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Philippe de Belgique (1837-1905)

Philippe de Belgique, comte de Flandre, né au château de Laeken (en Belgique) le 24 mars 1837 et mort
le 17 novembre 1905 au palais du comte de Flandre à Bruxelles, est un prince de Belgique, duc en Saxe, Philippe de Belgique
prince de Saxe-Cobourg et Gotha.

Troisième fils du roi Léopold Ier et de la reine Louise, née princesse d'Orléans, il est le frère cadet du roi
Léopold II, dont il devient l'héritier présomptif le 22 janvier 1869, à la suite de la mort de son neveu le
prince Léopold (fils du roi Léopold  II). Le comte de Flandre est également le frère de Charlotte,
impératrice consort du Mexique.

Le prince Philippe de Belgique, qui ne joue pas un rôle majeur dans l'histoire de son pays, est le père du
roi Albert  Ier et, conséquemment, l'ancêtre de tous les membres actuels de la dynastie régnant sur la
Belgique. Il est également l'ascendant du grand-duc Henri de Luxembourg, et du prétendant au trône
d'Italie.

Sénateur de droit en 1855, il ne siège toutefois jamais à la chambre haute. Atteint d'une surdité précoce, il
refuse le trône de Grèce en 1863, de même qu'il avait décliné l'offre de s'établir au Brésil en épousant
Isabelle de Bragance, fille et héritière de l'empereur Pierre II. En 1866, il est élu prince régnant des
principautés roumaines, mais ne donne pas suite à cette nomination qu'il n'avait pas sollicitée.

Son mariage en 1867 avec Marie de Hohenzollern-Sigmaringen, une cousine du futur empereur allemand
Philippe, comte de Flandre, photographié par Louis-Joseph
Guillaume Ier, assure à la Belgique une alliée majeure dans le contexte politique délicat pour le pays
Ghémar (avril 1863).
entouré de puissantes voisines : la France et l'Allemagne. En 1869, il devient commandant supérieur de la
cavalerie, fonction qu'il exerce jusqu'en 1902. Au cours de la guerre franco-prussienne de 1870, à laquelle Titre
Philippe participe, la neutralité et l'intégrité du territoire belge sont préservées. N1
Héritier présomptif de Belgique
Sa richesse et son train de vie somptueux le désignent comme un symbole du capitalisme et lui valent les
22 janvier 1869 – 17 novembre 1905

critiques publiques de la mouvance socialiste qui s'organise dans le royaume à partir de 1885 et dont les
(36 ans, 9 mois et 26 jours)
premiers élus siègent à la Chambre des représentants en 1894. Cependant, sa fortune lui permet de mener
une véritable action culturelle s'exprimant par son mécénat envers des artistes plutôt adeptes du genre Prédécesseur Léopold de Belgique,
conventionnel. Opposé à la politique coloniale de son frère, mais partageant le même souci de développer duc de Brabant
l'armée belge, ses relations avec Léopold II deviennent délétères au fil du temps. À sa mort en 1905, cette
Successeur Albert de Belgique
figure familière aux Bruxellois laisse le souvenir d'un prince bibliophile et esthète.
Fonctions militaires

Biographie Grade militaire Lieutenant général (1865-1905)


Commandement Commandant supérieur de la
cavalerie (1869-1902)
Enfance et contexte familial
Biographie
Philippe est le troisième fils du roi des Belges Léopold Ier et de la Titulature Prince de Belgique
reine Louise d'Orléans. Il est le petit-fils du roi des Français Louis- Duc en Saxe
Philippe Ier et le cousin de la reine Victoria. Philippe a deux frères Prince de Saxe-Cobourg et
aînés : Louis-Philippe (mort au berceau en 1834) et Léopold, né en Gotha
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1835, ainsi qu'une sœur cadette, Charlotte, née en 1840 . Comte de Flandre (1840-1905)

La troisième grossesse de la reine est délicate, au point que l'on Dynastie Maison de Saxe-Cobourg et
craint une fausse couche en octobre 1836, mais c'est un fils en Gotha
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bonne santé qui naît au château de Laeken le 24 mars 1837 . Il Nom de Philippe Eugène Ferdinand
est prénommé «  Philippe Eugène Ferdinand Marie Clément naissance Marie Clément Baudouin
Baudouin Léopold Georges ». Aux côtés des prénoms se référant Léopold Georges de Saxe-
aux membres de sa famille, le roi Léopold a adjoint deux prénoms Cobourg-Gotha
historiquement symboliques  : Philippe qui rend hommage à son
Naissance 24 mars 1837
grand-père maternel et rappelle également le souvenir du duc de
Bourgogne Philippe le Bon, et Baudouin celui des comtes de Laeken (Belgique)
Le prince Léopold, le prince Philippe Flandre du Moyen Âge. Ces choix s'inscrivent dans une volonté Décès 17 novembre 1905
et la princesse Charlotte. Gravure de du roi d'ancrer solidement la jeune dynastie belge dans le pays où Bruxelles (Belgique)
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Charles Baugniet (1850). elle ne règne que depuis moins de six ans . Très tôt, une Sépulture Crypte royale de Laeken
hiérarchie s'installe entre les deux frères, Léopold, l'aîné et héritier
B 3 Père Léopold Ier
du trône, s'arrogeant invariablement la place prépondérante .
Dès l'enfance, Philippe effectue de réguliers séjours à Ostende en été et passe de longues vacances chez Mère Louise d'Orléans
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ses grands-parents maternels dans les résidences royales françaises . Conjoint Marie de Hohenzollern-
B5 Sigmaringen
À la mort de la reine Louise, le 11 octobre 1850 , Philippe n'a que treize ans. C'était la reine qui veillait
personnellement à l'instruction et à l'éducation des enfants royaux. Fuyant Laeken dès qu'il le peut, le roi Enfants Baudouin de Belgique
Léopold est peu présent auprès des princes, lesquels en pâtissent. La reine Victoria recommande au roi Henriette de Belgique
B6 Joséphine de Belgique (1870-
d'être davantage près des siens, mais elle est peu écoutée . Philippe et son frère se retrouvent désormais
livrés aux mains d'une succession de gouverneurs, issus du monde militaire, qui tentent, parfois en vain, 1871)
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d'imposer leur autorité sur les deux princes . Très tôt, Philippe est à même de s'exprimer, oralement et par Joséphine de Belgique (1872-
écrit, en français, anglais et allemand. En revanche, si on lui donne l'écrivain Hendrik Conscience comme 1958)
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précepteur, cette nomination demeure honorifique car Philippe n'apprend jamais la langue néerlandaise . Albert Ier
Au point de vue moral, le roi Léopold exige que ses enfants effectuent de fréquents examens de Résidence Palais du comte de Flandre
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conscience .
Jeunesse (1868-1905)

Religion Catholicisme romain


À dix-huit ans, la vie de Philippe prend une nouvelle direction. La Constitution belge lui permet de devenir
sénateur de droit, mais il ne siège jamais à la chambre haute. En cette même année 1855, ses études sont
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officiellement terminées. Auprès de Philippe, le roi Léopold a adjoint depuis 1853 Théobald Burnell , un
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capitaine qui le sert comme aide de camp à partir de 1855 et devient au fil du temps son meilleur ami .
Depuis 1852, Philippe participe aux manœuvres militaires qui ont ordinairement lieu au camp de
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Beverloo . Tandis que Léopold, l'héritier de la couronne, commence à élaborer d'ambitieux projets pour
la Belgique et voyage à travers le monde, Philippe préfère souvent se consacrer à ses plaisirs, et tout
particulièrement à la chasse pour laquelle il nourrit une intense passion. Il est considéré comme un chasseur
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de petit gibier qui privilégie l'aspect sportif au côté mondain .

Toutefois, le comte de Flandre s'intéresse également aux mécanismes qui règlent le système politique belge
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et échange à ce sujet avec son frère . Philippe commence aussi à fréquenter seul les cours européennes : Princes héritiers de Belgique
il rend régulièrement visite à sa cousine la reine Victoria et tente de recueillir lors de ces séjours des
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renseignements utiles aux intérêts belges auprès d'Albert, le prince consort de Grande-Bretagne .

En 1857, la princesse Charlotte quitte la Belgique pour s'installer à Milan où son mari, l'archiduc Maximilien
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vient d'être nommé vice-roi de Lombardie-Vénétie . Leur séparation constitue une épreuve difficile pour
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Charlotte et Philippe qui entament dès lors une intense correspondance . Philippe se plaignant régulièrement
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de son absence d'activité, le roi le nomme, en février 1858, son référendaire en matière militaire et navale .
Cette nomination ne suffit cependant pas à occuper suffisamment son existence. Pour y remédier, le prince se
promène, collectionne les livres et participe avec plaisir aux divers bals et concerts donnés à Bruxelles ou dans
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les cours qu'il visite .

Missions économiques et diplomatiques


Debout : le prince Philippe, comte de Flandre ;
En été 1860, le comte de Flandre effectue un long voyage qui le mène au Danemark, en Suède-Norvège et Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, prince consort du
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jusqu'à Saint-Pétersbourg . Ce voyage comprend des aspects diplomatiques et politiques  : à Moscou, il Royaume-Uni ; la princesse Alice du Royaume-
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rencontre la famille impériale, ainsi que des industriels qui promeuvent l'industrie belge . Uni ; le prince Louis, duc de Porto ; le prince
Édouard, prince de Galles ; Léopold Ier, roi des
En 1861, Philippe effectue deux visites en Prusse : la première lors des funérailles du roi Frédéric-Guillaume Belges, et Victoria, reine du Royaume-Uni,
IV  ; la seconde pour assister aux fêtes du couronnement de son successeur Guillaume, à Königsberg. Avant
assise photographiés à Osborne House
chacune de ses visites auprès des cours étrangères, le roi Léopold Ier dispense force conseils à son fils et le (juin 1859).
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mandate afin qu'il s'enquière de l'opinion des princes européens qu'il rencontre .

En été 1863, pour la première fois depuis la chute de la monarchie de Juillet qui a chassé du trône ses grands-parents
Louis-Philippe et Marie-Amélie, Philippe se rend à Paris où l'empereur Napoléon III vient l'accueillir personnellement à sa
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descente du train . L'amabilité de l'empereur des Français est partiellement dictée par les projets qu'il nourrit au
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Mexique où l'archiduc Maximilien, le beau-frère du comte de Flandre, est appelé à régner le 10 avril 1864 .

Perspectives monarchiques et matrimoniales

Depuis la naissance de son neveu Léopold, fils du futur Léopold II, le 12 juin 1859, Philippe est rétrogradé au troisième
rang dans l'ordre de succession au trône de Belgique. Cette nouvelle situation ne l'affecte pas outre-mesure car, bien que Couronnement de Guillaume roi de
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plusieurs fois sollicité, il n'a jamais exprimé son désir de ceindre quelque couronne que ce soit . Prusse à Königsberg par Adolph von
Menzel (1861).
À la fin de l'année 1860, le roi Léopold Ier, considérant les excellentes relations commerciales et diplomatiques avec le
Brésil, songe à y envoyer s'établir son fils cadet. Célibataire, Philippe pourrait épouser l'une des deux filles de l'empereur
Pierre II. Ce dernier, sans héritier de sexe masculin, souhaite en effet octroyer à ses futurs gendres de vastes territoires sur lesquels
s'installeraient des colons européens. Un mariage belgo-brésilien constituerait une belle opportunité d'investissements pour la
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Belgique et étendrait l'influence des Cobourg outre-Atlantique . Initialement désireux de se rendre au Brésil pour estimer si l'une
des princesses lui convient, le comte de Flandre temporise. En octobre 1862, lors d'une visite qu'il rend à sa sœur Charlotte à
Miramare, cette dernière tente de le convaincre d'entreprendre le voyage pour rencontrer sa fiancée potentielle, Isabelle, l'aînée des
princesses brésiliennes. Cependant, Philippe rejette les conseils de sa sœur avant de renoncer définitivement à tout projet au Brésil
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en avril 1863 .

Toujours outre-Atlantique, dans le cadre du nouvel empire que Napoléon III cherche à créer au Mexique, l'ambassade des États-
Unis à Madrid informe son gouvernement en mars 1862 que le comte de Flandre pourrait épouser sa cousine Marie-Isabelle
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d'Orléans , union qui servirait de prélude à la candidature du prince Philippe comme souverain du Mexique. Cette opportunité
n'aurait cependant pas intéressé le comte de Flandre, ni recueilli le soutien britannique car John Russel, secrétaire d'État aux Isabelle du Brésil
Affaires étrangères à Londres, avait clairement affirmé que la Grande-Bretagne ne soutiendrait la candidature de personne au photographiée par Augusto
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Mexique . Stahl (vers 1865).
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À l'automne 1862, le roi Léopold Ier — qui avant d'avoir accepté de devenir roi des Belges s'était vu offrir le trône de Grèce  —
apprend que les chancelleries suggèrent le nom de son fils Philippe pour occuper le trône de Grèce vacant depuis la déposition du roi Othon Ier en octobre 1862. À
l'intention de son fils cadet, le roi Léopold rédige un memorandum exposant les avantages et inconvénients de ceindre la couronne hellène. Hormis la douceur du
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climat, Philippe ne voit aucun motif de se porter candidat pour régner sur un pays dont la situation est instable . Plus tard, il confie lucidement : « Je crois qu'on
eût préféré ma candidature à celle d'un prince danois, non pas à cause de ma valeur personnelle, mais à cause de la position du roi et de la Belgique [...] les
mauvais côtés de la Grèce étaient des actualités avec lesquelles il fallait vivre. J'ai ajouté qu'il y avait un moyen de faire quelque chose en Grèce, c'était de
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révolutionner l'Orient, mais cela était l'œuvre d'un aventurier et ne pouvait convenir en aucun cas au fils du roi Léopold Ier  ».

Le 23 février 1866, deux mois après la mort du roi Léopold Ier, le parlement des principautés roumaines unies — qui a chassé la veille son souverain Alexandre
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Jean Cuza  — élit à l'unanimité Philippe comte de Flandre comme leur hospodar, espérant qu'il importerait les institutions de son pays et créerait dans le Bas-
11 N2
Danube une sorte de «  Belgique de l'est  ». Toutefois, ce dernier qui n'a jamais sollicité une telle fonction refuse catégoriquement d'y donner suite . Cette
proposition est la dernière reçue par le comte de Flandre qui préfère demeurer en Belgique, même s'il y reste en
perpétuelle position de second. Ces refus successifs de jouer un rôle de premier plan s'expliquent par son goût
de mener une existence relativement exempte de contraintes et également par la surdité dont il souffre depuis sa
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jeunesse .

Au Mexique, où l'empereur Maximilien, beau-frère de Philippe, règne depuis deux ans, la situation devient
délétère à la suite du refus de Napoléon III de continuer à soutenir militairement et financièrement l'empire qu'il
a créé en faveur de Maximilien. Ce dernier se retrouve isolé et incapable de pacifier son empire. En août 1866,
son épouse Charlotte revient en Europe afin de tenter une ultime démarche à Paris où elle échoue à infléchir la
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position de Napoléon III . En septembre, Charlotte essaye, cette fois, d'obtenir de l'aide auprès du souverain
pontife  ; mais le pape Pie IX ne lui apporte pas davantage de soutien. Elle s'effondre émotionnellement et
adopte un comportement si étrange que le roi Léopold II dépêche son frère qui arrive à Rome le 8 octobre 1866. Célébration de l'élection du comte de Flandre au
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Philippe constate que sa sœur est obsédée par l'idée d'être empoisonnée . Mandé à Rome, un médecin trône de Roumanie à Bucarest le 23 février 1866
aliéniste viennois, le docteur Josef Gottfried von Riedel, pose le diagnostic de «  folie avec des idées de (gravure publiée dans l'Illustrirte Zeitung,
persécution  » et conseille de confiner l'impératrice. Philippe accompagne donc sa sœur jusqu'au pavillon du no 1185).
13, N 3
Gartenhaus à Miramare où elle demeure confinée durant neuf mois avant d'être ramenée en Belgique .

Mariage et descendance

Le roi Léopold II est soucieux, dès le début de son règne en décembre 1865, d'assurer le maintien de l'intégrité nationale et la
sécurité de la Belgique entourée par la France et la Prusse, deux puissantes voisines. Il songe à planifier le mariage de son frère
Philippe avec une princesse prussienne. Cette union assurerait à la Belgique une alliée précieuse. Pour ce faire, Léopold s'adjoint le
concours de la reine Victoria qui connaît bien la famille des Hohenzollern-Sigmaringen (la branche catholique de la famille des rois
de Prusse). En décembre 1866, Philippe se rend à Berlin afin de rencontrer la princesse Marie de Hohenzollern-Sigmaringen, fille
du prince Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, autrefois ministre-président de Prusse et toujours très influent à la cour
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de Berlin . Cette première rencontre entre Philippe et Marie se passe au mieux. Elle est suivie par une nouvelle visite de
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Philippe en février 1867 et par une demande en mariage, lequel est prévu deux mois plus tard .
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Philippe épouse donc en la cathédrale Sainte-Edwige de Berlin le 25 avril 1867 la princesse Marie de Hohenzollern-
Sigmaringen (1845-1912), fille du prince Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen et de la princesse Joséphine de Bade, qui
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lui donne cinq enfants  :
Philippe et Marie, comte et
1. Baudouin de Belgique, prince de Belgique, prince de Saxe-Cobourg et Gotha, duc en Saxe, né à Bruxelles le
15 comtesse de Flandre
3 juin 1869 où il est mort à vingt-et-un ans, le 23 janvier 1891 .
photographiés par Louis-
2. Henriette de Belgique, princesse de Belgique, princesse de Saxe-Cobourg et Gotha, duchesse en Saxe, née à Joseph Ghémar (vers 1870).
Bruxelles le 30 novembre 1870 et morte à Sierre (Suisse) le 28 mars 1948. Elle épouse le 12 février 1896 le
prince Emmanuel d'Orléans, « duc de Vendôme » (1872-1931). Le couple aura pour descendance : Louise
(1896-1973), Sophie (1898-1928), Geneviève (1901-1983) et Charles-Philippe (1905-1970).
3. Joséphine de Belgique, princesse de Belgique, princesse de Saxe-Cobourg et Gotha, duchesse en Saxe, née le 30 novembre 1870 à
Bruxelles où elle est morte le 18 janvier 1871. Elle est la jumelle d'Henriette.
4. Joséphine de Belgique, princesse de Belgique, princesse de Saxe-Cobourg et Gotha, duchesse en Saxe, née à Bruxelles le 18 octobre 1872
et morte à Namur le 6 janvier 1958 où elle était religieuse depuis 1935. Elle épouse le 28 mai 1894 Charles-Antoine, prince de Hohenzollern
(1868-1919). Ils auront pour enfants : Stéphanie (1895-1975), Marie-Antoinette (1896-1965), Albert (1898-1977) et Henriette (1907-1907).
5. Albert de Belgique, prince de Belgique, prince de Saxe-Cobourg et Gotha, duc en Saxe, né à Bruxelles le 8 avril 1875 et mort à Marche-les-
Dames le 17 février 1934, roi des Belges du 23 décembre 1909 au 17 février 1934 sous le nom d'Albert Ier.
N 4, B 30
En 1869, à la mort de son neveu , le prince Léopold, duc de Brabant, fils de Léopold II, le prince Philippe devient héritier du trône. Son premier fils,
Baudouin, né en juin 1869, est à sa naissance second dans l'ordre de succession, mais celui-ci meurt des suites d'une pneumonie en 1891 à l'âge de vingt et un
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ans .

Philippe et Marie forment un couple dont les partenaires sont complémentaires. Leurs centres d'intérêt divergent en plusieurs domaines : la comtesse est de nature
artiste et de tempérament affirmé, tandis que le comte est de nature plus pragmatique et plus taciturne. Tandis que Marie se consacre à réaliser ses eaux-fortes,
Philippe parcourt les salles de vente à la recherche d'antiquités de facture classique. Même si, à l'instar des aristocrates de leur époque, l'instruction des enfants
princiers est déléguée à des tiers (professeurs, gouverneurs, gouvernantes), le prince laisse toute la responsabilité et l'organisation de l'éducation de leur progéniture
à son épouse qui se sent parfois isolée dans cette tâche. Pour tenter de rompre sa solitude, elle organise de fastueuses soirées dans leur palais qui devient le lieu par
excellence des mondanités belges. Après la mort de leur fils Baudouin, Philippe et Marie voyagent souvent séparément : lui à Paris et dans les pays méditerranéens
(principalement en Italie et une fois en Turquie) ; elle en Allemagne auprès de sa mère ou en Auvergne où elle peut donner libre cours à ses talents d'aquafortiste.
Ils se retrouvent néanmoins lors des séjours qu'ils partagent au domaine des Amerois et évidemment à Bruxelles. Lorsqu'ils sont séparés, ils s'écrivent
quotidiennement des lettres où ils confient leurs états d'âme et livrent des réflexions sur leurs contemporains ou des analyses de la situation politique, reflétant un
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même esprit conservateur .

Rôle militaire et guerre franco-allemande de 1870

Les deux fils du roi Léopold Ier ne sont pas inscrits à l'École royale militaire, mais ils suivent des exercices de tactique militaire autour du château de Laeken. Dès
ses neuf ans, Philippe est attaché au régiment des Guides. Il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie militaire. Le 16 décembre 1846, le prince Philippe est
nommé sous-lieutenant au régiment des Guides. Par la suite, il devient successivement : lieutenant (1851), capitaine-commandant (1852) major (1853), lieutenant-
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colonel (1853), colonel (1854), général-major (1855) et finalement lieutenant-général le 22 juin 1865 .

Le comte de Flandre est investi le 10 février 1859 du commandement de la brigade de Grosse Cavalerie (formée du régiment des Guides et du 2e régiment de
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Cuirassiers). Il est nommé commandant supérieur de la cavalerie le 11 novembre 1869, fonction qu'il exerce jusqu'à sa démission en 1902 . En janvier 1865, dans
une lettre adressée à son frère, il fait part de sa préoccupation face aux vues annexionnistes des pays voisins : « Je crois que s'il est dans le destin de la Belgique de
perdre son existence indépendante, ce sera pour des causes extérieures. » et prône le développement de l'armée comme réplique adéquate aux menaces qui pèsent
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sur le royaume .

En 1870, durant la guerre franco-allemande, après la mise de l'armée sur le pied de guerre, le comte de Flandre commande le IIe  corps d'armée de l'armée
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d'Observation. Ce corps est composé de la 4e et 5e division et d'une brigade de cavalerie .
Léopold II mobilise l'armée belge le 15 juillet 1870. Son objectif est de maintenir la neutralité du territoire belge car il craint
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l'invasion de l'un ou l'autre belligérant . Durant le conflit, Philippe correspond régulièrement avec son frère Léopold II qui lui
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donne ses directives . Philippe établit son quartier général à Philippeville. Sa mission consiste à surveiller le pays à la frontière
franco-belge et à veiller au respect de la neutralité belge. La nouvelle de la défaite française de Sedan le 1er septembre 1870 laisse
présager la fin proche de la guerre. Léopold II craint que Napoléon III ne s'enfuie par la Belgique. Cette situation ne se produisant
pas, Philippe est dès lors chargé de contribuer à la bonne organisation de l'accueil et des soins aux soldats français et allemands
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blessés .

À l'issue du conflit, le général Chazal considère que la mission militaire du comte de Flandre a épargné au pays de grandes
calamités « en arrêtant et en désarmant des populations affolées fuyant devant l'invasion » ; quant au roi, il est très reconnaissant
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envers son frère qui vient de prouver qu'il est capable de s'investir et de payer de sa personne lorsque la situation l'exige .

Un prince fortuné
Le comte de Flandre en
À Bruxelles, Philippe et sa famille vivent à partir de mai 1868 dans le palais de Flandre, à l'angle de la place Royale et de la rue de grande tenue de lieutenant-
B 35, N 6 général. Photographie de
la Régence . Le comte de Flandre mène une vie confortable dans sa résidence où il est servi par 70  personnes. Il N5
Jules Géruzet (1880) .
collectionne les antiquités et les objets d'art, acquiert des chevaux de valeur et constitue en ses murs une bibliothèque
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remarquable   : 30  000  volumes reliés, lesquels sont disposés sur des rayonnages totalisant près de 1,2  km de long. Depuis le
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départ des Arenberg , elle est considérée comme la plus belle bibliothèque privée de Belgique, voire d'Europe .

Le prince Philippe bénéficie depuis 1856 d'une dotation annuelle allouée par l'État d'un montant initial de 150 000 francs,
porté à 200 000 francs à partir de son mariage en 1867. Le comte de Flandre est d'ailleurs le Belge le plus taxé sur ses
signes extérieurs de richesse. La masse successorale laissée par le comte de Flandre à sa mort s'élève à près de
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39 000 000 de francs (soit environ 800 000 000 d'euros en 2020) .

À sa mort en 1865, son père, le roi Léopold  Ier avait laissé à ses héritiers une fortune évaluée à 38  000  000  de
B 37, N 9
francs . Dans le partage successoral de Léopold Ier, le comte de Flandre a été considérablement avantagé. Il a reçu
Le palais du comte de Flandre (en
la plus grande part du portefeuille du défunt roi en compensation de l'abandon de ses droits au partage des domaines
2011).
d'Ardenne et de Ciergnon. Le comte de Flandre est également un grand propriétaire terrien. En Belgique, il possède depuis
N 10
1857 en Campine un « bien noir » (sécularisé à la Révolution française) : le domaine de l'abbaye de Postel , dont les
N 11 B 38
terres s'étendent sur 4 452 ha d'un seul tenant, couvrant une partie des communes de Rhéty , Mol, Gheel et Dessel . En 1858, il y fait bâtir un pavillon de
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chasse de style néo-classique .
B 39
En Ardenne, il acquiert en 1868 la forêt de Muno attachée au domaine des Amerois . Il achète en décembre 1898 la Villa Haslihorn, une résidence en Suisse à
N 12 B 40
Horw , sur les bords du lac des Quatre-Cantons . En 1900, il acquiert une propriété « la Maison du roi » à Eupen (alors en territoire allemand) afin de se
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rapprocher occasionnellement des vastes forêts voisines du Hertogenwald où il chasse depuis sa jeunesse .
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Actionnaire de la société Cockerill, il y aurait placé cinq millions de francs, sans compter ses investissements dans d'autres entreprises . S'il engage volontiers des
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capitaux dans les industries belges, le comte de Flandre se désintéresse totalement de la politique expansionniste de son frère Léopold II au Congo . Bien qu'il
accepte la présidence du comité national belge de l'Association Internationale Africaine en novembre 1876, il ne participe à aucune des séances jusqu'à la
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dissolution de l'Association en 1885 .

Un prince mécène

En matière artistique, les goûts du comte de Flandre le portent vers les peintres pratiquant un genre conventionnel, tels le
Hollandais Jozef Israëls spécialisé dans les scènes familières de la vie des humbles, le Bruxellois Charles Hermans aimant
représenter la vie monastique ou le Gantois Adolphe Dillens connu pour ses sujets d'inspiration zélandaise. Philippe tisse
des relations amicales avec le peintre orientaliste et post-romantique Jean-François Portaels. Ce dernier décore notamment
la salle-à-manger du palais et joue le rôle d'intermédiaire entre le prince et les artistes dont les œuvres ornent
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progressivement le palais de la rue de la Régence .

La collection princière de tableaux comporte 600  pièces environ et inclut, en hommage aux origines allemandes de la
comtesse de Flandre, des toiles de maîtres issus du monde germanique ; mais l'essentiel est constitué par les productions
Le fumoir du palais du comte de
belges contemporaines (scènes de genre, portraits de famille, vues de paysages et de villes). Leur accrochage, objet d'un
Flandre (1902).
soin tout particulier, sature quelque peu l'espace du palais dont même les plafonds sont peints (par Xavier Mellery et Joseph
Stallaert). Selon l'historienne de l'art Judith Ogonovszky, la collection du comte de Flandre «  se situe, par ses
caractéristiques, à cheval entre les préoccupations artistiques affichées par la classe dominante et les prétentions
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royales  ».

Dernières années
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Après la mort de son fils Baudouin en 1891, le comte de Flandre est souvent la proie d'accès de mélancolie . Ses filles Joséphine et Henriette se marient
respectivement en 1894 et en 1896 et s'établissent en France (Henriette à Neuilly-sur-Seine) et en Allemagne (Joséphine à Potsdam, puis à Berlin). Quant au prince
Albert, il quitte le palais de ses parents un an après son mariage avec la princesse Élisabeth en Bavière, en 1901. Les relations entre les Flandre et le roi Léopold II
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se raréfient au point de devenir presque inexistantes .

À partir de 1894, le nouveau mode de scrutin législatif belge devient plural et permet à vingt-huit représentants du Parti Ouvrier Belge d'entrer à la Chambre des
représentants. Les critiques adressées à la monarchie s'expriment maintenant jusque dans l'hémicycle et n'épargnent pas le comte de Flandre, dont la dotation est
B 44
votée annuellement . Philippe voudrait renoncer à ses émoluments, dont l'attribution suscite des commentaires acerbes contre sa personne, mais le roi craignant
B 45
de créer un précédent pénalisant ses successeurs refuse que son frère abandonne sa dotation .

En 1902, Philippe et Léopold II s'opposent au sujet de la nomination d'un nouveau commandant militaire de la division de Bruxelles. Le comte de Flandre remet
au roi sa démission de commandant supérieur de la cavalerie, sa fonction principale, qu'il occupait depuis 1869. Le roi accepte sa démission qui prend effet le
B 46
23 juin 1902 . Le 15 novembre, lors d'un service funèbre à la mémoire de la reine Marie-Henriette morte deux mois plus tôt, Léopold II est victime d'une
tentative d'attentat, alors que l'ensemble de la famille royale accompagne le souverain. Présent lorsque l'anarchiste Rubino tire en direction du roi, Philippe est sujet,
B 47
trois jours plus tard, à une congestion cérébrale .
La santé du comte de Flandre décline durant les trois années suivantes. S'il visite l'Exposition universelle de Liège en juillet 1905, il ne
se rend pas aux cérémonies commémorant quelques semaines plus tard le 75e anniversaire de l'indépendance de la Belgique. Il profite
encore d'un séjour aux Amerois en été, suivi par un autre dans sa propriété en Suisse d'où il revient le 6 octobre. Contraint de s'aliter le
14 novembre, ses médecins diagnostiquent le 16 une « inflammation majeure des voies respiratoires ». Philippe meurt le lendemain
1
dans son palais rue de la Régence le 17 novembre 1905 . C'est dès lors son fils cadet Albert qui devient l'héritier du trône. Le comte
1
de Flandre est mort le jour des 60 ans de la comtesse qui lui survit jusqu'en 1912 .

Le 22 novembre 1905, les obsèques du comte de Flandre se déroulent selon un protocole


analogue à celui des funérailles de son fils Baudouin. Léopold II, ayant décliné toutes les
missions étrangères, n'a admis comme membres du Gotha que les proches du défunt : le prince
Albert et ses deux beaux-frères (Emmanuel duc de Vendôme et Charles-Antoine prince de
Hohenzollern) qu'accompagnent Ferdinand, prince-héritier de Roumanie et Aribert prince
d'Anhalt. La ville de Bruxelles est pavoisée de deuil. L'animation en ville est extraordinaire : Philippe, comte de
les ateliers et magasins sont clos pour permettre aux ouvriers et employés d'assister à Flandre, par Herman
l'événement. Les troupes de la garde civique et de l'armée forment deux haies d'honneur afin Richir (1906).
de contenir la foule  ; mais aucune manifestation hostile n'est relevée, ni aucun incident. Le
Funérailles du comte de Flandre : le public se montre plutôt discipliné et recueilli. Le prince Albert contient à grand peine son
char funèbre (Henri Bertels) (1905). émotion. Le cortège officiel comprend les autorités politiques, civiles et militaires, ainsi que le clergé qui marche en tête.
Pas moins de 250 000 personnes sont présentes le long du parcours funèbre qui conduit le défunt vers la crypte royale à
l'église Notre-Dame de Laeken où il est inhumé après un service funèbre à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule au cours
B 48
duquel le roi Léopold II donne à voir un visage marqué par le chagrin .

Le domaine des Amerois


B 39
En décembre 1868 , le comte de Flandre acquiert une propriété à la campagne  : Les Amerois qui rappellent à la
comtesse de Flandre les paysages qu'elle a connus dans son enfance. Situé en Ardenne belge méridionale, ce vaste
D 1
domaine avoisine la ville de Bouillon distante de dix kilomètres . Chaque année, à partir de 1869, les Flandre y
D2
séjournent en été (hormis en 1870 en raison de la Guerre franco-allemande à laquelle participe le prince ). Un grave
D 3
incendie détruit la propriété en 1874 . Philippe entreprend de la reconstruire en l'agrandissant selon les plans de
l'architecte Gustave Saintenoy. À l'instar de son palais bruxellois, le comte de Flandre veille à soigner la décoration
30
intérieure des Amerois et confie notamment l'exécution de peintures à Cesare Dell'Acqua . Les Amerois constituent un
31
haut lieu du nationalisme historiciste car le comte de Flandre privilégie un style « belge flamand » . Le nouvel édifice est
D4
inauguré en juin 1877 .
Le château des Amerois, résidence
32 d'été du comte de Flandre, gravure
Un train spécial partant de Bruxelles amène la famille à la gare de Florenville . Quand les princes séjournent aux
N 13 de M.Weber (1882).
Amerois, le personnel est nombreux . Même à la campagne, le protocole en usage à Bruxelles est appliqué. Les
domestiques d'intérieur chaussent des souliers à boucles et des bas de soie noirs. Les repas sont servis à quatre tables
distinctes, lesquelles reçoivent à volonté le boire et le manger. Les moyens de transport comprennent huit chevaux
d'attelage, les dix poneys de la Comtesse de Flandre, six chevaux de selle et un âne pour la promenade des enfants. Quant aux voitures, on recense trois ducs, deux
landaus, une calèche, une clarence, un phaéton, un break, deux victorias, un omnibus et enfin le fourgon qui quotidiennement amène les provisions depuis
D5
Florenville .

Parmi les privilégiés qui sont invités aux Amerois, le roi, la reine et d'autres membres du Gotha côtoient des artistes comme le peintre Jean-François Portaels, le
sculpteur Thomas Vinçotte, le violoncelliste Édouard Jacobs ou d'autres musiciens issus du Conservatoire de Bruxelles, sans oublier les officiers gouverneurs des
princes ou amis du comte de Flandre. Cette société variée tâche de se distraire à la campagne : excursions, lecture, charades, dessin, peinture, mais le comte de
D6
Flandre finit par s'y ennuyer invariablement .

Après la Première Guerre mondiale, la propriété des Amerois, placée en indivision entre les trois enfants du comte de Flandre, est vendue en 1924 après la
B 49
dispersion de son contenu mobilier à un négociant de bois qui effectue de nombreuses coupes forestières. Depuis 1926, le bien appartient à la famille Solvay .

Héraldique et titulature
Philippe de Belgique, comte de
De sable, au lion d'or, armé et lampassé de gueules (de Belgique), chargé d'un écusson
burelé de dix pièces d'or et de sable au crancelin de sinople, brochant en bande (de Flandre
Saxe), le tout brisé d'un lambel de gueules.
Blason
Ornements extérieurs
Timbré d'une couronne et entouré d'un collier de l'Ordre de la Toison d'or
Formules de politesse

Indirecte Son Altesse Royale

Détails Officiel (1880). Directe Votre Altesse Royale


Alternative Monseigneur
Titré comte de Flandre en 1840, Philippe reçoit des armes en rapport avec cette situation. Bien qu'aucun arrêté
royal ne l'ait spécifié, Philippe semble avoir porté jusqu'en 1869 un écu d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules (Flandre), chargé de l'écusson écartelé de
34
Grande-Bretagne et de Saxe qui avait été concédé à son père Léopold par le prince régent .

Après la mort de son neveu le prince Léopold, duc de Brabant, survenue tragiquement en 1869, Philippe devient l'héritier présomptif du trône et adopte des armes
plus « belges » : il porte désormais les armes de son frère aîné, au lion d'or armé et lampassé de gueules (Brabant/Belgique), arborant l'écusson, mais brisées d'un
34
lambel de gueules, rappelant ainsi les trois couleurs du drapeau belge .
35
Ces armes sont simplifiées par l'arrêté royal du 13 juillet 1880 qui régit depuis lors l'héraldique de la maison royale de Belgique . L'écusson de Grande-Bretagne
34
et de Saxe, concédé personnellement à son père et qu'il n'aurait donc pas dû porter, est remplacé par un simple écusson de Saxe .

Dans la culture
Le comte de Flandre n'apparaît ni dans la statuaire publique, ni en philatélie.
Peinture

Le comte de Flandre a été représenté par différents artistes peintres :


36
Franz Xaver Winterhalter première version (1844), conservée au château royal de Laeken .
36
Franz Xaver Winterhalter seconde version (vers 1845), passée en mains privées .
37
Gustave Wappers (1851), conservé dans les Collections Royales de Belgique .
38
Jean-François Portaels (1858), conservé dans les Collections Royales de Belgique .
39
Lievin De Winne (1867), conservé dans les Collections Royales de Belgique .
40
Herman Richir (1906), conservé dans les Collections Royales de Belgique .

Domaine muséal
Buste en plâtre dû au ciseau de Guillaume Geefs (vers 1843 - inventaire 4912) conservé aux musées royaux des Beaux-Arts de
41
Belgique .
Buste en plâtre dû au ciseau de Joseph Ducaju conservé au musée royal de l'Armée et de l'Histoire militaire à Bruxelles. Il existe
42
également une autre version de cette œuvre (vers 1855 - inventaire 1333) conservée aux musées royaux des Beaux-Arts de Belgique .

Numismatique

L'effigie de Philippe apparaît sur différentes médailles commémoratives :


43
Médaille en bronze de la Société royale des mélomanes de Gand, 8e concours de chant (gravure Lemaire) (1860) .
44
Médaille en bronze célébrant le mariage du comte de Flandre (Léopold Wiener) (1867) .
Société Royale de Morgendstar (société littéraire et dramatique flamande sous le patronage du comte de Flandre) (Antoine Fisch), jubilé
45
des 25 ans (1875) .
46
Exposition internationale d'hygiène, de sécurité maritime et de pêche d'Ostende (atelier Hart) (1901) .

Filmographie
Sur les pas du Roi Albert et de la Reine Élisabeth, mes grands-parents : ce documentaire de 140 minutes réalisé par Nicolas Delvaulx pour
la RTBF en 2014 présente une séquence filmée aux Amerois où est notamment évoquée la figure du comte de Flandre, en présence de
47
son arrière-petite-fille la princesse Marie-Esméralda de Belgique .

Bande dessinée

En 2018 paraît chez Dargaud le premier volume d'une série de bande dessinée biographique, Charlotte impératrice où apparaît Philippe comte de Flandre, par
48
Matthieu Bonhomme (dessin) et Fabien Nury (scénario) .

Art moderne

En mars 2016, Guillaume Pelloux, artiste collagiste parisien, expose ses œuvres à Ixelles à More than a house. L'affiche du vernissage reproduit un collage
49
représentant le comte de Flandre, d'après une photographie de Ghémar de 1863 .

Galerie


Buste par Joseph par Jean-François par Lievin De Winne Médaille du mariage
Ducaju (1855) au Portaels (1858) (1867) du comte de Flandre
MRA. par Léopold Wiener
(1867).

Historiographie
50
Le comte de Flandre est issu d'une fratrie qui comprend deux figures très affirmées et étudiées par maints historiens, auteurs et même psychiatres et
51
psychologues . Son frère est le roi Léopold II, ce souverain dont l'action coloniale fait l'objet de controverses depuis plus d'un siècle, et dont la vie privée a
52
suscité tant de commentaires anthumes et posthumes défavorables , mais qui a laissé une empreinte architecturale forte sur la Belgique. Sa sœur est Charlotte,
éphémère impératrice du Mexique dont la vie relève de la tragédie : désireuse de régner sur un empire latin outre-Atlantique, elle voit son rêve brutalement anéanti
avant que son mari Maximilien soit fusillé par ceux qu'il pensait être ses sujets. De retour en Belgique, elle vit durant près de soixante ans dans un état psychique
53
délétère .

De son vivant, le comte de Flandre est une figure bien connue des Bruxellois car il se promène en ville quotidiennement. Personnage familier et volontiers
accessible, il n'est accompagné que d'un officier d'ordonnance. Le 31 octobre 1862, dans le contexte de l'élection d'un candidat au trône de Grèce, le Journal de
Genève, quotidien suisse lu dans l'Europe entière, dresse de Philippe un portrait réducteur  : «  le comte de Flandre est, comme on l'appelle dans les familles
princières, un «  singulier original  ». Il est désolé d'être prince et se contenterait d'être un simple bourgeois de Bruxelles, pourvu qu'il ait toute liberté de
B 21
collectionner des livres, de se promener à son aise et de ne pas se marier, quand même on lui offrirait un trône . » La presse belge est à cette époque plus
mesurée dès qu'il est question de la famille royale. Ce consensus est cependant brisé en 1885 par la création dans le royaume du journal socialiste Le Peuple qui
fustige régulièrement, dès ses premiers numéros, le train de vie qu'il juge dispendieux du prince Philippe. Lorsqu'en 1894 des députés du Parti Ouvrier Belge
accèdent au parlement, ils désignent le comte de Flandre comme un symbole du capitalisme. Le député Célestin Demblon le qualifie à la Chambre de « roi des
bouffe-galette » et de « mannequin que l'on traîne autour d'un parc ». Le leader socialiste Émile Vandervelde prononce de semblables diatribes dans l'hémicycle,
B 50
tandis que ses collègues catholiques et libéraux s'indignent que l'on attaque de la sorte la monarchie .

Comparativement aux destinées de ses frère et sœur, la vie du comte de Flandre n'a suscité que peu d'intérêt parmi les historiens : son dernier bibliothécaire, Martin
Schweisthal, a écrit quelques dizaines de pages d'anecdotes en 1908, brossant à grands traits un portrait conventionnel du prince, insistant sur son affabilité et son
54
patriotisme . Louis Wilmet, un écrivain qui a côtoyé ses filles les princesses Henriette et Joséphine qui lui ont permis d'accéder à des documents privés, a
B 51
commencé à écrire une biographie de leur père, après deux monographies consacrées au roi Albert (1936) et à son frère le prince Baudouin (1938) . Les
premières pages du «  comte de Flandre  » étaient déjà imprimées en mai 1940, mais la guerre a interrompu ce projet. Après 1945, Louis Wilmet a préféré se
55
consacrer à écrire un recueil au sujet de la vie que l'on menait aux Amerois et a renoncé à publier la biographie prévue avant la guerre .

Il faut attendre 2014 pour qu'une monographie lui soit intégralement consacrée par Damien Bilteryst. Cet ouvrage présente le prince que l'on décrivait comme un
aimable bibliophile collectionneur d'antiquités et amateur de chasse sous les traits d'un homme dont les capacités intellectuelles auraient pu être mieux employées
par son père le roi Léopold Ier et son frère le roi Léopold II. S'appuyant sur une volumineuse correspondance inédite et des extraits de la presse, il offre un portrait
nuancé de Philippe : sa surdité, conjuguée à son tempérament, l'a souvent empêché de se révéler dans toute sa plénitude, notamment lors de l'expression de ses
refus de régner sur d'autres pays que le sien (Grèce ou Roumanie). Enfin, Damien Bilteryst brosse le portrait d'un homme conservateur confronté à une société en
B 52
pleine mutation politique et sociale .

Honneurs

Phaléristique
56, 57
Le comte de Flandre est décoré des ordres suivants  :

Grand-cordon de l'ordre de Léopold (Belgique) Grand-croix de l'ordre du Lion néerlandais (Pays-Bas).


(24 mars 1855). Grand-croix de l'ordre de la Tour et de l'Épée (Portugal,
Grand-croix de l'ordre d'Albert l'Ours (Anhalt, 1874). 12 décembre 1854).
Grand-croix de l'ordre de Saint-Étienne (Autriche, 1857). Chevalier de l'ordre de l'Aigle noir (Prusse,
7 octobre 1855, avec collier en 1861).
Chevalier de l'ordre de la Fidélité (Bade, 1862).
Grand-croix de l'ordre de l'Aigle rouge (Prusse).
Grand-croix de l'ordre du Lion de Zaeringen (Bade).
Grand-croix de l'ordre de l'Étoile de Roumanie.
Chevalier de l'ordre de Saint-Hubert (Bavière).
Chevalier de l'ordre de Saint-André (Russie impériale)
Grand-croix de l'ordre de la Croix du Sud (Brésil).
(septembre 1860).
Grand-croix de l'ordre de l'Éléphant (Danemark,
Chevalier de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski (Russie
1er novembre 1875). impériale).
1033e Chevalier de l'ordre de la Toison d'or (Espagne, Chevalier de l'ordre de l'Aigle blanc (Russie impériale).
21 janvier 1872).
Chevalier 1re classe de l'ordre de Sainte-Anne (Russie
Grand-croix de l'ordre royal et distingué de Charles III impériale).
d'Espagne (6 avril 1863).
Grand-croix de 4e classe de l'ordre impérial et militaire de
Grand-croix de la Légion d'honneur de France.
Saint-Georges (Russie impériale).
Grand commandeur de l'ordre de Hohenzollern
Grand-croix de l'ordre de la Couronne de Rue (Saxe,
(Principauté de Hohenzollern-Sigmaringen, 4 mai 1867). 1857).
Grand cordon de l'ordre du Chrysanthème (Empire du Grand-croix de l'ordre de la Maison ernestine de Saxe
Japon) (5 novembre 1898).
(décembre 1853).
Bailli Grand-croix d'honneur et de dévotion de l'ordre
Grand-croix de l'ordre du Faucon blanc (Saxe-Weimar)
souverain de Malte (1858). (20 septembre 1854).
Grand cordon de l'ordre du Lion d'or de la Maison de Chevalier de l'ordre des Séraphins (Suède, 17 mai 1856).
Nassau (Grand-Duché de Luxembourg).
Grand-croix de l'ordre de Saint-Olaf (Norvège, décoré 1re classe de l'ordre de l'Osmaniye (Turquie).
25 juillet 1860). Grand-croix de l'ordre de la Couronne de Wurtemberg
(Wurtemberg, 1864).

Hommage familial

Lorsque naît le 15 avril 1960 le premier enfant du prince Albert et de la princesse Paola, il est prénommé « Philippe » en hommage à son trisaïeul. Philippe est le
B 53
septième roi des Belges depuis 2013 .

Commandement militaire étranger


58 B 54
Le comte de Flandre est chef du régiment des Dragons hanovriens dont il porte l'uniforme lorsqu'il se rend en visite officielle en Allemagne .

Toponymes
Le steamer Comte de Flandre, est l'une des sept malles reliant Ostende à Douvres. Construit en 1869 par les chantiers Cockerill d'Anvers,
ce bateau à vapeur d'une force de 1 500 chevaux est mis en service l'année suivante. Accidenté en 1888, en raison d'ennuis mécaniques,
des réparations lui permettent cependant de reprendre son service. Le 2 décembre 1893, le paquebot est vendu publiquement avant d'être
59, 60
démoli l'année suivante .
61
Rue du Comte de Flandre à Molenbeek-Saint-Jean .
62
Station Comte de Flandre des lignes 1 et 5 du métro de Bruxelles ouverte en 1981 et située à Molenbeek-Saint-Jean .
Ascendance
Ascendance de Philippe de Belgique

32. Jean-Ernest de Saxe-Saalfeld


         

     

16. François-Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld


         

       

33. Charlotte-Jeanne de Waldeck-Wildungen


         

     

8. Ernest Frédéric de Saxe-Cobourg-Saalfeld


         

       

34. Louis-Frédéric Ier de Schwarzbourg-Rudolstadt


         

     

17. Anne-Sophie de Schwarzbourg-Rudolstadt


         

       

35. Anne-Sophie de Saxe-Gotha-Altenbourg


         

     

4. François de Saxe-Cobourg-
         

     

 
Saalfeld  

36. Ferdinand-Albert Ier de Brunswick-Wolfenbüttel-Bevern


         

     

18. Ferdinand-Albert II de Brunswick-Wolfenbüttel


         

       

37. Christine de Hesse-Eschwege


         

     

9. Sophie-Antoinette de Brunswick-Wolfenbüttel
         

       

38. Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel


         

     

19. Antoinette de Brunswick-Wolfenbüttel


         

       

39. Christine-Louise d'Oettingen-Oettingen


         

     

2. Léopold Ier de
         

Belgique
     

40. Henri X Reuss d'Ebersdorf


         

     

20. Henri XXIX Reuss d'Ebersdorf


         

       

41. Erdmuthe-Bénigne de Solms-Laubach


         

     

10. Henri XXIV Reuss d'Ebersdorf


         

       

42. Wolfgang-Thierry de Castell-Remlingen


         

     

21. Sophie-Théodora de Castell-Remlingen


         

       

43. Dorothée-Renée de Zinzendorf


         

     

5. Augusta Reuss d'Ebersdorf


         

       

44. Georges-Albert II d'Erbach-Fürstenau


         

     

22. Georges-Auguste d'Erbach-Schönberg


         

       

45. Anne-Dorothée de Hohenlohe-Waldenbourg


         

     

11. Caroline-Ernestine d'Erbach-Schönberg


         

       

46. Louis-Christian de Stolberg-Gedern


         

     

23. Ferdinande-Henriette de Stolberg-Gedern


         

       

47. Christine de Mecklembourg-Güstrow


         

     

1. Philippe de
         

 
Belgique  

48. Louis d'Orléans


               

     

24. Louis-Philippe d'Orléans


         

       

49. Auguste de Bade-Bade


         

     

12. Louis-Philippe d'Orléans


         

       

50. Louis-Armand de Bourbon-Conti


         

     

25. Louise-Henriette de Bourbon-Conti


         

       

51. Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé


         

     

6. Louis-Philippe Ier de France


         

       

52. Louis-Alexandre de Bourbon


         

     

26. Louis-Jean-Marie de Bourbon


         

       

53. Marie-Victoire de Noailles


         

     

13. Marie-Adélaïde de Bourbon


         

       

54. François III de Modène


         

     

27. Marie-Thérèse-Félicité d'Este


         

       

55. Charlotte-Aglaé d'Orléans


         

     

3. Louise d'Orléans
         

56. Philippe V d'Espagne


                           

     

         
 
28. Charles III d'Espagne
57. Élisabeth Farnèse
         

     

14. Ferdinand Ier des Deux-Siciles


         

58. Auguste III de Pologne


         

     

29. Marie-Amélie de Saxe


         

       

59. Marie-Josèphe d'Autriche


         

     

7. Marie-Amélie de Bourbon-
         

 
Siciles  

60. Léopold Ier de Lorraine


         

     

30. François Ier du Saint-Empire


         

       

61. Élisabeth-Charlotte d'Orléans


         

     

15. Marie-Caroline d'Autriche


         

       

62. Charles VI du Saint-Empire


         

     

31. Marie-Thérèse d'Autriche


         

       

63. Élisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel


         

     

 
         

Actes de l'État-civil

Acte de naissance de
Acte de décès de

Philippe de Belgique.  Philippe de Belgique. 

Notes et références

Notes
1. En qualité de deuxième fils (survivant) du roi Léopold Ier, il porte le titre de comte de Flandre.
2. Le titre de prince souverain des principautés de Moldavie et de Valachie est accepté le 22 mai 1866 par le beau-frère de Philippe comte de
Flandre : Charles de Hohenzollern-Sigmaringen. À partir du 15 mars 1881, il règne sur la Roumanie sous le nom de Carol Ier.
3. Arrivée en Belgique, Charlotte réside jusqu'en octobre 1867 près de Bruxelles, dans le pavillon édifié dans le parc de Tervueren, puis elle
rejoint durant quelques mois Léopold II et Marie-Henriette au château de Laeken, où elle s'installe dans les anciens appartements de ses
frères, avant de retourner vivre au pavillon de Tervueren jusqu'à l'incendie de la bâtisse en mars 1879. Enfin, Charlotte réside définitivement
au château de Bouchout à Meise, que son frère, le roi Léopold II, acquiert pour elle et où elle meurt en 1927 sans avoir recouvré sa santé
mentale.
4. Le prince Léopold est mort le 22 janvier 1869 des suites de complications dues à un rhume contracté en avril 1868.
5. Le comte de Flandre porte les décorations de grand cordon de l'ordre de Léopold (ruban en écharpe et plaque de la catégorie militaire) [en
haut], de grand-croix de l'ordre de la maison Ernestine de Saxe (catégorie militaire) [au milieu], et de grand commandeur de l'ordre royal de la
maison de Hohenzollern [en bas]. Le premier ordre est le plus important de Belgique ; le second est décerné par le duché de Saxe-Cobourg et
Gotha, dont provient sa famille et le troisième est décerné par la famille de son épouse 17.
6. Le palais du comte de Flandre accueille, après sa vente en 1921, la Banque de Bruxelles. Depuis 1982, il constitue le siège de la Cour des
comptes.
7. Famille princière résidant autrefois dans l'actuel palais d'Egmont avant de quitter le pays après la Première Guerre mondiale.
8. Un manuscrit de sa bibliothèque offert par Bruno Christiaenssens entièrement numérisé est visible sur le site de l'IRPA (Institut royal du
Patrimoine artistique) : voir ici (http://balat.kikirpa.be/object/50007969).
9. Le roi Léopold Ier a notamment bénéficié de la dot somptueuse de son épouse. Son beau-père, le roi des Français Louis-Philippe Ier, a versé
un million de francs en espèces, un trousseau et des bijoux estimés à 300 000 francs-or, ainsi qu'un mobilier de style Empire qui décore
aujourd'hui encore des salons du palais royal de Bruxelles. La fortune de Léopold Ier était tant immobilière (4 300 ha) que mobilière. Il
possédait de gros intérêts dans la Société générale, dans la Banque nationale et dans la société de Cockerill. Tout cela fut acquis dans
d'excellentes conditions qui amenèrent des plus-values considérables.
10. À partir de 1857, le comte de Flandre voyage parfois sous le nom de « comte de Postel » en référence à son domaine de Campine 23.
11. Plusieurs membres de la famille royale, notamment Léopold III et son frère Charles, voyageaient sous le nom incognito « de Rhéty », titre qui
fut donné à Lilian Baels dénommée « princesse de Rhéty » après son mariage avec Léopold III. 24.
12. C'est au cours d'un séjour dans cette villa, alors en possession du roi Léopold III, que la reine Astrid est morte dans un accident de voiture à
une vingtaine de kilomètres de leur résidence à Küssnacht le 29 août 1935 26.
13. Le personnel des Amerois comprend : un maître d'hôtel, un chef de cuisine, un sommelier, un pâtissier et son aide, quatre filles de cuisine,
deux huissiers, quatre valets de pied, un argentier, quatre valets de chambre, trois frotteurs, deux hommes de peine, deux chauffeurs, un chef
d'écurie, un piqueur, des cochers et des palefreniers. Au personnel régulier s'ajoutent des gens recrutés sur place : cinq laveuses, cinq
repasseuses, des lingères... 33.
Références
Damien Bilteryst, Philippe Comte de Flandre : Frère de Léopold II, 2014.
1. Bilteryst 2014, p. 15-16.
2. Bilteryst 2014, p. 16-17.
3. Bilteryst 2014, p. 20.
4. Bilteryst 2014, p. 23.
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Voir aussi
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Articles connexes
Liste des chefs de l'État belge
Arbre généalogique de la famille royale belge
Famille royale belge
Crypte royale
Actes d'état civil de la famille royale belge

Liens externes

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