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HERNANDEZ RIOS, Paulina Stephani

Master 1 Philosophie, parcours : Analyse et critique des arts et de la culture.


Université ParisVIII.
Nº d’étudiant : 19000027
Semestre 2
stephrrri@gmail.com
06-29-93-36-68

Répétition, retour et revenance


Semestre 2
Professeur: MARCOS Jean-Pierre

1
Introduction
Topologie de Violence publiée en 2011, écrit par Byun Chul-Han , philosophe d’origine Sud-
Coréen et de formation allemand. Répond a la question de comment la violence change
époque vers époque , selon notre auteur, la formule d’une violence inexistant dans l’époque
actuel est faux, et par contre nous faisons face à une type de violence très spécifique et subtil,
qui la fait très difficile à combattre.

Mon intérêt principal de lire et étudier cette libre a été principalement avoir au moins
une idée de la question « Pourquoi la violence se répète dans toutes les époques de la histoire
? » Mais il faudra montée un autre théorie pour répondre à cette questionnement. Byun-Chul
Han utilise le terme topologie dans le sens mathématique : [...]appelée initialement analysis
situs (analyse de situation), devenue ensuite tout à fait autonome, et où, selon Riemann, on
étudie les propriétés invariantes sous l'effet de transformations biunivoques continues.1.
Comment un elastique qui se tire et returne à sa forma orinal, selon Byung Chul han, la
violance change seulement de phorme mais continue à être violance.
Après du faire une archéologie de la violence de ce que lui appelle “l’époque archaïque”,
Chul Han rentre à la modernité avec un critique asse fort de le pyschoanalysis. Selon sa
théorie dans notre époque contemporaine “le moi et le sur moi” sont pas adaptables à la
violence désormais.
«L’appareil psychique de Freud est un appareil de domination et de contrainte qui
opère par commandements et interdits, qui assujettit et réprime. Tout comme la
société disciplinaire, il est traversé de murs, de rayonnages, de seuils, de cellules, de
frontières et de postes-frontières. La psychanalyse freudienne n’est ainsi possible que
dans les sociétés répressives comme les sociétés de la souveraineté ou disciplinaires
qui basent leur fonctionnement sur la négativité des commandements interdis.. Or, la
société actuelle est une société de la performance qui remise toujours plus la
négativité des commandements et des interdits pour donner à voir comme une société
de la liberté » (Buyun-Chul HAN, Topologie de la violence pp 33)

1Definition dictionaire Larousse


https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/topologie/78459

2
On tout cas si on peut pas savoir pourquoi la violence se répète dans toutes les
générations on peut étudier comment cette violence change, et comme dans le sujet de la
modernité tardive il y a une forme spécifique de violence qui se répète. Une violence
positivisée selon notre auteur. Eu égard de cela, on pourrait se poser les questions suivant :
Quelle est le type de répétition qui le provoque cette violence positive? Quelles sont les sujets
a rénover dans le psychanalysais ? Ainsi, mérite la peine de se demander quelle est le type
de société que Byun-Chul -Han décrit ? Et si cette modèle de société de la « modernité
tardive » (comment il appelle à la société contemporaine) marche aussi dans les sociétés qui
sont en voie de développement ou la violence est plus brutal ? A cette dernier question en
tant que je répondrai : non, postérieurement je vais expliquer pourquoi je pensé que les
conclusions que Chul Han présent sont pas valides pour toutes les sociétés, et à mon avis il
marche que seulement sur certains parties des sociétés occidentaux. Mais d’abord je vais
présenter le type de violence dans laquelle selon Byung-Chul Han toute monde est immergé,
pour pouvoir ensuite répondre à la question : Pourquoi cette approche du problème de la
violence c’est insuffisant ?

I.- La modernité tardive et le sujet de la société de la performance


La façon de traiter et connaître la violence chez Byun-Chul Han, se déploie en partant de le
postulat : La violence est toujours présent dans la société de la « modernité tardive » sous la
forme d’une « auto-exploitation ». Chul Han déconstruit l’hypothèse de que la violence dans
« la modernité tardive » est efface, et n’existe pas. Lui parle, d’une violence qui habite
quasiment dans notre esprit, ou sur l’esprit de notre époque, qui est un sorte de « faux
liberté ». Il décrit comment le capitalisme a triomphé pour nous faire croire que nous sommes
libres, mais qu’on vrais nous sommes libres que de se « auto-exploité », et finalement le
grand préoccupation et aussi postulation de cet philosophe est : La auto-exploitation
comment déclencheur de la dépression et le syndrome de le burn-out. Maladies mentales qui
selon lui sont les plus récurrents de notre époque.
Comment on l’avait déjà dit au debout de cette texte, cette violence est presque
imperceptible, car est bien intériorisé dans le monde de la psyché. Cependant, la théorie de
Chul Han se diffère de le « ça, le moi et le sur moi » freudienne. Mais on quoi se différence

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cette sujet de la société de la performance en comparaison de le sujet de la société
« disciplinaire » de laquelle Freud faisait parti ?
Selon Byun-Chul Han dans la société actuelle il y a pas lieu pour la « négativité » et
toutes les sentiments qui sont reliées avec cela :
Le verbe modal qui définit la société de la performance n’est pas le « devoir »
freudien mais le pouvoir. Cette transformation de la société s’accompagne d’une
restructuration intrapsychique. Le sujet performant de la modernité tardive possède
une tout autre psyché que le sujet obéissant à qui s’applique la psychanalyse
freudienne. L’appareil psychique de Freud est dominé par la dénégation et le
refoulement, par la peur de la transgression. Le moi est un « lieu de l’angoisse ». Il
a peur du grand Autre. Le sujet performant de la modernité tardive est pauvre en
dénégation et du refoulement, le sujet performant de la modernité tardive n’aurait
plus d’inconsciente. Ce serait un moi post-freudien. L’inconsciente freudien n’est pas
une formation intemporelle. C’est un produit de la société disciplinaire dominée par
la négativité de l’interdit et du refoulement que nous avons laissée derrière nous
depuis fort longtemps. Ibid pp 34
Avant de se demander Est-ce-que on pourrait reformuler le ça, le moi et le sur
moi accorde à notre époque ? et même si la critique à la psychanalysé et l’inconsciente résulte
très provocatrice, il faudra comprendre selon le regard de Byun-Chul Han, Qu’est-ce-que
c’est la violence positivisée qui se répète dans notre société ?

Le sujet de la modernité tardive selon Byun-Chul-Han est dépourvu de toute force


négative, par se besoin narcissique d’approbation, et de exhibition. Grace à cet besoin
d’approbation insatiable, c’est comme notre sujet devient un sujet performant- Qui envie de
s’auto-exploiter car, il est immergé dans le jeu du « l’offre et le demande » et qui a réalisé
que pour être reconnaître et devenir « quelqu’un » il faudra travailler le double que les autres
sujets de la performance, qui en nombre de la « santé » gardera toutes ses formes esthétiques
les plus similaires a les standards de beauté actuels, et qui lui-même se soumettra a la propre
exhibition panoptique à travers de les réseaux sociaux, où à travers de les « j’aime »
finalement lui trouvera le gratification et reconnaissance qu’il besoin.
Eu égard à la condition de que l’assujetti de cette «modernité tardive » est aussi déjà
dépourvu par se propre temporalité de concepts structurantes comme : Dieu, religion, et

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s’ouvre à des nouveaux reformulations de famille ou patrie. Nous sommes déjà posses sur
un terrain assez instable qui a provoqué de nombreuses changements a niveaux sociaux, où
certains pourront être favorables, mais il y a un côté qui agit en tant que déstabilisant
identitaire.

Dans les mots de Byung-Chul Han « C’est un homme sans caractère » et dans notre
sujet freudienne de la société punitive , c’est un autre chose, c’est un sujet qui est soumis a
le négativité du refoulement:
« Quand le Moi prend connaissance des investissements d’objets qui ont lieu dans le
ça, soit il les laisse faire, soit il s’défend en les refoulant. Le caractère contient
l’histoire du refoulement. Se forme une certaine relation du moi au ça et au sur-moi.
Là où l’hystérique présente une morphe caractéristique, le dépressif est informe, oui,
a-morphe. Si l’âme de l’hystérique est assujettie à des contraintes étrangères elle n’en
démure pas moins mise en ordre et formée. L’appareil psychique dépressif a beau
être libéré de la négativé du refoulement et de la dénégation, il est quant à lui opaque,
désordonné et informe. » Ibid. pp 39

Eh bien, la critique ChulHanien, interprète l’appareil psychique de Freud comment


un appareil qui seulement es possible avec la négativité du refoulement. En conséquence
l’appareil Freudien à des défiés pour traiter le sujet dépressif de la société du performance,
surtout parce-que le système où le sujet de la société de la performance habite est un système
où il y pas de place pour le sur-moi , et on tout cas si est ce qu’il a une ça, serait un ça où il
y a pas la force de le désir.
« En revanche, le refoulement ou la dénégation ne prennent aucune part dans les
troubles psychiques d’aujourd’hui que sont la dépression, le burn-out ou le déficit
d’attention et le syndrome d’hyperactivité. Ces troubles témoignent davantage d’un
excès de positivité, non pas donc d’une dénégation mais d’une incapacité de dire non ;
ils sont la marque de non pas de ne-pas-pouvoir mais de tout-pouvoir. Aussi, la
psychanalyse ne permet pas de les expliquer. La dépression n’est pas la conséquence
d’une répression qui proviendrait d’une instance de domination comme celle du sur-
moi. Aucune trace non plus chez le dépressif de « transfert » qui renseignerait
indirectement sur ce qui a été psychiquement refoulé.
L’actuelle société de la performance et son idée de liberté et

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déréglementation défont massivement les barrières et les interdits constitutifs de la
société disciplinaire. Défaire la négativité et censé accroître le rendement. On en vient
à une absence totale des limites et de bornes, à une promiscuité généralisée dont
aucune énergie du refoulement ne découle. Là où il n’y pas de morale sexuelle pour
empêcher la motion pulsionnelle de se décharger, il n’émerge pas non plus
d’obsession paranoïde comme celle de Daniel Paul Schreber en qui Freud
diagnostique un homosexuel refoulé. Le « cas Scherber» est un case typique de la
société disciplinaire du XIX siècle soumise à une stricte interdiction
d’l’homosexualité voir du plaisir en tant que tel. »Ibid, pp39-40.

Mais comment on arrive là ? comment on arrive à cette maque de


temporalité qui crée a un sujet si amorphe ? Ma perception m’indique que c’est cause
le désordre et la intemporalité de le monde contemporaine. Pour donner des exemples,
je vais rapidement raconter la situation de Tulum, un ancien ville Maya située
actuellement au sud du Mexique. Son nom est associé a Zama, qui dans l’ancienn
langue maya ça veut dire « grand barrière » et que archéologiquement ses bâtiments
sont dessinés précisément comment des grandes barrières ou plutôt des remparts, car
la ville est située au bord de mer. Cette ville, a deux temples, qui ont survécu plusieurs
siècles, ou dans les années de le grand splendeur Maya (entre 1200-1450) chaque
solstice d’hiver les Mayas ont célébré de grandes cérémonies religieuses pour
commencer la rénovation à temps, et maintenant il reste encore comment un grand
site archéologique pour faire du tourisme. Cependant, il y a rien de le ancien grand
splendeur mystique, qui célébré la rénovation du temps, à l’entrée de la ancien ville,
c’est située un café de la chaîne américaine Starbucks, à côte et dans un rond-point il
y a un spectacle de la danse du volador. Dance qui anciennement été un rituel pour
apaiser a les dieux de la pluie, même pas de la culture Maya, sinon dans la culture
Totonaca située plus au nord du Mexique moderne, mais qui marche parfaitement
pour attirer les touristes car le rite consiste en la chute de au moins 5 hommes attaches
de pieds à une poteau de 30 mètres, qui tournent vers le sol.
Après d’une courte spectacle, de 10 ou 15 minutes on environ, les danseurs mayas de

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le Tulum contemporaine vont descendre à demander l’argent a les touristes, ils même
pourront recevoir euros, ou dollars
sans aucune problème.
Donc, nous avons ici une montre
de l’intemporalité de le monde
contemporaine un monde, où les
rituels, qui anciennement
remplissent de signification et sens
la vie aujourd’hui sont vides. Eh
Figure 1 Voladores de papantla au Mexique (source: bien, c’est comme ça qu’on arrive
www.mexicomayantours.com/
à notre sujet flexible. Des danseurs
mayas qui accepteront une pourboire, en différents types des devises, qui danseront à côte
d’un Starbucks, qui ont laissé bien derrière le rite et l’acte de conjuration à les dieux de la
pluie. Le touristes qui visitant le site archéologique de Tulum, avec l’innocence de
« purifier » le temps, et de commencer la renaissance. Une renaissance impossible, car le
temps étant atomisé*, l’ancienne splendeur maya qui renaît le temps, maintenant il est à côté
d’un chaine de fast- food américaine:

« Le sujet de la performance doit être flexible. Cette transformation a des causes


essentiellement économiques. L’identité rigide entrave l’accélération de l’actuel
rapport de production. La durée, la constance et la continuité inhibent la croissance.
Le sujet performant se trouve dans un état permanent d’indécision récusant tout
« ancrage » définitif, toute contour de soi. Le sujet performant idéal serait un Homme
sans caractère, affranchi de tout. Caractère, disponible pour tout, là où le sujet
obéissant et disciplinaire devait faire preuve de fermeté de caractère. Le flottement
s’accompagne d’un sentiment de liberté, jusqu’à un certain point. Â la longue, il
cause un épuisement psychique. » Ibid 55

Les touristes qui vont avec le faux espoir de réinitialiser s’esprit obéissent a le
panoptique contemporaine « Google et les réseaux sociaux tels que Facebook sont en même

* Byung Chul-Han à une autre libre qui parle précisément de sa théorie de “l’atomisation” du temps. Le libre
s’appelle : Le parfum du temps.

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temps les panoptiques électroniques des services secrets. Rien que les recherches que l’on
crée nous exposent à une observation et un contrôle panoptiques. »Ibid pp16. Et voilà, encore
un autre échec , l’essai de réinitialiser notre temps et notre esprit finis par un exposition de
nous-même sur le panoptique contemporaine, une démystification, une transparence, *de ce
qui avant était caché, et vient de tuer le mystère, et pas seulement le mystère de le temple
sacrée, mais aussi notre mystère individuel :

« Seul la machine est absolument transparente. Une communication transparente


serait une communication machinique, ce dont l’humain serait incapable.
L’obsession de transparence totale nivelle l’humain lui-même pour en faire l’élément
fonctionnel d’un système. C’est en cela que réside la violence de la transparence.
L’intégrité d’une personne appelle aussi une certain inaccessibilité, un certain
imperméabilité. Un éclairage total et un surexposition totale de la personne
équivaudraient à de la violence. Ainsi Peter Handke écrit : « Je vis de tout ce que les
autres ne savent pas de moi » Ibid pp,111

Pas besoin, d’expliquer, comment l’ancien pyramide Maya que réinitialise le temps, ne
marche pas en tant que lieu sacrée. Avec toute ce qu’on vient de voir me ressemble déjà
évident. Allons-y à voir les conséquences de cette société qui tout montre. Quoi devient de
nous dans notre constate exposition de le panoptique moderne ? Et, Qu’est-ce qu’on cherche
avec le besoin de toute montrer ? On devient, des sujets avec un « spamisation de la
langue »Ibid pp117, sur exposes, et auto-exploites, qui deviennent finalement des produits.
La formule de les réseaux sociaux, avec les influencers, a créé un même style, très rentable,
qui change très peut même si eux s’ils viennent de différentes extrémités du monde, de
l’Atlantique à la Méditerrané, nous avons créé un sort d’individuées « prêt à porter ». Et ce
qui on cherche c’est le reconnaissance, mais on trouve seulement des petites doses de
gratification en chaque commentaire, et chaque j’aime, que nous recevons chaque fois que
nous publions sur les réseaux sociaux.

* Chul Han écrira plus profondément sur cette sujet de la transparence , en 2017 il publiera “La société de la
transparence”.

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Et que fait de le langage cet surexposition ?
« L’hypercommunication de la société actuelle provoque une spamisation de la
langue et de la communication. Elle engendre une masse de communication et
d’information qui n’est ni informative ni communicative. Il n’est pas seulement
question des spams au sens strict, qui entachent toujours plus la communication, mais
de l’émergence s’une communication massive telle que le microblogging. Le terme
latin « comunicare » signifie : faire quelque chose, convenir de quelque chose,
donner ou avoir en commun. La communication est un acte qui institue une
communauté. À un certain point, elle n’est plus communicative mais seulement
cumulative. Si l’information est informative, c’est parce qu’elle donne forme. Passé
un temps, l’information n’est plus in-formative, mais dé-formative. Elle fait sortir de
la forme. Ibid, 117-118.

Très clairement on pourrait signaler à certains faux politiciens, qui sont en réalité des
influencers qui on devenu avec un chargé public. Il n’y a pas un meilleur exemple que le
président de l’États Unis « @realDonaldTrump ». Qui avec ce langagière, dans chaque
phrase et tweet, que lui postée crée un « vide communicatif » Ibid pp118. Il suffit de voir
toutes ses phrases récurrentes qu'en tant que mantras spirituels, les gens répétés avec ferveur
sans savoir comment atteindre leurs objectifs, il n'y a pas de plus grand exemple que "faire
le mur". Et voilà encore un autre échec, nous sommes devant de l’interprétation ChulHanien
de le moi postcartésienne :

« Dans son livre S’acheter un vie, Zygmunt Bauman se sert encore de la vieille formule
cartésienne : « Je fais du shopping, donc je suis ». L’inversion postcartésienne de la formule,
actée depuis un certain temps, déjà, à manifestement échappé à Bauman. La formule
cartésienne : Je fais du shopping, je suis, n’est plus vraie. À la limite : Je suis, donc je fais du
shopping. Je suis, donc je rêve, je ressens, j’aime, je doute, oui je pense ; sum ergo cogito.
Sum, ergo dubito. Sum ergo credo, etc. On assiste à la redondance, à la récurrence du Je-suis
postcartésien. L’hypertrophie du moi prévaut dans les pratiques comme le microblogging.
Les tweets peuvent se réduire finalement au Je-Suis. Nous sommes de plain-pied à l’ère
postimmunologique. On cherche à tirer l’attention de l’autre sur l’espace infini du Net, au
lieu de la repousser ou de sen distinguer. Ibid pp119 .

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II.- Qu’est-ce qu’on répète et pourquoi la théorie de Byung-Chul Han n’est
pas applicable a les sociétés de la périphérie ?

Selon l’égard de Chul Han, on pourrait affirmer que ce qui se répète chez les sujets de la
société de le performance est la dépression et le burn-out. Provoqué par la répétition
constante de la surexposition. Cette surexposition, qui à son tour provoque également une
hypercommunication, est pleine de l'anéantissement de la négativité, de l'anéantissement des
frontières, du mysticisme, du sacré et, bien entendu, de Dieu. Nous sommes devant un sujet
dépressif et narcissique qui annule l'altérité et par conséquent annule la différence et on
pourrait dire qu'il est tellement enfermé dans son individualisation qu'il annule
malheureusement l'amour.
Donc on a que :
« Le sujet de la société de la performance [...] est empreint d’autoréférentialité
narcissique. Pour ne pas recevoir de gratification de l’autre il se voit dans l’obligation
d’augmenter toujours plus son rendement. Même la négativité de l’autre encore au
cœur de la concurrence, fait défaut au sujet performant : ce dernier concourt en
dernière instance » avec lui-même et cherche à se surpasser. Il se lance alors dans
une course funeste, tourne et retourne autour de lui-même, pour finir tôt ou tard par
s’effondrer » Ibid, pp 57
Mais si bien je trouve que dans le discours de Han il y a un air frais de vérité, est-ce
que vraiment les seules conséquences de cette postivisation sont la disparition des
frontières et un enfermement dans la dépression et la fatigue de le burn-out ? . A mon
jugement non, et Han aussi le sait, mais il n’explore pas très profondément l’autre
côté de les conséquences de cette crise d’identité. Dans ce livre, il se consacre
uniquement à explorer les effets d'une société complètement positivée où absolument
tout est positivé, par exemple voyons voir ce qu'il dit sur la figure de "l'étranger" .
Dans la section numéro cinq Macrologique de la violence, de la première partie du
livre, il nous raconte autour, le suivant :
« « L’enfer, c’est les autres » de Sartre n’est pas pensable qu’à une époque
immunologique. De nos jours, l’altérité laisse toujours plus la place à la différence
consommable, qui me génère aucune réaction immunitaire. Lui fait défaut l’aiguillon
de l’altérité qui entraîne une défense immunitaire massive. Même l’étranger se

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positivise en autre exotique qui, à différence à l’autre immunologique ne suscite
aucune réaction immunitaire. » Ibid, pp,84-85
Mais, Est-il vrai que il y pas aucune réaction immunologique a les autres ? Comment
expliquer alors la grande escalade de l'extrême droite en Europe et aux États-Unis? Alors,
dans la section précédente Politique de la violence, Han explique la xénophobie de la manière
suivant:
« La dépression peut être comprise comme un trouble narcissique. Elle vient de la
disparition du rapport à l’autre ainsi que du rapport évanescent à l’extérieur et au
monde. Elle menace ce sujet narcissique qui tourne autour de lui et s’acharne sur lui-
même. L’obsession de soi qui, du fait de son autoréférentialité ne procure aucune
« forme à moi », pour citer Schmitt, peut favoriser la création d’un ennemi imaginaire
qui déleste l’âme, laquelle, ahanant sous son propre poids, s’use elle-même dans la
guerre qu’elle s’est déclarée. Grâce à ces images d’ennemis imaginaires, le soi peut
avoir une forme « forme » objectivable qui le délivre d’un narcissisme paralysant,
l’empêchant ainsi de s’abîmer dans les tréfonds de son vide subjectif. La xénophobie
que nous connaissons aujourd’hui relève de cette dimension imaginaire. » Ibid
pp,57.
Donc, si bien de quelque façon Han admet que il y a une autre force dans « le
dimension imaginaire ». Il n’explore pas ce contre-courant, qu’à ma perception est d'une
grande importance et d'actualité. Dans me limité connaissance de la politique européen, est
remarquable voir les nouveaux émergences des forces d’extrême droit. On peut pas dire que
toutes les étrangères son positivises et portent a le sujet de l’étranger exotique, qui par sa
postivisation en tant qu’exotique sont bien vus et bien acceptés. Cette perception ne
correspond pas à la réalité actuelle, réalité où l'étranger est plutôt plus place dans l’autre côte
d’ennemi imaginaire, et qui à servi à que les forces d'extrême droite soient très représentées
dans des pays comme les États-Unis avec Trump, la France avec le Rassemblement National,
l'Espagne avec VOX, le Royaume-Uni avec se Brexit, et l'Italie avec la Ligue du Nord.

Ma perception m’indique que cet crise identitaire de la positivisation, n’ai pas créé
seulement un société 100% positivisée, mais une force où les ennemis imaginaires (produits
ou non de la positivisation) et les sujets déprimés et fatigués tirent sur deux extrémités
opposées, mais qui sont résultat de la manque de référence, de la manque d’un sens

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d’appartenance, d’un monde instable. Dans ma interprétation, les militants de l’extrême droit
sont des gens qu’ont peur dans un monde de la faux liberté et la auto-exploitation. Les gens
cherchent à territorialiser et même appartiennent à quelque chose.
Malheureusement, dans cette monde volatil, les seuls qui leur aient offert un fort sentiment
d'appartenance et de certitude ont été les partis d'extrême droite qui, s'ils étaient impudiques
ou menteurs, peu importe. Le fait est que dans cette société de la performance, ceux qui ne
sont pas déprimés, s’exploitent eux-mêmes et cherchent plutôt à s'accrocher à quelque chose
qui finit par rejoindre un groupe qui attaque des ennemis imaginaires. Sans dire qu'une grande
partie des partis de gauche a également flirté avec toutes ces idées du "monde libre" et du
"monde sans appartenance". Juste pour donner un exemple, la théorie queer est entrée comme
une sorte de "modèle" dans un monde dans lequel tous les gens ne veulent pas ou simplement
ne sont pas capables de vivre dans des fluctuations continues.
Eh bien, Est-ce que cette théorie est applicable a des autres sociétés, qui sont pas les
occidentaux ? Franchement, ma perception le croit pas. En dehors de ce qu’on vient de dire
a rapport de l’extrême droit et ça relation avec la maque d’appartenance, quand Han parle à
rapport de la violence aux femmes il dit :
« Contrairement à ce que dit Zizêk, les femmes ne sont pas les seules à opte pour la
chirurgie esthétique, les hommes aussi le font pour rester concurrentiel sur le marché.
La injonction a optimiser son corps, touche toute le monde sans distinction. Elle ne
fabrique pas juste de zombies shootés au Botox, au silicone et a la beauté, mais aussi
beurré d’anabolisant et accros au fitness. Cette société de la performance comme
société du doping n’est connaiît pas la classe ou le genre »Ibid,pp, 92

Et si bien, cette hypothèse marche pas mal, dans les sociétés européens, on pourrait pas dire
le même pour l’Amérique Latine. Je parle de la société où je suis plus familiarise, le Mexique
où selon les statistiques il y a dix femmes qui sont assassinés chaque jour et que le crime
accompli les requis pour s’appeler féminicide, figure légal que au Mexique est valide et qui
requis des certains composant pour être appelé de cette manière, requis, comme montrer la
haine, un corps marqué par les abus sexuels et qu'il a une circonstance aggravante s'il s'agit
d'un crime commis par un parent.
La sociologue Brésilien Rita Segato a écrit une livre intitulé Guerra contra las
mujeres, où elle raconte se théorie de l’existence d'une quasi secte qui a commis des

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féminicides dans la ville de Ciuadad Juarez, située dans le nord du Mexique, depuis 1993. Et
presque toujours, le même prototype de femme a été assassiné : Une jeune femme aux
ressources modestes, normalement ouvrier, bosseur dans les usines des vêtements, installés
là grâce à l'accord de libre-échange avec lequel, en plus des usines, les femicides sont aussi
arrivées et, en plus des femincides, un groupe de plusieurs hommes d’affaires nationaux et
étrangers, entreprendre, il semble autant leurs affaires que leurs délits.
La théorie de Segato est la suivant:
[...] le crime de viol résulte d'un mandat qui émane de la structure de genre et garantit,
dans certains cas, l'hommage qui accrédite l'accès de chaque nouveau membre à la
confrérie masculine. Et il me semble que le croisement tendu entre ses deux
coordonnées, la verticale, de la consommation de la victime, et l'horizontale,
conditionnée par l'obtention du tribut, est capable d'éclairer des aspects
fondamentaux du cet cycle long et établi des féminicides de Ciudad Juárez.[...]
Inspirée par ce modèle qui prend en compte et souligne le rôle de la coordonnée
horizontale du dialogue entre les membres de la fraternité, j'ai tendance à ne pas
comprendre les féminicides de Juarez comme des crimes où la haine de la victime est
le facteur prédominant. Je ne conteste pas que la misogynie, au sens strict du mépris
des femmes, est généralisée dans l'environnement où se réalisent les crimes. Mais je
suis convaincu que la victime est le déchet du processus, une pièce jetable, et que le
conditionnement et les exigences extrêmes pour franchir le seuil d'appartenance au
groupe de pairs sont à l'origine de l'énigme de Ciudad Juárez. Ceux qui dominent la
scène sont les autres hommes et non la victime, dont son rôle est de se consumer pour
satisfaire la demande du groupe de pairs. Les interlocuteurs privilégiés dans cette
scène sont les égaux, qu'ils soient alliés ou adversaires : les membres de la fraternité
mafieuse, pour garantir l'adhésion et célébrer leur pacte ; les antagonistes, pour
montrer leur pouvoir face aux concurrents dans les affaires ; les autorités locales, les
autorités fédérales, les militants, les universitaires et les journalistes qui osent
s'immiscer dans le domaine sacré ; les parents subordonnés - parents, frères, amis -
des victimes. Ces exigences et ces formes d'exhibitionnisme sont caractéristiques du
régime patriarcal dans un ordre mafieux. (traduction personnelle)2

citation originale: [...]el crimen de estupro resulta de un mandato que emana de la estructura de género y garantiza, en
determinados casos, el tributo que acredita el acceso de cada nuevo miembro a la cofradía viril. Y se me ocurre que el
cruce tenso entre sus dos coordenadas, la vertical, de consumición de la víctima, y la horizontal, condicionada a la

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Donc, d’un côte de l’atlantique on a des sujets dépressives et toxicomanes au botox et au
fitness, et de l’autre on a une fraternité mafieux, qui travaille avec cet opacité de laquelle Han
parle « L’opacité est justement la condition de possibilité de nombreux systèmes » Han
pp110
Si bien, Han énonce une nouvelle théorie de violence contemporaine, il doit
d’admettre que sont travail ne marche pas pour toutes les autres périphéries du monde, où il
existe encore une violence explicit et que dans certains cas il y a un ségrégation du genre.

Il faudrait encore, appeler à l’équilibre, prend en compte les apportassions de Chul-Han, et


admettre que la liberté en tant que société est encore loin de nous. Si j'étais Han, j'appellerais
la liberté qui est dans le poème de Paul Éluard :

Sur mes cahiers d’écolier


Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues


Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées


Sur les armes des guerriers

obtención del tributo, es capaz de iluminar aspectos fundamentales del largo y establecido ciclo de los feminicidios de
Ciudad Juárez. [...]Inspirada en este modelo que tiene en cuenta y enfatiza el papel de la coordenada horizontal de
interlocución entre miembros de la fratría, tiendo a no entender los feminicidios de Juárez como crímenes en los que el
odio hacia la víctima es el factor predominante.7 No discuto que la misoginia, en el sentido estricto de desprecio a la
mujer, sea generalizada en el ambiente donde los crímenes tienen lugar. Pero estoy convencida de que la víctima es el
desecho del proceso, una pieza descartable, y de que condicionamientos y exigencias extremas para atravesar el umbral
de la pertenencia al grupo de pares se encuentran por detrás del enigma de Ciudad Juárez. Quienes dominan la escena
son los otros hombres y no la víctima, cuyo papel es ser consumida para satisfacer la demanda del grupo de pares. Los
interlocuto- res privilegiados en esta escena son los iguales, sean estos aliados o competidores: los miembros de la fratría
mafiosa, para garantizar la pertenencia y celebrar su pacto; los antagonistas, para exhibir poder frente a los compe- tidores
en los negocios; las autoridades locales, las autoridades federales, los activistas, académicos y periodistas que osen
inmiscuirse en el sagrado dominio; los parientes subalternos —padres, hermanos, amigos— de las víc- timas. Estas
exigencias y formas de exhibicionismo son características del régimen patriarcal en un orden mafioso. Laura Rita Segato,
La guerra contra las mujeres, pp 40, 41.

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Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert


Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits


Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur


Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon


Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore


Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages


Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes


Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés


Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume


Sur la lampe qui s’éteint

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Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux


Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre


Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte


Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée


Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises


Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits


Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir


Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue


Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot


Je recommence ma vie

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Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

BIBLIOGRAPGHIE:

HAN, Byung-Chul. Topologie de la violence.Matthes & Seitz, 2011.


SEGATO, R. L. (2016). La guerra contra las mujeres. Traficantes de sueños.
ÉLUARD, P. (1942). Poésie et vérité 1942 [ie dix-neuf cent quarante-deux. Les Éditions de
la main à plume.

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