-1) (%) (% m3kg-1) (%) (x10-3 % m3kg-1)
(mm)
(%)
Témoin 812 3867 4,71 26,5 0,032 1724 2,02 4224 5,08 8,2 0,010 0,22 0,27
(31) (460) (0,53) (3,0) (0,003) (200) (0,19) (214) (0,22) (0,3) (0,001) (0,03) (0,03)
Epn ext 50 1,5-2,6 722 2233 3,09 10,5 0,014 496 0,66 3627 5,09 18,2 0,025 0,29 0,40
(8) (45) (0,07) (1,0) (0,001) (52) (0,05) (267) (0,30) (1,1) (0,00)1 (0,01) (0,01)
Epn ext 50 2,6-5,0 738 2304 3,12 10,8 0,015 347 0,47 3838 5,34 24,5 0,033 0,31 0,41
(6) (56) (0,06) (0,5) (0,001) (41) (0,06) (223) (0,30) (1,0) (0,001) (0,02) (0 03)
Epn ext 50 5,0-7,0 747 2268 3,03 11,0 0,015 366 0,49 3253 4,60 24,2 0,033 0,40 0,54
(30) (193) (0,14) (1,3) (0,001) (52) (0,05) (291) (0,38) (0,6) (0,002) (0,07) (0,11)
Epn ext 100 1,5-2,6 743 1171 1,56 5,0 0,007 132 0,17 2233 3,04 21,1 0,029 0,55 0,73
(6) (90) (0,13) (0,3) (0,000) (12) (0,01) (200) (0,29) (0,5) (0,001) (0,05) (0,09)
Epn ext 100 2,6-5,0 762 1261 1,64 4,6 0,006 76 0,10 2292 3,17 27,0 0,038 0,62 0,79
(13) (76) (0,07) (0,2) (0,000) (11) (0,01) (724) (1,03) (0,4) (0,001) (0,01) (0,03)
Epn ext 100 5,0-7,0 883 1745 1,97 6,4 0,007 128 0,14 2947 3,53 27,0 0,031 0,60 0,68
(12) (56) (0,06) (0,1) (0,000) (30) (0,03) (146) (0,04) (3,1) (0,004) (0,04) (0,05)
Pft ext 50 1,5-2,6 742 2355 3,16 11,8 0,016 500 0,69 3987 5,36 13,6 0,019 0,31 0,42
(40) (260) (0,19) (1,8) (0,002) (129) (0,12) (522) (0,43) (1,2) (0,002) (0,03) (0,01)
Pft ext 50 2,6-5,0 730 2184 2,98 11,0 0,015 343 0,49 4091 5,61 15,0 0,021 0,34 0,49
(5) (64) (0,06) (0,5) (0,001) (60) (0,06) (360) (0,31) (1,0) (0,002) (0,02) (0,05)
Pft ext 50 5,0-7,0 735 2246 3,04 11,9 0,016 361 0,49 4413 5,91 13,2 0,018 0,36 0,51
(34) (332) (0,32) (3,0) (0,003) (39) (0,05) (604) (0,55) (0,6) (0,001) (0,04) (0,07)
Pft ext 100 1,5-2,6 731 978 1,32 3,8 0,005 206 0,28 2038 2,75 9,8 0,014 0,62 0,81
(39) (187) (0,19) (1,1) (0,001) (36) (0,05) (28) (0,08) (0,3) (0,001) (0,05) (0,08)
Pft ext 100 2,6-5,0 734 906 1,22 3,3 0,005 203 0,27 2229 3,00 10,8 0,016 0,56 0,75
(25) (140) (0,15) (0,3) (0,001) (10) (0,01) (75) (0,07) (0,5) (0,001) (0,04) (0,06)
Pft ext 100 5,0-7,0 873 1328 1,49 5,6 0,006 494 0,56 2354 2,78 10,6 0,013 0,49 0,53
(31) (146) (0,11) (0,7) (0,000) (123) (0,12) (286) (0,32) (1,0) (0,002) (0,04) (0,09)
L’erreur type est indiquée entre parenthèses Epn ext : Écorce extraite d’épinette noire Pft ext : Écorce extraite de peuplier faux-tremble Mv : masse volumique moyenne des panneaux.
MOEspec = MOE/masse volumique de l’échantillon, MORspec = MOR/masse volumique de l’échantillon, CIspec = CI/masse volumique de l’échantillon, DJspec = DJ/masse volumique de l’échantillon,
GEspec = GE/masse volumique de l’échantillon, DLspec = DL/masse volumique de l’échantillon.