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Bases de la thermodynamique
2022/23
10 Source de chaleur
1 Définition
11 Description d’un système
2 Etats de la matière
3 12 Structure de la matière
Système et milieu extérieur
4 Équilibre Thermodynamique 13 La phase solide
Machine à vapeur
Machine à vapeur
etc . . .
Cas Particulier :
Cas Particulier :
Ï Cas des Gaz sans interaction (parfait) : Dans les Conditions Normales de
Température et de Pression CNTP (0 ˚C, 1atm.=1,013 bar)
−3
le volume molaire est Vm = 22, 4L/mol et n ∗ = 2, 7 × 1025m
Cas Particulier :
Ï Cas des Gaz sans interaction (parfait) : Dans les Conditions Normales de
Température et de Pression CNTP (0 ˚C, 1atm.=1,013 bar)
−3
le volume molaire est Vm = 22, 4L/mol et n ∗ = 2, 7 × 1025m
Ï Cas des liquides : Donnée expérimentale ; masse volumique :
m M NA ×ρ
ρ= V = Vm → n∗ = M de l’ordre de 1028 m −3
P
Décrire l’état d’un système macroscopique , c’est définir le nombre suffisant de paramètres
mesurables pour rendre compte de façon unique et minimale ce macroétat donné.
P
Décrire l’état d’un système macroscopique , c’est définir le nombre suffisant de paramètres
mesurables pour rendre compte de façon unique et minimale ce macroétat donné.
Ces paramètres sont appelés variables d’état. La température (T), la pression (P), le volume
(V) et la quantité de matière (n ∗ ) sont les variables d’état les plus couramment utilisées.
P
Décrire l’état d’un système macroscopique , c’est définir le nombre suffisant de paramètres
mesurables pour rendre compte de façon unique et minimale ce macroétat donné.
Ces paramètres sont appelés variables d’état. La température (T), la pression (P), le volume
(V) et la quantité de matière (n ∗ ) sont les variables d’état les plus couramment utilisées.
Un système est en état d’équilibre thermodynamique si les variables d’état du système sont
constantes dans le temps à l’échelle de l’observateur et uniformes dans toute partie homo-
gène du système, autrement dit si un changement spontané de l’état du système est impos-
sible.
P
Décrire l’état d’un système macroscopique , c’est définir le nombre suffisant de paramètres
mesurables pour rendre compte de façon unique et minimale ce macroétat donné.
Ces paramètres sont appelés variables d’état. La température (T), la pression (P), le volume
(V) et la quantité de matière (n ∗ ) sont les variables d’état les plus couramment utilisées.
Un système est en état d’équilibre thermodynamique si les variables d’état du système sont
constantes dans le temps à l’échelle de l’observateur et uniformes dans toute partie homo-
gène du système, autrement dit si un changement spontané de l’état du système est impos-
sible.
Les paramètres macroscopiques (état, volume occupé ...) sont invariables dans le temps, tan-
dis que les paramètres microscopiques (positions, vitesses des particules ... ) varient sans
cesse. Les principaux paramètres (x, y, z,m, P, V,T...) peuvent être liés entre eux par une équa-
tion appelée équation d’état :
f (x, y, z, m, P, V, T...) = 0.
■ les paramètres intensifs (non additifs) qui ne dépendent pas de la quantité de matière
contenue dans le système (pression, température, masse volumique...). Ce sont des
grandeurs locales définies en chaque point du système.
■ les paramètres intensifs (non additifs) qui ne dépendent pas de la quantité de matière
contenue dans le système (pression, température, masse volumique...). Ce sont des
grandeurs locales définies en chaque point du système.
Soit un système décrit par un ensemble de variables d’état a 1 , ..., a n . On appelle fonction
d’état toute fonction des seules variables d’état a 1 , ..., a n .
Soit un système décrit par un ensemble de variables d’état a 1 , ..., a n . On appelle fonction
d’état toute fonction des seules variables d’état a 1 , ..., a n .
Exemple : Un système est décrit par les variables d’état m et V. Nous pouvons définir la fonc-
tion d’état masse volumique, ρ par :
m
ρ= = ρ(m, V)
V
Soit un système décrit par un ensemble de variables d’état a 1 , ..., a n . On appelle fonction
d’état toute fonction des seules variables d’état a 1 , ..., a n .
Exemple : Un système est décrit par les variables d’état m et V. Nous pouvons définir la fonc-
tion d’état masse volumique, ρ par :
m
ρ= = ρ(m, V)
V
Soit un système constitué de n moles d’un GP. Son état à un instant t reste déterminé par la
connaissance de deux variables d’état indépendantes. Un état peut être représenté par un
point dans l’un des diagrammes suivants :
Soit un système constitué de n moles d’un GP. Son état à un instant t reste déterminé par la
connaissance de deux variables d’état indépendantes. Un état peut être représenté par un
point dans l’un des diagrammes suivants :
Soit un système constitué de n moles d’un GP. Son état à un instant t reste déterminé par la
connaissance de deux variables d’état indépendantes. Un état peut être représenté par un
point dans l’un des diagrammes suivants :
Énoncé du principe :
Si deux systèmes A et B sont en équilibre thermique avec un troisième
système C, conséquence donc les systèmes A et B sont en équilibre
thermique entre eux.
Les échelles de température nous permettent d’utiliser une base commune pour
les mesures de température, et plusieurs ont été introduites tout au long de
l’histoire. Toutes les échelles de température sont basées sur des états facilement
reproductibles, tels que les points de congélation et d’ébullition de l’eau, qui sont
également appelés point de glace (1◦ C) et point de vapeur (100◦ C),
respectivement.
Définition
Le gaz parfait est un modèle thermodynamique permettant de décrire le comportement des
gaz réels à basse pression.
Définition
Le gaz parfait est un modèle thermodynamique permettant de décrire le comportement des
gaz réels à basse pression.
Ce modèle a été développé au XIXe siècle en constatant que tous les gaz tendent vers ce
même comportement à pression suffisamment basse, quelle que soit la nature chimique du
gaz. Ceci s’exprime par la loi d’Avogadro, découverte en 1811 : la relation entre la pression,
le volume et la température est, dans ces conditions, indépendante de la nature du gaz.
Définition
Le gaz parfait est un modèle thermodynamique permettant de décrire le comportement des
gaz réels à basse pression.
Ce modèle a été développé au XIXe siècle en constatant que tous les gaz tendent vers ce
même comportement à pression suffisamment basse, quelle que soit la nature chimique du
gaz. Ceci s’exprime par la loi d’Avogadro, découverte en 1811 : la relation entre la pression,
le volume et la température est, dans ces conditions, indépendante de la nature du gaz.
Cette propriété s’explique par le fait que lorsque la pression est faible, les particules de gaz
sont suffisamment éloignées les unes des autres pour pouvoir négliger les interactions
d’ordre électrostatique. De nombreux gaz réels vérifient avec une excellente approximation
le modèle du gaz parfait, dans les conditions.
mi 2
Ei = v
2 i
Les vitesses peuvent être dans n’importe quelle direction dans l’espace (isotropie de
l’espace).
N
v~i = 0
X
i =1
L’énergie cinétique moyenne sur les N particules du volume V est définie par la moyenne :
1 X N
E= Ei
N i =1
Pression cinétique
Considérons un volume V entouré par la surface S. Les forces créees par les particules (de
l’intérieur et de l’extérieur) sur les éléments de surface dS du contour S sont de deux types :
Le gaz étant parfait, les chocs sont élastiques. La variation d’impulsion ∆l dans la direction
de la normale à la surface dS s’écrit alors : ∆l = mv n − (−mv n ) = 2mv n
où v n est la composante normale à dS de la vitesse ~
v.
Le nombre de particules qui rencontrent la surface dS, dans les deux directions possibles de
la vitesse sur la normale à dS, est pendant le temps d’observation ∆t : n ∗ d Sv n ∆t .
F 2mv n n ∗ d Sv n
P = Pi = Pe = = = n ∗ mv n2
2d S 2d S
Puisque les deux directions possibles de la vitesse sur la normale à dS imposent que la force
résultante F agit sur les deux faces de dS, la surface d’action est donc 2dS. Les deux autres
composantes de la vitesse dans le plan tangentiel à l’élément de surface dS, notées v τ et v v
ne contribuent pas à la force F, elles contribuent à l’énergie cinétique moyenne caractérisée
par la vitesse quadratique moyenne u.
L’isotropie du gaz parfait entraîne alors que : u 2 = v n2 + v τ2 + v v2
∗ 2
avec v n2 = v τ2 = v v2 , d’où u 2 = 3v n2 et P = n mu
3
1
PV = Nmu 2
3
Phase : partie homogène d’un mélange (n’interdit pas les gradients des pro-
priétés intensives).
Phase : partie homogène d’un mélange (n’interdit pas les gradients des pro-
priétés intensives).
Variance : nombre de variables intensives modifiables sans modifier la na-
ture, le nombre et la composition des phases.
Phase : partie homogène d’un mélange (n’interdit pas les gradients des pro-
priétés intensives).
Variance : nombre de variables intensives modifiables sans modifier la na-
ture, le nombre et la composition des phases.
La matière est constituée d’atomes. Les atomes peuvent s’associer pour for-
mer des molécules. Un atome est électriquement neutre.
La matière est constituée d’atomes. Les atomes peuvent s’associer pour for-
mer des molécules. Un atome est électriquement neutre.
Il est constitué d’un noyau chargé positivement et où est concentrée prati-
quement toute la masse de l’atome, et d’électrons chargés négativement et
de masse beaucoup plus faible que celle du noyau.
La matière est constituée d’atomes. Les atomes peuvent s’associer pour for-
mer des molécules. Un atome est électriquement neutre.
Il est constitué d’un noyau chargé positivement et où est concentrée prati-
quement toute la masse de l’atome, et d’électrons chargés négativement et
de masse beaucoup plus faible que celle du noyau.
La neutralité électrique de l’atome implique que la somme des charges est
nulle.
La matière est constituée d’atomes. Les atomes peuvent s’associer pour for-
mer des molécules. Un atome est électriquement neutre.
Il est constitué d’un noyau chargé positivement et où est concentrée prati-
quement toute la masse de l’atome, et d’électrons chargés négativement et
de masse beaucoup plus faible que celle du noyau.
La neutralité électrique de l’atome implique que la somme des charges est
nulle.
Les dimensions d’un atome sont très petites. Si on assimile un atome à une
sphère, son rayon et de l’ordre de 10−10 mètre ou 1 Å, unité appelée Ang-
strœm.
Fluide :
Fluide :
On utilise le terme fluide pour désigner aussi bien un liquide qu’un
gaz.
Fluide :
On utilise le terme fluide pour désigner aussi bien un liquide qu’un
gaz.
Vapeur :
Fluide :
On utilise le terme fluide pour désigner aussi bien un liquide qu’un
gaz.
Vapeur :
On utilise de même le terme vapeur pour désigner un gaz se trouvant
dans un état proche de la condensation.
On appelle pression P s’exerçant sur une surface plane S, le rapport du module F de la force
à la surface S, la force agissant normalement sur la surface S. Symboliquement : P = F/S
On appelle pression P s’exerçant sur une surface plane S, le rapport du module F de la force
à la surface S, la force agissant normalement sur la surface S. Symboliquement : P = F/S
On appelle pression P s’exerçant sur une surface plane S, le rapport du module F de la force
à la surface S, la force agissant normalement sur la surface S. Symboliquement : P = F/S
La pression étant liée à une grandeur mécanique, qui est la force, est également une grandeur
mécanique puisqu’elle représente la force par unité de surface.
Mais, contrairement à la force, qui est une grandeur vectorielle, la pression est une grandeur
scalaire.
Unité :
Unité :
L’unité de la pression est le N/m 2 ou le Pascal Pa.
Unité :
L’unité de la pression est le N/m 2 ou le Pascal Pa.
Autres unités :
Unité :
L’unité de la pression est le N/m 2 ou le Pascal Pa.
Autres unités :
Unité :
L’unité de la pression est le N/m 2 ou le Pascal Pa.
Autres unités :
Unité :
L’unité de la pression est le N/m 2 ou le Pascal Pa.
Autres unités :
Unité :
L’unité de la pression est le N/m 2 ou le Pascal Pa.
Autres unités :
1l = 1dm3 = 10−3 m3
1 m3 = 1000l
L’eau dans un réservoir est pressurisée par l’air et la pression est mesurée par un
manomètre multi-fluides comme indiqué sur la figure.
Thermomètre à gaz :
1) Définir une échelle de température centésimale θ d’un gaz ou la
grandeur physique est :
a) Le volume V (P=Cste).
b) La pression P (V=Cste).
2) Comparer ces deux échelles de température à l’échelle Celsius t
dans le cas ou le gaz se comporte comme un gaz parfait.
Thermomètre à résistance :
Entre 0° et 500°C, la résistance d’un thermomètre à résistance de platine va-
rie suivant la loi : R = a + bt + ct 2 (t : l’échelle de température Celsius) avec :
a = 1Ω, b = 4.10−3 Ω/řC, c = −0, 6.10−6 Ω/řC2 .
On considère une échelle de température linéaire centésimale θ.
1) Exprimer la température θ en fonction de R et ensuite en fonction de t
sachant que cette échelle θ coïncide avec l’échelle Celsius t pour 0 et 100.
2) Déterminer l’écart (θ − t ) entre la température θ déterminée par ce ther-
momètre et la température t de l’échelle Celsius.
3) Pour quelle température cet écart est-il maximal ? que vaut-il ?