Vous êtes sur la page 1sur 10

Recherche Opérationnelle

Théorie des graphes

Chemins/circuits/chaines/cycles hamiltoniens
(méthode de multiplication latine)

EL FERHANI
Amine
Tel : 0678661588
Email: amine20elferhani@gmail.com

Réaliser par : EL FERHANI AMINE


Classe : Master MRMI
2022/2023

Encadré par :
Mme. AKEF

1
PLAN :

Introduction

I. Problématique

II. Chemin/Chaine/Circuit/Cycle Hamiltonien

III. Définition- vocabulaire

IV. Méthode de la multiplication latine

V. Travaux dirigés

Conclusion

2
Introduction :

Multiplication Latine Passé par tous les sommets une et une seule fois et si
possible revenir au point de départ.

I. Problématique :

Le graphe représente le plan d’une ville, sur chaque sommet vous avez des
boutiques qui ont à la fin de la journée des caisses qui faut maitre en sécurité
dans une banque qui est sur l’un des sommets. Alors vous avez un convoyeur de
fond qui va passer de boutique en boutique afin de ramasser l’argent et la
sécurisée dans le coffre-fort de la banque. Donc il doit passer par chacun des
sommets du graphe et les éviter plus qu'une fois de façon à réduire son
périple(trajectoire).

Chemin/Chaine/Circuit/Cycle Hamiltonien :

On appelle chemin Hamiltonien sur un graphe un chemin passant par tous


les sommets du graphe une fois et une seule. On peut parler d’un circuit
Hamiltonien si le chemin est fermé, c’est-à-dire il existe une arête reliant le
sommet de départ au sommet d’arrivée.

3
Graphe Hamiltonien :

Un graphe est dit Hamiltonien s'il possède un circuit (cycle) Hamiltonien.

A B A B A B

D C D C D C

BAD BADCA ABCDA

Comment peut-on déterminer qu’un graphe est hamiltonien ?

G : graphe à n sommets avec n>=3


Dirac (1952)
C’est-à-dire que s’elle n’est pas vérifiée on ne peut rien conclure.
Si pour tout sommets u de G, deg (u)>= n/2
Alors G contient un cycle Hamiltonien,
n : nombres de sommets
Remarque :
La méthode de Dirac suffisante mais n’est pas nécessaire.
C’est-à-dire que s’elle n’est pas vérifiée on ne peut rien conclure.

Exemple :
B

4
A
n= 4 sommets D
C
Deg (u)>= 2
G: graphe à n sommets n>=3
ORE (1960)
Si pour toute u et v de non voisin, deg(u)+deg(v)>=n
Alors G contient un cycle Hamiltonien
n: nombre de sommets

Exemple :
U n= 7
deg(u)= 5
Deg(v)= 4
V Donc : deg(u)+Deg(v)>=n
5 + 4 >=7

Méthode de la multiplication latine :

La suite (x0 , x1 , …., xn ) est un parcours de sommets de la chaine.


La multiplication latine est un type particulier de multiplication matricielle, élaborée
par A. KAUFMANN et Y. MALGRANGE. Elle consiste à énumérer successivement sans
redondance tous les chemins élémentaires de longueur 1, 2,3, .., (n-1), afin de
trouver le ou les chemins Hamiltoniens.

La matrice adjacente :

Soit G un graphe non-orienté qui possède n sommets numérotés de 1 à n.


On appelle matrice d'adjacence du graphe la matrice A=(ai,j) où ai,j est
le nombre d'arêtes joignant le sommet i au sommet j.

5
Exemple : Voici un graphe, et la matrice d'adjacence correspondante :

M=
A B C D
A AB AC AD
A B B BA BD
C CA CB CD

C D
D DA DB DC

Multiplication :

AB * BC = ABC

Addition :

Dans le cas où on obtient la somme des deux ou plusieurs chemins on les écrits
comme suit :

ABC + AFC + ADC ABC


AFC
ADC

Remarque :

On ne peut jamais rencontrer des cas comme AB*CD car le sommet d’arriver
du premier arc doit se coïncider avec le sommet de départ du deuxième arc.

Avec la multiplication latine, il suffit de ne considérer que les chemins de Mn-1


qui n’ont pas de répétition de lettres.

Exemple : AFBA = 0 6
Exemple d’application d'un graphe orienté :

De manière générale, pour obtenir tous les chemins Hamiltoniens


de n sommet, nous calculons M^(n-1) (dans cet exemple M^5 ).

M=

7
M^2=

M^3 = M^2 x M =

M^5 = M^3 x M^2 =

8
Conclusion :
Un seul chemin hamiltonien : A F E B C D.

Exemple d'un graphe non orienté :

A B

C D

M^2= A B C D
M= A B C D
A ADB ADC ABD
A AB AC AD ACD

B BA BD B BDA BAC BAD


BDC
C CA CD
C CDA CAB CAD
CDB
D DA DB DC
D DBA DAB DAC
DCA
M^3=

9
Les chemins hamiltoniens sont :
ACDB-ABDC-BDCA-BADC-BDAC-BACD-CDBA-CADB-CDAB-CABD-DCAB-DBAC

Conclusion :

Dans ce chapitre, nous avons résolu le problème « passer par tous les sommets
d’un graphe une et une seule fois » et si possible « revenir au point
de départ » par la Méthode de Multiplication Latine.
Ce même problème a été résolu par la Méthode de Georges DEMOUCRON présenté
dans le chapitre précédent.
Par contre il existe un autre problème « passer par toutes les arrêtes ou arcs
d’un graphe une et une seule fois » et si possible « revenir au point de
départ » résolu par la méthode dite Méthode d’EULER et qui sera traité dans le
chapitre.

10

Vous aimerez peut-être aussi