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Au LEG de Diourbel
Introduction
Toute dissertation doit comprendre trois parties: une introduction, un développement, une
conclusion
DJIGO D. « Méthodologie de la Dissertation historique », cellule mixte dHisto-Géo (LEG/LTAB) N°04 du 11 Février 2012.
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Avant tout autre chose, il sagit de comprendre parfaitement le sujet. Il faut déterminer le sens précis de chaque terme. Pour cela
il faut bien connaître les notions et concepts employés. Il faut aussi comprendre le sens global du sujet, c'est-à-dire comprendre le
pluriel et le singulier des mots, le choix de lordre des mots, les mots auxquels on ne prête pas attention dans la vie de tous les
jours, mais qui sont dune grande importance dans un sujet de dissertation : « et », « ou », « dans »
, les rapports entre tous les
termes du sujet, ainsi que la ponctuation et les majuscules
Pour le cadre temporel,
Quand il sagit de périodes limitées par deux dates, le choix des dates aval et amont n est jamais anodin. Il convient d argumenter
les raisons de ce choix.
Quand il sagit dun sujet à une date, il faut traiter uniquement ce qui concerne le sujet pour cette date.
En cas dabsence dindications chronologiques dans le sujet, il convient de définir des dates butoirs en fonction du sens du sujet et
expliciter ce choix dans lintroduction.
Pour le cadre spatial,
Il faut toujours se poser la question du cadre géographique du sujet avant d entamer quoi que ce soit. Il est indispensable de
toujours préciser lespace correspondant au sujet et le statut du territoire étudié, suivant le sujet et la période du libellé du devoir.
En effet le cadre géographique peut être amené à être modifié en cours de devoir, suivant la périodisation.
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Sur la copie, l’introduction doit être présentée de telle manière que les trois parties qui la
composent soient aisément repérables.
L’introduction doit constituer un bloc isolé en tête du devoir. Le début de chacune de ses
trois parties doit être matérialisé par un alinéa, c'est-à-dire un retrait, à la ligne, de un à
deux centimètres. Il faut aussi soigner la transition d une partie à l autre. Il faut respecter
les normes conventionnelles en sautant trois à quatre lignes entre l introduction et le corps
du devoir.
II. Le développement :
1. du point de vue de du fond
Le développement doit être directement rédigé sur la copie en tenant compte des
différentes parties annoncées dans lintroduction.
Il s'agit de résoudre le problème posé dans l'introduction. C'est pourquoi, quelque soit le
plan (chronologique, thématique, dialectique), le développement tend à une démonstration
qui s'appuie sur des faits précis, et ces faits doivent tous concourir à la progression de la
démonstration.
Notez que la question peut faire l'objet d'un débat entre historiens aux avis divergents; il
faudrait alors le signaler, en discuter et émettre un avis personnel.
Il ne faut pas sortir du sujet, ce qui implique une lecture attentive de l'énoncé. Il faut aussi
faire preuve de cohérence logique globale et de pertinence dans la démonstration (les
faits doivent être pertinents et classés logiquement). Les paragraphes ne doivent pas être
coupés les uns des autres, ils doivent bien senchaîner, par des phrases de transition,
entre chaque partie et entre chaque sous partie.
Pour faire une bonne dissertation, il faut un plan cohérent; pour cela, on peut d'abord
jeter pêle-mêle sur le papier les idées forces que l'on numérote ensuite pour établir la
progression des idées.
Il faut justifier les affirmations par des faits historiques (et pas par des idées subjectives),
des références concrètes.
Définir les notions employées le plus possible afin que l'on comprenne bien le point de
vue; il ne faut pas oublier que le lecteur n'a pas forcément les mêmes critères de
définition.
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La présentation du développement doit être soignée car sa structure doit être visible par le
correcteur.
Chaque grande partie doit être séparée d’une autre par un saut de un à deux lignes. Les
grandes parties sont subdivisées en sous parties commençant chacune par un retrait
〈alinéa〉. Chaque sous partie doit traiter une idée et chaque idée doit être étayée par un
exemple au moins.
III. La conclusion
Références bibliographiques :
DJIGO D. « Méthodologie de la Dissertation historique », cellule mixte dHisto-Géo (LEG/LTAB) N°04 du 11 Février 2012.
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SALY, Pierre, SCOT, Jean-Paul, HINCKLER, François, LHUILLIER Marie-Claude,
ZIMMERMANN Michel, La dissertation en histoire. Paris, Armand Colin, coll. «
Cursus », 1993, 2e éd. 1998, 192 p.
Annexe
Les différents types de plan
Le plan analytique ou explicatif:
Il permet de traiter un sujet qui porte sur un évènement ou sur un phénomène.
Il est structuré en trois parties: il étudie d'abord les causes (les origines), puis les faits et
enfin les conséquences.
Exemple de sujet: La seconde guerre mondiale. On étudiera les causes, les
étapes de déroulement de la guerre et enfin ses conséquences.
Plan thématique:
Ce plan classe par «thème» des éléments ou des faits qui ont des rapports entre eux
dans la réalité.
Exemple de sujet : le Sénégal des indépendances à nos jours.
Pour ce sujet les aspects politiques, économiques et sociaux constitueront les différents
thèmes. Chaque partie du travail traite d'un aspect de la question.
Plan dialectique:
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Il structure également le travail en trois parties: thèse (actions positives) antithèse
(actions négatives ou les échecs) synthèse (appréciation et limites). Il permet
d'apprécier l'uvre d'un homme, d'un régime
Exemple de sujet : luvre de Mao Zédong à la tête de RPC. On fera ressortir ses
réussites (thèses), ses échecs (antithèse) et enfin reconnaître la valeur de ses réalisations
malgré leur limite (synthèse)
Le plan chronologique:
Le plan comparatif :
Le plan comparatif est fréquemment utilisé pour les sujets qui mettent en relation deux
d&finitions, deux pays, deux modèles, deux époques, etc. le risque de hors sujet est
particulièrement important.
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