Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 1

La titraille

Par “titraille”, on entend l’ensemble des éléments graphiques utilisant un corps de caractère plus
important que le texte. C’est dire que le titre n’est pas le seul élément de titraille. Il en est l’élément
principal. C’est donc idéalement dans le titre qu’on retrouvera l’information essentielle, telle qu’on
l’a définie dans le chapitre consacré à la sélection de l’information. Si le titre idéal allie parfaitement
information et accroche, il est évident qu’il est difficile d’arriver à ce résultat tous les jours. La titraille
multiplie donc les lieux de répartition des éléments d’information et d’accroche.

Les éléments de titraille :

Avant- titre ou Surtitre : Parfois réduit à un seul mot, parfois étendu jusqu’à une courte phrase,
l’avant- titre joue souvent un rôle d’accroche. Il peut, à l’inverse, être utilisé en complément
d’information du titre.

Titre : Élément principal de la titraille, il comporte idéalement l’information essentielle et une


accroche. En cas de bonne accroche, pas assez explicite d’un point de vue d’info, l’avant- titre ou le
sous- titre compléteront l’information du titre. On préférera toujours un titre très informatif à une
mauvaise accroche.

Sous- titre : Comme son nom l’indique, le sous- titre se situe sous l’élément de titraille essentiel. Il a
essentiellement pour rôle de compléter l’information du titre. Sa formule la plus classique consiste
en une ou deux lignes. De nombreux titres l’utilisent aujourd’hui dans une forme hybride, proche du
chapeau et parfois constituée de quelques points signalés graphiquement par des puces.

Chapeau ou “chapô” : Surligné par un corps de caractère plus important que celui du texte, le
chapeau constitue une sorte de premier paragraphe. La plupart du temps, il ne fait pas à proprement
parler partie de ce texte. Il peut répondre à deux logiques. Dans la tradition plus latine, il joue
davantage sur l’accroche et tente surtout de mettre l’eau à la bouche du lecteur. Dans la culture
anglo- saxonne, le chapeau a plutôt pour vocation de donner à un lecteur pressé une synthèse de
l’information développée dans l’article.

Intertitre : L’intertitre a pour but de proposer au lecteur une respiration, une relance d’intérêt au
cours de la lecture de l’article. Constitué d’un mot ou deux, ou à peine un peu plus. Il est également
présenté en un corps de caractère plus gras que le texte. Sa fonction relève le plus souvent du
registre de l’accroche et du clin d’œil. Mais il arrive qu’on l’utilise davantage comme une espèce de
petit titre informatif, annonçant l’information qui va être exposée dans les paragraphes suivants. En
aucun cas, l’intertitre ne doit se rapporter à une information qui le précède dans le texte. Ceci aurait
pour conséquence de sortir le lecteur du fil de sa lecture et de lui donner une occasion de quitter
l’article. Généralement, les intertitres sont indépendants les uns des autres. On évite ainsi de
proposer une lecture à un autre niveau que celui du texte. Mais il est également d’usage de “faire
sauter” les intertitres lorsque le texte doit être raccourci.

Puce ou exergue : À l’origine, les mises en exergue d’une citation ou d’une information marquantes
étaient l’apanage de la presse magazine. À nouveau, l’influence d’Internet a apporté à la presse
écrite un développement de ses relances graphiques et de ces éléments de navigation. L’exergue est
souvent accompagné d’une puce, élément purement graphique qui structure la lecture, mais offre
également un élément purement visuel jouant un rôle d’entrée dans la page.

Vous aimerez peut-être aussi