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MENTTON - - ----
Page 94 dernière colonne du tableau c Eau traitée » sous colonne « EIER » lire 269, 80
et 600 au lieu de 56.5, 25.2 et 85.6.
Tableau 11.3 1. Récapitulatif de la variation de la DC0 cours du traitement pour les deux systèmes
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES 2004
Présenté par :
THEME:
MENTION
Encadrement :
Joseph WETHE
Cyr ROUAMBA
DEDICACE
Je dédie ce mémoire à :
dans Lèsétudes.
sou tenu.
-- REMERCIEMENTS
Toute ma reconnaissance à tous ceux qui, de près qu de loin ont contribué à l’aboutissement
-.
de ce mémoire de fins d’études. Je tiens à remercier particulièrement :
l Mon encadreur Mr Joseph WETHE pour ses conseils, ses explications, son soutien,
ses encouragements, la confiance qu’il a su créer en moi, et surtout son entiére
.-
disponibilité malgré ses occupations, Du plus profond de mon cœur, merci.
l Mr Cyr ROUAMBA, Directeur du bureau d’études SKS pour tous ses conseils et son
appui technique ;
l Mes professeurs, Mr Kokou DENYIGBA et Mme Michèle ROCHE pour leurs conseils
et pour avoir mis tout en œuvre pour la réussite de mon mémoire ;
l Mrs Alain REDAH et Jules Ouedraogo, qui m’ont beaucoup marqué par leur appui
inconditionnel lors des prélèvements et aussi pour leur encouragement pendant les
moments difficiles ;
Je tiens à remercier tous les stagiaires de la CFPI pour toutes les explications qu’ils m’ont
apporté
Ma gratitude va également à l’endroit de tous mes amis de la 33”me promotion pour les bons
moments passés ensemble.
..,. ---.. -2
Mértm/~e de hn d’éludes d’//,g&,iem/ r.&Uisé par ALLADAKAN S. Ohm / 33”““’ prm7o/m E/ER/ - Jufrl 2004
.-, ----
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Chapitre 1: ANALYSE COMPAREE DES DEUX SYSTEMES 40
Il-l -1. Description des sites abritant les deux systèmes .. ..~.....-........................~.......,,..~~., 40
11-l-2. Le systeme de traitement du CFP-ONEA __.___. ._..__.._.____
_.._.._.... _..__._._._..._..__._..__. ....41
4
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11-4-l. Coût d’investissement et d’exploitation de la station a boue actïvee du cfp-onea ... .103
11-4-2. Coüt d’investissement et d’exploitation de .......................................................... .106
la station a lagunage aere de l'eier .............................................................................. 106
11-4-3. Discussion.. ..................................................................................................... 108
Chapitre V: ANALYSE COMPAREE DES POTENTIAUTES DE VALORISATION DES SOUS -
PRODUITS D’EPURATION 109
11-4-q. Potentialites de valorisation des eaux traites ....................................................... 109
11-4-l-1. Surface irrigabfe ....................................................................................... 110
11-4-l-2. Qualite des eaux pour l’arrosage.. ............................................................ 111
11-4-l-3. Quantite nutritionnelle.. ............................................................................. 113
11-4-2. Potentialites de valorisation des boues de vidange .............................................. 113
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS. ............................................... 1 15
5
LISTE DES TABLEAUX
._
Tableau 1.1 1- Etapes de l’épuration des eaux usées et pollution éiiminee .......................... .15
Tableau 1.1 2. Avantages et inconvénients des differents systèmes de traitement.. ............ .25
Tableau ii. 1 1. Données techniques de la station à boue activée du CFP-ONEA ............ ..4 4
- Tableau ii. 1 2. Niveau moyen et maximum garanti de i’effiuent traité .................................. .44
Tableau ii. 1 3. Eiements en fonctionnement pendant chacune des phases du systeme à
boue activée ................................................................................................................ .46
Tableau ii. 1 4. Caractéristiques techniques du bassin facultatif de la lagune aérobie .......... .49
Tableau ii. 1 5. Caractéristiques techniques du bassin de maturation de la lagune aérobie ..4 9
Tableau ii. 1 6. Niveau de chaque type de traitement.. ......................................................... .51
Tableau ii.2 1. Calcul du nombre d’équivaient - habitant de la step de I’EIER 54
Tableau ii.2 2. Nombre d’eguivaient - habitant moyen de la station à boue activée.. .......... .54
Tableau ii. 2 3. Répartition des debits dans les fïiieres de la station de I'EIER ..................... .57
Tableau ii.2 4. Récapitulatif de la variation des flux de chaque système de traitement.........6 0
Tableau ii. 3 1. Récapitulatif des méthodes d’analyse physico-chimiques et bactériologique
au laboratoire [source :CFPi]. ............................................................................... ..6 6
Tableau ii.3 2. Récapituitatif de l’évolution de la température des eaux usées dans les deux
... systèmes.. ................................................................................................................... .70
Tableau ii.3 3. Récapitulatif de l’évolution du pH des effiuents à chaque niveau de traitement
pour les deux systèmes ............................................................................................... .74
Tableau ii.3 4. Récapitulatif de la variation de la conductivité des eaux usées des deux
systèmes de traitement ................................... .:.......................................................... ,78
Tableau ii.3 5. Récapitulatif de la variation de la concentration en ions NH4’ au cours du
processus de traitement des deux stations .................................................................. .83
Tableau ii.3 6. Recapituiatif de la variation de la concentration en phosphore’ au cours du
processus de traitement des deux stations .................................................................. .87
Tableau ii.3 7. Récapitulatif de l’évolution de la concentration en MES des deux systèmes.91
Tableau ii.3 8. Récapitulatif de la variation de la DC0 au cours du traitement pour les deux
systemes ..................................................................................................................... .94
Tableau ii.3 9. Récapitulatif de la variation de la DBOs pour chaque système de traitement 98
Tableau ii.3 10. Récapitulatif de la variation des coiiformes fëcaux et des streptocoques les
differents systémes.. .................................................................................................. .102
Tableau ii.4 1. Coût d’investissement estimatif de la station a boues activées du CFP-
ONEA ............................................................................................................. 104
Tableau ii. 4 2. Coût d’exploitation de la station TOPAS 5.. ............................................... .105
Tableau ii.4 3. Coût estimatif de réalisation de la station à iagunage aérobie de I’EIER .... 106
.-
-
LISTE DES PHOTOS
Figure 1.1 1. Schéma de fonctionnement d’une station de traitement par boue activée ....... .17
Figure 1.1 2. Schéma de fonctionnement d’une station de traitement par lagunage aére ..... .18
Figure 1.1 3. Schéma de fonctionnement d’une station d’épuration à Lit Bactérien.. ............ .19
Figure 1.1 4. Schéma de fonctionnement d’une station d’épuration à disque biologique.. .....2 0
Figure 1.1 5. Schéma de fonctionnement d’une station d’épuration à /ifs d’infiltration-
percolation .................................................................................................................... 21
Figure 1.1 6. Domaine d’application des differents systèmes de traitement des eaux usées.24
Figure II.1 1. Differents compartiments du système à boue activée de I’ONEA et sens de
parcours des effluents ................................................................................... 43
Figure ii. 1 2 :Phase normale de traitement de la station à boues activées ...................... ..4 4
Figure ii. 1 3 :Phase de repompage de la la station à boues activées ............................ ..45
Figure ii. 1 4. Principe de fonctionnement du TOPAS 5 ........................................................ 46
.-- Figure ii. 1 5. Filières de la STEP de I’EIER .......................................................................... 48
Figure ii. 1 6. Etapes de traitement des deux systèmes ....................................................... .51
Figure 11.2. 1. Variation du débit journalier de la station à iagunage aérobie de I’EIER selon
les franches
horaires ............................................................................................................. .56
Figure 11.2. 2. Variation du débit et du coefficient de pointe horaire sur la période d’analyse à
la step de I’EIER .......................................................................................................... .57
Figure 11.2.3. Variation journalière de débit à la station à boues activées de I’ONEA .......... .58
Figure 11.2.4. Variation du débit et du coekient de pointe horaire ...................................... 59
Figure ii.3 1. Evolution des températures des effiuents selon les niveaux d’épuration à la
step de I’EIER ..................................................................................................... 67
Figure ii.3 2. Variation des températures des eux usées de I’EIER par niveau d’épuration
selon les périodes de la journée .................................................................................. .68
Figure ii.3 3 Evolution des températures des effiuents selon les niveaux d’épuration à la step
de I’ONEA .................................................................................................................... 69
Figure ii.3 4. Variation des températures des eux usées de I’ONEA par niveau d’épuration
selon les périodes de la journée ................................................................................... 70
Figure ii.3 5. Evolution du pW des effiuents selon les niveaux d’épuration à la STEP de
I'EIER .......................................................................................................................... .72
-. Figure ii.3 6. Variation du pH des eaux usées de la STEP de I’EIER par niveau d’épuration
selon les périodes de la journée .................................................................................. .72
Figure ii.3 7. Evolution du pH des effiuents selon les niveaux d’épuration à la STEP de
.- I’ONEA ......................................................................................................................... 73
Figure ii.3 8 Variation du pH des eaux usées de la STEP de I’ONEA par niveau d’épuration
selon les périodes de la journée .................................................................................. .74
Figure ii.3 9. Evolution de la conductivité des eff/uenfs selon les niveaux d’épuration à la
STEP de I'EIER ............................................................................................................ 75
Figure ii.3 10. Variation de la conductivité des eaux usées de la STEP de I’EIER selon les
périodes de la journée .................................................................................................. 76
Figure ii.3 11. Evolution de la conductivité des eff/uents selon les niveaux d’épuration à la
STEP de I’ONEA ......................................................................................................... .77
Figure ii.3 12. Variation de /a conductivité des eaux usées de la STEP du CFP-ONEA selon
les périodes de la journée ............................................................................................. 78
Figure ii. 3 13. Evolution de la concentration en ions ammonium des effluents selon les
niveaux d’épuration 8 la STEP de I’EIER ...................................................................... 80
Figure ii.3 14. Variation de la concentration en NH4’ des eaux usées de la STEP de I’EIER
par niveau d’épuration suivant les périodes de la journée ............................................. 81
Figure ii. 3 15. Evolution de la concentration en NH4’ des effiuents selon les niveaux
d’épuration à la STEP de I’ONEA ................................................................................. 81
7
_ . _--..__...---
Figure 11.3 76. Variation de la concentration en NH+,’ des eaux usées de la STEP de I’ONEA
par niveau d’épuration selon les périodes de la journée ... ..... ... ..... .... .... .... ..... .... ...... ....82
Figure 11.3 17. Evolution de la concentration en phosphore total des effluenfs selon les
niveaux d’épuration à la STEP de I’EIER . ..... ..... ...... ..... .... .... .... ..... ... ..... ... .... ...... .... ...... 84
Figure ii.3 18. Variation de la concentration en phosphore des effluenfs de la STEP de
I’EIER par niveau d’épuration selon les périodes de la journée ..... .. ..... .... ...... .... ...... ....85
Figure Ii.3 19. Evolution de la concentration en phosphore selon les niveaux d’épuration a la
STEP de I’ONEA . .... ..... .... ..... ..... ..... ...... ..... ..... ...... ....I .... ..... ... ..... .... .... .... ..... ...... .... ...... 86
Figure 11.3 20. Variation du phosphore des eaux usées de I’ONEA par niveau d’épuration
selon les périodes de la journée . .... ....... .... ...... .... .. ...<.................................................... 86
Figure 11.3 21. Evolution de la concentration en MES des effluents selon les niveaux
d’epuration à la STEP de I’EIER ..... ..... ..... ..,.......................... ..... .... ... ..... .... ...... .... ... .... .88
Figure 11.322. Variation des MES des eaux usées de I’EIER par niveau d’épuration selon les
périodes de la journée ... .... ..... .... .... ...... ..... .. .... ..... ..... ....... .... .... .... ..... .... .... .... ..... .... .... ........ ..89
Figure Ii.3 23. Evolution de la concentration en MES des effluents selon les niveaux
d’épuration à la STEP de I’ONEA . ..... ...... .... ...... ..... ..... ..... .... .... ..... ... .... .... ...... .... ...... ....90
Figure ii.3 24. Variation des MES des eaux usées de la STEP de I’ONEA par niveau
d’épuration selon les périodes de la journées ..**...........................a. . .... ..... .... .... .... ........90
Figure ii.3 25. Evolution de la DC0 des effluents selon les niveaux d’épuration à la STEP de
I’EIER ..... ... ...... ... ..... ..... .... .... .... ....... .... ...... .... ....... ...... ... ..... ... ...... ... .... ..... ... ..... ..... ........ 92
Figure ii.3 26. Variation de la DC0 des eaux usées de la STEP de I’EIER par niveau
d’épuration selon les périodes de la journée .. ..... ...... .... .... ..... .... .... .... ..... .... .... .... ......... .93
Figure il.3 27. Evolution de la DC0 des effluents selon les niveaux d’épuration à la STEP de
I’ONEA . ..... .... .... .... ..... .... .... .... ....... .... ...... .... ....... .... ..... ..... ..... ... ..... ... .... .... ...... .... ....... ...93
Figure Ii.3 28. Variation de la DC0 des eaux usées de la STEP de I’ONEA par niveau
d’épuration selon les périodes de la journée ..... ...... ..... ... ..... .... .... .... ..... .... .... ..... ...... .....94
Figure II.3 29. Evolution de la DB05 des effluents seion les niveaux d’épuration à la STEP de
I’EIER ...... .... .... .... ..... .... .... ..... ...... .... ...... .... ....... .... ...... .... ..... .... .... .... ... ...... .... .... ....... .....96
Figure 11.3 30. Variation de la DBOs des eaux usées de I’EIER par niveau d’épuration selon
les périodes de la journée ..... ..... ..... ..... ..... ...... .... ...... .... ..... .... ..... .... .... .... .... .... ....... ...... .96
Figure il.3 31. Evolution de la DB05 des effiuents selon /es niveaux d’épuration à la STEP de
I’ONEA .. .... .... .... ..... .... .... .... ..... ...... .... ...... ...... ..... ...... .... ..... .... .... .... .... ..... .. ...... ..... ...... ...97
Figure ii.3 32. Variation de la DB05 des eaux usees de la STEP de I’ONEA par niveau
d’épuration selon les périodes de la journée . .... ...... ..... .... ..... ... .... ..... .... .... .... ..... ...... .....98
Figure Ii.3 33. Evolution des coiiformes et des streptocoques des effluents selon les niveaux
d’épuration à la STEP de I’EIER ..... ..... ..... ...... ...... ..... .... .... .... ...... ... .... .... .... ....... .... ..... 100
Figure 11.334. Evolution des coliformes et des streptocoques des effluents selon les niveaux
d’épuration à la STEP de I’ONEA .. .... ....... .... ...... ..... .....I. ... ...*.........a........................... 101
_.. AUTEUR : ALLADAKAN Olivia sênami
Professeur responsable : WETHE Joseph Organisme encadreur :SKS
THEME
Comparaison de filières intensives et extensives d’épuration des
eaux usées à Ouagadougou (Burkina Faso) : cas de I’EIER et du
Centre de formation de I’ONEA
RESUME
L’épuration des eaux usées est une préoccupation majeure en Afrique. Bien que les
technologies d’épuration collective des eaux usées soient nombreuses, très peu d’entre elles
sont soumises à des expérimentations rigoureuses en Afrique, en vue d’en évaluer
l’adaptation à son contexte climatique, environnemental, sanitaire, technique et financier. La
comparaison de ces technologies est une approche permettant de palier ces lacunes.
Tel a été l’objectif assigné à la présente étude qui porte sur deux systèmes d’épuration
distincts par leurs principes : le premier est un système à boues activées et le second un
système de lagunage aérobie, épurant dans l’un ou l’autre, les eaux usées brutes de deux
institutions de formation que sont I’EIER et le CFP - ONEA.
Les facteurs tels que, les capacités, les flux, les paramètres de pollution physico - chimiques
et microbiologiques, les coûts d’investissement et d’exploitation, les potentialités de
valorisation ont constitué les éléments de base de notre comparaison.
Pour ce qui concerne les capacités, exprimées en terme d’équivalent-habitant l’étude
montre qu’elles diffèrent pour les deux systèmes étudiés. En effet elles sont de 59 EH au
CFP - ONEA et 66 EH à la filière II de I’EIER.
II en est de même pour les charges hydrauliques, qui sont de 149 IIJIEH (pour un débit
journalier de 9,8 m3/j) à la filière II de I’EIER et 60 I/J/EH (pour un débit journalier de 3,4 m3/j)
au CFP - ONEA. Cependant, nous notons une variation très peu significative des charges
organiques spécifiques en DBOs des deux systèmes étudiés. En effet elle n’est que de 2
g/jIEH (66 gIj/EH à I’EIER et 68 g/j/EH au CFP - ONEA).
En outre, dans chaque système étudié, les paramètres physico-chimiques et
microbiologiques varient d’une part d’une unité de traitement à l’autre et d’autre part selon
les jours et les périodes de la journée. A l’exception de la DBO, l’interprétation des analyses
physico-chimiques donne des rendements épuratoires de la STEP du CFP-ONEA,
supérieurs à ceux de la STEP de I’EIER.
Une analyse du coût de traitement d’un mètre cube d’eau de chaque système, à partir de
l’investissement et des charges d’exploitation a permis d’aboutir à des résultats très peu
différents. En effet il est de 31Fcfa/m3/EH au CFP - ONEA et 41 Fcfa/m3/EH à I’EIER.
L’étude révèle aussi que pour chaque système, la quantité d’effluent traité et les teneurs en
nutriments (phosphore, azote) qu’elle contient, offrent de grandes potentialités de
réutilisation en agriculture, en terme de surface irriguée et de nutriments pour les plantes.
La présente étude jette les bases d’une comparaison des systèrnes d’épuration dans un
contexte climatique comme celui de Ouagadougou. Vu le temps imparti à cette étude et les
contraintes de débit non continu à la step du CFP-ONEA, nous ne pouvons prétendre donner
l’option du systéme le plus performant, en terme de robustesse et de qualité de I’effluent
traité. Mais nous souhaitons que des études similaires soient poursuivies. Aussi, la mise en
place en place d’un dégrilleur, d’un système de prélévement des eaux brutes, de I’entiére
ouverture de l’arrivée des eaux brutes et de la fourniture d’un débit continu à la step du CFP-
ONEA sont des propositions qui ont été faites en vue de faciliter les études ultérieures.
Mots clef: : Lagunage/boues activ&es/eaux usées/Performances épuratoires/Ouagadougou
9
.I .-----
INTRODUCTION GENERALE
La question de l’assainissement des eaux usées est une problématique cruciale aussi bien
pour les décideurs politiques locaux notamment les municipalités, que pour les organismes
(publics, parapublics ou privés) en charges respectivement de la gestion des eaux usées
urbaines, de la diffusion et l’exploitation des infrastructures et équipements d’épuration de
--
ces rejets liquides.
Pour ces acteurs, le dilemme se situe à deux niveaux : d’une part, promouvoir les ouvrages
d’assainissement individuel, dans les tissus urbains de standing moyen ou bas et d’autre
part, développer les ouvrages collectifs d’épuration des eaux usées dans les tissus de
standing élevé.
S’agissant des ouvrages d’assainissement collectifs il se pose, dans la plupart des cas, le
problème de choix du système approprié au contexte socio - économique, technique,
urbanistique, environnemental et sanitaire.
L’objectif global qui lui est assigné est la comparaison des capacités épuratrices de deux
technologies d’assainissement assez répandues en Afrique (boues activées et lagunage
aérobie), mais dont les données scientifiques et techniques permettant un choix rigoureux de
la meilleure solution technique, demeurent encore assez floues.
La finalité de ce travail est donc de mettre à la disposition des acteurs impliques que sont les
organismes en charge des questions d’AEPA (tel que I’ONEA), de la formation et de la
recherche (tel que I’EIER) et de la vulgarisation des techniques d’assainissement (tel que le
bureau d’études SKS), les données permettant de comparer les performances épuratoires
de ses systèmes intensifs et extensifs d’épuration, traitant les eaux usées de deux
institutions de formation : I’EIER et le centre de formation Professionnel de I’ONEA (CFP -
ONEA).
Les résultats obtenus à l’issue de ce travail constituent l’essentiel de ce rapport qui s’articule
autour de deux points principaux :
10
,.. ..“. .._I_ -.“*
J Le premier porte sur la présentation des généralités et enjeux de l’épuration collective des
eaux usées en Afrique.
Ce volet synthétise les principes fondamentaux des systèmes intensifs et extensifs
d’épuration des eaux usées les plus répandus en Afrique.
II présente ensuite les enjeux environnementaux, sanitaires, techniques et institutionnels qui
justifient cette étude.
II s’achève par une description de la méthodologie adoptée pour conduire ce travail, ainsi
que des difficultés rencontrées et des limites de l’étude.
J Le second volet synthétise les résultats obtenus dans le cadre de cette étude ainsi que les
principales interprétations qui en sont effectuées.
Ces résultats portent tour à tour sur les flux de matières entrant et sortant des deux
systèmes étudiés, les capacités de chacun d’eux, les performances épuratoires, les coûts
d’investissement et d’exploitation ainsi que les potentialités de valorisation des sous produits
de l’épuration, notamment en agriculture urbaine dans le contexte de l’étude.
L’étude s’achève par des recommandations à l’endroit des techniciens et des gestionnaires
de chaque système en vue d’une amélioration de leur capacité épuratoire.
Comparaison de filières intensives et extensives d'épuration des eaux usées à Ouagadougou (Burkina Faso) :cas de
I'EIER et du Centre de formation de I'ONEA
12
Mémoire de fin d'études dïngénieurdréalisé par: ALLADAKAN S.0livia /338"" promotion EIEW- Juin 2004
L
Chapitre l-1 : LES SYSTEMES COLLECTIFS
D’EPURATION DES EAUX USEES
r/
L’épuration des eaux usées a pour objectif principal d’éviter les conséquences néfastes d’un
rejet brut de ces eaux dans la nature. Plusieurs systèmes collectifs permettent d’extraire de
l’eau les substances nuisibles ou susceptibles de l’être, de les traiter et éventuellement de
valoriser les sous produits de l’épuration.
Le choix d’un système adapté aux conditions socio-économiques et climatiques d’une zone
donnée n’est souvent pas aisée pour les acteurs africains urbains dans l’assainissement des
eaux usées. En effet, pour bon nombre de ces systèmes il n’existe pas de critères rigides qui
permettent d’opter pour l’un d’eux avec des arguments techniques et scientifiques.
Dans ce chapitre, nous présenterons les caractéristiques essentielles des systèmes intensifs
et extensifs d’épuration des eaux usées les plus courants, leur principe de fonctionnement,
les avantages et inconvénients qu’ils présentent.
Quelque soit le système d’épuration d’eaux usees, trois types de traitement s’opèrent
partiellement ou en totalité (WETHE, 2001; SATIN et al; 1999). II s’agit du:
> Traitement physique : il consiste au dégrossissage des eaux usées et à une filtration
sur des filtres à granulats. Dans ce type de traitement, les abattements attendus sont
de l’ordre de 60 à 80 % pour les MES et de l’ordre de 30 à 50 % pour la DB05.
13
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Cinq principales opérations permettent d’atteindre les objectifs attendus de ces traitements
(WETHE ; 2001 ; 2002) :
O lit bactérien
O disques biologiques
O lits d'infiltration - percolation
L
O lagunage naturel
O Lagunage aéré
O boue activée faible charge
L
Traitement tertiaire
Affinage de la teneur en MES
O MES,N,P
O lagunage tertiaire
O filtration sur sable
15
Mémoire de fin d'études dïngénieurdréalisé par :ALLADAKAN S.0livia /33èmepromotion E I E W - Juin 2004
1.1.29 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DES SYSTEMES
D’EPURATION
-,
Les boues activées constituent la référence des traitements biologiques aérobies
en cultures libres intensives. Elles fonctionnent biologiquement comme les lagunes aérées et
.- l’aération est également artificielle [Satin et al; 19991.
Après prétraitement, les eaux usées sont dirigées vers un bassin d’aération où elles sont
mises en contact avec une biomasse responsable de l’épuration. Dans ce réacteur, la
pollution dissoute est transformée en flocon de boues par assimilation bactérienne. Les flots
- peuvent alors être séparés de l’eau traitée par décantation.
La boue décantée est recirculée afin de permettre le réensemencement du bassin d’aération.
Périodiquement, les boues en excés sont extraites pour rejoindre le traitement des boues.
Dans le bassin d’aération, la fourniture en oxygène est assurée par des organes
électromécaniques : aérateurs de surface (turbine ou brosse), ou insufflation d’air
(surpresseur + diffuseurs immergés). Ceux-ci autorisent en permanence un bon contact
entre les bactéries et la pollution à éliminer.
Le fonctionnement syncopé (marcheiarrêt) des aérateurs assure les réactions d’élimination
de l’azote par nitrification (marche de l’aération), puis par dénitrification (arrêt de l’aérateur)
Evacuation des
- matières flottantes
Figure 1.1 1. Schéma de fonctionnement d’une station de traitement par boue activée
L (Source :Adapté de W . c a r t e l e a u . o r g )
17
Mémoire de fin d’études d’ingénieurs/ réalisé par :ALLADAKAN S.Olivia / 33*mepromotion EIEW- Juin 2004
._
.
*-
Comparaisonde filières intensives et extensives d’épuration des eaux usées à Ouagadougou (Burkina Faso) : cas de
I’EIER et du Centre de formation de I’ONEA
comportant un système d’aération artificielle qui assure l’oxygénation des eaux usées.
Cette aération artificielle a pour conséquences :
- une réduction de la superficie des bassins et du temps de séjours ;
- des coûts de fonctionnement relativement plus élevés.
L
La teneur en oxygène des eaux de la lagune est donc un facteur important puisqu’elle est la
L
base d’un bon fonctionnement des bassins et favorise la croissance des bactéries aérobies.
En cas de déficience d’oxygène, des désagréments d’odeurs peuvent se produire. L’apport
d’oxygène est fait, soit de façon naturelle par le vent, soit artificiellement par des aérateurs
b.
L
Les aérateurs permettent :
- d’assurer un brassage rapide des eaux sortant du décanteur et celles contenues
dans le bassin de lagunage ;
- de favoriser la formation des bulles d’air, meilleur à l’oxygénation de l’eau ;
- d’apporter l’oxygène là où la demande est plus forte, par leur mobilité.
Afin de permettre une floculation plus prononcée des matières organiques dégradées, une
lagune de décantation est prévue après la lagune aérée.
Eau traitée
Lagune de
décantation
Figure 1.7 2. Schéma de fonctionnement d’une station de traitement par lagunage aéré
(Source :Filière d’épuration adaptées aux petites collectivités ;Cemagref, 1998)
L
Le principe de fonctionnement des lits bactériens, consiste à faire percoler les eaux usées,
préalablement décantées, sur une masse de matériaux poreux qui sert de support aux
micro-organismes ou bactéries épurateurs, qui y forment un film biologique, responsable de
l’assimilation de la pollution.
Une aération est assurée dans le lit bactérien afin d’apporter l’oxygène nécessaire au
maintien des bactéries aérobies en bon état de fonctionnement. Le film biologique se
décroche au fur et à mesure que l‘eau percole. En sortie du lit bactérien se trouve un
18
Mémoire de fin d’études d’ingénieurdréalisé par :ALLADAKAN S.Olivia /33*”’’promotion €/ER/- Juin 2004
._ ..“---_---
mélange d’eau traitée et de biofilm. Ce dernier sera piégé dans le décanteur secondaire sous
forme de boues et l’eau traitée rejoint le milieu naturel.
UECANTEUR PRIMAIRE
DICESTEUR
1’ -- +
* caillebotis
SECONDAIRE
Recircukion
I
Le colmatage du matériau filtrant peut être cause d’un mauvais fonctionnement du système
par lits filtrants.
Les disques biologiques (figure 1.1.4) sont une variante des lits bactériens. C’est une
technique très ancienne qui se rencontre dans un certain nombre de stations nécessitant
une modernisation. Dans ce procédé, les eaux usées, préalablement décantées, alimente un
ouvrage dans lequel des disques fixés sur un axe sont mis en rotation à vitesse lente. Sur
19
.'
_ ..-..---- ~.~ -.
Dès que le film biologique dépasse une épaisseur de quelques millimètres, il se détache et
est entraîné vers le décanteur final où il est séparé de l’eau épurée. Les boues ainsi piégées
sont renvoyées par pompage périodique vers l’ouvrage de tête pour y être stockées et
digérées.
PRETRAITEMENTS
DECAMEUR SECONDAIRE
Eau traitée
DECANTEUR
DIGESTEUR
Recirculation
L’infiltration sur sable est un traitement biologique par cultures bactériennes fixées sur
supports fins. Les eaux usées prétraitées ayant préalablement subi une décantation primaire
sont déversées et réparties sur un massif de sable, à l’air libre. En percolant au travers de ce
massif, elles sont d’abord débarrassées des matières en suspension par filtration
superficielle, puis leur matière organique est dégradée et leurs composés azotés sont
oxydés sous forme de nitrates par les bactéries fixées qui se développent au sein du massif.
La réoxygénation du massif est assurée par échanges gazeux entre l’atmosphère et les
interstices du sable lorsque la plage d’infiltration est dénoyée entre deux apports et pendant
les périodes de repos. Généralement, au moins trois lits d’infiltration en parallèle sont
20
‘.,‘> ‘, ./:,, ,I
--.--^-
utilisés. Ces lits d’infiltration, sont alimentés en alternance selon une fréquence d’environ
deux fois par semaine : 3 à 4 jours d’alimentation et 7 jours de repos (Cemagref, 1998).
Au cours de cette période de repos, les bactéries consomment aussi leurs réserves et leur
nombre décroît pour éviter un engorgement du massif.
Pour répartir correctement les eaux usées sur toute la surface de chacun des lits, une
alimentation syncopée (dite aussi ” par bâchées “) est indispensable. Elle stimule également
la réoxygénation par effet d’aspiration de l’air avec l’eau qui s’infiltre.
Le massif filtrant peut être recouvert de terre végétale, on parle alors de filtres enterrés.
Ces systèmes ont une intégration paysagère plus facile et peuvent, le cas échéant, être
placés à moindre distance des habitations (il faut cependant veiller aux risques d’odeurs du
traitement primaire : décanteur - digesteur ou fosse toutes eaux). Leur conception doit
toutefois être particulièrement soignée et leur dimensionnement être plus large (de l’ordre de
3 mz par équivalent habitant, au total) pour prendre une marge de sécurité, dans la mesure
où le massif filtrant n’est plus accessible.
ALIMENTATION
P&R BCICHEE
REJET
DECANTEUR
DICESTEUR
Ce sont les stations dites rustiques ou naturelles, utilisant les potentialités épuratrices des
organismes vivants, végétaux ou animaux, aquatiques ou non. Pour ces systèmes,
l’épuration des eaux usées se fait par voie naturelle.
Le système d’épuration des eaux usées le plus répandu en Afrique, demeure le système
extensif à culture libre, par lagunage naturel ou bassin de stabilisation :
Le lagunage naturel est une dépression ou excavation naturelle ou artificielle dans laquelle
s’écoulent naturellement les eaux usées brutes ou décantées pour ressortir, sans
intervention extérieure d’aucune sorte, dans un état répondant aux normes de rejet des eaux
21
[ >r ‘.
Co117paraisort de filrhes inlensives et extensives d’@m/ra~iOlJ des eaux usées ti Ouagadougou (BwhJa Faso) Cas de
I’EER et du Cenh-e de formation de I’ONEA
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Le principe de traitement des eaux usées, dans ce type de procédé repose sur la
dégradation de la matière organique en présence d’oxygène par les bactéries. L’apport
.*-
d’oxygène est assure par les échanges avec l’atmosphère au niveau du plan d’eau et par les
vegétaux & chlorophylles.
organique et assurer une bonne décantation. Ils reçoivent des charges organiques
importantes de plus de 100 g DB@ / m3 /jour;
-
Dans les bassins facultatifs, se produisent les phénomènes biochimiques suivants [Satin et
ai; 19991 :
-..
- dans la zone inférieure du plan d’eau, les bactéries anaérobies stabilisent la matière
organique en deux phases : une partie de cette matière, sous l’influence des
enzymes de certaines bactéries, est décomposée en nitrates et phosphates ; l’autre
partie de la matière est, par un’autre groupe de bactéries, transformée en méthane,
gaz carbonique et ammoniac ;
- dans la zone supérieure, la matière organique est dégradée par l’oxygène et les
bactéries aérobies ; cette transformation, produit du gaz carbonique, des nitrates et
des phosphates. Les bactéries aérobies, très avides d’oxygène, recherchent le
supplément d’oxygéne nécessaire à leur vie et leur reproduction auprés des algues
de surface, lesquelles, par photosynthèse, produisent de I’oxygéne.
Ainsi, la destruction des matières organiques dans les bassins facultatifs s’opère grâce à une
association des bactéries anaerobies et aérobies
Du fait de sa rusticité, de son entretien facile avec un personnel plus ou moins qualifié et de
son caractére Aconomique ne nécessitant pas d’equipements trop sophistiques, il est
approprie aux pays en voie de développement.
Le processus de traitement aérobie par lagunage naturel peut se résumer comme suit :
- Bactkries
b
Eaux usées + Oxygéne Boue + eau traitée
-
L’étanchéité des bassins de lagunage est un parametre essentiel pour le bon fonctionnement
des lagunes. Une mauvaise étanchéité risque d’entraîner une pollution de la nappe
phréatique par percolation des eaux usées ou d’empêcher le fonctionnement hydraulique
normal des lagunes lorsque celles-ci ne sont pas correctement remplies.
Afin de réduire les risques de dysfonctionnements induisant des odeurs nauséabondes, les
eaux usées domestiques transitant par des réseaux de préférence unitaires sont plus
indiqués à être admises dans les lagunes.
La figure 1.1.6, donne les domaines d’application conseillés et possibles des systèmes
intensifs et extensifs décrits précédemment.
__----
,’
LIT BACTERIEN
+ ------------ __---_-_------- +
DISQUE BIOLOGIQUE
+-- --------- ---- -b
LAGUNAGE NATUREL
+ - -- - -- - - ----_----- b
Domaine conseiM
Figure 1.1 6, Domaine d’application des difhents systèmes de traitement des eaux usées
(Source : Filière d’kpuration adaptées aux petites collectivittb ; Cemagref, 1998)
24
, t f i I l 1 1 / / / /
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‘PS à Ouagadougou Faso) --._.” cas îer77fe de Fqrn?at/p!; de I ONEA
~:~~p2~2mn de filières iniensrves et exfensives _ -.-~“-___,_
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d’éptrmtior? ._ des
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_ . __s._ -.w*<..-.” .. . Iri .(Burkma
.. _.,,._.A de IEIER
.L---.-.* et-& v
__ ,^ . . - ..
l Requiert un personnel moyennement qualifié. Rejet d’une qualité moyenne sur tous les paramètres.
l
technique des boues activées. l Grande sensibilité aux variations de température ce qui créé une
obligation de couverture ;
Boues putrescibles.
l
$&moire de :IIJ dëtudes d6J&nreurs/réa/isé par ALLADAKAN S Oliwa / 3y’” oromotion E/U?/- JMJ 2@04 3:
LJ
l Adapté aux petites collectivités ; Risque de colmatage ; l
Rusticité du procédé : pas d’obligation
l de fourniture
d’énergie si la topographie des lieux le permet ; Risque de mauvaise intégration dans
l l’environnement si
lBonne qualité de l’eau traitée par rapport au
découvert : odeur, visuel ;
lagunage ;
Elimination
l importante de l’azote par nitrification ; Faible élimination de l’azote par dénitrificationl ;
Lits Elimination
l possible de pathogène (désinfection) pour
de grande hauteur de massif filtrant (sable) ;
d’infiltration - Peu adapté sur les réseaux unitaires (surcharges l hydrauliques)
Emprise au sol limitée par rapport au lagunage
l ;
percolation l Faibles contraintes et coûts d’exploitation :
exploitation simple et de durée limitée ;
Bonne intégration
l dans l’environnement : possibilité
de couvrir le lit avec de la terre végétale) ;
l Rusticité du procédé :pas d’obligation de
raccordement électrique.
--- -.-_-- ---_. ~_-..~.-~l__l - --m-m ____..,I<._ -_. _..~.._ .-- . - .-~ --_..-._ ^._-~ -,._- -_-- _. ___. “..-. .-.- --_.._.
Mémoire de fin d’études d’ingér;ieurs/ réalisé par : ALLA DAKAN S. Olivia / 39 ‘- proniotlo~J !?IER/ - Juif~ 2004 -2iT
CONCLUSION
Les techniques d’épuration des eaux usées sont nombreuses. Leurs performances sont
étroitement liées à la qualité, à la charge admissible des eaux usées, et à leur domaine
d’application. Cependant toutes ces caractéristiques sont essentiellement basées sur des
critères élaborés et éprouvés dans des contextes occidentaux et des climats tempérés.
Ainsi, pour cause d’insuffisance de données de terrains, la spécificité des eaux usées, leurs
charges polluantes, ainsi que le flux journalier ne sont pas pris en considération, et les
réalisations s’appuient sur des ratios relevant des contextes occidentaux ayant des
conditions , socio-économiques, climatiques et urbanistiques différentes.
II s’avère donc nécessaire de mettre à la disposition des décideurs, des données techniques
et financières qui leur permettront de choisir le système intensif ou extensif d’épuration
adapté à leur zone.
Notre étude portera sur le système intensif d’épuration à boues activées et le système
extensif à lagunage aérobie
.--.- -_--- --
.”
L’eau, indispensable à la vie et à toute activité économique est utilisée à des fins
domestiques, industrielles et agricoles. Mais à l’occasion de ses différentes utilisations, l’eau
est souvent polluée : contamination des eaux de ruissellement ou d’infiltration par les engrais
chimiques en agriculture, rejets naturels des eaux sous forme d’eaux vannes et d’eaux
usées domestiques (lessive, vaisselle, toilette,. ..), rejets d’eaux issues des industries
(tannerie, abattoir, hôpital, etc.), eaux transitant par des dépôts d’ordure, ou par une
atmosphère parfois polluée (eau de pluie), etc.
Or le rejet de ces eaux usées dans le milieu naturel, sous forme d’effluents plus ou moins
pollués peut engendrer à court ou moyen terme des conséquences graves, tant pour la
santé et l’hygiène publique que pour l’environnement, et avoir des répercussions
économiques non négligeables. C’est pour permettre de palier à ces différents problèmes
d’assainissement que chaque pays africain s’est doté d’un cadre institutionnel qui régit la
mise en place de lois et de règles.
En plus de cette insuffisance d’eau de façon générale sur l’ensemble de la terre et plus
particulièrement pour certains pays, pour des raisons naturelles et anthropiques, la qualité
28
Co~~~pariwm~ do ftlichs r~~lof~wns »l exlermrvns d’6p1.rrnlm dos ORIIX r~sdos 3 Ouagntlou~~xr (Burkm Fmo) cm rJe
/‘&Ii?/i’ Cf du Ch/,IE tic h/rttslio/t do /‘ONEA
/ )< ,I .‘ . ...<« I .I.< ,,,,. “_ I)_._. .,., ~. .” .,,. ^ . . . . ...< “,.“.” .,I. ..__.“.i ..,,,- -, ,.x .<.. ,< <” -,^ <<__ <..,,_ _., I _._<<,., _ .__. _,. _ __,__I._.,,_I_ _-
--e
de l’eau se trouve détériorer. II est estime qu’en 2005, 1/3 de la ressource totale en eau
douce sera affectée. Et a cette date, la disponibilité en eau douce sera inférieure a la
demande totale en eau. Aujourd’hui déjà, 30% de la population mondiale n’a pas accès à
une eau de qualité [Pulgarin, et al, 20031.
Cette pollution de l’eau douce disponible en quantité insuffisante est cause d’une multitude
de nuisances affectant les êtres vivants. II s’agit notamment des nuisances sur:
- L’environnement (animaux, végétaux);
- La santé humaine ;
- L’utilisation bénéfique de l’eau.
Ils sont composés de plusieurs ministères techniques et les organismes sous tutelles dont :
l Les autres acteurs regroupent principalement les ONG, les associations affinitaires et la
société civile qui participent activement à la sensibilisation des populations au programme de
dépollution et de protection de l’environnement.
Plusieurs études scientifiques ont développé les effets néfastes du rejet brut des eaux
usées, sur l’environnement, la santé humaine et son utilisation à d’autres fins
[www.carteleau.org]. Entre autres on peut citer :
.
~:c~/rf/,,lr,ll:;<)rl ik! /drc’rr< ‘:> lItlrrtt::lVc:?; II/ c!sfo/t!;/Vf):; ilOpil/i~llll/t tlo:; o/IIIX lJt;fhJ:; ,i Oll;l~//rtk~l/!~oo (/tfl~/</lltt I-,‘r:,c~) r.ll:i rlo
I’EIER et Glu cf?tl~/‘f~ tic fwmlt/»/~ do /‘ONFA
.I e
en eau, imposant ainsi des contraintes quant a la consommation d’eau et les autres
usages dont les activités récréatives telle que la baignade.
9 un développement des agents vecteurs de maladies hydriques tels que les
moustiques, vecteur du paludisme ;
9 une présence de certains pesticides, produits chimiques, métaux (métaux, plomb,
cadmium, chromes, arsenic,...) et composés chlorés, qui peuvent s’introduire dans
certains invertébrés, s’y accumuler et avoir des effets toxiques sur certains poissons
prédateurs, dont la consommation par les humains peut nuire à la santé et même
causer la mort.
9 une contamination des nappes phréatiques,
Toutes ces nuisances sur l’environnement, la santé humaine et l’utilisation à d’autres fins,
des eaux usées, démontrent de l’importance d’un traitement adéquat avant leur rejet dans le
milieu récepteur.
31
COIIJ~X~~XVJ de f~l&es intensives et exfensives O”~~LUMKNJ des eaux usées a Ouagacîougou (Burkina Faso) : cas cle
I’EIER et du CCIJ~I’C de formation de /‘ON!54
.-. /,,, . ...> 1 .>< Ir ~_<. ^__ “. <. ,... I,.., x_^.,... <~.l/ll”._l”__^,l.l~.“<, * __,<)_)., .,” . ., , .<.“.~.“b ,<<., <“,.a-*“.^. .~,,. ..- .>.. ;. ~&!.
D’autre part, en Afrique, les ménages sont pauvres et la mise en place d’un système peut
revenir cher par ménage et le système mis en place peut ne pas connaître l’adhésion de
toute la population. Aussi, le secteur informel et la débrouillardise individuelle dominent dans
-- la construction et l’entretien des installations d’assainissement et expliquent leur mauvaise
conception et utilisation, ainsi que les conditions d’hygiènes déplorables qui les entourent.
En Afrique, les lois visant la protection de l’environnement contre les rejets brutes des eaux
usées, quelles soient d’origine domestique ou industrielle, et des sous produits issus des
-, stations de traitement sont multiples mais pas suffisamment explicites. Chaque ministère a
en son sein un département dont lui est dévolue ce rôle de veiller sur le maintien de la
32
M6/rr,,//r, r/c //II tf r,/r/t/i::: ~I’~/t’/ti/,,r,r//i,/ rt!a/,i;c! ,,i,r ALLADAKAN :i Oha / 33”““’ /,/ortlo/fo/l I- /El?/ -- Jl///l 2004
Co/JIp;rr;l/sorr <lO I/f/fha.s /rtl«fls/vo.s fïl c?xl»rtsiVf ?S Cf’h[)f/tft/lOft th:; CIIUX lJ.Sdft.9 ;i C)t/;l!~rlf/of/f~fto (f?f///Wt;t ~‘;t.So) Cil!; t/O
I’EIER C?l du Cet th2 C/C forrrrolmrt de I’ONEA
,q,. -+-
De même, Comme on peut le constater dans l’état des lieux, le jeu des acteurs est-assez
étoffé, mais dans la pratique, il n’existe pas une coordination véritable au niveau des actions.
Cependant, des efforts sont en cours ces derniéres années. L’éveil des consciences
environnementales a atteint un niveau tel que la notion d’environnement a évolué dans bon
nombre de pays en voie de développement.
A la vue des enjeux environnementaux et sanitaires du rejet des eaux usées brutes ou des
sous produits mal traités dans la nature, le choix d’un système efficace de traitement des
eaux usées s’avère indispensable.
Dans la plupart des grandes villes, les systèmes sont choisis dans la majorité des cas de
façon aléatoire. La nécessité de mettre en place des stations expérimentales de traitement
des eaux usées se justifie et permettra de mettre à la disposition des acteurs impliqués des
données comparatives des performances épuratoires des systèmes et d’en faire un choix.
C’est donc pour résoudre ce problème, que notre étude s’est portée sur les stations
expérimentales à lagunage de I’EIER et à boues activées du Centre de Formation
Professionnelle de I’ONEA.
L’objectif final de cette étude est de mettre a la disposition des acteurs impliqués (ONEA,
SKS, EIER, partenaires extérieurs) les données permettant de comparer les performances
Comparasor~ de fi/iBrm mfonsives et oxlomives d’8puratio/~ des eaux usdes ti Olmptciolgou (Burkina Faso) cas cle
I’EIER ct du Co7lm dc fourti~lior~ de /‘ON&4
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épuratoires de deux filières d’épuration des eaux usées (boues activées et lagunage
aérobie), de deux institutions que sont I’EIER et le Centre de Formation Professionnelle de
I’ONEA, toutes basées à Ouagadougou, dans un contexte de climat soudano - sahélien.
Pour atteindre cet objectif, les actions spécifiques suivantes ont été menées :
+ la caractérisation des deux systèmes pour mieux cerner leur état de
fonctionnement ;
+ l’évaluation des flux (horaires et journaliers) entrant dans chaque station afin
de connaître les débits et les charges polluantes ;
+ l’analyse des performances épuratoires de chacun des systèmes, pris
séparément, et à chaque étape du processus de traitement ;
+ l’évaluation des coûts de fonctionnement et de traitement ;
+ l’identification des potentialités locales de valorisation des sous-produits de
l’épuration en rapport avec leur qualité à la’sortie de chaque système ;
+ la proposition d’un plan d’exploitation et d’adaptation éventuelle sur l’un ou
l’autre système.
__
Pour mener à bien cette étude nous avons adopté une approche méthodologique en
3 phases :
- Recherche bibliographique,
- Elaboration des fiches
> d’entretien et de mesures
de débit,
- Recherche du matériel de
travail,
- Dépouillement et traitement
PHASE DE TRAITEMENT ET
des données collectées,
- Analyse et interprétation
des résultats,
- Rédaction du rapport.
Cette phase a permis de mieux cerner le sujet à traiter et de préparer l’exécution des autres
phases.
II a fallu dans un premier temps s’imprégner du sujet à travers des recherches
bibliographiques. Celles-ci ont porte sur :
Cr)lrr/l;tf;lf::ol~ I/n Ifltrjfrs m/tr/~:wns ol ox/f?~lswf?s c/‘hpc~/nfmr 00:: o:u/x ustios ;i O~/;l!/:ir/of/!loc (~3~/,%f/ra Faso) cm ch
I’EIEI? ul tlu Co/1/rrt tlo lorrllrr//o/t rk: I’ONEA
,$‘, -) II ). l.<<<<<«,,I.X.X .,.<,..“,X,<,X..“” ,,..l..l<l _- _.“..^ ,-., I-<“Y-X.*,,,‘. <,, “,, ... )-“<. <- .,. .,,,,. . ,< ,.. ..-&$p
- les divers documents traitant des systémes de traitement des eaux usées ;
- les documents décrivant les stations et les principes de fonctionnement des systemes
à comparer, fournis notamment par SKS pour le système intensif à boue activée et
I’EIER pour le système extensif à lagunage ;
- les pages Web, relatives à la comparaison des performances épuratoires des
stations d’épuration et de façon générale au principe de fonctionnement des
systèmes d’épuration les plus répandus en Afrique.
La recherche documentaire nous a également permis d’aboutir au choix des paramétres qui
ont fait l’objet des analyses physico-chimiques et bactériologique. Au cours de cette phase
nous avons également élaboré, des fiches d’analyses de mesures de débit et du nombre
d’équivalent habitants de la station de I’ONEA (Annexe 1, II et Ill)
En complément à la phase précédente, nous avons eu des entretiens avec les différents
acteurs impliqués dans cette étude dont :
Une visite des sites, a non seulement permis de voir et mieux cerner les principes de
fonctionnement des dites stations, de mettre en évidence les contraintes de fonctionnement,
d’entretien et de maintenance, mais aussi d’évaluer les possibi!ités de valorisation des sous-
produits du traitement.
Cette phase de terrain s’est enfin achevée d’une part, par un prélèvement d’échantillon d’eau
usée CIchaque étape du processus de traitement de chaque système, pour analyse physico-
chimique et microbiologique au laboratoire, sur 24 heures (3 fois par jour) pendant un mois
et d’autre part, par une mesure des débits entrant et du nombre d’équivalent habitant
utilisant la station du CFP de I’ONEA pendant la période de notre étude.
Coiripmison de filiéres intensives et extensives d’épirraticm des eaux f~st%?sh Ouagaclo~~gou (Burkina Faso) cas de
I’EIER et du Centre de forrnofion de I’ONEA
; ._ <” . . “. <,, “. ., ,. .< . _.. .b_<,m”,“.,.“” .-,e .,.,_/I, _l-,.l_«._. ” l,I.l,.-IIXli _ .x ,,” ,“,_,)”,,,, . . ), ,t )” “.I-.“).>, .- ”. ...- _-.-_‘_ “‘,, .._~ --”
Cette démarche méthodologique nous a permis d’aboutir à des résultats, objets des
prochains chapitres.
Au cours de notre étude, nous avons été confronté à un certain nombre de problémes parmi
lesquels, on peut citer:
l la distance entre les deux systèmes séparés d’environ 12km. Les déplacements sont
A?
l-2-5-2. Limites de l’étude
0 le temps très limité qui n’a pas pu permettre d’évaluer les performances épuratoires
et la robustesse des systèmes pendant différentes saisons de l’année. Une <
perspective d’étude intersaison doit donc être envisagée.
.-
CONCLUSION
Cette analyse se fera à travers une comparaison des rendements épuratoires, des flux, des
charges, des possibilités de valorisation des sous-produits de traitement et des coûts
d’exploitation des deux systèmes.
Des propositions d’amélioration et d’adaptation éventuelle seront faites, par rapport aux
points faibles et forts relevés lors du fonctionnement des systèmes étudies.
-,
Comparaison de filières intensives et extensives d'épuration des eaux usées à Ouagadougou (Burkina Faso) :cas de
I'EIER et du Centre de formation de I'ONEA
zèmevartie :
39
Mémoire de fin d'études d'ingénieurdréalisé par: ALLADAKAN S.Olivia /33"' promotion EIEW- Juin 2004
Chapitre II-1 : ANALYSE COMPAREE DES DEUX SYSTEMES
//
La présente étude porte d’une part sur le système intensif à boues activées, situé au Centre
de Formation Professionnel (CFP) de I’ONEA et d’autre part sur le système à lagunage
aérobie de I’EIER. L’EIER et le CFP-ONEA, sont tous deux des institutions de formation,
situées à Ouagadougou, sous un climat Soudano-sahéliens. Elles sont distantes d’environ
12 Km.
Dans ce chapitre, nous décrirons les deux systèmes de traitement et leur principe de
fonctionnement.
- la station, à boues activées de I’ONEA ne traite que des eaux vannes; causes des
valeurs élevées de DB0 obtenues ;
-. - la station à lagunage aérobie de I’EIER traite non seulement des eaux vannes mais
également des eaux usées domestiques (eau de toilette, de lessive, de cuisine, etc.)
l le bâtiment VII, constituant les dortoirs (10) pouvant accueillir chacun 5 personnes,
soit 50 personnes au total.
. Pendant la période de l’étude, nous avons pris soin de relever chaque fois le nombre de
40
personnes temporaires et permanentes qui ont utilise les 6 latrines reliees a la station
d’épuration de marque TOPAS 5.
En effet, le nombre total de latrines au CFP-ONEA est de 20, dont 10 hors usage et il s’avère
judicieux de connaître le nombre exact d’équivalent - habitant, étant donné que ce ne sont
pas toutes les latrines qui sont reliées à la station à boues activées.
La deuxième filière de traitement extensif, objet de notre étude est située à I’EIER. Tout
comme le CFP-ONEA, I’EIER est une institution de formation. Elie comprend entre autre :
l 79 bureaux ;
l des laboratoires ;
l un restaurant.
A I’EIER, toutes les toilettes, les douches et les lavabos(exception de ceux des laboratoires
d’analyse physico-chimiques et bactériologiques), sont reliés à la station expérimentale.
Les latrines sont au nombre de 47 dont 13 en panne, et au total des douches existant dans
chaque chambre s’ajoute 3 du service technique et du restaurant. Les lavabos quant à eux
sont au nombre de 25.
Cette station, est une mini station expérimentale à boue activée encore dénommée TOPAS
5, installée au Centre de Formation Professionnelle de I’ONEA. C’est une nouvelle
technologie Tchèque, encore inexistant au Burkina Faso. Le prototype du CFP-ONEA est
une grande première au Burkina Faso et méritait donc qu’avant toute vulgarisation, que ses
--
_-.
D’ACCUMULATI
._
--
II
“.._
Figure II. 1 1. Difkrents compartiments du systéme à boue acMe de I’ONEA et sens de parcours des
effluenfs
La station est une cuve autoportante en polypropylène placée dans une fouille, sur un lit de
... sable d’environ 10 cm et remblayée avec les déblais dont les pierres et roches ont été
extraites. Elle est recouverte par un couvercle dont le niveau supérieur dépasse le sol de 15
.- cm, ceci, pour protéger la station des eaux de ruissellement.
Le filtre à sable a une granulométrie de 1,6 à 3 mm et son niveau supérieur est à 10 cm sous
le niveau de la protection de la pompe du filtre à sable (30) (figure 11.1.2).
Outre les deux compresseurs qui commandent l’injection d’air dans les bassins, la station
comporte des tuyaux en PVC pour le passage de l’eau dans chaque cascade du cycle de
traitement et 08 pompes à air dont :
- 04 dans le bassin d’accumulation ;
- 02 dans le bassin d’aération ;
- 01 dans le bassin d’eau traitée ;
- 01 dans le bassin de stockage de boues.
La station est également équipée d’une alarme acoustique, située dans le boîtier électrique
installé dans la station et d’une alarme visuelle, installée hors de la station. Celles-ci se
déclenche lorsqu’il y a une montée excessive des eaux dans le bassin d’accumulation
(niveau 11) (figure 11.1.2).
La station a boues activées du CFP-ONEA est destinée à traiter les eaux usées domestiques
de petits ensembles, habitations, centres récréatifs et ateliers. Pour une utilisation sur des
eaux usees autre que domestiques, il faut que celles-ci soient a un pH compris entre 6,5 et
Y’,8 et que la DC0 soit au maximum quatre fois la DBO.
La teneur en DB0 ne peut pas dépasser la capacité suivant le tableau 11.1.1:
.
Tableau II. 1 1. Donnt+es techniques de la station 9 boue activée du CFP-ONEA
Unités Valeurs
Nombre d’équivalents habitants EH 4à6
Débit journalier maximum M3 /jour 1
Charge organique journalière Kg DB05 /jour 6,3
Puissance (230 V) W 65
Consommation électrique kWh /jour 13
Dans ce clarificateur, les boues décantent vers le bas et sont recyclées dans le bassin
d’aération. L’eau traitée remonte ensuite vers la surface du clarificateur et déborde vers le
.44 .
Mémorre de lin d’&udes d’ingénieurs/ réalisé par : A LLADAKA N S. Olivia / 33”““’ p/ornolio/~ E/Ef?/ - Jun 2004
la pompe à air (27) vers la sortie (33).
Le filtre à sable est équipé d’un contact à flotteur (29) qui maintient un niveau d’eau optimal
au dessus du filtre à sable. Ainsi, en cas de faibles arrivés d’eaux dans le filtre à sable, le
niveau d’eau dans le filtre à sable diminue et arrivé à un minimum, le contact à flotteur arrête
-1
la pompe à air (27). Ceci permet de maintenir un niveau d’eau minimum dans le filtre à
sable, nécessaire pour la phase d’auto nettoyage. .
Le niveau de l’eau dans le bassin d’accumulation atteint progressivement la normale soit par
débordement de l’eau en excès du compartiment de stockage des boues vers le bassin
d’accumulation, soit par une arrivée des eaux issues du lavage du filtre à sable pendant
cette phase, ou soit encore par une arrivée des eaux brutes.
Lorsque le niveau d’eau dans le bassin d’accumulation atteint le niveau du cycle normal, le
contact à flotteur de contrôle (6) arrête le surpresseur du bassin d’accumulation et démarre
celui du bassin d’aération. La station reprend alors son cycle normal.
Si la charge organique est suffisante, les phases anoxique et oxique alternent dans le bassin
d’accumulation (A) ; ce qui permet une dénitrification de I’effluent. Une dénitrification partielle
est également assurée par le passage de I’effluent à travers le filtre à sable. Pendant cette
phase, le filtre à sable est nettoyé. Le fond du filtre à sable est aéré et simultanément le
volume d’eau contenant les matiéres en suspension piégées par le filtre à sable est pompée
par la pompe à air (25) vers le bassin d’accumulation.
A capacité nominale, la station va passer par la phase de repompage de 3 à 5 fois par jour.
Chaque cycle de repompage dure 40 minutes environ.
Figure IIA2, Phase normale de traitement de 10 station h boue activée TOPAS 5
Figure 11@1@3#
Phase de repompage de la station h boue
activée Topas 5
._
-- Tableau II. 1 3. EMments en fonctionnement pendant chacune des phases du systdme CIboue activ6e
B. Aerarlon
Accumulation
Epandage de l’eau
A traitée et
valorisation
Eau brute
B = Bassin
A ces objectifs initiaux s’ajoute celui de pouvoir expérimenter l’utilisation des effluents traités
_-
pour la fertilisation des cultures maraîchères.
Plusieurs travaux ont été effectués sur la station, dont la plus récente est celle de sa
réhabilitation en 2001, suite à des problèmes de dysfonctionnement qui ont été à la base du
mauvais rendement épuratoire qu’elle offrait.
.-
11-1-3-I. Présentation de la station d’épuration de I’EIER
..-
La STEP de I’EIER reçoit les eaux usées domestiques en provenance des locaux de I’EIER.
Toutes les eaux qui arrivent dans la station, passent au préalable par une bâche de
pompage de 3,5 m3 de volume, précédant un dégrillage manuel incliné d’un angle de 60”. Ce
> la filière III est composée d’un lit bactérien rectangulaire suivi d’un décanteur
secondaire et d’un bassin de maturation. Cette filière reçoit également les eaux du
décanteur primaire ;
p la filière IV suit le même cheminement que la filière III, à la seule différence que le lit
bactérien à une forme circulaire ;
.^-
> La filière VI concerne l’épuration photochimique des eaux résiduaires. A l’état actuel,
cette filière ne reçoit pas encore des eaux usées produites dans le campus.
Les eaux traitées sont par la suite collectées dans une bâche de stockage en vue d’une
utilisation pour l’arrosage des plantes de l’école.
Les boues soutirées du décanteur primaire par siphonage, sont acheminées dans un
épaississeur digesteur.
- FILIERE1
+ BA b BF1 + BM1 - D
-.
DP = décanteur primaire
-
BA = bassin anaérobie LBR = iit bactérien rectangulaire
BF i = bassin facultatif de la filière i LBC= lit bactérien circulaire
BM I = bassin de maturation de la filière i DS= décanteur secondaire
48
Mhrrorre de /II? rl’~tork?s rl’m~ér~~e~~rsl réalisé par A LLADA KA N S. Olivia / 33”““’ promotion EIEW- dm 2004
II-1 -4. DISCUSSION
La description des deux systèmes, montre qu’ils sont convergents sur un point, à savoir, les
étapes de traitement. La figure II. 1.4, donne les différentes étapes de traitement subit par les
effluents, dans les deux systèmes, et le tableau 11.1.6 donne pour chacun d’eux les unités
d’épuration de chaque système pour chaque étape de traitement.
Traitement Traitement
Valorisation +
quaternaire ’ tertiaire
- les espaces occupées : la surface d’emprise de la station de I’EIER (environ 466 m*)
est 233 fois plus élevée que celle du CFP - ONEA (2 m’).
_ _-
Co/rtl),tr;r,~;oft tltr Ir/~iru.s mlmmms of oxlor~:;wos di~~~r~~r~fm dos O;I~/X usc~o.s A O~/;~!l:rr/or/!lot~ (Hruhuw Fxo) cnk tlo
/‘E/rIR 01 dl/ C~Vlf/O tir: r~~/rlrclfio/r tk1 /‘ONFA
*‘A”, << .< « <. . ..< ,... _ ,, ..,^ ..” ,,...x ..“., ,_ . . ,<<<. “,< _ .._ .._. __-_ ,_.__..__....___I
CONCLUS.ION
.--
Les deux sites d’implantation des deux filiéres qui font l’objet de cette étude, sont identiques
par le fait qu’ils sont tous deux des institutions accueillant du personnel permanent et
^-
temporaire.
De part leurs caractéristiques techniques, on constate que la lagune aérée, occupe une
surface très importante, comparativement à celle de I’ONEA
Bien que ces deux filières sont des systèmes biologiques de traitement des eaux usées, leur
principe de fonctionnement est totalement différent : La filière à boues activées est
entièrement mécanisée avec l’utilisation de pompes, de surpresseur, de commande
électrique, de ventilation, etc. ; alors que la lagune aérobie de I’EIER fonctionne de façon
naturelle, grâce au processus de photosynthèse des algues.
Dans les chapitres qui suivent, nous interpréterons les résultats des travaux de terrain, qui
ont permis d’évaluer le débit d’eau traitée par chaque station, les charges admises, et les
rendements des paramètres physico-chimiques et microbiologiques. Ces résultats nous
.L
permettront d’analyser les performances épuratoires de chacune des filières, et la charge
polluante ramenée à l’équivalent - habitant.
-
Chapitre Il-2 ANALYSE COMPAREE DES
.-
Les charges hydrauliques et organiques, sont deux paramètres essentiels permettant non
- seulement la compréhension des performances réelles d’un système d’épuration des eaux
usées, mais aussi son dimensionnement.
A ces paramètres s’ajoute l’évaluation du coefficient de pointe horaire, qui détermine le
comportement des utilisateurs de chaque système dans la journée.
-. Dans ce chapitre, il sera question d’pne analyse comparative des flux hydrauliques et des
charges organiques totales ou spécifiques des deux systèmes, évaluées à partir du nombre
.- d’équivalent-habitant.
l la première catégorie concerne d’un côté les étudiants en cours de formation sur le
campus de I’EIER et de l’autre des stagiaires permanents durant la période de l’étude
sur le site du Centre de Formation Professionnel de I’ONEA 8 Pissi.
Pour cette catégorie, il s’agit, de personnes dont les usages de l’eau sont identiques à ceux
d’un ménage unitaire (restauration, lessive, vaisselle, prise de bain, défécation, autres
usages domestiques).
Face à ces différences, il est recommandé de procéder à l’homogénéité des usages afin
d’évaluer les charges hydrauliques et organiques, spécifiques permettant une comparaison
objectives des capacités et des performances des systèmes d’épuration des eaux usées.
Le concept d’équivalent-habitant a été formulé pour prendre en compte l’hétérogénéité
éventuelle d’un milieu.
Plusieurs approches permettent d’estimer ce paramètre. Dans le cadre de cette étude, nous
nous sommes inspirés du ratio ci-dessous préconisé par Collignon (1999) :
- pour une école avec un régime d’internat, 1 élève (respectivement 1 stagiaire) est
5.3
.-
- 1 personnel est considéré comme étant la moiti& (1/2) d’un équivalent - habitant.
-
celui du personnel (130), nous présentons dans le tableau 11.2.1, le nombre d’équivalent-
habitant de I’EIER évalué suivant le critèie ci-dessous.
.-
I-
--
Ainsi, le nombre d’équivalent-habitant total des 6 filières de la station de I’EIER est de 221
pendant la période de notre étude. Etant donné que seul 30 % du débit total produit dans le
campus est admis dans la filière II, objet de notre étude, le nombre d’équivalent-habitant
-
correspondant est de 66.
Le nombre d’EH de la lagune aérobie de I’EIER (filière II) est donc de 66.
Etant donné que toutes les toilettes du CFP-ONEA ne sont pas reliées au système TOPAS
5, le nombre d’équivalent-habitant a été déterminé en comptant le nombre de personnes
total, mais distinctes, utilisant les 6 toilettes directement raccordées au TOPAS 5 pendant
une journée (annexe 1).
Date Jl J2 J3 J4 J5 J6 J7 J8 Mn,,
EH 36 37 48 39 93 104 71 41 59
Ce tableau montre une nette variation journalière des usagers raccord& au système
d’épuration.
”
54
M<~i,r\!iir: C/C’ //II ci t‘lliilt~:; tl’i/,~/c:/wri/s/ rAa/isli /,ar .‘\L/J!n/i@,N s O/,Vlt-J / 3.7”““‘ [~fO/l~O~/O/, if/E/?/ - J(/,/l 3004
-- Le nombre d’équivalent-habitant moyen est de 59.
-
11-2-2-I. Débits et coefficients de pointe horaire de chaque système
Afin de connaître les flux d’eaux brutes, des mesures de débit ont été effectuées à l’entrée
de chacune des filières étudiées.
De même, dans le but de rendre compte de la pointe de rejet d’eau usée au cours de la
journée, nous avons estimé le coefficient de pointe horaire. Ce paramètre nous permettra
d’apprécier les habitudes des utilisateurs au cours de la journée. II a été déterminé à partir
de la formule :
Avec :
Les débits à la STEP de I’EIER ont été déterminés à partir du débit spécifique des pompes
(SP), et de leur temps de fonctionnement (T), relevés quotidiennement sur le tableau de
commande situé au niveau de la bâche de relevage. Elle s’est déroulée durant toute la
période de l’étude pendant laquelle seule la pompe Pp était en fonctionnement. Les mesures
ont été effectuées à chaque heure (de 6h à 18h) afin d’avoir une idée de l’évolution du débit
entrant dans la station pendant la journée (annexe II).
Le débit horaire journalier fourni par la pompe est estime par la formule :
Les analyses des flux de la filière II de la STEP de I’EIER ont été effectuées sur celles de
l’ensemble de la STEP, en affectant un coefficient de pondération de 30% comme
initialement prévus lors des travaux de réhabilitation [CFPI, 20021.
La figure 11.2.1présente une évolution journalière, des débits moyen, maximum et minimum
entrant dans la STEP de I’EIER selon les tranches horaires de mesures.
12,0
10.0
£
h 830
g 6,0
gP 4,0
24
(40 99
Tranche horaire
Figure 11.2. 1. Variation du d6bit journalier de la station à lagunage a&obie de I’EIER selon les
tranches horaires
La figure 11.2.1 montre que le débit moyen des eaux usées varie au cours de la journée. Le
pic est observé entre 7h et 8h avec un débit moyen de 3,l m3 / h. Le débit moyen minimal
est de 0,2 m3 / h et est observé entre 13 h et 14h, heure à laquelle les élèves de l’école se
reposent et l’administration, est absente.
Dans la journée, il y a donc un écart moyen de débit de 2,9 m3 /h.
On observe également une grande variation du débit maximal moyen de 1.28 m3 / h à 10,24
m3 / h ; soit un écart d’environ 9 m3 / h. Le débit de 10,24 m3 / h a été observé entre 08 h et
09h, le 29 mai, qui est un jour de week-end pour les élèves. Ce jour est supposé être non
seulement un jour de nettoyage, et donc d’importants rejets d’eaux mais aussi un jour où la
plupart des élèves se lèvent assez tard, contrairement aux autres jours de classe.
Le débit horaire minimal observé pendant la p&îode de notre étude varie entre 0 et 0,64
m3/h.
Les variations du débit moyen journalier et du coefficient de pointe horaire, donnée par la
figure 11.2.2 montrent que le coefficient de pointe est élevé pour tous les jours de la période
d’analyse. Cela est dû à un pic de débit observé à certaines heures de la journée, pour un
faible débit moyen horaire ; c’est le cas par exemple du coefficient de pointe de 6,5
correspondant à un débit horaire journalier maximal de 10,24 m3/h et un débit moyen horaire
56
:, ‘_ I i .,. L.-. : ‘.y,
_ _.I-- .” _-_~_ -- . - _.- . .._ .-.. _
2,00
f 13
63
E
- 1,ocI
25
io; 0,!50
OS)
Ji J2 J3 J4 JS J6 J7
Date
,FQwe 11.2.2. VaBaton du debit et du coefficient de pointe horaire sur b p&We d’analyse à la step de
Le coefficient de pointe moyen sur la période d’analyse, au niveau de la STEP de I’EIER est
de 4,0 It 1 ,l avec un maximum de 65 correspondant au débit maximum horaire de 1024 m3
! h pour un débit moyen horaire de 157 m3 / h, et un minimum de 2 pour un débit maximum
horaire de 256 m3 / h et un débit moyen de 1,31 m3 / h.
On note également une faible variation du débit d’une journée à I’autre. Le débit moyen sur
la période d’analyse est de 1,36 f 0,ll m3 I h. Le débit maximal (atteint, un week-end) est de
- 457 m3 / h et le débit minimal est de 1,12 m3 / h. en d’autre terme, la step de I’EIER a reçu
une quantité moyenne journalière de 32,6 m3 / j, pendant la période d’observation.
La répartition, à la conception de la station, des débits dans chaque filière est donnée par le
tableau suivant :
Tableau 11.2 3. Répartition des d4bits dans /es filières de la station de I’EIER
Filière I II Ill IV V total
Pourcentage du
50% 30% 5% 5% 10% 100% ’
débit à traiter
A travers ce tableau, on constate que le débit transitant dans la filière il qui fait l’objet de
notre étude est de 30 % du débit entrant. Donc :
QmOyElgre 2 = (0,41 +î- 0,03) m3 / h.
QmaxR,~e2 = 0,5 m3 / h.
Qmincrrè,e2 = 0,3 m3 i h.
i : ‘> .r . ._ _ ._ ;, ,: >.,._ < ‘ (,.
,: :
A la station du CFP - ONEA, il a été installé un compteur qui permet de lire le volume d’eau
rejeté en m3 lors de l’utilisation des six toilettes reliées à la station à boues activées.
Afin de connaître la variation journalière de ce volume, un relevé a été fait toutes les 30
minutes. La courbe donnant la variation joumafière du débit est donnée par la figure 11.23.
*Mopnne +Max
t
La figure 11.23 montre, tout comme la station de PEIER, que le débit moyen varie au cours
de la journée. Le débit moyen maximum est de 0,42 m3 / h et est observé entre 13 h et 14h.
le débit moyen minimum est de O,i7 m3 / h et est observé entre 9h - i Oh et II h - 13h.
Les courbes d’évolution journalière, des débits maximum et minimum sont des droites. Ces
débits, constants et respectivement egaux a 1 m3/h et 0 m3/h , sont observés dans toutes les
tranches horaires.
La figure 11.2.4 donne l’évolution du débit moyen journalier, observé pendant la période
d’analyse et celle du coefficient de pointe journalier.
58
: _,, .,>:/, .i,, _“;. ,, ‘> ._j
I Q (m3/h) -e CP
O,W
1 2 3 4 5 6 7 8 91011
Jours
Le coefficient de pointe moyen pendant la période d’analyse, est de 7,6 f 1,4. Tout comme
la station à lagunage aérobie, cette valeur moyenne du coefficient de pointe est très élevée
pour tous les jours d’analyse. II y a donc dans la journée des heures d’important rejet d’eaux
usées par rapport au débit moyen journalier rejeté (annexe II)
C’est le cas du coefficient de pointe maximum (de 12) obtenu pour un débit maximum de 1
m3 / h et un débit moyen journalier de 0,08 m3 / h. De même, le coefficient de pointe
minimum est de 4,8 et correspond à un débit maximum de 1 m3 / h, pour un débit moyen
journalier de 0,33 m3 / h
Les débits, moyen, maximum et minimum obtenus sur la pénode de l’étude sont
respectivement de :
Qmax= 0,21 m3 / h
Qmin = 0,08 m3 / h
-
p Analvse comparée des volumes iournaliers et des coefficients de pointe horaires des
deux svstèmes
-
Tableau 11.2 4. RAcapitulafif de la variation des flux de chaque systéme de traitement
- Qmoyen,,, = 0,93 m3/h observé entre Qmoyen,,, = 0,42 m3/h observé entre 13h et
7h et 8h 14h
Qmoyen,i, = 0,06 m3/h, observe entre Qmoyen,i, = 0,08 m3/h, observé entre 8h et
13h et 14h 9h
+ A = 0,87 m3/h
+ A = 0,34 m3/h,
Qmax varie entre 0,38 et 3,l m3/h Qmax est constant et égal à 1 m3/h
-*
Cp varie entre 2 et 6,5 Cp varie entre 4,8 et 12
Cpmoy = 4+/- 1,14 Cpmoy = 7,6+/- 1,4
- Q varie entre 0,34 et 0,47 m3/h, + A = Q varie entre 0,08 et 0,21 m3/h, --+ A = 0,18
0,13 m3/h m3/h
- Qmoy = 0,41+/- 0,03 m3/h Qmoy = 0,14+/- 0,03 m3/h
---
Le tableau 11.2.5 ci-dessus montre que dans une journée, la quantité d’eau moyenne
-
maximale rejetée en une heure a I’EIER est plus importante que celle de I’ONEA (environ 2
fois). Celle-ci est observée entre 7h et 8h et à cette heure, le débit à I’ONEA (0,33 m3), est
- proche de son débit moyen maximal (0,42 m3/h). Cela est dû au fait que les deux sites, étant
des institutions de formation qui débutent entre 7h et 9h, l’utilisation des latrines et des
douches se fait plus sentir à ces heures.
L’écart entre le débit moyen maximal et le débit moyen minimal, est plus marqué à I’EIER
qu’au CFP-ONEA. Donc, dans une journée, on observe une plus grande variation du débit à
I’EIER, contrairement a I’ONEA, où le débit varie trés peu. Cela est dû non seulement au fait
que le nombre d’équivalent-habitant de I’EIER est plus élevé, mais aussi parce que l’effectif
total des occupants déversent leurs eaux usées, quelles soient des eaux vannes ou de
toilette dans la dite station car, toutes les toilettes et les douches y sont reliees.
Durant la période d’analyse, les débits maximum et minimum atteints CI I’ONEA, ne varient
60
- Co/?Jpnra/sorJ de fili8res interlsives et r?xfer~sives d’épr/rEit/o/, des eaux lJS&S n OUc7@KkX/~O~J (BLlrki/Ja Faso) cas de
/‘f /fi? t?f dfJ CC!lJh th ~O/VKffiOr, th /‘ONE,
I .., ” ,_ * ,... ._ .< .I, .) .” . ..- . .I _.....<...-..-. -~
- pas d’une heure à l’autre. Ces débits sont respectivement plus faibles que ceux de I’EIER,
qui varient dans la journée.
-I
Le débit moyen relevb pendant la période d’analyse, h I’EIER est environ 3 fois plus
important que celui De plus, dans une journée, il y a des heures de forts rejets,
de I’ONEA,
_-, sur chacune des stations. Ceci explique, les valeurs élevees des coefficients de pointe
horaire obtenues. Cependant, le pic de débit dans une journée par rapport à son débit
-
moyen est plus marque à I’ONEA, dont le Cp est plus grand.
Pour la filière II de la STEP de I’EIER, dont le nombre d’EH est de 66 et le débit moyen
journalier de 0,41 m3/h, soit 9,84 m3/j, le débit journalier spécifique est de 149 IljIEH.
Pour le CFP-ONEA, avec 59 EH et Q = 0,14 m3/h = 3,36 m3/j, le débit journalier spécifique
est de 57 IljIEH.
Le débit spécifique d’eau produit par une personne à la station de I’EIER est environ
2,5 fois supérieur à celui du CFP-ONEA.
.-
11-Z-3.CHARGES ORGANIQUES SPECIFIQUES
--
La charge organique specifique représente la charge produite par une personne et par jour.
C’est un paramétre très important qui sert de dimensionnement a bon nombre de systèmes
de traitement, tel que le lagunage.
La comparaison des charges organiques spécifiques des deux systèmes se fera a partir de
-,
la charge en DB0 total journalière (C, ) produite.
A la STEP de I’EIER, notre étude montre que la charge en DB05 des eaux brutes est de
441 ,l mg/l. Avec un volume de rejet d’eau journalier de 9,84 m3/j, la charge totale journalière
en DB05 est de 4340,4 g/j dans l’ensemble du campus.
Cette valeur de la production de pollution en DBOs par jour et par habitant est supérieure à
celle fixée par la directive CEE, qui est de 60 g/jlEH [Satin et al, 19991, et par le Burkina
Faso qui est de 40 g/j/EH.
A la STEP du CFP-ONEA, notre étude montre que la charge en DB05 des eaux brutes est
-
de 1197,2 mg/l. Avec un volume de rejet d’eau journalier de 3,36 m3/j, la charge totale
journalière produite est de 4022,6 g/j.
Tout comme à I’EIER, cette valeur de la charge organique specifique est supérieure a la
celle fixée par la directive CEE et par le Burkina Faso.
Les paragraphes précédents montrent que, les charges spécifiques des deux
systèmes étudiés sont sensiblement égales ; la différence entre les deux résultats
n’étant pas significative.
Ces valeurs sont cependant, largement supérieures à celle fixée par la réglementation
nationale qui evalue cette charge à 40 g/j/EH au Burkina Faso.
_-.
CONCLUSION
Pour ces deux sites d’expérimentation, le comportement des habitants est la même au cours
de la journée. En effet, dans la journée, selon les heures, il existe des pointes de débit
largement supérieur au débit moyen journalier. Ainsi, l’analyse a permis de se rendre compte
que ces deux systémes ont des coefficients de pointe horaire élevés. Cependant, à la station
du CFP-ONEA, cette pointe de débit est plus marquée qu’à I’EIER.
En outre, le débit moyen horaire de la station de I’EIER est largement supérieur à celui du
CFP-ONEA. Ainsi, bien que l’écart entre les nombres d’équivalent-habitant des deux
--
systèmes ne soient pas très marqués, l’étude montre que le débit d’eau spécifique rejeté à
I’EIER est très important que celui du CFP-ONEA et proche de la consommation d’eau des
pays européens.
De même, bien que les charges organiques en DB05 des deux systèmes étudiés soient
largement différentes, l’étude ramenée à l’équivalent-habitant a montré que, ces deux
systèmes ont sensiblement les mêmes charges organiques spécifiques.
-
Chapitre Il-3 ANALYSE COMPAREE DES
PERFORMANCES EPURATOIRES
L’analyse des performances épuratoires a été effectuée grâce aux résultats des analyses
physico-chimiques et microbiologiques des eaux usées aux entrées et sorties des unités de
traitement de chacune des stations étudiées.
11.3.1.ECHANTILLONAGE
Avant de commencer les analyses physico-chimiques et bactériologiques, il a été nécessaire
de faire un choix du nombre d’échantillon d’eaux usées à prélever, susceptible de nous
fournir des résultats représentatifs. En effet, la pertinence des résultats dépend en un
premier lieu de la méthodologie d’échantillonnage.
Aussi, compte tenu du délai très court de l’étude, nous avons opté pour une fréquence de
prélèvement de 3 fois par jour, pendant les tranches horaires caractéristiques de la
journées ; c’est-à-dire pour chaque filière, le matin (6h-9h), le midi (IZh-15h) et le soir (17h-
20h).
0 matin : l’heure à laquelle les internes se préparent pour aller au cour, C’est-à-dire
entre 06 heures et 09 heures ;
l midi : la période s’écoulant entre la sortie des salles de cours et des bureaux et la
reprise dans l’après midi, c’est-à-dire entre 12 heures et 15 heures ;
Ces prélèvements se sont effectués aux entrées et sorties des différentes unités de chacune
des filières et les analyses se sont déroulées en deux étapes différentes :
64
-
En somme, 14 échantillons ont été analysés pour chaque cascade de la filière intensive de
- I’ONEA (soit au total 70 échantillons) et 12 échantillons pour chaque cascade de la filière
extensive de I’EIER (soit au total 48 échantillons).
Les échantillons d’eau ont été prélevés dans des flacons en polyéthylène et acheminés au
laboratoire d’analyse physico-chimique et bactériologique de I’EIER.
.--
Le dosage de tous les paramètres de contamination des eaux usées sont des opérations
complexes et coûteuses, compte tenu de leur variabilité.
--
-
.-
DB05 10
mercure
Etaiement puis dénombrement
Coliformes fécaux Milieu : Tergiol 7 + T.T.C et incubation /
en 24 heures à 44°C
-
.-
-. L’activité biologique d’un milieu est d’autant plus élevée que la température augmente.
Dans le cadre de cette étude, la température a été mesurée in situ, à l’aide du conductimètre
ou du pH mètre, qui possèdent un thermomètre intégré (exprimée en “C), pour les eaux
usées brutes aux entrées des systèmes et pour les effluents aux différentes étapes du
processus, y compris à la sortie des systèmes étudiés.
Les résultats obtenus sont schématisés par les figures 11.3.1, 11.32, 11.3.3et 11.3.4.
Figure 11.3 1. Evolution des temprkatures des efMents selon /es niveaux dVpuration à la STEP de
I’EIER
L’étude montre que pour la période d’observation, cette variation n’est pas assez
significative. Elle est de I/l0 entre l’entrée (g, = 32,3 +/- 1,2 “C) et ia sortie du système
(emw = 32,2+/- 1,3 “C), de 2/5 entre l’eau issue du décanteur primaire (gmw = 32,2 +/- 1,3 “C)
et celle issue du bassin facultatif (gw = 31,8 +/- 1,2 “C) dune part, et d’autre part entre l’eau
du bassin facultatif et celle traitée.
Pendant cette même période, nous n’avons pas relevé de variation accidentelle de
température entre les jours (Voir annexe IV).
Les variations de la température selon les périodes de la journée sont matérialisées par la
figure 11.3.2
67
36.0 7 /
28,0 I 1
Matin l Soir
Période de iajournée
L
Entre les périodes du matin qui est celle de la plus faible température au cours de la journée,
et du midi, cette décroissance est beaucoup plus marquée. Elle est respectivement de 6!4%!
11,8% et 10,5% pour les eaux brutes et les eaux décantées, les eaux du bassin facultatif et
les eaux traitées.
Mveau de traitement
Figure 11.3 3 Evohfion des femperafures des efthenfs selon les niveaux d’épwation 8 /a STEP du
CFP-ONEA
De même qu’à I’EIER, la variation de température le long du processus de la chaîne de
traitement n’est pas significative. Elle est de 1110 entre l’entrée (em = 32,5 +/- 0,9 “C) et la
sortie (9,, = 32,4 +/- 0,9 “C) du système d’une part et d’autre part, entre les eaux traitées et
les eaux issues du clarificateur (em = 32,5 +/- 0,9 “C) et de 215 entre les eaux brutes et les
eaux décantées (9,, = 32,3 +/- 0,9 “C) dune part et d’autre part entre les eaux décantées et
les eaux issues du clarificateur.
De même, pendant la période de notre étude, aucune variation brutale de la température n’a
été observée d’un jour à l’autre (Voir annexe IV).
Comme la montre la figure 11.3.4, les variations de la température en fonction des périodes
de la journée ne sont pas assez marquées comme à I’EIER, pour chaque unité de
traitement.
Figure 11.3 4. Vafiaton des températures des eaux usées de la STEP du CFP-ONEA par niveau
d%puration selon les p&ïodes de la journée
La température est très légèrement plus élevée pendant fa période du midi et décroît le soir,
de 3,4% pour les eaux brutes, 3,7% pour les eaux décantées dune part et d’autre part pour
les eaux issues du clarificateur et 4% pour les eaux traitées.
Entre le matin et le midi, la variation de température est moindre. Elle n’est que de 3/5 pour
les eaux brutes et les eaux traitées, 215 pour les eaux décantées et 1/5 pour les eaux du
clarificateur. Pour toutes les unités de traitement, la température la plus basse de la journée
est observée le soir.
Tableau 11.3 2. Récapitulatif de /‘évolution de la température des eaux usées dans les deux systémes
En résumé pour ce paragraphe, l’étude ne relève pas une nette différence entre les
températures moyennes des eaux brutes, des eaux décantées, des eaux traitées des
-
deux systdmes et m&me celles des niveaux prh6dents le niveau final d’bpuration
(sortie clarificateur pour la STEP à boue activée de I’ONEA et sortie bassin facultatif
pour la STEP à lagunage aérobie de I’EIER).
De même pour les deux systèmes de traitement, les températures les plus élevées ont
été relevées dans la journée, pendant la période du midi, mais celles-ci, sont plus
marquées pour les eaux de la STEP de I’EIER (entre 34,5X et 351°C pour la STEP de
I’EIER et entre 32,4”C et 32 ,5”C pour la STEP de I’ONEA).
Il-3-2- 1-2. Le PH
Le potentiel hydrogène (pH) est un paramètre qui caractérise l’acidité ou la basicité d’un
-
milieu. Ce paramètre caractérise un grand nombre d’équilibre physico-chimique et dépend
de facteurs multiples, dont l’origine de l’eau (7~ pH c: 8 : majorité des eaux de surface ; 5,5<
pH < 8 : majorité des eaux souterraines, pH < 5 : présence d’acides minéraux ou organiques
dans les eaux naturelles, etc.) [Source : www. Carteleau .org].
II doit être surveillé étroitement au cours de toutes opérations de traitement des eaux usées.
La mesure du pH a été effectuée à l’aide d’un pH mètre, pour les eaux usées brutes aux
entrées des systèmes et pour les effluents aux différentes étapes du processus, y compris à
la sortie des systèmes étudiés,
-
Les résultats obtenus présentés selon les systèmes sont les suivants :
.-
A la STEP de I’EIER, la figure 11.3.5 donne la variation du pH au cours du processus de
traitement des eaux usées.
/
/ +Moyenne -+--Min *Max 1
895
60
‘p 73
7,o
niveau de traitement
*
Figure 11.35. Evolution du pH des eftjuenfs selon les niveaux d’&puration à /a STEP de I’EIER
On constate une baisse négligeable du pH de Z,~OIOentre les eaux brutes entrant dans la
station (pH = 7,3 +/- 0,l) et les eaux décantées (pH = 7,1 +/- 0,l). Après le décanteur, le pH
des eaux usées augmente progressivement de 5,6% entre les eaux décantées et les eaux
sortant du bassin facultatif (pH = 7,5 +/- 0,2) et de 2,7% entre les deux derniers stades de
traitement.
Aucune variation brusque du pH n’a été relevé pendant la période de l’étude (voir annexe IV)
La figure 11.3.6, montre que le pH des eaux à chaque niveau de traitement varie en fonction
de la période de la journée.
g,o -
1
f3,O , z
xP
74 - t
r
60 I I
bktii Mdi soi
Figure 11.36. Variation du pli des eaux usees de la STEP de I’ElER par niveau d’épuration selon les
périodes de la journée
A l’exception des eaux brutes , pour lesquelles, nous notons une diminution du pH entre les
périodes du matin et du midi de 6,5%, le pH des eaux issues des autres unités de traitement
72
augmente sensiblement entre ces dites périodes. Entre les périodes du midi et du soir, la
variation du pH est très faible pour tous les niveaux de traitement. Elie est nulle, pour les
eaux brutes et les eaux décantées, décroît de 2,4% pour les eaux traitées et augmente de
1,3% pour les eaux du bassin facultatif.
Pendant la période de cette étude, les résultats ont abouti, pour ce qui concerne ies
variations du pH le long du processus de traitement des eaux usées à la STEP de I’ONEA à
la figure 11.3.7
Figure II. 3 7. Evohfion du pH des eiTiuents selon ks niveaux d’épuration à ia S TEP de I’OfVEA
On observe une baisse du pH de l’entrée du système (pH = 7,8 +/- 0,3) à ia sortie du
clarificateur (pH = 6,2 +/- 0,3). Cette décroissance du pH est beaucoup plus marquée entre
les eaux brutes et les eaux décantées (pH = 6,6 +/- 0,5), où elle est d’environ 15,4%.
Après le décanteur, nous notons une variation relativement moindre de 2/5 entre les eaux
décantées et ceiie sortant du clanficateur.
Tout comme à la STEP de I’EIER, pendant la période d’étude, aucune variation brusque de
pH n’a été relevée à la STEP du CFP-ONEA (Voir annexe IV)
Comme, le montre la figure 11.3.8, pour ce qui concerne la variation du pH des eaux de
chaque niveau de traitement pendant la journée, le pH des effluents varie très faiblement.
73
, ,<,, , ~.’,‘,Y. ‘Y, <, ,< 1L .
*Eaux brutes -+- Eaux décantées
-*-Sotie clarificateur Eauxtraitées
Figure 11.38 Variation du pH des eaux usées de la STEP de I’ONEA par niveau d’épurafion selon les
périodes de la jour-n&
Les variations du pH observées, entre les périodes de la journée, sont comprises entre 0 et
l/lO. Pour les eaux brutes, cette variation est plus maquée entre les périodes du midi et du
soir. Elle est en effet de 2/3.
Tableau 11.33. RBcapifulatif de Mvohfion du pH des efhents 8 chaque niveau de trait-& pour ks
deux sysf&m?s
...
Pour les deux systèmes, les eaux usées entrant dans les diff&entes stations ont une
tendance basique. Cette tendance basique est plus marquée à la station à boues
activées qu’à la station à lagunage aérobie.
Pour ces deux systèmes, le passage des eaux brutes par le décanteur primaire, fait
chuter le pH, avec cependant une variation beaucoup pfus maquée pour le CFP-
74
I</ii IL‘,... ,, ,;,,, .,., ,,‘,,’ ‘i’,,!r,’ ;.,,: fi,, ,..-.. s> .., G,<’ .,,Y,,. ., .I.
ONEA (15,4%) que I’EIER (2,7%).
Cependant, en fin de traitement, pour le système du CFP-ONEA, nous notons une
...
diminution non moins négligeable du pH des eaux traitées de 18% par rapport à celui des
eaux brutes, alors que à I’EIER, on note une augmentation du pH des eaux traitées de 5,5%.
Ainsi, en fin de traitement, la tendance de basicité est invers& : les eaux de la STEP
de I’ONEA ont une tendance de pH neutre et donc de basicité faible, que celles de
.-. I’EIER dont le pH est beaucoup plus élevbe qu’à l’entrée.
La plupart des matières dissoutes dans l’eau se trouvent sous forme d’ions. La mesure de la
conductivité permet d’apprécier la quantité de sels dissous dans l’eau.
. Les résultats obtenus pour les deux systèmes sont ceux des figures 11.3.9, 11.3.10, 11.3.11 et
11.3.12.
_. Le long du processus de traitement des eaux usées, la conductivité des effluents, varie
comme le montre la figure 11.3.9. On relève de l’amont à l’aval, une diminution de la
conductivité de 20,6%.
=Qo -
500,o3 1
Eaux brutes bux décantées Sortie BF Eaux traitées
Mveau de traitement
Figure 11.39. Evolution de la conductivit6 des eîfluents selon les niveaux d’epuration à /a STEP de
I’EiER
75
,. ,1
... ; < ’ ._ >:, ; .-.:,: ; ,,<. i- p ‘, I ,/
La conductivité moyenne des eaux usées augmente très faiblement de l%, en début du
processus de traitement. La diminution de la conductivité, s’opère réellement après le
décanteur primaire (C = 811,8 +/- 48,24 pskrn). On note une diminution d’environ 13,l %
entre les eaux décantées et les eaux issues du bassin facultatif (C = 705,6 +/- 38,ll us/cm)
et de 10,4% entre les derniers niveaux de traitement.
Au cours de la journée, comme le montre la figure 11.3.10, on note une variation sensible de
la conductivité, pour chaque niveau du processus de traitement.
.<.
Période de la journée
Figure 11.3 10. Variation de la conductivife des eaux usées de /a STOP de I’EIER selon les pthïodes de
/a journée
Les études révèlent que la conductivité la plus faible se rencontre pendant la période du
midi, pour tous les niveaux de traitement. Entre les périodes du matin et du midi, la baisse de
conductivité est de 8%, 2,8%, 56% et 9,4%, respectivement pour les eaux brutes, les eaux
décantées, les eaux issues du bassin facultatif et les eaux traitées. Par contre pour les
périodes du midi et du soir, ces variations sont un plus faibles. Elles sont de 1,6%, 1,8%,
2,2% et 3,3%, respectivement d’amont en aval du processus de traitement.
25cQo
5 2om,o
a
5 1500,o
=
g looo.o
j m,o
0
---.--+..--,
w t------- 1
Figure 11.3 II. Evolution de la conductivité des eftluents selon les niveaux d’épuration à la STEP de
I’ONEA
La plus grande diminution de la conductivité s’opère entre les eaux brutes (C = 1454,3+/-
390,7 @cm) et les eaux décantées (C = 850,4 +/- 216‘6 pskm) ; soit une variation d’environ
41,5%. Pour le reste du traitement, cette variation est moins sensible. Elle est de 10,7%
entre les eaux décantées et celles sortant du clarificateur (C = 759,3 +/- 186,6 @cm) et de
3,1% entre les eaux sortant du clarificateur et les eaux traitées (C = 736,l +/- 185,6 pskm).
Pendant la journée nous observons également une variation de la conductivité pour chaque
unité de traitement. Cette variation est donn@e par ta figure 11.3.12
77
“.
-,
Figure 11.312. Variation de la condwtivit~ des eaux usées de la STEP du CFP-ONEA selon les
pdiodes de lajournée
A part les eaux usées pour lesquelles, nous constatons une diminution assez marquée de la
conductivité au cours de la journée, diminution de 29,5% entre les deux premières périodes
de la journée et de 21,6% entre les deux dernières, pour les autres unités de traitement, la
conductivité varie faiblement. Elle est en effet de 5,4%, 1,4% et 1,6% entre le matin et le midi
d’une part et d’autre part de 7,6%, 3,4% et 1,3% entre le midi et le soir, respectivement pour
les eaux décantées, les eaux issues du clarificateur et les eaux traitées.
Tableau II.3 4. Récapitulatif de la variation de /a conductivité des eaux usées des deux systèmes de
...
traitement
La conductivité des eaux brutes entrant dans la STEP de I’ONEA est environ 2 fois
plus élevée que celle des eaux brutes de la STEP de I’EIER. Cependant en sortie de
.- chaque systéme, bien que la conductivit6 de l’eau traitée du CFP-ONEA soit supérieure g
celle de l’eau traitée de I’EIER, le rapport entre les deux conductivités n’est plus que de 1,2.
Cela s’explique par le fait que l’abattement de la conductivité des eaux de la STEP de
I’ONEA (49,4%) est environ 2,4 fois supérieure à celui de la STEP de I’EIER (20,6%).
Ainsi, à la STEP de I’EIER, la conductivité des eaux usées, varie lentement au cours du
-
processus de traitement, comparativement à celle de la STEP du CFP-ONEA où on note une
variation brusque de la conductivité, surtout marquée par le passage de l’eau par le
_d
A l’opposé le passage des eaux usées par le décanteur primaire, dans le cas de la STEP de
..-
_d
L’azote se trouve dans la nature sous plusieurs formes [Satin et al, 19991:
- l’azote moléculaire sous forme gazeuse dans l’atmosphère (N2) ;
- l’azote organique dans les composés organiques (acides aminés, protéines, urée.. .) ;
-
- l’azote ammoniacal produit partiel réduit (NHS, NH4’) ou final oxydé (Nos‘ N02) de la
réduction de l’azote organique;
-
L’azote total est la somme de toutes les formes d’azote et l’azote Kjeldhal est la teneur de
l’azote sous forme organique et ammoniacale.
._-
Ainsi, les types d’analyse de l’azote dépendent des formes chimiques recherchées. Pour ce
qui concerne l’épuration, les formes chimiques concernées sont l’azote réduit, correspondant
.-
à l’azote organique incomplètement dégradé et l’azote oxydé (nitrates, nitrites) , produit de
l’oxydation de l’azote réduit. Pour les stations d’épuration n’assurant que la nitrification, les
nitrites et surtout les nitrates sont présents dans les eaux épurées en sortie de station [Satin
et al; 19991.
-
L’analyse de ce paramètre est très importante car, il est l’un des facteurs de dégradation de
l’environnement à plusieurs titres [Satin et al; 19991 :
l l’azote libre NH3 est l’un des principaux toxiques, inhibiteurs de la vie aquatique ;
l l’ion NH4+ gêne la production d’eau potable car peut se combiner à d’autres
composés tel que le chlore ;
;,‘.Y i,,
paramètre.
Nos analyses ont porté sur l’azote ammoniacai N-NH% dont la présence dans les eaux
épurées traduit habituellement un processus de dégradation incomplète de la matière
organique.
Les résultats de nos analyses se présentent comme suit (figures 11.3.13, 11.3.14, 11.3.15, et
11.3.16).
Niveau de traitement
Figure II.3 13. Evolution de la concentration en N-NH4’ des effluents selon les niveaux d’épuraton à la
STEP de /‘EIER
La figure 11.3.13, montre qu’à la STEP de I’EIER, la concentration en ion N-NH; diminue
d’amont en aval au cours du traitement des eaux usées. Cette variation est de 112% entre
les eaux brutes ([N-NH;] = 68,7+/-3,4 mg/l) et les eaux décantées ([N-NH4+] = 61,8 +/- 5,4
mg/l), 22% entre les eaux décantées et caltes issues du bassin facultatif ([N-NH;] = 48,2 +/-
5,6 mg/l) et de 45,3% entre les deux dernières unités de traitement.
La figure 11.3.14, montre que la concentration en NH4 varie de façon très sensible et peu
perceptible, au cours de la journée pour les différents niveaux de traitement.
;.“: ,. ;, / ~. ,” - ‘, , 1 . .
._ , ._ , -~‘_.
; -. <.
Période de la journée
Figure 11.3 14. Variation de /a concentration en N-NH4’ des eaux u&es de la STEP de I’EIER par
niveau d’épuration suivant les pbioaks de tajotm&e
A part les eaux issues du bassin facultatif pour lesquelles, nous relevons une sensible
augmentation de 9% de la concentration en N-NH4’ entre les périodes du matin et du midi.
Pour toutes les autres unités de traitement, nous observons une baisse de cette
concentration au cours de la journée.
De même que la station de I’EIER, la concentration en NH; des eaux usées de la STEP de
I’ONEA diminue le long du processus de traitement, avec un rendement de 88,2 +/- 5,9%
comme le montre la figure 11.3.15
.
-+-Moyenne 4-- Min Max
Figure II.3 15. Evolution de la concentration en N-NH4’ des eftlttents selon les niveaux d’@uration à la
STEP du CFP-ON&4
Cette diminution de la concentration en NH; est plus marquée, en tête de station, après le
passage des eaux usées par le décanteur primaire. En effet, on note à cette phase du
traitement, une baisse en ions NH4+ de 76,8%. Entre les eaux d&cant&s ([N-NH47 = 457 +/-
19,9 mg/l) et celles qui sort du clarificateur ([N-NH47 = 21,3 +/- 74,2 mg/l), on note une
baisse non moins négligeable de la concentration en NH; d’environ 53,4%. En sortie de
station, après passage des eaux par le filtre à sable, une légère augmentation de 8,5% de la
concentration en NH; est observée.
.
m,“l--- - l 7’. - II
Q 3wo
g 200,0- e t l
100,o
f !
& t ! q
0.0
hfatii Mdi soir
I I 1
Figura 11.3 16. Variation de la concentration en fWW& des eaux us6es de /a UEP de I’ONEA par
niveau d’épuration selon /es p&ïodes de iajownbe
- La concentration en N-NH4’ des eaux usées brutes de la STEP de I’ONEA est environ 3 fois
plus élevée que celle de la STEP de I’EIER. Cependant, en sortie de station, les études
montrent que, la concentration de I’,eau traitée, en NH4’ de la STEP de I’ONEA, est
légèrement plus faible que celle de I’EIER. Ainsi, le rendement épurataire en NH4+ de la
STEP de I’ONEA (88,2%) est 1,5 fois plus élevé que celui de la STEP de I’EIER (66,1%).
-
D’un jour à l’autre, nous avons noté également une importante variation du rendement
épuratoire en NH4’ de la STEP de I’EIER. Comme le montre, l’annexe V, ce rendement varie
entre 16,6% et 82,3% à I’EIER, alors qu’à I’ONEA, cette variation est moindre (entre 75,8%
-
et 99%). Cela est soit dû à des erreurs de mesure au laboratoire ou soit, par le fait que à la
STEP de I’EIER, nous avons observé une prolifération des algues dans les bassins
facultatifs et de maturation.
-
Etant donné que ces algues, qui sont des organismes végétaux, consommant les produits de
l’épuration (nitrates, nitrites,...) ont une durée de vie limitée, leur disparition entraînerait une
augmentation de la concentration en azote ammoniacal de I’effluent. Ainsi, pour certains
jours où ces pertes d’algues sont considérables, nous avons relevé une concentration élevée
en azote ammoniacal à la sortie des lagunes.
: .-_ .- ^_ ‘_-
Le phosphore est mesure, soit sous forme de phosphore total (Pt), soit sous forme d’ortho
phosphates. Le phosphore est fréquemment un facteur limitant pour le développement algal
et est déterminant dans l’eutrophisation d’un plan d’eau. La recherche des fractions
minérales et organiques permet de juger des conditions de traitement biologique des
effluents et des risques liés à Peutrophisation des eaux calmes-
Les différentes mesures sont exprimées en mg/l, et les résultats que nous avons obtenus
sont représentés par les figures 11.3.17, 11.3.18, 11.3.19 et 11.320.
La figure 11.3.17 montre qu’en moyenne, pendant la période de notre étude, la concentration
en phosphore de la STEP de I’EIER diminue le long du processus de traitement. Elle est plus
faible à la sortie (12,6+/- 1’4 mg/l) qu’à l’entrée du système (18’4 +/- 2’7 mg/l).
Figure 11.3 17. Evolution de la concentration en phosphore total des efflueBts seîon les niveaux
d’epuration à la STOP de I’EIER
Pendant la période de notre étude, nous avons relevé quelque fois des rendements
épuratoires négatifs en phosphore total (voir annexe 11.2.10). Comme énonce plus haut, pour
l’azote ammoniacal, cela serait principalement dû à la présence des algues qui
emmagasinent le phosphore sous forme d’ATP (Adénosine Triphosphate).
La concentration moyenne en phosphore de I’effluent en sortie de chaque niveau de
traitement, ainsi que le rendement épuratoire de la filière II de la STEP de I’EIER ont été
calculés en éliminant les valeurs négatives de rendement. Ainsi, on obtient un rendement
épuratoire en phosphore de 30’4 +/- 8 %.
84
,
La concentration en phosphore total ne varie pratiquement pas (3,2%) après le passage des
eaux usées par le décanteur primaire ([P;i = 18,4 +/- 5mg/l). La diminution de la
concentration de ce paramètre est plus marquée après le décanteur primaire. Elle diminue
respectivement, d’environ 18% entre les eaux décantées et les eaux sortant du clarificateur
([PJ = 156 +/- 2,4 mg/l) et d’environ 192% entre les deux derniers niveaux de traitement de
la station à lagunage aérobie.
En outre, la figure 11.3.18, montre que pour chaque unité de traitement, la concentration en
phosphore varie au cours de la journée et est plus élevée dans la période de midi.
Période de journée
Figure 11.3 18. Variation de la concentration en phosphore des et%ents de /a STEP de I’EIER par
niveau d’épuration selon les périodes de la journée
Entre le matin et le midi, d’une part, nous relevons de la figure 11.3.18 une augmentation de
la concentration en phosphore des effluents, de 13,5%, 55%, 37% et 1,3% et d’autre part
entre le midi et le soir, une diminution de 30,3%, 27,5%, 355% et 26%, respectivement pour
les eaux brutes, les eaux décantées, les eaux issues du bassin facultatif et les eaux traitées.
85
décantées ([Pt] = 76,i +/- 49,3 mg/l) et une diminution de 556% et 1% respectivement entre
les eaux décantées et les eaux issues du clarificateur dune part et d’autre part, entre les
eaux des deux derniers niveaux de traitement.
250,O
Figure 11.3 19. Evolution de la concentration en phosphora total selon les niveaux d’épuration à la
STEFdu CFP-ONEA
w f / 1
Matin j Mdi Soir
Pwiode de la jownée
Figure II. 3 20. Variation du phosphore total des eaux usées de la STEP du CFP-ONEA par niveau
d’6puration selon les périodes de la journée
Comme l’indique la figure 11.320, les effluents de chaque unité de traitement de la station à
boue activée de I’ONEA, varie en fonction de la période de la journée.
Nous relevons pour les eaux décantées, une augmentation du phosphore, le long de la
86
.- / .’
CompareisoII de fiM’es intensives et extensives d’c9piwatioli des eaux ushes 3 Ouagadougou (Burkina Faso) : ces de
I’EIER et du Cor~lro de formation de I’ONEA
,<“, ...r_-” ““1..~
I...-*<.--,w -. -w
..- journée de 40,2% et 2,8% respectivement entre le matin et le midi d’une part et entre le midi
et le soir d’autre part.
-
Par contre, pour les eaux brutes, l’étude a montré que le phosphore diminue au cours de la
journée, avec une baisse de 39,2% entre le matin et le midi et 21% entre le midi et le soir.
_d
En ce qui concerne, les eaux issues du clarificateur et les eaux traitées, nous constatons que
la concentration maximale en phosphore est atteinte le midi. Nous observons respectivement
_-
pour les eaux issues du clarificateur et les eaux traitées, une augmentation du phosphore de
44,5% et 50,7% entre le matin et le midi, et une baisse de sa concentration de 28,3% et
23,3% entre le midi et le soir.
-[Wmoy(w~L)
Ptld WL)
-
-- Ptlmax(mg~L)
Le tableau 11.3.6, montre que la concentration en phosphore des eaux brutes et des
..-
eaux traitées de I’ONEA sont respectivement supérieure à celles de I’EIER.
Cependant, le rendement épuratoire en phosphore de la STEP de I’ONEA (37,4%) est
légèrement supérieur à celui de I’EIER.(30,4%).
Pour ces deux systèmes, la baisse effective de la concentration des effluents en phosphore,
s’opère après le décanteur (au niveau du clarificateur pour I’ONEA, avec une diminution du
phosphore de 55,6%, et au niveau du bassin facultatif pour I’EIER avec une diminution du
phosphore de 18%). Cette baisse est beaucoup plus significative à la STEP du CFP-ONEA
qu’à la STEP de I’EIER.
.--
l Les MES
Elles représentent les matières qui ne sont ni à l’état soluble ni à l’état colloïdal, mais à l’état
particulaire. Ce sont les matières solides contenues dans les eaux usées et qui sont
séparables par filtration. Ils comportent des matières organiques et minérales et constituent
un paramètre important qui marque bien le degré de poktion d’un effluent.
La mesure des MES repose sur le principe de filtration d’un volume d’échantillon sur un filtre
préalablement pesé. Le filtre est ensuite séché à une température de 105°C pendant 1 heure
30 minutes et la masse du résidu retenu sur le filtre (déterminée par différence entre la
masse après séchage du fittre et sa masse à vide) sur le volume prélevé donne la
concentration en MES en mg/l.
Les variations des MES dans les eaux usées brutes et dans tes différentes étapes des
_,
systèmes d’épurations étudiés sont repkentés par les figures 11.3.21,11.3.22, 11.3.23, 11.3.24.
La figure 11.3.21, montre que la concentration en MES des effluents de la STEP de I’EIER,
diminue d’amont en aval. Cette diminution est plus marquée entre les eaux brutes et les
eaux décantées, pour lesquelles nous constatons une variation de la concentration en MES
de 64,3%.
600,O
=W
s 400,o
g 300,o
Y
5 200,o
100,o
0’0
Eaux brutes Eaux Sortie BF Eaux traitées
décantées
Niveau de traitement
Figure 11.3 21. Evolution de la concentrafion en MES des effhents selon /es niveaux d’6puration à la
SlEF de I’EIER
88
- ,z
La variation en MES est de 9,2% entre les eaux décantées et les eaux sortant du bassin
facultatif et 12,9% entre les deux derniers niveaux de traitement.
00
Matin Mdi Soir
--e-buxbrutes 113.3 1!50,3 143,3
+Eaux décantées 55.7 82,3 1052
t- Sortie BF 9897 8217 840
+Eaux traitées 628 184,3 101,3
Période de la journée
Figure 11.322. Variafion des MES des eaux usées de I’ElER paf niveau d’éputafion selon /es pbiodes
de la journée
La figure 11.3.22, montre que pendant la période d’étude, la concentration en MES des eaux
brutes décantées et traitées est ptus élevée pendant la période de midi. En ce qui concerne
les eaux traitées, cette concentration triple entre le matin et le midi, et nous notons une
diminution de 45% entre ies périodes du midi et du soir. Pour les eaux brutes, les résultats
obtenus permettent d’observer, une augmentation de la concentration en MES, de 32,7%
entre les périodes du matin et du midi, et une diminution de 4,6% entre les périodes du midi
et soir.
Les eaux décantées, voient par contre leur concentration en MES augmenter du matin au
soir, de 88,9%. Pour les eaux sortant du bassin facultatif, cette concentration, est la plus
faible dans la période de midi, avec des variations moins marquées entre les différentes
périodes.
89
‘_
l Evolution des MES a la station à boues activées du CFP- ONEA
.
6ooo,o
9 5M30,o
0) 4ooo‘O
E 3oo0,o
2 2ooo,o
= 1ooo.o
030
Eaux brutes Eaux soltk? Eaux
décantées clarifie traitées
Nveau de traitement
Figure II.3 23. Evolution de la concent?ation en MES des etfluents selon les niveaux d’épuration à la
STEP du CFP-OtVEA
La figure 11.3.24, donnant la variation des MES en fonction de la période de la journée pour
chaque niveau d’épuration, montre, à part les eaux décantées, que celle-ci n’est pas
importante.
ciarifiiateur
Période de la journée
Figure 11.3 24. Variation des MES des eaux usées de la STEP de I’OlVEA par niveau d’épuration selon
/es périodes de la journées
90
I< . I. .- - ..<.-. ,.< .<. ,.. ,.,.. II. ..,“. <... .,.“). - ..). “_1_,.. ..“” I....” --,,., _” . . .
f*,
- En effet, nous observons pour les eaux decantées que la concentration en MES, est plus
faible pendant la période de midi. On note une diminution des MES de 38% entre les
.-1
périodes du matin et du midi et une augmentation double, entre les périodes du midi et du
soir.
-. Pour les autres niveaux de traitement par contre, on relève d’une part, entre les périodes du
matin et de midi, une variation des MES de 73%, 61,2%, 23% et d’autre part, entre les
périodes du midi et du soir une diminution de 0,2%, 4,8% et 9,6%, respectivement pour les
eaux brutes, les eaux issues du clarificateur et les eaux traitées.
..- l Comparaison des performances épuratoires en MES des deux systèmes de
traitement
TiGij-EL
Bien que, les eaux brutes de la STEP de I’ONEA, possèdent une concentration en MES plus
importante que celle de I’EIER, les résultats montrent l’effet inverse en sortie de station. En
effet, les eaux traitées de la STEP de I’ONEA ont une concentration en MES (8,3k2,9 mg/),
largement inférieure à celle des eaux traitées de I’EIER (68,3*9,5 mg/l).
Le rendement bpuratoire en MES de la STEP de I’ONEA est élevé (96%) et est environ
l LaDCO
Mémoire de fi/, d’&udes d’ingcinieurs/ r&/is.$ par : ALLA DAKAN S. Olivia / 33”“” promotio/? EIEW- Juin 2004
en mg/l nécessaire pour oxyder la totalité des matières oxydables contenues dans un
effluent [Satin et ai, 19991.
La mesure de la DC0 est obtenue par oxydation chimique en milieu acide. Nous avons
utilisé l’acide sulfurique et le dichromate de potassium comme oxydant. Ce dernier a la
propriété de passer du jaune à l’état oxydé au vert à l’état réduit. La réaction dure 2 heures à
150°C. Une fois l’échantillon refroidi à la température ambiante, le spectrophotomètre HACH
permet de faire une lecture directe de la DC0 en mg/l.
Les fluctuations de ce paramètre dans les deux systèmes étudiés sont schématisées par les
figures 11.3.25, 11.3.26, 11.3.27 et 11.3.28.
La figure 11.3.25, montre que la DC0 des effluents diminue d’amont ([DCO] = 606,8 f 98,l
mg/l) en aval ([DCO] = 269,Ok 805 mg/L). Le rendement épuratoire en DC0 de ce système
est de 55,6%.
Nveau de trartement
Figure 11.3 25. Evolufion de /a DC0 des eftbenfs selon /es niveaux d’épuration à /a STEP de I’EIER
L’étude montre une diminution de la DC0 de 24,5% entre les eaux brutes et les eaux
décantées, de 24,1% entre les eaux décantées et les eaux sortant du bassin facultatif et de
22,6% entre les deux dernières unités de traitement.
Des variations non négligeables de la DC0 sont également relevées entre les jours
d’analyse (voir annexe 11.2.14).
Pour ce qui est de la variation de la DCO, en fonction des périodes de la journée, la figure
11.3.26 donne les résultats obtenus.
92
‘_
f
E
ii 2Qw-J -
o,o -
Matin Mdi soir
Figura 11.3 26. Varïàtion de la DC0 des eaux usées da la STEP de /‘UER par niveau d’épuration
sebn les phknlas de ïajoufnh
La figure Il.326 montre que la DC0 des eaux brutes et des eaux traitées, augmente
respectivement d’une part de 24,7% et de deux fois entre les pérkxks du matin et du midi, et
d’autre part diminue de 7,1% et 45% entre les périodes du midi et du soir.
Pour les eaux décantées et les eaux issues du bassin facultatif, nous observons par contre
une augmentation respective de la DC0 entre le matin et le midi de 13,8% et 4,8% et une
diminution de cette valeur de 6,8% et 32,2% entre les périodes du midi et du soir.
A la station du CFP-ONEA, les études ont montré tout comme la station de I’EIER, une
baisse de la DC0 le long du processus de traitement (voir figure 11.3.27).
Figure 11.3 27. Evolution de la DC0 des eftluents selon /es niveaux d’c+puratïon à la STEP du CFP-
ONEA
Nous relevons un rendement épuratoire en DC0 de la STEP du CFP-ONEA de 65,3%.
La diminution de la DC0 est d’environ 24,2% entre les eaux brutes ([DCO] = 1472,lk 223,9”
et le décanteur primaire ([DCO] = 1115,31377,5), 22% entre le décanteur et la sortie du
clarificateur ([DCO] = 870,9&194,8), et 42% pour les deux dernières unités de traitement.
Pour ce qui concerne la variation de la DC0 par niveau d’épuration selon les périodes de la
journée, la figure 11.3.28, montre que celie-ci varie sensiblement pour toutes les unités
d’épuration.
Période de la journée
Figure 11.3 28. Variation de la DC0 des eaux usées de la STEP du CFP-OIVEA paf niveau d’épuration
selon les phiodes de la journée
Entre le matin et le midi, nous observons respectivement pour les eaux brutes, les eaux
décantées, les eaux issues du clarificateur et les eaux traitées, une variation de 1O%, 1%,
5,5% et 7,3% entre les périodes du matin et du midi d’une part et d’autre part de 9%, 4,l%,
2% et 9,7% entre les périodes du midi et du soir.
Tableau 11.3 8. Récapitulatif de la variation de la DC0 au cours du traitement pour les deux systemes
94
~~1/ll~l~Hk5YJ/J dt! ///ifh?.S /fl/f?/lShS C?l UXkJ/LdVf!S ~~‘&,f/~‘6,/iOll dOS 0811X flStk3S ?, ~l/~l~/~l~/~,,~~fJll (&//ki/iil FiJ:;f,) CO:; t/fJ
/‘E/U? nl du Coullc tk hfr~t~tti»f~ tle I’ONEA
-.<. <.I” -...<..,.,.<..,<.._ .<<<.l ,.,. ,, ,_ ,,, ,“,I_ __ . .“”,,,, .”)...,,..,”,,,),I,“, I.,.. _-,._ -...._, _.. . . . .., _ . _~, __ Y,‘!
.-. Bien que la DC0 des eaux brutes de la STEP de I’ONEA, soit environ 2,s fois supkrieure à
celle de la STEP de I’EIER et la DC0 des eaux traitées de I’EIER, soit 9 fois inférieur c1celle
- de I’ONEA, les études ont montré que, pendant la période de notre étude, le rendement
épuratoire en DC0 de la STEP de I’ONEA (653%) est supérieure à celui de I’EIER
-. (556%).
Pour les deux systèmes la diminution de la DCO, s’opère au niveau de toutes les unités de
traitement.
-
l La DB0
L’appellation DB05 (Demande Biologique en Oxygène en 5 jours) résulte du fait que dans
une eau normalement oxygénée, le premier stade d’oxydation des matières organiques
s’opère en un premier temps plus ou, moins long, dépendant de la température : à 20X,
cette durée est d’environ 20 jours [Satin et al, 19991 et il s’agit de l’oxydation des matières
_- Carbon&es. Une dizaine de jours après le début de l’oxydation commence la dégradation des
matières azotées qui se poursuit sur plusieurs semaines. Ainsi la durée de cinq jours pour la
DB0 est l’assurance que seules les matières carbonées sont concernées [Satin et al, 19991.
La mesure de la DB05 est faite selon la méthode manométrique, basée sur le principe du
.-. respiromètre de WARBURG. Un certain volume d’échantillon est placé dans des flacons
d’incubation de 300 ml à bouchon rodé. Le volume choisi est fonction de la gamme de
. mesures souhaitée. L’appareil de mesure est de type IS 602, placé dans un réfrigérateur
maintenu à 20°C qui enregistre directement la respiration de la biomasse. On suit en fonction
.- du temps, soit tous les jours pendant 5 jours pour la DBOs, la concentration d’oxygène, qui
se traduit par une diminution de la pression d’air.
On procède enfin d la correction de la mesure par un facteur correctif qui dépend du volume
d’kchantillon prélev&
Les mesures des DB0 le long des différents systèmes étudiés sont schématisés comme suit
(figures 11.3.29, 11.3.30, 11.3.31, 11.3.32) :
Les études ont permis de montrer que la charge en DBOs diminue au cours du processus de
traitement des eaux usées, à la STEP de I’EIER comme le montre la figure 11.3.29. Elle varie
de 30,6%, 28,6% et 46,3%.respectivement entre les eaux brutes ([DB05] = 441 ,1+115,9
mg/l) et les eaux décantées ([DB051 = 306,l SI,5 mg& tes eaux décantées et les eaux
sortant du bassin facultatif ([DB05] = 218,3*18,9 mg/l) et entre les derniers niveaux de
traitement.
1
Eaux brutes Eaux décantées Sortii BF Eaux traitées
Nwau
Figure 11.329. Evolution de /a DB05 des effluents selon ks niveaux d’épuration à la STEP de I’EIER
Pour ce qui concerne la variation de la DB05 à chaque niveau d’épuration, la figure 11.3.30
montre que ces variations sont sensibles.
.
ax-,
î *----_*---L----
400 ..~ -_~~
E *
\
0 200-F
B
O-
Matii Mdi Soir
265
148
Période de le journée
.
Figure 11.330. Variation de la DB05 des eaux usées de I’EiER par niveau d’6puration selon les
périodes de la journée
96
: .’ ,.,i .,-.,,;. ,.,. _I i.8
/ <s ; -,. :
Pour les eaux brutes, la teneur moyenne en DB05 diminue de 3,l% entre le matin et le
midi et augmente de 21,2% entre le midi et le soir.
Nous notons pour les eaux décantées une augmentation de la DB05 au cours de la
journée de 12,9% entre la période de matin et du midi d’une part et d’autre part entre
celles du midi et du soir.
Figure II.3 31. Evolution de la DB@ des efhents selon tes niveaux d’épuration à la STEP du CFP-
ONEA
Nous observons une baisse de la DB05 de 11,8% entre les eaux brutes ([DB05] =
1197,2&268,5 mg/l) et les eaux décantées ([DBOs] = 10!56,1+178,1 mg/l), de 367% entre les
eaux décantées et les eaux sortant du clarificateur ([DB05] = 668,9&?04,1 mg/l) et de 453%
entre les deux derniers niveaux de traitement.
Pour ce qui concerne la variation de la DB05 dans la journée pour chaque niveau
d’épuration, la figure 11.3.32, montre que celle-ci n’est pas très marquée et la DB05 est
minimale pendant la période de midi, quelque soit le niveau de traitement.
Pour les eaux brutes, la DB05 varie de 16,4% entre le matin et le midi et de 14,6% entre le
midi et le soir.
97
,, ‘, ‘,, . <, :.,, ,< : ,‘i. .)_ ;-,” :.
Périodes de la journée
Figure 11.3 32. Variation de la DB05 des eaux us&es de ta STEP du CFP-OiVEA par niveau
d’épwation selon les périodas de la@rn&
Pour les autres unités de traitement, nous relevons une variation de la DB05 entre le matin
et le midi de 28,2%, de 3,16% et de 13%, respectivement pour les eaux décantées, les eaux
issues du clarificateur, et les eaux traitées.
A l’opposée, entre les périodes du midi et du soir, la figure 11.3.32, nous renseigne sur une
augmentation de la DBOs de 21,9%, 6,8% et 16,2O/6 respectivement pour les eaux
décantées, les eaux issues du clarificateur, et les eaux traitées.
La valeur de la DB05 des eaux brutes de la STEP de PONEA est très élevée (environ
2,7 fois) que celle de la STEP de I’EIER Cela est principalement dû au fait qu’a la STEP
de I’ONEA, il n’existe pas un dégrillage des effluents et de plus seules les eaux vannes ont
connectées au réseau. II n’y a donc pas une dilution de l’effluent comme à I’EIER, où les
eaux de toilette, de vaisselle, de cuisine, etc. sont déversées dans la STEP. L’échantillon
d’eau brute qui est alors prélevé à I’ONEA, contient souvent des excrétas, et est donc très
chargée ([DB05] = 1197,2&268,5 mg/L).
98
I ,i ,,_ .I: -. ,‘. ;
Comparaison de filiéres intensives et extensives d%puratio/J des eaux usées h Ouagadougou (i3urkilJa Faso) : cas de
I’EIER et du CerJfrc de formation de I’ONEA
.- ““.. -. ,. ... ,1, ..lfl”... .,- ... . ,...,,,. _......,............___” ,^.._.._ *^ __,__. _._.., ._, “” .,__,.” __,,,_,.. ,_._ _. .
..- Bien que, la DBOs de l’eau trait6e B la STEP de I’ONEA est environ 3 fois plus Blev6e
que celle que de la STEP de I’EIER, l’étude montre que, les rendements épuratoires
-1
sont peu différents. Le rendement épuratoire en DB05 de la STEP de I’ONEA est de
70% et celui de la STEP de I’EIER est de 73%.
-
11-3-2-2. Les paramètres biologiques
Les problèmes liés à la pollution des eaux naturelles et de réutilisation des effluents traités
rendent nécessaire la prise en compte des micro-organismes pathogénes dans le contrôle
des risques en matière de santé publique.
Les coliformes fécaux ou (C. thermotolérants), sont les bacilles aérobies, facultatifs, gram
négatif, non sporulant, oxydase négatif et dont la fermentation du lactose s’accompagne de
production de gaz carbonique et d’acide [Regnault,l990].
A la majeure partie des coliformes fécaux appartiennent Escherichia coli. Ce sont des
bactéries peu ou pas pathogènes, hôtes normaux de l’intestin et des voies excrétrices de
l’homme. E.coli est un bon indicateur de contamination fécale d’origine humaine.
II s’avère nécessaire de rechercher les coliformes fécaux car leur présence est considérée
comme indication d’une grande probabilité de trouver des germes trés pathogènes, donc
dangereux pour l’homme [Satin et al, 19991.
L’analyse de ce paramètre consiste en une culture de I’effluent sur gélose lactosé au tergiol
7 et T.T.C (chlorure de 2,3,5 triphényl tétrazolium). La méthode utilisée est celle de
l’étalement en surface suivie d’une incubation à 44°C pendant 24 heures. Les coliformes
thermotolérants, formant des colonies jaunes, sont dénombrées. Le résultat est exprimé en
nombres de germes/100 ml ou en ufc/lOO ml.
I_.., .-,<<<,.
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Mémoire de firJ d’6tudes d’i/Jg&Jieu/d rhalisé paf : ALLA DAKAN S. Ohvia / 33”““’ [N’O/JJOtiO/J E/E/?/ - Jc//fl 2004
<. ,- ,-
Le milieu de culture retenu pour le dénombrement des streptocoques est un milieu sélectif
gélosé contenant de I’azide ou azoture de sodium (NaN3), réduisant le TTC. La méthode de
dénombrement utilisée est également l’étalement en surface, mais à une température
d’incubation de 37°C pendant 48 heures.
Les résultats des analyses microbiologiques des eaux brutes et des efftuents aux sorties et
entrées des deux systèmes étudiés sont schématisés par les figures 11.3.33, 11.3.34, 11.3.35 et
11.3.36.
Comme le montre la figure 11.3.33, les coliformes fécaux et les streptocoques décroissent
d’amont en aval du processus de traitement des eaux usées de la STEP de I’EIER.
r
4-Moyenne 4-M ---k-Max I
‘“7 .‘-. . .. -x
Figure 11.3 33. Evolution des coliformes et des streptocoques das eiM?nts seicm les niveaux
d’épuration B la STEP de I’EIER
En ce qui concerne les colifonrtes, l’étude relève une baisse de 1 Ulog/lOO mL entre l’eau
brute et l’eau décantée d’une part et entre les eaux décantées et les eaux issues du bassin
facultatif d’autre part. Entre les deux dernières unités de traitement (bassin facultatif et
bassin de maturation), la diminution est de 2 Ulog/lOO mL
En ce qui concerne la variation des coliformes et des streptocoques des eaux usées par
niveau d’épuration et selon les périodes de la journée les études ont montré que l’un où
100
Comme l’indique la figure 11.334, à la STEP de I’ONEA, les diminutions des coliformes et
des streptocoques sont plus marquées qu’à I’EIER
Figure 11.3 34. Evolution des colifomes et des streptocoques des et%ents selon las niveaux
d’épuration à la SlEP du CFP-ONEA
En ce qui concerne les colifom-ies, l’étude relève une baisse de 1 Ulog/lOO mL entre les
eaux brutes et les eaux décantées d’une part, et entre les eaux décantées et les eaux issues
du clarificateur d’autre part. Entre les deux dernières unités de traitement (clarificateur et
filtre à sable), la diminution est plus maquée. Elle est de 3 UlogllOO mL.
De même pour les streptocoques, les études ont montré que ceux-ci baissent de 1 Ulog/lOO
mL entre les trois premières unités de traitement et de 2 Ulog entre les deux dernières.
101
,. ), ,. . . . ._, j
Eaux décantées SC 1 SBF Eaux traitées
Coliformes
7 7 6 6 5 5
(Ulog/l OOml)
Streptocoques
(Ulog/l
Le tableau
OOml)
11.3.10 montre
7 6
d’épuration,
3 contiennent la
même quantité de coliformes fécaux (7 Ulog/lOOmL). Cependant, en sortie de station, le
nombre de coliformes fécaux est plus élevé pour les eaux traitées de la STEP de I’EIER, que
celles de la STEP de I’ONEA.
Pour ce qui est des streptocoques, les études montrent que dans les eaux brutes de la
-. STEP de I’ONEA ceux-ci, sont plus nombreux que dans celles de la STEP de I’EIER.
Cependant en sortie de station, les nombres de streptocoques des deux systèmes sont
- égaux.
L’un des principaux problèmes qui limite les décideurs en matière d’assainissement, dans le
choix d’un système de traitement adapté est la connaissance des coûts d’investissement et
d’exploitation.
Du fait du manque de moyens financiers des états en voie de développement tel que le
Burkina Faso, il s’avère important de prendre en compte cet aspect.
En effet, un système a beau être performant, si son coût d’investissement est élevé, il ne
pourra non seulement pas être facilement accessible aux responsables en charge de
l’assainissement mais ne pourra connaître non plus, l’adhésion de la population en majorité
pauvre. En outre, si son coût d’entretien est élevé, il y a risque qu’il soit abandonné ou mal
entretenu ; ce qui peut influencer fortement sa performance.
Dans ce chapitre, nous comparerons les coûts d’entretien et d’exploitation des systèmes
étudiés.
+ Coût d’investissement
..
La station à boue activée de I’ONEA est une technologie importée de la République Tchèque
par le bureau d’études SKS.
Selon l’entretien que nous avons eu avec le responsable de ce bureau d’études, son coût
d’achat, d’importation, et les différentes actions qui précèdent sa mise en fonctionnement
sont donnés par le tableau 11.4.1.
103
.-
INVESTISSEMENT -
-
T- I I -----T-------
-Achat + importation u ‘.*
J
-
Transport sur le site d’implantation
-.-
l chargement et déchargement
-
Fouille diverse m3 I 9 / 2 500 1 22 500
.-
/ Pose des équipements et installation
FcFa ff 1 1IOOOO~ 110000
électrique et prise de terre
-.
location d’un trépied U 1 15-i----000 15 000
/
cas de panne non survenus pendant la période de l’étude, un nettoyage et une maintenance
préventive sont effectués périodiquement (1 fois tous les 3 mois ou 6 mois selon la
.-1
Ainsi, la consommation électrique s’élève à 3060 FcFa le mois, ce qui est conforme aux
indexes du compteur SONABEL installé pour le compte du système d’épuration.
..a
Par manque de données sur les prix des pièces de rechange, l’étude estimative du coût a
porté sur un mois d’exploitation en supposant tout l’investissement, effectué cette première
année.
Le coût estimatif d’exploitation s’élève à 36 366 FCFA par mois, soit 436 392 Fcfalan,
non pris en compte de l’amortissement du matériel.
La production journaliére d’eau usée a la STEP de I’ONEA, étant de 3,36 m3/j, soit 1210
-
+ Coût d’exploitation
La production journalière d’eau usée à la STEP de I’EIER est de 9,84 m3/j, soit 3542,4 m3/an.
Le coût estimatif d’un m3 d’eau est donc de 2730 Fcfa.
Pour un nombre d’équivalent-habitant de 66, le coût du mètre cube d’eau par jour et
par habitant est de 41 Fcfal EH / m3.
H-4-3. DISCUSSION
-__ L’analyse des coûts montre d’une part que le coût d’investissement de la STEP de I’EIER est
environ 5 fois supérieur à celle de I’ONEA, et d’autre part, que son coût d’exploitation est 1,3
--, fois supérieur.
Cependant, la différence des coûts du mètre cube d’eau des deux stations, n’est pas très
significative. Elle n’est que de 10 Fcfa.
En apparence, la filière II de I’EIER est plus chère, car construit avec des matériaux chers.
Le prix du béton légèrement armé des bassins facultatifs et de maturation représente à lui
seul 61,5% du coût total d’investissement. En Grandeur réelle, les parois des lagunes sont
généralement en latérite compactée parfois améliorée d’argile. En ce rapportant à cette
alternative dont le coût unitaire est de 3 500 Fcfa / m3 de terre compactée (prix fournit par la
CFPI), le coût d’investissement de la STEP de I’EIER reviendrait à 3 122 213 Fcfa et le coût
du mètre cube d’eau par équivalent habitant, à 16 Fcfa ; soit une réduction de 61% par
rapport a la variante avec les parois en béton armé.
CONCLUSION
D’une façon générale, bien que les coûts d’investissement et d’exploitation de la STEP de
I’EIER soit élevé, la variation des coûts du mètre cube d’eau rapporté au nombre
d’équivalent-habitant , pour les deux systèmes étudiés n’est pas très significative :
puisqu’elle n’est que de 10 Fcfa.
De même, en ce qui concerne la station TOPAS 5, l’utilisation d’une cuve en PVC, conçue
dans la zone d’étude, peut réduire le coût d’importation et par conséquent le coût du mètre
cube d’eau.
Chapitre lb4 ANALYSE COMPAREE DES
POTENTIALITES DE VALORISATION DES
SOUS - PRODUITS D’EPURATION
/Ii/
Dans un contexte de climat sahélien, comme le Burkina Faso, dont l’un des problèmes
majeur qui frein son développement socio - économique est le manque d’eau, et dont une
grande part de son économie est basée sur l’agriculture, la réutilisation des sous-produits de
l’épuration doit constituer une alternative à mettre en valeur.
Dans le cas des systèmes étudiés, ces sous-produits sont essentiellement constitués par les
eaux traitées et les boues.
Les eaux traitées issues des stations d‘épuration des systèmes étudiés sont réutilisées pour
l’arrosage des plantes.
A I’EIER, elles sont réutilisées aussi bien pour les cultures maraichères sur une surface
d’environ 1 ha, soit environ 0,3 ha pour la filière II que pour l’arrosage des fleurs dans les
espaces verts du campus.
A I’ONEA par contre, elles servent uniquement à l’arrosage d’une petite parcelle de fleurs
avec par endroit des plants de maïs sur une surface d’environ 15 m2 par un système
d’épandage (Voir photo 11.4.1et 11.4.2).
étaient evaluees à 200,8 mm au cours de mai, soit environ 6,5 mm/jour ou 65 m”/jour de
pertes en eau par ha de surface.
Le volume d’eau traitee par jour à la filière II pendant la période d’études est donc de 6,83
m3/j, pour un débit d’eau usée entrant de 9,84 m3/j.
Donc pour une quantité d’eau journalière utilisée par m2 de 8 litres, la surface
potentielle irrigable par les eaux traitées de la filière II de la STEP de I’EIER est environ
853 m’ dont 303 m2 pour le maraîchage et 533 m2 pour les parcelles horticoles.
> Discussion
Les résultats obtenus montrent que dans l’un ou l’autre des systèmes, les quantités d’eau
traitées rejetées, arrivent à satisfaire largement, l’arrosage des superficies agricoles pour
lesquelles elles sont destinées.
... - A I’EIER, la superficie prévue pour le maraîchage est d’environ 1 ha, avec environ 0,3 ha
pour la filière II. Donc, la quantité d’eau traitée produite peut encore satisfaire 533 m2 de
cultures horticoles et 3 ni2 de maraîchage.
Les espaces verts aménagés, occupent en moyenne 1,26% (soit 1134 m’) de la superficie
-.
- A I’ONEA par contre la superficie irrigable par les eaux traitées du TOPAS 5 est plus
réduite que celle de I’EIER. Cependant, tout comme a I’EIER, elles arrivent à satisfaire
largement les 15 m* prévus et 405 m2 peuvent encore être aménagés au sein du CFP-
ONEA, pour l’utilisation des eaux, dont 149 m2 pour le maraîchage et 247 m* pour les
horticoles.
En résumé, le potentiel de réutilisation est encore possible dans les deux cas étudiés
Une forte charge en composés biologiques tels que les coliformes et les streptocoques,
présente un risque sanitaire important pour l’homme (le personnel d’enlretren, le maraïcher,
le commerçant et le consommateur).
Ainsi, les Directives OMS de 1989 fixent le nombre de coliformes fécaux à moins de 1000
UFC/lOO ml, pour l’irrigation et l’arrosage des plantes susceptibles d’être consommées
directement, et pour l’arrosage des stades de sport et parcs publics.
En se basant sur le chapitre 11.3.2.2, nous constatons que pendant la durée de l’étude, les
eaux usées traitées de I’ONEA, comportant une concentration en coliformes fécaux de 2
Ulog/lOO ml, ont moins de risques sanitaires que celles de I’EIER avec 3 Ulog/lOO ml, qui
-. respectent à la limite, cependant cette norme.
De même, en vue de limiter les risques pour les sols agricoles, les recommandations de la
-_
FAO en matière d’irrigation des eaux usées proposent de respecter les conditions suivantes :
variation du pH entre 6,5 et 8,5 et concentration en MES inférieure à 30 mg/l.
En ce qui concerne le pH moyen des eaux traitées de I’ONEA (qui est de 6,4 avec un 7,3
maximum de et un minimum de 5,9) est très légèrement en dessous de cette variation fixée
par I’OMS, alors que, celui de I’EIER est conforme (pH moyen de 7,7.avec un maximum de
8,4 et un minimum de 7,l
L’étude montre également que, la concentration en MES, des eaux traitées de I’ONEA (8,3
mg/l), respecte la condition fixée par la FAO, contrairement a celle de I’EIER (68,3 mg/l).
Cependant, en se basant sur la réglementation française et les directives européennes, qui
fixe la valeur seuil en MES à 120 mg/L, les eaux traitées de I’EIER, sont conformes a l’usage
agricoles,
En ce qui concerne les autres paramètres chimiques, aucun des systémes ne répondent aux
normes de rejet dans le milieu naturel. Ceux-ci fixent la DCO, la DB05, l’azote total et le
-
phosphore respectivement à 120 mg/L, 40 mg/L, 15 mg/L et 2 mg/L.
II aurait été souhaitable de comparer les valeurs fixées par les normes OMS et les
recommandations de la FAO à celle de la zone d’étude, Burkina Faso. Par manques
d’informations, nous n’avons pu le faire.
Remarquons que la très faible durée de l’étude et le nombre limité d’analyses, qui n’a pas
pris en compte les variations inter-saisons ne peuvent pas nous permettre de donner un
jugement objectif, quand à la qualité des eaux usées des systèmes étudiés.
Une étude plus approfondie et étalée dans le temps doit donc être envisagées afin de
. ...‘ 112
Mémoie de fin tl%futk?s d’irtg’mieurs/ ~Mis& par. ALLAC)AKAN S Ohm /33”“‘” ~~'rortmlio~~ HEP?/ -- .l~m 2004
-,
11-4-l-3. Quantité nutritionnelle
-. II s’agit d’analyser la quantité des eaux usées en nutriments nécessaire à la croissance des
plantes Ces nutriments sont principalement l’azote et le phosphore pour les paramètres
.L étudiés.
La connaissance de la composition des eaux usées épurées en ces éléments fertilisants est
-. importante, car permettant d’adapter les apports nécessaires au plan agronomique et
d’éviter les apports excessifs d’azote qui peuvent nuire aux plantes.
.-. nutritifs avec cependant une tendance plus grande pour les eaux traitées de I’ONEA.
Des études plus approfondies doivent être effectuées afin de confirmer ces résultats.
Les boues de vidange constituent d’excellents fertilisants pour les arbres et autres végétaux
lorsqu’elles sont convenablement stabilisées afin d’éviter les risques sanitaires.
A la STEP de I’EIER, ces boues sont stabilisées dans un digesteur et séchées par la suite.
A I’ONEA par contre, les boues pompées du bassin d’aération et accumulées dans le bassin
de stockage des boues sont vidangées tous les 3 à 6 mois en fonction du nombre de
personnes raccordées.
Dans le cas de la STEP de I’ONEA, les boues extraites sont stabilisées et biologiquement
inactives. La STEP de I’ONEA ne nécessite donc pas un digesteur.
Dans tous les deux cas, les boues une fois séchées peuvent être compostées et réutiliser
comme engrais chimiques par les agriculteurs. Ces pratiques sont expérimentées dans le
site de I’EIER (Voir photos 11.4.3 et 11.4.4)
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS
L’étude comparative qui vient d’être menée à partir de deux systèmes d’épuration collective
des eaux usées, l’un représentant les systèmes intensifs (boues activées) et l’autre les
systèmes extensifs (lagunage aérobie), nous a permis de comprendre le principe de
fonctionnement des systèmes de traitement des eaux usées les plus utilisées en Afrique.
L’étude nous montre que le TOPAS 5 (boues activées miniaturisées) est un système
totalement mécanisé avec un principe de fonctionnement entièrement dépendant de
l’énergie électrique. Il est donc différent de celui de I’EIER, qui fonctionne avec l’énergie
naturelle.
L’étude relève que les caractéristiques des eaux usées produites par les utilisateurs varient
sensiblement au cours de la journée.
Sur l’ensemble des observations effectives d’avril à mai 2004, cette étude montre que le
système TOPAS 5 offre des rendements qui sont dans la plupart des cas supérieurs à ceux
de I’EIER. Mais dans les deux cas et pour certains paramètres, ces systèmes offrent en
sortie, des effluents respectant les normes de réutilisation en agriculture telles que
préconisées par I’OMS et la FAO.
L’analyse des potentialités de valorisation des sous produits d’épuration a montré que les
eaux traitées de chaque système peuvent permettre l’arrosage de grandes superficies, (bien
plus importantes que celle existante dans les deux sites étudiés). Cependant des études sur
la qualité des eaux et leur quantité en nutriments indispensables pour les plantes restent
encore à approfondir.
En effet, la très faible période d’analyse ne nous permet pas de prendre position sur le
système le plus efficace. Des études plus poussées doivent se poursuivre afin de confirmer
les résultats de notre étude à partir d’échantillons plus représentatifs et l’intégration des
variations saisonnières. Un référentiel spatial commun doit être également envisageable, afin
de fournir le TOPAS 5 en débit continu. Par exemple, il serait intéressant qu’un modèle
TOPAS 5 soit installé dans le campus de I’EIER pour comparer les performances sur les
mêmes types d’eaux usées et dans les mêmes conditions climatiques.
Ainsi, afin de faciliter les études antérieures sur le site du CFP - ONEA et améliorer les
performances épuratoires des deux systèmes, nous suggérons :
115
- - la mise en place d’un dégrilleur au niveau des arrivées des eaux brutes du bassin
d’accumulation afin de retenir les matières solides grossières avant leur entrée dans
le système;
- l’entière ouverture du tuyau d’arrivée des eaux brutes afin d’éviter la rktcntion des
matières fécales dans ce tuyau, ceci fausse en effet les résultats de la DB0 car le
prélèvement peut s’effectuer sur des eaux vannes accumulées à une date antérieure
- à la date de prélèvement ;
- La mise en place d’un système de prélèvement des eaux brutes notamment dans la
-
zone où nous suggérons l’installation des dégrilleurs ;
- Une bonne fixation des tuyaux, surtout celui de la pompe à boue afin d’éviter qu’une
.-
mauvaise manœuvre ne pompe la boue vers le bassin d’accumulation ;
A l’issue de cette étude, nous demeurons convaincu que l’approche par comparaison de
systèmes est la meilleure avant tout transfert de technologie, du Nord vers le Sud, et dans
les différentes régions climatiques et urbanistiques en Afrique.
.-_
-,
BIBLIOGRAPHIE
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FAO.d’irrigation ; 180 p.
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EIER / EPFL ; 158 p.
. SATIN M., SELMI B. (1999). Guide technique de l’assainissement. 2ème édition ; 680 p
117
118
-.-. PLAN DE L’ANNEXE
.-
ANNEXE I : MESURES DU NOMBRE D’EQUIVALENT - HABITANT A LA STEP DU
CFP - ONEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..<..............................................................................................
-
ANNEXE II : CALCUL DES DEBITS ET DES COEFFICIENTS DE POINTE HORAIRE A
- L’EIER ET AU CFP - ONEA ... ..... ........ .... ...... ..... ..... ..... .... ..... .... .... .... ... .... ..... ..... ..... ...... .. i
-.
.-
Mémoire de fin d’études d’ingénieurs/r6alisé par: ALLADAKAN SOlivia /338mepromotion EIER/- Juin 2004
Comparaison de filières intensives et extensives d’bpuration des eaux usées 4 Ouagadougou (Burkina
Faso) : cas de I’EIER et du Centre de Formation de I’ONEA
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1 Nbrede
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Autres
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usages
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journée I ioumée
St-i30 I 7% ;H30 1
9 14 18 18 749 7 I 13 I 12 ( 12
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2 4 3 2 Ei++G--l ’ l 7 18
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2 3 4 2 2 1 3 2
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H 30 733 IH 30 I 750 7 r; 7 A
0 2 2 0
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iOH 30 7* OH30 1
3 7 8 4
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IlH 30 7% lH30 50
2 1 3 3 0 2 2 2
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12H30 7% 2H 30 750
1 3 3 0 1 3 4 1
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.-.. 00
-_ 7G 3H 00 I 750
13H30 I 7L7 3H30 I
7 2 7 1
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4H 30 751
5 ( 6 1 10 1 2 3 1 4 0
5H 00 751
i5H 30 747 5H 30 751
6 14 13 4 5 2 7 4
16H 00 7G 6H 00 751
16H 30 7L8 0 1 1 0
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Mmoire de fin d’études dhgénieur réalisé par : ALLADAKAN S.Olivia / 33’-* promotion EM?/- Juin 2004
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Nbre de Nbre de
Défécation nbre de personnes Défécation nbre de pet-sonnes
Autres Autres
Heure Index (m3) (nbre de personnes différentes Heure Index (m3) (nbre de personnes différentes
usages usages
personnes) différentes dans la personnes) différentes dans la
iournée journée
3H30 I -7 iH30 755
11 15 ‘H 00 755 8 12 18 18
I 1
IJL 'H 30 755
753 4 7 8 6 IH 00 755 6 9 7 2
JH 00
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753
753
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6 2 6
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IH 00
I 755
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2 5 IH 30 755
5 755 2 4 3 1
IOH 00 753 OH 00
IOH 30 753 OH 30 755
6 3 6 7c;c; 2 7 5 5
753 1HOO
753 1H 30
753
1 6 5
2HOO lez---i
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2.1 11 3 1 2
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4
753
0 4
3H 00 l--+el
1
2 I 1 I 2 I 2
754 7u
cl, I 8J” an 130
3 0 3 4H 00 756 4 6 6 1
754
754 4H 30 756
5 5 5 5H 00 756 1 0 1 1
15H 00 7%
15H 30 754 5H 30 756 I
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6 9
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11
GH 00 i 756 I
4
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3
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754
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Mémcire de fin d’éfudes dhgén;eur réalisé par ALLADAKAN S. Olivia / 39”’ promotion I?/ER/- Juin 2004
Nbre de Nbre de
Défécation nbre de personnes Défécation nbre de personnes
Autres Autres
Heure Index (m3) (nbre de personnes différentes Index (m3) (nbre de personnes différentes
usages usages
personnes) différentes dans la personnes) différentes dans la
journée journée
6H30 758 783
30 24 31 31 764 41 26 53 53
7n nn 75R .-.
I
7H 30 759
,8H 00 759 16 22 30 22 784 35 38 47 24
784 l l
8H 30 759
11 23 22 4 .+-l 40 ) 42 ) 46 ) 6
9H 00 759
9H 30 759
16 22 26 6 +l 25 1 34 1 43-r- 2
10H 00 760
786
IIH 00 760 15 31 26 6 32 49 44 2
?OH 30 I 760
_- I I I 786
IIH 30 760 787
12H 00 761 27 29 34 6 46 39 61 6
787
787
12H 30 761 788
32 24 34 4 +-1 29 1 46 ( 50 1 -i 3
7Rl 788
+l 10 1 42 1 30 1 0
1+--l 34 ) 41 1 34 ) 5
29 1 33 1 47 1 6
Nbre de
personnes Défécation
Autres
Heure 1 Index(m3)1 ~~~~~~) 1 ~~~ 1 gz: différentes Heure Index (m3) (nbre de
usages
dans la personnes)
journée
3H30 798 1H30 806
31 41 37 37 9 18
7H 00 798 ‘H 00 806
7H 30 799 ‘H 30 806
30 26 43 10 3 4
3H 00 799 NH00 806
3H 30 799 SH30 806 1 3L
23 33 31 6
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3H 00 799 ‘H 00 806 I
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806
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12H 30 I 800 2H 30 807
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13H 30 I 800 1 3H 30 807
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14H 30 801 4H 30 807
20 34 36 4 5 12
15H 00 801 5H 00 807
15H 30 801 5H 30 807
2 15 11 0 3 13
16H 00 801 6H 00 807
16H 30 802 6H 30 807 0 2
13 13 15
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Comparaison de filiéres intensives et extensives d’4puration des eaux usdes 9 Ouagadougou (Burkina
Faso) : cas ds I’EIER 01 du Centra de Formation do I’ONEA
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MBmoire de fin d’études d’ingénieurs/ réalis par : ALLADAKAN S. Olivia / 338”‘e promolion EIER/- Juin 2004
MESURE DU DEBIT A L’EIER
Date 07h 08 H 09 h 10 h 11 h 12h 13h l4h 15h 16h 17h 18h
T(heure) 20739,l 20739,55 20740,15 20740,2 20740.2 20740.8 20741.1 20741.3 20741,5 20741,7 20741.7 20741,85
24-mai T(i) - T(i-1) (h) 0,45 036 0,05 0 0,4 0,3 02 02 0.2 0 0,15
Qij-l(m31 h) 2,88 3,84 0,32 0 2,56 1,92 1,28 1,28 1,28 0 0,96
Ttheure 1 20744.45 20744.65 20744.65 20745 20745.25 20745.25 20746 20746.15 20746,25 20746.65 20746,65 20746.75
T(heure ) 20749,35 20750,15 20751 20751,4 20751.4 20751.4 20751,85 20751.9 20752.2
26-juin T(i)- T(i-1) (h) 0.15 0.85 0,4 0 0 0.45 0.05 0,3
Qi_i-l(m3 / h) 0.64 I 0.32 1 3.2 0,96 5944 2,56 0 0 2,88 0,32 1,92
T(heure) 20754,7 20755,l 1 20755,l 1 20755.45 20755,5 20755,55 20755,6 20755.62 20756,55 20756,6 20756,9 20757.15
27-mai [T(i)-(h)1 I 0.4 l 0 1 0,35 1 0,05 1 0,05 1 0.05 1 0,02 0,93 0,05 0.3 0.25
QiJ-l(m3 I h) 2,56 0 2,24 0,32 0~32 I 0,32 I 0.13 5,955 0,32 199 1.6
T(heure) 20758,9 20759.65 20759,7 20760,l 20760.4 20760.45 1 20761.05 1 20761.05 20761,3 1 20761,6 1 20761.6 20761.65
28-mai T(i) - T(i-1) (h) 0.75 0.05 0.4 0,3 0,25 093 0 0,05
T(heure) 20770 1 20770,8 1 20770,8 1 20771,4 1 2077134 20771,8 20771.9 20772 20772 20772,6 20772,65 20772,8
30-mai T(i) - T(i-1) (h) 038 0 0.6 0 0,4 0.1 0.1 0 0.6 0,05 0.15
QMh
7hSh aIl-9h 9h-10 lOh-llh 1 llh-12h 1 12h-13h ( 13h-14h 1 14h-15h ( 15h-16h Q (m3 4) Q(m3/h) CPh
(m3/h)
II II II
24 2,88 0,32 0 11 2,56 (1 1,92 111.28 111.28 1 128 3,84
II
34,24 11 7,43 11 2,7
-
25 F,f- 2.24 1,6l--JT 0,96 O,U 2,56 2,56 1 37,36 1 7,3f /I 270
-
G=ir--
-
-
3B4
O II O II 3,52
II O II O Il ls6 ,.,,l
0.32 0 Il 0 Il 0 Il 0 II 0 II 0.32
-
Ecart moyen A,4 23 o,g 0.7 11 136 11 133 11 034 11 1.4 11 0.9 2,66 0.11 1,14
-
MESURE DU DEBIT AU CFP ONEA
CALCUL DU Cph ET DES DEBITS MOYENS AU CFP - ONEA
Comparaison de filières intensives et extensives d’Apuration des eaux usées à Ouagadougou (Burkina
--
.-
iv
Mémoire do fin d’6ludes d’hgé&urs/ ré&& par : ALLADAKAN S. Olivio / 336”“’ promotio/J EIER/- Juin 2004
/ / i
Conductivité @cm 770 625 506 795 715 712 736 662 652 689 569 584
I I I
NH4+ mg/1 72,24 63,86 57,73 63,53 52,25 33,22 39.51 47.4 1 38,7 1 15,16 1 13,54 1 9.67
Phosphore total mgll 61,4 53.72 30,7 38,37 61,4 30,7 30.7 76,75 1 30.7 1 49,12 1 46,05 1 15,35
Phosphates 12,5 20 10 10 25 I 10 I 16 I 15 I 5
MES 82 120 74 96
CF
Ufc/ IOOml I 4,00E+06 8,00E+06 I 4,40E+06 1,60E+06 3,90E+06 5,00E+03 2,00E+05 2,00E+05 1 2,80E+04 1 2,00E+03 1 1,80E+04 1 1,60E+02
U log/ IOOml 6 7 6 6 6 4 5 5 I 4 I 3 I 4 I 2
Ufcl IOOml 2,60E+07 1,20E+07 8,00E+07 1,60E+06 5,20E+06 1,40E+06 2,00E+05 1,40E+06 2,90E+05 1,20E+04 2,00E+03 1,60E+OZ
Streptocoques
u log/lOOmlI 7 1 7 1 8 6 7 6 5 6 5 4 3 3
Eau brute Sortie décanteur Sortie bassin facultatif Eau traitée
I
Paramètres Unités I Matin Midi Soir I Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi l Soir
Phosphore total mgll 1 46,05 1 41,44 1 30,7 1 76.75 1 30,7 1 30,7 69,07 ) 38,37 1 30,7 69,07 1 30,7 1 23,02
DB05 mg 0211
CF I ulog I
Streptocoques u log
Eau brute Sortie décanteur I Sortie bassin facultatif Eau traitée
Paramètres Unités Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir
I I l
Température “C 31,9 34,2 33,8 32,1 35,6 1 34,6 1 30,l ( 33,6 1 35
I
PH unité pH 7,78 6.72 6,96 7,Ol 1 7,22 1 7,22 1 7,26 1 7.63 1 8,06
I I
Conductivité j.&cm 826 757 808 829 1 839 ~811~689~679~634 655 597 604
I I
NH4+ mgll 67,4 66343 62.56 65,8 1 64,5 1 58,7 1 45,15 1 46.76 1 38,05 16.45 1 16.45 1 13.75
Phosphore total mgll 30.7 38,37 46,05 38,37 1 84,42 1 38,37 1 46,05 1 53,72 1 38.37 30.7 61.4 I 53,72
DC0 mg 02/1 336 800 710 305 I 543 I 600 I 280 I 292 I 365 149 355 400
DB05 mg 02/1
“:“, 1 1,707 1 1,28;08 / 8,80;07 2,00E+06 4,80E+06 5,lOE+06 1,60E+06 2,40E+06 1,20E+06 1 ,OOE+03 1 ,OOE+04 1,20E+03
CF
6 6 7 5 6 6 3 4 3
Ufc/ 1 OOml 1 l,OOE+06 1 4,00E+06 1 4,00E+06 5,00E+05 1 1,80E+06 1 1,40E+06 1 4,00E+05 1 6,00E+05 1 6,80E+04 2,00E+03 1 3,10E+03 1 4,20E+04
Streptocoques
U log/ IOOml I 6 I 6 I 6 6 6 6
I
5 6 5 3 3 4
, /
Paramètres Unités Matin Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir
l l I l I
Température “C 32,9 32,9 34,6 33,2 31,9 35.1 33,5 32 35,l 33,l
PH unité pH 7,67 7,08 6,99 6,95 7,37 8,04 8,07 7,29 8,42 8,23
Conductivité @cm 824 840 839 870 692 648 642 667 610 627
NH4+ mg/1 68.69 59,66 68,37 54,18 43,54 42,57 38,7 13,87 13.54 10
Phosphore total mgll 61,4 30.7 61.4 46,05 38.37 ) 61,4 ) 30,7 1 38,37 ) 46,05 ) 38,37
Ufc/ IOOml 7,60E+07 1 1,50E+07 1,50E+07 1 1,20E+06 5,20E+06 1,16E+07 6,00E+05 9,00E+05 3,50E+05 3,00E+04 3,00E+04 1,80E+04
CF
U logl IOOml 8 6 7 7 6 I 6 l 5 I 4 l 4 I 4
Ufc/ 1 OOml 1,60E+06 9,00E+05 6,00E+05 2,00E+06 5,00E+05 4,30E+06 1 ,OOE+05 1 ,OOE+04 2,10E+03 1,60E+03
Streptocoques
U logl 100ml 6 ~ 6 6 6 6 6 5 4 3 3
Eau brute Sortie décanteur Sorti ! bassin facultatif Eau traitée
Paramètres Unités Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir ~
Température “C 31,7 355 33,2 32,2 35,l 1 33,9 1 29,6 34,3 34,l
I I I
I I I I I I I I
1 unité pH 1 7,95 1 7,74 1 7,Ol 1 6,96 1 7.25 1 6,98 1 7,13 7,46 7.98 7,03 7,76 7,85
Conductivité @cm 1 787 1 648 1 755 1 890 1 873 1 906 1 724 711 665 678 641 645
I mg/1 1 71,92 1 72.56 1 70.63 1 66,43 1 45,15 1 54,83 1 48,05 50,63 48,7 20,64 14,83 17,09
Phosphore total 1 mgll 1 46,05 1 61,4 1 53.72 1 30,7 1 61,4 1 69,07 1 38,37 76,75 53,72 38,37 30,7 30,7
DC0 I mg 02/1 I 600 870 I 800 I 560 590 I 760 I 510 370 600
DB05 1 mg 02/1 1
Streptocoques 1
Ufc/ IOOml I
I
2,00E+06
I
5,00E+06
I
1 ,OOE+06 II 1,30E+06 I
1 ,lOE+06
I
2,70E+06 II 6,70E+04 i 2,10E+05 8,00E+05 2,00E+04 1 l,OOE+03 1 3,00E+04
I
IUlog/lOOmlI 6 1 7 1 6 1 6 1 6 1 6 1 5 5 I 6 4 I 3 I 4
M&~oire dc fi:? d’étiIdC.S d’tngénieirr @a/&% par ALLADAKAN S Olivia / 33;~“’ pronwt;on ElER/ - JLIU? 2004
Eau brute Sortie décanteur Sorti ! bassin facultatif Eau traitée
Paramètres Unités Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir
Température “C 32,7 35,2 1 33,6 1 32,9 1 34,8 1 33,8 30,8 36,6 341 33,9 36.3 34.8
I I I
PH unité pH 7,63 6,91 7,43 7,Ol 7,12 7,14 7,35 7,97 7,75 8,25 8.58 8,44
I I I I I
Conductivité &cm I 763 738 777 I 849 I 767 I 797 716 655 665 I 618 I 584 628
NH4+ I mg/1 1 68,69 1 65,47 1 76,75 1 62,89 1 58.05 1 66,ll 34.83 44,18 50,79 20 14,19 17,4
Phosphore total mg/1 I 53,72 I 69.07 46.05 I 46.05 76,75 I 53,72 46,05 61,4 53.72 61,4 76,75 53,72
DC0 mg 02/1 800 660 670 755 600 610 620 378 605 I 740 860 I 580
DB05 I mg 02/1 I
CF u log
Streptocoques u log I I I I I I
Mémcir~ de fin d’&udes dir?gt?meur realisc! par ALiA~AKA~ S Ohvh : 33“ ” promotion EIERf - Jurn 2003
..
Sortie bassin
Paramètres fJflitès Eau brute Sortie dkanteur Eau trait6e
I I I facultatif I
Température 1 “C I 294 1 29,5 I 29,9 I 29,9
MES mgll 78 88 60 66
DB05 mg 0211
Sortie bassin
Paramètres Unités Eau brute Sortie dkanteur Eau traitbe
facultatif I
Temptkature “C 31,4 31,2
unité pH 7,15
I I
Phosphates mgll 25 20 14 I 12
Streptocoques
UfdlOOml 2,45E+06 6,63E+05 4,70E+05 I 1,18E+03
Ulog/lOOml 6 6 5 I 3
Mémoire cie fin d%ludes d’i,~g&ieur réalisé par : ALLADAKAN S. Chia / 33”“” promotion EIER/ -- .iurn 2004
._.
Streptocoques
Mémoire de firt d’ctudcs dTrtg&ticur r&lisé par : ALLADAKAN S. Ohvia / 33”“” promotion EIER/-- Juin 2004
.-
DB05 mg 02/1
Ufcl 1OOml
CF
U logl 1 OOml
Ufcl 100ml
Streptocoques
U logl IOOml
Sortie bassin
DB05 mg 02/1
Ufc/ 1 OOml
CF
U logl 1OOml
Ufcl IOOml
Streptocoques
U logl IOOml
Eau brute Sortie bassin d’aération Sortie clarificateur
I
7,67 1 834 1 8.23 6,87 1 7,88 1 675 6.4 1 5.81 1 663 1 6,22 1 5,79 ) 6,52
1838 1 2170 1 2570 1202 1 1028 1 1182 1119 1 1526 ) 1159 1 1189 1 1051 1 1211
225.75 1 354,75 1 300,57 129 1 20.64 1 69,66 98,04 1 136.74 1 58.05 1 68,37 ) 20,64 1 73,53 98,04 12,9 101,91
Phosphore total mgll 142.75 1 72.14 1 141.22 138.15 1 236,39 1 101,31 187,27 1 300,86 1 110.52 1 110,52 1 297,79 1 107,45 119,73 230.25 93,w
MES mgll 2 0 10
DB05 mg 0211 1650 1 1450 1 1700 3260 1 4120 1 3570 1 1000 1 930 1 995 580 I 490 I 550
UfdlOOml 1,40E+08 1 2,90E+07 1 1,08E+08 6,00E+06 1 5,00E+06 1 2,00E+06 5,60E+05 1 3,00E+06 1 4,00E+06 15,70E+04 ( l,OOE+06 1 7,00E+O4
CF
Streptocoques
Ulog/100ml
l
Ulog1100ml
3151 2
Eau brute Sortie bassin d’accumulation Sortie bassin d’aération Sortie clarificateur Sortie filtre à sable
Paramètres Unités Matin 1 Midi 1 Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin ( Midi 1 Soir
I
Température “C 31,9 ) 34,8 1 29.6 32 1 34,l ) 29,3 31,8 1 34,4 1 29.5 1 31,9 1 33,5 1 29.8 31.9 ) 33,6 1 29.8
PH ( unité pH .5,46 1 5.16 1 6338 522 1 5,ll 6,39 1 6.08 1 5.95 1 591
44 1 48,5 ) 13
1330 1 1150 1 1015 3800 ) 4120 1 4170 1 860 ) 890 1 825 540 1 600 I 560
2.807 / 6.207 1 2,367 2,8OE+07 8,40E+07 1 ,OOE+05 3340-07 7,OOE+06 5,00E+06 7,00E+05 4,2OE+O5 7,00~+05
CF I I
8 I 7 l 5 6 I 7 I 6 I 6 I 5 I 6 2121 3
Streptocoques
l- Ufc/ 1OOml
U log/ 1 OOml
1,80E+07
7
1 4,00E+06
6
1 6,00E+06
7
5,80E+05
6 I 6 l 6
2,80E+06 7,40E+05 4,3OE+08
6
1 5,10E+05
8
1 l,OOE+06
5
1 1 ,OOE+06
5
1 1,00~+06
6
1 1,OOE+O6
6
6,30E+02
3
1 7,00E+Ol
2
1 1,80E+02
h@érnoire de fin d’études ding&wir réalisé par ALLADAKAN S Olivia t’33”“’ promotion EIER/ -- Jom 2004
I Eau brute
I
Sortie bassin d’accumulation
I
Sortie bassin d’aération Sortie clarificateur Sortie filtre à sable
Paramètres Unités Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir
Température “C 31.1 32,6 31.7 31,4 33,l 31.6 31.2 33,l 31,7 1 31,2 32,8 31.8 31,2 32,5 31,7
PH unité pH 8,21 7,99 6.91 5,73 6.28 6,22 5,37 5,73 5.37 5.94 1 5.9 1 5,77 1 6,43 1 6.47 ) 6.31
Conductivité @cm 1 1556 1 1696 1 374 1 573 1 610 1 523 1 607 ( 585 1 598 633 623 620 632 633 624
I
NH4+ mgll 1 294.12 1 313,47 1 291.54 1 59,34 1 49 1 24,38 1 6,45 ( 34,83 1 4,39 6.06 Il,61 4 10,58 21,93 7,48
Phosphore total mgll 1 64,47 1 190,34 1 18,42 1 313.14 1 85.96 1 98,24 1 42.98 1 76.75 1 92.1 64,47 119,73 46.05 64,47 110,52 73.68
MES mg/1 252 268 160 3478 1356 4646 2532 1656 2004 98 44 60 8 2 4
DC0 mg 0211 1540 1860 1600 1500 1740 1640 4180 3370 5100 950 1015 1110 450 590 500
DB05 mg 0211
Ufd 100ml
CF
U logl 1 OOml
Ufc/ 1 OOml
Streptocoques
U logl 1 OOml
-.- _-- -- . .”
!vfémoire de fin d%tudes d ingén;wr réalisé par ALLABAKAN SOlivia ; 33”“” promotion E/ER/ -- :cJ;~, 2004
RESULTATCFP -0NEA DU 13 / W 04
I Eau brute Sortie bassin d'accumulation Sortie bassin d'aération I Sortie clarificateur I Sortie filtre à sable
1 Paramètres 1 Unités 1 Matin 1 Midi 1 Soir 1 Matin 1 Midi 1 Soir 1 Matin 1 Midi 1 Soir 1 Matin Midi Soir Matin Midi Soir
Température "C 31,2 32.6 32,5 31,4 32.6 31,9 31,2 33 32 34.4
PH unité pH 7,72 8,19 7,88 6,49 5,21 5.29 6,Ol 5,42 5,48 5,96 6,12 1 6.43 1 6.21
Conductivité pslcm 1019 827 1021 66 1 758 791 647 756 791 600 587 1 645 1 691
Oxygène dissous mg/l 0,02 0,04 0,21 0,04 0.37 2,52 0.06 0.63 2,37 3,8 3.61 3,65 3.92 1 4.55 1 4,45
NH4+ mgil 79,98 116,l 129 27,09 3334 32.25 17.8 24.9 30,96 6.06 21.93 19,74 5.55 1 14,84 1 16
Phosphore total mgll 84,42 42,98 90,56 294,72 463,57 583,3 386,82 982,4 521,9 104.38 92,l 147,36 135,Oô
MES mgll 116 120 168 1260 2190 1894 1856 2552 2516 16 24 18
DCO mg 02il 1200 1560 1700 1100 1350 1600 3780 3160 3500 980 1050 1010 560 1 525 1 510
DB05 mg 02/1
Ufd lOOml
CF
U log/ IOOrnl
Ufd IOOml
Streptocoques
I 1 u iogi iüûrni 1 I l I I I I I I I I I I I I
l Ufd 1OOmf
Streptocoques
U log/ 100ml
1 1
-
RESULTATCFP ûNEA OU 15 Io41 O4
Eau brute Sortie bassin d'accumulation Sortie bassin d'aération Sortie clarificateur Sortie filtre à sable
Unités Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir
"C 32 33.3 33.1 32.1 33 32,7 32.2 33 32,7 31.6 33.2 32,7 31,7 33,3 32,7
Conductivité psicm 1 2400 1 1679 1 543 1 943 1 960 1 748 1 924 1 946 1 1006 1 928 1 953 1 1010 1 883- 1 G-1-
1 NH4+ mgll 279,93 176,73 37-41 42,57 20.64 40,31 64,5 25,8 34,19 47,73 24.51 33,28 37.41 36,12 34.18
1 Phosphore total mgll 219.5 101,31 78,28 107,45 98.24 368.4 156.57 178,06 159,64 101,31 217.97 119,73 82,89 224,ll 11359
mg02/1 1890 1700 1500 1720 1550 1200 3180 4100 3300 920 1130 990 550 670 460
OB05 mg 02/1
I CF
-
Ufd lOOml
r - - 1 .-
-a
Ufd 1OOml
I Streptocoques
U log/ 1OOml
Eau brute Sortie bassin d’accumulation Sortie bassin d’aération Sortie clarificateur Sortie filtre à sable
Paramètres Unités Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir
Température “C 1 31,7 1 33.1 1 31,9 1 31.4 1 33,5 ) 3106 1 31,6 1 33.4 ) 3198 1 31.5 1 33 1 31,8 1 31,3 1 33 1 ~ 31,;
PH ( unité pH 1 8,6 ( 8,45 ) ~16 1 6,71 1 6.72 ) 6,8 1 6,75 1 6,81 1 6,34 1 6,21 ( 7.14 1 6,14 1 6.25 ) 6,63 16,6
Conductivité 1 pslcm 140401 15031 903 954 966 1032 952 953 975 997 974 977 977 972 965
41,28 40,64 53,21 38,38 39,67 36,44 37,41 37.19 39.35 33.22 37.41 38,77
104,38 590,97 483,52 82,69 147,36 1020,77 85996 104.38 175 79.82 159,64 159,64
DC0 I mg 02/1 1 1500 1 1750 ) 1300 1 1400 1 1610 1 1215 1 2200 ) 3250 ) 2950 1 1000 1 970 1 1150 1 510 1 610 1 550
DB05 mg 0211
Ufd 1OOml
CF
U log/ 1 OOml
Ufc/ 1OOml
Streptocoques
U logl 1 OOml
-. “. _: .._.. --
MBmoire de fin dëtudes d;ïng&ieur réalisé par ALLA~AKA~ S.Olivia / 3J.“’ promotion’EIER/ - Ju/n 2004
Eau brute Sortie bassin d’accumulation Sortie bassin d’aération Sortie clarificateur I Sortie filtre à sable
Paraméfres Unités Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin ) Midi 1 Soir 1 Matin 1 Midi ) Soir
Température 1 “C 1 32.8 1 31,5 1 31 1 32,5 1 30,7 1 30.8 1 32.8 ( 30.5 1 30,7 32,7 1 30,4 ( 30,9 1 32,7 ) 30,2 ( 29.8
PH 1 unité pH 1 7,99 1 7.1 I 89 I 8 1 W5 1 7.68 1 5,73 ) 6,81 1 6.96 6.02 1 5,97 ) 6,29 1 6,67 ) 5,94 1 6,28
Conductivité pskm 1 2010 1 646 ( 1410 1 1465 1 1806 1 1262 1 1013 ) 930 I 863 967 1053 990 953 1023 1008
NH4+ I mgll 1 325,73 1 37.41 1 96,75 1 193,5 1 148,4 1 81.59 1 30,64 ) 42,89 I 35,8 27,09 40 38.7 32.57 32.57 40
Phosphore total mgll 207.22 30,7 30,7 140,47 122,8 84,42 122,8 99,77 84,42 110,52 82.89 76,75 92.1 92,l 8596
MES mgll 180 28 40 1130 240 916 3912 2916 2840 166 1 14 1 30 1 15 ( 10 1 6
DC0 1 mg02/1 1 2130 1 1710 ( 1800 1 1885 1 1550 ( 1800 1 4300 1 3180 1 4210 905 I 960 ( 1010 1 520 1 480 1 6430
DB05 1 mg O2/1 1 1100 1 850 1 935 1 1000 1 780 ( 905 1 2250 1 2050 1 2100 455 1 480 ( 510 1 270 ) 250 1 310
Ufc/ IOOml 3,00E+06 1 ,OOE+06 3,00E+06 2,90E+06 6,00E+05 8,00E+O5 2,lOE+03 6,60E+03 l,OOE+04 4,30E+02 6,9OE+O2 2,00E+04
CF
U logl IOOml 6 6 6 6 6 6 3 4 4 2 3 4
Ufc/ 1 OOml 6,00E+06 1,00E+06 1,00E+06 1 ,OOE+06 1,40E+06 2,0OE+O5 1 .OOE+04 1 2,70E+05 1 3,20E+04 1 3,90E+04 1 2,60E+02 1 1,80E+04
Streptocoques
U log/ IOOml 7 6 6 6 6 5 4~141414 4
- .- , ._
Mémoire de fin dètudes d’ingénieur réalisé par iLLADAKAN &tivia / 3F”’ prornot/on EIER; -- hin 2004
MES mgll 444 I 748 4892 296 10
DB05 mg 02/1
CF u log
Streptocoques u log
_ I. _. _ ‘_
Mtirnoirc 0’0 iin ci%tudcs d‘hgénieur réalisé par. ALLADAKAN S. Olivia / 33’“” promotion EIEW - Juin 2004
MES mgll 352 5160 2880 708 14
DB05 mg 0211
CF u log
Streptocoques u log
Conductivité
.
Mérrroirt: rie tir1 d’éfudcs d’mgénicur réa/& par : ALLADAKAN S. Oh+ / 33”“’ promotion EIER! - JuN? 2004
Comparaison de filiéres intensives et extensives d’épuration des eaux usées à Ouagadougou (Burkina
Faso) : cas de I’EIER et du Centre de Formation de I’ONEA
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MAmoire de firJ d’bludes d’ilJg6lJieUl~/r6alis6 par: ALLADAKAN SOlivia / 33d”‘0 pronJotio/J EIER/- JuilJ 2004
Carnparaison de filiéres intensives et extensives d’@mtion des eaux m%e.~ à Ouagadougorr (5urkina Faso) : cas de I’EIER et
du Centre de Formation de I’OAIEA
yenne 31,s 1 32,6 1 31,4 1 32,0 1 32,4 1 31,2 26.7 1 26.9 1 2430 1 3198 31~1
I journalière 31,95 I 31,67 I 27,62 I 31,79
ElUX
JOWS d6~~~~as Sortie BF Ef”x
brutes tralt6es
”
MCrnoirr, de fit, d%fudcs d’ingénieur réalisé par : ALLADAKAN S Olivia / 33”“” prornofion ElER/-- Jwî 2004
I Moyenne sur 14 leurs d’ob.servatIon 1
M&noir~ dc fin d’études d’ingénieur réalisé par : ALLADAKAN S. Ohia / 3J’i’“” promotion ElER/ - Juin 2004
!L Moyenne sur 14 jours d’observation B
M&~o/re de fir~ d’études d’mgénteur réafisé par : ALLADAKAN S.O/ivia / 33’“” prornofron UER/- Jute? 2004
Co/t~paraiso/~ de lilidres i/del)sives of exfemives d’8purafior~ des eaux usées 3 Ouayadouyou (Burkim
-- Faso) : cas de I’EIER et du Centre de Formation de I’ONEA
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vi
MO/no,rt? de fi/, cl’dludes d’;/~gé/Gws/ r&/isé par- : ALLADAKAN S. Olivia / 33°“‘u promolion E/ER/- Juin 2004
Eaux brutes I Bassin wxumuhtion Sortie ohrificateur I EWluent trait4
JOURS Matin 1 Midi 1 Soir 1 Malin 1 Midi 1 Soir Matin ] Midi 1 Soir 1 Matin 1 Midi I Soir
07-w, 225.8 I 354.6 I 3(
IO-avr 335,4
.-.
mdemsnt
aeo.mo.s , , rra,mes ,
I O-avr 64.6 49.7 1 41.9 1 12.6 1 60.2
20-avr 64.6 63.2 1 45.5 1 16.2 1 75,0
Il-avr 65.5 63.0 [ 43.3 1 15.6 [ 76.2
22.avr 70,6 1 60,7 1 41.6 1 12.5 1 62,3
23.avr 71,7 1 55,5 1 49,l 1 17.5 1 75.6
26.avr 1 70.3 1 62,4 1 43.3 [ 17.2 1 ._,_
75 CI
A&moire de ht? dëtudes d’itqéniaur réalisé par: ALLADAKAN S Olivia /33”“” promotion EIER/- Juin 2004
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M&no,re de f;n d’études d’ingénieur réalisé par. ALIADAKAN S.O/ivia / 33’“” promotion EIEW- Ju;/, 2004
Moyenne sur 14 jours d’observation
MBtmm de fit? d&udes d’mgéntew réa& par: ALCADAKAN S Olivia /33’“” promotion EIEW- JUIIJ 2004
!E aux rutes aux aux traiths
JOURS Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir
Jl 320,O 375.0 500.0 260.0 300.0 355,o 190.0 250.0 260,O 100.0 105,o 1250
J4 645.0 560,O 640.0 360,O 400.0 435.0 200,o 280.0 215,o 90.0 190.0 175,o
Moyenne 492.9 497,s 570,o 310,o 350,o 396.0 195,o 269,O 237,s 95,o 147,s 160,O
Eaux
Jours 1 brutes 1 déf:iies 1 Sortie BF 1 tiEs 1 Rendement 1
110.0 7214
151,7 75,3
t 90,O 71 ,o
JOURS Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir Matin Midi Soir
07-avr 1650,O 1450.0 1700,o 1520,O 1150,o 1300,o 1000,0 930,O 995,0 580,O 490.0 550,o
17-avr 1100,0 850.0 935.0 1000,0 780,O 905,O 455,o 480,O 510,o 270.0 250.0 310,o
Moyenne 1375,o II SO,0 1317,s 1290,O 905,o 1102,s 72736 706,O 762,O 425,O 370,o 430,o
koyenne journalidr 4
1280,83
I 1089,17
l 728,33 I 408.33
Eaux
Jours 1 brutes 1 dé&~es I~otiis otarif ,iEs 1 Rendement
30.apr 6 6 5 4 2
Moyenne 7 6 5 3 4
Min 6 5 4 2 2
Max 6 7 6 4 5
Ecart 0 0 1 1 1
Mémojrc de fin d’études d'it?génieur réalisé par : ALLADAKAN S.O/ivia / 33’:“” promotion EIER/ - Juin 2004
Comparaison de filières intensives et extensives dëpuratian des eaux fusées à Ouagadougou (Burkina Faso) : cas de IEIER et
du Centre de !=OUXJtiO,J de I’ONE’A
Moyenne 6 6 5 3 3
Min 6 5 4 3 2
Max 7 6 6 4 4
Ecart 0 0 1 0 0
Mémoire dc fin d?%udes d’ingénieur réalisé par : ALLADAKAN S Olivia / 3.7’““’ promotion ElER/- Ju/n 2004