PACO TIPREZ PREMIÈRE PARTIE EN FINIR AVEC L'IGNORANCE
PERSONNE NE PEUT SE DÉCLARER DÉTENTEUR
DE L'ULTIME VÉRITÉ. COMME LE SOLEIL ET LA MORT, ELLE FAIT TOUT VOIR, MAIS NE SE LAISSE PAS REGARDER. NÉANMOINS, IL EST POSSIBLE D'ACCÉDER AU MONDE INTELLIGIBLE PAR LA PHILOSOPHIE...
L'ENTENDEMENT D’UNE VÉRITÉ GLOBALE IMPLIQUE D'ADMETTRE
LES MULTIPLES FAÇON DE PENSER POSSIBLES ; POUR APPRÉHENDER CORRECTEMENT LE MONDE, IL FAUT EN EXPLORER TOUTES LES FACETTES. SANS CETTE DÉMARCHE, LA VÉRITÉ RESTE TOUJOURS FRAGMENTAIRE. PAR CONSÉQUENT, POUR ACCÉDER AU VRAI ET AU RÉEL, IL FAUT ÉVEILLER L’ESPRIT DANS DES DISPOSITIONS PARTICULIÈRES ; VIVRE AVEC DÉTACHEMENT ET AVANCER TOUT DROIT, TOUJOURS TOUT DROIT, VERS L'INCONNU ! BIEN ENTENDU, CELA EXIGE DU TEMPS ET DES EFFORTS POUR ABOUTIR À UN RÉSULTAT FONDÉ ET INDÉNIABLE. Durant la lecture de ce bouquin, je vais parfois utiliser des mots ésotériques pour solliciter l'esprit à comprendre et l'aider à penser par soi-même, mais aussi pour vous montrer comment se lis les Classique, les mythes et autre récits sacrés. INTRODUCTION
Au cours de la première saison de l'œuvre (TITRE), la
rivière des pensées, coule paisiblement dans la vallée du monde ci-bas. Or, elle demeure là où les hommes ne peuvent pas habiter... Elle s'étire langoureusement de ses fondations, de terre en terre, nous dévoilant au fil de ses méandres les leçons du passé, des histoires dualistes où il est question de vie ou de mort, de civilisation et de guerre, d'amour libre et d'indifférence... L'instinct de vie (Éros) et l'instinct de mort (Thanatos) en ce même temps, se battent la semelle à recadrer les points de vue des hommes afin que ces derniers puissent s’adapter à la réalité du présent.
La deuxième saison réclame des trésors de
patience et demande au cœur d'être profond comme l'océan. La rivière des pensée remonte les pentes pour atteindre le monde ci-haut. Si on la considère comme l'ascension de l'homme vers l'occulte et le divin, alors elle prend une valeur supérieure à tout : l'esprit jouis de sa liberté et rien d'extérieur n'aura prise sur lui. L'ultime liberté n'est donc nullement un produit culturel mais individuel. Quand l'adepte lève le voile et atteint fluidement ces eaux libres par suite du peu d'adhérence entre les molécules qui le composent, des changements dramatiques se produits, tels que des soulèvements merveilleux au sein d’un océan d’hommes accablés.
La troisième saison de l'œuvre est adapté à
l'action concrète. Car il est utopique de concevoir que notre esprit s’épanouira seul. Il a besoin de notre corps et en particulier de nos sens pour s’ancrer dans le réel. MISE EN PRÉSENCE Comme un point de lumière dans l'obscurité ; ce livre compagnon vise à exposer l'entendement dans la confusion mentale. En sorte que les êtres d'âges futurs s’éveillent à exprimer le sens d'humilité. Par ailleurs, l'expression : éclairer la lanterne de, signifie clarifier quelque chose, ce qui exprime bien un concept de savoir dévoilé. Que dis-je ! j'ai là pour but de clarifier, d'instruire et d’enseigner ; outre que de briser le fléau de l’ignorance, du fanatisme et de l’ambition déréglée, les écrits de mon livre n'ont pas vocation à faire de vous des Justicier de la Pensée Critique. Nombre de mes propos se prêtent particulièrement à une lecture méditative. C'est seulement dans un état de présence totale à ce qui est, que se trouve le vrai pouvoir d'accession. Je désire que, lorsque vous vous consacrez à la lecture de ce livre, votre intention première n'est pas de réunir de nouvelles informations, mais plutôt d'accéder à un état de conscience modifié. Par un enchainement logique et naturel, un état de conscience modifié sous-entend une modification du comportement, mais ne soyez pas dupe, je ne désire commander les hommes, qu’il se puisse être de par le monde autant de gens différents que possible ; simplement parce que, ce que je voudrais seulement exposer, c'est chacun attentif à ce qui l'entoure afin de découvrir et suivre sa propre voie, et non celle de ses ancêtres, de son voisin ou encore, la mienne. Je ne voudrais à aucun prix voir quiconque adopter ma façon de vivre, adoncque je me démène à enseigner, ne vous empêchez pas de faire ce que, me dites- vous, aimeriez faire, car c'est, cela, une direction suffisante pour toute vie individuelle ; de même que le marin ou l'esclave en fuite ne quitte pas du regard l'étoile polaire. Outre que la perfection ne procède jamais par accumulation mais par élimination du superflu, de l'inutile et du nuisible, chaque individu devrait aussi souvent que nécessaire, laisser place à la réflexion et à l'immobilité intérieure. Car, c'est avec l'auto-confidence que l'on apprend méticuleusement, à se servir consciemment de la pensée pour œuvrer sur le corps et le monde physique. En raison de, prendre le plus grand soin de notre esprit, autant que de notre corps, l'union du corps et de l'esprit fait la force ; qu'il ne s'agit pas là, d'un concept ésotérique. Je vous prend par la main dès la première ligne et ne vous demande aucune connaissance préalable. Que dit-je ! je raconte ce que j'ai envie de partager, pour ceux qui veulent savoir, non pas pour eux-mêmes, mais pour le savoir lui- même : au nom de La Vérité. Sans autre prétention que de nourrir la réflexion de chacun, parce que parbleu ! je ne prétend en aucuns cas détenir l'ultime Vérité, celle-ci est souveraine et jamais personne ne sera permis de voiler son image. Personne ne peut se déclarer détenteur de la Vérité, avec une majuscule, bien que certains prétendent tout de même, mettre la main dessus, dans un livre soi- disant sacré, dans un baratin pseudo-scientifique ou dans l’obscurantisme d’une secte... Mais tout ça n'est que croyances et superstitions, car au bout du compte, il n'y a rien à trouver ! Sans pour autant se rendre à l'évidence, il faut en être témoin, pour se conduire avec sagesse dans la vie privée autant que dans la vie publique. C'est cela, ma vocation, car, j'ai compris lors de ma petite enfance, que, certes, nous vivons sur la même planète, mais pas dans le même monde, votre dimension n'est pas nette. Et j'ai raison de croire que les apparences sont trompeuses. Puisque qu'en attendant, sans scrupules et sans honte ; en ne pensant qu'à sa petite personne, la plus part des hommes échouent à être hommes, luttant en vain contre la nature auquel ils disputent leur misérable existence. Tandis que d'autres préfèrent se fier à un dogme rassurant, qui ont rarement réussi à cacher dans les faits, leur hypocrisie. Certainement parce qu'en étant maître à penser, on n’en est pas moins homme. Or, l'homme vit comme endormis en lui-même ; il existe une ignorance au cœur même de la conscience et force est de constater que, dans nombre d'entourage, peu de monde y prête pas vraiment intention. Pourtant déboussolé dans le labyrinthe, les hommes se perdent en prétendant se connaitre. Beaucoup de gens sont opprimés sur le monde-ci bas et nombre d'individus y sont indifférents. Prenons un sujet essentiel : le bonheur. En dépit de fugitifs moments de joie, d’euphorie et d’une recherche sans retenue du plaisir, la plupart des hommes ne connaissent pas vraiment le bonheur. Mais ils prétendent tous, en dépit de leur ignorance, rendre leurs descendants heureux et ils suivent pour cela les préceptes dictés par de prétendus « maîtres à penser » : pseudo-psy et autres charlatans médiatiques. Quel espoir ce comportement moutonnier donne-t-il aux enfants d’être plus heureux que leurs parents ou que leurs ancêtres ? De plus, quelle garantie avons-nous de la validité des traces laissés par les générations passées, si ce n'est de nous maintenir dans une consternante routine, mais quand nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle, le présent ne saurait être une perpétuelle répétition du passé. Voilà pourquoi, l’objectif et les moyens à mettre en œuvre pour accéder au Graal sont à chaque fois différents et souvent antagoniques. Là où notre cœur bat la chamade, c’est qu’aucun ne peint le même tableau... Au final, le bonheur reste un rêve pour la majorité des gens, qu'ils s'évertuent avec peine à cacher leur ignorance en lui trouvant de pauvres substituts qui ne procurent pas moins de souffrances. Ils ont oublié l'humilité et se bousculent pour être les premiers. Ils récitent la première débilité qui leur est servie : « prospérité ». Ils évaluent leur bonheur à la grosseur de leur portefeuille... Les pauvres ! La sagesse n'est pas à chercher de coter, ce comportement idiot, dépourvu de sens, n'est qu'une pente d'asservissement qui conduit à la mort, une mort sans fin et douloureuse. Ils faut attendre que leurs proches décèdes à leurs tours ou que leur conscience regarde le vide et affronte l'idée de la perte, de la mort, pour réaliser qu’eux-mêmes sont, tout aussi mortels. Pour ces hommes qui se jugent inconsciemment être immortels, ils ont du temps pour toutes sortes de choses. Innovations sur innovations, ils se disent qu'un jour, quand tout sera en place, quand ceci ou cela se produira, ils trouveront la paix. Baliverne ! ils n'ont pas le temps de se reposer, ces hommes sont devenus les outils de leurs outils, portant le fardeaux d'une myriade de désirs qui à pour effet de formater l'esprit et d'ignorer le mal ; source de la peur. Par conséquent, plus un homme vie aux dépens de ses dépendances et plus ses peurs et la peur de la mort en particulier, grandiront. Il est grave, car la peur est souvent un plus grand mal que le mal lui-même, cite Saint François de Sales, itou que la condition mortelle est la réalité fondamentale de notre existence. Si on ne l'accepte pas, en réalité nous ne connaissons aucun autre aspect de la vie, autre que le drame. Au surplus, nous oublions la valeur de la vie ; tout ce qui reste, c'est un poids insoutenable de désirs qui en fin de compte, ne sera comblé la vérité, puisque que nombre d'entre-eux ne seront pas satisfait. Je ne peux m’empêcher de penser que si nous montrons plus de véritable sagesse à cet égard, non seulement, nous vivrons une vie absolument gracieuse, mais nous mènerons aussi l'instant de la mort de façon absolument gracieuse ! Alors, la question c'est, avec quel grâce vivons-nous l'instant présent ? Comme disait mon père, nous naissons en un instant et nous mourrons en un instant ; la vie c'est entre ces deux instant. Mais dans ce peu de temps, quel bazar ! Une véritable introspection ne peut manquer de ranger ce bazar, de mettre de l'ordre dans notre vie. Mais les hommes ont toujours eu bon espoir d’être immortels ; ils ont du temps pour toutes sortes de choses. Innovations sur innovations, ils se disent qu'un jour, quand tout sera en place, quand ceci ou cela se produira, viendra la paix. Baliverne ! de cet utopie, les hommes sont devenus les outils de leurs outils et les concitoyens les plus concernées, reconnaissent difficilement ce problème, parce que, l’ignorance présente un problème bien à elle : une personne ignorante, a entre autres problèmes celui d’être incapable de se figurer à quel point elle est ignorante. C'est ce qu'on appelle l'effet Dunning-Kruger ; communément appelé effet de sur-confiance. La pente naturelle de l'homme est de nier, de s'arranger, de biaiser la réalité, plutôt que de s'y confronter. Et, par dessus le marché, beaucoup sont ceux qui se font une fausse image de ce qu'est l'ignorance. Celle-ci n'est pas un abîme dénué d'information, c'est un vertigineux fouillis de concepts mal compris, d'idées préconçues, de préjugées et tas de certitudes erronées... Bref, l'inconscient, l'ignorant ou l'incompétent, n'est pas une personne totalement non-informée, c'est une personne mal informée, ce qui est pire : maintes fois elle croit savoir et accorde à ses croyances erronées un niveau de confiance totale, et par là, naïf. Elle vie en s'appuyant sur ses convictions et ses connaissances et appelle ça la réalité : mais le savoir et la compréhension sont des concepts si ambigus que cette réalité ne pourrait être alors qu'une illusion. De la sorte, se pourvoir un peu d'éducation règle malheureusement pas le problème. Recevoir un peu d'éducation revient à vider un peu les méandres de l'inconscience pour y faire entrer des connaissances, mais cela ne permet pas d'éliminer tout le désordre ; la personne un peu éduquée reste surchargé par son fouillis de certitudes « erronés », qu'elle n'a pas vérifiés, ni questionnés, et qui contribuent à sa vision restreinte du monde. Donc, contrairement à ce malentendu courant, l'affaire d'en finir avec l'ignorance, n'a pas pour principe premier de gaver l'esprit de nouvelles connaissances, mais de lui ôter, petit à petit, les conditionnements qui l’encombre : les symptômes de l’ego, en provoquant, la destruction de ce qui est branlant, car la vérité ne peut pas se contenter de ce qui est croulant. S'il est crucial de discerner un minimum de vérité pour mener intelligemment sa vie, il est critique de rester conscient, surtout dans les intervalles épineuse de l'existence. D'évidence, chacun poursuit son chemin, car en fait, tout le monde cherche à hausser sa condition d’être humain à un niveau sublimé et s’interroge sur le meilleur moyen d'y parvenir glorieux. Rien de plus commun chez l'homme : il mène sa quête dans une rêverie solitaire, ou en suivant un maître à penser bien rémunéré, aussi bien qu'en suivant les conventions sociales où le terme « vérité » est utilisé grossièrement pour désigner une croyance ou une opinion partagées par les prédispositions d'une population. Mais, nerf est de le reconnaitre : le faux et les propos sans intérêt, circulent souvent avec moins d’entraves que le vrai, le juste et le sérieux. Adonc, la quête du vrai est difficile à cerner et les moyens pour y parvenir semblent sacrément plus difficiles à mettre en œuvre. Il y a de fausses vérités et de vrais mensonges... Rétablissons les bases : la vérité est la marque de ce qui est vrai. C'est-à-dire qu'essentiellement, la vérité s’oppose au faux ou au mensonge, tout comme la pauvreté volontaire s'oppose au conformisme enflure des chairs bouffies. Elle se distingue sans ambiguïté tolérée de la fiction, de la croyance, de l’opinion, de l’approximation et de l'exagération. Tout le monde s’accorde sur ce point de départ, pourtant, aujourd'hui encore, la formule : « à chacun sa vérité », est encore vivante, mais une vérité qui n'est vraie que pour untel et unetelle, est- elle encore une vérité ? Cette grossière sentence, en dépit de sa fréquente manipulation, n'est rien de plus qu'un abus de langage, où le mot « vérité » devrait être remplacer par : avis, opinion, conviction, croyance, illusions ou présomption... au fond desquels le lien avec la vérité est rudement lâche. Ces « opinions » sont doxiques, à savoir : elles recèlent du vrai et du faux, dans un mélange indistinct. Ce sont des « demi-vérités » historiques, sociales, relatives, où ce qu’on croit être le vrai ne l’est que relativement au point de vue du reste de la société. Adonc, en elles on ne peut se fier à rien de vrai ! Auquel cas, notre prétendue vérité se façonne selon nos caprices, nos désirs, notre imagination, nos délires ou même par les influences souvent inconsciente que nous subissons. Sans doute, il est critique de ne pas s’engager dans un cul-de-sac, étant donné que cette recherche recouvrent un vertigineux fouillis de concepts différents, changeant d’une opinion à l'autre, d’un temps à l’autre ! Pour lors, la vérité serait-elle un idéal inaccessible ? Une chose est sûre : cette recherche de l’objet sans nom, est le réceptacle de toutes les naïvetés et de tous les abus. En témoigne les chiffres d’affaire favorable des fiers élites qui exploitent ce besoin humain de s'extraire de la routine conformiste et de la médiocrité ambiante. Les excuses ne manquent pas, cependant, quel chemin prendre quand on ne sait pas où l’on va ? Peu importe, tous les chemins mènent au centre du labyrinthe. Que dis-je !? simplement que, l'entendement d’une vérité globale implique d'admettre les multiples façon de penser possibles ; mettons au placard nos opinions, car, pour appréhender correctement le monde, il faut en explorer toutes les facettes. Cette suggestion sous- entend qu'il faut apprendre à renoncer, si l'occasion se présente, à ce que l'on croit vrai, pour être capable de se servir pleinement de son entendement sans suivre les directions variables et doxiques des sociétés et des autres hommes, qui peuvent se tromper. Car penser par soi-même ne veut pas dire penser selon nos caprices, nos humeurs et notre vécu ou celle de la société, pour l'image que l'on cherche à renvoyer. Mais au contraire, penser en suivant les strictes lois de la logique, de la raisons et de l'entendement, quitte à faire face au rejet ou à la honte dans des situations sociales ou publiques parce que parbleu ! même si la doxa est une cacophonie, le confort est plus grand lorsqu'on laisse les autres penser pour nous. De ce fait, apprenez à penser par vous-même, car, sans cette démarche, d'autres le feront pour vous et, par conséquent, aussi conforme soit-elle, la vérité restera toujours fragmentaire. Comme cela, pour accéder au vrai et au réel, il faut éveiller l’esprit dans des dispositions particulières, ce qui nécessite bien entendu, du temps et des efforts, avant de parvenir à un résultat indéniable ; comme un soufflet de forge, la souplesse incarne la vie : toujours inépuisable, toujours prêt a servir, contrairement à un cadavre, pesant parce que rigide. Alors soit, on s'enfle et aspire l'espace inconnu, soit on se détache de ce que l'on a connu, avant d'aspirer à nouveau. Il n'y a pas d’intérêts, pas de craintes. Ni gains, ni pertes. Par abstraction et inaction, s'enchaine le fait et l'action. Le Yin et le Yang sont sans cesse en harmonie et le Principe suprême de la nature conserve sa pure intégrité. L'esprit jouis de sa liberté et rien d'extérieur n'aura prise sur lui. Mais, compte tenu des circonstances, ce qui fait l'esprit des hommes civilisés, fait croire à ces derniers, qu'il est impérative de se protéger de l'inconnu ! L'ouverture intellectuelle sur le monde des possibles - pourquoi pas ? mais le monde des possibilités intellectuelles est infini, et l'homme tremble devant cet infini qui vient écraser son monde fini, limité, délimité. Alors il se protège, se barricade et devient pesant. Aussi, dans le vain espoir de ne point s'égarer, Monsieur Tout-le-Monde, aveuglé par notre civilisation de l’apparence, se tourne-t-il vers ce qui lui semble être l’évidence : le discours des beaux-parleurs, hâbleurs, acteurs, menteurs et/ou en suivant d'autres traces prédisposées par la mode et les générations précédentes. Sans vérifier que ces traces d'informations peuvent bien avoir été emportées par un glissement de terrain ; le présent ne saurait être une perpétuelle répétition du passé ! C'est pourquoi, celui qui persiste à marcher sur un terrain croulant, finit par se sentir clôturer. La question c'est, y a t-il une issue ? Chercher la vérité, c'est se mettre en quête, partir à l'aventure, explorer la Terra Incognita, en sorte qu’il est impossible, par principe même, de savoir avec certitude ce que nous découvrirons, et même, si ce que nous trouverons - si on trouve - se porte garant de nos attentes. Car finalement, lorsque nous nous mettons en quête d’un trésor, on sait ce qu’est la richesse, mais la vérité est profondément mystérieuse, donc nous ne pouvons pas savoir précisément ce que sera sa possession. Dans la balance, vous donnez tout ce que vous tenez entre vos mains : vos biens, vos certitudes, vos habitudes, votre confort, votre vie... etc, pour l’espoir d’une possible possession, plus proprement dit : pour l'espoir d'une possible compréhension ; c’est le fait de toute quête. Sauf que, pour bien des raisons, la démarche semble plus aigüe quand la vérité est l’objet de la quête. D'ailleurs, celle-ci est d'ordinaire, comparée à un souverain bien inaccessible, dont la proximité serait dangereuse pour l'homme. Alors, pour quelque raison que ce soit, il est toujours bon de mesurer les risques, de savoir si l'ambition en vaut la chandelle, c’est ce qui donne sens au risque, on risque l’aventure parce qu’on estime que ce qui désiré vaut plus que ce qui est mis en jeu. Mais quand la vérité est l'objet de l'ambition le risque devient quasi total, à peu de chose près, c’est prendre le risque absolu, il faut se préparer, le cas échéant, à rencontrer la mort, tout au moins la mort symbolique : de l'égo, qui en fin de compte, succombe avec ses vielles coutumes sous la lumière du soleil et du vrai.
La vérité est parfois détenue par des pouvoirs qui
l’interdisent, la cache et la garde secrète. C'est le cas dans toutes circonstance où un groupe d’individus fait en sorte que les connaissances ne sortent pas du cercle d’initiés. En politique par exemple, avec le secret d’État, qui dissimule souvent la vérité sur des événements, pour garder le contrôle. Car le savoir est associé au pouvoir : connaître un secret, c’est disposer d’un pouvoir sur les ignorants. Connaître par exemple la formule ultime de la bombe -A- qui est bien gardé secrète, c’est disposer d’un pouvoir qui manifeste de la crainte. Dans ce genre de contexte ; si la vérité est voilée, elle appelle à la rébellion, ce qui signifie qu'elle peut pousser les hommes à se frotter aux puissances extérieur. Encore faut-il se pourvoir de ce qui est nécessaire, car si la vérité est voilée, cela signifie aussi qu’en partie, nous sommes ignorants et que donc, nous vivons sur un fouillis d’opinions, d’incertitudes et d’illusions prépondérantes, susceptibles de vaciller ; souvent manipulés à souhait, par des pouvoirs qui détiennent et cachent la vérité. Voilà une vérité, une vérité cruciale sur l'ignorance, des ignorants. Tout compte fait, la vérité ne se donne pas d’elle-même dans l'évidence, c'est pourquoi il est possible à ceux qui la possède, de la cacher. Et, en tout état de cause, aussi subtils soit-il, l'affût d'une vérité intelligible contraint tout savant de redoubler de vigilance, de manière à ne pas heurter des pouvoirs puissants, adjugés encore plus puissants par la connaissance qu’ils ont des « vérités cachées ». D'une manière ou d'une autre, cette fatalité est loin d’être la seule raison de relever son bouclier, il y a aussi un risque de heurter les opinions de la société, comme Socrate qui vient déranger la conscience athénienne, et que la cité condamne alors qu’il est l’homme sensé et juste. La multitude se figurent indispensables sur cette Terre, ils s'affairent à accroître leurs biens, et ne sont pas capables de tout abandonner, quel orgueil ! Cela dit, la vérité n'est pas nécessairement ce que veulent les hommes ; elle ne vient pas toujours conforter les hommes dans leurs certitudes, illusions etc... Surtout si, cette vérité ne peut être connue que par l'entendement, dans ce cas, elle s'oppose au monde sensible. Par conséquent, sans intention de vous casser les bras : il y a un risque personnel, psychologique, émotionnel, intellectuel, politique et social. Car, certes, la doxa est une cacophonie, mais au gré de Mrs Tout-le-Monde, c'est leur univers, ils s'y reconnaissent : le sol semble fixe et ils ont dans ce monde qui est peut-être borné d’illusions : leur confort, leur habitude, leur conviction, leur bonheur, leur sécurité, etc... Si un dialectique passe à travers l’imposture illusoire du monde physique-sensible ; pour s'élever au monde intelligible supérieur, ont le prend, ont le méprise, ont le ridiculise, car ses yeux qui ont contemplé le soleil du vrai ne voient plus rien dans l’obscurité, ont le tue, même, comme fut tué Socrate. Car, aveuglé par notre civilisation de l’apparence, Monsieur Tout- le-Monde se tourne vers les montreurs de marionnettes et des sons, il ne connais que des échos. Alors, pourrait-il être séduit par de sages paroles ? Pour lui, la vérité ne serait absolument rien d'autre que ce qu'il veux contempler. En même temps, il n'a jamais fixer directement la source de la lumière, le Soleil : symbole du divin, centre du monde, peut être aussi générateur de mort et par dessus-tout, il représente la force de l'esprit saint qui inonde et ordonne la création. Bref, une image du « réel » dont il ne perçoit que le faible rayonnement. D'ores et déjà, imaginons que Monsieur Tout-le- Monde soit libéré de son carcan opaque et accompagné de force vers la sortie, n’en souffrirait-il pas et ne s’indignerait-il pas d’être traîné de la sorte ? Il sera d'abord cruellement ébloui par le Soleil qu'il n'a pas l'habitude de fixer, et sera ensuite réduit à néant, aussi bien que l'ombre ne survie à la lumière, toutes les ombres sur lesquelles il s'est sensiblement construit, se briseront. Il souffrira de tous les changements et résistera. Ces fortifications physique et sensible et mental, que l'on construit consciemment et volontairement sur la base d’une philosophie que l’on a développée ou validée durant notre enfance, sont très difficiles à abattre. Elles jettent à bas l’esprit humain dans son refuge opaque qui masque la vue du vrai et du réel. Comme ses fondations s’établissent dès la petite enfance, âge qui ne connaît pas encore la réflexion philosophique, la construction de ce « monde » est vue comme un mécanisme de défense qui n’est pas guidé et subit. En revanche, si au contraire, le prisonnier persiste à voir juste, peut-être pourra-t-il, à force de persévérance, percevoir les merveilles du monde intelligible. Mais encore, s'il retourne auprès de Mr Tout-le-Monde, ces derniers, pris dans l’engrenage de leurs propres mécanismes de défenses, seraient à leurs tours incapables d'imaginer tout ce dynamisme. Ignorant sa sagesse, ils refuseront alors de le croire et lutteront fermement contre ses excentricités... Habiter le sol intelligible est une épreuve que tous souhaitent accomplir, mais, il est question d'aller intentionnellement au-devant de la peur et d'affronter la perte du sol ancien, adonc, pour ces conditions frugales qui s'opposent au conformisme ambiant, il y a peu d'élus. Tout feu tout flamme, ont discréditent par suite logique, les ermites, les marginaux et autres personnages aussi géniaux et excentriques qu'extravagants : « Ils sont pauvres, ils sont cons, ils sont fous, ils ont raté leur vie... etc ». Ils ne sont sans doute pas des gens ordinaires, à leur risque et péril, ils ont réussi à réduire leurs besoin et à cultiver la tranquillité. Ils ne dépensent leur énergie que lorsque cela leur est nécessaire, ils parviennent à trouver des compensations dans ce qui apparait généralement comme le plus grand des malheurs. Nous devinons que leurs yeux qui ont contemplé le Soleil du vrai ne voient plus rien dans l'obscurité, alors ils inspirent souvent une immense hostilité, tout en étant dans le fond enviés, car eux n'ont besoin de rien, surtout pas d'appartenir à un collectif. Affranchis, ils font peur à la société et on leur veut pour cela. Quoi qu'il en soit, ce mode de vie « solitaire » n'a pas disparu, le XII siècle n'est certainement pas la seule époque à être en partie composée d'individus ayant choisi de vivre en marge de la société et refusant son conformisme. Ce mode introverti remonte aux temps les plus anciens de l'histoire humaine. Comme il y a toujours eut et aura toujours des hommes prêt à donner un sens au mot liberté. Rien ne peut arrêter les hommes et les femmes prêts à rompre avec la civilisation matérialiste pour partir en quête de simplicité et de sagesse spirituelle. Ces bienheureux élus n’abondent pas, mais, quels que soient l’époque ou le lieu, des individus de cette trempe ont toujours émergé tels que des soulèvements merveilleux au sein d’un océan d’hommes accablés. Prier de prendre la route pour trouver la solitude, celle-ci devient de nos jours un luxe. Pour ne pas se fondre dans la masse ni vivre une vie vide de sens, ces fameux élus s'engagent d'abord à suivre les strictes lois de l'entendement, en commençant par se redéfinir en tant qu'individu unique et, pour toujours et à jamais, ils tiennent à porter ce même regard juste et unique sur leur contemporains. On ne peut être plus sûr, la quête de la réalité et de la vérité attribue un dure travail d'autonomie, où à brûle-pourpoint, l'égo trépasse sans réserve. Dès lors, chercher la vérité, c'est savoir renoncer à « soi » ; c'est danser nue dans l’inconnu et chercher l'entendement qui met en corrélation tout ce qui est. Enfin, faut-il ne pas oublier que rien n'existe indépendamment du reste, rien n'a d'existence fixe et immuable ou d'existence en soi, tout est flux. Cependant, comme je l'ai dis auparavant, les risques sont réels et nous ne sommes pas des machines insensibles à toute douleur, à toute émotion. Que dis-je ? l'épreuve en vaux la chandelle. En effet, bien que l'on tremble en pensant à ce que nous risquons la haut, à ce que nous pourrons perdre ; on ne peut vouloir mieux, cette aventure « spirituelle », si on la considère comme l’odyssée qui mène l'homme vers l'occulte et le divin, alors elle prend une valeur supérieur à tout ! De sorte que, si un homme entreprend cette quête, c'est qu'à ses yeux, ses biens, son confort, sa vie etc, ont moins de valeurs que l'entendement ! Et à défaut de ce chapitre et de mes mots, cette quête n'est pas une voie aussi négative que la conscience des risques peut en donner l'impression : le dépassement de la peur, c'est aussi la promesse du changement décidé ! La possibilité de s'approcher, au moins un peu, de la perfection ! En comprenant que la perfection ne procède jamais par accumulation mais par élimination du superflu, de l'inutile et du nuisible. La peur, par exemple, gêne la vérité et entrave nos libertés. Mais, contre toute attente, au nom de cette dernière ; pour la liberté. La conscience s'y prépare et développe des méthodes, des techniques qui utilise les lois de la raison... Afin d'être prête, lorsqu'un danger survient, à ne pas se faire surprendre. En sorte que paradoxalement, quand la conscience reconnait et en affronte avec courage la représentation des risques, ils s'abolissent. Tout bien envisagé, l'inconnu présente un risque que pour celui qui regarde de l’extérieur, qui se sent comme un spectateur impuissant devant les dangers possibles, et qui n’accomplit pas l’action, le dépassement du moment critique ! Mais pour celui qui - ayant atteint le vide parfait - se lance d'un pas de danse, affronter l'inconnu sans craindre pour sa vie, peut le faire, parce que parbleu ! n'étant plus devant l’image des risques, il est au-delà de tout péril. Rien ne peut le surprendre. Rien ne peut l'émouvoir. Rien ne peut le toucher. Pas même la mort. Mais ces modèles sont souvent discrets, même quand ils sont poursuivi par leurs propres démons, ils ne restent pas sur place ! Au lieu de ça, ils dansent comme des dieux et absorbent toute passions. Que les diables les tentes ; le sourire qu'ils tendent, les font passer pour personnages naïfs et fous. Mais, c'est là, leur secret. Beaucoup se plaignent du système, mais peu sont ceux qui arrivent radicalement à le composer et à s'en soustraire. Les seuls en mesure d'accomplir de telles prouesses... Ce sont les imbéciles qui se contre-fiche de la résistance ou de l'épaisseur du mur à traverser. Cependant, je prend en compte, que chacun s'avère plus ou moins guidés intérieurement par cette traversée. En effet, beaucoup ont en commun cette recherche de « la vérité », de « l’éveil » ou de tout autre concept ésotérique visant un état sublimé de la condition humaine. Nombreux, sont ceux qui, déçus par l’existence quotidienne, s'acharnent en vain à traquer la vérité ; « quelque chose » susceptible de les conduire à une sorte de félicité, d'ataraxie. Le bonheur, qui permettrait, tout compte fait, à lâcher- prise au sujet de traverser l'existence sans crainte et sans fatigue. Mais, attendu que c'est une expérience merveilleusement libératrice. Malheureusement, cette recherche de « l’objet sans nom », aux dépens de chacun, est le réceptacle de toutes les crédulités et de tous les abus. En témoigne l'émergence des grandes entreprises, organisations, et le chiffre d’affaire confortable des fameux montreurs de prestige qui exploitent ce besoin humain de s’extraire du monde ci-bas, de la médiocrité ambiante et de la routine conformiste. Au surplus, l’absence d’accords sur les appellations entraîne la confusion et les dérapages. Nous-mêmes avions souvent utilisé deux termes pour illustrer la finalité de cette quête : « bonheur » et « sagesse ». De nos jours, nous avons tendance a y ajouter un troisième terme : « intelligence ». Pour montrer que : intelligence, bonheur et sagesse forment un ensemble indissociable. Mais ces trois mots recouvrent des concepts différents dans leurs significations classiques. Cela a pu augmenter le trouble ressenti par les lecteurs. Même chez les érudits, peu de gens ont une vision claire de la signification de ces mots car ils désignent des états rêvés, idéalisés, inaccessibles. De même que les scientifiques avouent de façon claire leur ignorance du contenu exact de ses mots. Avant de commencer à dénoncer les causes et démêler les nœuds. Il faut admettre que le bonheur par définition pose un véritable problème. Le dictionnaire de l'Académie française (8ème édition) stipule :
Félicité, état heureux, prospérité.
(C'est l'auteur qui surligne en gras.)
Heureux est l’adjectif qui correspond au nom
Bonheur, tous deux construits sur la même racine. Cela est contradictoire, nos académiciens font des fautes d’écolier. Par curiosité, voyons leur définition pour « heureux » :
Qui jouit du bonheur, qui possède ce qui peut le
rendre content. (Idem, c'est l'auteur qui surligne.)
Sans commentaire... Quant au dictionnaire, le Petit
Robert, celui-ci indique un état de conscience pleinement satisfait. Fort bien ! Mais chacun sait que les hommes ne sont jamais satisfaits. Donc, d’après cette définition, ils ne seront jamais accomplis. Dans le chaudron du bonheur, le ressenti générale montre que les hommes placent l’amour et la liberté, mais ces deux là font mauvais ménage... « Bonheur », « amour », « liberté » : trois mots galvaudés que nous aimerions voir remonter sur leurs piédestaux. Trois mots dont les liens sont plus intimes qu’on ne le croit. Plutôt que traiter sur les mots, analysons les faits : quelles sont les causes du malheur ou du bonheur des hommes ? Pour être heureux, il faut vivre, et pour cela un minimum vital est important : la nourriture, le logement et l'hygiène. Nécessaire et suffisant, comme l’ont démontré certains pseudos- thérapeutes… Or les hommes rêvent de richesse, ils s’imaginent au bras des plus belles femmes de la planète quand les femmes fantasment sur le prince charmant, ou ils aspirent à la direction d’un empire (un service, une entreprise, une mafia ou un état). Ils pensent que une de ces situations leur apporteront le bonheur alors que cela les rends compliqués et autoritaires, cupides et rancunier, peu profond et peu naturel, fou et malheureux... Les médias véhiculent beaucoup d'exemples de personnages matériellement comblés qui affichaient un bonheur provocant quelques jours plus tôt et qui sombrent dans un enfer sordide. Assurément, il est vrai qu’un homme heureux peut disposer d'une famille riche, de l'aisance financière, avoir une épouse magnifique etc.., mais son bonheur réside en un tout autre lieu que ces contingences. Nos académiciens, récitent la première débilité qui leur est servie : « prospérité ». Ils évaluent leur bonheur à la grosseur de leur portefeuille... Pourtant, il existe bel et bien des enfants de riches qui finissent par tomber dans la drogue. Certains ce suicide. D'autres encore ont surement du finir par avoir honte d’être né noble, en voyant les dégâts et le comportement que beaucoup de riche ont sur l'environnement. Il est grave ! Mais ainsi, la définition du Petit Robert nous aiguille vers la notion de satisfaction. S’agissant de la conscience, ce ne peut être que la satisfaction d’un désir (par opposition à un besoin). Or, le désir, manipulé à souhait par tous les professionnels de la communication, est une indiscutable manifestation de nos conditionnements ! La notion de besoin se confond avec celle de plaisir. La société et les médias jouent un rôle capital dans la transmission de ces valeurs standards. Cette voie que l'on nous indique à suivre, n'est qu'une image du bonheur de « masse » : plaisir, confort, richesse, célébrité, etc. afin de ne pas se faire passer pour un attardé ou un ringard. Oubliant qu’il ne s’agit que d’images, de façades, la machine infernale est en marche avec toutes les frustrations qui en découlent puisque de nombreux désirs ne seront pas satisfaits ! Le bonheur qui provient d'une source secondaire n'est jamais bien profond. Malgré ces évidences, nous réalisons mal que c'est en nous fondant dans un tel système, en y adhérant, que nous perdons conscience de nos particularités face à ces modèles imposés. Les neurologues en ont déjà dressé le diagnostique : nous sommes tous conditionnés, comme des enfants auxquels ont dit ce qu'il faut faire, nous sommes constamment guidés et influencés dans nos choix, par les générations précédentes et par la publicité et les différents médias, c’est une évidence. Mais aussi par notre époque, nos origines, nos cultures, notre famille, notre religion, nos traditions, notre passé, nos attaches politiques, nos émotions, nos désirs, nos peurs, nos loisirs, notre milieu professionnel etc...etc... Chez l'homme, le conditionnement est l’identification de la conscience à des objets qu’elle a elle-même créés. C’est donc la conscience de félicité, qui est ce que nous sommes, qui s’identifie à un objet et par cette identification « vit » cette réalité qui est en fait une création. L'homme naît « pur » mais direct après se retrouve attaqué de tous les côtés, par tous ses sens, physique, psychique et mental ! Petit à petit, l’homme est amené vers « l’homme-machine » (transhumanisme) sans qu’il s’en aperçoive ! D'ailleurs, les conditionnements se traduisent par des comportements, des raisonnements et des actes réduit et prévisibles ; les perceptions, sous influence, sont par dépendance, instables et, en conséquence, les décisions sont trop souvent inappropriées. Ces constats nous imposent une interrogation : pourquoi la partie de l'esprit qui raisonne ne parvient-elle pas à se libérer de ses conditionnements qu’elle juge elle-même le plus souvent contraires à ses intérêts ? N’est-on pas étonné lorsque l'on répète encore et encore les mêmes erreurs ? L'aveuglement n'est pas le propre des aveugles. Le psychisme de l’homme est d’une complexité désarmante, bourré de contradictions, un labyrinthe que de nombreux chercheurs ont tenté de démêler : Conscient, subconscient, inconscient, moi, surmoi, ego… Des séries interminables de mots pour décrire le fouillis qui encombre les limbes de nos cerveaux. La psychanalyse a prétendu détenir la clé, mais elle n’a franchi que des portes ouvertes... Bref, la recherche occidentale, scientifique ou pseudo- scientifique, s’est attachée à comprendre comment fonctionne (mal) notre psyché. Pendant ce temps, en Orient, ont s'est préoccupées de lui trouver un fonctionnement harmonieux, à travers la philosophie, la médecine et l'art. L’Occident veut comprendre l’esprit, l’Orient veut l’améliorer, l’enjoliver. Les divergences cessent quand on doit désigner le siège des difficultés humaines : le consensus s’établit sur « l’ego » que la psychanalyse préfère nommer « moi ». En effet, dans le domaine psychologique, l'égo est souvent perçu la substance de notre personnalité. Mais dans le domaine spirituel, l'égo est plutôt vue comme ce qui nous empêche d'atteindre une forme d'authenticité, de profondeur. Là réside la différence entre l’Occident et l’Orient. Ce dernier à compris depuis longtemps que l’ego ne sert à rien, pire qu’il est nuisible. Une introspection sérieuse le révèle à bout portant. L'ORIGINE DES DIFFICULTÉS Votre vie est imparfaite ? Vous avez une vie pleine de problèmes, avec des hauts et des bas sans arrêt. Vous n'arrivez pas à vous en sortir. Vous êtes embarrassée, voire angoissée. Vous avez peur de décevoir ? Peur de ne pas être à la hauteur ? Peur d’être jugée, peur que l’on se moque de vous ? Vous vous sentez surveillée, jugée en permanence ? Parce que votre mental projette automatiquement des absurdités sur les choses, et parce que vous croyez vraiment que toute cette confusion reflète la réalité. Votre vie est imparfaite ? Vous avez une vie pleine de problèmes, avec des hauts et des bas sans arrêt. Vous n'arrivez pas à vous en sortir. Vous êtes embarrassée, voire angoissée. Vous avez peur de décevoir ? Peur de ne pas être à la hauteur ? Peur d’être jugée, peur que l’on se moque de vous ? Vous vous sentez surveillée, jugée en permanence ? Parce que votre mental projette automatiquement des absurdités sur les choses, et parce que vous croyez vraiment que toute cette confusion reflète la réalité. Et comme toute personne qui se soucie de son image va tout mettre en œuvre pour prouver son bonheur, vous paraissez tout de même heureux et montré la pertinence des choix de vie que vous avez effectués, pour l'image que vous cherchez à renvoyer aux autres. Avec autant plus d'acharnement que vous avez quelque chose à camoufler. Comment y remédier ? Les entraves à cette perfection théorique sont si nombreuses qu’il est rare de rencontrer un esprit serein, compétent et objectif. Sauf lésion ou pathologie, vous possédez tous un cerveau susceptible de fonctionner de façon « optimale », pure et authentique, certes avec quelques nuances de niveau de performance. Une introspection sérieuse ne peut manquer de mettre en lumière pratiquement toutes vos pensées, toutes vos décisions et tout vos actes... ! En fait, l'origine de ses difficultés psychologiques réside en partie à cause de vos peurs psychologiques. L’être humain, comme les animaux supérieurs, a conscience de soi. Dans un premier temps conscience de son corps, ce qui permet d’éviter de se cogner dans tous les obstacles ou de se regarder devant un miroir. Cette conscience s’étend, chez l’homme, au psychisme, pour former le « moi » ou « l'ego », qui désigne la représentation et la conscience que tout individu à de lui-même. Quand vous grandissez, vous vous faites une image mentale de la personne que vous croyez être en fonction de votre conditionnement familial et culturel. Cette histoire que l’on se raconte, et à laquelle nous croyons éperdument, désigne l'égo, le faux moi crée par l'identification inconsciente du corps/mental. Cet ego semble s'être construit consciemment et volontairement sur la base d’une philosophie que vous avez développée ou validée. Le plus souvent la construction relève plutôt de l’anarchie, les événements dirigent de façon aléatoire le façonnement du moi. Comme les fondations de l’ego s’établissent dès la petite enfance, âge qui ne connaît pas encore la réflexion philosophique, la construction du moi est vue comme un mécanisme de défense qui n’est pas guidé et subit, chez la plupart des enfants. Comme un boulet de forçat qui nous enchaine la patte, nous pèse et parfois même, nous oppresse. Ce bagage obscurcit notre état naturel et nous rend souvent maussade. Avec ce baguage, nous interprétons chaque événement en regard de notre conditionnement. Chez l'homme, le conditionnement est l’identification de la conscience à des objets qu’elle a elle-même créés. C’est donc la conscience de félicité, qui est ce que nous sommes, qui s’identifie à un écran opaque d’impressions, d’étiquettes, de croyances et d’images. Et toutes ces accumulations vont donner « vie » à une réalité qui est en fait une création. Le mental finit par ressembler à un vrai cirque infernal, et la pensée devient compulsive. Bref, l’ego est une construction qui altère notre vision de la réalité. Et le seul moyen de se défaire de ces chaines, c’est de se désidentifier de l’ego. Mais avant d’en arriver là, nous devons déjà comprendre comment s’est construit l’ego.
Comme je l'ai déjà dit précédemment, l’installation
de l’égo commence dès la petite enfance. L'homme naît « pur » mais direct après se retrouve attaqué de tous les côtés, par tous ses sens, physique et psychique et mental ! Petit à petit, l’homme est amené vers « l’homme-machine » (transhumanisme) sans qu’il s’en aperçoive ! Il n'est pas accepté tel qui est, alors il prend pour exemples ses parents, les adultes, etc... et c’est pourquoi, il va naturellement s’imprégner du conditionnement collectif et culturel. Mais ce n’est pas tout… Comme nous avons tous besoin d'amour, et que nous n'aimons pas être la cible des critiques et des remarques. En grandissant, des croyances toxiques vont le pousser à réprimer et refuser l'immensité de son être. Il apprendra vite à se préoccuper du regard des autres et du qu'en-dira- t-on ? Nous incitant, par exemple, à croire qu'il faut intérioriser les émotions dites négatives. Mais à partir de là, une forme de lutte s’installe. Afin de ne pas dévoiler nos blessures on développe souvent de nombreux mécanisme de défense. Nous construisons une carapace et laissons derrière nous un résidu de douleur, mais avec le temps, cette carapace qui était autre fois légère, prend de l'ampleur et elle finit par peser lourd, parfois très lourd. C'est pour ça, que la construction du moi est vue comme un mécanisme de défense qui n’est pas guidé et subit. À l’âge de l’école, l’enseignement imprime l’habitude d'accumuler de l’information sans critique, on y apprend quoi penser plutôt que d'apprendre comment penser. Quant à l’apprentissage par l’expérience ; la fameuse pédagogie de la découverte. Elle est souvent accusé d’être trop dispendieuse envers notre précieux temps et se retrouve réduit à la portion qui convient au système et aux puissances qui contrôlent ce monde. Ainsi met-on en place, dans un monde plein de jugements, trop de règle de conduite. Et, chez de jeunes êtres déjà lourdement conditionnés, une perméabilité à toutes les nouvelles sources de conditionnement. Le milieu dans lequel nous sommes immergés nous enseigne le « bon » comportement ou la « bonne » pensée face à une situation donnée : « Ne te comporte pas comme ça, ça c'est bien, et çà, ça ne l'est pas. Etc... ». Ce conformisme plus ou moins imposé est rarement confronté à l’analyse critique qui justifie ce comportement moutonnier : « On ne peut pas tout remettre en question, ce qui est juste dans une situation, peut être injuste dans une autre situation ! ». Mais comme nous avons tous besoin d'amour, et que nous ne voulons, ni être la cible des remarques, ni décevoir, nous apprenons à contrôler nos faits et nos gestes et à réprimer certaines particularités qui se produit en nous- mêmes. C’est ainsi que, nous suivons presque aveuglément et, en dépit de nos dénégations, notre culture, nos parents, la publicité, la propagande, nos gourous, les médias, les conventions sociétales, sociales, etc... mais aussi l’enseignement que nous avons reçu, à l’école ou ailleurs, malgré ses approximations, erreurs et autres pseudo-vérités. Car les hommes ont peurs, peur de perdre ce qu'ils connaissent déjà ; peur de s'illusionner dans l'inconnu et d'avoir un comportement qui diverge de la normalité. Ils craignent de se comporter de la « mauvaise façon » et de se retrouver puni, d'une façon ou d'une autre. La réalité, c'est que, trop souvent, les parents et les adultes abusent de leur autorité et, ont un comportement complètement néfaste à l'égard des enfants. À force d'imposer certains comportements, les enfants se coupent de leurs élans spontanées ; de leur véritable nature... Pire encore, par culpabilité, beaucoup finissent par se faire petit. Les grands se prennent-t-il pour Dieu ? Pourquoi devrions-nous honorer les décisions des générations précédentes ? Pourquoi se mettre des barrières qui nous empêche de vivre comme on l’entend ? Pleins de gens ont déjà essayé de nous dissuader de réaliser ce que nous avons réellement envie de faire. Ils sont ce que j'appelle banalement : « des briseurs de rêves ». Tout ces multiples malaises entraînent un sentiment d’insécurité qui peu dégénérer et faire surgir un manque de confiance en soi. À cause de sa nature fantomatique et en dépit de mécanisme de défense élaborés, l'égo est très vulnérable et inquiet qu'il se sent constamment menacé. Mais en résumé, l'égo se résume à l'activité mentale et ne peut se perpétuer que par l'incessante pensée. L’humain, après s’être identifier au corps et au mental. À développé une forte identification physique-sensible pour l’histoire qu’il se raconte, si bien que, la pensée est devenue compulsive chez lui. Il vit dans sa tête. Et le pire dans l’histoire, c’est que la majorité des gens pensent que, trop penser… c’est normal ! Par peur de ne pas être, les hommes ont soif insatiable de désir, la satisfaction d’un de ceux-ci débouchant systématiquement sur un nouveau désir. La machine infernale est en marche avec toutes les frustrations qui en découlent, et toutes les peurs psychologiques qui refont surface puisque de nombreux désirs ne seront pas satisfaits ! Tout est dans le « trop ». Trop d’émotions, trop de pensées, trop de questions, trop de sensibilité, trop d’énergie, trop d’activités. Trop de règles. Trop de jugements... Tout cela finit par peser sur l'esprit et le corps. La peur semble bien avoir des causes : un abandon, une blessure, un échec, ... etc ; intimement liées aux désirs de : ne pas être seul, ne pas flancher, ne pas se blesser, ne pas échoué, ne pas être pauvre, ... etc. Mais en définitif, toute peur revient à la peur qu'a l'égo de la mort ; n’avez-vous pas peur de mourir ? d’être agressé, envahi ou de disparaitre, donc il se protège, s’isole et se barricade. Même si, vue de l'extérieur, il donne l'impression d’être sur de lui, la peur de la mort se répercute sur chaque aspect de sa vie. À ses yeux, le calme du moment présent n'existe quasiment pas, car seuls le passé et le futur lui importent. Sa principale préoccupation est de toujours maintenir le passé en vie, car sans lui, qui seriez-vous ? Sa seconde préoccupation est de se projeter constamment dans le future pour assurer sa survie et y trouver une forme quelconque de relâchement et de satisfaction. Le mental chargé d'anxiété issue du passé, est inquiet pour le future, et cela crée une interruption avec l'instant présent. Par conséquent : l'égo vous coupe de toute véritable relation. Même quand l'égo semble se préoccuper du présent, ce n'est pas le présent qu'il voit. Il le perçoit de façon totalement déformée, car il le regarde à travers les yeux de votre passé. Ou bien il se réduit à un moyen pour arriver à une fin, une fin qui n'existe jamais que dans le future projeté par lui. Il se dit : « Un jour, quand tout sera en place, quand ceci ou cela se produira, je trouverai la paix. » Mais c'est pas avec l'ordre que vient la paix, c'est avec la paix que vient l'ordre. Alors, tant que votre mental s'identifie à votre passé, ou à votre future, l'égo mène votre vie. Et, exister ne lui suffit pas, il veut être considéré, respecté, honoré, donc il exagère, se valorise et se gonfle. La possession lui semble la meilleure recette, mais il faut l’étaler, pour qu’elle suscite l’envie. Il y gagne mépris, suffisance, avidité, vanité, duperie, etc. Le sommet est atteint quand les autres se prosternent à ses pieds. Certains se contenteront de l’obéissance de leur larbin, d’autres exigeront la soumission de leur femme, de leurs enfants ou de leurs subalternes, quelques-uns jouiront de la soumissions fidèle d’une armé, d'un empire... Ainsi se décline l’ego en termes de :
Protection de soi : (l’ego a peur).
Valorisation : Éternel et stérile débat entre « être » et « avoir » où personne ne voit que les deux mènent à l’exagération de l’ego. Domination : (Notre monde n’est plus qu’une immense compétition. Où l'on imite les banalités qui circulent dans les sectes, les entreprises, l'éducation nationale, que nous avons élevés au rang de maîtres à penser. Personnalité : (Masque qui dévore l'individualité) Contrairement à l'individualité, la personnalité est extériorisé et ne s'intéresse qu'a ce qui est matériel, sexuel, sensible, utile, automatique...
L’ego que certains appellent « la personnalité » n’est
qu’un amas de conditionnements, les mêmes pour tous, dont le dosage donne les nuances que l’on sait :
Une pensée physique-sensible :
Pensée égocentrique, rebelle, vaniteuse, méfiante, floue, ignorante et naïve... Ne s'intéressant qu'à ce qui est physique-matériel, tournée vers le passé, défendant ses points de vue. Un sentiment physique-sensible : Un sentiment qui est traître, avide, vicieux, dépendant, instable, inauthentique, hypocrite, manipulateur... Tourné vers le futur, ne s'intéressant qu'à l'affectif et à la possession, menant des relations égoïstes. Une volonté physique-sensible : Fonctionnant de manière automatique, instinctive, impulsive, désireuse, incertain, imitatrice... Et l’amour dont nous avons parlé plus haut ? Oublions notre besoin d’être aimé, nos demandes de preuves d’amour ; c’est l’ego qui désir cela pour se gonfler. C'est d'ailleurs pourquoi, paradoxalement, il n'y a pas d'amour heureux. Lorsque l'amour est désir, l'amour est manque, explique Socrate. Enfin, le véritable amour naît quand l’ego s’efface, quand enfin, nous pouvons être attentifs et ouverts aux autres. Comme dit Osho, dans ce magnifique proverbe : « Si tu aimes une fleur, ne la cueille pas. Si tu la cueilles, elle meurt et elle arrête d’être ce que t'aimes. Alors si t'aimes une fleur, laisse la vivre. Tout simplement. L'amour n'est pas une possession. L'amour c'est apprécier ce qui est. » Les actions ou comportements des uns et des autres ne sont pas bien ou mal, ils sont le résultat d’un ensemble de causes qu’il faut comprendre et accepter. L’acceptation mène à la paix en soi, à la sérénité et au bonheur : c’est un grand pas vers la sagesse. Car ainsi l'homme arrête de penser qu'il est la mesure de toute chose, il ramène son Ego à sa juste place. Il écoute au lieu de s'opposer, tolère au lieu de rejeter. Il se regarde agir dans le monde, sans rien attendre, sans rien espérer « pour soi ». Il prend un recul extrême par rapport à l'action. En suivant l'antique voie, il maîtrise le présent. Ainsi, la disparition de l’ego confère amour, bonheur et lucidité puisque l’esprit va pouvoir officier sans entrave. Plus d’ego ; plus de contradictions ; plus de conflits. Nous sommes arrivés dans la voie dont le but est de régler un conflit (objectif du débutant) ou d’éviter un conflit (objectif du maître). Et c’est en adéquation avec notre propre définition du bonheur : absence de conflit avec les autres mais surtout avec soi-même. On peut sans hésitation, ajouter la liberté attendu, que dans ces conditions ; l'esprit ne subit plus aucune influence. C'est la première partie de la liberté, le fondement de la liberté ; n’appartenir à aucun lieu particulier, pays ou même nationalité. Et se contente de vagabonder sans lien d’amour ni de haine. Pour la première fois on commencera à se réjouir pleinement de notre propre individualité, parce que cette individualité était couverte de toutes ces choses dont on s'est libéré. On se sent ainsi capable d’aller et venir, et de s’engager avec sérénité sans se sentir emprisonné... Mais c’est seulement une moitié ; la première partie de la liberté. Ensuite viendra une certaine mélancolie, parce que l’autre moitié est manquante. On n’a plus de chaînes, on n'a pas de prison, nous sommes debout sous la nuit étoilée, complètement libre, mais où aller ? Alors vient une soudaine tristesse. Quelle voie choisir ? Jusqu'à présent il n’était question d’aller nulle part – on était emprisonné. Notre conscience entière était concentrée sur comment devenir libre, notre seule anxiété était comment devenir libre. Maintenant que nous sommes libre : nos chaînes sont brisées et un nouveau type de problème doit être affronté... Que faire maintenant qu'on est libre ? Cette deuxième partie est affrontée par tout individu qui lutte en premier lieu pour la liberté et ensuite constate soudainement : « Maintenant que je suis libre, que vais-je faire ? » Jusqu'à présent, nous étions tellement occupé, tellement engagé, tellement chargé. Même dans nos rêves nous ne pensions uniquement à la liberté. Et nous n'avions jamais pensé à ce que nous allons faire quand nous deviendrons libre. La liberté en elle-même n’a pas de sens, à moins que ce soit la liberté pour quelque chose, quelque chose d'authentique et créative ! Nous sommes libre parce que conscient ! C'est fabuleux ! Mais quelque chose de plus est nécessaire... Nous devons trouver de la créativité qui remplit notre liberté, autrement la liberté est vide et n'a aucun sens. Nous avons donc besoin soit de créer quelque chose de solidaire, soit de découvrir quelque chose. Soit nous menons notre potentiel à crée un monde meilleur, en toute lucidité et sérénité, soi nous travaillons intérieurement pour perfectionner notre être, mais faisons quelque chose de notre liberté ! Pour que le cercle se complète. Noté que la liberté, rime avec l'opportunité. Nous avons des talents qui n’ont pas été autorisés à se développer à cause de nos entraves – nous ne pouvions pas composer de musique parce que nos mains étaient enchaînées, nous ne pouvions pas danser parce que nos pieds étaient enchaînés... Ainsi la liberté n’est pas en soi le but. Elle nous donne simplement l’opportunité entière de faire tout ce que nous voulons entreprendre. « Bonheur », « amour », « liberté » ; la cohabitation de ces mots devient possible, il est vrai, grâce à de nouvelles acceptions. Des mots qui sont remontés sur leurs piédestaux respectifs. Que des avantages ! Pourtant nous les refusons, ou pire encore nous les rejetons ! Du moins, l’ego les refuse, ce qui est normal quand on lui suggère de se suicider. Rien ne sert donc d’y réfléchir comme on aborde une question banale puisque c’est l’ego qui dirige et décide. L'intelligence est efficace pour concevoir cette recherche, mais elle a besoin d’être relayée pour progresser vers le but. Les gens heureux ne se recrutent pas uniquement chez les gros QI, loin de là parce que parbleu ! Outre que l'intelligence est une lame à double tranchant, parfois vue comme une malédiction ; les études montrent l'émergence de symptômes récurrents chez les gros QI. Toujours est-il, la mesure du Quotient Intellectuel (QI) concorde relativement bien avec le niveau scolaire ou universitaire, mais quelques exceptions sont troublantes. [...]
Nous devons au Dr Alfred BINET la mesure du
Quotient Intellectuel (QI) grâce à un test connu sous le nom de « BINET-SIMON ». Depuis sa création en 1905, ce test a été amélioré, d’autres ont vu le jour, cependant on ne sait toujours pas ce qu’il mesure : quelques habiletés intellectuelles, une certaine capacité d’apprendre, etc... certes, mais il ne renseigne pas sur la motivation, la créativité, l’ouverture d’esprit, l’intuition... D'autre part, nous restons douteux devant les erreurs grossières que commettent parfois des gens dont le QI est largement au-dessus de la moyenne. En effet, les défauts de réflexion ou les troubles perceptifs, habituels chez l’individu quelconque, semblent déplacés chez un gros QI ; on leur attribue une telle puissance intellectuelle qu’on est choqué de les voir subir les mêmes conditionnements que le commun des mortels. Les gens intelligents donnent parfois l'impression que tout leur réussit – ils sont excellents à l'école, ils font de longues études, ils ont beaucoup de succès dans leur carrière professionnelle, ils ont une vie sociale riche et excitante et leur personnalité est tellement riche qu'ils s'entendent bien avec quasiment tout le monde. Pourtant, souvent, ils ont beaucoup de difficulté à trouver un partenaire qui leur correspond vraiment, à tomber amoureux et à avoir des relations longues... Car les gens très intelligents veulent forger leur propre chemin. Ils veulent manifester dans la matière tout ce que leur esprit imagine. Et cela signifie souvent aller à contre- courant et briser de nombreuses normes et conventions de la société. Ainsi voit-on régulièrement des personnes aux facultés intellectuelles reconnues prendre des décisions contraires à leur épanouissement. La manifestation des conditionnements étant éminemment variable en fonction des circonstances, il est ainsi facile de comprendre pourquoi certains esprits supérieurs sont parfois la proie de comportements aberrants. On remarque alors une distinction entre facultés intellectuelles, approximativement mesurées par le QI, et l'intelligence, définit par les dictionnaires comme étant une capacité à gérer harmonieusement l’ensemble des facultés. Ce qui implique que les capacités intellectuelles mesurées par les tests sont insuffisantes pour expliquer l’intelligence, que ceux qui parviennent au bonheur disposent de quelque chose de plus. Autrement dit, il existe visiblement une super faculté intellectuelle directrice ! Qui permettrait entre autre, de se libérer des symptômes de l'égo. Comment l’évaluer ? Toutes les activités humaines librement choisies ont un but : vivre le mieux possible, le nec plus ultra étant de nager dans le bonheur. Ainsi, nous optons pour tel métier, ou tel emploi, plutôt que tel autre, car nous l’estimons plus conforme à nos perspectives d’avenir ; nous jetons notre dévolu sur une femme, ou un homme, plutôt qu’une, ou un, autre car nous croyons qu’il, ou elle, est celui, ou celle, qui nous rendra le plus heureux ; nous choisissons, pour nos vacances, les lieux et les activités susceptibles de combler au mieux nos attentes. Dans tous les cas l’objectif est fondamentalement le même malgré des vocables différents : s’éclater, s’épanouir, se sentir bien, réussir, être heureux… Est donc intelligent celui qui est heureux ; peu importe que l’on soit berger ou ingénieur, le QI n’a pas d’influence. L’intelligence est donc une qualité qui raisonne, coiffe, dirige et harmonise toutes les capacités intellectuelles. Elle permet à l’individu de ne jamais entreprendre une action opposée à ses intérêts profonds. Hypothèse cependant inexploitable car, d’une part, nul n’a jamais pu mettre en évidence cette structure de l’intelligence et, d’autre part, rares sont les personnes capables de juger du bonheur d’autrui hormis les sages dont la lucidité peut percer les façades les plus solides. Or, nous avons vue précédemment que pour être heureux, il est question de se libéré de nos conditionnements. Est donc très intelligent celui qui n’est pas ou peu conditionné. Ainsi un THQI (très haut QI), comme ils aiment à se nommer, fortement conditionné peut se comporter comme un niais. À l’inverse l’individu lambda libéré de ses conditionnements peut faire preuve d’une intelligence supérieure. Intelligent, puisqu'il a tranché son ego et s’est débarrassé de ses conditionnements. Tout dépend des circonstances. Sans doute pourrait-on ouvrir d’autres volets, suggérer d’autres pistes. L’essentiel réside dans la prise de conscience des potentialités de notre esprit. Nous avons tous la possibilité de mieux utiliser notre cerveau. Pas seulement dans le domaine des capacités intellectuelles, mais également et surtout dans tous les aspects du psychisme et de la psychologie. Certes, l’idéal est de mettre fin à la tyrannie de l’ego en passant par l’illumination, cependant, sans nous imposer une ascèse ni bousculer les fondements de notre vie, il nous est possible d’avancer tranquillement sur la voie qui mène à la sagesse. Toutefois, notre esprit ne s’épanouira pas seul ; il a besoin de notre corps et en particulier de nos sens pour s’ancrer dans le réel. Une seule solution : il faut sentir dans ses tripes le hara ! l’urgence d’une profonde mutation. Il faut percevoir dans son corps cette nécessité vitale ; cela ne peut se réaliser que dans l'acharnement perspicace d’un affrontement psychologique où l’ego sera écrasé. Or, le réel implique la raison qui s’oppose à la sensibilité et à la passion. Cela, tout le monde le sait et le choix s’avère cornélien quand on considère l’amour comme une passion. Mais l’amour n’est pas une passion, c’est même exactement le contraire. Celle-ci nous aveugle et nous pousse à des extrémités parfois fâcheuses. En regard de la fin, oublions la trivialité « l’amour est aveugle » ; le véritable amour est clairvoyant : le jardinier qui soigne ses roses sait exactement de quoi elles ont besoin pour s’épanouir ! Pour ainsi dire, l’amour est serein, lucide, libre. Et si chaque jour, nous en instillons une petite dose dans nos relations, il aura tôt fait de contraindre l’ego à abandonner quelques privilèges acquis abusivement. TOUS DIFFÉRENTS DANS LA MÊME MERDE Nonobstant, le concept de bonheur est difficile à cerner en dépit des moyens pour y parvenir, encore plus difficile à mettre en œuvre. Une partie de notre dilemme réside dans notre aveuglement quant aux fonctionnement de nos facultés mentales et perceptives. Il nous faut donc reprendre le raisonnement depuis son commencement : de nos jours, comme il déjà été dit, il est admis par les neurosciences, que nous sommes tous conditionnés ; par la publicité et les différents médias, c’est une évidence, mais aussi par notre époque, nos origines, par nos cultures, notre famille, notre religion, nos traditions, notre passé, nos attaches politiques, nos émotions, nos désirs, nos peurs, nos loisirs, notre milieu professionnel, etc. Notre cerveau, en tant que regroupement de cellules nerveuse, se comporte comme un récepteur de fréquence à plusieurs couches. Lorsque ces récepteurs s’accordent sur une forme d’onde de fréquences spécifiques. Une réponse de « reconnaissance des formes » est envoyée au cerveau qui interprète en fonction des perceptions correspondant à cette fréquence. En conséquence, « s’accorder » implique souvent l’interception des formes de fréquence familières en mettant de côté l’univers de fréquences étrangères qui nous entourent constamment. La perception se crée donc de façon dynamique et continue, le cerveau balaie constamment des bandes de fréquences. Dû à un assemblage initial en début de vie, chacun de ses récepteurs est configuré pour capter une certaine fréquence d’onde. Nous nous accordons sans le savoir sur une forme de réalité fondée sur ces assemblages d'informations, et sur l’accord de plusieurs personnes à partir de laquelle nous construisons constamment notre perception. Au fil du temps, si le comportement de reconnaissance des forme n’évolue pas, notre développement perceptif risque de stagner. Et en conséquence : On se coupe de toute véritable relation tout en se retrouvant piégé dans une certaine réalité, qui n'est qu'une séparations du réel. C'est un problème sous-jacent aux autres, car il faut s'accorder sur ce qui est vrai pour se sortir de nos problèmes. Ainsi donc, le développement humain exige que nous changions pas mal de fois de paradigmes afin de faire évoluer nos développements perceptifs. C’est le seul moyen de basculer vers une évolution harmonieuse, qui sera plus que nécessaire pour dépasser les obstacles que nous pourrions rencontrer face au développement. Nous vivons une période de changement où l’humanité se transforme. Notre conscience, au vaste potentiel de développement... Apprend à lâcher-prise les vieilles structures limitatives, et à marquer des ruptures pour une expansion rapide en toute sincérité. La conscience est capable de comprendre les phénomènes en profondeur, et ne pas simplement accepter ce qui est dit, ou ce qui est donné par le biais de canaux et d’institutions sociales bien organisées... Se libérer requiert en général un bon nombres de décisions complexes et imprévisibles. Hélas, malgré l’enjeu, nous devons apprendre à accepter que le psychisme est une grande force spirituelle et concrète pour inciter le changement. Sinon, les personnes qui ne ce sont pas assez préparées aux conséquences du changement subiront et provoqueront déséquilibre et confusion ; cela provoquera encore plus d'effondrements. Si vous ne me croyez pas, demandez aux civilisations précédentes connues et peut-être même bien inconnues ! Ou demander à Dame Nature ! Il est nécessaire qu’une force d’énergie consciente soit introduit au flot de la vie afin d’anticiper et d’activer le prochain pic de l'évolutionnisme, mais aussi, parce que notre avenir en dépend. Souvent évoqués par le très célèbre psychologue Abraham Harold Maslow comme l’actualisation de soi, qui est une vertu ! Cette vertu doit servir de tremplin pour aider la civilisation humaine à activer de nouveaux modes de compréhensions et de connaissance de soi. Évidemment, seuls ceux qui acceptent l’idée d’un ego source de la plupart de leurs difficultés psychologiques, notamment à cause des conditionnements et de leurs conséquences, se sentiront concernés. Certains réfutent cette emprise ou pensent la subir seulement à la marge. Certes, ne pas être libre chez soi s’avère en effet difficile à accepter. Mais la liberté suprême réclame des responsabilités et, par évidence, être maître de nos responsabilités n'est pas une chose aisé pour l'égo. Beaucoup se plaignent du système, mais peu sont ceux qui arrivent radicalement à le composer et à s'en soustraire. L'être humain choisi trop souvent la facilité d’une prison d’or et d’illusion. Qu’à l’effort de la recherche de la Vérité, de la liberté, de l’unité universelle... Par la soif de désir, et la peur de ne pas être, ce qui est de l’autre côté de cette prison dorée, encore très peu d’entre nous peuvent même le concevoir. Déjà qu’une bonne part d’entre nous n’arrivent même pas concevoir qu’on puissent ne pas être seuls dans l’Univers, tout en sachant qu’il existe des milliards de milliards de galaxies comme la nôtre, possédant plus de 100 milliard de planète et 200 à 400 milliard d’étoiles chacune. Ni même concevoir un monde meilleurs ! Comme si ce qu’il pouvait lui-même concevoir avait le moindre impact sur ce qui existe réellement ou non. Cela n’a d’impact que sur sa propre vie, mais jamais sur la réalité unique de La vie. Nombre d'individus y sont indifférents, d'autres préfèrent se fier à un dogme rassurant, seuls quelques-uns assument la responsabilité d'une connaissance affrontant authentiquement la réalité. À l'avenant, l'histoire montre que la volonté de savoir vraiment n'a pas toujours été portée socialement. Elle peut être interdite ou combattue politiquement. Dans certaines cultures, il est interdit de connaître de façon autonome, car les mythes religieux sont déclarés vérités absolues. C'est le cas lorsque l'ordre interdit au croyant d’interroger les mystères inhérents à tout texte sacré, et transforme le texte en dogme, alors que le vrai chercheur de la foi sait qu’il ne peut trouver la réponse qu’en interrogeant les textes, en faisant le chemin vers la vérité. Tout compte fait, le système propage toute sorte de tentations de « facilité » qui touche le public qui, atteint d'aveuglement sélectif, préfère retenir les images de bonheur conformes aux schémas conventionnels, oubliant qu’il ne s’agit que d’images, de façades. Bref, tous différents dans la même merde, les hommes sont maintenus dans un prompt système matriciel, s'articulant de lui-mème par de hautes combinaisons, ayant pour effet de tranché l'homme de la nature en le faisant tourner autour de lui-même comme un aveugle qui suit le bord intérieure d'un rond point. Bâtis par l'homme, inconsciemment, parce qu'il est complexe d'inventer quelque chose de jamais vue. Qu'avons-nous appris du système ? Que la Restauration valait la peine de se battre pour elle ? Ou alors, comment être rancunier ? [...] Comme cela, ne serait-il pas difficile d’envisager un avenir meilleur ? Que dis-je !? Il est casse-cou d'inventer un monde ou la soif de pouvoir et de domination n’existerait pas, où l’homme respecterait tout ce qui l’entoure, où chaque être humain aurait conscience des vibrations qui l’entoure constamment. Un monde où aucun humain n’aurait envie de s'autodétruire mais au contraire, de prospérer et d’évoluer sereinement en harmonie... Parce que les hommes ne sont plus qu'une masse d’êtres indéterminés, coupé de la nature et mus par des forces automatique, ils perdent leur véritable humanité, leur intégrité ainsi que leur capacité à aimer. L’homme naît « pur », or dans une société conditionnée, il se retrouve attaqué de tous les côtés, par tous ses sens. Par suite logique, n'aurait-il pas soif de savoir, de désir, de domination ? Ne serait-il pas tenté de péché, de se droguer, de braquer, de se prostituer et de détruire ? Bref, la population est segmentée depuis la nuit des temps et cette absence de connexion avec le réel crée toute sorte de déviations que nous pouvons constater dans nos sociétés : Addictions, violences, drogues, meurtres, guerre… Sans connexion, nous nous mourons à petit feu. Sans réelle connexion, nous nous mourons à petit feu. Parce que la connexion est la seule véritable chose qui puisse nourrir l’humain. Mais le pire dans cette histoire, c’est que, dans la société d'aujourd'hui, la majorité des gens pensent que, mettre les gens dans des cases ou des compartiments... c’est normal ! Or, c'est en se fondant dans un tel système que nous empêchons tout progrès, parce que parbleu, c'est là, la meilleur manière de stopper les êtres dont la conscience s'éveille ; en les isolant... en les mettant dans des cases, etc. Des expériences ont été faite sur des rats de laboratoires et ont démontré que les rats ayant la possibilité dans leur cage de se connecter avec d’autres rats n’étaient pas tentés de consommer l’eau remplie d’héroïne. Seuls ceux qui étaient isolés, consommaient l’eau droguée, jusqu'à en mourir. Par cette expérience, il très facile de comprendre comment ce système byzantin fabrique la violence, la perversion et l’addiction. En isolant toute personne ayant commis des actes raisonnables, ou sinon, par isolement ou manque d’amour. Imaginez un peu la fatigue et la haine qui peut naître. Seul ceux qui luttent pour maintenir leur Vérité et leur pureté, pourrons en sortir indemne. D'évidence, c'est une bataille abstraite et, au lieu de mettre la main sur des moyens d'apporter l’amour et la connexion qui fait déjà terriblement défaut au moment des points de bascule (Parce qu’il y a toujours des points de bascule, des point de doutes...), nous optons et honorons les diktats, à la hâte et sans vergogne. En conséquence, dès lors qu'un « point de bascule » surgit, la conscience cherche à le refermer et subsiste vulnérable, identiquement, à cet instant, l'inconscience s'ouvre aux suggestions extérieures, de ce fait, l'esprit devient manipulable ! On ne peut séduire, corrompre et pervertir un l'être qui ne présente pas initialement des failles, une conscience constante. Or, les failles, nous en avons tous ! Elles sont créées délibérément dès la naissance avec toutes sorte de fréquences vibratoires qui nous influencent, nous conditionnent et nous programment. C'est fréquences coûtent en énergie, de telles manières que si on se cramponne trop à elles, l'esprit se « remplie » et de surpoids « l’Être » s'affaiblit. Après coup, on peut littéralement commencer sa programmation pour s'en servir. De sorte que, on peut l’envoyer tuer ou se faire tuer « pour défendre sa patrie ». On peut lui faire payer et consommer des addictions destructives. On peut l’envoyer se suicider…. Il est grave ! qu'on lui incite à faire des conneries pareil tout en le faisant payer volontairement de lui-même pour mourir doucement, tout en continuant à s’enrichir quand il sera malade et/ou mourant ! Car oui, certains ingrats en profitent ! Voilà ce qui arrive quand on laisse n’importe quel pensées, images… pénétrer la partie la plus importante de notre être : notre inconscient. Agir sur l’inconscient est la chose la plus puissante que l’on puisse faire pour contrôler un humain ! Parce qu’ainsi il croira qu’il est libre et qu’il choisit ce qu’il décide de faire sans se rendre compte qu’il est enracinés dans les méandres de l'inconscience collectif. Ont peut littéralement programmer un humain à faire et à penser tout ce que nous désirons, volontairement ou non, mettre dans sa conscience, ou plutôt dans son inconscience. C’est ainsi que depuis sa naissance, l’humain est programmé à penser et à agir selon son époque, sont environnement, sa culture, ses traditions, ses médias ses films, ses publicités, ses informations, son éducation, sa religion, ses clips vidéos… Une danse sans fin, pour aboutir à son épuisement physique, psychique et mental. Certes, il est possible de « vivre heureux » dans cette « Matrice ». L'être inconscient est même souvent « bienheureux » dans son ignorance ! Se nourrissant de ses désirs matériels, sensible et sexuels, et en vivant avec des valeurs plus ou moins respectables, il pourra mener une vie que l'on juge « normal » et sans trop de difficulté : Enfant, Adolescence, monde du travail, mariage/divorce, enfants, maison, retraite, mort. C’est le modèle qui est imposé dès la naissance, il peut rarement en être autrement. Mais, lorsque c'est le cas, par exemple, pour celui qui, volontairement, décide de sortir de l'ignorance et découvrir la vérité ; la difficulté du parcours peut être double, voir triple. Faut s'attendre, le cas échéant, à être exclu de la société, par rupture, tantôt brutale. Ou sinon, à s'exclure soi-même de la société, par solution de continuité ; plus agréable que la rupture et exigé comme nécessaire. Car la société est à présent, presque incapable de se régénérer. Le ciel n'est plus pure, il s'effondre. La Terre n'est plus stable, elle s'écroule. Les vallées ne sont plus humide, elle deviennent des déserts. Les espèces disparaissent à un rythme alarmant. Aucun de nous ne peut se le permettre. Or, il semblerait que ce n’est pas dans l'intérêt de ceux qui se nourrissent de ce conformisme ambiant. Ni dans l'intérêt de ceux qui préfère contempler tout être vraisemblablement « remarquable », parce que parbleu ! le confort semble plus grand quand on laisse autrui penser et agir à notre place, mais, il n'y a que le Diable qui laisse des pourboires. Finalement, c'est l'existence humaine qui est en jeu. Encore faut-il comprendre en quel sens et de quelle manière, ce qui n'est pas toujours simple. DEUXIÈME PARTIE L'ENTENDEMENT ANÉANTI TOUTES NOS ILLUSIONS SUR LA SIMPLICITÉ DE L'UNIVERS. LE MONDE TEL QUE NOUS LE CONNAISSONS Au cours des dernières 500 millions d'années, la vie sur Terre a presque totalement disparu à cinq reprises, à cause de changements climatiques : une intense période glaciaire il y a environ 445 millions d'années, glaçant la quasi totalité de l'océan. 70-85 millions d'années après est arrivée la deuxième grande extinction, probablement du à l'épuisement de l'oxygène dans les océans... Puis, il y a environ 252 millions d'années, la 3ème extinction massive c'est déployée avec le réveil des volcans. Approximativement 50 millions d'années plus tard, la mystérieuse extinction du Trias, dont la cause de l'extinction est toujours en débat, a éliminé nombre de grandes espèces terrestres comme la plupart des archosauriens ; ancêtres des dinosaures ! Et le fameux astéroïde qui s’est écrasée dans le Golfe du Mexique il y a 65 millions d’années, rayant de la carte les dinosaures. Ces événements planétaires, sont communément appelés les cinq extinctions massives. Après cette série de drames, la coupe est pleine, dès lors, l'ère cénozoïque s'est manifesté (il y a 65,5 millions d'années à aujourd'hui). Cet age des plantes à fleurs, des insectes, des oiseaux et des mammifères... s'est stabilisé en 7 époques. La dernière, l'Holocène, s'étend sur les 10 000 dernières années. Durant lesquelles la biodiversité riche et prospère à été la clé d'une certaine stabilité douce et sûre. Le monde entier, vivais au sons d'un rythme harmonieux : les saisons. L'étendue des forêts, des jungles, des troupeaux, des récifs coralliens et les surfaces blanches des glaces polaires, ont été cruciales au diapason. Son rythme des saisons était si fiable qu'il préparait a la vue de notre espèce une chance unique ! La terre était notre jardin d’Éden et pendant longtemps, aux âges primitifs, les premiers hommes, qui n'étaient pas très nombreux, passaient le temps à suivre les vallées boisées et fumantes, à traverser les plaines, ou à grimper au sommet des monts. L'homme parcourait la terre en chassant et en cueillant ce qu'il trouvait. Une fois rétabli par la nourriture et le sommeil, il contemplait de nouveau son voyage en osmose avec la nature. Simple comme le bois brut que l'on vient de débiter. Innocent et nu comme un ver. Ses airs naturelles résultent qu'elles le laissait n’être qu’un passant dans la nature. Ainsi, les hommes intégraient la mort comme une perspective si naturelle qu'il ne convenait ni d'en avoir peur ni de tenter de la transcender dans une prise de conscience spirituelle. Par le passé, ont devaient développer des capacités physiques pour changer notre vie et pour assuré notre survie. Tout résidait dans les instincts que l'on s'est attribués grâce a un mouvement répétitif de génération en génération, rythmé par l'héritage des ancêtres à travers leur descendance. C'est ainsi que l'histoire de la civilisation humaine à suivi ; tout a changé au Moyen-Orient et en Extrême-Orient. Ce sont les Sumériens qui débutent, avec la naissance de l'écriture, vers 9500 av. J.-C. En 7000, la pratique est répandue dans la vallée de l'Indus ; en 6000, en Égypte, où a été bâti les merveilleuse pyramides de Gizeh et le sphinx ; en 5000, en Chine... etc... Nous nous sommes adaptés et avons appris à exploiter les saisons pour inventé l'agriculture et produire des cultures vivrières à perte de vue, car, chaque génération ne pouvaient se développer et progresser qu'en présence avec le monde vivant. Cette période où émerge de par le monde le fil des civilisations qui se déroule jusqu’à aujourd’hui, est qualifiée par les historiens de haute Antiquité. Notre intelligence à changer notre façon d'évoluer. Il suffisait d'avoir une idée. Et cette idée pouvait se transmettre d'une génération à l'autre. C'est ainsi que se développe le langage, l'agriculture, la culture... et que l'enterrement des morts se généralise. Cette dernière a suggérée une meilleure compréhension du concept de mort. La peur en général et la peur de la mort en particulier a poussé la conscience de l’homme à fuir ou transcender la mort. Peu à peu la sédentarisation s’est installée, les villages, puis les cités se protégeaient de l’extérieur par de hautes fortifications de plus en plus sophistiquées ayant pour principale cause de protéger l'homme de l'extérieure, ce qui à eu pour effet l'idée de fuir la mort. Les villageois convenaient que dans chaque terrain, la récolte appartenait au village qui a semé la culture ; premier arrivé premier servi. Or, inconsciemment, l'homme a barricadé ses propres murailles intérieures. Thanatos dans ce même temps a commencé à se couper de la nature, parce que dans ces fortifications qui sont de plus en plus galantes, la peur s’installe, la peur de la mort en particulier. Pardieu, se protéger de l'extérieur, c’est l’idée de se couper de la vraie vie, celle qui côtoie la mort au quotidien ! A force ces fortifications sont tellement ancrées dans l’esprit, que les comportement instinctifs qui en découlent suffissent à pérenniser et amplifier nos peurs. Aujourd'hui, quelques millénaires après ces débuts, imaginez le nombre de conditionnements que l'on s'est attribués par instinct à cause d'un mouvement répétitif et inconscient, de génération en génération... Très larges sont ses mailles, et si nous continuons sur cette lancée, les dégâts qui ont marqué l'histoire de l'humanité seront à nouveau éclipsée par les dégâts de la prochaine génération. À Dieu ne plaise, il est grave ! Ces dernières 65,5 millions d'années, la nature c'est doucement ré-inventer pour que la vie prospère à nouveau, et il ne fallut pas plus de 10 millénaire pour que, nous humains, détruisons ce dure labeur. À tel point qu'une sixième extinction de masse est entrain de se produire à sens unique, avec pour différence que, cette fois, nous sommes seuls responsables de ce qui se produit ! Les hommes sont- ils condamnés à devenir les victimes de leurs pensées et de leurs gestes erronés et inadaptés, qui plus est, la preuve d'une incompréhension ? N'importe, que dis-je !? en vérité, la nature se reconstruira, avec ou sans nous. Toujours est-il, si, en ce XXI siècle on n'agit pas pour sauver la planète et nous sauver. Les scientifiques prédisent qu'au cour du prochain siècle, la stabilité et la sécurité de notre jardin d’Éden, seront perdues. Alors que fait-on ? Des milliards de gens n'auront nulle part ou vivre. Personne ne peut se le permettre ! Nous devons comprendre l'enjeu ; la solution nous l'avons depuis le début. Pour restaurer l'équilibre nous devons ré-ensauvager le monde, lui offrir la chose même que la nature nous à offert et que nous lui avons enlevé : sa biodiversité. Que cela nous profite, ainsi qu'aux générations futures... ! LES ANCIENS SAVAIENT-ILS DÉJÀ TOUT ? « Qui comprend le nouveau en réchauffant l'ancien peut devenir un maître. » C'est par cette adage, interprété à Confucius, que j'acclame de ne pas sous- estimer le savoir des Anciens, que la physique moderne se mêle aujourd'hui à admettre avec difficultés. Dans certains ouvrages ésotériques se cache l'existence d'un éminent savoir ancestral. Dan Brown étaye ces propos, en citant quatre phénomènes typiques de la physique que les anciens auraient su appréhendé par entendement : comme la polarité, l'intrication quantique, le principe d'incertitude d'Heisenberg et même la théorie des cordes... Autant de concepts que les scientifiques modernes peinent encore à interpréter ou à maîtriser parfaitement. Le savoir de nos ancêtres est fondés en grande partie sur des choses spirituelles destinées à maintenir l'ordre cosmique. Loin d'être homogène, ce savoir regorge de mythes, de héros, de traditions, d'anecdotes, de métaphores, et contient surtout les débuts de la spéculation philosophique... Pour n'en citer que quelques-uns : le Dao de jing, livre de la voie et de la vertu, confectionner par le fondateur du Taoïsme Lao-Tseu, il y a environ 2600 ans ; le Dharmakaya, ensemble des doctrines enseignées par Bouddha ; l'Iliade et l'Odyssée, le monde d'Homère ; ou encore Mahābhārata, considéré comme le plus grand poème de l'histoire et comme témoin « littéraire » d'une grande transformation de la société indienne... Leur licence artistique et parfois ésotérique, diront certains, ne mérite guère réflexion ! Nous pourrions aussi bien omettre d’étudier la Nature sous prétexte qu’elle est vieille. On a l’air parfois de dire que l’étude des classiques devrait à la fin céder la place à des études plus modernes et plus pratiques ; mais l'ésotérisme est souvent confondu à tord avec l'exotérisme ; le paranormal, la magie et l'occultisme, bien que l'usage commun rassemble souvent ces divers domaines sous la seule dénomination d'ésotérisme. L'ésotérisme est, étymologiquement, la doctrine des choses intérieures, donc secrètes et spirituelles, d'autre part réservée à un nombre restreint d'initiés. Car, illustrés par idées, des actes, des œuvres, des images, des paraboles, des métaphores et des symboles... L'ésotérisme se caractérise avant tout par une connaissance initiatique qui évolue en fonction du niveau de conscience de l'initié. Ainsi, contrairement à l'exotérisme qui peut être divulguée aux non-initiés. Il nous faut rechercher laborieusement la signification de chaque mot, de chaque ligne, en imaginant un sens plus large que l’usage courant ne le permet avec ce que nous avons et de sagesse et de valeur et de générosité. Dans ces conditions, l’homme d’étude ou l'initié peut accéder aux sens cachés, sans danger pour lui de dissipation ou de volupté, car son esprit est suffisamment vif pour ne pas se faire influencer. Ainsi, l'alchimie n'aurait pas pour but celui de changer le plomb en or mais celui d'afficher une recherche symbolique, indirecte, de la richesse spirituelle, à travers les métaux. Pour le compte : le plomb et l'or sont respectivement les symboles de l'homme brut et de l'homme brillant. Ces symboles liés à la sphère matérielle et de manière vile à l'argent du monde jadis, étaient un moyen pour les alchimistes de juger les personnes qui venaient les voir uniquement pour faire de l'or, du profit. Ce sens permettait aux Maîtres alchimistes de sélectionner leurs disciples selon leur force de caractère. Une personne attirée par le profit de l'or ne pouvait prétendre au savoir spirituel, tandis que l'homme d'études, à qui l'image symbolique parlait - l'or est rare et inutile, étincelant et doux dans son éclat : il se donne toujours. Ce n’est que comme symbole de la plus haute vertu que l’or atteignit la plus haute valeur. Luisant comme de l’or est le regard de celui qui donne. - pouvait entrer dans l'enseignement initiatique du maître. La lecture, et le niveau de compréhension des symboles déterminent ainsi la maturité spirituelle d'une personne, et, par suite, sa capacité à comprendre les textes artistiques et ou, ésotériques. Par dessus le marché, on retrouve souvent dans ces reliques, que nous appelons les Classiques, et les écritures encore plus anciennes et plus que classiques, mais encore moins connues, des nations, une approche intertextuelle témoignant des manières de penser ou d’agir transmises de génération en génération, en des temps reculés... Et même si, leurs textes, ne sont plus aussi purs à l'avenant, parce qu'ils sont traduits et livrés tels quels sans garantie de leur intégrité parfaite par rapport à l'original ; l'homme d’études entreprenant étudiera toujours les classiques, en quelque langue qu’ils soient écrits, et quelque anciens qu’ils puissent être. Qu’est-ce en effet que les classiques sinon les plus nobles pensées enregistrées de l’homme ? L'homme revit alors une histoire qui le renvoie aux origines du monde, que cela lui apporte une connaissance fort parfaite de l'histoire de la race humaine. Certains parlent de les oublier, qui jamais ne les connurent. Il sera bien assez tôt de les oublier lorsque nous aurons le savoir et le génie qui nous permettront d’y prendre garde et de les apprécier. Par leur raisonnement intuitif, certains érudits seraient, comme d'autres depuis, parvenus à imaginer des notions de physique et de métaphysique extrêmement complexes et ardues. Or, ce n'est pas un savoir au sens où on « l'entend aujourd'hui, car on ne peut le vérifier comme le fait la physique moderne par l'expérience », explique Vincent Vuillemin, physicien au Cern et moine zen. En revanche, leur démarche n'est pourtant pas sans lien avec celle de d'aujourd'hui. Le temps, en vérité, sera riche, où les vaticans seront remplis de Védas et Zend-Avestas et Bibles, d’Eschyle et Dantes et Shakespeares, et où tous les siècles à venir auront successivement déposé leurs trophées sur le forum de l’univers. Grâce à quelle pile nous pouvons espérer enfin escalader le ciel. Or, les meilleurs livres ne sont pas lus même de ceux que l’on appelle les « bons lecteurs ». Les œuvres des grands poètes n’ont jamais encore été lues par l’humanité, car seuls peuvent les lire les grands poètes. Elles ont été lues seulement comme le vulgaire lit les étoiles, tout au plus dans le sens astrologique, non pas astronomique. La plupart des hommes ont appris à lire pour obéir à une misérable commodité, comme ils ont appris à chiffrer en vue de tenir des comptes et ne pas être trompés en affaires ; mais pour ce qui est de la lecture en tant que noble exercice intellectuel ils ne savent guère sinon rien. Et le livre moderne, aussi fécond qu’à bas prix, malgré toutes ses traductions, n’a pas fait grand- chose pour nous rapprocher des grands écrivains de l’antiquité. Lire bien – c’est-à-dire lire des livres sincères dans un sincère esprit – constitue un noble exercice, et qui mettra le lecteur à l’épreuve mieux que nuls des exercices en honneur de nos jours. Il réclame un entraînement pareil à celui que subissaient les athlètes, l’application soutenue presque de la vie entière à cet objet. Les livres doivent être lus avec autant de réflexion et de réserve qu’ils furent écrits. Il ne suffit pas même de savoir parler la langue du pays dans laquelle ils sont écrits, car il y a un intervalle considérable entre la langue parlée et la langue écrite, la langue entendue et la langue lue. L’une est en général transitoire – un son, une langue, un simple dialecte, quelque chose de bestial, et nous l’apprenons de nos mères inconsciemment, comme les bêtes. L’autre en est la maturité et l’expérience ; si l’une est notre langue maternelle, l’autre est notre langue paternelle, une façon de s’exprimer circonspecte et choisie, trop significative pour être perçue par l’oreille, et qu’il nous faut naître de nouveau pour parler. IL FAUT, EN S'ENGAGEANT, PENSER À L'AVENIR Il m’est envisageable de penser que le psychisme humain soit peut être bien une excitation particulière d’un champ de nature quantique, bien jacent et universelle ! Plus petit que l'infiniment petit et plus grand que l'infiniment grand. Nombre de scientifiques comme le mathématicien, physicien et astronome anglais Sir James Jeans. Estiment que l’Univers ressemble d’avantage à une gigantesque pensée qu’à une gigantesque machine ! Et des récentes découvertes scientifiques, ont ouvert tant de nouvelles perspectives sur nous-mêmes aussi bien que sur la nature du fameux Cosmos où nous habitons tous. À la face du monde, ces théories qui émanent à tout-va, de rivière en rivière, permettrait d'envisager une nouvelle vision du monde, n'est ce pas ? N'est-ce pas là aussi, la cause première de toutes recherches ? La physique est théorique mais plaisir est réel. Bref, pour leur part, certains grands penseurs, et non des moindres, pensent que la conscience, pourrait en vérité être qu’une expression de la conscience de l’Univers. De la sorte, ces scientifiques et philosophes retrouvent la notion de l’Univers vivant de Jamblique et des néoplatoniciens. Pendant de nombreux siècles, notre culture occidentale à été conditionnée par le point de vue matérialiste ! Qui considérait l’Univers comme une gigantesque machine composée d’éléments inanimés, soumis par un certain Dieu ou à des lois aveugles et immuables... Mais à présent, rien n’est plus proche de la description des champs quantiques par les physiciens modernes que la pensée mystique du Taoïsme, du bouddhisme tibétain ou de tout autre philosophie visant à une union entre l'homme et la nature ! Incroyable rebondissement pour la Science. Lama Govinda, un propagateur du bouddhisme tibétain, mais aussi peintre et poète ! Explique que : « Le monde extérieur et le monde intérieur ne sont que deux faces d’un même ouvrage où les fils, de toutes les forces et de tous les événements, de toutes les formes de conscience et de tous les objets, sont tissés en un réseau indivisible de relations indéfinies qui se conditionnent mutuellement... ». Ce discours ressemble à celui des physiciens quantique dont la théorie révèle l’unicité fondamentale de l’univers. (Toute chose étant connectée avec les autres et déterminée par les propriétés de toutes les autres.) Démontrant l’impossibilité de découper le monde en unités plus petites, douées d’une existence indépendante. - Dans la publication de l’astronome Marcel Minnaert : « L’unité de l’Univers », Marcel nous éclaire l'unicité en nous détaillant que les régularités, découverte dans une science ; fruit de nos découvertes, se prolongent dans la science voisine et c’est ainsi que se dessine une grande unité dans la science, qui correspond à une grande unité dans l’Univers. On rejoint la théorie d’un ancien élève de Fermi aujourd’hui devenue professeur de physique à Berkeley - Geoffrey Chew, qui implique que l’existence de la conscience, de même que tous les autres aspects de la nature, est nécessaire à l’auto cohérence du Tout. A ce sujet, lors d’une conférence publique à Boston en 1969, il ne cacha pas sa contrariété quand il a découvert que ses recherches « étaient en quelques sorte fondées sur des idées bouddhiques ». Mais depuis, il a avoué que l’embarras qu’il a ressenti à cette époque a peu à peu : « été remplacé par une sensation d’émerveillement, combinée avec une sensation de gratitude parce que je suis vivant pour assister à une telle période de développement » ; dit-il. Il n’y a pas que les philosophes orientaux qui ont mis l’accent sur l’unicité, non. Déjà, vers 640 avant J-C, Thalès, un homme très populaire et considéré comme le premier mathématicien de l’histoire ! Affirmait qu’il n’existait pas de corps proprement dit, mais seulement des champs électromagnétiques entre les assemblages momentanés de corpuscules uni par l’énergie cohérente. Cent ans plus tard, Héraclite d’Ephèse expliquait que la matière vivante participait à la vie psychique et physique d’un grand Tout. Nombre de grand penseurs grecs partageait ses théories. Reprises à la Renaissances par Paracelse, Pic de la Mirandole, Jacob Boehme et bien d’autres philosophes reconnus d’Occident… Au XIX siècles aussi on partageait encore cette idée. Fritjof Capra, qui fut professeur de physique des particules élémentaires à l’université de Berkeley. À longuement réfléchi aux similitudes entre les lois de la physique moderne et la mystique orientale. Éclaire que : « Les particules subatomiques qui apparaissent tantôt comme des particules, tantôt comme des ondes, selon la façon dont on les observe, ne sont pas des « choses » , mais des interconnexions entre des choses qui sont, à leur tour, des interconnexions entre d’autres choses, et ainsi de suite ! ». Capra, à consacré son travail à une nouvelle conception de la réalité et aux implications générales de cette transformation culturelle et pense que notre avenir, notre survie même, passent par une nouvelle sagesse : « celle d’individus susceptibles de travailler à l’élargissement de leur conscience. ». Quand à David Bohm qui est pour beaucoup de penseur, proche d’Einstein. Et qui fut, également nommé d’un titre prestigieux : « Fellow » de la Royal Society anglaise. Il y a selon lui un état de changement constant sur le processus de plénitude de la mécanique quantique, et de la relativité : Le Holomouvement (L’ordre implicite) dit-il. David Bohm a postulé que trois analogies précises suffisaient pour expliquer sa théorie, faisant remarquer aussitôt que leur correspondance avec l'ordre implicite restait limitée :
1 - L'hologramme, pour expliquer explique qu'en
sommes, toute théorie fondamentale sur laquelle tient tout ce qui appartient à la physique ne pourrait trouver de base permanente, sinon tous les phénomènes de la physique pourrait être définitivement réduit. Ainsi toute théorie fondamentale est sans signification car on ne peut jamais complètement réduire les phénomènes, tout point de l'image reflétant toute la réalité. 2 - La goutte insoluble d'encre diluée dans la glycérine peut s'étirer jusqu'à disparaître, pour prouver que la non-séparabilité ou la notion d'ordre implicite est continue.
- Le poisson d'aquarium filmé sous deux angles
différents, pour démontrer que les particules sont les projections d'une réalité multidimensionnelle.
À partir de ces trois analogies mécanistes, Bohm
démontre que dans le cadre d'une description totale de la réalité, « nous devons dit-il, manifester conceptuellement certains ordres de mouvements plus vastes », car, la perception immédiate d'un phénomène n'est qu'une approximation. Et tous les objets, sont multidimensionnel. Bohm s’est longuement entretenu avec le Dalaï Lama ; des heures durant, ils ont constaté que son concept holographique était en parfait accord avec le concept global des chamans qui reconnaissent l’interconnexion de toute choses. Il a comparé sa théorie au bouddhisme tibétain, pour lequel le vide est le point de départ de toutes choses : Le vide désigne l’absence de matière, là où tu ne trouve rien, mais l'absence de matière est impossible à trouver dans l’Univers, on parle alors de « vide quantique ». Dans différents postulats, taoïste, quantique ou bouddhiste..., le vide est indivisible, subtil, immensurable… Et dont le plein correspond à notre réalité visible, mais qu’il ne peut, non plus, être décrit par des mots car il forme un tout dans lequel la matière et la non-matière sont indissolubles (100% lier). Tout s’inter-pénètre, chaque partie est le tout. Ce qui semble aléatoire à notre niveau de perception est une réalité ordonnée à un niveau perception supérieur. Cet ordre implicite permet également à David Bohm d’expliquer que le « hasard », est la nécessité de la création, un ordre caché qu'il appelle « holonomie ». Le hasard ? Dit-il, comme le mouvement brownien (description mathématique d’un mouvement aléatoire voyageant à travers la mer énergétique) cache un ordre de degrés illimité qu’il est bien dommage que la mécanique classique considère comme non approprié par les conditions initiales. Bohm considère que ses théories tendent vers la même ambiguïté que les théories quantique ! C'est pourquoi, tout ce verbalisme ne rapproche pas complètement Bohm des procédés scientifiques. Mais, derrière chaque réponse se cachent de multiples questions. Créant une sorte de régression infinie. Comme la démontré le mathématicien Kurt Gödel, il existera toujours une limite à notre connaissance d'un système car nous faisons nous- mêmes partie de ce système. Pour aller au-delà, il nous faudrait en sortir... Pour à nouveau mettre en relief l'unicité, voici un autre modèle, que même les amateurs peuvent concevoir : la géométrie fractale. Les concepts de fractal ont d’abord été pensé pendant le XVll ème siècle, il a fallu qu’on attende l’avènement de l’informatique moderne pour que la géométrie fractale puisse vraiment s’exprimer. Il s’agit d’un objet en mathématique, dont la structure est invariante par le changement d’échelle. C’est grâce à une simple commande mathématique avec l’aide des ordinateurs que la géométrie fractale peut apparaître. Lorsque cette commande est exécutée plusieurs millions de fois plus, ont finit par générer des expressions de l’infini.
« Une fractale », est une forme géométrique
approximative ou réduite en fragments qui peut être divisé en plusieurs parts, dont chacune est (au moins approximativement) une copie de taille réduite de l’ensemble. Prenons l’image comme exemple qui est un modèle de géométrie fractale, à l'aide d'une simple commande informatique nous pouvons zoomer dessus en avant ou en arrière un nombre infinie de fois. En retrouvant à chaque fois la même base qui se répète de manière auto similaire à celle avec laquelle nous avons commencé. Si l'on reprend l'analogie du poisson d'aquarium pris sous différents angles, à partir d'une vue lointaine ou trop proche, entre ses différentes images se trouve des rapports réciproque. Tout ce que vous pouvez éventuellement indiquer comme existant serait donc liée par une certaine variation de la géométrie fractale. Ainsi Ainsi nous pouvons faire des liens en spiraux cachés dans la créations à toutes échelles spatiales. Voici quelques échantillons en images ci-dessous pour que vous obteniez une meilleure connaissances sur les différentes façon dont les fractales peuvent s’expriment dans la Création.
Un autre exemple de fractale se produit dans la
nature ; dans la façon dont les êtres humains vaquent à se reproduire. Vous étiez un jour un petit, autocopie semblable de l'ensemble quand vous étiez à l'intérieur du ventre de votre mère. Qui elle aussi était une fois un petit, autocopie semblable de sa mère, et ainsi de suite, à travers les générations de votre lignée. Vous êtes alors littéralement, une représentation de fractale ! Évidemment cette signature énergétique fractale qui manifeste tout l’Univers autour de nous, c'est aussi le reflet de ce qu'il y a en nous. Semblable à du zoom fractal ; toute l'information correspond à un modèle fractal orientée vers le développement de l'esprit. Nous nous orientons vers toujours plus de complexité lorsque notre conscience s'élargit. Car une part de nous-même se perd en s'éloignant, en étant guidé vers ces compréhension spontanées de l'Univers... Cela suggère fortement, qu'il y a beaucoup d'étapes progressives de réalisation, pour le développement de la conscience à sa pleine conscience. Cette « énergie fractale », si vous pouviez littéralement la voir, elle ressemblerait à quelque chose de semblable à la structure de base d’une galaxie en spirale. Imaginez vous être Le temps. Au début de la création à la périphérie externe du Monde. Puis imaginez que le temps passe et que vous allez en spirale à l’intérieur et autour vers le centre de cet espace-temps (de vous-même). Vous expérimentez ainsi avec les distances, l’écoulement du temps jusqu’au moment où le silence intérieur peut faire entrer la conscience à la source de l’espace-temps. Qui est à d’autres échelles, créée depuis le sans forme dans notre Esprit. Comme l'analogie de la tache d'encre, aussi loin que l'esprit cherchera dans le macro comme dans le micro, l'esprit trouvera des particules ou des étoiles : la conscience s'étend de manière continuelle, et à chaque niveau nous entrons en l’Univers macrocosme qui fait une mise au point sur lui même dans une forme humaine, dans le microcosme. À chaque niveau ou nous observons et sentons. La Création s’exprime avec de plus en plus de complexité. Et nous avons un stade où cette « énergie fractale » qui régit le développement des états de conscience supérieurs s’en va complètement vers l’infini, et la tache d'encre disparait ! Puisque les véritables fractales sont une expression de l’infini. Si la conscience arrive à concevoir cette signature énergétique fractale, nous allons à travers l'horizon d'un monde où une quantité infinie de couches sont « empilées » les unes dans les autres. Toutefois, si au niveau quantique, des états superposés sont possibles, à notre niveau macroscopique, un seul de ces multiples états ne peut exister. Ce qui explique pourquoi, quand nous faisons une observation à notre niveau, les niveaux superposés doivent « s'effondrer » en une seule et unique fonctionnalité. De la sorte, l’esprit humain ; le psychisme, est « le reflet » d’une dimension réel mais qui n’est pas pour autant contenue dans les quantité physique ! Pour sa part, le physicien Jean Charron, qui était également philosophe, à expliquer son idée, que notre Esprit, serait contenue à « l’intérieur » de certaines particules : des électrons pensants. Qui ressemblent à de minuscules trous noirs. Comme eux, ils enferment un espace et un temps différents mais complémentaires de ceux auxquels nous sommes habitués. Cet espace-temps posséderait de la sorte des qualités « spirituelles ». Jean Charon démontre que les développement récents de la physique et notamment de l'astrophysique, suggèrent que notre Univers était biface, qu'il avait comme un « dedans » et un « dehors », et que c’est deux faces ont entre elles un même rapport que celui correspondant à la traditionnelle distinction entre le connaissant et le connu. Cela dit, le connaissant et le connu sont deux « choses » liées, qu’on peut alors considérer comme biface. Et entre les deux s'interposent des espaces temps différents mais complémentaires. Les travaux de Jean Charon exprime plus des pseudo-sciences que des sciences exactes. Mais, pour décrire correctement les phénomènes du monde, il est dorénavant nécessaire de faire intervenir conjointement la matière et l'esprit, unifiés dans un espace-temps complexe. Parce que absolument tout est énergie et toute énergie est une extension d’une source d’énergie dans laquelle, un est tout, tout est un. Ce concept équivalent à l’effet papillon découvert par le scientifique Edward Lorenz, invite à la prudence, à la raison, à la sagesse et aux respects de toutes formes de vie. L’effet papillon est le concept selon lequel les petites causes peuvent déclencher d’énormes conséquence ! Comme exemple, une maxime de l’Almanach du Bonhomme Richard, de Benjamin Franklin :
( « À cause du clou, le fer fut perdu.
À cause du fer, le cheval fut perdu. À cause du cheval, le cavalier fut perdu. À cause du cavalier, le message fut perdu. À cause du message, la bataille fut perdue. À cause de la bataille, la guerre fut perdue. À cause de la guerre, la liberté fut perdue. Tout cela pour un simple clou. » )
Dites-moi, êtes-vous de ceux qui pensent que les
choses arrivent par hasard ou qu’elles sont écrites quelque part par un dieu assis sur un trône dans le ciel ? Détrompez-vous ! Tout compte fait, tout est connecté ; nos croyances et nos pensées deviennent nos actions. Tandis que tout ce que nous croyons, disons et faisons... affecte notre entourage. Tout comme la lois d’un pays, les lois mathématiques, les lois de la physique, l’Univers est régit par des lois immuables qui déterminent notre vie. Chacune d’entre elles sont connectée aux autres, et comme nul n’est censé ignorer la Loi, ni l’enfreindre sous peine d’une sanction, il en revient de même des Lois de l’Univers. À l'inverse, celui qui maitrise ses lois, maîtrise la vie au niveau physique, car, rien de rien sur Terre ne peut arriver si cela ne respecte ses lois ! Prenons et reprenons brièvement le plus important : la loi de l’unité divine invite à la prudence et à la sagesse parce que nous vivons dans un Monde où tout est connecté. Équivalent à l’effet papillon du scientifique Edward Lorenz, le concept selon lequel les petites causes peuvent avoir de grands effets. Je cite aussi la loi de vibration, qui stipule que rien n’est statique et que toute chose dans l’univers bougent, vibrent et voyagent concentriquement à travers les dimensions et les matrices. Grâce aux puissances technologique moderne, la recherche avance énormément, nous avons désormais des preuves et on sait déjà catégoriser une grande plage d'ondes différentes. Ainsi on peut mesurer la fréquence de leur énergie. Que ce soit un arbre, un son, une pensée, un sentiments ou un neurone qui communique en envoyant un signal électrique ou chimique, tout possède sa propre fréquence et émet des ondes que l’on peut mesurer en hertz (Hz) ou par intuition, dont on peut faire l'estimation. Tout ce que l’on mange, touche, pense, écoute et regardons... à une vibration. Si leurs vibrations sont supérieures à nous, alors nous nous sentons bien voir nous évoluons (santé physique/psychique). Si à l’inverse ces vibrations sont inférieures à nous, nous nous sentons moins bien voir nous stagnons, jusqu’à pouvoir nous détruire voir nous causer la mort (dépressions, déclenchement de maladies…). Voilà pourquoi il est souvent dit qu'il est important de projeter des pensées positives ; nos pensées émettent leurs propres vibrations qui se répercutent sur nous-même et sur notre entourage. Au surplus, la loi des correspondances joue un rôle important dans la transmission des ondes, en stipulant que, toutes les lois qui régissent le monde de la physique (énergie, lumière, masse, vibration et mouvement) ont un principe correspondant dans les champs psychiques. Pour faire simple, le monde physique et ses lois sont des manifestations de ce qu'il y a en nous. Ce qui se passe à l’extérieur à d'abord existé à l’intérieur. Raison pour laquelle celui qui maîtrise son mens (esprit), arrive à créer ses expériences physique intentionnellement. Pour illustrer un cas, l'esprit est comme l’eau. Une eau calme est comme un miroir ; agitée, l’image se trouble, et cette agitation maussade se propagera autour de nous comme si le karma nous suivait de près. Donc, à l'inverse, si tu est lucide, serein et heureux, tu contamine ton entourage de cette positivité. Faute de quoi, la loi de la polarité déclare que tout à un contraire. Il ne peut y avoir de chaud sans le froid comme il ne peut y avoir des hauts sans des bas. De même qu'il ne peut y avoir de bonheur sans malheur ! Or, un état qui à un contraire n'entraine pas les contraires. La polarité ne tient donc pas forcément, à ce qui concerne l'esprit. En effet, celui qui maitrise sont esprit est libre de pouvoir stimuler les vibrations de manière à attirer l’énergie qu'il souhaite commandé (vous verrez comment procéder lors du dernier chapitre). Soyez donc activement patient. Par ailleurs, voilà une autre loi, de gestation : connue comme la loi du Timing Divin, qui donne à tout, une période de gestation ou son temps avant de se réaliser ! Il faut une période de gestation avant qu’un enfant vienne au monde ou qu’une graine deviennent un arbre, ou encore qu’un nouveau projet naît... Et ainsi, rien ne se produit par hasard, car, la loi de cause à effet, pose que toute action est accompagnée d’une réaction / d'une conséquence. C’est le fameux « Karma », dont le concept est déjà populaire mais les connaissances du terme son ambiguës. Et que se passe-t-il quand le karma, se tourne vers toi et te croque ? À tout prendre, le Karma est un terme que nous avons inventé, afin nous rappeler que chacune de nos actions ont un impact sur nous-même aussi bien que sur notre environnement. Et parce que nous sommes tous liés, le Karma n'est pas seulement individuel, mais également collectif. Nous récoltons ce que l’on sème, gardons donc en mémoire, que l'avenir sera plus doux si nous employons bien le temps présent. Ces règles qui régissent notre monde, et l’occulte (du latin occultus : « caché ») représente une grande place constante pour notre survie individuelle et collectif. Qui dit occulte dit « invisible », car notre vie physique n’est que la face visible de l'iceberg, l’invisible est cependant ce qui compose la plus grande partie de l’existence, de notre Univers, et peut être même de tous les Univers, si l'on en croit la théorie du Multivers. Pourtant, depuis le début de l’espèce humaine, la majorité meurent sans n’avoir même jamais découvert cela... Pensant juste qu’ils étaient ce nom, ce statut, ce partisan d’une religion, cette éducation, cet âge, cette race… perdus dans l’illusion de la « matrice », A.K.A la face visible de l'iceberg. Oubliant qui ils étaient réellement, ils ne se sont malheureusement jamais éveillés à l’invisible, à l’immensité et la complétude qui se cache derrière le voile qui n’ont jamais réussi ou surtout cherché à lever ! Il faut bien le dire mais tout est fait pour que l’humain ne découvre jamais cet autre côté du voile. Or, nous avons tous un besoin de comprendre les choses en profondeur. Pour se faire, il est important d’aller acquérir plus d’altitude spirituelle en s'engageant dans une pratique plus poussée de l'esprit critique, tout en prenant garde à ne pas devenir une forme grotesque du sceptique prodiguant ses critiques en tout lieu. Alors, ne jouez pas aux héros justicier de la pensée critique. Ce comportement agressif ne résulte en rien de la méthode que je souhaite vous partager dans ce livre. L'éveil est une poursuite de soi-même. Il est inutile et futile de se comparer aux étiquettes ou aux autres. Ainsi, en ne jugeant pas, vous ne délimitez pas le monde et, en parallèle, vous grimperez vers toujours plus d'altitude qui vous permettra de visualiser le monde sur un plus grand plan. La lucidité nécessite de gros efforts de dépassement de soi, et, c'est d'abord un redoublement contre soi- même. Elle s'inscrit dans ce qui semblerai, individuellement, la quête la plus ambitieuse de la philosophie : « Connais-toi toi-même. » AU-DELÀ DU CORPS/MENTAL La question LA plus négligée est visiblement : « Qui suis-JE ? ». Outre les explications sur l'origine de nos difficultés liées à l'égo, que j'ai déjà développé précédemment. L'hypothèse de base est : « Je suis quelqu'un. ». Au lieu d'accepter ça comme vérité, nous pouvons et décidons d'aller chercher toujours plus profondément en nous, et dire qu'on est quelqu'un « qui » est important, qui est plus gentil, ou quelqu'un qui est pauvre, quelqu'un qui à le cœur dur, quelqu'un qui est intelligent, quelqu'un qui est sage... Oui, mais qui ? Cette hypothèse de base répond systématiquement et aveuglement au « qui ». La pratique de conscience systématique : qui = je. S'appelle communément : « L'investigation du soi ». Mais arrive un moment, où l'Esprit se sent détacher de ce qu'il était entrain de chercher, découvrant à nous le « JE » ! Alors, qui sommes nous vraiment ? Tant que la véritable réponse à cette question, au delà des réponses conventionnelles n’aura pas reçu sa véritable réponse, vous aurez toujours soif de savoir. Parce que, quel que soit la façon dont vous et les autres vous définissent, de manière intentionnée ou non, aucunes de ces définitions ne seraient apporter de certitude permanente !!! Afin d'aller au- delà des réponses conventionnelles et impermanentes. Il grand temps d'enquêter sur cette pensée « JE » et de regarder si elle a une quelconque valeur non ? C’est une question que l’homme se pose assez quotidiennement durant sa vie. Douteuse mais importante, parce que chaque activité individuelle comme collectif est motivée à la base par une quête de définitions de soi. Donc, qui sommes-nous ? La vérité de qui vous êtes réellement ne peut être pensée, toutes les pensées que vous aviez eu sur vous-même, qu’elle soit sous-estimer ou surestimer. Ce n’est pas ce que vous êtes ! C’est simplement une pensée ; une idée, une création. Derrière tout cela, se trouve la vérité de votre être, qui ne vous est pas si étranger ! Eh oui ! Nous sommes libres ! Vous également. Hélas ! Votre attachement à des pensées de qui vous êtes, vous empêchent de réaliser cette liberté. Mais ces pensées ne peuvent pas vous empêcher d'être la vérité de votre être puisque vous l'êtes déjà ! La vérité de notre être est libre de toutes les étiquettes que nous pouvons utiliser pour s'identifier. Le parent, l'enfant, le riche, l'idiot, le victorieux, le président, le héros, le sage, le paysans, le roi... Ces étiquettes apparaissent et disparaissent. Peu importe la façon dont vous vous identifiez, toutes ces définitions vont et viennent. Elles naissent, puis meurent. Alors ? Êtes-vous l’objet, ou, êtes vous la conscience de cet objet ? L’objet apparaît et disparaît. La prise de conscience qu'aucunes réponses, étiquettes n'ont jamais été satisfaisante pour répondre à cette question est critique : c'est ce que l'on appelle : « L'instant du mûrissement spirituel ». Nous sommes arrivés à un niveau de conscience supérieure. Où il faut voir plus loin que toutes les étiquettes, plus loin que loin que ses identifications erronées pour enfin découvrir entièrement que vous êtes la « conscience » elle- même et non pas ces identifications conventionnelles. Il n'y a là aucun objet, aucune entité ! Il n'y a qu'une reconnaissance indéfinissable et sans limites de notre être comme étant uni au tout. On est libre, entier, sage, illimité... Il n'y a ni fond, ni frontière à notre être. « Je suis la conscience de tout ce qui est, et la conscience de tout ce qui est, est la conscience. ». En allant à une telle profondeur dans notre intériorité, on se retrouves soudainement en train de disparaître dans la conscience océanique. Même l’idée du « Je suis » disparaît. Il n’y a pas de soi en tant que tel. Tu n’es plus, seule l’existence est. À cet instant, sentez maintenant le soulagement de lâcher ce fardeau de devoir vous définir, vous justifier, d'appartenir...! La plus profonde et puissante condition identifier au niveau de l’humain est celle au corps/mental : « Je suis Miguel, je suis Francis. ». Cette première identification en apporte une multitude d’autres comme les conditions liés aux émotions, aux pensées et nous séparent de l’Unité de la conscience Une. Nous nous conditionnons encore, à d’autres niveaux, en disant, je suis tel ou untel, de tel parti politique, de telle race ethnique, de telle religion, de telle famille, etc... Nous voyons que la source de tous ces conditionnements et toutes les souffrances qui vont avec ont pour base l’identification aux corps/mental. Quand nous sommes enfin prêt à mettre fin à ces étiquettes instables. La recherche de notre être par la pensée se termine ; nous avons détruit le conditionnement de base alors une stupéfiante prise de conscience et une admirable évolution se produit (instant du mûrissement spirituel). Ainsi, pour connaître la vérité où, se connaître soi-même, n'ayons aucuns avis et éliminons ce conditionnement de base. Car faire tomber le conditionnement de base fait tomber tous les autres. C’est très simple en théorie, mais en pratique c’est une autre affaire, car ce conditionnement est très profondément et fortement ancré en nous. Il faut également savoir qu’en être conscient intellectuellement ne suffit pas, il faut le réaliser, le vivre, il y a un éclair, un avant-gout que l'on vit et ensuite on revient à l’identification, à l’égo, vous verrez par l’expérience directe que ce n’est pas vous, cela est une évidence, et commence alors le véritable travail intérieur de perfectionnement. Pour te le clarifier : Socrate dit, « Connais-toi toi même et tu connaîtras l'Univers et les Dieux » ; Gautama Bouddha dit, « Connais – juste connais, et tu ne te trouveras pas ». Pas besoin de titre, tu as entendu parler des titres et autres libertés, mais la liberté de soi-même est la liberté ultime – Ne pas être, et permettre à l’existence de s’exprimer dans toute sa spontanéité et sa grandeur. Planez dans la paix sans fin de votre véritable nature avant que naissent toutes pensées du « Je ». Car, être un avec tout ce qui est, c'est aller au-delà du corps/mental, c'est, le titre ultime, le plus honorifique ! LE LEADERSHIP ET SA CAPACITÉ À FAIRE D'UNE VISION, UNE RÉALITÉ Internet nous livre à des découvertes et des études toujours plus exhaustives ! En cette ère d’avancées scientifiques, l’être humain vit sur un trésor de résultats ! Il ne tient qu'à chacun d'aller puiser dans cette connaissance. Il faut travailler non seulement à partir de nos connaissances actuelles mais aussi les élargir. Notre évolution repose aujourd’hui sur le développement de notre système nerveux et de notre conscience ! L’anatomie (structure de l’homme) précise que les squelettes n’ont pas vraiment changer pendant au moins 1000 siècles ! Contrairement à l’esprit humain, qui lui, à fait des bonds impressionnant depuis son apparition. Cela montre clairement que nous sommes en quelques sorte passés d’une évolution biologique à culturelle, à industrielle puis neuroscientifique ! Ce tournant significatif exige alors de stimuler à nouveau des changement de conscience ; l'homme doit changer de mentalité. C’est le seul moyen de basculer vers une évolution neuroscientifique, qui sera plus que nécessaire pour dépasser les obstacles que nous pourrions rencontrer face au développement. Par ailleurs, nous pouvons constater que notre civilisation globale se trouve désormais à un carrefour de développement en ce qui concerne nos modes de pensées et de ressources physiques. Avec plus de préparations, de discussions et de recherches sur la façon dont l’humanité pourrait gérer spirituellement et matériellement, nous pourrons sans aucun doute avancer vers une potentielle amélioration de l'homme et de l’État. Vous attendez que nos gouvernements changent de mentalité mais l’avenir de l’humanité ne peut et ne doit pas reposer ainsi. Si vous avez un problème, et que vous comptez sur la classe politique pour le résoudre à votre place, alors vous avez plus d'un problème. Certains individus l'ont déjà compris, cela à même engendrer une réelle division au sein des humains. Entre ceux qui ont décidés en toute autonomie, de lever les voiles, de sortir de la matrice pour vivre libre, et entre ceux qui voudront continuer à y vivre paisiblement, nous sommes dorénavant à un tournant où nous devons faire un choix : celui de la conscience ou bien celui de l’illusion ? La conscience agit pour le bien collectif tandis que l’illusion, tout comme l'égo, ne peut servir qu’aux intérêts personnels. Toujours nous eûmes le choix, à chaque instant, à chaque fois que nous donnons de nous-même ou non à ceux qui veulent que l’inconscience persiste. Chaque pensées humaine, chaque émotions, et chaque décisions vont soit vers la beauté, la justice et la vérité, soit vers le mensonge, les faux semblants et l’horreur. Entre nos mains, à chaque seconde qui passe, nous avons le pouvoir de se libérer et de libérer les autres. N'est-ce pas bon, ce que j'insinue ? N'avons-nous pas le pouvoir d’impacter l’avenir de la terre, des gens et des animaux qui vont continuer à souffrir si nous ne décidons pas concrètement de fusionner avec « l’autre côté » ? Beaucoup de gens sont encore opprimés sur le monde-ci bas. Mais c'est le peuple qui doit changer tout ça et assurer la paix. C'est au peuple de faire respecter les principes d'une ère, meilleure qu'aujourd'hui. Comme un peintre qui crée sa toile, à chaque instant, nous façonnons le monde. Un monde aux larges dimensions où les possibilités d'entendement sont infini... C’est avec cette vision que, de tout temps, des individus responsables se sont regroupés sans se vendre au conformisme ambiant. Ils se sont levés pour vivre libres, au service de leur communauté. Pour arriver à cette optique, il faut exercer son regard à discerner ce qui est essentiel au-delà des apparences… Laissez-vous séduire et émerveiller au lieu de penser que certaines choses sont des futilités auxquelles vous n’avez sois disant pas le temps de vous y consacrez. Notre regard peut être limité si nous regardons la vie à partir de ce que nous croyons. Changer et éduquer son regard demande beaucoup d’audace, de disponibilité et de persévérance. Parfois on n’y arrive pas très bien, ce qui compte, c’est de comprendre que pourquoi c'est important et d’essayer. Débarrassez-vous donc des poussières de l’habitude qui banalise tout, et libérer-vous ! Voyez plus loin que ces préjugés futiles. Afin de découvrir la vie avec un regard neuf comme si c’était la première fois. Considérez votre leadership naturel. Cette dernière se développe sur la capacité d’intégrer des perspectives diverses et non sur l’imposition d’une vision unique du monde. Le leadership prend conscience des défis et des éventuelles opportunités afin d'invoquer le changement, pour l’avenir de l’espèce humaine et même de toutes les espèces. Ayant réussi à détromper l'exercice du pouvoir managérial, le leadership se mobilise dans le but de servir. À savoir : le leadership est au servir de l'équipe et non le contraire. C’est un terme important qui mérite son abondance, puisque qu’il joue un rôle majeur dans notre évolutions. Mais que signifie-t-il plus précisément ? « Les plus beaux mots du monde ne sont que des sons inutile si nous ne pouvons pas les comprendre », disait Anatole France. D’origine latine le terme « leadership » est utilisé dans le langage courant anglo-saxon depuis pas mal de siècles. En fonction des époques, des cultures et de l’avancée des connaissances sur les comportements humains, le sens qu’on lui donna officiellement à beaucoup évolué. Rien que la littérature contenant dans son titre le mot : « leadership » est grandiose ! En 2020, il vous suffit de faire une petite recherche sur Amazon pour constater qu’il y a près de 10 000 livres à la vente rédigés en français avec le mot « leadership » dans leurs titres et près de 50 000 en anglais ou en étranger. Je pense qu'il existe à peu près autant de définitions du leadership qu’il n’y a d’auteurs qui ont essayé de définir le concept. Nous comprenons distinctement que le leadership peut parfaitement s'employer pour désigner une fonction, une position de droit, une situation ou un rôle. Mais ici, on s'intéresse à la littérature spécialisé. Les choses vont donc encore plus loin. D'après Dwight David, le leadership serait l'art de faire faire. Il s'agit essentiellement d’un pouvoir d’influence et de conviction susceptible d'entraîner les esprits et les cœurs à agir vers un but commun. Hélas, même si cette définition est pertinente, c’est loin d'être suffisant pour décrire ce que signifie véritablement ce terme ! Déjà, beaucoup sont ceux qui pensent que le leadership et le management sont à peu près la même chose ; ce qui est faux, cependant, il est pas bête de préciser que le leadership ne saurait pas remplacer le management. Sans management, le leadership peut se convertir à une performance théâtrale sans lien véritable avec la réalité. Tandis que le management sans leadership ressemble à un système vague, autoritaire et déshumanisé. Il y a donc bien deux termes. Clairs et distincts mais complémentaires, ayant chacun leurs fonctions et leurs activités propres. Tous deux sont utiles pour la réussite : le management relève davantage l’administration et gère le pilotage quotidien consistant à s’assurer que les choses se déroule comme il se doit. En gérant avant tout l'organisation et la budgétisation. Puis des tactiques sont mis en place pour contrôler sa mise en œuvre. (Activité correspondante du leadership est « l’alignement des troupes » ). Le management à tendance à être un peu injuste dans ses activités comme dans ses procédures visant des résultats souvent personnels. Les managers s’assurent que leurs systèmes fonctionnent et prennent les actions correctives lorsque ce n’est pas le cas grâce aux structures humaines créé dans le but de réaliser leur plan aussi précisément et efficacement que possible. - Ce qui est pour beaucoup une réponse à l’un des développements les plus marquants du siècle dernier ; à savoir, l’émergence de grandes organisations ! Le bon coté du management : s'il est proprement appliqué, il apporte ordre et cohérence sur des points aussi essentiels que la qualité ou la rentabilité des sujets. En revanche, le leadership quant à lui, expose l’entreprise vers un changement constructif en commençant par la définition d’une direction. Définir la direction du changement est une de ses nombreuses missions essentielles : il imagine, construit et partage une vision, un plan, souvent en rupture, ce qui conduit le système à une métamorphose. Les leaders ne sont pas des sorciers mais des tacticiens, des architectes et des rénovateurs aux idées larges, prêts à prendre des risques pour concrétiser leur idéaux. Ainsi, la fonction du leader est d’impulser le changement, il doit être capable de mobiliser les énergies afin de dépasser les blocages inévitables que déclencheraient le changement. Et pour cela, il faut aligner le personnel et ça demande de s’adresser à beaucoup plus d’individus que lorsqu’il s’agit de l’organiser comme les managers le font suivant la logique du management : des procédures de contrôle comparent le comportement de la société avec le plan fixé et déclenchent les mesures nécessaires si des écarts sont constatés. Mais cette organisation ne peut à elle seule gérer notre liberté et nos valeurs. Le leadership, c’est autre chose, pour réaliser un grand dessein ça réclame de temps à autre, un regain d’énergie. Motivation et inspiration dynamisent les gens, non pas en les maintenant vers une direction unique et maussade, ce qui est la fonction des mécanismes de contrôle, mais en satisfaisant des besoins humains fondamentaux tels que le sentiment d’appartenance, l’estime de soi, le besoins de reconnaissance, le souhait de maîtriser sa vie... Un bon leader sait motiver de multiples façons. Tout d’abord, la vision de l’organisation est formulée d’une manière qui souligne les valeurs de ses interlo- cuteurs. Le leader implique alors fréquemment les gens dans les choix à faire pour réaliser la vision de l’association. Une autre technique de motivation consiste à soutenir les efforts de nos compagnons. Enfin, un bon leader sait reconnaître et récompenser les réussites. Plus l’entreprise est marquée par le changement, plus le leader doit motiver les gens à exercer eux-mêmes du leadership. Quand il y parvient, le leadership porte bien son nom en s’étendant à toute l’association pour éviter les abus de toutes sortes et améliorer le sort de chacun. Ce leadership de tous est une puissance collective issue du leadership de chacun, fluctuer par un désir commun d’améliorer la vie d’autrui, et dans le respect des responsabilités, maintenant requis à tous les niveaux de la société. Tout le monde peut naturellement et surtout consciemment jouer un rôle dans l’exercice du leadership en remettant en question les façons de faire. C’est seulement de cette manière que nous saurons nous rendre utiles au sein de nos communautés respectives. D'autant plus, je vous garanti que c’est tellement plus agréable et satisfaisant de collaborer avec nos semblables plutôt que de vouloir tout contrôler tout seul... Les découvertes neurologiques affirme l’existence de ce garant plaisir à œuvrer ensemble ! Pour exercer ce leadership, source d’une énergie inépuisable, il faut cultiver et affiner nos moyens de communication avec nos semblables afin de mieux nous comprendre et de trouver ensemble des solutions à nos défis communs. Avec des dialogues supérieurs fondés sur la coopération et la réflexion plutôt que la compétition, la distraction et la censure. - Théorie des traits du leadership :
Apparue dans les année 1930, la théorie insistait a
montrer que les caractéristiques des personnalités individuelles des dirigeants étaient différentes de celles des non leaders mais les recherche des qualités, ou des traits, qui caractérisent un leader, date de l’antiquité... Alors depuis, quelles qualités distinguent un individu en tant que leader ? La question a été exploré par des écrits philosophique de la République de Platon aux Vies parallèles des hommes célèbres de Plutarque... À cette époque, la théorie suppose que les êtres humains sont nés avec des traits de caractères héréditaires et qu'une bonne combinaison de traits de personnalités permet de devenir un leader. Or, après de nombreux examens sur les caractéristiques physiques, mentales et sociales des individus. Ont remarqua que les traits physiques comme la taille, les traits mentaux tels que l'intelligence, la persistance et les traits sociaux comme les attributs de la personnalité, étaient tous des sujets de recherche empirique. Des recherches très anciennes puisque déjà dans le livre le plus influent de la philosophie morale « L'Éthique à Nicomaque », Aristote, décrit cinq dispositions de l'âme prenant part à la vertu, à savoir : la connaissance ; la rationalité ; l'intelligence ; le jugement pratique et la sagesse. Ces traits sont des dons accessible pour tous les êtres humains ! En revanche, les personnes dotés de ces traits aux niveaux les plus élevés, sont logiquement des leaders plus efficaces… Après environs une vingtaine de siècles, sans trop d'avancées significatives sur le sujet, les recherches sont reprises. Nos chercheurs du 20ème siècle se sont mis à chercher d'autres traits de caractères marquant les leaders. Le professeur : Ralph M. Stogdill, l’un des premiers chercheurs à ré-étudier la théorie des traits, à mis en avant certains traits tels que l’adaptabilité, la conscience sociale, la réalisation orientée, le sens de la décision, l’esprit de coopération, l’affirmation de soi ou encore la confiance en soi, la persistance, le sens de la responsabilité et aussi la capacité à tolérer le stress. D'autres chercheurs comme : Michael M, Lombardo ou Morgane w. McCall (1983) ont identifiés quatre autres traits fondamentaux, à savoir : le calme et la stabilité émotionnelle ; une capacité intellectuelle très étendue ; un sens très développé des relations interpersonnelles et la capacité d'admettre ses erreurs. Mais... La théorie des traits tombe dans une impasse ! Si des traits de personnalité particulier sont des caractéristiques clés du leadership alors comment expliquez-vous qu'il y a des personnes qui possèdent ces qualités mais qui ne sont pas pour autant des leaders ? Ce constat prescrit qu’il n’existe pas de trait universel systématiquement séparé des leaders efficaces par rapport aux autres individus. Cette impasse a finit par suspendre la théorie des traits ; à cause du manque visible de résultats significatifs :
1) Par la théorie de la mesure, jusqu’aux années
1960, qui n’était pas encore très sophistiquées. À cause du manque de connaissance sur les propriétés psychométriques des mesures utilisées pour opérationnaliser les traits... Les anciennes études étaient peu capables d’utiliser des mesures différen- tes pour évaluer la même construction, ce qui rendait très difficile la reproduction des résultats. 2) La méthodologie utilisée est celle de l'empirisme sans base théorique certaine. L'approche par les traits n'offrait aucune explication sur les relations entre les caractéristiques individuelles et le leadership. 3) Les recherches sur les traits n'ont pas considérées l'impact des différentes situations qui touchent directement la relation entre les traits du leader et les mesures d’efficacité du leader. 4) Le noyau de cette approche repose sur une unité d'analyse composée d'un leader en solo, ce qui est problématique, car il est extrêmement rare qu’un individu tient le rôle de leadership unique. Dans de tels circonstances, il est peu probable que les caractéristiques de cet individu unique aient un impact sur le groupe. Comme le supposent les tenants de l’approche par les traits, le leadership est principalement partagé ou dispersé entre un certain nombre de personnes. En raison de l'absence d’observations cohérentes, les études empiriques sur les traits du leader ont été mis à l'écart dans les années 1950. Bien que les recherches des caractéristiques qui pourraient différencier les dirigeants des non leaders ont assurément occupées les psychologues qui ont étudié le leadership. Les efforts des recherches à isoler ces traits ne sont tout de même pas un succès. En revanche, certains traits de personnalités, même s'ils n'ont pas pour conséquence de faire de leurs détenteurs des leaders, n'en entravent pas la démarche comme : La volonté et l'ambition - Un désir relativement élevé pour la réalisation.
Le désir de mener et d'influencer - Démontrant
la volonté d'accepter la responsabilité.
L'honnêteté et l'intégrité - Car les leaders
établissent des relations de confiance entre fidèles et sincères, montrant une cohérence entre les paroles et les actions.
La confiance en soi - Car les gens se tournent
vers les leaders qui révèlent leur absence de doute de soi.
L'intelligence - Car les dirigeants doivent être
assez intelligents pour collecter, synthétiser et interpréter de grandes quantités d'informations et pour créer des visions.
La compétence professionnelle - Car les leaders
efficaces ont un degré élevé de connaissances techniques.
En 1948, un examen exhaustif des 30 dernières
années d’études de la théorie des traits fourni est sortie par Ralph Stogdill. Il apporte que quelques traits (notamment l'intelligence) étaient parfois associés à de faibles différences entre les leaders et les suiveurs. Il conclut que les différences individuelles sont certainement importantes dans l'identification des leaders. Étant donné que les grandes diversités des situations dans lesquelles les leaders opèrent, il est peu probable que n'importe quel trait soit un prédicteur universel. Autrement dit, l'utilisation des traits seuls pour identifier les leaders, n'est pas suffisante, parce que cette méthode ne tient pas compte des facteurs situationnels. Bien que la possession des traits donne une probabilité plus élevée pour qu'un individu devienne un leader efficace, il doit encore être prêt à prendre des mesures ou des sacrifices aussi tranchants qu'imprévisibles ! Dans des travaux plus récents (1981) comme le modèle factoriel de la personnalité (Big Five) ; présenté ci-dessous. L'importance des traits de caractère est lié par l’observation de 5 traits centraux de la personnalité, il est parfois question du « Modèle OCÉAN ». Associé à l’apparition du leadership ainsi que de son efficacité. Cependant, ces travaux notent aussi bien que, si certains traits affectent l'apparition du leadership, leurs capacités sont stimulées en fonction des situations. (Présentation Modèle OCÉAN)
(O) Ouverture : Appréciation de la vie.
Curiosité et imagination en vue d'idées peu communes et d'idées nouvelles,
(C) Conscienciosité ou conscience
morale : Autodiscipline et respect des obligations, organisation plutôt que spontanéité.
(E) Extraversion (contact) : tendance à
chercher la stimulation et la compagnie des autres.
(A) Agréabilité : tendance à être serein,
compatissant et coopératif.
(N) Neuroticisme ou névrosisme
(contraire de stabilité émotionnelle) : Tendance à être sensible, à éprouver facilement les sentiments. L'ÉTHIQUE À NICOMAQUE Internet nous livre à des découvertes et des études toujours plus exhaustives ! En cette ère d’avancées scientifiques, l’être humain vit sur un trésor de résultats ! Il ne tient qu'à chacun d'aller puiser dans cette connaissance. Il faut travailler non seulement à partir de nos connaissances actuelles mais aussi les Les meilleurs artistes choisi de sauter dans le vide du monde ci-haut, pour ne pas se perdre dans les renouvellements régressifs du monde ci-bas.
Le rêve nous mène dans des lieux magiques qu'on
recrée dans les films, la musique, l'art. Mais on ne rêve que profondément endormis. L'entendement nous offre le meilleur rêve.
Si tu veux voir la vérité, n'ai aucun avis.
On vit dans un matériel, un cerveau, vieux de million
d'années, et il y a un écran, et derrière celui-ci, il y des milliers de conditionnement avec des buts qui diffèrent des nôtres. Nous organisons nos vies autour d'une idée de la perfection, car nous sommes récompensé à court terme, par de fausse popularité fragile. C'est du court terme qui ne laisse ensuite, admettez-le, que plus de vacuité et de vide.
Finalement, c'est l'existence humaine qui est en jeu.
Encore faut-il comprendre en quel sens et de quelle manière, ce qui n'est pas toujours simple.
Et si la société est une image de la cité
démocratique, alors clairement, quand on vote, ou non, cela change rien puisque on est conditionné par un certain nombre de réforme aussi arbitraire qu'antagonique les unes des autres. Tous différents dans la même merde.
malheur au vaincu.
Y a que le Diable qui laisse des pourboires.
La solution nous l'avons depuis le début. Pour restaurer l'équilibre de notre planète, nous devons restauré sa biodiversité, la chose même que nous lui avons enlevée. Nous devons réensauvager le monde. Et cela est plus simple que vous ne le pensez, et les changement que nous devons faire nous profiterons, ainsi qu'aux générations futures. Dans un siècle, notre planète pourrait redevenir sauvage. D̈onnons au gens et à toute espèce, une possibilité d'une vie meilleure. Et nous aurons plus de facilité à faire ce que nous devons faire. En travaillant dur pour faire sortir les gens de la pauvreté, en donnant accès au soins, et aux besoins fondamentaux, à savoir : un logement, de la nourriture, et une bonne hygiène. L'astuce, c'est d'élever le niveau de vie dans le monde sans augmenter notre impact sur ce monde pour vivre de façon durable. Et il y à bien des façons d'y parvenir. Je ne vais pas vous montrer comment faire pour concrètement changer le monde, je vous laisse volontiers la liberté de peindre vos propres tableaux. D'autant plus que ce n'est pas l'objectif de ce livre qui est orienté vers le développement personnel.
Tout geste erroné ou inadapté est la preuve d’une
incompréhension.
L'harmonie du ciel et de la terre emplirait l'univers et
une douce rosée descendrait sur les hommes. La paix universelle ferait la joie de tous les peuples.
Rien ne vaut la modération quand on veut gouverner
les hommes tout en servant le ciel. La modération doit être le souci constant de l'homme. C'est ainsi que la vertu devient grande, en lui.
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