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CM n°1
Cours introductif :
territoire, paysage, paysage urbain, espace public
• Territoire :
Pour notre société, le territoire est borné par des frontières et soumit à une autorité politique qui
lui est propre : communal, intercommunal, départemental, régional, national, européen.
Chaque territoire a des frontières précises et connues.
Si on ne le distincte pas directement, les cartes servant à cela.
L’appropriation d’un territoire peut passer par la fréquence de fréquentation de ce territoire que
l’on investit. Le caractère d’appropriation peut se faire car on a a la liberté d’y accéder et de
contempler : comme un panorama en montagne par exemple, on le contemple, on s’y promène,
on peut le prendre en photo, le dessiner etc.
On commence à s’approprier le territoire de Toulouse par la déambulation, en trouvant des
moyens pour le mémoriser et fixer des éléments de représentations à chaque transept.
Chaque territoire est caractérisé par son héritage géologique et biologique par l’action des
Hommes. L’immense majorité de la vie de la terre est sans les Hommes. L’étude de l’histoire
« d’avant les Hommes ». On fait un résumé approximatif de l’histoire de la terre.
À Toulouse, les Hommes se sont installés au bord de la Garonne. Pour toutes les villes, il y a des
relations précises pour lesquelles les Hommes se sont installés là : l’eau, morphologie du fleuve,
climatique, … à une époque où les Hommes étaient étroitement lié avec la nature. Petit à petit,
dans les villes, les Hommes s’en éloignent. Depuis l’histoire industrielle, l’énergie a permis de
construire et en oublie les relations avec le territoire d’origine = affranchissement.
À chaque territoire on a ne population différente, une histoire pour chaque territoire avec une
culture.
Le territoire de A. Magnaghi : « Le territoire est une œuvre d’art : peut- tre la plus belle, la plus
collective que l’humanit ait r alis e. (...) Il est « le fruit d’un acte d’amour : il na t de la
f condation de la nature par la culture »
• Paysage :
Terme qui n’existait pas avant le XVI°s, il y serait apparu en Italie par des artistes italiens peintres
en France. Sous François 1er, il y eu beaucoup d’investissements et l’épanouissement des arts. Il a
fait venir des artistes qui ont promut un nouvel art de la peinture : l’art de représenter le pays, le
paysage.
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• Paysage et géographie :
La pensée paysagère née par la médiation de l’art pictural. Les écrivains comme
les géographes s’approprient le paysage. Ces derniers le représentent dans une
vue perspective depuis un point haut précis et en font une « synthèse
géographique » : lieu, relief, cours d’eau, végétation, cultures, routes, villes… les
progrès techniques permettent de plus grande précision (topographie).
• Paysages et jardins :
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souvent choisis pour leur caract re pittoresque. La France compte aujourd’hui 2 700 sites class s
et 4 000 sites inscrits soit 4 % du territoire national. L' le de Br hat, est le premier site naturel
class en 1907.
En 1976, la « loi de la protection de la nature et des paysages » g n ralise la prise en compte des
paysages dans le cadre de vie quotidien.
La convention europ enne du paysage (sign e par le Conseil de l’Europe d’octobre 2000 et
ratifi e dans le droit fran ais en 2005) a arr t une d finition commune du paysage, d finition qui
est entr e dans le droit fran ais : «Paysage» d signe une partie de territoire telle que per ue par
les populations, dont le caract re r sulte de l'action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs
interrelations ». Ainsi les paysages existent-ils partout d s lors qu’un territoire est v cu, investi par
des hommes et qu’ils suscitent des repr sentations mentales, r cits, interpr tations picturales,
photographiques, cartographiques .... La nature complexe et culturelle du paysage est ainsi
appr hend e dans cette d finition. Le paysage est un « bien commun », il est le reflet de notre
rapport au monde.
Les artistes permettent à la reconnaissance de ce territoire. La manière dont on fait une carte, une
approche touristique ou encore scientifique ou artistique, cela permet a donner une
représentation du territoire : à la fois collective et individuelle…
Les paysagistes concepteurs sont considéré comme des médiateurs d’un sens et révélateurs d’un
histoire qui lie en un territoire et les hommes qui y vivent. Leur interprétation se nourrit
d’arguments objectifs, fond s sur la compr hension des ph nom nes naturels et humains mais
elle s’appuie sur une lecture « sensible », une perception sans pr jug , globale, qui peut tre
partag e avec les habitants et acteurs du territoire. Ils invitent prolonger cette histoire par un
projet appropri par ses habitants.
Nombre de paysagistes sont form s l’ cologie ou travaillent avec des naturalistes et cologues.
Les architectes et les paysagistes sont le plus souvent associé, mais aussi des géologues, des
géographes, hydrologues, urbanistes etc.. afin que les paysagistes puissent condensé le plus
d’expert afin de comprendre au mieux possible ce qu’ils les entourent.
Des artistes interviennent sur les territoires pour créer des oeuvres afin de renouveler le regard
qu’on lui porte.
Nils Udo en 1990, fissure dans une coulée de lave et pétales de poinsetia à
la réunion.
Tous les ans le volcan réunionnais entre en éruption et forme une coulée de
lave, petit à petit ces coulées sont recouvertes par la foret en formant des
fissures, des vagues etc.. ce mouvement figée de la lave inspire les artistes
pour créer des oeuvres sculptés. Ici on a une oeuvre éphémère. Les pétales
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Gilles Cl ment, grand prix du paysage, et auteur de nombreux ouvrages, a t le fer de lance de
cet engagement des paysagistes, notamment avec les concepts du «jardin plan taire » ou du
« jardin en mouvement » qui mettent en vidence la responsabilit de tous face aux limites de la
Terre, notre jardin, et propose un tat d’esprit et des chemins pour tre en connivence avec le
monde vivant, « agir sans d penser ».
Sa d marche se base non pas sur la conception de th orie mais sur une attitude la fois attentive
et cr ative.
Plus r cemment l’ouvrage de Bertrand Foll a, grand prix national du paysage 2016, « l’archipel
des m tamorphoses, ou la transition par le paysage » (voir bibliographie).
Cette pr occupation de la prise en compte des milieux dans les espaces publics de la m tropole
est un des l ments majeurs de notre cadre de vie de demain.
Les paysages urbains refl tent ce qui caract rise la ville : la dominance du min ral, une forte
densit du b ti et des hommes, une multitude de mouvements, une grande intensit d’ changes
et un foisonnement culturel, soutenus par une consommation tr s lev e d’ nergie et de
ressources d’eau potable notamment, de matériaux (ciment, bois, …)
Une ville comme New York consomme autant d’électricité de l’Afrique toute entière. De manière
générale, les villes consomment et polluent énormément.
Les espaces publics constituent un bien commun, espace libre (en g n ral non construit) mis la
disposition de tous. L’ensemble de ces espaces forme un r seau, sous forme de maillage, dont la
fonction premi re est la circulation et les changes.Des axes d’échanges entre les différents
points et services de la ville.
Dans la ville, les espaces publics sont les lieux essentiels de la rencontre avec la ville. Ils sont
ouverts à tous. Les différents espaces publics n’a pas été placé au hasard, c’est le territoire qui la
déterminé. La ville s’est construite en fonction d’un territoire pré-existant, elle le transforme
ensuite et déterminé comment on va percevoir ce territoire.
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La composition des paysages de la ville est structur e par le r seau des voies et places dont
l’implantation et l’orientation suivent les lignes de force (fleuve, relief ...). Et r ciproquement les
espaces publics sont les principaux vecteurs des paysages de la ville.
La lecture paysag re est un exercice d’exploration d’un territoire qui n cessite une ou plusieurs
rencontres physiques avec celui-ci. Cette déambulation peut être fait à partir d’un itinéraire ou
plus intuitivement, aléatoire. Des visites par la suite ciblées pourront venir compléter notre
approche, notre rencontre avec le territoire.
Cette lecture peut se faire selon plusieurs modes de déplacements, chacun offre une mise en
scène différente du même lieu : piéton = contact physique intense avec les espaces urbains,
surement le mieux adapté. A contrario de la voiture, qui protège l’observateur et floue
l’observation de part la vitesse et les contraintes d’accès par exemple.
Le m tro occulte la ville mais l’intensifie toutes les stations : les paysages per us au sortir du
m tro constituent des rep res forts pour la majorit des habitants.
La lecture paysagère permet d’intégrer une croisée de l’histoire : Toulouse profité d’une structure
du relief creusé par la Garonne, la forme urbaine est le résulta de cette confrontation Ave la
nature. On peut y reconnaitre les limites progressives, l’évolution des formes du bâti, les rues,
l’implantation progressive des grandes infrastructures.
Cette approche révèle un sens, cherche à être objectif tout en s’appuyant sur une lecture sensible
lié à la rencontre avec la ville, une perception sas préjugé, la question des arbres, la circulation de
tous les mode de transports.
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