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Définition :

Le transfert de chaleur est l’un des modes, les plus connus d’échange d’énergie. Lorsqu’il existe
une différence de température entre deux points d’un système à des températures différentes
sont mises en contact, on constate une tendance à l’égalisation des températures. On dit qu’il
y’a transfert de chaleur. Le transfert de chaleur obéit aux principes fondamentaux de la
thermodynamique, mais les lois de la thermodynamique ne suffisent pas pour expliquer de
quelle manière s’effectue le transfert de chaleur ou pour prévoir la vitesse de ce transfert. Le
transfert de chaleur est donc régit par d’autres pois, très importantes dans différentes branches
de l’industrie. Citons par exemple pour le génie chimique. La conception et le fonctionnement
des évaporateurs, des condenseurs, des échangeurs entre fluide chaud et froid, des colonnes a
distillation, des réacteurs, etc… Pour l’ingénieur de génie chimique les problèmes des transferts
thermiques se ramènent généralement à l’une ou l’autre de ces deux formes :

1- Rechercher la manière la plus efficace de transmettre une quantité de donné de chaleur


entre deux systèmes par unités de temps.

2- Rechercher comment limiter les déperditions (ou les gains) calorifiques à travers une surface.
La résolution de ces problèmes est souvent complexe car le transfert de chaleur peut résulter de
trois mécanismes de propagation obéissant à des lois bien différente et mis en jeu parfois
simultanément.

• La conduction.

• La correction.

• Le rayonnement.

Toutefois, le développement de l’un quelconque de ces mécanismes nécessite l’existence d’une


différence de température qui joue le rôle de différence de potentiel pour l’échange de chaleur.
Généralité :
1-Qu’est-ce que la chaleur ?
La chaleur est un concept principalement utilisé en philosophie, en physique et en biologie qui
désigne la qualité de ce qui est chaud, la sensation produite par un corps chaud ou perçu
comme tel. Par extension, la chaleur désigne l'augmentation de température, la pseudo-
chaleur et le ton, la nuance ou la teinte d'une couleur.

Le terme chaleur peut désigner :

 une température élevée,

 une flamme

 la sensation physiologique ressentie au contact d'une température élevée (voir Chaleur),

 la chaleur du corps et la température corporelle,

o l'expression « bouffée de chaleur » désigne le symptôme d'un


dysfonctionnement du mécanisme de régulation de la température corporelle,
notamment chez les femmes au moment de la ménopause,

o la fièvre,

o une pathologie liée à la chaleur,

o une hyperthermie,

o une brûlure ou gelure ;

 la pseudo-chaleur, sensation que l'on éprouve en mangeant épicé ;

 une couleur dite « chaude », tirant vers l'orange ;

 une très forte émotion, la passion, ou le fait d'être « chaleureux », c'est-à-dire montrer
ou manifester de l'ardeur ou de l'enthousiasme ;1

1
Wikipédia (24November 2022) ,11 :24
2-Qu’est ce qu’un transfert de chaleur ?
Un transfert thermique, appelé plus communément chaleur, est l'un des modes d'échange
d'énergie interne entre deux systèmes, l'autre étant le travail : c'est un transfert d'énergie
thermique qui s'effectue hors de l'équilibre thermodynamique. On distingue trois types de
transfert thermique, qui peuvent coexister :

 la conduction, due à la diffusion progressive de l'agitation thermique dans la matière ;

 la convection, transfert thermique qui accompagne les déplacements macroscopiques


de la matière ;

 le rayonnement, qui correspond à la propagation de photons.

La quantité de chaleur Q est la quantité d'énergie échangée2 par ces trois types de transferts,
elle s'exprime en joules (J). Par convention, Q > 0 si le système reçoit de l'énergie.
La thermodynamique s’appuie sur le concept de chaleur pour ériger le premier et le deuxième
principe de la thermodynamique.

La signification du mot « chaleur » dans le langage courant entretient souvent des ambiguïtés et
des confusions, notamment avec la température. S'il est vrai que les transferts thermiques
spontanés se font depuis les régions de température plus élevée vers les régions de
température plus basse, il est néanmoins possible de réaliser un transfert thermique d'un corps
froid vers le corps chaud, à l'aide d'une machine thermique comme un réfrigérateur. Par
ailleurs, lors d'un changement d'état, par exemple lors de l'ébullition, un corps pur ne change
pas de température alors qu'il échange de l'énergie sous forme de chaleur.

L'exemple le plus simple de situation mettant en jeu un transfert thermique est celui de deux
corps en contact ayant des températures différentes. Le corps le plus chaud cède de l'énergie au
corps le plus froid par conduction ; sa température diminue, le désordre, l'agitation thermique,
diminue. En contrepartie, la température du corps froid augmente, l'agitation thermique
augmente en son sein.

Historique et évolution de la terminologie [modifier | modifier le code]

La chaleur, dans le langage courant, est souvent confondue avec la notion de température. Bien
que très différentes d'un point de vue scientifique, les deux notions sont tout de même reliées
et la genèse de la thermodynamique a parfois induit cette confusion. Les expressions comme
« l'eau est chaude » pourrait faire croire, à tort, que la chaleur est une propriété du système
alors qu'il s'agit d'un transfert d'énergie (de l'eau, chaude, vers l'environnement environnant,
plus froid). Aussi, il est incorrect de dire « l'eau perd de la chaleur » lorsqu'elle refroidit.
L'expression « transfert de chaleur » est un pléonasme pourtant très répandu.

Jusqu'au XVIIIe siècle, les scientifiques pensaient que la chaleur était constituée d'un fluide que
l'on avait nommé le phlogistique (théorie du phlogistique).

Au XIXe siècle, la chaleur est assimilée à un fluide : le calorique. Les progrès et les succès de
la calorimétrie imposent cette théorie jusqu'au milieu du XIXe siècle. Cette conception est par
exemple reprise par Sadi Carnot : un moteur thermique ne peut fonctionner que si la chaleur
circule d'un corps dont la température est plus élevée vers un corps dont la température est
plus faible ; raisonnement correspondant à une analogie avec une machine hydraulique qui tire
son énergie du passage de l'eau d'un réservoir d'altitude élevée vers un réservoir d'altitude
inférieure.

Ce n'est qu'avec l'avènement de la thermodynamique statistique que la chaleur sera définie


comme un transfert de l'agitation thermique des particules au niveau microscopique. Un
système dont les particules sont statistiquement plus agitées présentera une température
d'équilibre, définie à l'échelle macroscopique, plus élevée. La température est donc une
grandeur macroscopique qui est le reflet statistique des énergies cinétiques des particules à
l'échelle microscopique. Au cours de chocs aléatoires, les particules les plus agitées
transmettent leurs énergies cinétiques aux particules les moins agitées. Le bilan de ces
transferts d'énergies cinétiques microscopiques correspond à la chaleur échangée entre des
systèmes constitués de particules dont l'agitation thermique moyenne est différente.

La température est une fonction d'état intensive servant à décrire l'état d'équilibre d'un
système alors que la chaleur est un transfert d'agitation thermique assimilable à une quantité
d'énergie, associé à l'évolution d'un système entre deux états distincts ou identiques si
la transformation est cyclique.2

2
Wikipédia (25November 2022), 17 :09
3-Quantité de chaleur, flux de chaleur et densité de chaleur :
Le flux thermique – ou flux de chaleur – est la puissance qui traverse une surface au cours
d'un transfert thermique, c'est-à-dire l'énergie thermique transférée – ou quantité de chaleur –
par unité de temps. Il s'exprime en watt (W).

En un point de cette surface, la densité de flux thermique est le flux thermique par unité
de surface. Elle s'exprime en watts par mètre carré (W/m2 ou W m−2).

Le transfert thermique peut être effectué par conduction, convection et rayonnement. Ces
modes d'échange coexistent bien souvent. L'utilisation de matériaux isolants ou conducteurs
permettent respectivement de réduire ou d'augmenter le flux thermique.

Le flux thermique (exprimé en watts), également nommé « flux de chaleur », est le rapport de
l'énergie thermique transférée (en joules), couramment nommée quantité de chaleur, à travers
une surface sur la durée infinitésimale du transfert (en secondes) :

Le flux thermique à travers une surface s'exprime comme le flux du champ vectoriel,
nommé vecteur densité de flux thermique, à travers cette surface.

Est le flux élémentaire à travers un élément de surface, où est le vecteur unitaire normal à
l'élément de surface.

En un point donné de la surface, est la densité de flux thermique, également nommée flux
thermique surfacique, densité surfacique de flux thermique, densité de chaleur, densité de flux
de chaleur ou encore densité de courant thermique. Les modes fondamentaux de transfert
thermique sont :

 la conduction ou diffusion : le transfert d'énergie entre objets en contact physique ;

 la convection : le transfert d'énergie entre un objet et son environnement, dû à un


mouvement fluide ;

 le rayonnement : le transfert d'énergie par l'émission de rayonnement


électromagnétique.

Pour les quantifier, il est pratique d'utiliser le flux thermique , qui est
la puissance échangée, en watts (W), ou encore mieux, la densité de flux thermique (ou flux

thermique surfacique) en watts par mètre carré (W m−2).


Le transfert par conduction est un échange d'énergie se réalisant sans déplacement de matière : il

concerne donc les solides et les fluides immobilisés. Ce transfert peut se réaliser au sein d'un seul

corps ou par contact entre deux corps. L'énergie thermique, ou vibration des atomes autour de leur

position d'équilibre dans le solide, se transmet de proche en proche par un phénomène de diffusion.

Les cristaux disposent d'un mode de transfert thermique supplémentaire particulier associé aux

vibrations du réseau (voir phonon).

Dans le cas le plus simple d'une paroi d'épaisseur e solide dont les deux surfaces d'aire S présentent

une différence de température homogène T – T , le flux thermique dépend de la conductivité


1 2
thermique λ du matériau (W m−1 K−1) ;

R est la résistance thermique de conduction.


th

Pour une étude plus approfondie, il faut exploiter la loi de Fourier :

C'est une loi de diffusion similaire à la loi de Fich qui décrit la diffusion de la matière. 3
4-Température :
La température est une grandeur physique mesurée à l’aide d’un thermomètre et étudiée
en thermométrie. Dans la vie courante, elle est reliée aux sensations de froid et de chaud,
provenant du transfert thermique entre le corps humain et son environnement. En physique,
elle se définit de plusieurs manières : comme fonction croissante du degré d’agitation
thermique des particules (en théorie cinétique des gaz), par l’équilibre des transferts
thermiques entre plusieurs systèmes ou à partir de l’entropie (en thermodynamique et
en physique statistique). La température est une variable importante dans d’autres
disciplines : météorologie et climatologie, médecine, et chimie.

L’échelle de température la plus courante est le degré Celsius, dans laquelle la glace (formée
d'eau) fond à 0 °C et l'eau bout à environ +100 °C dans les conditions standard de pression. Dans
les pays utilisant le système impérial (anglo-saxon) d’unités, on emploie le degré Fahrenheit où
la glace fond à +32 °F et l'eau bout à +212 °F. L’unité du Système international d'unités (SI),
d’utilisation scientifique et définie à partir du zéro absolu, est le kelvin dont la graduation est
presque identique à celle des degrés centigrades.

La température ne peut être définie que pour des objets composés de nombreuses particules
qui interagissent fortement : un atome seul n'a pas de température, et un gaz
extrêmement raréfié (dans lequel les chocs des molécules contre les parois sont plus fréquents
que les chocs entre molécules) non plus.

Les particules qui composent la matière (molécules ou atomes) ne sont jamais au repos. Elles
sont en vibration permanente et possèdent donc une certaine énergie cinétique. La
température est une mesure indirecte du degré d'agitation microscopique des particules. Par
ailleurs, un espace vide de matière mais dans lequel de la lumière se propage contient lui aussi
de l'énergie. Dans de bonnes conditions, on peut associer une température à ce rayonnement
qui mesure l'énergie moyenne des particules qui le constituent. Un exemple important de
rayonnement thermique est celui du corps noir dont un exemple est donné par les étoiles dont
le rayonnement révèle la température des atomes qui sont à sa surface.

Lorsque deux corps entrent en contact, ils échangent spontanément de l'énergie thermique :
l'un des deux corps a des particules qui ont plus d'énergie cinétique. En les mettant en contact,
les chocs entre particules font que cette énergie cinétique microscopique se transmet d'un
corps à l'autre. C'est ce transfert d'énergie qui, en sciences physiques, est appelé chaleur.3

3
Futura Sciences (23NOVAMBER 2022), 10 :23
5-Capacité thermique massique :
La capacité thermique massique (symbole usuel c), anciennement appelée chaleur
massique ou chaleur spécifique,, est la capacité thermique d'un matériau rapportée à sa masse.
C'est une grandeur qui reflète la capacité d'un matériau à accumuler de l'énergie sous
forme thermique, pour une masse donnée, quand sa température augmente. Une grande
capacité thermique signifie qu'une grande quantité d'énergie peut être stockée, moyennant une
augmentation relativement faible de la température.

La capacité thermique massique s'exprime en joules par kilogramme kelvin, de


symbole J K−1 kg−1 b. C'est une grandeur intensive : elle est indépendante de la quantité de
matière.

La détermination des valeurs des capacités thermiques des substances relève de la calorimétrie

La capacité thermique massique est déterminée par la quantité d'énergie à apporter par
échange thermique pour élever d'un kelvin (ou degré Celsius) la température de l'unité de
masse d'une substance. C'est donc une grandeur intensive égale à la capacité
thermique rapportée à la masse du corps étudié.

L'unité dérivée du Système international est alors le joule par kilogramme-kelvin (J K−1 kg−1). Les
unités de base du système international pour exprimer la valeur d'une capacité thermique
massique sont des L 2·T −2·Θ −1.

En ce qui concerne les équations aux dimensions, le joule ayant pour dimension M·L 2·T −2, une
capacité thermique massique a pour dimension : L 2·T −2·Θ −1.

Suivant le type de transformation thermodynamique, on considère soit l'énergie


interne massique, soit l'enthalpie massique. Si on note U l'énergie interne, H l'enthalpie et m la
masse d'un corps on a donc les capacités thermiques massiques :

 à volume constant, la capacité thermique isochore massique : ;

 à pression constante, la capacité thermique isobare massique : .

La différence entre la capacité thermique massique à pression constante et la capacité


thermique massique à volume constant est liée au travail qui doit être fourni pour dilater le
corps en présence d'une pression externe. Si elle est souvent négligeable pour les phases
condensées réputées peu compressibles et peu dilatables (liquides ou solides) la différence
entre et est importante pour les gaz.
La capacité thermique volumique, exprimée en joules par mètre cube-kelvin (J K−1 m−3), est
égale à la capacité thermique massique multipliée par la masse volumique. D'après la théorie
cinétique des gaz, l'énergie interne d'une mole de gaz parfait monoatomique est égale à (3/2)RT, et plus
élevée pour les gaz dont les molécules sont poly atomiques ; par exemple, (5/2)RT pour un gaz
diatomique. Le calcul théorique n'est plus possible pour les molécules complexes.

La capacité massique à volume constant est ainsi de :

 pour un gaz parfait monoatomique ;

 pour un gaz parfait diatomique, lorsque sa température vérifie . En effet

si on aura (son comportement sera celui d'un gaz monoatomique), et

si on aura pour un gaz diatomique.

La capacité massique à pression constante d'un gaz parfait peut être déterminée à partir de la
capacité massique à volume constant, puisque l'équation des gaz parfaits exprime que :

, et donc : ,

p étant la pression, v le volume massique, R la gaz et M la masse molaire du gaz considéré.

La différence théorique entre ces deux valeurs donne alors la relation de Mayer :

où p, V, v, N et T sont respectivement la pression, le volume, le nombre de particules et


la température du système considéré ; soit :

u (l'énergie interne massique) ne dépendant que de la température.

Le rapport des deux capacités d'un gaz est important en thermodynamique ; il est
noté gamma :4

4
Wikipédia (25November 2022) , 11 :30
Conclusion :
Le transfert de chaleur par convection est l'un des modes de transfert de chaleur que l'on
rencontre fréquemment dans de nombreuses applications industrielles. On distingue trois
modes de transfert de chaleur par convection: la convection naturelle (ou la convection libre), la
convection forcée et la convection mixte. La convection forcée à l'intérieur des conduites
intervient dans plusieurs applications pratiques telles que les capteurs solaires, les échangeurs
de chaleur compacts et à thermosiphons, le refroidissement des composants électroniques et
des réacteurs nucléaires ainsi que les procédés chimiques. D'une manière générale, dans le but
d'obtenir des performances énergétiques élevées, il est nécessaire d'implanter des rangées
d’ailettes et de chicanes dans la veine de l'écoulement dans les échangeurs de chaleur de façon
à créer la turbulence et à prolonger la trajectoire des fluides en favorisant un meilleur échange
thermique convectif et par voie de conséquence une amélioration notable de l'efficacité
thermique.

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