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DM Le Suicide Livre 3 Durkheim

Chapitre 1 à 3 du livre III « Du suicide comme phénomène social en général » (p.333 à 451)
► Chapitre 1
• Question 1 : « Le taux social des suicides exprime l’intensité d’une force ou d’un groupe de force
collectives ». Expliquez cette idée de Durkheim.

Pour Durkheim, le social préexiste à l’individu, il est une force indépendante à l’individu qui s’exerce
sur lui et lui impose son fonctionnement. Ainsi le suicide, puisqu’il est un fait social, serait pour les
individus “la suite et le prolongement d’un état social qu’ils manifestent extérieurement” et non pas
un acte choisi individuellement.

► Chapitre 2
• Question 2 : Durkheim considère-t-il le suicide comme un fait immoral ? Pourquoi ?

Durkheim considère que le suicide doit être considéré immoral car dans les sociétés modernes,
l’Homme serait devenu un Dieu pour l’Homme, et ce culte pour l’Homme serait à l’origine d’une
forte cohésion sociale qui nous est nécessaire. Alors il est logique et nécessaire que le suicide soit
perçu comme immoral, car s’il ne l’était pas, si l’attentat envers l’Homme que représente le suicide
ne manifesterait pas de réprobation, alors la foi partagée envers l’idée de l’Homme serait ébranlée :
“ Comment pourrait-il garder la moindre autorité si, quand il est violé, la conscience morale de
protestait pas ?”.
Durkheim fait également remarquer qu’il n’existe pas de société où le suicide n’existe pas, qu’il est
donc nécessaire et normal, il est une imperfection nécessaire. Seulement il est utile seulement s’il
est réprouvé et réprimé. Mais l’aggravation importante que le suicide a connu au cours du 19ème
siècle est pour lui pathologique d’une société malade.

► Chapitre 3
• Question 3 : Quelles solutions Durkheim propose-t-il pour lutter contre le suicide ?

Pour Durkheim, il est inutile de condamner le suicide, cela ne règlerait pas le problème et il faudrait
s’attaquer à sa source, au “courant pessimiste” à son origine. Les types de suicides importants dans
les sociétés modernes et ainsi responsable de l’aggravation étant le suicide égoïste et le suicide
anomique, il faut se pencher sur leur source afin de limiter leurs effets. Pour ce qu’il s’agit de la trop
faible intégration sociale à la source du suicide égoïste, il faudrait “ rendre aux groupes sociaux assez
de consistance pour qu’ils tiennent plus fermement l’individu et que lui-même tienne à eux” . La
seule société capable d’avoir cet effet sur les individus serait le groupe professionnel, la corporation.
A partir d’elle, une influence régulatrice importante pourrait s’exercer, réglant ainsi le problème du
suicide anomique. Organiser la corporation en tant qu’institution permettrait de régler le problème
du suicide.

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