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MACHINES ÉLECTRIQUES
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Généralités
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of this document Les machines électriques servent à transformer l’énergie
mécanique en énergie électrique dans les dynamos- génératrices
ou à transformer l’énergie électrique en celle mécanique dans les
moteurs électriques.
Il existe trois types des machines électriques répandus
largement dans l’industrie :
-machines à courant continu;
-machines synchrones;
-machines asynchrones;
308
Parmi les avantages des moteurs à courant continu par
rapport à ceux à courant alternatif il faut indiquer propriétés de
réglage.
Les moteurs à courant continu sont largement utilisés là où
l’on demande un réglage de vitesse progressif et dans de larges
limites. Ils sont utilisés pour entraîner les laminaires, les machines
à papier les machines outils, les machines de levage, etc.
309
2
1
1. Inducteur : 2. Induit
310
Forces électromotrices de l’induit
311
Si l’enroulement de l’induit comporte 2a branches et non
pas deux branches parallèles (a=1 et 2a=2) le nombre de
conducteurs dans chaque branche sera N/2a et la F.E.M. de la
dynamo sera déterminée par l’expression :
n N
e= 2Φ ⋅ ⋅ (12.4)
60 2a
Définitivement on peut calculer la F.E.M. d’une dynamo
d’après la formule:
p n
E= ⋅ ⋅ NΦ (12.5)
a 60
ou E = KE ⋅ n ⋅ Φ (12.6 )
p N
où K E = ⋅ -grandeur constante pour machines données.
q 60
Exemple :
Calculer la F.E.M. d’une dynamo dont Φ=0,0365 Wb ;
N=500 ; n=750 2p=6 2a=6
Solution:
p n
E= ⋅ ⋅ N Φ = 230,V
a 60
Machines à excitation en
dérivation (machines shunt) (fig.12.1) Fig.12.1
315
+
+ -
EEser
Iind
-
Iind
Fig.12.4
EEsh
Fig.12.3
Dynamo
318
caractéristique à vide; caractéristique externe et caractéristique
de réglage.
1. Caractéristique à vide.
Si le circuit de l’induit est coupé on obtient le régime,
appelé marche à vide ( Rch → ∞ ).
Lorsque l’induit tourne à une vitesse constante et la
machine n’est pas chargée (marche à vide), sa F.E.M. ne dépend
que de l’intensité du courant d’excitation. En faisant varier à l’aide
du Rr la résistance du circuit d’excitation et en notant les
indications de l’ampérmètre mon té dans le circuit d’excitation et
du voltmètre connecté aux bornes de la dynamos on peut établir la
relation entre E de la dynamo en marche à vide et le courant
d’excitation. Cette relation est représentée par une courbe appelée
caractéristique à vide (fig. 12.7).
On peur voir que la courbe a deux branches: montante et
descendante, ce qui est du au magnétisme rémanent (à cause de
cette influence les deux branches ne passent pas par l’origine des
coordonnées)
Pour une machine fonctionnant à vide :
E=Uo=KE Φn=KIE Φ, où K EI = K E n.
319
La tension de la Rch
génératrice est la différence entre
la force électromotrice de l’induit
Eind et la chute de tension Rind*Iind Iind
A
dans la résistance de l’induit U
(cette résistance comprend V
également la résistance de contact
de balais), on a donc,
U=Eind -RindIind. G
Avec l’accroissement de
la charge la F.E.M. de l’induit
Eind diminue graduellement par
suite de l’action démagnétisante
de la réaction d’induit. De cette façon,
avec l’accroissement de la charge, la
tension doit diminuer pour deux raisons :
• par suite de l’accroissement de la
Fig.12.6
chute de tension (Rind Iind);
• par suite de la diminution du flux magnétique due à la
réaction d’induit.
320
iexc
nn U=const
I
0
Fig.12.9
325
Foucault et aux pertes par l‘échauffement des enroulements du
moteur et des rhéostats.
Le rendement d’un moteur électrique varie avec sa charge.
Pour une puissance nominale, le rendement des moteurs varie entre
70 et 93% en fonction de la puissance, de la vitesse de rotation et
du type du moteur.
Le courant d’induit peut être déterminé d’après la formule
Iind=(U-Eind)/Rind (12.28)
Moteurs shunts
326
indépendante car le courant de son circuit d’excitation ne dépend
pas du courant passant par l’induit) (fig.12.11).
Cependant, le schéma de sa connexion diffère
considérablement du schéma d’un générateur par la présence d’un
rhéostat de démarrage.
Démarrage : si on applique directement la tension aux
bornes d’un moteur, le courant serait si intense que l’induit
grillerait. En effet dans ce cas v=0(vitesse) et E=0 et
Idem=U/Rind>>Imin.
Exemple :
Données : Un=220V En=200V R1=1Ω
In=(U-E)/R1=(220-200)/1=20A Idem=U/R1=220A
Il est donc indispensable, pour limiter le courant au
démarrage de mettre un rhéostat Rd en série avec l’induit
I’dem=U/(R1+Rd)
Si, dans notre cas, il faut limiter le courant jusqu'à la valeur
nominale Inom, on doit brancher la résistance suivante :
Rd=U/In-Ri=220/20-1=10Ω
Ensuit on met graduellement la résistance de ce rhéostat
hors circuit à mesurer que la vitesse croit et E augmente.
A I In
Rd
Iind
Rra Iexc
Fig.12.11
327
Caractéristiques de fonctionnement
0
C(I)
Fig.12.12
II. Caractéristique de vitesse n=f(Iind)
La vitesse du moteur est réglée généralement par variation
du courant d’excitation. On utilise à cet effet le rhéostat Rr inséré
dans le circuit d’excitation. Dans les équations de vitesse on a trois
grandeurs dont la variation est possible et peut influer sur la vitesse.
n=(U/ KeΦ)- (IRi/KeΦ; ou n=(U/ KeΦ)- C(Ri/KeKmΦ2)
1. Φ – variable. Si l’on considère le courant de l’induit du
moteur I=const, lors de la variation du flux de « X »fois, pendant le
réglage (Φ’= Φ·X), la vitesse du moteur n changera de 1/X fois,
donc la f.e.m. de l’induit Eind=Ke ΦXn=const. La puissance
mécanique du moteur reste donc aussi constante. En même temps
le couple du moteur variera proportionnellement au flux, donc en
raison inverse de la vitesse. Si Φ’=0.5 Φn ; n’0=2n0 et ∆n’=∆n·2
(fig. 12.13.)
329
n
n'0
0.5
n0
0
Φ=var Φ’=0.5Φnom I(C)
Fig.12.13
n n
U- variable Ri - variable
n0 n0
Rs
0. Rs
n’
’0
0 0
U’=0.5 I(C) Ri=var I(C)
Fig.12.14 Fig.12.15
Les moteurs à excitation en dérivation sont utilisés dans les
réseaux à c.c. pour actionner les machines-outils et différents
mécanismes qui exigent une vitesse de rotation constante ou un
réglage de la vitesse dans de larges limites.
330
Moteur série (à excitation série) (fig. 12.16)
Rd A
V n
I I I(C)
Fig.12.16 Fig.12.17
1
η
0.5
In I
Fig. 12.19
2Cn
nn
Cn
0.5Un
0 In 2In In I
I
Fig.12.20 Fig.12.21
335
Moteurs asynchrones. Généralités
336
Pour pouvoir régler
largement la vitesse et doter
la machine asynchrone de 1
certaines propriétés
spéciales on utilise des
moteurs asynchrones
monophasés et triphasés à
collecteur. Mais étant donné
leur prix élevé, leur 2
construction compliquée et
les conditions difficiles de
fonctionnement ils sont peu
utilisés et nous ne les
examinerons pas dans notre
cours. Pour cette raison, en Fig. 12.22
parlant des moteurs
asynchrone nous aurons en vue les moteurs sans collecteur. Sur la
fig. 12.22 est représente la constitution du moteur asynchrone. Il est
constitué de deux parties :
1. stator
2. rotor (rotor bobiné ou à bagues)
Dans les encoches du stator se trouvent les enroulement de
3 phases dont les axes sont décollées de 120o l’une sur l’autre.
Le rotor bobiné ou à bagues porte 3 enroulements pareils à
ceux du stator montés en étoile dont les extrémités libres sont
soudées aux 3 bagues, calées sur l’arbre. Les balais frottant sur les
bagues relient l’enroulement rotatoire à un rhéostat triphasé.
Un tel dispositif permet de varier la résistance du circuit
rotatoire, ce qui est d’une grande importance lors du démarrage du
moteur.
Le champ tournant créé dans la machine par les courants de
l’enroulement statique induit des courants dans l’enroulement
fermé du rotor. L’interaction de ces courants et du champ
magnétique crée un couple moteur obligeant le rotor à suivre le
champ et à produire un travail mécanique.
337
Champ tournant
iA,iB,iC
iC iA
ωt
Fig.12.23
338
ωt = 0 +1
i1 = 0
3 B2
i2 = − I m sin 120 = − Im
2 Bres
3
i3 = I m sin 120 = Im
2 +3 B1 +2
π
ωt = +1
2
i1 = I m Bres
Im
i2 =
2
B2 B3
Im
i3 =
2 +3 +2
ωt = π
i1 = 0 +1
3 B3
i2 = Im
2 Bres
3
i3 = − Im B2
2 +3 +2
π +1
ωt =
2
i1 = − I m B3
B2
I
i2 = m +2
2
I Bres
i3 = m
2
Fig. 12.24
339
Désignons par +1 le sens positif de l’axe de l’enroulement
primaire, par +2 celui de l’enroulement secondaire et par +3 celui
du troisième enroulement.
Désignons par B1 l’induction du premier l’enroulement, par
B2 – deuxième par B3-troisieme.
Représentons sur la fig.12.24 les valeurs instantanées ainsi
que l’induction résultante aux instants ωt=0 ; π/2 ; π ; 3/2 π.
Lorsque le temps augment, le vecteur de l’induction
magnétique résultante tourne avec une vitesse angulaire ω dans le
sens des aiguilles d’une montre (avec une valeur constante de
1.5Bm).
Un champ magnétique tournant est un champ magnétique
dont le vecteur d’induction magnétique résultante a une grandeur
constante et tourne avec une vitesse angulaire constante ω.
Les champs magnétiques tournants sont utilisés dans les
moteurs électriques. Pendant une période du courant alternatif le
champ magnétique pour la f=50Hz fait 50.60=3000tr/min. la
vitesse de rotation du rotor est un peut inférieur à cette vitesse de
synchronisme. La vitesse angulaire du champ ω1 et la pulsation des
courant ω sont reliées par la formule suivante
ω1= ω/p (12.46)
où p- nombre de paires de pôles.
On sait que ω=2πf. D’autre part, ω1=2πn, où n – est le
nombre de tours par seconde. En substitution ces expressions dans
l’équation précédente on a :
2πn1=2πf/p
Ou n1=f/p(tr/sec)
Ou bien n1=60f/p(tr/min)
Pour changer le sens de rotation d’un moteur asynchrone il
suffit de changer les connections du stator au réseau de façon que
au lieu de A, B, C, on prend A, C, B.
340
Principe de fonctionnement d’un moteur
asynchrone
Exemple :
Données
n1=1500tr/min
n2=1450 tr/min
Déterminer le glissement pour différents régimes :
Solution :
1. Régime nominal :
g=(n1-n2)/n1=3.3%
2. Au décollage du moteur, quand n2=0
g=n1/n1=1 ou 100%
3. Lors de la marche à vide, n2=n1
g=(n1-n2)/n1=0
E2g=4.44gK2f1N2Φm (6)
343
et x2g=2πf2L2g=2πf1gL2g
344
X2g
I1 r1 X1 r2
I2
U1 E1 E2
stator rotor
⎜⎜ ⎟⎟ + X 22
⎝ g ⎠
Exemple : pour une plein charge du moteur asynchrone
triphasé nous avons : g=4% ; f1=50Hz, Φ=56*10-4, N1=300,
N2=20, K1=0.9, K=0.91, p=2 – paires de pôles.
Déterminer : n2-E1, E2 pour le régime immobile du rotor et
pour le régime de mouvement.
Solution :
345
1. Vitesse de rotation du champ tournant du stator :
n1=60f1/p =1500tr/min
2. Vitesse de rotation du rotor n2=n1(1-g)=1440tr/min
3. F.E.M induite dans l’enroulement du stator (pour une
phase) E2g=4.44K1f1N1Φm=335.7V
4. le coefficient de transformation Ke=K1N1/K2N2=14.8
5. F.E.M induite dans l’enroulement du rotor – régime
immobile du rotor E20=E1/Ke=22.7V
6. F.E.M. induite dans l’enroulement du rotor :
E2=E20g=22.7*0.04=0.91V- régime de mouvement.
Equations mécaniques
Exemple :
Données d’un moteur asynchrone triphasé :
Uc=380V,
I1c=10A
g=0.06
n1=1000tr/min
cosφ=0.8
η=0.88
Déterminer le couple moteur C.
Solution :
Couple moteur : C=P2n*975/n2(kgm) P2n -> Kw
où P2n=P1nη=5.259*0.88=4.628KW
P1n=U1cI1ccosφ*1.73=5.259KW
n2=n1(1-g)=940tr/min
C=4.8kgm
P1
Puissance
∆P1
Pelm
La distribution des puissances Pfer
d’un moteur asynchrone peut être
présenté par le diagramme suivant : P2 ∆P2
P1 – puissance absorbée
P2 – puissance utile, mécanique
348
∆P1 – pertes dans le cuivre du stator
∆P2 – pertes dans le cuivre du rotor
Pfer – pertes dans le fer
Pelm- puissance electromagnetique transmise au rotor par le
champ magnétique.
P1=P2+ ∆P1+ ∆P2+Pfer
Pelm=P2+ ∆P2
349
où R1 – résistance active de l’enroulement statorique
X1 – réactance inductive du stator
X2g – réactance inductive du rotor
X2g=g*ω1L2=ω2*L2
K – coefficient de transformation
K=E1/E2g=N1/N2g ;
R2 – résistance additionnelle dans le circuit rotorique.
Le signe moins correspond ici au fonctionnement de la
machine en régime du générateur.
Etant donné que dans les machines ordinaires la valeur de
2
R1 ne dépasse pas 5% de l’expression qui se trouve sous la racine,
on peut, pour les besoins de la pratique, la négliger et écrire :
r2 + R2
g cr = ±
(X 1 + X 2 g K )
La fig.12.25 représente la caractéristique mécanique d’un
moteur asynchrone correspondant aux résistances différentes dans
le circuit rotorique (U1=const).
Elle montre que pour obtenir un couple important au
démarrage il faut un rotor résistant. Les moteurs à rotor bobiné
démarrent par court-circuit progressif des résistances d’un rhéostat
branché entre les bagues du rotor. En choisissant convenablement
le rhéostat de démarrage on obtient soit l’intensité, soit le couple de
décollage que l’on désire avec une mise en vitesse graduellement
progressive. Avec l’accroissement de la résistance rotorique
(C=const) le glissement augmente et de ce fait on peut régler la
vitesse rotorique. Cependant le rendement baisse. Dans la
commande électrique la vitesse du moteur en fonction de la charge
sur l’arbre n=f(C) a une grande importance ; cette fonction est
appelée caractéristique mécanique.
Comme le montre la courbe présentée à la fig.12.25, la
vitesse d’un moteur asynchrone ne baisse que faiblement lorsque le
couple moteur augmente dans les limites comprises entre zéro et la
valeur maximum. Une telle caractéristique est appelée
caractéristique rigide.
350
La caractéristique mécanique d’un moteur asynchrone dans
les limites compris entre g=0 et g= gcr est rigide. L’autre partie de
cette caractéristique est considérée comme tombante.
Lorsque la surcharge dépasse le couple moteur maximum
Cm (surcharge double ou triple) le moteur se trouve en régime
instable (si le couple sur l’arbre est constant) et s’arrête.
Cette considération exige un choix de la puissance du
moteur telle qu\une surcharge momentanée ne dépasse pas le
couple maximum ; dans le cas contraire, le système de commande
doit être doté d’un volant adéquat
352
Moteur asynchrone à rotor en court-circuit
353
Démarrage des moteurs à rotor en court-circuit (à
cage d’écureuil)
I. Démarrage direct
354
P1∆ = 3 ⋅ U ph ⋅ I ph ⋅ cos ϕ ;
C ∆ph ~ U 2 comp
Régime de démarrage :
U ∆ph = U ∆comp / 3 ;
U comp
I ∆ph = I comp = ;
3 ⋅Z ph
2
U comp
P1 p = 3 ⋅ U ph ⋅ I ph ⋅ cos ϕ = ⋅ cos ϕ
Z ph
2
2
U comp
C dp ~ U ph ~ A x
3 B y
En resumé
C z
I ph∆
I php = ;
3 ∆ Y
P1∆
P1 p = ;
3
C dp∆
C dp = ;
3
Fig.12.28. Schéma de démarrage étoile triangle
Pratiquement la commutation se fait à l’aide d’un
commutateur tripolaire ou d’un A B C
combinateur à tambour.
Donc, le démarrage étoile
triangle permet de réduire au tiers AT
l’appel de courant mais aussi
diminue–t-il tiers le couple. Il n’est
utilisé que pour démarrer les moteurs
ayant sur l’arbre un couple résistent
faible au démarrage. M
Fig.12.28
Fig.12.29
355
III. Démarrage par l’autotransformateur
Démarrage :
L’introduction d’une résistance ohmique dans le circuit
rotorique pendant le démarrage fait diminuer le courant de
démarrage et augmente le couple de démarrage. A cette fin, les
moteurs à rotor bobiné sont dotés d’un rhéostat de démarrage relié
à l’enroulement rotorique à l’aide de balais appliqués contre les
bagues. Au démarrage du moteur la résistance du rhéostat est
maximale. Au fur et à mesure que la vitesse du rotor augmente, on
fait diminuer la résistance du rhéostat et lorsque le moteur atteint sa
vitesse normale on court-circuite le rhéostat. Certaines moteurs à
rotor bobiné sont dotés d’un dispositif permettant de court-circuiter
les bagues et de relever les balais (fig.12.30).
Stator
Rheostat de
Bagues demarrage
Rotor
358
Machines synchrones. Généralités
Iexc
359
partant des conditions des résistances mécaniques. Les machines
synchrones à grande vitesse de rotation sont dotées d’un rotor à
pôles lisses (n=1500 à 3000 tr/min), (fig.12.31).
Les machines synchrones à petite vitesse de rotation sont
dotées d’un rotor à pôles saillants, (fig.12.32).
Le courant continu nécessaire pour l’excitation du rotor est
fourni par une génératrice à courant continu calée sur le même
arbre que le rotor et appelée excitatrice. Sa puissance est de 0.25 à
1% delà puissance nominale de la machine. La tension nominale
des excitatrices est comprise entre 60 et 350V.
Alternateurs synchrones
360
Les turboalternateurs : qui sont entraînés par les turbines
thermiques rapides avec une vitesse maximum (p=1 ou p=2).
Pour assurer la stabilité mécanique et supprimer les
vibrations ces alternateurs ont les rotors cylindriques on à pôles
lisses.
Les hydro alternateurs sont tournés par des turbines
hydrauliques dont la vitesse de rotation est relativement petite. Les
rotors de ces alternateurs sont à un grand, grand nombre de pôles
saillants : p=10, 20,30.
La puissance des alternateurs fabriqués en monde atteint
800.000KW – 1.000.000KW.
361
Φr Φr
x x
N S S N S
Φ0 Φ0
a) b)
Fig.12.33
Considérons l’instant où les deux cotés de la bobine d’un
enroulement de phase se trouvent au-dessus des milieux des pôles
(fig.12.33, a). a cet instant, la F.E.M. de la bobine est max et
puisque la charge de l’alternateur est purement ohmique, le courant
dans la bobine est maximale. Le sens des lignes d’induction autour
des conducteurs de la bobine du stator est déterminé d’après la
règle du tire-bouchon. On voit sur la fig que le champ statorique
désaimante la corne polaire d’entrée et aimante la corne de sortie.
Ce cas est appelé réaction.
362
3. Charge capacitive (fig. 12.34)
363
Charge
K Eo
Eo=f(Iexc)
A
a
I=0
V
n=nn=const
A -
+ Iexc
Fig. 12.35 Fig. 12.36
On distingue :
Caractéristique à vide (E0=f(Iexc)) ;
Caractéristique externe U=f (I) ;
Caractéristique de réglage Iexc=f(I) ;
I I
Fig. 12.37. Fig.12.38.
La caractéristique de réglage représente la variation du
courant d’excitation Iexc en fonction du courant de charge I pour des
valeurs constantes de la tension U aux bornes de l’alternateur, de la
vitesse de rotation n et du facteur de puissance cosφ.
Il faut faire varier le courant Iexc pour compenser la chute de
tension dans l’enroulement d’induit et l’effet de la rotation de la
réaction d’induit.
E0=4.44fNΦ0
U1
Chaque où Φ0 - est le flux rotarique. La
f.e.m. résultante crée dans chaque phase E0
du stator par le flux total peut être, elle
aussi, présentée par deux composants :
Fig.12.39
365
E tot = E 0 ± E r ;
Le signe "+" pour la C
1
charge capacitive et le signe
"-" pour la charge inductive.
L’équation d’équilibre C2 B
électrique s’écrit comme
suite :
U = ( E 0 + E r ) − I R1 ,on
néglige X1 (réactance de B
fuite). La f.e.m. de réaction MS K
Er peut être présentée
comme : E r = IX r Rexc A
En négligeant encore R1, on obtient : Fig.12.40
U = Eo ± IXr
Moteurs synchrones
366
rotation par rapport au rotor immobile ne peut pas lui communiquer
instantanément la vitesse de synchronisme et le faire tourner étant
donné la grande masse et, par conséquent, la grande inertie du rotor
qui ne peut pas démarrer et développer la vitesse requise. Pour cette
raison le démarrage d’un moteur synchrone s’effectue à l’aide de
dispositifs spéciaux.
Compensateur synchrone
368
(ils dépendent de la tension à la puissance première tandis, que
dans les moteurs asynchrones ils dépendent du carré de la tension).
Les défauts des moteurs synchrones
1. impossibilité de régler la vitesse.
2. décrochage en cas de surcharge.
3. tendance au pompage (notons que ce défaut est absent
dans les moteurs asynchrones).
Vu ces particularités, les moteurs synchrones sont surtout
utilisés dans les installations fonctionnant de façon continue et pour
actionner des machines à vitesse constante (pompes à pistons,
pompes centrifuges, ventilateurs centrifuges, compresseurs,
groupes moteur- générateur; arbre de transmission, etc.).
369