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"ivAtCï
LES
CONTES NOIRS,
OU LES
FRAYEURS POPULAIRES.
I.
magasijV de confiance a prix fixe.
IMPRIMERIE,
f
Eibrairie, Papeterie, Reliure,
FOlll.MTLRES DE BUREAU.
CONTES NOIRS,
ou LES
FRAYEURS POPULAIRES;
Nouvelles , Contes , Aventures merveilleuses ,
Par J. s. C. de SAINT-ALBIN.
Trad^ d'HoRACE.
\ b /.>.-/rOME PREMIER.
A PARIS,
CHEZ P. MONGIE, L'AIINÉ, LIBRAmE^
BOULEVARX POISSONNIÈRE, N**. l8.
i8i8.
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PREFACE-
•à trois têtes ,
gros comme des
bœufs , et couverts de housses de
taffetas violet ,
qu'il a mangé les
CONTES NOIRS,
on LES
FRAYEURS POPULAIRES.
LA GRANGE DU DIABLE.
» poussez. »
Antoinette, un peu remise de sa
surprise , et ne voulant pas causer la
fuirent.
Le curé , resté seul avec son vicai-
re, fit tant de conjurations, qu'il força
le diable à se remontrer. Il lui or-
donna de lâcher prise; mais le démon
intrépide répondit qu'il avait le droit
de prendre possession de son bien, et
déclara fortement que rien u'etait ca-
pable de l'en empêcher.
23
Le curé sentit bien que toute re'sis-
I.
26
portait ,
pendant une demi-heure ,
manger,
et se réjouissait d'avance à le
lorsqu'en touchant ses lèvres le mor- ,
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»*
33
surer ;
puis réfléchissant aux suites
,
voir.
Alphonse, terrassé, resta muet; et,
quand il se retrouva seul il s'aban- ,
sortir de sa chambre.
Alphonse erra tout le jour, morne,
agité, portant la mort et la rage dans
les yeux , et cherchant son amante ou
son rival. Il ne rencontra ni l'un ni
l'autre.
» aimé. »
mettre au lit.
que jamais.
45
On le trouva le lendemain ^ÊÊ^s
tranquille, mais sa vie semblait prête
à s'éteindre. On fit venir un médecin
qui lui donna quelques alimens, et Ht
oter les liens qui le tenaient immobile
sur son lit. Ses forces étaient d'ailleurs
tellement épuisées, qu'on ne devait
plus craindre qu'il en abusât.
Son amante lui apparut encore la
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47
LE REVENANT,
ANECDOTE.
» et ta mère !.... »
A peine achevait-il ces paroles mal-
honnêtes ,
qui ne pouvaient manquer
de déplaire à la maman ,
qu'il entendit
et au fossoyeur de la paroisse.
Tous les trois opinèrent gravement
que c'était l'âme de la défunte , qui
venait demander des prières, et qu'il
fallait la tirer du purgatoire au plus
vite, parce que, si elle se voyait négli-
sous.
Cettecérémonie rendit le veufun pe«
plus tranquille, mais le bruit n'en re-
commença pas moins dès que le jour
fut tombé j
il lui sembla même qu'il
était plus fort que la veille , et il prit
ses jambes à son cou, et se sauva chez
le sacristain ,
qu'il supplia de venir à
sa maison.
Le prudent sacristain ,
qui avait de
l'expérience en pareil cas , fit la sage
réflexion que deux personnes étaient
bien faibles contre des revenans , et
qu'un peu de renfort ne nuirait pas,
y avait du danger. Deux jeunes
s'il
Virgile.
^9
L'OMBRE DE CÉCILE.
Deux jeunes filles de Saint-Cloud
Anastasie et Cécile, étaient unies, de-
puis leur enfance, par les liens d'une
étroite amitié. Toutes deux comp-
taient dix-sept ans. Leurs goûts étaient
les mêmes, et les plaisirs de l'une n'é-
HISTOIRE DE MÉLUSINE.
tourderie moderne.
Le comte de Poitiers avait couru
les aventures ,
pourfendu des géans ,
du camp ennemi.
On se prépara au combat avant le
lever du soleil. « Compagnons, dit le
» comte de Nevers , les étendards se
>i déploient ; soutenons notre gloire
)) et la réputation de nos armes. Cest
» contre le féroce Raoul que nous
» allons marcher encore ;
que ce jour
» soit le dernier de sa vie , et que nos
» épees ne rentrent dans le fourreau
» qu'après avoir exterminé ce traître
» qui ne respecte ni les traités, ni les
_
sauter lestement à terre ^ et s'enfuir
Léontine.
Si ces mots plongèrent le poignard
dans l'àrne du comte de Nevers, on
se figure aisément l'effet cruel qu'ils
produisirent dans le cœur de Robert.
Après un moment de silence, il se Ht
dépeindre forme du monstre qu'il
la
heureuse.
Hélas ! il n'est rien de durable sur
la terre. Le temps et la mort brisent
les liens les plus doux et s'ils termi- ,
grotte de verdure.
La dame qui l'avait protégé, les y
attendait : u Robert , lui dit-elle , le
)) suis vivante ,
je suis ton épouse. »
cause.
Le vieux comte de iSe vers, qui avait
partagé la douleur et la douce sur-
prit s'égarait.
La vue de sa femme qu'il retrou-
vait vivante dans son palais, le fit tres-
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r
9^
LA CAGE DE FER,
AJ^CDOTE.
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94
LE PONT AU DIABLE.
Un architecte de Pont-à-Mousson
avait entrepris l'édifice d'un pont de
pierre à plusieurs arches, sur la rivière
qui arrose cette ville. Il comptait pour
les avances qu'il était obligé de faire,
tonibe.
97
Il rentra chez lui fort agité , résolu
de se donner plutôt la mort que de
manquer à ses engagemens. Cepen-
dant le ciel se charge de nuages , une
tempête s'élève , le vent souffle avec
violence, et le bruit du tonnerre vient
interrompre le silence de la nuit , en
mêlant ses éclats aux hurlemens des
vents déchaînés. Un éclair prolongé
brille dans les campagnes de l'air ; la
Richard ,
plus étonné , regarda ce-
lui qui lui faisait ces propositions , et
gue durée.
Il écarta, autant qu'il put, les noires
ensées qui venaient assaillir son
lOI
âme , et chercha à adoucir ses chagrins
dans l'amour de sa femme et dans l'é-
qu'il cherchait.
n vous ,
j'espère encore vous sauver.
» Qu'on aille dire à cet étranger de
» monter ici. » La servante qui ve-
nait de tout entendre , alla ,
par l'or-
dre de son maitre , crier au diable
qu'on l'attendait dans la salle.
montre la première
tel qu'il s'était fois
» du fermier. »
Diable.
IM/VM«VMIVM
io8
LA BELLE JULIE,
NOUVELLE.
jeune fille.
» t'abandonne. »
Julie terrassée s'ëvanouit. On crut
entendre un oz//, faiblement pronon-
cé , on donna la bénédiction aux
et
tombe.
A cette vue , le sombre désespoir lui
•«««^•VK^A
127
LE TRÉSOR.
débris.
IkXWWWXW*
i38
LE SPECTRE DE SOISSONS.
ci ;
peut-être ont-elles toutes deux la
même origine. )
i45
NOUVELLE.
I.
7
i46
leusement bien des fonctions conju-
gales et promettait infiniment pour
l'avenir, si le diable ne s'en mêlait;
lorsqu'elle alluma dans le cœur d'un
moine, qui la vit par hasard, un amour
qui mit complètement en l'air le pau-
vre sire. L'amour, dans un moine , ne
se cottibat pas aussi facilement que
dans un autre homme ; la solitude et
jj me proposer... Ventrebleu ou — !
i49
» est-il !... il faut que je lui étrille les
d'embarras.
L'animal suivit la grande route, et
avtv>««%v»*««
i59
GABRIELLE DE PROVENCE.
de la trouver insensible.
Albin neveu du comte de Champa-
,
mes terribles.
Cependant l'ermite Pierre prêchait
les croisades dans toutes les cours de
l'Europe. Le bruit de cette coalition
superbe éveilla le courage des cheva-
liers , et les valeureux Provençaux ne
furent pas les, derniers à prendre les
armes.
Albin fut rappelé par son oncle
pour marcher avec son père à la con-
quête de la Terre-Sainte, à la tête de
ses cohortes. Si cet ordre fut cher à la
i64
gloire du jeune amant , il fut cruel à
désunir.
Albin retourna le lendemain à la
le soir même.
Malheureusement une de ses filles
qui n était pas dans la confidence la ,
funestes retours.
Taudis qu'elle se plongeait dans
ces tristes pensées , elle entendit une
voix qui lui criait de prendre courage.
Elle se leva précipitamment , et aper-
çut derrière elle , à la lueur du cré-
puscule , un fantôme blanc qui s'éva-
nouit aussitôt.
Celte vision la jeta dans de nou-
velles réflexions j elle ne pouvait dé-
finir ce qu'elle sentait; quand le bruit
des pas de plusieurs chevaux vint frap-
per son oreille. Elle reconnut sur-le-
champ les chevaliers de la cour de son
père qui accouraient à toute bride ,
cent pas.
Le comte de Foix, sans lui dire un
seul mot , la fît monter sur un cheval
et la reconduisit au palais. Son père
au bout de Tarène;
valier noir se retira
tout à coup le frère du comte de Foi
s'élança contre lui 5 et roula bientôt à
se retira.
Cependant Albin moissonnait des
lauriers dans les champs de la Pales-
tine ; et toujours fidèle à son amante
toujours occupé d'elle, il était loin de
soupçonner tout ce qui se passait en
Provence , quand il en fut averti par
un songe.
Il alla trouver l'ermite Pierre , le
cœur rempli d'alarmes, et lui denian-
178
da ses sages avis. Pierre 1 écouta avec
bonté , lui dit de compter sur l'appui
du ciel, et de venir le trouver le len-
demain.
Sur le soir , le saint ermite se mit
en prières, et implora Its lumières du
Dieu de clémence.
A peine fut-il endormi que ,
le père
d'Albin lui apparut, revêtu des mêmes
armes qui le couvraient ,
quand il
Préface j
La Grange du Diable i
LES
CONTES NOIRS,
OU LES
FRAYEURS POPULAIRES.
n.
IMPRIMERIE DE FAI» , l'LACE DE l'oDÉON.
7//^r .
TMVi .
LES ,
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CONTES NOIRS,
ou LES
FRAYEURS POPULAIRES;
Nouvelles , Contes , Aventures merveilleuses ,
Par J. s. C. DE SAINT-ALBIN.
Trad. d'HoRACE.
TOME SECOND.
A PARIS,
CHEZ P. MÔIVGIE, L'AINÉ, LIBRAIRE,
bouleyart poissonnière , N°. l8.
1818.
LES
CONTES NOIRS.
ou LES
FRAYEURS POPULAIRES.
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LE SORCIER AGRIPPA.
» Maminet'efFraierait-t-elle?... dit le
)) maître de la grotte en souriant gra-
w cieusement ; sois tranquille, lu seras
» ici le bien reçu ; car j'ai de l'affec-
o tion pour toi. — Qui êtes-vous
4
» donc ? demanda Agrippa. — Je suis ,'
» seigneur s'écria
, Agrippa tout
» joyeux , tous mes vœux vont donc
» être comblés ! »
quitta.
r< Parbleu ! dit Agrippa quand il
,
son gîte.
Agrippa monta l'escalier de la tour
qui était de cent onze marches , et
entra dans une salle ronde, au milieu
de laquelle était sei'vi un repas appé-
tissant. Son couvert était mis , il se
II
»««vv*tv«w<
20
LE CHATEAU DU DIABLE.
avec elle.
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32
L'AUBERGE ISOLÉE,
ANECDOTE.
cheval.
33
La nuit ne tarda pas à étendre ses
voiles et rendit plus obscure encore
cette forêt , où le soleil ne pénétrait
jamais. Comme il marchait avec pré-
caution , à cause des trous et des fon-
drières qui garnissaient la route , il
'1
35
ranima tout son courage , se leva et
marcha doucement à la recherche d'un
gîte pluscommode. Il aperçut au bout
d'un quart d'heure l'auberge dont on
,
» en lui-même ,
je suis perdu !... père
37
» Abraham Daignez me ! tirer de ce
» repaire ; si je survis à cette nuit
M épouvantable ,
je serai le plus hon-
» nête homme du monde. »
» sure, femme ,
que je ne crois pas
» me tromper quand je le dis que
,
forêt.
Il arriva dans un petit bourg , oiù il
«%v%v%-»%««%«
Ti. a*
42
» répondit - elle
,
prêtez toujours. —
)) Comment! continua le beau frère.
45
» voudriez - vous me faire un mys-
» tèrc?.... Vous invitez donc bien du
» monde ? — Eh non , je n'invite per-
); sonne; mais dëpéehons, car je suis
LA BICHE AU GRENIER.
» vois si tu as du courage , et si tu
» pourras «upporler la vue du grand
» diable , comme tu souffres celle de
» ce petit démon? — Oui, oui , ré-
» pondit le Picard , allez toujours. —
» Berith , continua la sorcière en s'a-
h dressaul à l'esprit , apporte ce que
H lu sais bien. » I/esprit s'échappa , et
53
au bout (le quelques minutes , il ap-
porta la poule noire ,
qu'il donna à
Claude. « Va-t-en avec cela, lui dit la
Claude « Monstre
: lui dit-il tu as
, ,
» perdus. »
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65
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LE DÉMON INCUBE.
reste de sa vie.
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69
LA BOTTE DE PAILLE.
rendre fertile.
» ici. »
4
74
Ils se rendirent en même temps au
presbytère et expliquèrent là^chose au
bon curé qui ,
leur dit : « Vous avez
» été bien avisés, mes enfans, de
n venir rae trouver ; car Marguerite
» était perdue. — Jésus Maria ! s'é-
la
nuit sans dormir. Dès que le jour pa-
rut, elle se leva, sans lier son jupon ,
cherchait ,
quoiqu'il n'eût qu'une pe-
83
lite lieue à faire , et ne put la toucher
qu'au commencement de la nuit. Son
chapelet n'était pas dérangé. II le prit,
et en levant la tête il vit devant lui ,
s'évanouirent.
Alexandre n'apercevant plus rien
et tremblant encore , s'en retourna
chez lui , ne dit rien de sa nouvelle
vision , et ne se décida pas si vite à se
dessaisir de son vase.
Trois jours après , comme il n'avait
pas fait sa commission, il s'éveilla sur
L'ASSIGNATION.
»»*»*»MIVW,W%
96
LES INVISIBLES
MONTAGNE SAINTE-GENEVIÈVE.
1
97
avait donné toutes les preuves d'un
amour véritable , était morte peu
après qu'elle s'en était vue délaissée;
et on mort à l'abandon
attribuait sa
de son amant. Quelques autres de ses
dupes avaient payé de même le tribut
à la mort; mais celles-ci sans que l'a-
apporté sa part.
Tous les trois passèrent la nuit à
trembler et à se plaindre ; et dès que
Î02
le jour parut , Jules , recouvrant on
peu de forces, exposa lamentablement
comment iJ avait été rossé pendant
toute l'absence de sa femme , et tou-
ïïiière amante
que c'était là qu'il lui
,
Sa mère le quitta
fut rassuré. en lui ,
ni remuer , ni souffler.
Le curé fut appelé le lendemain ;
««HMiin«»«%«
4.
io6
LE SONGEUR.
AISECDOTE.
LA CHAUMIÈRE
ABANDONNÉE (l).
a sa promesse.
» Mais à peine un an se fut-il écou-
lé, qu'un jeune homme du voisinage,
beau , bien fait, entouré de l'opu-
lence , vint demander la main de Ca-
therine. Après quelques refus, les con-
seils des parons , les richesses du jeune
homme , l'or , les bijoux, les diamans,
ii3
les promesses, et surtout rabsence de
Théodore, décidèrent le cœur de Pin-
fîdèle ; elle oublia la loi promise et
consentit à s'unira son nouvel amant.
» Le jour des noces se célébra avec
pompe ; et, après la bénédiction , on.
II. 5*
Tï4 '
«WVkW^^I^'Vki
ii6
LA MAISON ENSORCELÉE.
croix séparait.
"9
Narbal remercia la Jeune vierge, et
s'éloigna de quelques pas ;
puis , cu-
rieux de la revoir encore, et d'en-
tendre le son de sa voix, il se retourna,
en revenant à la lumière.
La jeune cousine le voyant pâlir et ,
maison de l'Omelette.
127
» défendu. — Que ou
j'aie une âme ,
THOMAS.
THOMAS.
tenez ,
je le répète , je vends mon
âme à qui veut l'acheter.
l'inconnu.
THOMAS.
PIERRE.
Mais , Thomas
THOMAS.
^tmmtifv^v^v
ïBa
LE MAGICIEN BOBïNOT.
[
vaincus par lui avaient apporté leur
épée aux pieds de sa dame , et sa vue
leur causait tant de charme qu'ils bé-
de France , et on ne dédai-
était roi
» Childéric. »
» Odélie. »
lit de Sigisbert. )
II' n.
i46
prit pour la chambre nuptiale ; et pa-
lut à ses regards sous les traits de son
époux.
De cette façon , Childe'ric et Sieis-
bert firent pendant trois jours de
grands frais de tendresse l'un pour
,
LA CULOTTE MALÉFIGIÉE.
tures.
Il s'en servit le soir même , et ne
rentra dans sa chambre que fort tard.
Il se hâta de se mettre au lit , et jeta
la culotte de panne sur une chaise.
i48
Dès que sa lumière fut éteinte , il
ODOARD DE MONTALTE.
le plus estimable.
Aussi le comte de Berglas gentil- ,
» quittant Mœlina. »
•»
m'anéantir à vos yeux si quelque ,
>» chère.
» MoELI^'A. >J
et le deuil.
crime.
Alors, un horrible celai de ton-
nerre ébranla les voûtes de l'air. La
chambre nuptiale s'éclaira d'une lueur
rougeàtre un spectre etïVayant s'é-
,
W«-%V«i^\%^«
LE LOUP-GAROU.
du canton.
On ne désignait pas précisément
l'homme : on n'avait que des soup-
çons ; et comme soupçons ne sont
les
LE CHANOIINE DE BAYEUX.
vernante que ,
le doyen des chanoiaes
donnait à midi un grand repas à tous
ses confrères pour célébrer joyeuse-
,
tion.
179
M Tiens, dit-il au diable, quand il
dières.
Aussitôt le chanoine se rendit chez
le doyen où il trouva bonne société
,
TABLE
DU SECOND VOLUME DES CONTES NplRS.
pages
Le Sorcier Agrippa i
Le Château du Diable 20
L'Auberge isolée. 52
Saint Pierre et saint Paul. . . 4^
La Biche au O renier. ..... 5i
Le Démon incube 65
La Botte de Paille. 6g
Les Deux Fantômes 77
Le marche
Crible qui 87
Les Lnvisibles de la Montagne
Sainte- Geneviève 96
Le Songeur 106
La Chaumière abaiidonnée. . . 109
La Maison ensorcelée 116
Les Deux Ivrognes. ...... 127
l82
Le Magicien Bobinot. . . . . i5a
La Culotte inalojiciée i47
Odoard de Montalte i52
Le Loup-Garou i65
Le Chanoine de Baj eux. . . . 172
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