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Une ligne terminée par 50 présente à son entrée 50 donc un coefficient de réflexion nul(adaptation).
2
j l
jl
Le régime de propagation est progressif et donc S21 n’est autre que le déphasage e e
e j
0 e j
D’où la solution : j
e 0
Réponse 4 :
La matrice S est carrée (2x2), il s’agit d’un quadripôle ou 2-portes ou 2 accès un pour l’entrée et l’autre
pour la sortie.
D’après cette matrice le coefficient de réflexion à l’entrée est donné par : S11=0.001, presque nul, donc le
circuit est donc adapté à l’entrée (porte 1).
Le coefficient de réflexion à la sortie est donné par S22=0.05 -135°, son module est aussi très faible et
par suite ce quadripôle est adapté à la sortie (porte 2).
S21= 0.217°, la puissance ne passe pas bien de 1 à 2 (S21 veut dire sortie en 2/entrée en 1)
S12= 3.18-18°, le rapport (sortie en 1 sur entrée en 2) est supérieur à 1 et donc ce quadripôle joue le rôle
d’un amplificateur dont l’entrée est en 2 et la sortie est en 1.
Les valeurs des paramètres S dépendent de la numérotation des nœuds mais ceci ne change rien à la
physique des choses, un amplificateur est toujours un amplificateur)
Exercice1 :
Un générateur Vg d’impédance interne ZG alimente une charge ZL à travers une ligne de
transmission sans pertes, de longueur L et d’impédance caractéristique Zc.
1°)La charge est un court-circuit :
a) Pour quelles longueurs L de la ligne, le générateur voit un court-circuit. Entourez toutes les
réponses exactes.
3 5 3 7 9 5 11 3
0
8 4 8 2 8 4 8 8 4 8 2
3 5 3 7 9 5 11 3
0
8 4 8 2 8 4 8 8 4 8 2
La période est d’une demi-onde , donc toutes les demi-onde on trouve le même état.
b) Pour quelles longueurs L, le générateur voit un circuit-ouvert. Entourez toutes les réponses
exactes.
3 5 3 7 9 5 11 3
0
8 4 8 2 8 4 8 8 4 8 2
3 5 3 7 9 5 11 3
0
8 4 8 2 8 4 8 8 4 8 2
3
La ligne quart d’onde est un transformateur d’impédances qui transforme la charge nulle à un
circuit ouvert. Donc à une longueur quart d’onde et avec une période de /2 on voit des circuits
ouverts.
2°) Si la ligne est demi-onde, d’impédance caractéristique Zc=75 et si la charge d’extrémité est
ZL = (50+j75).
a) quelles est l’impédance d’entrée Zin ?
La ligne demi-onde ramène la même impédance de charge donc la charge reste inchangée.
Exercice 2 :
Une ligne de transmission d’impédance caractéristique Zc=50 Ω, est terminée par une charge
inconnue ZL. On mesure à son entrée un R.O.S = 1.66 et le premier maximum est à /8 de la charge.
a) Quel est le module du coefficient de réflexion de la charge ?
Le module du coefficient de réflexion peut être exprimé à l’aide du ROS :
ROS 1 1.66 1
0.25.
ROS 1 1.66 1
b) Quel est l’argument du coefficient de réflexion ?
Au niveau d’un maximum de tension nous avons la condition :
2
2z M 0 2z M 2 .
8 2
Exercice 3 :
y
Exercice 4 :
a) En utilisant l’impédance d’entrée d’une ligne de longueur L, d’impédance caractéristique,
Z C 50 , terminée par une charge quelconque Z L , montrer qu’on peut réaliser des éléments
réactifs inductifs et capacitifs à l’aide de stubs.
A partir de l’impédance d’entrée d’une ligne dans le cas général nous avons montré que
l’impédance d’entrée d’un stub court-circuité est donné par
jX inductive pour l
Z scc jZ c tgl 4 .
j X capacitive pour l
4 2
De même l’impédance d’entrée d’un stub ouvert est donnée par l’expression suivante :
jX capacitive pour l
Z sco jZ c cot gl 4
j X inductive pour l
4 2
Dans les deux cas nous pourrions toujours choisir la bonne longueur pour réaliser une inductance ou une capacité.
b) Montrer qu’en mesurant les impédances d’entrée d’une ligne d’abord court-circuitée puis
ouverte, on peut déterminer son impédance caractéristique.
D’après les résultats précédents nous avons :
Z scc jZctgl et Z sc0 jZc cot gl Z scc .Z sc0 Z c2
D’où : Z c Z scc .Z sc 0
On considère une impédance de charge Z1 réelle , mais de valeur quelconque. Le but de cette
question est de démontrer qu' en utilisant le schéma de la figure 1, on réalise un dispositif
d'adaptation compact.
5
B A C
l l
Z0 Z1 Z0 Z1
B A C
Z1
2°) En posant T tgl et = , trouver la relation T f () devant être satisfaite pour
Z0
avoir l’adaptation (plan AA).
*
La condition d’adaptation au plan AA est donnée par : Z CC AA Z BB AA
Z jZ 0 tg Z jZ1tg jT 1 j T
Elle se traduit par : Z 0 . 1 Z1 . 0 ou encore : .
Z 0 jZ1tg Z1 jZ 0 tg 1 j T jT
2
En séparant T et on trouve : 2 T 2 1 2T 2 T
3 1
3°) Démontrer que dans tous les cas, 2l est inférieur à .
4
2 2
2l l l T 1
4 8 4
2 1
Or T 1 CQFD
3 1 1 1 1
2 2
Exercice 6 :
Déterminer analytiquement et à l’aide de l’abaque de Smith, le domaine d’adaptation (c.a.d les
charges ZL adaptables) par LC en Gamma (Fig.2).
ZL=RL+jXL est en série avec C et l’ensemble est en parallèle avec l’inductance. En calculant
l’impédance d’entrée et en égalisant avec 50+j0 (partie réelles égales et parties imaginaires nulles
alors on peut exprimer L et C en fonction de RL, XL et la fréquence. Cependant les expressions
sont compliquées et difficiles à exploiter en pratique. D’où l’utilité de l’abaque de Smith qui
donne directement une solution.
6
L ZL
La zone non hachurée correspond aux charges adaptables par un tel circuit.
Exercice 7 :
On considère un dispositif HF caractérisé par la matrice S. On suppose que :
+ l’octopôle est non dissipatif (tS*.S= I)
+ il existe une isolation totale entre les entrées et les sorties (pas de couplage entre 12 et 34)
+ tous les ports sont adaptés et réciproques.
+ le coupleur est symétrique (S31= S42 ; S41 =S32 ….)
(4)
(3)
(2)
(1)
b) Montrer que dans le cas d’un coupleur directif à – 3 dB, sa matrice (Sij) est de la forme :
1 1
Dans le cas d’un coupleur -3dB c’est-à-dire 20log()=-3 ou encore 2 la
2 2
1 1
0 0 j
2 2
0 0 1 j 0 1 1
0 j
2
matrice devient Sij
1 0 0 j 1
ou encore S
2
2 1 j 0 0
ij
1 1
j 0 0
j 1 0 0 2 2
1
1
j 0 0
2 2