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SOMMAIRE :
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET
I-
1. PPROJET
2. PROJET
II-
1. PROJET
2. PROJET
3.
CHAPITRE 2 : ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
I. PRO
1. PRO
2. PRO
II. P
1. PR
2. PR
CHAPITRE 3 : MISE EN ŒUVRE DU PROJET
I –
1. P
2. P
II-
1. P
2. p
CONCLUSION
REFERENCES
INTRODUCTION
Actuellement le nouveau terme à la mode de tout un chacun, des politiciens aux simples
citoyens en passant par les travailleurs et les investisseurs et véhiculé par les médias est « le
développement ». La question qui se pose est ; « pourquoi développer ? ». La réponse n’est
pas toujours assez claire pour dissiper le flou. La plupart d’entre nous rejettent le
fondement même du programme de développement en évoquant le fait de ne pas pouvoir
en tirer le profit. La raison principale est la méconnaissance des problèmes au niveau du
pays et en particulier au niveau de la ville de bangangte. En effet, développement signifie
amélioration de l’économie nationale et de la vie de la population menée par l’Etat pour que
chacun soit en vie favorable. Le développement économique libéral, incite tout le monde à
s’investir dans plusieurs domaines afin de : - d’une part, y participer par la création
d’emplois ; - d’autre part, créer des projets qui cadrent avec les réalités économiques du
pays en particulier de la ville de Bangangte. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi ce
projet qui s’intitule : « PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION ET DE
COMMERCIALISATION D’HUILE ESSENTIELLE D’ORIGINE CITRONNIER DANS LA COMMUNE
RURALE DE BANGANGTE, REGION DE L’OUEST ». Bangangte se trouve particulièrement
privilégié par la nature, car pratiquement tous les végétaux des climats tropicaux aux climats
tempérés poussent dans la zone. Les plantes aromatiques constituent l’une de ses
ressources naturelles avec les multiples espèces qu’elles renferment. L’exploitation de ces
plantes par la science et la technologie des huiles essentielles ont alors été entreprise
depuis des années En premier lieu, ce projet contribue au développement intégré de la ville
de Bangangte. En deuxième lieu, ce sujet permettra de mettre en pratique les connaissances
théoriques acquises dans notre cours de gestion et création d’entreprise ainsi que notre
cours de marketing dans la filière ingénierie financière et actuariat. Les difficultés
rencontrées ont été de mener une étude de marché exhaustive. Cependant, nous avons
collecté un certain nombre d’information qui permet tant de progresser dans notre objectif
et non de faire une marche arrière. Nous tenons à mener à bonne fin ce projet et si notre
étude aboutit comme nous le souhaitons à sa faisabilité et à sa rentabilité, rien ne peut plus
nous arrêter et nous empêcher d’apporter notre contribution au développement de cette
ville. La méthodologie adoptée est celle de l’observation participative. Elle consiste d’abord
en une descente sur terrain pour déterminer la future unité de production et de
commercialisation. De plus, nous avons eu des entretiens avec les autorités locales, les
exploitants privés des citronniers, les opérateurs économiques et les paysans. Le traitement
des informations et pour l’application de nos connaissances acquises, nous allons
développer cet ouvrage en trois parties distinctes mais dépendantes. La première partie
sera consacrée à l’identification du projet. Elle comprend trois chapitres traitant
successivement la présentation du projet, l’étude de marché et la théorie générale sur les
outils et sur les critères d’évaluation du projet. La seconde partie présentera la faisabilité du
projet en analysant la politique et les stratégies marketing du projet, la technique de
production, la capacité de production envisagée ainsi que l’étude organisationnelle. Quant à
la troisième partie, elle fera l’objet de l’évaluation économique et financière du projet
relative aux investissements, à l’étude de faisabilité et de rentabilité financière du projet et
son évaluation au niveau des différents points de vue. Une conclusion générale clôturera
notre travail de recherche.
Dans cette section, nous allons essayer de présenter quelques notions concernant l’huile
essentielle.
1.1. Historique
Historiquement, les herbes aromatiques ont été utilisées pendant l’antiquité pour
nettoyer et soigner le corps tant que l’esprit. Les eaux aromatiques et les résines
apparaissent dans les cérémonies et les rituels. On ignore l’origine des connaissances
empiriques sur les vertus curatives des plantes. Un français le docteur Jean VALNET
s’intéressa aux propriétés curatives des huiles essentielles après les avoir utilisé pour
soigner les blessures des soldats durant la seconde guerre mondiale. Cependant, la
réintroduction de l’usage de l’huile essentielle eut lieu les années 1900 avec le travail
d’un chimiste français RENE MAURICE GETTEFOSSE qui fut le premier à donner le nom
d’aromathérapie. L’étude approfondie de la propriété des huiles essentielles aboutit à
une reconnaissance officielle de la valeur thérapeutique de ces derniers. Actuellement,
les recherches se sont accélérées dans des hôpitaux et des universités, à travers le
monde et les résultats nous permettent de mieux connaître la nature des huiles
essentielles et nous rendent plus conscients de leurs forces exceptionnelles. Si tels sont
les avantages procurés par les huiles essentielles, les questions qui se posent sont les
suivantes : - dans quelle partie de la plante peut-on extraire l’huile essentielle ? -
quelles sont les techniques d’extraction couramment utilisées ? - quelle place occupe-t-
elle la filière huile essentielle au sein de l’économie nationale ? Avant de répondre à
toutes ces questions, nous allons définir ce que c’est « huile essentielle »
1.2. Définition
L’huiles essentielles sont des mélanges des substances chimiques volatiles extraits de
différentes parties des plantes, à savoir, les fleurs, les écorces, les feuilles, les tiges ou
les graines du citronnier. L’huile essentielle est constituée des molécules complexes et
peut contenir jusqu’à plusieurs centaines des composantes chimiques naturelles
comme les alcools, les esters les cétones, les phénols et les aldéhydes. Citons quelques
exemples : - l’huile essentielle de l’écorce pour la cannelle - l’huile essentielle des
feuilles pour les citronniers et pour les ratissera - l’huile essentielle de la racine pour le
vétiver - l’huile essentielle du rhizome pour le gingembre
Source : Auteur
Bangangte est une ville pas très vaste d’une grande richesse floristique. Notre ville est
remarquablement dotée par rapport ailleurs. Cependant, la déforestation menace les
zones vertes de Bangangte. Actuellement, les huiles essentielles sont utilisées dans
divers domaines : - dans l’industrie agroalimentaire : les flaveurs sont les principaux
constituants de milliers de condiments alimentaires. Le nectar, le sirop, … sont utilisés
dans la confiserie, la biscuiterie, les glaces et la confiturerie ; dans la pharmacologie ;
l’huile essentielle a de pouvoir antiseptique et antimicrobienne. Les baumes aussi ont
été utilisés contre certaine septicémie, la dysenterie amibienne et affection pulmonaire.
En outre, elle dispose encore des propriétés antitoxiques et parasiticides.
Source : Auteur
Source : Auteur
L’étude de marché constitue le point de départ de l’analyse du projet car sans demande
suffisante, notre projet n’a pas de base économique. Dans ce chapitre, nous allons étudier le
marché proprement dit, analyser la concurrence procéder à la proposition d’un plan
marketing que nous comptons adopter.
Pour pouvoir écouler les produits, il faut connaître le marché potentiel. Une étude sur ce
sujet doit s’imposer, d’où notre élaboration sur cette section.
- les produits de l’entreprise figurent parmi les produits dont le niveau de la demande ne
cesse de s’accroître dans les pays riches.
- l’huile essentielle en provenance de Bangangte offre des avantages particuliers sur un plan
de la concurrence, car il s’agit d’un produit de qualité 100% naturel et respectant les normes
écologiques.
1.1.3. Cibles
L’unité de production et de commercialisation écoule les produits dans la localité, aussi les
exporte dans des pays qui en ont un fort besoin. Par ailleurs, c’est l’occasion de promouvoir
l’image de Bangangte dans d’autres pays et ville qui n’y travaille pas directement.
Cependant, le niveau de revenu moyen ne saurait être un critère exclusif de choix des
personnes cibles. D’autres éléments sont à considérer :
- les répartitions plus ou moins égalitaires de revenu conduisent à des besoins différents.
Dans cette sous-section, nous allons présenter les circuits commerciaux, informer sur
l’évolution du marché et décrire les opérations de distribution d’huiles essentielles de
citronnier.
- purification par des méthodes physiques des huiles essentielles ou des oléorésines
- travailler avec une société qui importe nos produits. Cela assure un débouché commercial
et permet aussi à l’unité d’obtenir des tarifs intéressants puisque c’est sans intermédiaires
- travailler avec des grossistes, des négociants courtiers qui sont insérés sur le marché et qui
connaissent déjà les clients potentiels. En revanche, ces intermédiaires n’assurent pas de
débouchés sûrs aux produits et servent généralement sur les marchés internationaux. Ils
cherchent des meilleures conditions et risquent de se détourner de l’offre de Bangangte par
la recherche permanente de maximisation de bénéfice.
Pour situer l’offre locale, nous avons ici un tableau qui montre l’évolution annuelle des
exportations.
Pour les huiles essentielles, la valeur des échanges commerciaux entre Bangangte et ses
partenaires commerciaux s’est considérablement accrue entre 2009 et 2015. Cependant,
ces essors se sont momentanément bloqués au premier semestre de l’année 2008.
Dans cette rubrique, nous essayons d’analyser la situation de la demande d’huile essentielle.
Source : Auteur
Tableau n° 2 : Evolution annuelle d’huile essentielle d’origine citronnier (en valeur) ANNEE
Années
2007 0.48
2008 0.3
2009 0.98
2010 0.7
2011 1.4
2012 0.6
2013 1.83
2014 1.9
2015 1.2
Nous allons procéder à l’identification des concurrents afin de déterminer les contraintes et
l’opportunité offerte par les marchés. L’étude menée nous conduit à identifier deux sortes
de concurrents entre autre :
Nous avons trouvé comme concurrents directs les entreprises qui fabriquent de produits
similaires ceux de l’entreprise. Ce sont donc l’ensemble des entreprises locales.
2 : Marché
- la fixation du prix. En économie, le plus difficile est la détermination du prix d’un produit à
vendre. Il faut étudier en fonction de plusieurs facteurs, par exemple, les revenus moyens
des parents, les investissements et les charges engagées au moment de la création Un
citron sera vendue entre 50FCFA ET 150FCFA pour un cout de production par plante de
375FCFA environ. Sachant qu’il faut 4 à 5 mois de travaux en pépinière pour produire une
plante de moringa qui soit commercialisable. Le bénéfice d’une plante vendue varie entre
275FCFA à 1625FCFA.
Les graines de moringa seront vendues en kilogramme car un kilo sera vendu entre 20000fcfa
et 30000fcfa selon la production et la période.
La poudre de moringa sera vendue en kilogramme entre 6500fcfa et 32800fcfa
- la stratégie de distribution : la distribution de nos produits se fera dans les points de ventes,
les grossistes (industries pharmaceutique et agro-alimentaire) avec la possibilité de rendre
disponible les produits bord champ ou de livrer directement sur nos différents marchés.
-La promotion sur notre page Facebook pour nous permettre de s’attaquer au marché de petits
consommateurs.
-A la fin de chaque campagne nous primerons notre meilleure grossiste avec des ristournes et
des cartes de fidélités qui donnent droit à des rabais allant jusqu’à 30%
La faisabilité du projet dépend en partie des conditions techniques dans lesquelles il évolue.
Les techniques culturales du citronnier, les besoins en matériels et infrastructures, le mode
d’extraction d’huile essentielle, le contrôle de qualité et le coût de production font l’objet de
ce chapitre.
1.2. Bouturage
La nutrition minérale et l’état phytosanitaire des pieds mères sont des facteurs
déterminants dans la réussite du bouturage. Au fur et à mesure du vieillissement des pieds
mères, on observe généralement une diminution de l’aptitude à l’enracinement. Les
boutures mesurent 12 à 20cm de long, c'est-à-dire 7 à 10 nœuds avec leur base sectionnée
en biseau juste en dehors d’un nœud. Elles sont mises en pépinière pendant 5 à 7 semaines
pour l’enracinement. Préparation de la plate-bande Choix du terrain : la pépinière est faite
sur le sol exondé de Bassamba près d’une source d’eau. Les différentes opérations sont :
- défrichement du terrain
- émottage
- tamisages pour avoir des terres fines permettant une aération favorable et une facilité du
développement des racines. Le tamis fait un angle oblique par rapport à la longueur de la
plate-bande. Il est supporté par deux branches de bois. Les terres sont lancées sur le tamis
à l’aide de la bêche. De ce fait, les terres fines traversent le tamis et tombent sur un côté
tandis que les grosses particules et les débris de végétaux restent sur l’autre côté. Le tamis
est déplacé à une autre position le long de la plate-bande au fur et à mesure des travaux.
- reconfection de la plate-bande
- premier arrosage
- création des lignes de semis : une ligne se fait à l’aide d’un bâton en bois placé sur la
largeur de la plate-bande. En appliquant une certaine force sue le bâton, un petit canal ou
ligne de semis est formé. L’écartement entre ligne est de 8cm à peu près
- entretien : il se limite à l’arrosage tous les deux jours et à l’arrachage des mauvaises
herbes. La durée du séjour sur la pépinière est de deux mois. Après ce délai, on effectue
l’arrachage et l’habillage des plants destinés à la plantation. La pépinière se résume dans le
tableau suivant
1.3. Plantation
Elle se fait un trou avec :
1.4. Entretien
La culture du citronnier nécessite des entretiens minutieux durant son développement, de
la préparation du sol jusqu’à la mise en bouteille. Mais, nous allons parler de l’entretien de
la culture. La pépinière doit être ombragée et arrosée régulièrement. Les températures
optimales y sont de 22 à 27°C le jour et de 15°C la nuit. Le remplacement des manquants se
fait entre 45 à 60 jours après la plantation et éventuellement après chaque récolte.
L’intensité de remplacement dépend du taux de reprise sur plantation. Ce taux est lié à
divers facteurs :
- la date de plantation
1.5. Récolte
La première coupe se fait 6 à 8 mois après la plantation. Le rendement par coupe est de 30
à 40 tonnes/ha. On peut établir les tableaux ci-dessous suivant le calendrier cultural du
citronnier.
Operations A S O N D J F M A M J J
Pépinière
Préparation du sol - -
Préparation des - - -
boutures
Mise en place des - - -
boutures
Plantation
Préparation du sol - - -
Fertilisation de fond - - -
Arrosage - - -
Transplantation - - - -
Désherbage/sarclage - - --
Remplacement des
manques
Récolte - - - -
opérations A S O N D J F M A M J J
Fertilisation - - - - - - - -
Désherbage/sarclage - - - -
Remplacement des - - - - - -
manques
Récolte - - - - - -
La récolte de matière végétale pour les années ultérieures se fait généralement en raison
de 4 mois (3coupes/an) mais notre étude et pour être pessimiste, nous avons prévu deux
coupes par an. Si l’eau est disponible et suffisante (irrigation d’appoint/crachin hivernal),
toute coupe est suivie de la préparation et la mise en place des boutures
1.5. Compostage
Le compostage transforme les déchets végétaux en humus. La fabrication du compost suit
les étapes suivantes :
- la mise en tas
- les entretiens (arrosage et recoupage) et contrôle. Nous pouvons résumer ces opérations
culturales du citronnier dans le tableau ci-après : Tableau n° 45 : Résumé des opérations
culturales du citronnier
Ils sont généralement constitués par les matières premières, les matériels consommables,
les matériels et équipements nécessaires aux collectes, préparation et traitement préalable
des matières premières à l’extraction proprement dite et aux diverses infrastructures
nécessaires pour le bon fonctionnement du projet.
La matière première n’est autre que les feuilles de citron à partir de laquelle on va procéder
à l’extraction. Elle est très fragile et il importe d’imposer une discipline stricte durant la
récolte, le stockage et le transport des matières de façon à préserver le potentiel (qualitatif
et quantitatif) des végétaux à traiter. Durant l’exploitation, on distingue deux sortes de
matière consommable : l’eau et le combustible. Les combustibles sont des bois ou déchets
des plantes ayant subi une distillation. Il faut environ 30kg de ces matériaux par heure de
chauffage.
- une cucurbite en inox dans laquelle sont placées les matières premières (intégré à la
chaudière)
- un chapiteau relié avec le condensateur par un col de cygne permettant la liaison entre la
cucurbite et le réfrigérant
2.3. Infrastructures
3.1. Utilisations
L’essence des feuilles de citronnier ressemble à celle de rose qui coûte 2 fois plus cher. Les
parfumeurs utilisent beaucoup cette essence « à bon marché » qui, d’ailleurs se marie bien
avec celle de vétiver et de patchouli. Toutes les trois figurent parmi les principaux produits
de la parfumerie actuelle. Dans chaque type de parfum, le « nez », c'est-à-dire, l’homme ou
la femme qui utilise son talent pour composer des parfums classe les huiles essentielles et
les produits synthétiques à utiliser en trois notes : note de tête, note de cœur, note de fond.
La note de tête correspond à l’odeur qui s’évapore rapidement et que l’on sent pendant les
cinq premières minutes. La note de cœur est l’odeur que l’on sent pendant quelques
heures. La note de fond est celle qui peut rester assez longtemps. L’odeur du citronnier est
plus forte que celle de la rose. En note de tête, le citronnier confère à la qualité d’un parfum
masculin et en note de cœur et de fond, il est utilisé pour les parfums féminins. La présence
de l’essence dans les feuilles du citronnier nous incite à choisir le principe d’extraction relatif
aux huiles essentielles
3.2. Principe
Les huiles essentielles sont localisées dans la plante, dans des poches à huile, de glandes à
huile ou de poiles glandulaires. Elles sont formées de composées odorants et volatiles.
Chaque substance possède un point d’ébullition déterminée et élevée (de l’ordre de 150 à
300°C) ainsi qu’une pression de vapeur définie. Parmi les différents procédés d’extraction, «
l’entraînement à la vapeur » s’avère la technique la plus simple, à faible coût, et permet
l’obtention de produits de qualité excellente. Ainsi, l’entraînement à la vapeur d’eau, une
des techniques d’hydro distillation sera appliquée pour ce projet. L’entraînement à la
vapeur est un procédé qui consiste à utiliser la vapeur d’eau pour entraîner les huiles
essentielles hors des poches sécrétrices du matériel végétal : l’eau est portée à ébullition, la
vapeur émise entraîne avec elle les huiles volatiles. Le mélange eau huile se condense
ensuite par un échange thermique au niveau d’un réfrigérant. L’huile essentielle et l’eau
florale sont recueillies dans un essencier et sont séparées par différence de densité.
2. 3. Techniques de production
Après analyse des différents procédés d’extraction, nous avons opté la technique
d’extraction par entraînement à la vapeur étant donné les avantages de son utilisation : -
Les matériels d’extraction peuvent être confectionnés à Bangante
- Le coût de production est faible Cette technique permet d’obtenir des produits de qualité
et d’optimiser les rendements. Le schéma suivant récapitule la technique de production
proposée pour l’extraction.
3.4. Conditionnement
- les emballages métalliques (fût, tonnelets, bidons, estagnons), étanches, neufs, propres,
secs et n’ayant aucun produit susceptible d’altérer la qualité et l’odeur de l’huile essentielle
- les matières plastiques : pour l’huile essentielle de citronnier, les emballages métalliques
doivent être en fer parfaitement étamé, vitrifié ou galvanisé, en cuivre, en fer blanc ou en
aluminium. Les récipients en verre de toute capacité ou de toute forme à condition qu’ils
soient assez résistants contre les bris et opaques à la lumière. Pour notre cas, nous avons
opté des fûts en inox pour le stockage au niveau de l’usine et des emballages plastiques
pour l’exportation.
- déceler la falsification ;
- les conditions des stockages. Des contrôles de qualité seront effectués systématiquement
sur tous les produits obtenus.
Le calcul des coûts suivants se fait pour un hectare (1ha) de superficie. Théoriquement, la
densité des plantations est de 2 000pieds/ha mais il faut prévoir 25% de manquants, soit
500 plants. En plus, sur pépinière, le nombre de plants morts est de 10% (sur les 2 000
plants nécessaires pour un hectare) soit 200 plants. Au total, le nombre de boutures à
prévoir est de 2 000pieds/ha. Or, nous avons une superficie de 20ha pour la plantation,
donc le nombre devient 40 000 pieds à prévoir.
5.1. Coût de la pépinière
Le coût de la pépinière se fait tous les cinq (5) ans lors du renouvellement de la plantation.
Donc, le coût de la pépinière pour 20ha sera de : 30 000 x 20 = Ar 600 000.
Le coût des intrants agricoles pour une superficie de 20ha sera de : 520 000 x 20 = Ar 10 400
000
L’analyse du prix du produit est très importante car elle nous permet d’établir une prévision
sur le chiffre d’affaires en fonction de la qualité produite. Dans ce chapitre, nous allons voir
la capacité de production de l’unité avant de passer à la détermination de son programme
de production et de vente.
Le programme de production dans cette optique s’échelonne sur 5 ans. Il est à noter qu’en
principe, une tonne de matières vertes fournit 1kg d’huile essentielle. Un hectare peut
fournir 25 à 35 tonnes de matières vertes par coupe. Nous pouvons donc dresser le tableau
suivant montrant le programme de production de l’unité sur cinq ans.
Il représente les chiffres d’affaires de l’unité dans cinq ans successives. D’après la variation
de prix sur la statistique des exportations depuis l’an 2005, le prix du Kilogramme varie de Ar
120 000 à Ar 160 000. Ici, on évalue notre prix à Ar 140 000.
Nous avons déjà vu que les pieds mère nécessaire pour une surface de 20ha que l’unité va
exploiter est de 1 100 000. Les dépenses concernent les intrants agricoles et les différents
coûts de production. Nous considérons que les dépenses qui se font avant l’exploitation
constituent les frais de pré exploitation. Ils seront à financer avec les investissements
initiaux. Ces coûts s’élèvent à 10 400 000 + 31 700 000 = 42 100 000.
Ces coûts sont considérés comme le frais de développement immobilisable.
Les matières premières sont constituées par les intrants et les emballages. Le coût des
intrants est déjà calculé et il nous reste de calculer le coût des emballages nécessaires.
Pour le conditionnement, l’unité envisage d’utiliser deux types d’emballages :
- des fûts en inox (50l) pour le stockage au magasin avec un prix unitaire de 50 00
- des emballages en plastiques OKPLAST CAM (25l) avec un prix unitaire de 10 00. La
prévision des emballages pour cinq ans se présente comme suit : (Quantité en Kg et
montant en FCFA)
Tableau n° 45 : Prévision des emballages pour cinq ans initiaux.
Pour les fûts en inox, l’unité a besoin de 30 fûts à la cinquième année. Pendant les années
précédentes, ces fûts sont déjà achetés, il n’y aura pas donc acquisition à la cinquième
année. L’unité acquit chaque année d’exploitation la quantité des matières plastiques qui
correspond à la production annuelle.
Section 1 : ORGANIGRAMME
II.2.1. Gérant
Cette fonction est une fonction très importante au niveau d’une société. Elle est à la tête
d’une entreprise en assurant : - l’élaboration de la politique générale et des stratégies de
l’unité - la recherche de financement nécessaire - l’harmonisation et la coordination des
tâches - la gestion des ressources humaines - les relations à l’extérieur - la coordination des
tous les services de l’entreprise - la signature des décaissements et la vérification des
encaissements Le Gérant assure le bon fonctionnement et la vie entière de la société.
Ce service occupe :
- l’élaboration et l’assurance des politiques commerciales
- la communication avec les circuits commerciaux
- la relation avec les établissements de contrôle de quantité
- la tenue de fiche de l’évolution du marché
- l’information sur les technologies modernes
- la responsabilité de contrôle de l’impact de ses communications
- la réalisation de toutes les études sur les besoins des consommateurs, les prix
- la conception et la mise en œuvre de la stratégie de communication globale de l’unité
2.3. Attribution du personnel
2.3.1. Gérant
Il assure les fonctions du gérant décrites précédemment. Il doit être un meneur d’homme
pouvant conduire et améliorer l’activité de l’unité, capable de négocier et de gérer. Il doit
avoir des connaissances techniques et politiques d’une entreprise. Il se situe à la tête de
l’organigramme.
Un responsable commercial assure les fonctions sus citées. Il doit avoir un diplôme
supérieur en marketing et une très bonne maîtrise de la langue française et anglaise. Il doit
avoir aussi le sens de communication, de négociation et de l’organisation
Tableau : Le tableau suivant montre les charges de personnel de l’unité dans les cinq
premières années
postes Salaire Charges annuel du personnel
mensuel
A1 A2 A3 A4 A5
Gérant 500 000 6 000 000 6 000 000 6 000 000 6 720 000 6 720 000
Secrétaire 150 000 1 800 000 1 800 000 1 800 000 2 016 000 2 016 000
Responsable 200 000 4 800 000 4 800 000 48 00 000 5 376 000 5 376 000
commercial
Responsable 250 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 360 000 3 360 000
administratif et
financier
Responsable 200 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2688 000 2688 000
culturel
Responsable de 200 000 2 400 000 2 400 000 2 400 000 2688 000 2688 000
l’extraction
Planton 100 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 344 000 1 344 000
Gardien 100 000 1 200 00 1 200 000 1 200 000 1 344 000 1 344 000
Femme de 100 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 344 000 1 344 000
ménage
total 24 000 000 24 000 000 24 000 000 26880 26880
000 000
CNaPS 13% 3 120 000 3 120 000 3 120 000 3 494 400 3 494 400
OSIE 1% 240 000 240 000 240 000 268 800 268 800
Total des 3 360 000 3 360 000 3 360 000 3 763 000 3 763 000
charges couts 250 000
formation
Total des 3 360 000 3 360 000 3610 000 3 763 000 3 763 000
charges
générales
Une augmentation de salaire de 12% est prévue en quatrième année pour chaque
personnel.
Nous sommes arrivées dans la troisième partie de notre étude où nous allons voir :
Le coût des investissements
L’illustration des états financiers du projet
L’évaluation du projet
Dans notre étude, nous allons présenter la signification, les facteurs déterminants
et le schéma de l’investissement
Mais on peut parler aussi d’investissements financiers matérialisés par des achats de titres
des placements ou des prises de participation. Ce type d’investissement n’entre plus dans
notre projet, du moins pour nos études pendant cinq années.
Selon le PCG 2005, les immobilisations incorporelles valant FCFA 4 800 000
Ces terrains mesurent 20Ha qui ont évalué à FCFA 80 000 000
Le total de l’apport comprend les 45% des besoins au commencement du projet. En effet,
40% du 183 800 000 = 73 520 000 FCFA. Le promoteur de projet consacrera cette somme
FCFA 73 520 000 pour le capital social de l’unité.
Ce sont des états financiers établis pour chaque situation de fin d’exercice. En fait, ce sont
des comptes de résultats de l’exercice et un état de l’avoir net relatif à l’exercice. Pour
l’étude de ce projet, les comptes de résultat à étudier sont ceux des cinq exercices. Ces
comptes de résultats se présentent par nature et par fonction. Mais nous nous limitons par
les comptes de résultat par nature
Tableau n° 45 : Compte de résultat prévisionnel par nature du Projet