Référence : « Approche Intégrée ou Partielle de l’Internationalisation des Firmes » (Olivier Meier)
Le modèle Uppsala 1997 • Modèle structuré par Johanson & Vahlne • Principe : le processus d’internationalisation se caractérise par une expansion progressive qui vise à minimiser l’incertitude • La sélection des marchés étrangers se fait à partir de la distance psychique perçue entre la firme et chacun des marchés, qui tient aux différences de langage, de formation, de pratiques managériales, de culture… • L’expansion dans chaque marché cible se réalise suivant une chaîne d’établissement type : 1. export opportuniste 2. export à l’aide d’agents locaux indépendants 3. création d’une filiale locale de commercialisation 4. création d’une filiale locale de production Le modèle Uppsala 2009 • Modèle amendé par Johanson & Vahlne • Le concept de réseau d’affaires s’est substitué à celui de marché étranger • La question n’est plus de cibler les marchés les plus proches culturellement mais d’être intégré dans des réseaux d’affaires dans lequel un ou plusieurs membres, déjà bien implantés dans les marchés étrangers, peuvent constituer des ressources clés L’approche « International New Ventures » • Oviatt et McDougall ont décrit en 1994 la situation particulière de PME ou start-ups qui connaissaient une expansion géographique rapide non conforme au modèle incrémental Uppsala • Ces firmes ont été qualifiées de « born global » par Bonaccorsi • Cette expansion rapide aurait été rendue possible par la globalisation des marchés, la convergence des attentes des clients, la libéralisation des investissements directs à l’étranger, le développement des technologies de l’information… • Le choix du pays cible ne se ferait plus avec une logique de minimisation de l’incertitude mais de maximisation de la valeur