Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Support de cours
AVANT-PROPOS
La globalisation des modes de consommation requiert de plus en plus
d’attention en matière de qualité des produits offerts aux populations. La
maîtrise de la qualité est donc devenue un objectif majeur des industries. Le
technicien Contrôle qualité qui est le spécialiste du contrôle de la qualité dans
l’entreprise, réalise les contrôles physico-chimiques des matières premières et
des produits finis, les contrôles microbiologiques des produits semi-finis. Il
garantit ainsi la qualité des produits aux consommateurs et favorise leur
exportation en les conformant aux normes internationales. En outre, il participe
à l’élaboration des nouveaux procédés de fabrication et des méthodes d’analyse
dans le laboratoire de l’entreprise.
OBJECTIF DU COURS
L'objectif du cours est d'acquérir les principes fondamentaux qui sont à la
base des propriétés des principales molécules que sont : des glucides, des
protéines, des lipides et des acides nucléiques.
A la fin du cours, l’étudiant doit être capable de :
- Comprendre les éléments constitutifs de la matière vivante, en abordant
leurs structures et leurs propriétés physico-chimiques de façon à favoriser
la compréhension de leur rôle biologique.
- Comprendre la nature des interactions moléculaires et les mécanismes de
catalyse chimique qui sont à la base du fonctionnement de ces molécules.
INTRODUCTION
I.1. Introduction
Rôle énergétique
- 40 à 50 % des calories apportées par l’alimentation humaine sont des glucides.
- Ils ont un rôle de réserve énergétique dans le foie et les muscles (glycogène).
Rôle structural
Les glucides interviennent comme :
Rôle économique
- Cellulose : milliards de tonnes / an
- Amidon, saccharose : millions de tonnes / an.
La place du glucose
- Principal carburant des tissus
- Rôle fondamental car tous les glucides alimentaires sont absorbés sons forme
de glucose ou convertis en glucose dans le foie.
- Tous les glucides sont synthétisés à partir du glucose dans l’organisme.
I.3.2.1. Holosides
I.3.2.2. Hétérosides
I.4.1.1. Nomenclature
Oses de la série D
Ils sont rattachés au D-Glycéraldéhyde : la configuration spatiale de
l’hydroxyle porté par le C sub-terminal de l’ose (ou Carbone n-1) est
identique à celle du D-Glycéraldéhy- de.
La plus grande majorité des oses naturels sont de la série D.
Oses de la série L
Ils dérivent par voie chimique du L-Glycéraldéhyde.
Epimères :
- L’épimérisation se fait par voie chimique ou enzymatique (épimérase).
- Le Galactose est épimère en 4 du Glucose. L’absence d’épimérase
empêche la transformation du Galactose en Glucose et entraîne une des
formes de la galactosémie congénitale du nouveau-né.
- Le Mannose est épimère en 2 du Glucose (c’est un épimère chimique =
épimère vrai).
En solution dans l’eau, les oses existent sous forme cyclique. Nous citerons
deux objections à la structure linéaire :
Formation d’Acétal
Un aldose ou une cétone vrais fixe deux molécules d’alcool
Mutarotation (anomères)
La valeur du pouvoir rotatoire d’un ose (mesurée au polarimètre) n’est
pas fixée immédiatement ; elle le devient au bout d’un certain temps. Ce
phénomène est lié à l’existence de 2 formes isomériques, l’anomère α ou β à
l’origine de la mutarotation. Ces 2 anomères différent par la position dans
l’espace du OH hémiacétalique.
αD Glucose +
112°
+ 52°7
βD Glucose + 18°7
Ces objections permettent de montrer qu’en solution les oses existent non
pas sous forme linéaire mais sous forme cyclique.
Le cycle est formé par une liaison dans la molécule d’ose entre la fonction
carbonylique (aldéhyde ou cétone) et un OH alcoolique = liaison
hémiacétalique.
I.4.8.1. D Glucopyranose
- Le Glucose naturel (D (+) Glucose) est très répandu dans la nature. C’est
le principal carbu- rant de l’organisme et le carburant universel du fœtus.
- La polymérisation du Glucose conduit au Glycogène (foie, muscles).
- La glycémie est la concentration de Glucose à l’état libre dans le sang
(0,80g/L soit 4,4 mM/ L).
- Le Glucose est réducteur. La Glucose oxydase l’oxyde en acide
aldonique :
I.4.8.2. D-Galactopyranose
I.4.8.3. D-Mannopyranose
1.4.8.4 D-Fructofuranose
- On le trouve surtout dans les fruits d’où son nom.
- Son pouvoir rotatoire est lévogyre d’où son nom de Lévulose.
- Il est présent dans le liquide spermatique chez l’homme où il participe
au mouvement des spermatozoïdes.
I.4.8.5. D Ribofuranose
- La forme furanique est la forme habituelle des pentoses combinés dans les
acides nucléiques (ARN).
- Le βD Ribofuranose est lié aux bases puriques et pyrimidiques par une
liaison N-osidique (nu- cléosides, nucléotides).
- Il intervient dans la structure des coenzymes : NAD, NADP, ATP.
La forme biologique est la forme furanique (1 - 4)
Inter-conversion
Epimérisation : Epimères en C2 :
Glucose Mannose
Comme nous l’avons vu précédemment, une épimérisation en 4 peut se faire par
voie enzymatique grâce à une épimérase :
Glucose Galactose
Les osides sont des molécules qui donnent par hydrolyse 2 ou plusieurs
molécules d’oses. Ces oses peuvent être identiques ou différents.
Deux oses sont unis entre eux par une liaison osidique (ou glycosidique)
pour donner un diholoside. Selon le mode de liaison des 2 oses le diholoside est
non réducteur ou réducteur.
Diholoside non réducteur : liaison osido-oside
Il y a condensation de la fonction hémiacétalique de chaque ose par une
liaison osido-oside
I.5.2.1. Le Maltose
I.5.2.2. Le Lactose
I.5.2.3. Le Saccharose
- C’est un diholoside non réducteur, très répandu dans les végétaux. C’est le
sucre de table.
Les polyosides homogènes sont constitués d’un seul type d’ose. Ce sont
soit des polyosides de réserve (amidon, glycogène) soit des polyosides de
structure (cellulose).
Contrairement aux protéines et aux acides nucléiques, le poids moléculaire
des polyosides n’est pas défini car leur programme de synthèse est déterminé par
les enzymes.
I.5.3.1. L’Amidon
I.5.3.2. Le Glycogène
I.5.3.3. La Cellulose
Cette hydrolyse est réalisée par des osidases qui sont spécifiques :
- de la nature de l’ose
- de la configuration anomérique α ou β de la liaison osidique
- de la dimension des unités attaquées dans le polyoside.
I.5.5. Glycosaminoglycanes
L’acide hyaluronique
- Il représente une barrière pour les substances étrangères. Il est présent
dans l’humeur vitrée et dans les articulations où il a un rôle de
lubrifiant.
- C’est le plus simple des glycosaminoglycanes. Il est constitué de
motifs disaccharidiques répétés n fois :
[Acide β D glucuronique + N-acétyl D glucosamine]n
- Les liaisons sont :
β 1-3 dans le motif
β 1-4 entre les motifs
L’héparine
- C’est un anticoagulant physiologique qui est présent dans de
nombreux tissus (foie, pou- mon, reins, cœur).
- Elle est constituée de la polycondensation de :
[Acide α D glucuronique + D Glucosamine N-Sulfate]n
- Les liaisons sont α 1-4 dans le motif et entre les motifs.
- Les sulfates sont indispensables à l’activité biologique, ils sont
fixés sur l’azote et l’alcool primaire en 6 de la glucosamine mais
certaines héparines peuvent en contenir beaucoup plus.
très répandues dans la nature et ont des fonctions biologiques très variées. Elles
renferment plus de 5 % de glucides.
(α) = [α]D20.C.l
[α]D20 = pouvoir rotatoire spécifique
C = concentration en g/ml de la substance en solution
l = trajet optique (épaisseur de la solution) en dm
Le pouvoir rotatoire spécifique d’une substance est le pouvoir rotatoire mesuré
dans les conditions suivantes :
- Température : 20°C
- Lumière monochromatique : raie D de sodium de longueur d’onde λ =
589 nm
- C = 1 g/ml et l = 1 dm
Lorsque la lumière est déviée à la droite de l’observateur (substance destrogyre),
le pouvoir rotatoire est noté +. Lorsque la lumière est déviée à gauche de
l’observateur (substance lévrogyre), le pouvoir rotatoire est noté -.
a) Oxydation
Oxydation ménagée
L’iode ou le brome en milieu hydraté et alcalin, oxyde la fonction pseudo-
aldéhydique des oses pour donner un acide : l’acide aldonique. Le
glucose s’oxyde ainsi en donnant l’acide gluconique, encore appelé
l’acide saccharidique. L’oxydation du galactose donne l’acide mucique.
Dans ces mêmes conditions, les cétoses ne sont pas oxydés.
Oxydation brutale
Un oxydant plus énergique, l’acide nitrique dilué à chaud oxyde à la fois
la fonction carbonyle et la fonction alcool primaire pour donner un
diacide : l’acide aldarique. Les cétoses subissent une oxydation
complexe avec rupture de la chaine carboné et formation d’acide
oxalique. L’acide nitrique concentré et à chaud sur un cycle provoque son
ouverture et l’élimination des carbones qui n’en font pas partie.
b) Réduction
Les réductions chimiques par borohydrure de Lithium (LiBH4) ou le
borohydrure de sodium (NaBH4) ou en présence du Nickel Raney ou par suite
Ces composés sont des intermédiaires pour le dosage des sucres. Ils se
condensent avec les dérivés phénoliques en donnant naissance à des produits
colorés dont l’intensité de la coloration est proportionnelle à la quantité de
sucres présents dans le milieu (exemple de dosage de sucres par le phénol-
sulfurique ou l’acide dinitrosalicylique).
II.1. Introduction
Présentes chez tous les êtres vivants, des bactéries à l’homme, les protéines
sont de très gros biopolymères formés à partir de seulement 20 monomères
différents. Ces monomères sont des a-aminoacides qui s’unissent par des
liaisons peptidiques pour former des chaînes polypeptidiques linéaires. Ces α-
aminoacides constituent un alphabet universel, apparu il y a plus de deux
milliards d’années, grâce auquel sont écrites des milliers de séquences, toutes
différentes, propres chacune à une protéine.
L'atome d'azote des acides hétérocycliques est en fait une imine : acides
iminés.
II.2.3. Propriétés
Carbone asymétrique
Pour les mêmes raisons, ces molécules sont dotées d'un pouvoir rotatoire.
Dissociation
En fonction du pH du milieu, les fonctions acides ou basiques se
dissocient. Par exemple, en milieu acide, un excès de protons bloque la fonction
carboxyle, qui ne se dissocie pas, tandis que la fonction amine peut accepter un
proton supplémentaire :
Ce qui revient à dire qu'à pH = 7, il y a une molécule non dissociée pour 100
molécules ionisées. De la même façon, on calcule :
Le pK correspond au pH de demi-dissociation.
Les acides aminés sont donc des composés amphotères, les deux fonctions
sont ionisables. On définit le point isoélectrique ou pHi comme la valeur du
pH pour laquelle on obtient une forme comportant les deux fonctions ionisée et
appelée amphiion. Le pHi est une valeur caractéristique de l'acide aminé.
Solubilité
Les acides aminés sont solubles dans l'eau, pas dans les solvants
organiques (la nature du radical peut cependant modifier cette solubilité).
Réactivité
La liaison peptidique est liée à la présence des deux groupements qui
peuvent réagir ensemble pour former une liaison peptidique :
Les atomes engagés dans la liaison peptidique sont tous placés dans le
même plan.
Grâce à cette liaison peptidique, des polymères de taille parfois très grande
peuvent être formés :
Acide aminé = 1 < oligopeptide < 4 - 5 < polypeptide < 100 < protéine
Sujet des chapitres suivants.
- Réactions liées au carboxyle :
A pH très élevé, il peut donner un sel. La décarboxylation peut être réalisée
chimiquement ou par une enzyme. Elle conduit à la formation d'une amine
simple (R-CH2-NH2), et elle intervient fréquemment dans le métabolisme (inter
conversion de composés).
protéines. Ils sont plus ou moins solubles dans l'eau, et présentent un caractère
amphotère, lié à leur pHi.
On parle de :
- Oligopeptide, lorsqu’on a un enchainement de 4 à 10 acides aminés ;
- Polypeptide, lorsqu’on a un enchainement de moins de 100 acides
aminés ;
- Protéine, lorsqu’on a un enchainement de plus de 100 acides aminés.
Protéines fibreuses
Les chaînes polypeptidiques sont allongées et enroulées autour d’un axe
sous une forme hélicoïdale. Ce sont des protéines de structure. Elles peuvent être
extracellulaires et seront alors insolubles dans l’eau et auront une fonction de
protection. Dans ce groupe, on peut citer :
- La kératine des cheveux,
- La fibroïne de la soie,
- L’élastine de la peau,
- Le collagène des tendons
Protéines globulaires
Les protéines globulaires sont solubles dans l’eau et sont de forme
sphérique. Elles ont une structure beaucoup plus complexe que les protéines
fibreuses mais elles présentent une bien plus grande variétés d’activités
biologiques. Elles peuvent être membranaires et auront alors des rôles comme :
- Transporteur
- Récepteurs,
- Canaux ioniques
- Protéines d’adhésion cellulaire…
Albumines
Solubles dans l'eau distillée. Précipitent par addition de sulfate d'ammonium
entre 70 et 100% de la saturation. pHi < 7 (caractère acide).
Globulines
Insolubles dans l'eau pure, mais solubles dans les solutions salines diluées (NaCl
5%), précipitent par addition de sulfate d'ammonium à 50% de la saturation.
Souvent des glycoprotéines ou lipoprotéines.
Protamines et histones.
Solubles, taille petite (plutôt polypeptides que protéines) ; très basiques (lysine
et arginine), pHi élevé.
Globines
Solubles dans l'eau
Prolamines et glutélines
Protéines végétales insolubles dans l'eau, mais solubles dans les acides et les
bases dilués.
Liaisons de covalence
Ces liaisons solides résultent du partage d’électrons entre deux atomes. On
distingue :
- Les liaisons peptidique –CO-NH
- La liaison carbone-carbone –CH-CO
- Les ponts disulfures
Liaisons ioniques
Les liaisons ioniques sont des liaisons faibles résultant de l’attraction entre
deux groupes polaires de charges opposées.
Liaisons hydrogènes
Deux atomes électronégatifs se partagent inégalement un atome
d’hydrogène. Un atome est lié par covalence à l’hydrogène, c’est l’atome
donneur. L’autre est l’atome récepteur.
Interactions hydrophobes
Elles s’effectuent entre deux molécules non polaires. En présence d’eau,
celle-ci auront tendance à s’associer pour exclure l’eau.
Elle concerne la séquence des acides aminés : les acides aminés sont liés
les uns aux autres par une liaison peptidique.
Température
La chaleur modifie la structure secondaire et tertiaire de protides. Elles
forment alors un gel solide : gel de gélatine (hydrolyse du collagène),
coagulation du blanc, gélification de protéines dans la pâte boulangère, lorsque
la température approche des 60°C, l’agitation atomique devient telle que les
liaisons se rompent, la protéine se déroule : c’est la dénaturation. Les molécules
protéiques se réassocient d’une anarchique : la coagulation. Il se forme ainsi un
réseau complexe constitué de plusieurs centaines de protéines déroulées.
pH
Les acides et les bases interviennent sur les liaisons ioniques des protéines.
Exemple : l’attendrissement des viandes, les marinades, le carpaccio (par
dénaturation du collagène), les yaourts (l’acide lactique produit par les ferments
lactiques, dénature les caséines du lait).
Agitation mécanique
L’agitation mécanique : irréversible, elle peut-être illustrée par les
ultrasons.
La liaison peptidique est très stable. Son hydrolyse spontanée est quasiment
nulle.
Certains réactifs hydrolysent une liaison peptique avec une spécificité sur
un des aminoacides participant à la liaison :
- Le bromure de cyanogène (BrCN) hydrolyse la liaison peptidique du côté
carboxyle de la méthionine : cette dernière devient alors un résidu C-
terminal transformé en résidu homosérine lactone.
- Le 2-nitro-5-thiocyanobenzoate (NTCB) hydrolyse la liaison peptidique
du côté amine de la cystéine.
L’hydrolyse des liaisons peptidiques peut être réalisée par des enzymes
protéolytiques (ou protéases ou encore peptidases) qui sont des hydrolases. La
spécificité principale de ce groupe d’enzymes est l’hydrolyse des liaisons
peptidiques. Leur spécificité secondaire permet de les classer en deux groupes.
Exopeptidase
L’enzyme n’hydrolyse que la première liaison peptidique (amino-peptide)
ou la dernière liaison peptidique (carboxypeptidase) en libérant l’aminoacide
terminal. Bien évidemment, le processus recommence sur le peptide amputé
d’un aminoacide (un temps d’hydrolyse court permet de libérer un seul
aminoacide).
Endopeptidase
L’enzyme hydrolyse des liaisons peptidiques internes entre deux
aminoacides i, (i+1). Il peut être spécifique du résidu en position i ou (i+1).
L’hydrolyse d’un peptide par une endopeptidase donnera plusieurs fragments
peptiques : si on a m Coupures (m liaisons peptidiques hydrolysées), le peptide
sera dégradé en (m+1) fragments peptidiques.
III.1. Introduction
Ils sont monoacides, linéaires, à nombre pair de carbone, soit saturés, soit
insaturés.
4C Acide butyrique
16C Acide palmitique
18C Acide stéarique
24C Acide lignocérique
Le premier carbone est le carboxyle.
Exemple : Acide palmitique CH3 - (CH2)14 - COOH
C’est un acide gras très abondant dans les graisses végétales et animales.
La présence d’une double liaison dans un acide gras entraîne une isomèrie cis-
trans. Les acides gras naturels sont cis :
Solubilité
- L’acide butyrique à 4C est soluble dans l’eau, puis la solubilité des
acides gras baisse progressivement et ils sont insolubles à partir de
10C.
- Ils sont solubles dans les solvants organiques apolaires : benzène,
chloroforme, …
Le point de fusion
- augmente avec le nombre de C.
- diminue quand le nombre de doubles liaisons augmente. Ils sont
liquides à 20°C si n <10 solides si n = 10 C
R COO-
Hydrophobe Hydrophile
Ces molécules appelées amphiphiles ou amphipathiques, sont
tensioactives. Elles abaissent la tension superficielle de l’eau, d’où leurs
propriétés.
On distingue :
- Les lipides simples : Glycérides et Stérides
- Les lipides complexes : Glycérophospholipides et Sphingolipides
Formule de la Vitamine D3
- Elle est synthétisée à partir d’un précurseur le 7-déhydrocholestérol,
présent dans la peau, qui se transforme en vitamine D3 (qui est une
prohormone), sous l’effet des UV.
- Elle est métabolisée dans le foie où une 25-hydroxylase la transforme en
25-OH-vitamine D3 puis cette dernière est hydroxylée dans le rein par
une 1-hydroxylase pour donner la 1,25-di-hydroxyvitamine D3 ou
calcitriol qui est une hormone. Le calcitriol est responsable de toutes les
propriétés de la vitamine D3.
- La vitamine D3 est une vitamine liposoluble qui prévient le rachitisme en
favorisant la fixation du calcium sur l’os.
III.5. Glycerophospholipides
- Les deux acides gras ont une chaîne longue (≥ 14C), l’acide gras en
position 2 est souvent insaturé.
- L’acidité de la molécule provient des 2 H mobiles libres de l’acide
phosphorique.
- Au pH sanguin (7,35 - 7,45), les 2 fonctions acides sont ionisées.
- L’acide phosphatidique est un second messager intracellulaire.
Nature de l’alcool
Structure de l’inositol
- L’inositol est un hexa-alcool cyclique qui a 9 isomères possibles. Le
myoinositol est le plus fréquent dans les lipides.
Structure du phosphatidylinositol
III.6. Sphingolipides
Cérébrogalactosides ou Galactosylcéramides
- Ils sont constitués de : Sphingosine + AG + βD Galactose
IV.1. Introduction
L’information génétique est stockée dans la séquence des bases des chaînes
polynucléotidiques qui constituent le génome. Au début de l’évolution, le ARN
a été le matériel génétique ; il l’est encore chez certains Virus (Virus à ARN).
D’autres molécules d’ARN, telles que celles des ARN de transfert (ARNt)
et de l’ARN ribosomique (ARNr), qui interviennent lors de la synthèse des
protéines, sont aussi partie intégrante du transcriptome. Le flux de l’information
génétique, lors de l’expression des gènes dans une cellule normale, peut être
représenté schématiquement par la suite :
où la relation entre la séquence des bases du DNA et celle des aminoacides des
protéines est définie par un code génétique presque universel.
IV.3. Composition
Les constituants de base des acides nucléiques sont des composés portant
plusieurs fonctions amines, ce qui leur confère un caractère basique. On
distingue deux groupes : les bases puriques et les bases pyrimidiques.
Bases puriques
Deux bases puriques principales sont trouvées dans les acides nucléiques :
la guanine et l'adénine.
Il existe d'autres bases naturelles, que l'on trouve par exemple dans certains
ARNt, ainsi que des dérivés ayant des fonctions particulières, notamment des
hormones végétales (cytokinines, impliquées dans la division cellulaire).
Bases pyrimidiques
Elles dérivent de la pyrimidine.
- Comme dans le cas des bases puriques, il en existe d'autres, par exemple
dans l'ADN de certains bactériophages (virus infectant des bactéries).
- La cytosine et l'uracile se trouvent dans les ARN, mais la thymine
remplace l'uracile dans les ADN.
Nucléotides monophosphate.
La fonction alcool primaire du carbone 5' du pentose peut être estérifiée
par un acide phosphorique. On obtient alors un nucléotide. Il peut être
monophosphate, s'il n'y a qu'un seul phosphore.
liaisons demandent une grande énergie pour leur formation, mais peuvent
restituer cette énergie lors de leur hydrolyse.
IV.4. Structures
Dénaturation thermique
A partir d'une solution d'ADN natif, lorsqu'on augmente progressivement
la température, on constate une élévation de la DO260 → courbe de fusion de
l’ADN.
Les ARN messagers sont "linéaires". Leur masse moléculaire est très élevée, en
liaison avec la taille de la protéine qu'ils codent. Elle évolue au cours de leur
maturation (maturation post transcriptionnelle) : une partie de ce qui a été
transcrit est éliminé. En particulier, ils sont souvent précédés, à leur extrémité
3' d'une chaîne de plusieurs adénosines (30 à 200) : ARNm poly A. Cette
séquence à un rôle signal intervenant dans la reconnaissance avec les ribosomes.
Les ARNm ont une durée de vie courte (demi-vie de quelques heures pour la
plupart), sauf dans des cas particuliers, par exemple dans les formes de vie
ralentie comme les graines des végétaux.
Ils représentent 80% de l'ARN total de la cellule. Leur masse moléculaire est
très importante. On les distingue sur la base de leur coefficient de
sédimentation. Un ribosome est formé de plusieurs chaînes d'acide nucléique.
Les lipides
- Ils sont tous amphiphiles et organisés en bicouche lipidique.
- La partie hydrophile (polaire) de la molécule est la tête, la partie
hydrophobe (apolaire) est la queue.
- Les acides gras présents sont saturés et insaturés.
- Les lipides présents dans les différentes classes de lipides
membranaires sont faits de :
Phospholipides (glycérophospholipides et sphingomyélines),
Cholestérol : l’ensemble de la structure est apolaire à
l’exception du OH alcoolique qui est polaire. Il participe à la
fluidité membranaire
Glycolipides : les cérébroglucosides, cérébrogalactosides et
gangliosides sont loca- lisés sur la face externe de la
membrane plasmique
Les protéines
Elles sont en nombre très variables (25 à 75 % de la masse membranaire) et ont
des fonctions spécifiques : protéines structurales, enzymes, protéines de
transport, récepteurs…
BIBLIOGRAPHIE