Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Dans cette partie, la charge sera couplée sur l’arbre moteur par l’intermédiaire d’un réducteur.
m
Les données numériques qui seront utilisées sont présentées dans le Tableau 2.
4.2 Modélisation
20/34
4.2.1 Modèle de la partie opérative
Dans ce cas d’application, seul du frottement visqueux est considéré. Par ailleurs, l’engrenage est
considéré comme parfait, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de pertes énergétiques au niveau de l’engrenage.
Mise en équations :
d(t ) dt
(t ) f c ( t
C12 ) Cr (t ) = cJ
(15)
Où
C12 le couple exercé par l’arbre de sortie sur l’arbre moteur au niveau de l’engrenage.
Cr représente un couple résistant qui s’applique à l’arbre de sortie.
C fc = fc le couple résistant provenant du frottement visqueux au niveau des paliers de l’arbre de
sortie
C21 le couple exercé par l’arbre de sortie sur l’arbre de sortie au niveau de l’engrenage.
On considère le cas où le reducteur à engrenages est parfait. On peut écrire alors un bilan de
puissance au niveau de l’engrenage.
C21 (t ) m (t ) + C12 (t ) ( t ) = (16)
0
La relation cinématique entre l’arbre d’entrée et l’arbre de sortie, avec 1/n le rapport de réduction (n
étant plus grand ou égal à 1) s’écrit :
1
( t ) = (t ) (17)
m
n
On montre alors que :
21/3
C21 (t ) = C12 (t (18)
1)
n
En injectant les équations de la dynamique dans cette dernière relation et en utilisant la relation
cinématique, on peut écrire l’équation de la dynamique ramenée au niveau de l’arbre moteur :
f (t ) + C
(J t ) + d(t ) d )C + –f (19)
= n J
m (
c r c
dt dt m m v m
J 1d m 1 – Cr (t ) n
m +J c +f +f
v
= Cc mm (20)
n2 dt n2
Remarque : dans ces cas où il n’y a pas de pertes énergétiques, l’utilisation du théorème de l’énergie
cinétique est plus pratique.
Equation électrique :
di (t ) dt
u (t ) = Ri (t ) + L + e (t ) (21)
Equation mécanique :
dtm ( )+ f
Cm (t ) = TJ Tm
t (+ C
) + sC re (t ) (22)
dt
+ Jc , f + fc et C (t ) = Cr (t )
Avec J Tm= J = fm
n2 T n2 re
n
Equations liées à la transduction électromagnétique :
Cm (t ) = kti (t ) (23)
e (t ) = kem (t ) (24)
Représentation schéma-blocs :
La transformation de Laplace des équations différentielles permet d’écrire les équations de Laplace du
système. Les équations de Laplace sont les suivantes.
22/3
Equation électrique :
U ( p) = RI ( p) + LpI ( p) + E ( p) (25)
I ( p)= 1/ R
(26)
U ( p) E ( p)1+ L p
R
e
23/3
Equation mécanique :
Cm ( p) = JT pm ( p) + fT m ( p) + Cr ( p) (27)
Avec J = J + Jc et f = f + fc
Tm Tm
n2 n2
m (p)
1 / fT
= (28)
Cm ( p ) Cr ( p ) 1 + JT p
fT
m
Equations liées à la transduction électromagnétique :
Cm ( p) = kt I ( p) (29)
E ( p) = kem ( p) (30)
Les équations de Laplace permettent alors d’aboutir à la représentation schéma-blocs du système qui
est présenté sur Figure 25.
1
Cr (p) n Jc p
(p)
U (p) 1
(p)
V (p) kt f 1 1
(p)
+
+ + m m
A0 1 n p
+
R I (p) (p) 1+ J m p
Cm
L fm
1+ p
R
E (p)
kc
Pour pouvoir simplifier ce modèle, les deux boucles doivent être transformées de manière à ne plus
être imbriquées. Par manipulation de schémas-blocs à côté d’un point de prélèvement (rajout d’un
bloc 1/n et déplacement du point de prélèvement au niveau du signal ), le schéma ci-dessus peut
être simplifié par le schéma de la Figure 26. Les formules relatives aux fonctions de transfert en
boucle fermée FTBF peuvent alors être utilisées.
24/3
1
Cr (p) n2 Jc p
U (p) 1 (p)
V (p) 1
A0 R I (p) kt fm 1 (p)
+
++
1
L +
1+ Jm p fm n
(p)
Cm ( p )
1+ p p
R m
E (p)
kc
Ce schéma fonctionnel de la partie opérative peut encore être transformé en la Figure 27 en explicitant
m ( p )
la fonction FTBF .
Cm ( p ) Cr ( p )
C (p)
r
(p)
U (p) V (p) m( p )
A0
1
I (p) kt 1 / fT 1 (p)
+ R ++ 1
L 1+mp n
Cm ( p )
1+ p p
R
E (p)
kc
Figure 27 - Modèle transformé (et simplifié au niveau de la partie mécanique) de la partie opérative de la commande d'axe
avec
m ( p ) 1
C ( p) C fm + Jm p 1/
() p = J =
fT (31)
J
m r
n p
c
2 1+ T
p
1+ f
T
fm + Jm p m
m ( p ) 1 (32)
= J
Cm ( p ) Cr ( p ) f + J + c p
n
m
m 2
m ( p ) Jc
1/ avec J = J + et f = f (33)
f=T
Cm ( p ) JT f
(p 1+ T
m
Cr ) p
25/3
T m T m
n2
Remarque : le modèle de la partie mécanique aurait pu également être obtenu directement à partir
de l’équation (28).
26/3
4.2.2 Modèle de la partie commande
(p) U (p)
(p)
c
I (p)
m( p )
m( p )
La commande est réalisée à l’aide d’une structure constituée de trois boucles imbriquées (courant,
vitesse, position). Cette technique est assez classique mais reconnue efficace, car elle permet
notamment de contrôler plus facilement des grandeurs qui n'ont pas forcément la même
dynamique.
Du point des composants technologiques, cette commande est réalisée par un asservissement
numérique pour la position et deux asservissements analogiques au niveau du variateur pour la
vitesse et la boucle de courant.
L’asservissement numérique est mis à l’entrée car les données qui sortent du codeur incrémental
sont des données numériques. Par ailleurs, dans l’asservissement de position, on compare des
valeurs de mêmes unités mais de différentes natures (mesure de la rotation de l’arbre moteur m avec la
consigne de rotation de l’arbre de sortie c). Aussi, un bloc n est ajouté à l’entrée.
27/3
Le modèle de la partie commande est donné sur la Figure 29.
Commande
(p) Iref ( p ) U (p)
c( p ) +
ref
C ( p ) (p) (p)
n +
C C
+ I
I (p)
m( p )
m( p )
Figure 29 - Correcteurs de la partie commande
C ( p) = 1 1+ Ti p
K 1+ (35)
=
Ti p Ti p
Le correcteur de la boucle de régulation du courant est tel que :
CI ( p) = 1 1+ Ti p
K I 1+ (36)
I
=
TiI p TiI p
28/3
C (p)
r
Commande Système
U (p) (p)
c(p) (p)
ref I (p) 1
I (p ) p( ) p( )
ref
A0 RL 1 / fTm 1 1
C (p) Ci (p )
++
C (p)
+ +
n +
+
– kt 1+ p n p
1+ pR C
m
(p) m
1
p kt
E (p)
Le temps de réponse mécanique est généralement plus long que le temps de réponse électrique.
Ainsi, la force électromotrice E est toujours plus lente à s’établir devant la tension U. La boucle de
retour de la force électromotrice peut alors être négligée.
29/3
Ge 1 L
Ou encore H ( p) = avec G = et = (38)
BOI
1+ e p e
R
e
R
Le correcteur PI choisi est de la forme :
CI ( p) = 1 1+ Ti p
K I 1+ (39)
I
=
TiI p TiI p
La fonction de transfert en boucle fermée HBFc de la boucle de courant est :
I 1+TiTiI pp
G
1+ ep
K
e (40)
H BFI ( p) = I
1+ Ti p G
1+ KI I e
TiI p 1+ e p
La constante de temps du correcteur TiI est prise égale à la constante de temps électrique e pour
que la fonction de transfert en boucle fermée HBFi soit du premier ordre.
KI Ge
H BF TiI p
I
(p) (41)
= KG
1+ TiI pe
I
H BFI 1
(42)
( p) = 1+ KTiG
I p
I c
1 TiI
Soit H BF ( p) = avec I = (43)
I
1+ c p KI Ge
Ensuite, le gain du correcteur KI est calculé de manière à ce que la constante de temps de la HBFi
appelée I soit égale à 0.1 e (c’est-à-dire 10 fois plus petite qu’en boucle ouverte). C'est la technique
classique du placement de pôles.
En résumé, les valeurs du correcteur PI de la boucle de courant sont calculées telles que :
1
TiIe = et KI = =10R (44)
0.1Ge
210/
Le schéma fonctionnel de la boucle d’asservissement de vitesse est le suivant :
211/
(p)
ref Iref ( p ) I (p) Cm ( p ) 1 m( p )
1 kt
+ C ( p ) HBF (p) = ft
c 1+cp 1+ p
m
En supposant que le temps de réponse mécanique soit très supérieur à la constante de temps de la
m
fonction en boucle fermée HBF de la boucle de courant, le pôle de cette H BF peut être négligé et la
boucle de régulation de vitesse peut alors être simplifié comme sur la .
(p)
1+ Tip I r ( p ) = I (p) C (p) 1 (mp )
r
+
C ( p ) =
K m ft
kt 1+ p
Tip m
m ( p) kt
fT
H ( p) = = (45)
BO
Iref ( p ) 1+ m p
m ( p) JT
Ou encore H p Gm avec G kt et = (46)
BO ( ) =Iref ( p ) =1+m p =
m t m T
f f
On choisit un correcteur PI de la forme :
C ( p) = K 1+ Ti p (47)
Ti p
La fonction de transfert en boucle fermée HBFc de la boucle de courant est :
1+ Ti p
1+ Gmp
K Ti p
m (48)
H BF ( p) =
1+ Ti p G
1+ K m
Ti p 1+ m p
Nous faisons encore une fois du placement de pôles. La constante de temps du correcteur Ti est
prise égale à la constante de temps mécanique pour que la fonction de transfert en boucle fermée
m
HBFv soit du 1er ordre.
212/
KGm
Ti p
H BF (p)= (49)
KG
1 + Ti pm
Ensuite, le gain du correcteur Kv est calculé de manière à ce que le temps caractéristique de la HBFv
de la boucle de vitesse appelée soit égal à 0.1 m (c’est-à-dire 10 fois plus petite qu’en boucle
ouverte). En résumé, les valeurs du correcteur PI de la boucle de courant sont calculées telles que :
Ti 1 =10 ft
Tim = et K = = (52)
0.1
m m
G0.1Gm kt
A.N :
Ti = 0.3s K
= 0.833
4.3.3 Réglage de la boucle d’asservissement de position
T
e
m ref
(p)
c( p ) m( p )
n + C ( z ) Bo ( p ) HBF ( p ) =1+1 p
v
Te
1
p
Calcul de G(z) :
A compléter
Pourquoi est-ce que l’on peut faire le réglage comme si l’on avait un asservissement analogique ?
30/
(p) m( p )
1
C ( p ) HBFv ( p ) =
c m ref
n+
1+ p
1
p
Figure 35 - Schéma fonctionnel simplifié de la boucle d'asservissement de position
Pour cette boucle, un correcteur proportionnel P suffit car il existe déjà dans la fonction de transfert
HBOx une action intégrale. Le correcteur P s’écrit :
C ( p ) = K
(54)
La fonction de transfert en boucle fermée HBFc de la boucle de vitesse est :
1
K 1+ p
H ( p) =
(55)
BF K 1
1+
p 1+ p
Soit H (p) 1 (56)
=
BF 1
1+ p + p2
K K
2 1
0 02
Par identification,
1
= et 2 1
=
2
0 K 0 K
D’où = 1 (57)
2 K
Le gain du correcteur est calculé de manière à ce que le facteur d’amortissement de la fonction de
transfert en boucle fermée HBFx (qui est un second ordre) soit égal à 2 pour que le temps de
2
réponse à 5% soit minimum. Nous fixons encore le pôle dominant à une dynamique de position rapide.
K =
21 (58)
10
avec K (59)
=2
m
31/3
A.N :
32/3
K =16.6667
Les valeurs des correcteurs utilisés sont données dans le tableau suivant :
Tableau 3 – Valeurs des correcteurs PI utilisés
Boucle
Gain Constante de temps
d’asservissement
Courant Kc = 124 Tic = 3.93510-5s
On observe aucune variation de la réponse en trapèze lors d’une variation du moment d’inertie. Ceci
provient du rapport de réduction qui fait que le moteur voit l’inertie du récepteur fortement
amoindrie. En fait, c’est l’inertie ramenée du récepteur au moteur qui est fortement réduite.
Pour la réponse en position, l’écart statique est nulle pour une consigne en échelon. Ceci provient du
fait que l’on a un intégrateur en amont de la perturbation. Par contre, on n’a pas suffisamment
d’intégrateurs en amont de la perturbation pour la réponse à une rampe. On a un intégrateur qui est
le correcteur de la boucle de vitesse. En fait, pour le voir, il ne faut pas oublier que la boucle de
courant n’intervient pas.
33/3
C ( p )
5
r
xe
Anne
Modèle de la commande
Iref ( p ) U (p) (p)
(p)
c
ref ( p ) 1
I (p) (p) (p)
1 + C (p) + C (p) + C ( + R + 1/ fT m
1 1
L kt +
x v p) 1+mp
n p
A
i
n 0 1+ p C (p)
m
R
kt
E (p)
33/
1p
6 Références
Article TI -
34/