Le 31 décembre 1966 , la SNI est créée par décret royal comme entreprise publique. En 1967, la société est introduite à la .
En 1980, le groupe Omnium Nord-Africain (ONA), structure
historique créée lors du protectorat et détenue alors par la banque française est revendue à la famille royale du Maroc. Les négociations sont menées par le banquier , . Le groupe opère dans cinq secteurs stratégiques : mines, distribution, activités financières, portefeuille et métiers de développement.
En 1994, la SNI est privatisée, ce qui marque une étape décisive
dans son évolution puisqu’il s’agit du début de la mise en place de partenariat à long terme, avec des firmes transnationales, telles que le .
L’ONA devient, en 1999, le premier actionnaire de la SNI, entamant
par là-même un rapprochement entre les deux groupes.
2002-2010 : Montée capitalistique de la SNI au sein de
l’ONA Dès son accession au trône en 1999, engage la restructuration de l’ONA.
Dès le mois de mars 2000, le roi nomme à la tête de
l’ONA. Mourad Cherif est président-directeur général de 1999 à 2002. Bassim Jaï Hokimi lui succède jusqu’en 2005 .
Côté SNI, Mohammed VI nomme Mohamed Mounir el Majidi et
Hassan Bouhemou, président-directeur général de la holding entre 2001 et 2014 .
Les deux nouveaux architectes en chef du business royal
sont et Hassan Bouhemou.
Les années - sont dédiées à la restructuration, à la
diversification des activités et à la reconstitution des marges de manœuvre .
En 2002, la détient 13,5 % des actions de l’ONA. La SNI
devient le premier actionnaire de l’ONA. (avec 29.84 % des parts) . En , Mounir Majidi et Hassan Bouhemou lancent une rotation de participations. Cette refonte de l’actionnariat a pour objectif de rééquilibrer les structures financières de l’ONA et de la SNI. L’ONA passe désormais sous le contrôle de la SNI, qui elle-même est contrôlée à 60% par la .
En 2004, la SNI renforce sa présence au sein de l’ONA et à la fin de
l’année, la SNI possède 32.4 % du capital de l’ONA. La même année, la Banque commerciale du Maroc (BCM) et la Wafa Bank fusionne pour former , filiale de la SNI. Fin 2005, la SNI possède plus d’1/3 des parts de l’ONA (33,3 %) .
Entre et , le groupe ONA-SNI entreprend le déploiement
d’une politique de champions nationaux .
Le processus de fusion entre la BCM et la Wafa Bank est finalisé.
Il investit dans les avec l’acquisition en 2005 de Maroc
Connect (futur , devenu ), l’ avec la création en de Nareva Holding, le avec l’entrée au capital d’ en , les matériaux de construction avec et une participation dans Maroc à hauteur de 50 %, et la avec le développement de , la chaîne de super et hypermarchés . Leur réussite permet au Maroc de développer son influence sur le continent africain et notamment dans l’Afrique subsaharienne où ils sont implantés . signe une vingtaine d’accords stratégiques lors de la dernière tournée du Roi Mohammed VI en Afrique subsaharienne lui conférant ainsi un rayonnement continental , .
En 2006, la SNI consolide son partenariat avec , dans
l’objectif de renforcer l’importance de la Sonasid sur le marché national. Une nouvelle holding nommée « Nouvelles Sidérurgies Industrielles » (NSI), est donc créée afin d’y transférer la participation de la SNI dans la Sonasid. Son capital est réparti entre la SNI (25 % des parts), Arcelor (50 % des parts) et par des investisseurs privés pour les 25 % restants. Actuellement, la NSI détient 64.86 % du capital de la Sonasid.
D’autre part, la même année, la SNI augmente ses participations
dans l’ONA et passe à 33.5 % de possession des parts de capital.
2010 : Fusion ONA-SNI et retrait de la Bourse
En 2010, l'ONA et la SNI fusionnent et sortent de la
et devient dès lors un acteur économique majeur .
La période - est marquée par la cession des
participations historiques dans le secteur agro-alimentaire, au profit de participations minoritaires dans de nouveaux métiers stratégiques et à fort potentiel de développement, une cession d'actifs historiques qui scelle une rupture définitive dans l’histoire de la holding royale . La réorientation de la SNI s’inscrit dans la stratégie de développement africaine du Maroc, dont la plupart des grands groupes sont désormais implantés sur le continent .
La dernière tournée africaine de Mohammed VI a scellé de
nombreux accords avec plusieurs pays africains .
2014 : Nomination de Hassan Ouriagli
Le , la SNI change de PDG : Hassan Ouriagli
succède à Hassan Bouhemou, qui dirige le groupe durant 13 ans , . Hassan Ouriagli est l’ancien directeur délégué de l’ONA, absorbée par la SNI en 2010 . Il a rejoint l’ONA en mai 2003 en tant que directeur attaché à la présidence dans un premier temps et est également chargé de l’animation du plan stratégique .
Elle engage sa transformation pour inscrire son action de fonds
d’investissement dans un cadre panafricain. À partir de 2014, la SNI élargit donc ses activités à l’ensemble du continent.
Durant les , la SNI s'est désengagée des produits
agroalimentaires ; en de , en du biscuitier , en de la , et en du sucrier . Les parts de Lesieur sont, en effet, cédées au groupe français , celles de Cosumar à la société originaire de Singapour, la biscuiterie Bimo est vendue à (groupe américain) tandis que la Centrale Laitière est cédée à .
Depuis 2018 : La Société Nationale d’Investissement devient Al
Mada
Aboutissement de l’évolution entreprise en 2014 : le 28 mars 2018,
le conseil d’administration annonce le lancement d’AL MADA afin de succéder à la SNI. Avec sa nouvelle signature, « Positive Impact », le fonds d’investissement marque sa volonté de sceller des relations entre pays du Sud, grâce à des investissements majeurs à l’échelle panafricaine . Impacter les populations et les sociétés du continent, de manière positive, voilà la nouvelle ligne directrice avancée par le fonds d’investissement .
Actuellement présent dans 24 pays d’Afrique, AL MADA signifie par
ce changement de nom, son ambition panafricaine et internationale à long terme .
En mars 2020, le groupe donne 2 milliards de dirhams au fonds
créé par le roi pour lutter contre la pandémie de .