Chapitre I Transformateurs

Chapitre I : Rappels

Introduction
Les transformateurs électriques sont largement utilisés. Ils se présentent sous une grande variété
depuis le transformateur de sonnerie qui pèse quelques centaines de grammes, jusqu’au grand
transformateur de connexion entre réseaux qui pèse plusieurs kilogrammes. Cette diversité est
dueaux multiples variables qui interviennent dans le dimensionnement de ces appareils :
Puissance, fréquences, nombres de phases, nombres d’enroulements, couplage de ces
enroulements, tension qui diffère au primaire et au secondaire, mode de refroidissement,
conditions d’installation, particularité d’utilisation……etc. Malgré cette diversité le calcul de ces
appareils gravite autour de trois points fondamentaux :

• Le circuit magnétique.
• L’enroulement (le circuit électrique)
• L’isolement.

I.1 Matériaux utilisés dans la construction des machines électriques

I.1.1. Classification des matériaux utilisés dans la construction des machines électrique

Ces matériaux peuvent être divisés en trois catégories :

• Matériaux de construction
• Matériaux actifs (magnétiques et conducteurs de l’électricité)
• Matériaux isolants

I.1.1.1 Matériaux de construction

Les matériaux de construction sont utilisés pour la fabrication des pièces et des éléments des
machines qui sont destinés surtout à transmettre et à recevoir des charges mécaniques et des
contraintes et à donner à certains éléments les formes requises pour que la machine fonctionne
normalement (exemple cuve des transformateurs et carcasse des machines électriques). On
utilise comme matériaux de construction :

• La fonte ordinaire, malléable et non magnétique.

• L’acier au carbone et l’acier allié pour obtenir des propriétés mécaniques élevées.
• Les métaux non ferreux et leurs alliages

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• Les matières plastiques

I.1.1.2 Matériaux magnétiques

Ils sont utilisés pour la fabrication du circuit magnétique des dispositifs électriques, les
matériaux magnétiques les plus intéressants sont les ferromagnétiques et les matériaux
ferrimagnétiques. On distingue deux classes, les matériaux doux et les matériaux durs.

• Matériaux doux (forte perméabilité) Dans cette catégorie on trouve :

Les tôles d’acier qui sont caractérisés par : Une résistivité électrique relativement faible,
Elles sont utilisées sous forme de tôles(feuilletage) pour limiter la circulation des
courants de foucault et les pertes qui en résultent.
Les alliages fer-Nickel : ont une très grande perméabilité magnétique et une très faible
excitation magnétique. On les trouve dans les blindages magnétiques
Les ferrites sont des oxydes de fer électriques leursforte résistivité électrique limite les
courants de Foucault, ils peuvent être utilisés à des fréquences de plus de 20MHzcomme
noyaux de bobines ou de transformateurs.
• Matériaux durs (aimants permanents) Dans cette catégorie on trouve :
Les alliages Alnico, Les ferrites pour aimants permanents qu’on appelle aussi
céramiques, les alliages terres rares ses trois alliages rares contiennent du samarium et du
cobalt (SmCo5 et Sm2Co17) ou du néodyme, du fer et du Bore (NdFeB).

I.1.1.3 Matériaux isolants

Les matériaux isolants sont utilisés pour séparer électriquement les parties conductrices d’un
matériel entre elles. Il a une résistance électrique élevée qui décroit quand la température
augmente. La caractéristique la plus importante d’un matériau isolant est son aptitude à résister à
une contrainte électrique sans craquer. Cette propriété est chiffrée par la rigidité diélectrique.

Comme matériaux isolants on trouve :

Les matériaux inorganiques(céramiques et verres)

Films plastiques

Résines et vernis rubans adhésifs.

Produits en mica

Isolation textile

On trouve aussi l’isolation par gaz (SF6) et l’isolation par le vide

Le tableau (I.1) donne les différentes catégories thermiques pour l’isolation

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Catégorie thermique Température de fonctionnement en

(°C)

Y 90

A 105

E 120

B 130

F 155

H 180

200 200

220 220

250 250

Tableau I.1 : Catégorie thermique pour l’isolation des transformateurs

I.1.1.4 Matériaux conducteurs

Le conducteur le plus employé en électrotechnique est le cuivre, il est généralement utilisé pour
réaliser les enroulements des machines électriques. Pour avoir des câbles assez légers dans les
lignes de transport d’énergie on utilise l’aluminium.

Suivant les applications, on ajoute au cuivre quelques % de chrome, de l’argent ou encore de

cadmium. Le tableau I.2 donne la résistivité de quelques matériaux conducteurs.

Matériaux conducteurs Résistivité à 20°Celsius en ohms-mètre, Ω·m

Argent 1,59·10-8
Cuivre 1,72·10-8
Or 2,04·10-8
Aluminium 2,63·10-8
Magnésium 4,46·10-8

Tableau I.2 : Catégorie thermique pour l’isolation des transformateurs

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Chapitre II : Transformateurs

II.1 Généralités sur les transformateurs

II.1.1 Définitions

Le transformateur est un appareil électromagnétique

électromagnétique statique destiné à transformer une
tension (courant)
ourant) alternative primaire en une autre tension (courant) alternative secondaire de
même fréquence et d’amplitudes généralement différentes afin de l’adapter aux différents
besoins d’utilisation.

On distingue les transformateurs

ormateurs monophasés et triphasés.

L’enroulement du transformateur auquel est amenée l’énergie du courant alternatif est

appelé enroulement primaire et l’autre enroulement
enroulement duquel l’énergie est prélevée appelé
enroulement secondaire.

L’enroulement connecté au réseau à tension plus élevée et appelé enroulement de haute

tension (HT) ; l’enroulement connecté au réseau de tension inférieure est appelé enroulement de
basse tension (BT). Si la tension secondaire est inférieure à celle du primaire le transformateur
est appelé transformateur abaisseur,
abaisseur, et lorsque cette tension est supérieure à la tension primaire le
transformateur est dit transformateur élévateur.

II.1.2Principe
Principe de fonctionnement

Lorsque le primaire est alimenté par une source alternative, il circule dans le circuit
magnétique un flux également alternatif dont l’amplitude dépend du nombre de spires du
primaire et de la tension appliquée. Ce flux induit dans l’enroulement secondaire une tension
proportionnelle au nombre de spires du secondaire. La fermeture du secondaire sur une charge
cha
provoque la circulation du courant secondaire.

Le noyau magnétique fournit

four un chemin de canalisation du flux magnétique (figure II.1).

Figure II.1
I : Principe de fonctionnement d’un transformateur

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Si l’on désigne pare N1 le nombre de spires du bobinage primaire et N2 le nombre de

spires du bobinage secondaire, nous obtenons le rapport de transformation théorique « m » du
transformateur

II.1.3 Symbole des transformateurs

Les transformateurs sont représentés par les symboles suivants :

Figure II.2 : Symboles graphiques des transformateurs

II.1.4Grandeurs
randeurs nominales d’un transformateur

Les grandeurs
ndeurs nominales d’un transformateur (puissance, tensions, courants, fréquence, etc) sont
indiquées sur la plaque signalétique qui doit êtrevisible. Mais le terme nominal peut être appliqué
également aux grandeurs qui ne sont pas indiquées sur la plaque signalétique mais qui se
rapportent au régime nominal : rendement nominal, conditions
tions nominales de températuredu
températured
milieu de refroidissement, type de couplage,
couplage etc (figure II.3).

On appelle service nominal d’un transformateur le service indiqué sur la plaque signalétique.

La puissance nominale d’un transformateur est celle aux bornes de l’enroulement secondaire
exprimée en kVA.

La tension primaire nominale est la tension indiquée sur la plaque signalétique.

La tension secondaire nominale est la tension aux bornes de l’enroulement secondaire lorsque
lors le
transformateur
nsformateur fonctionne à vide (la
(la tension aux bornes de l’enroulement primaire étant
nominale).

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On appelle courants nominaux primaire et secondaire d’un transformateur les courants indiqués
sur la plaque signalétique. Vu que le rendement d’un transformateur est très élevé on admet que
les puissances nominales des deux enroulements sont égales.

Figure II.3 :Plaque signalétique d’un transformateur de puissance

II.2 Constitution

Un transformateur se compose d'un circuit magnétique (en tôles d’acier) feuilleté, sur
lequel deux ou plusieurs enroulements sont bobinés On distingue deux parties actives dans le
transformateur : le circuit magnétique et les enroulements (figure II.4).

Figure II.4 : Les deux unités actives d’un transformateur

II.2.1Circuit magnétique

C’est un ensemble fermé de matériaux magnétique à haute perméabilité destiné à fournir

un chemin de basse réluctance pour le flux magnétique qui lie les enroulements primaires et

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secondaires. Il est constitué généralement d’un noyau appelé aussi colonne et une culasse (figure
II.5).

Figure II.5 : Circuit magnétique d’un transformateur de puissance

II.2.1.1Types des circuits magnétiques

On distingue deux types de circuits magnétiques :

• Type cuirassé : Le circuit magnétique entoure complètement l’enroulement des deux
côtés(figure II.6).

Figure II.6 : Circuit magnétique de type cuirassé

• Type à colonnes : Dans ce cas, les enroulements entourent le circuit magnétique(figure

II.7).

Figure II.7 : Circuit magnétique de type à colonne

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Le tableau II.1 donne une comparaison entre les deux types de circuits magnétiques

Type à colonne Type cuirassé

Facilité de conception et de construction Plus compliqué

Contrainte mécaniques faible Fortes contraintes mécaniques

Facilité de réparation Difficulté de réparation
Meilleur dissipation de la chaleur des La chaleur n’est pas bien dissipée des
enroulements enroulements car ils sont entourés du circuit
magnétique
Utilisé dans les hautes tensions Non convenables pour le fonctionnement en
haute tension
Possibilité de réduction de la réactance de fuite Possibilité de réduction de la réactance de fuite

Tableau II.1 :Comparaison entre le circuit magnétique cuirassé et le circuit magnétique à colonne

II.2.1.2Noyaux et culasses des transformateurs

• Les parties du noyau sur lesquelles sont placés les enroulements sont appelées colonnes
et les parties qui réunissent les colonnes et qui servent à fermer le circuit magnétique sont
appeléesculasses. Les espaces entre les colonnes et les culasses, par lesquels passent les
enroulements, sont appelés les fenêtres du noyau (figure II.8).
.

Figure II.8 : Noyau, culasse et fenêtre d’un transformateur

II.2.1.3Formes des sections des noyaux et des culasses

• La section du noyau est adaptée, autant que possible, à la forme circulaire des bobines.
Ce n’est que dans les petits transformateurs à noyaux que la section est exécutée selon
une forme carrée. Pour les transformateurs petits et moyenne puissance, on choisit pour le
noyau la section en croix. Les sections des noyaux relativement grandes sont souvent
exécutées en escaliers (gradins)(figure II.9).
.

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La section de la culasse est presque toujours rectangulaire. Quelque fois aux fins de
diminuer la reluctance et les pertes dans le fer, on la fait de 15 à 30 % plus grande que celle du
noyau.

-a- -b- -c-

Figure II.9 : Différentes sections des colonnes des transformateurs

II.2.1.4Types de matériaux pour circuit magnétique

Le circuit magnétique d’un transformateur étant parcouru par un flux alternatif, sa section
doit être divisée en tôles ferromagnétiques. On utilise dans le cas général des matériaux
ferromagnétiques doux (tôles d'acier au silicium(0.8 à 3.5%) ou des tôles à cristaux orientés(tôles
en silicium à faible teneur en carbone).Le Silicium a pour effet :
• Diminuer les pertes par hystérésis.
• Réduire les pertes par courants de Foucault par suite de l’accroissement de la
résistivité qui atteint 5 à 6 fois celle du fer.
• Supprimer pratiquement le phénomène de vieillissement.

Les matériaux constituant les circuits magnétiques doivent satisfaire trois conditions qui
sont ; Une réluctance faible, donc un choix de matériaux magnétiques ayant une perméabilité
élevée sous une forte induction. Aussi une saturation nulle et une résistivité élevée.
Les tôles sont caractérisées par deux courbes :
• Courbes de l’induction, en fonction des ampères tours magnétisantes en courant
continu.
• Courbes donnant les pertes massiques des matériaux disponibles en fonction du
champ magnétique.

II.2.1.5Réalisation des circuits magnétiques

Les noyaux et les culasses sont constitués de tôles de 0,35 à 0,5 mm d’épaisseur.On a
recourt aux tôles plus minces lorsqu’il est nécessaire d’avoir de très faibles pertes. En générale,

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le noyau des transformateurs de grande puissance (plus de 100 kVA) se fait en tôles d’acier de
0,5 mm car l’assemblage en tôles de 0,35 mm est plus difficile à réaliser.

Les noyaux peuvent être réunis aux culasses soit bout à bout soit par enchevêtrement.
• Pour un assemblage bout à bout :Les colonnes et les culasses sont réunies séparément et
reliées par des pièces de fixation. Une telle construction du noyau facilite la mise en place
des enroulements sur les colonnes en effet il suffit d’enlever la culasse supérieure,figure
(II.10).

Figure II.10 : Assemblage d’un noyau bout à bout

• Pour un assemblage par enchevêtrement : Le noyau est assemblé entièrement ; pour

cette raison lors de la mise en place de l’enroulement sur la colonne il faut démonter la
culasse supérieure et ensuite, après avoir placé l’enroulement, la monter de nouveau.Pour
réaliser un assemblage d’un noyau enchevêtré ; en alterneles deux types de couches de
tôles (-a- et -b-) de la figure (II.11).

-a-

-b-

Figure II.11 :Assemblage d’un noyau par enchevêtrement

Si la surface du noyau ne suffit pas à dissiper la chaleur, on subdivise le paquet de tôles par
des canaux de refroidissement.

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Dans les transformateurs de moyenne et de grande puissance on utilise des canaux de

refroidissement longitudinaux (figure II.12-b) . Dans les transformateurs de très grande
puissanceon utilise aussi des canaux transversaux (figure II.12-c) .

Figure II.12 : Forme en gradins de la section ‘une colonne : a-sans canaux ;

b- avec canaux longitudinaux ; c-avec canaux longitudinaux et transversaux.

II.2.1.6Isolation des tôles

Pour réduire les pertes par courants de Foucault, il faut interposer entre elles un isolant.
Pour de très petits transformateurs moins de 5 KVA, les tôles sont recouvertes d’une légère
couche d’oxyde. Pour des puissances plus grandes, on isole avec du papier fin de 0.02 à 0.03
mm qu’on colle sur la surface de la tôle ce qui engendre une surépaisseur de 0.03 à 0.04 mm.
Une autre méthode plus récente consiste en l’émaillage. La tôle est recouverte d’une mince
couche d’émail qu’on cuit au four à haute température. L’épaisseur due à l’émail est de l’ordre
de 0.015 mm. La tenue mécanique et la résistance à la chaleur sont très bonnes.
On peut aussi isoler les tôles en les recouvrant d’une couche de vernis, qu’on sèche à l’air.

II.2.2Enroulements (bobinages)

• Les enroulements sont constitués de conducteurs.Ils sont enroulés autour des sections des
noyaux des circuits magnétiques(figure II.13).
.

Figure II.13: Enroulements primaire et secondaire d’un transformateur triphasé

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Le choix du type de l’enroulement et de celui des conducteurs est fait en tenant compte des
courants et des tensions mesurés en relation avec les valeurs d’essai exigées ainsi que les
contraintes thermiques et mécaniques prévisibles.

II.2.2 .1 Disposition des enroulements

On distingue trois dispositions principales des enroulements (bobines) sur les noyaux :

• Enroulements concentriques simple : l’enroulement BT est enroulé autour de la section

du noyau, puis on enroule l’enroulement de HT surl’enroulement de BT. Une isolation
est appliquée entre le noyau et l’enroulement de BT, et entre cette dernière et
l’enroulement de HT (figure II.14).

Figure II.14 : Enroulements concentriques simples

• Enroulements concentriquesdoubles : Dans ce cas la moitié du bobinage basse

tensionest enroulée sur le noyau et isolée, puis on enroule le bobinage de haute tension et
on l’isole et enfin, on termine par la deuxième moitié du bobinage debasse tension (figure
II.15).

Figure II.15 : Enroulements concentriques double

• Enroulementsalternés (à galettes) : Les bobinages HT et BT sont réalisés sous forme de

galettes et disposés alternativement. Dans cette disposition,les bobines (BT) sont
disposées contre le fer de la culasse (figure II.16).

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Figure II.16
I : Enroulements alternés (en galettes)

II.2.2 .2 Construction
onstruction des enroulements
Les enroulements sont constitués de spires, elles-mêmesconstituées
elles constituées de conducteurs. Ils
sont quasiment toujours réalisés en cuivre, bien qu'on trouve également de l'aluminium pour des
raisons de coût dans les transformateurs de faible puissance. Les sections de ces conducteurs
peuvent êtres sous deuxx formes principales
pri :

• À section circulaire (fils ronds) : On utilise du fil rond, en fonctionnement à haute

tension et faible courant et si les sections les
es conducteurs sont inférieures ou égales à
4mm2(figure II.17).

Figure II.17 : Bobines à fils ronds

• À section rectangulaire avec angles arrondis (fils méplats)

méplat : On fait usage des méplats
lorsque les sections des conducteurs sont supérieures à 4mm2(figure II.18).
II.18)

Figure II.18 : bobines à fils méplat

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II.2.2 .3 Isolation des enroulements

Généralement l’isolation dans un transformateur de puissance est prévue :

• Entre spires et couches d’un enroulement.

• Entre les divers enroulements.
• Entre chaque enroulement et le circuit magnétique.

Le système d'isolation sert à isoler les parties actives du transformateur (bobinage,

circuit magnétique, etc.) et à assurer la fonction de refroidissement. Il est constitué d'une
Partie solide et d'une partie liquide (huile). Comme suit :

• Isolation solide : Elle est constituée de papiers et de cartons. Le papier sert à l'isolation
des enroulements et le carton sert à l'isolation entre les enroulements, et entre les
enroulements et le noyau. Papiers et cartons sont imprégnés par le diélectrique liquide
(huile) afin d'augmenter leur rigidité diélectrique, donc réduire le risque de décharges
partielles.
• Isolation liquide :L'huile assure l'évacuation de la chaleur produite par les pertes au
niveau des enroulements, du circuit magnétique et des isolants, vers les dispositifs de
refroidissement (radiateurs externes). Il ralentit l'oxydation (la dégradation) de l'isolation
solide. Aussi l’huile isole électriquement les éléments de la partie active..On utilise aussi
le vernis pour assurer l’isolation des conducteurs.

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