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Semestre : 8
Unité d’enseignement : REF 22
H
Master 1 Réseaux Electriques
R
F A
Chapitre 2
Les Harmoniques dans les réseaux électriques
E N
B Dr. L.BENFARHI
I
1.1 Harmoniques
• Les harmoniques sont des tensions ou des courants
H
sinusoïdaux dont la fréquence est un multiple entier (k) de
R
la fréquence du réseau de distribution, appelée fréquence
fondamentale (50 à 60 Hz).
F
fondamental sinusoïdal, les harmoniques provoquent la
distorsion de la forme d'onde de la tension ou du courant. A
E N
• Les harmoniques sont généralement nommées Hk , où k est
le rang de l'harmonique.
– IHk ou UHk indique le type d'harmonique (tension ou courant).
B
– IH1 ou UH1 désigne la tension ou le courant sinusoïdal à 50 ou
60 Hz lorsqu'il n'y a pas d'harmoniques (tension ou courant
fondamental).
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I
Fig. Distorsion de H1 (la fondamentale) par H3 (harmonique de troisième rang)
R H
F A
E N
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Les charges non linéaires en sont la cause
• Les équipements incorporant des dispositifs électroniques
d'alimentation sont la principale cause des harmoniques.
– Pour alimenter les composants électroniques en courant
H I
R
continu, l'équipement dispose d'une alimentation à découpage
avec un redresseur à l'entrée qui génère des courants
harmoniques. Il s'agit, par exemple, d'ordinateurs, de variateurs
A
de vitesse, etc.
F
• Les autres charges causent une distorsion du courant à
cause de leur mode de fonctionnement et génèrent aussi
N
des harmoniques.
– Il s'agit, par exemple, des lampes fluorescentes, des lampes à
E
décharge, des machines à souder et des dispositifs comportant
un cœur magnétique qui peut être saturé.
B
• Toutes les charges qui provoquent une distorsion du
courant sinusoïdal normal créent des harmoniques, et sont
appelées des charges non linéaires.
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I
Charges linéaires et non linéaires
Le réseau électrique fournit aux charges une tension sinusoïdale de
H
50/60 Hz. La forme d'onde du courant fourni par la source en réponse
aux besoins de la charge dépend du type de charge.
R
Charges linéaires
A
• Le courant absorbé est sinusoïdal avec la même fréquence que la
tension. Le courant peut être en retard (déphasage, angle ϕ) par rapport
F
à la tension.
• La loi d'Ohm définit une relation linéaire entre la tension et le courant (U
N
= ZI) avec un coefficient constant, l'impédance de charge.
– Le rapport entre le courant et la tension est linéaire. C'est parce qu'elles sont
E
conformes à cette loi qu'on nomme linéaires des charges telles que les
ampoules classiques, les systèmes de chauffage, les charges résistives, les
moteurs, les transformateurs, etc.
B
• Elles ne contiennent aucun composant électronique actif, seulement
des résistances (R), des bobines d'inductance (L) et des condensateurs
(C).
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Charges non linéaires
I
• Le courant absorbé par la charge est périodique, mais pas
sinusoïdal : la forme d'onde du courant est déformée par
H
les courants harmoniques.
R
• La loi d'Ohm définissant le rapport entre la tension totale et
le courant n'est plus valide car l'impédance de la charge
A
varie au cours d'une période.
– Le rapport entre le courant et la tension n'est pas linéaire.
NF
• Le courant absorbé par la charge résulte en fait de la
combinaison des éléments suivants :
– un courant sinusoïdal appelé « composante fondamentale », à
E
une fréquence de 50 ou 60 Hz.
– les harmoniques, qui sont des courants sinusoïdaux dotés d'une
B
amplitude inférieure à celle de la composante fondamentale,
mais dont la fréquence est un multiple de la composante
fondamentale et définit l'ordre des harmoniques. Par exemple,
l'harmonique de rang 3 possède une fréquence égale à 3 x 50 Hz
(ou 60 Hz).
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I
Types d'harmoniques et aspects spécifiques des
harmoniques à séquence zéro Types d'harmoniques
R H
A
sinusoïde est une fonction « impaire »).
F
– Harmoniques H7 - H13 - …. : séquence positive.
– Harmoniques H5 - H11 - …. : séquence négative.
N
– Harmoniques H3 - H9 - …. : séquence zéro.
B E
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Aspects spécifiques des harmoniques à séquence zéro (H3 et multiples)
• Les courants harmoniques à séquence zéro (H3 et multiples
impairs, écrit 3(2k+1), où k est un entier) dans les systèmes
triphasés s'accumulent dans le conducteur du neutre.
H I
R
• Comme leur rang est un multiple du nombre de phases (3),
les harmoniques coïncident avec de déphasage (un tiers de
A
période) des courants de phase.
F
• La figure ci dessous illustre ce phénomène sur une période.
Les courants des trois phases sont déphasés d'un tiers de
N
période (T/3), c'est-à-dire que les harmoniques IH3 sont en
phase et que les valeurs instantanées s'ajoutent. Par
E
conséquent :
– Quand il n'y a pas d'harmoniques, le courant dans le neutre est
B
égal à zéro :
IN = I1+I2+I3 = 0
– Quand il y a des harmoniques, le courant dans le neutre est égal à
I1 + I2 + I3 = 3 IH3
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Il est donc nécessaire de faire attention à ce type d'harmoniques dans les
I
installations ayant un neutre distribué (applications commerciales et
d'infrastructure).
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E N
B
Fig. Les harmoniques de rang 3 et leurs multiples s'additionnent dans le conducteur neutre
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A R
NF
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Fig. Les harmoniques de rang 3 et leurs multiples s'additionnent dans le conducteur neutre
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A R
NF
B E
Fig. Les harmoniques de rang 3 et leurs multiples s'additionnent dans le conducteur neutre
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Fig. Quand il y a des harmoniques H3 et leurs multiples impairs, le courant du conducteur
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neutre n'est plus égal à zéro, il est la somme des harmoniques de séquence zéro
R H
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1.2 Valeurs caractéristiques des harmoniques
L'analyse harmonique d'un courant non linéaire consiste à
déterminer les éléments suivants :
– le rang des harmoniques présentes dans le courant ;
H I
R
– l'importance relative de chaque rang.
A
Valeur efficace des harmoniques
Il est possible de mesurer la valeur efficace de chaque rang
F
d'harmonique car les différents courants harmoniques sont
sinusoïdaux, mais leurs fréquences sont des multiples différents
N
de la fréquence fondamentale.
– IH1 est la composante fondamentale (50 ou 60 Hz).
E
– IHk est la composante harmonique, où k est le rang d'harmonique (k
fois 50 ou 60 Hz).
B
• L'analyse harmonique est utilisée pour déterminer les valeurs.
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I
Harmoniques individuelles
Chaque harmonique est exprimée sous forme d'un
pourcentage, c'est-à-dire le rapport entre sa valeur efficace
H
et celle de la composante fondamentale.
R
Ce rapport est le niveau de l'harmonique en question.
F
Distorsion harmonique de la tension et du courant A
E N
Les charges non linéaires créent des harmoniques de
courant et de tension.
En effet, pour chaque harmonique de courant de charge, il
B
existe un harmonique de tension d'alimentation de même
fréquence. Par conséquent, la tension subit également
une distorsion par les harmoniques
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Les valeurs suivantes sont définies :
– THDU % pour la tension, fonction des harmoniques de
tension ;
– THDI % pour le courant, fonction des harmoniques de
H I
R
courant.
A
La valeur THDI (ou THDU pour la tension) est
F
mesurée à l'aide de l'équation :
E N
Le facteur de crête (Fc), utilisé pour caractériser la forme
B
du signal (courant ou tension), est le rapport entre la
valeur de crête et la valeur efficace.
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I
Ci-dessous sont les valeurs typiques pour
différentes charges :
• Charge linéaire : Fc = √2 = 1,414
• Grand système : Fc = 2 à 2,5
R H
A
• Ordinateurs personnels : Fc = 2 à 3
NF
Spectre de courant harmonique
La définition du spectre d'un courant
E
harmonique consiste à déterminer la forme
d'onde du courant et les différentes
B
harmoniques, ainsi que certaines valeurs telles
que THDI et FC.
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Fig. Spectre des harmoniques du courant absorbé par une charge non linéaire
R H
F A
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.
2 Séries de Fourrier et Analyse des Harmoniques
2.1 Définition
H I
R
décomposer en une somme de sinusoïdes de
A
fréquence (h est un entier supérieur à un).
– On appelle h le rang harmonique. La composante de
NF
rang 1 est la composante fondamentale.
– Cette décomposition est dite décomposition en série
E
de Fourier.
B
• Sa décomposition en série de Fourrier est:
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v(t ) a0 (an cos(nt ) bn sin(nt ))
1 T valeur moyenne
H I
R
a0
T v( t ).dt
0
A
T
2
F
an
T v( t ).cos( nt ).dt
0
N
2T
bn v( t ).sin( nt ).dt
E
T 0
B
La valeur efficace est :
Veff a 0 2 a1 2 a 2 2 a3 2 ...
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2.2 Quelques propriétés
Souvent la forme d'onde des grandeurs périodiques
H
présente des symétries qui simplifient le calcul des
R
termes du développement en série.
– Si v(t) est impair (Fig. 2.1a), alors les termes pairs seront
A
nuls: quel que soit n.
NF
– Si v(t) est pair (Fig. 2.1b), alors les termes impairs seront
nuls: quel que soit n.
– Si v(t) a des alternances positives et négatives identiques au
E
signes près, c'est à dire v( t T / 2 ) v( t )
B
(Fig. 2.1c), alors les termes harmoniques de rang
pair seront nuls: c.-à-d. : a 2 k b2 k 0
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I
c.-à-d. :
T /2
4
v(t ). cos(nt ).dt
H
an si n est impair
T 0
R
an 0 si n est pair
4
T /2
F
v(t ).sin(nt ).dt
A
N
bn si n est impair
T 0
E
bn 0 si n est pair
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I
v(t)
-T/2
T/2 t
R H
A
Fig. 2.1a: signal impair
F
T/2
N
v(t)
Fig. 2.1c: Alternances
positives et négatives
B E
Fig. 2.1b: Signal pair
t
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A R
NF
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A R
NF
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2.3 Valeur efficace (True RMS)
H I
A R
NF
B E
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I
2.4 Valeur efficace des harmoniques
Il s’agit de la valeur efficace de l’ensemble des harmoniques (à partir du rang 2).
Valeur efficace des courants harmoniques :
R H
F A
E N
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I
2.5 Taux de distorsion harmonique THD (en %)
Définition :
R H
F A
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2.6 Puissance apparente S (en VA) de la charge
I
La puissance apparente de la charge est par définition : S = V×I
H
2.7 Puissance active P (en watts) consommée par la charge
R
Par définition, c’est la moyenne dans le temps de la puissance
instantanée consommée par la charge.
A
C’est aussi la moyenne sur une période (T = 1/f ) de la puissance
instantanée :
NF
B E
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2.8 Puissance réactive Q (en vars) consommée par la charge
I
Par définition :
R H
A
2.9 Facteur de puissance PF (Power Factor) de la charge
F
Par définition :
N
• Par définition : DPF = cos φ1
• φ1 désigne le déphasage entre le fondamental de la tension et le fondamental
E
du courant.
B
2.11 Puissance déformante
Par définition :
ou
• S² = P² + Q² + D²
• L’unité de la puissance déformante D est le VAD.
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3. Cas d’une tension alternative purement sinusoïdale qui
alimente un dipôle linéaire
A l’heure des circuits électroniques (fortement non linéaires), il
faut noter que les dipôles linéaires se font rares.
H I
R
Parmi les dipôles linéaires, on peut cependant citer :
ampoule à filament (à ne pas confondre avec l’ampoule basse
A
consommation)
radiateur électrique
F
condensateur
bobine
N
moteur asynchrone sans variateur
E
Pour un dipôle linéaire :
Tension alternative sinusoïdale de fréquence f. Le courant alternatif
B
sinusoïdal de fréquence f
Le déphasage entre la tension et le courant ne dépend que de la
fréquence.
L’impédance Z = V / I ne dépend que de la fréquence.
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I
• Pour un courant alternatif, la composante continue est par définition nulle (< i > = 0 A).
Dans un courant purement sinusoïdal, il n’y a pas d’harmoniques de rang 2 et supérieur.
Un courant alternatif purement sinusoïdal se résume donc à son fondamental (harmonique
H
de rang 1) :
A R
NF
B E
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H I
A R
NF
B E
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4. Cas d’une tension alternative purement sinusoïdale qui alimente
I
un dipôle non linéaire
• Les dipôles non linéaires sont aussi appelés charges déformantes
H
• Exemples de dipôles non linéaires :
R
– ampoule basse consommation
– éclairage néon -- alimentation à découpage
A
– ordinateur -- téléviseur
F
– moteur asynchrone avec variateur
– moteur à courant continu avec variateur
E N
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H I
A R
NF
B E
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H I
A R
NF
B
puissance diminue. E
Quand le taux de distorsion harmonique du courant (THDi) augmente, le facteur de
Le terme cos φ1 est aussi appelé facteur de déplacement (DPF : Displacement Power Factor).
On a : PF < DPF
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5. Cas d’une tension non sinusoïdale
• En pratique, la tension du secteur n’est jamais complètement
sinusoïdale : il y a des harmoniques de tension.
• La présence d’harmoniques de tension est la conséquence des
H I
R
charges non linéaires qui créent des harmoniques de courant.
• L’impédance de source du secteur n’est jamais complément nulle
(impédance de lignes, impédance des transformateurs …) : la
A
déformation du courant entraîne une déformation de la tension.
F
• En résumé : charges non linéaires -> harmoniques de courant ->
harmoniques de tension
N
• Si le taux de distorsion harmonique de la tension est faible
(quelques %) et que le taux de distorsion harmonique du courant
E
est élevé, on peut écrire :
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I
6. Application: Courant et fem pour une machine BLDCM
• Dans une machine à courant continu à aimant permanent à
H
commutation électronique (dite brushless DC motor : BLDCM), la
forme du courant est rectangulaire (Fig. a) et la forme de la fem est
R
trapézoïdale (Fig. b). Les décompositions en série de Fourier de ces
deux signaux sont:
F
ia ( x ) ea ( t )
.F
n1,3,5 n n 1,3 ,5 n2
Im
E N Em
180° 360°
B
180° 360°
F
H
Fig. b: Forme trapézoïdale de la fem
Fig. a: Forme rectangulaire du courant
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I
7. Les Normes Imposées Sur Le THD
Afin de garantir un niveau de qualité de l’énergie
H
satisfaisant en limitant les effets des perturbations
R
harmoniques, les distributeurs d’énergie et les
utilisateurs sont amenés à respecter des normes et des
A
recommandations qui définissent les règles relatives à
F
la compatibilité électromagnétique (CEM) définies:
– au niveau international par la CEI,
N
– au niveau européen par le CENELEC,
E
– au niveau français, par l’UTE et le CEF,
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• Ces normes ont été établies par des groupes d’experts
I
internationaux, qui
représentent les constructeurs, les utilisateurs de
H
matériels, ainsi que par des représentants de
laboratoires d'essais, des consultants et des universitaires
R
spécialistes du domaine considéré.
A
• Afin de faciliter la connaissance des normes pour chaque
domaine, les normes CEI qui
F
couvrent tous les domaines de l'électrotechnique sont
numérotées et référencées comme par
N
exemple CEI 61000 sur la compatibilité électromagnétique
et CEI 60063 qui définit les séries
E
de valeurs normalisées pour les résistances et
condensateurs,….
B
• Les normes internationales publiées par la CEI pour
l’électricité et de l’électronique ont pour objectifs de :
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I
– faciliter les échanges dans le monde en supprimant les barrières
techniques,
H
– assurer la qualité des produits,
– garantir l'interopérabilité des produits et des systèmes,
R
– contribuer à la sécurité lors de l'utilisation des produits,
– contribuer à la protection de l'environnement et à la qualité de vie.
F A
dans le domaine de la compatibilité électromagnétique (CEM) sont
divisées en plusieurs parties, conformément à la structure
N
suivante:
1- Généralités,
E
2- Environnement,
3- Limites,
B
4- Techniques d’essais et de mesures,
5- Guide d’installation et d’atténuation,
6- Normes génériques.
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I
Pour les réseaux électriques, les recommandations d’EDF
pour les tensions sont :
- Pour un harmonique pair : Vh /V1 ≤ 0,6 %,
H
- Pour un harmonique impair : Vh /V1 ≤ 1 %,
R
- Pour le taux de distorsion global de tension : THD < 1,6 %.
A
• Il s’agit de limitations qui sont maintenant très anciennes
F
(plus de 20ans).
N
• Le tableau 1 présente la norme CEI-1000-
3-2 qui fixe la limitation des courants injectés dans un
E
réseau public basse tension pour des équipements dont le
courant par phase est inférieur à 16A.
B
– Il s’agit là des appareils du domaine domestique. Aussi, du fait
de leur puissance, les équipements industriels sont exclus du
champ d’application de cette norme.
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I
Tab. 1 Limites des composantes harmoniques en courant.
H
Harmoniques pairs
Harmoniques impairs
R
Rang Courant harmonique Rang Courant harmonique
admissible maximal (A) admissible maximal (A)
3
5
F
2.30
1.14
A2
4
1.08
0.43
N
7 0.77 6 0.30
9 0.40 8 ≤ h ≤ 40 0.23∗8/h
E
11 0.33
13 0.21
B
15 ≤ h ≤ 39 0.15 ∗15 / h
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•
I
La norme (CEI-1000-3-4) spécifie les limites d’émissions de courants harmoniques des équipements
individuels d'intensité assignée supérieure à 16A et jusqu'à 75A. Ces limites s'appliquent aux réseaux
publics de tensions nominales comprises entre 230 V (monophasé) et 600 V (triphasé).
H
Rang Courant harmonique en %
du fondamental
3 21.6
R
5 10.7
7 7.2
9 3.8
A
11 3.1
13 2.0
F
15 0.7
17 1.2
19 1.1
N
21 ≤ 0.6
23 0.9
25 0.8
E
27 ≤ 0.6
29 0.7
B
31 0.7
≥33 ≤ 0.6
pair ≤ 0.6 ou 0.158/h
A R
NF
• Le tableau 3 présente les niveaux de compatibilité
pour les tensions harmoniques sur les réseaux
B E
publics basse tension
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Tab. 3 Niveaux de compatibilité des harmoniques de tension (CEI-1000-2-2).
I
Harmoniques impairs non Harmoniques impairs Harmoniques pairs
multiples de 3 multiples de 3
Rang
Tension harmonique
en %
du fondamental
Rang en %
du fondamental
R
Tension harmonique
Rang
H
Tension harmonique
en %
du fondamental
A
5 6 3 5 2 2
F
7 5 9 1.5 4 1
11 3.5 15 0.3 6 0.5
N
13 3 21 0.2 8 0.5
17 2 > 21 0.2 10 0.5
E
19 1.5 12 0.2
23 1.5 > 12 0.2
B
25 1.5
> 25 0.2+0.5*25/k
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I
• La norme CEI 61000-4-13 précise les essais
H
d’immunité basse fréquence aux harmoniques
et inter-harmoniques incluant les signaux
R
transmis sur le réseau électrique.
F
• Le tableau 4 indique les taux des harmoniques
en tension à utiliser pour vérifier l’immunité des A
E N
appareils pour les matériels et systèmes
sensibles et les réseaux industriels.
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Tab. 4 Taux des harmoniques en tension à imposer pour vérifier
I
l’immunité des appareils (CEI-61000-4-13).
Rang Matériels et Réseaux
harmonique systèmes sensibles industriels
H
% %
3 8 8
R
5 8 12
7 6.5 10
A
9 2.5 4
11 5 7
F
13 4.5 6
15 - 3
N
17 3 5
19 2 5
E
21 - 2
23 2 4
B
25 2 4
27 - 2
29 1.5 4
31 1.5 3
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Références
• Cahier Technique Schneider Electric n° 199
H I
• Electrical Power Systems Quality, Second
Edition 2004 McGraw-Hill
A R
F
(www.digitalengineeringlibr ary.com)
N
• Qualité de l´énergie électrique et efficacité
E
énergétique. Dunod, Paris, 2009
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