Vous êtes sur la page 1sur 7

 Définition de turbidité 

:
La turbidité désigne la teneur d'un fluide en matières qui le troublent.
Dans les cours d'eau, elle est généralement causée par des matières en
suspension et des particules colloïdales qui absorbent, diffusent ou
réfléchissent la lumière. Dans les eaux eutrophes, il peut aussi s'agir
de bactéries et de micro-algues. Quand un fleuve turbide se jette en mer, il
crée généralement un bouchon vaseux, un delta sédimentaire et produit en
mer un « éventail turbiditique » parfois bien visible depuis un satellite.

 DOMAINE D’APPLICATION :
Cette méthode est utilisée pour la détermination de la turbidité dans les eaux
souterraines, les eaux usées, les eaux de surface et l'eau potable. Le
domaine d'application se situe entre 0,1 et 1 000 unités de turbidité
néphélémétrique (UTN).
 Principe de travail :
Mesure de la turbidité de l’eau peut s’effectuer en utilisent l’effet utiliser pour
la mesure des faibles turbidités alors que le second est utilise pour les eaux
de fortes turbidité
 Les appareille :
 Turbidimètre
 Cellules de mesure
 Solution étalon a 0.02NTU
 Méthode de travail :
Garder toujours l’appareil sous tension. La durée de vie de la lampe est
estimée à
8 800 heures par le fabricant (1 an).

 Pour démarrer l’appareil:


 Fermer le capot.
 Mettre appareil sous tension.
 Laisser préchauffer l’appareil environ 60 minutes, choisir le mode ratio.
 Le voyant lumineux PRINT doit clignoter.
 Procéder à l’étalonnage, si nécessaire, en suivant les instructions de
l’annexe 1 ou celles décrites dans le manuel d’opération. L’étalonnage
doit être fait une fois par mois.
 Vérifier l’étalonnage avant chaque série de mesures avec des étalons
de formazine de
20 et de 200 UTN de la Compagnie HACH et noter le résultat.

 Agiter l’échantillon et remplir dans une cuvette jusqu’au trait (environ 30


ml) en prenant soin de manipuler la cuvette par la partie supérieure.
Boucher la cuvette. Procéder de la même manière avec les échantillons
de contrôle.
 Tenir la cuvette par le bouchon et essuyer la surface extérieure au
moyen d'un tissu doux afin de ne pas laisser de film graisseux. Au
besoin, déposer une petite trace d’huile de silicone du col vers le
bas de la cuvette et l’étendre uniformément avec le tissu.
 Installer le filtre USEPA s’il n’est pas déjà dans le module.
 Placer la cuvette dans le puit de mesure et fermer le capot.
 Lire lorsque le signal est stable (environ 2 secondes) et noter le
résultat.

 EXPRESSION DES RÉSULTATS :

Les résultats sont exprimés en UTN (unités de turbidité


néphélémétrique) et sont affichés directement par l’appareil.

 Les résultats
Les résultats qui obtenu à l’aidé de turbidimètre sont :
Essai 1 :

0.2 gr 100ml 269NTU

0.5 gr 100ml 200 NTU

0.7 gr 100ml 195.9 NTU

1 gr 100ml 172.5 NTU


Essai 2 :

0.2 gr 250ml 154.4NTU

0.5 gr 250ml 252 NTU

0.7gr 250ml 272.5NTU

1 gr 250ml 296 NTU

Essai 1 : C (g/l)

2 5 7 10

Turbidité(NTU) 269 200 195.9 172

Turbidité (NTU)

Concentration

La Turbidité en fonction de concentration


Essai 2 : C (g/l)

0.8 2 2.8 4

Turbidité(NTU) 154.4 252 272.5 296

Turbidité (NTU)

Concentration

 Repende à question :
1-L’effet Tyndall :

L'effet Tyndall est un phénomène de dispersion de lumière


incidente sur des particules de matière, de dimensions comparables
aux longueurs d'onde. Cet effet est visible dans les systèmes
colloïdaux, les suspensions ou les émulsions. Le phénomène est
facilement observable puisqu'en observant des rayons de lumière
lorsqu'ils traversent des zones où des particules solides ou liquides
(par exemple de la poussière ou des gouttes d'eau). Cette phénomène
optique s'explique aujourd'hui dans celui du cadre de la Diffusion
Rayleigh.

Cet effet à été décrit pour la première fois au XIXe siècle par le


scientifique irlandais John Tyndall. Cependant il ne lui donna pas une
description complète. Ce fut le physicien Gustav Miens qui l'étudia de
manière rigoureuse à partir de 1908.
L'intensité du phénomène est linéairement proportionnelle à la
concentration des particules suspendues et au cube de leurs
dimensions. Par conséquent l'effet Tyndall d'une suspension colloïdale
de 1 ppm de particules de 10 μm de diamètre sera 100 fois plus
intense qu'une suspension avec la même concentration de particules
grandes 1 μm.

2-oui il y’a autre méthode pour mesure la turbidité

Une méthode plus ancienne mais suffisante pour certaines


utilisations de terrain, consiste à utiliser une éprouvette dont le fond
est marqué d'une croix noire. Plus le liquide est trouble et moins il faut
en ajouter pour voir disparaître la croix : il est donc possible de
graduer l'éprouvette en UTN après étalonnage. Cette méthode est
grossière mais suffisante pour apprécier la turbidité d'un moût de
blanc ou rosé au débourbage et donc piloter l'opération.

En océanographie, on a longtemps utilisé pour mesurer la turbidité


de l'eau de mer le disque de Secchi : il s'agit d'un disque horizontal de
dimension normalisée descendu dans l'eau à l'aide d'une ligne
graduée ; On mesure la profondeur à laquelle le disque disparaît pour
l'observateur situé à la surface, ou la profondeur à laquelle il
réapparaît. La "profondeur de Secchi" obtenue par moyenne de ces
mesures constitue une mesure de la turbidité.
Tableau 3 : Méthodes d'analyse reconnues pour mesurer la turbidité
dans l'eau potable

Méthode Référence Description


Néphélométrie AWWA/APHA Lampe au tungstène à 2 200-3 000 °K et un
2130B3 ou plusieurs détecteurs (et filtres)
perpendiculaires dont la réponse spectrale
atteint un sommet à 400 600 nm. Trajet de
la lumière ≤ 10 cm.
Néphélométrie EPA Lampe au tungstène à 2 200-3 000 °K et un
américaine ou plusieurs détecteurs (et filtres)
180.1 73
perpendiculaires dont la réponse spectrale
atteint un sommet à 400 600 nm. Trajet de
la lumière ≤ 10 cm.
Optique ISO 702774 Lampe au tungstène (et filtres), source de
radiation diode ou laser à 860 nm (ou 550
nm si l'échantillon est incolore) avec un
détecteur perpendiculaire et un angle
d'ouverture de 20-30°.
Great Lakes EPA Deux sources de lumière perpendiculaire de
Instruments américaine GLI 860 nm qui produisent des pulsions en
275 alternance aux 0,5 seconde et deux
détecteurs perpendiculaires qui mesurent en
alternance des signaux « de référence » et «
actifs ».
Filtre Hach EPA Diode laser à 660 nm à 90° par rapport au
américaine détecteur/récepteur (trajet de la lumière ≤
10133 76
10 cm), qui peut utiliser un tube
photomultiplicateur et un câble à fibre
optique. La plage s'étend de 0 de 0 à
1 000 mμTN.
CONCLUSION
La turbidité est devenue un paramètre tant esthétique que
microbiologiques, offrant une garantie quant à la qualité des
traitements que subit l’eau brute utilisée pour la production d’eau
destinée à la consommation humaine.
Pour obtenir le niveau de turbidité souhaité il doit être mis en œuvre
une ou plusieurs étapes de rétention des particules.

TURBIDITE EN SORTIE DE
ÉTAPE DE TRAITEMENT TRAITEMENT
PHYSICO-CHIMIQUE 95 % DU 100 % DU
TEMPS TEMPS

Coagulation-floculation- Entre 1 et 5
< 5 NFU
décantation NFU

Coagulation sur filtre < 0,3 NFU < 0,5 NFU

Microfiltration - Ultrafiltration < 0,1 NFU

L’amélioration du niveau de turbidité par l’adoption de traitements


de plus en plus performants permet de diminuer le nombre de germes
à détruire, et par là de réduire la consommation en oxydants, mais
également d’améliorer l’efficacité des traitements de désinfection par
rayonnement UV.
La fiabilité de la mesure de la turbidité peut être mise en cause, car
elle est affectée par la nature des matières en suspension, la présence
de matières organiques, de micro-organismes. En comparaison, le
comptage de particules permet une classification et un dénombrement
précis des particules contenues dans l'eau, ce qui en fait un outil de
plus en plus utilisé dans la production d'eau destinée à la
consommation humaine.

Vous aimerez peut-être aussi