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ENSEIGNANT : Fethi CHOUBANI DATE : Juillet 2020

MATIERE : Hyperfréquences EPREUVE : TD


CLASSE :
_____________________________________________________________
Cours :
1. Citer trois types de lignes et certaines de leurs applications.
a)Ligne bifilaire (ou paire torsadée) : pour la téléphonie, l’alimentation des antennes à
des fréquences basses, les liaisons entre otrdinateurs,…
b) Câble coaxiaux : pour les appareils de mesure, la transmission haut débit,
l’alimentation des TV,…
c) Lignes microruban(microbande, micriostrip) : pour les cartes électroniques et les
circuits imprimées, antennes patch,…
2. Un câble coaxial rempli d’un diélectrique de permittivité relative 2.1, fonctionne à 450
MHz. Quelle est la longueur d’une section quart d’onde en cm?
A F=450MHz la longueur d’onde dans un diélectrique de permittivité 2.1 est donnée par
c 3.108
   0.46m . Donc une portion quart d’onde est de longueur
F  r 450.106 2.1

l  0.115m
4
3. Quel est le ROS d’ne ligne de transmission d’impédance caractéristique 50 , terminée par
une charge 300 .
Z  Zc 300  50 25 5
On applique directement la règle     Puis
Z  Zc 300  50 35 7
5
1  1 
ROS   7  12  6 ou montrer que lorsque la charge est réelle pure RL et
1  5 2
1
7
RL 300
supérieure à Zc alors ROS   6
Zc 50
4. Quelle est l’impédance d’entrée d’une ligne dissipative très longue, d’impédance Zc ?
Quand la ligne est très longue (l tend vers l’infinie) et dissipative c’est-à-dire 0 alors le
coefficient de réflexion à l’entrée s’écrit in  L e l  e l e  jl  0 or lorsque le
coefficient de réflexion est nul l’impédance d’entrée doit être égale à Zc.
Malheureusement ceci n’est pas synonyme d’adaptation car la charge d’extrémité ne
reçoit aucune puissance. Toute la puissance délivrée par le générateur est absorbée par la
ligne dissipative avant d’atteindre la charge.
5. Quelle est l’impédance d’entrée d’une ligne quart d’onde, court-circuitée d’impédance
caractéristique Zc.
Z c2
L’impédance d’entrée d’une ligne quart d’onde est donnée par Z   or si la
4
Z ch arg e
charge est nulle (court-circuit) l’impédance d’entrée devient infinie. D’où l’appellation
transformateur d’impédances donnée à une ligne quart d’onde.
2l
6. Dans un système 50, une ligne sans pertes de longueur électrique   et d’impédance

caractéristique Zc= 50 , a une matrice S de la forme :
2
 j 2 j
e e   0 e  j 
   2 j 
 j 
  
 j 
e e  0 e 
 0 e  j   e  j 0 
   j 
   
 j 
 e 0   0 e 

Une ligne terminée par 50  présente à son entrée 50  donc un coefficient de réflexion nul(adaptation).
2
j l
 jl
Le régime de propagation est progressif et donc S21 n’est autre que le déphasage e e 
 e  j

 0 e  j 
D’où la solution :   j 
e 0 

 0.001  160 3.18  18 


7. La matrice de dispersion suivante S    est celle d’un:
 0.217 0.05  135 
 déphaseur  coupleur
 atténuateur  amplificateur

Réponse 4 :

La matrice S est carrée (2x2), il s’agit d’un quadripôle ou 2-portes ou 2 accès un pour l’entrée et l’autre
pour la sortie.
D’après cette matrice le coefficient de réflexion à l’entrée est donné par : S11=0.001, presque nul, donc le
circuit est donc adapté à l’entrée (porte 1).
Le coefficient de réflexion à la sortie est donné par S22=0.05 -135°, son module est aussi très faible et
par suite ce quadripôle est adapté à la sortie (porte 2).
S21= 0.217°, la puissance ne passe pas bien de 1 à 2 (S21 veut dire sortie en 2/entrée en 1)
S12= 3.18-18°, le rapport (sortie en 1 sur entrée en 2) est supérieur à 1 et donc ce quadripôle joue le rôle
d’un amplificateur dont l’entrée est en 2 et la sortie est en 1.
Les valeurs des paramètres S dépendent de la numérotation des nœuds mais ceci ne change rien à la
physique des choses, un amplificateur est toujours un amplificateur)

La bonne réponse est donc ( amplificateur)

Exercice1 :
Un générateur Vg d’impédance interne ZG alimente une charge ZL à travers une ligne de
transmission sans pertes, de longueur L et d’impédance caractéristique Zc.
1°)La charge est un court-circuit :
a) Pour quelles longueurs L de la ligne, le générateur voit un court-circuit. Entourez toutes les
réponses exactes.
  3  5  3 7  9  5  11 3 
0 
8 4 8 2 8 4 8 8 4 8 2

  3  5  3 7  9  5  11 3 
0 
8 4 8 2 8 4 8 8 4 8 2
La période est d’une demi-onde , donc toutes les demi-onde on trouve le même état.

b) Pour quelles longueurs L, le générateur voit un circuit-ouvert. Entourez toutes les réponses
exactes.
  3  5  3 7  9  5  11 3 
0 
8 4 8 2 8 4 8 8 4 8 2

  3  5 3 7 9 5  11 3
0 
8 4 8 2 8 4 8 8 4 8 2
3
La ligne quart d’onde est un transformateur d’impédances qui transforme la charge nulle à un
circuit ouvert. Donc à une longueur quart d’onde et avec une période de /2 on voit des circuits
ouverts.
2°) Si la ligne est demi-onde, d’impédance caractéristique Zc=75 et si la charge d’extrémité est
ZL = (50+j75).
a) quelles est l’impédance d’entrée Zin ?
La ligne demi-onde ramène la même impédance de charge donc la charge reste inchangée.

3°) La ligne est maintenant d’impédance caractéristique Zc=100 et de longueur L= 125m, la


vitesse de propagation sur cette ligne est v=2.108m/s. Le générateur de fem Vg=10V, d’impédance
interne ZG=50 alimente une charge d’extrémité ZL=50.
a) Déterminer l’impédance à l’entrée de la ligne à F=10MHz
v 2.108
La longueur d’onde est donnée par :     20m
F 10.106
La longueur en termes de longueurs d’ondes est 125/20=6.25 qui se comporte comme une ligne
quart d’onde. Donc : Zin=10000/50=200 et le coefficient de réflexion est donné par (200-
50)/(200+50)=150/250=3/5=0.6. La puissance consommée par la charge est ( (1   ) Pincidente.
2

b) Déterminer la puissance consommée par la charge.


La puissance délivrée par le générateur est donnée par :100/(50+200)=0.4W. La puissance
absorbée par la charge est 200.(10/(250))²=200.16/10000=0.32W

Exercice 2 :

Une ligne de transmission d’impédance caractéristique Zc=50 Ω, est terminée par une charge
inconnue ZL. On mesure à son entrée un R.O.S = 1.66 et le premier maximum est à /8 de la charge.
a) Quel est le module du coefficient de réflexion de la charge ?
Le module du coefficient de réflexion peut être exprimé à l’aide du ROS :
ROS  1 1.66  1
   0.25.
ROS  1 1.66  1
b) Quel est l’argument du coefficient de réflexion ?
Au niveau d’un maximum de tension nous avons la condition :
2  
  2z M  0    2z M  2  .
 8 2

c) En déduire l’impédance de la charge.



j 1  L 1  j 0.25
D’après a) et b) on a L  0.25e 2
 j 0.25 or Z L  Z c  50  44  j 23.5
1  L 1  j 0.25
d) Comment réaliser le transfert maximum de puissance dans cette charge ?
Pour réaliser le transfert optimum de puissance entre le générateur et la charge il faut ajouter
des composants réactifs pour transformer cette impédance à Zc=50. Dans cette condition on
vérifie que l’impédance vue du côté générateur et celle de la charge sont conjuguées.
e) Proposer un circuit discret ou distribué pour réaliser cette opération.
Une capacité en série suivie d’une inductance en parallèle pourrait réaliser l’adaptation. Sinon il
y a toujours une solution pour l’adaptation avec une ligne et un stub ouvert ou court-circuité.

Exercice 3 :

On considère le montage de la figure 1, formé d’une admittance y  g  jb , terminée par


un court-circuit variable.
l
4

 y

Fig.1 Adaptation par CC variable


a) Trouver la valeur de l qui minimise la réflexion sur la ligne. En déduire le R.O.S.
Le stub court-circuité ramène toujours une susceptance en parallèle jbs. D’où l’admittance
1  yin 1  g  j (b  bs)
équivalente devient yin=g+j(b+bs) et le coefficient de réflexion est    .
1  yin 1  g  j (b  bs)
Le minimum du module du coefficient de réflexion a lieu pour une b+bs=0 ou bs=-b . Il fait donc
annuler la partie imaginaire de y en choisissant adéquatement la longueur du stub court-
1 g
1
1  g 
1
1 g si g  1
circuité. Dans ce cas    ROS   g
1 g 1  g  g si g  1
1 
1 g

Exercice 4 :
a) En utilisant l’impédance d’entrée d’une ligne de longueur L, d’impédance caractéristique,
Z C  50 , terminée par une charge quelconque Z L , montrer qu’on peut réaliser des éléments
réactifs inductifs et capacitifs à l’aide de stubs.
A partir de l’impédance d’entrée d’une ligne dans le cas général nous avons montré que
l’impédance d’entrée d’un stub court-circuité est donné par
 
 jX inductive pour l 
Z scc  jZ c tgl   4 .
 
 j X capacitive pour  l 
 4 2
De même l’impédance d’entrée d’un stub ouvert est donnée par l’expression suivante :
 
 jX capacitive pour l 
Z sco   jZ c cot gl   4
 
 j X inductive pour  l 
 4 2
Dans les deux cas nous pourrions toujours choisir la bonne longueur pour réaliser une inductance ou une capacité.

b) Montrer qu’en mesurant les impédances d’entrée d’une ligne d’abord court-circuitée puis
ouverte, on peut déterminer son impédance caractéristique.
D’après les résultats précédents nous avons :
Z scc  jZctgl et Z sc0   jZc cot gl  Z scc .Z sc0  Z c2
D’où : Z c  Z scc .Z sc 0

Exercice 5 : Dispositif d’adaptation compact

On considère une impédance de charge Z1 réelle , mais de valeur quelconque. Le but de cette
question est de démontrer qu' en utilisant le schéma de la figure 1, on réalise un dispositif
d'adaptation compact.
5
B A C
 l  l

Z0 Z1 Z0 Z1

B A C

Fig.1 Dispositif d’adaptation compact.


1°) Ecrire en utilisant la transformation d’impédance le long d’une ligne de transmission, les
impédances ramenées dans le plan AA.
En partant de la charge Z1 (plan CC) et en allant vers AA.
Z  jZ 0 tg
On trouve : Z CC AA  Z 0 . 1
Z 0  jZ1tg

En partant de la condition d’adaptation (plan BB) et en allant vers AA.


Z  jZ1tg
On trouve : Z BB AA  Z1 . 0
Z1  jZ 0 tg

Z1
2°) En posant T  tgl et = , trouver la relation T  f () devant être satisfaite pour
Z0
avoir l’adaptation (plan AA).

*
La condition d’adaptation au plan AA est donnée par : Z CC AA  Z BB AA
Z  jZ 0 tg Z  jZ1tg   jT 1  j T
Elle se traduit par : Z 0 . 1  Z1 . 0 ou encore :  .
Z 0  jZ1tg Z1  jZ 0 tg 1  j T   jT
 2 
En séparant T et  on trouve :  2  T 2   1   2T 2   T
 3 1


3°) Démontrer que dans tous les cas, 2l est inférieur à .
4
 2 2  
2l   l  l   T 1
4   8 4
 2     1 
Or T     1 CQFD
 3 1   1    1     1
2 2

Exercice 6 :
Déterminer analytiquement et à l’aide de l’abaque de Smith, le domaine d’adaptation (c.a.d les
charges ZL adaptables) par LC en Gamma (Fig.2).
ZL=RL+jXL est en série avec C et l’ensemble est en parallèle avec l’inductance. En calculant
l’impédance d’entrée et en égalisant avec 50+j0 (partie réelles égales et parties imaginaires nulles
alors on peut exprimer L et C en fonction de RL, XL et la fréquence. Cependant les expressions
sont compliquées et difficiles à exploiter en pratique. D’où l’utilité de l’abaque de Smith qui
donne directement une solution.
6

L ZL

Fig.2 Adaptation par LC en Gamma .

La zone non hachurée correspond aux charges adaptables par un tel circuit.

Exercice 7 :
On considère un dispositif HF caractérisé par la matrice S. On suppose que :
+ l’octopôle est non dissipatif (tS*.S= I)
+ il existe une isolation totale entre les entrées et les sorties (pas de couplage entre 12 et 34)
+ tous les ports sont adaptés et réciproques.
+ le coupleur est symétrique (S31= S42 ; S41 =S32 ….)

(4)
(3)

(2)
(1)

a) En posant S31= α , donner la forme de la matrice (Sij) de ce coupleur.


+ il existe une isolation totale entre les entrées et les sorties (pas de couplage entre 1 2 et 34)
veut dire S12=S21=S34=S43=0
+ tous les ports sont adaptés et réciproques veut dire : Sii=0 i=1,4
+ le coupleur est symétrique (S13=S31=S24= S42 ; S14=S41 =S23=S32)
+ l’octopôle est non dissipatif (tS*.S= I) veut dire que :
7
0 0  
 
     1
2 2
0 0  
 * Sij    et puisque  est réel alors
  0 0

    *  0
 
  0 0 
 
 0 0  j 1   2 

Sij    0 0 j 1 2  

  j 1 2 0 0 
 j 1 2  
 0 0 

b) Montrer que dans le cas d’un coupleur directif à – 3 dB, sa matrice (Sij) est de la forme :
1 1
Dans le cas d’un coupleur -3dB c’est-à-dire 20log()=-3 ou encore  2    la
2 2
 1 1 
 0 0 j 
 2 2
0 0 1 j  0 1 1 
  0 j
 2 
matrice devient Sij  
1  0 0 j 1 
ou encore S   
2

2  1 j 0 0 
ij
1 1
 j 0 0 
 j 1 0 0  2 2 
   1 
1
j 0 0 
 2 2 

*** Bon courage ***

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