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COMPOSANTE 3
CHAPITRE 1
INTRODUCTION
Le marché du travail actuel est caractérisé par des transformations rapides qui
nécessitent une grande capacité d'adaptation de la main-d'œuvre. Aussi, les
caractéristiques socioprofessionnelles des immigrants travailleurs sont
déterminantes dans leur processus d'insertion à la société québécoise et
d’adaptation au marché du travail.
Le programme régulier de sélection des travailleurs qualifiés repose donc sur les
dites caractéristiques socioprofessionnelles des candidats. Les facteurs
considérés aux fins d’évaluation du programme sont les suivants : Formation,
Expérience, Âge et Connaissances linguistiques (français et anglais). D’autres
facteurs pouvant faciliter l’insertion en emploi et l’intégration à la société
québécoise en général sont également pris en compte, soit : Séjour et famille au
Québec, Offre d’emploi validée et Enfants.
Dans tous les cas, les candidats travailleurs qualifiés doivent détenir au moins un
diplôme d’études secondaires et posséder les ressources financières suffisantes
pour satisfaire leurs besoins essentiels, ainsi que ceux des membres de leur
famille qui les accompagnent, pendant une période déterminée (requiert la
signature du Contrat relatif à la capacité d’autonomie financière).
(facteur Formation) et, pour les besoins à court terme, par le biais du facteur
Offre d’emploi validée. La section 2.2 de ce chapitre présente la Liste des
domaines de formation rattachée à ce critère et utilisée à cette fin (VOIR GPI 3-
1, SECTION 2.2).
à l’annexe 1 de ce chapitre (VOIR GPI 3-1, ANNEXE 1). Elle comprend deux
parties (I et II) distinguant les domaines de formation selon qu’il s’agit de
formations sanctionnées par un diplôme étranger ou par un diplôme du Québec
ou assimilés à un tel diplôme. De plus, elle comprend des sections regroupant les
domaines selon leur pointage au critère Domaine de formation, soit :
Les balises ayant servi à l’attribution des points aux domaines de formation sont
définies comme suit :
La Liste des domaines de formation constitue une indication des formations qui
offrent les meilleures possibilités d’intégration professionnelle au Québec.
Néanmoins, les formations obtenant un pointage élevé à la Liste des domaines de
formation n’indiquent pas qu’il existe, dans ces domaines, un ensemble de postes
continuellement disponibles. Détenir une telle formation ne signifie pas non plus
que les candidats sélectionnés obtiendront automatiquement un emploi à leur
arrivée au Québec ou qu’ils seront dispensés d’effectuer une recherche d’emploi
pouvant parfois s’avérer relativement longue.
Plusieurs candidats sélectionnés devront aussi faire une formation de mise à
niveau afin d’acquérir des compétences adaptées au contexte du marché du
travail québécois. Des candidats souhaitant exercer une profession ou un métier
réglementés pourront dans certains cas éprouver des difficultés à satisfaire aux
exigences liées à l’obtention d’une autorisation d’exercice de leur métier ou de
leur profession.
- Formation
- Expérience
- Âge
- Connaissances linguistiques
- Enfants
- Adaptabilité
L’appréciation des facteurs de sélection est réalisée en deux étapes, soit à l’étape
de l’examen préliminaire et à l’étape de la sélection, pour lesquelles des seuils de
passage distincts sont établis. À l’étape de l’examen préliminaire, le pointage est
attribué à partir des renseignements contenus dans la Demande de certificat de
sélection (DCS) et des documents qui l’accompagnent. Ce pointage est ensuite
revu à l’étape de la sélection pour tenir compte, notamment, des changements
survenus dans la situation du candidat.
L’enfant citoyen canadien est pris en compte au facteur Enfants s’il est un enfant
à charge qui fait partie du projet d’immigration du candidat et s’il est domicilié à
l’étranger1. Il sera plutôt considéré au critère Famille au Québec s’il est domicilié
au Québec, qu’il soit à charge ou non. Dans les deux cas, cet enfant sera pris en
compte au facteur Capacité d’autonomie financière.
1
La notion de domicile est ici celle du Code civil du Québec. Si l’enfant est majeur (18 ans et +), il peut avoir son
propre domicile au Québec. Mais, s’il est mineur, le Code civil du Québec prévoit que son domicile sera chez son
tuteur. Les parents sont les tuteurs de leur enfant, à moins que la tutelle n’ait été confiée à une autre personne. Il est
donc possible que l’enfant mineur réside au Québec, chez un membre de la parenté par exemple, mais qu’il soit
néanmoins domicilié chez ses parents tuteurs, donc ailleurs qu’au Québec.
Pour se voir attribuer les points, le candidat doit détenir un diplôme délivré par
les autorités officielles compétentes en matière d’éducation du pays dans lequel
il a obtenu ledit diplôme. Dans le cas d’un diplôme du Québec, celui-ci doit être
délivré par le MELS (niveau secondaire ou collégial), par une université
québécoise, pour une formation acquise au Québec ou à l’étranger, ou par un
établissement d’enseignement collégial reconnu par le MELS, pour une
formation acquise au Québec. Ces diplômes doivent sanctionner au moins 1 an
d’études à temps plein. S’il n’a pas de diplôme, le candidat doit avoir atteint un
niveau d’études correspondant à un diplôme d’études secondaires du Québec, et
il doit avoir réussi les cours1.
Dans le cas où un candidat détient plusieurs diplômes, c’est celui qui donne le
plus de points au critère Niveau de scolarité qui doit être pris en compte, et ce,
afin de favoriser le candidat.
Remarques :
1
Par exemple, les détenteurs d’un relevé de notes de la deuxième année secondaire réussie de l’Algérie et du
Maroc ainsi que les détenteurs d’un relevé de notes de la quatrième secondaire réussie de l’Argentine se voient
attribuer un niveau d’études correspondant à un secondaire 5. les tableaux comparatifs de l’Algérie et du
Maroc accordent un secondaire 5 au détenteur d’un relevé de notes de la deuxième année secondaire réussie de
même que le tableau de l’Argentine accorde ce même niveau au détenteur d’un relevé de notes de la quatrième
année secondaire réussie.
http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrer-installer/travailleurs-
permanents/demande-immigration-general/conditions-requises/domaines-
formation.html
- pour les diplômes étrangers ceux-ci doivent être reconnus c’est-à-dire être
délivrés par les autorités officielles compétentes en matière d’éducation ou,
lorsque ces autorités compétentes ont délégué leur pouvoir de délivrer un
1
Selon le résultat de la base de données sur l’évaluation comparative des études.
- dans le cas des diplômes du Québec, ceux-ci doivent être délivrés par le
MELS (niveau secondaire ou collégial), par une université québécoise, pour
une formation acquise au Québec ou à l’étranger, ou par un établissement
d’enseignement collégial reconnu par le MELS, pour une formation acquise
au Québec. Ils doivent sanctionner au moins 1 an d’études à temps plein.
Remarques générales :
1
La vérification de la reconnaissance de l’établissement se fait à partir de la base de données sur l’évaluation
comparative des études.
- Seuls les diplômes universitaires de 1er cycle de 3 ans ou plus (ou de cycles
supérieurs) en traduction dont les cours sur le transfert linguistique incluent
le français ou l’anglais (ex. français et anglais, français et espagnol, anglais et
mandarin) obtiennent les points au domaine de formation Traduction à la
Liste des domaines de formation.
- Pour les titres de formation acquis à l’extérieur du Québec visé par un ARM,
les points sont alloués pour un diplôme du Québec ou un diplôme assimilé à
un diplôme du Québec sans égard à la durée des études.
- Les textes des ARM sont accessibles dans la section Entente France-Québec
sur la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles de la page
d’accueil du site d’Immigration-Québec (voir l’hyperlien :
www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/biq/paris/entente-france-
quebec/index.html).
Moins de 6 mois 0
6 mois à 11 mois 4
12 mois à 23 mois 4
24 mois à 35 mois 6
36 mois à 47 mois 6
48 mois ou plus 8
Les expériences de travail considérées aux fins de l’évaluation du critère Durée
de l’expérience doivent avoir été acquises dans une profession de niveau de
compétence supérieur à D, au sens de la CNP. De plus, elles doivent avoir été
acquises légalement dans le pays concerné et leur authenticité doit avoir été
démontrée.
- celles acquises à temps plein ou à temps partiel dans des emplois rémunérés,
et ce, au cours des 5 années précédant le dépôt de la DCS;
À ces expériences de travail à temps plein, il faut ajouter les emplois à temps
partiel (durée hebdomadaire inférieure à 30 heures). Pour ce faire, la formule
suivante est utilisée:
Remarques :
- Une expérience acquise illégalement dans quelque pays que ce soit ne doit
pas être prise en considération dans le cadre de l’application du RSRE. Entre
autres, et sans restreindre la portée générale de ce qui précède, l’expérience
professionnelle acquise au Québec ou au Canada en contravention des lois
québécoises ou canadiennes relatives à l’immigration, des lois sociales ou des
lois fiscales ne doit pas être prise en compte pour l’appréciation du critère
Durée de l’expérience. Il en va de même pour l’expérience acquise en
contravention d’une loi étrangère comportant une exigence équivalente à la
Loi sur l’immigration au Québec et au Règlement sur l’immigration et la
protection des réfugiés.
Moins de 18 ans 0
18 ans à 35 ans 16
36 ans 14
37 ans 12
38 ans 10
39 ans 8
40 ans 6
41 ans 4
42 ans 2
43 ans ou plus 0
Le candidat qui choisit de présenter un TEF ou TCF, doit joindre à la fois les
résultats obtenus à la compréhension orale et la compréhension écrite et les
résultats aux épreuves complémentaires de production orale et de production
écrite.
La liste actualisée de tous les centres agréés TEF, TEFaQ, TEF Canada, TCF,
TCFQ, DELF et DALF peut être consultée sur les sites Internet respectifs des
organismes:
www.ciep.fr/delfdalf/docs/liste_centres_fr.pdf
Pour les détenteurs d’un diplôme DELF ou DALF, ces pointages sont alloués en
fonction des résultats indiqués sur le diplôme.
Un candidat (ou son conjoint) qui ne présente aucun résultat de test standardisé
reconnu n’obtiendra aucun point au français. Le candidat qui ne soumet pas
d’attestation de résultats de tests standardisés de français ou de diplôme reconnu
doit le confirmer en cochant la case prévue à cet effet dans sa demande de
certificat de sélection.
Niveau de Pointage
Niveaux de
connaissance
l’Échelle FÉVAL pour
indiqué sur la
québécoise Pointage FÉVAL pour
les Pointage indiqué sur les compréhension
des niveaux la compréhension orale
attestations diplômes1 des examens DELF écrite et la
de
TCF Québec, et la production orale2
(Tous publics ou Pro) ou DALF production
connaissance
TEFaQ, TEF écrite3
en français
Canada, TCF
(MIDI) Requérant Requérant
ou TEF Conjoint
principal principal
12
C2 DALF C2 : au moins 32 sur 504 7
11
3
5
10 DALF C2 : de 16 à 31 sur 50 1
C1 DALF C1 : au moins 16 sur 25
6
9
8 DALF C1 : de 8 à 15 sur 25
B2 DELF B2 : au moins 16 sur 25
5 2
7
B1, A2, A1 DELF B2 : moins de 16 sur 25
0-6 DELF B1, DELF A2 ou DELF A1
0 0 0
ou < A1
Sur leur Certificat de sélection du Québec (CSQ), les candidats qui se voient
attribuer un niveau 7 à 12 selon l’Échelle québécoise aux quatre (4) épreuves
(compréhension orale, production orale, compréhension écrite et production
écrite) se voient attribuer la mention « F » (francophone) tandis que ceux qui ont
obtenu un niveau 0 à 6 à une de ces quatre épreuves se voient attribuer la
mention « NF » (non francophone).
1
Les attestations de réussite d'une session DELF ou DALF ne sont pas acceptées comme preuve de connaissances en
français. Pour faire valoir des résultats obtenus aux épreuves du DELF ou du DALF, il est nécessaire de produire
l’original du diplôme émis par la Commission nationale du DELF-DALF.
2
Dans les examens DELF B2 et DALF C1, à l’oral comme à l’écrit, la compréhension et la production, sont évaluées
séparément; il y a donc quatre résultats à prendre en considération.
3
Idem.
4
L’examen du DALF C2 ne comporte que 2 épreuves synthèses (une à l’oral et une à l’écrit), chacune notée sur 50;
c’est pourquoi, dans l’attribution des points alloués à l’oral comme à l’écrit, le résultat global de chaque épreuve du
DALF C2 compte une fois pour la compréhension et une fois pour la production.
5
Idem.
C. La référence en francisation
Ces balises s’appuient sur des principes d’équité et de justice envers tous les
candidats travailleurs qualifiés qui présentent une demande d’immigration et ce,
peu importe le lieu de dépôt de celle-ci ou le pays de provenance des
ressortissants concernés.
La liste des centres agréés et leurs coordonnées sont disponibles sur Internet :
www.ielts.org/test_centre_search/search_results.aspx
INTERNATIONAL INTERNATIONAL
ENGLISH TESTING Pointage ENGLISH TESTING Pointage
Niveaux des SYSTEM (IELTS) FÉVAL SYSTEM (IELTS) FÉVAL
Canadian
Score aux épreuves orales Scores aux épreuves écrites
Language
Benchmarks Compréhension Production Compréhension Production
(Listening) (Speaking) (Reading) (Writing)
Les points au critère Séjour au Québec peuvent être attribués pour un séjour
réalisé par le requérant principal, ou par son conjoint (époux ou conjoint de fait)
qui l’accompagne, avant le dépôt de sa demande. Ce critère est fonction de la
durée du séjour et du statut au Canada du candidat (ou de son conjoint qui
l’accompagne) au moment du séjour. Mentionnons que par « séjour au Québec »,
on entend le fait d’habiter ou de résider temporairement au Québec.
Les points au critère Séjour au Québec, dont le maximum ne peut excéder 5, sont
attribués de la façon suivante :
Pour que les points soient attribués, il faut que le séjour ait été réalisé au cours
des 10 années précédant le dépôt de la DCS. Dans le cas d’un séjour à des fins
d’études ou de travail, le but principal du séjour doit avoir été l’étude ou le
travail et le candidat (ou son conjoint qui l’accompagne) doit démontrer qu’il
détenait un permis d’étude, de travail ou de séjour temporaire, ou encore, qu’il en
était exempté en vertu de la réglementation en vigueur. Mentionnons qu’en ce
qui concerne le séjour réalisé dans le cadre d’un programme d’échange jeunesse
(ex. : Programme Vacances Travail [PVT] Canada), le candidat (ou son conjoint
qui l’accompagne) doit démonter également que le travail a constitué sa
principale occupation durant au moins trois mois.
Le candidat (ou son conjoint qui l’accompagne) qui a effectué plusieurs séjours
d’un même type peut voir la durée de ses séjours cumulée jusqu’à concurrence
du maximum de points alloués pour les séjours dans cette catégorie. Par
exemple, deux séjours distincts de 2 mois chacun à titre de visiteur sont évalués,
en vertu du critère, comme un séjour de 4 mois et donnent le maximum de points
attribuable, soit 2 points.
Remarques :
- Un candidat (ou son conjoint qui l’accompagne) qui étudie ou qui travaille
temporairement au Québec mais qui n’y habite pas durant cette période ne
peut se voir octroyer des points au critère Séjour au Québec. Par exemple, un
candidat qui réside temporairement à Ottawa pendant qu’il fait ses études au
Québec, à l’Université du Québec en Outaouais, ne peut se voir accorder les
points.
- Le travail réalisé lors d’un séjour au Québec doit avoir été rémunéré. Les
stages de travail obligatoires et non rémunérés réalisés dans le cadre d’une
formation menant à l’obtention d’un diplôme doivent aussi être considérés.
L’emploi occupé peut être de niveau D selon la Classification nationale des
professions.
Le critère Famille au Québec est évalué en fonction du lien de parenté direct que
le candidat, ou son conjoint (époux ou conjoint de fait) qui l’accompagne,
possède avec un citoyen canadien ou un résident permanent canadien domiciliés
au Québec.
Aucun point ne peut être accordé pour tout autre lien de parenté.
Remarques :
Le critère Niveau de scolarité est évalué selon les mêmes modalités que pour le
requérant principal, sous réserve qu’il ne s’agit pas ici d’un critère éliminatoire,
(VOIR GPI 3-1, SECTION 3.3.1.1). Les points varient entre 0 et 3 et sont
attribués de la façon suivante :
Le critère Domaine de formation est évalué selon les mêmes modalités que pour
le requérant principal (VOIR GPI 3-1, SECTION 3.3.1.3). Toutefois, les points
attribués à ce critère varient entre 0, 2, 3 et 4, s’il s’agit d’un diplôme étranger, et
entre 1, 2, 3 et 4, s’il s’agit d’un diplôme du Québec (ou l’équivalent).
Le critère Âge est évalué selon les mêmes modalités que pour le requérant
principal (VOIR GPI 3-1, SECTION 3.3.3). Toutefois, les points à ce critère
varient entre 0 et 3 et sont alloués de la façon suivante :
Moins de 18 ans 0
18 ans à 35 ans 3
36 ans 2
37 ans 2
38 ans 2
39 ans 2
40 ans 1
41 ans 1
42 ans 1
43 ans ou plus 0
Le critère Français est évalué selon les mêmes modalités que pour le requérant
principal mais les points à ce critère varient entre 0 et 6 (VOIR GPI 3-1,
SECTION 3.3.4.1). Le conjoint peut obtenir un maximum de 6 points au critère
6.4.
Le facteur Offre d’emploi validée vise à valoriser les détenteurs d’une offre
d’emploi d’un employeur au Québec, particulièrement celle en provenance d’une
La RMM est composée des territoires représentés par les Conférences régionales
des élus (CRE) de Montréal, de Laval et de Longueuil, tels que définis dans la
Loi sur le ministère des Affaires municipales et des Régions. Pour déterminer si
la ville de provenance de l’offre d’emploi validée est considérée comme faisant
partie de la RMM, se référer à l’annexe 4 de ce chapitre (VOIR GPI 3-1,
ANNEXE 4).
Le candidat (ou son conjoint qui l’accompagne) qui détient une offre d’emploi
validée délivrée par un employeur de la région métropolitaine de Montréal se
voit attribuer 8 points au critère Offre d’emploi validée dans la RMM.
Le candidat (ou son conjoint qui l’accompagne) qui détient une offre d’emploi
validée délivrée par un employeur de l’extérieur de la région métropolitaine de
Montréal se voit allouer 10 points au critère Offre d’emploi validée à l’extérieur
de la RMM.
Remarque :
- L’enfant à charge citoyen canadien est pris en compte à ce facteur s’il fait
partie de la démarche d’immigration du candidat. Par exemple, un couple de
ressortissants étrangers ayant un enfant né au Québec (citoyen canadien), qui
dépose une demande d’immigration dans le Programme régulier de sélection
des candidats travailleurs qualifiés, peut se voir attribuer les points au facteur
pour cet enfant puisque celui-ci fait partie de la démarche d’immigration de
ses parents. Il en est de même pour le couple de travailleurs temporaires au
Québec qui ont eu un enfant au Québec; celui-ci permet aussi l’obtention de
points au facteur.
- il déclare qu’il disposera, pour la durée prévue du contrat, soit trois mois à
compter de la date d’arrivée au Canada comme résident permanent, de
ressources financières au moins égales au montant annuel prévu à l’annexe C
du RSRE ajusté pour trois mois. Le candidat doit inscrire ce montant sur le
contrat à partir des indications fournies;
- il s’engage à subvenir à ses besoins essentiels et, le cas échéant, à ceux des
personnes à sa charge qui l’accompagnent pendant toute la durée du contrat;
Dans le cas d’un candidat dont la demande de résidence permanente est traitée au
Canada (candidat autorisé par CIC à demander sur place sa résidence
permanente) :
Remarques :
Dans le cas du premier contrat, la signature des deux conjoints est requise s’il
s’agit d’un candidat travailleur qualifié ayant un conjoint qui l’accompagne.
- Les enfants à charge du candidat ou de son conjoint sont pris en compte aux
fins du contrat, y compris l’enfant à charge citoyen canadien.
- Il est important que le candidat conserve une copie de son contrat signé.
- la connaissance du Québec;
- son habileté à mettre en valeur ses acquis et ses réalisations pendant une
entrevue;
- le requérant principal;
Les candidats et, le cas échéant, leur époux et conjoint de fait ont la
responsabilité de s’informer des conditions d’exercice au Québec du métier ou
de la profession qu’ils envisagent d’exercer. Ils ont également celle d’amorcer le
plus rapidement possible les démarches en vue d’obtenir un permis d’exercice ou
un certificat de compétences au Québec, et cela, dès la présentation de leur
demande d’immigration.
Afin de les aider dans cette démarche, le MICC rend disponible dans son site
Internet des fiches d’information générales et d’autres spécifiques pour chacune
des professions régies au Québec. Les modalités de counselling des candidats
travailleurs qualifiés sont présentées au chapitre 6 de la composante 5 (VOIR
GPI 5-6).
Dans les cas où un enfant mineur est inclus dans la DCS de l’un de ses parents et
que l’autre parent n’accompagne pas, le parent qui a présenté une DCS doit
fournir :
Si la Déclaration sur les valeurs communes de la société québécoise n’a pas été
signée et jointe au dossier, le fonctionnaire transmet au candidat une copie
volante de cette Déclaration accompagnée d’une lettre lui indiquant que cette
Déclaration doit être dûment signée. Les personnes devant signer la DCS doivent
aussi signer la Déclaration sur les valeurs communes de la société québécoise.
Si le candidat n’est pas frappé par la sanction prévue à l’article 3.2.2.1 de la Loi,
le fonctionnaire à l’immigration, sur réception de la DCS et du paiement des
droits exigibles, transmet au candidat une lettre qui accuse réception de la
demande et confirme l’ouverture du dossier et la perception des frais exigés.
Remarques :
- Le candidat dont le domaine de formation (ou celui du conjoint) est visé par
la Liste des domaines de formation 2015 peut se prévaloir d’un traitement
prioritaire dès la réception de sa demande si son diplôme a été délivré au
cours des 5 années précédant la demande ou, si le diplôme est plus ancien, si
le candidat a exercé une profession reliée à son diplôme pendant au moins
1 an au cours des 5 dernières années. À cet égard, se référer aux règles
- Dans les cas où l’examen de la demande démontre qu’il n’y a plus lieu de
traiter un dossier en priorité, le fonctionnaire à l’immigration inscrit dans
SEPTE le code d’événement « TP2 : RETOUR AU TRAITEMENT
RÉGULIER ». Ce changement aura pour effet de faire disparaître la mention
de traitement prioritaire dans le panorama du dossier administratif du
candidat.
- Les demandes traitées en priorité sont identifiées comme telles dans le champ
« Remarques » du CSQ. Ce renseignement s’inscrit automatiquement à partir
du pointage obtenu au facteur Offre d’emploi validée ou du code du domaine
de formation du requérant principal et du conjoint, selon le cas.
- déterminer les objectifs de l'entrevue de sélection pour les candidats qui, tout
en ayant atteint les seuils de passage de l'examen préliminaire, ne se
qualifient pas à une sélection sur dossier.
Remarques :
Dans le cas du premier contrat, la signature des deux conjoints est requise s’il
s’agit d’un candidat travailleur qualifié ayant un conjoint qui l’accompagne.
- l’acceptation;
- le suspens.
4.2.3.1 Acceptation
SECTIONS 4.4.1 et 4.4.2). Pour les candidats détenteurs d’une offre d’emploi
validée, voir la section 5.5.1.1 de ce chapitre.
Si le candidat ne répond pas aux conditions réglementaires, une lettre lui est
envoyée, accompagnée de la fiche d’évaluation (FEVAL). Le candidat dispose
d’un nombre de jours déterminé suivant la date d’envoi pour y répondre. Si le
candidat donne suite à cette lettre et que sa demande doit néanmoins être refusée,
une lettre lui est transmise, le cas échéant, accompagnée de la FEVAL. Si le
candidat ne donne pas suite à la lettre d’intention de refus, sa demande est
refusée à l’expiration du délai prévu, sans autre préavis.
Remarques :
4.2.3.4 Suspens
Dans le cas où le candidat est convoqué en entrevue, l’analyse effectuée sur les
documents au dossier permet de déterminer les critères qui doivent être évalués
lors de l’entrevue de sélection. Celle-ci prend donc la forme « d’une entrevue
ciblée ».
3) Pour appliquer les principes de « contrôle qualité ». (VOIR GPI 5-6, section
1)
L’entrevue de sélection ciblée apporte une valeur ajoutée à l’analyse d’un dossier
car :
La sélection sur dossier doit être privilégiée si les deux conditions suivantes sont
remplies:
Lorsque les documents fournis par le candidat ne sont pas satisfaisants ou qu’il y
a un doute sur leur authenticité, le fonctionnaire à l’immigration peut convoquer
le candidat à une entrevue ou entamer des démarches de vérifications
documentaires.
Les candidats sélectionnés sur dossier et leur époux ou conjoint de fait doivent
être convoqués à une séance d’information de groupe dans les régions où celle-ci
est offerte, en particulier les candidats susceptibles d’exercer une profession
régie par un ordre professionnel au Québec ou par un organisme de
réglementation.
Remarques :
- l’acceptation;
- le suspens.
4.3.3.1 Acceptation
Remarque :
Remarque :
4.3.3.4 Suspens
4.4 Ajout ou retrait d’un conjoint ou d’un enfant à charge qui accompagne en
cours de processus ou après la délivrance du CSQ
4.4.1 Ajout ou retrait en cours de processus (aucune décision finale n’a encore été
prise)
- faire remplir une DCS par le conjoint (y incluant tous les documents à
joindre, dont la Déclaration des époux ou conjoints de fait);
- réclamer le paiement des droits exigibles pour le conjoint (de nouveaux frais
n’ont pas à être déboursés pour le requérant principal) et un nouveau Contrat
relatif à la capacité d’autonomie financière;
Lorsqu’un requérant demande à retirer son conjoint alors que sa demande est en
cours d’évaluation, le fonctionnaire à l’immigration doit :
- faire remplir une DCS par le conjoint (y incluant tous les documents à
joindre, dont la Déclaration des époux ou conjoints de fait);
- faire remplir une nouvelle DCS par le requérant principal afin d’actualiser
son dossier (celui-ci n’a pas à fournir de nouveau les pièces justificatives déjà
transmises) ainsi qu’un nouveau Contrat relatif à la capacité d’autonomie
financière;
Le requérant qui retire son conjoint de sa demande après avoir été sélectionné à
titre de requérant avec conjoint doit voir sa demande réévaluée en fonction de la
grille de sélection qui s’applique à sa nouvelle situation. Cette réévaluation est
susceptible de modifier la décision d’acceptation prise initialement.
Dans les cas où l’examen de la demande sans conjoint conduit à un refus, les
CSQ délivrés antérieurement doivent être annulés. Si la demande de visa de
résident permanent avait déjà été déposée, le BCV doit en être rétro-informé.
Dans les cas où un conjoint souhaite poursuivre seul son projet d’immigration, il
doit déposer une nouvelle demande à titre de requérant principal et défrayer les
frais exigibles pour lui-même et pour l’ensemble des personnes comprises dans
la nouvelle demande.
Cette étape s’applique à tout candidat à qui un CSQ a été délivré. Elle consiste à
consigner la décision du BCV et à inscrire les numéros de visas, s’il y a lieu. Elle
permet de modifier ou de valider le nombre de personnes incluses dans le
dossier.
5.1 Généralités
Le candidat visé par une offre d’emploi validée (ou par celle de son époux ou
conjoint de fait) se voit allouer des points à la grille de sélection, plus nombreux
si l’emploi offert se trouve à l’extérieur de la RMM. Sa demande doit être traitée
en priorité, soit avant celle des autres candidats du programme régulier des
travailleurs qualifiés. Les procédures relatives au processus de sélection et au
traitement prioritaire des demandes sont présentées à la section 4 du présent
chapitre (VOIR GPI 3-1, SECTION 4.1.8).
Les exigences qui s’appliquent au candidat visé par une offre d’emploi validée
sont similaires à ceux de l’ensemble des candidats travailleurs qualifiés, dont
celle de se qualifier à la grille de sélection, ce qui permet de s’assurer :
- que le candidat visé a un profil tel qu’il pourra s’établir avec succès au
Québec et contribuer à l’atteinte de ses objectifs économiques,
démographiques et linguistiques;
Le candidat visé ou son conjoint devra également démontrer qu'il répond aux
exigences du poste offert et qu'il satisfait aux conditions d'accès à la profession
au sens de la Classification nationale des professions (CNP) ou des exigences qui
s’appliquent au Québec, dont celle de détenir, si requis, une attestation
- une copie des états financiers les plus récents, signés par un comptable;
L’analyse de l’offre d’emploi est effectuée au Québec par la DIEQ ou par le SIQ
du territoire concerné. Elle porte sur la viabilité de l’entreprise et le besoin de
main-d’œuvre dont les exigences et conditions de travail reliées à l’offre
d’emploi.
- les efforts raisonnables faits par l’employeur pour embaucher ou former des
résidants du Québec afin qu’ils exercent cet emploi. Les efforts raisonnables
peuvent être démontrés, par exemple, par :
- les conditions de travail et le salaire offert, au regard de la Loi sur les normes
du travail et des conditions en vigueur dans le secteur économique pour le
type d’emploi à combler;
Le cas échéant, une visite de l’entreprise peut s’avérer nécessaire pour les motifs
suivants :
5.5 Décision
Remarques :