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CHROMATOGRAPHIE
-Aspects généraux-
1
I – INTRODUCTION
Phase mobile
Phase stationnaire (fixe)
Fluide porteur
(ou vecteur)
soluté (éluât)
I – 2 – Classement selon la nature des phases
et processus mis en jeu
METHODES
MECANISMES
CHROMATOGRAPHIQUES
Phase Phase
Phase mobile type phénomène Phase mobile type
stationnaire stationnaire
GL par partition –
Adsorption – échange d’ions
détecteur
II-1 – COMMENT AMÉLIORER UNE SÉPARATION EN
CHROMATOGRAPHIE ?
mode split, le gaz vecteur arrive avec un grand débit dans la chambre
mode est utilisé dans le cas des colonnes capillaires à faible débit. Le
a. colonne remplie,
b. colonne semi-capillaire, c. colonne capillaire et d. détail d’une colonne capillaire
COLONNE CAPILLAIRE
Colonnes semi capillaires ou megabore ou wide bore ou macro bore
Diam Int: 0,53 mm (= 530μm, "colonne 530", L=550m) (col. capill.:
0,15mm<D.I. < 0,53mm).
Injection du même volume que dans colonnes remplies.
Elles sont en silice greffée, avec moins de problèmes de "lessivage",
"bleeding" de la phase stationnaire par perte de celle-ci,
entrainée par le gaz vecteur.
Généralement, si les constituants du mélange à séparer ont des polarités voisines, les
composés les plus volatils sont les plus rapidement entraînés. Si la température de la
colonne est trop basse, la vitesse d'échange entre la phase stationnaire et le gaz vecteur
est lente, la diffusion devient importante, le temps de rétention de certains composés
trop long et les pics correspondants sont dissymétriques ou déformés. Si la température
de la colonne est trop élevée, l'équilibre de chaque constituant entre les deux phases
mobile et stationnaire n'a pas le temps de s'établir et tous les constituants apparaissent à
la sortie de la colonne en même temps. Lorsque l'écart entre les points d'ébullition des
constituants du mélange à séparer est grand, il est souvent préférable d'augmenter la
température du four. Un programmateur électronique, mis en route à l'injection, fait
varier la température du four selon un profil choisi. Exemple : les deux chromatogrammes
ci-dessous sont ceux de l’analyse d’un mélange d’esters méthyliques d’acides gras (R-
CO2CH3
Si la température de la colonne est constante (chromatographie
isotherme ; la température du four est constante, égale à 200 °C), le
chromatogramme se présente comme une suite de pics de plus en
plus espacés (cas A). Si on effectue une programmation de la
température du four, le chromatogramme présente alors des écarts
beaucoup plus faibles entre les différents pics (cas B). RV-ENCPB 6/9
(octane) ≈ 11 s
tR (nonane) ≈ 18 s les pics correspondants sont pratiquement symétriques et sont bien
résolus ; cette température du four est convenable pour séparer correctement les deux
composés.
d) Température du four constante, égale à 120 °C
tR (octane) ≈ 7,5 s
tR (nonane) ≈ 11 s les pics correspondants sont bien symétriques mais ils ne sont pas tout à
fait résolus ; la température du four est un peu trop élevée pour bien séparer les deux
composés
e) Température du four constante, égale à 140 °C
les pics correspondants sont bien symétriques mais ils ne sont pas résolus ; la température du
four est trop élevée pour bien séparer les deux composés tR (décane) ≈ 10,5 s ; le pic
correspondant est symétrique ; cette température du four convient pratiquement pour le
décane mais il n’est pas parfaitement résolu (le décane commence à sortir alors que le nonane
n’a pas tout à fait fini de sortir)
g) Température du four variant au cours du temps
tR (octane) ≈ 27 s
tR (nonane) ≈ 43,5 s les pics sont bien
séparés mais celui du décane n’est pas tout à
fait symétrique ; tR (décane) ≈ 1 min. 3,5 s
5.2. Influence de la pression du gaz vecteur
La température de l’injecteur et du détecteur sont identiques (220 °C). Le volume injecté est
sensiblement égal à 0,5 L. La température du four est programmée de façon semblable au
cas 1.7.
a) Pression du dihydrogène : 0,5 bar