HIS – Ch.

2 : Le grand commerce et les traites négrières au XVIII (18)ème siècle

Les colonies européennes : une première mondialisation

Q°1 : Complète ce tableau, à l’ aide de la carte p. 26.
Royaume européen Une colonie américaine Une colonie africaine Une colonie asiatique
Angleterre Canada Sénégal Bombay

France Louisiane Sénégal Pondichéry

Nouvelle-France Madagascar
Antilles Ile de France, Ile Bourbon
Espagne Nouvelle-Espagne Canaries Philippines
Nouvelle-Grenade
Portugal Brésil Angola Macao
Guinée Diu
Goa
Hollande Guyane Afrique du sud Insulinde
Sénégal Nagasaki

Aidés par leurs progrès scientifiques, les royaumes européens se lancent à la conquête des nouveaux mondes,
surtout à partir de la découverte de l’ Amérique en 1492. En fondant des colonies sur les autres continents, ils
développent le commerce entre les différentes parties du monde.
I- Un « grand commerce » qui enrichit l’ Europe

Les échanges commerciaux au (18) XVIIIème siècle

Le négociant est un document officiel réalisé par les autorités portuaires, destiné aux marchands et aux armateurs
de navires, qui fournissait des informations sur le commerce maritime dans les ports.
Négociant du lundi 22 mars 1762
Port du Havre :
Cargaisons de 4 navires :
- la « Sainte Claire », capitaine Simon Rair, venant de Cadix
- le « Saint François Xavier », capitaine Antonio Rodrigues, venant de Lisbonne
- la « Demoiselle Elisabeth », capitaine Knaap, venant d'Alicante
- le « Radezel », capitaine Thilles, venant du Port Maurice
consistant en 8503 cuirs, […] 10 sacs de café, 47 balles de laines, 84 caisses de sucre, […] cacao, quinquina, indigo,
figues, barbes de baleine, bois de brésil, anis, réglisse, roseaux, et autres marchandises. Ces quatre navires doivent
arriver du Havre à Rouen sur la fin de Mars.
Prise anglaise à vendre :
Le jeudi premier du mois d'avril 1762 il sera procédé devant les officiers de l'Amirauté du Havre, à la vente, au plus
offrant du chargement de la prise anglaise « l'Anglesey », capitaine Thomas Nolan, venant de Bristol, faite en mer
par le corsaire1 « l'Augustin », commandé par Augustin le Comte, ainsi qu'à la vente du navire.
plaques de cheminées, poëles, chaudières, marteaux et autres ustensiles de fer. 13000 environ de bouteilles et
demi-bouteilles de verre. 45 fromages de chester. 160 buches de bois de teinture. Plusieurs paniers de verreries,
comme verres à vin, à liqueur, gobelets, moutardiers, fioles, petites lampes, etc. […]
Port de Nantes.
Cours des marchandises à Nantes au 13 mars:
Indigo cuivré de Saint Domingue 7 livres 10 sols la livre
Cacao goyaquille 1 livre 13 sols
Café de la Martinique 1 livre 3 sols
Thé bouy 3 livres 2 sols
Poivre 1 livre 3 sols
Cannelle 12 livres 5 sols
Coton filé des Indes 4 livres 15 sols
Vin de Xerès 90 livres le baril de 36 pots
1
Corsaire = marin autorisé par un roi à attaquer tout navire marchand ennemi.
Q°1 : Présente ce document selon la méthode ANDI ( Auteur, Nature, Date, Idée générale ).
Ce document est un négociant, daté du 22 mars 1762, réalisé par les autorités portuaires / maritimes française. Il
informe sur le commerce dans les ports.
Q°2 : Pour mieux analyser ce texte, réalise le travail de surlignement suivant :
- au fluo bleu : les villes, les régions ou les pays impliqués dans ce grand commerce
- au fluo jaune : les marchandises échangées
Q°3 : Quels types de marchandises circulent sur les océans ?
Il y a des produits agricoles tropicaux ( comme des épices ) et des produits manufacturés / industriels.
Q°4 : Le navire marchand anglais « L’ Anglesey » est qualifié de « prise anglaise ». Qu’ est-ce que cela signifie ?
Le navire a été pris / capturé par des corsaires français. La cargaison et le navire lui-même sont ensuite revendus.
Au XVIIIème siècle, les pays européens connaissent une forte croissance économique fondée sur le grand commerce.
De puissantes compagnies, protégées par les pouvoirs royaux qui leur confie l’ exclusivité du commerce, transportent
des marchandises sur tous les océans.
ANGLETERRE

Indes
Saint-Domingue
Martinique FRANCE

Ile Maurice
ESPAGNE
PORTUGAL Légende :

Métropole

Colonie
Le commerce devient mondialisé.
Sur les grandes routes maritimes, les navires marchands doivent résister aux attaques des corsaires. Ceux de Salé,
par exemple, attaquent les navires en Atlantique !

HDA : Les ports de France de Joseph Vernet

Joseph VERNET est un peintre français du XVIII (18) ème siècle, célèbre pour ses marines. Le roi Louis XV lui commande
une série de tableaux représentant les grands ports français. 250 ans plus tard, ces huiles sur toile sont des
témoignages sur la vie dans les ports au XVIIIème siècle.
œuvre étudiée : Vue du port de La Rochelle, prise de la petite Rive , 1762 ( doc. 1 p. 28 )

8
4 2 1
5
3
7 6
7
Q°1 : Retrouve où se cachent tous les détails suivants, en suivant l’ exemple.
①Les hôtels particuliers de la bourgeoisie marchande ②Un navire est en construction ou en réparation
③Des marins déchargent des marchandises ④Des ouvriers travaillent le bois sur un chantier
⑤Les navires marchands sont alignés le long du quai ⑥Des tonneaux contiennent des marchandises
⑦Des bourgeois se promènent sur le port ⑧Des tours fortifiées protègent l’ entrée du port

Q°2 : Réalise dans ton cahier un texte organisé en deux paragraphes pour décrire ce tableau ( premier plan /
deuxième plan ).

Au XVIII ème siècle, les grandes villes portuaires d’ Europe de l’ Ouest comme Bordeaux, Lisbonne, Liverpool
connaissent un essor remarquable grâce aux échanges transatlantiques, notamment avec les « Iles à sucre » d’
Amérique. Les familles bourgeoises ( armateurs, marchands, banquiers…) qui se lancent dans le grand commerce
gagnent des fortunes considérables et construisent des hôtels particuliers qui embellissent les villes.
 II- Un « commerce honteux » largement répandu

40- les traites négrières

Le commerce des esclaves

Les traites négrières

Doc. B : le témoignage autobiographique d’ un esclave
« Je suis né dans le village d’Ajumako (actuel Ghana)[…]
Nous nous aventurions parfois loin dans les bois, pour cueillir des
fruits et attraper des oiseaux ou nous amuser. Un jour, plusieurs
grands bandits nous tombèrent dessus. Ils prétendirent que nous
avions commis une faute envers leur chef […] Certains d’entre nous
tentèrent, en vain, de s’enfuir mais des pistolets et des coutelas
firent leur apparition et les hommes menacèrent de tous nous tuer
si nous bougions […]
Le lendemain, nous continuâmes de marcher et arrivâmes le soir
dans une ville où je vis plusieurs blancs, ce qui me fit craindre d’être
mangé.
Je passai une très mauvaise nuit ; le lendemain matin, je reçus de
la nourriture et l’ordre de manger et de m’apprêter en vitesse car
mon guide et ravisseur devait, comme il me l’avait annoncé, se
rendre au fort pour acheter des marchandises. On m’ordonna de
sortir.
Les horreurs que je vis et ressentis peu après sont indescriptibles ;
Doc. A : Voilà comme les Maures prennent je vis un grand nombre de mes misérables semblables enchaînés
les esclaves, planche gravée de 1789. deux à deux, certains menottés, d’autres les mains liées derrière le
dos. Un garde nous accompagnait. […] Je vis alors mon guide m’échanger contre un pistolet, une pièce de tissu et
du plomb, puis il me dit qu’il devait me quitter et s’en alla. Je pleurai amèrement ; on me conduisit rapidement dans
une prison où je passai trois jours avec d’autres captifs, qui criaient et gémissaient. La scène qui se déroula à l’arrivée
du bateau qui devait nous emmener fut terrible ; on n’entendait que le cliquetis des chaînes, le claquement des
fouets, les gémissements et cris de nos semblables. Certains refusaient de se lever lorsqu’on les fouettait et battait
avec la plus extrême cruauté. J’ai oublié le nom de ce fort infernal mais le bateau qui était venu nous chercher nous
emmena jusqu’à un navire prêt à appareiller. » […]
J’avais pour seules ressources mes cris et mes larmes, secours inefficaces et fragiles. J’étais né dans un état
d’innocence et de liberté et, par des moyens barbares et cruels, je fus réduit à un état d’horrible servitude.
Je dois reconnaître, pour la plus grande honte de mes compatriotes, que j’ai d’abord été kidnappé et trahi par mes
semblables, qui furent la cause de mon exil et de ma servitude. Mais sans acheteurs il n’y aurait pas de vendeurs.
[…]
Ottobah Cugoano, Réflexions sur la traite et l’esclavage des nègres, 1787
Q°1 : En décrivant cette image, explique comment les Maures ( les Musulmans ) capturent les esclaves noirs.
( doc. A )
Ils arrivent à cheval, incendient les villages, et attachent les capturés à leurs chevaux. → une razzia
Q°2 : De quelle manière Ottobah est-il capturé ? Par qui ? ( texte B )
Ottobah est capturé par des bandits armés alors qu’ il est en forêt. Ces bandits sont des Africains.
Q°3 : A quel prix est vendu Ottobah ? ( doc. B )
Ottobah est échangé contre un pistolet, une pièce de tissu et du plomb.
Q°4 : Surligne dans le texte les différents lieux fréquentés par Ottobah. Complète ensuite ce schéma qui permet
de retracer son parcours. ( doc. B )
Son village
natal d’ La forêt où il Une ville où il Le fort qui sert de
La prison où il
Ajumako est kidnappé voit des Blancs et marché aux
passe 3 jours
(Ghana) des marchands esclaves, où il est
Le bateau négrier
vendu
sur lequel il est
embarqué

Q°5 : Décris les traitements infligés aux esclaves sur les bateaux négriers. ( doc. B )
Les esclaves sont enchaînés, fouettés et battus pour embarquer. Dans le bateau, ils sont entassés les uns sur les
autres, restent allongés dans la cale avec les marchandises.
→ doc. P. 27 : plan de navire négrier

Légende :
Traite transatlantique
Traite africaine
Traite transsaharienne et orientale

MONDE MUSULMAN
AMERIQUE

Les esclaves sont Les « Maures » et les Ottomans

entassés et enchaînés achètent des esclaves et
sur les bateaux négriers. pratiquent des razzias dans les
Ils seront vendus à des 17 M
villages. Ces esclaves traversent
colons européens dans 10 M le Sahara avec les caravaniers,
des plantations. puis sont vendus sur les marchés.
AFRIQUE NOIRE

Les rois africains, esclavagistes,

pratiquent des captures. Ils exploitent
ou vendent ces esclaves.

10 M

Au Moyen Âge et à l’ époque moderne, des colons, des marchands ou des rois se sont livrés au plus honteux des
commerces, qui connait son apogée au XVIII (18) ème siècle.
40 millions d’ Africains ont été déportés. On parle de « crime contre l’ humanité ».

Ce trafic explique aujourd’ hui la présence de populations noires dans le sud marocain. La culture gnaoua est née
des mélanges entre les descendants d’ esclaves, les Berbères et les Arabes.
B- L’ économie de plantation et le commerce triangulaire
L’ économie de plantation dans les colonies d’ Amérique
Q°1 : Identifie les différents éléments
Doc. A : Gravure de l’ Encyclopédie, 1751-1772 d’ une plantation de canne à sucre, en
attribuant à chacun son numéro.
Les pâturages
Les « cases à nègres » où
vivent les esclaves
La maison du maître
Les champs de canne à sucre
Moulin à eau, sucrerie et étuve
où sèchent les pains de sucre

Doc. B : Edit du roi de France Louis XIV, surnommé le « Code noir », 1685
[…]Article 2 : Tous les esclaves qui seront dans nos îles seront baptisés chrétiens […]
Art. 22 : Seront tenus les maîtres de fournir à chaque esclave âgé de 10 ans et au-dessus pour leur nourriture deux
pots et demi de farine de manioc par semaine […] et par an deux habits de toile.[…]
Art. 33 : L’esclave qui aura frappé son maître ou la femme de son maître ou leurs enfants avec contusion ou
effusion de sang sera puni de mort.[…]
Art. 38 : L’esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois aura les oreilles coupées et sera marqué d’une
fleur de lys sur une épaule. Et s’il récidive il aura le jarret coupé et il sera marqué d’une fleur de lys sur l’autre
épaule […]
Art. 44 : Déclarons les esclaves être des meubles.
Doc. C : Le témoignage autobiographique d’ un esclave
Le Seigneur des armées, dans sa grande providence et par pitié pour moi, a permis que je m’échappe de
la Grenade. Être réduit pendant huit ou neuf mois à cette captivité et à cette servitude horribles, sans
espoir de libération, assister à des scènes de la plus extrême cruauté, et voir mes misérables compagnons
se faire cruellement fouetter et, littéralement, réduire en pièces pour les fautes les plus bénignes me
faisaient souvent trembler et pleurer mais je m’en suis tiré mieux que beaucoup d’autres. Ceux qui avaient
mangé un morceau de canne à sucre risquaient d’être violemment fouettés ou frappés au visage, jusqu’à
en perdre leurs dents. Certains des plus robustes, régulièrement punis mais endurcis et abêtis par les
coups et les flagellations répétés, ou affaiblis et poussés par la faim et la fatigue, commettaient souvent
ce genre de délit et, s’ils étaient pris, subissaient des châtiments exemplaires. Certains m’ont raconté
qu’on leur avait arraché les dents, pour les empêcher de manger de la canne à sucre à l’avenir et dissuader
les autres. La vue de mes compagnons et semblables dans cette pitoyable, malheureuse et terrible
condition, avec toute la bassesse brutale et la barbarie qui l’accompagnaient, ne pouvait que me remplir
d’horreur et d’indignation.
Ottobah Cugoano, Réflexions sur la traite et l'esclavage des nègres, 1787

Q°2 : Surligne en jaune dans les doc. B et C les punitions infligées aux esclaves dans les plantations.
Q°3 : Surligne en bleu dans le doc. C deux mots synonymes d’ « esclavage ».
Q°4 : Dans le « Code noir », les esclaves sont-ils considérés comme des Hommes ? Justifie ta réponse en t’
appuyant sur le texte. ( doc. B )
Les esclaves sont baptisés chrétiens, mais en même temps on les considère comme des meubles, et ils sont
marqués sur la peau. On peut donc dire qu’ ils ne sont pas considérés comme des Hommes.
Q°5 : Selon vous, pourquoi le roi de France a-t-il mis en place ce « Code noir » ? ( doc. B )
Certains colons traitaient trop mal leurs esclaves, alors le roi veut les obliger à leur fournir un minimum un
minimum de vivres ( vêtement, nourriture ).
Il y avait des révoltes d’ esclaves contre leurs maitres. Pour les empêcher, le roi décide de mettre en place des
sanctions très graves afin d’ empêcher les révoltes.
 EUROPE

Dans les colonies, les esclaves

travaillent dans une plantation : une Les navires sont chargés de
exploitation agricole d’ un produit produits coloniaux
tropical ( sucre, café, cacao ), au ( sucre, café…)
service d’ un maître.

AMERIQUE Les navires sont chargés

de « pacotilles » : des
Dans les « cases à nègres », une vie de objets européens
famille se reconstitue ( unions, (armes) qui seront
enfants…), malgré les traitements échangés contre des
inhumains. esclaves.
Les esclaves sont
entassés et enchaînés
sur les bateaux
négriers.

Légende :

Commerce triangulaire
AFRIQUE NOIRE

Economie de
plantation

III- Une première mondialisation ?

Conclusion : Un esclavage qui perdure ?

Vidéo : Le calvaire de Zunera et Shaïsta, esclaves sexuelles à Dubaï

Entre 1777 ( Vermont, USA ) et 1992 ( Pakistan ), tous les Etats du monde ont aboli l’ esclavage, comme le Maroc
en 1922. Cependant, des millions de personnes sont encore victimes de travail forcé, par le recours à la violence
mais surtout par des moyens plus subtils : chantage pour une dette, rétention de papiers d’identité, menace de
dénonciation aux autorités migratoires…
On parle d’ esclavage moderne.

HIS – Ch.2 : Le grand commerce et les traites négrières au XVIII (18)ème siècle
Je sais localiser sur le planisphère ces repères géographiques et historiques :
• Les océans
• Les colonies européennes au XVIIIème siècle.
• Les Antilles, la Nouvelle France, la Nouvelle Espagne, le Brésil, le Sénégal, la Guinée, l’ Angola
• Les ports négriers de Liverpool, Nantes, Lisbonne, Charleston, Nouvelle-Orléans.
• Les routes de la traite
Dans un texte développé et organisé, je sais décrire la capture, la déportation et les conditions de travail et de
vie des esclaves noirs.
Je sais expliquer le fonctionnement du commerce triangulaire.
Je peux présenter un document selon la méthode ANDI. ( Auteur, Nature, Date, Idée Générale )
Je peux prélever des informations dans un texte.
Je peux réaliser une description par plans d’ un tableau de Joseph Vernet.
Je maîtrise le vocabulaire.
Le grand commerce est le commerce entre les continents.
La colonisation est la conquête et l’ exploitation d’ un territoire par un pays étranger. ‫االستعمار‬
Les colonies sont les territoires conquis par un Etat (la métropole) pour en exploiter les richesses ‫مستعمرة‬
naturelles.
La métropole ( = « cité-mère » ) est le nom que l’ on donne à un Etat qui possède des colonies ou
des territoires extérieurs.
La bourgeoisie est un groupe social, vivant dans les villes et disposant de hauts revenus ( ‫برجوازية‬
banquiers, armateurs, marchands … ).
L’ essor, c’ est la progression. L’ apogée, c’ est le point le plus haut que l’ on peut atteindre dans
sa progression, son maximum.
Un armateur est une personne qui possède des navires marchands.
Un corsaire est un marin autorisé par un roi à attaquer tout navire marchand ennemi.
Un négrier est un marchand d’ esclave.
La traite est le commerce des esclaves. ‫عبد‬
La traite négrière est le commerce des esclaves noirs. ‫تجارة العبيد‬
Le commerce triangulaire est le commerce pratiqué par les navires européens entre l’ Afrique, l’
Amérique et l’ Europe. Le trajet de ces navires formant symboliquement un « triangle ».
La déportation est un déplacement forcé de population sur une longue distance. ‫إبعاد‬
La pacotille est la marchandise que les navires négriers européens échangeaient contre des
esclaves. Il s’ agissait souvent d’ armes, de plomb, et de tissus précieux.
Un crime contre l’ humanité est un type de crime qui est commis dans le cadre d'une attaque ‫جريمة ضد‬
généralisée ou systématique dirigée contre toute une population.
Une case est une petite habitation traditionnelle des pays tropicaux. On y logeait les esclaves dans
‫اإلنسانية‬
les plantations.
Une plantation est une grande exploitation agricole qui produit des plantes tropicales qui seront ‫يزرع‬
vendues en Europe ( sucré, café, tabac…).
Une razzia ( de l’ arabe haz¯ya ) est une invasion faite sur un territoire étranger pour voler des
richesses ou capturer des esclaves.