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D’ANTANANARIVO FACULTE
DES SCIENCE S
Département : CHIMIE MINERALE ET CHIMIE PHYSIQUE
Présenté par
RAKOTOARIMAMY José
CONTRIBUTION A UNE
CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE
DES CRAIES UTILISEES A MADAGASCAR
REMERCIEMENTS
A l’élaboration de ce mémoire, je tiens, en premier lieu, à exprimer mes
remerciements à :
Nous adressons à tous ceux qui, de près ou de loin, notamment toute ma famille, ont
RAKOTOARIMAMY José
INTRODUCTION 1
I. GENERALITES ET ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES 3
I.1. LA CRAIE 3
I.1.1. Définition 3
I.1.2. La craie naturelle 3
I.1.3. La craie artificielle 3
I.2. LES GISEMENTS DES MATIERES PREMIERES A MADAGASCAR 4
I.2.1. Recherche des matières premières 4
I.2.2. Le calcaire 4
I.2.3. Gisements de calcaire à Madagascar 4
I.2.3.1. Région de MAJUNGA 4
I.2.3.2. Gisement de Berivotra [2] 4
I.2.3.3. Gisement d’Ambohitromby [2] 4
I.2.3.4. Gisement de Katsepy [2] 4
I.2.3.5. Gisement d’Amboanio [2] 5
I.2.3.6. Région de TAMATAVE 5
I.2.3.7. Colline Ambatondrazaka versant Est [2] ; [15] 5
I.2.3.8. Gisement d’Ambohiboatavo [2] ; [15] 5
I.2.3.9. Région d'ANTANANARIVO 6
I.2.3.10. Gisement d'Ibity versant côte Aloès [2] ; [23] 6
I.2.3.11. Région de FIANARANTSOA 7
I.2.3.12. Le gisement d’Ambatofinandrahana [2] ; [20] 7
I.2.3.13. Région de TULEAR 7
I.2.3.14. Region de DIEGO-SUAREZ 7
I.2.4. La dolomie 8
I.2.5. Le gisement de dolomie à MADAGASCAR 9
I.2.5.1. Gisement de la région de FIANARANTSOA 9
I.2.5.2. Gisement de la région d'ANTANANARIVO 10
I.2.6. Kaolin 10
I.2.6.1. Propriétés et caractéristiques du kaolin 11
I.2.7. Gisements de kaolin à Madagascar 11
I.2.7.1. Région d'ANTANANARIVO 11
I.2.7.2. Région de MAHAJANGA 12
I.2.7.3. Région de TULEAR 13
I.2.8. Le gypse 13
I.2.9. Gisements de gypses de MADAGASCAR 14
I.2.9.1. Gypse de la région de TULEAR 14
I.2.9.2. Gypse de la région de MAHAJANGA 14
I.2.10. La calcite 14
I.2.11. Propriétés et caractéristiques 15
I.2.12. Conclusion partielle 15
II. ETUDE PHYSICO-CHIMIQUE DES CRAIES EN VENTE A MADAGASCAR 16
II.1. ANALYSE CHIMIQUE DES CRAIES 16
II.1.1. Caractéristiques et propriétés 16
II.1.2. Conductivité électrique 16
II.1.2.1. Interprétation et analyse 17
II.1.3. Absorption d'eau 17
II.1.3.1. Commentaire et interprétation de la courbe du taux d’absorption d’eau de la
craie blanche importée 18
II.1.3.2. Commentaire et interprétation de la courbe du taux d’absorption d’eau de la
craie blanche locale 19
II.1.3.3. Conclusion partielle 20
II.1.3.4. Commentaire de la courbe du taux d’absorption d’eau de la craie verte
claire importée 21
II.1.3.5. Commentaire de la courbe du taux d’absorption de la craie bleue importée
22
II.1.3.6. Commentaire de la courbe du taux d’absorption d’eau de la craie violette
importée 23
II.1.3.7. Interprétation de la courbe du taux d’absorption de craie de couleur
importée 23
II.1.3.8. Commentaire de la courbe du taux d’absorption d’eau de craie de couleur
verte locale 24
II.1.3.9. Commentaire de courbe du taux d’absorption d’eau d’une craie jaune locale
25
II.1.3.10. Commentaire de la courbe du taux d’absorption d’eau de craie de couleur
violette locale 26
II.1.3.11. Interprétation de la courbe du taux d’absorption d’eau de la craie de
couleur locale 27
II.1.4. Taux d’humidité 27
Interprétation du taux d’humidité d’une craie de couleur locale et importée 28
II.1.4.1. Conclusion partielle 29
II.1.5. Mesure de perte au feu 29
II.1.5.1. Interprétation des résultats de la perte au feu de craie de couleur 30
II.1.5.2. Conclusion partielle 30
II.2. Composition chimique des craies 30
II.2.1. Interprétation des résultats 32
II.3. Caractérisation par Spectrométrie de Fluorescence X 33
II.3.1. Théorie sur la spectroscopie de fluorescence X 33
II.3.2. Principe 34
II.3.2.1. Conditions expérimentales : 34
II.3.2.2. Dispositif de spectrométrie de fluorescence X 35
II.3.3. Résultats expérimentaux 35
II.3.3.1. Interprétation des spectres de la fluorescence X 38
II.3.4. Conclusion partielle 38
III. PROCESSUS DE FABRICATION DE CRAIE 39
III.1. Les paramètres 39
III.1.1. Paramètres1 39
III.1.2. Paramètre2 39
III.2. FABRICATION LOCALE 39
III.2.1. Fabrication de craie par FIMT Sarl 39
III.2.2. Processus et mode opératoire 39
III.2.2.1. Broyage 40
III.2.2.2. Malaxage 40
III.2.2.3. Moulage 40
III.3. TRAITEMENT DES MATIERES PREMIERES 40
III.3.1. Le kaolin 40
III.3.1.1. Méthode de traitement du kaolin 40
III.3.2. Traitement par voie sèche 41
III.3.2.1. Principe 41
III.3.2.2. Description de procédé 41
III.4. ESSAI DE FABRICATION EN UTILISANT COMME LIANT DE LA CHAUX
ETEINTE 42
III.4.1. Préparation de chaux 42
III.4.2. Les chaux aériennes 42
III.4.3. Les chaux hydrauliques 43
III.4.3.1. Les chaux hydrauliques artificielles 43
III.4.3.2. Chaux hydrauliques naturelles 43
III.4.3. Propriétés des chaux 43
III.4.5. Préparation de la chaux hydraulique 44
III.4.6. Extinction de chaux 45
III.4.6.1. Méthode d’extinction 45
III.4.6.2. Extinction 45
III.4.7. Propriétés de la chaux éteinte 45
III.4.8. Processus 46
III.4.8.1. Résultats 46
III.5. ESSAI DE FABRICATION A PARTIR DU PLATRE COMME LIANT 46
III.5.1. Préparation du plâtre 47
III.5.2. Propriétés et caractéristiques du plâtre 49
III.5.2.1. Propriétés des hémihydrates 50
IV. PROPOSITION D’UNE UNITE DE FABRICATION DE CRAIE 51
IV.1. Gypse de Mahazoma 51
IV.1.1. Processus 52
IV.1.2. Traitement 52
IV.1.3. Lavage et séchage 52
IV.1.4. Concassage et criblage 52
IV.1.5. Cuisson 53
IV.1.6. Processus de fabrication 53
IV.1.6.1. Homogénéisation des matières premières 53
IV.1.6.2. Préparation de la pulpe 54
IV.1.6.3. Séchage 54
IV.2. Composition de fabrication 54
IV.3. Matériaux utilisés 54
IV.4. Processus 54
CONCLUSION 56
BIBLIOGRAPHIE 59
ANNEXES 59
RESUME I
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION
Madagascar recèle de nombreuses ressources minières importantes. C’est une des
raisons pour laquelle, l’état malgache lance des programmes sur l’exploitation des richesses
minières aux opérateurs étrangers et nationaux.
Ainsi, pour répondre à cet appel contribuant à la prospérité économique du pays, nous
avons orienté notre étude sur la fabrication de craie, correspondant à une matière première de
l’enseignement.
Il y a également des usines et des artisans informels qui fabriquent des craies dont les
qualités ne sont pas satisfaisantes, au point que les consommateurs se plaignent. La craie
d’importation en « ROBERT COLOR » gagne du terrain sur le marché et fait partie de l’objet
de notre recherche.
Une étude apportée sur la fabrication locale de craie nous prouve des avantages
considérables sur plusieurs plans :
Introduction
Certes, la craie FIMT existe depuis trente (30) ans, mais toutefois elle ne parvient pas
à dominer le marché ni à convaincre les utilisateurs.
La craie fabriquée par "FIMT Sarl" ne recouvre pas tout le marché local, surtout dans
les zones enclavées, voilà pourquoi, des familles fabriquent des craies artisanales dont la
qualité est loin d’être satisfaisante : elles sont poussiéreuses, fragiles, et renferment trop de
silice. Certaines peuvent même abîmer voire crevasser les doigts donc nocive à la santé,
surtout pour les enseignants et les élèves de la classe primaire. Ainsi, il faut améliorer la
qualité des craies afin de prévenir des maladies éventuelles telles que l’asthme, l’allergie
respiratoire ou la tuberculose.
CHAPITRE I.
GENERALITES ET ETUDES
BIBLIOGRAPHIQUES
Chapitre 1.Généralités et études bibliographiques
I.1. LA CRAIE
I.1.1. Définition
La craie est une roche calcaire, le plus souvent blanche ou blanchâtre, tendre et friable
qui s’est formée à la période crétacée [17].
- La craie naturelle
- La craie artificielle
La craie naturelle est une roche formée par le calcaire, se délitant difficilement à l’eau.
Elle est constituée par de très fines particules de calcaire 0.02 à 0.003 mm, fixée par une seule
adhésion [1].
On en distingue 3 variétés :
La composition des craies artificielles change suivant leur utilisation. On peut citer :
Nous savons que les ressources minières à Madagascar sont variées. En général, les
gisements exploités ont été localisés par des travaux de recherche géologique, ce qui nous a
permis de déterminer les principaux gisements avec leurs caractéristiques.
I.2.2. Le calcaire
Il y a une alternance de marne et de calcaire, on trouve aussi une couche pas trop
épaisse sur 300km2 autour du village de Berivotra.
Perte au feu: c’est la perte qui s’évapore pendant incinération des substances
(P.F)
Ce gisement est exploité par la cimenterie d’Amboanio. C’est une étendue immense
dont la couche atteinte 6 à 7mètres d’épaisseur de calcaire pur.
L’affleurement latéritique est presque nul, ce gisement peut être exploité mais le taux
de production est faible.
On note que les carrières ne sont pas en grande quantité toutefois les gisements sont
exploitables.
Il est formé par des bancs lenticulaires de dimensions réduites encaissées dans une
série de gneiss magmatiques à une intercalation d’amphibolites et de pyroxenolites.
Il contient le type de calcaire pur mais la qualité de silice est très variée et localisée le
long de la route qui mène vers la plage Ramena à 13km environ de la ville de Diégo.
Les résultats d’analyse chimique en pourcentage, sont donnés dans le tableau suivant.
I.2.4. La dolomie
La dolomie se présente sous forme de roche plus au moins compacte, parfois poreuse
et même pulvérulente, sa coloration qui varie du blanc au noir est due à la présence de
matières organiques [1] ; [2].
La dolomie a une dureté de 3,5 sur l’échelle de Mohr et une densité de 2,85 par
rapport à l’eau.
-MgO=21.74%
-CaO=30.42%
-CO2=47.83%
Eléments Pourcentage
CaO 20.49
MgO 20.51
SiO2 5.10
Fe2O3 2.26
Al2O3 0.06
Humidité 8,00
Ce gisement d’Ibity est très riche en cipolin dolomitique, c'est l’un des meilleurs
gisements.
I.2.6. Kaolin
C’est une argile blanche provenant de l’altération du feldspath qui entre dans la
composition de la porcelaine [10].
Le kaolin a une formule chimique globale Al2O3, 2SiO2, 2H2O, et formule structurale
Al2(OH)Si2O5 , cette roche argileuse est composée de kaolinite et de cristaux monocliniques
ou masse argileuse[13] .
C'est une roche sédimentaire résiduelle qui s'est formée sur place sans lixiviation, ni
transport par kaolinisation à température normale de feldspath.
- -Plutonique (granite)
- -Métamorphique (gneiss)
Le kaolin est abondant dans les pigmatites alternés et se présente également dans la
latérite.
Le kaolin est normalement blanc, mais peut être aussi blanchâtre ou jaunâtre. Cela
dépend des impuretés constituées principalement par du mica, du quartz et d’hydroxyde de fer
ayant des couleurs en teintes variées.
Le kaolin possède la propriété de former avec l’eau une pâte dotée de plasticité et
susceptible de phénomène de gonflement [12].
L'étude chimique du kaolin du gisement d’Andilana est résumée dans le tableau ci-
dessous
I.2.8. Le gypse
Le gypse a une formule chimique CaS04, 2H20. C'est un sulfate de calcium hydraté. On
a plusieurs variétés de gypse dont les plus connus sont [3] ; [12] :
- Le gypse saccharoïde
Il est formé par 3 lentilles de gypse affleuré sur l’escarpement de lentilles se relayant
sur 158m.
I.2.10. La calcite
- Le calcaire sédimentaire
- Le cipolin
La calcite est alors un cipolin calcaire, qui est localisée dans la région d’Ibity.
Les roches sont de couleurs très variées. Elles sont blanches, grises cendres ou de
couleur rose. Notons qu’elles contiennent des éléments dont les constituants sont [14] :
- 50.5 en CaO
- 7.92 en SiO2
Nous voyons donc que Madagascar est un pays riche en ressource minière variée et de
bonne qualité et chaque gisement a ses propriétés témoignant de la particularité de nos
richesses minières.
Après avoir vu la généralité de gisement, ainsi que la localisation, nous allons étudier
dans le chapitre suivant les composants physico-chimiques de craies utilisées.
Certes, il y a plusieurs types de craies sur nos marchés, ce qui rend difficile l’analyse
chimique, ainsi nous avons choisi la craie fabriquée par « FIMT Sarl » et celle de « ROBERT
COLOR ».
A première vue, elles n’ont pas la même qualité et au toucher, la différence est
pratiquement évidente. Le tableau ci-après nous montre clairement cette différence [24].
Diamètre 10-8 10
La craie « FIMT » se casse facilement si on l’appuie un peu fort, ce qui n’est pas du
tout le cas de la craie « ROBERT COLOR ». En outre, celle -ci dure longtemps par rapport à
la craie « FIMT ».
La conductivité sert à mesurer la mobilité des ions dans une solution ionique.
D’après ce tableau, le taux de salinité atteint 0.8, nous pouvons déduire alors que la
craie locale FIMT contient des minerais impurs.
Quant à sa conductivité, la valeur est aussi élevée 1963µS/cm contre 270µS/cm (craie
importée) ; cela signifie qu’il y a une forte mobilité des ions dans l’eau.
• Méthode
Considérons qu’à t=0, le taux d’absorption est zéro (0).
On pèse un bâton de craie, et on le plonge dans l’eau pendant cinq (05) minutes, on
retire le bâton de craie et on le pèse de nouveau. Le taux d’absorption est la différence entre
les deux masses divisée par le poids initial, puis recommencer l’expérience en gardant
l’intervalle de temps. Notons que nous relevons ces taux toutes les cinq (05) minutes.
On prend les moyennes des valeurs des taux obtenus (τm) par la formule suivante ;
τ1+ τ 2+ τ3
τm=
3
Avec
Le tableau ci-dessous montre les résultats du taux d’absorption d’eau d’une craie
blanche importée.
τ1 τ2 τ3 τm
16
Taux en moyenne(%)
14
12
10
0
0 5 10 15
Te mps(mn)
Dans la figure 1, nous obtenons une courbe du taux d’absorption en fonction du temps.
Pour la craie blanche importée, pendant les premières cinq (05) mn, le taux
d’absorption d’eau est de 4.86%, puis après dix (10) mn, nous voyons un taux d’absorption
d’eau 13.66%, enfin, la valeur du taux d’absorption devient 15.03% après quinze (15) mn.
CaO + H 2O → Ca(OH ) 2
Voici les résultats du taux d’absorption de craie blanche locale sous forme de tableau.
τ1 τ2 τ3 τm
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20
Temps(mn)
de 61.78% ; puis après dix (10) mn, on a une valeur de 71.17% ensuite après quinze (15) mn,
cette valeur s’élève à 77.27% enfin après vingt (20) mn, le taux d’absorption d’eau atteint une
valeur de79.76%.
La présence de silice sur la craie locale provoque un taux d’absorption très élevée car
elle avait un caractère très hygroscopique.
Nous constatons que la craie blanche locale se durcit alors que la craie importée est
devenue progressivement molle, c’est-à-dire, elle se dissout dans l’eau. Donc la craie
importée ayant une granulométrie très finement petit et la présence du kaolin favorisant son
caractère de former une pâte dotée.
SiO2 + H 2O → H 2 SiO3
CaO + H 2O → Ca(OH ) 2
Le durcissement de la craie locale est provoqué par de silice (SiO 2) en contact avec
l’eau car ce corps va former des hydrates insolubles.
Ce tableau nous indique les résultats du taux d’absorption d’eau d’une craie verte
claire.
τ1 τ2 τ3 τm
Taux en moyenne(%)
15
10
0
0 5 10 15
Temps(mn)
Figure 3.Courbe du taux d’absorption d’eau d’une craie importée de couleur verte claire
On obtient une droite de pente faible, l’expérience dure quinze (15) mn. Pour les
premières cinq (05) mn, le taux d’absorption d’eau est 7.05% et ensuite on obtient un taux de
10% après dix(10) mn, enfin après quinze(15) mn, nous avons un taux d’absorption d’eau de
13.68%.
Voici les résultats du taux d’absorption d’eau de la craie bleue donnés par le tableau
ci-dessous
τ1 τ2 τ3 τm
Nous représentons les résultats de la valeur moyenne du taux d‘absorption d’eau sous
forme de courbe.
Taux en m oyenne(%)
14
12
10
0
0 5 10 15
Temp s(m n)
La courbe obtenue est linéaire, pendant les cinq (05) mn, le taux d’absorption d’eau est
5.12% et puis il augmente à 10.09% après dix (10) mn enfin, le taux d’absorption d’eau arrive
à 11.58% après quinze (15) mn.
τ1 τ2 τ3 τm
14
Taux en moyenne(%)
12
10
8
6
4
2
0
0 5 10 15
Temps(mn)
Figure 5.Courbe du taux d’absorption d’eau d’une craie de couleur violette importée
Sur la figure 5, nous avons une droite à faible pente, l’expérience dure quinze (15) mn.
Pour les premières cinq (05) mn, le taux d’absorption d’eau est 5.68% et ensuite, on obtient
un taux de 9.76% après dix (10) mn, enfin après quinze (15) mn, nous avons un taux
d’absorption d’eau de 12.78%.
D’après cette étude, nous pouvons constater une faible variation du taux d’absorption
de craie de couleur et il y a aussi un effet cumulatif, cela indique que cette craie a des
constituants à faible taux d’absorption. Trempées dans une solution d’eau distillée, les craies
colorées deviennent molles.
Si c’est ainsi le cas des craies importées, qu’en est il à propos des craies locales.
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20
Temps(mn)
Figure 6.Courbe du taux d’absorption d’eau d’une craie de couleur verte locale
Dans la figure 6, nous voyons que la courbe obtenue avait une pente très forte le taux
d’absorption durant la première expérience est élevé et puis après, le taux augmente très peu.
On a un taux d’absorption 64.12% après cinq (05) mn, ensuite nous obtenons un taux
d’absorption d’eau 66.25% après dix(10) mn, et puis après quinze(15) mn, ce taux
d’absorption augmente jusqu’à 67.85% et enfin après vingt(20) mn, nous avons un taux
d’absorption d’eau égal à 69.56%.
τ1 τ2 τ3 τm
1 00
taux en moyenne(%)
80
60
40
20
0
0 5 10 15 20
Temps(mn)
Dans la figure 7, nous constatons que la courbe est linéaire et présente une forte pente
et ainsi le taux d’absorption à une valeur très élevée pendant les cinq (05) premières minutes.
On a un taux d’absorption 70.09% après cinq (05) mn, ensuite nous obtenons un taux
d’absorption d’eau 73.32% après dix(10) mn et puis après quinze(15) mn, ce taux
d’absorption augmente de 76.51% et enfin ; après vingt(20) mn, nous avons un taux
d’absorption d’eau 80.97%.
τ1 τ2 τ3 τm
100
Taux en moyenne(%)
80
60
40
20
0
0 5 10 15 20
Temps(mn)
Tableau n° 27.Courbe du taux d’absorption d’eau d’une craie locale de couleur violette
La courbe du taux d’absorption d’eau obtenue à une pente forte, et aussi le taux
d’absorption à une valeur très élevée.
On obtient un taux d’absorption 63.63% après cinq (05) minutes, ensuite nous
obtenons un taux d’absorption d’eau 67.25% après dix(10) minutes et puis après quinze(15)
minutes, ce taux d’absorption augmente à 72.58% et enfin après vingt(20) minutes, nous
avons un taux d’absorption d’eau 77.77%.
Pour la craie de couleur locale, nous constatons un taux d’absorption très élevé.
Bref, la valeur du taux d’absorption d’eau est assez grande pourtant, la présence des
bulles d’eau est alors importante, cela est dû à l’existence de silice et de la chaux hydratant
sur la craie locale.
On pèse un morceau de craie, on le met dans une étuve pendant 6 heures à une
température entre 100 à 180°C
p1 − p2
C (%) = x100
p1 − p
Verte
LOCALES
-pour une craie de couleur verte, qui avait un taux d’humidité de0,96% en moyenne.
-pour une craie de couleur jaune ayant un taux d’humidité de 1,07% en moyenne.
En ce qui concerne la craie blanche locale, nous trouvons un taux d’humidité très
faible environ 1,08% en moyenne.
Pour la craie de couleur importée, nous obtenons un taux très faible. Prendrons cet
exemple :
-pour une craie de couleur bleue qui avait un taux d’humidité de 0,45% en moyenne.
Nous constatons que la valeur moyenne du taux humidité de la craie blanche importée
est faible environ 0,27%.
Nous soulignons que le taux d’humidité de craie locale est un peu supérieur à celui de
la craie importée alors la craie locale peut être arrivé à l’état de moisissure, d’où la craie
locale n’arrive pas à avoir la stabilité sur son caractère chimique.
Voilà en ce qui concerne le taux d’humidité, nous allons voir maintenant la mesure de
perte au feu.
On prend le bâton craie qui a été déjà utilisée dans les expériences précédentes.
On le met cette craie dans une étuve pendant 3 heures à une température de 600°C,
puis on le pèse de nouveau.
M2 − M0
P (%) = x100
M1 − M 0
Avec
M0 : Masse en gramme de la capsule vide
M1 : Masse en gramme de la capsule avec l’échantillon
M2 : Masse en gramme de la capsule et l’échantillon après incinération
Voici les résultats sous forme de tableau pour une craie blanche
Le tableau suivant montre la valeur de la perte au feu des craies de couleur importées
et locales.
-pour une craie importée de couleur bleue ayant une perte au feu de 16.66%.
-pour une craie blanche importée ayant une perte au feu de 17,10%.
-pour une craie locale de couleur verte ayant une perte au feu de 16.16%.
-pour une craie locale de couleur blanche ayant une perte au feu de 17.19%.
La craie locale et la craie importée présentent une même valeur de la perte au feu,
c’est-à-dire, qu’elles contiennent d’éléments non organiques. Cependant leurs cendres qui
tendent à devenir rougeâtre montrent la présence de fer.
D’après l’étude que nous avons faite au laboratoire, nous présentons dans ce tableau
récapitulatif les résultats obtenus.
SO3 39,50 _
TeO2 1,80
NiO 0,44 _
HfO2 _ 0,04
CaO 90,10
Fe2O3 0.24
CuO 0,13
Al2O3 7,00
SrO 0,15
Pour la craie blanche locale, nous avons déduit que les taux des différents composants
chimiques sont très différents de celle de l’import.
- SO3 39.5%
- SiO2 4%
Le pourcentage des autres éléments tels que Fe2O3, SrO, sont très faibles.
Ensuite, nous allons voir un autre type d’analyse qui n’est autre que l’analyse par
fluorescence X.
W= h.µ= h.C / λ
λ : fréquence
Pour les éléments légers compris entre 16≤ Z ≤ 42, on utilise les spectres K, c'est-à-
dire les rayons X de la série K déterminent les 16≤ Z ≤ 42.
Pour Z compris entre 42≤ Z ≤ 92, on utilise les spectres de la série L, M,…
II.3.2. Principe
L’analyse par fluorescence X est basée sur la propriété d’un atome ionisé d’émettre de
rayons X caractéristiques.
L’atome soumis à une forte excitation se trouve sous forme ionisée avec une formation
de lacune sur la couche où se trouve l’électron expulsé.
La même raisonnement permet d’avoir les raies Lα, Lß, Lγ et les raies X Mα, Mß et
Mγ de l’atome.
son intensité est une fonction de la concentration de l’élément dans l’échantillon selon
la formule suivante :
- Ii : intensité
- Ci : Concentration
- Ti : Facteur de transmission
Le détecteur est connecté à un ordinateur qui analyse et affiche le résultat sous forme
d’un spectre.
Les résultats sous forme de spectre sont présentés dans la figure suivante.
Tableau n° 32. Tableau des résultats de l’analyse par fluorescence X de la craie blanche
importée
Tableau n° 33. Tableau des résultats d’analyse par fluorescence X de la craie blanche locale
Tableau n° 34. Tableau des résultats de l’analyse par fluorescence X de la craie bleue
importée
On peut voir donc par spectromètre de fluorescence X que les éléments majeurs sur la
craie blanche locale, qui sont Si( Z=14 ),S(Z=16 ), Ca( Z=20) , Fe( Z=26), Ni( Z=28),
Sr (Z=38), Te (Z=52).
Al(Z=13),Ca(Z=20,Fe(Z=26),Cu(Z=29),Sr(Z=38),Pd(Z=46).
D’après les résultats qu’on a vus précédemment, on peut dire la présence des éléments
(par exemple silice) qui provoque des caractères dure sur des craies locales.
On constate aussi la différence entre les compositions chimiques sur la craie locale et
la craie importée.Nous avons vu les deux premiers chapitres qui parlent de la généralité et de
gisement du pays ensuite, les différentes études physico-chimiques des craies locales et
importées, dans le chapitre suivant nous allons suivre le processus de la fabrication de craies.
Dans ce chapitre, on étudie la fabrication de craie "FIMT Sarl " et la craie importée
"ROBERT COLOR", c’est-à-dire comment fabriquer une craie en considérant le cas de craie
« FIMT » et celle de « ROBERT COLOR ».
III.1.1. Paramètres1
Pour mieux saisir, signalons que le liant organique est obtenu à partir de matières
organiques (ex : manioc) tandis que le liant hydraulique vient de la poudre minérale mélangé
avec de l’eau et formant par la suite une pâte qui se durcit progressivement en contact de
l’eau.
III.1.2. Paramètre2
La charge : Nous pouvons utiliser le calcite ou bien le kaolin ou encore la dolomie [16].
Il ne faut pas dépasser cette température car il en résulterait des brûlures qui diminuent
la propriété de plâtre.
III.2.2.1. Broyage
III.2.2.2. Malaxage
On mélange les produits avec d'autres produits appelés "charge" qui sont généralement
de la dolomie ou du kaolin, pour donner à la craie sa qualité.
III.2.2.3. Moulage
Les mélanges obtenus au malaxeur sont ensuite hydratés par compresseur ayant
environ de 10à15% du poids pour les rendre fluides, puis moulage et démoulage, et enfin, le
séchage.
- du calcite
-du kaolin
D'après ces différentes analyses que nous avons vues dans le chapitre précédent, nous
pouvons en déduire que le calcaire, le gypse, la dolomie, et le kaolin ont des caractères
physico-chimiques favorables à la fabrication de craie de bonne qualité.
III.3.1. Le kaolin
Le kaolin a des caractéristiques nécessaires en tant que charge, il faut bien voir les cas
suivants [12] ; [21] :
-Finesse de la granulométrie
-Opacité et brillance
-Blancheur parfaite
-Bonne plasticité
Dans notre étude ce qui nous intéresse c’est le traitement par voie sèche [21].
III.3.2.1. Principe
-Broyer dans un cyclone pneumatique, notons qu’on peut varier la vitesse du courant
d’air de manière à ce que les particules puissent avoir la finesse requise. Les plus grosses
particules sont évidemment broyées.
Avant de passer au séchage, les gros blocs doivent être débités manuellement.
• Cyclone pneumatique
Le cyclone est constitué par un corps cylindrique terminé par une partie tronçonique.
Le gaz est introduit au sommet, tangentiellement à la partie cylindrique, par un orifice
rectangulaire.
En réglant la vitesse du gaz, les fines particules du kaolin sont entraînées vers le haut,
tandis que les grosses particules qui ont des poids spécifiques supérieurs à celui du kaolin
tombent au fond.
La chaux est un liant hydraulique obtenu par décomposition des roches calcaires après
calcination [5] ; [6].
Principe:
800°C à 1200°C
CaCO 3 CaO + CO 2 + 42,50cal
100g 56g + 44g
Extinction
CaO + H 2O Ca(OH) 2 +15,5cal
Chaux éteinte ou chaux hydraté
Les chaux aériennes sont relativement solubles dans l’eau et à une prise lente.
Elles sont obtenues par cuisson environ de 1000°C du calcaire contenant de 8 à10%
d’argile [20].
Ce sont des produits hydrauliques dont l’un des éléments actifs essentiels est le
calcaire, contenant 75 à 80% de CaCO3.
Ce sont des liants hydrauliques résultant de la cuisson des calcaires naturels plus ou
moins argileux.
-Réaction chimique, à une forte température, en cas de présence des impuretés des
métaux et servant ensuite raffiner ces métaux.
- Réaction avec de silice sous pression qui permet de fabriquer des briques de silicate
de calcium.
Notons qu’il y a une perte de gaz organique, environ de 44% de masse pendant la
cuisson.
Il existe deux manières (voir annexe II), mais la plus utilisée est celle de la méthode
d’extinction en fosse ; la chaux est étendue sur une surface, puis arrosée par une quantité
d’eau d’environ 10 à 15% du poids de la chaux, et enfin, mis en fosse pendant quelque jours.
III.4.6.2. Extinction
On étale ensuite sur le sol ou sur une plate forme mobile, la chaux provenant du four.
Après, on l’arrose d’un jet d’eau en l’instar d’une pluie fine sinon la chaux devient noyée et il
est difficile de l’étendre, en plus, elle contient une grande quantité de parties inertes.
Notons que quand la chaux est bien humectée, l’extinction commence il se dégage une
grande quantité de vapeur d’eau tandis que les grands morceaux s’éclatent et se réduisent en
poudre fine.
Dans le cas de chaux hydrauliques, l’opération est plus complexe. Il faut en effet
hydrater la chaux sans pour autant hydrater les silicates et aluminates qui doivent conserver
leur propriété hydraulique.
Conditionnement : la chaux hydratée ou chaux éteinte sont des produits obtenues après
extinction à l’eau, elle se présente sous forme de poudre ou de pâte visqueuse [20].
La chaux éteinte a la propriété de se durcir à l'eau et à l'air après extinction, elle est
aussi sous forme de poudre, la caractéristique physique est :
Le tableau ci-dessous montre les analyses chimiques de chaux éteinte après extinction
(méthode voir annexeI).
CaO Perte Insoluble Al2O3 SO3 MgO SiO2 Chaux Perte en CO2
au feu libre 1000°C
63.78 23.40 2.79 2.77 1.04 0.85 0.03 48.20 7.29 3.46
III.4.8. Processus
La chaux devra être mélangée avec de l’eau enfin d’obtenir une suspension uniforme,
après, on y saupoudre de kaolin tout en remuant le mélange jusqu’à ce qu’on ait une masse
plastique. En effet, on façonne la masse plastique à l'aide d’une presse durant laquelle, une
certaine quantité d'eau de la masse s’égoutte, cette étape est nécessaire.
III.4.8.1. Résultats
Pour fabriquer des craies, on utilise la chaux obtenue après traitement, toutefois ces
craies provoquent des problèmes sanitaires pour les utilisateurs tels que les enseignants.
Ces craies s'émiettent plus facilement, ainsi pour avoir des craies de qualité qu’elles
contiennent environ de 98 à 96%.
La chaux éteinte est nocive à la santé donc il n’est pas préférable de l’utiliser à la
fabrication des craies.
Le plâtre, qui est une substance blanche est pulvérulente, obtenue par déshydratation
du gypse à la chaleur, possède des propriétés nulles en salinité et ayant une fine
granulométrie. De ce fait, on peut l’utiliser comme liant.
Sachant qu’à une température entre 130°C-160°C, on constate une perte de 1.5
molécule d'eau pour donner de l'hémihydrate de chaux CaSO4.1/2H2O qui n’est autre que le
plâtre.
1 3
CaSO4 , 2H 2 O CaSO4 , H 2 O + H 2 O environ 160°C
2 2
Hémihydrate
1 1
CaSO4 , H 2 O CaSO4 III, H 2 O vers 250°C
2 2
Anhydride
Dans le système CaSO4, H2O, il y a la présence des hydrates et des anhydres [6].
- Réaction
CaSO4 1
CaO + SO2 + O2
2
Notons au passage que l'hémihydrate α peut être obtenue aussi par déshydratation du
gypse dans l'acide nitrique (HNO3) à 50°C dans la solution saline de 100°C et dans la solution
de chlorure de magnésium à 30°C.
L’anhydride soluble peut être obtenue par déshydratation à très faible pression et
relativement inférieure environ 20°C.
Propriété du plâtre α β
Solubilité dans l’eau (1 gramme de CaSO4 pour 100ml à 20°C) 0.62 0.74
D’après l’étude qu’on a effectuée, le mélange (10%de calcite ; 30%du kaolin ; 60% du
plâtre) s’avère plus intéressant.
Pour avoir une bonne qualité de craie, on utilise de plâtre produit par le gypse de
Mahazoma.
Humidité 1,760
SO3 42,380
CaO 32,140
SiO2 1,520
MgO 0,800
Al2O3 0,382
FeO3 0,798
TiO2 trace
Na2O 0,190
K2O 0,080
IV.1.1. Processus
Gypse crue
Egouttage et chauffage
Concassage
Criblage
Cuisson
Broyage
Plâtre
PROCESSUS DE FABRICATION DU PLATRE
IV.1.2. Traitement
Avant de passer à la cuisson, il faut passer à l'élimination des argiles superficielles qui
recouvrent le gypse provenant de la carrière [1].
On procède au lavage sous pression d'eau pour dégager le gypse. On laisse s'égoutter
le gypse avant le séchage pendant une demi-journée.
Le gypse mal cuit favorise l’accélération de prise due à la présence des germes
cristallins contenus dans le plâtre. Les cristaux se forment en aiguilles parfaitement
enchevêtrées autour du gypse non cuit suivi d’une hydratation très rapide du gypse.
Après concassage, on fait passer le gypse sur une série de passoire de module AFNOR
à une ouverture allant de 4,0mm à 6,3mm. Les grains sélectionnés sont ceux du passé.
IV.1.5. Cuisson
Nous allons proposer une méthode importante pour la fabrication et la composition des
mélanges.
L’homogénéisation des ces matières dans des proportions bien définies, peut se faire
dans un récipient muni de mélangeur à main.
Les produits homogénéisés, mélangés avec de l’eau, forment une pâte collante (pulpe)
que l’on verse immédiatement dans des moules.
IV.1.6.3. Séchage
Après être façonnés par la moule, il faut enlever minutieusement les bâtons étant
donné qu’ils sont relativement mous et fragiles à cause de l’excès d’eau.
-Kaolin 30%
-Plâtre 60%
On a besoin d’un(e) :
-Récipient
-Balance
-Tôle
IV.4. PROCESSUS
Après avoir versé la pâte dans la partie supérieure de la moule, il faut la couvrir avant
de les ranger finalement, on presse les moules à l’aide de presse pour les tenir immobiles et
verticales. Pour que les bâtons de craie soient ronds et uniformes, il faut que la surfaces des
moules, en contact avec la pulpe, doit être lisse.
Apres le démoulage, le nettoyage des moules est obligatoire pour éviter les détruits
(déchet) et de brisure à la récupération, le processus de fabrication sera comme suit.
6 1 3
0g 0g 0g
SCHEMA DE FABRICATION
CONCLUSION
En guise de conclusion, nous voyons donc que la fabrication de craies de qualité n’est pas une mince affaire , il faut une étude minutieuse
de chaque constituant jusqu’à l’obtention des bâtons prêts à employer surtout dans le monde de l’enseignement . Vu qu’à Madagascar la craie
reste très utilisée par les enseignants et les élèves. Nous devons prévoir la question qualitative et sanitaire et c’est pour cela que nous avons choisi
ce thème « CONTRIBUTION A UNE CARACTERISATION PHYSICO-CHIMIQUE DES CRAIES UTILISEES A MADAGASCAR ».
Durant la réalisation de cet ouvrage, nous avons effectué un travail d’analyse concernant le traitement du plâtre au sein du laboratoire de mines et
d’énergie sis à Ampandrianomby afin de mieux connaître et d’identifier nos potentiels miniers pour la fabrication des craies de qualité, ainsi
qu’un bref passage dans la société HOLCIM pour l’analyse de spectre de fluorescence X, nous avons constaté l’existence de silice sur la craie
locale et la dissolution de craie importée dans l’eau distillée.
Ces travaux nous ont permis de connaître beaucoup des choses entre autres les tâches qui nous attendront, l’importance de la
collaboration avec le personnel du laboratoire malgré quelques éventuels problèmes, ceci est un atout considérable dans notre prochaine carrière.
Comme nous avons mentionné, notre île recèle des matières premières inépuisables surtout pour la fabrication de craies de qualité, il nous
reste à les exploiter et à les gérer convenablement afin que les craies fabriquées localement soient de bonne qualité et inondent le marché ou tout
au moins, puissent être en concurrence avec les craies importées : une opportunité pouvant rehausser notre économie nationale.
[6] : GOHFRIED Seidel et HORST Huckauf; Technologie des ciments, chaux et plâtre,
processus et installation de cuisson, édition de Séptina (1éreéd) Paris 1980.
[9] : JEAN Lacoste, le plâtre traditionnel et moderne, édition Eyrolles, 2 édition Paris 1978.
[13] : BESAIRIE Henri, Gîtes minéraux de Madagascar, Fascicule XXXVV, année 1966
[14] : BRGM, Plan directeur d’actions pour la mise en valeur des ressources du sol et du sous
sol de Madagascar, année 1985.
[23]: G.Noizet, possibilités de carrière dans les cipolins du nord-Ouest du montagne d’Ibity,
Archive service géologique Madagascar, année 1917.
Dosage de sulfate
-Verser dans un creuset en platine jusqu'à 1/3 de hauteur au Na2CO3 anhydre, verser
l'échantillon dans le creuset, puis ajouter du Na2CO3 jusqu'à ce que le gypse soit entièrement
recouvert
-Laisser refroidir
P × 2 × 0.41153
%=
10
II-DOSAGE DE CHAUX
I
Annexes
Dosage de silice
-Nommer le filtrat F1
%SiO 2 = ( P3 − P4 ) × 2 × 0.1
II
Annexes
-Ajouter 2gde busilfute broyé dans le creuset contenant les produits calcinés
-Verse 15cc de NH4OH pur jusqu'à virage (jaune faible), puis en excès pour disposer
le précipité au fond du bêcher
-Calciner S et filtre dans une capsule de platine préalablement peser mettre au four
1000°C
Autre dosage
III
Annexes
Le pourcentage en
Dosage de titane
-Prendre une fiole témoin et ajouter 0.5cc de sel de Mohr ,5cc de l'eau oxygénée et
remplir jusqu'à 250cc avec H2SO4 de 10%
-Faire couler goutte à goutte une solution de TiO2 (1cc :1mg de TiO2) obtenir une teinte
jaune
%TiO 2 = Va × 4 × 0,1
Dosage de magnésie
-Filtrer sur filtre lent avec lavage à l'eau froide pour obtenir un filtrat F5
IV
Annexes
%MgO = P4 ×2×0,3622×0,1
Mode opératoire
-Laver le filtre et son contenu jusqu'à la disparition des ions chloré (essai par AgNO3à
50g de sel anhydre par litre)
-Laver à l'eau bouillante puis avec HCl dilué à moitié et enfin, avec de l'eau distillée
P1 × 100
%i =
2
-Utiliser le filtrat
P2 × 0,343 × 100
La teneur %SO3 =
2
1
SO 4 2− SO32− + O + 2e
2
-Reprendre une deuxième fois avec 3.4goutte de HCl concentré, puis de l'eau distillé
20cc
-Chauffer
-Filtrer
-Compléter à 100cc
VI
Annexes
1/ La chaux de pierre imbibé d’eau en l’arrosant après avoir étendue, en couche mince
sur le sol devant le tas .L’eau est absorbé par la pierre poreuse en raison de phénomène
physiques de la capillarité, et il ne se produise au début ni réaction chimique, ni extinction,
sauf pour les pierres insuffisamment cuite ou insuffisamment siliceuses (…)
2/ la chaux, aussitôt mouillée, est relevé a la pelle sur le front du tas, qui doit être
encore chaux de façon à élever la température de la nouvelle couche ajoutée, sous l’influence
de cette élévation de température, l’hydratation de la chaux vive se produit en commencent
l’extinction et dégageant ainsi nouvelle quantité de chaleur. Mais cette phase de l’opération ne
peut pas amener l’extinction complète parce que la chaleur dégagée par la premier partie
d’eau est combinée provoque une élévation de température suffisante pour provoquer la
vaporisation et l’expulsion de l’eau non combinée
3/ Les nouvelles quantités des matières ajoutées apportent l’eau indispensable pour
éteindre l’excès de la chaux libre non encore éteinte
4/ (…) Après la troisième période d’extinction, la chaux est éloignée du front du tas
(…) et dans ces condition l’extinction se produit ; au dépend de l’eau fixée par les silicates et
aluminates de chaux (…)
L’expérience des usines montre que l’extinction de chaux de bonne qualité doit durer
plus de huit jours et qu’en laissant la chaux au tas pendant quinze jours, on est une très bonne
condition
VII
Annexes
Compositions minéralogiques
Humidité 0.52%
Calcite 0.73%
Dolomie 3.94%
Impureté 3.01%
Compositions chimiques
Humidité 0.25%
Carbonate 2.33%
VIII
RESUME
En résumé, nous pouvons conclure qu’à Madagascar, les matières premières abondent,
elles sont, non seulement de bonnes qualités, mais aussi exploitables presque dans toute l’île.
D’après les différentes analyses que nous avons effectuées, nous pouvons constater
que l’amélioration qualitative de la craie locale est possible et faisable, en plus de tout cela, la
question commerciale est encore très étendue.
Signalons tout de même que sous l’effet de l’insuffisance des documents, nous n’avons pas
l’opportunité d’étudier sur les colorants.
ABSTRACT
To sun up, we can conclude that in Madagascar, there are lots of raw materials they
have not good quality but we can also exploit them throughout the island as well.
According to the different analysis we have done, we can notice that it is possible to
ameliorate the local chalk in quality. Besides, the commercial matter is still spreading so; it is
advisable to use calcite and kaolin thanks to their chemical characteristics.
Nevertheless, let’s point out that we have no opportunity to study about the colourings
of the lack of documents.
Tél. 0331268890
Email : jose2rakoto@yahoo.fr