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PACO TIPREZ

PRÉSERVONS
LE MONDE INTELLIGIBLE

ÉCRIT PAR

PACO TIPREZ
PREMIÈRE PARTIE
EN FINIR AVEC L'IGNORANCE

PERSONNE NE PEUT SE DÉCLARER DÉTENTEUR


DE L'ULTIME VÉRITÉ. COMME LE SOLEIL ET LA MORT,
ELLE FAIT TOUT VOIR, MAIS NE SE LAISSE PAS REGARDER.
NÉANMOINS, IL EST POSSIBLE D'ACCÉDER AU MONDE
INTELLIGIBLE PAR LA PHILOSOPHIE...

L'ENTENDEMENT D’UNE VÉRITÉ GLOBALE IMPLIQUE D'ADMETTRE


LES MULTIPLES FAÇON DE PENSER POSSIBLES ; POUR
APPRÉHENDER CORRECTEMENT LE MONDE, IL FAUT EN
EXPLORER TOUTES LES FACETTES. SANS CETTE DÉMARCHE, LA
VÉRITÉ RESTE TOUJOURS FRAGMENTAIRE. PAR CONSÉQUENT,
POUR ACCÉDER AU VRAI ET AU RÉEL, IL FAUT ÉVEILLER L’ESPRIT
DANS DES DISPOSITIONS PARTICULIÈRES ; VIVRE AVEC
DÉTACHEMENT ET AVANCER TOUT DROIT, TOUJOURS TOUT DROIT,
VERS L'INCONNU ! BIEN ENTENDU, CELA EXIGE DU TEMPS ET DES
EFFORTS POUR ABOUTIR À UN RÉSULTAT FONDÉ ET INDÉNIABLE.
Durant la lecture de ce bouquin, je vais parfois
utiliser des mots ésotériques pour solliciter l'esprit à
comprendre et l'aider à penser par soi-même, mais
aussi pour vous montrer comment se lis les
Classique, les mythes et autre récits sacrés.
INTRODUCTION

Au cours de la première saison de l'œuvre (TITRE), la


rivière des pensées, coule paisiblement dans la
vallée du monde ci-bas. Or, elle demeure là où les
hommes ne peuvent pas habiter... Elle s'étire
langoureusement de ses fondations, de terre en
terre, nous dévoilant au fil de ses méandres les
leçons du passé, des histoires dualistes où il est
question de vie ou de mort, de civilisation et de
guerre, d'amour libre et d'indifférence... L'instinct de
vie (Éros) et l'instinct de mort (Thanatos) en ce même
temps, se battent la semelle à recadrer les points de
vue des hommes afin que ces derniers puissent
s’adapter à la réalité du présent.

La deuxième saison réclame des trésors de


patience et demande au cœur d'être profond comme
l'océan. La rivière des pensée remonte les pentes
pour atteindre le monde ci-haut. Si on la considère
comme l'ascension de l'homme vers l'occulte et le
divin, alors elle prend une valeur supérieure à tout :
l'esprit jouis de sa liberté et rien d'extérieur n'aura
prise sur lui. L'ultime liberté n'est donc nullement un
produit culturel mais individuel. Quand l'adepte lève
le voile et atteint fluidement ces eaux libres par suite
du peu d'adhérence entre les molécules qui le
composent, des changements dramatiques se
produits, tels que des soulèvements merveilleux au
sein d’un océan d’hommes accablés.

La troisième saison de l'œuvre est adapté à


l'action concrète. Car il est utopique de concevoir
que notre esprit s’épanouira seul. Il a besoin de
notre corps et en particulier de nos sens pour
s’ancrer dans le réel.
MISE EN PRÉSENCE
Comme un point de lumière dans l'obscurité ; ce livre
compagnon vise à exposer l'entendement dans la
confusion mentale. En sorte que les êtres d'âges
futurs s’éveillent à exprimer le sens d'humilité. Par
ailleurs, l'expression : éclairer la lanterne de,
signifie clarifier quelque chose, ce qui exprime bien
un concept de savoir dévoilé. Que dis-je ! j'ai là pour
but de clarifier, d'instruire et d’enseigner ; outre que
de briser le fléau de l’ignorance, du fanatisme et de
l’ambition déréglée, les écrits de mon livre n'ont pas
vocation à faire de vous des Justicier de la Pensée
Critique. Nombre de mes propos se prêtent
particulièrement à une lecture méditative. C'est
seulement dans un état de présence totale à ce qui
est, que se trouve le vrai pouvoir d'accession. Je
désire que, lorsque vous vous consacrez à la lecture
de ce livre, votre intention première n'est pas de
réunir de nouvelles informations, mais plutôt
d'accéder à un état de conscience modifié. Par un
enchainement logique et naturel, un état de
conscience modifié sous-entend une modification du
comportement, mais ne soyez pas dupe, je ne désire
commander les hommes, qu’il se puisse être de par
le monde autant de gens différents que possible ;
simplement parce que, ce que je voudrais seulement
exposer, c'est chacun attentif à ce qui l'entoure afin
de découvrir et suivre sa propre voie, et non celle de
ses ancêtres, de son voisin ou encore, la mienne. Je
ne voudrais à aucun prix voir quiconque adopter ma
façon de vivre, adoncque je me démène à enseigner,
ne vous empêchez pas de faire ce que, me dites-
vous, aimeriez faire, car c'est, cela, une direction
suffisante pour toute vie individuelle ; de même que
le marin ou l'esclave en fuite ne quitte pas du regard
l'étoile polaire. Outre que la perfection ne procède
jamais par accumulation mais par élimination du
superflu, de l'inutile et du nuisible, chaque individu
devrait aussi souvent que nécessaire, laisser place à
la réflexion et à l'immobilité intérieure. Car, c'est
avec l'auto-confidence que l'on apprend
méticuleusement, à se servir consciemment de la
pensée pour œuvrer sur le corps et le monde
physique. En raison de, prendre le plus grand soin de
notre esprit, autant que de notre corps, l'union du
corps et de l'esprit fait la force ; qu'il ne s'agit pas là,
d'un concept ésotérique. Je vous prend par la main
dès la première ligne et ne vous demande aucune
connaissance préalable. Que dit-je ! je raconte ce que
j'ai envie de partager, pour ceux qui veulent savoir,
non pas pour eux-mêmes, mais pour le savoir lui-
même : au nom de La Vérité. Sans autre prétention
que de nourrir la réflexion de chacun, parce que
parbleu ! je ne prétend en aucuns cas détenir l'ultime
Vérité, celle-ci est souveraine et jamais personne ne
sera permis de voiler son image. Personne ne peut
se déclarer détenteur de la Vérité, avec une
majuscule, bien que certains prétendent tout de
même, mettre la main dessus, dans un livre soi-
disant sacré, dans un baratin pseudo-scientifique ou
dans l’obscurantisme d’une secte... Mais tout ça n'est
que croyances et superstitions, car au bout du
compte, il n'y a rien à trouver ! Sans pour autant se
rendre à l'évidence, il faut en être témoin, pour se
conduire avec sagesse dans la vie privée autant que
dans la vie publique. C'est cela, ma vocation, car, j'ai
compris lors de ma petite enfance, que, certes, nous
vivons sur la même planète, mais pas dans le même
monde, votre dimension n'est pas nette. Et j'ai raison
de croire que les apparences sont trompeuses.
Puisque qu'en attendant, sans scrupules et sans
honte ; en ne pensant qu'à sa petite personne, la
plus part des hommes échouent à être hommes,
luttant en vain contre la nature auquel ils disputent
leur misérable existence. Tandis que d'autres
préfèrent se fier à un dogme rassurant, qui ont
rarement réussi à cacher dans les faits, leur
hypocrisie. Certainement parce qu'en étant maître à
penser, on n’en est pas moins homme. Or, l'homme
vit comme endormis en lui-même ; il existe une
ignorance au cœur même de la conscience et force
est de constater que, dans nombre d'entourage, peu
de monde y prête pas vraiment intention. Pourtant
déboussolé dans le labyrinthe, les hommes se
perdent en prétendant se connaitre. Beaucoup de
gens sont opprimés sur le monde-ci bas et nombre
d'individus y sont indifférents. Prenons un sujet
essentiel : le bonheur. En dépit de fugitifs moments
de joie, d’euphorie et d’une recherche sans retenue
du plaisir, la plupart des hommes ne connaissent pas
vraiment le bonheur. Mais ils prétendent tous, en
dépit de leur ignorance, rendre leurs descendants
heureux et ils suivent pour cela les préceptes dictés
par de prétendus « maîtres à penser » : pseudo-psy
et autres charlatans médiatiques. Quel espoir ce
comportement moutonnier donne-t-il aux enfants
d’être plus heureux que leurs parents ou que leurs
ancêtres ? De plus, quelle garantie avons-nous de la
validité des traces laissés par les générations
passées, si ce n'est de nous maintenir dans une
consternante routine, mais quand nous sommes
confrontés à une situation exceptionnelle, le présent
ne saurait être une perpétuelle répétition du passé.
Voilà pourquoi, l’objectif et les moyens à mettre en
œuvre pour accéder au Graal sont à chaque fois
différents et souvent antagoniques. Là où notre
cœur bat la chamade, c’est qu’aucun ne peint le
même tableau... Au final, le bonheur reste un rêve
pour la majorité des gens, qu'ils s'évertuent avec
peine à cacher leur ignorance en lui trouvant de
pauvres substituts qui ne procurent pas moins de
souffrances. Ils ont oublié l'humilité et se bousculent
pour être les premiers. Ils récitent la première
débilité qui leur est servie : « prospérité ». Ils
évaluent leur bonheur à la grosseur de leur
portefeuille... Les pauvres ! La sagesse n'est pas à
chercher de coter, ce comportement idiot, dépourvu
de sens, n'est qu'une pente d'asservissement qui
conduit à la mort, une mort sans fin et douloureuse.
Ils faut attendre que leurs proches décèdes à leurs
tours ou que leur conscience regarde le vide et
affronte l'idée de la perte, de la mort, pour réaliser
qu’eux-mêmes sont, tout aussi mortels. Pour ces
hommes qui se jugent inconsciemment être
immortels, ils ont du temps pour toutes sortes de
choses. Innovations sur innovations, ils se disent
qu'un jour, quand tout sera en place, quand ceci ou
cela se produira, ils trouveront la paix. Baliverne ! ils
n'ont pas le temps de se reposer, ces hommes sont
devenus les outils de leurs outils, portant le fardeaux
d'une myriade de désirs qui à pour effet de formater
l'esprit et d'ignorer le mal ; source de la peur. Par
conséquent, plus un homme vie aux dépens de ses
dépendances et plus ses peurs et la peur de la mort
en particulier, grandiront. Il est grave, car la peur est
souvent un plus grand mal que le mal lui-même, cite
Saint François de Sales, itou que la condition
mortelle est la réalité fondamentale de notre
existence. Si on ne l'accepte pas, en réalité nous ne
connaissons aucun autre aspect de la vie, autre que
le drame. Au surplus, nous oublions la valeur de la
vie ; tout ce qui reste, c'est un poids insoutenable de
désirs qui en fin de compte, ne sera comblé la vérité,
puisque que nombre d'entre-eux ne seront pas
satisfait. Je ne peux m’empêcher de penser que si
nous montrons plus de véritable sagesse à cet égard,
non seulement, nous vivrons une vie absolument
gracieuse, mais nous mènerons aussi l'instant de la
mort de façon absolument gracieuse ! Alors, la
question c'est, avec quel grâce vivons-nous l'instant
présent ? Comme disait mon père, nous naissons en
un instant et nous mourrons en un instant ; la vie
c'est entre ces deux instant. Mais dans ce peu de
temps, quel bazar ! Une véritable introspection ne
peut manquer de ranger ce bazar, de mettre de
l'ordre dans notre vie. Mais les hommes ont toujours
eu bon espoir d’être immortels ; ils ont du temps
pour toutes sortes de choses. Innovations sur
innovations, ils se disent qu'un jour, quand tout sera
en place, quand ceci ou cela se produira, viendra la
paix. Baliverne ! de cet utopie, les hommes sont
devenus les outils de leurs outils et les concitoyens
les plus concernées, reconnaissent difficilement ce
problème, parce que, l’ignorance présente un
problème bien à elle : une personne ignorante, a
entre autres problèmes celui d’être incapable de se
figurer à quel point elle est ignorante. C'est ce qu'on
appelle l'effet Dunning-Kruger ; communément
appelé effet de sur-confiance. La pente naturelle de
l'homme est de nier, de s'arranger, de biaiser la
réalité, plutôt que de s'y confronter. Et, par dessus le
marché, beaucoup sont ceux qui se font une fausse
image de ce qu'est l'ignorance. Celle-ci n'est pas un
abîme dénué d'information, c'est un vertigineux
fouillis de concepts mal compris, d'idées préconçues,
de préjugées et tas de certitudes erronées... Bref,
l'inconscient, l'ignorant ou l'incompétent, n'est pas
une personne totalement non-informée, c'est une
personne mal informée, ce qui est pire : maintes fois
elle croit savoir et accorde à ses croyances erronées
un niveau de confiance totale, et par là, naïf. Elle vie
en s'appuyant sur ses convictions et ses
connaissances et appelle ça la réalité : mais le savoir
et la compréhension sont des concepts si ambigus
que cette réalité ne pourrait être alors qu'une
illusion. De la sorte, se pourvoir un peu d'éducation
règle malheureusement pas le problème. Recevoir un
peu d'éducation revient à vider un peu les méandres
de l'inconscience pour y faire entrer des
connaissances, mais cela ne permet pas d'éliminer
tout le désordre ; la personne un peu éduquée reste
surchargé par son fouillis de certitudes « erronés »,
qu'elle n'a pas vérifiés, ni questionnés, et qui
contribuent à sa vision restreinte du monde. Donc,
contrairement à ce malentendu courant, l'affaire
d'en finir avec l'ignorance, n'a pas pour principe
premier de gaver l'esprit de nouvelles connaissances,
mais de lui ôter, petit à petit, les conditionnements
qui l’encombre : les symptômes de l’ego, en
provoquant, la destruction de ce qui est branlant, car
la vérité ne peut pas se contenter de ce qui est
croulant. S'il est crucial de discerner un minimum de
vérité pour mener intelligemment sa vie, il est
critique de rester conscient, surtout dans les
intervalles épineuse de l'existence. D'évidence,
chacun poursuit son chemin, car en fait, tout le
monde cherche à hausser sa condition d’être humain
à un niveau sublimé et s’interroge sur le meilleur
moyen d'y parvenir glorieux. Rien de plus commun
chez l'homme : il mène sa quête dans une rêverie
solitaire, ou en suivant un maître à penser bien
rémunéré, aussi bien qu'en suivant les conventions
sociales où le terme « vérité » est utilisé
grossièrement pour désigner une croyance ou une
opinion partagées par les prédispositions d'une
population. Mais, nerf est de le reconnaitre : le faux
et les propos sans intérêt, circulent souvent avec
moins d’entraves que le vrai, le juste et le sérieux.
Adonc, la quête du vrai est difficile à cerner et les
moyens pour y parvenir semblent sacrément plus
difficiles à mettre en œuvre. Il y a de fausses vérités
et de vrais mensonges... Rétablissons les bases : la
vérité est la marque de ce qui est vrai. C'est-à-dire
qu'essentiellement, la vérité s’oppose au faux ou au
mensonge, tout comme la pauvreté volontaire
s'oppose au conformisme enflure des chairs bouffies.
Elle se distingue sans ambiguïté tolérée de la fiction,
de la croyance, de l’opinion, de l’approximation et de
l'exagération. Tout le monde s’accorde sur ce point
de départ, pourtant, aujourd'hui encore, la formule :
« à chacun sa vérité », est encore vivante, mais une
vérité qui n'est vraie que pour untel et unetelle, est-
elle encore une vérité ? Cette grossière sentence, en
dépit de sa fréquente manipulation, n'est rien de
plus qu'un abus de langage, où le mot « vérité »
devrait être remplacer par : avis, opinion, conviction,
croyance, illusions ou présomption... au fond
desquels le lien avec la vérité est rudement lâche.
Ces « opinions » sont doxiques, à savoir : elles
recèlent du vrai et du faux, dans un mélange
indistinct. Ce sont des « demi-vérités » historiques,
sociales, relatives, où ce qu’on croit être le vrai ne
l’est que relativement au point de vue du reste de la
société. Adonc, en elles on ne peut se fier à rien de
vrai ! Auquel cas, notre prétendue vérité se façonne
selon nos caprices, nos désirs, notre imagination,
nos délires ou même par les influences souvent
inconsciente que nous subissons. Sans doute, il est
critique de ne pas s’engager dans un cul-de-sac,
étant donné que cette recherche recouvrent un
vertigineux fouillis de concepts différents, changeant
d’une opinion à l'autre, d’un temps à l’autre ! Pour
lors, la vérité serait-elle un idéal inaccessible ? Une
chose est sûre : cette recherche de l’objet sans nom,
est le réceptacle de toutes les naïvetés et de tous les
abus. En témoigne les chiffres d’affaire favorable des
fiers élites qui exploitent ce besoin humain de
s'extraire de la routine conformiste et de la
médiocrité ambiante. Les excuses ne manquent pas,
cependant, quel chemin prendre quand on ne sait
pas où l’on va ? Peu importe, tous les chemins
mènent au centre du labyrinthe. Que dis-je !?
simplement que, l'entendement d’une vérité globale
implique d'admettre les multiples façon de penser
possibles ; mettons au placard nos opinions, car,
pour appréhender correctement le monde, il faut en
explorer toutes les facettes. Cette suggestion sous-
entend qu'il faut apprendre à renoncer, si l'occasion
se présente, à ce que l'on croit vrai, pour être
capable de se servir pleinement de son entendement
sans suivre les directions variables et doxiques des
sociétés et des autres hommes, qui peuvent se
tromper. Car penser par soi-même ne veut pas dire
penser selon nos caprices, nos humeurs et notre
vécu ou celle de la société, pour l'image que l'on
cherche à renvoyer. Mais au contraire, penser en
suivant les strictes lois de la logique, de la raisons et
de l'entendement, quitte à faire face au rejet ou à la
honte dans des situations sociales ou publiques
parce que parbleu ! même si la doxa est une
cacophonie, le confort est plus grand lorsqu'on laisse
les autres penser pour nous. De ce fait, apprenez à
penser par vous-même, car, sans cette démarche,
d'autres le feront pour vous et, par conséquent,
aussi conforme soit-elle, la vérité restera toujours
fragmentaire. Comme cela, pour accéder au vrai et
au réel, il faut éveiller l’esprit dans des dispositions
particulières, ce qui nécessite bien entendu, du
temps et des efforts, avant de parvenir à un résultat
indéniable ; comme un soufflet de forge, la
souplesse incarne la vie : toujours inépuisable,
toujours prêt a servir, contrairement à un cadavre,
pesant parce que rigide. Alors soit, on s'enfle et
aspire l'espace inconnu, soit on se détache de ce que
l'on a connu, avant d'aspirer à nouveau. Il n'y a pas
d’intérêts, pas de craintes. Ni gains, ni pertes. Par
abstraction et inaction, s'enchaine le fait et l'action.
Le Yin et le Yang sont sans cesse en harmonie et le
Principe suprême de la nature conserve sa pure
intégrité. L'esprit jouis de sa liberté et rien
d'extérieur n'aura prise sur lui. Mais, compte tenu
des circonstances, ce qui fait l'esprit des hommes
civilisés, fait croire à ces derniers, qu'il est
impérative de se protéger de l'inconnu ! L'ouverture
intellectuelle sur le monde des possibles - pourquoi
pas ? mais le monde des possibilités intellectuelles
est infini, et l'homme tremble devant cet infini qui
vient écraser son monde fini, limité, délimité. Alors il
se protège, se barricade et devient pesant. Aussi,
dans le vain espoir de ne point s'égarer, Monsieur
Tout-le-Monde, aveuglé par notre civilisation de
l’apparence, se tourne-t-il vers ce qui lui semble être
l’évidence : le discours des beaux-parleurs, hâbleurs,
acteurs, menteurs et/ou en suivant d'autres traces
prédisposées par la mode et les générations
précédentes. Sans vérifier que ces traces
d'informations peuvent bien avoir été emportées par
un glissement de terrain ; le présent ne saurait être
une perpétuelle répétition du passé ! C'est pourquoi,
celui qui persiste à marcher sur un terrain croulant,
finit par se sentir clôturer. La question c'est, y a t-il
une issue ? Chercher la vérité, c'est se mettre en
quête, partir à l'aventure, explorer la Terra
Incognita, en sorte qu’il est impossible, par principe
même, de savoir avec certitude ce que nous
découvrirons, et même, si ce que nous trouverons -
si on trouve - se porte garant de nos attentes. Car
finalement, lorsque nous nous mettons en quête
d’un trésor, on sait ce qu’est la richesse, mais la
vérité est profondément mystérieuse, donc nous ne
pouvons pas savoir précisément ce que sera sa
possession. Dans la balance, vous donnez tout ce
que vous tenez entre vos mains : vos biens, vos
certitudes, vos habitudes, votre confort, votre vie...
etc, pour l’espoir d’une possible possession, plus
proprement dit : pour l'espoir d'une possible
compréhension ; c’est le fait de toute quête. Sauf
que, pour bien des raisons, la démarche semble plus
aigüe quand la vérité est l’objet de la quête.
D'ailleurs, celle-ci est d'ordinaire, comparée à un
souverain bien inaccessible, dont la proximité serait
dangereuse pour l'homme. Alors, pour quelque
raison que ce soit, il est toujours bon de mesurer les
risques, de savoir si l'ambition en vaut la chandelle,
c’est ce qui donne sens au risque, on risque
l’aventure parce qu’on estime que ce qui désiré vaut
plus que ce qui est mis en jeu. Mais quand la vérité
est l'objet de l'ambition le risque devient quasi total,
à peu de chose près, c’est prendre le risque absolu, il
faut se préparer, le cas échéant, à rencontrer la
mort, tout au moins la mort symbolique : de l'égo,
qui en fin de compte, succombe avec ses vielles
coutumes sous la lumière du soleil et du vrai.

La vérité est parfois détenue par des pouvoirs qui


l’interdisent, la cache et la garde secrète. C'est le cas
dans toutes circonstance où un groupe d’individus
fait en sorte que les connaissances ne sortent pas du
cercle d’initiés. En politique par exemple, avec le
secret d’État, qui dissimule souvent la vérité sur des
événements, pour garder le contrôle. Car le savoir
est associé au pouvoir : connaître un secret, c’est
disposer d’un pouvoir sur les ignorants. Connaître
par exemple la formule ultime de la bombe -A- qui
est bien gardé secrète, c’est disposer d’un pouvoir
qui manifeste de la crainte. Dans ce genre de
contexte ; si la vérité est voilée, elle appelle à la
rébellion, ce qui signifie qu'elle peut pousser les
hommes à se frotter aux puissances extérieur.
Encore faut-il se pourvoir de ce qui est nécessaire,
car si la vérité est voilée, cela signifie aussi qu’en
partie, nous sommes ignorants et que donc, nous
vivons sur un fouillis d’opinions, d’incertitudes et
d’illusions prépondérantes, susceptibles de vaciller ;
souvent manipulés à souhait, par des pouvoirs qui
détiennent et cachent la vérité. Voilà une vérité, une
vérité cruciale sur l'ignorance, des ignorants. Tout
compte fait, la vérité ne se donne pas d’elle-même
dans l'évidence, c'est pourquoi il est possible à ceux
qui la possède, de la cacher. Et, en tout état de
cause, aussi subtils soit-il, l'affût d'une vérité
intelligible contraint tout savant de redoubler de
vigilance, de manière à ne pas heurter des pouvoirs
puissants, adjugés encore plus puissants par la
connaissance qu’ils ont des « vérités cachées ». D'une
manière ou d'une autre, cette fatalité est loin d’être
la seule raison de relever son bouclier, il y a aussi un
risque de heurter les opinions de la société, comme
Socrate qui vient déranger la conscience athénienne,
et que la cité condamne alors qu’il est l’homme sensé
et juste. La multitude se figurent indispensables sur
cette Terre, ils s'affairent à accroître leurs biens, et
ne sont pas capables de tout abandonner, quel
orgueil ! Cela dit, la vérité n'est pas nécessairement
ce que veulent les hommes ; elle ne vient pas
toujours conforter les hommes dans leurs certitudes,
illusions etc... Surtout si, cette vérité ne peut être
connue que par l'entendement, dans ce cas, elle
s'oppose au monde sensible. Par conséquent, sans
intention de vous casser les bras : il y a un risque
personnel, psychologique, émotionnel, intellectuel,
politique et social. Car, certes, la doxa est une
cacophonie, mais au gré de Mrs Tout-le-Monde, c'est
leur univers, ils s'y reconnaissent : le sol semble fixe
et ils ont dans ce monde qui est peut-être borné
d’illusions : leur confort, leur habitude, leur
conviction, leur bonheur, leur sécurité, etc... Si un
dialectique passe à travers l’imposture illusoire du
monde physique-sensible ; pour s'élever au monde
intelligible supérieur, ont le prend, ont le méprise,
ont le ridiculise, car ses yeux qui ont contemplé le
soleil du vrai ne voient plus rien dans l’obscurité, ont
le tue, même, comme fut tué Socrate. Car, aveuglé
par notre civilisation de l’apparence, Monsieur Tout-
le-Monde se tourne vers les montreurs de
marionnettes et des sons, il ne connais que des
échos. Alors, pourrait-il être séduit par de sages
paroles ? Pour lui, la vérité ne serait absolument rien
d'autre que ce qu'il veux contempler. En même
temps, il n'a jamais fixer directement la source de la
lumière, le Soleil : symbole du divin, centre du
monde, peut être aussi générateur de mort et par
dessus-tout, il représente la force de l'esprit saint qui
inonde et ordonne la création. Bref, une image du «
réel » dont il ne perçoit que le faible rayonnement.
D'ores et déjà, imaginons que Monsieur Tout-le-
Monde soit libéré de son carcan opaque et
accompagné de force vers la sortie, n’en souffrirait-il
pas et ne s’indignerait-il pas d’être traîné de la sorte
? Il sera d'abord cruellement ébloui par le Soleil qu'il
n'a pas l'habitude de fixer, et sera ensuite réduit à
néant, aussi bien que l'ombre ne
survie à la lumière, toutes les ombres sur lesquelles
il s'est sensiblement construit, se briseront. Il
souffrira de tous les changements et résistera. Ces
fortifications physique et sensible et mental, que l'on
construit consciemment et volontairement sur la
base d’une philosophie que l’on a développée ou
validée durant notre enfance, sont très difficiles à
abattre. Elles jettent à bas l’esprit humain dans son
refuge opaque qui masque la vue du vrai et du réel.
Comme ses fondations s’établissent dès la petite
enfance, âge qui ne connaît pas encore la réflexion
philosophique, la construction de ce « monde » est
vue comme un mécanisme de défense qui n’est pas
guidé et subit. En revanche, si au contraire, le
prisonnier persiste à voir juste, peut-être pourra-t-il,
à force de persévérance, percevoir les merveilles du
monde intelligible. Mais encore, s'il retourne auprès
de Mr Tout-le-Monde, ces derniers, pris dans
l’engrenage de leurs propres mécanismes de
défenses, seraient à leurs tours incapables
d'imaginer tout ce dynamisme. Ignorant sa sagesse,
ils refuseront alors de le croire et lutteront
fermement contre ses excentricités... Habiter le sol
intelligible est une épreuve que tous souhaitent
accomplir, mais, il est question d'aller
intentionnellement au-devant de la peur et
d'affronter la perte du sol ancien, adonc, pour ces
conditions frugales qui s'opposent au conformisme
ambiant, il y a peu d'élus. Tout feu tout flamme, ont
discréditent par suite logique, les ermites, les
marginaux et autres personnages aussi géniaux et
excentriques qu'extravagants : « Ils sont pauvres, ils
sont cons, ils sont fous, ils ont raté leur vie... etc ».
Ils ne sont sans doute pas des gens ordinaires, à leur
risque et péril, ils ont réussi à réduire leurs besoin et
à cultiver la tranquillité. Ils ne dépensent leur
énergie que lorsque cela leur est nécessaire, ils
parviennent à trouver des compensations dans ce
qui apparait généralement comme le plus grand des
malheurs. Nous devinons que leurs yeux qui ont
contemplé le Soleil du vrai ne voient plus rien dans
l'obscurité, alors ils inspirent souvent une immense
hostilité, tout en étant dans le fond enviés, car eux
n'ont besoin de rien, surtout pas d'appartenir à un
collectif. Affranchis, ils font peur à la société et on
leur veut pour cela. Quoi qu'il en soit, ce mode de vie
« solitaire » n'a pas disparu, le XII siècle n'est
certainement pas la seule époque à être en partie
composée d'individus ayant choisi de vivre en marge
de la société et refusant son conformisme. Ce mode
introverti remonte aux temps les plus anciens de
l'histoire humaine. Comme il y a toujours eut et aura
toujours des hommes prêt à donner un sens au mot
liberté. Rien ne peut arrêter les hommes et les
femmes prêts à rompre avec la civilisation
matérialiste pour partir en quête de simplicité et de
sagesse spirituelle. Ces bienheureux élus n’abondent
pas, mais, quels que soient l’époque ou le lieu, des
individus de cette trempe ont toujours émergé tels
que des soulèvements merveilleux au sein d’un
océan d’hommes accablés. Prier de prendre la route
pour trouver la solitude, celle-ci devient de nos jours
un luxe. Pour ne pas se fondre dans la masse ni vivre
une vie vide de sens, ces fameux élus s'engagent
d'abord à suivre les strictes lois de l'entendement, en
commençant par se redéfinir en tant qu'individu
unique et, pour toujours et à jamais, ils tiennent à
porter ce même regard juste et unique sur leur
contemporains. On ne peut être plus sûr, la quête de
la réalité et de la vérité attribue un dure travail
d'autonomie, où à brûle-pourpoint, l'égo trépasse
sans réserve. Dès lors, chercher la vérité, c'est savoir
renoncer à « soi » ; c'est danser nue dans l’inconnu et
chercher l'entendement qui met en corrélation tout
ce qui est. Enfin, faut-il ne pas oublier que rien
n'existe indépendamment du reste, rien n'a
d'existence fixe et immuable ou d'existence en soi,
tout est flux. Cependant, comme je l'ai dis
auparavant, les risques sont réels et nous ne
sommes pas des machines insensibles à toute
douleur, à toute émotion. Que dis-je ? l'épreuve en
vaux la chandelle. En effet, bien que l'on tremble en
pensant à ce que nous risquons la haut, à ce que
nous pourrons perdre ; on ne peut vouloir mieux,
cette aventure « spirituelle », si on la considère
comme l’odyssée qui mène l'homme vers l'occulte et
le divin, alors elle prend une valeur supérieur à tout !
De sorte que, si un homme entreprend cette quête,
c'est qu'à ses yeux, ses biens, son confort, sa vie etc,
ont moins de valeurs que l'entendement ! Et à défaut
de ce chapitre et de mes mots, cette quête n'est pas
une voie aussi négative que la conscience des
risques peut en donner l'impression : le
dépassement de la peur, c'est aussi la promesse du
changement décidé ! La possibilité de s'approcher,
au moins un peu, de la perfection ! En comprenant
que la perfection ne procède jamais par
accumulation mais par élimination du superflu, de
l'inutile et du nuisible. La peur, par exemple, gêne la
vérité et entrave nos libertés. Mais, contre toute
attente, au nom de cette dernière ; pour la liberté. La
conscience s'y prépare et développe des méthodes,
des techniques qui utilise les lois de la raison... Afin
d'être prête, lorsqu'un danger survient, à ne pas se
faire surprendre. En sorte que paradoxalement,
quand la conscience reconnait et en affronte avec
courage la représentation des risques, ils
s'abolissent. Tout bien envisagé, l'inconnu présente
un risque que pour celui qui regarde de l’extérieur,
qui se sent comme un spectateur impuissant devant
les dangers possibles, et qui n’accomplit pas l’action,
le dépassement du moment critique ! Mais pour celui
qui - ayant atteint le vide parfait - se lance d'un pas
de danse, affronter l'inconnu sans craindre pour sa
vie, peut le faire, parce que parbleu ! n'étant plus
devant l’image des risques, il est au-delà de tout
péril. Rien ne peut le surprendre. Rien ne peut
l'émouvoir. Rien ne peut le toucher. Pas même la
mort. Mais ces modèles sont souvent discrets, même
quand ils sont poursuivi par leurs propres démons,
ils ne restent pas sur place ! Au lieu de ça, ils dansent
comme des dieux et absorbent toute passions. Que
les diables les tentes ; le sourire qu'ils tendent, les
font passer pour personnages naïfs et fous. Mais,
c'est là, leur secret. Beaucoup se plaignent du
système, mais peu sont ceux qui arrivent
radicalement à le composer et à s'en soustraire. Les
seuls en mesure d'accomplir de telles prouesses... Ce
sont les imbéciles qui se contre-fiche de la résistance
ou de l'épaisseur du mur à traverser. Cependant, je
prend en compte, que chacun s'avère plus ou moins
guidés intérieurement par cette traversée. En effet,
beaucoup ont en commun cette recherche de « la
vérité », de « l’éveil » ou de tout autre concept
ésotérique visant un état sublimé de la condition
humaine. Nombreux, sont ceux qui, déçus par
l’existence quotidienne, s'acharnent en vain à
traquer la vérité ; « quelque chose » susceptible de
les conduire à une sorte de félicité, d'ataraxie. Le
bonheur, qui permettrait, tout compte fait, à lâcher-
prise au sujet de traverser l'existence sans crainte et
sans fatigue. Mais, attendu que c'est une expérience
merveilleusement libératrice. Malheureusement,
cette recherche de « l’objet sans nom », aux dépens
de chacun, est le réceptacle de toutes les crédulités
et de tous les abus. En témoigne l'émergence des
grandes entreprises, organisations, et le chiffre
d’affaire confortable des fameux montreurs de
prestige qui exploitent ce besoin humain de
s’extraire du monde ci-bas, de la médiocrité
ambiante et de la routine conformiste. Au surplus,
l’absence d’accords sur les appellations entraîne la
confusion et les dérapages. Nous-mêmes avions
souvent utilisé deux termes pour illustrer la finalité
de cette quête : « bonheur » et « sagesse ». De nos
jours, nous avons tendance a y ajouter un troisième
terme : « intelligence ». Pour montrer que :
intelligence, bonheur et sagesse forment un
ensemble indissociable. Mais ces trois mots
recouvrent des concepts différents dans leurs
significations classiques. Cela a pu augmenter le
trouble ressenti par les lecteurs. Même chez les
érudits, peu de gens ont une vision claire de la
signification de ces mots car ils désignent des états
rêvés, idéalisés, inaccessibles. De même que les
scientifiques avouent de façon claire leur ignorance
du contenu exact de ses mots. Avant de commencer
à dénoncer les causes et démêler les nœuds. Il faut
admettre que le bonheur par définition pose un
véritable problème. Le dictionnaire de l'Académie
française (8ème édition) stipule :

Félicité, état heureux, prospérité.


(C'est l'auteur qui surligne en gras.)

Heureux est l’adjectif qui correspond au nom


Bonheur, tous deux construits sur la même racine.
Cela est contradictoire, nos académiciens font des
fautes d’écolier. Par curiosité, voyons leur définition
pour « heureux » :

Qui jouit du bonheur, qui possède ce qui peut le


rendre content. (Idem, c'est l'auteur qui surligne.)

Sans commentaire... Quant au dictionnaire, le Petit


Robert, celui-ci indique un état de conscience
pleinement satisfait. Fort bien ! Mais chacun sait que
les hommes ne sont jamais satisfaits. Donc, d’après
cette définition, ils ne seront jamais accomplis. Dans
le chaudron du bonheur, le ressenti générale montre
que les hommes placent l’amour et la liberté, mais
ces deux là font mauvais ménage... « Bonheur », «
amour », « liberté » : trois mots galvaudés que nous
aimerions voir remonter sur leurs piédestaux. Trois
mots dont les liens sont plus intimes qu’on ne le
croit. Plutôt que traiter sur les mots, analysons les
faits : quelles sont les causes du malheur ou du
bonheur des hommes ? Pour être heureux, il faut
vivre, et pour cela un minimum vital est important :
la nourriture, le logement et l'hygiène. Nécessaire et
suffisant, comme l’ont démontré certains pseudos-
thérapeutes… Or les hommes rêvent de richesse, ils
s’imaginent au bras des plus belles femmes de la
planète quand les femmes fantasment sur le prince
charmant, ou ils aspirent à la direction d’un empire
(un service, une entreprise, une mafia ou un état). Ils
pensent que une de ces situations leur apporteront
le bonheur alors que cela les rends compliqués et
autoritaires, cupides et rancunier, peu profond et
peu naturel, fou et malheureux... Les médias
véhiculent beaucoup d'exemples de personnages
matériellement comblés qui affichaient un bonheur
provocant quelques jours plus tôt et qui sombrent
dans un enfer sordide. Assurément, il est vrai qu’un
homme heureux peut disposer d'une famille riche,
de l'aisance financière, avoir une épouse magnifique
etc.., mais son bonheur réside en un tout autre lieu
que ces contingences. Nos académiciens, récitent la
première débilité qui leur est servie : « prospérité ».
Ils évaluent leur bonheur à la grosseur de leur
portefeuille... Pourtant, il existe bel et bien des
enfants de riches qui finissent par tomber dans la
drogue. Certains ce suicide. D'autres encore ont
surement du finir par avoir honte d’être né noble, en
voyant les dégâts et le comportement que beaucoup
de riche ont sur l'environnement. Il est grave ! Mais
ainsi, la définition du Petit Robert nous aiguille vers
la notion de satisfaction. S’agissant de la conscience,
ce ne peut être que la satisfaction d’un désir (par
opposition à un besoin). Or, le désir, manipulé à
souhait par tous les professionnels de la
communication, est une indiscutable manifestation
de nos conditionnements ! La notion de besoin se
confond avec celle de plaisir. La société et les médias
jouent un rôle capital dans la transmission de ces
valeurs standards. Cette voie que l'on nous indique à
suivre, n'est qu'une image du bonheur de « masse » :
plaisir, confort, richesse, célébrité, etc. afin de ne
pas se faire passer pour un attardé ou un ringard.
Oubliant qu’il ne s’agit que d’images, de façades, la
machine infernale est en marche avec toutes les
frustrations qui en découlent puisque de nombreux
désirs ne seront pas satisfaits ! Le bonheur qui
provient d'une source secondaire n'est jamais bien
profond. Malgré ces évidences, nous réalisons mal
que c'est en nous fondant dans un tel système, en y
adhérant, que nous perdons conscience de nos
particularités face à ces modèles imposés. Les
neurologues en ont déjà dressé le diagnostique :
nous sommes tous conditionnés, comme des enfants
auxquels ont dit ce qu'il faut faire, nous sommes
constamment guidés et influencés dans nos choix,
par les générations précédentes et par la publicité et
les différents médias, c’est une évidence. Mais aussi
par notre époque, nos origines, nos cultures, notre
famille, notre religion, nos traditions, notre passé,
nos attaches politiques, nos émotions, nos désirs,
nos peurs, nos loisirs, notre milieu professionnel
etc...etc... Chez l'homme, le conditionnement est
l’identification de la conscience à des objets qu’elle a
elle-même créés. C’est donc la conscience de félicité,
qui est ce que nous sommes, qui s’identifie à un
objet et par cette identification « vit » cette réalité
qui est en fait une création. L'homme naît « pur »
mais direct après se retrouve attaqué de tous les
côtés, par tous ses sens, physique, psychique et
mental ! Petit à petit, l’homme est amené vers «
l’homme-machine » (transhumanisme) sans qu’il s’en
aperçoive ! D'ailleurs, les conditionnements se
traduisent par des comportements, des
raisonnements et des actes réduit et prévisibles ; les
perceptions, sous influence, sont par dépendance,
instables et, en conséquence, les décisions sont trop
souvent inappropriées. Ces constats nous imposent
une interrogation : pourquoi la partie de l'esprit qui
raisonne ne parvient-elle pas à se libérer de ses
conditionnements qu’elle juge elle-même le plus
souvent contraires à ses intérêts ? N’est-on pas
étonné lorsque l'on répète encore et encore les
mêmes erreurs ? L'aveuglement n'est pas le propre
des aveugles. Le psychisme de l’homme est d’une
complexité désarmante, bourré de contradictions, un
labyrinthe que de nombreux chercheurs ont tenté de
démêler : Conscient, subconscient, inconscient, moi,
surmoi, ego… Des séries interminables de mots pour
décrire le fouillis qui encombre les limbes de nos
cerveaux. La psychanalyse a prétendu détenir la clé,
mais elle n’a franchi que des portes ouvertes... Bref,
la recherche occidentale, scientifique ou pseudo-
scientifique, s’est attachée à comprendre comment
fonctionne (mal) notre psyché. Pendant ce temps, en
Orient, ont s'est préoccupées de lui trouver un
fonctionnement harmonieux, à travers la
philosophie, la médecine et l'art. L’Occident veut
comprendre l’esprit, l’Orient veut l’améliorer,
l’enjoliver. Les divergences cessent quand on doit
désigner le siège des difficultés humaines : le
consensus s’établit sur « l’ego » que la psychanalyse
préfère nommer « moi ». En effet, dans le domaine
psychologique, l'égo est souvent perçu la substance
de notre personnalité. Mais dans le domaine
spirituel, l'égo est plutôt vue comme ce qui nous
empêche d'atteindre une forme d'authenticité, de
profondeur. Là réside la différence entre l’Occident
et l’Orient. Ce dernier à compris depuis longtemps
que l’ego ne sert à rien, pire qu’il est nuisible. Une
introspection sérieuse le révèle à bout portant.
L'ORIGINE DES DIFFICULTÉS
Votre vie est imparfaite ? Vous avez une vie pleine de
problèmes, avec des hauts et des bas sans arrêt.
Vous n'arrivez pas à vous en sortir. Vous êtes
embarrassée, voire angoissée. Vous avez peur de
décevoir ? Peur de ne pas être à la hauteur ? Peur
d’être jugée, peur que l’on se moque de vous ? Vous
vous sentez surveillée, jugée en permanence ? Parce
que votre mental projette automatiquement des
absurdités sur les choses, et parce que vous croyez
vraiment que toute cette confusion reflète la réalité.
Votre vie est imparfaite ? Vous avez une vie pleine de
problèmes, avec des hauts et des bas sans arrêt.
Vous n'arrivez pas à vous en sortir. Vous êtes
embarrassée, voire angoissée. Vous avez peur de
décevoir ? Peur de ne pas être à la hauteur ? Peur
d’être jugée, peur que l’on se moque de vous ? Vous
vous sentez surveillée, jugée en permanence ? Parce
que votre mental projette automatiquement des
absurdités sur les choses, et parce que vous croyez
vraiment que toute cette confusion reflète la réalité.
Et comme toute personne qui se soucie de son image
va tout mettre en œuvre pour prouver son bonheur,
vous paraissez tout de même heureux et montré la
pertinence des choix de vie que vous avez effectués,
pour l'image que vous cherchez à renvoyer aux
autres. Avec autant plus d'acharnement que vous
avez quelque chose à camoufler. Comment y
remédier ? Les entraves à cette perfection théorique
sont si nombreuses qu’il est rare de rencontrer un
esprit serein, compétent et objectif.
Sauf lésion ou pathologie, vous possédez tous un
cerveau susceptible de fonctionner de façon «
optimale », pure et authentique, certes avec
quelques nuances de niveau de performance. Une
introspection sérieuse ne peut manquer de mettre
en lumière pratiquement toutes vos pensées, toutes
vos décisions et tout vos actes... ! En fait, l'origine de
ses difficultés psychologiques réside en partie à
cause de vos peurs psychologiques. L’être humain,
comme les animaux supérieurs, a conscience de soi.
Dans un premier temps conscience de son corps, ce
qui permet d’éviter de se cogner dans tous les
obstacles ou de se regarder devant un miroir. Cette
conscience s’étend, chez l’homme, au psychisme,
pour former le « moi » ou « l'ego », qui désigne la
représentation et la conscience que tout individu à
de lui-même. Quand vous grandissez, vous vous
faites une image mentale de la personne que vous
croyez être en fonction de votre conditionnement
familial et culturel. Cette histoire que l’on se raconte,
et à laquelle nous croyons éperdument, désigne
l'égo, le faux moi crée par l'identification
inconsciente du corps/mental. Cet ego semble s'être
construit consciemment et volontairement sur la
base d’une philosophie que vous avez développée ou
validée. Le plus souvent la construction relève plutôt
de l’anarchie, les événements dirigent de façon
aléatoire le façonnement du moi. Comme les
fondations de l’ego s’établissent dès la petite
enfance, âge qui ne connaît pas encore la réflexion
philosophique, la construction du moi est vue
comme un mécanisme de défense qui n’est pas guidé
et subit, chez la plupart des enfants. Comme un
boulet de forçat qui nous enchaine la patte, nous
pèse et parfois même, nous oppresse. Ce bagage
obscurcit notre état naturel et nous rend souvent
maussade. Avec ce baguage, nous interprétons
chaque événement en regard de notre
conditionnement. Chez l'homme, le conditionnement
est l’identification de la conscience à des objets
qu’elle a elle-même créés. C’est donc la conscience
de félicité, qui est ce que nous sommes, qui
s’identifie à un écran opaque d’impressions,
d’étiquettes, de croyances et d’images. Et toutes ces
accumulations vont donner « vie » à une réalité qui
est en fait une création. Le mental finit par
ressembler à un vrai cirque infernal, et la pensée
devient compulsive. Bref, l’ego est une construction
qui altère notre vision de la réalité. Et le seul moyen
de se défaire de ces chaines, c’est de se désidentifier
de l’ego. Mais avant d’en arriver là, nous devons déjà
comprendre comment s’est construit l’ego.

Comme je l'ai déjà dit précédemment, l’installation


de l’égo commence dès la petite enfance. L'homme
naît « pur » mais direct après se retrouve attaqué de
tous les côtés, par tous ses sens, physique et
psychique et mental ! Petit à petit, l’homme est
amené vers « l’homme-machine » (transhumanisme)
sans qu’il s’en aperçoive ! Il n'est pas accepté tel qui
est, alors il prend pour exemples ses parents, les
adultes, etc... et c’est pourquoi, il va naturellement
s’imprégner du conditionnement collectif et culturel.
Mais ce n’est pas tout… Comme nous avons tous
besoin d'amour, et que nous n'aimons pas être la
cible des critiques et des remarques. En grandissant,
des croyances toxiques vont le pousser à réprimer et
refuser l'immensité de son être. Il apprendra vite à
se préoccuper du regard des autres et du qu'en-dira-
t-on ? Nous incitant, par exemple, à croire qu'il faut
intérioriser les émotions dites négatives. Mais à
partir de là, une forme de lutte s’installe. Afin de ne
pas dévoiler nos blessures on développe souvent de
nombreux mécanisme de défense. Nous construisons
une carapace et laissons derrière nous un résidu de
douleur, mais avec le temps, cette carapace qui était
autre fois légère, prend de l'ampleur et elle finit par
peser lourd, parfois très lourd. C'est pour ça, que la
construction du moi est vue comme un mécanisme
de défense qui n’est pas guidé et subit. À l’âge de
l’école, l’enseignement imprime l’habitude
d'accumuler de l’information sans critique, on y
apprend quoi penser plutôt que d'apprendre
comment penser. Quant à l’apprentissage par
l’expérience ; la fameuse pédagogie de la
découverte. Elle est souvent accusé d’être trop
dispendieuse envers notre précieux temps et se
retrouve réduit à la portion qui convient au système
et aux puissances qui contrôlent ce monde. Ainsi
met-on en place, dans un monde plein de jugements,
trop de règle de conduite. Et, chez de jeunes êtres
déjà lourdement conditionnés, une perméabilité à
toutes les nouvelles sources de conditionnement. Le
milieu dans lequel nous sommes immergés nous
enseigne le « bon » comportement ou la « bonne »
pensée face à une situation donnée : « Ne te
comporte pas comme ça, ça c'est bien, et çà, ça ne
l'est pas. Etc... ». Ce conformisme plus ou moins
imposé est rarement confronté à l’analyse critique
qui justifie ce comportement moutonnier :
« On ne peut pas tout remettre en question, ce qui
est juste dans une situation, peut être injuste dans
une autre situation ! ». Mais comme nous avons tous
besoin d'amour, et que nous ne voulons, ni être la
cible des remarques, ni décevoir, nous apprenons à
contrôler nos faits et nos gestes et à réprimer
certaines particularités qui se produit en nous-
mêmes. C’est ainsi que, nous suivons presque
aveuglément et, en dépit de nos dénégations, notre
culture, nos parents, la publicité, la propagande, nos
gourous, les médias, les conventions sociétales,
sociales, etc... mais aussi l’enseignement que nous
avons reçu, à l’école ou ailleurs, malgré ses
approximations, erreurs et autres pseudo-vérités.
Car les hommes ont peurs, peur de perdre ce qu'ils
connaissent déjà ; peur de s'illusionner dans
l'inconnu et d'avoir un comportement qui diverge de
la normalité. Ils craignent de se comporter de la «
mauvaise façon » et de se retrouver puni, d'une
façon ou d'une autre. La réalité, c'est que, trop
souvent, les parents et les adultes abusent de leur
autorité et, ont un comportement complètement
néfaste à l'égard des enfants. À force d'imposer
certains comportements, les enfants se coupent de
leurs élans spontanées ; de leur véritable nature...
Pire encore, par culpabilité, beaucoup finissent par
se faire petit. Les grands se prennent-t-il pour Dieu ?
Pourquoi devrions-nous honorer les décisions des
générations précédentes ? Pourquoi se mettre des
barrières qui nous empêche de vivre comme on
l’entend ? Pleins de gens ont déjà essayé de nous
dissuader de réaliser ce que nous avons réellement
envie de faire. Ils sont ce que j'appelle banalement :
« des briseurs de rêves ». Tout ces multiples malaises
entraînent un sentiment d’insécurité qui peu
dégénérer et faire surgir un manque de confiance en
soi. À cause de sa nature fantomatique et en dépit de
mécanisme de défense élaborés, l'égo est très
vulnérable et inquiet qu'il se sent constamment
menacé. Mais en résumé, l'égo se résume à l'activité
mentale et ne peut se perpétuer que par l'incessante
pensée. L’humain, après s’être identifier au corps et
au mental. À développé une forte identification
physique-sensible pour l’histoire qu’il se raconte, si
bien que, la pensée est devenue compulsive chez lui.
Il vit dans sa tête. Et le pire dans l’histoire, c’est que
la majorité des gens pensent que, trop penser… c’est
normal ! Par peur de ne pas être, les hommes ont
soif insatiable de désir, la satisfaction d’un de ceux-ci
débouchant systématiquement sur un nouveau désir.
La machine infernale est en marche avec toutes les
frustrations qui en découlent, et toutes les peurs
psychologiques qui refont surface puisque de
nombreux désirs ne seront pas satisfaits ! Tout est
dans le « trop ». Trop d’émotions, trop de pensées,
trop de questions, trop de sensibilité, trop d’énergie,
trop d’activités. Trop de règles. Trop de jugements...
Tout cela finit par peser sur l'esprit et le corps. La
peur semble bien avoir des causes : un abandon, une
blessure, un échec, ... etc ; intimement liées aux
désirs de : ne pas être seul, ne pas flancher, ne pas
se blesser, ne pas échoué, ne pas être pauvre, ... etc.
Mais en définitif, toute peur revient à la peur qu'a
l'égo de la mort ; n’avez-vous pas peur de mourir ?
d’être agressé, envahi ou de disparaitre, donc il se
protège, s’isole et se barricade. Même si, vue de
l'extérieur, il donne l'impression d’être sur de lui, la
peur de la mort se répercute sur chaque aspect de sa
vie. À ses yeux, le calme du moment présent n'existe
quasiment pas, car seuls le passé et le futur lui
importent. Sa principale préoccupation est de
toujours maintenir le passé en vie, car sans lui, qui
seriez-vous ? Sa seconde préoccupation est de se
projeter constamment dans le future pour assurer sa
survie et y trouver une forme quelconque de
relâchement et de satisfaction. Le mental chargé
d'anxiété issue du passé, est inquiet pour le future,
et cela crée une interruption avec l'instant présent.
Par conséquent : l'égo vous coupe de toute véritable
relation. Même quand l'égo semble se préoccuper du
présent, ce n'est pas le présent qu'il voit. Il le perçoit
de façon totalement déformée, car il le regarde à
travers les yeux de votre passé. Ou bien il se réduit à
un moyen pour arriver à une fin, une fin qui n'existe
jamais que dans le future projeté par lui. Il se dit : «
Un jour, quand tout sera en place, quand ceci ou cela
se produira, je trouverai la paix. » Mais c'est pas avec
l'ordre que vient la paix, c'est avec la paix que vient
l'ordre. Alors, tant que votre mental s'identifie à
votre passé, ou à votre future, l'égo mène votre vie.
Et, exister ne lui suffit pas, il veut être considéré,
respecté, honoré, donc il exagère, se valorise et se
gonfle. La possession lui semble la meilleure recette,
mais il faut l’étaler, pour qu’elle suscite l’envie. Il y
gagne mépris, suffisance, avidité, vanité, duperie,
etc. Le sommet est atteint quand les autres se
prosternent à ses pieds. Certains se contenteront de
l’obéissance de leur larbin, d’autres exigeront la
soumission de leur femme, de leurs enfants ou de
leurs subalternes, quelques-uns jouiront de la
soumissions fidèle d’une armé, d'un empire...
Ainsi se décline l’ego en termes de :

Protection de soi : (l’ego a peur).


Valorisation : Éternel et stérile débat entre « être »
et « avoir » où personne ne voit que les deux
mènent à l’exagération de l’ego.
Domination : (Notre monde n’est plus qu’une
immense compétition. Où l'on imite les banalités
qui circulent dans les sectes, les entreprises,
l'éducation nationale, que nous avons élevés au
rang de maîtres à penser.
Personnalité : (Masque qui dévore l'individualité)
Contrairement à l'individualité, la personnalité est
extériorisé et ne s'intéresse qu'a ce qui est matériel,
sexuel, sensible, utile, automatique...

L’ego que certains appellent « la personnalité » n’est


qu’un amas de conditionnements, les mêmes pour
tous, dont le dosage donne les nuances que l’on sait :

Une pensée physique-sensible :


Pensée égocentrique, rebelle, vaniteuse, méfiante,
floue, ignorante et naïve... Ne s'intéressant qu'à ce qui
est physique-matériel, tournée vers le passé, défendant
ses points de vue.
Un sentiment physique-sensible : 
Un sentiment qui est traître, avide, vicieux, dépendant,
instable, inauthentique, hypocrite, manipulateur...
Tourné vers le futur, ne s'intéressant qu'à l'affectif et à
la possession, menant des relations égoïstes. 
Une volonté physique-sensible :
Fonctionnant de manière automatique, instinctive,
impulsive, désireuse, incertain, imitatrice...
Et l’amour dont nous avons parlé plus haut ?
Oublions notre besoin d’être aimé, nos demandes de
preuves d’amour ; c’est l’ego qui désir cela pour se
gonfler. C'est d'ailleurs pourquoi, paradoxalement, il
n'y a pas d'amour heureux. Lorsque l'amour est
désir, l'amour est manque, explique Socrate. Enfin, le
véritable amour naît quand l’ego s’efface, quand
enfin, nous pouvons être attentifs et ouverts aux
autres. Comme dit Osho, dans ce magnifique
proverbe : « Si tu aimes une fleur, ne la cueille pas. Si
tu la cueilles, elle meurt et elle arrête d’être ce que
t'aimes. Alors si t'aimes une fleur, laisse la vivre.
Tout simplement. L'amour n'est pas une possession.
L'amour c'est apprécier ce qui est. » Les actions ou
comportements des uns et des autres ne sont pas
bien ou mal, ils sont le résultat d’un ensemble de
causes qu’il faut comprendre et accepter.
L’acceptation mène à la paix en soi, à la sérénité et
au bonheur : c’est un grand pas vers la sagesse. Car
ainsi l'homme arrête de penser qu'il est la mesure de
toute chose, il ramène son Ego à sa juste place. Il
écoute au lieu de s'opposer, tolère au lieu de rejeter.
Il se regarde agir dans le monde, sans rien attendre,
sans rien espérer « pour soi ». Il prend un recul
extrême par rapport à l'action. En suivant l'antique
voie, il maîtrise le présent. Ainsi, la disparition de
l’ego confère amour, bonheur et lucidité puisque
l’esprit va pouvoir officier sans entrave. Plus d’ego ;
plus de contradictions ; plus de conflits. Nous
sommes arrivés dans la voie dont le but est de régler
un conflit (objectif du débutant) ou d’éviter un conflit
(objectif du maître). Et c’est en adéquation avec notre
propre définition du bonheur : absence de conflit
avec les autres mais surtout avec soi-même.
On peut sans hésitation, ajouter la liberté attendu,
que dans ces conditions ; l'esprit ne subit plus
aucune influence. C'est la première partie de la
liberté, le fondement de la liberté ; n’appartenir à
aucun lieu particulier, pays ou même nationalité. Et
se contente de vagabonder sans lien d’amour ni de
haine. Pour la première fois on commencera à se
réjouir pleinement de notre propre individualité,
parce que cette individualité était couverte de toutes
ces choses dont on s'est libéré. On se sent ainsi
capable d’aller et venir, et de s’engager avec sérénité
sans se sentir emprisonné... Mais c’est seulement
une moitié ; la première partie de la liberté. Ensuite
viendra une certaine mélancolie, parce que l’autre
moitié est manquante. On n’a plus de chaînes, on n'a
pas de prison, nous sommes debout sous la nuit
étoilée, complètement libre, mais où aller ? Alors
vient une soudaine tristesse. Quelle voie choisir ?
Jusqu'à présent il n’était question d’aller nulle part –
on était emprisonné. Notre conscience entière était
concentrée sur comment devenir libre, notre seule
anxiété était comment devenir libre. Maintenant que
nous sommes libre : nos chaînes sont brisées et un
nouveau type de problème doit être affronté... Que
faire maintenant qu'on est libre ? Cette deuxième
partie est affrontée par tout individu qui lutte en
premier lieu pour la liberté et ensuite constate
soudainement : « Maintenant que je suis libre, que
vais-je faire ? » Jusqu'à présent, nous étions
tellement occupé, tellement engagé, tellement
chargé. Même dans nos rêves nous ne pensions
uniquement à la liberté. Et nous n'avions jamais
pensé à ce que nous allons faire quand nous
deviendrons libre. La liberté en elle-même n’a pas de
sens, à moins que ce soit la liberté pour quelque
chose, quelque chose d'authentique et créative !
Nous sommes libre parce que conscient ! C'est
fabuleux ! Mais quelque chose de plus est
nécessaire... Nous devons trouver de la créativité qui
remplit notre liberté, autrement la liberté est vide et
n'a aucun sens. Nous avons donc besoin soit de créer
quelque chose de solidaire, soit de découvrir
quelque chose. Soit nous menons notre potentiel à
crée un monde meilleur, en toute lucidité et sérénité,
soi nous travaillons intérieurement pour
perfectionner notre être, mais faisons quelque chose
de notre liberté ! Pour que le cercle se complète.
Noté que la liberté, rime avec l'opportunité. Nous
avons des talents qui n’ont pas été autorisés à se
développer à cause de nos entraves – nous ne
pouvions pas composer de musique parce que nos
mains étaient enchaînées, nous ne pouvions pas
danser parce que nos pieds étaient enchaînés... Ainsi
la liberté n’est pas en soi le but. Elle nous donne
simplement l’opportunité entière de faire tout ce que
nous voulons entreprendre. « Bonheur », « amour »,
« liberté » ; la cohabitation de ces mots devient
possible, il est vrai, grâce à de nouvelles acceptions.
Des mots qui sont remontés sur leurs piédestaux
respectifs. Que des avantages ! Pourtant nous les
refusons, ou pire encore nous les rejetons ! Du
moins, l’ego les refuse, ce qui est normal quand on
lui suggère de se suicider. Rien ne sert donc d’y
réfléchir comme on aborde une question banale
puisque c’est l’ego qui dirige et décide. L'intelligence
est efficace pour concevoir cette recherche, mais elle
a besoin d’être relayée pour progresser vers le but.
Les gens heureux ne se recrutent pas uniquement
chez les gros QI, loin de là parce que parbleu ! Outre
que l'intelligence est une lame à double tranchant,
parfois vue comme une malédiction ; les études
montrent l'émergence de symptômes récurrents
chez les gros QI. Toujours est-il, la mesure du
Quotient Intellectuel (QI) concorde relativement bien
avec le niveau scolaire ou universitaire, mais
quelques exceptions sont troublantes. [...]

Nous devons au Dr Alfred BINET la mesure du


Quotient Intellectuel (QI) grâce à un test connu sous
le nom de « BINET-SIMON ». Depuis sa création en
1905, ce test a été amélioré, d’autres ont vu le jour,
cependant on ne sait toujours pas ce qu’il mesure :
quelques habiletés intellectuelles, une certaine
capacité d’apprendre, etc... certes, mais il ne
renseigne pas sur la motivation, la créativité,
l’ouverture d’esprit, l’intuition... D'autre part, nous
restons douteux devant les erreurs grossières que
commettent parfois des gens dont le QI est
largement au-dessus de la moyenne. En effet, les
défauts de réflexion ou les troubles perceptifs,
habituels chez l’individu quelconque, semblent
déplacés chez un gros QI ; on leur attribue une telle
puissance intellectuelle qu’on est choqué de les voir
subir les mêmes conditionnements que le commun
des mortels. Les gens intelligents donnent parfois
l'impression que tout leur réussit – ils sont excellents
à l'école, ils font de longues études, ils ont beaucoup
de succès dans leur carrière professionnelle, ils ont
une vie sociale riche et excitante et leur personnalité
est tellement riche qu'ils s'entendent bien avec
quasiment tout le monde. Pourtant, souvent, ils ont
beaucoup de difficulté à trouver un partenaire qui
leur correspond vraiment, à tomber amoureux et à
avoir des relations longues... Car les gens très
intelligents veulent forger leur propre chemin. Ils
veulent manifester dans la matière tout ce que leur
esprit imagine. Et cela signifie souvent aller à contre-
courant et briser de nombreuses normes et
conventions de la société. Ainsi voit-on
régulièrement des personnes aux facultés
intellectuelles reconnues prendre des décisions
contraires à leur épanouissement. La manifestation
des conditionnements étant éminemment variable en
fonction des circonstances, il est ainsi facile de
comprendre pourquoi certains esprits supérieurs
sont parfois la proie de comportements aberrants.
On remarque alors une distinction entre facultés
intellectuelles, approximativement mesurées par le
QI, et l'intelligence, définit par les dictionnaires
comme étant une capacité à gérer harmonieusement
l’ensemble des facultés. Ce qui implique que les
capacités intellectuelles mesurées par les tests sont
insuffisantes pour expliquer l’intelligence, que ceux
qui parviennent au bonheur disposent de quelque
chose de plus. Autrement dit, il existe visiblement
une super faculté intellectuelle directrice ! Qui
permettrait entre autre, de se libérer des symptômes
de l'égo. Comment l’évaluer ? Toutes les activités
humaines librement choisies ont un but : vivre le
mieux possible, le nec plus ultra étant de nager dans
le bonheur. Ainsi, nous optons pour tel métier, ou tel
emploi, plutôt que tel autre, car nous l’estimons plus
conforme à nos perspectives d’avenir ; nous jetons
notre dévolu sur une femme, ou un homme, plutôt
qu’une, ou un, autre car nous croyons qu’il, ou elle,
est celui, ou celle, qui nous rendra le plus heureux ;
nous choisissons, pour nos vacances, les lieux et les
activités susceptibles de combler au mieux nos
attentes. Dans tous les cas l’objectif est
fondamentalement le même malgré des vocables
différents : s’éclater, s’épanouir, se sentir bien,
réussir, être heureux… Est donc intelligent celui qui
est heureux ; peu importe que l’on soit berger ou
ingénieur, le QI n’a pas d’influence. L’intelligence est
donc une qualité qui raisonne, coiffe, dirige et
harmonise toutes les capacités intellectuelles. Elle
permet à l’individu de ne jamais entreprendre une
action opposée à ses intérêts profonds. Hypothèse
cependant inexploitable car, d’une part, nul n’a
jamais pu mettre en évidence cette structure de
l’intelligence et, d’autre part, rares sont les
personnes capables de juger du bonheur d’autrui
hormis les sages dont la lucidité peut percer les
façades les plus solides. Or, nous avons vue
précédemment que pour être heureux, il est
question de se libéré de nos conditionnements. Est
donc très intelligent celui qui n’est pas ou peu
conditionné. Ainsi un THQI (très haut QI), comme ils
aiment à se nommer, fortement conditionné peut se
comporter comme un niais. À l’inverse l’individu
lambda libéré de ses conditionnements peut faire
preuve d’une intelligence supérieure. Intelligent,
puisqu'il a tranché son ego et s’est débarrassé de ses
conditionnements. Tout dépend des circonstances.
Sans doute pourrait-on ouvrir d’autres volets,
suggérer d’autres pistes. L’essentiel réside dans la
prise de conscience des potentialités de notre esprit.
Nous avons tous la possibilité de mieux utiliser notre
cerveau. Pas seulement dans le domaine des
capacités intellectuelles, mais également et surtout
dans tous les aspects du psychisme et de la
psychologie. Certes, l’idéal est de mettre fin à la
tyrannie de l’ego en passant par l’illumination,
cependant, sans nous imposer une ascèse ni
bousculer les fondements de notre vie, il nous est
possible d’avancer tranquillement sur la voie qui
mène à la sagesse. Toutefois, notre esprit ne
s’épanouira pas seul ; il a besoin de notre corps et en
particulier de nos sens pour s’ancrer dans le réel.
Une seule solution : il faut sentir dans ses tripes le
hara ! l’urgence d’une profonde mutation. Il faut
percevoir dans son corps cette nécessité vitale ; cela
ne peut se réaliser que dans l'acharnement
perspicace d’un affrontement psychologique où l’ego
sera écrasé. Or, le réel implique la raison qui
s’oppose à la sensibilité et à la passion. Cela, tout le
monde le sait et le choix s’avère cornélien quand on
considère l’amour comme une passion. Mais l’amour
n’est pas une passion, c’est même exactement le
contraire. Celle-ci nous aveugle et nous pousse à des
extrémités parfois fâcheuses. En regard de la fin,
oublions la trivialité « l’amour est aveugle » ; le
véritable amour est clairvoyant : le jardinier qui
soigne ses roses sait exactement de quoi elles ont
besoin pour s’épanouir ! Pour ainsi dire, l’amour est
serein, lucide, libre. Et si chaque jour, nous en
instillons une petite dose dans nos relations, il aura
tôt fait de contraindre l’ego à abandonner quelques
privilèges acquis abusivement.
TOUS DIFFÉRENTS DANS LA
MÊME MERDE
Nonobstant, le concept de bonheur est difficile à
cerner en dépit des moyens pour y parvenir, encore
plus difficile à mettre en œuvre. Une partie de notre
dilemme réside dans notre aveuglement quant aux
fonctionnement de nos facultés mentales et
perceptives. Il nous faut donc reprendre le
raisonnement depuis son commencement : de nos
jours, comme il déjà été dit, il est admis par les
neurosciences, que nous sommes tous conditionnés ;
par la publicité et les différents médias, c’est une
évidence, mais aussi par notre époque, nos origines,
par nos cultures, notre famille, notre religion, nos
traditions, notre passé, nos attaches politiques, nos
émotions, nos désirs, nos peurs, nos loisirs, notre
milieu professionnel, etc. Notre cerveau, en tant que
regroupement de cellules nerveuse, se comporte
comme un récepteur de fréquence à plusieurs
couches. Lorsque ces récepteurs s’accordent sur une
forme d’onde de fréquences spécifiques. Une
réponse de « reconnaissance des formes » est
envoyée au cerveau qui interprète en fonction des
perceptions correspondant à cette fréquence. En
conséquence, « s’accorder » implique souvent
l’interception des formes de fréquence familières en
mettant de côté l’univers de fréquences étrangères
qui nous entourent constamment. La perception se
crée donc de façon dynamique et continue, le
cerveau balaie constamment des bandes de
fréquences. Dû à un assemblage initial en début de
vie, chacun de ses récepteurs est configuré pour
capter une certaine fréquence d’onde. Nous nous
accordons sans le savoir sur une forme de réalité
fondée sur ces assemblages d'informations, et sur
l’accord de plusieurs personnes à partir de laquelle
nous construisons constamment notre perception.
Au fil du temps, si le comportement de
reconnaissance des forme n’évolue pas, notre
développement perceptif risque de stagner. Et en
conséquence : On se coupe de toute véritable
relation tout en se retrouvant piégé dans une
certaine réalité, qui n'est qu'une séparations du réel.
C'est un problème sous-jacent aux autres, car il faut
s'accorder sur ce qui est vrai pour se sortir de nos
problèmes. Ainsi donc, le développement humain
exige que nous changions pas mal de fois de
paradigmes afin de faire évoluer nos
développements perceptifs. C’est le seul moyen de
basculer vers une évolution harmonieuse, qui sera
plus que nécessaire pour dépasser les obstacles que
nous pourrions rencontrer face au développement.
Nous vivons une période de changement où
l’humanité se transforme. Notre conscience, au vaste
potentiel de développement... Apprend à lâcher-prise
les vieilles structures limitatives, et à marquer des
ruptures pour une expansion rapide en toute
sincérité. La conscience est capable de comprendre
les phénomènes en profondeur, et ne pas
simplement accepter ce qui est dit, ou ce qui est
donné par le biais de canaux et d’institutions sociales
bien organisées... Se libérer requiert en général un
bon nombres de décisions complexes et
imprévisibles. Hélas, malgré l’enjeu, nous devons
apprendre à accepter que le psychisme est une
grande force spirituelle et concrète pour inciter le
changement. Sinon, les personnes qui ne ce sont pas
assez préparées aux conséquences du changement
subiront et provoqueront déséquilibre et confusion ;
cela provoquera encore plus d'effondrements. Si
vous ne me croyez pas, demandez aux civilisations
précédentes connues et peut-être même bien
inconnues ! Ou demander à Dame Nature ! Il est
nécessaire qu’une force d’énergie consciente soit
introduit au flot de la vie afin d’anticiper et d’activer
le prochain pic de l'évolutionnisme, mais aussi, parce
que notre avenir en dépend. Souvent évoqués par le
très célèbre psychologue Abraham Harold Maslow
comme l’actualisation de soi, qui est une vertu ! Cette
vertu doit servir de tremplin pour aider la civilisation
humaine à activer de nouveaux modes de
compréhensions et de connaissance de soi.
Évidemment, seuls ceux qui acceptent l’idée d’un ego
source de la plupart de leurs difficultés
psychologiques, notamment à cause des
conditionnements et de leurs conséquences, se
sentiront concernés. Certains réfutent cette emprise
ou pensent la subir seulement à la marge. Certes, ne
pas être libre chez soi s’avère en effet difficile à
accepter. Mais la liberté suprême réclame des
responsabilités et, par évidence, être maître de nos
responsabilités n'est pas une chose aisé pour l'égo.
Beaucoup se plaignent du système, mais peu sont
ceux qui arrivent radicalement à le composer et à
s'en soustraire. L'être humain choisi trop souvent la
facilité d’une prison d’or et d’illusion. Qu’à l’effort de
la recherche de la Vérité, de la liberté, de l’unité
universelle... Par la soif de désir, et la peur de ne pas
être, ce qui est de l’autre côté de cette prison dorée,
encore très peu d’entre nous peuvent même le
concevoir. Déjà qu’une bonne part d’entre nous
n’arrivent même pas concevoir qu’on puissent ne pas
être seuls dans l’Univers, tout en sachant qu’il existe
des milliards de milliards de galaxies comme la
nôtre, possédant plus de 100 milliard de planète et
200 à 400 milliard d’étoiles chacune. Ni même
concevoir un monde meilleurs ! Comme si ce qu’il
pouvait lui-même concevoir avait le moindre impact
sur ce qui existe réellement ou non. Cela n’a d’impact
que sur sa propre vie, mais jamais sur la réalité
unique de La vie. Nombre d'individus y sont
indifférents, d'autres préfèrent se fier à un dogme
rassurant, seuls quelques-uns assument la
responsabilité d'une connaissance affrontant
authentiquement la réalité. À l'avenant, l'histoire
montre que la volonté de savoir vraiment n'a pas
toujours été portée socialement. Elle peut être
interdite ou combattue politiquement. Dans
certaines cultures, il est interdit de connaître de
façon autonome, car les mythes religieux sont
déclarés vérités absolues. C'est le cas lorsque l'ordre
interdit au croyant d’interroger les mystères
inhérents à tout texte sacré, et transforme le texte
en dogme, alors que le vrai chercheur de la foi sait
qu’il ne peut trouver la réponse qu’en interrogeant
les textes, en faisant le chemin vers la vérité. Tout
compte fait, le système propage toute sorte de
tentations de « facilité » qui touche le public qui,
atteint d'aveuglement sélectif, préfère retenir les
images de bonheur conformes aux schémas
conventionnels, oubliant qu’il ne s’agit que d’images,
de façades. Bref, tous différents dans la même
merde, les hommes sont maintenus dans un prompt
système matriciel, s'articulant de lui-mème par de
hautes combinaisons, ayant pour effet de tranché
l'homme de la nature en le faisant tourner autour de
lui-même comme un aveugle qui suit le bord
intérieure d'un rond point. Bâtis par l'homme,
inconsciemment, parce qu'il est complexe d'inventer
quelque chose de jamais vue. Qu'avons-nous appris
du système ? Que la Restauration valait la peine de
se battre pour elle ? Ou alors, comment être
rancunier ? [...] Comme cela, ne serait-il pas difficile
d’envisager un avenir meilleur ? Que dis-je !? Il est
casse-cou d'inventer un monde ou la soif de pouvoir
et de domination n’existerait pas, où l’homme
respecterait tout ce qui l’entoure, où chaque être
humain aurait conscience des vibrations qui
l’entoure constamment. Un monde où aucun humain
n’aurait envie de s'autodétruire mais au contraire, de
prospérer et d’évoluer sereinement en harmonie...
Parce que les hommes ne sont plus qu'une masse
d’êtres indéterminés, coupé de la nature et mus par
des forces automatique, ils perdent leur véritable
humanité, leur intégrité ainsi que leur capacité à
aimer. L’homme naît « pur », or dans une société
conditionnée, il se retrouve attaqué de tous les
côtés, par tous ses sens. Par suite logique, n'aurait-il
pas soif de savoir, de désir, de domination ? Ne
serait-il pas tenté de péché, de se droguer, de
braquer, de se prostituer et de détruire ? Bref, la
population est segmentée depuis la nuit des temps
et cette absence de connexion avec le réel crée toute
sorte de déviations que nous pouvons constater dans
nos sociétés : Addictions, violences, drogues,
meurtres, guerre… Sans connexion, nous nous
mourons à petit feu. Sans réelle connexion, nous
nous mourons à petit feu. Parce que la connexion est
la seule véritable chose qui puisse nourrir l’humain.
Mais le pire dans cette histoire, c’est que, dans la
société d'aujourd'hui, la majorité des gens pensent
que, mettre les gens dans des cases ou des
compartiments... c’est normal ! Or, c'est en se
fondant dans un tel système que nous empêchons
tout progrès, parce que parbleu, c'est là, la meilleur
manière de stopper les êtres dont la conscience
s'éveille ; en les isolant... en les mettant dans des
cases, etc. Des expériences ont été faite sur des rats
de laboratoires et ont démontré que les rats ayant la
possibilité dans leur cage de se connecter avec
d’autres rats n’étaient pas tentés de consommer
l’eau remplie d’héroïne. Seuls ceux qui étaient isolés,
consommaient l’eau droguée, jusqu'à en mourir. Par
cette expérience, il très facile de comprendre
comment ce système byzantin fabrique la violence, la
perversion et l’addiction. En isolant toute personne
ayant commis des actes raisonnables, ou sinon, par
isolement ou manque d’amour. Imaginez un peu la
fatigue et la haine qui peut naître. Seul ceux qui
luttent pour maintenir leur Vérité et leur pureté,
pourrons en sortir indemne. D'évidence, c'est une
bataille abstraite et, au lieu de mettre la main sur
des moyens d'apporter l’amour et la connexion qui
fait déjà terriblement défaut au moment des points
de bascule (Parce qu’il y a toujours des points de
bascule, des point de doutes...), nous optons et
honorons les diktats, à la hâte et sans vergogne. En
conséquence, dès lors qu'un « point de bascule »
surgit, la conscience cherche à le refermer et
subsiste vulnérable, identiquement, à cet instant,
l'inconscience s'ouvre aux suggestions extérieures,
de ce fait, l'esprit devient manipulable ! On ne peut
séduire, corrompre et pervertir un l'être qui ne
présente pas initialement des failles, une conscience
constante. Or, les failles, nous en avons tous ! Elles
sont créées délibérément dès la naissance avec
toutes sorte de fréquences vibratoires qui nous
influencent, nous conditionnent et nous
programment. C'est fréquences coûtent en énergie,
de telles manières que si on se cramponne trop à
elles, l'esprit se « remplie » et de surpoids « l’Être »
s'affaiblit. Après coup, on peut littéralement
commencer sa programmation pour s'en servir. De
sorte que, on peut l’envoyer tuer ou se faire tuer «
pour défendre sa patrie ». On peut lui faire payer et
consommer des addictions destructives. On peut
l’envoyer se suicider…. Il est grave ! qu'on lui incite à
faire des conneries pareil tout en le faisant payer
volontairement de lui-même pour mourir
doucement, tout en continuant à s’enrichir quand il
sera malade et/ou mourant ! Car oui, certains ingrats
en profitent ! Voilà ce qui arrive quand on laisse
n’importe quel pensées, images… pénétrer la partie
la plus importante de notre être : notre inconscient.
Agir sur l’inconscient est la chose la plus puissante
que l’on puisse faire pour contrôler un humain !
Parce qu’ainsi il croira qu’il est libre et qu’il choisit ce
qu’il décide de faire sans se rendre compte qu’il est
enracinés dans les méandres de l'inconscience
collectif. Ont peut littéralement programmer un
humain à faire et à penser tout ce que nous désirons,
volontairement ou non, mettre dans sa conscience,
ou plutôt dans son inconscience. C’est ainsi que
depuis sa naissance, l’humain est programmé à
penser et à agir selon son époque, sont
environnement, sa culture, ses traditions, ses médias
ses films, ses publicités, ses informations, son
éducation, sa religion, ses clips vidéos… Une danse
sans fin, pour aboutir à son épuisement physique,
psychique et mental. Certes, il est possible de « vivre
heureux » dans cette « Matrice ». L'être inconscient
est même souvent « bienheureux » dans son
ignorance ! Se nourrissant de ses désirs matériels,
sensible et sexuels, et en vivant avec des valeurs plus
ou moins respectables, il pourra mener une vie que
l'on juge « normal » et sans trop de difficulté :
Enfant, Adolescence, monde du travail,
mariage/divorce, enfants, maison, retraite, mort.
C’est le modèle qui est imposé dès la naissance, il
peut rarement en être autrement. Mais, lorsque c'est
le cas, par exemple, pour celui qui, volontairement,
décide de sortir de l'ignorance et découvrir la vérité ;
la difficulté du parcours peut être double, voir triple.
Faut s'attendre, le cas échéant, à être exclu de la
société, par rupture, tantôt brutale. Ou sinon, à
s'exclure soi-même de la société, par solution de
continuité ; plus agréable que la rupture et exigé
comme nécessaire. Car la société est à présent,
presque incapable de se régénérer. Le ciel n'est plus
pure, il s'effondre. La Terre n'est plus stable, elle
s'écroule. Les vallées ne sont plus humide, elle
deviennent des déserts. Les espèces disparaissent à
un rythme alarmant. Aucun de nous ne peut se le
permettre. Or, il semblerait que ce n’est pas dans
l'intérêt de ceux qui se nourrissent de ce
conformisme ambiant. Ni dans l'intérêt de ceux qui
préfère contempler tout être vraisemblablement «
remarquable », parce que parbleu ! le confort semble
plus grand quand on laisse autrui penser et agir à
notre place, mais, il n'y a que le Diable qui laisse des
pourboires. Finalement, c'est l'existence humaine qui
est en jeu. Encore faut-il comprendre en quel sens et
de quelle manière, ce qui n'est pas toujours simple.
DEUXIÈME PARTIE
L'ENTENDEMENT ANÉANTI
TOUTES NOS ILLUSIONS SUR LA
SIMPLICITÉ DE L'UNIVERS.
LE MONDE TEL QUE
NOUS LE CONNAISSONS
Au cours des dernières 500 millions d'années, la vie
sur Terre a presque totalement disparu à cinq
reprises, à cause de changements climatiques : une
intense période glaciaire il y a environ 445 millions
d'années, glaçant la quasi totalité de l'océan. 70-85
millions d'années après est arrivée la deuxième
grande extinction, probablement du à l'épuisement
de l'oxygène dans les océans... Puis, il y a environ
252 millions d'années, la 3ème extinction massive
c'est déployée avec le réveil des volcans.
Approximativement 50 millions d'années plus tard, la
mystérieuse extinction du Trias, dont la cause de
l'extinction est toujours en débat, a éliminé nombre
de grandes espèces terrestres comme la plupart des
archosauriens ; ancêtres des dinosaures ! Et le
fameux astéroïde qui s’est écrasée dans le Golfe du
Mexique il y a 65 millions d’années, rayant de la carte
les dinosaures. Ces événements planétaires, sont
communément appelés les cinq extinctions massives.
Après cette série de drames, la coupe est pleine, dès
lors, l'ère cénozoïque s'est manifesté (il y a 65,5
millions d'années à aujourd'hui). Cet age des plantes
à fleurs, des insectes, des oiseaux et des
mammifères... s'est stabilisé en 7 époques. La
dernière, l'Holocène, s'étend sur les 10 000 dernières
années. Durant lesquelles la biodiversité riche et
prospère à été la clé d'une certaine stabilité douce et
sûre. Le monde entier, vivais au sons d'un rythme
harmonieux : les saisons. L'étendue des forêts, des
jungles, des troupeaux, des récifs coralliens et les
surfaces blanches des glaces polaires, ont été
cruciales au diapason. Son rythme des saisons était
si fiable qu'il préparait a la vue de notre espèce une
chance unique ! La terre était notre jardin d’Éden et
pendant longtemps, aux âges primitifs, les premiers
hommes, qui n'étaient pas très nombreux, passaient
le temps à suivre les vallées boisées et fumantes, à
traverser les plaines, ou à grimper au sommet des
monts. L'homme parcourait la terre en chassant et
en cueillant ce qu'il trouvait. Une fois rétabli par la
nourriture et le sommeil, il contemplait de nouveau
son voyage en osmose avec la nature. Simple comme
le bois brut que l'on vient de débiter. Innocent et nu
comme un ver. Ses airs naturelles résultent qu'elles
le laissait n’être qu’un passant dans la nature. Ainsi,
les hommes intégraient la mort comme une
perspective si naturelle qu'il ne convenait ni d'en
avoir peur ni de tenter de la transcender dans une
prise de conscience spirituelle. Par le passé, ont
devaient développer des capacités physiques pour
changer notre vie et pour assuré notre survie. Tout
résidait dans les instincts que l'on s'est attribués
grâce a un mouvement répétitif de génération en
génération, rythmé par l'héritage des ancêtres à
travers leur descendance. C'est ainsi que l'histoire de
la civilisation humaine à suivi ; tout a changé au
Moyen-Orient et en Extrême-Orient. Ce sont les
Sumériens qui débutent, avec la naissance de
l'écriture, vers 9500 av. J.-C. En 7000, la pratique est
répandue dans la vallée de l'Indus ; en 6000, en
Égypte, où a été bâti les merveilleuse pyramides de
Gizeh et le sphinx ; en 5000, en Chine... etc... Nous
nous sommes adaptés et avons appris à exploiter les
saisons pour inventé l'agriculture et produire des
cultures vivrières à perte de vue, car, chaque
génération ne pouvaient se développer et progresser
qu'en présence avec le monde vivant. Cette période
où émerge de par le monde le fil des civilisations qui
se déroule jusqu’à aujourd’hui, est qualifiée par les
historiens de haute Antiquité. Notre intelligence à
changer notre façon d'évoluer. Il suffisait d'avoir une
idée. Et cette idée pouvait se transmettre d'une
génération à l'autre. C'est ainsi que se développe le
langage, l'agriculture, la culture... et que
l'enterrement des morts se généralise. Cette
dernière a suggérée une meilleure compréhension
du concept de mort. La peur en général et la peur de
la mort en particulier a poussé la conscience de
l’homme à fuir ou transcender la mort. Peu à peu la
sédentarisation s’est installée, les villages, puis les
cités se protégeaient de l’extérieur par de hautes
fortifications de plus en plus sophistiquées ayant
pour principale cause de protéger l'homme de
l'extérieure, ce qui à eu pour effet l'idée de fuir la
mort. Les villageois convenaient que dans chaque
terrain, la récolte appartenait au village qui a semé la
culture ; premier arrivé premier servi. Or,
inconsciemment, l'homme a barricadé ses propres
murailles intérieures. Thanatos dans ce même temps
a commencé à se couper de la nature, parce que
dans ces fortifications qui sont de plus en plus
galantes, la peur s’installe, la peur de la mort en
particulier. Pardieu, se protéger de l'extérieur, c’est
l’idée de se couper de la vraie vie, celle qui côtoie la
mort au quotidien ! A force ces fortifications sont
tellement ancrées dans l’esprit, que les
comportement instinctifs qui en découlent suffissent
à pérenniser et amplifier nos peurs. Aujourd'hui,
quelques millénaires après ces débuts, imaginez le
nombre de conditionnements que l'on s'est attribués
par instinct à cause d'un mouvement répétitif et
inconscient, de génération en génération... Très larges
sont ses mailles, et si nous continuons sur cette
lancée, les dégâts qui ont marqué l'histoire de
l'humanité seront à nouveau éclipsée par les dégâts
de la prochaine génération. À Dieu ne plaise, il est
grave ! Ces dernières 65,5 millions d'années, la nature
c'est doucement ré-inventer pour que la vie prospère
à nouveau, et il ne fallut pas plus de 10 millénaire
pour que, nous humains, détruisons ce dure labeur. À
tel point qu'une sixième extinction de masse est
entrain de se produire à sens unique, avec pour
différence que, cette fois, nous sommes seuls
responsables de ce qui se produit ! Les hommes sont-
ils condamnés à devenir les victimes de leurs pensées
et de leurs gestes erronés et inadaptés, qui plus est,
la preuve d'une incompréhension ? N'importe, que
dis-je !? en vérité, la nature se reconstruira, avec ou
sans nous. Toujours est-il, si, en ce XXI siècle on
n'agit pas pour sauver la planète et nous sauver. Les
scientifiques prédisent qu'au cour du prochain siècle,
la stabilité et la sécurité de notre jardin d’Éden, seront
perdues. Alors que fait-on ? Des milliards de gens
n'auront nulle part ou vivre. Personne ne peut se le
permettre ! Nous devons comprendre l'enjeu ; la
solution nous l'avons depuis le début. Pour restaurer
l'équilibre nous devons ré-ensauvager le monde, lui
offrir la chose même que la nature nous à offert et
que nous lui avons enlevé : sa biodiversité. Que cela
nous profite, ainsi qu'aux générations futures... !
LES ANCIENS
SAVAIENT-ILS DÉJÀ TOUT ?
« Qui comprend le nouveau en réchauffant l'ancien
peut devenir un maître. » C'est par cette adage,
interprété à Confucius, que j'acclame de ne pas sous-
estimer le savoir des Anciens, que la physique
moderne se mêle aujourd'hui à admettre avec
difficultés. Dans certains ouvrages ésotériques se
cache l'existence d'un éminent savoir ancestral. Dan
Brown étaye ces propos, en citant quatre
phénomènes typiques de la physique que les anciens
auraient su appréhendé par entendement : comme la
polarité, l'intrication quantique, le principe
d'incertitude d'Heisenberg et même la théorie des
cordes... Autant de concepts que les scientifiques
modernes peinent encore à interpréter ou à
maîtriser parfaitement. Le savoir de nos ancêtres est
fondés en grande partie sur des choses spirituelles
destinées à maintenir l'ordre cosmique. Loin d'être
homogène, ce savoir regorge de mythes, de héros,
de traditions, d'anecdotes, de métaphores, et
contient surtout les débuts de la spéculation
philosophique... Pour n'en citer que quelques-uns : le
Dao de jing, livre de la voie et de la vertu,
confectionner par le fondateur du Taoïsme Lao-Tseu,
il y a environ 2600 ans ; le Dharmakaya, ensemble
des doctrines enseignées par Bouddha ; l'Iliade et
l'Odyssée, le monde d'Homère ; ou encore
Mahābhārata, considéré comme le plus grand poème
de l'histoire et comme témoin « littéraire » d'une
grande transformation de la société indienne... Leur
licence artistique et parfois ésotérique, diront
certains, ne mérite guère réflexion ! Nous pourrions
aussi bien omettre d’étudier la Nature sous prétexte
qu’elle est vieille. On a l’air parfois de dire que l’étude
des classiques devrait à la fin céder la place à des
études plus modernes et plus pratiques ; mais
l'ésotérisme est souvent confondu à tord avec
l'exotérisme ; le paranormal, la magie et l'occultisme,
bien que l'usage commun rassemble souvent ces
divers domaines sous la seule dénomination
d'ésotérisme. L'ésotérisme est, étymologiquement, la
doctrine des choses intérieures, donc secrètes et
spirituelles, d'autre part réservée à un nombre
restreint d'initiés. Car, illustrés par idées, des actes,
des œuvres, des images, des paraboles, des
métaphores et des symboles... L'ésotérisme se
caractérise avant tout par une connaissance
initiatique qui évolue en fonction du niveau de
conscience de l'initié. Ainsi, contrairement à
l'exotérisme qui peut être divulguée aux non-initiés. Il
nous faut rechercher laborieusement la signification
de chaque mot, de chaque ligne, en imaginant un sens
plus large que l’usage courant ne le permet avec ce
que nous avons et de sagesse et de valeur et de
générosité. Dans ces conditions, l’homme d’étude ou
l'initié peut accéder aux sens cachés, sans danger
pour lui de dissipation ou de volupté, car son esprit
est suffisamment vif pour ne pas se faire influencer.
Ainsi, l'alchimie n'aurait pas pour but celui de changer
le plomb en or mais celui d'afficher une recherche
symbolique, indirecte, de la richesse spirituelle, à
travers les métaux. Pour le compte : le plomb et l'or
sont respectivement les symboles de l'homme brut et
de l'homme brillant. Ces symboles liés à la sphère
matérielle et de manière vile à l'argent du monde
jadis, étaient un moyen pour les alchimistes de juger
les personnes qui venaient les voir uniquement pour
faire de l'or, du profit. Ce sens permettait aux Maîtres
alchimistes de sélectionner leurs disciples selon leur
force de caractère. Une personne attirée par le profit
de l'or ne pouvait prétendre au savoir spirituel, tandis
que l'homme d'études, à qui l'image symbolique
parlait - l'or est rare et inutile, étincelant et doux dans
son éclat : il se donne toujours. Ce n’est que comme
symbole de la plus haute vertu que l’or atteignit la
plus haute valeur. Luisant comme de l’or est le regard
de celui qui donne. - pouvait entrer dans
l'enseignement initiatique du maître. La lecture, et le
niveau de compréhension des symboles déterminent
ainsi la maturité spirituelle d'une personne, et, par
suite, sa capacité à comprendre les textes artistiques
et ou, ésotériques. Par dessus le marché, on retrouve
souvent dans ces reliques, que nous appelons les
Classiques, et les écritures encore plus anciennes et
plus que classiques, mais encore moins connues, des
nations, une approche intertextuelle témoignant des
manières de penser ou d’agir transmises de
génération en génération, en des temps reculés... Et
même si, leurs textes, ne sont plus aussi purs à
l'avenant, parce qu'ils sont traduits et livrés tels quels
sans garantie de leur intégrité parfaite par rapport à
l'original ; l'homme d’études entreprenant étudiera
toujours les classiques, en quelque langue qu’ils
soient écrits, et quelque anciens qu’ils puissent être.
Qu’est-ce en effet que les classiques sinon les plus
nobles pensées enregistrées de l’homme ? L'homme
revit alors une histoire qui le renvoie aux origines du
monde, que cela lui apporte une connaissance fort
parfaite de l'histoire de la race humaine. Certains
parlent de les oublier, qui jamais ne les connurent. Il
sera bien assez tôt de les oublier lorsque nous aurons
le savoir et le génie qui nous permettront d’y prendre
garde et de les apprécier. Par leur raisonnement
intuitif, certains érudits seraient, comme d'autres
depuis, parvenus à imaginer des notions de physique
et de métaphysique extrêmement complexes et
ardues. Or, ce n'est pas un savoir au sens où on «
l'entend aujourd'hui, car on ne peut le vérifier comme
le fait la physique moderne par l'expérience »,
explique Vincent Vuillemin, physicien au Cern et
moine zen. En revanche, leur démarche n'est pourtant
pas sans lien avec celle de d'aujourd'hui. Le temps, en
vérité, sera riche, où les vaticans seront remplis de
Védas et Zend-Avestas et Bibles, d’Eschyle et Dantes
et Shakespeares, et où tous les siècles à venir auront
successivement déposé leurs trophées sur le forum
de l’univers. Grâce à quelle pile nous pouvons espérer
enfin escalader le ciel. Or, les meilleurs livres ne sont
pas lus même de ceux que l’on appelle les « bons
lecteurs ». Les œuvres des grands poètes n’ont jamais
encore été lues par l’humanité, car seuls peuvent les
lire les grands poètes. Elles ont été lues seulement
comme le vulgaire lit les étoiles, tout au plus dans le
sens astrologique, non pas astronomique. La plupart
des hommes ont appris à lire pour obéir à une
misérable commodité, comme ils ont appris à chiffrer
en vue de tenir des comptes et ne pas être trompés
en affaires ; mais pour ce qui est de la lecture en tant
que noble exercice intellectuel ils ne savent guère
sinon rien. Et le livre moderne, aussi fécond qu’à bas
prix, malgré toutes ses traductions, n’a pas fait grand-
chose pour nous rapprocher des grands écrivains de
l’antiquité.
Lire bien – c’est-à-dire lire des livres sincères dans un
sincère esprit – constitue un noble exercice, et qui
mettra le lecteur à l’épreuve mieux que nuls des
exercices en honneur de nos jours. Il réclame un
entraînement pareil à celui que subissaient les
athlètes, l’application soutenue presque de la vie
entière à cet objet. Les livres doivent être lus avec
autant de réflexion et de réserve qu’ils furent écrits.
Il ne suffit pas même de savoir parler la langue du
pays dans laquelle ils sont écrits, car il y a un
intervalle considérable entre la langue parlée et la
langue écrite, la langue entendue et la langue lue.
L’une est en général transitoire – un son, une langue,
un simple dialecte, quelque chose de bestial, et nous
l’apprenons de nos mères inconsciemment, comme
les bêtes. L’autre en est la maturité et l’expérience ; si
l’une est notre langue maternelle, l’autre est notre
langue paternelle, une façon de s’exprimer
circonspecte et choisie, trop significative pour être
perçue par l’oreille, et qu’il nous faut naître de
nouveau pour parler.
IL FAUT, EN S'ENGAGEANT,
PENSER À L'AVENIR
Il m’est envisageable de penser que le psychisme
humain soit peut être bien une excitation particulière
d’un champ de nature quantique, bien jacent et
universelle ! Plus petit que l'infiniment petit et plus
grand que l'infiniment grand. Nombre de
scientifiques comme le mathématicien, physicien et
astronome anglais Sir James Jeans. Estiment que
l’Univers ressemble d’avantage à une gigantesque
pensée qu’à une gigantesque machine ! Et des
récentes découvertes scientifiques, ont ouvert tant
de nouvelles perspectives sur nous-mêmes aussi
bien que sur la nature du fameux Cosmos où nous
habitons tous. À la face du monde, ces théories qui
émanent à tout-va, de rivière en rivière, permettrait
d'envisager une nouvelle vision du monde, n'est ce
pas ? N'est-ce pas là aussi, la cause première de
toutes recherches ? La physique est théorique mais
plaisir est réel.
Bref, pour leur part, certains grands penseurs, et
non des moindres, pensent que la conscience,
pourrait en vérité être qu’une expression de la
conscience de l’Univers. De la sorte, ces scientifiques
et philosophes retrouvent la notion de l’Univers
vivant de Jamblique et des néoplatoniciens.
Pendant de nombreux siècles, notre culture
occidentale à été conditionnée par le point de vue
matérialiste ! Qui considérait l’Univers comme une
gigantesque machine composée d’éléments
inanimés, soumis par un certain Dieu ou à des lois
aveugles et immuables... Mais à présent, rien n’est
plus proche de la description des champs quantiques
par les physiciens modernes que la pensée mystique
du Taoïsme, du bouddhisme tibétain ou de tout
autre philosophie visant à une union entre l'homme
et la nature ! Incroyable rebondissement pour la
Science. Lama Govinda, un propagateur du
bouddhisme tibétain, mais aussi peintre et poète !
Explique que : « Le monde extérieur et le monde
intérieur ne sont que deux faces d’un même ouvrage
où les fils, de toutes les forces et de tous les
événements, de toutes les formes de conscience et
de tous les objets, sont tissés en un réseau
indivisible de relations indéfinies qui se
conditionnent mutuellement... ». Ce discours
ressemble à celui des physiciens quantique dont la
théorie révèle l’unicité fondamentale de l’univers.
(Toute chose étant connectée avec les autres et
déterminée par les propriétés de toutes les autres.)
Démontrant l’impossibilité de découper le monde en
unités plus petites, douées d’une existence
indépendante. - Dans la publication de l’astronome
Marcel Minnaert : « L’unité de l’Univers », Marcel
nous éclaire l'unicité en nous détaillant que les
régularités, découverte dans une science ; fruit de
nos découvertes, se prolongent dans la science
voisine et c’est ainsi que se dessine une grande unité
dans la science, qui correspond à une grande unité
dans l’Univers.
On rejoint la théorie d’un ancien élève de Fermi
aujourd’hui devenue professeur de physique à
Berkeley - Geoffrey Chew, qui implique que
l’existence de la conscience, de même que tous les
autres aspects de la nature, est nécessaire à l’auto
cohérence du Tout. A ce sujet, lors d’une conférence
publique à Boston en 1969, il ne cacha pas sa
contrariété quand il a découvert que ses recherches
« étaient en quelques sorte fondées sur des idées
bouddhiques ». Mais depuis, il a avoué que
l’embarras qu’il a ressenti à cette époque a peu à
peu : « été remplacé par une sensation
d’émerveillement, combinée avec une sensation de
gratitude parce que je suis vivant pour assister à une
telle période de développement » ; dit-il. Il n’y a pas
que les philosophes orientaux qui ont mis l’accent
sur l’unicité, non. Déjà, vers 640 avant J-C, Thalès, un
homme très populaire et considéré comme le
premier mathématicien de l’histoire ! Affirmait qu’il
n’existait pas de corps proprement dit, mais
seulement des champs électromagnétiques entre les
assemblages momentanés de corpuscules uni par
l’énergie cohérente. Cent ans plus tard, Héraclite
d’Ephèse expliquait que la matière vivante participait
à la vie psychique et physique d’un grand Tout.
Nombre de grand penseurs grecs partageait ses
théories. Reprises à la Renaissances par Paracelse,
Pic de la Mirandole, Jacob Boehme et bien d’autres
philosophes reconnus d’Occident… Au XIX siècles
aussi on partageait encore cette idée. Fritjof Capra,
qui fut professeur de physique des particules
élémentaires à l’université de Berkeley. À
longuement réfléchi aux similitudes entre les lois de
la physique moderne et la mystique orientale. Éclaire
que : « Les particules subatomiques qui apparaissent
tantôt comme des particules, tantôt comme des
ondes, selon la façon dont on les observe, ne sont
pas des « choses » , mais des interconnexions entre
des choses qui sont, à leur tour, des interconnexions
entre d’autres choses, et ainsi de suite ! ». Capra, à
consacré son travail à une nouvelle conception de la
réalité et aux implications générales de cette
transformation culturelle et pense que notre avenir,
notre survie même, passent par une nouvelle
sagesse : « celle d’individus susceptibles de travailler
à l’élargissement de leur conscience. ». Quand à
David Bohm qui est pour beaucoup de penseur,
proche d’Einstein. Et qui fut, également nommé d’un
titre prestigieux : « Fellow » de la Royal Society
anglaise. Il y a selon lui un état de changement
constant sur le processus de plénitude de la
mécanique quantique, et de la relativité : Le
Holomouvement (L’ordre implicite) dit-il. David Bohm
a postulé que trois analogies précises suffisaient
pour expliquer sa théorie, faisant remarquer aussitôt
que leur correspondance avec l'ordre implicite
restait limitée :

1 - L'hologramme, pour expliquer explique qu'en


sommes, toute théorie fondamentale sur laquelle
tient tout ce qui appartient à la physique ne pourrait
trouver de base permanente, sinon tous les
phénomènes de la physique pourrait être
définitivement réduit. Ainsi toute théorie
fondamentale est sans signification car on ne peut
jamais complètement réduire les phénomènes, tout
point de l'image reflétant toute la réalité.
2 - La goutte insoluble d'encre diluée dans la
glycérine peut s'étirer jusqu'à disparaître, pour
prouver que la non-séparabilité ou la notion d'ordre
implicite est continue.

- Le poisson d'aquarium filmé sous deux angles


différents, pour démontrer que les particules sont
les projections d'une réalité multidimensionnelle.

À partir de ces trois analogies mécanistes, Bohm


démontre que dans le cadre d'une description totale
de la réalité, « nous devons dit-il, manifester
conceptuellement certains ordres de mouvements
plus vastes », car, la perception immédiate d'un
phénomène n'est qu'une approximation. Et tous les
objets, sont multidimensionnel.
Bohm s’est longuement entretenu avec le Dalaï
Lama ; des heures durant, ils ont constaté que son
concept holographique était en parfait accord avec le
concept global des chamans qui reconnaissent
l’interconnexion de toute choses. Il a comparé sa
théorie au bouddhisme tibétain, pour lequel le vide
est le point de départ de toutes choses : Le vide
désigne l’absence de matière, là où tu ne trouve rien,
mais l'absence de matière est impossible à trouver
dans l’Univers, on parle alors de « vide quantique ».
Dans différents postulats, taoïste, quantique ou
bouddhiste..., le vide est indivisible, subtil,
immensurable… Et dont le plein correspond à notre
réalité visible, mais qu’il ne peut, non plus, être
décrit par des mots car il forme un tout dans lequel
la matière et la non-matière sont indissolubles (100%
lier). Tout s’inter-pénètre, chaque partie est le tout.
Ce qui semble aléatoire à notre niveau de perception
est une réalité ordonnée à un niveau perception
supérieur. Cet ordre implicite permet également à
David Bohm d’expliquer que le « hasard », est la
nécessité de la création, un ordre caché qu'il appelle
« holonomie ». Le hasard ? Dit-il, comme le
mouvement brownien (description mathématique
d’un mouvement aléatoire voyageant à travers la
mer énergétique) cache un ordre de degrés illimité
qu’il est bien dommage que la mécanique classique
considère comme non approprié par les conditions
initiales. Bohm considère que ses théories tendent
vers la même ambiguïté que les théories quantique !
C'est pourquoi, tout ce verbalisme ne rapproche pas
complètement Bohm des procédés scientifiques.
Mais, derrière chaque réponse se cachent de
multiples questions. Créant une sorte de régression
infinie. Comme la démontré le mathématicien Kurt
Gödel, il existera toujours une limite à notre
connaissance d'un système car nous faisons nous-
mêmes partie de ce système. Pour aller au-delà, il
nous faudrait en sortir...
Pour à nouveau mettre en relief l'unicité, voici un
autre modèle, que même les amateurs peuvent
concevoir : la géométrie fractale. Les concepts de
fractal ont d’abord été pensé pendant le XVll ème
siècle, il a fallu qu’on attende l’avènement de
l’informatique moderne pour que la géométrie
fractale puisse vraiment s’exprimer. Il s’agit d’un
objet en mathématique, dont la structure est
invariante par le changement d’échelle. C’est grâce à
une simple commande mathématique avec l’aide des
ordinateurs que la géométrie fractale peut
apparaître. Lorsque cette commande est exécutée
plusieurs millions de fois plus, ont finit par générer
des expressions de l’infini.

« Une fractale », est une forme géométrique


approximative ou réduite en fragments qui peut être
divisé en plusieurs parts, dont chacune est (au moins
approximativement) une copie de taille réduite de
l’ensemble. Prenons l’image comme exemple qui est
un modèle de géométrie fractale, à l'aide d'une
simple commande informatique nous pouvons
zoomer dessus en avant ou en arrière un nombre
infinie de fois. En retrouvant à chaque fois la même
base qui se répète de manière auto similaire à celle
avec laquelle nous avons commencé. Si l'on reprend
l'analogie du poisson d'aquarium pris sous différents
angles, à partir d'une vue lointaine ou trop proche,
entre ses différentes images se trouve des rapports
réciproque. Tout ce que vous pouvez éventuellement
indiquer comme existant serait donc liée par une
certaine variation de la géométrie fractale. Ainsi
Ainsi nous pouvons faire des liens en spiraux cachés
dans la créations à toutes échelles spatiales. Voici
quelques échantillons en images ci-dessous pour que
vous obteniez une meilleure connaissances sur les
différentes façon dont les fractales peuvent
s’expriment dans la Création.

Un autre exemple de fractale se produit dans la


nature ; dans la façon dont les êtres humains
vaquent à se reproduire. Vous étiez un jour un petit,
autocopie semblable de l'ensemble quand vous étiez
à l'intérieur du ventre de votre mère. Qui elle aussi
était une fois un petit, autocopie semblable de sa
mère, et ainsi de suite, à travers les générations de
votre lignée. Vous êtes alors littéralement, une
représentation de fractale ! Évidemment cette
signature énergétique fractale qui manifeste tout
l’Univers autour de nous, c'est aussi le reflet de ce
qu'il y a en nous. Semblable à du zoom fractal ; toute
l'information correspond à un modèle fractal
orientée vers le développement de l'esprit. Nous
nous orientons vers toujours plus de complexité
lorsque notre conscience s'élargit. Car une part de
nous-même se perd en s'éloignant, en étant guidé
vers ces compréhension spontanées de l'Univers...
Cela suggère fortement, qu'il y a beaucoup d'étapes
progressives de réalisation, pour le développement
de la conscience à sa pleine conscience. Cette «
énergie fractale », si vous pouviez littéralement la
voir, elle ressemblerait à quelque chose de
semblable à la structure de base d’une galaxie en
spirale. Imaginez vous être Le temps. Au début de la
création à la périphérie externe du Monde. Puis
imaginez que le temps passe et que vous allez en
spirale à l’intérieur et autour vers le centre de cet
espace-temps (de vous-même). Vous expérimentez
ainsi avec les distances, l’écoulement du temps
jusqu’au moment où le silence intérieur peut faire
entrer la conscience à la source de l’espace-temps.
Qui est à d’autres échelles, créée depuis le sans
forme dans notre Esprit. Comme l'analogie de la
tache d'encre, aussi loin que l'esprit cherchera dans
le macro comme dans le micro, l'esprit trouvera des
particules ou des étoiles : la conscience s'étend de
manière continuelle, et à chaque niveau nous
entrons en l’Univers macrocosme qui fait une mise
au point sur lui même dans une forme humaine,
dans le microcosme. À chaque niveau ou nous
observons et sentons. La Création s’exprime avec de
plus en plus de complexité. Et nous avons un stade
où cette « énergie fractale » qui régit le
développement des états de conscience supérieurs
s’en va complètement vers l’infini, et la tache d'encre
disparait ! Puisque les véritables fractales sont une
expression de l’infini.
Si la conscience arrive à concevoir cette signature
énergétique fractale, nous allons à travers l'horizon
d'un monde où une quantité infinie de couches sont «
empilées » les unes dans les autres. Toutefois, si au
niveau quantique, des états superposés sont
possibles, à notre niveau macroscopique, un seul de
ces multiples états ne peut exister. Ce qui explique
pourquoi, quand nous faisons une observation à
notre niveau, les niveaux superposés doivent «
s'effondrer » en une seule et unique fonctionnalité.
De la sorte, l’esprit humain ; le psychisme, est « le
reflet » d’une dimension réel mais qui n’est pas pour
autant contenue dans les quantité physique !
Pour sa part, le physicien Jean Charron, qui était
également philosophe, à expliquer son idée, que
notre Esprit, serait contenue à « l’intérieur » de
certaines particules : des électrons pensants. Qui
ressemblent à de minuscules trous noirs. Comme eux,
ils enferment un espace et un temps différents mais
complémentaires de ceux auxquels nous sommes
habitués. Cet espace-temps posséderait de la sorte
des qualités « spirituelles ». Jean Charon démontre
que les développement récents de la physique et
notamment de l'astrophysique, suggèrent que notre
Univers était biface, qu'il avait comme un « dedans »
et un « dehors », et que c’est deux faces ont entre
elles un même rapport que celui correspondant à la
traditionnelle distinction entre le connaissant et le
connu. Cela dit, le connaissant et le connu sont deux
« choses » liées, qu’on peut alors considérer comme
biface. Et entre les deux s'interposent des espaces
temps différents mais complémentaires. Les travaux
de Jean Charon exprime plus des pseudo-sciences que
des sciences exactes. Mais, pour décrire
correctement les phénomènes du monde, il est
dorénavant nécessaire de faire intervenir
conjointement la matière et l'esprit, unifiés dans un
espace-temps complexe. Parce que absolument tout
est énergie et toute énergie est une extension d’une
source d’énergie dans laquelle, un est tout, tout est
un. Ce concept équivalent à l’effet papillon découvert
par le scientifique Edward Lorenz, invite à la
prudence, à la raison, à la sagesse et aux respects de
toutes formes de vie. L’effet papillon est le concept
selon lequel les petites causes peuvent déclencher
d’énormes conséquence ! Comme exemple, une
maxime de l’Almanach du Bonhomme Richard, de
Benjamin Franklin :

( « À cause du clou, le fer fut perdu.


À cause du fer, le cheval fut perdu.
À cause du cheval, le cavalier fut perdu.
À cause du cavalier, le message fut perdu.
À cause du message, la bataille fut perdue.
À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
À cause de la guerre, la liberté fut perdue.
Tout cela pour un simple clou. » )

Dites-moi, êtes-vous de ceux qui pensent que les


choses arrivent par hasard ou qu’elles sont écrites
quelque part par un dieu assis sur un trône dans le
ciel ? Détrompez-vous ! Tout compte fait, tout est
connecté ; nos croyances et nos pensées deviennent
nos actions. Tandis que tout ce que nous croyons,
disons et faisons... affecte notre entourage.
Tout comme la lois d’un pays, les lois
mathématiques, les lois de la physique, l’Univers est
régit par des lois immuables qui déterminent notre
vie. Chacune d’entre elles sont connectée aux autres,
et comme nul n’est censé ignorer la Loi, ni
l’enfreindre sous peine d’une sanction, il en revient
de même des Lois de l’Univers. À l'inverse, celui qui
maitrise ses lois, maîtrise la vie au niveau physique,
car, rien de rien sur Terre ne peut arriver si cela ne
respecte ses lois ! Prenons et reprenons brièvement
le plus important : la loi de l’unité divine invite à la
prudence et à la sagesse parce que nous vivons dans
un Monde où tout est connecté. Équivalent à l’effet
papillon du scientifique Edward Lorenz, le concept
selon lequel les petites causes peuvent avoir de
grands effets. Je cite aussi la loi de vibration, qui
stipule que rien n’est statique et que toute chose
dans l’univers bougent, vibrent et voyagent
concentriquement à travers les dimensions et les
matrices. Grâce aux puissances technologique
moderne, la recherche avance énormément, nous
avons désormais des preuves et on sait déjà
catégoriser une grande plage d'ondes différentes.
Ainsi on peut mesurer la fréquence de leur énergie.
Que ce soit un arbre, un son, une pensée, un
sentiments ou un neurone qui communique en
envoyant un signal électrique ou chimique, tout
possède sa propre fréquence et émet des ondes que
l’on peut mesurer en hertz (Hz) ou par intuition, dont
on peut faire l'estimation. Tout ce que l’on mange,
touche, pense, écoute et regardons... à une
vibration. Si leurs vibrations sont supérieures à nous,
alors nous nous sentons bien voir nous évoluons
(santé physique/psychique). Si à l’inverse ces
vibrations sont inférieures à nous, nous nous
sentons moins bien voir nous stagnons, jusqu’à
pouvoir nous détruire voir nous causer la mort
(dépressions, déclenchement de maladies…). Voilà
pourquoi il est souvent dit qu'il est important de
projeter des pensées positives ; nos pensées
émettent leurs propres vibrations qui se répercutent
sur nous-même et sur notre entourage. Au surplus,
la loi des correspondances joue un rôle important
dans la transmission des ondes, en stipulant que,
toutes les lois qui régissent le monde de la physique
(énergie, lumière, masse, vibration et mouvement)
ont un principe correspondant dans les champs
psychiques. Pour faire simple, le monde physique et
ses lois sont des manifestations de ce qu'il y a en
nous. Ce qui se passe à l’extérieur à d'abord existé à
l’intérieur. Raison pour laquelle celui qui maîtrise son
mens (esprit), arrive à créer ses expériences
physique intentionnellement. Pour illustrer un cas,
l'esprit est comme l’eau. Une eau calme est comme
un miroir ; agitée, l’image se trouble, et cette
agitation maussade se propagera autour de nous
comme si le karma nous suivait de près. Donc, à
l'inverse, si tu est lucide, serein et heureux, tu
contamine ton entourage de cette positivité. Faute
de quoi, la loi de la polarité déclare que tout à un
contraire. Il ne peut y avoir de chaud sans le froid
comme il ne peut y avoir des hauts sans des bas. De
même qu'il ne peut y avoir de bonheur sans malheur
! Or, un état qui à un contraire n'entraine pas les
contraires. La polarité ne tient donc pas forcément, à
ce qui concerne l'esprit. En effet, celui qui maitrise
sont esprit est libre de pouvoir stimuler les
vibrations de manière à attirer l’énergie qu'il
souhaite commandé (vous verrez comment procéder
lors du dernier chapitre). Soyez donc activement
patient. Par ailleurs, voilà une autre loi, de gestation
: connue comme la loi du Timing Divin, qui donne à
tout, une période de gestation ou son temps avant
de se réaliser ! Il faut une période de gestation avant
qu’un enfant vienne au monde ou qu’une graine
deviennent un arbre, ou encore qu’un nouveau
projet naît... Et ainsi, rien ne se produit par hasard,
car, la loi de cause à effet, pose que toute action est
accompagnée d’une réaction / d'une conséquence.
C’est le fameux « Karma », dont le concept est déjà
populaire mais les connaissances du terme son
ambiguës. Et que se passe-t-il quand le karma, se
tourne vers toi et te croque ? À tout prendre, le
Karma est un terme que nous avons inventé, afin
nous rappeler que chacune de nos actions ont un
impact sur nous-même aussi bien que sur notre
environnement. Et parce que nous sommes tous liés,
le Karma n'est pas seulement individuel, mais
également collectif. Nous récoltons ce que l’on sème,
gardons donc en mémoire, que l'avenir sera plus
doux si nous employons bien le temps présent. Ces
règles qui régissent notre monde, et l’occulte (du
latin occultus : « caché ») représente une grande
place constante pour notre survie individuelle et
collectif. Qui dit occulte dit « invisible », car notre vie
physique n’est que la face visible de l'iceberg,
l’invisible est cependant ce qui compose la plus
grande partie de l’existence, de notre Univers, et
peut être même de tous les Univers, si l'on en croit la
théorie du Multivers. Pourtant, depuis le début de
l’espèce humaine, la majorité meurent sans n’avoir
même jamais découvert cela... Pensant juste qu’ils
étaient ce nom, ce statut, ce partisan d’une religion,
cette éducation, cet âge, cette race… perdus dans
l’illusion de la « matrice », A.K.A la face visible de
l'iceberg. Oubliant qui ils étaient réellement, ils ne se
sont malheureusement jamais éveillés à l’invisible, à
l’immensité et la complétude qui se cache derrière le
voile qui n’ont jamais réussi ou surtout cherché à
lever ! Il faut bien le dire mais tout est fait pour que
l’humain ne découvre jamais cet autre côté du voile.
Or, nous avons tous un besoin de comprendre les
choses en profondeur. Pour se faire, il est important
d’aller acquérir plus d’altitude spirituelle en
s'engageant dans une pratique plus poussée de
l'esprit critique, tout en prenant garde à ne pas
devenir une forme grotesque du sceptique
prodiguant ses critiques en tout lieu. Alors, ne jouez
pas aux héros justicier de la pensée critique. Ce
comportement agressif ne résulte en rien de la
méthode que je souhaite vous partager dans ce livre.
L'éveil est une poursuite de soi-même. Il est inutile
et futile de se comparer aux étiquettes ou aux
autres. Ainsi, en ne jugeant pas, vous ne délimitez
pas le monde et, en parallèle, vous grimperez vers
toujours plus d'altitude qui vous permettra de
visualiser le monde sur un plus grand plan. La
lucidité nécessite de gros efforts de dépassement de
soi, et, c'est d'abord un redoublement contre soi-
même. Elle s'inscrit dans ce qui semblerai,
individuellement, la quête la plus ambitieuse de la
philosophie : « Connais-toi toi-même. »
AU-DELÀ DU CORPS/MENTAL
La question LA plus négligée est visiblement : « Qui
suis-JE ? ». Outre les explications sur l'origine de nos
difficultés liées à l'égo, que j'ai déjà développé
précédemment. L'hypothèse de base est : « Je suis
quelqu'un. ». Au lieu d'accepter ça comme vérité,
nous pouvons et décidons d'aller chercher toujours
plus profondément en nous, et dire qu'on est
quelqu'un « qui » est important, qui est plus gentil,
ou quelqu'un qui est pauvre, quelqu'un qui à le cœur
dur, quelqu'un qui est intelligent, quelqu'un qui est
sage... Oui, mais qui ? Cette hypothèse de base
répond systématiquement et aveuglement au « qui ».
La pratique de conscience systématique : qui = je.
S'appelle communément : « L'investigation du soi ».
Mais arrive un moment, où l'Esprit se sent détacher
de ce qu'il était entrain de chercher, découvrant à
nous le « JE » ! Alors, qui sommes nous vraiment ?
Tant que la véritable réponse à cette question, au
delà des réponses conventionnelles n’aura pas reçu
sa véritable réponse, vous aurez toujours soif de
savoir. Parce que, quel que soit la façon dont vous et
les autres vous définissent, de manière intentionnée
ou non, aucunes de ces définitions ne seraient
apporter de certitude permanente !!! Afin d'aller au-
delà des réponses conventionnelles et
impermanentes. Il grand temps d'enquêter sur cette
pensée « JE » et de regarder si elle a une quelconque
valeur non ? C’est une question que l’homme se pose
assez quotidiennement durant sa vie. Douteuse mais
importante, parce que chaque activité individuelle
comme collectif est motivée à la base par une quête
de définitions de soi. Donc, qui sommes-nous ? La
vérité de qui vous êtes réellement ne peut être
pensée, toutes les pensées que vous aviez eu sur
vous-même, qu’elle soit sous-estimer ou surestimer.
Ce n’est pas ce que vous êtes ! C’est simplement une
pensée ; une idée, une création. Derrière tout cela,
se trouve la vérité de votre être, qui ne vous est pas
si étranger ! Eh oui ! Nous sommes libres ! Vous
également. Hélas ! Votre attachement à des pensées
de qui vous êtes, vous empêchent de réaliser cette
liberté. Mais ces pensées ne peuvent pas vous
empêcher d'être la vérité de votre être puisque vous
l'êtes déjà ! La vérité de notre être est libre de toutes
les étiquettes que nous pouvons utiliser pour
s'identifier. Le parent, l'enfant, le riche, l'idiot, le
victorieux, le président, le héros, le sage, le paysans,
le roi... Ces étiquettes apparaissent et disparaissent.
Peu importe la façon dont vous vous identifiez,
toutes ces définitions vont et viennent. Elles
naissent, puis meurent. Alors ? Êtes-vous l’objet, ou,
êtes vous la conscience de cet objet ? L’objet
apparaît et disparaît. La prise de conscience
qu'aucunes réponses, étiquettes n'ont jamais été
satisfaisante pour répondre à cette question est
critique : c'est ce que l'on appelle : « L'instant du
mûrissement spirituel ». Nous sommes arrivés à un
niveau de conscience supérieure. Où il faut voir plus
loin que toutes les étiquettes, plus loin que loin que
ses identifications erronées pour enfin découvrir
entièrement que vous êtes la « conscience » elle-
même et non pas ces identifications
conventionnelles. Il n'y a là aucun objet, aucune
entité ! Il n'y a qu'une reconnaissance indéfinissable
et sans limites de notre être comme étant uni au
tout. On est libre, entier, sage, illimité... Il n'y a ni
fond, ni frontière à notre être. « Je suis la conscience
de tout ce qui est, et la conscience de tout ce qui est,
est la conscience. ». En allant à une telle profondeur
dans notre intériorité, on se retrouves soudainement
en train de disparaître dans la conscience océanique.
Même l’idée du « Je suis » disparaît. Il n’y a pas de soi
en tant que tel. Tu n’es plus, seule l’existence est. À
cet instant, sentez maintenant le soulagement de
lâcher ce fardeau de devoir vous définir, vous
justifier, d'appartenir...! La plus profonde et
puissante condition identifier au niveau de l’humain
est celle au corps/mental : « Je suis Miguel, je suis
Francis. ». Cette première identification en apporte
une multitude d’autres comme les conditions liés aux
émotions, aux pensées et nous séparent de l’Unité
de la conscience Une. Nous nous conditionnons
encore, à d’autres niveaux, en disant, je suis tel ou
untel, de tel parti politique, de telle race ethnique,
de telle religion, de telle famille, etc... Nous voyons
que la source de tous ces conditionnements et
toutes les souffrances qui vont avec ont pour base
l’identification aux corps/mental. Quand nous
sommes enfin prêt à mettre fin à ces étiquettes
instables. La recherche de notre être par la pensée
se termine ; nous avons détruit le conditionnement
de base alors une stupéfiante prise de conscience et
une admirable évolution se produit (instant du
mûrissement spirituel). Ainsi, pour connaître la vérité
où, se connaître soi-même, n'ayons aucuns avis et
éliminons ce conditionnement de base. Car faire
tomber le conditionnement de base fait tomber tous
les autres. C’est très simple en théorie, mais en
pratique c’est une autre affaire, car ce
conditionnement est très profondément et fortement
ancré en nous. Il faut également savoir qu’en être
conscient intellectuellement ne suffit pas, il faut le
réaliser, le vivre, il y a un éclair, un avant-gout que
l'on vit et ensuite on revient à l’identification, à l’égo,
vous verrez par l’expérience directe que ce n’est pas
vous, cela est une évidence, et commence alors le
véritable travail intérieur de perfectionnement. Pour
te le clarifier : Socrate dit, « Connais-toi toi même et
tu connaîtras l'Univers et les Dieux » ; Gautama
Bouddha dit, « Connais – juste connais, et tu ne te
trouveras pas ». Pas besoin de titre, tu as entendu
parler des titres et autres libertés, mais la liberté de
soi-même est la liberté ultime – Ne pas être, et
permettre à l’existence de s’exprimer dans toute sa
spontanéité et sa grandeur. Planez dans la paix sans
fin de votre véritable nature avant que naissent
toutes pensées du « Je ». Car, être un avec tout ce
qui est, c'est aller au-delà du corps/mental, c'est, le
titre ultime, le plus honorifique !
LE LEADERSHIP ET SA
CAPACITÉ À FAIRE D'UNE
VISION, UNE RÉALITÉ
Internet nous livre à des découvertes et des études
toujours plus exhaustives ! En cette ère d’avancées
scientifiques, l’être humain vit sur un trésor de
résultats ! Il ne tient qu'à chacun d'aller puiser dans
cette connaissance. Il faut travailler non seulement à
partir de nos connaissances actuelles mais aussi les
élargir. Notre évolution repose aujourd’hui sur le
développement de notre système nerveux et de
notre conscience ! L’anatomie (structure de l’homme)
précise que les squelettes n’ont pas vraiment
changer pendant au moins 1000 siècles !
Contrairement à l’esprit humain, qui lui, à fait des
bonds impressionnant depuis son apparition. Cela
montre clairement que nous sommes en quelques
sorte passés d’une évolution biologique à culturelle,
à industrielle puis neuroscientifique ! Ce tournant
significatif exige alors de stimuler à nouveau des
changement de conscience ; l'homme doit changer
de mentalité. C’est le seul moyen de basculer vers
une évolution neuroscientifique, qui sera plus que
nécessaire pour dépasser les obstacles que nous
pourrions rencontrer face au développement. Par
ailleurs, nous pouvons constater que notre
civilisation globale se trouve désormais à un
carrefour de développement en ce qui concerne nos
modes de pensées et de ressources physiques. Avec
plus de préparations, de discussions et de
recherches sur la
façon dont l’humanité pourrait gérer spirituellement
et matériellement, nous pourrons sans aucun doute
avancer vers une potentielle amélioration de
l'homme et de l’État. Vous attendez que nos
gouvernements changent de mentalité mais l’avenir
de l’humanité ne peut et ne doit pas reposer ainsi. Si
vous avez un problème, et que vous comptez sur la
classe politique pour le résoudre à votre place, alors
vous avez plus d'un problème. Certains individus
l'ont déjà compris, cela à même engendrer une réelle
division au sein des humains. Entre ceux qui ont
décidés en toute autonomie, de lever les voiles, de
sortir de la matrice pour vivre libre, et entre ceux qui
voudront continuer à y vivre paisiblement, nous
sommes dorénavant à un tournant où nous devons
faire un choix : celui de la conscience ou bien celui
de l’illusion ? La conscience agit pour le bien collectif
tandis que l’illusion, tout comme l'égo, ne peut servir
qu’aux intérêts personnels. Toujours nous eûmes le
choix, à chaque instant, à chaque fois que nous
donnons de nous-même ou non à ceux qui veulent
que l’inconscience persiste. Chaque pensées
humaine, chaque émotions, et chaque décisions vont
soit vers la beauté, la justice et la vérité, soit vers le
mensonge, les faux semblants et l’horreur. Entre nos
mains, à chaque seconde qui passe, nous avons le
pouvoir de se libérer et de libérer les autres. N'est-ce
pas bon, ce que j'insinue ? N'avons-nous pas le
pouvoir d’impacter l’avenir de la terre, des gens et
des animaux qui vont continuer à souffrir si nous ne
décidons pas concrètement de fusionner avec «
l’autre côté » ? Beaucoup de gens sont encore
opprimés sur le monde-ci bas. Mais c'est le peuple
qui doit changer tout ça et assurer la paix. C'est au
peuple de faire respecter les principes d'une ère,
meilleure qu'aujourd'hui. Comme un peintre qui crée
sa toile, à chaque instant, nous façonnons le monde.
Un monde aux larges dimensions où les possibilités
d'entendement sont infini... C’est avec cette vision
que, de tout temps, des individus responsables se
sont regroupés sans se vendre au conformisme
ambiant. Ils se sont levés pour vivre libres, au service
de leur communauté. Pour arriver à cette optique, il
faut exercer son regard à discerner ce qui est
essentiel au-delà des apparences… Laissez-vous
séduire et émerveiller au lieu de penser que
certaines choses sont des futilités auxquelles vous
n’avez sois disant pas le temps de vous y consacrez.
Notre regard peut être limité si nous regardons la
vie à partir de ce que nous croyons. Changer et
éduquer son regard demande beaucoup d’audace, de
disponibilité et de persévérance. Parfois on n’y arrive
pas très bien, ce qui compte, c’est de comprendre
que pourquoi c'est important et d’essayer.
Débarrassez-vous donc des poussières de l’habitude
qui banalise tout, et libérer-vous ! Voyez plus loin
que ces préjugés futiles. Afin de découvrir la vie avec
un regard neuf comme si c’était la première fois.
Considérez votre leadership naturel. Cette dernière
se développe sur la capacité d’intégrer des
perspectives diverses et non sur l’imposition d’une
vision unique du monde. Le leadership prend
conscience des défis et des éventuelles opportunités
afin d'invoquer le changement, pour l’avenir de
l’espèce humaine et même de toutes les espèces.
Ayant réussi à détromper l'exercice du pouvoir
managérial, le leadership se mobilise dans le but de
servir. À savoir : le leadership est au servir de
l'équipe et non le contraire. C’est un terme important
qui mérite son abondance, puisque qu’il joue un rôle
majeur dans notre évolutions. Mais que signifie-t-il
plus précisément ? « Les plus beaux mots du monde
ne sont que des sons inutile si nous ne pouvons pas
les comprendre », disait Anatole France. D’origine
latine le terme « leadership » est utilisé dans le
langage courant anglo-saxon depuis pas mal de
siècles. En fonction des époques, des cultures et de
l’avancée des connaissances sur les comportements
humains, le sens qu’on lui donna officiellement à
beaucoup évolué. Rien que la littérature contenant
dans son titre le mot : « leadership » est grandiose !
En 2020, il vous suffit de faire une petite recherche
sur Amazon pour constater qu’il y a près de 10 000
livres à la vente rédigés en français avec le mot «
leadership » dans leurs titres et près de 50 000 en
anglais ou en étranger. Je pense qu'il existe à peu
près autant de définitions du leadership qu’il n’y a
d’auteurs qui ont essayé de définir le concept. Nous
comprenons distinctement que le leadership peut
parfaitement s'employer pour désigner une fonction,
une position de droit, une situation ou un rôle. Mais
ici, on s'intéresse à la littérature spécialisé. Les
choses vont donc encore plus loin. D'après Dwight
David, le leadership serait l'art de faire faire. Il s'agit
essentiellement d’un pouvoir d’influence et de
conviction susceptible d'entraîner les esprits et les
cœurs à agir vers un but commun. Hélas, même si
cette définition est pertinente, c’est loin d'être
suffisant pour décrire ce que signifie véritablement
ce terme ! Déjà, beaucoup sont ceux qui pensent que
le leadership et le management sont à peu près la
même chose ; ce qui est faux, cependant, il est pas
bête de préciser que le leadership ne saurait pas
remplacer le management. Sans management, le
leadership peut se convertir à une performance
théâtrale sans lien véritable avec la réalité. Tandis
que le management sans leadership ressemble à un
système vague, autoritaire et déshumanisé. Il y a
donc bien deux termes. Clairs et distincts mais
complémentaires, ayant chacun leurs fonctions et
leurs activités propres. Tous deux sont utiles pour la
réussite : le management relève davantage
l’administration et gère le pilotage quotidien
consistant à s’assurer que les choses se déroule
comme il se doit. En gérant avant tout l'organisation
et la budgétisation. Puis des tactiques sont mis en
place pour contrôler sa mise en œuvre. (Activité
correspondante du leadership est « l’alignement des
troupes » ). Le management à tendance à être un
peu injuste dans ses activités comme dans ses
procédures visant des résultats souvent personnels.
Les managers s’assurent que leurs systèmes
fonctionnent et prennent les actions correctives
lorsque ce n’est pas le cas grâce aux structures
humaines créé dans le but de réaliser leur plan aussi
précisément et efficacement que possible. - Ce qui
est pour beaucoup une réponse à l’un des
développements les plus marquants du siècle
dernier ; à savoir, l’émergence de grandes
organisations ! Le bon coté du management : s'il est
proprement appliqué, il apporte ordre et cohérence
sur des points aussi essentiels que la qualité ou la
rentabilité des sujets. En revanche, le leadership
quant à lui, expose l’entreprise vers un changement
constructif en commençant par la définition d’une
direction. Définir la direction du changement est une
de ses nombreuses missions essentielles : il imagine,
construit et partage une vision, un plan, souvent en
rupture, ce qui conduit le système à une
métamorphose. Les leaders ne sont pas des sorciers
mais des tacticiens, des architectes et des
rénovateurs aux idées larges, prêts à prendre des
risques pour concrétiser leur idéaux. Ainsi, la
fonction du leader est d’impulser le changement, il
doit être capable de mobiliser les énergies afin de
dépasser les blocages inévitables que
déclencheraient le changement. Et pour cela, il faut
aligner le personnel et ça demande de s’adresser à
beaucoup plus d’individus que lorsqu’il s’agit de
l’organiser comme les managers le font suivant la
logique du management : des procédures de
contrôle comparent le comportement de la société
avec le plan fixé et déclenchent les mesures
nécessaires si des écarts sont constatés. Mais cette
organisation ne peut à elle seule gérer notre liberté
et nos valeurs. Le leadership, c’est autre chose, pour
réaliser un grand dessein ça réclame de temps à
autre, un regain d’énergie. Motivation et inspiration
dynamisent les gens, non pas en les maintenant vers
une direction unique et maussade, ce qui est la
fonction des mécanismes de contrôle, mais en
satisfaisant des besoins humains fondamentaux tels
que le sentiment d’appartenance, l’estime de soi, le
besoins de reconnaissance, le souhait de maîtriser sa
vie... Un bon leader sait motiver de multiples façons.
Tout d’abord, la vision de l’organisation est formulée
d’une manière qui souligne les valeurs de ses interlo-
cuteurs. Le leader implique alors fréquemment les
gens dans les choix à faire pour réaliser la vision de
l’association. Une autre technique de motivation
consiste à soutenir les efforts de nos compagnons.
Enfin, un bon leader sait reconnaître et récompenser
les réussites. Plus l’entreprise est marquée par le
changement, plus le leader doit motiver les gens à
exercer eux-mêmes du leadership. Quand il y
parvient, le leadership porte bien son nom en
s’étendant à toute l’association pour éviter les abus
de toutes sortes et améliorer le sort de chacun. Ce
leadership de tous est une puissance collective issue
du leadership de chacun, fluctuer par un désir
commun d’améliorer la vie d’autrui, et dans le
respect des responsabilités, maintenant requis à
tous les niveaux de la société. Tout le monde peut
naturellement et surtout consciemment jouer un rôle
dans l’exercice du leadership en remettant en
question les façons de faire. C’est seulement de cette
manière que nous saurons nous rendre utiles au sein
de nos communautés respectives. D'autant plus, je
vous garanti que c’est tellement plus agréable et
satisfaisant de collaborer avec nos semblables plutôt
que de vouloir tout contrôler tout seul... Les
découvertes neurologiques affirme l’existence de ce
garant plaisir à œuvrer ensemble ! Pour exercer ce
leadership, source d’une énergie inépuisable, il faut
cultiver et affiner nos moyens de communication
avec nos semblables afin de mieux nous comprendre
et de trouver ensemble des solutions à nos défis
communs. Avec des dialogues supérieurs fondés sur
la coopération et la réflexion plutôt que la
compétition, la distraction et la censure.
- Théorie des traits du leadership :

Apparue dans les année 1930, la théorie insistait a


montrer que les caractéristiques des personnalités
individuelles des dirigeants étaient différentes de
celles des non leaders mais les recherche des
qualités, ou des traits, qui caractérisent un leader,
date de l’antiquité... Alors depuis, quelles qualités
distinguent un individu en tant que leader ? La
question a été exploré par des écrits philosophique
de la République de Platon aux Vies parallèles des
hommes célèbres de Plutarque... À cette époque, la
théorie suppose que les êtres humains sont nés avec
des traits de caractères héréditaires et qu'une bonne
combinaison de traits de personnalités permet de
devenir un leader. Or, après de nombreux examens
sur les caractéristiques physiques, mentales et
sociales des individus. Ont remarqua que les traits
physiques comme la taille, les traits mentaux tels
que l'intelligence, la persistance et les traits sociaux
comme les attributs de la personnalité, étaient tous
des sujets de recherche empirique. Des recherches
très anciennes puisque déjà dans le livre le plus
influent de la philosophie morale « L'Éthique à
Nicomaque », Aristote, décrit cinq dispositions de
l'âme prenant part à la vertu, à savoir : la
connaissance ; la rationalité ; l'intelligence ; le
jugement pratique et la sagesse. Ces traits sont des
dons accessible pour tous les êtres humains ! En
revanche, les personnes dotés de ces traits aux
niveaux les plus élevés, sont logiquement des
leaders plus efficaces… Après environs une vingtaine
de siècles, sans trop d'avancées significatives sur le
sujet, les recherches sont reprises. Nos chercheurs
du 20ème siècle se sont mis à chercher d'autres
traits de caractères marquant les leaders. Le
professeur : Ralph M. Stogdill, l’un des premiers
chercheurs à ré-étudier la théorie des traits, à mis en
avant certains traits tels que l’adaptabilité, la
conscience sociale, la réalisation orientée, le sens de
la décision, l’esprit de coopération, l’affirmation de
soi ou encore la confiance en soi, la persistance, le
sens de la responsabilité et aussi la capacité à tolérer
le stress. D'autres chercheurs comme : Michael M,
Lombardo ou Morgane w. McCall (1983) ont identifiés
quatre autres traits fondamentaux, à savoir : le
calme et la stabilité émotionnelle ; une capacité
intellectuelle très étendue ; un sens très développé
des relations interpersonnelles et la capacité
d'admettre ses erreurs. Mais... La théorie des traits
tombe dans une impasse ! Si des traits de
personnalité particulier sont des caractéristiques clés
du leadership alors comment expliquez-vous qu'il y a
des personnes qui possèdent ces qualités mais qui
ne sont pas pour autant des leaders ? Ce constat
prescrit qu’il n’existe pas de trait universel
systématiquement séparé des leaders efficaces par
rapport aux autres individus. Cette impasse a finit
par suspendre la théorie des traits ; à cause du
manque visible de résultats significatifs :

1) Par la théorie de la mesure, jusqu’aux années


1960, qui n’était pas encore très sophistiquées. À
cause du manque de connaissance sur les propriétés
psychométriques des mesures utilisées pour
opérationnaliser les traits... Les anciennes études
étaient peu capables d’utiliser des mesures différen-
tes pour évaluer la même construction, ce qui
rendait très difficile la reproduction des résultats.
2) La méthodologie utilisée est celle de
l'empirisme sans base théorique certaine. L'approche
par les traits n'offrait aucune explication sur les
relations entre les caractéristiques individuelles et le
leadership.
3) Les recherches sur les traits n'ont pas
considérées l'impact des différentes situations qui
touchent directement la relation entre les traits du
leader et les mesures d’efficacité du leader.
4) Le noyau de cette approche repose sur une
unité d'analyse composée d'un leader en solo, ce qui
est problématique, car il est extrêmement rare qu’un
individu tient le rôle de leadership unique. Dans de
tels circonstances, il est peu probable que les
caractéristiques de cet individu unique aient un
impact sur le groupe. Comme le supposent les
tenants de l’approche par les traits, le leadership est
principalement partagé ou dispersé entre un certain
nombre de personnes.
En raison de l'absence d’observations cohérentes,
les études empiriques sur les traits du leader ont été
mis à l'écart dans les années 1950. Bien que les
recherches des caractéristiques qui pourraient
différencier les dirigeants des non leaders ont
assurément occupées les psychologues qui ont
étudié le leadership. Les efforts des recherches à
isoler ces traits ne sont tout de même pas un succès.
En revanche, certains traits de personnalités, même
s'ils n'ont pas pour conséquence de faire de leurs
détenteurs des leaders, n'en entravent pas la
démarche comme :
La volonté et l'ambition - Un désir relativement
élevé pour la réalisation.

Le désir de mener et d'influencer - Démontrant


la volonté d'accepter la responsabilité.

L'honnêteté et l'intégrité - Car les leaders


établissent des relations de confiance entre
fidèles et sincères, montrant une cohérence entre
les paroles et les actions.

La confiance en soi - Car les gens se tournent


vers les leaders qui révèlent leur absence de
doute de soi.

L'intelligence - Car les dirigeants doivent être


assez intelligents pour collecter, synthétiser et
interpréter de grandes quantités d'informations
et pour créer des visions.

La compétence professionnelle - Car les leaders


efficaces ont un degré élevé de connaissances
techniques.

En 1948, un examen exhaustif des 30 dernières


années d’études de la théorie des traits fourni est
sortie par Ralph Stogdill. Il apporte que quelques
traits (notamment l'intelligence) étaient parfois
associés à de faibles différences entre les leaders et
les suiveurs. Il conclut que les différences
individuelles sont certainement importantes dans
l'identification des leaders. Étant donné que les
grandes diversités des situations dans lesquelles les
leaders opèrent, il est peu probable que n'importe
quel trait soit un prédicteur universel. Autrement dit,
l'utilisation des traits seuls pour identifier les
leaders, n'est pas suffisante, parce que cette
méthode ne tient pas compte des facteurs
situationnels. Bien que la possession des traits
donne une probabilité plus élevée pour qu'un
individu devienne un leader efficace, il doit encore
être prêt à prendre des mesures ou des sacrifices
aussi tranchants qu'imprévisibles ! Dans des travaux
plus récents (1981) comme le modèle factoriel de la
personnalité (Big Five) ; présenté ci-dessous.
L'importance des traits de caractère est lié par
l’observation de 5 traits centraux de la personnalité,
il est parfois question du « Modèle OCÉAN ». Associé
à l’apparition du leadership ainsi que de son
efficacité. Cependant, ces travaux notent aussi bien
que, si certains traits affectent l'apparition du
leadership, leurs capacités sont stimulées en
fonction des situations.
(Présentation Modèle OCÉAN)

(O) Ouverture : Appréciation de la vie.


Curiosité et imagination en vue d'idées
peu communes et d'idées nouvelles,

(C) Conscienciosité ou conscience


morale : Autodiscipline et respect des
obligations, organisation plutôt que
spontanéité.

(E) Extraversion (contact) : tendance à


chercher la stimulation et la
compagnie des autres.

(A) Agréabilité : tendance à être serein,


compatissant et coopératif.

(N) Neuroticisme ou névrosisme


(contraire de stabilité émotionnelle) :
Tendance à être sensible, à éprouver
facilement les sentiments.
L'ÉTHIQUE À NICOMAQUE
Internet nous livre à des découvertes et des études
toujours plus exhaustives ! En cette ère d’avancées
scientifiques, l’être humain vit sur un trésor de
résultats ! Il ne tient qu'à chacun d'aller puiser dans
cette connaissance. Il faut travailler non seulement à
partir de nos connaissances actuelles mais aussi les
Les meilleurs artistes choisi de sauter dans le vide du
monde ci-haut, pour ne pas se perdre dans les
renouvellements régressifs du monde ci-bas.

Le rêve nous mène dans des lieux magiques qu'on


recrée dans les films, la musique, l'art. Mais on ne
rêve que profondément endormis. L'entendement
nous offre le meilleur rêve.

Si tu veux voir la vérité, n'ai aucun avis.

On vit dans un matériel, un cerveau, vieux de million


d'années, et il y a un écran, et derrière celui-ci, il y
des milliers de conditionnement avec des buts qui
diffèrent des nôtres. Nous organisons nos vies
autour d'une idée de la perfection, car nous sommes
récompensé à court terme, par de fausse popularité
fragile. C'est du court terme qui ne laisse ensuite,
admettez-le, que plus de vacuité et de vide.

Finalement, c'est l'existence humaine qui est en jeu.


Encore faut-il comprendre en quel sens et de quelle
manière, ce qui n'est pas toujours simple.

Et si la société est une image de la cité


démocratique, alors clairement, quand on vote, ou
non, cela change rien puisque on est conditionné par
un certain nombre de réforme aussi arbitraire
qu'antagonique les unes des autres. Tous différents
dans la même merde.

malheur au vaincu.

Y a que le Diable qui laisse des pourboires.


La solution nous l'avons depuis le début. Pour
restaurer l'équilibre de notre planète, nous devons
restauré sa biodiversité, la chose même que nous lui
avons enlevée. Nous devons réensauvager le monde.
Et cela est plus simple que vous ne le pensez, et les
changement que nous devons faire nous profiterons,
ainsi qu'aux générations futures. Dans un siècle,
notre planète pourrait redevenir sauvage. D̈onnons
au gens et à toute espèce, une possibilité d'une vie
meilleure. Et nous aurons plus de facilité à faire ce
que nous devons faire. En travaillant dur pour faire
sortir les gens de la pauvreté, en donnant accès au
soins, et aux besoins fondamentaux, à savoir : un
logement, de la nourriture, et une bonne hygiène.
L'astuce, c'est d'élever le niveau de vie dans le
monde sans augmenter notre impact sur ce monde
pour vivre de façon durable. Et il y à bien des façons
d'y parvenir. Je ne vais pas vous montrer comment
faire pour concrètement changer le monde, je vous
laisse volontiers la liberté de peindre vos propres
tableaux. D'autant plus que ce n'est pas l'objectif de
ce livre qui est orienté vers le développement
personnel.

Tout geste erroné ou inadapté est la preuve d’une


incompréhension.

L'harmonie du ciel et de la terre emplirait l'univers et


une douce rosée descendrait sur les hommes. La
paix universelle ferait la joie de tous les peuples.

Rien ne vaut la modération quand on veut gouverner


les hommes tout en servant le ciel. La modération
doit être le souci constant de l'homme. C'est ainsi
que la vertu devient grande, en lui.

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