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HIMO II
FORMATEUR :
Mars 2019
TABLE DES MATIERES
I. INTRODUCTION.............................................................................................................. 2
II. Objectifs de la formation.................................................................................................. 2
III. Méthodologie d’intervention........................................................................................ 3
III.1. Préparation de la formation...................................................................................... 4
III.2. Déroulement de la formation.................................................................................... 4
III.2. 1. GESTION ET COMPTABILITE SIMPLIFIE........................................................6
III.2.1.1. notions de Gestion
III.2.1.2. Les obligations comptables................................................................................ 6
III.2.1.3. Les règles de la comptabilité de trésorerie..................................................7
III.2.1.4. Les documents de synthèse................................................................................ 8
III.2.2. DYNAMIQUE DU GROUPE....................................................................................... 8
III.2.2.1. Définition
III.2.2.2. Phénomènes psychosociaux...............................................................................8
IV. Résultats obtenus............................................................................................................ 11
IV. 1. Participation des ouvriers...................................................................................... 12
IV.2. Modules dispensés et évaluation finale..............................................................12
V. Plan de libération des épargnes, de suivi et de coaching des bénéficiaires
....................................................................................................................................................... 13
VI. Comité ad-hoc d’achat des intrants.........................................................................14
VII. Difficultés rencontrées lors de la formation.......................................................14
VIII. Suggestions et recommandations.........................................................................15
VIX. CONCLUSION.................................................................................................................. 15
ANNEXES................................................................................................................................... 16
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I. INTRODUCTION
Dans le cadre de la réalisation des travaux prévus dans les plans de
développement des communes soutenues par le Programme d’Aménagement du
Territoire (PRODAT), Le Programme National de Développement Participatif (PNDP)
s’est engagé dans l’exécution des travaux centrés sur le développement des
infrastructures rural construites selon une approche de Haute Intensité de Main d’œuvre
(HIMO). L’objectif était d’agir au plus vite dans l’Extrême-Nord afin de soutenir les
populations locales, et notamment les jeunes dont le risque de recrutement par Boko
Haram était fort. Ainsi, l’approche HIMO vise la promotion du développement de
l’économie locale des communes cibles à travers la construction et/ou la réhabilitation
des infrastructures socio-économiques et la contribution à l’insertion des jeunes
désœuvrés par la création d’emplois durables. Dans la mise œuvre, le PNDP a désigné le
consortium CADEPI/AJED-MR, comme ONG locale pour assurer l’ingénierie sociale.
Dans la commune de TOULOUM, des jeunes ont été sélectionnés et œuvrés dans les
chantiers. En prélude à la mise en œuvre des micro-projets et la libération des épargnes
des bénéficiaires, une formation des jeunes en embouche des petits ruminant, sur la
dynamique de groupe et la comptabilité simplifier était prévue. Le profilage/bilan de
compétence réalisé par l’équipe du projet a permis d’identifier les ambitions des jeunes
bénéficiaires, donnant lieu par la suite à l’accompagnement de ces derniers au choix
éclairé de l’idée de microprojet afin de garantir leur insertion socioéconomique. Cette
formation s’est déroulée du 25 au 28 Mars 2019 à TOULOUM.
Le présent rapport fait la synthèse de la formation des jeunes bénéficiaires qui ont
travaillé sur les chantiers HIMO de la commune de Touloum en prélude à la libération de
leurs épargnes et du démarrage effectif de leurs activités économiques, à la réponse aux
invitations pour la formation des bénéficiaires sur le thème de la Dynamique de groupe
et la comptabilité simplifiée, utilisant les techniques intensives en emploi.
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Elle poursuit les objectifs spécifiques suivants :
- Connaître les spécificités relatives à la mise sur pied d’un Groupe,
Association, GIC, … ;
- Expliciter le fonctionnement d’un groupe dans l’atteinte de ses objectifs ;
- Ressortir la prise en compte du rô le de tout un chacun dans la réalisation
d’un projet ;
- Fournir des méthodologies permettant aux groupes de mieux estimer les
quantités et les prix (comptabilité simplifiée) ;
- Maitriser les documents et les manuels de procédures dans le montage, la
réalisation et le suivi de leurs microprojets ;
- Savoir les obligations comptables ;
- Maîtriser les règles de la comptabilité de trésorerie ;
- La phase préparatoire qui a réuni tous les formateurs pour la préparation des modules
et des documents de formation ;
- La formation théorique en salle qui s’est déroulée pendant deux jours.
Les modalités de mise en roule de la formation ont été déroulées et ont permis de
planter le décor. Il s’agit de :
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La phase de préparatoire pour l’accompagnement a durée deux jours y compris le
jours du voyage pour TOULOUM. La première journée était pour récupérer les kits et la
deuxième journée réservée pour le voyage dans les lieux de formation.
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Par exception, certaines associations doivent établir des comptes
annuels conformément aux prescriptions du Plan Comptable Général PCG, avec
quelques aménagements. Il s’agit :
Des associations ayant une activité économique (cela concerne les associations excédant
deux des trois seuils suivants : 10.000.000 F.CFA de chiffre d’affaires, 5.000.000 F.CFA de
total bilan et 50 salariés) ;
Des associations percevant annuellement plus de 5.000.000 F.CFA de subventions ;
Des associations reconnues d’utilité publique ;
Des associations émettant des valeurs mobilières.
Remarque : lorsqu’une association remplit l’une de ces conditions, elle se trouve dans
l’obligation de nommer un commissaire aux comptes. Ce recours au contrô le légal des
comptes par un commissaire aux comptes peut également être prévu dans les statuts.
Tout au long de l’année, les recettes et les dépenses sont simplement enregistrées sur un «
livre journal » ou un « journal des recettes-dépenses », celui-ci pouvant être tenu soit sur
papier, soit sur un tableur type Excel (ce qui rend plus facile l’exploitation ultérieure des
données).
Le fait que la comptabilité soit très simplifiée n’exonère pas l’association de classer de manière
appropriée les pièces justificatives et de les conserver.
— Soit avec deux colonnes : l’une pour les recettes et l’autre pour les dépenses ;
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— Dépenses : achats de marchandises, frais de déplacement, fournitures administratives,
frais de réception, loyers, etc.
Les mouvements qui ne correspondent pas à des recettes et des dépenses doivent être bien
identifiés, car ils seront retraités pour établir les états de synthèse annuels. Il s’agit par
exemple des investissements ou immobilisations (logiciels, matériels, mobilier, ordinateurs,
dépô t de garantie, etc.).
Les mouvements d’un compte bancaire à un autre, doivent obligatoirement être soldés à la
fin de l’exercice.
Une fois par mois, il convient d’établir le contrô le de la banque et de la caisse, en vérifiant
qu’on obtient bien sur le journal des recettes-dépenses :
– Solde de début de mois
– + Encaissements du mois
– – Décaissements du mois
– = Solde de fin de mois.
Pour la banque, il se peut que certains chèques aient été inscrits sur le journal des recettes-
dépenses, alors qu’ils ne sont pas encore effectivement débités ; il faut tenir compte de ces
éventuels décalages en « rapprochement de banque ». Le même principe s’applique pour les
recettes.
Une fois par an (31 décembre si l’association a calé son exercice comptable sur l’année
civile), lorsque toutes les opérations sont enregistrées et les contrô les réalisés, il est
possible d’établir les états de synthèse annuel :
– Le compte des recettes-dépenses ;
– L’état patrimonial.
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Le compte des recettes-dépenses consiste à récapituler toutes les recettes et toutes les
dépenses de l’exercice et à les classer par nature. La différence correspond au « résultat ».
Dépenses Recettes
Achats de marchandises … Cotisations …
Fournitures administratives … Dons …
… …… …
Total des dépenses (B) … Total des recettes (A) …
Excédent (si A-B > 0) … Insuffisance (si A-B < 0) …
Total pour contrôle … Total pour contrôle …
Par souci de comparaison, l’association peut indiquer les soldes de l’exercice précédent.
Attention, la comparabilité n’est pas forcément pertinente car il s’agit d’encaissements et de
décaissements.
Actifs Passifs
Immobilisations incorporelles et Fonds associatifs (réserves,
… …
corporelles …)
Immobilisations financières …Résultat de l’exercice …
Trésorerie (si >0) …Trésorerie (si <0) …
Total Actif …Total Passif …
Pour les immobilisations amortissables, un retraitement extra-comptable est nécessaire
pour tenir compte de la dépréciation avec le temps (« amortissement » à enregistrer).
Le bilan
Le bilan d'une association enregistre :
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tout ce qu'elle détient (stocks, matériel...),
tout ce que ses clients lui doivent,
tout ce qu'elle doit à ses fournisseurs,
et, tout ce qui figure dans son compte en banque.
La représentation du bilan se fait sous la forme d'une égalité (actif = passif). C'est le résultat,
bénéficiaire ou déficitaire, qui équilibre le bilan.
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Les produits:
Ils sont regroupés en 4 catégories:
• Les ventes de produits et de services
• Les subventions
• Les produits de gestion
• Les autres produits
La taille du groupe en est la dimension numérique. Elle peut constituer une limite à
l’organisation.
Le statut d’un individu est la place, formellement définie, qu'il occupe dans le groupe.
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Le rôle est la conduite qu'un des membres du groupe doit adopter par rapport à
l'attente des autres membres. L’absence de répartition des rô les nuit à la performance
du groupe.
III.2.2. 1. Définition
La dynamique de groupe est le domaine qui s'intéresse à la nature, au
fonctionnement des petits groupes et aux effets qui en résultent. Dans cette perspective,
on considère par exemple que l'appartenance ou la référence à un groupe peuvent
favoriser certaines attitudes, croyances ou opinions. Cette influence du groupe peut
devenir significative, influençant les représentations et actions individuelles.
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La vie affective des groupes et son évolution dans le temps, ou selon les circonstances
Les facteurs de cohésion et de dissociation des groupes primaires, en s’intéressant plus
particulièrement aux facteurs de dysfonctionnement concernant les rô les et les modes
d’organisation interne
Les groupes forts se préservent quand ça va mal, quand le monde entier est contre vous
et rien ne va comme vous le voulez.
Les bons groupes ont des liens solides, ce qui aide à garder le moral lors de périodes
difficiles.
Les excellents groupes savent exploiter les forces et compenser les faiblesses de leurs
membres.
Si vous avez un groupe gagnant à la tête de votre projet le plus important, vous pouvez
compter sur son succès.
Assembler le groupe parfait n’est pas toujours facile. Vous avez beau avoir toutes les pièces
nécessaires devant vous, il n’y a pas de garanties qu’elles s’imbriqueront les unes avec les
autres. Les caractéristiques d’une équipe efficace vont au-delà du talent individuel.
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Toutes les personnes devraient être capables de répondre à ces questions si vous voulez
qu’elles soient motivées au travail.
3. La compétence
Tandis que la valeur des bons groupes est plus grande que la somme de ses parties, tous
les gestionnaires veulent que leurs équipes soient composées de membres très compétents.
Cette affirmation peut sembler évidente – mais certains gestionnaires évitent d’embaucher
des travailleurs plus que compétents, au cas où ils voleraient la vedette ou accentueraient
les faiblesses de leurs leaders.
5. La transparence
À l’époque, les gestionnaires avaient tendance à adopter une approche « nous contre
eux » avec les employés. On leur donnait aussi peu d’information que possible, ce qui
menait à une culture de suspicion et de méfiance.
Aujourd’hui, le milieu de travail devient de plus en plus ouvert – il est même démocratisé
dans plusieurs groupes. La transparence est l’élément-clé de cette approche. Toutes les
parties doivent être complètement honnêtes les unes avec les autres, se partageant même
l’information de laquelle elles sont réticentes à se départir.
La transparence mène à un plus grand niveau de mobilisation et de confiance. Les
employés se sentent responsabilisés par l’information additionnelle et sont plus mobilisés
face au travail de l’équipe.
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dans le bon poste, équipe et/ou organisation, elle peut devenir toxique et faire couler
l’équipe. Même si les gestionnaires peuvent hésiter à prendre action avec ces employés à
cause de leurs compétences précieuses, il est important de reconnaître que leur manque de
fit pourrait faire plus de mal que leurs habiletés ne font de bien.
Les bons gestionnaires sauront composer la bonne équipe avec les bonnes personnes et ils
n’hésiteront pas à faire des changements s’ils remarquent que quelque chose (ou quelqu’un)
compromet le moral et la performance du groupe.
9. Le feedback et la reconnaissance
La rétroaction est bénéfique pour tout le monde. Il est dans l’intérêt du groupe que tous
ses membres soient conscients de leurs progrès et des problèmes nécessitant leur attention,
s’il y a lieu. Les gestionnaires tirent alors profit d’un groupe plus productif et ses membres
peuvent apprendre de leurs erreurs et devenir de plus en plus conscients de leurs forces et
faiblesses.
Les commentaires positifs sont tout aussi importants que les commentaires constructifs.
Au lieu de dire aux membres du groupe qu’on ne voit « pas de problèmes » avec ce qu’ils ont
accompli, les gestionnaires devraient offrir des compliments et de la reconnaissance si le
travail a été bien fait.
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avec les autres. Par exemple, si Mboutga aime planifier toutes les étapes d’une tâ che avec un
grand niveau de précision, il ne travaillera pas de manière optimale avec Banang qui préfère
être spontané et élucider les détails au fur et à mesure. En revanche, Mboutga aimerait
travailler avec Maïawe qui n’a pas de problème avec les plans et qui suivrait avec plaisir la
routine détaillée de Mboutga.
Les gestionnaires devraient trouver quels membres travaillent le mieux ensemble – mais
vous découvrirez rapidement que c’est une tâ che plus ardue que ce qu’on pourrait croire !
Plusieurs employés seront hésitants à dire avec qui ils travaillent bien, spécifiquement. Ils
pourraient craindre d’être perçus comme étant « difficiles » s’ils admettent qu’ils ne
travaillent pas bien avec tout le monde. Alternativement, ils pourraient penser que leurs
réponses pourraient les exclure du groupe s’ils ne s’agencent pas bien avec les autres
membres.
Une combinaison de communication fréquente et ouverte, de commentaires anonymes et
peut vous aider à surmonter ces difficultés.
- Tous les participants ont maîtrisé la notion de petit élevage et les techniques
d’embouche des bovins et ovins;
- Les participants sont capables de sélectionner les meilleures animaux pour
embouche ;
- Les participants sont capables d’engraisser les bovins et ovins à partir des
aliments localement disponibles ;
- les apprenants maîtrisent très peu le suivi sanitaire des animaux d’embouche
- certains ouvriers n’ont pas une idée sur le montant exact de leur épargne ;
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- Ils sont structurés en groupe mais maîtrise peu la gestion d’une organisation de
producteurs ;
- sensibiliser les ouvriers sur la nécessité de la création des GIC et des sociétés
coopératives ;
- faire la promotion des entreprises agropastorales auprès des ouvriers afin qu’ils
transforment de leur micro-projets en des entreprises pérennes ;
Durant les deux jours de formation, le nombre de participants présent par salle
est consigné dans le tableau 1.
Salle 1 Homme 19 19 19 19
Femme 10 10 10 10
TOTAL 29 29 29 29
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On note que la participation des bénéficiaires à la formation a été globalement
très satisfaisante. Sur les 28 ouvriers attendus, tous ont répondus présent et une femme
ajoutée par le CO. Soit un total de
A l’issus de la formation, les ouvriers ont été satisfait des modules dispensés. Les
objectifs ont été atteints, malgré l’éloignement de certains ouvriers du site de formation,
(Photo 3).
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- Définition des - besoins - Descentes sur le -CADEPI ; Avril
modalités de spécifiques des terrain ; - Bénéficiaires. 2019
libération des groupes identifiés
épargnes ; -Séance de travail
- Marchés avec les
potentiel bénéficiaires ;
identifiés pour
achat des
animaux - Mise en place de la
identifiés ; commission chargée
- Programm de réaliser les -CADEPI, Crédit du
e d’achat des achats ; Sahel et Avril
animaux dressé ; bénéficiaires 2019
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Déparasitage et -Animaux des -Sensibilisation sur -CADEPI,
blanchiment des bénéficiaires l’importance du PNDP ;
animaux des déparasités et déparasitage et du -Un formateur.
bénéficiaires blanchis blanchiment
VIII. Suggestions et
recommandations
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- De mettre à disposition un matériel didactic plus adéquat pour pouvoir dispenser
aisément les leçons ;
VIX. CONCLUSION
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ANNEXES
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