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3
FRACTIONS
1) Vocabulaire
Définition 1.1
a
désigne une fraction si a est un entier et si b est un entier non nul.
b
4 1
Une de nos premières constations : , c’est aussi 4 fois .
3 3
1
a s’appelle donc le numérateur ou Zähler : il compte le nombre de fois que la fraction est présente
b
a
dans .
b
En disant « quatre tiers », on fait appel au tiers pour « nommer » notre fraction, donc b s’appelle le
dénominateur ou Nenner de la fraction.
Exemples 1.1
15 1, 5 1, 5
est une fraction, mais et sont seulement des nombres en écriture fractionnaire.
18 18 1, 8
22 44
Tout nombre entier peut s’écrire sous forme de fraction. 22 = = etc...
1 2
2) Fraction et partage
4
Comment colorier les quatre sixièmes (= ) d’un disque ?
6
I On partage le disque en six parts égales. (Appel au dénominateur 6.)
I On colorie quatre parts sur les six. (Appel au numérateur 4.)
Règle 3.1
Pour lire une fraction, on lit d’abord le numérateur, puis le dénominateur en ajoutant le suffixe
« ièmes ».
Exemples 3.1
4 3
se lit quatre septièmes, se lit trois dixièmes. Exceptions : un demi, un ou deux tiers, un quart.
7 10
4) Nombre fraction
Définition 4.1
a a
La fraction est le nombre qui, multiplié par b, donne a. Soit × b = a.
b b
Règles 5.1
I Si le numérateur est inférieur au dénominateur alors la fraction est .....................
I Si le numérateur et le dénominateur sont égaux, alors la fraction est ..................
I Si le numérateur est supérieur au dénominateur alors la fraction est .....................
Exemple 5.1
11 14 17
Comparer les fractions , et à 1.
14 14 14
11
I est .................................. car le ..................... est ..................... au ........................
14
14
I est .................................. car le ..................... est ..................... au ........................
14
17
I Écrivons la dernière phrase avec des symboles mathématiques : > 1 car >
14
Règle 6.1
On effectue la division euclidienne (ou division entière) du numérateur par le dénominateur. On
obtient un quotient entier qui correspond à la valeur approchée à l’unité par défaut du quotient.
(Et la borne droite de l’encadrement ? Eh bien c’est tout simplement celle de gauche augmentée de 1.)
Exemple 6.1
68
Encadrer la fraction par deux entiers consécutifs ? (Consécutifs = qui se suivent.)
9
6 8 9
On effectue la division euclidienne de 68 par 9.
5 7
68 68
7 est la valeur approchée à l’unité par défaut du quotient donc 7 < < 7 + 1, d’où l’encadrement
9 9
68
7< <8
9
(Remarque. On ne nous posera la question que si le reste est non nul. En effet, si la division « tombe
juste », le quotient est déjà un entier. Il est alors inutile de l’encadrer (par d’autres entiers).)
Règle 7.1
Toute fraction peut se décomposer en une somme d’un entier et d’une fraction inférieure à 1.
(De même que le reste de la division est inférieur au diviseur.)
Exemple 7.1
68
Décomposer la fraction en somme d’un entier et d’une fraction inférieure à 1.
9
6 8 9 68 5 5
Donc = 7 + où < 1.
5 7 9 9 9
Exemple 8.1
5 22
Sur une demi-droite graduée, comment placer les points A et B d’abscisses respectives et ?
6 6
Pour placer les points A et B sur une demi-droite graduée, on choisit une longueur unité que l’on
1
partage en six parts égales. Chacune de ces parts correspond donc à unité.
6
5 1
I Pour placer le point A, on utilise = 5 × et on reporte cinq sixièmes à partir du point O (qui
6 6
a pour abscisse le nombre 0).
4
I Pour placer le point B, on peut procéder de la même façon, ou utiliser la décomposition 3 +
6
22
de , en reportant quatre sixièmes après 3.
6
Règle 9.1
Tout nombre décimal (et donc également tout nombre entier) admet une écriture fractionnaire.
423
Par exemple 4, 23 s’écrit .
100
10 4
Mais la réciproque n’est pas vraie : des fractions comme ou ne sont pas des nombres décimaux.
3 7
On constate en effet que leur écriture décimale est infinie.
4, 0 0 0 0 0 0 0 0 7
5 0 0,57142857
1 0
3 0
2 0
6 0
4 0
5 0
1
0, 571428 ≈ 0, 571428888... ?
(Retenons que pour une valeur arrondie, le symbole est ≈, et pour une valeur exacte c’est =.)
Règle 10.1
I Un quotient ne change pas quand on multiplie son numérateur et son dénominateur par un
même nombre non nul.
a a×k
=
b b×k
(Comme équivalent de « einen Bruch erweitern », nous pouvons dire « déployons avec k ».)
I Un quotient ne change pas quand on divise son numérateur et son dénominateur par un même
nombre non nul.
a a:k
=
b b:k
(L’équivalent français de « kürzen » est « simplifier par k ».)
Règle 10.2
Simplifier une fraction, c’est trouver une fraction égale dont le numérateur et le dénominateur sont
plus petits.
Exemple 10.1
60 60:2 30 60 30 × 2 30
En écrivant = :2 = , ou = = ,
24 24 12 24 12 × 2 12
60
on dit qu’on a simplifié par 2, ou qu’on a réduit cette fraction.
24
Définition 10.1
Une fraction qu’on ne peut plus simplifier est dite irréductible.
Exemple 10.2
60 60 30 30:6 5
Rendons irréductible. = = = .
24 24 12 12:6 2
60 30
Les fractions et sont réductibles. (Ne sont pas irréductibles.)
24 12
5
La fraction est irréductible. (5 et 2 n’ont pas de diviseur commun. S’ils en avaient eu un, nous
2
aurions encore simplifié par lui.)
Règle 11.1
b
Pour multiplier un nombre a par une fraction (avec c , 0), on peut :
c
I calculer le quotient de b par c puis multiplier le résultat par a
I ou calculer le produit de a par b puis diviser le résultat par c
I ou calculer le quotient de a par c puis multiplier le résultat par b
On a donc les égalités suivantes.
b a×b a
a× = = ×b
c c c
Exemple 11.1
7
Calculons 12 × de trois façons.
4
7
I 12 × = 12 × 1, 75 = 21 : oui mais n’est-ce pas un peu compliqué ?
4
7 12 × 7 84
I 12 × = = = 21 : au moins on n’a pas eu de virgule. Y a-t-il mieux ?
4 4 4
7 12
I 12 × = × 7 = 3 × 7 = 21 : cette façon était (ici) la plus simple !
4 4
3 15
Remarque : on n’obtient pas toujours un entier ou un décimal. Par exemple 5 × = .
7 7
Règle 11.2
Prendre une fraction d’une quantité, c’est multiplier la fraction par cette quantité.
Exemple 11.2
Une cycliste fait un trajet de 65 km dont les trois cinquièmes sont en montée.
Quelle est la longueur de la montée ?
12) Pourcentages
I Appliquer un pourcentage
Règle 12.1
x
Considérer x % d’un nombre, c’est multiplier ce nombre par .
100
Exemple 12.1
P. 87 n°50. La grande salle d’un cinéma de quartier a 175 places. Lors de la projection d’un
film, la salle est remplie à 76%. Combien y a-t-il de spectateurs à cette séance ?
×
76% de 175 = × = = = spectateurs.
100 100 100
I Pourcentages particuliers
Règle 12.2
10 1
Prendre 10 % d’un nombre, c’est en prendre le dixième. En effet, = .
100 10
Prendre 50 % d’un nombre, c’est en prendre la En effet,
Règle 13.1
a c
Pour multiplier la fraction par la fraction , on multiplie tout simplement les numérateurs entre
b d
eux, ainsi que les dénominateurs !
a c a×c
× =
b d b×d
Exemples 13.1
2 14 ×
× = =
3 5 ×
Remarque. Pour éviter de trop grands dénominateurs, il faut penser à simplifier les fractions avant
d’effectuer le produit. Dans l’exemple suivant, décomposons en produits de facteurs premiers avant
toute chose.
70 84 7 × 5×
× = =
105 30
Règle 14.1
Pour additionner deux fractions, plusieurs étapes.
1) On réduit les deux fractions au même dénominateur.
2) On additionne les numérateurs et on conserve le dénominateur commun.
3) On simplifie le résultat si possible.
Exemples 14.1
11 4 −
− = =
7 7
1 5 1× 5×
+ = + =
3 4 3× 4×
12 19
− =
7 21
(Existe-t-il une formule avec les lettres, comme pour le produit de fractions ?
Bien sûr, mais elle est beaucoup moins confortable.
La meilleure réduction a pour dénominateur commun le PPCM des dénominateurs.
a c a×e+c×f
+ =
b d P P CM(b, d)
P P CM(b, d) P P CM(b, d)
où e = et f = .)
b d