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Intro 

:
Avec l'émergence du développement des idées démocratiques en France de nouveaux principes ont vu
le jour tels que la laïcité. La monarchie française était un régime influencé par l'église, cette influence
a perduré après la chute de la monarchie jusqu'à la séparation de l'église et de l'état. La notion de
laïcité est apparue en même temps que celle de la démocratie, dans laquelle elle trouve ses
fondements. La laïcité est actuellement au cœur de débats en France.
Nous allons tout d’abord définir le terme laïcité :
La laïcité a vu le jour en France avec une loi votée le 9 décembre 1905. Cette loi a imposé un principe
nouveau pour l'époque :la séparation entre l'état et les religions. Depuis, la France n'impose pas de
religion et n’en n’interdit aucune, elle respecte les idées et les religions de ses habitants. Ses habitants
peuvent s’exprimer librement leurs idées mais toujours dans le respect de celles des autres et de la loi.
Ce respect permet à tous de vivre en paix les uns avec les autres mais est ce que la laïcité concerne les
enfants ? la laïcité s'applique à tous ceux et celles qui habitent en France elle concerne aussi bien les
adultes que les enfants. Autant de règles simples et incontournable, qu’il est bon que tout le monde
respecte enfants et adultes pour se sentir bien dans notre pays.
À l'origine, le terme « laïc » désignait un membre de l'Église catholique qui n'appartenait ni aux ordres
monastiques ni au clergé. Le Laïc n'avait donc pas les responsabilités religieuses des membres du
clergé. Progressivement, le sens de ce mot a glissé : l'adjectif « laïque » désigne désormais ce
n'appartient pas au monde religieux : il qualifie une société qui ne fait plus référence aux concepts
chrétiens. La Laïcité est Inscrite dans la Constitution, la laïcité constitue aujourd’hui un des
fondements de la République française. Elle repose sur deux principes : l’obligation de l’État de ne pas
intervenir dans les convictions de chacun et l’égalité de tous devant la loi, quelle que soit leur religion.
Elle désigne la neutralité de l’état par rapports aux religions. L'affirmation du régime républicain est
indissociable d'un objectif de laïcité qui doit permettre la consolidation des valeurs républicaines. La
laïcité implique une séparation stricte de la société civile et de la société religieuse. L'État ne doit pas
subir l'influence de la religion et celle-ci doit être réservée à un choix individuel et privé.
Pour atteindre cet objectif, les Républicains ciblent en premier lieu sur la laïcité de l'école. Le concept
de laïcité commence à émerger au XVIII° siècle : l'idée de la séparation de l'Église et de l'État apparaît
avec le mouvement des Lumières
Plan de l’exposé :
Nous allons donc voir comment la laïcité s'est peu à peu mise en place.
Dans cet exposé Nous allons voir Comment la France, est-elle devenue une véritable République
laïque ?
Nous allons répondre à cette problématique en évoquant L’histoire de la laïcité et son apparition en
France, mais aussi les difficultés qui peuvent arriver dans une république laïque comme la France.

1. L’histoire de la laïcité et son apparition en France


Jusqu'à la Révolution française, la France est une monarchie de droit divin, c'est-à-dire que le couple
royal tient son pouvoir de Dieu. La symbolique religieuse est très forte dans le quotidien, notamment
au moment du sacre du roi qui est le représentant de Dieu sur terre. 
Durant l'ancien régime, sous le règne du roi Philippe IV le bel, 1285-1314, on voit émerger le
« gallicanisme » c'est-à-dire l'affirmation du pouvoir du roi sur l'église en France. Il expulsa les juifs
du royaume, puis abolit l'ordre du temple, envoie des troupes pour attaquer le pape Boniface VIII et
présida le couronnement du nouveau pape Clément VIII qui s'installe à Avignon pendant tout l'ancien
régime. Le lien avec l'église était un élément clé dans l'idéologie et la légitimité royal. C’est en partie
ce qui explique le rejet du protestantisme. Dans les guerres de religion 1562 à 1598, les forces royales
essaient d'éradiquer le protestantisme français. Comme en 1572, lors du massacre de la saint
Barthélemy. En 1598, Henri IV signe l'édit de Nantes qui proclame la tolérance des protestants dans
un royaume toujours catholiques. Louis XIV révoque l’édit en 1685 et les protestants doivent se
convertir, s’exiler ou vivre dans la clandestinité. Pendant la Révolution française, le pouvoir et la
richesse de l'église était parmi les principales cibles de la révolution.

Sous-la Révolution française, le peuple exprime des idées favorisant la laïcité : la Révolution entame
un long travail de séparation de l’église et de l’état. Les biens de l'église sont déclarés bien nationaux
le 2 novembre 1789 et largement vendu par l’état. De plus, les cahiers de doléances proposent que
l’enseignement et l’éducation ne soient plus confiés au clergé mais à des membres laïcs. La
déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 fixe un cadre juridique pour les
religions : les libertés d’expression, de conscience et de religion sont garanties par la loi. Le 24
novembre 1793, le calendrier grégorien est remplacé par le calendrier républicain. Le 21 février 1795,
la convention nationale prononce un décret sur la liberté de culte ,il garantit à tous la libre pratique
du culte principalement catholiques, protestants et juifs mais on ne nomme pas ses confessions. Ni
l'état ni les communes ne peuvent salariés les ministres de culte, ni fournir des lieux de culte. La
Révolution française marque donc le début de la sécularisation de la France.
Sécularisation : processus d’autonomisation de l’état à l’égard des religions.
Mais cette sécularisation ne s’établit pas d’un seul coup : elle est le fruit d’une évolution progressive,
marquée par plusieurs retours en arrières.
Ainsi, le pouvoir de l’église et des congrégations est réaffirmé à plusieurs reprises tout au long du
XIXe siècle.
Napoléon essaie de trouver des solutions de compromis qui lui permettraient de reconnaître les
autorités religieuses et les subordonnés au pouvoir de l'état. Le 15 juillet 1801, Bonaparte alors
premier consul, établi un concordat avec le pape Pie vii, reconnaissant le catholicisme, comme la
religion de la majorité des Français, mais accordant la liberté de culte aux luthériens et aux calvinistes.
Les mêmes droits seront ensuite accordés aux juifs. Les membres du clergé des quatre cultes reconnus
deviennent fonctionnaires de l'état français.

En 1848, la Seconde république (1848-1851) tente d’instaurer un enseignement obligatoire gratuit et


laïque mais c’est un échec. Avec le mouvement des Lumières puis la Révolution française, la France
commence à se séculariser et le principe démocratique de laïcité prend son essor : la liberté de
conscience est affirmée et l’emprise de l’église sur la société est remise en question, notamment sur le
terrain de l’école qui était jusqu’alors l’apanage de l’église. Cependant, la mise en place de la laïcité
est fragile.

C’est sous la Troisième République (1870-1940) que s’organise véritablement la laïcité. Dans les
années 1880, le conflit entre l’église et de l’état se jouait principalement dans le domaine de
l’éducation traditionnellement dominée par l’église.
En 1881 et 1882, les lois de Jules Ferry mettent définitivement en place une école laïque, gratuite et
obligatoire. Ces lois ont des répercussions importantes sur l’école qui ne dépend alors plus de l’église :
⁃ Des écoles normales d’instituteurs sont créés pour former les nouveaux enseignants.
⁃ Le personnel est laïcisé en 1886
⁃ L’enseignement religieux est remplacé par des cours de morale et d’instruction civique.
Entre 1880 et 1903, de nombreuses lois ont entrainé l’expulsion des congrégations religieuses qui
avaient joué un rôle significatif dans l’enseignement primaire et secondaire, et qui étaient souvent
hostile à la scolarité laïque. Certains de ces clercs sont devenus des acteurs clé du système éducatif
coloniale d’autant plus que l’administration coloniale manquait de personnel. « L’anticléricalisme »
proclama le premier ministre Léon Gambetta, « n’est pas un article d’exportation ».
La laïcité est ensuite réellement ancrée avec la loi de 1905 sur la séparation de l’église et de l’état. A
partir de cette date, l’état donne un cadre institutionnel à la laïcité qui s’applique ainsi toute la société
française. La république française devient un état laïque qui ne dépend plus de l’église catholique.
La Première Guerre mondiale a permis, elle aussi, une intégration de la laïcité dans la société, la
solidarité des croyants et des non-croyants au front a permis une compréhension de la laïcité. Le
régime de Vichy, quant à lui, pendant la 2nde guerre mondiale à favoriser l'enseignement catholique
ce qui va à l'encontre des actions précédemment abordées pendant l’histoire

Sous le Quatrième République (1946-1958) et sous la Cinquième République (1958- actuellement), la


laïcité triomphe. Elle devient l’un des principes inscrits dans la Constitution de 1946 et est réaffirmée
dans la Constitution de 1958 :
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité
devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes
les croyances. » La rémunération des enseignants de l’enseignement catholique se fait désormais sous
contrat avec L’état.
Le concile Vatican II qui se déroule entre 1962 et 1965 donne toute sa place aux principes laïques.
L’église souhaite s’adapter aux évolutions de la société et révise donc sa position : elle s’ouvre ainsi
aux autres religions et affirme la liberté religieuse.
Enfin en 2013 ; la charte de la laïcité est adoptée dans toutes les écoles de la République pour
sensibiliser les élèves. Elle reprend les principes fondateurs de la République contenus dans a
déclaration des droits de l’homme et du citoyen et dans la de 1958, parmi lesquels le caractère
indivisible de la République, la séparation des religions et de l’état (neutralité, la liberté de conscience,
l’égalité des citoyens devant la loi, le rejet des violences et discriminations, le respect des autres .
Une journée de la laïcité (le 9 décembre) a également été mise end place à l’école.

II. Les difficultés qui peuvent arriver dans une république laïque comme la France
Le premier problème de la laïcité, peut-être celui qui est à la source de beaucoup de malentendus, de
mésinterprétations est son absence de définition juridiquement précise. Car, même si depuis 1946, la
laïcité est constitutionnelle, puisque notre « République est laïque », son contenu ne relève d'aucune
évidence.

Dans l’administration, les services publics et les entreprises ou associations exerçant une mission de
service public, aucun salarié ou agent ne peut manifester ses convictions religieuses, politiques ou
philosophiques par des signes, des tenues ou un comportement prosélyte (nouveau converti). L’agent
ou le salarié représente en effet la nation dans son ensemble, et se doit donc d’adopter un
comportement neutre et impartial vis-à-vis des usagers du service public comme de ses collègues de
travail. Les manquements à ces règles doivent être relevés et peuvent faire l’objet de sanctions.

Dans les entreprises privées n’exerçant aucune mission de service public, la manifestation des
convictions religieuses peut être limitée ou interdite par le règlement intérieur, si la nature de la tâche à
accomplir le justifie et à condition que la limitation soit proportionnée au but recherché
Dans l’espace public au sens de l’espace commun (voies publiques ainsi que lieux ouverts au public
ou affectés à un service public), la loi du 11 octobre 2010 interdit la dissimulation du visage. Cette loi
ne se fonde pas sur le principe de laïcité mais sur la sécurité publique et les exigences minimales de la
vie en société (Décision du Conseil constitutionnel du 7 octobre 2010)

Les remises en cause de la laïcité sont un symptôme des difficultés de notre société, traversée par de
nombreuses mutations, à recréer une « communauté d'affections » entre les citoyens. La laïcité semble
avoir perdu de sa force d'intégration : chacun n'est plus en mesure de se l'approprier

Jules Ferry avait, dans sa lettre aux instituteurs qu'il leur adressa en 1883 indiquer à ceux-ci que le
meilleur moyen d'expliquer ce qu'est la morale civique était de partir du concret, d'exemples pris sur le
vif. Notre laïcité publique est un cadre qui se colore en fonction des mouvements de la vie ; ce ne peut
être une notion musée, et notre histoire, même la plus récente, souligne qu'une société laïque est une
société qui ne cesse d'apprendre à vivre avec des désaccords publics que le droit permet en partie de
réguler et d'apaiser. La méthode de Jules Ferry reste d'actualité pour illustrer ce droit, défendre la
laïcité et lui donner un nouveau souffle. Dans une époque où la confusion l'emporte sur les idées
claires, il faut partir d'exemples pris sur le vif de l'actualité -- de la nourriture servie dans les cantines
aux jours fériés, en passant par ce qu'est ou n'est pas la liberté de conscience -- pour lever les
malentendus et faire œuvre d'éducation ; en rappelant comment les solutions laïques se sont construites
sur le plan juridique, de quels compromis historiques elles résultent, afin de démontrer à ceux qui en
doutent que la laïcité est d'abord une exigence de la raison inscrite dans le droit, et que notre cadre
juridique reste le plus fiable des boucliers avec son objectivité qui est une garantie d'égalité pour tous
les justifiables

Conclusion :
Enfin, la France est devenue une république laïque grâce à la condamnation de Louis 14 qui a marqué
une première séparation. Aussi grâce à la déclaration des droits de 1789 en passant par la Révolution
française qui pose la suite des principes de la laïcité. De multiples conflits s’en suivent pour la laïcité
qui arrive enfin en 1905 grâce à la loi de séparation des églises et des états. Nous avons également
analysé toutes les difficultés et les limites de la laïcité dans un état comme la France.
La laïcité est devenue un pilier de la République démocratique française : elle est inscrite dans la
Constitution et est régulièrement réaffirmée.
Cette dernière garantit les libertés individuelles prévues dans le cadre de la loi tout en faisant prévaloir
la neutralité dans la sphère publique. Elle fait l’objet de nombreux débats qui permettent de la préciser
et/ou de l’adapter en fonction des évolutions de la société.
Source
https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/problemes-
contemporains-de-la-laicite-publique

https://mobile.interieur.gouv.fr/Archives/Archives-des-dossiers/2017-Dossiers/La-laicite/Libertes-et-
interdits-dans-le-cadre-laic

https://www.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2007-5-page-649.htm

https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001760/l-histoire-de-la-laicite-en-france.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_laïcité_en_France

https://journals.openedition.org/pyramides/378

http://laicite13aix.marsnet.org/wp-content/uploads/2014/01/lazennec_histlaicite.pdf

Débat : Pour ou contre le port du burkini en France

Contraction de "burqa" et de "bikini", le burkini est un maillot de bain recouvrant tout le corps et qui
dispose d'une capuche pour cacher les cheveux. C’est une décision qui n’en finit pas de faire
polémique. Comme vous le saviez, le conseil municipal de la ville de Grenoble a entériné à une
courte majorité le principe d’une modification des règlements intérieurs des piscines de la ville,
ouvrant la possibilité de s’y baigner seins nus ou… en burkini. Ce vêtement islamique relativement
récent couvrant le corps et la tête est depuis quelques années l’objet d’âpres débats, entre ceux qui
y voient un cheval de Troie de l’islamisme radical et ceux qui dénoncent son interdiction,
critiquant un dévoiement de la laïcité supposément raciste. Êtes pour ou contre le port du Burkini  ?

On a Romain et Abdelrhani qui vont vous exprimer leur opinion, on aura avis pour et un avis
contre le burkini pour ainsi vous donner quelques idées, je tiens à préciser que ce n’est pas leurs
vrais opinions et qu’ils jouent le « jeu »
Pour :  
Interdire le burkini ne peut se faire au nom de la laïcité et du féminisme. Ceci au nom de la stricte
application de la loi de 1905.  
Au nom du féminisme. Pour que la femme reste libre à décider elle mem et elle seule à décider
comment elle a envie de s'habiller et que personne ne la force à se déshabiller en public si elle n'a pas
envie. Pour la tolérance et contre la stigmatisation. C’est une honte de nous interdire cette liberté. Une
femme est sensée avoir le droit de montrer ou non les parties de son corps qu'elle veut ! les religieuses
se couvrent, les plongeurs se couvrent, nos grand-mères se couvraient, les albinos ou sensibles au
soleil se couvrent, pourquoi les femmes actuelles n'ont pas ce droit ? Ça ne fait de mal à personne.
Par ailleurs, la minijupe ou les talons peuvent aussi être perçus comme des éléments participant
d’une représentation stéréotypée et sexiste des femmes sans que l’on cherche à les interdire pour
autant

Contre :
Je suis contre le Port du Burkini en France dans tous les Espaces Public, car cet "Acoutrement" est un
signe de Soumission et contrairement à ce que prétendent certaines Musulmanes n'est en rien une
obligation Religieuse inscrite dans le Coran. Par ailleurs si vous êtes une Femme, essayez de vous
promener en IRAN ou au YEMEN sans vous voiler la tête et vous serez arrêtée. Essayer de rentrer
dans une Mosquée sans retirer vos chaussures, cela vous sera interdit, Alors Pourquoi en France vous
trouver ça anormal d'interdire le Burkini ?

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