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Rapport technique
RP/1 9 7 9 - 8 0 / 2 / 7 . 2 / 0 1 REPUBLIQUE
DU BURUNDI
Promotion générale des activités
nationales et régionales dans
le cadre du M A B
N ° de série : F M R / S C / E C Q / 8 0 / 1 1 4
J! [S il
Paris, 1 9 8 0
REPUBLIQUE DU 3URUNDI
U N E SC 0
Rapport techniaue
RP/I979-8O/2/7.V0I
FMR/SC/EC 0/8 0/114(MaIdague)
le 30 novembre 1980
© Unesco 1980
Printed in France
TABLE DES MATIERES'
• 1 PREMIERE PARTIE
Carte du Burundi , ; frontispiece
Introduction
Liste des recommandations 3
Déroulement de la mission Unesco effectuée au Burundi du 13 au 17
mars 1979 4
Aperçu général sur le Burundi 6
Situation géographique , 6
Renseignements généraux 6
. Ragions orographiques naturelles . • 6
Climatologie. . . . 7
- Rythme saisonnier S
Hydrologie 9
- -Lac Tanganyika 9
Flore et végétation .9
Forêts. . 10
Faune . • 10
- Oiseaux. .11
- Mammifères 11
Agriculture , • 11
Elevage • 11
• 2 DEUXIEME PARTIE
• 3 TROISIEME PARTIE
• 6 SIXIEME PARTIE
Delta de la Rusizi 91
- Configuration générale 91
- Intérêt orithologique. 91
Statut à accorder au système delta-lagunes de la Grande Rusizi 93
- Recommandation 1" - Création d'une réserve écologique dans
la zone du delta et des lagunes de la Grande Rusizi. . . . . 93
Remarques .... . - ,, , ^ • -, ^ • -, n,
n
- Nécessite d'une legislation souple 94
- Protection de la reserve écologique 94
Programmes de recherches. 95
Surveillance de la Réserve écologique du delta de la Grande Rusizi. . . . 95
• 7 SEPTIEME PARTIE
Comptes rendus abrégés des entretiens . . 96
Note préliminaire. 96
Mardi 13 mars 1979, 6h30 - Accueil à l'aéroport de Bujumbura par M.
Balthazar Nahimana, secrétaire permanent de la Comnission Na-
tionale de l'Unesco 96
Mardi 13 mars 1979, 14h00 - Séance de travail à la Faculté des Sciences
de l'Université Nationale du Burundi 96
- Points de discussion 98
. Situation géographique des RB 98
. Zonage 98
98
. Tenure
. Aspects touchant à la protection 99
. Autorité responsable des RB 99
. Programme de recherches 99
. Moyens ' .... 99
. Aspects éducatifs l nfl
. Diffusion des connaissances accumulées ., ioo
. Documentation.. . 100
Mercredi 14 mars 1979, 14h00 - Entretien avec M. Balthazar Nahimana, secré-
taire permanent de la Commission Nationale pour l'Unesco. . ~. .101
Vendredi 16 mars 1979, 14h00 - Séance de travail à la Faculté des Sciences.102
- Points de discussion 102
. Stages 102
. Semaine nationale de l'Environnement et séminaire 103
. Matériel audio-visuel 103
. Administration des projets M B 103
. Protection effective sur le terrain. _^_ . ..__... • ._ • . • • ...• _•. 104
. Logement des gardes-forestiers f.04
. . Couverture aérienne. 104
. Appellation des réserves de la Biosphère. . . . . . . . . . 104
• 8 HUITIEME PARTIE
Education mësoloqique dans le contexte du Projet MAB/Burundi. " 106
- Symposium de 1975 -'. 106
(vi)
Références 124
v
Annexes 126
Annexe I: Liste du Comité National MAB du Burundi "127
Annexe II: O.R.U. No 83 bis/Agri du 12 décembre 1933, établissant des
réserves forestières ' • 129
Annexe III: Oiseaux fréquentant les zones humides de la Basse-Rusizi . . . . 131
Annexe IV: Données sur l'érosion des sols 134
INTRODUCTION
Les problèmes rencontrés dans ces deux pays, qui se trouvent dans
des conditions bio-physiques et démographiques analogues, sont très voisins.
Les ressources naturelles y sont sujettes à une pression considérable qui
se solde par une atteinte aux ressources de base, les sols et l'eau, se
manifestant entre autres par des processus aigus d'érosion creusante.
Samedi 17 mars
Dimanche 18 mars
Vol Bujumbura-Kigali.
- 6-
PARTIE I
Renseignements généraux1
Climatologie
T P T P T P
Rythme saisonnier
Hydrologie
1.13 La crête Zaïre-Nil, qui culmine à 2665 m, au Mont Teza, et dont
l'orientation générale est NNO-SSE, au Nord, et N-S, au Sud du parallèle
du Bujumbura, sépare les deux grands bassins hydrographiques1:
Flore et végétation
1J5 Le Burundi possède encore malgré les graves déprédations dont ¿1
a êïé l'objet, une flore et des végétations à la fois riches et variées, à
classer parmi les plus intéressantes et les plus belles de toute l'Afrique.
1.16 Dans quelques cas, des micro ou mésoclimats, associés à des con-
ditions édaphiques particulières, ont présidé à' l'installation de .végéta-
tions exceptionnelles à cette latitude, groupant des espèces endémiques du
plus haut intérêt scientifique. Les zones floristiques particulièrement
intéressantes sont la plaine de la Rusizi, la forêt du Mont Teza, les ré-
gions des rivières Kigwena et Sikuvyaye.
Forêts
1.18 De la futaie qui couvrait une grande partie du pays, le seul peu-
plement de quelque importance qui soit demeure est situé au Nord de Muram-
vya; il s'agit de la forêt de crête entre le Zaïre et le Nil, proposée comme
Réserve de la Biosphère. La superficie de cette forêt se réduit d'année en
année. Diverses reconnaissances, entreprises ces. dernières années, font
état de nombreuses zones de défrichements ainsi que de traces d'incendies
étendus. De plus, les bovins pâturent à la limite de la forêt bien au-
dessus de la courbe de niveau de 2100 m.
Faune
Mammifères
Dans la région Sud du pays, an forêt claire et dans les marais, vivaient des
Buffles rouges et des Guépards. Dans la plaine de la Ru-sizi, de Bujumbura à
Cibitoke, étaient inféodés des Buffles rouges, des Eléphants, des Hippotra-
gues et des Guibs harnachés ("Bushjbuck"}.
Agriculture
Elevage
DEUXIÈME PARTIE
• PROBLÈME DE LA CONSERVATION DES SOLS ET DES ^
RESSOURCES NATURELLES-
2.6 / L a solution ne réside pas non plus, dans le contexte du Burundi, dans la
créationiune série de parcs ou de réserves, car c'est un effort d'ensemble
qui s'impose, entrepris au niveau de toutes les interventions de dévelop-
pement. Par sa philosophie de base, le programme MAB, qui met l'accent
sur l'examen des interrelations entre l'Homme et la Biosphère, l'approche
interdisciplinaire des problèmes et la recherche applicable à l'améliora-
tion des systèmes de production, peut apporter une contribution importante
à la situation, puisqu'il devrait être en mesure de mobiliser toutes les
énergies en vue d'interventions dynamiques. La création des réserves de
la biosphère avec leurs aires expérimentales peut contribuer à ouvrir la
voie à un développement intégré. Nous insistons sur le fait .qu'il ne faut
pas confondre le concept, relativement statique, de parc national, de
réserve naturelle intégrale ou de réserve écologique, avec le concept, dyna-.
mique et rationnellement interventioniste de "réserve de la biosphère".
Antécédents
2.23 Notre position ne signifie pas qu'il ne faille pas charger une
institution gouvernementale de la responsabilité de veiller à la conserva-
tion de la nature et de ses ressources, mais il ne faut pas nécessairement
pour cela créer une nouvelle structure, et encore moins voir dans la conser-
vation de la nature un secteur séparé de l'aménagement global du territoire
dans une perspective de développement intégré.
8° "Le Service forestier devra être étoffé si l'on veut que les mesures
proposées soient efficientes et il a été suggéré de former rapidement
des"gardes forestiers au CCDxde Kitega et jde recycler les moniteurs
de ce service au même endroit. Semblables dispositions seront prisés
également avec l'ITAB2 pour les agronomes du service forestier. Enfin
le service forestier gagnerait à être restructuré et des propositions
seront faites dans ce sens."
11° "La mise en défense contre le pâturage et le passage du bétail dans les
peuplements établis est une obligation des pouvoirs publics. Parallè-
lement, l'amélioration des pâturages en vue de réduire la superficie
des terres nécessaires au bétail sera entreprise."
Politique forestière
2.30 Les moyens à mettre en oeuvre sont divers, et les suivants sont
mentionnés dans les conclusions du Symposium de 1975:
ois
1 Cf. Document D 8205, p. 4.
- 23 -
3
^ GROUPE DE RÉSERVES DE LA BIOSPHÈRE DU MONT TEZA . <4
Crête Zaïre-Nil
Flore et végétation1
•Faune marrmali&nne-
3.10 Reekmans ajoute1: "Il ne nous a été donné que très rarement de
pouvoir observer des Mammifères dans le Bufundu-Mugamba, mais des témoigna-
ges dignes de foi, semble-t-il, font état de l'existence dans oette région
de colonies peut-être encore importantes de Primates variés."
Faune ornithologique
_. -ver* r * ^ ^ I V ^ r ^ S g î s53*íK^
3.15 La liste des Oiseaux de la forêt de Teza n'est pas complète et une
étude poussée devrait y être entreprise.
3.18 II règne sur ces hauts sommets des conditions climatiques sévères;
la température moyenne est basse, de l'ordre de 11 à 12°CL(Cf. tableau 1);
des chutes brutales parfois importantes de t° ont souvent lieu dans le cou-
rant d'une même journée et les "coups de froid" n'y sont pas rares. L'insolation
est intense et riche en ultra-violets, pourtant l'humidité atmosphérique
est constamment élevée et presque toujours supérieure à 90%.
Actions anthropiques1
Vs* fi
ùr^%
3.21 II est probable, suivant Reekmans, que sur des aires aussi res-
treintes, le gros gibier n'a jamais abonde. En tout cas, à l'heure actuelle,
il a déserté ces endroits hostiles. Seuls des Oiseaux, des Reptiles et
quelques Amphibiens se rencontrent encore assez fréquemment.
3.22 Cette forêt est connue sous diffentes appellations, comme "forêt
naturelle de la Zibira", "forêt ombrophile â.e montagne de Teza"} "forêt
¿.s. lz crête ZaZre-HiV.
Variations altitudinales
3.26 Cet étage occupe les parties les plus basses de la crête; il n'est
plus représenté à Teza.
^ Données climatiques:
Photo 3.8. - Vue d'ensemble de la forêt de montagne dans la région de Teza, avec
floraison de Scrichostachys tomentosa (Photo C. Pouilloux).
- 32 -
• Données olimatiqu.es:
^Données climatiques:
• Strates de végétation:
Etage afro-subalpin
• Données climatiques:
• Strates de végétation:
WK^SJ^^RS'^ ^ w s ^ s ^ — w ^ ^ p ^ P ? ^
3.39 Les raisons pour lesquelles cette forêt ne peut plus servir de
réserve de bois et de terre sont les suivantes:
Rôle hydrologique
Intérêt scientifique
Ordonnance de 19331
3.47 Cette même ordonnance stipulait aussi que les droits coutumiers
des indigènes seraient conservés notamment pour ce qui concerne la coupe
de bois de chauffage, d'outils et de charbon destinés au seul usage per-
sonnel, à condition que la coupe ne porte que sur des arbres morts sur
pied ou sur des arbres chablis. Ce texte est toujours en vigueur. De
plus depuis quelques années, toute délivrance de permis de coupe dans
la forêt a été suspendue.
3.57 Comme cela a été mentionné (Cf.î.VÉ), les mesures prises antéri-
eurement ont été insuffisantes, car elles ne permettaient pas de surveil-
ler efficacement la réserve forestière, d'.une part, et parce qu'elles
n'assuraient pas la fermeture adéquate de la lisière, d'autre part.
Tracé de la piste
3.59 Cette piste pourra être mise à profit pour la surveillance régu-
lière du GRB du Mont Teza. Du Sud au Nord: à l'Ouest, partant de Bugarama,
la piste longera d'abord la forêt jusqu'à la vallée de la Nzitwe. Le fran-
chissement de cette rivière n'est pas prévu car il exigerait des travaux
trop importants (nombreux lacets). Mais comme il existe actuellement une
piste qui travers-e la forêt par la colline Busekera, on l'empruntera pour
rejoindre la colline Kirama, puis longer la forêt jusqu'à la colline Kumu-
buga, où une liaison sera faite avec le réseau de desserte du projet "pro-
duativn de bois d'oeuvre dans le îaumirwa", en cours d'exécution. La piste
traversera ensuite les collines Rutshe, Rwamvugwe, Kabanga, Butare et Rumu-
biro. Traversant alors la rivière Mpanda, elle continuera par les collines
Masare, Kunbiva, Nyarurura, Ruhinga, Kiziba, Nyakarako, Mwigahiro, Rusika-
buye. La limite de la foret est alors matérialisée par la rivière Kitenge
que suit la route Ndora-Rwegura (indiquée à la carte no 3).
Longueur de la piste
Implantation de la piste
Reboisements
1 Cf. D8200, p. 6.
- 41 -
Espèces
Préparation du terrain
Réalisation du projet
• Aire centrale
3.72 Le Mont Teza est encore bien boisé. Même s'il y a eu des attein-
tes à sa couverture forestière, il peut être retenu comme écosystème natu-
rel de référence, constituant l'aire centrale du GRB. Il sera possible de
lui comparer des collines, situées dans les mêmes conditions écologiques
générales, mais où la végétation forestière a été détruite. De telles
collines constitueront les réserves de la biosphère expérimentales. On
trouvera les limites de l'aire centrale à la carte no 4.
• Zone tampon
3.74 - l'une - la zone tampon 1 - est une zone tampon naturel le}
formée par la forêt, située autour et en lisière de l'aire
centrale; elle a été l'objet d'un certain nombre de dégrada-
tions;
le sol lorsque la couverture forestière des collines est remplacée par des
cultures de thé. Les effets, de cette substitution sur le sol et les phéno-
mènes' érosifs sont particulièrement à retenir comme objet de recherches.
3.77 Les RBE auront essentiellement deux objectifs, l'un, allant dans
le sens de la reconstitution d'un milieu forestier, l'autre, visant l'ins-
tallation de spéculations agricoles sur des terres à l'origine boisées.
Les programmes de recherches devront s'attacher à suivre l'évolution des
conditions écologiques^dans chacune de ces alternatives. Le groupe de tra-
vail a décidé dans cette perspective de retenir respectivement le Mont Teza
et le Mont Mugongo-Manga. .
Aspects juridiques
Ordonnance de 1933
Aspects administratifs
Çi5P25iHi?Bs en
yisagées dans le cas du projet de "protection de la Kibira"
3.96 Cet agronome disposera d'un véhicule pour pouvoir effectuer plu-
sieurs fois par semaine des tournées de contrôle. Il sera basé à Teza
dans les bâtiments du projet de "Protection de la Kibira".
3.97 II est prévu que cet agronome forestier aura sous ses ordres 4
moniteurs chargés chacun d'un secteur de 25 km de périmètre. Ils devront,
dans ce secteur, contrôler le respect de l'intégrité de la forêt de crête,
l'entretien de la piste et des boisements, ainsi que .l'exécution des tra-
vaux de recolonisation ou d'enrichissement à l'intérieur des limites.
- un secrétariat administratif et
- un secrétariat scientifique dont font notamment partie le Pro-
fesseur J. Katihab^a, Doyen de la Faculté des Sciences, ainsi que plusieurs
professeurs de cette Faculté.
IL EST RECOMMANDE:
IL EST RECOMMANDE:
Personnel et logement
3.106 Nous nous référons ci-dessous aux dispositions, prévues dans le cadre
du projet de "-protection de la Kibira". Conformément à la recommandation 3,
toutes ces mesures, tant en ce qui concerne le personnel de surveillance que
le logement, devraient être étendues au nouveau contexte qui résulte, advenant
la création du GRB du Mont Teza, de 1'existence d'un groupe de réserves de la
biosphère, incluant la forêt de crête, le Mont Bona et le Mont Mugongo-Manga.
- un laboratoire.
3.113 Un tel gîte se justifie non seulement à cause de la distance qui
sépare Bujumbura de la Forêt de Teza - 45 à 50 km -, distance en soi res-
treinte, mais surtout à cause des difficultés de déplacement résultant d'un
manque de véhicules et d'une pénurie fréquente de carburants.
3.115 II résulte des discussions que nous avons eues avec les responsa-
bles du Comité National MAB du Burundi que le programme de recherches dont
il est question ci-dessous pourrait être mené à bien, grâce au concours de
la Faculté des Sciences de L'Université Nationale du Burundi, de l'Institut
des Sciences agronomiques du Burundi (ISABU) et d'autres institutions de
recherches.
3.117 Des progrès considérables ont été réalisés.de 1964 à nos jours.
Malgré cela, il existe d'énormes lacunes, tant en ce qui concerne la végé-
tation (associations végétales, notamment) que la faune; en fait, des
recherches systématiques devraient être entreprises sur la description, le
fonctionnement et l'évolution des écosystèmes naturels.
REMARQUE
3.123 On est amené à remarquer que les recherches ont été poursuivies,
jusqu'à présent, d'une façon insuffisamment coordonnées en ce qui concerne
l'agronomie', la sylviculture et l'élevage. .Dans ce dernier cas, il faudrait
également examiner la question de l'enrichissement des pâturages.
Météorologie et hydrologie
IL EST RECOMMANDE :
2° QUE des mesures soient prises pour fixer sur terrain, les
limites des RB et de leurs différentes zones.
3.129 - COMPTE TENU des discussions que nous avons eues avec les respon-
sables du programme MAB du Burundi.
IL EST RECOMMANDE
Note
• Nom
• Situation géographique
• Etendue
- la forêt -de Bururi, au Sud: 3° 55' - 3° 59' lat. Sud; 29° 35'-
29° 37* long. Est; altitude: 1700 à 2100 m; superficie: 1500
ha;
• Protection légale
• Régime foncier
3.136 Nous référons ici aux points 3.1 à 3.37 du présent rapport,
où nous synthétisons un ensemble de données sur:
O Personnel et logement
O Budget
Climat de l'Imbo
Faune
4.10 Dans son libre "Mourir pour les Eléphants", Verschuren (cité par
Reekmans) traite encore avec admiration de la plaine de la Rusizi et de
ses tropeaux d'Eléphants. .Hélas, ce temps semble à jamais révolu, et les
immenses troupeaux de Buffles, d'Eléphants et d'Antilopes ont entièrement
disparu, victimes d'abattages incontrôlés, ou progressivement refoulés
vers le Zaïre sous la pression d'autres troupeaux de Bovidés.
4.11 Les Oiseaux de la plaine ont eux aussi été trop souvent des vic-
times faciles de parties de massacre cynégétique. Des populations entiè-
res ont ainsi été décimées, on peut cependant espérer que la récente
remise en vigueur de la législation sur la chasse dans 1 »Imbo Nord, les
sauvegardera d'une disparition qui apparaissait certaine.
Plaine de la Basse-Rusizi
Situation géographique et orographie
4.12 ^ Située de part et d'autre de la rivière qui lui a donné son nom,
la plaine de la Rusizi participe à la fois de la république du Zaïre, de
là République du Rwanda et de la République "du Burundi. Elle couvre'une
superficie^' environ 175 000 ha (1750 km 2 ); allongée suivant un axe S-E/N-0,
elle se présente sous forme d'une bande de terrain étroite, longue d'envi-
ron 100 km; sa plus grande largeur ne dépasse pas 30 km.
Secteur de la Basse-Rusizi
4.20 Des conditions climatiques sévères régnent sur toute cette par-
tie de la plaine:
Steppe à Bulbine
Bosquets xérophiles
4.34 A la suite des dégradations dont elle a été victime dans ces der-
nières décennies, sa transformation en savane à épineux, à Acacia hockii
dominant, paraissait pourtant inévitable. Sa récente mise en réserve natu-
relle1, et sa survivance par le fait même assurée, repose en tous cas le
problème de son évolution future". La forêt à .Strychnos potatorum est
considérée par Germain (1952) et Lewalle (1972) comme la formation clima-
cique ou paraclimacique de la plaine de la Rusizi.
4.38 Dans le secteur qui nous intéresse (voir, cartes 5-9 ) , ce fut
l'axe routier Bujumbura-Cibitoke - frontière du Rwanda, qui servit de
dorsale. Son orientation générale étant Nord-Sud, les transversales re-
çurent donc une orientation Est-Ouest. La distance entre deux transversa-
les successives était de 1260 m et représentait la longueur de deux lots
adossés. Chaque lot, d'une profondeur uniforme de 630 m, était divisé en
10 parcelles de 40 ares (63 m x 63 m). De ce fait, chaque famille rece-
vait un lot de 4 ha. Les instructions culturales que recevait"le paysan
étaient, imperatives.... Tout un système d'encadrement des paysans .avait
été prévu, mais il se révéla rapidement inefficace.
4.40 Plus bas encore dans la plaine, la situation fut plus désastreuse
encore en raison de la topographie même du -terrain, soumis périodiquement
à des inondations catastrophiques. Les paysannats furent rapidement aban-
donnés.
4.45 Devant les exigences d'un bétail pléthorique et peu productif par
nature, les éleveurs tentent de s'approprier de nouveaux espaces. Les incen-
dies volontaires sont ainsi allumés en périphérie de la palmeraie dense,
dont les limites reculent ainsi progressivement "chaque année. Les feuilles
pendantes et desséchées des Hyphaene constituent un matériau de choix pour
- 68 -
assurer la propagation du feu attisé par les vents violents qui balaient,
tantôt dans un sens tantôt dans l'autre, toute la plaine de la Rusizi
pendant la saison sèche.
• • •
- 69 -
Antécédents:
que la zone des étangs pour ses associations semi-aquatiques soit rete-
nue par sa valeur avifaune;
"La perte dans cette région des bosquets scléro phylles, qui
est évidemment l'association la plus importante au point de vue de l'éle-
vage, dévaloriserait le potentiel du parc. Sans les bosquets, il serait
presque impossible de voir des animaux et, de plus, les autres aires sont
si pauvres qu'il est certain que seul un petit nombre d'animaux pourraient
y survivre."
- que la zone des étangs avec ses associations semi-aquatiques soit rete-
nues pour sa valeur en ce qui concerne l'avifaune;
- qu'une aire ¿Le bosquets sclérophylles soit incorporés dans la zone pour
qu'elle ait un potentiel touristique orienté vers les Mammifères (Ongu-
lés) et les Oiseaux de prairie.
5.8 L'aire centrale comprend quelque 1000 ha. Elle est limitée à
l'Ouest par la rivière Rusizi, au Nord par le prolongement de~la ligne T 5 ,
- 72 -
^
^^m^t-^^^àB'S&^rM
Photo 5.2. - Palmeraie à Hyphaene benguellensis var. ventvícosa. Aire cen-
trale de la Reserve de la Biosphère (Photo C. Pouilloux).
- 73 -
5.9 L'aire centrale est entourée par une zone tampon indiquée par
le chiffre no 2 sur la carte no 10.
5.13 Les seules cultures qui persistent encore sont le coton sous
palmiers, sur la dernière terrasse de la Rusizi, ainsi que quelques
champs de manioc et un peu de tabac. L'ensemble de ces exploitations
ne comprend que quelques dizaines d'hectares, principalement dans le Nord
de la zone considérée1.
5.15 II faut mentionner enfin les incendies qui sont allumés chaque
année afin de régénérer les pâturages "traditionnellement".
Statut légal
Photo 5.5. - Hyphaene benguellensis var. ventvicosa, gros plan (Photo C. Pouil-
loux).
IL EST RECOMMANDE:
IL EST RECOMMANDE:
Programme de recherches
*&ï
v."' >/iáS5£
fc;t*¡K¿,_ . ... __ _ _
•-.•>• /'Sin-*'>^t^*>tá&4a
5.7
a.
• Botaniaue
Zoologie
Chimie
Géologie
5.37 Les notes qui suivent sont extraites d'un document daté de mai
19761, portant sur certains aspects du tourisme au Burundi.
1 Cf. Document MFCZN 76/58 CD8206)
- 84 -
5.40 Ces milieux sont actuellement quelque peu hermétiques aux non
initiés, mais un minimum d'infrastructures d'accueil suffirait â les
rendre plus attrayants. Un réseau de sentiers d'observation de la nature,
judicieusement aménagés, pourrait répondre aux besoins.
5.41 Nous nous référons notamment, ici à la- description donnée dans le
document cité1 :
1 Cf. Document MFCZN 76/58, mai 1976, p..2 (D8206)
- 85 -
5.42 Bien qu'il soit difficile d'en faire une estimation chiffrée,
le coût de réalisation de tels sentiers, à condition de faire appel à des
ressources déjà existantes (i.e. personnel de surveillance-des réserves),
ne devrait pas être élevé.
- 86 -
Note
0 Nom
• Situation géographique
• Altitude
• Etendue
e Protection légale
» Regime foncier
La RB comprend:
Personnel
Budget
Photos
B nE
- 91 -
ó
RESERVE ECOLOGIQUE DU DELTA
ET DES LAGUNES DE LA GRANDE-RUSIZI
Delta de la Rusizi
Configuration générale .
Intérêt ornitKologique^
6.5 Cet ensemble delta-lagune est un paradis pour les Oiseaux aqua-
tiques, limicoles et grands échassiers, qui y trouvent nourriture, reposoirs
et lieux de nidification. C'est une étape importante pour les migrateurs
baléarctiques et un lieu de prédilection pour les oiseaux africains.
, . • • ^ • • i
-
-
.' • - - - : >
• : - " v
; • ,
. " •
. - « •
mmm
6.1
6.2
Photo 6.1, 6.2, - Reserve écologique du delta et des lagunes de'la Grande Rusizi
[Photo -C. Pouilloux).
- 93 -
6.9 Ce système ne répond pas aux critères qui doivent être considé-
rés pour la création d'une réserve de la biosphère. Tel est notamment
le cas du critère de "représentativité" qui s'applique mal dans le cas
de cette zone qui est le résultat d'un processus d'érosion suivi d'une
sédimentation intense. On ne peut non plus voir dans cette manifesta-
tion géomorphologique une aire unique en son genre; sa viabilité en tant
qu'unité de conservation peut également être contestée. Ce système appa-
raît plutôt comme une conséquence aléatoire d'une mauvaise utilisation
du territoire, accentuant un processus naturel de sédimentation à l'embou-
chure de la Grande Rusizi dans le lac Tanganyika.
Remarques
Programme de recherches
6.19 Une partie des sols ¿rrachés dans les bassins versants des af-
fluents de la rivière Rusizi se dépose dans la région deltaïque et en
modifie la configuration géomorphologique, aussi bien que les limites
géographiques. Il serait utile de mesurer régulièrement les quantités
de sédiments entraînés dans le lac Tanganyika, d'une part, et déposés
dans les formations dunaires, insulaires et littorales, d'autre part.
Note préliminaire
7.1 Les comptes rendus qui suivent se bornent aux grandes lignes
des discussions. Tous les éléments concrets résultant des discussions
ont été intégrés dans les parties du rapport qui s'y rapportent.
7.6 Prenant la parole à mon tour, je rappelle les objectifs des ré-
serves de la biosphère. J'insiste sur les points suivants:
- finalité des RB: les RB sont une concrétisation, sur le terrain, des
objectifs mêmes du Programme MAB; sur la base d'une connaissance éco-
logique approfondie des équilibres naturels - données qui peuvent être
obtenues.à la suite d'observations menées dans l'aire centrale de la
RB-, et par comparaison avec ces zones d'équilibre, les RB doivent per-
mettre de comprendre ce qui s'est passé, ce qui se passe ou ce qui
pourrait se passer dans des écosystèmes similaires, modifiés par l'hom-
me; les programmes de recherche à entreprendre dans les RB doivent
considérer les différents facteurs de perturbation qui interviemienl,
comme p. ex., dans le cas du Burundi, les déboisements intempestifs
auxquels succède l'érosion des sols, les techniques culturales non
appropriées, la méconnaissance des facteurs hydrométéorologiques qui
peu-t entraîner des rotations sans avenir, le surpâturage, les feux
de brousse, etc. Ces différents impacts négatifs engendrent une série
évolutive ou régressive, entraînant peu à peu la ruine de territoires,
à la suite de la rupture irréversible des équilibres écologiques; la
finalité des programmes de recherches, poursuivis dans les RB, consiste
à mettre au point des systèmes d'utilisation des sols, améliorés, afin
- 98 -
Points de discussion
7.24 M. Nahimana tient à me mettre .au courant d'un projet qui porte
sur le reboisement autour des éaoles. Il existe à l'heure actuelle des
cours sur là protection du milieu naturel; ceux-ci sont développés d'une
façon assez systématique au niveau primaire, grâce à la contribution du
Bureau d'Education Rurale (B.E.R.), notamment. Il y a lieu à présent
d'intensifier de tels cours,au niveau secondaire. M. Nahimana estime
qu'il ne faut pas en rester au stade de l'information théorique, mais
qu'il faut aussi familiariser les élèves avec les problèmes de la defores-
tation et les amener à entreprendre, en guise d'apprentissage, des tra-
vaux pratiques. Il semble que ce soit là le meilleur moyen de faire,
prendre conscience, à ces futurs citoyens des problèmes, et de leur incul-
quer l'importance de l1arbre pour le pays: utilité,- entretien et fonc-
tions des arbres. Les jeunes en arriveraient ainsi à modifier leur atti-
tude et leur comportement vis-à-vis des arbres et de la forêt, dans un
sens qui soit plus compatible avec la conservation du milieu naturel. Le
souci majeur de M. Nahimana est de trouver le moyen de sensibiliser les
jeunes à la nécessité de l'arbre qui est un élément vital de la conser-
vation au Burundi.
7.27 J'exprime l'avis que ce projet, dans le cas du Burundi, est plein
d'intérêt; il répond à un besoin crucial et urgent. Il faudrait dès lors
l'entreprendre sur des bases solides.
Points de discussion
Symposium de 1975
IL EST RECOMMANDE:
IL EST RECOMMANDE:
TENANT COMPTE des echerches multiples qui ont déjà été réa-
lisées mais qui n'ont donné lieu qu'à un nombre restreint
d'exemplaires, rapidement épuisés;
• • •
- Ill -
^ DOCUMENTS CARTOGRAPHIQUES ^
^ Récoltes botaniques1
9.13 Jusqu'en 1919," ce sont les botanistes allemands qui ont travaillé
au Burundi. Malheureusement leurs récoltes ont presque entièrement dispa-
ru, lors des incendies du Janlin Botanique de Berlin-Dalhem, en 1944.
9.14 Après 1919, les botanistes belges ont pris la relève, mais jus-
qu'en 1965, on ne note que des récoltes sporadiques. Ce n'est qu'à par-
tir de cette date que débutèrent les travaux d'exploration systématique du
Burundi occidental par J. Lewalle. De 1965 à 1979, celui-ci a rassemblé
plus de 6,600 numéros d'herbier correspondant à plus de 35,000 récoltes.
Etude de la végétation1
CARTE DU BURUNDI
REGIONS OROGRAPHIQUES ©
• 2°00'
-2°30' RWANDA
h3°00'
ZAIRE
-3°30*
TANZANIE
- 4 ° 00*
'vs
A *3
R*eguro
i Kayanio
Maltonas
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Bubanta^.
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Mt T u a .
RB
A /Muzinda
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lj£>j^ (* ±
+ i
IRuihubi
RSE S
Mt Bona
BUJUMBURA
Tançanyiko
R9
Mt Mugonçomangc
courbe de
niveau 2 2 0 0
LEGENDE
Aire centróle
Plantation de thé
Echelle appro*. •• 1 / 1 0 0 . 0 0 0
- 118 -
DENSITE DE LA VEGETATION
EN 1951
T3_
\TT_
Tî
ee**ll§ : .1/50.000
- 120 -
DENSITE DE LA VEGETATION
EN 1962
DENSITE DE LA VEGETATION
EN 1973
ÎjUili FofiMiwni fortiriirti » royint -- f Sf\ Aesoeietiofts à Hrphotna »«ngwtlltnti« var. «sntricota
RESERVE DE LA BIOSPHERE
BASSE-RUSIZI
- PLAN DE ZONAGE
BURUNDI
-124 -
P> REFERENCES ^
ANONYME
- Conclusions du Symposium Forestier 20, 21, 22 mars 1973. Insti-
tut des Sciences agronomiques du Burundi (ISABU), Direction gé-
nérale et forestière Kisozi, Annexe I - R.A. Technique, 1973.
- Conservation et gestion de la faune et de la flore au Burundi.
Rapport au Gouvernement du Burundi. PNUÜ. FAO, No. AT 3288, Rome
1974.
- Conclusion du Symposium organisé par le Ministère de l'Agriculture
et de l'Elevage,, à Bujumbura, du 28 mars au 4 avril 1975.
- Exposition présentée au Centre culturel français: "Un milieu, une
faune", Bujumbura, juin 1976. Introduction de D. Ndaywagije.
- Note sur la création de sentiers botaniques au Burundi MFCZN/
76/58.
- Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture du Burundi.
Les Oiseaux du Burundi, 30 diapositives. Connaissance du Burundi,
"La Terre et les Hommes".
- Dossier du projet "Protection de la Kibirâ". Mission forestière
Cr€te Zaire-Nil. Département des'Eaux et Forêts. C. Pouilloux,
avril 1978. MFCZN 78/46.
BIDER (J.R.), 1974 - Conservation et gestion de la faune et de la flore au
Burundi. Rapport au Gouvernement du Burundi¡ PNUD. FAO, No.
AT 3288, Rome.
DEUSE (P.), 1966 - Contribution à l'étude des tourbières du Rwanda et du
Burundi. I.N.R.S., Butare, Rép. Rwandaise, Publ. 4, 115 p., 4 phot.
FRAN KART (R.), HERBILLON (A.'). 1971 - Aspects de la pédogenèse des sols ha-
lomorphes de„la Basse Rusizi (Burundi). Mus. Roy. Afr. Centr.,
Tervuren, Ann. 8°, Se. Géol. 71.
FRANKART (R.) et LIBEN (L.), 1956 - Carte des sols et de la végétation du
Congo belge et du Ruanda-Urundi. 7. Bugesera-Mayaga, A, B et C.
Notice explicative de la carte des sois et de la végétation, 57 p.,
4 cartes. Bruxelles, I.N.E.A.C.
GAUGRIS (Y.), 1976 - Additions à l'Inventaire des Oiseaux du Burundi (déc.
1971 - déc. 1975). L'Oiseau et R.F.O., V. 46, No 3, p. 274-289 •
(p. 289: 8 références).
GERMAIN (R.), 1952 - Les associations végétales de la plaine de la Ruzizi
(Congo belge) en relation avec le milieu. Publ. I.N.E.A.C, sér.
se. 52, 321 p., 28 fig., 83 phot.
GERMAIN (R.), CROEGAERT (J.) et SYS ( C ) , avec la collaboration de MALDAGUE
E. et KEVERS, G., 1955 - Carte des sols et de la végétation du Congo
belge et du Ruanda-Urundi. 3. Vallée de la Ruzizi, A et B. Notice
explicative de la carte des sols et de la végétation, 48_p. , 2
cartes. Bruxelles, IN'.E.A.C.
- 125 -
BBS
- 126 -
ANNEXES
KL^usLiiui; DU BUHU;:DI
MEflÏjïLi^ D ~ L'AGRICUITURÊT, D2 L'LLLVAGE
ET BU D ^ / - L O ? P - . ^ " ? : : U 2 A L . -
D S P A A T L . ' ^ T DIS SAUli lig FOIïLTS.-
Honsieur le ü n i s t r e ,
Au ÎJord: ( . . . )
- Concerne le Pwanria.
2.- Dnns toute l'rftendue de. la réserve décrite ci-dessus, il est intordit
d'endonaa^er la forfit de quelque fjçor. quo ce soit, notnaaont en brfllanl
des herbages, broussailles, arbres et végétaux lignoux sur pied, en ¿éfri-
chrr.t le sol en vue àa lo mettre en culture temporaire ou définitive, en
construisant des habilitions pour 1 'hoaae ou pour le bétr.il.
3.- Duns ladito reserve, les coupes do bois pouvant Strc autorisées en sa
conforcant our conditions imposées par l'ordonr-M-.r.ce du 12 aars 19?1.
<*,- Il est interdit do couper des arbres, appartenant aux pspècrs liirneu;,ec
suivantes, qui mesurent à 1 a 50 de hauteur au-dessus du sol une circorit'ere»«
inférieure à :
Nom scl&rttifloue ?Joa vemeculrirs Clreonf'.renée
Entandophrai;ag sp. Uauyove 2 a 50
Podocrrpus -j"'ab-".rc".sis Viuufu t a >0
- 130 -
8 . - Les coupes de bois nécessaires pour les besoins des Services publics
seront accordées par le résident sur deaande des administrateurs terri-
toriaux; il se conformeront aux prescriptions des articis h, 5 et 6 do la
prósente ordonnance.
Si ^dans la description du delta il_ est fait allusion aux grandes colonies
d'oiseaux nicheurs, il faut souligner'que la "basse Eusizi est une étape
capitale de la route que suiventsbeaucoup de migrateurs paléarcticues.
H est donc très important de garder ces zones humides- dans un état
de conservation satisfaisant pour les espèces d'oiseaux de la liste
suivante :
" èrythrorhyncha
" crecca
" penelope
Netta erythrophtalma
Thalassornis leuconotus
PB0ENIC0PTERI3AE : Phoenicopterus ruber
Phoeniconaiss minor
: Vanellus coronatus
" lugubris
" senegallus
M
superciliosus
Pluvialis squatarola
" dominicus
Charadrius asiaticus
n dubius
n forbesi
CHAflAJRIIMS tt hiaticula
n mongolus
tt
pecuarius
tt
margináus
tt
tricollaris
tt
leschenaulti
: ïfumenius arquât a
"• phoeppus
Limosa lapponica
" limosa
Tringa erythropus
'* glareola
" nebularia
" ochropus
•" stagnâtilis
SCOLOPACÜDAS " totanus
Xenus terek
' Actitis hypoleucus
Arenaria interpres .
Capella media
" gallinago
" nigripc-nnis
Cal i cri s alna
" alpina
" ferruginea
" minuta
n
teœmincki
Philomachus pugziax
PhalaroTJUs lobatus
- 133 -
Bugarama 53 65 46 36
Rushubi 68 SI S3 37
• B B