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G.STRADI et E.SALINAS
2021-2022
Site internet
https://www.physiquechimiestradi.com
Constitution et transformation de la matière
- Fiche A0 - Exercices : 4 p 62 – 17 p 65
Bases de chimie
I-Quantité de matière
N (X)=n (X)×N A La masse molaire moléculaire ou ionique représente la
masse d 'une mole de molécules ou d'ions. Elle est
-N(X) : Nombre d'entités chimique X (sans unité) égale à la somme des masses molaires atomiques des
-n(X) : Quantité de matière d'entités chimiques X atomes constituants la molécule ou l'ion. Son unité est
(mol) -1
le gramme par mole ( g.mol ).
-1
-NA : Constante d'Avogadro ( mol )
M(A a B b )=a×M(A)+b×M(B)
m (X) V (X)
n (X)= n (X)=
M(X) Vm
-n(X) : Quantité de matière de X (mol) -n(X) : Quantité de matière de X gazeux (mol)
-m(X) : Masse de X (g) -V(X) : Volume de X gazeux (L)
-1 -1
-M(X) : Masse molaire de X ( g.mol ) - V m : Volume molaire ( L.mol ) indépendant du gaz
m (X) V (X)
Pm (X)= Pv (X)=
m tot V tot
-m(X) : masse de l'espèce pure X (g) -V(X) : volume de l'espèce pure X (L)
- m tot : masse totale du mélange (g) - V tot : volume total du mélange (L)
- Pm (X) : pourcentage massique de l'espèce X dans le - Pv (X) : pourcentage volumique de l'espèce X dans
mélange 0≤P m (X )≤1 (très souvent exprimé en %) le mélange 0≤P v (X)≤1 (très souvent exprimé en %)
m (X) ρ(X)
ρ(X)= d (X)=
V (X) ρ(eau )
-1
- ρ(X) : Masse volumique de X ( g.L ) - d (X) : Densité de X (sans unité)
-1
-m(X) : Masse de X (g) - ρ(X) : Masse volumique de X ( g.L )
-V(X) : Volume de X (L) -1
- ρ(eau) : Masse volumique de l'eau ( g.L )
II-Les solutions
Une solution est obtenue par dissolution d'une espèce chimique appelée soluté dans un
solvant (1). Lorsque le solvant est l'eau, la solution est appelée solution aqueuse. Une
solution est dite saturée lorsque le soluté introduit n'est pas totalement dissous (2).
m (X) n (X)
t(X)= ρ(X)≠t (X) C(X)=
Vsol Vsol
-1
-t(X) : Concentration en masse du soluté X ( g.L ) -C(X) : Concentration en quantité de matière du soluté
-1
-m(X) : Masse du soluté X (g) X ( mol.L )
- Vsol : Volume de solution (L) -n(X) : Quantité de matière du soluté X (mol)
- V sol : Volume de solution (L)
t(X)=C(X)×M(X)
Exemple : Une lessive de soude du commerce a un titre massique de 30,5 % c'est-à-dire qu'elle contient 30,5 g
de soude (NaOH) pour 100 g de lessive de soude (solution).
Protocole :
1-Prélever, à l'aide d'une balance, d'une spatule et d'un
verre de montre, m(X) g de soluté à dissoudre.
2-Introduire le soluté prélevé, à l'aide d'un entonnoir à
solide, dans une fiole jaugée de V sol mL.
3-Remplir au 2/3 la fiole jaugée avec de l'eau distillée.
4-Homogénéiser.
5-Compléter, avec de l'eau distillée, jusqu'au trait de
jauge. Homogénéiser à nouveau.
• Dilution :
Protocole :
1-Prélever, à l'aide d'une pipette jaugée (ou graduée)
munie d'une propipette, V mère mL de solution mère.
2-Introduire le volume prélevé dans une fiole jaugée
de V sol =V fille mL.
3-Remplir au 2/3 la fiole jaugée avec de l'eau distillée
puis homogénéiser.
4-Compléter, avec de l'eau distillée, jusqu'au trait de
jauge. Homogénéiser à nouveau.
III-L'oxydoréduction
• Oxydant : Espèce chimique capable de capter un ou plusieurs électrons.
• Réducteur : Espèce chimique capable de céder un ou plusieurs électrons.
Deux espèces chimiques Ox et Red sont dites conjuguées et forment un
couple oxydant/réducteur aussi appelé couple rédox noté Ox/Red, si elles
peuvent être reliées par une demi-équation d'oxydoréduction ou demi-
équation rédox.
Exemples
Méthode pour équilibrer une demi-équation d'oxydoréduction :
1-Equilibrer tous les éléments sauf l'oxygène O et l'hydrogène H
2-Equilibrer l'élément oxygène en ajoutant du bon côté de la demi-équation des molécules d'eau H2 O
+
3-Equilibrer l'élément hydrogène en ajoutant du bon côté de la demi-équation des ions hydrogène H
-
4-Equilibrer les charges en ajoutant, du côté de l'oxydant, des électrons e
Une transformation d'oxydoréduction est modélisée par une réaction au cours de laquelle des électrons sont
transférés entre les réactifs.
Soit deux couples rédox Ox 1 /Red 1 et Ox 2 / Red 2 , on considère la réaction entre l'oxydant 1 et le réducteur 2.
-
• Ox 1 /Red 1 => Réduction ( Ox 1+n1 e → Red 1 ) ×n 2
n i (A) n i (B) - n i (A) : Quantité de matière dans l'état initial du réactif A (mol)
= - n i (B) : Quantité de matière dans l'état initial du réactif B (mol)
a b -a et b : coefficient stoechiométrique associé aux réactif A et B (sans unité)
- Fiche A1 - Exercices : 5 p 22 – 7 p 22 – 12 p 23
– 15 p 24 – 16 p 25 – 8 p 164 – 24 p
Transformations acido-basiques et pH 167
AH → A- +H + ou AH+ → A+H+
Un acide pouvant céder plusieurs ions hydrogène est appelé polyacide (exemples : H 2 SO 4 , H 3 PO 4 …) :
- + - 2- + 2- +
H 2 SO 4 → HSO 4+H => HSO 4 → SO 4 +H soit H 2 SO 4 →SO 4 +2H
2-Les bases :
+
Une base est une espèce chimique susceptible de capter un ion hydrogène H (proton), ce qui nécessite
+
l'existence d'un doublet non liant pour s'associer au proton H . L'espèce engendrée est un acide.
B+H + → BH + ou B-+H + → BH
Une base pouvant capter plusieurs ions hydrogène est appelé polybase (exemples : CO32- , PO 3-
4 …) :
3- + 2- 2- + - - +
PO 4 +H → HPO 4 => HPO 4 +H → H 2 PO 4 => H 2 PO 4+H → H3 PO 4 soit PO 3-4 +3H + → H3 PO 4
3-Cas de l'eau :
L'eau est un ampholyte car elle peut se comporter comme un acide ou comme une base : on dit aussi que c'est
une espèce amphotère.
-- +
• L'eau se comporte comme un acide : H 2 O → HO +H ( HO <=> ion hydroxyde)
+ + +
• L'eau se comporte comme une base : H 2 O+H → H 3 O ( H3 O <=> ion oxonium)
• Couples de l'eau
Les acides carboxyliques sont des acides selon Brönsted car il possède un groupe carboxyle. C'est l'hydrogène
de ce groupe carboxyle qui possède des propriétés acide.
• Couple d'une amine R1 R 2 R 3 N (R=C ou H)
pH=−log (
[ H3 O+ ]
C° ) [ H3 O + ]=C °×10 -pH
log ( )= [H O ]
( ) ( )
+ + [ H3 O+] +
[H3 O ] [H 3 O ] + -pH
<=> 10 -pH=10 C° 3
pH=−log <=> −pH=log <=> [H3 O ]=C °×10
C° C° C°
Plus le pH est petit, plus la concentration en quantité de matière en ions oxonium est élevée.
Limite : Cette relation n'est utilisable que pour des solutions aqueuses de concentration en quantité de
-2 -1
matière d'ion oxonium inférieure à 10 mol.L .
2-Mesure du pH :
Pour effectuer
la mesure
précise du pH,
on utilise un
pH-mètre
étalonné
C’est un papier qui a trempé dans une solution (température et solutions étalons/tampons pH=4 et
appelée « indicateur universel ». Cet indicateur est pH=7). Une agitation permanente de la solution est
un mélange qui contient différentes espèces nécessaire pour atteindre la bonne valeur du pH de la
chimiques ; chacune d’elles réagissent à un certain solution.
pH en donnant un produit d’une certaine couleur. La précision de la mesure du pH d'une solution dépend
La mesure au papier pH permet de donner une de plusieurs facteurs : soin avec lequel la solution a été
valeur approchée du pH. préparée, état de l'électrode de mesure, qualité de
l'étalonnage etc.
Le résultat de la mesure du pH, à l'aide d'un pH-mètre, d'une solution aqueuse sera toujours
raisonnablement donné avec une décimale.
Méthode de détermination du caractère fort ou faible d'un acide ou d'une base dans l'eau :
Pour déterminer le caractère fort ou faible d'un acide ou d'une base dans l'eau il faut :
-Mesurer, précisément, le pH de la solution aqueuse d'acide ou de base de concentration donnée ;
-Ecrire, si elle n'est pas donnée, l'équation de la réaction modélisant la transformation chimique entre l'acide (ou
la base) et l'eau (réaction acido-basique à partir des couples acide-base) ;
-Etablir littéralement le tableau d'avancement de la transformation puis déterminer la valeur de x max à partir du
+
réactif limitant et la valeur de xf à partir de la valeur du pH (et donc de [H3 O ]f ) ;
-Calculer le taux d'avancement final et conclure.
Exercices résolus
N°1 : Ecrire l'équation de la réaction modélisant la transformation acido-basique non totale entre
l'ammoniac NH 3 (base) et l'eau H 2 O (acide). Justifier en précisant les couples acido-basiques
et les demi-équations acido-basiques associées à chaque couple.
N°3 : Une solution d'acide chloroéthanoïque résulte de la mise en solution dans l'eau de l'acide
chloroéthanoïque ( ClCH 2 COOH ). Le pH d'une solution d'un litre d'acide chloroéthanoïque de concentration
C=1,0×10 -2 mol.L -1 est égal à 2,5.
1-Ecrire l'équation de la réaction modélisant la transformation chimique acido-basique entre l'acide
chloroéthanoïque et l'eau. Justifier.
2-Dresser littéralement le tableau d'avancement associé à cette transformation chimique.
3-a) Exprimer, en fonction du pH, C et C ° , le taux d'avancement final de la transformation chimique de cet
acide avec l'eau puis le calculer.
3-b) Conclure.
M(X)
Limite : La loi de Beer-Lambert n'est utilisable que pour des solutions colorées de concentration
-2 -1
en quantité de matière de soluté X inférieure à 10 mol.L (domaine linéaire de la loi).
• Loi de Kohlrausch :
-1
- σ : Conductivité de la solution ( S.m )
σ=∑ λ (ion )×[ ion ]
2 -1
- λ (ion) : Conductivité molaire ionique de l'ion en solution ( S.m . mol )
ion - [ion ] : Concentration en quantité de matière de l'ion en solution
-3
( mol.m )
Pour une solution obtenue par dissolution d'un seul solide ionique, la loi de Kohlrausch se
simplifie par : σ =k×C ou σ=k '×t avec « C » et « t » la concentration en quantité de
matière ou en masse du solide ionique dissous dans la solution.
+ n 0 (Na 2 SO 4 ) 2- n 0 (Na 2 SO 4)
L'équation de la réaction permet d'écrire : [ Na ]=2× et [SO 4 ]=
Vsol Vsol
n 0 (Na 2 SO 4 )
<=> σ=λ (Na )×2C+λ (SO 4 )×C <=> σ =[ 2 λ (Na + )+λ (SO 2-4 ) ]×C=k×C
+ 2-
On pose C=
Vsol
La conductivité de la solution est proportionnelle à la concentration C du sulfate de sodium dissous.
2-Spectroscopie infrarouge :
La spectroscopie infrarouge est une technique de diagnostic, permettant de déterminer la nature des liaisons
chimiques présentes dans une molécule, qui utilise les radiations infrarouges comme source de radiation.
Une bande d'absorption est une bande de nombre d'onde bien déterminé qui correspond à une baisse de la
transmittance. A chaque bande d'absorption est associée une liaison.
L a région se trouvant entre 1500 cm -1 et 4000 cm -1 correspond à la région des bandes d'absorption
correspondantes aux liaisons des groupes caractéristiques. L'analyse de cette région permet de déterminer
les groupes caractéristiques présents dans la molécule analysée.
Les tables de données IR fournissent les valeurs de référence des nombres d'onde des
bandes caractéristiques. Il ne faut donc pas apprendre par cœur les valeurs mais savoir
reconnaître la forme des bandes.
La liaison C-O (alcool, acide carboxylique, ester) a une bande d'absorption de forte
Bande associée à la
intensité situé entre 1050 et 1450 cm −1 . Cette bande se situe dans la zone
liaison C-O
d'empreinte digitale, elle est donc difficilement identifiable.
Exercices résolus
N°1 : Vérifier, à partir des résultats expérimentaux, l'indication figurant sur une teinture d'iode
officinale : « La teinture d’iode officinale a un titre massique en diiode de 5,0 % ».
Résultats expérimentaux :
N°3 : Un airbag est constitué d'une enveloppe souple susceptible d'être gonflée par le diazote gazeux produit
lors de l'explosion de l'azoture de sodium, déclenchée par un signal électrique lors d'un choc. L'équation de la
réaction modélisation la transformation d'explosion de l'azoture de sodium est : 2 NaN 3 (s)→ 2Na (s)+3 N2 (g)
(transformation totale).
Au cours d'un choc, un détonateur déclenche le gonflage de l'airbag, son volume vaut alors 90 L. La pression du
diazote est P=1,3 bar et sa température est égale à 30°C.
Déterminer la masse d'azoture de sodium nécessaire au gonflage de cet airbag. Justifier votre démarche.
Données :
-1
- M(NaN 3 )=65,0 g.mol
3 -1 -1
-R=8,314 Pa.m . mol . K
- Fiche A3 - Exercices : 6 p 62 – 14 p 64
Dosages par titrage
Les dosages par titrage sont des dosages destructifs car ils font intervenir une transformation chimique.
Exercice résolu
Le titre massique maximal légal du soufre W(S)max dans le fioul est de 0,3%. Afin de déterminer
le titre massique du soufre d'un fioul, on en prélève m=100,0 g que l'on brûle complètement. Les
gaz de combustion, uniquement constitués de dioxyde de carbone, dioxyde de soufre et d'eau,
barbotent dans V0=500,0 mL d'eau. On admet que tout le dioxyde de soufre formé est dissous
dans la solution. On note S0 la solution obtenue.
On prélève V=10,0 mL de cette solution S0 que l'on dose avec une solution de permanganate de potassium
-3 -1
de concentration C 1=5,00×10 mol.L . On admet que seul le dioxyde de soufre est alors dosé. On obtient
VE =12,5 mL .
Données :
2- - 2+
-Couple rédox : SO 4 /SO 2 et MnO4 /Mn
-1
-Masse molaire du soufre : M(S)=32,1 g.mol
-Equation de la réaction modélisant la combustion du soufre : S+O2 →SO 2 (transformation totale)
1-Etablir l'équation de la réaction support du dosage par titrage. Justifier.
2-Le fioul utilisé est-il conforme aux normes en vigueur ? Justifier votre démarche.
- Fiche A4 - Exercices : 12 p 64 – 18 p 65 – 19 p
Dosage par titrage pHmétrique 65 – 25 p 69
Dosage par titrage pHmétrique d'un acide (titré) Dosage par titrage pHmétrique d'une base (titré)
par une base (titrant) par un acide (titrant)
II-Détermination de l'équivalence
• Par la méthode des tangentes parallèles :
Le point équivalent E caractéristique de l'équivalence peut être
déterminé graphiquement par la méthode des tangentes parallèles :
-On trace deux tangentes ( T 1 et T 2 ) à la courbe, parallèles, en deux points
situés, l’un, avant l’équivalence, l’autre, après, dans les domaines de forte
concavité ;
-Puis on trace, entre ces deux droites, la parallèle équidistante (D) : elle
coupe la courbe au point équivalent E.
L'abscisse du point équivalent E correspond au volume équivalent et
Vtitrant l'ordonnée du point équivalent correspond au pH à l'équivalence.
Exercice résolu
Connu depuis l’Antiquité, le vinaigre (de « vin » et « aigre ») résulte de la fermentation du vin ou
d'un autre liquide alcoolisé : c'est une solution aqueuse acide car riche en acide éthanoïque.
Un vinaigre d’alcool à 7,5° et un vinaigre de vin à 6,0° ont été versés dans deux flacons non
étiquetés. On dilue l’un des deux vinaigres d’un facteur 10, on note SA la solution de vinaigre
diluée.
On réalise le dosage par titrage pHmétrique
d'un volume V A =10,0 mL de vinaigre
dilué auquel on a ajouté environ 20 mL
d’eau distillée par une solution aqueuse
+ -
d’hydroxyde de sodium ( Na , HO ) de
–1 –1
concentration C B=1,00×10 mol.L . La
courbe expérimentale pH=f (VB ) est
donnée ci-contre.
Données :
-L'acidité d'un vinaigre est donné en degré (°) : 1,00° correspond à 1,00 g d'acide éthanoïque pur pour 100 g de
vinaigre.
-1
-Masse volumique du vinaigre : ρ(vinaigre)=1010 g.L
-1
-Masse molaire de l'acide éthanoïque : M=60,0 g.mol
1-Ecrire l'équation de la réaction support de ce dosage par titrage pHmétrique. Justifier.
2-Déterminer précisément la valeur du volume équivalent. Justifier votre démarche.
3-Exprimer puis calculer la concentration en quantité de matière de l'acide éthanoïque dans le vinaigre diluée
puis dans le vinaigre étudié. Justifier.
4-Déterminer, en explicitant votre démarche, la nature du vinaigre étudié.
- Fiche A5 - Exercices : 16 p 64 – 21 p 66
Dosage par titrage conductimétrique
Il faut :
-Etalonner correctement le conductimètre ;
-Relever la valeur de la conductivité σ en fonction du volume de solution
titrante versé V (mL par mL) ;
-Tracer le graphique représentant l’évolution de la conductivité σ en
fonction du volume de solution titrante versé.
Dans le cas de dosage par titrage conductimétrique, on ajoute très souvent une
grande quantité d'eau (mesurée à l’éprouvette graduée car la précision importe
peu !) ce qui permet de négliger les effets de dilution lors du titrage et que la
conductivité mesurée soit une fonction affine du volume de solution titrante versée.
II-Détermination de l'équivalence
Le graphique est la réunion de deux portions de droite de coefficients directeur différents si la
dilution est négligeable au cours de l’ajout du réactif titrant lors du titrage.
+ +
H3O
+
H3O Na
+
Na
- -
+
Cl Cl
-
Cl Na Cl
-
-
HO
+ + + +
[ H3 O ] e t [Cl - ] sont - [ H3 O ] diminue Il n'y a plus d'ion H 3 O - [ Na ] augmente
- - -
fixés par la solution - [Cl ] reste constante si la et d'ion HO : ils sont - [ HO ] augmente
d'acide chlorhydrique dilution est négligeable tous les deux limitants.
-
- [Cl ] reste constante si la
utilisée. +
- [ Na ] augmente dilution est négligeable
La conductivité initiale Les ions Na + remplacent La conductivité se calcule Les ions Na
+
e t HO
-
+
dépend de la concentration les ions H O + consommé à partir des ions Na et continuent à être ajoutés
+ - 3
-
des ions H 3 O et Cl . par la réaction de titrage. Cl . Elle atteint, dans ce au bécher, ce qui explique
+ +
Or λ (Na )<λ (H3 O ) , la cas là, sa valeur minimale. l'a u g m e n t a t i o n d e l a
conductivité.
conductivité diminue.
Exercice résolu
En brasserie, les bières sont toutes produites selon le même procédé. Cependant, en fonction de
l'eau utilisée, toutes ne possèdent pas les mêmes caractéristiques.
On réalise le dosage par
titrage conductimétrique d'un
v o l u m e 0=100,0 mL d'une eau de
V
brassage par une solution de nitrate
+ -
d'argent ( Ag , NO3 )(aq) de concentration
-1
C 2 =10,0 mmol.L .
L'équation support du titrage est :
+ -
Ag (aq)+Cl (aq) → AgCl(s)
La courbe représentant l'évolution de la
conductivité en fonction du volume de
solution titrante versée est donnée ci-
contre.
Données :
-1
-Masse molaire atomique : M(Cl)=35,5 g.mol
2 -1 + - -
-Conductivités molaires ioniques (en mS.m . mol ) : λ (Ag )=6,190 , λ (NO3)=7,150 et λ (Cl )=7,639
-On considérera que l'eau de brassage contient uniquement des ions chlorure
-1
-Une bière brune contient une concentration en masse d'ion chlorure importante, de 100 à 200 mg.L
1-Identifier le réactif titré et le réactif titrant de ce dosage par titrage conductimétrique.
2-Expliquer qualitativement (sans calcul) l'allure de la courbe σ=f (V) .
3-Déterminer si l'eau de brassage utilisée peut convenir à la fabrication d'une bière brune. Justifier votre
démarche.
- Fiche A6 - Exercices : 3 p 84 – 5 p 85
Cinétique chimique
La cinétique chimique consiste à étudier le déroulement temporel des transformations chimiques. Elle est
fondamentale pour la chimie appliquée car une transformation chimique trop lente ne sera pas assez rentable ni
assez efficace.
II-Facteurs cinétiques
Un facteur cinétique est un paramètre expérimental qui modifie la durée d'une transformation chimique
mais qui ne modifie pas l'état final du système chimique.
1-La température :
La température du milieu réactionnel est l'un des facteurs cinétiques le plus
souvent utilisé pour modifier la durée d'une transformation chimique.
Plus la température du milieu réactionnel est élevée, plus la durée de la
transformation est courte et par conséquent l'évolution du système T3>T2>T1
chimique sera rapide.
2-La concentration des réactifs :
Plus la concentration des réactifs est importante, plus la transformation chimique qui est associée à ces
réactifs sera rapide.
3-Le choix du solvant :
Le solvant choisi pour dissoudre des réactifs n'est pas censé participer à la réaction chimique mais il est
susceptible de dissoudre des quantités variables de solutés dont la concentration est un facteur cinétique
important. Par ailleurs un solvant peut aussi avoir une influence directe sur la durée d'une transformation, il
peut en effet interagir avec les réactifs (principalement par le biais de sa polarisation, des interactions de Van
der Waals et des liaisons hydrogène) et ainsi favoriser ou empêcher leur contact ce qui accélère ou ralentit la
transformation.
4-Surface de contact :
Pour un réactif solide, l'étendue de sa surface de contact
avec les autres réactifs est un facteur cinétique. Plus le
solide est divisé, plus sa surface de contact est grande
et plus la durée de la transformation chimique est
courte.
-La catalyse homogène : les réactifs et le catalyseur sont dans la même phase (liquide ou gazeuse en général).
Exemple : Décomposition de l'eau oxygénée en présence d'ion fer (III)
-La catalyse hétérogène : les réactifs et le catalyseur ne sont pas dans la même phase. L'immense majorité
des cas de catalyse hétérogène fait intervenir un catalyseur sous forme solide, les réactifs étant alors gazeux
et/ou liquides : la catalyse se fait alors à la surface du catalyseur.
Exemple : Décomposition de l'eau oxygénée en présence de platine
- Fiche A7 - Exercices : 9 p 85 – 11 p 86 – 13 p
Vitesse d'une transformation chimique 86 – 24 p 91
I-Suivi cinétique
Le suivi cinétique d'une transformation chimique consiste à suivre l'évolution temporelle d'une grandeur
physique ou chimique du système chimique au cours du temps.
Le suivi cinétique peut se faire :
-à partir de la mesure d'une grandeur physique (absorbance,
conductivité, pH, pression, volume ..) grâce à un capteur
(spectrophotomètre, conductimètre, pHmètre …) ;
-à partir de titrages successifs de l'une des espèces du mélange
réactionnel à intervalles de temps réguliers (voir photo ci-
contre). Il est alors nécessaire de réaliser des trempes c'est-à-
dire un refroidissement brutal du système chimique qui
permet de stopper l'évolution du système chimique.
Allure de courbes obtenues par suivi cinétique :
L'évolution de ces grandeurs au cours du temps permet de déterminer l'évolution de vitesse de la réaction.
II-Vitesses volumiques
1-Vitesse volumique d'apparition pour un produit :
La vitesse volumique d'apparition, à volume constant, pour un produit P à la date t i peut être assimilée au
rapport de la variation de la concentration du produit P Δ[P] sur la durée Δ t entre deux instants, t i et t i +1 ,
très proches. On peut donc écrire :
Δ[P] [ P](t i +1)−[P ](t i ) [P](t i+1)−[P ](t i )
v app (P)(t i )= = = or t i+1=t i+Δ t
Δt t i+1−t i Δt
[P](t i +Δ t)−[P ](t i )
On a donc v app (P)(t i )=
Δt
La vitesse volumique de disparition, à volume constant, pour un réactif R est donc définie comme l'opposée de
la dérivée par rapport au temps de la concentration du réactif R :
-1
d [R ](t) - [R ] : concentration du réactif ( mol.L ou g.L )
-1
Vitesse volumique de disparition d'un réactif Vitesse volumique d'apparition d'un produit
La valeur de la vitesse volumique de disparition d'un La valeur de la vitesse volumique d'apparition d'un
réactif à une date t i e s t égale à l'opposé du produit à une date t i e s t égale au coefficient
coefficient directeur de la tangente à cette date. directeur de la tangente à cette date.
III-Temps de demi-réaction
Pour une transformation chimique totale, le temps de demi-réaction
t 1/ 2 correspond à la durée au bout de laquelle la valeur de
l'avancement x arrive à la moitié de sa valeur maximale xmax .
REACTIF PRODUITS
d [ A](t ) d [C](t ) d [D](t )
v disp (A)(t )=− =k [A ](t ) v app (C)(t)= =k 1 [ A](t ) v app (D)(t )= =k 2 [A ](t )
dt dt dt
2-Loi d'évolution :
d [A ](t) d [ A](t)
− =k [ A](t) <=> +k [A](t)=0 . Il s'agit d'une équation différentielle linéaire du premier
dt dt
ordre à coefficient constant sans second membre.
La solution de cette équation différentielle correspondant à la loi de d'évolution de la concentration du
réactif A dans une réaction d'ordre 1 par rapport au réactif A :
Exercice résolu
2-
Les anions peroxodisulfate S2 O sont instables en solution aqueuse car il oxydent lentement
8
2-
l'eau en dioxygène et se transforment en ions sulfate SO 4 .
Pour étudier la cinétique de la réaction décomposition des ions peroxodisulfate en solution
aqueuse, on effectue un suivi conductimétrique d'une solution de peroxodisulfate de sodium Na 2 S2 O8 dont la
2- -1
concentration initiale des ions peroxodisulfate est [S 2 O8 ]0=10,0 mmol.L . Le tableau ci-dessous donne
l'évolution de la concentration des ions peroxodisulfate en fonction du temps à 80°C :
U n site accepteur de doublet d'électrons est un site pauvre en électrons : un atome portant une charge
positive partielle ou entière.
+ -
2
Exercice résolu
L'éther diéthylique est un solvant permettant de
dissoudre les résidus de colle sur la peau. Il est
synthétise à partir de l'éthanol en milieu acide
selon la réaction dont voici les trois étapes :
1-Identifier le(s) catalyseur(s) et intermédiaire(s) réactionnel(s).
2-Ecrire l'équation bilan de la réaction modélisant la transformation chimique de synthèse.
3-Ecrire l'acte élémentaire (1) en utilisant le schéma de Lewis des molécules et
tracer la flèche courbe qui traduit l'attaque du site donneur sur le site accepteur
en les identifiant.
I-La radioactivité
1-Stabilité des noyaux :
La stabilité des noyaux résulte de la compétition entre l’interaction forte, responsable de l’attraction entre
nucléons, et l’interaction électromagnétique, responsable de la répulsion entre protons.
Si l'interaction forte est la plus intense, le noyau est stable ; si l'interaction électromagnétique est la plus intense
le noyau est instable, radioactif.
A
Un noyau Z X instable subit une transformation aboutissant à la formation d’un nouveau noyau
A'
Z ' Y , c'est le phénomène de radioactivité.
2-Diagramme de Segré :
Chaque élément chimique possède des isotopes qui ont le même nombre
de protons mais un nombre de neutrons différent.
Certains isotopes sont stables tandis que d'autres sont radioactifs.
Le diagramme de Ségré ou diagramme (N,Z) indique les isotopes stables
ou radioactifs et fournit le type d'émission radioactive.
3-Types de radioactivité :
• Radioactivité spontanée : Elle se produit sans intervention extérieure et est aléatoire (on ne peut pas
prévoir quand elle va se produire).
• Radioactivité provoquée : Elle est artificielle, provoquée par une intervention extérieure.
4-Lois de conservation :
Au cours d’une transformation nucléaire, il y a conservation du nombre de masse et du nombre de charge.
Ce sont les lois de conservation, dites lois de Soddy :
Au cours d'une transformation nucléaire, les éléments chimiques et la masse ne sont pas conservés.
A
Z X → AZ'' Y +−10e+ 00 ν̄e (A=A' et Z=Z'-1 <=> Z'=Z+1)
A
Z X → Z+1A Y +−10e + 00 ν̄e
Au cours de cette désintégration, le noyau transforme un neutron excédentaire en un proton, un électron et un
1
antineutrino électronique suivant le bilan : 0 n → 11 p+−10e +00 ν̄e .
• La radioactivité β +
Elle concerne les noyaux instables à cause d’un excès de protons. Lors d'une désintégration β +, il y a émission
0 0
d'un positron (ou positon) 1 e et d'un neutrino électronique 0 νe qui assure la conservation de l'énergie.
A
Z X → AZ''Y + 01e +00 νe (A=A' et Z=Z'+1 <=> Z'=Z-1)
A
Z X → Z−1A Y +01e+ 00 νe
Au cours de cette désintégration, le noyau transforme un proton excédentaire en un neutron, un positron et un
1
neutrino électronique suivant le bilan : 1 p → 10 n +01e+ 00 νe .
Cette radioactivité ne concerne que des noyaux artificiels, obtenus par des réactions nucléaires, qui possèdent
trop de protons.
Exercice résolu
1-Ecrire l'équation modélisant la désintégration α de l'uranium 238. Justifier.
2-Ecrire l'équation modélisant la désintégration β – du cobalt 60. Justifier.
3-Trouver sur le diagramme de Segré le type de radioactivité du carbone 14 et écrire
son équation modélisant sa désintégration. Justifier.
Diagramme de Segré (QR code) : http://clemspcreims.free.fr/simul_ostralo/diagrammeNZ.htm
d N(t)
On obtient alors l'équation différentielle suivante : +λ×N(t)=0 . Il s'agit d'une équation
dt
différentielle linéaire du premier ordre à coefficient constant sans second membre.
En tenant compte de la condition initiale N(t=0 s)=N0 , il est possible d'aboutir à la solution de cette
équation différentielle qui correspond à la loi de décroissance radioactive :
Pour retrouver l'expression de la solution de cette équation différentielle, voir fiche méthode M6 :
Equation différentielle linéaire d'ordre 1 à coefficients constants.
On peut considérer que la désintégration de la population de noyaux radioactifs est terminée au bout de 5 τ
ou 7t 1/ 2 car il reste moins de 1% de noyaux non désintégrés.
Animation :
1
( )
N (5 τ)=N0 exp − τ ×5 τ <=> N (5 τ)=N0 exp (−5) Décroissance
radioactive
D'où N (5 τ)=0,0067 N0 (0,67% de N 0 )
5-Activité :
L'activité d'un échantillon radioactif est le nombre de désintégrations par seconde. Elle se mesure avec un
compteur Geiger et s'exprime en Becquerel (Bq).
Quelques valeurs :
-Lait : 50 à 80 Bq/L
-Corps humain : 100 à 120 Bq/kg
-Terre : 1000 Bq/kg Animation :
Le Becquerel
dN (t)
L'activité s'exprime donc par : A (t)=−
dt
dN (t)
A (t)=− =λ N (t) or N (t)=N 0 exp(−λ ×t) d'où A (t)=λ N 0 exp (−λ×t )
dt
Lorsque t=0s A (t=0s)=λ N 0=A 0 , l'activité suit la loi de décroissance radioactive :
2-Médecine nucléaire :
U n traceur radioactif est un isotope radioactif dont la désintégration provoque l'émission de rayonnements
qu'il suffit de détecter pour suivre sa trace. Le radio-traceur est choisi en fonction de son temps de demi-vie, qui
doit être suffisamment court pour être rapidement éliminer par le corps et de sa masse qui doit être très faible
tout en ayant une activité détectable.
Les radio-traceurs sont utilisés en imagerie médicale (scintigraphie, tomographie...) ou en
traitement (radiothérapie).
Exemple : Tomographie par émission de positons (TEP) (principe voir QR code ci-contre)
Exercice résolu
Sur un site préhistorique, des fragments d'os prélevés ont une activité de 113,75 désintégrations
par heure et par gramme. Sur un fragment d'os d'un homme mort récemment, l'activité est 911,7
désintégrations par heure et par gramme.
1-Exprimer l'activité A(t1/2) d'un échantillon de noyaux radioactifs après une demi-vie en fonction de A0.
2-Exprimer l'activité A(nt1/2) d'un échantillon après n demi-vies en fonction de n et de A0.
3-Déterminer graphiquement le temps de demi-vie du carbone 14.
4-Quel est l'âge de l'os préhistorique ?
Une transformation totale est modélisée par une seule réaction. L'équation-bilan s'écrit :
Totale
2-Equilibre dynamique :
Soit l'équation de la réaction modélisant une transformation non totale :
Dans le sens direct, la transformation conduit à la disparition de A et B. La vitesse volumique de disparition de
d [ A](t)
A s'exprime par : v disp (A)(t)=− .
dt
Dans le sens indirect (ou inverse), la transformation conduit à l'apparition de A et B. La vitesse volumique
d [A ](t )
d'apparition de A s'exprime par : v app (A)(t )= .
dt v (A)
disp
Lorsque le système chimique est à l'état d'équilibre chimique : v disp (A)=v app (A)
v disp (A)(t)=vapp (A)(t) c'est-à-dire que la vitesse volumique de
disparition d'une espèce chimique intervenant dans la réaction est
égale à sa vitesse volumique d'apparition. La transformation v app (A)
chimique est terminée et le système est à l'état d'équilibre
dynamique.
3-Constante d'équilibre :
Lorsqu'un système, siège d'une transformation non totale, atteint l'équilibre chimique, le quotient de réaction
atteint une valeur appelée constante d'équilibre :
Q r,eq =K (T) K(T) : Constante d'équilibre qui ne dépend que de la température T et non de la
composition du système. C'est une grandeur sans unité.
4
Si K>10 la transformation est considérée comme totale.
Si τ f <1 ( xf <x max ) la transformation n'est pas totale, elle atteint un état d'équilibre chimique.
Si τ f =1 ( xf =x max ) la transformation est totale.
Exercice résolu
−2
On introduit n=1,0×10 mol d'acide éthanoïque CH 3 CO 2 H dans un volume V=1,0 L d'eau
pure. Le pH de cette solution à 25°C vaut 3,4. L'équation de la réaction est :
1-Montrer que cette réaction est une réaction acido-basique. Identifier les couples acido-basiques mis en jeu.
2-Construire le tableau d'avancement de cette réaction.
3-Montrer, de deux façons différentes, que la transformation chimique étudiée est non totale.
4-Exprimer la constante d'équilibre de cette réaction à 25°C en fonction de n , x f , V et C ° puis calculer sa
valeur. Sa valeur est-elle en accord avec la réponse à la question 3 ?
Donnée :
-1
-Concentration standard : C °=1 mol.L
Lorsque deux couples rédox sont mis en présence, une seule et unique
transformation chimique spontanée entre ces deux couples peut se produire,
celle déterminée par la loi du « gamma » :
L'oxydant du couple de plus haut potentiel (l'oxydant le plus fort) réagit
avec le réducteur du couple de plus bas potentiel (le réducteur le plus
fort).
II-Pile électrochimique
Une pile électrochimique est un générateur qui transforme de l'énergie Vidéo CEA :
chimique d'une transformation d'oxydoréduction spontanée en énergie Batterie
électrique par transfert indirect d'électrons. lithium-ion
Si, dans la constitution d'une demi-pile, le réducteur n'est pas métallique alors on utilise pour le
contact et la circulation des électrons une électrode inerte comme du graphite ou du platine.
Tension à vide : Tension mesurée aux bornes de la pile, à l'aide d'un voltmètre
branché en dérivation, lorsqu'elle ne débite pas de courant électrique dans un circuit
extérieur. Elle permet de connaître, expérimentalement, la polarité de la pile. Si la
tension affichée est positive, l'électrode liée à la borne V du voltmètre est positive.
L a capacité électrique d'une pile Qmax correspond à la charge électrique maximale qui peut circuler
durant la durée de vie de la pile Δ t max . On peut donc écrire : Qmax =I×Δ t max .
Dans le commerce,
Exemple : Pile Varta AAA (photo ci-contre) l'unité de la capacité
est le mAh (I en mA
Capacité électrique de la pile : 1000 mAh et Δt en h)
La capacité électrique d'une pile Q max est donc égale à : Qmax =n(e - )max ×F .
-
Comment déterminer la quantité de matière d'électrons échangés n (e ) ?
Il faut utiliser la stoechiométrie des demi-équations à la base de l'équation de la réaction de
fonctionnement de la pile :
-
Pour un couple rédox Ox /Red on a la demi-équation a Ox+b e → c Red (dans le sens de la réduction)
-
n(Ox)conso n(e )échangé n (Red)formé
On peut donc écrire : = =
a b c
-
=> Pour déterminer n (e )max il faut utiliser la demi-équation faisant intervenir le réactif limitant. La quantité de
matière maximale d'électrons échangés est proportionnelle à la quantité de matière initiale du réactif
limitant.
Exercices résolus
N°1 : On réalise une pile cuivre/argent, pour chacune des demi-piles, on
fil
utilise un volume V=100,0 mL d'une solution. On dispose d'une solution rouge
-1 2+
de concentration C 1=0,60 mol.L en ions cuivre Cu (aq ) , d'une
−1 +
solution de concentration C 2=0,15 mol.L en ions argent Ag (aq) , d'une lame
d'argent et de cuivre de masse m=1,0 g chacune. La photographie montre la pile Ag
Cu
réalisée et la mesure de sa tension à vide.
+ 2+ fil noir
La réaction 2 Ag (aq)+Cu (s)→ 2 Ag(s)+Cu (aq) a pour constante d'équilibre
10
K=2,1×10 .
1-Exprimer puis calculer le quotient réactionnel initial de la réaction. Que peut-on en déduire ?
2-Le pôle positif de la pile est-il cohérent avec les données ?
3-Exprimer puis calculer la capacité électrique de cette pile.
4-Déterminer la variation de masse Δ m (Cu) de la lame de cuivre et la concentration des ions cuivre lorsque
la pile a fonctionné pendant 1,0 h en débitant un courant de 100 mA. Justifier votre démarche.
N°2 : On considère une pile alcaline dont l’équation de la réaction de fonctionnement est la suivante :
1-Retrouver, à partir de l'équation de fonctionnement de la pile, les couples rédox qui sont mis en jeu dans cette
pile.
4
2-La capacité électrique de la pile est de Q max=2,9×10 C . Calculer les masses de zinc (Zn) et de dioxyde de
manganèse ( MnO2 ) qui sont consommées lorsque cette pile se décharge complètement. Justifier.
Données :
-1 -1
-Masses molaires atomiques : M(Cu )=63,5 g.mol , M(Zn)=65,4 g.mol
-1
-Constante de Faraday : F =96500 C.mol
-1
-Concentration standard : C °=1 mol.L
-1
-Masse molaire du dioxyde de manganèse : M(MnO2 )=86,9 g.mol
On associe à cette transformation chimique une constante d'équilibre K e appelée produit ionique de l'eau qui
est égale au quotient de réaction à l'équilibre de cette transformation. Son expression est :
Comme toute constante d'équilibre, le produit ionique de l'eau K e dépend que de la température.
+ -
A une température donnée, lorsque l'une des concentrations en ions H 3 O ou HO augmente, l'autre diminue
puisque leur produit reste constant. L'expression du produit ionique de l'eau permet de passer de la
concentration en ions oxonium à celle des ions hydroxyde.
Il est possible de démontrer facilement les résultats précédents. Démontrons par exemple qu'une
solution acide à son pH <7 à 25°C.
2 + 2
+ - + K e×(C °) [H3 O ]eq
[H3 O ]eq >[HO ]eq <=> [H3 O ]eq > +
<=> 2
>K e
[H3 O ]eq (C °)
( ) ( )
+
[H3 O+ ]eq
2
[H 3 O ]eq
log >log(K e ) (log est croissante sur ]0 ;+∞[ ) <=> 2 log >log(K e)
(C °)2 C°
( ) ( )
+ +
[H3 O ]eq log (K e ) [ H 3 O ]eq log (Ke ) pK e
log > <=> −log <− <=> pH<
C° 2 C° 2 2
Soit pH<7 à 25 °C
Réaction entre un acide fort et l'eau Réaction entre une base forte et l'eau
+ - - -
AH+H2 O → H 3 O +A A +H 2 O → HO +AH
+ - -
[H3 O ]f =C où C est la concentration de acide AH [HO ]f =C où C est la concentration de la base A
donc pH=−log
C
C° ( ) donc pH=pK e +log
C
C° ( )
A savoir retrouver
+ +
Exemple : Soit l'équation de la réaction suivante : NH 4 (aq)+H 2 O(l)⇋ H3 O (aq)+NH 3 (aq)
+ +
a (NH 3 )eq ×a (H3 O )eq [ NH3 ]eq ×[H3 O ]eq +
K A= +
or a (H 2 O)eq =1 (solvant) <=> K A = +
pour NH 4 / NH 3
a (NH 4 )eq ×a (H2 O)eq [ NH 4 ]eq ×C°
Avancement
Etat AH (aq ) + H 2 O(l) ⇋ A - (aq ) + H3 O + (aq )
(mol)
Etat initial x=0 CV Excès 0 0
Etat intermédiaire x CV−x Excès x x
Etat final x=x f CV−x f Excès xf xf
(A l'équilibre)
Plus un acide est fort dans l'eau, plus son pK A est faible (plus son K A
est élevé) et plus sa base conjuguée est faible dans l'eau.
Plus une base est forte forte, plus son pK A est élevé (plus son K A est
faible) et plus son acide conjuguée est faible dans l'eau.
Dans l'eau cette échelle est bornée par les couples de l'eau. L'acide le plus
+ +
fort dans l'eau est H3 O ( pK A (H3 O /H 2 O)=0 ) et la base la plus forte
- -
dans l'eau est HO ( pK A (H2 O /HO )=14 ).
( )
-
[ A ]eq
-
Pour tout couple acido-basique AH /A , on peut écrire : pH=pK A+log
[ AH ]eq
( )
- + + - + -
[A ]eq ×[H3 O ]eq [H3 O ]eq [A ]eq [H3 O ]eq [A ]eq
K A= = × <=> −log (K A )=−log ×
[AH ]eq ×C° C° [AH ]eq C° [AH ]eq
( ) ( ) ( ) ( )
+ - - -
[H3 O ]eq [A ]eq [A ]eq [A ]eq
⏟
−log (K A )=−log
⏟ C°
−log
[ AH ]eq
<=> pK A =pH−log
[AH ]eq
<=> pH=pK A +log
[ AH ]eq
pK A
pH
• Diagramme de distribution :
-
[AH ]eq - [A ]eq
Soit P(AH )= et P(A )=
C0 C0
avec C 0 la concentration initiale de l'acide ou de la
-
base quelque soit le pH et C 0 =[AH ]eq +[A ]eq
( ) ( )
- - -
[A ]eq [A ]eq [A ]eq pH −pK
pH=pK A +log <=> pH−pK A =log <=> =10 A
pH−pK A
10 - -
On peut montrer de la même façon que P(A )= pH−pK
et que si P(AH )=P(A ) alors pH=pK A et
1+10 A
C
[AH ]eq =[A - ]eq = 0 .
2
• Diagramme de prédominance :
-
Pour un couple acido-basique AH /A , le diagramme de prédominance permet de déterminer l'espèce
prédominante en fonction de la valeur du pH.
( )
-
[A - ]eq [A ]eq
-Si pH= pK A alors log =0 <=> =1 d'où [ A - ]eq =[AH ]eq
[AH] eq [AH ]eq
( )
-
[A - ]eq [A ]eq
-Si pH> pK A alors log >0 <=> >1 d'où [ A - ]eq >[AH ]eq : A- prédomine.
[AH] eq [AH ]eq
( )
-
[A - ]eq [A ]eq
-Si pH< pK A alors log <0 <=> <1 d'où [ A - ]eq <[AH ]eq : AH prédomine.
[AH] eq [AH ]eq
IV-Applications
1-Solutions aqueuses d'acides et de bases courantes :
+ - + -
Les solutions aqueuses d'acide chlorhydrique ( H3 O (aq), Cl (aq) ) et d'acide nitrique ( H3 O (aq), NO3 (aq) )
+
sont des solutions d'acide fort car H3 O est l'acide le plus fort dans l'eau. Le pH de ces solution est donnée par :
pH=−log ( )
C
C°
.
+ - -
La solution de soude ou d'hydroxyde de sodium ( Na (aq), HO (aq) ) est une solution de base forte car HO
est la base la plus forte dans l'eau. Le pH de cette solution est donné par : pH=pK e +log
C
C°
.( )
La solution d'acide éthanoïque ( CH 3 COOH (aq) ) est une solution d'acide faible.
La solution d'ammoniac ( NH 3 (aq) ) est une solution de base faible.
Ces deux groupes, très proches puisque portés par le même atome
de carbone, réagissent entre eux, en solution aqueuse : l'ion
hydrogène susceptible d'être cédé par le groupe carboxyle (acide)
est effectivement capté par le groupe amine (base) : il s'agit d'une
réaction acido-basique intramoléculaire.
En solution aqueuse, un acide α-aminé existe essentiellement sous la
carboxyle forme d'ion dipolaire appelé amphion ou zwittérion.
+ +-
• la base du couple cation/amphion ( AH 2 /AH ) :
N°2 : Une solution aqueuse d'acide benzoïque (acide faible dans l'eau) de concentration C=2,6×10-2 mol.L-1
a un pH égal à 2,9.
1-Exprimer, en fonction de C, C ° et du pH, la constante d'acidité associée au couple de l'acide benzoïque
C 6 H5 COOH(aq )/C6 H5 COO- (aq) puis calculer sa valeur. En déduire le pK A de ce couple.
2-Tracer le diagramme de prédominance associé au couple C 6 H5 COOH(aq )/C6 H5 COO- (aq) .
3-Montrer, deux manières différentes, que l'acide benzoïque est l'espèce prédominante dans la solution.
Donnée :
-1
-Concentration standard : C °=1 mol.L
2-Electrolyse :
L'électrolyse est un phénomène électrochimique au cours duquel une transformation
d'oxydo-réduction est forcée par un générateur.
Elle s'effectue dans un électrolyseur (voir ci-contre), récepteur constitué d'une cuve remplie
d'une solution ionique (électrolyte) dans laquelle trempent deux électrodes reliées aux bornes
du générateur.
Le sens de branchement du générateur impose le sens du courant I et donc le sens du transfert
d'électrons.
2+ -
Exemple : Electrolyse d'une solution de bromure de cuivre (II) ( Cu (aq ),2 Br (aq) )
-26
Constante d'équilibre à 25°C : K=Qr,eq=8,3×10 .
2
[Br 2 ]i ×C 0
A l'état initial, il n'y a pas de produits donc Q r,i= - 2 2+
=0 .
[Br ]i ×[Cu ]i
Dans le sens spontané (ici le sens direct), cette réaction est très limitée, il se forme très peu de produits. En
effet, K étant très faible, la réaction atteint rapidement son équilibre ( Q r,i≃K ). Afin de former davantage de
produits, il est nécessaire de forcer la réaction et donc de réaliser une électrolyse.
Lorsque l'électrolyse commence, la valeur du quotient de réaction Q r dépasse K et
augmente en s'éloignant de la constante d’équilibre K, ce qui force la réaction à se
produire dans le sens direct.
La transformation chimique d'électrolyse cesse lorsque l'apport d'énergie électrique cesse ou lorsque le
réactif limitant a disparu.
Il est alors possible de connaître l'évolution des quantités de matière des réactifs et produits au cours de
l'électrolyse grâce à la stoechiométrie des demi-équations d'oxydoréduction.
Exemple : Calculons la masse de cuivre formé lors de l'électrolyse d’une solution de bromure de cuivre, sachant
qu'un courant de I=70 mA traverse la cuve pendant 10 min.
2+ -
D’après l’équation de réduction : Cu (aq )+2 e →Cu (s)
-
n (e )échangé Q I×Δ t I×Δ t
n (Cu)formé= or n (e - )échangé = F = F donc n (Cu)formé=
2 2×F
-3
I×Δ t 70×10 ×10×60
m (Cu )=n (Cu )×M (Cu )= ×M (Cu ) AN : m (Cu )= ×63,5=1,4×10 -2 g
2×F 2×96500
Donnée :
-1
-Volume molaire : V m =24,0 L.mol
-1
-Constante de Faraday : F=96500 C.mol
1-Ecrire les équations des réactions d'oxydation et de réduction aux électrodes puis l'équation de l'électrolyse.
2-Quelle est la charge électrique Q mise en jeu si I=50000 A et Δ t=1,0 h lors de cette électrolyse ?
3-Quelles sont les volumes des gaz formés ? Justifier.
Éthanol C2 H 6 O
2-Formule topologique :
La formule topologique est une manière simplifiée de représenter dans
un plan la structure d'une molécule organique : on ne représente plus
les atomes de carbone ni les atomes d'hydrogène portés par ces
derniers. Les liaisons carbone-carbone sont représentées par un trait
oblique.
Dans une formule topologique, les atomes de carbone sont situés à
l'intersection de deux segments. On opère la distinction entre liaisons
multiples et liaisons simples : une liaison simple sera représentée par un
trait, une liaison double par deux segments parallèles etc.
Les atomes d'hydrogène reliés aux atomes autre que le carbone sont
représentés.
3-Squelette carboné :
Le squelette carboné représente l'enchaînement des atomes de carbone constituant une
molécule organique.
Si une liaison multiple (double ou triple) est présente, le squelette est dit insaturé (a). Si
un cycle est présent, le squelette est dit cyclique et insaturé (b). Dans les autres cas, il
est dit saturé (c).
Halogène
• La chaîne principale est la chaîne carbonée la plus longue contenant le carbone fonctionnel c'est-à-
dire le carbone porteur du groupe caractéristique. Le nom de cette chaîne carbonée dépend du nombre
d'atome de carbone qui la compose : nom du radical et se termine par « an ». (Ex : propan => 3C).
Nombre de carbones 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Nom du radical méth éth prop but pent hex hept oct non dec
• Pour les ramifications, si il y en a, leur nom dépend du nombre d'atome de carbone qui les constitue :
nom du radical et se termine par « yl » (Ex : méthyl => ramification à 1C).
La chaîne principale est numérotée afin que les carbones porteurs d'une ramification aient les numéros
de position les plus petits possibles. Les ramifications sont rangées par ordre alphabétique,
précédées par leur numéro de position et séparées par un tiret.
Exemples :
2-b) Halogénoalcanes :
Les halogénoalcanes sont des molécules organiques de formule brute Cn H2n+1 X (avec X=F, Cl, Br, I) et qui
possèdent un groupe caractéristique halogène. La terminaison pour la nomenclature des halogénoalcanes est
identique à celle des alcanes. Le groupe halogène est nommé comme une ramification et se termine par « o »
(fluoro, chloro, bromo, iodo). Le carbone fonctionnel doit appartenir à la chaîne principale e t avoir le
numéro de position le plus petit possible.
Exemple :
Chaîne principale : 3 atomes carbone => propane
Ramification(s) :
1 3 -1 groupe méthyl en position 2 => 2-méthyl
2 Groupe caractéristique :
-groupe halogène (chlore) en position 2 => 2-chloro
Nom de la molécule : 2-chloro-2-méthylpropane
Exemple :
Terme 1 :
2 atomes de carbone => éthan-
2 1
2 Aucune ramification
Nom du terme 1 : éthanoate
1 2 3 4
1
Terme 2 :
4 atomes de carbone => but-
1 groupe méthyl en position 3 => 3-méthyl
Nom du terme 2 : 3-méthylbutyle
Nom de la molécule : éthanoate de 3-méthylbutyle
2-d) Amines :
L e s amines sont des molécules organiques de formule brute Cn H2n+3 N et qui possèdent un groupe
caractéristique amine. La terminaison pour la nomenclature des amines est « amine » précédé du numéro
(le plus petit possible) de l'atome de carbone fonctionnel appartenant à la chaîne principale.
L'atome d'azote du groupe amine peut être lié à plusieurs chaînes carbonées, il faut alors identifier et
nommer la chaîne principale (la plus longue) et nommer les chaînes secondaires (les moins longues), si il y
en a, comme des ramifications précédées de la lettre N car ce sont des ramifications de l'atome d'azote.
Exemples :
1 2 3 Chaîne principale : 3 atomes de carbone => propan-
Ramification(s) :
-Aucune
Groupe caractéristique :
-groupe amine en position 2 => -2-amine
Nom de la molécule : propan-2-amine
Chaîne principale :
2 atomes de carbone => éthan-
Aucune ramification
1 Groupe caractéristique :
-groupe amine en position 1 => -1-amine
=> éthan-1-amine
2
Chaîne(s) secondaire(s) :
-2 groupes méthyl en position N,N => N,N-diméthyl
III-Isomérie de constitution
On appelle isomères de constitution des molécules qui partagent la même formule brute, mais dont la
formule développée (ou semi-développée) est différente. Les isomères de constitution peuvent être
subdivisés en trois catégories :
-Les isomères de chaîne ou de squelette : la chaîne carbonée est modifiée pour un même nombre de carbone.
-Les isomères de position : même groupe caractéristique mais pas placé au même endroit.
-Les isomères de fonction : groupes caractéristique différents.
Exercice résolu
1-Ecrire les formules semi-développées et topologiques des alcools isomères de formule brute
C 5 H12 O . Nommer toutes ces molécules.
2-Ecrire les formules semi-développées et topologiques des amines isomères de formule brute
C 4 H11 N . Nommer toutes ces molécules.
3-Nommer les molécules ci-dessous :
I-Généralités
1-Etapes d'une synthèse chimique :
Le rendement peut aussi se calculer à partir du rapport des masses au lieu du rapport des
quantités de matière.
2-Optimisation du rendement :
Dans le cas d'une transformation chimique de synthèse modélisée par deux réactions opposées, le rendement de
la synthèse peut être limité. On peut améliorer le rendement de la synthèse :
-en introduisant l'un des réactifs en excès (de préférence le moins coûteux) : le taux d'avancement final de la
transformation augmente et donc le rendement également.
-en éliminant du milieu réactionnel un des produits de la réaction (montage de distillation fractionnée ou
Dean Stark) : on atteint ainsi un rendement proche de 100%.
Justifications :
Transformation chimique de la synthèse
modélisée par deux réactions opposées :
c d
a (C) ×a (D)
Quotient de réaction : Q r =
a (A)a×a (B)b
Dans les deux cas, Q r <K le système évolue dans le sens direct de l'équation de la réaction ce qui permet une
augmentation du rendement de la synthèse.
III-Stratégie de synthèse
1-Séquence réactionnelle :
Une séquence réactionnelle est une suite de réactions chimiques permettant la synthèse d'une molécule cible
à partir de réactifs appelés précurseurs de la molécule cible : on parle de synthèse multi-étapes.
La comparaison de la structure des réactifs et de la molécule cible permet d'élaborer une séquence réactionnelle
à partir d'une banque de réactions (voir fiche 9 p 460 du livre).
La banque de réactions regroupe des informations sur la réactivité des espèces organiques de différentes
familles fonctionnelles en spécifiant les conditions expérimentales (température, solvant, catalyseur, durée
de la réaction ...) pour que la réactions puisse se faire.
Les équations des réactions en chimie organique sont souvent écrites de manière simplifiées (les sous produits
ne sont pas toujours indiqués) mais toujours ajustées.
Exemple : Réactif secondaire Sous-produit(s)
( + H2 O )
Précurseur Conditions Molécule cible
Réactif principal expérimentales
Polymérisation :
2-Catégories de réactions :
=> Réaction d'addition :
Une réaction d'addition est une réaction qui consiste à
lier des atomes ou groupes d'atomes à une liaison
multiple (double ou triple).
Une réaction d'addition met en jeu « n » réactifs pour former « n-1 » produit.
Exemple : Hydrohalogénation d'un alcène (précurseur) => formation d'un halogénoalcane (molécule cible)
Exemple : oxydation d'un alcool secondaire (précurseur) => formation d'une cétone (cible)
-
- MnO4 /Mn
2+
réduction ( MnO-4+8 H ++5 e- → Mn 2++4 H 2 O )×2
- C 4 H8 O/C 4 H10 O oxydation ( C4 H10 O → C 4 H8 O+2 H++2 e- )×5
- + 2+
2 MnO 4+6 H +5 C 4 H10 O → 2 Mn +8 H 2 O+5 C 4 H8 O
3-Protection/déprotection :
Au cours d'une synthèse organique, la séquence réactionnelle peut faire intervenir des composés
polyfonctionnels. Un composé polyfonctionnel est un composé organique possédant plusieurs groupes
caractéristiques identiques ou non.
Pour contrôler la façon dont ces composés vont réagir, on réalise une protection de fonctions.
La protection de fonctions consiste à protéger les groupes caractéristiques qui ne doivent pas réagir au
cours de la réaction envisagée. Elle se déroule en trois étapes :
• Protection des fonctions : on fait réagir le composé
polyfonctionnel de façon à ce que les groupes caractéristiques
à protéger soient rendus inactifs chimiquement.
• Réalisation de la réaction : seuls les groupes caractéristiques
non protégés réagissent.
• Déprotection des fonctions : on réalise une dernière réaction
pour rendre les groupes protégés de nouveau actifs.
U n groupe protecteur est un groupe caractéristique, volontairement créé dans la molécule d'un composé
polyfonctionnel, afin de bloquer temporairement la réactivité de l'une de ses groupes caractéristiques. Ce
groupe caractéristique est temporairement transformée en une autre groupe caractéristique qui ne va pas réagir
au cours de la transformation.
4-Synthèses écoresponsables :
Une synthèse écoresponsable d'un produit permet de réduire au maximum l'empreinte environnementale en se
proposant d'agir sur trois domaines :
-les matières premières : en limitant les quantités, en préférant des espèces peu dangereuses, renouvelables … ;
-les solvants : non toxiques, non polluants, en faible quantité voire sans solvant ;
-l'énergie : en limitant les dépenses, en utilisants des conditions douces (catalyseur, faibles températures …).
Exercice résolu
L'anéthol est une espèce chimique odorante et
sucrée qui peut être obtenue par extraction de
l'anis étoilé. L'anéthol peut être synthétisé en
deux étapes grâce à la séquence réactionnelle
ci-contre.
1-Repérer les modifications de groupe caractéristique et/ou
de chaîne carbonée lors de ces deux étapes.
2-Identifier la catégorie des deux réactions de la séquence réactionnelle.
3-Rechercher dans la banque de réactions du livre, les réactifs et conditions expérimentales permettant de
réaliser les deux transformations.
Ce vecteur ⃗
OM(t) a pour expression : OM(t )=x (t ) ⃗i +y (t ) ⃗j+z (t) ⃗
⃗ k
x(t), y(t) et z(t) sont les coordonnée fonctions du temps et sont appelées équations horaires du mouvement.
Equation de la trajectoire :
L'équation de la trajectoire est une relation indépendante de la variable temps liant les coordonnées x, y et z.
Exemples : x=f(y), y=f(z) …
-1
d - v moy : vitesse moyenne ( m.s )
v moy = -d : distance parcourue (m)
Δt - Δ t : durée du parcours (s)
⃗ Mi+1
⃗
MM Mi Mi Mi+1
v moy = i i+1
⃗ (ti)
(ti+1)
Δt
2-Vitesse instantanée :
L a vitesse instantanée en un point est assimilable (c'est une
approximation) à la vitesse moyenne lorsque les positions
successives de ce point sont très proches l'une de l'autre et que
l'intervalle de temps Δ t devient très petit.
Mi M i+1 M i M i+1
Expression de la vitesse instantanée : v i=v (t i)= =
t i+1−t i Δt
Le vecteur vitesse instantanée à la date t i , ⃗v (t i ) est défini comme
étant la limite quand Δ t tend vers 0 du vecteur vitesse moyenne.
( )
⃗
M i M i+1
v moy <=> ⃗v (t i )= lim
⃗v (t i )= lim ⃗
Δt →0 Δt →0 Δt
or M i M i+1 = M i O+ OM i+1 =OM i+1− OM i=⃗
⃗ ⃗ ⃗ ⃗ ⃗ OM(t i+1 )−⃗
OM (t i ) et Δ t=t i+1−t i <=> t i+1=t i+Δ t
( ) ( )
⃗
OM (t i+1 )−⃗
OM(t i ) ⃗
OM (t i+Δ t)−⃗
OM (t i )
d'où ⃗v (t i )= lim <=> ⃗v (t i )= lim
Δt →0 Δt Δt →0 Δt
d⃗
OM(t i)
Cette limite est la dérivée par rapport au temps, à la date t i , du vecteur position ⃗
OM : v⃗ (t i )= .
dt
Dans un référentiel donné, le vecteur vitesse instantanée du point M à la date t est égal à la dérivée par
rapport au temps du vecteur position ⃗ OM (t) à cette date.
Caractéristiques du vecteur vitesse instantanée :
d⃗
OM (t) • Point d'application : le point M à la date t
⃗v (t )= • Direction : la tangente à la trajectoire au point M
dt • Sens : Celui du mouvement
Valeur/norme : ∥⃗v (t)∥ (en m.s )
-1
•
Les coordonnées cartésiennes v x (t) , v y (t) et v z (t) du vecteur vitesse instantanée peuvent
être négatives mais la valeur de la vitesse instantanée est toujours positive !
Le vecteur accélération instantanée a⃗ (t i ) est défini comme étant la limite quand Δ t tend vers 0 du vecteur
accélération moyenne.
a⃗ (t i)= lim ⃗
a moy <=> a⃗ (t i)= lim
Δ t →0 Δt →0
( ⃗v (t )−⃗v (t i )
i+1
Δt )
<=> a⃗ (t i)= lim
Δt →0
(
⃗v (t i+Δ t)−⃗v (t i)
Δt )
d ⃗v (t i )
Cette limite est la dérivée par rapport au temps, à la date t 1 , du vecteur ⃗v : a⃗ (t i)= .
dt
Dans un référentiel donné, le vecteur accélération instantanée du point M à la date t est égal à la dérivée
d ⃗v (t )
par rapport au temps du vecteur vitesse ⃗v (t) à cette date : a⃗ (t )=
dt
Exercices résolus
N°1 : Un point mobile A se déplace dans un plan. L'étude est réalisée dans le repère d'espace
R (O , ⃗i, ⃗j) . L'enregistrement de son mouvement a permis d'obtenir l'expression de ses
2
coordonnées en fonction du temps : x (t)=t+1 et y (t)=3t +4 (x et y en m et t en s)
1-Donner l'expression du vecteur position à une date t quelconque puis à la date t=0s .
2-Déterminer l'équation de la trajectoire de ce point mobile puis préciser sa nature.
N°2 : Dans un repère R (O , i,⃗ ⃗j) , les coordonnées du vecteur position d'un point M sont : x (t)=2,0 t et
2
y (t)=−4,0 t +1,0 (x et y en m et t en s).
1-Donner l'expression du vecteur vitesse instantanée à une date t. Justifier.
-1 -1
2-Exprimer puis calculer la valeur de la vitesse instantanée à t=3,0s en m.s et km.h .
N°3 : Une petite bille, modélisée par un point matériel de masse constante, est lancée verticalement à l'instant
de date t 0=0s . Sur un axe (Oz) orienté vers le haut, la position de la bille est donnée à chaque instant par la
1 2
relation : z(t)=− g t +v 0 t+h .
2
-1 -2
Données : v 0=5,0 m.s , g=9,8 m.s et h=1,2 m
1-Quelle est la position de la bille à l'instant de date t 0=0s ?
2-Etablir l'expression de la coordonnée v z (t) du vecteur vitesse puis calculer la valeur à la date t 0=0s ?
3-La bille est-elle lancée vers le haut ou vers le bas ? Justifier.
4-A quel instant de date t 1 la valeur de la vitesse de la bille s'annule-t-elle ? Quelle est alors sa position ?
5-Etablir l'expression de la coordonnée a z (t) du vecteur accélération. Que peut-on dire du vecteur
accélération ?
N°4 : On s'intéresse à un bobsleigh, assimilé à un point, se déplaçant sur
une piste courbe inscrite dans le plan (Oxy). On donne, ci-contre, la
chronophotographie de son mouvement ( Δ t=30 ms ).
Tracer, au point 4, le vecteur accélération du bobsleigh. Détailler votre
démarche.
Fonction Primitive
A A t+B
At 1 2
A t +C
2
At + B 1 2
A t +B t+D
2
Les constantes (B,C et D) qui apparaissent avec les primitives sont parfaitement déterminées par les conditions
imposées au mouvement au départ à t=0s . Ces conditions sont appelée conditions initiales.
On se place dans un repère R (O , ⃗i ) , la trajectoire du système modélisé par un point est une portion de droite.
• Coordonnée du vecteur ⃗a (t) : ax (t)=0
• Coordonnée du vecteur vitesse ⃗v (t) : Par intégration de la coordonnée du vecteur accélération, on
obtient la cordonnée du vecteur vitesse : v x (t)=v x0
Représentations graphiques :
La détermination du coefficient
directeur de la droite représentant la
fonction x (t) permet de remonter à
v x0 , coordonnée du vecteur vitesse
selon x, du système en mouvement
rectiligne uniforme.
On se place dans un repère R (O , ⃗i ) , la trajectoire du système modélisé par un point est une portion de droite.
• Coordonnée du vecteur ⃗a (t) : ax (t)=ax0
• Coordonnée du vecteur vitesse ⃗v (t) : Par intégration de la coordonnée du vecteur accélération, on
obtient la cordonnée du vecteur vitesse : v x (t)=ax0 t+vx0 (équation d'une droite)
Exercice résolu z
Lors d'une chute verticale libre, le mouvement d'une balle est rectiligne uniformément
accéléré. On considère un axe (Oz) orienté vers le haut (voir figure ci-contre).
Le vecteur accélération est : ⃗a (t)=−g ⃗
-2
k avec g=9,81 m.s .
La chute s'effectue sans vitesse initiale et la position initiale de la balle est z 0 =3,0 m .
Déterminer l'expression littérale puis numérique du vecteur position. Justifier.
I-Repère de Frenet
L e repère de Frenet est un repère orthonormé lié au mobile
donc se déplaçant avec ce dernier. On le note R (M , ⃗ u n) .
u t ,⃗
⃗
ut
-⃗u t est un vecteur unitaire tangent (vecteur tangentiel) à la
trajectoire au point M, le sens de ⃗u t est pris dans le sens du
⃗
un mouvement.
-⃗u n est un vecteur unitaire normal (perpendiculaire) à ⃗
ut
(vecteur normal) dirigé vers le centre de courbure de la
trajectoire.
Vecteur vitesse :
Le vecteur vitesse est toujours tangent à la trajectoire, son expression dans le repère de Frenet est :
⃗v (t )=∥⃗v (t )∥⃗
ut .
Vecteur accélération :
dv (t) v (t)2
a⃗ (t)= ut+ ρ ⃗
⃗ un or a⃗ (t )=⃗
a t (t )+⃗
a n (t ) :
dt
dv (t) Expression à connaître
- a t (t)= est appelée accélération tangentielle
dt par cœur !
2
v ( t)
- a n (t)= ρ est appelée vecteur accélération normale ( ρ correspond au rayon de courbure de la
trajectoire)
La norme de l'accélération est constante mais le vecteur accélération n'est pas un vecteur
constant, il change de direction et de sens à chaque instant (voir figure ci-dessus).
Exercice résolu
Le mouvement du train d’un manège à
sensation a été enregistré au cours d’un
looping. La chronophotographie ci-dessous
a été obtenue en enregistrant les positions
du train toutes les 0,20 s.
1-a) Exprimer puis calculer les vitesses aux points 3 et 4.
1-b) Représenter les vecteurs vitesse ⃗ v3 e t ⃗ v 4 en
-1
utilisant l'échelle : 1,0 cm <=> 10 m.s .
2-Tracer le vecteur variation de vitesse au point 3. En
déduire sa norme.
3-a) Exprimer puis calculer la norme du vecteur
accélération au point 3.
-2
3-b) Tracer le vecteur accélération au point 3 en utilisant l'échelle : 1,0 cm <=> 15 m.s .
4-a) Au point 3 tracer le repère de Frenet et rappeler l'expression de l'accélération dans ce repère.
4-b) Déterminer le signe du produit scalaire ⃗ a 3⋅⃗
v 3 . Conclure.
La norme du vecteur ∑ ⃗F n'est pas égale à la somme des normes des forces :
∥∑ ⃗F∥≠∑ F .
Exemples :
-Ballon de baudruche et l'air
-Forces gravitationnelles et électrostatiques
-Marteau et clou
Exercices résolus
N°1 : Dans le référentiel terrestre, les forces s'exerçant sur la voiture
à l'arrêt se compensent-elles ?
Qu'elles sont les deux forces qui s'exercent sur la voiture ? Quelles
relations mathématiques relient ces deux forces ?
I-Généralités
1-Notion de champ de pesanteur :
Au voisinage de la Terre, règne un champ de pesanteur
caractérisé par le vecteur ⃗g dont les caractéristiques sont :
• Direction : rayon de la Terre (verticale)
• Sens : centripète (vers le centre de la Terre)
G×M T
• Norme : ∥⃗g∥=g=
(R T+h)2
La norme du vecteur ⃗g varie avec l'altitude h. Plus h
augmente plus ∥⃗g∥ diminue.
Tout corps de masse m est soumis à un ensemble de force répartie, équivalentes à une force unique appelée
poids du corps ( ⃗
P=m×⃗g ), appliquée au centre de masse du système.
On supposera, dans la suite, que le corps étudié reste dans une région de l'espace suffisamment réduite pour que
le vecteur champ de pesanteur ⃗g puisse être considéré comme constant. Dans cette région : on parle de champ
uniforme (voir schéma ci-dessus).
2-Notion de chute libre :
On dit qu'un système est en chute libre, lorsque la seule force qui s'exerce sur lui est son poids. Cela signifie
que l'on néglige les autres forces pouvant s'exercer sur le système comme la poussée d'Archimède ou la
résistance de l'air (la norme du poids est au moins 10 fois plus grande que les normes des autres forces).
∑ ⃗F =m a⃗ (t) <=> ⃗
P=m ⃗a (t) <=> m ⃗g =m a⃗ (t)
1-Etude dynamique :
Système d'étude : le point M de masse m
Référentiel d'étude : Terrestre supposé Galiléen
Bilan des forces appliquées au système :
• Poids ⃗ P=m ⃗g
• Poussée d'Archimède due à l'air négligeable
• Frottement de l'air négligeable
x => Cas de la CHUTE LIBRE
∑ ⃗F =m a⃗ (t) <=> ⃗
P=m ⃗a (t) <=> m ⃗g =m a⃗ (t) d'où ⃗a (t)=⃗g <=> le vecteur accélération est un vecteur
constant.
On a, a⃗ et ⃗v0 non colinéaires : le mouvement est plan. Le plan de la trajectoire est le plan (⃗
v 0, ⃗g ) , on peut
donc restreindre le repère d'espace à (O , ⃗i , ⃗j ) .
2-Etude cinématique :
On se place dans le repère d'espace à (O , ⃗i , ⃗j )
Etude des conditions initiales ( t=0s ) :
(
-vecteur vitesse à t=0s : v⃗0 v x0 =v0 cos(α)
)
v y0 =v 0 sin (α )
( ) ( )
2
1 2 1 x x sin (α)
y (t)=− g t +v0 sin (α)t <=> y (x)=− g +v 0 sin (α) or tan (α)=
2 2 v 0 cos(α) v 0 cos(α ) cos(α)
2
1 x
Après simplification : y (x)=− g +tan(α )x
2 (v 0 cos(α))2
La trajectoire est un arc de parabole qui dépend des conditions initiales du mouvement (vitesse initiale et
position initiale).
• La portée et flèche :
La portée La flèche
La portée correspond à la distance entre le point de La flèche est la hauteur maximale atteinte par le
lancement et le point d'impact P du système système d'étude.
étudiée sur l'horizontale. On détermine la portée Soit S le sommet de la parabole et y S la flèche. En S,
d=x P−x O =x P =X grâce à l'ordonnée du point v y (t S )=0 (le vecteur vitesse est horizontal au point S
d'impact y P=0 . et sa coordonnée selon y est nulle, voir schéma).
2 2 2
v sin (2 α) v sin (α)
d= 0 (voir QR code) y S= 0 (voir QR code)
g 2g
Exercice résolu
Selon la légende, Galilée (1564-1642) aurait étudié la chute des corps en z
lâchant divers objets du sommet de la tour de Pise (H=57,0 m). Il y fait H
référence dans deux ouvrages : Dialogue sur les deux grands systèmes du
monde et Discours concernant deux sciences nouvelles dans lesquels il remet ⃗g
notamment en question les idées d'Aristote.
Le boulet, assimilé à un point, de masse m est lâché du sommet de la tour z0=H à la date
t 0=0s sans vitesse initiale. On suppose les actions de l’air négligeables et on prend pour
O
origine de l'énergie potentielle le point O.
-2
Donnée : g=9,81 m.s
1-Déterminer l'équation horaire du mouvement du boulet dans le référentiel terrestre. Justifier (étude
dynamique et étude cinématique).
2-a) Exprimer puis calculer la durée de la chute du boulet.
2-b) Exprimer puis calculer la vitesse, en m/s et km/h, du boulet lorsqu'il arrive au sol.
3-En utilisant les deux théorèmes des énergies, exprimer puis calculer la vitesse du boulet lorsqu'il arrive au sol.
Ce champ exerce sur une particule de charge q, une force électrostatique ⃗ Fe telle que : ⃗Fe=q ⃗ E.
L'orientation de la force dépend du signe de la charge q et de l'orientation du vecteur champ électrique.
La norme de la force électrostatique se calcule par : ∥⃗ F ∥=F =∣q∣×E . La force ⃗
e e
Fe est constante si le
champ est uniforme.
(
-vecteur vitesse à t=0s : v⃗0 v x0 =v0 cos(α)
v y0 =v 0 sin (α ) )
OM 0 x0 =0
-vecteur position à t=0s : ⃗
y 0=0 ( )
Vecteur accélération ⃗a (t) Vecteur vitesse ⃗v (t) Vecteur position ⃗
OM(t)
q ⃗ Par intégration des coordonnées du Par intégration des coordonnées du vecteur
a⃗ (t)= E
m vecteur accélération on obtient les vitesse on obtient les coordonnées du
coordonnées du vecteur vitesse : vecteur position :
a⃗ (t)
( ) = E
(
a x (t) q ⃗ E x=0
a y (t) m E y =E ) Selon x : v x (t)=v x0 Selon x : x (t)=v 0 cos(α) t+x0
or v x0 =v 0 cos(α) or x 0=0
Orientation des => v x (t)=v 0 cos(α) => x(t)=v 0 cos(α )t
vecteurs
q 1 q
Selon x : a x (t)=0 Selon y : v y (t)= E t+v y0 Selon y : y (t)= E t 2+v0 sin (α)t+y 0
m 2m
q or v y0 =v 0 sin (α) or y 0=0
Selon y : a y (t)= E q 1 q
m => v y (t)= E t+ v0 sin(α) => y (t)= E t 2+v0 sin(α) t
m 2m
3-Equation de la trajectoire :
On cherche à obtenir l'équation de la trajectoire y=f (x) :
A partir de l'équation horaire x(t), exprimons t en fonction de x :
x
x (t)=v 0 cos(α) t <=> t=
v0 cos(α )
On injecte l'expression précédente dans l'équation horaire y(t) afin d'obtenir l'équation de y en fonction de x :
( ) ( )
2
1 q 1 q x x sin (α)
y (t)= E t 2+v0 sin (α)t <=> y (x)= E +v 0 sin (α) or tan (α)=
2m 2 m v 0 cos(α) v 0 cos(α) cos(α)
2
1 q x
Après simplification : y (x)= E +tan(α)x
2 m (v 0 cos(α))2
III-Etude énergétique
1-Travail de la force électrostatique :
L'expression du travail de la force électrostatique est :
W A → B( ⃗ Fe⋅⃗
Fe )=⃗ AB=q U AB - WA → B (⃗
Fe ) : Travail de la force électrostatique (J)
-q : valeur de la charge électrique de la particule (C)
- U AB : Tension aux bornes du condensateur (V)
UAB =−UBA
Pour que la particule soit accélérée entre les points A et B il faut que v B>v A <=> EcB >E cA soit EcB −E cA>0 .
-Si q >0 <=> la plaque P1 est positive et la plaque P2 est négative <=> U AB>0
-Si q <0 <=> la plaque P1 est négative et la plaque P2 est positive <=> U AB<0
√ 2
Expression de la vitesse au point B : v B= v A +
2q U AB
m
Exercice résolu
-31 -19
Un électron ( m e=9,1×10 kg et q e =−e=−1,6×10 C ) pénètre
en un point O avec une vitesse horizontale ⃗
v 0 entre deux plaques
d'un condensateur plan où règne un champ électrostatique uniforme
⃗
E.
Données :
-1
-Intensité de la pesanteur : g=9,8 m.s
-1
-Norme du champ électrique : E=15kV.m
1-Montrer que l'on peut négliger le poids devant la force électrostatique.
2-Etablir les expressions littérales des équations horaires du mouvement de l'électron. Justifier clairement votre
démarche.
3-Etablir l'expression littérale de l'équation de la trajectoire de l'électron.
( )
dv (t)
2 a t (t)=
dv (t) v (t) dt
vecteur accélération est : a⃗ (t)= u t+
⃗ u n <=> a⃗ (t)
⃗ 2
dt d v (t)
a n (t)=
d
( )
a t (t)=0
G×M
Or d'après la seconde loi de Newton : a⃗ (t)= u
⃗ n <=> ⃗
a (t) G×M
⏟ 2
d a n (t)=
a (t )
d2
n
√
2
v (t) G×M G×M G×M
= <=> v (t)2= <=> v (t)=vS = : La valeur de la vitesse du satellite ne dépend
d d 2
d d
que de la masse de l'astre et de la distance séparant le centre de l'astre et le centre du satellites.
T=
périmètre du cercle
<=> T=
2π d
or v S=
G×M
√
<=> T=
2 πd
<=> T=2 π d×
d
√
√
vS vS d G×M G×M
d
√
3
d
On a donc : T=2 π×
G×M
⃗
A=−ρ(fluide)×Vimmergé ×⃗g
- ∥⃗A∥ : norme de la poussée d'Archimède (N)
-3
- ρ(fluide) : masse volumique du fluide ( kg.m )
- Vimmergé : volume du solide immergé ou volume du fluide
3
déplacé ( m )
-1
- ∥⃗g∥ : norme du champ de pesanteur ( N.kg )
L'écoulement d'un fluide est modélisé par des lignes de courant orientée
dans le sens de déplacement du fluide. Ces lignes représentent les
trajectoires des particules de fluide en mouvement.
1 2
P+ ρ×v +ρ×g×z=constante
2
-P : Pression du fluide en un point de la ligne de courant (Pa)
-3
- ρ : Masse volumique du fluide ( kg.m )
-1
-v : vitesse du fluide en un point de la ligne de courant ( m.s )
-1
-g : intensité de la pesanteur (norme du champ de pesanteur) ( N.kg )
-z : altitude du point de la ligne de courant (m)
Exercice résolu
On considère la situation représentée par le schéma ci-
contre.
Données :
- Patm =1013 hPa
3 -3
- ρ(eau)=1,00×10 kg.m
1-Exprimer puis calculer la valeur de la vitesse v B de l'eau à la sortie
de la borne à incendie.
2-Exprimer puis calculer la valeur de la vitesse v A de l'eau à la sortie de la lance à incendie.
3-A partir de la relation de Bernoulli, exprimer puis calculer la valeur de la pression PB de l'eau à la sortie de
la borne et la comparer à celle de l'énoncé.
(b)
Un son complexe est un son dont le signal est périodique mais non
sinusoïdal (cas b).
Un son complexe est périodique et peut être décomposé en une somme de sons purs appelés harmoniques, de
fréquences : f n=n f 1 avec n un entier naturel ( n>0 ). Le son pur de fréquence f 1 est appelé le fondamental
et sa fréquence est celle du son perçu.
L’ensemble formé par le fondamental et ses harmoniques constitue le spectre en fréquence du son (ou
spectre de Fourier).
( )
-2
I I : Intensité sonore ( W.m )
L=10 log L : Niveau sonore en décibel (dB)
I0 I 0=1,0×10 -12 W.m -2 Intensité sonore de référence
Exercice résolu
Une note de musique est joué à la guitare, on obtient le signal ci-dessous :
1-Le son est-il pur ou complexe ? Justifier.
2-Déterminer la hauteur de la note jouée à
la guitare.
Lors d'un concert, le niveau sonore mesuré à 1,0 m vaut
50 dB lorsqu’une seule guitare, assimilé à une source
ponctuelle, joue.
-12 -2
Donnée : I 0 =1,0×10 W.m
( )
2
d1
I 2=I1× . Calculer sa valeur.
d2
3-c) Exprimer puis calculer l'atténuation géométrique A.
4-Exprimer puis calculer le niveau sonore mesuré à 1,0 m lorsque deux guitares identiques jouent
simultanément.
II-Décalage Doppler
1-Définition
Le décalage Doppler est défini par :
- f R : Fréquence de l'onde perçue par l'observateur (Hz)
Δ f =f R −f E - f E : Fréquence de l'onde émise par l'émetteur (Hz)
- Δf : Décalage Doppler (Hz)
Démonstration 1 Démonstration 2
) ( )
vE
Δf =f R −f E=f E
( v
v−v E
−1 =f E
v−v E
( ) ( )
fE f R −f E
v E=v× 1− =v×
fR fR
La valeur de la vitesse v E d’un émetteur E se rapprochant d’un récepteur immobile R peut donc être calculée
par effet Doppler par comparaison entre la fréquence f R de l’onde perçue et la fréquence f E de l’onde émise.
L’effet Doppler constitue donc une méthode de mesure de vitesses.
Cas général :
( ) ( )
vE vE
f R >f E et Δ f =f −f =f × >0 f R <f E et Δ f =f −f =−f × <0
R E E v−v E R E E v+v E
Remarque :
Lorsque la valeur de la vitesse de l'émetteur est négligeable devant la célérité de l'onde : v−v E ≃v+v E ≃v . Le
v
décalage Doppler se simplifie sous la forme : ∣Δ f ∣=f E× E .
v
Exercice résolu
1-Un radar fixe automatisé détermine la valeur v de la vitesse d'un véhicule en émettant une onde
de fréquence f =35GHz se propageant avec la célérité de la lumière c en direction du véhicule
qui la réfléchit ensuite. Par l'effet Doppler, la fréquence de l'onde que reçoit le radar diffère de
l'onde qu'il a émise. En notant α l'angle entre la direction de la route et celle de la visée, l'écart de
2×v×f ×cos(α)
fréquence vaut : Δf =
c
−1
On installe un radar tel que α=8,0 ° . Un véhicule passe devant le radar avec une vitesse v=70 km ⋅h .
Quel est alors l'écart de fréquence mesuré par le radar ?
−1
2-Une voiture roulant à v=62 km ⋅ h active son klaxon en s'approchant d'un autostoppeur à l'arrêt.
−1
On considère la fréquence du klaxon à f =370Hz et la célérité du son à v son=340m ⋅s .
Quelle est la fréquence du son perçu par l'autostoppeur ?
I-Phénomène de diffraction
L a diffraction est une modification de la direction de propagation d’une onde. Elle se manifeste en
particulier dans le cas d’ondes progressives sinusoïdales rencontrant une ouverture ou un obstacle du même
ordre de grandeur que la longueur d’onde λ.
Si la largeur a de la fente est grande par rapport à la Si la largeur a de la fente est du même ordre de
longueur d’onde λ ( a ≫ λ ) alors l’onde est grandeur que la longueur d’onde λ ( a≃λ ) alors l'onde
simplement diaphragmée par la fente. est diffractée par la fente.
Une onde diffractée est déformée, mais sa longueur d’onde λ et sa fréquence f ne sont pas
modifiées.
L'angle caractéristique de diffraction θ ou écart angulaire entre le milieu de la tâche centrale et la première
extinction peut s'obtenir grâce à :
Exercice résolu
On étudie le phénomène de diffraction d'une onde lumineuse monochromatique de longueur d'onde
λ=697 nm par une fente d'une largeur de a=20,0 µm . On considère θ très petit.
1-Déterminer θ, l'écart angulaire de cette diffraction en radian.
2-On considère que la distance entre la fente et l'écran sur lequel on observe le phénomène est de D=180 cm .
Quelle est la largeur de la tâche centrale observée ?
3-A quelle distance D faut-il placer l'écran pour que la tâche centrale mesure
L=4,17 cm de largeur.
I-Phénomène d'interférences
1-Principe de superposition de deux ondes :
Un point P se trouvant simultanément sur le passage de deux ondes qui se croisent,
se déplace sous l’effet des deux perturbations : le mouvement résultant du point P
est la « somme » des deux perturbations. Après le croisement, les deux perturbations
continuent à se propager, sans qu’aucune de leurs caractéristiques (célérité,
fréquence, longueur d’onde, etc.) ne soient modifiées. Au point P, on parle du
principe de « superposition des vibrations ».
2-Conditions d'interférences :
Lorsque deux ondes sinusoïdales de même fréquence se superposent en un point M, l’élongation résultante est
la somme algébrique des élongations des deux ondes en ce point.
Ces deux ondes interfèrent au point M si :
- Elles ont la même fréquence et sont donc issues de sources synchrones.
- Elles ont un déphasage constant et sont donc issues de sources cohérentes.
Une source de vibration est dite cohérente si elle émet des ondes sinusoïdales
synchrones (de même fréquence) et si sa phase ϕ est constant dans le temps.
3-Différence de marche :
Deux vibrations sinusoïdales, issues de deux sources S1 et S2
cohérentes, interfèrent en un point M d’un milieu.
La différence de marche δ en un point M d’un milieu, soumis
aux vibrations émises par deux S 1 et S2 cohérentes, est la différence
entre les distances entre chacune des sources et le point M :
δ=S 2 M−S1 M
Dans la zone commune aux deux faisceaux diffractés, des franges d’interférences apparaissent :
Des ondes lumineuses cohérentes (même fréquence et déphasage constant), issues ici de S 1 et S2 peuvent
interférer : la lumière peut s’ajouter à la lumière pour donner soit un éclairement maximal soit l’obscurité.
Le phénomène d'interférence permet, comme le phénomène de diffraction, de mettre en évidence l'aspect
ondulatoire de la lumière.
Profil d'intensité lumineuse :
Chaque fente du système des fentes d'Young peut diffracter la
lumière, ce qui donne un aspect particulier au profil d'intensité
lumineuse.
Le phénomène d'interférence est modulé par le phénomène de
diffraction.
Il est alors possible de déterminer :
-La largeur « a » des fentes grâce au phénomène de diffraction ;
-L'écartement « b » des fentes grâce au phénomène d'interférence.
bx λD λ0 D
Δ L=n δ=n =n k λ=k λ0 <=> x=k =k : Position du milieu des franges brillantes
D b nb
λ
Les franges sombres correspondent à des lieux d'interférences destructives donc δ=(2 k+1) :
2
bx λ λD λ D
=n (2 k+1) λ =(2 k+1)
0 0
Δ L=n δ=n <=> x=(2 k+1) =(2 k+1) : Position du milieu des
D 2 2 2b 2nb
franges sombres
3-Interfrange :
Deux franges brillantes consécutives (k et k+1) Deux franges sombres consécutives (k et k+1)
λD λD λD λD
i=x k+1−x k <=> i=(k+1) −k i=x k+1−x k <=> i=(2(k+1)+1) −(2k+1)
b b 2b 2b
λD λD
On a donc : i= On a donc : i=
b b
-i : Interfrange (m)
- λ : Longueur d'onde de la lumière monochromatique dans le milieu (m)
λ D λ0 D - λ0 : Longueur d'onde de la lumière monochromatique dans le vide (m)
i= = -n : Indice de réfraction du milieu
b bn
-D : Distance fente d'Young-Ecran (m)
-b : Ecartement de fente d'Young (m)
Exercice résolu
On réalise une expérience d'interférence en éclairant, dans
l'air, deux fentes d'Young espacées de b=293 µm avec un
laser que l'on place sur l'axe de symétrie du système et on
observe les franges d'interférence sur un écran parallèle
disposé à D=230 cm du plan des fentes.
On observe que le point A se trouve au centre d'une frange brillante, que la différence de marche δ vaut
δ=2,1µm et qu'il y a 5 taches sombres entre le point A et la tache centrale.
1-Déterminer la longueur de l'onde émise par le laser.
2-Déterminer alors l'interfrange i de la figure d'interférence associée à ce système.
Les foyers F et F' se situent sur l'axe optique (Δ) de la lentille et sont symétriques l'un de l'autre par rapport
au centre optique O.
La distance entre O et F' est caractéristique de chaque lentille : c'est la distance focale notée f ', elle s'exprime
en mètre (m). L'inverse de la distance focale est appelée vergence notée V, elle s'exprime en dioptrie (δ).
II-Construction de l'image d'un objet donnée par une lentille mince convergente
1-Objet situé à l'infini :
Lorsqu'un objet se situe très loin de la lentille, les rayons incidents
issus d'un point objet B arrivent sur la lentille parallèles entre eux.
Ils se coupent, à la sortie de la lentille, en un point situé sur un plan
perpendiculaire à l'axe optique passant par F' : le plan focal image.
L'image d'un objet situé à l'infini se forme sur le plan focal image de
la lentille.
2-Relation de conjugaison :
3-Relation de grandissement :
IV-L'oeil
L'oeil peut être modélisé par un système optique constitué d'une lentille
convergente représentant le cristallin, d'un diaphragme représentant l'iris
et par un écran représentant la rétine.
• La vision de loin :
L’œil normal voit nettement et sans effort des objets éloignés dit à
l'infini.
L’image rétinienne, renversée, est perçue droite grâce au cerveau.
• La vision de près :
L’œil normal voit nettement des objets proches. La distance
cristallin-rétine étant invariable, ce sont les muscles ciliaires qui
agissent sur le cristallin : sa courbure change ainsi sa vergence
augmente afin de former l’image de l’objet sur la rétine : l’œil
accommode.
θ
θ'
Marche des
rayons lumineux
Exercice résolu
Soit une petite lunette astronomique pour laquelle L1 et L 2 ont pour vergence V1=2,0 δ et
V2=50 δ .
1-Calculer la distance focale de chaque lentille en mm.
2-Repérer l'objectif et l'oculaire en justifiant.
3-Quelle est la distance entre les deux lentilles sachant quelle est afocale ?
4-Où se trouve l’image intermédiaire ? Définitive ?
5-Exprimer puis calculer le grossissement de la lunette.
I-Lumière et photon
Le rayonnement est un phénomène physique qui peut être décrit de manière particulaire (ou corpusculaire)
par la propagation d'un flux de photons ou de manière ondulatoire par la propagation d’une onde
électromagnétique.
U n photon est une particule de masse nulle au repos et de charge électrique nulle, associée aux ondes
8 -1
électromagnétiques, se déplaçant, dans le vide, à la vitesse de la lumière : c=3,00×10 m.s . Chaque
photon possède une énergie (en Joule) proportionnelle à la fréquence de l'onde électromagnétique
considérée.
-E : énergie du photon (J)
- ν : fréquence de l'onde électromagnétique (Hz)
hc
E=h ν= -34
- h=6,63×10 J.s : constante de Planck
λ - λ : longueur d'onde dans le vide de l'onde électromagnétique (m)
-1
-c : célérité de l'onde électromagnétique ( m.s )
-19
L'énergie d'un photon peut être donnée en électron-volt (eV) : 1,00 eV=1,60×10 J.
II-L'effet photoélectrique
1-Description de l'effet photoélectrique :
L'effet photoélectrique est un phénomène physique durant lequel un matériau,
généralement métallique, émet des électrons lorsqu'il est exposé à la lumière (ou un
rayonnement électromagnétique). Il a été interprété par H. R. HERTZ en 1887.
Ce phénomène se produit si la fréquence ν du rayonnement électromagnétique est
supérieur à une fréquence seuil notée ν 0 . Cette fréquence dépend seulement de la
nature du matériau.
2-Intérêt historique :
L'effet photoélectrique ne peut pas être expliqué de manière satisfaisante lorsque l'on considère que la lumière
est une onde, théorie acceptée avant le modèle d'Einstein en 1905.
En effet, si on considère la lumière comme une onde, en augmentant son intensité et en attendant longtemps, on
devrait pouvoir fournir suffisamment d'énergie au matériau pour en libérer les électrons ; ce que contredit
l'expérience.
L'interprétation d’Einstein, l'absorption d'un photon, permettait d'expliquer parfaitement toutes les
caractéristiques de ce phénomène. Les photons de la source lumineuse possèdent une énergie caractéristique
déterminée par la fréquence du rayonnement électromagnétique : E=h ν .
Lorsqu'un électron du matériau absorbe un photon et que l'énergie de celui-ci est suffisante, l'électron est éjecté.
Augmenter l'intensité de la source lumineuse ne change pas l'énergie des photons mais seulement leur nombre,
ce qui n'a donc pas d'influence sur l'effet photoélectrique.
3-Bilan énergétique :
Un métal est constitué par un réseau cristallin d'ions positifs fixes entre lesquels circulent des électrons libres
de se déplacer à l'intérieur de ce réseau. Pour extraire un électron, il faut lui fournir une énergie W e , appelée
travail d'extraction.
Exercice résolu
On dispose d’une photocathode au césium éclairée par une lumière monochromatique.
1-La longueur d’onde seuil pour le césium est λ0=0,66μ m . Exprimer puis calculer le
travail d’extraction W e d’un électron.
2-La lumière qui éclaire cette photocathode a une longueur d’onde λ=0,44 μ m .
2-a) Exprimer puis calculer l’énergie cinétique maximale d’un électron émis par la cathode.
2-b) Exprimer puis calculer la vitesse de cet électron.
-34 -31
Données : h=6,63×10 J.s , masse électron : m e=9,1×10 kg
L’électrocinétique est l’étude du mouvement d’ensemble des porteurs de charge dans un circuit que l’on appelle
courant électrique
I2 + I 3 = I 1 + I 4
La capacité est la grandeur caractéristique d'un condensateur, elle correspond à l'aptitude qu'a ce dernier à
accumuler des charges électriques sur ces armatures. Elle s'exprime en Farad (F).
-6
Les condensateurs usuels ont des capacités de l'ordre du microfarad 1 μF=10 F ou nanofarad
-9
1 nF=10 F .
La valeur de capacité d'un condensateur dépend de la géométrie du condensateur, de la surface
des armatures, de la distance entre les armatures et des matériaux utilisés (QR code : Animation)
dq A (t ) d U AB ( t)
i(t)= =C× Le signe de l'intensité dépend du sens de variation de q A et donc de U AB
dt dt
dq A (t)
Si la charge q A augmente ( q A (t) est une fonction croissante) alors >0 et i(t)>0 et inversement.
dt
4-Capteurs capacitifs :
Un capteur capacitif utilise les modifications de la capacité d'un condensateur, sous l'effet de la
modification d'une grandeur (surface des armatures, épaisseur et nature du matériau isolant …).
Ces dispositifs sont conçus pour réaliser la mesure de déplacement, d'épaisseur, de distance et
de position.
Exemples : QR code ci-contre
[ )]
u c : Tension aux bornes du condensateur (V)
1
u c (t)=E 1−exp − τ ×t ( E : Tension aux bornes du générateur de tension (V)
τ=R×C : Constante de temps (ou temps caractéristique) (s)
u (t)=E [ 1−e ]
1
− τ ×t R : Valeur de la résistance du conducteur ohmique (Ω)
c C : Capacité du condensateur (F)
Pour retrouver l'expression de la solution de cette équation différentielle, voir fiche méthode M6 :
Equation différentielle linéaire d'ordre 1 à coefficients constants.
[ ( 1
)]
u c (5 τ)=E 1−exp − τ ×5 τ =E [1−exp(- 5)]=0,993 E (99,3% de E)
[ ( 1
)]
-à t=τ , u c ( τ)=E 1−exp − τ × τ =E[1−exp (-1)]=0,63 E τ
II-Décharge du condensateur
Lorsque l'interrupteur est en position 2, à l'instant t=0 s , le condensateur est chargé et la tension à ses bornes
est égale à E : u c (t=0 s)=E V . La tension diminue progressivement au cours de la décharge, elle évolue en
fonction du temps.
1-Equation différentielle vérifiée par la tension u c :
On peut déterminer graphiquement cette constante de temps de deux manières (voir graphique ci-dessus) :
-à t=τ , la tangente à la courbe à t=0 s et l'asymptote horizontale de la courbe se coupent ;
( 1
)
-à t=τ , u c ( τ)=E exp − τ ×τ =E exp (-1)=0,37 E
Exercice résolu
Répondre par Vrai ou Faux et corriger l'affirmation si
nécessaire :
On donne R=1000 Ω .
1-Quelques secondes après le début de la décharge , la tension aux bornes du
condensateur est nulle.
2-La tension aux bornes du condensateur pour t=τ vaut u c=3V .
3-La constante de temps du circuit est égale à τ=2 ms et la capacité du
condensateur est égale à C=2 μ F
4-Pour obtenir la même constante de temps, en doublant la valeur de R, il faut
doubler également la valeur de C.
Gaz parfait Au dessus de P=106 Pa=10 bar , les résultats obtenus avec le modèle
du gaz parfait s'éloignent de la réalité : le modèle du gaz parfait n'est plus
adapté pour décrire le comportement du gaz (voir graphique ci-contre).
I-L'énergie interne
1-Système macroscopique :
U n système macroscopique est une portion d’espace
limitée par une surface contenant la matière constituant ce
système. Il est constitué d’un très grand nombre
d’entités microscopiques.
Tout ce qui n’appartient pas au système est appelé
extérieur.
On s'intéressera en terminale uniquement aux systèmes
fermés ou isolés.
Pour un système fermé évoluant d'un état initial vers un état final : (Δ E t )i → j=(Δ U)i → j+(Δ E m )i → j .
Si le système macroscopique est au repos c'est-à-dire immobile (Δ E t )i → j=(Δ U)i → j car (Δ E m )i → j=0
-Travail W : Transfert d'énergie qui s'effectue macroscopiquement et qui est dû au déplacement du point
d'application d'une force s'exerçant sur le système.
III-Bilan énergétique
Pour établir un bilan énergétique il faut :
• définir le système macroscopique étudié ;
• relever la nature des transferts énergétiques (par travail ou par transfert thermique) entre ce
système et l’extérieur ;
• repérer le sens de ces transferts et leurs attribuer le signe correspondant (+ si entrant et – si
sortant).
Exercice résolu
La calorimétrie est l'ensemble des techniques de mesure de transferts
thermiques. Elle permet de déterminer des énergies de changement d'état ou
des capacités thermiques. On réalise les mesures de transferts thermique dans
un vase de Dewar (calorimètre), le contenu du vase est thermiquement isolé
de l'extérieur.
On se propose de déterminer la capacité thermique massique du cuivre solide c 2 . On place dans le calorimètre
une masse m 1=80,1 g d'eau liquide. A l'équilibre thermique, la température à l'intérieur du calorimètre est
θ1=16,4 ° C . Très rapidement on introduit, dans le calorimètre, un bloc de cuivre solide de masse m 2 =62,3 g
à la température θ 2=75,0 ° C . Quand le nouvel équilibre thermique est atteint, la température à l'intérieur du
calorimètre est θf =20,4 ° C .
Donnée :
-1 -1
-Pour l'eau liquide : ceau =4,18 J.g . ° C
-1
-Capacité thermique du calorimètre : C cal =8,5 J. ° C
1-Exprimer la variation d'énergie interne des systèmes {bloc de cuivre}, {eau liquide} et {calorimètre} puis
déterminer le signe de chacune de variations.
2-Etablir le bilan énergétique pour chacun des systèmes puis appliquer le premier principe de la
thermodynamique.
3-a) Que peut-on dire du système {eau liquide + bloc de cuivre + calorimètre} ? Justifier.
3-b) Montrer que Δ U cuivre=−(Δ Ueau +Δ U cal ) . Justifier.
4-A partir de la question précédente, déterminer l'expression littérale permettant de déterminer la valeur de la
capacité thermique massique du cuivre solide puis calculer sa valeur.
-1 -1
5-La valeur tabulée de la capacité thermique massique du cuivre solide est c (Cu)=0,390 J.g . ° C . Identifier
les sources d'erreurs possibles lors de sa détermination expérimentale.
1-La conduction :
Le transfert par conduction est généré, au niveau microscopique, par des interactions entre particules en contact
direct. Le transfert thermique se fait de proche en proche, sans déplacement de matière. L’énergie cinétique
microscopique des particules des zones les plus chaudes, dont l’agitation thermique est plus importante, est
transmise, à la suite de collisions, aux particules des zones les plus froides. Il n’y a aucun déplacement
macroscopique de matière.
C’est le seul mode de transfert thermique dans les solides.
Vidéo : La
conduction
2-La convection :
Elle est spécifique des fluides (liquides ou gaz). Les zones les plus chaudes se dilatent
et, moins denses, s’élèvent pour laisser la place aux zones les plus froides.
La convection correspond donc à un déplacement macroscopique de matière.
On distingue deux types de convection :
-La convection naturelle (ou libre) : la masse volumique est en général fonction de la
température. Cette différence de masse volumique implique une
différence de la poussée d'Archimède et donc crée un mouvement.
-La convection forcée : la convection forcée est provoquée par une
circulation artificielle (pompe, turbine) d'un fluide.
Vidéo : La
3-Le rayonnement : convection
Tout corps, en raison de sa température, émet de l'énergie sous forme de
rayonnement électromagnétique, il en absorbe également.
Ce rayonnement modifie l’agitation thermique des particules
d’un milieu mais est aussi possible dans le vide car les ondes
électromagnétiques peuvent se propager dans le vide.
Exemples : Le soleil émet un rayonnement thermique visible, une personne émet un
rayonnement thermique dans l'IR. Vidéo : Le
rayonnement
Le flux thermique à la même unité qu'une puissance : on parle également de puissance thermique notée Pth .
Le flux thermique orienté du corps chaud vers le corps froid est noté Φ chaud →froid et est positif.
Comme le transfert thermique, le flux thermique est une grandeur algébrique :
-Le flux est cédé par le corps chaud (système) au corps froid (extérieur) est négatif : Φ=−Φchaud → froid
-Le flux est reçu par le corps froid (système) du corps chaud (extérieur) est positif : Φ=+Φchaud → froid
III-Résistance thermique
La résistance thermique caractérise l'aptitude d'un milieu à s'opposer au transfert
thermique entre deux points à deux températures différentes et constantes au cours
du temps (thermostat).
Pour un même écart de température entre deux points, plus la résistance thermique du milieu est grande et plus
le flux thermique est faible.
Remarque : La résistance thermique R th d’un parallélépipède rectangle (paroi plane)
dépend de la conductivité thermique λ du matériau, de son épaisseur e et de la
surface S. La résistance thermique est donc définie par :
e
R th = avec e en m, S en m2, λ en W.m-1.K-1 et R th en K.W-1.
λS
Cette relation n'est pas à connaître car elle dépend de la géométrie de la situation.
Exercice résolu
La fenêtre d'une chambre est constituée d'un simple vitrage.
La température de la chambre est θch =19 °C et la température extérieure est θext =−1 ° C . Ces
températures sont considérées comme constantes.
-3 -1
Donnée : Résistance thermique de la vitre : R th−vitre =5,0×10 ° C.W
1-Schématiser la situation et représenter le flux thermique à travers la vitre.
2-Exprimer puis calculer le flux thermique à travers la vitre.
3-Pour le système {chambre}, quelle est la valeur du flux cédé à l'extérieur ?
4-Exprimer puis calculer l'énergie échangée à travers la vitre par transfert thermique en 1 h 15 min.
5-Quel est le mode de transfert thermique dans cette situation ?
-8 -2 -4
- σ =5,67×10 W.m . K constante de Stefan-Boltzmann
La loi de Stefan-Boltzmann peut être aussi donnée pour une puissance thermique surfacique rayonnée p th, r ,
4 Pth , r -2
on a alors : p th , r =σ ×T = avec p th en W.m .
S
II-Bilan thermique du sytème Terre-atmosphère
Le système Terre-atmosphère est assimilé à une boule de surface S. Il
reçoit une énergie thermique solaire de puissance thermique
-2
PthS = p S ×S a v e c p S =340 W.m la puissance thermique
surfacique solaire moyenne reçue par le système Terre-atmosphère.
Le système Terre-atmosphère réfléchit la fraction A et absorbe la fraction (1-A) avec A l'albédo terrestre
moyen : A=0,34 .
La puissance thermique Pth , a absorbée par le système Terre-atmosphère vaut donc : Pth , a=(1−A)×PthS or
PthS = p S ×S soit Pth ,a=(1−A)× p S ×S .
La Terre se comporte comme un corps noir de température de surface T T . Elle émet donc par rayonnement
4
infrarouge de l'énergie thermique de puissance thermique Pth , rT =σ×TT ×ST .
2 2
Or ST =4 π R T et S=4 π (R T +h) or h ≪R T <=> ST ≃S
On a donc Pth ,rT =σ×TT4 ×S .
Afin de prendre en compte l'effet de serre, on utilise le coefficient a appelé coefficient d'absorption moyen du
rayonnement terrestre dans l'atmosphère. Plus la quantité de gaz à effet de serre est grande dans l'atmosphère,
plus le coefficient a est grand. Actuellement, a=0,45 .
L'atmosphère terrestre absorbe la fraction a du rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre, seule la
fraction (1-a) du rayonnement terrestre est émise dans le cosmos.
( ) ( )
1/4 1/4
4 (1−A)× p S (1−0,34)×340
(1−A )× p S×S=(1−a)×σ×T ×S soit T T =
T = =291 K=18 ° C
(1−a)×σ (1−0,45)×5,67×10 -8
Exercice résolu
Le Soleil, assimilé à un corps noir, a une température de surface
égale à T S =5778 K et émet sa puissance thermique dans toutes
les directions. Cette puissance thermique rayonnée se répartit
uniformément à la surface d'une sphère, plus le rayon de la
sphère augmente plus la puissance thermique surfacique rayonnée p th, rS
diminue.
1-A partir de la loi de Stefan-Boltzmann, déterminer la valeur de la puissance
thermique rayonnée par le Soleil Pth , rS à sa surface et de la puissance
thermique surfacique rayonnée par le Soleil à sa surface p th, rS .
2-Exprimer la puissance thermique rayonnée par le Soleil en fonction de la puissance thermique surfacique
rayonnée par la Soleil à sa surface p th, rS et du rayon du Soleil R S .
3-Exprimer la puissance thermique rayonnée par le Soleil en fonction de la puissance thermique surfacique
rayonnée par la Soleil à une distance D p ' th , rS et de la distance Soleil-Terre D.
2
RS
4-Montrer que : p ' th , rS= p th , rS × 2 puis calculer sa valeur.
D
5-D'après le schéma, seulement une partie de la puissance thermique rayonnée par le Soleil est réellement reçue
2
sur Terre selon un disque de surface S=π R T mais comme la Terre tourne sur elle même cette puissance se
2
répartie sur toute la surface de la Terre soit ST =4 π R T . Montrer que la puissance thermique surfacique
-2
rayonnée par le Soleil reçue sur Terre vaut 340 W.m .
Données :
-Loi de Stefan-Boltzmann : la puissance thermique rayonnée par un corps noir de surface S se calcule par :
4 -8 -2 -4 2
Pth , r =σ ×T ×S avec σ =5,67×10 W.m . K , T en K et S en m .
2
-Surface d'une sphère : S=4 π R avec R le rayon de la sphère en m.
11
-Distance Soleil-Terre : D=1,50×10 m .
8 6
-Rayon du Soleil et de la Terre : R S =6,96×10 m et R T =6,37×10 m .
Considérons un système incompressible (solide ou liquide) en contact avec le milieu extérieur sans échange de
matière, le système ou le milieu extérieur étant fluide (liquide ou gaz). L'évolution de la température θ (ou T)
au cours du temps de ce système est difficile à modéliser car plusieurs modes de transfert thermique
(convection et conduction) interviennent.
2
-S : Surface du système en contact avec le fluide extérieur ( m )
Φ(t )=h×S×[ T e−T(t) ] - θe ou T e : Température du fluide extérieur (°C ou K)
- θ ou T : Température du système de surface S (°C ou K)
Remarques :
-le système dont la surface d'échange S avec
le milieu extérieur a une température θ
supposée uniforme en tous points de la surface d'échange ;
-le fluide extérieur de température θe (ou T e ) constante est
appelé thermostat.
-Ordre de grandeur de coefficient d'échange par convection
(voir tableau ci-contre).
Q(t)
Φ(t)= <=> Q(t)=Φ(t)×Δ t or Q(t)=m×c×Δθ(t)
Δt
Donc m×c×Δ θ(t)=Φ(t)×Δ t
θ(τ)
θ(τ)
τ τ
Quand t tend vers l'infini, θ tend bien vers θe , ce qui se traduit par la présence d'une asymptote horizontale
d'équation θ=θe sur le graphique.
La constante de temps τ donne une échelle de temps de l'évolution de la température du sytème. On peut
déterminer graphiquement cette constante de temps de deux manières (voir graphiques) :
-à t=τ , la tangente à la courbe à t=0 s et l'asymptote horizontale de la courbe se coupent ;
-à t=τ , θ(τ)=0,37θ i+0,63θ e .
Pour t=5 τ , la température du système θ est presque égale à celle du thermostat θe : θ≃θ e .
- Fiche M1 -
Ecritures, résultats et conversions en Physique Chimie
I-Ecritures et résultats
• Ecriture scientifique : L'écriture scientifique d'un nombre se compose d'un chiffre entier ou décimal
suivi du symbole × et d'une puissance de 10. Exemples : 2×103 , 6,8×10 -3 …
• Arrondi : Quand on réalise un calcul sur la calculatrice, on obtient un nombre avec beaucoup de
chiffres et il convient de l’arrondir avec la précision souhaitée pour donner un résultat.
Exemple : On veut arrondir le nombre 12,1X au dixième.
-Si X = 1, 2, 3 ou 4 ; alors le nombre est arrondi à 12,1
-Si X = 5, 6, 7, 8 ou 9 ; alors le nombre est arrondi à 12,2
• Ordre de grandeur : L'ordre de grandeur d’un résultat numérique est la puissance de dix entière la
plus proche de ce résultat en écriture scientifique. Si le résultat a une unité alors son ordre de
grandeur aura aussi une unité !
Comment trouver l'ordre de grandeur d'un nombre ?
n
1-Ecrire le nombre en notation scientifique du type a×10
2-Deux cas se présentent :
n
-Si a est strictement inférieur à 5 => l'ordre de grandeur est 10
n+1
-Si a est supérieur ou égal à 5 => l'ordre de grandeur est 10
• Chiffres significatifs :
Un chiffre significatif (CS) est un chiffre nécessaire pour exprimer la valeur d'une grandeur mais aussi
sa précision. Les chiffres significatifs d’une mesure sont les chiffres certains et le premier chiffre incertain.
Le cas des zéros : La position des 0 nous indique s’ils sont significatifs ou pas : Les zéros à l’extrême gauche
d’un nombre ne sont pas significatifs, ils ne sont là que pour donner un ordre de grandeur.
Exemples :
-3
1245 => 4 CS, 0,0056 => 2 CS, 1,56×10 => 3 CS, 2,000 => 4 CS
Le résultat d'une multiplication ou d'une division a Le résultat d’une addition ou d’une soustraction a
autant de chiffres significatifs que la donnée qui en autant de décimales (chiffres après la virgule) que
comporte le moins dans le calcul. la donnée qui en comporte le moins dans le calcul.
Exemple : Exemple :
123,40×1,23 B=15,3+17,02 – 3,008=29,3
A= =12,6
12,03 15,3 => 1 décimale
12,03 => 4 chiffres significatifs 17,02 => 2 décimales
123,40 => 5 chiffres significatifs 3,008 => 3 décimales
1,23 => 3 chiffres significatifs
Quand on a affaire a un dénombrement ou à l'utilisation de constantes, ces nombres ou constantes ont un
nombre de chiffres significatifs infini (Exemples : nombre pi ( π=3,14 ... ), 5 nageurs, 1500 atomes d'or ...)
• Comment convertir ?
Prenons un exemple : Convertir 126,7 km en mm
1-Ecrire le nombre à convertir en écriture scientifique
2
126,7 km=1,267×10 km
2-Calculer le facteur de conversion (FC) en s'aidant des tableaux des multiples et sous-multiples
3
⏟ → mm
km ⏟ <=> FC=
10
10
-3
=10 6 <=> km=10 mm
6
10 3 10 -3
3-Multiplier le nombre à convertir en écriture scientifique par le facteur de conversion pour obtenir le
nombre converti dans l'unité voulue en écriture scientifique
2 2 6 8
1,267×10 km=1,267×10 ×10 mm=1,267×10 mm
Durée
Volume Vitesse
km 10 3 m X
X =X =
h 3600 s 3,6
1L=1 dm3 <=> Y L=Y dm3=Y( ×10−1 m)3
m 10 -3 km
1mL=1 cm 3 =Y×10 -3 m 3 Y =Y =Y×3,6
s 1
h
3600
- Fiche M2 -
Outils mathématiques pour la Physique Chimie
I-Propriétés des angles
Angles adjacents complémentaires Angles adjacents supplémentaires Angles opposés par le sommet
II-Les vecteurs
⃗
AB=−⃗
BA
Relation de Chasles : ⃗
AB+⃗
BC=⃗
AC
⃗
(
AB x B−x A +⃗
y B−y A ) (
BC xC− xB =⃗
y C− y B ) (
AC x C−x A
y C−y A )
Terminale spécialité - Page 113 -
III-Triangle rectangle
B côté adjacent
Cosinus cos (α)=
hypoténuse
côté opposé
Sinus sin (α)=
hypoténuse
A C côté opposé sin (α)
Tangente tan(α)= =
côté adjacent cos(α)
2 2
cos (α) +sin (α) =1
2 2 2
Théorème de Pythagore : Dans le triangle rectangle en A : BA +AC =BC
⃗ AC=∥⃗
AB⋅⃗ AB∥×∥⃗
AC∥×cos(θ)=AB×AC×cos(θ)
u⋅( ⃗v + w
Distributivité du produit scalaire : ⃗ ⃗ )=⃗u⋅⃗
v +⃗u⋅⃗
w
V-Trigonométrie
On appelle cercle trigonométrique le cercle du centre O et de rayon 1, sur lequel on définit un sens de
parcours appelé sens direct (sens inverse des aiguilles d'une montre). Le sens direct est appelé aussi sens
trigonométrique ou sens positif. Le point I est appelé origine du cercle trigonométrique.
Une nouvelle unité d'angle, le radian :
Soit M un point du cercle.
La mesure α en degrés de l'angle ̂ IOM est proportionnelle
à la longueur ℓ de l'arc qu'il intercepte et on a la relation de
ℓ
proportionnalité suivante : α =
360 2 π
La mesure en radians (rad) de l’angle ̂
IOM est donnée
par la longueur de l'arc ℓ.
Les fonctions trigonométriques :
Soit (O;I;J) un repère orthonormé du plan et (C) un cercle trigonométrique de
centre O et d'origine I. Soit x un réel quelconque et M le point de (C) associé à x.
On appelle cosinus de x noté cos(x), l'abscisse du point M : −1≤cos(x)≤1
On appelle sinus de x noté sin(x), l'ordonnée du point M : −1≤sin (x )≤1
Propriétés :
cos (x+2k π)=cos(x ) et sin(x+2k π)=sin (x) avec k ∈ℤ (entiers relatifs)
cos (−x)=cos(x) et sin (−x)=−sin (x)
cos x+ π =−sin (x) , cos π −x =sin (x) et sin x+ π =cos(x) , sin π −x =cos(x)
( 2 ) 2 ( ) 2 ( ) 2 ( )
cos (x+π)=−cos (x) , cos (π−x)=−cos (x) et sin (x+π)=−sin (x) , sin (π−x)=sin (x )
2-Primitives :
- Fiche M3 -
Mesure et incertitude
II-Incertitude type
L’incertitude type caractérise la dispersion des valeurs qui pourraient raisonnablement être attribuées à la
grandeur mesurée M. L’incertitude type est donc une estimation de l’erreur de mesure.
Conformément à la norme en vigueur, l’incertitude type associée à la grandeur M est notée u (M) (de l’anglais
« uncertainty »).
Cette incertitude type permet de définir un intervalle
u (M) incertitude type dans lequel la valeur vraie a de grandes chances de se
trouver. Cet intervalle est centrée sur la valeur mesurée,
notée m. On parle d’intervalle de confiance.
√
n √ 12 √6
∑ (m k −m)2 Thermomètre ... Règle, oscilloscope ...
i=1
• Ecart type : σ n−1= 1 graduation
n−1 Tolérance appareil ou verrerie : u t (M)=
σ √3
• Incertitude type : u (M)= n−1
√n
√( ) ( ) ( ) ( )
2 2 2 2
u (X ) u (Y) u (Z) u (W)
u (A)=A× + + +
X Y Z W
avec u (X), u (Y), u (Z)et u (W) les incertitudes types associées aux grandeurs X, Y, Z et W.
u (M)
On peut aussi parler d'incertitude type relative . L’incertitude type relative d’une mesure s’exprime en
m
%. C’est un indicateur de la qualité d’une mesure : plus elle petite et plus la mesure est précise.
III-Ecriture du résultat
Le résultat du mesurage d’une grandeur M est un intervalle de confiance. L’intervalle de confiance est centré
sur la valeur m (valeur mesurée lors d’une mesure unique ou valeur moyenne lors d’une série de mesures) et a
pour demi-largeur l’incertitude type u(M).
Le résultat du mesurage s’écrit :
M=m±u(M) ou M∈[ m−u (M);m+u(M) ]
Si elle existe, l’unité est précisée. Par convention, l’incertitude sera arrondie à la valeur supérieure avec
un seul chiffre significatif, et le dernier chiffre significatif conservé pour la valeur mesurée m est celui sur
lequel porte l’incertitude type u(M).
Ainsi, le dernier chiffre significatif de la valeur mesurée doit être à la même position décimale que le chiffre
significatif de l’incertitude.
Dans certains cas, il est utile d’écrire le résultat de la mesure au format scientifique, la puissance de 10 utilisée
doit alors être la même pour la valeur mesurée m et pour l’incertitude associée U(M).
Exemples :
- Fiche M4 -
Les échelles en Physique Chimie
• Détermination de l'échelle pour tracer un graphique :
Hauteur de l'Arc de
ou triomphe : 50 m
-Utilisation directe de l'échelle 1/X -Utiliser les caractéristiques connues d'un objet sur
-Déterminer le nombre de centimètres associé à un une photo pour donner une échelle.
intervalle de valeurs (sur le segment-échelle). Ex : Ici 2,9 cm <=> 50 m
- Fiche M5 -
Représentation graphique et équations
• Tracer un graphique :
• Les représentations graphiques les plus courantes en Physique Chimie et leurs équations :
- Fiche M6 -
Equation différentielle linéaire d'ordre 1 à coefficients constants
En mathématiques, une équation différentielle est une équation dont l'inconnue est une fonction ; elle se
présente sous la forme d'une relation entre cette fonction inconnue et ses dérivées successives. Une équation
différentielle d'ordre 1 est une équation liant une fonction et sa dérivée première.
On s'intéressera uniquement en physique-chimie aux équations différentielles linéaires d'ordre 1, à
df (t) *
coefficients constants sous la forme : a +bf (t)=c avec a , b ∈ℝ et c∈ℝ
dt
Avec second membre si c≠0 et sans second membre si c=0 .
df (t) b c
Forme canonique de l'équation différentielle : + f (t)=
dt a a
1
La solution homogène est toujours de la forme : f h (t)=A exp − τ ×t ( ) avec A une constante que l'on
déterminera à l'étape 4 grâce à la condition initiale.
Etape 2 : Solution particulière de l'équation différentielle en présence d'un second membre
Dans le cas où l'équation différentielle présente un second membre (sinon passer à l'étape 3), la solution
particulière est de la même forme que le second membre c'est-à-dire ici une constante : f p (t)=cste .
Pour déterminer l'expression de la solution particulière, il faut injecter cette solution dans l'équation
différentielle :
df p (t) b c df p (t)
+ f p (t)= or =0 (si une fonction est constante sa dérivée est nulle)
dt a a dt
b c c
f p (t)= <=> f p (t)= la solution est une constante.
a a b
Etape 3 : Solution générale de l'équation différentielle
La solution générale de l'équation différentielle est la somme de deux solutions : f (t)=f h (t)+f p (t)
• f h (t) solution homogène de l'équation différentielle sans second membre.
• f p (t) solution particulière si l'équation différentielle présente un second membre.
(1 c
) 1
( )
On a donc : f (t )=A exp − τ ×t + avec second membre ou f (t)=A exp − τ ×t sans second membre.
b
Etape 4 : Détermination de la constante A avec la condition initiale (C.I)
1
( c
)
A t=0s on a f (0)=f 0 et f (0)=A exp − τ ×0 + or exp (0)=1 d'où f (0)= A+
b
c
b
c c
On a donc A+ =f 0 <=> A=f 0−
b b
(
On obtient donc la solution générale de l'équation différentielle : f (t)= f 0 −
c
b) ( 1
)
exp − τ ×t +
c
b
Terme 1 :
d
dt ( c
b
1 c
b
( 1
)c
b )
1
(f 0 − )exp − τ ×t + =− τ (f 0 − )exp − τ ×t ( )
Terme 2 :
b
a ( c
b
1 c
(
b a
b c
b
) 1
(f 0− )exp − τ ×t + = (f 0− )exp − τ ×t + ) bc b
a b a
c
b
1
= (f 0− )exp − τ ×t +
c
a
( ) ( )
1 c 1
(
b c
) 1 c c
On a donc − τ (f 0 − )exp − τ ×t + (f 0− )exp − τ ×t + = ( )
⏟ b ⏟
a b a a
Terme 1 Terme 2
1 c 1
( b c
) 1
<=> − τ (f 0 − )exp − τ ×t + (f 0 − )exp − τ ×t =0
b a b
( )
c 1
( c )
1 1 b
On factorise par (f 0− )exp − τ ×t : (f 0− )exp − τ ×t − τ + =0
b b a
( )[ ]
(1
) 1 b
a
1 b
Or exp − τ ×t ≠0 on a alors − τ + =0 <=> − τ =− <=> τ=
a
a
b
• Détermination de la valeur de la constante de temps :
Les deux méthodes présentées ci-dessous sont des méthodes graphiques.
( 1
)
f ( τ)= ( f 0 −f ∞ ) exp − τ ×τ +f ∞
or exp (−1)=0,37
f ( τ)=0,37 ( f 0−f ∞ ) +f ∞
1
( )
A t=5 τ , f (5 τ)= ( f 0 −f ∞ ) exp − τ ×5 τ +f ∞ or exp (−5)=0,0067
Cinétique chimique : Réaction d'ordre 1 Mécanique : Chute verticale avec frottement fluide
d [A ](t ) dv z (t) k (m−ρfluide V)g
+k [A](t)=0 + v z (t)=
dt dt m m
C.I : [A ](0)=[A ]0 C.I : v z (0)=0
(
1
)
Solution : [A ](t)=[A ]0 exp − τ ×t avec τ=
1
k [ 1
( )]
Solution : v z (t)=vlim 1−exp − τ ×t avec τ=
m
k
MODE STATISTIQUE
1-Dans MENU 1- Dans MODE
sélectionner Statistiques sélectionner STAT (2)
(2) puis appuyer sur EXE. en appuyant sur la
touche 2.
2-Sélectionner 1 variable
en appuyant sur la touche 2-Sélectionner 1-VAR
1. en appuyant sur la
touche 1 puis compléter
3-Compléter le tableau de le tableau de valeurs (x).
valeurs (colonne x), ne pas 3-Appuyer sur AC pour
tenir compte de la colonne retourner dans le mode
EFF (effectif). STAT (on peut le voir en
haut de l'écran)
4-Appuyer sur le bouton
OPTN puis sélectionner 4-Appuyer sur
Calc à 1 variable en SECONDE puis sur la
appuyant sur la touche 3. touche 1.