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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix- Travail- Patrie Peace- Work- Fatherland


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PROGRAMME SECTORIEL FORETS ET ENVIRONNEMENT

MODULE DE FORMATION
A L’ELABORATION DE
TERMES DE
REFERENCE POUR LES
ACTIVITES DU PSFE

Février 2007
MINFOF – MINEP Programme Sectoriel Forêts et Environnement

Avant propos

Ce module de formation à l’élaboration des Termes de Référence a été préparé par M. Jean-Marie
NOIRAUD, du cabinet JMN Consultant, à la demande de la GTZ-IS dans le cadre de l’assistance
technique à l’unité de gestion du fonds commun du PSFE. Il a été complété grâce aux concertations
menées lors de l’atelier de formation des cadres centraux réalisé à Limbé du 14 au 16 février 2007 avec
une trentaine de participants, cadres du MINFOF, du MINEP, de l’ANAFOR, de l’UGP, conseillers du
Cabinet et représentants des partenaires de financement du PSFE.
L’objectif de ce travail est de permettre à tous les cadres du PSFE, qu’ils appartiennent au MINFOF, au
MINEP, aux établissements sous tutelle, aux programmes et projets partenaires de pouvoir rédiger des
TDR sur une base commune répondant aux exigences du PSFE et des PTA adoptés pour 2006 et 2007.
Ce module pourra être utilisé librement comme outil de référence pour organiser de nouvelles sessions
de formation dans les provinces avec les cadres des services déconcentrés.

Pour toutes vos recherches de documentation concernant la préparation de TDR dans le cadre
du PSFE, veuillez consulter le site Internet du Centre de Gestion du Savoir du PSFE logé sur
le site Internet suivant :
www.cameroun-foret.com

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MINFOF – MINEP Programme Sectoriel Forêts et Environnement

MODULE DE FORMATION
A L’ELABORATION DE TERMES DE REFERENCE POUR LES ACTIVITES DU PSFE

Jour 1

Accueil et enregistrement des participants

o Ouverture formelle
 Présentation des formateurs et des participants
 Présentation du programme du module de formation
 Des termes de référence, pourquoi ? Pour qui ?
o Pause
 Qui est initiateur des TDR dans l’administration ?
 Problèmes déjà rencontrés dans l’élaboration et la soumission des TDR
 Rappel des principes de la planification stratégique
o Pause
 Rappel des principes de la gestion du cycle de projet
 Rappel des principes du cadre logique
o Pause
 Exercice de préparation d’un cadre logique simple (en petits groupes)

Jour 2

Résumé de la première journée

 Mise en commun de l’exercice sur le cadre logique


 Présentation du canevas des termes de référence pour les activités du PSFE
o Pause
 Exercice de rédaction du contexte pour des TDR (en groupes de travail)
o Pause
 Mise en commun et discussions
o Pause
 Exercices de rédaction de TDR en groupes (atelier, inventaire, évaluation, activité d’accompagnement,
outils de gestion, etc.)

Jour 3

Résumé de la seconde journée

 Le contenu des TDR, compréhension des rubriques


 Mise en commun de l’exercice de rédaction, discussions en plénière, corrections croisées
o Pause
 Suite des mises en commun et corrections croisées
 Suite des mises en commun et corrections croisées
o Pause
 Récapitulatif de l’ensemble du module de formation

Evaluation du module de formation (autoévaluation)


o Clôture formelle

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MINFOF – MINEP Programme Sectoriel Forêts et Environnement

SOMMAIRE

MODULE DE FORMATION ................................................................................................3

SOMMAIRE ..........................................................................................................................4

1 Préambule.......................................................................................................................5
2 Les TDR dans le PSFE ...................................................................................................6
3 Rappel sur la logique de planification .............................................................................7
2.1. Logique globale de planification .............................................................................7
2.2. Les différentes phases du « projet ».........................................................................8
2.3. Le cadre logique......................................................................................................9
2.4. L’emboîtage des cadres logiques ...........................................................................10
2.5. Exemple d’activité planifiée dans le PTA..............................................................11
4 Des termes de référence, pourquoi ?..............................................................................11
5 Des termes de référence, pour qui ?..............................................................................11
6 Problèmes rencontrés par les rédacteurs de TDR pour les activités du PSFE .................12
7 Documents de référence pour la préparation des TDR pour le PSFE .............................12
8 Canevas pour l’élaboration des TDR d’une activité du PSFE ........................................13
9 Contenu des TDR .........................................................................................................14
9.1 Contexte, justification et problématique ................................................................14
9.2 Niveau actuel d’avancement de l’activité ..............................................................14
9.3 Objectifs ...............................................................................................................14
9.4 Résultats attendus..................................................................................................15
9.5 Indicateur activé (cf. PTA) ...................................................................................15
9.6 Questions à étudier (dans le cas d’une étude).........................................................15
9.7 Approche méthodologique et séquences de travail.................................................16
9.8 Compétences requises (équipe du consultant si activité sous-traitée) et estimation du
niveau d’effort ..................................................................................................................17
9.9 Responsable au niveau du Ministère (chef de composante, ingénieur du marché,etc.)
18
9.10 Calendrier de l’activité (lieu, durée, période souhaitée) .........................................18
9.11 Assistance fournie par le Ministère pour l’activité ................................................18
9.12 Rapports (système de reportage, fréquence, restitution, validation, etc.) ................19
9.13 Budget estimatif de l’activité.................................................................................20
9.14 Publication des TDR .............................................................................................21
9.15 Procédure..............................................................................................................21

Grille des prix de référence pour les consultants et pour les fonctionnaires sur financement du
Fonds Commun du PSFE......................................................................................................22
Grille d’autoévaluation destinée en fin de session de formation à évaluer le niveau du ressenti
sur leurs acquis par les apprenants. .......................................................................................24

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1 Préambule

Le PSFE1 se positionne en tant que cadre unique de mise en œuvre de la politique forestière au cours de la
décennie. Il s’agit de travailler avec un appui multiforme dans la mise en œuvre effective de la politique nationale
camerounaise de gestion durable et participative des ressources forestières, afin de contribuer de manière
significative à l’amélioration de l’économie nationale, et du niveau de vie des populations.
Le PSFE est le cadre cohérent pour toutes les interventions qui concourent à la réalisation des objectifs de la
politique forestière, faunique et environnementale du pays, programme ouvert aux financements de tous les
bailleurs de fonds, ainsi qu’aux contributions de la société civile, des ONG2 et du secteur privé.
C’est le tableau de bord de pilotage, de suivi et de contrôle du secteur. Il vise en définitive, la conservation, la
gestion et l’exploitation durable des écosystèmes forestiers, en vue de répondre aux besoins locaux, nationaux,
régionaux et mondiaux des générations présentes et futures. Il intègre les enjeux des initiatives telles que : le
DSRP3, l’initiative PPTE, le Programme National de Gouvernance et la stratégie du secteur rural.
Le MINFOF4 et le MINEP5 travaillent sur la base des documents de planification du PSFE qui leur donne le cadre
d’évolution des activités. Chaque ministère élabore ensuite un PTA6 pour les composantes dont il a la charge
dans le PSFE, fixant dans le détail les activités et les calendriers devant être respectés sur le court-moyen terme.
Dans le cadre du PSFE, une des premières activités prioritaires est le renforcement des capacités du personnel
du Ministère à l’élaboration des PTA, à la mise en œuvre du PSFE et à la rédaction administrative.
Une des premières questions qui se pose alors aux cadres du Ministère pour faire avancer les activités prévues
est à chaque fois :
 COMMENT REDIGER LES TERMES DE REFERENCE ?
Dans la pratique, il est souvent prévu dans le cadre des activités de sous-traiter une partie des travaux à des
prestataires de services divers, ce qui suppose donc de passer par les procédures en vigueur pour la passation
des marchés dans le cadre du PSFE.
Ceci suppose alors de commencer par la préparation de termes de référence devant fixer le travail à faire tant au
niveau de son contexte, de la problématique, des objectifs, de la teneur, de la méthode, du volume, de la durée,
du personnel à fournir, des produits et des documents attendus, de l’estimation des coûts, des contraintes
administratives particulières, etc.
Le MINFOF comme le MINEP souffrent de la faiblesse des capacités internes des cadres à produire des termes
de référence pouvant être utilisés pour lancer les activités tant au niveau central que dans les provinces. Il s’agit
donc avec ce module de faciliter la préparation des TDR7 et de faire en sorte que cet ouvrage puisse servir aux
cadres des services centraux comme à ceux des services déconcentrés pour faire avancer les activités prévues
dans les PTA.
Politique

Programme

Projet

1
PSFE : Programme Sectoriel Forêts et Environnement
2
ONG : Organisation Non Gouvernementale
3
DSRP : Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté
4
MINFOF : Ministère des Forêts et de la Faune
5
MINEP : Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature Activité du PTA
6
PTA : Plan de Travail Annuel
7
TDR : Termes de référence

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2 Les TDR dans le PSFE

Dans le système administratif en charge du PSFE, c'est-à-dire au sein du MINFOF et du MINEP, il convient de
savoir qui fait quoi. La chaîne de responsabilité et de décision doit être conforme aux règles des marchés publics.
L’initiateur des TDR peut être n’importe quel cadre de l’administration au niveau central comme au niveau
déconcentré.

MINFOF Ministre
Maître d’ouvrage Commission des
Ordonnateur secondaire Décideur Hors fonds commun
du PSFE marchés
Le Ministre signe,
Initie l’activité Analyse les offres et
ordonne, liquide
(niveau central) MINEP Ministre propose
Ordonnateur secondaire Décideur
Maître d’ouvrage Administration Territoriale Comité de direction du Fonds Commun
délégué (Gouverneur, Préfet, Approuve
(activités initiées en Sous-Préfet)
provinces/délégation)
Unité de gestion du Fonds Commun
(Agence d’exécution)
Signe, ordonne et paye

Maître d’œuvre Chef de Composante C1 : DPPE MINEP Maîtrise d’œuvre privée


Met en œuvre si travaux
> 100 MFcfa
Ingénieur du marché C2 : DF MINFOF
Suivi/contrôle technique Initiateur
C3 : DFAP des TDR
MINFOF
C4 : DPT MINFOF
C5 : DAG MINFOF

Travail en régie exécuté Sous-traitance à un Evaluateur interne TDR


par les agents Prestataire privé ou externe ponctuel
MINFOF/MINEP (avec TDR )
Auditeur (notation
sur base d’un
référentiel ou
standard)
Partenaires financiers
du PSFE
Initie l’audit/évaluation

Il était nécessaire d’harmoniser les méthodes d’élaboration des TDR sur une base commune
pour les activités du PSFE qui concerne différents acteurs et différents niveaux de
responsabilité, c’est l’objet de ce module de formation.

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3 Rappel sur la logique de planification

2.1. Logique globale de planification


De la planification stratégique à la planification opérationnelle  Du PSFE au PTA
Analyse et formulation des problèmes Problèmes
suivant une approche participative

PSFE
Objectifs
Des problèmes à la planification stratégique

Analyse des objectifs

Objectifs stratégiques
Sous-objectifs stratégiques

Axes
Définition concertée des
stratégies stratégiques

Planification stratégique
Programmes

IOV
Types d’activités :
 Projets d’intervention
 Etudes et recherches
Sources de  Sensibilisation et
vérification diffusion
 Formations
 Définition de normes et
Hypothèses procédures / textes
Suppositions
Et la planification opérationnelle

PTA
Actions / projets
Planification opérationnelle Types d’activités :
Conditions critiques
 Coordination
et conditions  Suivi – évaluation
préalables  Contrôle technique et
financier
Estimation globale
des coûts

Intervenants

Coordination

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2.2. Les différentes phases du « projet »


Le « cycle de projet » comporte trois grandes étapes :
 Préparation (programmation, identification, instruction, financement)
 Mise en œuvre
 Evaluation

Le cycle du projet passe par six phases qui ont leurs propres particularités et des documents type.

PROGRAMMATION
INDICATIVE

PSFE / PTA

EVALUATION IDENTIFICATION

Rapport d’évaluation fin de projet Fiche de description de l’activité

Etude de préfaisabilité
Rapport d’évaluation ex-post

Révision à mi-parcours

MISE EN OEUVRE INSTRUCTION

Plan d’opération
Etude de faisabilité
Rapports d’exécution

Rapports annuels de suivi


FINANCEMENT
Rapports de fin de projet
Mobilisation du financement

Convention de financement

A chaque étape du « cycle de projet », pour chaque document à préparer, la rédaction de TDR est nécessaire
pour cadrer dans le détail le travail à réaliser en régie ou en sous-traitance. Dans le PSFE, la fiche d’identification
est dénommée « fiche de description de l’activité ».
Dans le cadre de la mise en œuvre, lorsque les activités et les sous-activités du projet sont sous-traitées à des
prestataires de service et devront notamment faire l’objet d’une procédure d’appel d’offre, il est nécessaire de
préparer à chaque fois des termes de référence précis pour cadrer le travail à réaliser, qu’il s’agisse d’études ou
de travaux de terrain.

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2.3. Le cadre logique


L’élément qui permet de juxtaposer les stratégies, programmes et projets est le cadre logique. Il doit être bien
compris et bien maîtrisé par les rédacteurs de TDR pour qu’ensuite ceux-ci ne soient pas rejetés.

Exemple avec le cadre logique de « l’atelier de formation à l’élaboration des TDR » lui-même
Atelier de formation à Logique Indicateur Objectivement Moyen / source de Hypothèse
l’élaboration des TDR d’intervention Vérifiable vérification
Objectif global Contribuer à la mise en o 80 % des activités du PSFE o Rapport du PSFE
(objectif de œuvre du PSFE sont réalisées à temps par SG MINFOF
programme) o Le rythme des décaissements o Rapport de mission
permet une consommation > à évaluation du PSFE
80% des crédits alloués o Rapport financier du
PSFE par DAG
MINFOF
Objectif spécifique Former les cadres 80 % des TDR présentés sont Matrice des activités de Le MINEP et
(But) MINFOF/MINEP à validés (par exemple au Fonds l’UGP8 le MINFOF
l’élaboration des TDR Commun) travaillent en
pour les activités PSFE synergie
Résultats attendus Les cadres formés sont Plus de 80 % des cadres formés Rapport d’évaluation de Maîtrise du
aptes à préparer des ont les éléments pour maîtriser l’atelier de formation cadre logique
(Extrants)
TDR pour le PSFE l’élaboration des TDR
Activités Montants / budget / source
Fonds commun
Sous-activités

Conditions préalables Financement disponible


pour réaliser l’atelier

Correspondance des terminologies utilisées selon les différentes organisations partenaires

USAID CEE GTZ ACDI PNUD/BIT BM/BAD

Finalité ou Objectif global Finalité Objectif de Impact


Obj. général développement

But Obj. Objectif du But Objectifs immédiats Effets


spécifique projet

Outputs ou Résultats Extrants Produits Produits


extrants
Inputs ou intrants Activités

Moyens Apports Moyens


ressources
En pratique, tous ces termes sont plus ou moins équivalents et ne changent pas la logique de réflexion.
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UGP : Unité de Gestion de Programme en charge de la gestion du Fonds Commun du PSFE

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2.4. L’emboîtage des cadres logiques


Un programme complexe comme le PSFE comprend un certain nombre d’éléments ou de projets, eux-mêmes
composés d’activités/actions multiples. On obtient finalement un cadre logique en cascade, avec les activités
formulées dans le PTA ou dans des projets et sous-projets sous-traités.
L’objectif spécifique du cadre logique-mère deviendra l’objectif global du sous-cadre logique (projet), tandis que
les résultats deviendront les objectifs spécifiques de différents sous-cadres logiques. Les activités deviendront
des résultats dans ces différents sous-cadres logiques. Les activités des sous-cadres logiques seront à identifier
et ne peuvent pas être déduites du cadre logique-mère.

« L’emboîtage » de cadres logiques


Stratégie
sectorielle
DSDSR9

Programme Politique
Sectoriel nationale
PSFE

Objectif But
Composante sectoriel
du PSFE

Objectif de la
Projet du composante But Résultats
PSFE
Objectif
global ou Finalité Résultats
Sous-projet finalité
du PSFE
Objectif du Objectif du Résultats
sous-projet projet L’emboîtage de cadres logiques
permet d’insérer le « projet »
dans une stratégie plus vaste
Objectif Résultats
spécifique

Résultats PTA 2006-2007

Activités Sous-activités Sous-activités


Activités Sous-activités Sous-activités
Activités Sous-activités Sous-activités
Activités Sous-activités Sous-activités
Les TDR à préparer pour les activités et les sous-activités s’intègrent dans la logique globale et reprennent eux-
mêmes la même logique de présentation dans leur rédaction.
Au lancement de chaque activité/sous-activité, il est nécessaire de revoir la situation acquise et de recadrer le
travail à réaliser dans son contexte spécifique pour ajuster les termes de référence aux besoins réels.
Le rédacteur des TDR peut être n’importe quel cadre compétent dans un domaine particulier appartenant ou
travaillant avec une composante du PSFE. Il devra toujours faire le lien avec ce qui a été prévu dans le PSFE.

9
DSDSR : Document de stratégie de développement du secteur rural

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2.5. Exemple d’activité planifiée dans le PTA


La nomenclature du PTA correspond à la nomenclature du PSFE. Pour l’élaboration des TDR, on devra toujours faire référence au PSFE et au PTA., et au code d’unité physique
qui correspond à la nomenclature de la comptabilité publique. L’indicateur activé par les TDR est celui présenté dans les PTA. Le budget et la source financière sont connus.
PLANS DE TRAVAIL ANNUELS 2007

Unité physique CODE ARTICLES 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Coût Code Source Indicateurs


Activités/Projets
2007

4.3. Gestioncommunautaire desressourcesen bois énergie 1181,10


4.3.2. Appui aux acteurs et opérateurs privés 490,00
43210 Gestion communautaire des massifs forestiers 240,00
Sélection d'un prestataire pour réalisation de la campagne d'information sur la Stragié 1 campagne 330001 DPT X X X X X X X 35,00
d'Energie Domestique (SED) d'information 20 FC Acteurs de la filière informés sur la stratégie

Identification des zones d'activités 1 étude 330001 DPT X X X X X X X 15,00


20 FC Zones favorables à la création de FC identifiées
Création de forêts communautaires (FC) et de marchés ruraux (MR) 1 étude 330001 DPT X X X X X X X X 40,00 20 FC Forêts et marchés fonctionnels
Appuis et formation des populations sur le concept de forêts communautaires 1 séminaire 330001 DPT X X X X X X 50,00
26 AB Capacités des acteurs améliorées

4 Des termes de référence, pourquoi ?


Pour l’acquisition de bien et services, pour résoudre un problème posé, pour définir dans les grandes lignes, mais aussi dans le détail, le travail qui doit être fait (cadrage), comment il doit
être fait (organisation et méthode), qui doit le faire ou par quel moyen doit-il être fait (régie ou sous-traitance), dans quel délai (calendrier), à quel prix (cadrage budgétaire), quel est (sont) le
résultat attendu, comment le résultat sera évalué, par qui ou quel moyen, qui va financer les travaux, quelles seront les procédures applicables, etc.
Les TDR sont la résultante d’un travail d’identification préalable des besoins à couvrir et des moyens nécessaires pour les couvrir, qui permettent d’envisager lancer la réalisation du travail. La
rédaction des TDR est permise dans la mesure où ils correspondent aux engagements validés dans le cadre de planification stratégique et de planification opérationnelle, lesquels sont le
garant de la conformité du travail à réaliser avec la politique sectorielle adoptée au niveau national et détaillée au niveau opérationnel au niveau central et dans les provinces avec les PTA.

5 Des termes de référence, pour qui ?


Les TDR sont destinés, d’une part, aux services centraux ou déconcentrés en charge de la réalisation des activités ou, d’autre part, aux prestataires sous-traitants qui devront exécuter
certaines tâches définies pour le compte du/des ministère/PSFE, mais aussi à tous les publics (expression de la transparence dans la gouvernance).
Le principe de rédaction de TDR concerne donc tous les acteurs du PSFE, aussi bien pour des actions exécutées en régie comme pour des actions sous-traitées.
S’il s’agit d’actions sous-traitées à des prestataires de services (études, inventaires, constructions, audits, etc.), les TDR sont alors utilisés comme base de lancement de la procédure de
passation de marché sur laquelle les prestataires vont pouvoir faire leur offre de service dans le cadre de la compétition qui est lancée par le PSFE. Les offres seront analysées selon leur
mérite en suivant la procédure de passation des marchés publics en vigueur au Cameroun et applicable au PSFE.

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Les Termes de Référence peuvent être rédigés pas toute personne qui est directement concernée par
une problématique/une activité/un projet lié au PSFE et planifié dans les PTA (ou complémentaire d’une
activité planifiée) et qui a les compétences requises pour cadrer le travail devant être fait. Ce peut être un
cadre du Ministère au niveau central, un cadre du ministère au niveau décentralisé, un cadre appartenant
à une organisation partenaire du ministère ou encore un consultant mandaté pour cela.

6 Problèmes rencontrés par les rédacteurs de TDR pour les activités du PSFE
C’est parce que de nombreuses difficultés ont été constatées avec le lancement du PSFE qu’il était nécessaire
de faire le point pour voir comment les résoudre. Les principaux problèmes rencontrés sont les suivants :
o Méconnaissance des activités éligibles aux financements
o Problèmes de communication interne dans les services des ministères
o Mauvaise prise en compte des évolutions récentes depuis la rédaction du PSFE
o Méconnaissance du manuel de procédure du PSFE
o Méconnaissance de la grille des prix de référence
o Difficulté à anticiper et prévoir les activités et les dépenses dans les budgets annuels
o Confusion entre ce qui relève de l’investissement public et ce qui relève des budgets de fonctionnement
des ministères
o Méconnaissance des PTA 2007
o Difficultés à mobiliser les budgets de fonctionnement (BF)
o Méconnaissance du document du PSFE
o Méconnaissance des documents disponibles

7 Documents de référence pour la préparation des TDR pour le PSFE


Pour préparer des TDR, il est nécessaire de se référer tout d’abord aux documents existants car l’essentiel des
références sont en réalité déjà disponibles et, dans la plupart des cas, il ne s’agit pas d’inventer mais de s’inspirer
de ces références pour actualiser la mise en contexte et préparer des TDR pertinents correspondant à la réalité
actuelle :
o DSRP : Document de stratégie de réduction de la pauvreté
o DSDSR : Document de stratégie de développement du secteur rural
o PSFE : Programme sectoriel forêts et environnement (en six volumes)
o PTA 2007 : Plan de travail annuel 2007
o Stratégie FAO sur les zones de mangroves
o Anciens documents (Revue Institutionnelle, Plan d’action d’urgence)
o PNGE : Plan national de gestion de l’environnement
o PAN-LCD : Plan d’action national de lutte contre la désertification
o Carte du plan de zonage 2006 du Cameroun (MINFOF-GFW)
o Loi de finance 2007
o Loi forestière de 1994
o Loi cadre sur l’environnement de 1995
o Programmes des Fonds spéciaux forestier et faune
o Organigrammes du MINFOF et du MINEP
o Grille des prix de référence pour le fonds commun du PSFE
o NBSAP :
o Manuel de procédure du Fonds Commun du PSFE
o Manuel de Suivi-Evaluation du PSFE
o Stratégie de Contrôle du MINFOF

Tous ces documents et bien d’autres sont disponibles sur le site Internet du PGDRN, programme de la GTZ en
appui au PSFE : www.cameroun-foret.com qui a développé le Centre de gestion du savoir avec plus de 450
documents librement consultables en ligne ou sur place dans la salle de lecture. On y trouve beaucoup d’études,
rapports, plans, bases d’informations diverses qui ont été réalisés ces dernières années au Cameroun dans le
secteur forêts et environnement.

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8 Canevas pour l’élaboration des TDR d’une activité du PSFE

Nom du rédacteur TDR Personnes consultées Date de Date de Date


Et service/structure transmission soumission validation

Observation

Ressource financière ciblée (cf. PTA)

Référence N° Libellé
Activité PTA
Référence PSFE
Code unité physique

Intitulé précis de l’activité faisant l’objet des TDR (en liaison avec l’activité principale)

1 – Contexte, justification et problématique


2 – Niveau actuel d’avancement de l’activité
3 – Objectifs
4 – Résultats attendus
5 – Indicateur activé (cf. PTA)
6 – Questions à étudier (dans le cas d’une étude) ou travaux à réaliser
7 – Approche méthodologique et séquences de travail
8 – Compétences requises (équipe du consultant si activité sous-traitée) et estimation du
niveau d’effort
9 – Responsable au niveau du Ministère (chef de composante, ingénieur du marché, etc.)
10 – Calendrier de l’activité (lieu, durée, période souhaitée)
11 – Assistance fournie par le Ministère pour l’activité
12 – Rapports (système de reportage, fréquence, restitution, validation, etc.)
13 – Budget estimatif
Libellé Unité Quantité Prix unitaire Prix total Observations
Frais liés au personnel recruté

Autres frais liés à l’activité

Frais liés au suivi de l’activité

Total

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9 Contenu des TDR

9.1 Contexte, justification et problématique


Il s’agit dans ce chapitre de décrire le contexte de l’étude ou de l’intervention à réaliser de la manière la plus
claire possible pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté par la suite. Cette présentation des informations contextuelles
est essentielle pour la bonne compréhension de la logique d’intervention, elle est également essentielle pour
situer ensuite le niveau d’avancement des activités conduites dans le cadre du PSFE ou en dehors de lui.
On pourra, selon les cas, rappeler l’historique, les principes et les évolutions récentes du programme/projet/sous-
projet/activité en cours d’exécution, rappeler les objectifs spécifiques des actions engagées, les coûts, les
sources de financement, les organisations et les acteurs impliquées, les partenaires locaux et les bénéficiaires,
les activités conduites et les résultats déjà obtenus, etc.

Ce chapitre devra contenir également de plus amples informations ou des références à des documents
pertinents, tels que des études antérieures, des rapports d’exécution, des rapports d’évaluation, etc.

Le but de la présentation détaillée du contexte de l’intervention à préparer avec la rédaction des Termes de
Référence est de justifier pleinement cette intervention, qu’elle soit étude à lancer ou travaux de terrain à réaliser,
car il s’agit bien de justifier l’investissement public que représente cette intervention en terme de ressources à
mobiliser dans le cadre du PSFE.
On précisera la référence au PSFE et la référence au PTA en reprenant notamment les éléments contextuels
ayant prévalu à la définition de l’activité.

9.2 Niveau actuel d’avancement de l’activité


Quelque soit l’activité programmée dans le PTA, elle va être mise en œuvre alors que d’autres activités
également programmées sont d’ores et déjà réalisées ou au contraire retardées et non exécutées. Le rédacteur
des TDR doit donc veiller à chaque fois à ce que la présentation du contexte du travail à réaliser intègre bien les
informations les plus récentes en sa possession pour que la réalisation de l’activité prévue dans le cadre du PTA
soit la plus appropriée possible en regard des évolutions constatées. Par ailleurs, une même activité du PTA peut
donner lieu à plusieurs sous-activités qui sont conduites une à une et selon une séquence propre. Il convient
alors de rappeler précisément ce qui a déjà été réalisé pour que l’activité suivante puisse être pleinement justifiée
et cohérente.

9.3 Objectifs
Dans le cas d’une étude, celle-ci procurera aux décideurs du gouvernement de Cameroun des propositions
cohérentes et pertinentes pour le secteur forestier et environnemental répondant aux exigences de la politique
nationale définie dans le cadre du PSFE. Elle fournira des éléments d’appréciation (informations et justifications
de fond) suffisants pour permettre au gouvernement/ministères/délégués/responsables divers, de prendre des
décisions bien fondées. L’étude devra faciliter la continuité du dialogue sur les actions à mener/conduite à tenir
entre les partenaires et améliorer la participation de toutes les parties prenantes dans le processus. Ceci
permettra de renforcer la capacité du Cameroun à mettre en oeuvre le PSFE.
Dans le cas de travaux spécifiques sur le terrain (autres que des études), ceux-ci devront également
répondre aux exigences de pertinence et de cohérence définies dans le PSFE et repris dans le PTA. On ne doit
jamais perdre de vue que ces actions sur le terrain sont financées sur des ressources publiques du
Gouvernement du Cameroun et qu’elles doivent concourir à l’atteinte des objectifs définis dans le cadre du DSRP
et du DSDSR qui ont servi de cadre de référence pour le PSFE. L’impact des activités sera mesuré plus tard aux
échéances du PSFE et des OMD10. Pour les travaux de terrain, on pourra présenter un ou des objectifs globaux,
et de préférence un seul objectif spécifique afin d’éviter de se retrouver avec plusieurs composantes ou volets à
gérer.

10
OMD : Objectifs du Millénaire dont le niveau d’atteinte sera évalué en 2015

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9.4 Résultats attendus


Dans le cas d’une étude, celle-ci fournira:
 une analyse de fond sur les questions à l’étude, avec :
i. des informations de fond sur le secteur;
ii. une définition des questions sectorielles à l’étude (contraintes et opportunités);
iii. une définition des domaines prioritaires et leur évaluation au regard de l’approche PSFE et des
principes généraux de développement pour le secteur forestier;
iv. une définition des mécanismes visant à améliorer la situation à l’étude et la coordination entre les
acteurs;
v. une définition des contraintes créées par les politiques et des contraintes opérationnelles qui devront
être surmontées avant ou après que les actions envisagées soit mises en oeuvre ;
 des recommandations portant sur les étapes suivantes et les actions à mener (avec dans le cas de travaux
d’analyses stratégiques, la définition des grandes lignes des nouvelles idées de projet/programme, les
Termes de référence détaillés pour des études de pré-faisabilité ou de faisabilité, etc);
 des propositions de décisions à prendre, avec si nécessaire ou possible des propositions d’échéancier, des
propositions de textes réglementaires, des propositions de travaux complémentaires à envisager, mais aussi
des outils d’aide à la décision ou à la gestion des facteurs tels des cartes, des bases de données numériques,
des références documentaires ou règlementaires, etc.

Dans le cas des travaux de terrain, les résultats attendus doivent être:
 Clairs et précis
 Quantifiés
 Cohérents
 Socialement acceptables
 Economiquement réalisables
 Techniquement faisables
Pour les travaux de terrain, les indicateurs permettant de
mesurer les résultats attendus doivent être SMART :
 Spécifiques
 Mesurables
 Atteignables
 Réalistes
 Liés au Temps

Pour des ateliers et autres activités de concertation ou de formation, les résultats attendus doivent être
précisés à la fois pour le court terme (à la sortie de l’atelier) et pour le moyen terme (l’usage qui devra être fait
des acquis) et leur effet sur le milieu ou le programme, qui sont en fait les véritables résultats recherchés par
l’activité.

9.5 Indicateur activé (cf. PTA)


La dernière colonne à droite des PTA présente pour les principales activités un indicateur qui a été validé par les
partenaires comme indicateur de référence pour le suivi du PSFE. Il s’agit ici de rappeler cet indicateur de
référence car il justifie l’activité elle-même et la mobilisation du financement prévu par le PSFE et les PTA.

9.6 Questions à étudier (dans le cas d’une étude)


Ce chapitre des Termes de référence devra contenir des informations (si disponibles) sur les questions d’ordre
général ou sur les lacunes au niveau des connaissances actuelles qu’il faut étudier.

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Les questions à étudier doivent être détaillées correctement de façon à limiter plus tard les discussions
portant sur l’interprétation même de ces termes de référence. Des TDR imprécis entraînent ensuite des
interprétations erronées, fallacieuses, voire des conflits d’intérêt entre les acteurs, les donneurs d’ordre
et les prestataires.

Par exemple pour une évaluation du secteur forestier au Cameroun, on pourrait avoir :
 Analyse du secteur forestier identifiant les caractéristiques principales et la contribution du secteur au
développement économique, social et environnemental. Cette analyse comprendra une évaluation
i. des politiques, des cadres et processus institutionnels;
ii. des parties prenantes principales, de leurs rôles et de leurs intérêts ainsi que des éventuels conflits
entre ces mêmes parties prenantes;
iii. de la ressource et de ses potentiels;
iv. de l’offre et de la demande, actuelles et pronostiquées, des produits et services (y compris les produits
ligneux et non ligneux, écotourisme et loisirs, importance pour le climat global et la biodiversité, ainsi
que les services environnementaux au niveau global, national et local);
v. des équilibres estimés de l’offre et de la demande;
vi. du commerce de produits et services forestiers;
vii. des revenus et financements sectoriels;
viii. des liens intersectoriels.
 Analyse des questions majeures portant sur le développement sectoriel incluant les questions relatives (i) à la
production et au commerce, (ii) à la protection et la conservation (iii) et à la participation des diverses parties
prenantes dans le développement sectoriel, analyse reposant sur les éléments précédents. Cette analyse
aboutira à l’identification d’une liste de priorités nationales/régionales (contraintes et/ou opportunités) pour le
développement du secteur forestier.
 Évaluation de la compatibilité des priorités ressortant des travaux d’étude avec les principes stratégiques du
PSFE,
 Évaluation des possibilités et des mécanismes visant à l’amélioration de la coordination et de la cohérence
avec le soutien actuellement en cours dans le cadre du PSFE et celui planifié avec les partenaires. Il s’agit
d’éviter les chevauchements au niveau de l’exécution et d’accroître l’efficience.
 Évaluation des contraintes créées par les politiques (y compris juridiques), des contraintes institutionnelles et
opérationnelles dans les domaines prioritaires identifiés et concernant le secteur forestier en général. Basée
sur cette évaluation, une proposition sera élaborée sur des questions qui devront être résolues avant que
l’activité à l’étude n’entre en action. Ceci est une étape essentielle vers le développement d’une approche
globale et cohérente pour le secteur dans son ensemble.

Ces listes de questions ne sont pas exhaustives. Les cadres du ministère d’une part, et les consultants
d’autre part, sont appelés à exploiter leurs propres expériences professionnelles, afin de passer en revue
tous les facteurs pertinents et de les porter à la connaissance des responsables dans le cadre de la
préparation des TDR puis de la réalisation des travaux commandés.

9.7 Approche méthodologique et séquences de travail


Les TDR ne sont pas supposés entrer dans le détail de l’approche méthodologique si les travaux doivent
être sous-traités puisque les prestataires doivent justement proposer une méthodologie adaptée à la
demande formulée dans ces TDR. Cependant, l’expérience a prouvé qu’il est tout de même nécessaire
d’avoir une idée assez précise de la manière dont les travaux devront être réalisés pour pouvoir évaluer
très tôt le niveau d’effort requis et le coût des travaux.
Il s’agit de présenter ici les grandes lignes de l’approche méthodologique devant être utilisée pour réaliser les
travaux sous-traités, que ce soient des études, des ateliers ou que ce soient des travaux de terrain. Il s’agit
notamment de préciser les séquences de travail (par ex : analyses documentaires, enquêtes, entretiens, focus
group, relevés de terrain, analyses statistiques, ateliers de concertation et de restitution, rédaction, etc.)
Lorsqu’il s’agit de travaux à réaliser en régie, il faudra au contraire être très précis, très clair et très explicite dans
la présentation de l’approche méthodologique devant être utilisée afin que les agents en charge des travaux
sachent exactement comment ils vont devoir travailler.

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Ce chapitre doit proposer une approche méthodologique des travaux à réaliser et présenter une liste des
personnes et des organisations compétentes à consulter ou à impliquer. Les consultants pourront également
proposer dans leurs offres des approches alternatives pour la collecte des informations et la réalisation de l’étude
et/ou des travaux.
C’est sur la base d’une proposition de calendrier d’activités, esquissée dans les Termes de référence, que les
consultants prépareront un plan de travail détaillé pour l’étude/travaux qu’ils présenteront dans leur offre de
services, et ils feront ensuite un compte rendu de l’approche choisie dans le rapport d’étude ou d’exécution de
travaux.
Dans le cas d’une étude, le plan de travail des TDR devra notamment spécifier l’approche proposée par
rapport aux activités suivantes:
 recherche d’informations, collecte des données, enquêtes;
 ateliers de réflexions et consultations aux niveaux local/national/régional, à tenir durant le processus avec
les parties prenantes et ce, à divers niveaux;
 formation des cadres nationaux/régionaux/locaux durant le processus;
 coordination des activités avec les autres partenaires de développement impliqués ;
 identification des options possibles en matière de stratégie;
 analyse des options et des contraintes;
 préparation du rapport provisoire et final.
 Calendrier estimatif de réalisation
Dans le cas des travaux de terrain, il est souhaitable d’être encore plus précis concernant l’esquisse de
calendrier de réalisation.
Il convient de préciser dans les TDR que le prestataire qui prépare son offre a la liberté et la possibilité de
critiquer les TDR eux-mêmes, qu’il peut remettre en question certaines propositions des TDR et peut
proposer des amendements, des révisions, des améliorations, des changements d’approche, etc. en
fonction de ce qu’il pense être plus pertinent compte tenu de ses propres compétences et de son propre
niveau de maîtrise du sujet. Par définition, si le PSFE a recours à des prestataires externes, c’est qu’il
reconnaît ne pas disposer en interne au ministère de toutes les compétences requises pour conduire en régie la
mise en œuvre du programme dans toutes ses activités et sous toutes ses formes. Fort de ce constat, le PSFE
reconnaît donc que des prestataires externes, compte tenu de leurs compétences, peuvent avoir des
propositions pertinentes à faire sur tel ou tel sujet, propositions qui doivent pouvoir s’exprimer librement dans leur
offre de service, afin de pouvoir être prises en compte et d’éviter s’il y a lieu que des erreurs flagrantes ne soient
commises dans la réalisation des actions simplement parce qu’on a pas su intégrer de nouvelles idées au
moment voulu.

9.8 Compétences requises (équipe du consultant si activité sous-traitée) et estimation


du niveau d’effort
Ce chapitre spécifie le type de compétences (qualifications, expériences) requises de toutes les personnes
chargées de l’étude ou des travaux à réaliser.
Il s’agit également d’évaluer le niveau d’effort requis pour chaque catégorie de personnel (expert senior, expert
junior, autres consultants, experts et techniciens, personnels d’appui, etc.) et de préciser ainsi clairement le
nombre de jours, de semaines ou de mois requis pour l’ensemble de l’équipe et par catégorie.
Dans leurs offres, les prestataires de service devront présenter :
 Leur propre structure juridique avec dossier administratif complet (selon la liste en usage à la
commission des marchés publics du Cameroun) et respectant la date de validité des pièces, et la
présentation des expériences pertinentes des dernières années (en rapport avec le sujet des TDR) ;
 des curriculum vitae de quatre pages maximum pour chaque expert senior et junior proposé. Le CV
du chef de mission est cependant toujours essentiel pour une étude, c’est la réelle clé de réussite d’une
mission, quelle qu’elle soit, son CV peut dépasser 4 pages. Il est parfois souhaitable d’ailleurs de
demander de présenter également une déclaration de « disponibilité et d’exclusivité » signée par
chaque expert, ou au minimum par le chef de mission, afin d’éviter ensuite des conflits de calendrier et
des changements intempestifs de personnels qui seraient préjudiciables à la qualité attendue du travail.
Dans le cas de travaux de terrain, l’expérience de la structure d’exécution du prestataire et le CV du conducteur
de travaux sont également essentiels, voire primordiaux.

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Les TDR doivent être précis tant en matière de compétences requises que d’évaluation du niveau d’effort
pour que le prestataire de service puisse lui-même être précis dans son offre. Celui-ci pourra cependant toujours
proposer des alternatives par rapport à ce qui aura été demandé dans les TDR. En effet, on peut très bien
envisager de réaliser certains travaux avec des équipes différentes de ce qui a été initialement envisagé par les
concepteurs, c’est l’expérience de la structure du prestataire, du chef de mission et des équipes proposées qui
sera déterminante finalement pour l’atteinte des résultats escomptés.
Concernant les travaux à réaliser en régie, les TDR doivent pouvoir servir à identifier au sein du ministère les
compétences existantes et disponibles pouvant être mandatées par la hiérarchie pour la réalisation des activités,
évitant ainsi des sous-traitances coûteuses en utilisant des fonctionnaires déjà payés par l’Etat, le surcoût étant
alors limité aux seuls frais de mise en route.

9.9 Responsable au niveau du Ministère (chef de composante, ingénieur du


marché,etc.)
Toutes les activités des PTA correspondent à une composante du PSFE qui a un chef de composante désigné. Il
est souhaitable de rappeler précisément le nom du chef de composante en poste au moment du lancement des
TDR.
De même, la procédure prévoie un ingénieur du marché qui sera en charge du suivi et du contrôle de l’exécution
de l’activité si celle-ci est sous traitée. Dans la pratique, le rédacteur des TDR, souvent la personne la plus au fait
du sujet au moment de son lancement pourra avantageusement s’auto-désigner ingénieur du marché. Il aura à
défendre ses propositions de TDR lors du comité de direction du fonds commun qui doit savoir précisément qui a
rédigé ces TDR et qui est supposé faire par la suite le suivi de son exécution.
On précisera notamment si l’ingénieur du marché aura ou non à faire des déplacements avec l’équipe du
consultant et qui devra prendre en charge les frais y afférents.

9.10 Calendrier de l’activité (lieu, durée, période souhaitée)


Un calendrier des activités sera établi et proposé pour chaque élément du plan de travail et pour chaque
exigence liée au rapport.
Les consultants devront répondre à ce calendrier dans leur offre de services et indiquer comment ils peuvent s’y
tenir, voire l’améliorer.
On précisera autant que faire ce peut le ou les lieux où devront se dérouler les activités, la durée des séquences
de travail et la période souhaitée dans l’année pour réaliser les travaux.

9.11 Assistance fournie par le Ministère pour l’activité


Ce chapitre spécifiera l’assistance que le Ministère/PSFE mettra à la disposition des prestataires, y compris des
données, documents, bureaux, moyens de transport, personnel technique et administratif, facilités spécifiques
pour les personnels et équipements requis pour les travaux, modalités fiscales et administratives particulières
Les TDR doivent préciser ce que le Ministère/PSFE mettra à la disposition du personnel des prestataires comme
informations et moyens:
 tous les rapports, documents, cartes et données pertinents;
 locaux, meubles, accès aux ordinateurs et aux moyens de communication, dans la mesure où ceux-ci sont
disponibles;
 véhicules et conducteurs, dans la mesure où ceux-ci sont disponibles;
 personnel technique et administratif.
Les TDR devront clairement définir les modalités de collaboration entre le PSFE/Ministère et le prestataire (point
focal, réunions, prises en charge des frais, etc.)

Le Ministère/PSFE facilitera:
 l’obtention des visas d’entrée et de sortie pour le personnel expatrié des prestataires ;

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 l’obtention d’autorisations (et/ou ordres de mission ou feuilles de route) permettant au personnel des
prestataires de mener à bien leurs missions à l’intérieur du Cameroun;
 les ordres de mission pour les personnels du ministère devant réaliser les travaux ou accompagner les
équipes de prestataires s’il y a lieu.

9.12 Rapports (système de reportage, fréquence, restitution, validation, etc.)


Ce chapitre spécifie le type de rapport requis à chaque étape de réalisation des travaux, la langue de rédaction,
la date de soumission, le nombre de copies nécessaires ainsi que les destinataires.
Pour certains travaux de grande ampleur pour lesquels plusieurs options sont possibles au moment du
démarrage, il peut être nécessaire de demander aux consultants de présenter un « rapport de démarrage » (de
10 à 15 pages) une à deux semaines après la signature du contrat et/ou le démarrage des travaux. Ce rapport
initial établira les diverses options, de manière suffisamment détaillée, pour permettre de prendre une décision
bien fondée à propos de l’option préférée. Dans certains cas, on préférera demander un « rapport de mission »
qui est remis au retour de la phase terrain ou un « rapport d’étape » et restitué avant la rédaction du rapport
principal. Cette méthode permet de vérifier si les consultants sont effectivement parvenus à un niveau
satisfaisant d’avancement de l’activité. En réalité, les TDR doivent prévoir les documents intermédiaires qui sont
réellement jugés nécessaires pour le suivi de l’activité mais sans exagération car faire des rapports coûte du
temps et de l’argent, et finalement peu de gens vont ensuite les lire. Seul le rapport final est supposé être diffusé,
il est donc le plus important.
Pour tous les travaux, il est nécessaire de présenter un rapport provisoire puis un rapport final.

Un document (final) financé sur ressources publiques est public, il sera donc publié et sera consultable
librement dans le Centre de Gestion du Savoir du PSFE et sur son site Internet
www.cameroun-foret.com

Les TDR peuvent présenter si on le souhaite un projet de plan de rédaction du rapport d’étude ou du rapport
d’exécution en précisant le nombre de pages maximum. Les annexes ne sont pas prises en compte dans le
nombre de pages du rapport. Cependant, quelque soit le sujet, le rapport provisoire/final des travaux doit toujours
présenter les éléments suivants :
 Page de couverture
 Sommaire
 Résumé exécutif
 Présentation et analyse du contexte. Dans le cas d’une grande étude sectorielle, cela peut être par ex :
o des politiques, des cadres et processus institutionnels,
o des parties prenantes principales, de leurs rôles et de leurs intérêts ainsi que des éventuels
conflits entre ces mêmes parties prenantes,
o de la ressource et de ses potentiels,
o de l’offre et de la demande, actuelles et pronostiquées, des produits et services (y compris les
produits ligneux et non ligneux, écotourisme et loisirs, importance pour le climat global et la
biodiversité, ainsi que les services environnementaux au niveau global, national et local),
o des équilibres estimés de l’offre et de la demande,
o du commerce de produits et services forestiers,
o des revenus et financements sectoriels,
o des liens intersectoriels;
o Et tous autres éléments jugés nécessaires par le prestataire pour introduire le travail réalisé
avec la meilleure pertinence possible.
 Analyse des questions en objet / présentation des travaux / réponses aux exigences des TDR, etc.
 Recommandations et propositions d’actions à mener pour les étapes suivantes

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 Conclusion
 Annexes :
o Références spécifiques complétant ou expliquant les chapitres du corps du rapport
o méthodologie utilisée
o Itinéraire des consultants
o Liste des personnes et organisations rencontrées, impliquées et consultées
o Sigles et abréviations utilisées
o Littérature et documentation consultées
o Résumé des CV des consultants
On précisera également le nombre de copies qui sont requises pour le rapport provisoire et ensuite pour le
rapport final. Tous les travaux doivent impérativement être livrés en même temps sur support numérique.
Les TDR doivent également préciser les destinataires des rapports et les lieux de dépôt.
Les TDR doivent préciser le délai entre le dépôt du rapport provisoire et la remise des commentaires au
consultant. On doit également préciser s’il y a lieu si une réunion de restitution est requise et sous quelle forme.
On précisera aussi qui prend en charge les frais liés à l’édition, la multiplication des documents, l’organisation de
la réunion ou de l’atelier de restitution, y compris les déplacements et autres charges y afférentes. Dans le même
ordre d’idée, les TDR doivent préciser si un agent du ministère va ou non accompagner l’équipe du prestataire
durant les travaux de terrain et qui doit prendre en charge ses frais.
Les consultants prendront en compte les commentaires issus de la réunion de restitution et de la lecture du
rapport provisoire pour la préparation du rapport final de l’étude. Le délai de remise du rapport final après dépôt
des commentaires est également précisé.
Pour les travaux d’exécution d’activités sur le terrain, les TDR préciseront également les rapports d’exécution
requis et leur fréquence. A la fin des travaux, un rapport provisoire d’exécution sera déposé, puis un rapport final.

9.13 Budget estimatif de l’activité


Une estimation du coût de l’activité doit être présentée dans les TDR, en rapport avec les moyens financiers
disponibles et pour éviter les équivoques.

Préciser l’estimation du coût de l’activité est souhaitable. Cela évite les offres fantaisistes et indique clairement
aux prestataires le plafond à ne pas dépasser. Cela oblige cependant le rédacteur des TDR à faire un travail
fouillé pour estimer avec suffisamment de précision les coûts de l’activité et à faire accepter cette enveloppe par
les gestionnaires du PSFE. Généralement, les prestataires vont normalement chercher à se situer en dessous de
ce montant estimatif pour conforter leurs chances de remporter le marché. Il peut cependant arriver que le
montant estimé soit très en dessous de la réalité des coûts et qu’aucun prestataire n’accepte de faire une offre en
deçà du montant annoncé. Il faudra alors décider, s’il y lieu, de la conduite à tenir en accord avec la commission
des marchés publics. On peut être amené à relancer un nouvel appel d’offre, ou à renégocier l’envelopper à la
hausse, ou à reformuler les TDR pour réduire la charge de travail, réduisant de fait les coûts de réalisation, etc.

Pour la préparation du budget estimatif de l’activité pour le fonds commun, on utilisera la grille des prix de
référence adoptée par le comité de direction du fonds commun. Cette grille est notamment utilisée pour les coûts
liés aux prestations intellectuelles. Cf. annexe 1.
Pour les prestations logistiques, dans le cas d’un atelier par exemple, on prévoie une ligne pour un pourcentage
du budget qui servira à payer le prestataire de service en fonction de son offre.

Concernant le fonds commun, la procédure est que le budget détaillé n’est pas publié sur le site Internet
du PSFE, seul le montant de l’enveloppe à ne pas dépasser est précisé.

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Le tableau de présentation du budget peut suivre le format suivant, sachant que toutes les adaptations sont
possibles en fonction des cas spécifiques aux activités.

Libellé Unité Quantité Prix unitaire Prix total Observations


Frais liés au personnel recruté

Autres frais liés à l’activité

Frais liés au suivi de l’activité

Total

9.14 Publication des TDR


Le fonds commun du PSFE géré par la GTZ-IS dispose d’un site Internet spécialisé pour la publication des
Termes de Référence et l’appel à proposition de la part des prestataires à l’adresse suivante :
www.minfof-psfe.com
Tous les TDR faisant l’objet d’une mise en compétition publique sont publiés sur le site Internet du fonds commun
du PSFE et sont consultables pour une durée déterminée selon la procédure en vigueur au PSFE.

9.15 Procédure
La procédure en vigueur pour l’attribution des marchés est celle de la commission des marchés publics du
Cameroun complétée et précisée dans le manuel des procédures du PSFE.

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Annexe 1

Grille des prix de référence pour les consultants et pour les fonctionnaires sur
financement du Fonds Commun du PSFE

Ces prix sont à utiliser pour la préparation des budgets estimatifs à porter sur les TDR qui vont être soumis à
l’Unité de Gestion de Programme du Fonds Commune du PSFE.

UNITE DE GESTION FONDS COMMUN PSFE.

GRILLE DES PRIX DES CONSULTANTS ET BUREAUX D'ETUDE


HONORAIRES H/J. N'INCLUANT PAS LES PER DIEM.

CONSULTANTS BUREAUX D'ETUDE CONSULTANTS BUREAUX D'ETUDES


INTERNATIONAUX INTERNATIONAUX NATIONAUX NATIONAUX
CATEGORIE Y COMPRIS LES Y COMPRIS LES
CONSULTANTS BUREAUX D'ETUDE
NATIONAUX D'ENVERGURE NATIONAUX D'ENVERGURE
INTERNATIONALE INTERNATIONALE
€ CFA € CFA € CFA € CFA
1 450 300 000 600 400 000 250 165 000 350 230 000

2 400 265 000 500 330 000 200 130 000 300 200 000

3 350 230 000 400 265 000 150 100 000 200 130 000

4 250 170 000 350 230 000 100 70 000 150 100 000

Cat.1 Consultant expert sénior titulaire d'un BAC + 5 (licence/maîtrise/doctorat) 15 ans et plus d'expérience.
Cat.2 Consultant expert sénior titulaire d'un BAC + 5 (licence/maîtrise/doctorat) 10 à 15 ans d'expérience
Cat.3 Consultant expert titulaire d'un BAC + 5 (licence/maîtrise/doctorat) 5 à 10 ans d'expérience
Cat.4 Consultant junior titulaire d'un BAC + 5 (licence/maîtrise/doctorat) 1 à 5 ans d'expérience

GRILLE DES FRAIS DE SEJOUR DES CONSULTANTS

CONSULTANTS BUREAUX D'ETUDE CONSULTANTS BUREAUX D'ETUDES


INTERNATIONAUX INTERNATIONAUX NATIONAUX NATIONAUX
CATEGORIE Y COMPRIS LES Y COMPRIS LES
CONSULTANTS BUREAUX D'ETUDE
NATIONAUX D'ENVERGURE NATIONAUX D'ENVERGURE
INTERNATIONALE INTERNATIONALE
€ CFA € CFA € CFA € CFA

1 2 3 et 4 115 75 000 115 75 000

NB/ Le droit aux frais de séjour des consultants nationaux est acquis lorsqu'ils accomplissent des missions sur le
terrain.

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UNITE DE GESTION FONDS COMMUN PSFE.


GRILLE DES ¨PRIX EN F CFA

FRAIS DE DEPLACEMENT DES AGENTS DE L'ADMINISTRATION PUBLIQUE

PRIX
MOYEN UNITE UNIT JUSTIFICATIF REMARQUES

Transport urbain Forfait/course 2 000 néant


Transport public Coût/billet billet bus/train
Voiture fonction Km 85 ordre de mission Péage + carburant
base:590 Lit/14/100
Voiture privée acceptée
uniquement en cas de
force majeure appréciée
Avion Coût/billet billet+Emb. Réservé aux SG/Directeurs

Location voiture Nbr/jour 110 000 Facture Uniquement 4x4 pour


missions de terrain et
autorisation préalable.

FRAIS DE MISSION INDEMNITE JOURNALIERE DE DEPLACEMENT TEMPORAIRE


DES AGENTS DE L'ADMINISTRATION PUBLIQUE
(le déplacement est réputé temporaire lorsque l'agent à l'occasion d'une mission ou d'une
tournée séjourne plus de 12 heures hors du lieu de sa résidence professionnelle pour raison de service)

GROUPE QUALITE MONTANT MONTANT


INT Ter. NAT INT CIRC Ter Compétence
(minimum 12 hrs) (minimum 12 hrs)
(Art. 27) (Art. 27)

1 (indice =ou + 870) SG 40 000 20 000


CT
DIRECTEUR
Gouverneur
Préfet

2 (indice entre 870 et 530) Dir.Adjoint 25 000 15 000


Sous Dir
Chef de Serv
Sous Préfet

3 (indice entre 530 et 196) Adjoint Chef Serv 15 000 10 000


Chef de bureau

4 (indice - 196) Agent public sans 10 000 5 000


poste de responsabilité

Source: Décret n° 2000/693 du 13.9.2000 fixant le régime des


déplacements des agents publics civils et les modalités de prise en charge
des frais y afférant.

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Annexe 2

Grille d’autoévaluation destinée en fin de session de formation à évaluer le niveau


du ressenti sur leurs acquis par les apprenants.

AUTO-EVALUATION

Atelier de formation à l’élaboration des Termes de Référence pour les activités du PSFE
(note de 1- insuffisant à 5- Excellent)

N° Libellé 1 2 3 4 5
1 Pertinence de l’atelier de formation sur les TDR/PSFE
2 Le programme a répondu à mes attentes
3 Le canevas proposé pour les TDR répond aux besoins
4 Les principes d’élaboration des TDR sont compris
5 Suis-je apte à rédiger des TDR acceptables ?
6 Organisation de l’atelier
7 Méthodologie de formation employée
8 Durée de l’atelier de formation
Doit-on organiser un autre atelier de formation pour compléter celui-ci ? Oui / Non
1 – sur le même sujet d’élaboration des TDR? Oui / Non
2 – sur la planification stratégique ? Oui / Non
3 – sur la programmation opérationnelle ? Oui / Non
4 – sur la préparation d’un cadre logique ? Oui / Non
5 – Autre sujet de formation nécessaire: ___________________________________________
6 – Autre remarque sur l’atelier : ________________________________________________

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