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Agrément N°059/AG/ME/DES
Projet opérationnel
Présenté par
Mlle MAIMOUNA DABO
Pour l’obtention du diplôme en 3éme année de
Bachelor en agro-industrie
SUJET :
Unité de transformation des plantes aromatiques en
remèdes naturels : la phytothérapie et aromathérapies
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Maimouna Dabo
IIIème Année de Bachelor en Agrobusiness & Industry
Option Agro industry
Projet Opérationnel :
Création d’unité de transformation et commercialisation du
riz paddy dans le département de Dagana
Bachelor agro-industry
20/07/2022
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TABLE DES MATIERES
Ière partie : présentation du projet
1-1. Cadre général………………………………………………………page 9
1-2. Justification du projet……………………………………………...page 10
1-3. Résumé du projet…………………………......................................page 12
1-4. Objectifs du projet…………………………………………………page 14
1-5. Localisation du projet……………………………………………...page 15
1-6. Présentation du promoteur……………………………………........page 15
1-7. Listes des services externes et des collaborateurs du projet……….page 16
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VIème partie : Etude financière
Conclusion
ANNEXE
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Liste des figures et tableaux
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Liste des abréviations et sigles
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Fiche synoptique du projet
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Ière partie : présentation du projet
1-1. HISTORIQUE
Les fruits, les racines, les plantes et autres substances naturelles ont toujours été connus pour
leurs propriétés nutritives, pour leurs vertus curatives mais aussi pour leurs parfums naturels.
La filière des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (phytothérapie) comporte une
grande variété d'espèces (plus de 150) cultivées ou sauvages, qui approvisionnent les secteurs
pharmaceutique, agroalimentaire, cosmétique, ainsi que la parfumerie.
La première est celle au cours de laquelle étaient utilisés des plantes aromathérapies telles
quelles : dans l’alimentation, puis sous forme de macérations et ensuite d’infusions ou de
décoctions.
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La seconde, dans laquelle les plantes aromathérapies étaient brulées ou mises a infusé ou a
macérer dans une huile végétale. A cette époque apparait la notion d’activité liée à la
substance odorante.
Enfin, la période moderne, dans laquelle la connaissance des composantes des huiles
essentielles est prise en compte pour expliquer les activités : physiques, chimiques,
biochimiques, et en récemment, électroniques, des aromatiques végétaux.
L’inde : une des régions du monde les plus riches en plantes aromathérapies et y sont
longues dates dans le traitement des troubles de santé. Les parfums et eaux aromatiques
étaient employés en médecin il y’a plus de 7000 ans. L’inde est le pays d’origine du basilic,
ou il était sacré.
La chine : vers 3500 avant notre ère, le long du fleuve, les bois aromathérapies étaient utilisés
comme encens. Il est probable qu’a la même époque, au même endroit fut découvert le
procédé d’extraction des huiles essentielles à partir de plantes infusées.
Bassin méditerranéen : l’usage des plantes aromatiques occupait une plante prépondérante
aussi bien dans la vie quotidienne que lors des rituels. Il n’est pas toujours aisé, en se fondant
sur les traductions dont nous disposons, de faire correspondre avec précision les noms cités
avec les plantes botaniquement définies aujourd’hui.
Aujourd’hui, la France occupe de très loin, la première place dans l’histoire moderne de
l’aromathérapie. Il convient tout d’abord de rappeler ici le rôle de la région de Grasse dans
l’art de la parfumerie. Les capacités de principales actives de la plantes (alcool, eau,
glycérines végétales, vinaigres aromatiques, huiles végétales à neutraliser les germes est
aujourd’hui indiscutables.
L’aromathérapie scientifique est née à la seconde moitié des années 70 et est effectué par des
chercheurs, des médecins, pharmaciens, biologistes, qui étudient les vertus des plantes
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médicinales. L’aromathérapie scientifique permet de constater, en pratique, les différences
fondamentales existantes entre un produit naturel et une substance artificielle. En effet
l’utilisation d’une essence chimique ne permet jamais, dans des cas similaires, l’obtention de
résultats équivalents à ceux offerts par l’utilisation d’une véritable huile essentielle.
L’aromathérapie ouvre aux médecines naturelles une voie nouvelle vers la reconnaissance de
leur intérêt, de leur valeur, et de leur utilité première pour la santé humaine, animale et
évidemment, végétales.
Justification du projet
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(dépression, maladies infectieuses, diabète…).Dans ce domaine, la phytothérapie est
incontestablement la médecine la plus adaptée pour attaquer le mal à son début.
Par ailleurs, L’aromathérapie est devenue très populaire ces dernières années. La raison de
cet engouement ? Elle se dirige vers des médecines plus douces, avec moins d’effets
indésirables sur l’organisme. Attention cependant l’aromathérapie présente aussi des risques
et des contre-indications, que vous pouvez retrouver en fin d’article. On peut avoir recours à
l’aromathérapie dans de nombreux cas de figure, car les huiles essentielles recouvrent de
nombreuses vertus : Anti-inflammatoire : les huiles essentielles de gaulthérie et de sauge
sclarée peuvent être utilisées diluées dans une huile végétale pour masser une zone
douloureuse, ou diluées dans le bain pour délier les tensions musculaires. L’usage de l’huile
essentielle de sauge sclarée demande quelques précautions : elle ne doit pas être utilisée chez
la femme enceinte, chez l’enfant, ou en cas de fibrome ou de maltose, ou en cas de pathologie
cancéreuse. Elle ne doit pas être confondue avec la sauge officinale, dont l’usage est
particulièrement délicat ; Anti-infectieuse : l’arbre à thé, l’eucalyptus, le lemongrass ou la
cannelle utilisés en inhalation peuvent aider à venir à bout d’un rhume, d’une rhinopharyngite
ou d’une angine, par exemple ; Anxiolytique : l’huile essentielle de lavande vraie a fait l’objet
de plusieurs études*, qui ont confirmé son effet anxiolytique, utilisée en inhalation ou en
diffusion dans la maison ; Antihistaminique : le basilic tropical, la camomille romaine, le
thym à linalol et la camomille matricaire permettent de prévenir ou de traiter les allergies.
Elles peuvent être utilisées en usage interne ou externe. Selon le type d’allergie et l’intensité,
il est indispensable de demander conseil à un professionnel pour trouver la posologie adaptée
à vos besoins. Les huiles essentielles sont de nos jours très utilisées dans le domaine de la
cosmétique. Elles s’incorporent à des formules de nettoyants, de soins hydratants, ou traitants.
C’est à ce stade que l’entreprise AROMA senegalensis group va être créé pour bénéficier
les ressources et vertus de nos plantes afin de partager le goût de la nature et du naturel, la
confiance dans la science pour autant qu’elle est éclairée par le respect de la nature et des
hommes et une aspiration à un art de vivre hédoniste, naturel et engagé dans le respect et le
bien-être de la terre, des hommes et des femmes
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Résumé du projet
Une plante médicinale est une plante utilisée pour ses propriétés thérapeutiques. Cela signifie
qu’une de ses parties (feuille, bulbe, racine, graines, fruits, fleurs) peut être employée dans le
but de guérir. Leur utilisation remonte à des milliers d’années, où l’homme utilisait les plantes
pour se soigner. Les plantes aromatiques sont un ensemble de plantes utilisées en cuisine et en
phytothérapie pour les arômes qu'elles dégagent, et leurs huiles essentielles que l'on peut
extraire. Ces plantes aromatiques sont cultivées selon les besoins pour leurs feuilles, tiges,
bulbes, racines, graines, fleurs, écorce… certaines plantes sont appréciées par leur forte teneur
en parfum.
Pour rendre notre entreprise fonctionnelle, des partenariats seront mis en place avec certains
GIE cités ci-dessus pour qu’ils nous fournissent le riz paddy ou nous louer des rizières
disponibles ainsi avec des fournisseurs d’équipements comme le cas Walo Agri.
Ensuite d’autres rencontres sont menées auprès des commerçants comme le cas de GIE les
grands paysans impliqués dans la commercialisation du riz local pour appréhender les
préférences des ménages et les prix du riz.
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A la suite de ces rencontres, des informations ont été recueillies sur la transformation et le
conditionnement du riz local, sur l’approvisionnement de l’unité de transformation et
commercialisation (UTC) en riz paddy et sur la distribution du produit fini.
Ainsi, l’entreprise GIE SAKHEL junior PADDY développera des activités de marketing
pour essayer de se positionner comme leader sur la transformation et le conditionnement du
riz paddy.
La rizière de Dagana couvre 3000ha et est alimenté par un courant continue et panneau
solaire. Cette rizière est modernisée avec deux pompages (Dagana A et Dagana B)
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Au cours de notre voyage au Walo pour faire une étude sur la transformation et
commercialisation du riz paddy, nous avons rencontré les différentes GIE ci-dessous :
-GIE Noreyni Walo qui font de la transformation artisanale du riz paddy avec une quantité
produite du riz blanc de 40 sacs de tonnes et effectue une vente locale de prix en gros avec
deux types de ventes en sac (en vrac et en trié) dans les grossistes, les boutiques. Ce GIE
effectue le séchage du paddy par voie aérienne (air séchage) ce qui pose un problème
d’espace, de bâche, il est difficile de sécher durant l’hivernage car le sol est mouillé, les
intrants sont chers, pas de soutient, Il rencontre aussi des problèmes techniques liés aux
machines usées, manuelles avec une mauvaise posture ergonomique et absence de certaines
machines comme le pré nettoyage.
-GIE Ndoye et frères qui font de la transformation artisanale avec une quantité produite de
10T par jour et le prix du sac dépend de la période (les prix diminuent durant l’hivernage).
GIE Sakhel : cette entreprise est la reine mère de l’entreprise Sakhel junior paddy qui
présente une rizerie de 10000m2 avec une rizière de 5ha qui a été loué. Ce GIE rencontre des
problèmes d’espace de rizerie, les machines sont anciennes, absence de site de stockage, une
longue durée de rupture de stock, la rizière est trop petite pour produire une quantité
suffisante de riz paddy. C’est dans ce cadre que l’entreprise SAKHEL junior PADDY vient
s’ajouter à cette entreprise afin d’agrandir cette unité (transformation artisanale) tout en créant
une grande unité de transformation automatisée et ciblé les plus gros marché.
GIE Fall et frères et Royal Sénégal : Ce sont de très grandes unités de transformation
modernisées et automatisées. Ils sont en mêmes temps fournisseurs d’équipements de
production. Ils rencontrent tous les deux parfois des problèmes au niveau du matériel de
séchage avec une capacité de 3 fois de séchage dans une journée ce qui pousse à se retourner
à l’ancienne méthode ( air séchage).
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Objectif général : participation à la réalisation de l’autosuffisance en riz au Sénégal et
à la réduction du taux d’importation mais également à la création de main d’œuvre
locale.
Résultats attendus : d’ici 2025, 35 tonnes de riz de qualité supérieur provenant de
SAKHEL junior PADDY seront commercialisées dans le marché sénégalais.
La rizerie de SAKHEL junior Paddy sera basée dans la commune de BOKHOL située au
nord-ouest du pays et fait partie de l’arrondissement de Mbane du département de Dagana et
de la région de Saint-Louis. Le siège social de cette entreprise est à Dakar notamment à la
Cité Alioune Sow. Les raisons de ce choix stratégique pour l’emplacement de cette rizerie
sont l’existence d’une bonne infrastructure qui facilitera l’accès, une ressource en eau propre
à la consommation en quantité et qualité et équipée d’un forage de capacité de production de
20m3 par heure pour une profondeur de 70m d’après une enquête menée auprès des habitants
de BOKHOL , la demande y est forte et l’offre est sécurisée, l’existence de réseaux denses de
groupements féminins et de GIE rompus aux techniques de commercialisation de proximité
(centrale d’achats, « Natt » etc.).
Maimouna Dabo d’origine sénégalaise et âgée de 22 ans, est une étudiante en bachelor en
agro-industrie à Bordeaux Ecole Management (BEM) et titulaire d’un bac+ 3. Sérieuse,
ambitieuse et dynamique, cette fille motivée a une forte volonté d’appliquer ses
connaissances dans l’entreprenariat qui est la clé de la réduction du taux de chômage au
Sénégal. Elle est plus dotée de grandes capacités d’écoute, et d’un bon relationnel, ce qui
facilite le partage des connaissances, l’assimilation des directives, et le travail en équipe.
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Le secteur de l’Agriculture notamment la culture des produits agricoles, la transformation et
leur acheminement vers la commercialisation a toujours été un domaine qui la séduit. Très
intéressée par ce secteur, Maimouna a analysé les contraintes que rencontre la population
sénégalaise à savoir la pauvreté rurale, l’insécurité alimentaire, problèmes des agriculteurs sur
(leurs semences, système d’irrigation et commercialisation), l’insuffisance de certains
produits locaux surtout pour le riz local qui est la céréale la plus consommée au Sénégal.
C’est dans ce cadre avec l’aide de son oncle qui possède une rizerie (dans le département de
Dagana dans la commune de Bokhol) qui rencontre actuellement un problème d’équipements,
de financement, de site de stockage et d’espace de rizerie ; ils se sont penchés sur la
modernisation de l’unité de transformation du riz paddy et de sa commercialisation.
Cette jeune entrepreneuse a pour but d’investir fortement dans la consommation du riz local
afin de réduire le taux d’importation et de promouvoir le riz local. Elle envisage avec son
oncle (qui est un acteur dans la campagne du riz de la vallée du fleuve) de séduire les
consommateurs à travers la bonne qualité du produit avec un prix accessible et bonne une
stratégie de marketing.
L’organisation du travail dans l’unité de production sera assurée par une équipe cadre de cinq
personnes qui seront chargés de veiller au bon fonctionnement de l’entreprise. Elle est répartie
comme suit :
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d’environnement, et d’hygiène. Force de proposition, elle doit apporter des solutions
innovantes afin d’améliorer l’activité. Elle est en même temps la responsable
administratif et financière.
Responsable de l’approvisionnement et de la production : Pour des raisons
stratégiques liées à la nouveauté de notre concept et a une grande attention à la
qualité, une personne a été choisie pour exercer deux fonctions : D’une part
Approvisionnement ou il va conclure tout ou partie des achats de matières premières,
de produits élaborés ou de services nécessaires à la production de l’entreprise et
d’autre part la production , il a en charge l’organisation de l’ensemble de la
production de l’usine .
Responsable commercial : il est garant du chiffre d’affaires et de la marge
commerciale sur le périmètre qui lui est attribué. Il fixe les objectifs, dirige et
accompagne l’équipe commerciale.
03 journaliers :
01 gardien :
Directrice
générale
responsable
Approv/prod
responsable
journaliers gardien
commerciale
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IIème partie : Etude techniques
2-1-1.Présentation de l’UTC
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Décortiqueuse air séchage
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Elévateurs du paddy circuit de l’UTC trieuse automatisé
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Tableau 1 : situation physique et environnementale
Décortiqueur –blanchisseur industriel est conçu pour transformer le riz avec une
production quotidienne du riz blanc. Elle se compose du décapant de paddy, le séparateur de
paddy de pesanteur, le blanchisseur et le polisseur…
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2-1-1-3. procédés technique de production
Le système de fabrication qui sera mise en place sera de type industriel. L’entreprise
SAKHEL junior paddy aura à combiner les travaux techniques et humains pour réaliser la
transformation du riz paddy en riz blanc (entier, intermédiaire, brisé). Le schéma ci-dessous
va expliquer le mécanisme de production du riz blanc dans l’ordre chronologique :
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Figure 1 : transformation du Riz
Réception
Pré-nettoyage
Décorticage Balles
Blanchiment Son
Triage
Brisure
Pesage/
Ensachage
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2-1-1-4. présentation du produit final
Nous proposons différents types de riz : riz intermédiaire, riz brisé, riz entier.
La classification usuelle du riz se fait suivant la taille de ses grains, dont la taille des variétés
commerciale est généralement comprise entre 2,5 mm et 10 millimètres. Nous proposons la
transformation et commercialisation des différents types de riz suivants :
Le riz entier est le riz long grain, mesure au minimum 7 à 8 mm et est plutôt fin. À la
cuisson, les grains gonflent peu, leur forme est préservée et ils ne s'agglutinent
quasiment pas. Ce sont des riz souvent utilisés lors de la préparation de plats
principaux ou comme accompagnement.
Le riz intermédiaire ou le riz à grain médium ou grain moyen, est un riz dont les
grains sont plus larges que le riz long grain (le rapport entre longueur et largeur oscille
entre 2 et 3) et qui atteignent une longueur comprise entre 5 et 6 millimètres. Selon
les variétés, il peut être mangé en accompagnement. Le plus souvent, ce type de riz est
légèrement plus collant que le riz long.
Le riz brisé est le riz à grain court, riz rond ou riz à grain ovale; c’est la variété la plus
utilisée par les ménages sénégalais. Les grains mesurent généralement 4 à 5 mm de
long pour 2,5 mm de large. Ils collent souvent entre eux.
Le riz sera commercialisé sous la marque de Lallis Paddy et nous aurons des sacs de 2kg,
5kg, 25kg, 50kg. Par rapport au design des sacs, par exemple nous avons choisi l’emballage
en papier brillant pour le poids net de 2kg et 5kg avec des étiquettes différents selon les
variétés.
La forme du sac sera rectangulaire et le choix de la variété sahel sera porté pour la variété
sahel 108 car il est une variété à cycle court et à une très bonne qualité de grains d’après
l’étude menée auprès des producteurs de riz paddy notamment mon oncle (fondateur de
l’entreprise SAKHEL).
Par ailleurs nous disposons d’un humidimètre qui nous permet de mesurer le taux d’humidité
du riz paddy. Si le taux est inférieur à 12%, le riz est humide ; s’il est supérieur à 12% le riz
est sec.
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2-1-1-5. capacité de production
Notre unité de production devra produire 5tonnes de riz blanc par mois à la première année.
Notre objectif est de produire 35tonnes à l’an 2025 soit 5tonnes de riz à la première année,
15tonnes à la deuxième année, 25 tonnes à la troisième année et 35 tonnes à la troisième
année.
Responsable de l’approvisionnement et de la
1 250 000 500 000
production
Tableau 2
L’entreprise SAKHEL partage son terrain et constructions avec l’entreprise SAKHEL junior
PADDY. Cette dernière possède 1/3 de l’espace du terrain et des constructions.
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2-2-2. Le matériel d’exploitation additionnel
Quantité Désignation P. Unitaire Montant Total
01 Unité de transformation (Décortiqueur-blanchisseur 5000 000
industriel, Double polisseur, Tableau
densimétrique) capacité de 20 tonnes
Total 5000 000
Tableau 3
Tableau 4
2-2-4. L’aménagement
Quantité Désignation P. Unitaire Montant Total
02 Enseignes lumineuses 40 000 180 000
01 Peinture forfait 300 000
01 Verdissage externe forfait 300 000
Tableau 5
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Tableau 6
Tableau 7
Tableau 8
MOIS SEMAINES
ACTIVITES
1 2 3 4 5 6 7 8
Aménagements et installation
Equipements (location)
Acquisition du stock initial
Exploitation
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Commercialisation
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IIIème partie : Etude du marché
D’après l’étude menée auprès des habitants de certaines zones de la vallée notamment
Bokhol, Saint Louis, Dagana, Richard Toll mais également la région de Dakar, nous nous
sommes rendus compte que les consommateurs ont une préférence très large pour le riz brisé
combinés à une certaines exigences de qualité. En ce qui concerne le riz local, cette exigence
de qualité est basée sur la propreté ce qui est à prés satisfaite dans les conditions actuelles de
transformation et sur l’homogénéité variétale et granulométrique du riz notamment chez les
consommateurs urbains et en particulier à Dakar.
Différents marchés ont été identifiés pour le riz de la vallée notamment le marché Saint Louis
et de la Vallée du fleuve ou ce riz est très apprécié, le marché urbain hors fleuve comme le
marché de Dakar connaissant peu ce riz et exigeant un riz usiné de qualité, le marché rural qui
est moins exigeant. Une analyse plus fine distinguant la brisure locale triée et le riz local non
trié suggère que la brisure locale de qualité s'est vendu à un niveau de prix à peu près
identique à celui de la brisure importée ordinaire, ce qui dénote une bonne acceptabilité du riz
local sur les marchés urbains, à condition qu'il soit correctement usiné, nettoyé et trié.
D’après AFD (Agence France de Développement qui a une de ses agences au Sénégal) sur
l’étude sur la compétitivité du riz de la Vallée du fleuve Sénégal sur les marchés régionaux et
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nationaux, la consommation sénégalaise de riz a progressé régulièrement au rythme de 3.5 %
par an ces 18 dernières années par un triple effet :
La dépendance aux importations de riz est structurelle, même si elle a fortement diminué à
72% depuis 2008 sous le double effet des augmentations de la production nationale et du recul
des importations. En 2021, sous l’hypothèse d’une stagnation des consommations par
habitant, la production nationale de paddy nécessaire pour satisfaire intégralement la demande
sera de 2,5 millions, ce qui suppose de multiplier par 5 la production actuelle.
Ceci témoigne des fortes perspectives que doit saisir la région de Saint-Louis pour développer
sa production. Celle-ci tourne en moyenne autour de 17 % de la demande nationale ; laissant
ainsi une marge importante à saisir. La consommation moyenne de la région tourne autour de
69 458 tonnes. La production locale comble largement ce besoin et parvient même à dégager
un surplus pouvant servir à la consommation au niveau national. Mais ce surplus est trop
faible par rapport à l’importance de la demande nationale. D’où les fortes quantités importées
qui grèvent de plus en plus les réserves en devises du pays.
Un objectif de production de 750 000 t de paddy implique une commercialisation hors Fleuve
de l’ordre de 350 000 t de riz, soit un taux de pénétration de 30%. Les acheteurs sont, pour le
circuit alimentant le marché local, des commerçants locaux, qui revendent le riz sur les
marchés de consommation des villages de la Vallée; pour le circuit alimentant les autres
régions, circuit qui ne s'est développé que très récemment, les acheteurs sont soit des
grossistes locaux, soit des grossistes des marchés de destination, passant souvent par des
intermédiaires sur les marchés locaux. (Source : l-integration publié en 2020) qui est un
journal en ligne de toutes les régions de l’Afrique de l’Ouest.
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- Commerçants – distributeurs : L’étude menée sur le terrain notamment sur le
marché Dakarois montre que les principaux grossistes-distributeurs sont au nombre de
quatre, établis pour la plupart à la rue Raffenel de Dakar, véritable centre de la vente
en gros du riz importé dans la capitale. Ces grossistes-distributeurs traitent des
quantités importantes de riz (de 1000 à 2 000T/semaine), mais aussi d'autres produits
de première nécessité locaux ou importés (sucre, huile, savon,…). Les ventes se
situent 13,9% en
font en général à crédit (le plus souvent d'une dizaine de jours), mais les conditions
peuvent varier selon le niveau de confiance entre les acteurs de la chaîne de
distribution. Le nombre d'acteurs intervenant dans la chaîne de distribution peut donc
varier d'un minimum de trois (importateur, grossiste, détaillant) à cinq ou plus
(importateur, grossiste-distributeur, grossiste, demi-grossiste, détaillant) lorsqu'il s'agit
d'approvisionner les villes de l'intérieur du pays. Les grossistes sont souvent également
propriétaires de camions, ce qui leur permet de cumuler les marges bénéficiaires. Il
conviendra par conséquent de développer une stratégie de commercialisation
appropriée à ces deux classes de consommateurs. Les commerçants qui manifestent
leur intérêt à vendre le riz local en plus du riz importé souhaite qu’un certain nombre
de conditions soient réunies.
Parmi les 7 sur 15 commerçants interviewés, ont manifesté leur intérêt pour la vente du riz
local dans leurs boutiques. La principale raison pour les commerçants qui sont hésitants est la
faiblesse de la demande. En effet ils craignent pour beaucoup la lenteur de l’écoulement du riz
local par rapport au riz importé qui leur procure rapidement des gains. A cela, s’ajoute le prix
la vente locale et sa qualité intrinsèque qui incite peu à sa commercialisation. Par contre, les
commerçants intéressés à vendre ou à continuer à vendre du riz local avouent qu’il y a une
demande croissante (40 %) et le riz local est de meilleure qualité (30 %). Il y a des
commerçants qui veulent tester le marché du riz local avec de petites quantités. Seulement 6,7
% veulent vendre le riz local par patriotisme.
- Points de vente aux consommateurs : Au stade du consommateur final, le riz est très
majoritairement conditionné en sacs de 25 ou 50 kg. Les enquêtes de consommations
disponibles indiquent que le riz importé est, du moins à Dakar, très majoritairement
acheté sur des points de vente de proximité (75% des achats sur boutiques, mini-
marchés et kiosques, et 17% sur les marchés), la distribution moderne (grands
magasins, supermarchés) ne représentant que 5% du marché. Ces mêmes enquêtes
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indiquent que, dans les deux tiers des cas, la fréquence d'achat est inférieure à la
quinzaine de jours, ce qui conduit à penser que la plupart des consommateurs achètent
le riz par sac entier (un sac de 25kg représentant la consommation moyenne
bimensuelle d'un ménage). Les consommateurs les plus pauvres achètent cependant
vraisemblablement plus souvent au micro-détail (à sac ouvert) que par sacs entiers.
Les préférences des consommateurs sont en évolution. Si le riz brisé, essentiellement
importé, est le principal type de riz consommé au Sénégal, le riz entier local entre
aujourd’hui dans les habitudes de consommation.
D’après les articles de PRESSAFRIK (journal en ligne) en 2021, l’offre nationale de riz au
Sénégal est d’environ 430 milles tonnes dont 75% proviennent de la Vallée du fleuve Sénégal.
La mise en marché effective de la production locale tourne autour de 50% de cette offre. La
demande est estimée à près d’1 million de tonnes, ce qui porte le gap de près de 875 milles
tonnes. Avec un taux de couverture inférieure à 15%, les importations sont inévitables.
L’autosuffisance et la compétitivité par rapport aux importations sont les principaux défis de
la filière du riz local.
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Toutefois, le riz « made in Sénégal » commence à se faire une bonne place dans le panier de
la ménagère même s’il est vendu à des prix avoisinant ceux du riz importé. De nombreuses
initiatives privées et un bon compagnonnage public-privé ont donné naissance à des structures
dynamiques.
La transformation du riz paddy en riz blanc est dominée par les grandes unités industrielles
nationales, avec des capacités individuelles pouvant atteindre 80 000 tonnes en 2021. Il existe
trois unités de production à dimension industrielle dans la vallée et qui sont leaders actuel sur
le marché :
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GIE Malal Yoro Gueye : Créé en 1991, le Gie Malal Yoro Gueye fait aujourd’hui la
fierté de Richard Toll. Il est cité en exemple dans le cadre de l’entrepreneuriat
féminin. Pour un financement de 40 millions de F CFA, ce groupe de femmes a pu
monter une rizerie d’une capacité de 38 tonnes de riz par jour, emploie de 60
personnes dans la localité de Richard Toll et respecte les délais de remboursement des
crédits alloués. Ce groupement a débuté par les cotisations de ses membres.
Sur le marché local, le prix moyen du kg de riz parfumé a connu une légère hausse de 1 FCFA
annonce faite par la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques (DPEE). Le prix de
vente au détail du riz local, notamment dans les villes, est ainsi fortement corrélé au prix de la
brisure ordinaire importée.
Pour chaque cas, on distingue selon que le riz est destiné au marché de Dakar ou au marché de
Saint Louis (la différence entre ces deux situations portant essentiellement sur le coût de
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transport et le prix du riz au consommateur). Les coûts sont ceux relevés lors de la mission
d’étude. Le prix du paddy est supposé, dans tous les cas, être le prix moyen de 135 FCFA/kg.
Les prix de détail à Dakar et à Saint Louis sont les prix moyens relevés sur les cinq premiers
mois de l'année par le système d'information sur les prix. Une différence de 40 FCFA/kg entre
le prix de détail du riz décortiqué et celui du riz usiné et trié est appliquée au prix moyen
relevé, conformément à la réalité constatée. Les marges nettes des opérateurs sont calculées
par différence entre prix et coûts (les marges des détaillants, qui permettent de passer du prix
de gros au prix de détail, sont supposées être identiques à celles estimées pour le riz importé.
Les résultats
L'usinage permet de dégager une marge additionnelle par rapport au décorticage, la plus-value
qu'il permet étant très supérieure au différentiel de coût entre décorticage et usinage. Cette
marge additionnelle (de l'ordre de 30 FCFA/kg de riz) est encaissée soit par le producteur soit
par le grossiste, selon que l'un ou l'autre se charge de l'usinage ;
- Le producteur qui transforme son paddy avant de le vendre dégage, comme il est
normal, une marge nette supérieure de 21 à 48 FCFA/kg de riz (selon qu'il décortique
ou qu'il usine) à celle du producteur qui vend son paddy, mais il doit en contrepartie
s'occuper du suivi de l'usinage et de trouver un débouché à son produit ;
- Le grossiste qui achète le riz carreau usine réalise une marge nette (17 FCFA/kg)
légèrement supérieure à celle qu'il réalise sur le riz importé (15 FCFA/kg), ce qui est
justifié par le fait qu'il doit se déplacer et faire transporter son riz ;
- Le grossiste qui achète localement le riz décortiqué ne réalise qu'une marge minime de
5 à 9 FCFA/kg (à moins évidemment qu'il le paie à un prix inférieur au prix moyen
pris comme hypothèse) ; sa marge est beaucoup plus importante lorsqu'il achète du
paddy pour le faire décortiquer ((28 à 32 FCFA/kg), et surtout quand il achète du
paddy pour le faire usiner (61 à 65 FCFA). Il doit cependant, dans ces derniers cas,
partager cette marge avec un intermédiaire chargé de la collecte primaire et se
déplacer à plusieurs reprises pour suivre le décorticage ou l'usinage de son paddy.
Dans la plupart des cas, l'avantage financier n'est pas déterminant, compte tenu des
contraintes engendrées.
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3-3. stratégie commerciale
Les conditions pour atteindre les objectifs en matière de pénétration du marché intérieur
tiennent essentiellement à l’amélioration du système de commercialisation avec les préalables
suivants :
- les grossistes urbains en riz doivent pouvoir s’approvisionner en riz local avec la
même facilité que pour le riz importé, avec des marges similaires ;
- le riz local devra être présent sur le marché tout au long de l’année, ce qui exige, entre
autres, un système de financement des stocks ;
- les rizeries devront être mieux utilisées (et leur capacité augmentée), afin de pouvoir
fournir à ces marchés exigeants un riz propre et trié ;
- la capacité de stockage des rizeries, actuellement très faible, devra enfin être
considérablement développée, notamment pour le stockage de la production de contre
saison. Les campagnes de sensibilisation des consommateurs sur le riz local devront
enfin être poursuivies voire intensifiées.
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Les actions proposées par les commerçants en vue de lever les contraintes liées à la
commercialisation du riz local sont :
- La disponibilité : près de la moitié des commerçants souhaitent que le riz local soit
disponible pendant toute l’année ;
- La qualité : pour les commerçants, la propreté du riz compte beaucoup. Ils souhaitent
que le riz local soit bien sec et bien décortiqué, exempte de toutes impuretés ;
- L’accessibilité : l’ouverture de grands points de vente du riz local dans les villes a été
évoqué par certains commerçants cela permettra de aux petits commerçants de pouvoir
s’approvisionner rapidement et à coûts réduits.
Des tests de mise en marché seront réalisés dans deux villes sénégalaises, Saint-Louis et
Dakar, auprès des femmes vivant en milieu urbain. L’étude consisterait à inciter les
consommatrices des villes à révéler leurs préférences entre les marques internationales et
locales et a mis en évidence des différences de consentement à payer entre deux types de
marques de riz. Pour l’étude, nous allons utiliser une vente aux enchères expérimentale de
type dotation et mise à niveau. Nous allons mis l’accent sur les femmes dans la mesure où, au
Sénégal, ce sont essentiellement elles qui prennent les décisions en matière d’achat de riz.
C’est grâce aux résultats obtenus que nous allons connaitre avec une préférence marquée pour
les marques ayant une identité locale chez les consommatrices sénégalaise vivantes en milieu
urbain et la valeur de la marque SAKHEL junior PADDY en utilisant les couleurs et
symboles de manières judicieuses ; en utilisant de stratégie de marketing ciblée et en mettant
l’accent sur le nom, sur la marque et éviter les interférences.
À l’égard des deux types de consommateurs qui ont été identifiés, la distribution du produit
fini sera assurée par des mini camions qui livrera directement le riz en demi-gros aux
commerçants de la place, ceux-ci assureront la revente aux consommateurs. Il n’y aura ainsi,
qu’un seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur. L’avantage d’un tel système
de distribution est de permettre non seulement de contrôler le prix du produit dans le marché,
mais de réduire aussi le coût que doivent supporter les clients.
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- Les sacs de 50Kg et de 25Kg qui seront acheminés vers un réseau varié constitué de
grossistes et demi-grossistes, spécialisés ou non, faisant, pour une grande majorité, le
commerce d’une gamme restreinte de produits alimentaires de base et de grande
consommation ou offrant, pour d’autres, une gamme élargie de produits alimentaires ;
- Les sacs de 5Kg dans un réseau de supérettes et supermarchés (casino, hypermarché
exclusive, CityDia, etc.) indépendantes pour la plupart et principalement présentes à
Dakar et les principales villes du pays.
Dans le cas des consommateurs domestiques, il est prévu de les atteindre par le biais des
détaillants qui sont installés dans les boutiques des marchés et des quartiers. La proximité de
leurs installations par rapport aux consommateurs, constitue un avantage de grande envergure.
D’autres structures commerciales, tels que les grandes surfaces, les boutiques des stations à
essence et dans le « marché équitable » seront également mis à contribution, afin d’accéder à
la clientèle qui leur est fidèle ou d’ajouté le profit du produit.
Pour ce qui est de la clientèle publique, il va falloir s’appuyer sur les restaurants qui cuisinent
et vendent quotidiennement leurs produits à des clients plus ou moins fidèles. Le produit sera
directement livré à ces deux genres de distributeurs par l’unité de production.
Une bonne stratégie commerciale doit toujours s’appuyer sur une solide promotion auprès du
public. La promotion s’appuiera sur deux médiums, à savoir la promotion directe et les
masses média. Les masses média concernées sont :
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commandes sans se déplacer. Il comportera aussi un service de suivi conso pour que
nos clients aient en temps réel l’état de leurs commandes.
Nous avons identifié deux types de concurrences du marché local du riz : la concurrence avec
le riz importé et la concurrence du riz local au niveau nationale notamment les rizeries et
décortiqueuses nationales et nous allons analyser les cinq forces de Porter de l’entreprise
SAKHEL junior PADDY face à ses concurrents ci-dessus :
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Pouvoir négociation des fournisseurs : pour l’entreprise SAKHEL junior PADDY,
le pouvoir des fournisseurs est peu élevé. En effet c’est normal l’entreprise est
nouvelle par rapport à ses concurrents qui ont déjà existé depuis des années et qui sont
leaders. Par ailleurs, beaucoup de fournisseurs issus des GIE qui se trouvent dans le
département de Dagana et qui ont une très bonne position sur le marché
compromettent de collaborer avec l’entreprise. On négocie avec les fournisseurs pour
avoir un meilleur prix avec une bonne qualité de riz de différents parfums.
Pouvoir négociation des clients : la menace des clients ne serait pas forte car ils sont
nombreux et dispersés. Nous avons ciblé les ménages, les hôpitaux, l’armée nationale
qui ont une préférence pour le riz local en imposant les caractéristiques de qualité du
riz (gout, couleur, parfum, prix d’achat) et les revendeurs comme les grandes surfaces,
les grossistes, les boutiques qui se focalisent sur le prix abordable, la bonne qualité et
respect des délais de livraison. Ces clients exercent tous un pouvoir sur le marché.
Menaces de nouveaux entrants : Pour l’entreprise SAKHEL junior PADDY, la
menace de nouveaux entrants sur le marché est forte. Les nouvelles entreprises
s’implantent sur le marché en se confrontant aux barrières à l’entrée par exemple la
présence de coûts de transfert (financier ou psychologique), que les clients doivent
supporter pour passer du produit d’un fournisseur à celui d’un autre, crée souvent un
obstacle à l’entrée important. Le fait que le nouvel entrant doive assurer la distribution
de son produit peut créer un obstacle à l’entrée.
Produits de substitutions : face aux concurrents comme VITAL l’entreprise
SAKHEL junior PADDY peut apporter un surplus de sa production en riz blanc
notamment elle peut transformer le riz blanc en farine de riz dont elle représente un
apport énergétique important dans une alimentation quotidienne. La farine de riz blanc
est plus digeste et facilite le transit. Il sera donc conseiller d’adapter notre offre pour
endiguer les effets de la farine du riz blanc (baisse des prix, bonne qualité...).
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VI) étude financières et économiques
Rubriques Montant
1. Immobilisations corporelles
Matériel d’exploitation 5 000 000
Matériel de transport 4 800 000
Aménagement local 780 000
Sous total 1 10 580 000
2. Fonds de roulement
Besoins en produits 2 700 000
Besoins en frais
d'administration 5 502 250
Sous total 2 8 202 250
Total 18 782 250
Tableau 9
Tableau 10
ANNEXE
Etape de la transformation du riz paddy
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Structure de système du riz paddy
SYSTEME SYSTEMES SYSTEME partenariat
d’exploitation : environnemental :
Walo agri
Fiche technique et Facteur climatique ;
itinéraire du riz paddy Banque agricole
produit local ;
caractéristiques espace
étudié
AUTOMATISAT
SYSTEME SOCIAL : ION :
Transport
Marché local
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Consommation
Dcy
décortiqueur) = 5%.