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XIX
L’oiseau bleu.
turent.
La mer, à leurs pieds, se retirait dans
la colère d’un soir chargé d’embruns,
il
découvrant les récifs sur lesquels le
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244 CES CHOSES QUI SERONT VIEILLES...
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* H mer ! reprit François. Dieu lui a par
donné, affirma-t-il. Car elle fut tout
_ l’amour. Elle s’est donnée tout entière à
l’amour dans l’oubli de soi, sans mar
chandage avec sa raison. Ah ! Aline !
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Aline' ! que notre cœur est petit auprès
de ce grajid cœur ! Mais, moi, je t’aime
L
tant, mon amour !
Elle répéta doucement :
— Mon amour !
— Sois à moi tout entière, ma petite,
ma chérie, à moi, tu entends, tout en
/ tière, comme l’autre, sans partage. Dis
T1 oui, dis oui !
f Il répétait avec violence en la serrant ?
contre lui :
— Dis oui. Je t’aime plus que tout,
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25° CES CHOSES QUI SERONT VIEILLES...
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passé qui me fait mal et qui m’attire.
J’ai peur de cet amour.
|i Et d’une voix plus ferme :
— Je rie veux pas m’approcher de cette
N centenaire, je ne veux pas l'entendre.
- il — Oh ! tu n’avais rien à craindre
d’elle. Ses yeux qui ne voient pas ne te
reconnaîtraient pas, toi !
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il
L'OISEAU BLEU 251
FIN.
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